L'évaluation première

L'évaluation première
John Sheppard et Zal Vegar

Zal Vegar était arrivé sur Atlantis depuis début mars suite à une de ces interventions qui a permis d'aider des soldats en danger. Puis en les aidant à sortir d'une cellule en s'emparant de la clé, il avait fini par se retrouver bloqué face à des guerriers avec qui il avait combattu dans le passé devant la porte des étoiles mais une équipe d'Atlantis a accepté de le prendre et ainsi de le sauver à leur tour.

Néanmoins, après cette intervention, il avait rejoint Atlantis et des quartiers dont il avait pour ordre de rester à l'intérieur de ceux-ci ou de sortir accompagné d'un garde. Il avait rencontré le major Karola Frei qui lui avait posé des questions et mentionné le nom de "John Sheppard" sans en dire plus. Pourtant, en ce jour, il devait aller rejoindre ce militaire, ou plutôt ce colonel dans la forêt pour une intervention et une sorte d'évaluation surtout pour voir ses capacités sur le terrain.

Le matin même, il se prépara assez enthousiasmé de sortir d'ici et de montrer ce qu'il savait faire puis de voir d'autres choses que ses locaux, il s'habilla et vérifia d'avoir bien pris son matériel, surtout une arme : son couteau provenant de sa planète. Ce couteau était une sorte de cadeau de son père lorsqu'il est sorti de l'académie militaire, avec un grade de sergent. Il disait que ce couteau ferait de lui un bon soldat.

Même si l'enizian avait conscience que le couteau ne faisait pas tout, il se doutait aussi qu'une bonne arme aurait des avantages lors d'un combat. Surtout que niveau tir, ce n'était pas du tout sa spécialité, bien au contraire.

Il partit donc rejoindre le colonel Sheppard à la baie des Jumpers, avançant assez rapidement, ne voulant pas être en retard, son principe était aussi de montrer qu'il était de confiance, ponctuel et compétent surtout.

<< Colonel Sheppard, je suis Zal Vegar, vous m'aviez demandé de passer pour une évaluation avant de peut-être aller en mission si besoin je suppose >>

Il salua de façon militaire l'homme se tenant face à lui. Il répétait un peu les gestes qu'il avait vus au sein d'Atlantis, lorsque des supérieurs approchaient, se disant que c'était sûrement une obligation et une façon de respecter les hommes et femmes militaires.

Il était attentif aux paroles du colonel, mais il regarda aussi les alentours, trouvant certains endroits d'Atlantis assez "inondé", quelque chose qu'il n'avait jamais vraiment vu, vu que sur sa planète, l'eau n'existe pas.

Après tout, il se doutait aussi que son nouveau travail au sein d'Atlantis, allait évidemment lui permettre de voir d'autres peuples, mais aussi d'autres conditions de vie et pas forcément adéquate à son physique. Bien qu'Atlantis, avec un peu d'habitude, il était persuadé qu'il supporterait plutôt bien.

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Une évaluation
John Sheppard & Zal VegarA chaque armée son enseignement et son âme"
Bon, il annonçait un temps plutôt ensoleillé sur le continent. Avec une température basse 8 degrés. Mais ce n'est pas plus mal pour un mois de mars. Comme la planète était tempérée, John redoutait que le temps change de manière grand V et les trempe. Mais selon les dernières relever cela n'arriverait pas. Rassuré, l'homme alla donc s'équiper dans l'armurerie. Il aurait détesté se prendre la pluie avec sa nouvelle recrue.

Un homme venant d'une planète volcanique. Cela devait lui être sacrément étrange de voir Atlantis. Enfin surtout l'immense océan d'eau. Frei, avait déjà eu un premier entretien avec cet homme, elle lui avait fait un retour. Au vu de son action pour avoir libéré une équipe des geôles de sa planète et de son échange avec son bras droit, on pouvait conclure à une certaine confiance. Il était par contre, important de voir sa manière de se battre où même de procéder dans l'armée, afin de l'intégrer au mieux et d'éviter des soucis d'ordre hiérarchique ou même des quiproquos. Cela serait dommage qu'il prenne un blâme alors qu'il pensait agir pour le mieux.

Pour une évaluation, le colonel, il ne se chargeait pas inutilement en armes, surtout qu'il était sur le continent sur le terrain d'entrainement militaire donc soft. Il ne prit donc que son P90, ces deux couteaux de combats, dont l'un était fait en ivoire d'un grand prédateur locale offert et taillé par Britt Hata une runneuse et l'autre un couteau de combat Natus offert par sa major favorite et amie. Deux belles armes, qu'ils gardaient avec lui précieusement. Un sac à dos avec le nécessaire de survie dedans, deux radios oreillettes et des jumelles. Et puisqu'il faisait beau, il avait même ces indémodables lunette Ray ban sur le nez. Bref il était prêt dans son uniforme avec un pull en dessous.

Il rejoignit la baie des jumpers vérifiant que son bébé volant, allait bien. Il n'eut pas longtemps à attendre constant qu'un homme châtain avec un impressionnant tatouage sur le cou, venait à lui. John s'avança à son tour d'un air chaleureux. Zal Vegar... Il avait toujours du mal avec les prénoms et noms non américain au début, mais ça va... Cela n'était pas si compliqué au final. Ils sont des pégasiens avec des patronymes plus chiants... sans parler des norvégiens ou de suédois, une vraie plaie à prononcer.

Le salut militaire qu'il lui fit, esquissa un rictus à John. Bon au moins il semblait suffisamment motivé pour imiter les gestes des Atlantes, une bonne chose.
« Bonjour Vegar. Vous avez un rang spécifique dans votre armée ? » Autant qu'il le nomme aussi par ce rang, même si ici cela ne voudra rien dire pour le moment. « En effet, le but est de savoir vos acquis et manière de faire. Pour que je puisse vous intégrer dans des missions d'explorations ».

John lui fit un signe de s'installer dans le jumper. La place du copilote étant libre, il pouvait s'y asseoir tant qu'il ne touchait à rien. Quoique bon, il ignorait si le jeune homme avait le gène ATA ou non. Dans tous les cas, John activa le vaisseau et celui-ci s'éleva dans le tunnel, pour monter jusqu'en haut de la tour et laisser échapper le jumper qui partait en direction du continent. Le voyage dura à peine une vingtaine de minutes, avant qu'il n'atterrisse sur une zone sableuse avec des cibles et autres installations militaires pour l'entrainement.

À 5 kilomètres de là, une grande forêt de conifère et de l'autre côté la mer. Le camp était proche de la plage sur la grande plaine, bordant celle-ci. Le temps était agréable et il n'y avait pas de vent ! ce qui était parfait ! John descendit du vaisseau lunette sur le nez.

« Bon nous avons un temps parfait ! Cela doit vous changer de votre planète de lave…» Le colonel était ravi de ce temps ! Il sentait les rayons de soleil sur sa peau ! ça sent bon le printemps et l’été sera rapidement là ! Sa saison favorite ! Il avait hâte de faire les premiers barbecues de la saison ! Oui il s’emballait mais bon… soleil =bouffe pour l’homme. Et surtout bonne humeur.

Il se tourna vers Zal, l’invitant à marcher au milieu de la zone d’entrainement. « Parlez moi un peu de votre enseignement militaire. » Un premier pas avant qu’il lui montre. Il avait de quoi faire, des cibles de tir, des mannequins en bois pour le corps à corps et un terrain du combattant. John, comptait aussi évaluer son comportement en forêt après.

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L'évaluation première
John Sheppard et Zal Vegar

Pour Zal, la découverte de cette planète avait été une surprise, son peuple se battait pendant de nombreuses années pour récupérer de l'eau et voici qu'ici, il se retrouvait entouré par ce liquide. Le climat pour le moment convenait plutôt bien à l'enizian et de toute façon, il devait s'y faire, en plus, la combinaison avait l'avantage de bien le protéger.

Zal savait pertinemment, qu'il devrait respecter des ordres, pas toujours des ordres que lui aimerait accomplir, mais il était face à des militaires, lui-même avait été militaire sur sa planète avant qu'il intègre la résistance et surtout qu'il libère des soldats, où à ce moment, il savait que plus jamais il ne pourrait intégrer à nouveau l'armée de sa planète. Mais il avait fait un choix et en assumait les conséquences, quoi qu'il en soit, il n'avait pas perdu ses habitudes de soldats : Obéissance, sacrifice et service. Si durant cet entrainement, il se retrouvait en corps-à-corps ou à armes blanches, il est très probable que son niveau plaise aux soldats. Par contre, si c'est avec des armes de jet ou des armes à feu, c'était une autre épreuve et pas forcément allant à son avantage.

Niveau armement, l'enizian avait sur lui, surtout son couteau de combat venant de sa planète et fait à partir de la technologie de celle-ci dans des roches volcaniques. Son couteau, c'était celui de son père qui lui, était commandant, et lui avait passé lorsque Zal était devenu sergent enizian. Cette arme, malgré tout avait pour Zal une importance, c'était ce qui le reliait à sa famille et en quelque sorte ce qui faisait de lui une marque de reconnaissance de son père dans ses efforts pour ses études militaires. Surtout que d'après lui, l'histoire de ce couteau est le fait qu'il ait été transmis de génération en génération aux hommes de sa famille qui avaient intégré l'armée. Le couteau avait la couleur des roches, c'est-à-dire noire, mais aussi des nuances de rouge/orange pour rappeler la lave.

En effet, il avait un rang spécifique et ce qui l'impressionnait surtout, c'est de voir que l'armée de John Sheppard utilisait à peu prêt les mêmes grades et le même fonctionnement que la sienne. Mais il semblait qu'il y avait chez les Atlantes, plus de grades que chez les Enizians. Peut-être en raison du nombre de soldats variant dans les deux camps ? Ou des formations des soldats qui étaient différents pour les Atlantes et les Enizians ?

<< En effet, j'avais le grade de sergent avant que je décide de quitter l'armée pour des raisons personnelles, elle ne répondait pas aux intérêts du peuple >>

Il préféra être sincère et expliquer directement pourquoi il avait quitté son armée. Après tout, il valait mieux que ça découle de lui plutôt que de l'apprendre par quelqu'un d'autres et que les Atlantes pensent que Zal souhaitait cacher des éléments de son passé.

<< D'accord colonel, je ferai de mon mieux et tout ce que vous demandez surtout si ça peut aider votre peuple aussi >>

Il le suivit et s'installa à ses côtés, une des premières pour lui d'entrer dans un vaisseau. La curiosité était là, il ne touchait à rien, mais il regarda les commandes et la manière de faire du colonel. Il ne connaissait pas du tout le fonctionnement de ses vaisseaux et ne connaissait pas tellement la technologie tout simplement, donc il évitait d'y toucher tant qu'il le pouvait et tant qu'il n'avait pas d'ordre.

Ils sortaient de cette étendue d'eau pour rejoindre la terre ferme en le suivant et regardant les lieux. Le sable, l'eau et cette verdure, autant dire que pour ses éléments, c'était pratiquement la première fois de sa vie qu'il voyait ça. Il rit légèrement à la phrase de John

<< En effet, le climat est convenable là, mais c'est sûr que nous à part de la lave et du noir ainsi qu'une très forte chaleur, autant dire que cette plage et cette verdure et cette eau me sont totalement inconnues. Néanmoins, je dois bien reconnaitre quelque chose, ce mélange de couleurs fait de ce lieu, quelque chose de magnifique et au moins, vous pouvez je pense en profiter pour des activités>>

Il devait reconnaitre en tout cas que sentir les rayons chauds du soleil sur son visage et ses mains avaient tendance à le réchauffer, à être agréable. Certes, ce n'était pas aussi chaud que sur Eniz, mais c'était vraiment agréable. Peut-être même que la chaleur et l'eau pouvaient aussi conduire certains humains à en profiter pour du sport ou tout simplement des activités.

Il regarda le colonel Sheppard et se mit à marcher en le suivant, regardant les cibles, même si ce qui lui était le plus familier, restait surtout les mannequins, comprenant à quoi ils servaient et le terrain du combattant. A priori, ça ne semblait pas trop différent de chez lui, la difficulté était peut-être de s'habituer au terrain au final.

<< Notre formation commence à l'âge de 5 ans pour les familles favorisées, ce qui a été mon cas. On nous apprend à diriger un groupe puis surtout à obéir aux ordres. De toute façon, pas le choix, car en cas de non-respect, sur ma planète il n'hésite pas à nous le faire regretter par de l'emprisonnement ou pire si on récidive >> dit-il en souriant, en effet, les dirigeants de sa planète ne supportaient pas qu'on pense l'inverse d'eux. << Sinon, on nous enseigne un peu de tout, le tir, le corps-à-corps que ce soit avec armes blanches ou nos mains et pieds. En général, on passe une sorte de concours pour voir où nous sommes le plus fort par nature et ensuite on suit une formation poussée dans ce domaine. Étant plus fort dans le combat avec armes blanches et à mains nues, ma formation s'est surtout situé là-dessus plutôt que sur le tir. >> Il regarda les alentours et se concentra sur lui.<< Donc me concernant, j'ai surtout étudié le commandement, la lutte et le maniement des armes blanches, couteaux, épées, haches. Mais pratiquement pas le tir ou du moins, des bases. >>

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John Sheppard & Zal VegarA chaque armée son enseignement et son âme"

John hocha la tête, ainsi il était sergent, il n'était pas certain que ça soit la même chose chez les Atlantes que les Enizians. Il s'était toujours demandé s'il ne fallait pas mettre les pégasiens militaires dans « l'armée » dans le sens, leur donné le droit à un grade et de monter en compétence. Ça serait un axe à réfléchir en tout franchise. Quant au fait qu'il avait quitté l'armé, John avait lu le rapport qu'avait fait Zal durant sa quarantaine. Un Rebel en désaccord avec le pouvoir en place. Le colonel, espérait que cet homme trouvera sa place et qu'il ne viendrait pas à quitter la cité pour les mêmes raisons qu'il avait quitté son peuple.

« D'accord. J'ignore si nos grades son équivalent. Vous avez quel rôle en tant que sergent ? »

En tout cas le jeune homme était de bonne volonté, John hocha la tête il allait surement lui poser pleins de question. Quant aux tests ils étaient rodés depuis le temps qu'ils récupéraient des pégasiens sur la cité. Et ce n'est pas plus mal aux yeux de John qui aimait la diversité de cette expédition. Cela apportait une plus grande ouverture d'esprit avec d'autres visions, moins centré sur la terre ou même sur un seul peuple. Malgré le nombre important d'américain.

Ils prirent le jumper et furent rapidement sur le continent, le temps était réellement parfait ce qui réjouis le colonel. Il aurait été dommage de se faire mouiller par la pluie ou avoir un vent désagréable. Cette douceur, lui donnait envie de marcher et de profiter de ce zénith apaisant.

En tout cas, après avoir connu ce genre de paysage, John aurait détesté se retrouver sur une planète comme celle de Zal. De la lave jamais de lumière et même s'il aime la chaleur il n'est pas fan de l'étouffement.

« Je vous laisse le temps de découvrir ce lieu alors, allons faire un tour, pour vous familiariser pendant que vous me raconterez vos enseignements » Lui fit John bienveillant, commençant en marcher vers la plage.

Le colonel fut étonné d'entendre qu'on naissant « soldat » en somme. Cinq ans... cela était vraiment très tôt et surtout un brin flippant. Le libre arbitre était donc peu présent. Le sourire que lui fit Zal suite aux sentences en cas de désobéissance étaient un peu flippant, il n'avait rien de joyeux là-dedans.

« Et qu'arrive t'il aux enfants qui ne sont pas doués pour la guerre ? ».

Il hocha la tête pour le reste, il allait pousser la formation d'abord sur le corps à corps pour juger celui-ci, puis les armes blanches. Le tir allait être en dernier, afin d'évaluer son niveau et de le mettre dans des cors avec un instructeur.

« Nous utilisons beaucoup nos armes à feux. On va commencer par votre pratique du corps à corps. Je vous demanderai de ne pas me briser un os »

Ah qu'il n'aime pas faire ça ! Le corps à corps n'était pas sa tasse de thé et souvent il se prenait des raclé par Teyla et Ronon comme d'habitude. Mais bon, il devait bien s'y coller il était loin d'être mauvais, mais bon, les arts martiaux et toutes ces conneries c'est Frei la meilleure et elle en a une véritable passion. Ainsi, John fini son tour de marche pour la découverte de l'environnement, allant sur le cercle de sable et lui fila deux battons de combat en corps à corps. Puis se mit en position pour attendre l'autre homme. Le but n'était pas de faire manger le sable à l'autre mais d'évaluer un niveau. Même si généralement avec les pégasiens, il avait du sable dans la bouche !

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Si pas de réponse avant le 17 juin, ce rp sera considéré comme abandonné