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Lorn Fawkes : un os ? Mais à qui il appartient ?

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Lorn Fawkes
Archéologue
Langues Antiques
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√ Arrivée le : 12/12/2018
√ Nationalité : Anglaise

√ Gène : Aucun
√ Messages : 69
Liste de vos DC : Hailey Spalding

Mer 12 Déc - 13:35

Lorn Fawkes

Lorn Fawkes

  • Fawkes
  • Lorn Loki James
  • 10 décembre 1987, Devonshire, Angleterre
  • Anglais-français
  • 31 ans
  • novembre 2018
  • Archéologue
  • Civilisations antiques, langues mortes
  • Anglais, français, latin, grec, égyptien, rudiments de Goa’uld, Ancien et quelques mots de rohiric (langue fictive de Tolkien, ce qui sert parfaitement à rien sauf dans un cercle très restreint).
  • la bague de mariage qu’il destinait à sa fiancée (un anneau d’or sertie d’un petit rubis).
Dennis Quaid

Données complèmentaires



DONNÉES MÉDICALES
  • (cicatrices, tatouages ect)
  • B-
  • Non
  • ---
  • Aucune recensée
  • Peur des salles d’opération.
  • Opération suite à un accident de moto qui lui a laissé une cicatrice sur le mollet gauche.



Données de compétences



PERSONNEL SCIENTIFIQUE
Compétences de base
  • 1
  • 1
  • 1
  • 0
  • 0
  • 0
  • 1
  • 0
  • 4
  • 2
Compétences secondaires
  • 9
  • 0
  • 7
  • 0
  • 0
  • 9
  • 5


Gains de compétences (rappel):



Données d'une personnalité

D’aussi loin que je pouvais me souvenir je fus toujours fasciné par les astres. J’aimai ces petites lueurs dans le ciel, symbole d’une myriade de possibilités, d’espoirs, de rêves. Les regarder m’ont toujours apaisé et je me demandai souvent à quoi pouvait ressembler ce petit monde que nous nommions Terre et considérions, sans vraiment en avoir la certitude, comme le « berceau de l’humanité ». Ce n’est pourtant qu’une terre d’ignorants bouffis d’orgueil, incapables de s’entendre et qui veulent donner des leçons.

Sans mentir, je pense pouvoir me prétendre plus humble. Je ne cherche pas à imposer ma conception de la vie, de la morale, de la société. D’autres ont existé, d’autres existeront, toutes différentes. Le seul petit défaut, qui pourrait faire de ces paroles un mensonge, c’est que je ne sais guère réprimer mes élans chevaleresques, mes idéaux de justice, d’une vertu quasiment irréprochable. Si je vois un mal se produire, même si je sais que je ne sortirais pas vainqueur j’ai tendance à me mettre sur le chemin. Il faut me faire violence pour ne pas intervenir, à moins que la situation soit telle qu’agir serait faire plus de mal encore. Ce point mis à part, je m’évertue à suivre un code de conduite stricte quoi que assez flexible. Il fonctionne sur des valeurs de justice, de bonté, de générosité, d’altruisme, me pousse à ne pas chercher à faire le mal par plaisir, à défendre les faibles et ne pas me livrer impunément au mensonge. Presque un chevalier arthurien avec ça, n’est-ce pas ?

Je ne me suis jamais apitoyer sur mon sort, ni sur les autres à ceci près que je ne fus pendant un temps que le fantôme de celui que j’avais été. Difficile de rester totalement insensible à la mort de votre promise. Mais je puis au moins dire que je ne me suis jamais laissé aller à de grandes démonstrations de tristesses, des larmoiements dignes d’une pleureuse. Aux enterrements, je souriais, considérant que c’était le plus bel hommage à faire au défunt ; une preuve que même en son absence nous continuions à vivre. Cela choquait, me valait des remarques de mes proches. « Comment peut-il sourire ? » avec souffrance et douleur. Même pour Liliane, ma fiancée, j’ai souris, ce qui avec ma tête de déterré, due à des nuits de sommeils trop courtes et peuplaient de cauchemars de l’accident. Jusqu’alors, je ne m’étais jamais vraiment senti concerné par les funérailles mais cette fois j’avais cette sensation de vide, de manque. La blessure était profonde et ne guérirait jamais totalement. Elle me laisserait une cicatrice, changerait ma conception de la vie à jamais. J’avais perdu les dernières traces d’insouciance bienheureuse, me fit plus distant vis-à-vis des évènements, riait moins facilement et me renfermait sur mon travail avant de me rouvrir au monde. Je devais être plus aigri car mon humour décalé d’avant était désormais teinté d’un voile sombre. L’humour noir franchissait plus facilement mes lèvres.

J’aime observer les gens, les analyser, discerner le masque du véritable visage. Ce n’est pas simple mais à force de le faire l’on acquiert un certain talent. Dans mon travail, je suis assez dirigiste. J’aime que les choses soient faites et bien faites, que les rôles soient définis afin que l’on n’ait pas à courir après le responsable de tel ou tel truc sans savoir qui c’est. Je déteste également lorsqu’un petit nouveau sortant tout juste de son école, et tous les crétins inexpérimentés du même genre, viennent se la ramener, pour étaler leur confiture. A celui-là, je me fais toujours une joie de rabattre le caquet.

A mes yeux, le respect est d’une importance capitale et j’ai tendance à penser que les aînés méritent un certain respect, même si les imbéciles font et feront toujours exception. Je ne leur ferai pas cet honneur que de me montrer poli avec eux pour la simple raison de leur âge. Plus généralement, je ne respecte pas la bêtise et ses portes paroles et ne fait que rarement des efforts pour ne pas le leur faire sentir. Après tout, comme le dit la chanson : je n’ai qu’une seule consolation, c’est que l’on peut être seul et con, et que dans ce cas on le reste.

Les dupes, les traitres m’horripilent également. Je déteste ceux qui vous poignarde dans le dos et si quelqu’un tente cela à mon encontre je me ferai un point d’honneur que de lui régler son compte, sans rien laisser m’arrêter. Je sais pourtant que je ne finirais pas forcément gagnant dans la bagarre mais ça m’est égal. C’est une question de principe. Le contrepoint c’est que si je fais confiance à quelqu’un, donne ma parole, je m’y tiendrai à moins d’être confronté à une circonstance réellement exceptionnelle, un véritable cas de force majeur.

J’aime l’histoire, l’art, la poésie, dessiner -même si je ne fais que me débrouiller correctement je dirais-, écrire des histoires courtes pour le plaisir, effectuer des travaux manuels de toutes sortes, ce qui inclut de faire des maquettes de temps en temps -un talent plutôt pratique pour un archéologue je trouve-. J’aime également la photographie et la pratique en amateur. Avec tout ça je suis bon pour être le geek que l’on envoie en mission avec les militaires bourrins.

J’aime, et essaie d’avoir toujours sur moi un carnet, que je rempli très vite d’annotations, de dessins, parfois imaginaires, souvent issus d’observations, un crayon et un stylo, plume si possible car je n’aime que moyennement le rendu des stylos à billes.

Quant à mon caractère, je dirais que je suis quelqu’un de calme, assez aimable, souriant mais ne vous y trompez pas : sous les apparences sommeille une bête capable de mordre si on la bouscule un peu trop. Je suis respectueux mais ne vais pas par quatre chemins pour dire les choses. La délicatesse, ce n’est pas mon point fort ; ménager les susceptibilités de chacun est une véritable perte de temps même si parfois il n’y a pas le choix, surtout avec les gros égos. Et autant le dire : pour me comprendre, il faut se dire que je peux me montrer un brin fêlé, faire preuve d’une logique peu commune et tenir des raisonnements assez abscons pour qui n’en a pas l’habitude.

Enfin, côté hiérarchie, je n’ai aucun problème tant que les ordres sont censés. S’ils deviennent débiles, incohérents, manifestement illégal je désobéirai, surtout dans le dernier cas puisque c’est ce que l’on est censé faire. Je préfère en outre que s’il y a un problème avec moi, que l’on vienne m’en parler afin que l’on trouve une solution plutôt que de laisser l’abcès gonfler jusqu’à éclatement.

Données d'un passé chargé



Mon nom est Lorn Loki James Fawkes, né le 10 décembre 1987, fils du colonel James Fawkes de la Marine britannique, soldat décoré pour sa bravoure et père maudit pour son absence, et de Laura Laurence, archéologue farfelue amoureuse des vieilles tombes. Elle m’a transmis cette fascination pour le passé, les civilisations disparues et lorsque je me mis à montrer un intérêt pour son travail, elle ne fit que m’encourager. J’avais trouvé très jeune ma voie ; je savais ce que je serais plus tard.

Mon histoire pourrait se résumer à un mot : l’apprentissage et la recherche. Mais je suis un homme et les hommes, ce peuple originaire de la Terre -c’est du moins ce que nous autres terriens prétendons sans jamais avoir de véritables preuves- est l’un des plus orgueilleux. Nous aimons parler de nous-même, en long, en large et en travers. Je ne manquerai pas à cette tradition, je m’étalerai dans les pages de ce carnet à la couverture de cuir et aux pages d’un papier jaune, que je souillerai d’une encre noire. Je ne sais si quelqu’un lira ses mémoires de ma vie. Je m’en moque, je ne le fais que pour une seule et unique raison : ne pas oublier. J’ai déjà trop perdu, je ne veux pas que ces derniers souvenirs disparaissent dans le fleuve de l’Existence.

Tout commença par ma naissance, dans le Devonshire, contrée connue pour être le lieu de naissance du héros howardien Solomon Kane. Terre de mon enfance bordée par les eaux, qui dans ma mémoire s’allie à l’odeur des scones sortant du four, à la crème et la confiture de fraises et, plus tard, au cidre fraichement tiré par l’un de nos vieux voisins. Elle fut le lieu de ma naissance mais aussi de la plus atroce des peines. La perte d’un être cher laisse une marque que nous ne pouvons jamais totalement effacée, oubliée. Elle reste là, inscrite dans notre chair, tapis au fond de notre regard. Elle nous change en un animal blessé, menaçant dangereux. C’est ce que je fus, c’est ce que je suis sans doute encore. Mais avant de parler de cette tristesse, revenons au commencement. Le temps s’écoule assez vite pour que nous n’ayons pas à en accélérer le court par des ellipses !

Ma famille avait une maison sur la côte, dans les hauteurs de Teignmouth où je vécu jusqu’à mes dix ans. Mon père, de par son métier, partait souvent en mission aussi je ne le voyais que rarement. Lorsqu’il revenait, il se montrait strict, intolérant. L’image parfaite du militaire aigri. Il eut toujours la gifle facile, la menace du ceinturon n’était jamais bien loin avec lui mais je ne lui en voulais pas pour cela. Lorsque l’on est élevé à la claque, on apprend à la considérer comme « normal » et avec les ans l’on réalise que les châtiments physiques forgent la discipline. Non, si je lui en ai voulu c’était bien parce qu’il n’était que rarement présent. Il fut absent pour nombres d’évènements importants, pour moi. J’avais beau comprendre qu’il n’avait pas réellement le choix, cela n’atténuait pas ma peine de le savoir absent. C’est donc essentiellement ma mère qui m’éleva, même si elle s’absentait souvent de longs mois, me laissant à la charge de sa belle-sœur pour aller creuser sur un site de fouilles. Elle ne commença à m’emmener avec elle qu’à partir de mes dix ans, et uniquement pendant les vacances. Il fallait bien que je suive les traditionnelles études, même si je préférai grandement souffler sur de vieilles pierres que compter les papillons depuis la fenêtre de la classe. En même temps, quelle idée que de lire tout ce qu’il y avait à lire sur les sujets que nous étions censée étudier en classe ? Je montrai un peu plus d’intérêt pour l’histoire, puisque c’était mon domaine et que je pouvais aisément mettre dans une position délicate, avec une question bien précise, le professeur -j’ai toujours eu ce petit vice-. Pourquoi faire cela ? Quel intérêt que de tout apprendre par soi-même ? Il n’y en avait aucun ; je m’ennuyais simplement profondément alors je m’enfermai dans les études.

Au collège, j’ai fait latin et grec, en sus de l’anglais. A seize ans, je me lançai dans l’étude des hiéroglyphes. Les langues me passionnaient, et me passionnent toujours. A dix-huit ans, pris d’une folie inexplicable, je me lançai dans l’apprentissage d’une langue encore moins utile : une des langues fictives de Tolkien, le Rohiric. Oui, la langue des rohirim, le fier peuple du Rohan. Je ne sais même plus pourquoi je me suis lancé dedans, sans doute parce que j’avais particulièrement aimé lire tous les écrits relatifs à la Terre du Milieu. Bref, au terme d’une scolarité normale, marquée d’une seule petite tâche : un renvoi temporaire pour avoir cassé la main de l’un de mes petits camarades, un sportif qui m’avait trop souvent cherché des noises et que je m’étais décidé à remettre à sa place -je ne pensai pas alors lui offrir un petit tour à l’hôpital-. Lorsque mon père l’a appris, étrangement il n’a rien dit. En fait, il avait même l’air content que je l’aie fait… Toujours est-il que ça n’avait pas réellement arrangé ma réputation. Je restai le geek du fond de la cour, toujours perdu dans ses bouquins, à griffonner dans des carnets qui s’entassaient rapidement sur ses étagères toutes sortes de choses, surtout des notes sur mes lectures, mes observations. J’ai toujours cette manie, alors que je pourrais me servir de la tablette qui repose sur mon bureau. C’est pratique, c’est vrai mais ce n’est pas la même sensation, la même façon de poser les mots. Mais revenons à cette tendre époque ! Je m’extasiai déjà sur le dernier petit métacarpe retrouvé dans le site bidule, au fin fond de la cinquième tranchée, sous la sixième pierre en partant de la gauche, après la petite fontaine. J’étais en décalage avec les autres, plus intéressés par les sports, émissions télévisés, derniers jeux sorties… Ce n’était pas vraiment mon truc, même si je pu passer de longues heures dans les salles d’arcades à tenter de battre les scores astronomiques des autres joueurs. Je n’étais pas timide pour autant, quoi que je ne fusse pas tout à fait à mon aise parmi les foules. Elle m’ennuyait mais c’était un problème de sujets de discussion, encore et toujours. N’allez pas chercher bien loin si l’on me surnommait parfois « l’inadapté social ».

Lorsque l’heure vint pour moi d’entrer en faculté, poursuivre mes études c’est tout naturellement vers l’histoire que je me lançai, ajoutant un cursus sur la linguistique. Cela me sembla être un indispensable pour quiconque souhaitait devenir archéologue que de savoir traduire un texte dans une langue étrangère. L’un de mes rêves était d’ailleurs d’être le premier à en traduire une. Dès ma première année en faculté, je remarquai une fille qui me paraissait plus belle que toutes les autres. Son rire m’enchantait, sa voix me captivait. Elle me fascinait. En un mot, je l’aimai mais je manquai d’assurance et n’osai qu’à peine lui parler alors lui déclamer un poème pour la séduire ? Ne rêvons pas. Je n’y arrivais que dans ma tête. Il me fallut trois années, soit le temps de faire mes trois années de licence pour me lancer, ayant réussi à savoir qu’elle envisageait d’aller dans un autre établissement. Je ne voulais pas la voir partir sans avoir tenter ma chance et j’ai bien fait. Elle accepta et, comme le disait l’un de mes amis, nous formions un beau couple. La belle princesse blonde et son chevalier servant, un conte de fées. Nous fîmes nos mémoires ensembles, partageant la même passion pour les civilisations antiques cela nous avait semblé naturel que de réfléchir ensemble. De même, lorsque nous nous lançâmes dans le calvaire du doctorat et de la thèse, nous cherchions ensembles, nous entraidant. C’est à cette époque, en décembre 2010 que je la demandai en mariage, le soir de Noël, sur le pas de la porte de ses parents alors que j’étais engoncé dans un costume gris, avec une cravate rouge et le petit mouchoir de soie assortie. La joie sur son visage je ne l’oublierai jamais, pas plus sa réponse qui était la promesse d’un avenir toujours plus radieux. J’ignorai alors que le Destin, la Vie n’aimait pas les belles histoires.

En décembre 2011, près d’un an plus tard, à deux semaines et trois jours de notre mariage, alors que nous revenions chez nous, dans mon pays natal, le Devon, nous eûmes un accident. Ce n’était pas de ma faute, ni celle du chauffeur du camion qui glissa sur une plaque de verglas. C’était la faute à pas de chance. J’ai voulu éviter de m’encastrer dans le camion et fait faire une embardée à ma moto, une Triumph Bonneville rouge à bande blanche, pour finir dans le fossé. Je n’eus presque rien, si ce n’est une fracture à la jambe gauche et une vilaine plaie nécessitant quelques points de sutures mais l’amour de ma vie, ma douce Liliane, elle n’avait eu cette chance. Sa tête avait heurté une grosse pierre, sous le choc son corps s’était brisé. Je me suis relevé, inconscient, sous l’adrénaline de la douleur. Je ne pensais qu’à une chose : m’assurer qu’elle n’avait rien, tout en sachant, au fond de moi, que ce n’était pas le cas. Je me suis laissé tomber à ses côtés, c’est là que j’ai senti que ma jambe était douloureuse mais son regard terrifiait, le sang sur son visage me tétanisait. L’approche de la mort, plus efficace que la morphine. Je peux encore entendre ma voix répétait son nom, l’appeler comme si cela pourrait la faire se relever « Liliane Liliane ! » mais il n’y avait aucune réponse à avoir. Elle n’était pas encore morte, elle respirait encore alors au début j’avais de l’espoir. J’envoyais mon casque valser, une idiotie quand on y repense car j’aurais pu avoir un traumatisme crânien mais sur l’heure je ne pensais pas à la fonction hautparleur sur le téléphone. Entre deux je lui disais de tenir le coup, maudissant le dieu qui me faisait attendre aussi longtemps pour avoir quelqu’un au bout du fil. J’expliquai la situation, indiquait notre position puis attendit l’ambulance, restant à côté d’elle, lui tenant la main en la regardant. Je ne cherchai pas à la bouger, je n’étais pas un inconscient. De toute façon, quiconque verrait le camion s’arrêterait bien avant nous. L’ambulance arriva, après ce qui me sembla être une éternité. A l’hôpital, elle fut emmenée rapidement en salle d’opération pendant que j’avais le droit aux radios, attèle et points de sutures puis je fus autorisé à attendre dans le couloir, fixant une porte avec une lumière maudite, attendant qu’elle ne s’éteigne. Des heures durant, j’attendis, regardant chaque infirmier, chaque médecin qui passait avec un espoir toujours plus mince. Puis le chirurgien vint, avec cette tête de circonstance et m’annonça ce que j’avais craint, ce que je ne voulais entendre. Elle y était restée. Adieu les jours ensoleillés, bonjour la grisaille des matins et la pluie. Elle était morte, j’étais en vie. Pourquoi ? Une question à jamais sans réponse. Il fallait croire que j’avais eu de la chance, si l’on peut appeler ça ainsi.

Le lendemain, j’appelai chaque invité pour les convier non plus à une agréable et joyeuse célébration mais à des funérailles. Noël n’était pas encore arrivé, je parvins à la faire enterrer avant, dans la plus pure tradition catholique, comme elle l’aurait voulu même si je maudissais désormais ce Dieu qui me l’avait prise. Durant toute la danse des condoléances, je me prenais à penser à la mort. Je n’avais plus de raison de vivre et pourtant je me forçai à me lever chaque matin, à travailler sur ma thèse, que je passai et pour laquelle j’obtenais des félicitations. Je pouvais la publier, et je le fis mais je n’en avais pas de véritable joie. Incapable de laisser son œuvre inachevée, je poursuivis sa propre thèse, la fit publier également, en sa mémoire puis je me lançai à corps perdu dans l’archéologie, allant de par le monde pour étudier les civilisations antiques, privilégiant quand je le pouvais les civilisations égyptiennes. Elles avaient quelques choses de fascinant, même en ignorant l’influence d’une espèce alien dans son histoire. Mes connaissances et découvertes me valaient une certaine renommée, c’était flatteur mais j’étais mort à l’intérieur. Je ne fêtais plus rien, ne m’autorisait plus grand plaisir hormis celui de la bouteille. J’ai eu du mal à la lâcher, elle était devenue mon biberon d’adulte. Pourtant l’alcool, si cela peut vous abrutir temporairement, ne vous aide pas à oublier, pas vraiment. Un jour, pendant une fouille, j’eu une courte aventure avec une collègue. Elle était marrante, l’on a sympathisé, batifolé un peu sous la tente pendant quelques jours puis je lui ai dit que cela ne pouvait durer. Il n’y avait pas de raison à cette envie de prendre mes distances, si ce n’est ce sentiment illogique de tromper celle que j’avais aimé. C’était en 2016 ; Liliane était morte en décembre 2011.

En mai 2016, alors que je venais de terminer mon premier cours d’égyptologie à l’université d’Essex, je vis se pointer trois militaires. Au début je me suis dit « C’est quoi cette blague ? » puis ils m’ont parlé des raisons de leur venue : m’envoyer dans une autre galaxie, si j’étais d’accord, pour étudier des civilisations. Ils avaient besoin d’un archéologue et il semblait que mon nom avait été retenu. Comme quoi être un petit géni ça aiderait ? Bref, sur le moment j’eu des difficultés à gober le projet et l’histoire de races aliens intervenants depuis des Ages dans notre évolution… On se croirait dans un mauvais film de science-fiction mais les preuves étaient là. Je ne pouvais les nier. Toutefois si quitter la Terre, gagner les étoiles, d’autres mondes me faisait envie -j’en avais rêvé enfant après tout-, je demandai de repousser mon départ le temps que j’apprenne autant que possible sur ses civilisations. Je commençai par la langue des Anciens, la maîtrisant relativement rapidement, de même que la langue des Goa’uld, pour laquelle je me limitai à quelques rudiments. Il y avait des similitudes entre cette dernière et les hiéroglyphes, d’où mon intérêt. De plus pour comprendre les langues extraterrestres, quoi que pour celle des anciens le terme est discutable, je préférai avoir quelques échantillons. Finalement, en octobre 2018, je fis par à ma nouvelle hiérarchie que j’étais prêt pour le grand départ et mit un terme à mes différents engagements sur Terre. Officiellement je partais sur des fouilles au fin fond de l’Amérique du Sud, mais en réalité j’allais plus loin que ça, dans la galaxie de Pégase.

Données d'arrivée



Sitôt informé des formalités du départ, et de la possibilité, pour moi, de choisir un seul objet, je me décidai de scanner l’ensemble de mes carnets et de les faire conserver par mes parents, qui ignoraient où j’allais de bien entendu, ne gardant avec moi que les deux concernant mes recherches sur les civilisations de la porte des étoiles. Il était normal que je conserve des objets de travail, tout comme mon bon vieux stylo plume et un crayon puisque je continuerai à travailler pendant le voyage, afin de parfaire mon rôle de spécialiste puis je me décidai sur l’objet : ce serait la bague de mariage de Liliane, celle qu’elle aurait dû porter. Un souvenir aussi joyeux que pénible mais un excellent rappel d’où je venais.

Je me rendis également sur la tombe de ma fiancée ; je n’arrive toujours pas à la qualifier d’ex-fiancée. Ce fut la troisième fois que je m’y rendais dans ce vieux cimetière, sur cette tombe. Je lui racontai ma vie, lui disait où je m’en allai. Cela ne me ressemblait pas que d’agir ainsi mais avec l’inquiétude d’un vol dans l’immensité de l’espace de plusieurs semaines, l’on réagit de façon parfois inhabituelle. Je restai une petite heure avant de repartir, direction l’aéroport puis le point d’embarquement pour Atlantis. Je ferais partie de la fournée de décembre.

Le voyage me sembla durer une éternité mais il y avait toujours mille choses à apprendre sur les Anciens, les peuples de Pégase, les Asgards… Les langues, les technologies… Et puis il y avait l’équipage et ceux qui revenaient sur Atlantis après un séjour sur Terre pour me donner quelques détails, des anecdotes, un avant-goût de ce qui m’attendait. C’étaient les amuses bouches avant le banquet. Etant désormais plus ouvert, malgré mon manque de bonne humeur à l’approche de Noël, je parvenais également à tisser quelques liens amicaux, ou du moins cordiaux, avec des passagers. Puis nous arrivâmes en vue d’Atlantis, cité de métal perdue sur les eaux. L’excitation et l’appel de la découverte s’emparèrent de moi. J’avais hâte de me lancer à sa découverte et l’impatience que je ressentais de m’élancer en posant le pied sur son sol, alors que je prenais sa première bouffée d’air frais était si palpable. J’étais comme un gamin devant les cadeaux sous le sapin et qui savait qu’il devrait encore attendre un peu avant de déchirer dans une joie sauvage l’emballage.
Créé par Nom du joueur
Surnom :
Bardia
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23 ans
Comment avez-vous connu Atlantis Insurrection ? : > Ici Hailey, j’ai rempilé !
Connaissez-vous les séries Stargate ? :
Un peu (SG-1 et SG Atlantis)
Souhaitez-vous être parrainé ? :
Non
Multicompte ?:
Hailey Spalding
Code(s) du contrat :
Validé
Envie de nous dire quelque chose ? :
Comment ne pas résister à l’envie de passer encore plus sa vie avec vous ?

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Matt Eversman
Caporal
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√ Messages : 11473

Mer 12 Déc - 14:23

Matt Eversman
Re-bienvenue par ici ;-)

Voyons si les anciens sont avec toi !

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Admin
Admin
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Mer 12 Déc - 14:23

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Le membre 'Matt Eversman' a effectué l'action suivante : Lancé de dés


'Gêne ATA' :
Lorn Fawkes : un os ? Mais à qui il appartient ? Deata10
Résultat :
Lorn Fawkes : un os ? Mais à qui il appartient ? Deatan10

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Lorn Fawkes
Archéologue
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Mer 12 Déc - 14:26

Lorn Fawkes
Eh bien... C'est où le comité de protestation contre la discrimination envers les non porteurs du gène ATA ?

Bon bah bon côté des choses : plus rien à ajouter à la fiche !

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Invité
Invité

Mer 12 Déc - 20:11

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Choppes Liam !! C'est lui le boss du syndicat 8)

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Invité
Invité

Ven 14 Déc - 19:03

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Hey rebienvenue !

Fiche bien plaisante à lire, de l'humour et un personnage au caractère bien travaillé. Histoire dramatique... La Bonneville plantée dans le décor....
... mais bon choix de bécane cela dit ! C'est quand même un drame de la planter ! Nan mais quand même !!! Et je dois valider ça ???!!! Tomate

Blague à part, petite pensée pour son épouse quand même, c'était émouvant, pauvre vieux. De quoi marquer un homme à vie !

Pour moi tout est bon !

1ère VALIDATION / 3 — Félicitations, tu viens d’avoir ta première validation. Il en faut trois de la part des membres du staff pour que ta fiche soit classée dans les « candidatures acceptées ». Prends ton mal en patience cela ne va pas tarder

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Matt Eversman
Caporal
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Dim 16 Déc - 19:34

Matt Eversman
Tout bon pour moi aussi, j'ai apprécié la lecture de la fiche et je n'ai rien à redire :x :x :x OO3

2ème VALIDATION / 3 — Avec cette validation tu obtiens ta couleur et les portes du Flood du forum s'offrent à toi. Ta fiche est presque terminée, il ne te reste qu’un avis à obtenir.

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Invité
Invité

Lun 17 Déc - 19:48

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Eh bien super fiche, j'ai adoré la lire, elle est vraiment sympas comme tout. exit

Aucune pathologie pour ce grand gaillard joufflue ?
(sur de sur ? :p)

Bon en tout cas welcome à ce nouveau DC prometteur !! Il me donne des idées tiens ! Licorne


3ème VALIDATION / 3 — Validation finale ! Amuse toi bien chez les fous ! Tu peux faire ta fiche de « dossier personnel » et tu peux commencer à RP. N'oublie pas de faire recenser ton avatar dans ce sujet. Tu peux également choisir une couleur d'écriture dans ce sujet.. Bon jeu !


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Lorn Fawkes
Archéologue
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Lun 17 Déc - 21:46

Lorn Fawkes
Non pas de pathologie ! Je reste dessus ! Je vais pas trop tirer sur l'ambulance non plus ! ♥️

J'attends d'entendre tes idées petit coquin ! malade

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Invité
Invité

Mar 18 Déc - 18:48

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Oki donc perfect

Tu es ajouté aux postes et tu as ton rang mister "Loki" :)1

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Invité
Invité

Mar 11 Aoû - 17:39

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Rappel des récompenses de la MJ 34, pense à mettre à jour tes compétences !

Lorn Fawkes

Lorn n’a pas pu utiliser ses talents pour cette mission centrée sur la survie. Il s’en est néanmoins très bien sorti en usant de logique et de réflexion face à la situation. Comme quoi il ne suffit pas d’avoir un gros fusil pour être bon ! Bravo ! Il devra passer à l’infirmerie pour soigner sa main.

Nous t’accordons :
  • +1 Sang Froid
  • +1 Esprit d'équipe
  • +1 Rapidité esprit

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