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[EVENT] L'énergie du désespoir

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Jeu 6 Aoû - 16:13

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L'énergie du désespoir


Mi aout.

La stupéfaction des premiers jours passée, Warren méditait sur sa couche, dans son dortoir, les yeux rivés sur le plafond. Il se demandait comment la situation pouvait en être arrivée là, comment ce coup d'état s'était orchestré, et pourquoi personne ne l'avait vu venir ? La surprise de se faire arrêter en revenant d'une mission éprouvante pendant laquelle il avait été blessé lui était resté en travers de la gorge et pour un peu, il aurait écrasé son poing dans le trogne du type qui portait une cagoule, en pensant qu'il lui faisait une mauvaise blague.
Mais non, tout le monde avait été relégué en détention, ou en détention médicale pour ceux qui avaient besoin de soin. Toute l'équipe en fait. Tous ceux partis avec lui sur cette planète qui abritait un horrible charnier. L'odeur lui collait encore aux narines quand il fermait les yeux. Atroce, horrible, putride. Au moins, tout ce merdier avait un avantage : chasser ses images de sa tête. Il avait mieux à faire.

Il était sorti de détention en ne prenant pas clairement position contre cette mutinerie, car il s'agissait réellement d'une mutinerie, au sens strict du terme. Ils étaient sur un putain de rafiot, tout cité qu'il était, mais un putain de rafiot quand même, comme les colons, les explorateurs, les siècles derniers, partis pour un nouveau monde, et qui parfois, se mutiner contre leurs officiers et maîtres d'équipage. Même cas de figure, en tout point, actuellement sur Atlantis.
Tout marin qu'il était dans l'âme, Warren ne goûtait pas vraiment à ce petit plaisir exotique de la mutinerie. Et la prochaine étape, qu'elle était-elle ? La piraterie ? On enverrait Atlantis arraisonner des vaisseaux dans le coin, la tour centrale faisant officie d'éperon pour perforer des coques ?

« La vie militaire est un sacrée bordel. », fit-il pour lui même en regardant le plafond.

Il était libre, mais il n'était pas parmi les hommes de confiance de ce commandant. Le truc, c'est qu'hormis les cagoulé, il était difficile de savoir qui était pour qui et comment. Impossible de faire confiance, de baisser sa garde. Il ne faisait pas de vagues, pour le moment, se remettant de cette mission durant laquelle son épaule avait morflé. Le bras encore en écharpe, il gardait quelques séquelles que la rééducation ferait passer rapidement. La-dessus, il était confiant, et d'ailleurs, ça allait déjà mieux en quelques jours.

Restait qu'il avait prêté serment de défendre son pays, son drapeau, sa bannière, et que l'écusson américain sur son épaule ne voulait plus rien dire pour l'heure, à cause des conneries liées à la mutinerie. Il se devait de faire quelque chose maintenant qu'il allait mieux. Placide, comme d'habitude, il avait profité de sa convalescence pour observer, appréhender, jauger les forces en présence. Les graphs sur les murs, et les affiches de propagandes visant à faire passer le Commandant pour un troll nazi ne lui avait pas échappé, signe d'une résistance souterraine qui faisait plaisir à voir. Il se devait d'en être.
Warren, c'était le ptit gars du Mississippi, le tireur d'élite, qui, si on le plaçait correctement, et qu'on lui offrait le Commandant, ne manquerait pas de le neutraliser de loin, c'était le ptit gars qu'on oubliait, malgré sa taille, sa corpulence, et quand on l'oubliait, c'était là qu'il existait.

Il devait foutre la merde. Saboter, opérer en sous-marin, foutre le boxon, désorganiser les troupes, taper là où ça faisait mal. Tôt ou tard, ces petites actions permettraient à une convergence plus importante de mettre un point final à tout ce merdier. C'était décidé. Il savait comment les mutins s'étaient appropriés la cité. Grâce à l'énergie. L'énergie était tout ici. Elle alimentait les fonctions vitales de la station, elle alimentait le siège des anciens, permettant ainsi de tenir le Dédale en respect, loin de Lantia, elle alimentait les téléporteurs, les systèmes de suivis des gens, etc etc. En leur retirant l'énergie, il rendrait la cité vulnérable, à la merci de n'importe qui, et le Commandant commencerait à sentir le petit fumet de la défaite. Il allait certainement prendre des mesures coercitives, faire rechercher, questionner, interroger, torturer peut-être, mais c'était nécessaire. Il devait le foutre dans la merde, faire honneur aux SEAL's.
C'était une stratégie purement réfléchie, qui ne se mettrait pas en place sur une journée, mais sur plusieurs. L'objectif était conséquent, et Warren alla faire du repérage. L'idée était de créer une diversion, et rien de tel que des résistants pour cela. Les officieux, on ne les trouvait pas comme ça, personne ne se faisait vraiment confiance. Normal. Mais les officiels, ceux au mitard, facile à trouver. S'il parvenait à les faire évader, les troupes du Commandant devraient réagir, les arrêter de nouveau, gérer la crise, et forcément, elles ne seraient pas partout à la fois. Peut-être que l'E2PZ serait moins surveillé, moins cajolé. Car il ne fallait pas croire, pour y avoir été de façon innocente, l'endroit était surveillé. Ils avaient pris le pouvoir de cette façon, ils savaient que là était aussi leur faiblesse.

Ce ne serait pas une mince affaire, mais un objectif stratégique digne de ce nom méritait bien un peu de sueur.

Le jour J, quand Warren se sentit près, il se décida à passer à l'action. Impossible de recruter des gars de confiance, il ne connaissait pas encore assez les gens pour ça, venant d'arriver sur la cité. Il y avait bien Darren, mais il avait appris qu'il s'était retrouvé sur le camp Delta pour cause de résistance avérée. S'il avait su plutôt que son pote ferait le con de cette façon, il aurait sans doute essayait de faire en sorte de participer avec lui. Mais le but n'était pas d'afficher crânement son appartenance à la résistance parce que ça faisait mieux, le but c'était de réussir sans se faire chopper, pour la cité, pour l'expédition, et surtout, pour l'honneur de servir.

D'ailleurs, en parlant de connaissances, il n'avait pas recroisé la jolie russe à qui il devait deux gages, véritable pile électrique, cette dernière avait certainement dû sortir les gougouttes pour résister à toute cette merde. Ce n'était pas ses petites références sur la mère Patrie Russe qui allait lui faire penser autre chose. Elle était trop fière pour se plier à ce genre de putsch. Bon... sauf si c'était un coup des russes, mais il en doutait fortement. Si c'était le cas, tout le monde serait déjà en train de chanter l'hymne russe au petit matin, et à s'appeler "camarade". Fallait grandir un peu, et laisser ces vieux ennemis de toujours en dehors de tout ça. En tout cas, il espérait sincèrement qu'elle ne se soit pas faite chopper, et qu'elle lui pardonnait volontiers de n'avoir en rien honoré ses paris perdus. La faute à un grand con qu'il convenait de déloger.

La relève était pour dans cinq minutes. Dans cinq petits minutes, deux des quatre mutins qui surveillaient les cellules allaient être relevés par deux autres. Warren avait étudié l'organisation, observé, enregistré. Il allait falloir la jouer serrer. L'idée était de prendre la place d'un des deux, et donc, d'en neutraliser un.
C'était pour cela que Warren se retrouva à attendre l'un des deux mutins au détour de son trajet habituel pour rejoindre son collègue. Et sans crier gare, il lui tomba dessus comme une masse, ne cherchant pas à lui laisser l'once d'une chance dans l'affaire. Et alors qu'il était en train de l'étouffer méthodiquement, comme on lui avait appris à l'entrainement, il entendit une fichue porte s'ouvrir. S'il le lâchait maintenant et se tirait, c'était foutu...


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Karola Frei
Major
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√ Arrivée le : 14/05/2015
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Jeu 6 Aoû - 18:24

Karola Frei
Karola tournait comme une lionne en cage, ou plutôt elle décrivait d’inlassables allées et venues dans son bureau depuis de nombreuses minutes à tel point qu’elle en avait perdu la notion du temps. La militaire avait ses pensées entièrement tournées vers la recherche d’une solution pour mettre fin au coup d’Etat qui avait été orchestré quelques jours auparavant. Hormis des situations radicales telles que faire appel aux Wraiths ou procéder à la destruction de la cité, rien ne lui venait à l’esprit pour l’instant. Il fallait dire qu’elle se sentait quelque peu seule dans son coin. Certes, elle bénéficiait d’un certain traitement de faveur en raison de sa position sur la cité mais elle savait que cela n’était que temporaire. Lorsque le Commandant n’aurait plus besoin d’elle, elle serait à son tour évincée comme de nombreux collègues. De plus, un nombre important de ses hommes avaient décidé de se rallier à l’autre camp, il était donc devenu ardu de savoir à qui on pouvait se fier.

Elle réalisa que l’objectif qu’elle s’était fixée était bien trop important et que pour l’atteindre il valait mieux y aller progressivement. Etape par étape, elle le savait.

Frustrée et pour briser un peu ce cercle mental infernal elle décida de sortir pour s’aérer l’esprit. Par chance, elle était relativement libre de ses mouvements cependant, elle savait pertinemment qu’elle était étroitement surveillée. Même si les sbires du commandant portaient en permanence une cagoule lorsqu’ils étaient en service, elle pouvait sentir leur regard la suivre lorsqu’elle passait devant eux. Heureusement, Karola savait se montrer impassible et en donnant les réponses adéquates aux questions des mutins qui l’interpellaient pour savoir ce qu’elle faisait dans les couloirs, on la laissait tranquille.

Ce jour-là, elle prétendit vouloir s’assurer que les registres de surveillance et d’entretien des cellules étaient remplis avec soin. C’était une tâche qui était habituellement déléguer à d’autres mais avec tout ce remaniement hiérarchique, elle n’avait plus forcément accès à tous ces dossiers et autres tâches qu’en tant qu’officier elle se devait de remplir. En outre, cela lui permettait de voir elle-même comment cette prise de pouvoir s’exercer sur le terrain et avec un peu de chance, cela lui permettrait de trouver une première idée d’action.

Alors qu’elle activait les cristaux d’une porte qui devait la conduire aux cellules, elle tomba sur un spectacle pour le moins étonnant. Deux soldats étaient visiblement en train de se battre, ou plutôt l’un d’entre eux, qu’elle identifia comme étant le 1ere classe Butler, s’affairait à neutraliser un cagoulé. Un acte bien dangereux, surtout pour un soldat de ce grade qui pouvait risquer gros s’il se faisait prendre. Ni une, ni deux, Karola referma la porte avant de s’élancer vers eux pour intervenir.

Dans l’échauffourée, le mutin avait perdu son arme qui gisait à présent sur le sol. Rapidement, Karola s’en empara et vint aider Butler en abattant la crosse de l’arme sur le crâne du cagoulé. Couplé à la strangulation, ce dernier perdit alors connaissance. Le calme revenu, Karola en profita pour ranger soigneusement l’arme en la dissimulant dans son dos avant de fixer Butler pour lui demander des explications en prenant soin de ne pas trop élever la voix.

« Vous allez m’expliquer ce qui vous est passé par la tête, 1ère classe… Mais avant ça, il faut que l’on cache le corps pour ne pas éveiller les soupçons. »

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Ven 7 Aoû - 12:20

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L'énergie du désespoir


Esfir tournait en rond dans sa cellule... ça faisait combien de temps qu’elle était là au juste ? Elle ne savait même plus.
Elle posa son front sur les barreaux mais retira bien vite sa tête en portant sa main à son front. Son arrestation avait été assez musclée et les interrogatoires qui avaient suivi n’étaient pas des plus tendre. Son arcade sourcilière était fendue et un hématome bleuissait son oeil et qu’un autre jaunissait le coin opposé de sa mâchoire. Faute d’être joli ce maquillage style Rocky Balboa avait au moins le mérite d’être équilibré.
Elle s’avança vers la couchette et pris la poche de glace qu’on lui avait apporté en même temps que les quelques soins pour s’assurer que ses blessures étaient superficielle et qu’elles ne s’infecteraient pas. La poche en main elle retourna aux barreaux pour gueuler avec son joli accent russe « Hey les traitres ? J’ai plus de glace ! »
« Ta gueule Lunienko, c’est pas un hôtel ici ! »
« Mudak ! Ti govniouk ! Podonok ! » cria t’elle en russe, traitant l’homme qui lui avait répondu de connard, de grosse merde et de raclure.

Bien vite l’homme se rendit dans le couloir des cellules, matraque à la main.
« Ferme là salope de soviète ! Tu crois que je pige pas tes insultes ! Alors tu la ferme pauvre conne sinon je te fiches une raclée! »

Esfir recula de quelques pas de la grille, elle avait assez goûté de ce bâton là, pour ne pas avoir envie d’y retourner. Elle dévisagea le cagoulé avec un petit sourire retors.
« Tyler ? Je savais bien que je connaissais cette voix! »
« J’ai dit: ta gueule lunienko! »
« Je n’aurais pas dû t’apprendre les gros mots en russe. Mais peut être qu’on pourrait reprendre les cours de langue... si tu voulais... » reprit elle d’un ton suave tout en jouant avec le bas de son t-shirt pour provoquer la virilité du mâton.
«Comme au bon vieux temps... il te suffirait de m’ouvrir... et de m’emmener dans un coin discret » ajouta t’elle avec un petit haussement de sourcils qui lui arracha une petite grimace douloureuse.

Le cagoulé lui fit signe de s’approcher des barreaux et lui parla à voix basse pour l’obliger à venir plus près pour l’entendre.
« T’inquiètes Esfir... tu vas bientôt sortir.. » chuchota t’il avant d’appuyer sur le bouton de sa matraque pour appliquer une pression de l’embout électrique sur le ventre de la jeune femme.
« ... pour partir direction le Camp salope! » hurla t’il alors qu’elle se reculait, pliée en deux par la douleur qui se diffusait dans tout son corps.

L’homme se mit à rire, content de son petit effet de surprise et d’avoir pris sa prisonnière à son propre piège.
« Tu m’as pris pour un blaireau Lunienko ? T’es pathétique. »
Il s’éloigna à pas lent, sûr de sa toute puissance caché sous cette cagoule. La relève arriverait bientôt pour la libérer de la présence de cette fille qui lui avait fait tant de mal sans le savoir.
Si Esfir avait su que le Général Chekov avait menacé la mère malade du pauvre Tyler pour l’obliger à lui fournir des informations sur l’armement de la Cité, peut être qu’elle n’aurait pas agit ainsi, sachant qu’elle avait face à elle un véritable ennemi et pas juste un amant éconduit.

La russe retrouva peu à peu son souffle et gueula une dernière bravade avant que la porte du bureau ne se referme sur le jeune Tyler.
« Tyler est un traître ! Ajoutez le au mur de la honte ! Tu entends Tyler ? Quelqu’un reprendra mon oeuvre et refera le mur! Le mur des putes du Commandant! »

Les autres occupants des cellules ne perdirent rien du spectacle que ces deux là venaient d’offrir. La plupart soutinrent les derniers mots de Esfir en répétant des “Traitres” par ci par là. Mais les quelques vagues de rébellion se turent très vite après que la porte se soit refermée sur le geôlier.

La russe retourna s’asseoir sur sa couchette, ces matraques électrique faisaient un mal de chien et réveillait les équimoses des coups précédent.
Dans la cellule à côté de la sienne, c’était une scientifique d’une quarantaine d’année, elle s’installa contre les barreaux pour discuter avec sa compagne d’infortune.
« Hey, ça va la russe ?»
« Ouais »
Sentant le dépit dans la voix de la technicienne, la femme tenta de lui changer les idées.
« Et c’est quoi cette histoire de mur de la honte au juste ?»
La diversion porta ses fruit puisque la rousse se tourna vers elle, une étincelle de malice brillant dans les yeux.
« T’as pas vu ? Du grand art ! J’ai fait des montages photos porno avec tous les traîtres identifié, et je les ai tous taggué TRAITRE dessus en grosses lettre. Je les ai toutes collées à un mur que j’ai intitulé “Les putes du Commandant” . J’ai fait le premier près du mess en pleine nuit et ils m’ont chopé pendant que je collais le deuxième dans le couloir des quartiers de ces connards... »
« Ah oui quand même... c’était peut être un peu risqué comme endroit.»
« Je sais, c’était con... mais je voulais tellement que ce soit la première chose qu’ils voient en se levant, j’aurais tellement voulu voir leur tête!»
La scientifique se mit à rire « Rappelle moi de ne jamais me mettre une petite russe à dos.»
Esfir la gratifia d’un sourire avant de se recoucher sur le matelas inconfortable de sa cellule. Que pouvait elle faire de plus, à part ressasser toutes les petites manigances qu’elle avait mise au point avec les quelques rebels qui s’étaient unis pour mettre le bazar autant que possible... et attendre d’être envoyé au fameux Camp Delta... ce camp qui était à l’origine des rumeurs les plus folles.

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Ven 7 Aoû - 14:08

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L'énergie du désespoir


Il aurait dû lâcher prise et se sauver lâchement pour ne pas se faire gauler. Il suffisait que ce soit un des mutins qui était en train de se ramener et s'en était fait de lui. Pour tentative de meurtre, il serait certainement fusillé pour l'exemple. Généralement, ça ne plaisantait pas trop dans une dictature autoproclamée. Les évènements de ce genre contre l'autorité devaient être réprimandés sévèrement sous peine de les voir se reproduire. Il risquait donc gros. Mais maintenant qu'il le tenait, il ne pouvait pas le lâcher non plus.
Son sang ne fit qu'un tour quand il vit le Major Frei débouler. Bon, cette fois c'était la fin des haricots, à moins qu'ils ne tentent de la neutraliser elle aussi ? Ça commençait à faire beaucoup ! Et puis... Il était de notoriété que la jeune femme n'était pas un lapin de deux jours quand il s'agissait de se battre.

Elle lui écrasa la crosse de son arme sur le coin de la tronche. Au mutin. Pas lui. Progressivement, le soldat relâcha sa prise, devenue bien plus molle. Ses vieux réflexes de baroudeurs reprirent le dessus, et il acquiesça, en se remettant souplement sur ses pieds. Son bras allait nettement mieux !

« Oui, ne traînons pas. »

Pour lui, Frei était du côté des mutins, ou du moins, elle semblait l'être. D'ailleurs, il l'avait vu, en compagnie de pas mal de collègues, sur un mur, dans le plus simple appareil, sur un photomontage grossier. Quelque chose laissait penser à Warren qu'il s'agissait d'un coup des infirmières puisqu'elles semblaient assez douées pour ce genre de réalisation grotesque... Une idée comme ça.
Quoiqu'il en soit, le temps pressait, et il ne se posa pas plus de questions que ça. Elle venait de cogner un mutin, l'envoyant dormir pour quelques temps, surtout que lui-même était en train de l'endormir par manque d'oxygène. Il ne comptait pas le tuer, simplement le neutraliser.

La planque était déjà prévue. Il n'avait pas laissé les choses au hasard, et il s'agissait tout simplement d'une coursive de service située juste derrière eux. Le soldat ouvrit le panneau d'un geste de la main, et attrapa le mutin par les pieds. En deux trois mouvements, il fut à l'intérieur en ayant traîner le type sans ménagement. Il s'emparra des serflexs du bonhomme, le ligota serré, retira sa cagoule pour le dévisager. Il ne le connaissait pas. Tout en le dépouillant, il commença à faire la conversation :

« Ce qui me passe par la tête major, c'est que tout ça commence à me faire chier. Il est temps de faire quelque chose non ? »

Il découpa le t-shirt du type, et lui fourra dans la bouche, en prenant soin de faire un nœud derrière sa tête. Impossible à enlever avec les mains liées dans le dos de la sorte. Il pourrait gueuler, on ne l'entendrait pas vraiment avec le ronron de l'air distribué par les compresseurs. Oui, cela commençait sérieusement à l'embêter. Un Warren contrarié était un Warren qui commençait à agir. Il avait son petit confort, sa petite façon de vivre, ses habitudes, mais quand ça commençait à être chiant pour lui comme pour les autres, il n'en fallait pas plus pour qu'il prenne les choses en mains. Et quitte à le faire, autant le faire bien.

« Alors je comptais de ce pas provoquer une évasion, et profiter du bordel pour aller piquer l'E2PZ. Si vous en êtes, il faut faire vite, sauf votre respect major, mais ce type était censé être la relève d'un des gardiens des cellules, ils vont se demander où il est passé. Je comptais prendre sa place. »

Il espérait vraiment que le major était de son côté et que ce n'était pas une façon de l'approcher, sinon il était dans la merde. Mais à un moment donné, il fallait bien faire avec les cartes qu'il avait dans la main. Si elle était vraiment du côté des mutins, elle ne l'aurait certainement pas aidé au risque de perdre sa place.

Il se redressa, cagoule à la main, et une partie de l'équipement du mutin, dont son gilet tactique, sur les épaules. Plus vrai que nature dans quelques secondes, quand il aura la cagoule sur la tronche.

« Ça vous dit de m'accompagner ? », fit-il avant d'ajouter : « Major ? » Les grades avaient toujours une importance capitale pour lui. La hiérarchie pour un soldat, c'était la vie. Quant à recruter des personnels pour s'aider, c'était une stratégie que les forces commandos utilisaient régulièrement. Il était bien formé de toute façon, et il comptait bien prouver aux contribuables américains qu'ils n'avaient pas investi sur lui pour rien. Nom de Dieu !


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Karola Frei
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Lun 10 Aoû - 18:24

Karola Frei
Ni une, ni deux, les deux militaires se mirent en peine de cacher le corps inanimé du malheureux mutin. Butler se chargeait de le traîner jusqu’à un espèce de placard à balais pendant que Karola s’occupait de s’assurer que rien ni personne ne viendrait les perturber. L’efficacité mais aussi les gestes parfaitement enchainés par le 1ère classe démontraient qu’il avait clairement bien préparé son coup. Aussi rapidement que silencieusement, sa victime se retrouva ligoté, enfermé et dépossédé de certains de ses effets personnels. Le soldat en profita pour répondre à la question posée quelques minutes plus tôt par sa supérieure.

Ainsi il avait pris la décision d’agir pour mettre fin au régime de terreur qui avait été imposé. C’était assez osé de sa part de le faire d’autant plus seul, mais elle ne pouvait nier qu’il avait raison. Aussi, elle opina du chef pour confirmer qu’effectivement, il fallait faire quelque chose. Son plan, qu’il lui expliqua clairement, n’avait rien d’idiot. C’était même un bon début.

Elle baissa les yeux vers le corps inanimé lorsque Warren retira la cagoule, elle était curieuse de découvrir son identité. Elle sentit sa mâchoire se relâcher lorsqu’elle constata qu’il ne s’agissait pas de l’un de ses hommes. Même si certains avaient viré de bord, elle ne nourrissait pas de ressentiment à leur égard au point de leur vouloir un retour de bâton comme celui-ci venait d’en connaître un. Cependant, elle fut surprise que le 1er classe lui propose de l’accompagner, il avait plutôt l’air de se débrouiller, en tout cas en ce qui concernait la première partie de son plan. La suite risquait d’être un peu plus ardue à réaliser.

« Je vous suis, mais il va me falloir un déguisement à moi aussi ». Annonça-t-elle en pointant du doigt la cagoule. Elle avait déjà une idée en tête.

« Vous avez encore de l’énergie à revendre ? Je vais attirer dans votre direction pour que nous puissions mettre HS son équipier. On se retrouve devant les cellules. Compris ? »

Après que le soldat eut accepté le plan, elle lui tendit l’arme de celui qu’ils avaient neutralisé puis sortit prudemment du renfoncement. Personne n’étant en vue, Karola s’avança dans le couloir pour rejoindre le poste de garde. Juste avant de prendre le coude du couloir qui lui permettrait de tomber sur le mutin, elle prit une grande inspiration pour se préparer à jouer un rôle dont elle avait l’habitude et déboula les sourcils froncés, l’air mécontent avant de se poster avec impatience devant le cagoulé étonné de la voir devant lui.

«Soldat. Où se trouve votre coéquipier ?! Cela fait 5 minutes que la relève aurait dû avoir lieu et pourtant il n’y a aucun signe. » Sans laisser à son vis-à-vis le temps de répliquer, elle poursuivit sur un ton encore plus autoritaire faisant ressortir son accent allemand. «Allez immédiatement le remplacer et partez à sa recherche, je reste là à attendre l’équipe suivante. »Se fendant d’un salut militaire, le cagoulé lui lança à travers son tissu noir un regard nerveux avant de la dépasser pour s’exécuter.

« Et n’oubliez pas de signer le registre ! » s’exclama-t-elle en l’observant s’éloigner au trot afin de donner un peu plus de crédit à sa prestation. Lorsqu’elle se retrouva seule, elle attendit patiemment Butler.

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Dim 23 Aoû - 9:34

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L'énergie du désespoir


Un déguisement. Il n'aimait pas trop ce terme, préférant utiliser celui de costume, mais en fait, pourquoi pas. C'était bien le but : remplacer ces singes mimant des militaires, les destituer, les virer de là, rendre à l'armée sa gloire. Quelle honte quand on y pensait ! Comment Atlantis allait faire confiance à l'armée après cette déconvenue ? Comment ? Bientôt, ils auraient leur propre milice privée, leurs vigiles en quelque sorte. Cette situation devait trouver une solution militaire, parce qu'il était inadmissible que ce ne soit pas le cas. Pour l'honneur quoi. Pour la fierté.

« Je commence à peine à m'échauffer Major, envoyez le moi, et vous aurez vous aussi votre cagoule. »

Il opina du chef pour entériner ce qu'il venait de dire, signifiant par la même occasion qu'il avait parfaitement compris. Devant les cellules .Pas de problème.
Il rengaina l'arme dans le holster, fit un nouveau signe de tête, et patienta. Il savait comment il allait procéder pour neutraliser le second type. Il attendit de percevoir les pas du bonhomme, qui arrivait manifestement avec une certaine vigueur en râlant à voix basse, car il ne comprenait pas ce qu'il racontait, Warren ouvrit la porte de la remise. Quand il vit débouler son "collègue" encagoulé, il lui fit signe.

« B'soin d'aide, celui-là à essayer de me la faire à l'envers. », fit-il en grognant à moitié. Il mit un coup de menton vers le placard.
L'autre arriva, et regarda le type ficelé.
« Mais c'est Jer... »

Warren lui colla un coup de crosse derrière la nuque, l'envoyant sur le corps de son collègue qu'il avait manifestement reconnu. Pas le temps de prendre des pincettes. Aussitôt, il fignola le boulot. Il le ligota tout comme l'autre, récupéra ce qu'il y avait à récupérer et ferma le placard.
Il arriva devant les cellules et tandis le butin au major. Il se demandait s'il devait vraiment obtenir l'aval de Frei pour tout ce qu'il comptait entreprendre dans cette affaire. L'idée venait de lui, mais la gradée ici, c'était elle. En tout cas, rien n'empêchait de lui faire part des grandes lignes.

« Bon, va rester l'autre équipe. », commença-t-il à expliquer pendant qu'elle s'équipait. « L'idée, c'est de dire que les prisonniers sont transférés sur le camp du continent. On les fait sortir, on commence l'escorte, et on s'occupe des deux mecs restant en faisant comprendre à tout le monde de se tirer fissa. Ce sera un beau bordel, mais ça occupera la ruche un petit moment, suffisamment pour qu'on puisse s'occuper de récupérer l'E2PZ pendant qu'ils courent après les évadés. »

Ils pouvaient discuter deux trois minutes du plan, et le peaufiner si besoin. C'était basique, mais c'était souvent le plus simple pour parvenir à ses fins. Les prisonniers seraient pris malgré eux dans une action de résistance, et ils paieraient certainement les pots cassés quand ils se feraient attraper, mais... ils étaient déjà enfermés pour actes de séditions, alors un peu plus un peu moins…

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Karola Frei
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Dim 23 Aoû - 11:58

Karola Frei
Après s’être assurée qu’elle n’était pas dans le champ de l’une des caméras de surveillance, Karola consulta sa montre pour estimer depuis combien de temps elle avait envoyé le mutin se faire par Butler. Non pas qu’elle soit particulièrement nerveuse, mais elle savait que la petite troupe du Commandant était bien rodée et que tôt ou tard, un de ses hommes passerait par ici ou bien, l’équipe de surveillance se rendrait compte que quelque chose louchait mettant à mal le plan élaboré par Butler.

Heureusement, le soldat revint vers elle en un peu moins de 3 minutes. Victorieux de son méfait puisqu’il tenait entre ses mains les effets personnels du mutin que le major avait envoyé au casse-pipe. Pendant qu’elle revêtait les accessoires qui lui permettrait à elle aussi de se fondre dans le décor, la première classe lui présenta la suite de son plan. Si ça sonnait plutôt réalisable comme cela, elle avait tout de même besoin d’un peu plus de matière pour se faire une idée de ce qui les attendait.

« Notre marge de manœuvre risque d’être très réduite. Vous connaissez les personnes enfermées dans la cellule ? Des contacts faisant partie de votre plan ? »
« Négatif, je n’ai pas réussi à avoir la liste des détenus. Ce sera un peu tendu au début, mais quand ils comprendront qu’on veut les libérer, ça ira ensuite. »

« Bien. Même si je n’aime pas trop ça, on se contentera d’improviser.» Elle vérifia que l’arme prise au soldat était chargée et sécurisée puis tourna son visage cagoulé vers son interlocuteur.
« Allons-y !»
*** ESFIR

Une fois au cellule, il fallait vraiment en imposer. Il laissa le soin à Karola de sortir sa gouaille de Major pour faire passer le message : les prisonniers actuels iraient sur le continent, camp Delta. Maintenant. Sur ordre du commandant.
Warren se contentait d'opiner du chef, et d'en imposer physiquement par sa présence tranquille. S'il y avait besoin d'un commentaire dans le sens des propos de Frei, il abondait dans son sens.

Ils finirent par convaincre les deux autres matons mutins, et la troupe s'organisa, parce qu'il ne fallait pas que les prisonniers s'évadent non plus. Mais la logistique était rodée. Warren déboula au milieu des cellules pendant que celui qu'Esfir connaissait sous le nom de Tyler commençait à gueuler les ordres à l'attention des prisonniers :

« Aller les blaireaux, tout le monde passe ses mains au travers des barreaux, on va vous menotter. Vous changez d'air, vous allez aller respirer !! »

Il fit glisser sa matraqua le long des barreaux pour faire du bruit. Les cellules qui étaient énergétiques furent désactivées une fois les prisonniers à genoux et mis en joue. L'autre continuait son barouf de gros beauf :

« C'est bien ! Toi aussi Lunienko, et fais pas de vague sinon tu vas goûter à nouveau de ma trique électrique ! ». Il frappa sa cellule avec conviction avant de s'éloigner pour emmerder d'autres personnes et commencer à menotter les gens qui passaient docilement leurs mains par les interstices prévus à cet effet.

Warren approcha de la cellule d'Esfir. Il n'était pas si surpris que ça de la voir là, et préférait même la voir là que dans le camp de ces pourris. Allait-elle passer ses mains sans moufter ? Il semblait y avoir un passif avec l’autre maton qui lui laissait dire que ça n’allait pas se passer sans heurts.

La russe n’avait pas bougé de sa couchette et vociféra avec son accent si particulier.
« Vas te faire foutre Tyler ! » puis son regard se posa sur le cagoulé qui s’approchait de sa cellule. « Toi aussi va te faire foutre! »
« Ça sent le bourre pif dans la gueule ça. », répliqua-t-il tranquillement, à voix haute. Le double sens était clair. Pour les autres, c’était une menace, pour elle et lui, une histoire commune. Mais pas dit qu’elle fasse le rapprochement avec une tête cagoulée comme lui. Aussi ajouta-t-il plus bas : « Pareil que pour les fléchettes, vise le centre, le nez ça fait plus mal, petite brindille. » Il lui fit un clin d’oeil.

Esfir s’était déjà redressée sur les coudes prête à offrir une réflexion de son cru au soldat, mais elle n’eut pas le temps de prononcer de phrase assassine que les mots qu’il ajouta un ton plus bas la laissèrent perplexe.
« Oeil de lynx ? »

Elle le dévisagea un instant hésitant entre la joie et le dépit.

Elle finit par se lever et approcher tout en gardant les sourcils froncés et s’adressa à lui un ton plus bas comme il l’avait fait juste avant.
« Putain me dit pas que je vais devoir aussi t’ajouter aux putes du commandant ? »

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Ven 9 Oct - 15:15

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L'énergie du désespoir


Il avait légèrement opiné du chef quand elle l’avait nommé de ce surnom. Au moins le remettait-elle, c’était déjà ça de gagner pour essayer de la faire coopérer sans faire trop de vagues pour le moment, surtout que l’autre animal de Tyler semblait du genre à se prendre la tête rapidement pour asseoir sa domination pathétique.
Elle n’était pas contente, cela se voyait sur son faciès expressif. Quoi de plus normal au final ?
« Tu feras ce que tu veux quand tu seras libre. En attendant, coopère s’il te plaît. Ce ne sera pas... », répondit-il avec son flegme habituel sur le ton de la confidence, profitant du bruit ambiant, avant d’ajouter d’une voix plus forte :
« Aller, tes mains, ne m’oblige pas à venir te chercher. » Toujours aussi tranquille, mais plus imposant, histoire de jouer le jeu avec l’autre roquet qui venait de passer dans son dos. Fallait pas se faire gauler maintenant, même si l’évasion pourrait se faire quand même en le neutralisant. L’idée était quand même de faire sortir tout le monde de la zone de détention pour ensuite les laisser courir. Ils ne se connaissaient que d’une soirée et d’une partie de fléchette. Il avait bien accroché avec elle, mais se connaissaient-ils suffisamment pour qu’elle lui fasse confiance ? Difficile à dire, surtout dans une situation aussi ambigüe et anormale.

Coopérer ? Il en avait de bonnes lui ! Est ce qu'il était avec eux ou pas ? Quand elle serait libre.. est ce qu'il disait ça parce qu'il était venu la libérer ou parce qu'il pensait naïvement que tous ceux envoyés au camp seraient libre un jour.
A moins que ce ne soit une façon de s'assurer que les choses se passeraient à la cool.
« Coopérer c'est pas mon genre » souffla t elle d'un air de défi. Qu'il soit de son côté ou pas, ce serait louche qu'elle soit coopérative surtout a ce stade de sa détention. Et si il était un traître lui aussi, alors elle lui ferait payer.
Elle recula vers le fond de sa cellule.

Le jeune homme resta un instant à la considérer, alors qu’elle reculait. Il était tenté de pousser un petit soupir amusé mais n’en fit rien. Il jeta un coup d’œil à droite, à gauche avant de commencer à déverrouiller la cellule. Pas le choix, et il préférait surtout que ça soit lui qui s’y colle que l’autre allumé.
« Tu préfères rester là ? », demanda t il tranquillement en ne s’avançant que de trois pas dans la cellule. Fallait pas faire durer le suspens parce que sinon ça filerait le goût du sang à Tyler qui allait s’en mêler. Il connaissait le fonctionnement de ce genre de type.
« Vu ce qu'on raconte mieux vaut ici que le camp. », elle serra les poings et se mis en garde telle la boxeuse amateur qu’elle était.
«Approche mon gros chat et je te donnerai un message à passer au Commandant. » c’était de la pure provoc mais s’il s’approchait assez alors que les prisonniers et le personnels commençaient à remplir le couloir, elle pourrait dissiper le doute qu’elle avait sur son allégeance.

Un petit rictus se dessina sur ses lèvres. Bon, puisqu’elle le prenait comme ça, il allait être obligé de donner un peu de sa personne pour la convaincre de mettre ces putains de menottes et de le suivre. Ce n’était pas de gaieté de coeur mais il ne pouvait pas faire dans la demi mesure sans paraître suspect. Ça durait déjà depuis trop longtemps.
« Voyons voir si tu as le même message que moi à faire passer, mon petit poussin. », répliqua-t-il en lui donnant un surnom comme elle venait de le faire.
Il lui laissait l’opportunité du premier coup - histoire de valider le message quoi - s’avançant simplement vers elle pour essayer de lui choper les mains et les lui bloquer le temps de lui passer les menottes. Franchement, les esclandres, ça le saoulait un peu, n’aimant pas trop s’afficher, préférant la discrétion, mais là, pas le choix.

Elle l’attendait de pied ferme et projetant son poing droit vers le menton du soldat, un petit uppercut qui n’aurait pas fait de bien au militaire, s’il ne s’était pas saisit de son poignet avant que ses phalanges n’atteignent leur cible. Ni une, ni deux, sa deuxième main vint agripper le gilet de l’américain pour prendre appui sur lui et se rapprocher alors que son genou se préparait à partir à la rencontre de ses bijoux de famille.
« Tu es dans quel camp?» elle jeta la question dans un souffle qui n’était audible que de Warren.
« Dans l’tiens. », marmonna-t-il dans un souffle, profitant de cet état de fait pour se servir de son poignet pour tenter de la retourner afin de la coller au mur comme on le ferait avec un prisonnier récalcitrant.
Esfir se laissa faire et retint son genou, elle grogna de mécontentement alors qu’elle se retrouva contre le mur de sa cellule, histoire de donner le change.
« Si tu m’as menti... ma vengeance sera terrible» conclut elle tout bas en se laissant passer les menottes.
« La guerre froide, on a déjà donné. », souffla-t-il en lui posant une main sur l’épaule, l’autre tenant les menottes. Il la décala du mur pour l’emmener vers les autres prisonniers déjà alignés. Une belle brochette.



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Karola Frei
Major
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Sam 24 Oct - 12:33

Karola Frei
En arrivant à destination, un petit roquet cagoulé se précipita vers eux. Il s’enquit de la raison de leur venue et il suffit de leur signifier que c’était sur ordre du commandant pour envoyer les prisonniers au camp pour qu’il les laisse pénétrer plus avant dans la salle.
Elle s’éclaircit un peu la voix en prenant la peine de la transformer un peu pour qu’on ne la reconnaisse pas, en tout cas pas tout de suite. Pour cela, elle s’inspira de son expérience en Afghanistan et donna à son ton quelques accents arabisants peut-être pas très justes, mais là n’était pas le but.

« Ecoutez-moi bande de minables. Le Commandant a décidé, dans sa grande mansuétude, de vous offrir un aller simple pour une destination de rêve. Ça devrait pour remettre les idées claires. Vous avez exactement 2 minutes pour vous rassembler et faire une jolie file. » Elle se saisit de son arme et se mis à jouer avec en prenant soin de la mettre bien en évidence pour appuyer le fait que ses propos étaient indiscutables.
Aussitôt les choses se mirent en mouvement, Karola était attentive à ce qui se déroulait. Son regard balayait la scène à la recherche d’une idée qui pourrait leur permettre d’attendre le but fixé. Elle trouva sa planche de salut lorsqu’un des prisonniers apostropha les geôliers de manière véhémente.

« Où est-ce que vous nous emmenez comme ça ?! »

Karola le reconnu immédiatement. C’était le sergent Lawson. Elle était ravie de constater qu’il ne s’était pas fait embrigader. La jeune femme se faufila rapidement vers lui. Voir un mutin s’approcher aussi près de lui et lui attrapa le bras.

« Lawson. C’est le major Frei. Ecoutez-moi et ne faites pas de vagues. »

« Qu’est-ce que…. » Elle raffermit sa prise sur son bras et plongea son regard dans le sien pour accaparer son attention.

« Je suis là pour sauver Atlantis alors faites ce que je vous dit. Quand vous m’entendrez prononcer les mots « pas de vague » attaquez-moi et prenez aussitôt la fuite. »

Elle avait préféré ne pas mentionner la duplicité et l’identité de Butler dans le cas où les choses tournent mal même si elle faisait confiance au sergent. Elle prit soin de ne pas verrouiller ses menottes pour qu’il puisse être libre de ses mouvements et espérait vraiment qu’il lui ferait confiance. Lawson était un gars loyal et ils avaient fait équipe de nombreuses fois, a priori le risque était faible. Mais les temps étaient si troublés que le doute restait permis.

« A vos ordres, major. Merci. » répondit-il dans un souffle. Karola ne savait pas vraiment s’il avait raison de la remercier étant donné qu’il risquait cher si jamais il se faisait rattraper par les gardes du commandant mais elle se garda d’en faire mention et acquiesça. Se redressant, Karola le bouscula alors avec prudence pour qu’il rejoigne le reste de son groupe et s’en éloigna pour venir rejoindre l’entrée de la salle.
Au fond de la cellule, Warren semblait rencontrer des difficultés avec l’une des prisonnières, c’était gênant tout autant qu’un bon signe, cela montrait qu’il était crédible mais cela pouvait aussi attiser des soupçons. Aussi, elle avait l’intention d’intervenir quand finalement, la situation finit par se décanter.
Les prisonniers s’étaient péniblement rassemblés mais maintenant ils étaient prêts. Karola n’avait pas eu le temps de prévenir son compère, tant pis, le plus important était que l’effet recherché soit accompli.

« Ecoutez-moi tous. Nous allons vous conduire en salle d’embarquement. Je vous conseille de ne pas faire de vague sinon c’est le… »

Même si elle s’y était attendue, le coup que Lawson lui porta dans l’estomac lui coupa le souffle. Elle se laissa tomber au sol, grandement aidée par la force du militaire qui n’y avait pas était de main morte. Il était d’ailleurs déjà en train de s’écrier à l’insurrection, porté par son rôle de séditieux. Aussitôt, un brouhaha se forma dans la salle et avant qu’ils ne perdent l’avantage de leur petite mise en scène, Karola s’écria :

« Ils s’échappent, rattrapez-les ! »

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Mer 4 Nov - 11:29

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L'énergie du désespoir

Warren n’avait pas vraiment d’idée sur quand lancer les hostilités, mais il fallait croire que Frei avait déjà pris les devants. Ou alors… elle venait de se faire surprendre par un prisonnier, ce qui serait con fallait l’avouer. Néanmoins, ça offrait la diversion nécessaire pour entamer la grande évasion.
Plutôt en fin de convoi, alors que le deuxième garde était devant avec Frei, Tyler et Warren fermaient la marche. Quand le premier vit le bordel devant, il s’apprêtait à s’élancer pour aller taper du résistants.
« Et voilà, à laisser faire les femmes ! » râla-t-il en s’avançant. Warren l’attrapa à la volée. Plus grand, il passa un de ses bras autour de son cou et se baissa pour le faire plier légèrement. L’autre battait des bras dans le vide sans penser à attraper sa matraque glissée dans sa ceinture à l’emplacement qui était prévu à cet effet.

Enfin fût surprise de la rapidité à laquelle la situation dégénéra. Que ce soit le plan prévu par Warren ou l'esprit de rébellion d'un des leurs, peu importait, la guerre venait d'être déclarée et la russe ne comptait pas se tourner les pouces.
Apparemment son "geôlier" avait la même idée et avant même qu'elle ait pu réagir, il tenait Tyler à sa merci.

Ni une ni deux, la technicienne saisit la matraque du garde et activation la commande électrique avant de l'enfoncer bien profond dans le bide de celui qui l'avait malmenée depuis l'arrestation.

« Alors Tyler... Tu l'aimes ma matraque ? »

Le type se tendit comme un arc sous le choc électrique. Lorsqu'il fût de nouveau tout mou dans les bras de Warren, elle lui donne un second coup, les deux mains encore entravées par ses menottes sur le bâton.

« Ça t'apprendra sale traître. »

« Je pense qu’il a son compte. », fit Warren, toujours aussi placide. « Il a les clés des menottes dans son gilet, poche de droite sur le torse. ».

Il laissa le temps à Esfir de se libérer, tout en maintenant le corps mou de Tyler dans la position de soumission dans laquelle il se trouvait. Le gars pesait comme un âne mort, inerte, mais Warren se méfiait quand même des fois qu’il jouerait au mort pour profiter d’un instant d'inattention. « Tiens, mets lui les menottes, et on le met en cellule. »

Il sera neutralisé pour le reste de la partie le temps que tout cela se tasse et qu’un de ses collègues ne le découvre. Un peu partout dans les cellules, c’était le bordel, entre ceux qui souhaitaient s’échapper également, ceux qui voulaient en découdre avec les cagoulés - sur le coup le soldat avait un peu peur d’être pris à parti, mais comme il tenait un autre cagoulé dans une position qui ne laissait aucune interprétation possible, il était relativement tranquille.

Warren n’avait pas de visu direct sur le major, et il espérait qu’elle n’était pas trop emmerdé, et qu’elle avait réussi à s’en sortir avec l’autre type. De toute façon, d’ici quelques secondes, il serait bon pour aller l’aider !

Esfir fouilla les poches de Tyler et extirpa sans difficultés les clés.
Avec une petite gymnastique du poignet la technicienne déverrouilla les menottes qui entravaient ses gestes.
Cette mission de libération tombait à pic. Bien qu'elle jouait les bravaches devant les cagoulés, les rumeurs qui couraient sur le camp Delta l'inquiétaient beaucoup et elle devait bien avouer que l'idée d'y être envoyée sous peu lui vrillait l'estomac.

Elle suivit les conseils de Warren et passa les menottes aux mains du soldat apparemment inconscient puis elle l'agrippa par le gilet pour l'envoyer sans ménagement dans la cellule dans laquelle elle était enfermée depuis deux jours.
La manoeuvre avait été facile, à croire que le type ne pesait pas plus qu'une plume, en réalité, c'était Warren qui avait si bien suivi le mouvement que la jeune femme avait l'impression d'avoir agit seule et avec une facilité déconcertante.

Une fois débarrassée de son ancien geôlier, elle put se laisser envahir par un sentiment de soulagement. Elle se retourna vers Warren et lui sauta au cou.
« Je savais que je pouvais compter sur toi l'Américain ! »

Elle le relâcha et observa le chaos qui régnait dans le couloir des cellules. Plusieurs prisonniers fuyaient alors que d'autres s'en prenaient aux cagoulés.

« T'es venu tout seul ? »

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Karola Frei
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Mer 4 Nov - 22:08

Karola Frei
Il fallait forcément s’attendre à ce que l’acte de Lawson débouche sur une action généralisée. Aussitôt, Karola se retrouva la cible de quelques prisonniers visiblement prêts à en découdre face à un sbire masqué dans le but de se venger. Sauf que le moment était mal choisi étant donné que le temps jouait en leur défaveur. Par chance, le major était compétente dans le combat au corps à corps et elle put se défaire de ses assaillants tout en prenant soin d’éviter de les blesser. Cependant, ces derniers revenaient à la charge et avec cela s’amoindrissaient les chances pour eux d’atteindre leur but, d’autant plus que le raffût ne tarderaient pas à alerter les vrais mutins.

Elle balança quelques coups pour se dégager et prendre un peu de recul pour appeler à l’aide son compère à l’aide de sa radio alors que déjà, elle voyait revenir vers elle deux scientifiques.

Bower, un peu d’aide serait la bienvenue.


Le soldat ne s’attendait pas à ce genre de démonstration affective pour l’avoir libéré, encore qu’il aurait dû s’en douter, la jeune femme étant plutôt du genre à être extravertie de cette façon là. Il ricana un peu avant de répondre à sa question :
« Non, j’ai du renfort avec moi. », répondit-il à la russe avant de percevoir l’appel radio du Major.
« En parlant du renfort, il semblerait qu’elle ait besoin d’aide. »
Ils étaient un peu restés en retrait par rapport au major du fait la configuration des lieux. Les prisonniers s’en prenaient aux cagoulés, ce qui était normal. Warren ne pouvait pas virer sa cagoule sans qu’il ne soit reconnu par des mutins si jamais ils devaient en croiser, et entraîna Esfir vers la position du Major.
Il était obligé de convaincre les rebelle de ne pas le prendre à parti, heureusement d’avoir la sulfureuse russe avec lui était un atout. Il arriva au niveau de l’altercation qui se déroulait avec Carmen Santos aka le Major Karola Frei. Nom de code oblige.

« Les gars, stop !! On est avec vous. Tirez vous, foutez le bordel, on a du boulot pour... »

Il colla son poing dans la gueule d’un des types qui venait de reporter son dévolu sur lui, loin de redescendre dans les tours. Il comprenait qu’il y avait de l’ambiguité dans l’air, mais c’était en train de le gonfler quelque peu. Au moins, cela eu le mérite de faire redescendre dans les tours le gars en question. Warren l’attrapa par les épaules pour le plaquer au mur sans ménagement et gronda :
« J’suis avec toi tête de pioche, m’oblige pas à t’allonger pour le compte. Tire toi et fous le bordel dans les rangs du Commandant. »


La russe suivi son sauveteur du jour sans mot dire, se frayant un chemin entre ses compagnons de cellules motivés par la vengeance.

Warren fut rapidement pris à parti alors qu'il venait en aide à un autre cagoulé, il n'en fallut pas plus pour que la russe en déduise qu'il s'agissait du fameux renfort. Le second cagoulé, qu'elle ne pouvait pas encore identifié comme étant le célèbre major Frei se débrouillait bien mais finirait dépassé par le nombre si la situation continuait de dégénérer. Warren était déjà aux prises avec deux scientifique dont un qui ne tarda pas à baisser les armes, mais un autre type surgit de derrière pour s'en prendre au major. La russe lui barra le passage, l'homme faillit bien la frapper mais retint son poing lorsqu'il reconnu la petite bonne femme qui avait fait tant de raffu dans les cellules.

« Arrête, c'est eux qui ont ouvert les cellules, ils sont avec nous. File d'ici et du tu veux t'en prendre a quelqu'un va foutre ton poing dans la gueule du commandant..mais ces deux là pas touché, je m'en porte garante. Et passe le mot, il est temps de reprendre les choses en main. »

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Jeu 5 Nov - 11:13

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L'énergie du désespoir



La petite troupe avait réussi son coup. Les mutins libérés semblaient avoir compris que les deux cagoulés qui restaient étaient ceux qu’il convenait de laisser vivre tranquillement, parce qu’ils étaient dans leur camp, en mission d’infiltration. Le groupe se dispersa, et Warren entraîna les deux femmes le plus loin possible des cellules… Enfin le plus loin, suffisamment loin pour que l’arrière garde du commandant ne leur tombe pas dessus à l’improviste en venant rétablir l’ordre dans les rangs et chez les prisonniers. Ils allaient avoir du pain sur la planche et nul doute que les ex taulards allaient leur en donner pour leur argent. Le soldat espérait vraiment que ce serait le cas, histoire de pouvoir aller tranquillement récupérer l’E2PZ.

« Major, on passe à la suite du plan si ça vous dit ? » Il tourna son regard vers Karola, puis vers Esfir, et remonta sa cagoule sur son front pour dévoiler son visage, avant d’ajouter, se rendant compte de son empressement.
La russe dévisagea l’autre membre du commando de sauvetage, ce regard impénétrable, la voix qu’elle avait perçu un peu plus tôt et ce grade que Warren venait de lui dévoiler. Esfir fut prise d’un doute et comme à son habitude ne se géna pas pour l’exprimer.
« Major ?... Vous êtes le Major Glaçon ? Vous les avez pas rejoint finalement ? Je savais qu’on pouvait compter sur vous Madame Frei »
Heureuse de découvrir que la numéro deux militaire de l’expédition ne les avait pas trahis, contrairement aux rumeurs, la jeune femme laissa éclater sa joie et pris sans sommation le Major dans ses bras pour un petit calin entre rebelles dont elle avait le secret.

« Pas trop de bobo ? ». En même temps, ils étaient en mission délicate, il voulait que ça avance, que ça progresse avant qu’il ne soit trop tard. Mais faire un petit état des lieux avant tout ne ferait pas de mal, et surtout, il fallait prévenir Esfir du plan. Son épaule lui faisait un mal de chien. La cicatrisation était effective, mais la rééducation se faisait sur le terrain pour de bon… Du coup, il transpirait, la chaleur n’étant pas uniquement responsable. Cette petite pause n’était donc pas malvenue.
« J’t’ai pas dit Esfir, mais on compte aller récupérer l’E2PZ pour mettre le commandant dans le noir ou pas loin. Tu en es ? »

Esfir sourit au soldat, revoyant avec plaisir un visage amical qui aurait bien mérité au revanche aux fléchettes si la situation n’avait pas à ce point dégénérée.
« Evidemment que j’en suis! Je ferais tout ce qu’il faut pour détrôner ce malade. Et t’inquiètes l’américain, des bleus des bosses mais je suis solide comme un roc. »
Pour le coup, des bleus et des bosses, elle en avait, tout comme une douleur un peu plus profonde au côté, là où cet enfoiré de Tyler avait enfoncé la matraque électrique, mais ça ses acolytes n’avaient pas besoin de le savoir; surtout si ça risquait de les pousser à la laisser de côté alors qu’on lui proposait enfin de passer au niveau supérieur de sa nouvelle carrière de maquisarde.

Il jeta un coup d’oeil prudent à l’angle du couloir où ils se trouvaient. Personne pour le moment. Dans peu de temps, il y aurait certainement un message général d’appel au calme et des mesures coercitives seraient prises pour stopper l’émeute. En tout cas, il n’avait pas entraîner les deux femmes dans cette direction par hasard. Deux couloirs plus loin se trouvait la salle qui stockait et utilisait les E2PZ. Elle allait certainement être surveillée, et il allait falloir ruser. Ils avaient une technicienne sous le coude, et deux cagoules. Ils pouvaient très bien l’emmener réparer un truc là dedans sur ordre du commandant. Et aviser ensuite.

Ça ne lui plaisait pas spécialement d’entraîner la russe dans cette histoire, mais elle était en taule pour résistance, autant dire que si elle ne faisait pas un coup d’éclat avec eux, elle irait le faire dans son coin.



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Karola Frei
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Dim 8 Nov - 15:29

Karola Frei
Karola fut soulagée quand son acolyte accouru à ses côtés pour la dépêtrer. D’autant plus qu’elle sentait qu’un mauvais coup pris dans le nez la faisait saigner. Elle ignorait combien de minutes ils venaient de perdre, mais c’était déjà trop. Les Atlantes emprisonnés, libérés et ayant compris qu’ils avaient à faire à des alliés, voilà que les deux compères se retrouvaient à nouveau seuls. Enfin, pas tout à fait puisqu’à ses côtés se tenaient l’une des prisonnières libérées. Dans un geste, que Karola jugea inconscient, Butler retira sa cagoule avant de lui demander si elle était prête Il fut sauver par la réaction de sa camarade qui lui sauta littéralement dans les bras lorsqu’elle apprit son identité.

La petite démonstration de joie de la jeune femme fit se raidir instantanément Karola qui s’accomoda d’un très froid “Oui, oui c’est bien moi…” Elle n’était pas vraiment versée dans le tactile et elle tenta de se dégager de son étreinte afin de reprendre le cours des choses - sans s’attarder sur le surnom que la rouquine venait de lui donnet et dont elle avait l’habitude - puisque son subordonné avait juste auparavant suggeré qu’ils passent à la suite. A ce sujet, son compère proposa à la jeune femme qui n’était autre que Esfi Lunienko, et que Karola ne connaissait que de nom, de les rejoindre. Ce à quoi elle s’empressa d’adhérer.

L’idée qu’elle grossisse leur rang ne lui plaisait guère. En effet, si la jeune femme s’était retrouvée emprisonnée ce n’était pas pour rien, et si Karola n’avait pas eu la teneur de ses actes, elle savait pertinemment qu’elle faisait partie de la Résistance. Autrement dit, la voir se balader dans les couloirs pouvait potentiellement alerter les sbirs du commandant. D’un autre côté, Lunienko était également une technicienne. Et si elle ignorait les compétences en technologie de son subordonné, elle savait que de son côté, elle n’en avait que de très minces. Autrement dit, dans la poursuite et la réussite de leur objectif elle pouvait leur être utile. Il fallait également dire que le plan était celui de Butler, elle n’avait pas vocation à tergiverser outre mesure. Bref, elle accepta l’aide très volontaire de la jeune femme sans broncher. La situation exigeait qu’elle sacrifie certaines de ses idées.

Ainsi, le trio nouvellement formé quitta enfin la pièce d’isolement pour rejoindre les couloirs au petit trot afin de reprendre leur mission. Au bout de leur second arrêt dans leur progression et comme ils se rapprochaient de leur but, Karola en profita pour se pencher vers Butler.

La relève ne devrait pas tarder à arriver. Je suggère que l’on fasse tout de même un détour pour équiper Lunienko. Désactiver quelques caméras ou des portes ne sera pas de trop pour nous aider.

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Jeu 12 Nov - 17:33

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L'énergie du désespoir



L’idée qu’il avait parlé trop vite en appelant Karola par son grade ne lui traversa pas l’esprit, occupé à se raidir en voyant la technicienne faire un calin à sa supérieure qui n’était pas réputée comme étant la plus ouverte. Il murmura un “outch” silencieux, préférant considérer les alentours le temps qu’elles se reconnaissent l’une et l’autre.
En fait, il avait confiance naturellement dans la russe, la faute peut-être à cette soirée fléchette où ils avaient plutôt bien familiarisé. Elle était sympa, et son comportement avec Tyler ne souffrait pas vraiment d’une remise en question quant à ses motivations pour combattre le commandant. Il voyait également une plus value d’avoir quelqu’un de la technique avec eux, notamment pour ce qu’ils s’apprêtaient à faire, et il la vit d’autant plus quand Karola suggéra d’équiper la jeune femme et priver le tyran de quelques points de vue. Pas bête.
« Vous avez raison Major, plus on mettra le bordel, mieux ce sera. », résuma-t-il tout simplement. Ce serait autant de caillou dans la botte que le commandant devrait extraire un par un. L’équiper comme un mutin serait le top, pour la faire passer inaperçue au milieu du major et de lui-même, et il fallait lui trouver de quoi procéder à quelques menues sabotages.
« Esfir, il te faut quoi pour neutraliser des caméras, des portes, et si besoin pour démonter l’E2PZ… ? j’ai aucune idée de comment ça fonctionne ce truc... », confia-t-il aux deux femmes. Il ne l’avait jamais vu en vrai, étant assez récent dans le paysage de l’expédition, tout comme du SGC. Ce n’était pas le genre d’objet qu’on exposait tous les premiers dimanches du mois non plus.



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Jeu 12 Nov - 18:05

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Le technicienne avait bien sentit la raideur de la militaire à son contact chaleureux, il n’y avait pas à dire, elle ne faisait pas mentir le sobriquet que de nombreux Atlantes lui donnaient. La russe ne s’en formalisa pas, trop heureuse de cette évasion surprise.
Elle les avait suivis en toute discrétion, sa petite taille compensant nettement son manque d’expérience en la matière. Quoique de l’expérience, elle en avait pris ces dernières semaines. Même si ce n’était que pour placarder des caricatures, protéger des lieux de réunion secrètes ou planquer des plantes urticantes près des quartiers des mutins, ses quelques sorties nocturnes avec Cody lui avait appris à se déplacer avec prudence et discrétion... enfin jusqu’à ce qu’un faux pas ne la fasse envoyée en cellule.

Un plan commençait à germer dans l’esprit des deux soldats, elle leur laissait volontiers cette partie du travail, elle n’était pas un grand stratège, plus habituée à réagir dans l’instant avec la spontanéité qui la caractérisait que de prévoir ses coups à l’avance. Mais lorsqu’il s’agissait de bricoler des caméras ou des portes... on pouvait compter sur elle.
« Donne moi un couteau et une pince à cheveux et je fais des miracles, votre McGyver n’a qu'à bien se tenir. Bon après si tu m’obtient un des tablette des technicien et les connectiques... là je mets la cité toute entière à genou, suffit de savoir où se brancher. »

Elle réfléchit un instant à leur position dans la Cité, par chance la salle des E2PZ était dans la zone technique, trouver du matériel pour elle ne poserait donc aucun souci dans le coin.
« Les ateliers d’ingénierie sont à deux intersections d’ici, mais ils doivent être pas mal surveillé... par contre, y’a un conduit d’aération qui passe du jardin botanique à mon labo préféré, si ça vous ennuie pas de ramper, on peut passer par là, le jardin n’est pas une zone sensible, à cette heure on passera sans souci. »
Elle chercha le regard des deux militaires pour voir si sa proposition leur allait sans se départir de ce sourire qui pouvait passer pour de l'insouciance ou de l’assurance selon comment on la voyait.

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Karola Frei
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Dim 22 Nov - 11:28

Karola Frei
Pendant quelques minutes, le trio resta là à décider de la marche à suivre pour poursuivre leur objectif. Ils approchaient du but et jusqu’ici tout se déroulait bien, ce n’était pas le moment d’improviser ou de se laisser aller à l’euphorie. Si Esfir pouvait intervenir, il fallait qu’ils mettent toutes les chances de leur côté pour qu’elle puisse le faire sans risquer de se faire repérer par les techniciens à la solde du commandant.

Elle émit l’idée qu’ils rejoignent un de ses labos pour qu’elle puisse y récupérer du matériel via les conduits d’aération.

Ça me va, approuva-t-elle sans trop se laisser le temps de la réflexion, avec un peu de chance, c’est bien le dernier endroit où les sbires du commandant penseront à nous chercher.

A ce moment, sa radio, ou plutôt celle qu’elle avait subtiliser au cagoulé un peu plus tôt se mit à tinter pour annoncer la transmission d’un message :

//Alerte, une évasion de prisonniers a été notifiée au niveau 5, dans la zone des cellules. Que le personnel présent dans un rayon de 500 mètres se rende immédiatement sur place pour enquêter. Le commandant requiert la plus grande fermeté à l’égard des évadés.

Le cœur de Karola se remit à battre à tout rompre face à la menace alors qu’elle jeta un regard plein d’urgence à ses camarades avant de se redresser.

Allons-y avant qu’il ne soit trop tard.
Tout en joignant le geste à la parole, elle se dirigea, avec ses camarades sur les talons, vers la bouche d’aération qui leur permettrait de rejoindre le labo d’Esfir.

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Lun 23 Nov - 10:12

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L'énergie du désespoir


Le jardin botanique était tout proche et comme la technicienne s’y attendait, personne n’en gardait l’accès, ce n’était en rien une zone sensible et les gardes du commandant avaient mieux à faire. Un peu plus loin, à l’abris d’un bosquet de pivoines, ils trouvèrent la bouche d’aération dont elle leur avait parlé. Elle en connaissait l'existence car lorsqu’elle y travaillait, elle sentait parfois le parfum des fleurs, ce qui l’avait poussée à en chercher la provenance.
La plaque était vissée, mais après avoir récupéré un couteau auprès de ses libérateurs, elle pût sans problème en libérer l’accès.

A cette heure, le laboratoire était vide, les techniciens et scientifique n’avaient plus le droit de céder à une idée nocturne, les laboratoires n’étaient ouvert qu’aux heures de travail sous la surveillance des gardes, le reste du temps, les portes étaient verrouillées.

La rouquine fouilla dans quelques tiroirs et fourra dans ses poches tournevis, couteau suisse, manquant de place, elle ajouta quelques petits outils pratiques dans les poches de Warren et Karola, sans prendre le soin de leur demander l’autorisation de fourrer ses mains dans leurs poches.. on était en temps de guerre oui ou non ?!
Elle se saisit enfin d’un pad et de deux cables.

« Avec ça, on les rends sourds et aveugles. »

Elle pianota sur l’écran pour vérifier qu’il restait assez de batteries.
« Parfait, une fois près de la salle, suffit que je me branche à n’importe quel terminal pour désactiver les caméras et le système de verrouillage… mais ils le verront.. je suis pas pirate informatique moi. Du coup, une fois ça fait, il faudra agir très vite avant qu’ils envoient du renfort pour sécuriser la zone… ils sont pas débiles, ils sauront ce qu’on fait. Mais ça devrait nous permettre de gagner peut être cinq minutes… le temps qu’ils vérifient les système et qu’ils comprennent.»

Elle fouilla encore un peu et trouva un sac à dos où ranger la tablette, par contre, pas d’uniforme ici, ça n’avait rien d’étonnant mais ça aurait été pratique.
« Par contre, si vous voulez que je passe incognito, ça va être à vous de jouer. Ici… tout le monde connait ce visage. A vous de jouer ! »


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Lun 23 Nov - 16:29

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L'énergie du désespoir


En bon ricain, Warren aurait bien défendu son McGyver, mais pour avoir déjà vu comment les russes pouvaient bidouiller des trucs pour les faire fonctionner, il préféra s’abstenir. Sans parler du contexte qui ne se prêtait pas franchement à une petite guerre de civilisation là tout de suite. En tout cas, pendant qu’il guettait, le plan pris de la gueule, et bientôt, ils avaient une destination et un but à court terme, dans l’espoir que ça leur permette de réaliser l’objectif à plus long terme. L’alerte sur les ondes radios fit monter la pression d’un cran.
Ils filèrent donc vers le jardin botanique, et Esfir repéra rapidement la trappe qui menait aux laboratoires. Combien de truc comme ça connaissait-elle sur la cité ? se demanda-t-il par devers lui en surveillant les alentours, planqué à moitié dans les pivoines qu’il prenait garde à ne pas écraser (pour deux raisons : déjà il avait pris assez de rouste par sa mère parce qu’il écrasait les fleurs du jardin en jouant, et par ailleurs, il ne fallait pas laisser penser que quelqu’un avait stationné ici au point de piétiner les fleurs).
Le passage ouvert, la petite troupe rampa dans les conduits pour débarquer dans les laboratoires. L’endroit était désert, et étrangement calme, si on mettait de côté les petites leds qui fonctionnaient sur différents éléments en veille, ou fonctionnant même pendant la nuit. Il n’était jamais venu ici, même en journée, du coup, l’atmosphère paisible qui y régnait ne le choqua pas plus que ça. Encore qu’il imaginait bien McKay en train de vociférer ses ordres en plissant ses petits yeux porcins, pour stimuler ses sbires… ou ses laquais.
Il récupéra le surplus de matériel sans broncher. Si elle en avait besoin, alors il fallait le prendre.

« Ouais faut qu’on te trouve un costume. En attendant si on croise quelqu’un, tu es notre prisonnière. », murmura Warren de sa voix grave, avant d’ajouter : « On pourrait provoquer une diversion ailleurs que vers l’E2PZ en coupant des caméras et micro dans un endroit qui ne nous intéresse pas. Ils enverront des renforts comme tu dis, et ça sera ça de moins pour nous quand on sera du côté de notre objectif… Le tout c’est de ne pas les croiser. C’est peut-être risqué. »

Un bruit dans le couloir fit se raidir le militaire qui se porta vers la porte pour se coller contre le mur et écouter. Les bruits de pas s’éloignèrent au son d’une conversation dont il ne parvint pas à saisir le sens.

Il revint vers les deux femmes, essayant de voir si elles étaient d’accord avec l’idée ou non, et ensuite adapter le plan. Ils trouveraient bien de quoi masquer Esfir en court de route, en attendant, il fallait espérer que la petite comédie fonctionne si jamais ils devaient être surpris.

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Karola Frei
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Sam 12 Déc - 10:53

Karola Frei
Tout se passait à merveille, les mutins étaient très certainement trop occupés à chercher les évadés dans les quartiers ou encore au niveau des cellules pour traîner dans les parages que les 3 compères avaient investis. Ou alors, la chance était décidément de leur côté, comme si le destin considérait lui-même que la situation actuelle d’Atlantis n’était pas acceptable et faisait en sorte que rien sur leur chemin ne leur fasse barrage pour y mettre fin. Loin d’être superstitieuse à ce point, le major Frei n’en n’appréciait pas moins le confort que cela leur conférait. Les conduits n’étaient pas forcément une partie de plaisir à traverser, d’autant plus qu’il fallait prendre gare à se faire le plus discret possible dans un espace aussi restreint. Lunienko semblait connaître sa route par cœur car ils ne mirent pas longtemps à atteindre les laboratoires et après quelques acrobaties, rejoignirent la terre ferme. Tandis que les deux militaires s'assuraient que la zone était déserte et restaient alertes quant au possible débarquement d’hommes armés, la rousse s’affairait pour récupérer son équipement. On pouvait mettre à son crédit qu’elle savait parfaitement gérer le stress et l’urgence de la situation, ce qui n’était pas forcément le cas de tous les civils. L’idée était donc de leur couper tout accès aux caméras et dispositifs de communication le temps pour eux de s’emparer de l’E2PZ. Les chances de réussite s’amenuisaient à mesure qu’ils avancaient dans leur plan mais elles existaient, pour peu que le destin soit vraiment de leur côté.

La militaire acquiesça à leurs propositions tout en simulant mentalement le plan dans sa tête pour en vérifier la réalisation. Eux-mêmes étaient quelque peu aveugles puisqu’ils ignoraient tout du déploiement des forces mutines dans la cité actuellement et ils se devaient de rester muets pour éviter qu’on ne les repère.

En utilisant les téléporteurs on a peut-être une chance de limiter le risque de rencontre mais la salle de l’E2PZ sera sans doute très bien surveillée.” Ils n’en n’étaient pourtant plus très loin, la salle du générateur se trouvait au même niveau que les laboratoires. En reprenant l’idée de diversion de Butler, elle suggéra :

Pourriez-vous prendre le contrôle des hauts-parleurs et simuler une avarie au niveau de la salle des contrôles ?” L’idée était qu’en annonçant un danger imminent dans le centre névralgique de la cité, ils pourraient éviter de se faire voir. Pour ce qui était des gardes se tenant devant la salle des E2PZ, les militaires s’en chargeraient à l’ancienne.

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Dim 13 Déc - 14:51

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L'énergie du désespoir


Elle écoutait les propositions des deux militaires. Ils étaient bien plus calé qu’elle en stratégie et sauraient forcément mieux prédire les réactions du Commandant et de ses sbires. Elle hocha la tête aux paroles de chacun.

« Je peux faire tout ce que vous voulez » répondit-elle d’un air espiègle, prête à mettre toute la station dans le chaos si c’était nécessaire.

« Je peux court-circuiter les hauts-parleurs, mais ils reconnaitront ma voix. Par contre, vous, vous êtes dans leur rang non ? »
Elle s’adressait au Major Frei et continua pour exposer les détails « S’ils vous croient toujours de leur côté, vous pourriez lancer l’alerte, faut juste qu’on trouve un micro. On pourrait cumuler les deux, on coupe les caméras de la salle de commande et vous envoyez l’alerte quelques secondes après, ça devrait pousser le gros des forces dans cette direction.»

« Ca pourrait être une bonne idée. », lança Warren pour donner son envie. Il respectait la hiérarchie mais dans cette affaire, la hiérarchie avait pris un coup dans la gueule avec la petite prise de pouvoir. Ils étaient maintenant des résistants, et il se sentait concerné parce qu’ils faisaient. Il ajouta : « Si vous voulez que ce soit moi qui cause dans le micro pour pas griller votre couverture Major, ça me dérange pas. Qu’ils me tombent dessus, je m’en fou, tant qu’on arrive à les foutres dans la merde. Faut pas croire mais la Terre ne laissera pas la situation s’installer. L’vieux avec son Dédale, il va revenir chercher le commandant par la peau du cul. »

Le temps que les militaires se mettent d’accord sur qui faisait quoi et la teneur du message à passer, Esfir s’isola dans un coin du labo pour connecter sa tablette à l’un des ordinateurs. Par ce biais, elle réussirait à se connecter au système central, ce Commandant n’avait sans doute pas réussi à enrôler grand monde parmi les informaticiens, car les pare feu et autres mesures de sécurité n’avaient pas été renforcés, au contraire même, il semblait à la russe que c’était un peu trop facile.
Elle soupçonnait les geeks de service de s’être introduit dans le système pour en saper les défenses, sans doute en prévision d’une reprise de contrôle par la Terre ou le Dédale. Ils n’avaient peut-être pas de gros muscles ni un charisme fou, mais ils savaient se battre sur leur propre terrain. Ils leur devraient une fière chandelle et la russe se promit de les débusquer pour leur offrir une tournée quand ils auraient réussi à se débarrasser du despote.
Quelques manip de plus et elle put prendre le contrôle des caméras. Du coté de la salle des E2PZ, il n’y avait pas d’agitation, les couloirs étaient assez calme et deux soldats montaient la garde devant la porte, deux autres faisaient une ronde dans le secteur.
« J’y suis, vous êtes prêt pour le message ? »

Dès qu’elle eut la confirmation, elle pianota sur la tablette avant de reporter son regard sur eux, le doigt suspendu au dessus de l’écran qui diffusait sa lumière bleuté sur la russe, donnant à la scène des airs de films d’espionnage.
« Je viens de couper les caméras, préparez vous à parler dans 5, 4, 3, 2, 1, maintenant. »
Son doigts exerça une pression sur la surface de la tablette puis elle fit signe aux militaire que c’était à leur tour de jouer.



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Karola Frei
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Mar 19 Jan - 18:30

Karola Frei

Que Warren se porte volontaire pour être le porte-parole du faux message touchait Karola, cependant, elle ne pouvait le laisser prendre un tel risque.

IJ’apprécie votre sens du sacrifice, soldat, mais ce sera plus crédible si je m’en charge.
Il y avait des tas d’autres raisons qui faisaient que Karola devait s’en charger, la première était qu’il s’agissait de son idée, non pas qu’elle eût voulu en tirer toute la gloire, mais en fonction des répercussions, il était plus logique que ce soit elle qui en paie les conséquences. Et surtout, en tant qu’officier supérieur, il était de son devoir de prendre ses responsabilités, elle n’était pas du genre à se décharger sur ses subordonnés. Et puis, la chance semblait de leur côté.

Rapide à mettre à exécution son plan, la technicienne avait déjà fait les manipulations nécessaires avant même qu’elle ait eu le temps de réfléchir à un message à diffuser. Tant pis, ce serait d’autant plus crédible si cela était improvisé.
Pas forcément très douée pour le théâtre, elle fit quand même son possible pour se montrer convaincante en forçant un peu sur sa voie et en se donnant l’air d’être essoufflée.
//Ici le major Frei. Mon équipe et moi sommes pris d’assaut dans les couloirs qui mènent à la salle de contrôle par un groupe de rebelles. Nous sommes en train d’être dépassés. Demande de renforts de toute urgence.//
Elle coupa sa transmission et observa d’un regard entendu ses camarades. Il ne restait plus qu’à croiser les doigts en espérant que l’entourloupe d’Esfir couplée au message radio portent leurs fruits afin qu’ils puissent mener à terme leur plan.

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Lun 8 Fév - 10:31

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Esfir brouilla une caméra de plus dès que le Major eut terminé son message, c’était celle du couloir en question, cela ne ferait qu’ajouter au récit de la militaire.
« Très convainquant Major, je n’aimerais pas vous avoir comme ennemie! Bon maintenant la suite,venez voir. »

La technicienne se leva pour leur permettre de se positionner tous les deux près d’elle pour qu’elle puisse leur montrer les images des caméras de sécurité du couloir de la salle des E2PZ et de la salle elle-même. Les deux gardes en factions n’avaient pas bougé évidemment, ceux effectuant leur ronde s’éloignaient.
« Ok t a bien un conduit qui débouche dans cette salle aussi mais il sont pas fou, il est scellé. La suite du plan est entre vos mains, si vous pouvez me conduire à la porte je pourrais l’ouvrir avec mes petites pinces magiques ! »

La russe était follement enthousiaste, d'autant plus que le début de leur petit plan se déroulait à merveille. Elle leur accorda un grand sourire à chacun en attendant qu’ils déroulent la suite du plan.

Warren ne comptait pas se battre avec le Major pour passer un message. Il n’avait de toute façon pas la prétention d’être Major à la place du Major, et puis… jouer la comédie n’était pas son fort, pas sûr qu’il aurait été très crédible. Karola n’était pas connue pour son enthousiasme verbal ni sur son expression émotive, qu’elle soit tout aussi naturelle n’était donc pas suspecte. C’était certainement mieux pour tout le monde de procéder ainsi.

Cette fois, le plan était lancé. Il n’y avait plus qu’à progresser vers la salle de l’E2PZ. Esfir faisait des miracles avec ses caméras, et cela s’avérait être un atout hors norme pour pouvoir prendre l’avantage. Au final, il avait été bien inspiré de passer par les geôles pour foutre le boxon, et le Commandant l’avait été d’autant plus d’enfermer la russe dans ladite prison. S’il ne l’avait pas rencontré lors d’une soirée précédente, pas certain cependant qu’il se serait laissé convaincre de l’emmener.

« Ok. Reste ces deux gardes devant la salle de l’E2PZ. Je propose qu’on monte une pseudo mission d’escorte d’Esfir, comme si on l’avait rattrapé dans les couloirs, on échange deux mots sous nos cagoules avec ces types, et dès qu’ils répondent, on les neutralise. Je prends celui qui a l’épaulette de sergent, je vous laisse l’autre Major, sauf si vous voulez qu’on inverse, j’ai pas de préférence. » fit le soldat avec un demi sourire.

L’action lui plaisait bien, le plan aussi, et quand le Major exprima son accord pour le plan, et qu’Esfir fut d’accord d’être leur prisonnière, la petite équipe se mit en route non sans un dernier check des caméras.

« Je vais passer un serflex autour des tes poignets, mais il sera lâche. Tu pourras facilement t’en défaire si jamais l’un de nous a besoin d’un coup de main avec ces enfoirés. » fit-il à l’attention de la russe, en passant le serflex en question autour de ses poignets. Il lui adressa un sourire entendu, et ensuite, il la plaça entre le Major et lui.

« Tu sais déjà que tu feras pas le poids et que tu auras besoin de mes nombreux talents. » dit-elle pour le taquiner après la victoire qu’elle lui avait volé aux fléchettes grâce à sa grande ingéniosité, tout en se laissant passer ce magnifique bracelet de plastique autour des poignets.
« Je ne sors pas sans mon couteau suisse russe sous l’coude », répliqua le jeune homme avec un petit sourire entendu.


Ils ne croisèrent personne dans le couloir, tandis qu’ils marchaient en silence. Inutile de jouer au plus fort alors qu’ils n’étaient pas en public pour convaincre, et ça leur permettait d’entendre si on se dirigeait vers eux. En arrivant dans la ligne droite qui permettait d’accéder à la salle où était exploitée l’E2PZ, Warren avisa les deux hommes en factions. Son cœur accéléra. Il se préparait à l’agression, gonflant son corps d’adrénaline, de testostérones, bref, de brutalité. L’entraînement SEAL reprenait le dessus et canalisait tout ça. Il n’était pas question de laisser une seule chance à l’un de ces types.

« Et d’une qui courait comme un lapin dans les couloirs en insultant le Commandant. », fit Warren à l’attention d’un des deux hommes en arrivant à leur hauteur.

« C’est qu’un enfoiré de dictateur ton putain de Commandant : » cracha la russe hargneuse tout en essayant de se libérer de la prise de ses gardiens et donner le change. Warren tenta bien de la tenir en place sans trop en rajouter, ce qui n’était pas trop nécessaire de toute façon.

« Mais c’est Lunienko ? J’ai eu de l’urticaire pendant trois jours à cause de ses conneries! Fouttez ça au trou et faites gaffe en chemin »
L’homme faisait référence aux plantes urticantes qu’elle et Cody avaient placé près de l’armurerie et des dortoirs des sympathisants quelques semaines plus tôt/ Ils avaient bien faillit se faire choper tous les deux en essayant de placer la troisième plante à spores urticantes près du bureau du commandant... pour le coup ils avaient vu un peu trop gros pour eux.

« J’espère que ça te gratte encore jusqu’au fond de ton trou sale collabo!»
Une nouvelle ruade pour foutre la merde et les deux militaire pourraient faire ravaler leur fierté a ces deux gardes de pacotilles.

L’autre ricana un peu avant d’essayer de frapper Esfir, que Warren essayait de tenir un peu. Il profita de la diversion pour balancer un coup de poing en pleine trachée du garde. Avant qu’il ne se rende compte vraiment, ce qui était déjà difficile avec le cerveau privé de sang et d’air subitement, Warren avait déjà posé sa main sur sa tête et lui avait fait percuter le mur avec violence, l’étalant pour le compte une bonne fois pour toute. Dix secondes avaient suffit. Quelqu’un qui ne se défendait pas était plus simple à neutraliser de toute façon.


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Karola Frei
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Mer 10 Fév - 10:42

Karola Frei

Le second gorille qui montait la garde avait suffisamment de jugeote pour comprendre le traquenard quand Warren, soit disant dans son camp, se mit à agresser son compère. Il arma son P90 pour viser l’américain sans même se soucier de Karola. Cette dernière dû quand même se défaire d’Esfir en la poussant de côté pour éviter qu’elle ne soit blessée si jamais des tirs étaient échangés. Elle profita de cet élan pour envoyer un coup de pied en direction du cagoulé. Elle avait visé son arme mais dans la précipitation et le feu de l’action, ce sont ses mains qu’elle toucha. Aucune importance, l’effet restait le même, sous le coup il lâcha son P90 et vit arriver sur lui le major. Il tenta de parer l’attaque en portant ses mains devant son visage mais c’est son entrejambe que Karola visa cette fois. L’effet fut immédiat, l’homme se replia en deux sur lui-même en gémissant.
“Bordel, espèces de traîtres…" pesta t-il entre ses dents alors qu’il était désarmé et tentait de reprendre l’avantage. Il fallait en finir vite avant que le capharnaüm de cette petite bataille n’alerte qui que ce soit. Il était temps de lui donner le coup de grâce ou plutôt la déculottée qu’il méritait pour s’être acoquiné avec le Commandant. Se saisissant de la matraque attachée à sa ceinture, elle ne contraint pas sa force lorsqu’elle l'abattit sur le sommet de son crâne provoquant ainsi son évanouissement. "Traître toi-même” souffla Karola, le souffle court de sa petite démonstration. Le calme était revenu. Inquiète, l’officier jeta tout de même un regard aux alentours mais constata qu’ils étaient seuls.

Lunienko, c’est maintenant ou jamais…” indiqua Karola en lançant un regard à la dernière porte qui les séparait de leur objectif.

Esfir était encore adossée à la paroi face à la porte lorsque le combat s’était achevé avec un deux à zéro pour les rebelles ! La jeune russe y avait assisté avec un sourire presque carnassier, c’était bien fait pour ces deux salauds de traitres.
Elle tendit ses mains encore menottées au Major lorsqu’elle lui passa le relais pour la suite de leur petit larcin, puis une fois libérée, elle se dirigea vers la commande de la porte.
Le bras du garde que Warren avait mis KO étant sur son chemin, elle le dégagea d’un coup de pied un peu agressif. « Ca t’apprendra à vouloir frapper une fille sans défense!»
Elle se mit ensuite au travail. Par acquis de conscience, elle vérifia, mais la porte était bel et bien vérouillée. Ca aurait été dommage de forcer une porte ouverte.
Elle récupéra ses outils et commença par démonter le panneau puis inversa les cristaux nécessaires pour créer un court circuit qui débloquerait le verrou. Un autre petit jeu entre les différentes commandes de la porte et elle pu l'entrouvrir, juste ce qu’il fallait pour pouvoir y glisser les doigts.
« Le verrou est décoincé mais je pourrais pas l’ouvrir plus que ça. Va falloir que vous jouiez les gros bras si vous voulez qu’on entre» finit elle avec un regard appréciateur sur la stature du soldat qu’elle avait battu aux fléchettes.

Warren s’assura que le garde était vraiment KO avant de se désintéresser de lui quelque peu, même s’il ne lui tournait pas le dos. Ce n’était pas le moment de se faire avoir bêtement, alors qu’ils touchaient au but. Esfir était en train de pianoter de ses doigts dextres dans le panneau de commande de la porte, en trifouillant les cristaux. Il se demandait bien comment elle s’y retrouvait là dedans, mais c’était sa partie, pas la sienne. Le temps qu’elle s’y emploie, et son cœur avait repris des tours plus normaux suite à l'agression physique dans laquelle il s’était lancé. Le stress montait toujours dans ce genre de situation.
« Ça doit pouvoir se faire. » fit-il avec un air confiant, et tranquille. Il soutint son regard l’air de rien et approcha de la porte pour tirer dessus, bandant ses muscles et s’aidant du chambranle pour caler son pied, il poussa l’huisserie qui grinça affreusement. Ce n’était pas terrible pour la discrétion, mais c’était un mal nécessaire.

« Et voilà. Nous touchons au but. » ajouta le soldat en revenant vers le gorille qu’il avait allongé pour le compte. Il le tira sans ménagement par les pieds pour le rentrer dans la salle de l’E2PZ. Sa mère lui avait toujours appris à ranger sa chambre. Et puis, laisser ce mec allongé dans le couloir n’allait pas aider si des types passaient dans le coin. Autant, qu’il n’y ait personne pouvait passer inaperçue dans le feu de l’action, autant voir deux corps… c’était autre chose. « Je m’occupe du votre Major, aidez la petite à récupérer le joujou du commandant, qu’on le mette dans le noir, je surveille l’entrée. » proposa le soldat.

Karola aurait menti si elle avait dit que la situation ne lui générait pas quelques angoisses. Sur un champ de bataille, face à des Wraiths elle savait se maîtriser et était rompue à l’exercice. Or, ici l’ennemi était interne, de leur propre camp et c’était leur seule et unique chance de voir les choses revenir à la normale. S’ils tardaient trop, si l’un des deux cagoulés se réveillait ou bien qu’ils se faisaient surprendre, s’en était fini. Au mieux ils seraient enfermés et elle doutait que d’autres résistants parviennent à réitérer l’exploit, au pire, ils seraient assassinés sur le champ. Après tout, ils avaient foutu un boxon monstre depuis le début de l’opération et elle savait que le Commandant n’était pas homme à se laisser avoir une 2ème fois et faire d’un major un exemple serait suffisamment dissuasif pour empêcher quiconque de vouloir recommencer.
Compétente, Esfir n’eut aucun mal à déverrouiller la porte, cependant, Warren dû jouer des muscles pour que l'entrebâillement soit suffisant pour leur permettre de pénétrer à l’intérieur de la salle de l’E2PZ. En entrant à l’intérieur, elle fut soulagée de constater que l’appareil lantien était là, ronronnant doucement en baignant la pièce d’une lumière orangée. C’était presque appaisant. Elle hocha la tête en direction de Warren pour lui donner son approbation lorsqu’il se proposa pour monter la garde après avoir tiré les deux hommes inconscients à l’intérieur.
Une fois l’E2PZ désactivé, le Commandant comprendra ce qu’il s’est passé et je pense que ses hommes n’auront aucun mal à découvrir d’où vient le problème. Il nous faudra être encore plus discrets et rapides pour trouver un endroit de repli. Vous vous sentez prête pour cela ?” demanda l’officier à Esfir avant qu’ils ne donnent le coup de grâce au commandant.

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Mer 10 Fév - 16:59

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L'énergie du désespoir


Les gros bras firent leur part du travail, les petites mains la leur. Mais une fois dans la salle, il restait une tâche pour la technicienne et pas des moindres.
« C'est pas comme si on avait le choix Major ça va aller..»
Elle avait encore mal aux côtes et au dos. Tyler n'avait pas été tendre. Ce type devait avoir un côté skyso pour changer à tel point de comportement envers elle quasiment du jour au lendemain. Mais bon, Warren l'avait aidé à bien se venger c'était toujours ça de pris.
Et puis cette petite mission improvisée était l'occasion de mettre un sacré coup aux fesses du commandant !
Elle se pencha sur le dispositif et l'observa un moment, elle n'avait pas eu l'occasion de s'occuper de l'E2PZ jusqu'ici.. mais bon ça restait une sorte de grosse pile, rien de sorcier.
« Dans 5 secondes on se prépare à courir, j'espère que vous avez une idée de où on va.»
Elle prépara ses gestes en les répétant une fois dans le vide avant de lancer le décompte.
« 5...4....»
Elle desserra les câbles qui y était relié sans les retirer.
« 3.... 2...»
Elle les retira
« 1!»
Elle extirpa l'E2PZ de son logement et se retourna vers les deux militaires, prête à les suivre avec la précieuse cargaison.

Warren avait récupéré l’arme des militaires sonnés. Ainsi, il pouvait voir venir. Silencieux, il observait par la porte entrouverte tout en écoutant les deux femmes converser. Il avait déjà réfléchi à un endroit pour planquer l’E2PZ, puisqu’à l’origine, il espérait mener ce plan seul. Devant ce qu’ils avaient fait tous les trois, force était de constater qu’il n’y serait pas vraiment arrivé à la seule force de persuasion de sa barbe blonde.
Le décompte de la russe eut le mérite de le faire se tenir près. Elle était maligne en plus d’être jolie, mais ça, il l’avait déjà remarqué à ses dépends, et il allait vraiment falloir qu’il trouve un moment pour lui payer ce restaurant qu’elle avait gagné en remportant la mise aux fléchettes.

Chassant ces idées personnelles de son esprit, il attendit qu’elles reviennent vers lui, alors que les lumières vacillaient et que la cité allait commencer à verrouiller certains accès et à couper les zones non vitales en alimentation électrique. Le bordel allait être total !
« Tirons nous d’ici. Je ne sais pas si vous avez une meilleure idée, mais je comptais le balancer dans l’océan. On pourra toujours aller le chercher avec un Jumper après, mais pour l’heure, il faut qu’il soit en dehors de cette cité. » fit-il à l’attention d’Esfir et de Karola en les entraînant dans le couloir désert, en direction des digues. C’était radicale comme solution, mais la situation l’était d’autant plus pour justifier pareille action de folie.
« Mais si vous préférez Major, on le suspend à quelque chose avant de le balancer à la mer, mais faut pas que son éclat attire l’oeil depuis les digues. »

La tension atteint son paroxysme lorsqu’Esfir démarra le décompte tout en exécutant les gestes permettant la désactivation de l’E2PZ. Le major retint son souffle jusqu’à ce que le bruit caractéristique de désactivation d’énergie suivi de la coupure d’électricité les plonge dans le noir. Ni une ni deux, c’était le moment de s’extirper de cet endroit. Leurs ennemis, même si ralentis par l’absence d’énergie dans le secteur, n’auraient aucun mal à trouver l’origine du problème. Elle aurait payé cher pour voir comment le Commandant allait réagir mais pour l’heure, c’était de l’E2PZ qu’il fallait se charger. Les couloirs étaient plongés dans une semi-obscurité, le système de secours s’étant enclenché. Heureusement Warren avait réfléchi à la suite et tout en les menant, proposa de faire passer l’E2PZ par-dessus bord. Pour l’heure, c’était la seule solution qu’ils avaient et dans tous les cas, ils ne pouvaient pas se permettre de se balader trop longtemps avec. Elle approuva et retira sa cagoule qu’elle tendit à Esfir en guise de maigre protection pour lui éviter des chocs. “ Si ça ne risque rien, mettez-le là dedans et jetez le à l’eau.

Esfir les suivit sans rien dire et en essayant d’être la plus discrète possible. Elle avait pris la cagoule du major et avait enveloppé l’E2PZ dedans pour le masquer aux yeux indiscrets. Mais heureusement, la coupure de l’alimentation centrale avait ajouté au chaos que les fugitifs avaient déjà installé et le peu de gens qu’ils croisèrent une fois éloignés de la zone technique avaient d’autres chats à fouetter que de s’occuper de deux gardes encadrant une rouquine.
Ils ne mirent pas longtemps à atteindre l’extérieur de la Cité, il faisait nuit et sans l’éclairage de la Cité on y voyait pas grand chose. Heureusement qu’une étoile lointaine leur offrait un peu de lumière dans l’obscurité. Ils durent réduire l’allure pour ne pas risquer de tomber lourdement et de tomber à l’eau avec leur colis.

Esfir n’y voyait pas grand-chose, elle demanda l’aide de Warren pour approcher du bord, ensemble il réduisait les risques de chutes, ou plutôt elle comptait sur lui pour la rattraper si elle approchait trop du bord. Quand elle fut assez proche de l’eau, elle balança l’E2PZ qui s’enfonça rapidement dans la noirceur de l’océan. Ça y est... ils avaient réussi.

Ils s’éloignèrent du bord pour revenir vers le Cité.
« Mission accomplie Major. Maintenant je vais devoir me planquer le temps de trouver comment mettre encore plus le bordel et que les renforts arrivent pour botter les fesses du Commandant..»

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Mer 10 Fév - 17:50

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L'énergie du désespoir


La situation aurait été autre, il aurait risqué une petite blague en la poussant légèrement avant de la rattraper plus fermement, mais ce n’était pas le moment de la faire crier. Il ne fallait pas qu’ils se fassent remarquer, et puis, le quart d’heure n’était pas aux enfantillages. Cela dit, il se montra d’une prise rassurante, ses yeux s’accoutumant à l’extrémité, il n’avait pas trop mal à jauger le “bord” du rebord, et de la mer. La russe expédia l’E2PZ dans les profondeurs de l’océan. Ca allait être une galère sans nom pour le récupérer, Warren le savait… mais, pas de demi mesure face aux mutins !
Une fois leur méfait bienfaite effectué, il ramena Esfir vers des contrées plus certaines, en l’éloignant du bord en la tirant par la main.
« On va devoir tous se planquer ouaip. Ils savent qu’on est dans le coup avec le Major maintenant. » confirma Warren.


Alors qu’ils étaient maintenant hors de danger... des risques de chute du moins, la technicienne n’avait pas lâcher la main du soldat qui l’avait guidée jusqu’au bord. Elle profita quelques secondes de ce contact rassurant et se tourna vers lui.
« T’inquiètes l’amerloque, je sais comment me planquer. Merci de m’avoir sorti de là.» conclut elle en venant l’embrasser sur la joue... peut-être un peu trop proche de ses lèvres... avant de prendre la poudre d’escampette et de filer rejoindre sa planque.

Warren resta comme un con. Il ne doutait pas qu’elle savait se planquer, elle lui avait déjà montré une planque, sans parler des passages qu’elle semblait connaître dans les recoins de la cité comme elle avait pu leur montrer pour les aider dans leur entreprise. Il ne s’attendait cependant pas à ce qu’elle le remercie de cette façon, et il mit quelques secondes à penser que le Major était toujours là, alors qu’il observait la silhouette de la russe s’évaporer dans la nuit.
Certainement soulagé que la mission soit effectuée et que le commandant devait prendre son café dans le noir - et froid - Warren leva les deux mains vers le Major Frei qu’il ne connaissait pas bien et ajouta :
« Ne vous sentez pas obligée Major de consoler l’autre joue, ce ne sera pas nécessaire hein. » blagua-t-il en se passant une main dans les cheveux, mal à l’aise. Il préférait résoudre le problème par l’humour et il rajouta : « Merci de m’avoir fait confiance et de m’avoir filé un coup de main. Ca va allez pour vous ? J’vais me planquer je sais pas trop où mais je vais bien trouver un endroit, on ne la fait pas à un SEAL. » fit-il. Il ne pérorait pas forcément, il se savait juste entraîné et il ne comptait pas se faire chopper par ces enculés.

Avec l’obscurité ambiante et le bruit des vagues associées au chahut qui commençait à agiter la cité, Karola ne distingua ni n’entendit l’E2PZ tomber dans l’eau. Par contre, elle se sentit soulagée d’un grand poids quand il fut certain qu’ils s’en étaient débarrassés. Bien des obstacles se profilaient à l’horizon mais au moins, ils avaient pris une sacrée longueur d’avance. Esfir fut la première à prendre la poudre d’escampette non sans remercier chaleureusement Butler. Le major détourna le regard, puis se décala sur le côté pour laisser la technicienne s’éloigner alors que le soldat restait bête sur ses deux jambes après cette approche visiblement imprévue. Elle espérait que, quoi qu’il y ait entre ces deux là, ça ne l’empêcherait pas de continuer à se concentrer sur ses tâches. Visiblement gêné, il se fendit d’une blague à laquelle elle préféra passer outre, pour son bien et parce que les circonstances ne le permettaient pas. Lui aussi annonça qu’il avait à présent l’intention d’aller se réfugier quelque part le temps que les choses se tassent. Pour Karola, les choses étaient loin d’être aussi simple. Bien qu’elle n’ait pas été l’instigatrice du plan, en tant qu’officier, elle ne pouvait pas se permettre de simplement aller se planquer. Par contre, elle pouvait intervenir pour précipiter la chute du commandant, elle improviserait.
Ne vous en faites pas pour moi, je me débrouillerai. Vous avez fait de l’excellent travail soldat, mettez-vous à l’abri et quand tout sera rentré dans l’ordre, prenez quelques jours de vacances en bonne compagnie. Vous les aurez bien mérités.” Un moyen pour elle de le remercier et de le récompenser d’avoir organisé la délivrance de la cité.

Warren acquiesça tranquillement. Il doutait que la suite de cette aventure soit destinée aux vacances, mais il prenait bonne note quand même. Et il fila à son tour, laissant le Major faire ce qu'elle avait à faire.

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