Candidature d'Adam Ross v.2

Données d'une personnalité

La première caractéristique qui pourrait correspondre à Adam est son professionnalisme. Dès le moment où l’homme est à sa place, dans le cockpit de son appareil, rien ne peut le détourner de sa mission. Il reste concentré, méthodique et efficace dans ses manoeuvre. Il obéit sans discuter aux ordres des supérieurs (Excepté bien sûr si ceux-ci sont immoraux ou complètement idiots), ce qui en fait un pilote efficace et réactif, et on peut même lui reprocher d'être un peu trop froid parfois.

Cependant, l’homme n’est plus aussi froid et méthodique dans la sphère privée. Bien au contraire, il est bien souvent courtois et agréable, toujours poli et avenant envers son prochain. Il reste toujours d’un calme le plus exemplaire possible dans les conflits, tentant toujours de régler les problèmes de la manière la plus conciliante possible. Cependant, évitez d'essayer de le pousser trop à bout. Adam a un léger problème d'agressivité, surtout lorsqu'on tente de s'en prendre à lui ou à ses proches. Cela lui a valu quelques réprimandes de ses supérieurs dans le passé d'ailleurs.

Finalement, même s’il n’a pas fait d’études supérieurs, et se contente d’un simple baccalauréat, Adam reste tout de même un homme cultivé, notamment dans les domaines de l’aéronautique, de la physique et des sciences. Cette passion, transmise par son père, est cultivée depuis toujours par le jeune homme, ce qui lui à entre autre valu son surnom d’ « Apollo ».

On peut donc finalement un peu comparer Adam à l’idéal de l’homme à la renaissance : « Un homme d’action, qui est aussi un homme de verbe et de pensée. »

Données d'un passé chargé

Le souvenir le plus ancien que puisse se remémorer Adam est celui-ci des étagères de son père. En effet, ce dernier était passionné d’aviation et de sciences. Son rêve avait été d’être pilote, mais un accident à l’âge de quatre ans l’avait rendu complètement sourd de l’oreille droite, lui supprimant l’occasion de pouvoir le réaliser. Cependant, la passion de l’aéronautique lui resta. Dans son bureau s’alignaient sur de grandes étagères et de grandes baies vitrées, remplies de magazines ou revues, ou bien de dizaines de maquettes d’avions de chasse de toutes tailles et de toutes les époques. Le jeune garçon fut donc très tôt plongé dans cet univers.

Son père l’emmenait également très souvent avec lui à différents meetings aériens. Il se souvenait principalement du bruit assourdissant des appareils passant à basse altitude, effectuant souvent différentes figures aériennes impressionnantes pour des jeunes yeux admiratifs comme les siens. Peu à peu, son père lui transmit sa passion, comme une sorte d’héritage immatériel.

Puis, alors qu’il n’avait encore que quatre ans, ses parents lui annoncèrent une grande surprise.

Il allait avoir une petite soeur.

Les semaines défilèrent lentement, et Adam n’en pouvait déjà plus d’attendre. Une petite soeur. C’était quelque chose de merveilleux pour lui, malgré les histoires de poupées et de papier peint rose que lui racontaient ses copains.

Et enfin, la date fatidique arriva. Etonnement, sa mère passa beaucoup de temps à l’hôpital. Son père refusait de lui expliquer pourquoi, mais il lui promettait à chaque fois qu’elle allait revenir. Et comme promis, elle revint. Cependant, quelque chose avec comme changé dans son regard, dans son attitude. Ils lui parlèrent. Ils lui expliquèrent ce qui s’était passé, mais il était trop jeune, et avait du mal à comprendre.

Il comprit cependant que sa soeur, Sarah, ne pourrait jamais marcher. Sa colonne vertébrale avait une malformation, paralysant totalement ses jambes. Pourtant, quand on regardait le toute jeune bébé, les joues encore roses, on ne pouvait pas se douter qu'il n'aurait jamais l'occasion de se servir de ses jambes...

Le temps passa, lentement mais sûrement. Adam se mit au sport, au cross-country plus exactement. Dès qu'il avait un peu de temps, il sortait pour aller courir. Sa sœur aussi grandissait. Désormais, elle avait quatre ans, et lui huit. Elle se déplaçait dans une petite chaise roulante, et les accompagnait désormais lui et son père tout le temps aux meetings aériens. À elle aussi on lui avait transmis la passion de l'aéronautique.

Étonnamment, elle avait toujours rêvé de voler avant de marcher. Pourtant, malgré son handicap, elle était toujours joviale, toujours souriant et de bonne humeur. Elle était destinée à devenir une personne formidable, et peu à peu un lien très fort se tissa entre Sarah et Adam.

Les années passèrent, rythmées par l'aviation, les cours et le cross-country. Désormais, le jeune garçon était devenu un jeune adulte de 18 ans, sûr de lui et bien portant. Encouragé par son père, il prit la décision de passer les tests d'adhésion à l'école de pilote de chasse de l'USAF, située proche de New York. Il les réussit haut la main, pour sa plus grande joie et pour la plus grande fierté de ses parents et de sa soeur. Les études durèrent trois ans, partagées entre les vols du simulateur, la théorie, et l'apprentissage du vol sur véritables avions, lors de la dernière année d'études. Les cours étaient difficiles, mais Adam eut la chance d'y exceller, finissant même premier de sa promotion en fin d'études. Ses camarades lui donnaient même un surnom : "Apollo", en rapport au fait que le jeune homme était passionné d'astronomie et de voyages spatiaux.

Le jour de la remise des brevets, sa famille avait fait le déplacement pour venir y assister. Tous étaient fiers de lui, et sa soeur lui offrit une magnifique montre pour le récompenser de tous ses efforts. Il n'avait pas réussi à compter combien de fois il avait pu la remercier de son geste.

Il fut affecté dans une petite base aérienne du Massachusetts, en tant que pilote de F/A-18. Il avait gardé son surnom "Apollo", et ses nouveaux camarades n'eurent aucun mal à s'y accommoder. Très rapidement, il fit une demande à l'état major de la base, demande qui fut finalement acceptée quelques temps plus tard, malgré quelques réticences de certains officiers.

Sa soeur put donc venir, quelques semaines plus tard, sur la base militaire. Son frère l'attendait déjà, aux commandes d'un F-15 Eagle. Jamais il ne put oublier son émerveillement au moment où on la fit monter dans l'habitacle, à la place du copilote, juste derrière son frère. Elle avait les yeux brillants, le sourire aux lèvres, n'arrêtant pas de poser des questions sur l'appareil et ses capacités. Le baptême de l'air dura une bonne demi heure, et on eut presque du mal à faire descendre Sarah de l'appareil à la fin. Adam ne l'avait jamais vu aussi heureuse et épanouie. Elle lui promit que cette journée allait rester très longtemps dans sa mémoire.

Quelques mois passèrent, et, en décembre 2005, après en avoir longuement discuté avec sa famille et avec les officiers de la base, il prit la décision de rejoindre les troupes américaines présentes en Afghanistan, pour participer à l'effort de guerre. Il fut transféré auprès de l'US Marines Corps, et rejoignit une base aérienne frontalière à l'Afghanistan avec son F/A-18, où il allait servir pendant près de quatre années. Ses principales missions, la plupart du temps, étaient le bombardement de cibles tactiques, ou le soutien de troupes au sol. Peu à peu, les heures de vols commencèrent à s'accumuler, son carnet de vol et son dossier étant impeccables, réussissant opérations sur opérations.


12 mars 2006.

Ce jour là, Adam et deux de ses coéquipiers ont été envoyés en mission au nord-est du pays. Leur mission, effectuer une frappe aérienne tactique, afin d’endommager la logistique d’une poche de résistance ennemie.

« Apollo, ici contrôle, veuillez modifier votre plan de vol pour vous rendre aux coordonnées que vous allez recevoir. »

Le pilote fronça les sourcils sous sa visière. C’était anormal.


Il y eut un long temps de silence dans la radio, avant que celle-ci ne se mette à grésiller de nouveau.

« Affirmatif Apollo. Un groupe de soldat a besoin d’aide urgente pour l’escorte d’un VIP. Je vous transmets les coordonnées »

Les nouvelles coordonnées GPS s’affichèrent bientôt sur son tableau de bord. Pour être dérouté de son trajet aussi brusquement, cela ne présageait rien de bon. Il rentra les coordonnées dans son calculateur de vol, avant de changer son canal radio pour intercepter les communications du groupe qu’il était sensé rejoindre.

« Escadron au sol, ici Apollo. Arrivée dans 5 minutes sur vous. Quelle est votre situation ? »

Un long silence, ne présageant rien de bon. Le pilote serra un peu sa poigne sur le manche à balais, puis la desserra, l’attente devenant peu à peu interminable.

« Bordel, pas trop tôt ! Ici le Major Brings, on a besoin d’une frappe aérienne urgente pour extraction ! Bordel, Hamilton, rappelle ton clébard, il va se faire… »

La radio se coupa de nouveau. Mais, ce qu’Adam avait pu très clairement distinguer, c’était les coups de feu en arrière plan. Son avion était équipée de deux missiles sol-air, mais ceux-ci nécessité un guidage laser à distance. Il observa du coin de l’oeil son ordinateur de vol. ETA : 3 minutes.

« Ici Apollo. Je vais avoir besoin d’un guidage laser au sol, afin de maximiser les chances de toucher la bonne cible. »

« Et avec ça, vous voulez un café peut-être ! Rah, merde ! Alek, occupe toi de ça ! Williams, occupe toi de Jonathan !»

Nouveau silence. Désormais, il apercevait au loin dans le désert une espèce de village miteux, surement fait de briques de mauvaise qualité et de toile. Le paysage défilait rapidement sous les ailes d’acier de son appareil. Soudain, un voyant s’activa sur son tableau de bord : détection d’un laser de guidé. Parfait.

« Attention, ça risque de secouer un peu. Restez à couvert »

Il plaça sa main sur le bouton de tir et appuya. Le missile AGM-65 Maverick partit à toute vitesse depuis le dessous de son appareil, suivant la trajectoire toute prête que lui indiquait le laser. Il tira légèrement sur le manche à balais pour se désengager, se préparant à un second passage. Le bruit caractéristique d’une explosion lointaine lui indiqua qu’il avait touché sa cible.

« Cible éliminée ! Beau travail ! Allez, allez, on bouge ! J’m’occupe d’Alek ! »

Il entendit un léger grognement de douleur venant d’une autre personne à travers la radio avant que cette dernière ne s’éteigne. Il comptait donc au moins deux blessés, si ce n’est plus. Il effectua un deuxième passage, tirant au canon rotatif cette fois-ci, plus comme pour effectuer des tirs de sommation sur les toits, afin d’inciter les talibans à rester cachés. Il vit un véhicule quitter rapidement la ville.

« On est sorti ! Rappelez moi que j’vous dois une bière Apollo »

Les opérations continuèrent quelques temps, de moins en moins fréquentes cependant. Puis, des mois plus tard, en septembre 2008, son unité fut finalement rapatriée au bercail, suivant le plan de retrait des troupes américaines sur le sol afghan. Il fut accueilli avec les honneurs dans sa base aérienne du Massachusetts, et avec joie et soulagement par ses parents et sa soeur à Boston.

Pendant près d’un an et demi, il put donc vivre dans un calme relatif, loin de la guerre et de l’action.

Puis, début 2010, il reçut une communication de l’Etat Major de l’USAF, lui indiquant qu’ils souhaitaient le rencontrer pour une possible affectation. Il répondit donc à l’appel, et se rendit au rendez-vous, fixé à Washington. Avant toute chose, on lui demanda de signer différentes clauses de confidentialité, encore plus longue que celles qu’il avait déjà pu signé dans sa vie. Cela l’inquiétait tout de même un peu, car si on lui demandait de remplir autant de paperasse, cela voulait forcement dire qu’il y avait quelque chose d’énorme caché derrière tout cela.

Pendant de longues heures, on lui raconta tout. Le SGC, les Goa’ulds, la Porte des Etoiles. Tout.

Il était à mi chemin entre l’euphorie et la frayeur. L’euphorie d’abord, car pour un esprit tourné vers les étoiles comme le sien, apprendre l’existence d’autres races et de voyages spatiaux lui paraissait tout bonnement incroyable. Mais la frayeur était également présente. Celle d’un ennemi puissant, plus fort que tout ce que la Terre avait pu combattre jusqu’à maintenant. Un ennemi capable de rayer leur civilisation d’un revers de la main si on n’agissait pas.

Puis, vint enfin la partie qui le concernait le plus. On lui parla longuement de la technologie Goa’ulds, et plus précisément de leurs chasseurs spatiaux, les Planeurs de la Mort. Puis, on lui raconta l’évènement tragique qui était arrivé à leur tout premier prototype, le X-301, qui était un Planeur de la Mort capturé et modifié par les terriens.

Et enfin, vint la partie intéressante.

Le SGC était en train de développer dans le plus grand secret un tout nouvel appareil, entièrement de conception terrienne, inspiré des Planeurs de la Mort : le X-302. Ils cherchaient désormais des pilotes pour le tester, et le piloter dans un avenir proche. Une chance en or.

On lui lut rapidement ses états de service, pour lui expliquer pourquoi il avait été l’un des pilotes choisi pour tester ces appareils. Puis, on lui demanda enfin s’il souhaitait se joindre à cette opération.

Sans vraiment trop hésiter, il accepta la proposition. De toute manière, avec tout ce qu’il savait désormais, il ne pourrait pas vraiment supporté de rester les bras croisés tandis que d’autres s’occupent de sauver la Terre à sa place.

Il dut donc dire au revoir à sa famille restée à Boston. Officiellement, il était engagé en Irak auprès d’une base américaine sur place. Sarah était écrasée par ce nouveau départ, mais Adam lui promit de revenir les voir aussi souvent qu’il le pourrait,

Il fut donc transféré à la zone 51, située dans le Nevada. Il faisait donc partie d’un petit groupe de pilotes d’essais, tous près à perfectionner l’appareil.

Les premiers mois, les tentatives de vol furent plutôt infructueuses. Mais, au fil du temps, l’appareil se perfectionna peu à peu, jusqu’à obtenir une forme à peu près stable. Sa première vraie utilisation, beaucoup trop tôt malheureusement, fut lors de l’attaque de la Terre par Anubis, utilisant un appareil inconnu afin de maintenir la porte des étoiles ouverte, et de la faire exploser. Le X-302, piloté par un autre pilote d’essai, fut envoyé dans l’espace afin de contacter contacter les Asgards. Malheureusement, l’opération fut un échec cuisant, démontrant que le vaisseau n’était pas encore prêt pour l’utilisation.

Les tests et les améliorations durèrent encore plusieurs mois, jusqu’à finalement atteindre un résultat final : le F-302.

Ce dernier arrivait à pique.



Journal d’Adam Ross

12 mars 2012

J’ai lu les rapports du SGC concernant Anubis. Bra’tac débarque du jour au lendemain, et il ne nous reste que trois jours à vivre. Je ne peux pas croire que ça va se terminer comme cela. Tout le SGC est sur le coup. Ils croient que leur meilleur espoir est de retrouver la cité des anciens.

Trois jours.

On se battra jusqu’au bout dans tous les cas. Le Prométhée est sur le pied de guerre, et un escadron composé de 17 F-302 est prêt à l’action. D’après l’Etat-Major, ce serait le Lieutenant-Colonel Mitchell qui devrait commander l’escadron jusqu’au bout. C’est un homme admirable et courageux, et je lui accorde une confiance totale.

Trois jours. J’espère que le SGC est sûr de son coup.



(Chronologie : 15 mars 2012)

C’était presque l’apocalypse dans la zone 51. Le Prométhée venait de décoller, et les F-302 s’activaient un à un pour se mettre en vol autour de lui. Adam avait l’impression que ses intestins allaient se renverser dans le cockpit. Cela faisait bien longtemps qu’il n’avait pas eu peur comme ça.

Au départ, leurs ordres étaient de retenir la flotte d’Anubis le plus longtemps possible, comme pour donner un ultime baroud d’honneur à la Terre. Mais tout avait changé. SG1 avait découvert Atlantis, et elle se saturait apparemment sous la glace du pole sud. C’était leur unique et dernière chance de sauver la Terre. Echouer signifierait la mort de milliards d’innocents.


Le sol défilait à une vitesse vertigineuse sous le F-302 d’Adam. Déjà, le groupe de vaisseaux avait traversé l’océan et s’approchait du pôle.

« Nous sommes la dernière barrière face à Anubis, la dernière chance de survie pour la Terre. Nous n’aurons pas de deuxième chance, alors faites tout ce que vous pourrez pour empêcher la flotte d’Anubis de détruire SG1. C’est une lourde responsabilité, et il est certain que nous n’en reviendrons peut-être pas. Mais, si nous leur accordons assez de temps, nous laisserons une chance à la Terre d’être sauvée. Faites ce qu’il faut soldat. C’était un honneur de servir à vos cotés.»

Désormais, le tel’tak était en vue sur les capteurs. Mais il y avait quelques choses de beaucoup plus inquiétant. Des dizaines et des dizaines de Planeurs de la Mort et d’Al’Keshs, arrivant à l’opposé de leur position par rapport à SG1. Ils n’avaient aucune chance.

Pourtant, ils allaient vendre cher leur peau.

« Ici Mitchell. Surtout, attendez le dernier moment pour faire feu sur l’ennemi. On ne doit pas prendre le risque de toucher SG1. »

Le tel’tak était en visuel désormais, tout comme l’essaim de chasseurs ennemis qui arrivaient juste en face d’eux. Adam sentait son sang se figer dans ses veines, et le temps ralentir autour de lui.

Il n’y avait aucun retour en arrière désormais.

Il comptait bien se battre jusqu’au bout.

Le choc fut brutal. Tout autour de lui, des explosions retentirent, aussi bien alliées que ennemies. Lui avait eu la chance d’abattre sa cible avant qu’elle ne le fasse.

Le Prométhée avait désormais pris position en vol stationnaire au dessus du tel’tak, afin de le protéger des tirs nourris des chasseurs et du vaisseau mère d’Anubis, situé en orbite. Adam poussait son F-302 à fond, l’obligeant à effectuer des figures aériennes serrées et incessantes, dans le but d’abattre le plus d’ennemis possibles. Fort heureusement, ses générateurs inertiels absorbaient le plus gros des G. Tout autour de lui, le chaos faisait rage. Il entendait dans la radio les cris des F-302, abattus un à un. Puis, la voix de Mitchell.

« J’en ai un derrière moi, il me lâche pas ! »

« Ici Apollo, je m’en occupe »

Il avait l’appareil du chef d’escadron en visuel. Derrière lui, un Planeur de la Mort s’acharnait à tenter de l’abattre. Il tira les commandes à fond, effectuant un virage serré, se retrouvant à l’arrière de l’ennemi… Juste à temps pour voir le moteur droit de son camarade exploser, et le vaisseau partir en sucette, fonçant droit vers la glace de l’Antarctique. Il sentit la colère montait en lui, et abattit rapidement l’appareil ennemi, se jetant de nouveau avec rage dans la mêlée, abattant tout appareil tentant de trop s’approcher du Prométhée. Le tel’tak avait désormais terminé son forage, et s’éloignait à toute vitesse de la bataille. Maintenant, c’était une question de survie.

Les boucliers du Prométhée étaient tombés. Ce dernier, désormais, avait quitté la zone et se dirigeait à toute vitesse vers le vaisseau mère d’Anubis, dans une ultime tentative de porter un coup fatal au goa’uld, en lui fonçant dedans. Désormais, il ne restait plus que six F-302 en course, et les ennemis, quant à eux, étaient innombrables. C’était la fin.

Il ne reverrait plus jamais sa famille.

…

Cependant, il reste toujours une lueur d’espoir. Non, pas une. Des centaines, des milliers, sortant du trou dans la glace qu’avait formé il y a peu le tel’tak. Ils se déplaçaient à grande vitesse, faisant exploser un à un tous les appareils ennemis, et continuant leur course vertigineuse vers l’orbite de la planète et le vaisseau mère. Adam avait presque les larmes aux yeux. SG1, ils avaient réussi. Ils les avaient tous sauvé, encore une fois.


Le lieutenant-colonel Mitchell n’était pas mort. Cependant, il fut gravement blessé, et emmené directement à l’hôpital après sa récupération. Adam, quant à lui, eu droit à une décoration remise par Hammond, ainsi qu’une revalorisation de son grade. Il devint ainsi 2nd Lieutenant. Sur les 17 pilotes de F-302 déployés, seuls 10 avaient survécu à la bataille. Désormais, les tous nouveaux vaisseaux terriens avaient fait leur preuve, et il fut décidé qu’ils serviraient désormais à bord du Dédale, sorte de petit frère du Prométhée, encore en construction, et dont la fin des travaux était prévu pour 2013. En attendant, ils formèrent de nouveaux pilotes de F-302, et la production d’un plus grand nombre d’appareils commença, afin de remplacer ceux perdus dans l’Antarctique.

Les mois passèrent, et Adam put finalement prendre place à bord du Dédale, avec 15 de ses camarades, pour son vol inaugural.

Et quel vol inaugural.

Ils venaient de recevoir une communication d’Atlantis, leur indiquant que la cité était assiégée par les Wraiths. L’Etat-Major prit la décision d’envoyer une grande équipe par la porte -malgré le coup gigantesque en énergie- pour porter secours à Atlantis. Le Dédale, quant à lui, devait rejoindre la cité au plus vite, via l’hyperespace. Pour Adam, ce trajet avait été un des plus long de toute sa vie. Il était impatient de découvrir ce pourquoi il s’était battu en Antarctique, à savoir la cité des Anciens, et à combattre leurs nouveaux ennemis. Les F-302 était désormais prêts au combat, et ils ne seraient pas pris au dépourvu cette fois-ci.

Une fois sur place, et après avoir repoussé une première fois les Wraiths, Adam put enfin découvrir la cité, une fois le Dédale posé.

C’était un endroit gigantesque et magnifique, comme la décrivaient les brefs rapports qu’il avait eu l’occasion de lire. C’était un bijou de technologie et de connaissances, et Adam eut presque regretté de ne pas pouvoir y rester pendant plus de temps.

La suite des évènements, vous la connaissait : l’occultation de la cité, pour faire croire aux Wraiths de sa disparition.

Dès lors, Adam resta à bord du Dédale pour effectuer les fréquents allez et retours vers la Terre, aidant la plupart du temps à charger et décharger les fournitures, tout en profitant souvent le plus possible de son temps sur Atlantis pour visiter un peu plus la cité.

Ce train de vie dura pendant près de trois ans, jusqu’à la destruction du site Alpha, et la découverte du nouveau, en mars 2016. Cette fois-ci, il fut décidé qu’un escadron de cinq F-302 resterait sur place, afin d’assurer la sécurité du site, tout en restant rattaché au Dédale en cas de problèmes. Adam sauta sur l’occasion et se proposa pour être l’un des cinq membres. Il participa donc à l’installation du nouveau site, avant d’y prendre finalement ses fonctions. Il s’habitua rapidement à l’obscurité ambiante, mais eut un peu plus de mal avec la faune locale, notamment les Tairis, qu’il trouvait assez intimidants.

Sans parler de ces saloperies de Tortouffes, qui s’étaient amusés à bousiller l’aile C du site durant leur saison des amours.

Nouvelle partie de l’histoire

Les choses évoluèrent rapidement dans les mois qui suivirent son arrivée sur le site Alpha. Tout d’abord, alors que cela ne faisait que quelques mois qu’il y était installé, le sous-lieutenant Ross envoya une demande express au Colonel Caldwell demandant pour demander à être à nouveau transféré sur le Dédale, qui fut acceptée après de nombreuses délibérations. A partir de ce moment-là, et désormais à nouveau chef d’escadrille du Dédale, il participa à de nombreuses missions aux côtés de ses camarades de vol, desquelles il ne ressortit par indemne, pour beaucoup. Reconnaissance dans des géantes gazeuses à la recherche de bases Wraiths, mission d’extraction dégénérant rapidement, opération d’envergure avec l’aide des Natus, et cela par deux fois, Ross ne chôma pas. Cependant, c’est au cours de sa dernière mission, l’Opération Normandie, que le Lieutenant fut gravement blessé par l'exposition prolongée à de la technologie lantienne, ainsi que diverses fractures, une commotion cérébrale, et un épuisement généralisé. Après plusieurs mois de douloureuse convalescence, le revoilà à bord du Dédale, prêt à reprendre du service.

Données d'arrivée

Comment votre personnage a-t-il vécu le moment il a pu poser les pieds sur Atlantis ? Ses premiers pas sur la Cité des Anciens ? :
Une fois sur place, et après avoir repoussé une première fois les Wraiths, Adam put enfin découvrir la cité, une fois le Dédale posé.

C’était un endroit gigantesque et magnifique, comme la décrivaient les brefs rapports qu’il avait eu l’occasion de lire. C’était un bijou de technologie et de connaissances, et Adam eut presque regretté de ne pas pouvoir y rester pendant plus de temps.

La suite des évènements, vous la connaissait : l’occultation de la cité, pour faire croire aux Wraiths de sa disparition.

Dès lors, Adam resta à bord du Dédale pour effectuer les fréquents allez et retours vers la Terre, aidant la plupart du temps à charger et décharger les fournitures, tout en profitant souvent le plus possible de son temps sur Atlantis pour visiter un peu plus la cité.