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Première sortie de l'infirmerie [Arnault Järvi]

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Mer 26 Sep - 15:57

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Chronologie : 06 aout 2018


Emilia Zein’ Eidolas


Un silence absolu régnait, seulement troublé par une respiration régulière. Et l’obscurité… Emilia ne se rappelait plus comment elle s’était retrouvée piégée dans cette immense maison mais elle n’arrivait plus à retrouver le chemin de la sortie et elle les sentait… les wraiths. Ils étaient là, elle le savait, ils la traquaient. Des cycles, des cycles qu’elle courrait et ces monstres la poursuivaient inlassablement. Elle n’en pouvait plus et elle se sentait prête à bondir à la Porte des Sages, implorer l’aide de son peuple, seulement voilà, elle ne pouvait pas car elle était piégée dans cette maison digne des plus grands films d’horreur. Au jeu du chat et de la souris, elle n’était pas sûre de gagner. La menace se rapprochait, elle captait sa présence, son plaisir, sa faim... elle se tenait recroquevillée derrière une armoire quand soudain une main abattit sur elle et elle se redressa avec un sursaut violent.
Il fallut quelques instants à la princesse pour réaliser où elle était, une pièce où nul wraith ne pouvait rentrer, solidement gardée...
Atlantis.

La belle prit une grande inspiration pour tenter d’apaiser les battements de son cœur. Fallait-il qu’elle continue de rêver des wraiths alors qu’elle était enfin en sécurité ?! Son esprit, constamment en alerte, l’avait protégé trois cycles durant et lui avait permis de survivre à l’épreuve de la chasse, mais il avait du mal à intégrer le fait qu’elle était désormais à l’abri. C’était trop récent.

Avec un grand soupir, elle se releva et décida de faire quelques pas dans sa chambre pour finir d’émerger. La perspective de replonger dans son cauchemar si elle fermait à nouveau les yeux l’angoissait trop pour qu’elle retourne dormir, aussi décida-t-elle de se faufiler dans la salle de bains pour prendre une douche. Même si la pièce était plus petite que son placard et qu’elle s’y sentait à l’étroit, le fait d’avoir récemment renoué avec l’eau chaude était un pur bonheur. Les atlantes avaient mis des vêtements et quelques affaires de toilette à sa disposition, ils se comportaient comme des hôtes sobres mais courtois. De toute façon, elle ne s’attendait pas à ce qu’on lui déroule le tapis rouge alors que leurs deux peuples n’étaient pas alliés, ce qu’on lui offrait était déjà énorme par rapport à ce qui aurait pu être.
Combien de temps s’était-il écoulé depuis son premier réveil dans la cité ? Il lui était difficile de mesurer le temps car elle dormait beaucoup, à moitié assommée par les médicaments que la doctoresse caractérielle, Taylor Laurence, lui donnait. Elle avait eu l’occasion d’entretenir une longue discussion avec l’un des trois gouverneurs de la cité et de faire des examens médicaux pour comprendre l’origine du problème concernant l’absence d’expression de son gêne ATA, comme ils l’appelaient ici. Hmm… Cela devait faire 48h environs, plus si l’on comptait le temps qu’elle avait passé inconsciente après l’intervention chirurgicale pour retirer l’implant. Suffisamment longtemps pour qu’on lui retire les perfusions, pas assez pour qu’elle ait le droit de s’éloigner très longtemps de l’infirmerie.
La nuit était tombée dehors, cela devait être le début de soirée même si elle ignorait l’heure exacte. Elle sortit de la douche et enfila les vêtements atlantes, terriblement simples et banals, mais confortables et propres, c’était mieux que rien. La jeune femme fit une grimace en observant son visage dans le miroir… sa joue s’était imprégné du coup que le wraith lui avait asséné, le bleu était énorme et bien visible. Sans compter sa tête qui avait violemment heurté la pierre et dont la plaie était protégée par des bandages. Heureusement que le gouverneur Hoffman lui avait permis de demeurer ici le temps de se soigner avant de prendre contact avec Orzan car son égo en aurait pris un coup si elle avait dû se présenter dans cet état à son peuple. Cela ne lui plaisait déjà pas de se pavaner devant les atlantes avec ses blessures apparentes (heureusement que les autres étaient dissimulées en grandes parties sous ses vêtements) mais elle avait trop peu de temps pour apprendre à connaitre ses hôtes pour le perdre à se cacher dans sa chambre. Elle devait sortir, parler au plus de monde possible et poser des questions pour s’assurer que les terriens ne représentaient pas un danger pour la Gaëllie. Maintenant qu’elle tenait sur ses pieds et qu’Alexander Hoffman lui avait donné l’autorisation d’accéder à certaines zones, plus rien ne l’empêchait d’aller découvrir l’ancienne cité des Sages.

La princesse se saisit de son collier sur son chevet, une fiole de poudre de lapis arcus (un minerai raffiné) protégé par une gaine de cuire, et le passa autour du cou. L’objet n’était pas destiné à être esthétique, mais débarrassé de sa protection, le lapis arcus émettait une lumière vive et naturelle qui faisait office de lampe torche. Il s’agissait de l’un des très rares objets de chez elle qu’elle avait pu ramener sur Atlantis, ce qui lui donnait une valeur sentimentale importante en plus de son côté pratique.

Emilia jeta un coup d’œil sur le tatouage sur le dos de sa main droite… et elle avait demandé à ce qu’on lui confie des mitaines ou des gants pour le dissimuler, d’autant plus que les gens parlaient le langage des Sages ici, mais ils n’avaient pas encore accédé à sa requête. Elle n’avait pas honte de l’inscription, bien au contraire c’était un signe de fierté, mais elle n’avait pas envie de répondre à des questions dérangeantes à ce propos. Après tout, elle avait délibérément caché le vrai du message au gouverneur qui ne savait rien de ses pouvoirs… pas question de les lui révéler sans savoir comment il risquait d’accueillir la nouvelle ! La princesse ne perdait pas de vue qu’elle était blessée et sans escorte, enfermée dans une cité étrangère et que, si ces fameux étrangers lui avait témoigné de la gentillesse jusqu’à présent, rien n’était figé dans le temps.

Armée d’un plan sommaire de la cité qu’on lui avait confié avec les zones auxquelles elle avait le droit d’accéder, la jeune femme décida de sortir de sa chambre seule, pour la toute première fois. Elle ne fut guère surprise d’apercevoir un soldat qui gardait sa porte, elle nota simplement qu’il ne s’agissait pas du même visage que la veille. L’attention de l’homme se focalisa rapidement sur elle de sorte qu’elle eut la confirmation qu’il était présent pour elle. Le sentiment de pitié qu’elle capta chez lui donna la chair de poule… elle détestait ça. D’ordinaire, la princesse inspirait des sentiments telles que la méfiance ou l’adoration à cause de son rang ou de ses pouvoirs, pas de la pitié. Cela la conforta dans l’idée qu’elle devait attendre avant de rentrer chez elle, même si son monde et sa famille lui manquaient terriblement.

Sans un regard pour le soldat, elle sortit de l’infirmerie et se mit à longer un couloir en lançant des coups d’œil curieux autour d’elle, sa carte à la main. Du métal… partout du métal… où étaient les espaces verts ? Les zones à ciel ouvert ? Elle se sentait piégée, mal à l’aise… les gaëlliens étaient des enfants de la nature, les végétaux étaient partout chez eux, y compris dans les grandes villes. Ici, tout était si froid…

Derrière elle, le soldat lui avait emboîté le pas. Inutile de se retourner pour le savoir, elle sentait sa présence et toutes les émotions qu’il dégageait aussi sûrement que s’il s’était tenu en face d’elle. La perspective d’être suivi ne la dérangeait pas, elle avait l’habitude d’être escortée dans ses déplacements, mais elle savait aussi qu’elle allait devoir faire un effort pour parler à cet homme. Chez elle, les soldats peu gradés venaient du petit peuple, les nobles commandaient et ne faisaient pas bien évidemment pas le piquet devant une porte. Elle avait beau savoir que la hiérarchie était différente ici et qu’il n’y avait pas de noblesse, elle ne pouvait s’empêcher de chercher des points de comparaison entre ce qu’elle connaissait et ce modèle social si différent du sien. L’adaptation allait être laborieuse…

Emilia pivota sur ses talons et étudia l’homme qui la suivait. Jeune, le visage dur mais pas désagréable, armé… les soldats n’étaient pas si différents d’un monde à l’autre, leur allure droite, solide, voilà un point commun qu’elle retrouvait avec son propre peuple.

- Puisque nous allons vraisemblablement faire un bout de chemin ensemble, venez donc marcher à mes côtés, dit-elle en faisant preuve d’une autorité qui lui était naturelle.

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Dim 2 Déc - 13:14

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Arnault Järvi


Arnault venait de recevoir une nouvelle mission. Une mission inédite. Une mission dont il ne pensait pas vraiment avoir besoin de faire lorsqu’il s’était engagé dans l’armée. Enfin si, mais pas de cette façon. Lui qui n’attendait que l’ordre où il allait partir en mission avec une équipe, il se trouvait là, devant la porte d’infirmerie où se trouvait une princesse d’un autre monde. On lui aurait dit cela quelques mois plus tôt qu’il serait en train de veiller à ce que la convalescence d’une extra-terrestre se passait bien, il vous aurait ri au nez. Si ce n’était vous prendre pour un fou. Il se tenait devant la porte depuis déjà un bon petit moment, avec sa tenue militaire, où dessus se trouvait le drapeau Finlandais. Drapeau dont il était fier de porter et d’amener dans les confins de la galaxie. Il avait aussi une arme pour la défense, mais il doutait totalement qu’il en ait le besoin. Elle avait passé des entretiens, si le conseil la juge comme n’étant pas une menace, il en ferait de même. Les ordres que lui ont été fournis étaient de garder un œil sur la princesse, s’assurer que tout se passe bien, mais aussi veiller à ce qu’elle ne fasse pas de bêtise. Bien qu’elle avait été pour le moment lavé de tout doute, ce n’était pas certain pour le futur.

C’était alors que la fameuse princesse sortait de la pièce. Elle était vêtue de tout ce qu’il y avait de plus classique. Un peu de bleu et de gris. Rien de fringuant mais ça lui allait plutôt bien pour une princesse. Son regard montait et se posait sur son visage, où il remarquait qu’elle avait dû en baver. Un petit sentiment de pitié grossissait en lui. Il fallait vraiment régler le problème wraith pour éviter tout problème dans ce style. Encore qu’ici, elle était vivante. Il se disait que beaucoup d’autres n’avaient pas eut ce privilège. Elle commençait à bouger, Ne voulant pas la brusquer ni la déranger, il laissait donc quelques mètres avant de commencer à la suivre. Il pouvait apercevoir la crinière blonde bouger au fur et à mesure de ses pas. Puis, au bout de quelques enjambés. La princesse s’arrêta net. Pour faire volte-face. Il en profitait pour la dévisager, mais il fut vite tiré de ses pensées lorsque la dame lui adressait la parole. Lui proposant de venir se mettre à ses côtés. Perplexe. Il fronça un sourcil tout en se raclant la gorge et lui rétorquant.

Êtes-vous sûr ?Voyant que son expression n’avait pas changé, il s’avançait pour être à côté de la femme. Puis, il emboitait le pas. Il se doutait qu’elle allait lui poser des questions. Questions qu’il allait répondre sans problème tant que la sécurité de la terre ou d’Atlantis ne soit compromise. Il avançait donc doucement, dans le couloir qui leur faisait face.

La jeune femme se contenta de lui renvoyer un regard insistant, attendant qu’il s’exécute, comme s’il ne pouvait en aller autrement.

- Quel est votre nom ?

Sans trop réfléchir, il tourna la tête pour lui faire face tout en prononçant ces quelques mots. Caporal Arnault Järvi, madame. Tout en faisant un signe de la tête. Il ne connaissait pas le nom de la femme, mais lui demander lui semblait déplacé.

- Caporal c’est… votre prénom ? demanda la princesse, étrangère aux grades de cette armée.

Il lâcha un petit sourire, il n’y avait pas pensé, il fallait dire qu’il n’avait pas d’expérience avant celle-ci. Ah, non veuillez me pardonnez, Arnault l’est. Caporal est mon rang. Et vous ? Il s’y tentait. Espérant ne pas l’avoir offensé.

Sa question parut amuser le soldat et Emilia comprit rapidement pourquoi. Un grade… oui évidemment. Elle allait peut-être pouvoir en apprendre plus sur le fonctionnement de l’armée terrienne si elle arrivait à faire parler ce… caporal. En tout cas il était respectueux, un bon point pour lui.

- Emilia Zein’ Eidolas, dit-elle sobrement sans énumérer ses titres. Comment nomme t-on les soldats ici ? Par leur grade ?

Lorsqu’il entendait son nom, il aimait bien le prénom. Il se disait qu’il pourrait très bien aller pour une Finlandaise Puis, il écoutait sa question avant de lui répondre. D’ordinaire oui, par le rang, mais il arrive très souvent que l’on ajoute le nom. Pour distinguer la personne. Après quelques fois, on utilise juste le nom. Ce n’est pas comme ça chez vous ? S’aventurait le caporal.

- En principe si.

Elle se détourna et se remit à marcher, partant du principe que son voisin allait la suivre. Il était là pour ça de toute façon, non ?

- J’imagine qu’escorter des princesses ne constitue pas l’essentiel de votre activité. En quoi consiste votre travail le reste du temps ?

Voyant Emilia reprendre la marche, il la suivait instinctivement, comme elle l’avait demandé. C’est même la première fois à dire vrai, je ne suis pas de ce domaine. Mon domaine est l’explosif. Je fabrique des bombes et grenades aussi puissantes que mes collègues le demandent pour leur donner un avantage non négligeable. Je fais aussi démineur à mes heures perdues. Je dois passer facilement quatre, cinq heures minimum par jour là-dessus. il montrait sa main gauche, on voyait qu’elle était noircie à cause de la poudre, les brûlures et défragmentation de la journée. C’est une belle vie, en tout cas, c’est la vie que j’ai décidé de mener. finissait-il. Il l’observait pour voir si elle avait une ou d’autres questions.

Emilia Zein’ Eidolas


Emilia était donc escortée par un fabricant de bombes comme en attestait l’état de ses mains. Ne les lavait-il jamais ou ces dernières s’étaient-elles tellement imprégnées de substances qu’elles avaient définitivement adopté cette couleur ?

C’était une information intéressante en tout cas : d’une part, cela attestait une diversité des rôles dans cette armée et des individus spécialisés. D’autre part, le fait que ces mêmes individus spécialisés soient affectés à sa surveillance pouvait sous-entendre que les atlantes ne comptaient pas suffisamment d’effectifs pour se permettre de les laisser travailler à 100% dans leur spécialité. Ce n’était que des spéculations bien sûr, il se pouvait aussi que la fabrication ou le désamorçage de bombes ne soit pas une activité chronophage, après tout ce caporal venait de lui expliquer qu’il passait en moyenne quatre à cinq heures par jour là-dessus, un petit chiffre. Dans ce cas, il était logique d’affecter ce type de ressources sur d’autres postes.

Il était fier, elle le sentait vraiment passionné par ce qu’il faisait. Tant mieux, les personnes passionnées étaient généralement bavardes quand on les interrogeait sur leur domaine de prédilection. Si elle la jouait fine, elle pourrait peut-être obtenir des réponses de sa part à certaines questions qu’elle se posait. Notamment le niveau militaire de cette civilisation, l’une de ses principales sources d’inquiétude.

-[color=#6600FF] Vous avez l’air d’aimer votre métier mais cela n’a pas été trop difficile de quitter votre planète pour venir dans cette galaxie ? J’imagine que les moyens techniques ne vous permettent pas d’aller et venir facilement entre la Terre et ici. [color]

C’était de la pure spéculation, mais Alexander Hoffman ne lui avait rien dit ou presque sur ce point-là. C’est à peine s’il avait lâché le nom de son peuple du bout des lèvres. Elle voulait en savoir plus.

Arnault Järvi


Il lui lança un regard avant de débuter. Pas vraiment, enfin pour mon cas non, parce que c'est comme aller au front n'importe, la seule différence est l'endroit. Mais la finalité est la même. Je le fais pour mon pays, ma patrie et ses habitants Sentant la question piège, et sachant pertinemment que la princesse allait essayer d’en savoir plus, il fallait qu’il fasse attention à ce qu’il allait dire. Pour ce coup-ci, il ne comptait pas en dévoiler trop, il fallait dire que c’était une information cruciale en cas d’invasion, une information qu’il ne pouvait pas se permettre de donner. Sur un ton un peu ferme, il répondait. Je suis désolé, mais cette information est classifié. Finissait-il.

Emilia Zein’ Eidolas


Emilia se contenta d’un léger hochement de tête pour montrer qu’elle avait compris. Bon, il était malin et prudent. Dommage pour son enquête mais tant mieux pour la compagnie qu’il allait lui offrir, sa méfiance ne manquerait pas de pimenter la conversation. Elle réalisa soudain qu’elle était contente de renouer avec les arts de la rhétorique dont elle avait été privée pendant des semaines. Elle avait beau critiquer les nobles et leurs petits jeux de manipulations qu’elle captait aisément grâce à son empathie, elle ne valait pas mieux que les autres apparemment. La princesse se rassura en songeant qu’elle faisait ça pour le bien de la Gaëllie, les enjeux de cette hypothétique alliance étaient trop grands et l’avenir trop incertain.

- Vous avez été envoyé ici pour faire la guerre ? demanda-t-elle en réagissant à ces derniers propos.

Peu surpris de la question, l’homme répondait simplement. Non, ce n’est pas la raison principale de ma venue. Effectivement, elle ne l’était pas, la vraie raison était de pouvoir aider, aider son peuple, ses hommes et femmes qui luttaient pour la terre. Eux aussi avait besoin d’assistance. Mais la guerre n’était pas à exclure, après tout, c’était dans ce domaine que ses capacités étaient le plus utile.

Le couloir finit par déboucher sur… un placard ? Emilia posa les yeux sur son plan avant d’aviser la machine lantienne d’un air curieux, incapable d’identifier le téléporteur. Ils étaient dans un cul de sac.

- Me suis-je trompée de chemin ?

Arnault Järvi


Voyant le téléporter devant lui, il avança d’un pas comme pour barrer le chemin. L’arme toujours dans le main, mais plus là pour faire acte de présence. Il va falloir me dire où vous souhaitez aller si vous voulez continuer. L’utilisation de cette technologie vous est proscrite pour le moment madame. Disait-il sur un demi plutôt autoritaire. Il voulait juste montrer qu’il n’était pas là que pour discuter, il était là aussi pour surveiller. Elle n’était pas prisonnière, mais elle n’avait pas accès à tout. Il fallait donc veiller à ce que cette limite ne soit pas dépassé.


Emilia Zein’ Eidolas


Le sentiment d’urgence couplé à une forte méfiance s’imposèrent violement à elle tandis que le soldat s’interposait entre elle et le… placard ? Ce ressenti combiné à la gestuelle et l’arme de taille conséquente qu’il tenait dans les mains l’alertèrent et éveillèrent un sentiment de peur chez elle. Trois mois de course pour échapper aux prédateurs, le combat deux jours plus tôt où elle s’était vue morte jusqu’à ce que les trois atlantes débarquent et ne s’interposent alors qu’elle était au sol… elle fit instinctivement un pas en arrière pour se protéger d’une menace qui n’était pas réelle avant de se ressaisir et de reprendre le dessus sur son corps et son esprit. Pourquoi le caporal lui avait-il barré la route ? Elle avait visiblement commit une faute sans le savoir. Comment pouvait-elle faire les choses correctement si on ne l’informait pas de ce qu’il ne fallait précisément pas faire ?!
De peur, son ressenti vira à l’agacement. Elle ne devait pas approcher de ce placard, soit. Quelle idée de ranger une technologie précieuse dans un endroit pareil exposé aux quatre vents ? Emilia soupira intérieurement, en colère contre elle-même d’avoir cédé à une angoisse qui n’était pas justifiée. Ce soldat montrait les dents pour l’impressionner mais il ne mordrait pas sans l’accord de ses maitres, et lesdits maitres étaient dans de bonnes dispositions à son égard. Il allait falloir qu’elle arrête de s’effrayer pour un rien ou les Sept allaient l’avaler toute crue lorsqu’elle retournerait à Orzan.

- Je veux aller là, dit-elle en indiquant le jardin botanique sur le plan, le visage fermé.

Avec un tel nom, il devait forcément y avoir des plantes là-bas, peut-être même un parc. Elle voulait juste retrouver un semblant de calme intérieur en se rapprochant des végétaux, peut-être même qu’elle pourrait respirer l’air de l’extérieur… oublier une minute qu’elle était à moitié prisonnière de cette cité en dépit des belles paroles du gouverneur.


Arnault voyait la jeune femme reculer, et changer son expression faciale. Il se doutait que son petit geste n’avait pas plut à la femme, mais qu’importait, sa mission n’était pas de lui faire plaisir. Lorsqu’elle lui montrait ce qu’elle voulait faire, il lui communiquait tout en ouvrant les portes.

“Bien, entrez dedans s’il vous plaît.”

Il y entrait avec la jeune femme, avant d’accrocher son arme avec un petit harnais à sa poitrine. Avec ses mains libres, il tapait sur l’écran. Puis, les portes se réouvrait, et donnait sur un petit couloir. C’était au bout à droite.

“Nous y sommes” Lâchait-il, neutre. Il attendait que la femme avance pour la suivre.

Emilia ne bougea pas et observa l’intérieur de ce qu’elle avait de prime prit pour un placard, se gardant bien de promener ses mains sous peine de voir le Molosse rappliquer et montrer les dents. A quoi pouvait bien servir cette technologie ?

- Un ascenseur ?

L'homme l'a fixait.

en quelque sorte, mais en plus rapide. Vous en avez pas chez vous ?" demandait-il crédulement. Il ne savait pas trop l'avancement de son peuple, il n'avait pas eut de briefing là dessus.
- Si vous m’expliquiez la fonction précise de cet appareil je pourrai peut-être vous répondre.

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Mar 8 Jan - 17:36

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