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Pistons ce con ! (Teshara Lays)

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Mar 13 Nov - 11:44

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ACTE 2 : Une Ombre sur Lantia


Sur Lantia, en fin d'après-midi.
Chronologie : Fin Août

Près du camp athosien et d'une forêt à proximité.
Du côté de Malcolm.


Mal’


Mal parcourait le troc Lantia à la recherche semblerait-il de commerce. Il décela le bracelet de sa montre et la tendit à la vendeuse lantienne qui l’examina et parut satisfaite au point de laisser le militaire se servir dans toutes les affaires déposées à même le sol sur une peau. Il fallait y aller tout de même pour donner sa montre mais Mal n’était pas matérialiste. Il retira son package militaire de son dos pour y ranger ce qu’il allait prendre de l’étalage sous les yeux la vendeuse qui l’observait à s’interroger jusqu’où il allait la dévaliser. Il ramassa des fringues lantia, un sac de poudre noir, de la corde, quelques vivres, et, se relevant, il désigna une lance, comme si, il demanda si la lance était à vendre. La lantienne la considéra, elle avait encore, la montre de l’atlante entre ses mains, elle imaginait la troquer contre un peu plus de matériaux pour réparer sa maison, et, franchement, elle valait bien plus que des fringues, de la poudre et de la corde ou des vivres, alors, dans l’honnêteté, elle hocha la tête, et, alla chercher sa lance, qu’elle le lui remit, et, Mal alors, empoigna le bois et observa le pique, puis, le prit comme un bâton de marche. Il hocha la tête et ne prononça pas mots. Comme, Zoil l’avait nommé, Malcolm avait “langue de pierre”. Il était gars du genre taciturne.

Malcolm partit ainsi. Il prêta attention à surveiller qu’il n’était pas observé ou suivi. D’un pas de bon rythme de marche, il rejoignit la forêt et s’y enfonça. Puis, à un endroit précis, il ralentit sa marche et chercha autour de lui. Il siffla d’un bon et puissant sifflement à appeler.

De là, le militaire entendit un silence, puis, bientôt, du feuillage s’agiter, sur un arbre, juste tout près de lui, et, alors, le soldat leva le regard sur les branchages, et, sur, un blondinet.

Alors que le blondinet à veste rouge descendit de son perchoir, Malcolm lui lança d’une voix rauque, car Mal avait une voix rauque, « T’sais monter aux arbres toi ? »

Liam


Liam descendit de l’arbre. A sa réception sur la terre forestière, il frotta ses mains, comme si, poussiéreuses, salies par la nature. Liam n’avait plus le package militaire qu’il avait dérobé à Billy. Il l’avait remis à Malcolm et ce dernier le portait à l’heure actuelle sur son dos mais ce sac paraissait comme plus chargé à Liam. L’infirmier, qui portait sa besace d’infirmerie, puisqu’il avait pu en prendre une en rejoignant Malcolm à l’infirmerie, lui confiant tout ce qu’il savait sur le groupe de Billy, sachant que Malcolm avait fait partie de l’escouade de Luana avec la photo qu’il avait eu d’elle, remarqua aussi, la lance de Malcolm et son pique.

« Bah ouais. J’suis pompier. On m’a entraîné à la corde moi aussi, c’pas l'apanage des militaires hein. J’ai d’jà fais de l’escalade aussi. Pis j’aimais bien gamin, grimper aux arbres. Tout le monde fait ça non ? » Répondit-il à Mal.

« Mouais. Tiens. » Mal retira-t-il son sac à dos et lui balança-t-il.

Liam le réceptionna. Il le prit lourdement. Mal avait une certaine carrure et une certaine poigne. Liam posa le package sur la mousse forestière puis l’ouvrit. Il y avait quelque chose de cool sur l’instant. Liam avait l’impression d’ouvrir une grosse sacoche du Père Noël !

« Le père Noël est passé ? » Dit-il d’ailleurs en fouillant. Liam déballa un peu tout ce qu’il y avait dans le sac. Il déplia devant lui et la regardant une chemise lantienne à mettre en dessous d’un habit lantien « Des fringues ? »

« Change toi et teins toi les cheveux avec la poudre. Dans la bourse. »

Liam le regarda. Puis, il regarda dans le sac, et en retira une bourse qu’il ouvrit sur de la poudre noire. Noire ?! « Que je me teigne les cheveux avec ça ?! Mais hors de question ! C’pas parce que toi t’as les ch’veux noirs que tout le monde doit avoir les cheveux noirs ! J’vais trop faire gothique avec ça ! Ca va être horrible ! »

Les clichés, bonjour !

Mal’


Mais Malcolm n’avait pas la patience d’attendre. Il déposa la lance contre l’arbre pendant le blabla de Liam et vint vers Liam dont il chopa la bourse des mains. Il commença à plonger ses doigts bourrus dans la matière noire et à les plonger dans les cheveux de l’infirmier. Ce dernier, n’eut qu’à peine le temps de se débattre, face à la poigne du militaire à s’engager à la tâche, « Hé ! Mais arrête ! » Mais le militaire continua, et même, détachant le fil de la bourse, plaqua le tissu et sa poudre, ouvrant le sac sur le carré de tissu, sur la tête et sur les cheveux de Liam, frottant et colorant ses cheveux, masquant tout le blond. Liam finit par se laisser faire mais il croisa les bras, bougon, « C’est n'importe quoi… Fais-moi des peintures de guerre aussi tant que t’y es…! »

Mal revint à le regarder sur ces dernières paroles, « T’es pas si con. » Ce n’était une pas si mauvaise idée. Il devait même y avoir de la peinture de guerre dans le package militaire. Le terrain était très bien pour du camouflage de forêt. Comme il lui restait de la poudre, Mal lui fouta, en réponse et sur ses mots, sans que Liam puisse réagir à s’en défendre, de la poudre noire sur la gueule avec ses mains, en rayures, comme à la guerre.

Liam eut une réaction : celle de ne pas bouger la tête et de maintenir son regard et de le regarder en deux fois. Il ne s’attendait pas à ce que le militaire réagisse ainsi et lui dise ça.

« J’te déteste. » Liam dit-il dans cette pose.

Mal s’éloigna de lui et prit des fringues du sac. Lui aussi devait se changer et retirer son uniforme militaire. « Allez. Change toi. » Mal lui balança des fringes.

Liam les réceptionna en boule. Il en tomba un peu, alors, il ramassa ce qui venait de tomber, et, posa le tout sur le sol, puis commença à se mettre en calbute et torse poil, pour, enfiler, un pantalon marron, un peu médiéval, lantia, la chemise, un peu médiévale aussi, lantienne, puis, par dessus, une sorte de veste en cuir marron, mais, en réalité, une sous-pièce, un haut de corps de combat, d’un cuir assez épais, protecteur, que Liam étendit à ses yeux à chercher à voir par où l’enfiler, puis qu’il enfila, lui donnant une allure entre un gars du moyen-âge et un rebelle de Star Wars. Il y ajouta une veste-manteau long, pareillement, en cuir marron et de style lantia. Mal avait même ajouté une écharpe, une écharpe lantienne longue, pour qu’il puisse, se couvrir un peu le visage voire la tête en l’enroulant, à l’image d’une capuche. Mais, Liam pour l’heure, la porta comme simple écharpe, et les deux bouts alors, tombait sur sa veste-manteau, assez long lui aussi. Il retira ses rangers de pompiers pour des bottes lantiennes que Mal avaient aussi récupéré. Dans cette allure, sans sa veste rouge fétiche et avec ses cheveux noirs, Liam ne pouvait pas le voir lui-même mais il était méconnaissable et il pouvait bien s’en douter. Même si, au début, entre lui et Mal, ça avait été un peu l'incompréhension, car Mal s'exprimait peu, et Liam, ne savait pas toujours où il voulait en venir, Liam se disait de plus en plus que Mal savait ce qu’il faisait et qu’il avait bien fait, en fin de compte, de le solliciter. Liam, travaillant à l’infirmerie, avait su qu’il y avait été affecté après une mission, et qu’il devait y être soigné, puisqu’il avait volé le sac de Billy pendant sa pause, comme si, en vérité, l’affectation de Mal à l’infirmerie dans la journée même, avait incité Liam à bouger. Liam s’en voulait, parce que, en fin de compte, n’y avait-il pas un côté “manipulateur” à faire ça ? Liam, si spontané, n’avait-il pas, en vrai, déjà projeté de revoir Mal par la suite ? Il se disait qu’il ne trouverait rien, dans la cachette de Billy, et puis, finalement, il trouva une carte, prit un sac et emporta ce qu’il avait eu le temps d’emporter avant de se faire prendre par Billy et Ruth. Mais, dans le fond, il savait non ? Il savait qu’il allait tomber sur un truc. A revoir Mal, à l’infirmerie, ça avait été un peu la friction, car, pour Mal, cette logique lui, il l’avait attribué à Liam, mais, au final, Liam avait fini par lui prodiguer des soins, et, lui avait administré de l'adrénaline, sous la demande de Mal. L’infirmier n’avait pas été d’accord au début mais Mal avait insisté en lui disant, de but en blanc : “Tu veux que j’t’aide ? Alors fais ce que j’te dis.” Et, depuis, Liam faisait ce qu’il disait, et, l’observait aussi, lui et sa personnalité, un peu particulière, qui faisait que Liam ne savait pas encore s’il avait un bon fond ou pas même s’il avait bon feeling à ce sujet et le sentait bien. Il restait avec lui, ayant, à chaque fois l’envie de s’excuser, de l’avoir sollicité.

Ils avaient pris tous deux une navette de transport touristique entre la Cité Atlante et Lantia.

Le militaire aussi se changea, et, il découvrit alors, sa blessure à l’épaule, que Liam avait fini de soigner à l’infirmerie. Mal, lui aussi, se changea pour une tenue lantienne, mais sans de manteau long, une chemise, un haut de corps de combat et un pantalon et des bottes. Il y ajouta un couteau lantia à la lame plus épaisse que les couteaux militaire qu’il glissa à sa ceinture lantienne prévue pour ce port d’arme. Liam considéra la lame, et, Liam, quant à lui, il se sentait porter à sa ceinture, la bourse des billes explosives et somnifères de Naleem.

Le militaire ne s’arrêta pas là. Il sortit une besace lantienne qu’il lança au pied de Liam alors que Liam était un peu dans ses pensées à tenter de formuler des excuses. Mais, Mal, le voyant pas réagir, « Prends ça à la place de ta besace médicale. »

Liam passa, qu’un instant, une main dans sa nuque alors, et alla donc chercher sa besace médicale et se consacra à la tâche de transférer son matériel médical dans la sacoche lantienne. Malcolm avait pris la peine de prendre une besace, et donc, un sac équivalent.

« T’as de l’alcool 90 ? » Mal interrogea-t-il.
« Oui pourquoi ? »
« Y’a des bouteilles lantiennes. Vides-les et remplis-les d’alcool. »
Mal imaginait déjà pouvoir faire des cocktails molotov.

Liam alla récupérer une bouteille lantienne et l’ouvrit puis renifla les vapeurs de la boisson.
« Mal ? »« Fais c’que j’te dis. »
Insista Mal alors qu’il rangeait son uniforme atlante dans le package qu’ils venaient de vider.
« C’est déjà de l’alcool. » Liam tendit-il la bouteille à Mal.
Mal prit la bouteille et sentit. « On les garde. »
Mal dit-il en rendant la bouteille à Liam.
Liam reprit la bouteille et la referma. Il regarda Mal. Il se demandait si c’était une bonne idée tout ça. Liam en doutait. Il n’avait pas voulu balancer le groupe car, parmi eux, pour Liam, il y en avait certains qui, qui avaient besoin d’aide, et pas qu’on les balance. Puis, Liam vit Mal ranger sa veste rouge. Liam vit sa précieuse veste récupéré et rangée si bien qu’il ne put s'empêcher de demander, « Tu vas en faire quoi de tout ça ? »

Mais, sans répondre à cette question, Mal se redressa, taciturne et sans dire un mot, avec le package qui comportait toutes ces affaires trop atlantes, et, avec une corde, jusqu’à l'arbre. Il jeta la corde sur une grosse branche et cette dernière y passa de l’autre côté. Alors, Mal attacha le sac et il le tracta en hauteur. Puis, après, il cacha la corde dans l’arbre.

« Ici, c’est notre point de chute. Si on est amené à se séparer, on s’retrouve ici. Compris ? » Liam hocha la tête. « Compris. » Liam avait pu, de son arbre, se mentaliser des points de repères pour retrouver cet endroit forestier paumé.

Mal sentait qu’un truc allait pas malgré sa personne fermée, il sentait Liam, pas dedans,
« Hé, tu t’es mis dans la merde et moi avec, alors, assumes. »
« C’est juste, désolé d’t'avoir mêlé à tout ça Mal. »
Mal avait fait partie de l’escouade de Luana mais n’avait jamais trempé dans la combine de la team après leur retour sur Atlantis. Mal était en demande d’affectation sur l’avant poste Alpha auprès de ses supérieurs, pour de la surveillance, et était bien partie pour l’obtenir, avec, une promotion de caporal avec. Autrement dit, il n’avait aucun intérêt à aider Liam.
« C’est rien. C’est fait. » Répondit-il sec.
« Prends la lance. Maintenant on y va. » Amorça-t-il la marche.
Liam, prenant la lance, comme bâton de marche, marchant derrière lui,
« Tu fais ça pour Spike ? Pour Luana ? »
Liam osa-t-il interroger. Mais, Mal, pour sûr, ne lui répondit pas.
En marchant, Liam poursuivit, « J’sais que, t’as fait pas mal de missions avec Billy. » « Moins t’en sauras, mieux ce sera. » Mal répondit-il sec.

Mal se retourna sur Liam. « Alors ? Collecte ou traitement ? »

Liam ne s’attendait pas à ce que Mal lui donne le choix entre les deux emplacements. Il pensait que Mal, de son expérience militaire, déciderait pour eux. A moins que, qu’il ne sous-entendait pas quand même que, qu’ils allaient se séparer ? Chacun sur un point ?

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Mar 13 Nov - 11:49

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ACTE 2 : Une Ombre sur Lantia


Sur Lantia, en fin d'après-midi.
Chronologie : Fin Août

Sur la baie des jumpers, départ prévu pour Lantia.
Du côté de Billy.



Billy


Sur la baie des jumpers, Billy y tournait comme lion en cage, malgré, les pas militaires, froids, posés, mais, malgré tout, il bougeait de ci et de là, preuve qu’il bouillonnait là-dessous.

Luana, elle, à ses côtés, avait les bras croisés, près d’un Jumper. Quant à Spike, il était assis sur une caisse militaire dans les parages, les mains dans les poches, les lunettes de soleil sur le nez, les écouteurs blancs dans ses oreilles, et, il mâchait un chewing-gum, et, il faisait des bulles. Luana adressa un regard à un de ses éclats de bulle. Elle parut pensive. Elle dévia le regard par la suite. Spike l’avait vu s’attarder sur lui. Il y eut comme un malaise.

Billy s’arrêta et cessa ses pas lorsqu’il reconnut et vit au loin débarquer Teshara et sa team. Elle était accompagnée toujours de Ruth et d’un autre gars que Billy ne connaissait pas. Génial. Elle avait impliqué qui avec elle ? Cela ne parut pas faire plaisir à Billy. Luana adressa elle aussi un regard au groupe. Spike, lui, ne tourna pas regard. Billy eut un regard noir sur Spike. Ce dernier n’avait pas pris la peine de le prévenir qu’il y avait un inconnu avec Teshara.

Mais Billy ne s’attarda pas trop sur Spike et accueilli Teshara malgré tout avec le sourire et comme levant un peu les bras dans l'accueil mais très sommairement et brièvement. Le sourire de Billy parut biaisée et pas très sincère mais il avait le mérite d’être quand même là.

Mais voilà notre sulfureuse enquêtrice.

Billy adressa un regard noir sur Zoil. Zoil sentit un regard pesant sur lui qui l’incita à rester en retrait derrière Teshara. Zoil adressa un regard à Teshara et Ruth mais Ruth quant à elle avait déjà dépassé Teshara et Billy et se dirigeait vers Luana et à son encontre pour la saluer.
Ruth salua Luana d’un bref mais militaire et respectueux “Sergent.” Luana ne lui répondit que d’un geste de tête militaire et ne prit pas la parole à y ajouter quelque chose. Toutes deux, revinrent du regard à Billy, Teshara et Zoil.

Billy prit bien vite un ton noir. “ C’est qui lui ? “ Dit-il en tenant regard noir sur Zoil avant de revenir à Teshara du regard.

Spike, intrigué malgré ses écouteurs, mit les deux pieds sur la caisse militaire, dos contre le mur alors, pour observer la scène, sur laquelle il se retourna là. Il souffla dans son chewing-gum et en expira à nouveau une bulle dont il en lâcha un éclat non sans son petit bruit. Luana le regarda à nouveau. Par le passé, ce n’était pas Spike qui consommait des chewing-gum mais un certain Malcolm, et, Malcolm, il en avait déjà proposé une fois à Spike. Spike avait refusé. Catégorique, il lui avait dit ne pas aimer mâcher des chewing-gum. Il avait même précisé que, c’était pour, “les attardés mentaux”, sans doute, juste pour provoquer Mal, qui avait fait semblant alors, de lui foutre un poing, s'arrêtant dans la lancée juste près de lui, pour tester le scientifique, qui, lui n’avait pas bougé d’un pouce, mais avait avalé salive. Mal, alors, avait rigolé un peu, et, au final, lui avait lancé tape amicale, “j’l’aime bien ce gars !”
Mais, Luana, revint très vite du regard à Billy, Teshara et Zoil, s’éloignant de ce souvenir… Comme à l’époque, Spike pouvait agir ainsi, faire son “à part”, “j’fais c’que j’veux”, parce que, ici même, c’était le seul à pouvoir piloter le jumper qu’elle avait en son dos en ce moment.

Tesh'


Manifestement, nous étions attendus. Il y avait Spike, le scientifique qui avait ouvert la chambre de l’autre, Billy, que j’avais déjà vu en compagnie de Ruth, et une autre femme que je ne connaissais pas mais que j’avais pu observer sur la photographie trouvée dans la piaule de Sandon.
Je toisais cette femme plutôt mignonne avant de reporter mon attention sur un Billy qui regardait Zoil et qui demandait d’un ton noir de qui il s’agissait. Je fixais mes yeux sur les siens, et je répondais d’un ton égal :
« Poil de Gwai. Il est avec nous. ». Mon ton ne demandait pas de négociation. Zoil était de la partie, point final. Et comme si l’affaire était entendue, je dépassais Billy dans un affront total pour me diriger vers la donzelle que venait de saluer Ruth. Sur un ton plus amical, je venais la saluer :

« Salut, moi c’est Teshara. », fis-je en tendant une main. Il paraitrait qu’on se saluait en se la serrant par ici, comme quand on contractait un deal avec un marchand sur Renégat. Certes, cette femme était jolie, et je la mettrai bien dans mon lit, mais je n’en avais pas grand chose à fichtre d’elle. Je jaugeais juste la réaction de Billy. Est-ce qu’il allait s’énerver, être violent, ou est-ce qu’il n’en aurait rien à foutre ? Je commençais à l’étudier, mue par une envie soudaine de savoir qui était ce type qui se prenait pour le roi des sbires ici présents.


Luana


Luana parut très distante mais c’était dans sa personnalité. Elle observa la main tendue que Teshara venant à son encontre lui présenta. On se serrait souvent la main entre civils pour se saluer. Luana pouvait vite déduire plus encore qu’il s’agissait alors d’une pégasienne car un civil atlante n’aurait pas vraiment eu cette réaction avec une militaire en uniforme et d’autant plus si ce civil avait perçu un grade sur l’uniforme ou entendu un grade.

Pour autant, Luana tendit son bras et de là sa main. Luana était quelqu’un d’assez ouverte pour notamment autoriser un civil à prendre une photo souvenir tant que le terrain paraissait sécurisé par exemple. Alors, ce genre d’initiative de la part d’un civil ou d’un pégasien que de vouloir saluer en serrant la main, elle ne pouvait que finir par la recevoir. Cependant, leurs mains ne se serrèrent pas. Car, au moment où Luana allait serrer la main de Teshara, elle vit Spike s’agiter à regarder vers Billy et elle-même elle le vit faire sa merde. Luana s’activa alors à amorcer un pas aussi militaire que déterminé vers Billy. Ce dernier venait de frapper d’un bon coup de poing dans le ventre de Zoil avec autant d’imprévisibilité que de discrétion alors avec la nature de ce coup porté qui contraignait la victime à geindre mais au final pas tant que ça car surtout amenant à se recroqueviller sur soi et à se laisser tomber dans la douleur.

Zoil s’effondra à terre.

« Spike, au Jumper. »

Luana dit-elle en chemin en croisant les lunettes de soleil de Spike qui descendit de son perchoir. Luana voulait sans doute mettre Spike hors d’atteinte. Il représentait une pression sur elle, Luana, habituée à protéger le civil depuis belle lurette. Tout cela, en tout bien tout honneur, ne ressentant rien de particulier pour lui,mais, juste, habitué à protéger le civil. C’était aussi parce que faire démarrer le jumper était un signal de faire avancer les choses même pour Billy qui se devait de passer à autre chose.

Spike passa donc pour rejoindre le jumper non sans percuter Ruth d’un coup d’épaule à s’entrechoquer toutefois pas vraiment très brutalement. Spike était un gars assez dans la lune. Cela dit, Spike n’avait jamais vraiment apprécié Ruth qu’il dénommait comme « la pièce rapportée ». Ruth, surprise, se détourna sur le technicien, qui poursuivit son chemin à entrer dans le jumper, si personne bien sûr ne l’arrêterait, et irait sans doute aux commandes, à amorcer le décollage, comme s’il avait compris Luana, à extrapoler sa directive. Il ne toucherait pas à l’équipement que Luana avait ramené et déposé dans le jumper, cette dernière ayant été à l’armurerie, se portant caution sur le matériel militaire. Sauf que, il n’y en aurait pas à coup sûr pour tout le monde, du matériel, vu que déjà Luana n’avait pas été informé pour Zoil. Spike pouvait aisément le déduire, mais il était inutile de porter de l’équipement dans un jumper et pour piloter à son avis à lui. Même avec un 9 millimètres, Spike avait besoin de se consacrer de manière absolue au pilotage lorsqu’il pilotait et ne pilotait vraiment pas mal pour un civil. Il avait appris avec un militaire. Malgré tout, pour sûr, il était loin de concurrencer les pilotes de l’armée. Mais, contrairement aux pilotes de l’armée, il prenait plus de libertés et de risques dans son pilotage…

Ruth, croisant ainsi de près Spike, vit alors enfin ses hématomes derrière les lunettes. Elle n’avait, contrairement à Luana, jamais vu Spike dans cet état ou Billy agir de la sorte. Sauf que, si Billy pouvait se permettre certaines choses avec Spike ou même elle, avec le chantage qui avait su nouer leurs relations, il ne pouvait pas se le permettre avec Zoil, un, pégasien. Si Zoil se faisait violenter, et se plaignait aux instances supérieures de la Cité, Billy pouvait recevoir un blâme voire dire adieu à son affection sur Atlantis. Car, avec son statut de pégasien, tout comme celui de Teshara, après tout, il pouvait même y avoir des incidents diplomatiques. Aussi, Luana eut instantanément le réflexe de rappeler à l’ordre le soldat que Billy était comme s’il ne pouvait pas se permettre ce qu’il faisait puisque soldat.

« On se reprend première classe. »

Ordonna-t-elle d’une voix ferme et militaire en arrivant vers Billy. Il ne fallait pas non plus gueuler et alerter toute la baie. Ils étaient tous en fond de baie des jumpers pour ne pas attirer les regards mais il ne fallait pas trop non plus danser la macarena et attirer l’attention.

Mais alors, dans l’agitation de tout, presque au même moment, Billy envoya un gros coup de pied de ranger avec violence en pleine tronche de Zoil qui était à ses pieds bien amoché déjà par le bon coup dans son abdomen. De son coup de pied, le militaire défigura sans concession Zoil, qui fut aussitôt en sang, et, roulant un peu sur le côté, cherchant de ses poignets, bras et mains, à se hausser un peu, tout en restant au sol et allongé, mais rehaussant sa tête, son ventre en hauteur aussi, ses genoux contre sol, il cracha du sang, et, pas que, car, d’une main, s’appuyant de l’autre sur le sol, il alla chercher un truc qui en sa bouche se baladait et, au final, Zoil crut bien en perdre une dent mais n’en était pas encore certain. Il était mal au point, sonné, et resta donc au sol. Il souffrait comme pas deux.

Quand à Billy, qui venait de recevoir l’ordre de sa Sergente Luana, il se retourna sur elle, et, il la regarda d’un regard noir, avec, un léger sourire en coin, comme ayant aucune culpabilité de faire ce qu’il venait de faire bien au contraire. C’était à lui de décider pour l’équipe. Le chien de Teshara, il allait le maltraiter comme un chien s’il le voulait, se disait-il. Si “sa” Teshara ne se conduisait pas bien à son goût, lui, il lui défoncerait sa gueule au “chien”. Voilà comment en partie Billy fonctionnait. Bien que, il aurait pu s’en prendre à Teshara, en l’interrompant à serrer la main de Luana, fourbe, à la balancer en arrière et lui faire une prise militaire à la plaquer. Mais, pour Billy, c’était bien plus fun de s’en prendre à l'infirmier.

Les deux militaires s'échangèrent regards. La tension était palpable.

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Mar 13 Nov - 14:35

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Pistons ce con !
EXORDIUM.

Chronologie : Fin Aout, Fin d'Après-Midi - Feat. Liam Sandon

Putain.
Putain de merde.
Je venais de croiser la route d’un mec aussi cruel et insensible que moi. Je m’étais attendu à une réaction épidermique de sa part, envers moi, mais pas envers Zoil. Je m’étais retournée sur la scène alors que j’allais serrer la main de cette nouvelle femme, laquelle s’était arrêtée en voyant ce qu’il allait se passer. Je constatais que le pégasien était tordu en deux de douleur. J’essayais d’imaginer sa douleur, mais je rencontrai que le vide absolu de mon manque d’empathie. Quelqu’un de normal aurait de la peine de voir une personne se faire maltraiter durement et surtout, gratuitement, par une autre. Pas moi. Pendant de nombreuses années, c’était là mon monde.
Je restais impassible. Je n’avais pas perdu ma fierté ni ma petite arrogance, mais je ne réagissais pas vraiment. C’était si imprévisible, si soudain… D’habitude, j’étais à l’origine de ce genre de truc, pas quelqu’un d’autre… Peut-être mon frère à la limite, mais il était nettement moins impulsif que moi, et moins extrême. Il essayait toujours de voir le bon côté des gens et de s’en faire des alliés, quitte à les manipuler. J’avais plus de mal, même si j’y parvenais quand je le voulais. Il fallait vraiment que je trouve un intérêt puissant pour que je m’embête en faux semblant envers une petite personne insignifiante.
L’idée de m’en prendre moi-même au type qui avait ouvert la porte de Sandon, ou à cette femme, voir à Ruth, me traversa l’esprit. C’était tentant, mais je risquais de perdre un atout de choix si je m’en prenais à Ruth… Quant aux deux autres… je ne savais pas encore ce qu’ils pouvaient m’apporter et je me disais que je pourrai bien m’en servir contre Billy, surtout s’il avait ce genre de comportement avec ses sbires. Néanmoins, l’envie était là, et j’étais du genre à ne pas me contrarier. Cependant, je devais reconnaître que faire une chose similaire à ce type serait une forme de plagiat basique et primaire. Je pouvais tellement faire mieux… Comme attendre le bon moment et frapper directement cet homme dans ses tripes quand je trouverai sa faille. Tout le monde en avait une, et j’étais certaine de la trouver. Quand ce serait le cas, je m’y engouffrerai et je l’exploiterai jusqu’à ce qu’il me supplie de l’achever.

Ou alors, je le tuerai dans le dos proprement sans prévenir. C’était aussi une solution tiens.
Ou alors bis, je le tuais par le biais d’une toxine pour que sa mort soit dégueulasse, pleine de vomi et de chiasse, de furoncles purulents et d’ulcères nécrosants. Plus sympathique !

Je notais que la femme à qui je devais serrer la main était plus galonnée que Billy, et pourtant, malgré son injection, il continua en frappant Zoil à la tête avec un coup de pied. Elle n’avait aucune autorité sur lui et il la défia clairement du regard.

Je croisais les bras. Je pouvais venir en aide à Zoil, j’étais médecin après tout, mais je ne bougeais pas. Ce n’était pas de la peur, ni de la soumission, car je ne reconnaissais pas l’une, et ne m’abaissais pas à l’autre, mais simplement de l’observation, j’observais ce qu’il allait se passer entre ces deux là. Toutes les informations étaient bonnes à prendre sur ce groupe, dont j’avais trouvé les photos dans la chambre de Sandon.


Billy


Billy jeta un regard sur Teshara. Elle croisait les bras. Il revint vite du regard sur Luana qui maintenait son regard autant que Billy maintenait une attitude un peu désinvolte avec ses mains qu’il passa derrière lui et ce léger sourire qu’il gardait sur son visage. Billy, dans toute la crasse de son être, se sentait bien, prenait son pied, car, là, il lui parut qu’il contrôlait la situation. Après tout, tout se suspendait à lui. Enfin, du moins, dans son délire, c'était ce qu'il croyait, et, Billy, il n'était pas net comme gars. Il n’avait qu’à observer. Luana se suspendait à lui. Teshara près du jumper aussi. Enfin, du moins, il le croyait. Derrière lui, à ses pieds, souffrait Zoil au sol, et, il l’entendait dans ses râles, et il avait même envie alors, de le frapper encore qu’il se taise, qu’il souffre en plus de silence, qu’il respecte ce moment où tout se suspendait, bien sûr, à lui, en bon mégalomane. Billy vit que Ruth aussi, était suspendu, et, Spike, lui, il n’était même plus là, ayant rejoint le jumper.

Seul bémol au tableau, Billy découvrit que s'en prendre à Zoil ne faisant pas tant d'effets que cela à Teshara, du moins, un effet différent, et, pas perceptible. Elle avait l'air hermétique à sa souffrance. Billy ne pouvait pas savoir alors si Poil de Gwai pouvait représenter un moyen de pression ou non sur Teshara. En tout cas, il était sûr qu'ils avaient un lien, puisqu'elle avait affirmé qu'il était avec elle même si ce lien ne présupposait pas d’émois de la part de Teshara. Ce lien, ça suffisait pour Billy, pour qu'il joue avec, mais c'était un bémol de voir que Teshara n'avait pas réagi tant que cela. Il apprenait ainsi, à mieux connaître Teshara. En même temps aussi, ça lui ouvrait la porte pour continuer à s'en prendre à Zoil, voire, pourquoi pas, à se l’accaparer.

Luana


Mais Luana ne le lâcha pas du regard. Pour la Sergente, s’en était trop. Elle ne se rendait pas compte que ça allait trop loin, car, tout était resté dans un petit cercle, celui d’une escouade, mais là, avec d’autres personnes qui rejoignaient le groupe, enfin, un groupe décousu, dont on ne savait plus où était les frontières et où était le lead, elle voyait, de Billy, comme encore plus ses travers, qui se révélaient davantage encore à ses yeux. Ils avaient toujours été là pourtant. Si, aussi, Luana avait envoyé Spike dans le jumper, c’était que, pour l’heure, à ses yeux, Spike était le seul qui allait, c’était obligé, se rendre sur Lantia, de part son gène. Pour tout le monde encore sur la baie, Luana en doutait, et, Billy compris, tant, il était incontrôlable. Luana refusait d’imaginer tout ce petit monde avec des armes. Pas question. Luana comptait au moins sur le fait que, tous, souhaitaient rester sur Atlantis, et veilleraient alors, à ne pas dépasser certaines limites, mais elle n’en était plus très certaine à assister à la débandade de Billy et voyant son regard se porter lors d’un instant sur Teshara.

Luana se retourna sans dire un mot et amorça quelque pas vers Teshara et Ruth mais ne les rejoignant pas tout à fait en se plaçant en trait d’union entre Billy et Zoil et Tesh et Ruth. La Sergente partit du principe donc que cette histoire était réglée : Teshara faisait partie du groupe et Zoil avec. Pour les détails, ils verront plus tard car il lui parut que le temps passait.

Luana adressa tout de même un regard à Tesh et Ruth avec silence. Ruth, elle hocha de la tête. Après tout, la première classe, elle connaissait la spécialité de Teshara, pas si éloignée de leur combine, l’ayant apprise lorsque Teshara proposa “d’interroger” Nguyen à sa façon. Ruth était le cerbère de la maison. La videur. Donc, si elle était ok, c’était que c’était ok. Pour Luana, c’était donc ok si Ruth validait et se portait garante. Luana adressa un regard aux environs vérifiant qu’aucune oreille tierce extérieure à eux ne traînait et épiait la bande.

« Bien. Voilà ce que nous savons. Il y a de fortes chances que le “Byaki” soit parti sur Lantia et nous savons précisément où il peut être car il a mis la main sur une carte dévoilant nos emplacements actuels de collecte et de traitement sur le continent. On redoute qu’il s’est mis dans l’idée de s’en prendre à ces points et il est impératif de vérifier qu’il n’est pas déjà sur place. Si ce n’était pas le cas, s’il n’était pas sur Lantia, il nous aurait déjà balancé, et quand je dis nous, je parle de Billy, Ruth, Spike et moi. » Actuels, car ces emplacements changeaient, pour éviter d’attirer les regards des locaux. Luana marqua une pause et enchaîna, « Avant d’embarquer, mettons les choses à plat, si vous déconnez trop, » Luana regarda Billy puis Teshara. « Vous pouvez dire adieu à Atlantis. Deux emplacements. Deux équipes. Billy aura une équipe et Teshara l’autre. Ruth ira avec Billy. » C’était une demande déjà en amont de Billy peu négociable. « Pour le point de traitement, Spike est indispensable. Autrement dit, Teshara, » Elle s’adressa à Teshara, « Vous choisirez entre Spike ou moi. » Il apparut évident pour Luana que Zoil allait aller avec Teshara et pas Billy. Billy ayant déjà réclamé Ruth, la Sergent accorda le choix à Teshara de bonne guerre. Luana s’adressa de nouveau autant à Teshara qu’à Billy dans cette position centrale entre eux. « A vous de voir pour quel point vous optez et pour quelle répartition d’équipe, mais, je vous préviens, il manquera deux gilets molle donc un gilet molle par équipe, et, vu ton comportement Billy, » Dit-elle en regardant Billy mais qu’un court instant, revenant alors, au groupe, à transmettre les informations, « Au niveau des armes, je serai la seule à porter un 9 millimètres et Spike aura un Zat. Pour le reste, couteaux. Rien d’autre. Il va falloir être ingénieux avec dame nature. Je vous rappelle que le “Byaki” doit rentrer sain et sauf sur Atlantis comme nous tous parce que sinon notre groupe sera lié de près ou de loin à une affaire de porté disparu et il faudra en répondre. »
Luana pressentait que ce n’était pas gagné pour cette dernière précision mais il fallait bien le préciser. Il fallait donner toutes les conséquences que toute cette affaire pouvait donner.

Luana adressa un regard pour Zoil, militaire, mais, derrière, empathique. Zoil avait fini par s'asseoir, toujours, à même le sol. Luana donna une dernièr précision, « Pour les blessés, il faudra se soigner nous-même. Il y a deux kits de soin dans le jumper, vous imaginez bien, un par équipe. S’il n’y pas de questions, je vous laisse. Il me faut préparer la répartition du matériel dans le jumper. » Dit-elle à l’intention de tous et attendit-elle un instant s’il y avait des questions avant de s’atteler à la tâche de la répartition du matériel.

Tesh'


Je rendais un regard mauvais à Luana tandis qu’elle cherchait à croiser le mien après celui de Ruth. En tout cas, je restais de marbre, attendant que la suite se passe. Je ne savais pas si je devais laisser Zoil se faire tabasser, voir crever devant mes yeux. Je ne le connaissais pas plus que ça, et même s’il était mignon, je ne pouvais pas grand chose pour lui. J’étais en sous effectif, puisque j’étais seule, et manifestement, l’infirmier ne savait pas vraiment se défendre ni encaisser.
Mais Billy arrêta là. La sergente semblait y tenir, ce qui semblait suffir. J’ouvrais mes oreilles en grands quand Luana commença à expliquer le reste de la mission pour retrouver le type au manteau rouge. Franchement, tout cela prenait des proportions qui me dépassaient un peu. Je me retrouvais dans une partie dont je ne connaissais pas tous les tenants ni tous les aboutissants, mais je trouvais ça super entrainant ! Quelqu’un d’autre que moi aurait pris la fuite, et ce serait probablement fait tuer dans l’opération, car tout cela reniflait la merde à plein nez. Ces quatre là étaient embringués dans un trafic d’une nature qui m’échappait encore, quoique le terme de traitement et de collecte vinrent me titiller. Cela ne m’étonnerait pas qu’ils étaient dans un trafic de plante pour faire de la drogue. Et cela me plu d’autant plus.

Donc, il y avait bien des atlantes qui transgressaient les règles. Ça s’était une bonne nouvelle. Je n’étais donc pas la seule à qui ce genre d’envie prenait. Maintenant, ils voulaient probablement sécuriser leur trafic en se débarassant d’un témoin dangereux. C’était la base de toute forme de projet illégal. Tant que c’était secret, c’était sûr. Quand quelqu’un commençait à fouiner dans le but de faire tomber le réseau, ça devenait un problème. Je me demandais quand même quel genre de drogue ils faisaient pousser, et quels étaient les effets. J’avais hâte de découvrir tout ça.
Pourquoi est-ce qu’elle me prévenait d’un possible retour sur Atlantis qui se ferait sans moi si ça déconnait trop ? Pour le moment, j’étais sage comme une image. Je n’avais pas fait de vague, alors pourquoi cet avertissement ? Je la toisais d’un air neutre, prenant sur moi pour ne pas intervenir dans sa tirade. Je préférai écouter.

« J’ai une question. », fis-je. « Si le byakti connait vos projets et vos plans, ainsi que les différents lieux de collecte et de traitement, pourquoi le faire rentrer sain et sauf alors qu’il pourra vous vendre aux patrons ? ». Je n’avais toujours pas bougé de ma place.

Luana


« On ne peut pas se le permettre. Il y aurait trop de soupçons qui pèserait sur nous. La Cité est petite et la discrétion dans ce genre de configuration est encore plus difficile à préserver. On nous a déjà vu avec lui. On a posé des questions sur lui. Il y a trop de témoins ici et c’est le principal problème ici. » Pour cette raison que Ruth n’était pas encore parvenu à instaurer un réseau de vente sur la Cité (mais c’était en réflexion), les points de vente n’existant que sur Lantia pour l’instant. « Comme je le disais, pas question de se retrouver de près comme de loin rattaché à une affaire de disparition ouvrant une enquête et de risquer des interrogatoires et nos places sur Atlantis. De plus, s’il voulait nous vendre à la direction, il l’aurait déjà fait, il a les preuves suffisantes pour le faire, et n’aurait pas décidé de s'attaquer directement à nous de manière isolée, alors, nous avons une ouverture à acheter son silence. Autre point, nous changeons nos lieux de collecte et de traitement régulièrement, les informations qu’il détient seront un jour où l’autre périmées. Cependant, il ne faudrait pas perdre le matériel atlante de notre point de traitement et perdre un champ est toujours très dommageable pour nos affaires. D’autres questions ? »
Luana répondit-elle, soldate et factuelle, et demanda-t-elle s’il y avait d’autres questions.

Tesh'


J’écoutais la réponse de Luana, tout en l’observant tranquillement. Elle était jolie, elle semblait intelligente, et pas trop conne, mais j’avais du mal à déterminer sa place réelle dans cette organisation criminelle. Hiérarchiquement, dans l’armée Atlante, elle était la supérieure des deux militaires ici présents ; Billy et Ruth. Mais dans les faits, elle ne semblait pas avoir une grande emprise sur Billy qui semblait être celui qui mène le quatuor. Il semblait évident que je bousculais leurs petites habitudes, et je comprenais maintenant pourquoi moins il y avait de monde au courant, mieux c’était. Je trouvais la démarche de Billy bancale concernant Zoil car ce dernier n’aurait rien su de véritablement compromettant s’il était partit maintenant sans entendre le reste et sans prendre de coups. Maintenant, il était lié au groupe d’une façon ou d’une autre, et la probabilité que ça merde avec du monde au courant était plutôt grande.
« Pas d’autres questions. Je tiens juste à souligner que niveau discrétion dans cette petite cité, le tabassage en public d’un pégasien ne fait pas vraiment parti du paysage habituel ici. Je pense qu’il va falloir commencer à réfléchir sur les éléments impulsifs de votre petite entreprise pour les écarter d’une façon ou d’une autre, parce que tôt ou tard, cela va vous nuir. Après, ça ne me regarde pas plus que ça, moi je veux juste retrouver ce Byakti qui m’a fait foirer ma journée. ».

Je coulais un regard entendu à Billy. Première contre attaque de ma part. Elle était osée car directement portée sur la personne la plus instable de cette organisation. Je le remettais clairement en cause devant tout le monde en le faisant passer pour un mec qui ne savait pas se contrôler et je remettais en doute sa clairovyance. Diviser pour mieux régner était un adage terrien, mais que l’on retrouvait partout dans la galaxie, et les Wraiths étaient les premiers à l’expérimenter.




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Mar 13 Nov - 15:24

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Luana


Luana regarda Teshara toujours aussi soldate avec un air assez factuel et détaché. Teshara n’avait pas d’autres questions pour sa part et il semblait que personnes d’autres n’avaient de questions même si Luana perçut que Ruth parut comme se questionner. Peut-être était-ce la situation. Elle était assez inédite pour elle. Peut-être s’interrogeait-elle sur ses allégeances.

Car si Teshara ne posa pas de question elle souligna cependant un point : le tabassage en public d’un pégasien n’était pas des plus discret. Teshara accusait bien évidemment Billy comme « élément impulsif » sur lequel il faudrait très certainement réfléchir pour le groupe. Luana observa Teshara. Elle prenait la parole sur leur organisation. Cela pouvait paraître assez déplacé mais dans un groupe miteux cela ne l’était pas tant que cela. Teshara souligna avec cela que son seul et unique intérêt à elle était de retrouver ce Byakti. Luana parut méfiante à cette seule motivation déclarée. Billy avait informé Luana du contexte de rencontre avec Teshara. C’était vouloir pour Teshara bien fortement retrouver un homme pour un simple léger incident à moins que ce n’était dans la personnalité de la jeune femme. L’acharnement de cette jeune femme en serait très bluffant voire flippant car très caractériel.

Luana devait y aller avec des pincettes car Billy la tenait sur du chantage. Elle ne pouvait que songer à sa bavure sur le terrain. Lorsqu’on basculait, une bonne fois pour toute, ce n’était pas vraiment comme dans les films ou les jeux vidéo, il n’y avait pas de rédemption. Luana, même si des circonstances atténuantes pouvaient être invoqués sur son cas, avait, tout de même, tué un local sur une planète en pleine mission d’exploration, et, le fait, la bavure, elle l’avait sur les mains à jamais, et, elle savait Billy pouvoir témoigner à vendre la mèche, et, Spike, se faire interroger comme témoin. Spike avait changé depuis. Il n’était plus le même. Il avait appris à encaisser. Il pourrait subir un interrogatoire et la couvrir. C’était alors, peut-être, le moment d’envoyer chier Billy, mais, Billy, il avait cette aura d’avoir initié l’affaire. C’était lui qui avait pensé le business et le réseau même si Luana avec son poste ingrate de bras droit était passée derrière lui à y ajouter de la rigueur et de l’anticipation. Billy avait aussi la poigne pour gérer les paysans athosiens de leurs champs sur Lantia et il fallait un certain charisme pour le faire. Il fallait aller voir les paysans et leur mettre la pression pour qu’il assure le rendement. Luana restait distante, factuelle, militaire, un peu stratège mais ne faisait pas dans la répression, la menace, la terreur, chose que, Billy gérait bien lui.

« Cela tombe bien que vous abordiez le sujet Teshara. »

Déclara Luana très factuelle et sans se démonter à cette bombe que Teshara lançait dans le groupe. Elle aurait pu aborder un air malin mais elle n’arbora pas un tel air. Elle avait pourtant ce qu’elle allait dire en tête depuis un petit temps en tant que tête pensante.

Elle regarda Billy, « Billy, que tu fasses une demande d’affectation permanente d’ordre militaire sur Lantia, ce qui te permettra de résider au plus près de nos champs et de nos paysans, c’est ce que nous pourrions réclamer de toi au nom du cartel que nous formons, et tout particulièrement si tu continues à déconner sur la Cité.
Si nous avions eu une force de frappe sur place, nous aurions gagné du temps à déjà retrouver le Byakti, et nous ne perdions pas notre temps ici à en discuter.
»

Dit-elle très froide et ne se gêna-t-elle pas à mettre la pression.

Luana était le bras droit et en ce sens elle était très factuelle. Pour sûr, cela sous-entendait une vie moins confortable pour Billy. Une vie, plus paysanne, comparée à la vie qu’il pouvait avoir sur Atlantis. C’était clairement l’hôpital qui se foutait de la charité car c’était la faute de Luana en partie si le Byakti avait obtenu certaines informations qu’il n’aurait pas dû avoir et Billy comptait bien s’en souvenir. Cependant, le Byakti avait réussi à voler Billy, ce que Luana pouvait aussi lui balancer en pleine tronche. D’où, la tension palpable entre les deux.

Billy écouta pour autant et encore pour l’heure la sergente mais non sans un regard noir assez haineux que le soldat de première classe arbora. Il n’attendait qu’une seule chose, que Luana dise un mot de trop, et, qu’il puisse s’y enfoncer et la poignarder. C’était lâche et facile, car, Luana, tête pensante, ne pouvait que s’exprimer. C’était la façon de faire de Billy.

« Même si Spike n’est pas ici présent pour donner son point de vue sur la question, je suis certaine qu’il serait en accord avec cette directive pour le cartel tant la discrétion a toujours été sa plus grande des priorités. » Spike était effectivement celui qui avait mis en place les dispositifs que le groupe utilisait pour brouiller les communications sur la Cité comme sur Lantia. « Quant à Ruth, elle n’a pas encore le statut pour prendre la parole sur ce genre de décision puisqu’elle n’est pas encore parvenue à faire ses preuves. » Luana précisa-t-elle les choses sur le cas de Ruth, la, petite protégée de Billy. Ruth n’avait pas encore mené avec succès une implantation de point de vente sur la Cité. Elle ne « faisait que » d’entretenir des réseaux de vente sur Lantia. Elle n’avait pas en ce sens révolutionné le cartel. En général, Spike se rangeait du côté de Luana, si bien que, de plus en plus, Spike ne disait plus rien, et c’était presque acquis qu’il avait la même vision que Luana. A ce que Luana cite Ruth, cette dernière croisa bras à se questionner un peu.

Billy


Billy répondit à Luana tout aussi froid, « Ne parlez pas trop à la place de Spike, Sergente, le civil n’est pas l’un de vos hommes. Cette discussion n’a pas lieu d’être. Je ne discuterai pas de ça devant des personnes non concernées par ces affaires. »

« Sur ce quai, je ne vois que des têtes pensantes, Teshara venant d’aborder, un point de réflexion important, alors la situation me paraît moi appropriée pour en discuter. Spike est encore moins l’un de tes hommes, Billy, ne m’oblige pas à aller le chercher, il est évident qu’il serait d’accord avec ça, et, inutile de te rappeler que, sans lui, tu perds tout un pan de ton affaire. » Metta-t-elle les points sur les i.
Luana parlait du point de traitement mais aussi du « blanchiment » car Spike gérait la conversion des trocs sur Lantia en ressources utiles voire en argent monnayable sur la Cité. Après tout, l’argent n’était que virtuel sur Atlantis, et, Spike, était un très bon hacker, l’un des meilleurs. Ainsi, venaient les rapports de forces, bien que les points de contrôle de chacun ne furent pas évoqués dans les discours. Billy contrôlait les paysans et la vente, avec, Ruth, qu’il avait recruté. Spike, avec Luana, contrôlait le traitement et le blanchiment, parce que Spike avait tendance à ne plus en plus reconnaître Luana comme la tête pensante, mais, à vrai dire, Luana n’avait pas de point de contrôle, si ce n’était, d’être le bras droit du groupe.

« Ouais et son influence grandissante est d’ailleurs un problème. » Billy dit-il à propos de Spike. Billy n’avait pas tout à fait tort. Surtout que, Spike avait fermé l’accès au traitement par l’usage du gène ATA. C’est certain mais c’est lui qui a découvert la substance. » Acquiesça Luana en accord mais rappela-t-elle aussi l’apport historique de Spike. « Et moi j’ai monté l’affaire. Ce glandu est incapable d’aligner trois mots. Il a mis des mois à trouver ses chimistes et ils ne sont toujours pas assez nombreux pour nos rendements. ». Rappela Billy son apport historique à lui en s’attribuant totalement l’apport de Luana dans l’entreprise et balança-t-il toute l'inefficacité de Spike d'après lui. Luana ne prit pas vraiment la peine de répondre. Billy n’avait pas tout à fait tort sur Spike, même si, Spike, lui, était suffisamment précautionneux pour ne pas recruter sans un peu de prudence mais il était vrai aussi qu’il en faisait un peu trop là-dessus. Bref, cet échange, un peu calculé par Billy, permettait aussi devant tout le monde de remettre les points sur les i sur qui étaient les personnes historiques de l’histoire.
Billy, il était même capable de faire un transfert de ses propres tares sur Spike à dire que Spike contrôlait trop une partie du réseau tout en prétendant que lui il déléguait avec Ruth alors que même si Spike avait fermé des accès c’était parce que Billy cherchait à contrôler…

là-dessus, Billy attrapa Zoil par le col et le traîna comme un colis jusqu’à Luana, passant et la dépassant, jusqu’à Teshara. Il balança Zoil comme un vulgaire bétail au pied de Teshara. Zoil se laissa faire pour l’heure en raison de la tension palpable. Le pégasien de Junon avait déjà connu ça sous l’oppression Wraith où il n’avait guère été traité que comme une vivre.

« Tu as déclaré qu’il est avec toi. T’en es garante. Tiens ton chien à carreau. » Dit-il à Teshara. Billy était du genre à déplacer la responsabilité sur autrui avec un flegme des plus hallucinants. Il était du genre aussi à ne tellement pas avoir d’estime pour autrui qu’il les traitait bien souvent comme de vulgaires objets et rien de plus.

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Lun 7 Jan - 19:12

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Mar 29 Jan - 18:14

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Chronologie : Fin Aout, Fin d'Après-Midi - Feat. Liam Sandon

« Je n’ai pas besoin de toi pour tenir mon chien à carreau. Mais je suppose qu’entre clébard, il y en a toujours un pour montrer qui est le dominant à l’autre. Maintenant que je t’ai laissé lui renifler le cul, tu peux remuer la queue tranquillement. », déclarai-je avec un sourire suffisant à son endroit. Je n’avais pas moufté pendant l’échange entre Luana et lui. J’avais mes réponses. Il se prétendait chef et essayait d’en imposer, mais la femme gradée le tenait quand même. Il y avait quelque chose entre eux qui faisait qu’ils étaient obligés de bosser ensemble, mais ce quelque chose n’était peut-être pas si tangible que ça. Je sentais que Luana commençait à réaliser qu’il y avait d’autres options, mais elle ne voyait pas lesquelles encore.
Quoiqu’il en soit, je venais clairement de sous-entendre à ce connard qu’il était le clébard de la sergente, au même titre que Zoil était le mien. Je lui indiquais aussi, de façon implicite, que j’avais laissé faire à dessein, et que ce n’était pas vraiment une victoire pour lui, s’il pensait que s’en était une. Je restais sur mes gardes, car il semblait assez imprévisible, et je comptais bien le provoquer de la sorte. Si je le mettais en porte à faux avec toute l’équipe, il se retrouverait effectivement sur le continent, ou peut-être pire. En tout cas, j’étais plutôt satisfaite des graines que j’avais planté dans le groupe, surtout quand je repassais le fil de la discussion dans mon crâne.

Billy


Billy arbora un air dénigrant qui voulait comme dire “encore heureux que tu n’as pas besoin de moi pour tenir ton chien à carreau”. Billy s’approcha de Teshara. Il ne redoutait pas le corps à corps. Il savait se battre très bien au corps à corps. Billy excellait même dans les couteaux. « Ma queue te rentrerait bien dans le cul. Prends garde à ta langue. Je te la saignerai bien. » Dit-il froid et en même temps avec une certaine chaleur malsaine. Cela lui allait bien de dire cela. L’homme ayant la lame blanche assassine. Mais qui savait ce qu’il avait en tête dans son cerveau de gros malade pour la faire saigner.

Tesh'


Mon sourire déjà goguenard s’étira un peu plus, illuminant mon visage angélique. Mes yeux restaient cependant froid tandis que je le toisais. S’il pensait me choquer, il se foutait le doigt dans l’oeil, j’avais entendu bien pire dans ma vie. Qui plus est, une bite dans le cul n’avait rien de bien désagréable.
« Je ne copule pas avec les bêtes, je ne suis pas zoophile. », lui lâchai-je, avant de prendre le bras de Zoil pour le tirer vers le Jumper. Inutile de le provoquer plus que ça, autant le laisser jouer tout en le dénigrant. J’étais certaine que j’allais devoir le tuer et la présence de ma sacoche avec mes fioles, accrochée à ma ceinture, sonnait comme un petit réconfort.

Billy


« Dommage. » Lâcha Billy dans la conclusion de cet échange entre le cynisme et l’ironie. Billy observa Teshara reprendre son chien et aller vers le jumper.

« Ruth. On y va. » Billy donna-t-il la directive à Ruth qui se tenait près de Teshara. Il n’y avait plus qu’à rejoindre le jumper pour Billy que Luana était en train de rejoindre déjà depuis que Billy avait livré Zoil à Teshara. Luana reviendrait voir de toute manière Teshara dans le jumper pour lui montrer la carte des points et les déploiements possibles. La sergente se devait de préparer le matériel de chaque équipe comme annoncé.
Dans le jumper, deux piles de matériel serait faite à l’arrière du jumper, conformément à ce qu’avait annoncé Luana, l’une pour la team Teshara et l’autre pour la team Billy. Quant à Spike, en place du pilote, avec ses écouteurs sur les oreilles et lunette de soleil sur le nez…

Tesh'


J’avais gagné l’échange avec cette merde. Il n’avait pas sur enchéri, donc j’avais gagné. Oui je ne raisonnais pas très loin, c’était basique, mais c’était comme ça. La soumise reprenait son rôle à la perfection dès que Monsieur Billy était dans le coin, et je commençais à me dire qu’elle allait certainement me poser des problèmes s’il devait se passer quelque chose avec l’homme. Je ne devais pas l’oublier et ne pas la laisser dans mon dos.
Je montais dans le Jumper à la suite de tout le monde, gardant Zoil près de moi. Le pauvre vieux (bien que cela ne me touchait pas du tout en réalité), avait la gueule des grands jours et il semblait souffrir le martyre des coups reçus. S’il avait mal, c’était qu’il était encore en vie, alors il ne devrait pas trop se plaindre.

Je défaisais la veste de mon uniforme. Il faisait chaud, et j’avais besoin de respirer. Elle vint recouvrir une partie de mes jambes alors que je la disposais pliée sur mes cuisses. Le pégasien était à côté de moi, du côté de la sortie du Jumper. Je faisais alors passer la veste en partie sur ses jambes, comme si je souhaitais lui tenir chaud. Alors que je regardais vers l’avant, ma main se glissa sous cette veste, effleura la cuisse du jeune homme, et elle s’arrêta sur son entrejambe. Je ne faisais rien d’autre pour le moment, guettant une réaction. J’attendais que ça se passe de toute façon, alors autant m’amuser un peu et lui remonter le moral, car je commençais à me dire que c’était sans doute le seul allié que j’avais dans le coin pour le moment.

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Mer 30 Jan - 15:15

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Infirmier Zoil


Zoil s’installa sur une banquette de ce qu’il nommait cheval de métal et désormais cheval de métal bondissant même. Liam lui avait appris que dans le terme atlante de Jumper il y avait la notion de saut un peu comme un bond dans l’espace. Zoil trouvait cela très poétique. Liam lui avait appris que c’était un atlante, le Colonel Sheppard, qui paraît-il l’avait baptisé ainsi. Zoil avait été content d’apprendre ce jour là une histoire, une légende, de la Cité atlante, car pour les Junons les histoires d’une Cité passaient bien vite légendes. Il en avait déduit que l'homme qu’on appelait Sheppard devait être un personnage très important. En effet, en Junon, il n’y avait qu’un Junon qui avait le droit de nommer les choses et c’était le personnage le plus important de toute la Junon : Celui qui Nommait Janus. Une chamane.

Bientôt Zoil sentit une veste venir sur ses jambes et vit Teshara s’en dévêtir.

« Merc... » Allait-il remercier alors qu’il sentit venir une main d’elle venir sur sa cuisse jusqu’à son entrejambe. Zoil eut d’abord un tressaillement dans la surprise de l’approche puis se détendit dans le plaisir. Les Junons étaient en majorité très à l’aise avec le sexe de part leur culture sexuelle assez libertaire. Ceux qui ne pratiquaient pas le sexe étaient des marginaux assez mal perçus. Zoil se laissa aller à un sourire et un regard pétillant. Il apprécia cela dit dans un certain silence et assez posément car une certaine forme de zénitude habitait ce Junon prompt à s'asseoir toujours dans des postures d’un bouddha qu’il ne connaissait pourtant pas ni d’Eve et d’Adam et encore moins Eve et Adam.

« Agréable. » Il se contenta de dire.

Mais alors soudain le jumper démarra. Et pas qu’un peu. Spike avait le manche très actif et réactif voire super actif ! La dynamique de son vol s’inspirait de la musique qu’il écoutait d’une oreille avec un écouteur et en général il sélectionnait une musique qui bougeait bien et du tonnerre. Il amorça la conduite et bientôt il y eut pour tout le monde un élan en arrière.

Luana


Du même temps, peu de temps après, Luana vint s'asseoir près de Teshara avec une carte. Avec le départ fougueux de Spike, elle se réceptionna de justesse, un peu déséquilibrée, d’une main sur le dossier de la banquette, mais s’assit pour autant comme si de rien n’était et solide. On pouvait déduire aisément qu’elle devait avoir l’habitude des vols tumultueux. La carte, Lantia, de sa cartographie militaire, détaillait les différents reliefs de l’environnement lui donnant ainsi un certain cachet officiel, mais, annotée avec des emplacements incongrus, des anciens raturés et de nouveaux entourés, elle se dévoilait bel et bien clandestine. Luana déplia cette carte usée sur ses genoux et à l’attention de Teshara la partageant à sa vue.

« Ici c’est notre champ actuel. »

Désigna-t-elle du doigt un point entouré en tapotant du doigt comme pour mieux le désigner. On pouvait observer avec le relief que ce dernier était en pleine nature et notamment en pleine forêt assez profonde. Luana finit par désigner toute la zone forestière de ses doigts.

« Nous optons pour des champs recouverts par la nature environnante pour éviter tous repérages en provenance du ciel. Cela complique`un peu le process de production mais c’est essentiel de rester invisible de toute vue aérienne. » Les atlantes avaient de quoi repérer aisément des zones clandestines du ciel : jumper, drones,...

Spike


« Pour ça qu’il nous faut des serres souterraines. » Glissa Spike alors que pourtant il avait un regard noirci par les lunettes de soleil sur son vol et une oreille occupée à écouter la musique. Ce mec avait le cerveau qui partait dans tous les sens.

Billy


« Pas assez de technologies pour ça. » Billy rappela-t-il et à juste titre. Il avait raison : le groupe n’avait pas encore volé assez de ressources sur Atlantis. Il fallait veiller aussi à ne pas trop dévaliser la Cité d’une part pour ne pas attirer trop l’attention et d’autre part concevoir une serre demandait pas mal de ressources atlantes encore plus ou moins inaccessibles par la petite troupe. Billy était à la place du copilote. Il y trônait bien. Bizarrement, malgré toutes les animosités existantes dans le groupe, l’échange dévoilait que ce groupe fonctionnait plutôt bien, dans l’entente lorsqu’il s’agissait d’entretenir le business.
« Pilote. » Billy dit-il, les bras croisés, à Spike, avec un bref regard sur lui sur le ton normal de quelqu’un qui rappellerait à un chauffeur de voiture de conduire.

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Jeu 31 Jan - 13:45

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Pistons ce con !
EXORDIUM.

Chronologie : Fin Aout, Fin d'Après-Midi - Feat. Liam Sandon

Je ne préférai pas regarder le Junon. Il ne pouvait pas la fermer ? C’était ringard de commenter ce genre de chose, du moins trouvai-je, surtout quand c’était discret et en public. Forcément, ma main se fit plus ferme quand le Jumper démarra en trombe. Malgré les générateurs d’inerties qui sont censés absorber les accélérations de la sorte, la main lourde de Spike mit tout le monde d’accord.
Luana vint s’installer près de moi pour me montrer la carte et me présenter un peu le business. Entre temps, j’avais senti poindre la première affirmation potentielle de Zoil, en la qualité de sa bite qui durcissait, et je faisais mine de m’intéresser à ce que la jeune femme me montrait. Cela n’empêchait pas mon pouce de dessiner son sexe au travers de son vêtement. Et Zoil profitait.

J’opinais du chef sans ne rien dire, me contentant d’écouter ce qu’ils me racontaient.

Luana


Luana reprit son exposé sur le champ, toujours, à l’attention de Teshara,
« Il faut s’attendre à progresser en profonde forêt avant de l’atteindre. » Mais, tout comme son soldat de première classe Malcolm, Luana était spécialisée dans la survie en pleine nature. D’où l’affectation naturelle de Luana pour ce point de collecte. Billy, en charge de s’occuper des champs et des récolteurs, était quelque peu dans l’attente de la décision de Teshara : ce dernier aimerait se rendre sur ce point de collecte mais n’en dévoila rien. Billy savait cacher très bien les choses. C’était une de ses spécialités. Il renifla toutefois à la militaire comme s’il trouvait le temps des explications long alors qu’il ne l’écoutait que de dos pourtant et que ces dernières ne le concernaient pas. Il toisait la vue du ciel devant lui.

Luana passa à l’autre point, en option pour Teshara,
« Ici c’est notre point de traitement chimique. » Plus loin, son doigt, à l’ongle bien coupé, qui glissa alors sur la carte, se déporta sur une zone un peu plus éloignée encore, et, un peu plus montagneuse. « Il s’agit d’une ancienne ruine Lantienne à même la roche réaménagée avec du matériel atlante et quelques technologies des anciens D’où la présence de Spike impérative sur place. »

Billy


Billy à ce mots toisa Spike avec un regard qui en disait long sur ce point que le militaire n’appréciait peu. « Donnez trop de prérogatives à un homme et il se sent plus pisser. » Lança-t-il alors à Spike.

Spike


« Tu préférerais de la technologie Wraith et qu’on t’inocules le gène qui va bien avec ? Ca t’irait bien. » Imaginait Spike et partagea-t-il l’idée saugrenue et infaisable.
« Si seulement. » Billy répondit-il noir. Tout compte fait Billy était en train de se dire que ce serait tout aussi sympa que de se rendre sur les plates bandes de Spike et alors sur ce point de traitement. Billy ne put s’empêcher de laisser venir un petit sourire malsain. Dans les deux cas, l’un comme l’autre, ça l'arrangerait bien tout compte fait.

Quant à Ruth, elle resta en arrière, avec le matériel, à l’image d’un chien de garde. C’était là la plupart du temps son rôle dans toute cette troupe. Avec, conscience professionnelle, et, méticuleuse, elle le vérifia une toute dernière fois et finit par entretenir un couteau l’affûtant.

Luana


Luana détailla une dernière chose en leur possession sur place, « Nous avons deux charrettes lantiennes à chevaux de transit au troc mais ces dernières pourront s'enfoncer que jusqu’à un certain point en forêt pour le point de collecte. Sur chacun des points, nous avons des ouvriers lantiens qui ont été recruté par Billy et Spike. »

Tesh'


Je n’étais pas super emballée par la progression en forêt. J’étais une citadine franchement ! Après bon, j’en avais déjà fait avec mon frangin et on s’en était toujours bien tiré. Ce ne serait pas un problème mais l’autre option me semblait plus sexy, dans le sens où on touchait à la chimie. Et la chimie, j’aimais bien ça. Tout comme les drogues. Du coup, mon option était déjà mise sur le centre de retraitement.
Billy me tapait sur le système. Il balançait des vérités sur les prérogatives sans remarquer qu’il se la racontait parce que justement, il estimait en avoir beaucoup. Bref, c’était vraiment un connard et je n’aurai aucun mal à prendre mon pied à le regarder crever. En parlant de ça, je cherchais à voir si Zoil avait une braguette, histoire de continuer ma petite exploration. Je m’amusais comme une folle. Et Zoil portait un sarouel tout à disposition !
Non l’autre connard était vraiment débile. Je le verrai bien avec un gène Wraith tient. Pas plus intelligent qu’eux, purement basique et sadique, c’était un crétin. Le genre de petite frappe qui se prend pour un cador alors qu’elle n’a rien de spécial à offrir. Le danger ici, c’était moi. J’avais des années de survies dans des milieux hostiles peuplés d’humains bien pire que lui, et ma beauté était comme une lumière dans la nuit de ces gueux. Autant dire que plus d’un aurait bien fait de mon petit cul rebondit son quatre heure. Ok, j’avais toujours eu mon frère pour me protéger, je devais le reconnaître, mais ça n’empêchait rien !

« Le point de collecte. Je vais au point de collecte. », fis-je en observant Luana.


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Jeu 31 Jan - 18:43

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Le Destin


Choix : Point de collecte ou Point de traitement
Choix de Tesh à incidence sur le scénario : Point de collecte

Team Tesh : Luana & Zoil au Point de collecte
Team Billy : Spike & Ruth au Point de traitement

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Jeu 31 Jan - 18:44

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Près du camp athosien et d'une forêt à proximité.
Du côté de Malcolm.


Mal’


Mal se retourna sur Liam.
« Alors ? Collecte ou traitement ? »

Liam se tenait là devant le militaire. Le soldat était bien baraqué et bien grand mais Liam était aussi grand que lui mine de rien. Mal avait un peu près la même carrure ou presque que Naalem. Naalem paraissait à Liam un tout petit peu plus baraqué mais de peu. Liam afficha une moue qui pouvait faire perdre patience et faisait faire perdre patience le militaire.

« T’as conscience qu’on perd du temps là ? » Aboya Malcolm.

Liam passa une main dans ses cheveux, noirs, puisqu’il venait de se les faire colorer par le militaire. Liam avait jamais vraiment su se décider entre deux options. Il n’avait jamais su. Mal s’approcha de lui et très près avec un air ferme et charismatique comme pour l’intimider.

Il lui balança, « Tu t’décides gamin ? »

« Mais laisse moi réfléchir putain ! » Commença Liam. Et puis après un bref instant
« Ok ! D’accord ! Mais on fait à ma manière. »
Liam délaissa ses cheveux qu’il venait de gratter dans la réflexion.

Mal eut un temps à presque soupirer, « Dis toujours. »
Malcolm s’éloigna un peu de Liam pour le laisser respirer tout de même en prenant une posture de repos comme si on venait de mettre le soldat au repos. Ce dernier ne portait pour autant que toujours un couteau et une tenue athosienne et n’avait aucun fusil sur lui.

« J’ai un plan. » Mal le regarda en deux fois. Il ricana de sa grosse carrure mais resta à l’écoute.
« Et quoi qu’il arrive on tue personne. »

Mal hocha négativement la tête comme pas d’accord. « Qu’est-ce qu’on s’en balance. C’est des trafiquants. Tu crois qu’ils vont avoir ce genre de principe ces trous du cul hein ? Tu vas droit dans le mur. »

« Alors j’me débrouille tout seul. Sans toi. »
Liam commença-t-il à se barrer lui tournant le dos sans se soucier de le lui montrer dos.

« C'est ça. » Mal dit-il colérique. Ce p’tit con l’avait dérangé de l'infirmerie pour demander son aide et maintenant il lui balançait ça ? « J’te souhaite bonne chance avec Billy. » Mal dit-il d’un ton sec le voyant partir avec sa lance lantienne. Mal pouvait aisément deviner désormais qu’il avait affaire à un type qui faisait tout pour ne pas chercher à se battre. Pour Malcolm c’était comme creuser sa tombe.
Après un temps le militaire soupira et lâcha pour lui un « Fais chier »

« Hé ! Reviens là. » Mal le rappela-t-il de sa forte voix qui portait bien. Le militaire avait du mal avec le secouriste mais quelque chose lui disait qu’il fallait qu’il lui vienne en aide. Liam se retourna vers lui.

« Allez reviens là. C’est d’accord. J’verrai ce que j’peux faire. Explique-moi ton plan. Mais fais vite. Il faudrait pas qu’on perde notre avance. » Précisa le militaire alors que Liam parut d’accord. Liam s’approcha de lui et commença à lui exposer son plan.

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Dim 10 Fév - 16:51

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Au camp athosien.
Du côté de Teshara.


Spike


Spike fit atterrir le jumper pas très loin du camp athosien et son troc. Il prit toutefois soin de le poser dans un coin assez retiré des regards et activa le camouflage du vaisseau histoire de. Les deux équipes, l’équipe de Teshara et l’équipe de Billy, purent bientôt sortir du jumper et trouvèrent leurs équipements à la sortie de ce dernier que Ruth distribua à chacun.

Pour chaque équipe de trois : deux gilets.

Spike s’équipa de son Zat à la cuisse. Il vit Luana mettre son 9 mm à la cuisse aussi et les autres recevoir que des couteaux de Ruth pour la ceinture ou la cuisse selon les holsters.

Billy


C’était à prévoir : Billy prit le gilet mais l’autre aussi et remit celui-ci à Ruth devant les lunettes de soleil de Spike. Spike lâcha une bulle de chewing-gum face à ce geste feintant de s’en foutre et pour le montrer. Mais, derrière les lunettes de soleil, cela le tiquait un peu de se balader sans gilet par balles. Même si bon. A priori il n’y aurait pas de balles. A priori.

« T’as un Zat. » Billy précisa-t-il sec.

Spike


Spike refit une bulle de chewing-gum et ne répondit pas à Billy. Billy se permit de lui lancer un clin d’œil. Spike le regarda quitter le jumper et descendre. Spike quittait toujours le jumper en dernier. Ruth le quitterait en avant dernière vu qu’elle distribuait les ressources.

Au cas où chacun avait aussi une gourde d’eau et des vivres pour la soirée. Le soleil peu à peu se couchant. Encore à l’horizon.

Avant que Ruth ne quitte le jumper, Spike lui demanda un couteau. Ruth le regarda en deux fois. Il en restait effectivement et Luana en avait pris un elle aussi en prime de son arme de poing. Ruth lui remit alors un couteau. Elle trouva cela toutefois un peu bizarre sur le coup.

Spike sortit du jumper qui se ferma derrière tout le monde et se rendit invisible. Le hacker se persuadait qu’il n’avait pas de soucis à se faire : étant le seul à avoir le gène des anciens il était indispensable. Il était le seul pilote de l’équipe. Billy lui mettait la pression mais il devait résister. C’était que du vent. Du moins c’était ce que Spike se disait. Il parut alors que solide.

Billy avait son gilet tout comme Ruth et tout deux avaient leurs couteaux à la militaire à la ceinture. Spike avait un holster avec un couteau à la ceinture mais positionné à l’arrière si bien que, avant de sortir, du jumper, il le dissimula avec ses fringues, sa veste à capuche qui tombait jusque qu’au niveau de son entrejambe et milieu de fesses. A priori alors, seul Ruth savait qu’il en avait un, elle ou des retardataires présents, mais du moins, pas Billy pour sûr.

Billy


L’équipe de Billy parut prête.

« On se sépare. Chacun sa charrette. » Annonça alors Billy

Luana parut acquiescer de son regard bien qu’à moitié. En effet inutile de se balader à six atlantes en plein troc pour rejoindre les charrettes. Inutile d’attirer les regards des athosiens. En même temps elle savait Billy suffisamment sournois pour que cela l’arrange bien aussi…
D’habitude c’était plutôt Spike qui se souciait de la discrétion…

Spike



Spike leva ses lunettes de soleil et découvrit alors son visage battu fraîchement par Billy. Il adressa un regard à l’équipe de Teshara et donc à Teshara. Un vrai regard puisqu’il retira ses lunettes noires et les rangea en les glissant au col de sa veste à capuche. Le soleil allait tomber. C’était débile selon lui de garder ses lunettes. Enfin malvenu. Et puis ici les coups ça attirait moins l’attention que sur Atlantis. Il lâcha à nouveau une bulle de chewing-gum. Un peu interpellé Zoil le regarda. Après tout Zoil aussi avait le visage tabassé. C’était comme un point commun. Mais ce n’était pas que cela. Les bulles de chewing-gum. Ça lui rappelait Liam. Il se demandait quand même s’il allait le retrouver et avant qu’on lui fasse la peau. Zoil se mit à regarder tout le monde dans un regard d’ensemble et se sentit soudain comme un peu à l’écart. Il aurait aimé que Liam son tuteur atlante soit présent bien qu’il tâcha de rester serein. Zoil s’attarda du regard sur Spike. Spike finit par éviter son regard et commença à marcher vers le troc devançant la marche que Billy ne tarderait pas à suivre.

« A plus tard. »
Annonça Spike qui n’avait aucune envie de trainer à papoter.

Il mit son second écouteur manquant à l’oreille. L’autre toujours présent sur l’autre oreille. Le gars portait des habits pas très chauds : une veste sportive à capuche à fermeture éclair sur un t-shirt avec un jean et ses baskets. Il n’avait pas de quoi aller en forêt mais ce n’était pas sa destination heureusement. Les ruines réaménagées étaient bien plus accueillantes.

Spike restait le pilote : il prendrait surement les rênes des chevaux de la charrette et Billy apprécierait sans doute sa cadence rapide. Son départ en avance, alors, ne vexa pas Billy.

Billy


Billy croisa les bras et Ruth resta à ses côtés. Billy resta un peu toisant Teshara.

Tout comme Zoil sur un autre côté, Luana s’était positionnée aux côtés de Teshara, bien qu’un peu plus en arrière que Zoil et glissa un regard vers la jeune femme. Luana gardait une certaine distance se sachant armée d’un 9mm : un peu plus utile qu’un couteau pour couvrir une équipe mais aussi la menaçant d’une tentative de désarmement pour peu qu’on veuille se l’approprier. Or elle se savait avec deux personnes qu’elle ne connaissait pas. Elle avait volontairement laissé les gilets le refusant pour les laisser à disposition des pégasiens.

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Lun 11 Fév - 14:40

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Pistons ce con !
EXORDIUM.

Chronologie : Fin Aout, Fin d'Après-Midi - Feat. Liam Sandon

J’observais ce petit monde qui s’agitait. Nous étions arrivé sur place, pour la plus grande frustration de l’infirmier, très certainement. Je n’avais pas poussé mon massage très loin, c’était à peine si j’avais pu faire le contour de l’extrémité de son sexe avec mes doigts, histoire de le chauffer un peu. Quand la porte s’était ouverte, je m’étais levé d’un coup, laissant Zoil se débrouiller avec sa trique. Histoire qu’on ne le remarque pas quand même, je ne lui avais pas sorti de son vêtement pour qu’il ne s’expose pas à une nouvelle raclée. J’avais besoin de lui d’une certaine façon, et je ne voulais pas qu’il reprenne des coups. Ce n’était pas par bonté d’âme mais plus par intérêt.
Qu’importe.

La répartition des armes se fit. J’observais un drôle de manège chez Spike, mais je ne ramenais pas ma fraise pour le moment, préférant rester dans l’observation. J’avais toujours envie de tuer Billy, mais je ne pouvais pas faire ça n’importe comment et n’importe où, sous peine de perdre ma place. Il restait un gilet parballe et un couteau. Je prenais l’arme, mais je me demandais pourquoi est-ce qu’on avait besoin d’un gilet.

« Pourquoi on aurait besoin de ça ? On va se faire tirer dessus ? », demandai-je en me tournant vers Luana, ignorant Billy. Qu’il se barre ce connard, et qu’il arrête d’emmerder le monde. Sa simple présence était dérangeante.

Luana


« Par précaution. Nous ne connaissons pas l’équipement de notre voleur. » Luana eut un temps.
Ce n’était pas tout à fait cela et la militaire n’était pas du genre à mentir. Étrangement. Enfin elle avait menti à Billy donc elle restait capable de mentir mais ce n’était pas a fortiori dans ses principes. Et surtout sur le terrain.
« Nous avons aussi des manouvriers armés. Avec des armes atlantes. » La parole parut comme accuser. Luana ne pouvant se retenir de le faire. Elle accusait bien. Elle accusait Billy. C’était une idée de Billy d’armer quelques manouvriers et notamment et surtout pour les champs. Luana soupira mais militaire. Elle n’était pas trop d’accord avec cela trouvant que l’affaire pouvait s'accompagner bien vite d’un trafic d’arme malvenu. D’autant plus que les armes sur Atlantis étaient méticuleusement répertoriées à l’armurerie bien que les absences répétées d'un responsable stable se faisaient sentir. Pour Luana c’était clairement une mauvaise idée. Ils avaient pu récupérer quelques armes à les déclarer comme perdues sur le terrain et autres magouilles de ce genre. Ils avaient plus ou moins réussi à avoir un infiltré à l'armurerie. C'était encore en travaux. D’un autre côté, pour Luana, il restait l’argument de la protection qui pouvait légitimer que ces magouilles se multiplient. Ces armes permettaient aux ouvriers d’éloigner les voyeurs voire de s’en débarrasser et cela restaient plus efficaces que les armes locales. De plus, elles étaient en quantité très très réduite et les munitions à ne pas gâcher. Ceci expliquait le soupir de Luana : ce n’était pas si con non plus. C’était très discutable. Luana aimait bien la vision de Spike : des serres souterraines permettraient de ne pas partir dans ce business malvenu. Enfin d’après Luana. Le trafic de drogue allait souvent de pair avec le trafic d’arme. Luana restait peut-être trop idéaliste sur cette histoire là où Billy paraissait davantage l’assumer. Billy, bien que militaire, n'était plus dans sa servitude d'Atlantis, assumant servir ses propres intérêts. Par cupidité. Luana... elle…

C'était compliqué.

Billy assista au début en silence à l’échange. Il paraissait fier, bien droit, dominant et les bras croisés, solide de ses appuis, à la militaire aguerri au corps à corps et à l’arme blanche, trop sûr de lui peut-être mais malgré tout confiant avec justesse sur ses compétences. Il se permit sans gène un léger sourire lorsque Luana précisa que certains ouvriers étaient armés d'armes atlantes. Billy était capable d’en tirer un certain charme de ce sourire. Mais un charme un brin sadique.
« Qui ne vous connaissent d’ailleurs pas. » Précisa Billy qui aimait foutre la pression gratuite en lâchant un regard sur Teshara et Zoil comme pour les désigner.

Tesh'


« Pour le moment. », répondis-je en le toisant, avant d’enfiler le gilet, imité par Zoil. « C’est super de devoir se protéger contre ses ouvriers. », lâchai-je ironiquement. Quelle bande de bras cassé sérieusement. Enfin bref, ce n’était pas bien grave, je verrai en allant dans quoi je m’embarquai. Je n’étais plus spécialement lancée après l’autre Byakti maintenant, c’était plutôt leur affaire qui m’intéressait.

Billy


« L’ironie. Humour des mégalos. » Il disait la chose sans énervement aucun. Billy n’était doté d’aucun émoi. C’était l'hôpital qui se foutait de la charité. Clairement. Pourtant il le disait de manière si assuré le mégalo. Il le disait comme si chaque être de ce monde n’était qu’un piètre miroir de sa propre image qui Elle se devait de briller.

« On dirait que tu comprends pas bien où t’es tombée. »
Billy s’approcha-t-il d’elle.

Pour Billy il était clair qu’elle n’avait jamais été dans un trafic de drogue pour se permettre cette ironie ou alors elle provoquait de manière gratuite et Billy n’apprécia pas. D’autant plus qu’elle sous-entendait qu’elle allait s'approprier SES ouvriers avec son “pour le moment”.

La plupart des travailleurs dans la drogue ne se gênaient pas pour doubler quelqu’un et souvent consommaient eux-même de la drogue pour pas mal d’entre eux alors ils étaient rarement fiables à 100%. Ca faisait partie du truc. Billy se disait aussi qu’on venait de lui dire qu’ils évitaient de se faire repérer par le ciel - donc par les atlantes - donc cela voulait dire qu’il restait envisageable que des atlantes viennent les faire chier ou des lantiens qui se prendraient pour des héros avec des fusillades à la clef et des balles perdues avec et voilà donc. Et venait-on pas de lui dire qu’on ignorait l’équipement de celui qui les avait volé qui semblerait-il avait fait copain copain avec un inconnu à l’infirmerie ? Ruth ayant témoigné. Billy n’avait pas la patience de Luana pour expliquer les choses et perdait patience. L’homme en était peu doté à vrai dire. De patience.

Luana sentit venir Billy et ajouta calme
« Les ouvriers et les voyeurs. »

Mais trop tard. Parce que Teshara avait osé un mot de trop au goût de Billy et qu'elle faisait trop sa maline d’après lui il sortit soudain son couteau de combat et le glissa sous une bretelle de son gilet et de l’autre main du même temps il lui prit la gorge avec rapidité bluffante. Peu d’ouverture à le contrer sur l’instant tant ça venait ni une ni deux. Il était doué au corps à corps et vif comme un salop le soldat. L’approche. Militaire. Luana ne le vit pas venir. Elle n’aurait pas cru qu’il aille jusqu’à l’agresser alors qu’ils étaient tous sur le départ.

« Retirons son gilet. » Billy dit-il soudain. Sadique. Il rompit sa bretelle de gilet d’un coup sec sur ces mots. Gilet pendouillant. Gilet bouzillé. Il garda sa prise de la main sur sa gorge. Il serra. Elle aurait sans doute des marques. Elle aurait du mal à respirer. Billy ne savait pas se contrôler. Il la regarda d’un air noir et malsain. Il ne montra aucune émotion. Cela en était flippant. Du moins pour certaines personnes. Billy était du genre aussi à peu ressentir la douleur. Cela faisait partie de ce genre de profil de personnes qui ressentaient peu voire rien. Un peu beaucoup sociopathe sur les bords. En somme. Elle pourrait se débattre comme une chienne comme il le dirait volontiers il ne lâcherait pas plus prise alors. Difficile de dire s’il prenait son pied. Regard si vide d'âme comme dirait Zoil.

« Madame n’en a pas besoin. »
Ajouta Billy. « C’est qu’un appât à Byakti. »
Il finit par la lâcher en la repoussant vulgairement en arrière et avec force comme un objet. Billy considérant les autres comme des objets cela était aisé pour lui de le faire sans émoi aucun. Il resta militaire prêt à riposter. Ruth derrière s’avança entre temps jusqu’à Billy. Il était difficile de savoir s’il prenait son pied vu son manque d’émois mais sans doute le prenait-il. Il afficha un petit sourire sans dévoiler sa dentition. Juste un petit sourire sadique.

Tesh'


Ah enfin il comprenait que je l’attaquais un peu verbalement. Monsieur était arrivé sur place et il était tendu. Normal, quand on savait ce qui se tramait dans le coin. Il n’était plus à l’abris sur la cité, mais bel et bien sur le terrain. Je le voyais approché, et je ne sais pas pourquoi, mais je savais qu’il allait s’imposer physiquement. Très franchement, j’avais côtoyé ce genre d’homme très régulièrement, et ils fonctionnaient tous de la même manière. Ils se pensaient puissant intellectuellement pas, et quand ça ne suffisait plus à briller, ils passaient à une dimension plus rapprochée.
Malgré tout, il était rapide et je n’eue guère le loisir de me défendre qu’il coupa une bretelle du gilet que j’avais enfilé et que dans le même temps, il venait prendre ma gorge. J’étais faite, et s’il voulait m’ouvrir en deux, il pouvait aisément. Mais ce ne serait pas un type dans son genre qui allait me tuer, parce qu’un type dans son genre, ça crève trop d’envie de mettre au pas quelqu’un, plutôt que de le zigouiller purement et simplement. Les personnes à problèmes étaient brisées jusqu’à ce qu’elles rampent devant la magnificence de leur nouveau seigneur, mais ce ne serait pas mon cas. Personne ne brise Teshara Lays.
Alors, molle comme une figue, je me laissais faire, ne cherchant pas à tenir le poids de mon corps, juste pour lui faire sentir que je n’opposais aucune résistance, mais que je ne faisais rien pour l’aider non plus. Il alla jusqu’au bout de sa démarche, me dépouillant du gilet. Franchement, je trouvais ça surfait, et je ne comptais pas prendre de risque. Du coup, je m’en tapais un peu. Bien malgré moi, et parce que mon corps demandait de l’air, j’ahanais difficilement entre ses doigts serrés sur ma gorge. Rien que pour me faire montrer des signes de faiblesses et de détresses, j’avais envie de le tuer. Je commençais à voir rouge, et ma patience était en train de s'émietter à vitesse grand V. Je ne pouvais que le regarder, les traits déformés par le manque d’air, et ma fierté en prenait un coup. J’avais envie de le tuer là maintenant.

Finalement, il me repoussa en arrière et je tombais sur les fesses en toussant quelque peu et en me tenant la gorge. J’avais les poumons en feu, et mon teint devait l’être tout autant des suites de la strangulation. Putain, il devait bander comme le connard qu’il était. Je le tuais du regard, peinant à reprendre un souffle normal. Ma gorge était irritée, et j’avais mal à la poitrine.
Tu vas mourir, pensai-je dans ma tête en le toisant froidement. Je n’avais plus envie de plaisanter du tout. Il y avait longtemps que je n’avais pas tué quelqu’un, et rien que pour ça, j’allais prendre tout mon temps. Il ne me verrait pas arriver. Par contre, il allait crever tout doucement, tout… doucement.

« Ok. », fis-je en me redressant. « Puisque ma présence dérange. ». J’haussais des épaules avec un air mauvais, et je tournais les talons. Je prenais sciemment la direction du campement athosien, comptant bien les planter là. Je n’avais plus envie de retrouver le Byakti, et je n’avais plus envie de passer du temps avec eux. J’avais envie de préparer ma vengeance, et je comptais bien le faire tranquillement pendant qu’ils seraient occupés à leur affaire.
Mais je savais qu’ils ne me laisseraient pas partir, mais c’était histoire de faire ma princesse. S’ils voulaient se séparer pour aller vérifier les deux endroits en même temps, ils avaient besoin d’être deux groupes. Hors, Billy n’avait pas assez de monde pour me tenir en place et s’assurer en même temps que les deux endroits étaient tranquilles. Il allait devoir faire des concessions, et je ne comptais pas leur rendre la vie simple.


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Lun 11 Fév - 22:02

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Billy


Alors que Teshara partait vers le camp athosien en princesse, Billy glissa en aparté à Luana un regard, et, lui dit, sur un ton sec, « Occupe-toi de cette garce. »

« Pourquoi le ferai-je ? » Répliqua Luana avec grand calme.
« Elle n’est avec nous que par ta décision. A toi de t’en occuper. »

La réponse de Luana en disait long : quoique Billy sous-entendait, Luana ne s’engageait pas à s’occuper de Teshara, que ce soit pour de la diplomatie, du baby-sitting ou pour la tuer.
N’était-ce pas Billy qui l’avait recruté ? N’était-ce pas sa décision qu’à lui ? Même Ruth ne s’était-elle pas opposée à son intégration ? Quant à elle, Ruth soupira. Tout partait en vrille. Cela ne lui plaisait guère. Elle, elle pourrait s’en occuper de Tesh. Billy en avait conscience.

Billy toisa soudain Zoil qui lui commençait à sauter sur l’occasion plus tenter de se faire la malle. Après tout, plus personne ne paraissait le regarder lui, et, lui, tout ce qu’il voulait, c’était retourner sur Atlantis. Si possible, avec Liam bien sûr, mais il savait aussi que Liam lui avait déjà dit de ne pas s’attirer des ennuis. Il savait que qu’il ne lui en voudrait pas de ne pas aller jusqu’au bout pour lui venir en aide. Zoil sentit qu’il ferait mieux se faire la malle là et maintenant mais Billy attrapa d’un coup d’un seul le Junon par l’arrière de son col.

Billy embarqua Zoil avec lui. Zoil avait pensé suivre Teshara. Cela aurait été assez logique. Il était avec elle. Elle le tenait par le sexe. Mais Zoil avait redouté ce que de toute façon il lui arriva : on le prit à la volette. Tesh était partie en solo laissant l'infirmier derrière.

« On reforme les groupes. Je pars avec lui et Spike. Pars avec Ruth.
Toujours les mêmes points.
» Ruth lui avait appris tout ce qu’il avait eu besoin d’apprendre. Elle ne lui était plus d’une grande utilité. Cela faisait deux internes pour chaque point : lui et Spike et Luana et Ruth. Billy opta donc pour se remaniement. Il emboita le pas derrière Teshara en forçant Zoil à venir avec lui comme un chien. Il le poussa. Zoil ne pouvait que partir avec lui. Dans le camp athosien, Billy partit avec Zoil, vers sa charrette. Billy était un gars trop mégalo pour se plier sur l’instant au jeu de la princesse de Teshara. D’où sa demande à ce que Luana fasse cela, car, pour lui, mégalo, c’était se rabaisser. Mais voilà : Luana avait refusé. Et, il n’y avait pas de temps à perdre. Voilà pourquoi sa réaction.

« Je suis entouré d’incapable. » Cracha-t-il lors de sa marche avec Zoil vers leur charette. Lui Zoil garda silence. Billy comptait bien cuisiner le pégasien mais pas tout de suite. Là dans le camp il y avait trop de monde.

Luana


Luana, de son côté, partit à leur suite avec Ruth, avec, sang-froid. Elle se mit en marche pour rejoindre sa charrette avec Ruth. Bien sûr, cette histoire était pénible, mais, pour elle, Teshara n’avait aucune preuve concrète de leur business. Luana lui avait montré la carte mais ne lui avait pas non plus donné. Ruth lui apprit en chemin qu’elle avait observé que Teshara avait trouvé une photo chez Liam. Luana lui répliqua qu’une ancienne photographie de mission ne valait rien, que ce genre de photo se retrouvait aussi dans les dossiers officiels de l’armée. Cela ne prouvait rien d’autre qu’une entente fraternelle entre des membres d’une même équipe. Pour Luana, c’était la parole de plusieurs militaires contre une pégasienne isolée. Qui plus est, une pégasienne qui ne paraissait pas nette elle non plus, au témoignage de Ruth.

Luana réitéra à Ruth : c’était à Billy de s’en occuper. A lui.

Ruth


Peut-être que tout cela arrangeait bien Luana, soupçonnait Ruth. Les deux femmes militaires marchaient dans le camp athosien. Ruth se crispait un peu. C’était son rôle de protéger le business. Le chien de garde. Elle avait l’impression d’avoir fait une connerie de ne pas retenir Teshara, mais, avec Billy, elle n’avait pas osé l’initiative. Billy s’était trop lancé sur Luana pour lui ordonner de s’occuper d’elle. Pas elle.

Tout en marchant, Ruth guettait si elle ne voyait pas Tesh dans le camp.

Ruth, pour une fois, se rapprochait davantage de Luana. C’était assez nouveau.

Spike


Spike, lui, depuis tout ce temps, il était déjà arrivé à sa charrette de prévue. Les deux charrettes n’étaient pas tout à fait au même endroit. Elles étaient toutes deux vers le nord du camp mais l’une à l’ouest et l’autre à l’est. Plus ou moins à l’écart, elles devaient pour autant rester dans la masse commerciale. Spike était avec les chevaux et en nourrissait un d’un bout de pain histoire de. Il n’était pas encore monté sur la charrette mais il tenait les rênes des chevaux dans sa main. Il trouvait le temps long, bien trop long, alors qu’il avait quitté tout le monde sur le départ… Il observait autour de lui. Il n’avait plus ses lunettes de soleil. Il avait un écouteur à une oreille. Il portait toujours son Zat pour sa propre protection et son couteau dissimulé. Il trouvait tellement le temps long, que, au final, il se demandait si ce n’était pas l’opportunité de doubler tout le monde, à se rendre, seul, au point de traitement…

Après tout, Billy l'avait frappé, et, longtemps, Teshara, qui avait prit un certain temps à enquêter. Spike ne voulait plus bosser avec ce connard de Billy déjà depuis un temps. Là, encore plus, avec sa bastonnade. Il ne voulait pas plus bosser avec Teshara, jugeant qu'elle aurait pu faire plus vite sur Atlantis dans son enquête, et, se méfiant d'elle, ne la connaissant pas.

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Jeu 14 Fév - 17:51

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Pistons ce con !
EXORDIUM.

Chronologie : Fin Aout, Fin d'Après-Midi - Feat. Liam Sandon


J’étais vraiment en colère. Tellement en colère que quand j’étais certaine d’être hors de portée des abrutis, je libérais ma rage sur un pauvre stand sans personne pour le défendre, et je le ruinais totalement en gueulant comme une cinglée. J’en avais presque les larmes au yeux. Détruire me faisait du bien, et ça me donnait les idées claires.
J’avais plusieurs options : je pouvais attendre tranquillement que mon heure vienne, en retournant sur la cité et en tuant Billy plus tard quand une occasion se présenterait ; je pouvais m’équiper sur le marché athosien, et tenter de rejoindre un de leurs emplacements, mais je n’étais plus vraiment certaine de leur localisation ; je pouvais essayer de retrouver les charrettes et de les suivre, mais ce serait compliqué.
En réalité, je ne savais pas trop quoi faire. Mon instinct de vengeance m’imposait que ce soit maintenant et tout de suite. Du coup, c’était exclu que j’attende mon heure sur la cité. Putain, si j’avais eu le temps de voir Naalem, j’aurai pu en discuter avec lui. Après un calin, on aurait monté une stratégie pour se faire l’équipe au complet. Mais j’étais seule, sur le continent, et livrée à moi-même. Je devais improviser.
Je me connaissais… A chaque fois que je faisais un plan, je ne m’y tenais pas. C’était dans ma tête, la solution qui s’imposait là tout de suite, était souvent la meilleure. J’étais opportuniste, facilement distractible, et voilà. C’était ma nature.

Je divaguais parmi les étales du marché. Je subtilisais rapidement un objet de décoration façonné à la main sur un stand, le glissant dans ma veste avec l’habitude de la chose. De toute façon, les athosiens n’étaient pas vraiment méfiant dans le coin. Je troquais cet élément contre une sarbacane et des fléchettes. Assise dans un coin, j’étais occupée a tremper les extrémités des fléchettes dans une fiole contenant une toxine agressive pour le système nerveux central de l’être humain. Pas de mort à l’horizon, mais une rigidification des muscles périphériques par le biais d’une saturation des neurones moteurs qui transmettaient l’information nerveuse aux fibres musculaires. C’était une crise d’épilepsie assurée qui attendait quelqu’un exposé à cette toxine tirée du venin d’un insecte endémique d’une planète que j’avais fréquenté par le passé. L’avantage, c’est que le coeur s’emballait, sans se trouver affecté par le poison, parce qu’il était alimenté par le nerf vague qui n’était pas atteint lui.

« Teshara Lays ne se fait pas insulter. Teshara Lays ne subit pas l’opprobre sans répondre. Teshara Lays s’appelle Cyanure. Teshara Lays tue. », me répétai-je, comme une litanie ou comme un cantique. J’étais barge, mais je ne m’en rendais pas compte, alors que je terminais ma petite affaire, rangeant mes fléchettes dans une pochette destinée à cet effet que j’avais eu gracieusement avec l’ensemble sarbacane plus projectiles. C’est à ce moment précis, alors que je relevais la tête, que je croisais le regard de Ruth. Est-ce que cette salope avait vu quelque chose ? C’était peu probable, j’étais à l’écart dans la foule. Je ne savais même pas si elle m’avait calculé ou pas. Toujours est-il que je me levais. Je comptais bien la rejoindre. Elle était en compagnie de Luana. Si Ruth ne me voyait pas, je les prendrai en filature, et je continuerai mon bonhomme de chemin pour trouver les charrettes.

La fiole de cyanure était ouverte, et le poison allait se répandre dans l’équipe…

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Sam 16 Fév - 17:29

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Billy


Billy progressa dans le camp athosien avec Zoil. Il le gardait sous le bras comme en apparence deux potes qui se baladaient mais en vérité l’un faisait pression sur l’autre.

« Faudra qu’on parle tous les deux. »
Déclara à voix basse Billy à l’oreille de Zoil.

Ruth avait pu lui témoigner que Zoil connaissait leur homme et qu’il s’appelait « Sans-Don ». Billy était intrigué de savoir si Zoil et Liam avaient un lien de simple collègue ou plus amical.

Les deux hommes arpentèrent le camp à travers la foule. Zoil resta silencieux. Le Junon resta serein. Il avait connu l’oppression Wraith. Ce n’était pas un atlante qui allait l’intimider. Bien que celui-ci Zoil s’en méfiait déjà comme de la peste et le trouvait habité d’une âme de Dévoreur. Il le savait aussi avoir bonne poigne pour l’avoir déjà reçu en pleine gueule. D’ailleurs Zoil était encore ébréché du visage. Il se laissa faire et Billy s’en sentit supérieur.

Les deux arrivèrent jusqu’à la charrette et Spike parut un peu agité au goût de Billy. Spike fut interpellé par l’arrivée des deux hommes. La composition du duo ne correspondait pas à ce qui avait été décidé et prévu à l’origine. Billy arriva vers Spike et relâcha Zoil sur le côté.

Spike


Spike ne put que relâcher sa propre garde dans l’étonnement et interroger Billy.
« Que s’est-il passé ? On ne devait pas y aller avec Ruth ? »

« Changement de programme ! »
Annonça Billy en écartant un peu les bras.
« Un peu d’improvisation n’a jamais fait de mal à personne. » Assuma Billy qui pourtant à l’intérieur n’en menait pas large. Cette Teshara semait la zizanie.

Et ce n’était pas peu dire...


Infirmier Zoil


Zoil n’était pas un homme frontal. Il était ce genre homme à sarouel et veste simpliste qui paraissait dans une certaine zénitude un peu étrange. Celle d’un Junon. Les Junons avaient quelque chose d’ambivalent qui les rendaient imprévisibles capables du tout et de son contraire. Zoil n’avait pas participé à la résistance des fils de Janus sur sa planète la Petite Junon mais il aurait pu et il avait tout de même survécu à une oppression constante d’ennemis. Zoil, aussi zen pouvait-il se montrer, n’allait certainement pas rester à rien faire.

Le Junon en profita pour se faufiler, longeant la charrette de l’autre côté, jusqu’à atteindre un cheval de l’autre côté, par rapport à Billy et Spike. Les Junons savaient chevaucher. Il y avait des chevaux en Junon et les chevaux y étaient même au cœur de leur culture.

Soudain, Zoil monta sur un cheval, et, de son couteau, que Ruth lui avait remis comme à tous, il rompit les rênes le rattachant à la charrette, et, de simples mais forts et dynamiques coups de talons, il le lança au galop. Zoil prit la fuite d’un coup d’un seul. Le cheval hennit et se lança au galop tout d’un coup. Le Junon ne se retourna pas et il fonça avec le cheval.

Billy


« Merde ! Spike ! Grouille ! Rattrape-le ! »

Billy et Spike allèrent sur la charrette et Spike prit les rênes avec un cheval en moins se lançant à la poursuite de Zoil. Ils n’avaient alors plus qu’un cheval, la charrette composée à l’origine de deux chevaux. Spike leva et descendit les rênes d’un coup énergique pour lancer le cheval à vive allure. Billy se tint sur la charrette pour ne pas tomber dans cette conduite soutenue et bientôt au galop. Billy prit au passage le Zat de Spike de son holster.

Il se lança une course poursuite. Mais les atlantes avaient devant eux, assurément, un bon cavalier, comme l’était de nombreux Junons qui savaient très bien monter à cheval et qui apprenaient l’art de l’équitation dès leur plus jeune âge. Nombreux étaient les Junons à se sentir qu’un seul avec un cheval comme certains humains sur Terre avec leurs voitures. Bien sûr, un cheval était plus imprévisible, mais les Junons savaient se comporter avec les chevaux même les plus caractériels. Alors, si ces chevaux de charrette étaient peu habitués à être chevauchés, chevaux d’ailleurs plus de trait que de course, Zoil s’en sortit bien. Sa manière de le chevaucher était assez classique, mais plus communicative dans les gestes de pieds et mains, et, sa manière de communiquer avec le cheval, faite que de sifflements. Le chevauchement paraissait alors plus sauvage que l'équitation classique des terriens. Les sifflements, ils étaient presque chantants, et, encore, Zoil ne les maîtrisait pas aussi bien que les légendaires cavaliers de Junon, cette élite à cheval, plus grands guerriers de Junon.

Il pria d’ailleurs le plus grand cavalier de Junon.
« Prête-moi tes ailes Pithormin. »

Zoil se retourna par moment, et il vit très bien Billy, de loin, armé d’une arme étrange dont le Junon ne voulait pas connaître les effets. Ni une ni deux, Zoil encouragea le cheval à aller encore plus vite. Zoil était un peu perturbé : il trouvait que ce cheval courait moins vite que les chevaux qu’il connaissait sur Junon, grands chevaux sauvages. Les sabots écrasèrent la boue, levèrent les herbes, tonnèrent sur la terre, mais Zoil filait ainsi sans savoir où il allait...

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Sam 16 Fév - 21:32

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Ruth


Sur le camp, Ruth peinait à percevoir quelque chose à travers la foule. Elle crut voir de l’agitation sur un stand, et, une chevelure blonde, mais des passants l’empêchaient d’en être certaine, et, à marcher avec Luana, dont elle ne s’écarta pas, elle avait comme l’impression que, de toute manière, elle voulait voir des chevelures blondes partout, et à chaque athosienne qui en avait une, elle n’était plus sûre de rien et croyait y voir Teshara. Ruth ne vit pas Teshara s’équiper d’une sarbacane et de fléchettes que cette dernière empoisonna.

Un temps plus tard, la soldate se sentit pour autant observée. Elle ne saurait dire la paranoïa ou un instinct par réflexe militaire de rester sur le qui-vive. Ruth observa autour d’elle furtivement. La belle brune au teint hâlé était observatrice et femme plutôt discrète.

« Je crois que nous sommes suivies. » Dit-elle à voix basse à Luana.

Les deux n’étaient plus très loin de la sortie nord-est vers des charrettes dont la leur.

Luana


« Alors elle tient parole. Elle s’intéresse au point de collecte.
Ou à nous...
»
« Pourquoi nous ? Pourquoi pas Billy ? » Ruth interrogea à voix basse.
Luana haussa les épaules. Elle parut avoir un air indifférent. Elle n’en savait rien et elle n’avait pas envie de faire dans la psychologie. Ce n’était pas son domaine.
« Je n’en sais rien. Parce que nous n’avons rien fait peut-être. »
La psychologie, ce n’était pas son domaine, et elle ne savait si elle taperait dans le mille ou non à y réfléchir, et, à la rigueur, elle s’en moquait un peu, mais la prise de Billy, elle avait été humiliante, et ni elle ni Ruth n’avait rien fait contre cela ou n’avait retenu Teshara à l’annonce de son départ.

Ruth resta un peu songeuse.
« [color=orchid]J’ai toujours été si habituée à rester dans les rangs. [color] »

Luana parut avoir un regard détaché. Elle regarda Ruth avec un regard bleu acier.
« [color=blue]Il n’est pas question de corps d’armée dans toute cette affaire.[color] »
Répondit Luana un peu énigmatique. Un : « t’es pas dans un rang de l’armée tu fais ce que tu veux » aurait été tout aussi significatif mais Luana restait de parler assez militaire.

Et puis, soudain, Luana leva le regard. Ruth la vit interpellée et regarda alors elle aussi dans la même direction. Au loin : un cheval partir à tout galop dans la plaine et une charrette à sa poursuite. Heureusement, la sortie nord était moins animée en athosiens qui assisteraient à la scène.

Ruth soupira et croisa les bras.
« Les hommes sont pathétiques… »
« Cela ne nous concerne pas. Allons-y. »
Dit Luana d’un air neutre comptant se diriger vers leur charrette. Mais, avant toute chose, Luana se retourna vers l’arrière et attendit de voir si leur suiveuse se déciderait à se démasquer ou non. Auquel cas, Luana comptait rejoindre la charrette.
Elle ne toucha pas à son 9mm même si par réflexe militaire dans la posture militaire sa main en resta proche. Comme cela l’avait été en marchant. Luana avait été habituée à effectuer des patrouilles en nombre. Elle ne comptait absolument pas tirer : cela ferait trop de bruit et attirerait l’attention de quelques athosiens de passage ou plus éloigné n’ayant pas de silencieux à son arme. Et puis elle ne voyait pas pourquoi elle tirerait sur leur suiveuse.

Ruth décroisa les bras en attendant sur le qui-vive et féline comme à son habitude.

Tesh'


Je suivais tranquillement les deux jeunes femmes, me fondant dans la masse des badauds qui se promenaient séant dans le campement. Je prenais garde à ne pas me faire repérer, ne sachant pas trop ce que j’allais faire encore. Est-ce que je m’en prenais à elle pour m’en prendre indirectement à Billy, ou est-ce que j’essayais de les retourner contre Billy ? Luana… Je ne savais pas trop ce qu’elle avait dans ses bretelles celle-là. Elle était supérieure en grade à cet enculé, mais dans cette entreprise douteuse, les grades et fonctions n’étaient pas à mettre en avant. Néanmoins, elle semblait plus posée que ce type, dans le sens où elle semblait moins encline à réagir avec violence. Elle était plus mesurée, parce qu’elle se souciait des conséquences. Du coup, ça devenait un frein pour moi si je voulais tuer Billy, car elle allait probablement m’en empêcher… Remarque, si elle le faisait avec autant d’efficacité que toute à l’heure quand il m’avait agressé… Elle ne serait pas d’un grand secour au militaire.
Ruth était curieuse elle aussi. Elle semblait prendre un peu d’indépendance quand elle n’était pas dans le giron de Billy, mais quand ce dernier venait rouler des mécaniques vers elle, elle trempait sa culotte avec des yeux qui criaient “violez moi maître”. Elle allait clairement poser problème, car c’était le chien de garde de cette magouille, et son maître était ma cible.
M’en prendre à elles était une option, comme il pensait l’avoir fait avec Zoil. Cependant, je sentais qu’il oeuvrait sur un même terrain psychologique que moi, et que la perspective de perdre deux de ses collaboratrices ne lui ferait ni chaud ni froid… Ou peut-être qu’il entrerait dans une colère froide et qu’il ferait des conneries. Je ne savais pas trop.

Une chose était certaine dans tout ce merdier : Ruth et Luana termineraient de me conduire à lui. Donc pour le moment, je devais me servir d’elle pour prendre ma vengeance, et j’aviserai de leur sort le moment venu.
Comme les deux femmes, j’avisai un cheval partir au galop beaucoup plus loin, poursuivi par une charrette dont il semblait manquer un canasson. Etait-ce un coup de Zoil ? Très franchement, je l’espérai de tout mon coeur. Ça serait tellement jouissif de savoir que ce pauvre type avait pris sa revanche sur ce connard. Car si Zoil n’était pas avec Ruth, ni avec Luana, il était forcément avec l’autre bâtard. Ce dernier espérait peut-être que j’allais me soucier de mon acolyte, mais il se mettait le doigt dans l’oeil. Le seul qui provoque un sentiment de “soucis” chez moi, c’est Naalem.

Luana se retourna soudainement vers l’arrière. Elle se sentait épiée ? Intéressant. C’était bel et bien le cas, mais heureusement pour moi, un convoi d’athosien poussant un âne attelé et essayant de le faire avancer avec une carotte, passait devant moi à ce moment là, cachant momentanément ma vue, mais celle des deux femmes également. Quand la vue revint, les deux militaires étaient arrivées à la charrette. Ni une ni deux, je prenais mon élan, et j’avalai les derniers mètres libres pour sauter sur l’engin.

« Vous ne comptiez pas partir sans moi quand même. », fis-je alors que le poids de mon corps qui atterrissait faisait grincer les planches en bois et vibrer le chariot.

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