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Flares In The Sky ft. Alek

 :: Cité d'Atlantis :: Niveau 4 - Quartiers du Personnel
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Jeu 8 Mar - 14:09

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Flares In The Sky
Alek feat. Norah

Les jours passent mais ne se ressemblent pas. J'attend qu'une mission se présente pour pouvoir aller sur le terrain mais pour le moment c'est le calme plat. Alors je passe la plupart de mon temps à tenter de trouver comment ranger correctement mon bureau et à étudier les documents mis à disposition dans la bibliothèque. Les seules fois où je ne travaille pas, c'est quand Alek vient me chercher ou que je vais le voir pour qu'on aille manger ou passer un peu de temps ensemble. Je ne pense pas qu'on puisse dire qu'on est officiellement ensemble, mais si il y a une chose qui est sûre, c'est que lui comme moi, nous aimons passer du temps ensemble. Ces petits moments sont des petites pauses que je croque à pleines dents et même si elles sont plutôt courtes, elles me font du bien. En ce moment, depuis quelques jours, je dors très peu. Je n'arrive pas à fermer les yeux de la nuit, préoccuper par quelque chose qui n'a rien à voir avec le travail. Normalement, à tout moment je dois recevoir un mail de ma tante m'informant de l'arrivée de mes parents chez elle mais rien.

Je ne montre pas mon inquiétude, après tout, tout le monde n'est pas obligé de savoir. Alors je fais quoi ? je me noie dans le travail, je préfère profiter des nuits pour avancer. Tout les matins, à peine levée, je jette un coup d'oeil sur mon pc espérant à chaque fois lire ce mail tant attendu, mais à chaque fois c'est avec la même boule au ventre que je passe mes journées. Je n'ai aucun moyen de les joindre, aucun moyen d'en savoir plus et me rendre là-bas n'est pas possible... Pour le coup, travailler dans une autre galaxie, ça n'a pas que des avantages...

Comme d'habitude, je finis la journée dans mes quartiers, à manger un sandwich, à travailler et à jeter, de temps en temps, des coups d'oeil dans mes mails. Je ne sais pas quelle heure il est quand j'entend le petit son bien particulier de mes mails. A ce moment là, je suis installée dans mon lit, entrain de lire. Je bondis littéralement de mon lit, je ne fais même pas attention où je met les pieds. Je me cogne le genoux dans le bureau mais tant pis. Mes gestes sont précis malgré le fait que mes mains tremblent. Ma gorge se noue lorsque je reconnais l'adresse mail de ma tante. Je ferme les yeux et je prend une profonde inspiration alors que je clique dessus pour ouvrir le message.

Plus ma lecture avance, plus je me sens mal, plus mes jambes tremblent... Ma tante est au bord du désespoir, elle ne sait pas où sont mes parents, ils n'étaient pas dans l'avion... Je m’assois sur ma chaise, je ne sais pas quoi faire... Je me mord les lèvres et mon monde s'écroule quand elle m’annonce que quelques heures avant leur départ, une bombe a explosé dans le quartier... Elle termine en me disant qu'elle n'en sait pas plus pour le moment et qu'elle me tient informée dés qu'elle a du nouveau.

J'ai un mauvais pressentiment, je suis convaincue que les choses ont mal tourné. Je suis coincée ici et je ne peux rien faire pour les aider... Rejoindre la Terre me prendrait un temps fou... J'éclate en sanglots, je suis complètement désemparée... Les minutes passent et je reste là, assise à mon bureau à fixer le mail... je n'arrête pas de le relire en me disant que j'ai sûrement dû rêver, que c'est le manque de sommeil qui me joue des tours mais non, rien n'en change, pas un mot. Je lis encore et toujours la même chose. Mes parents ne donnent plus signe de vie depuis quelques jours maintenant...

Mes gestes tremblent alors que je tente d'enfiler un pantalon et une veste. Les yeux embués de larmes, je ne sais plus trop ce que je fais alors que je quitte mes quartiers. J'ai besoin d'aller voir quelqu'un, j'ai besoin de ne pas être seule et c'est tout naturellement que je me dirige, complètement anéantie, vers les quartiers d'Alek. Une fois devant la porte, je ne passe pas la main devant le boîtier d'ouverture, je préfère frapper... Un coup, puis deux... Des pas se font entendre et la porte finit par s'ouvrir. Le militaire est là, à moitié endormi. Et alors que sur tout le trajet j'ai réussi à maîtriser mes pleurs, j'éclate en sanglots en le voyant.

"J'ai besoin de toi..."
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Lun 12 Mar - 13:24

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Depuis ce week end des plus bizarre à la plage, nous nous voyons très souvent avec Norah. Ca faisait des années que je n'avais pas revu une femme avec plaisir, on passait des soirées très sympas et ça me changeait de ce que je connaissais en règle générale avec les femmes. Je ne me posais pas la question de savoir si nous étions en couple ou pas car si je le faisais et que la réalité vienne frapper à mon neurone, je ferais une connerie histoire de montrer que je n'étais pas en couple. Seulement je lui avais promis de ne pas déconner et en règle générale je tenais mes promesses. On parlait de la vie de chacun même si je restais toujours discret sur mon passé avant d'arriver à l'armée. Qu'une seule personne soit au courant c'était déjà beaucoup je trouve et je n'étais pas encore prêt à lui faire autant confiance. Ca arriverait petit à petit.

J'étais parti depuis quelques jours sur des manœuvres sur le continent. J'avais été très content de m'éloigner de la cité et de partir avec Kalash faire ce qu'on savait le mieux faire à savoir jouer au soldat. J'avais étonné à le dureté de ces manœuvres, je ne dis pas que celles qu'on avaient avant avaient été des ballades dans la forêt mais là on sentait clairement qu'on nous préparait à aller à la guerre. Je n'avais rien dis et juste respecté les ordres. Mais s'ils pensaient nous préparer comme ça à être à nouveau face aux Wraiths de la Reine fêlée, ils se trompaient lourdement. Mais j'avais tellement apprécié me dérouiller les pattes dans la nature que j'étais resté calme.

On été rentré après trois jours passés sur place. A peine le temps de s'amuser un peu mais bon c'était déjà mieux que rien. J'étais allé déposer tout mon équipement, nettoyer mes armes, puis nettoyer Kalash, visite rapide chez le véto. Pendant ces quelques jours j'étais loin de me douter que Norah avaient été mal ou du moins inquiète. Une fois que maitre et chien furent ok pour le repos je retournais à mes quartiers. J'allais déposer Kalash à Isia pour lui accorder une vraie pause. Je discutais un peu avec elle des manœuvres et parti vite car l'appel de mon lit commençait à se faire sérieusement entendre.

J'ouvris la porte de mes quartiers,ahhhh home sweet home. Je balançais mes rangers quelque part, enlevait ma tenue militaire qui sentait le fennec et direction un longue douche chaude pour me décrasser. J'avais mis la musique donc je ne sais pas trop combien de temps je restais sous l'eau mais quand je sentis que le sommeil revenait j’éteignais l'eau, mis un sous vêtement et direction mon lit adore que j'aime de tout mon amour le plus sincère. Pi être même que je l'aimais plus que Kalash...je sais pas, y'avait match. Je ne sais pas combien de temps j'avais dormir quand j'entendis des coups à ma porte. Je pris mon coussin et le mit sur ma tête pour couper les sons et j'eu aussi une violente envie de gueuler " je dors allez mourir..." mais j'entendis un autre coup.

Apparemment la personne n'avait pas l'intention de partir. Et ce n'était pas une urgence car sinon j'aurais entendu les sirènes de la cité ou même un truc concernant Kalash car Isia aurait déjà fait défoncer ma porte, mais ça devait être assez important pour que la personne insiste. Je me levais et cherchait un futal quelque part dans mon bordel. Je mis la main sur un pantalon de sport , parfait et le haut ben balek...être torse nu dans ses propres quartiers c'était pas interdit. J'allais ouvrir en ayant encore la tête dans le pâté.

Je suis étonné de voir Norah à cette heure ci et surtout avec cette tête. Elle n'a pas l'air d'aller très bien et d'ailleurs, quasiment instantanément elle éclate en sanglots. Euh...j'ai loupé quoi comme épisodes moi? Besoin de moi? Un coin de mon cerveau est content d'entendre ça car ça veut dire que son état c'est pas à cause de moi, donc je n'ai pas (encore) merdé. Par contre cette pensée part vite et je me demande ce qu'il a pu se passer de si grave pour la mettre dans un état pareil. Je la prends de suite dans mes bras et je ne fous rentrer en refermant la porte.

" Je suis là...qu'est ce qu'il se passe? "

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Lun 12 Mar - 15:08

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Flares In The Sky
Alek feat. Norah

En me pointant devant les quartiers d'Alek, je n'avais aucune idée si j'allais le trouver dedans ou pas. Je ne connais pas son calendrier et heureusement parce que ça fait folle. Ça se trouve, il n'est pas là... Heureusement, ce n'est pas le cas, puisque au bout de deux coups donnés à la porte, j'entend des bruits de pas... C'est seulement lorsque la porte s'ouvre et que je le vois, mal réveillé, que je suis soulagée de le voir. J'éclate en sanglots... sanglots que je réprime depuis un petit moment maintenant mais là, c'est plus fort que moi. Oui j'ai clairement besoin de lui, j'ai clairement besoin de lui en parler et c'est la seule personne qui m'est venue à l'esprit. Je plaque mes deux mains sur ma bouche pour étouffer un sanglot alors qu'il vient me prendre dans ses bras. Je me laisse guider alors qu'il nous fait entrer à l'intérieur de ses quartiers, laissant la porte se refermer. Il me demande ce qu'il se passe mais pour le moment, je suis dans l'incapacité de lui répondre.

Je reste contre lui, ma main posée sur son avant bras et je ferme les yeux quelques secondes tout en essayant de reprendre mon souffle. Il faut vraiment que je me calme si je veux pouvoir lui raconter ce qu'il se passe... D'un revers de la main, j'essuie les larmes qui coulent sur mes joues. Sans un mot, je lui tend le mail de ma tante que j'ai imprimé. Je reste plantée sans bouger et sans rien dire, je me contente juste de le regarder alors qu'il lit le mail que je lui ai donné. J'attend seulement quelques petites minutes avant de briser enfin le silence.

"Je ne sais pas quoi faire..."

Je n'ai pas la prétention, non plus, de penser que Alek pourra y faire quelque chose. J'ai la trouille comme je l'ai jamais eu et pour la première fois depuis longtemps, je suis incapable de réfléchir, de trouver une solution à tout ça. Je me laisse tomber sur le canapé et je prend ma tête dans mes mains avant de ramener mes cheveux en arrière. Je me force, j'essaye de ne pas imaginer le pire mais c'est plus fort que moi et dés que je les imagine sous des tas de gravas ou pire, j'ai la sensation que tout mon monde va s'écrouler. Je n'ai plus qu'eux dans ma vie et je sais que si quelque chose leur arrive, je vais avoir beaucoup de mal à m'en remettre... je ne sais même pas si j'aurai la force de continuer en fait.

Je lève une nouvelle fois les yeux vers Alek qui vient de finir de lire le mail envoyé par ma tante. En quelques secondes je viens de lui ruiner sa vie et son moment tranquille. Je suis stupide... il revient peut-être de mission et moi je suis là, à pleurer à chaudes larmes alors qu'il doit avoir besoin de se reposer. Je croise les bras et je m'enfonce dans le canapé. Je fuis son regard, c'est bête mais je n'ai pas envie qu'il me voit dans cet état... Moi qui en temps normal suis tout le temps heureuse, pleine de vie, ce soir, cette nuit, c'est l'exact opposé. Je ne ressemble plus du tout à la personne que je suis naturellement. J'essuie une nouvelle larme avant de tourner mon visage vers lui. Je sais qu'il n'a pas la solution miracle, je sais qu'il ne va pas savoir quoi dire ou faire mais pourtant, quand je le regarde, je ne peux pas m'empêcher de lui montrer que j'ai terriblement besoin de lui...

De nouveau, je me plonge dans le silence. Je remonte mes jambes et je pose mon menton sur mes genoux. Le regard perdu, je n'arrête pas d'essayer de trouver une solution, un moyen de contourner tout les obstacles qui me séparent d'eux mais rien... il n'y a que le noir...

C'est alors que la voix entrecoupées de sanglots, je lâche une phrase sans vraiment m'en rendre compte.

"Qu'est ce que je vais faire sans eux..."

Moi qui suis forte, là j'ai l'air d'une toute petite chose fragile...
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Lun 12 Mar - 20:11

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Une fois à l'intérieur de mes quartiers, je garde Norah dans mes bras. Elle pleure toujours et je ne sais vraiment pas quoi faire tant que je ne sais quelle est la raison de cet état. Je ne dis rien, j'attends qu'elle le fasse, au bout d'un petit moment elle me tend un papier. Je le prends et commence à lire. Plus ma lecture avance plus je comprends pourquoi Norah est dans cet état. Je savais qu'elle était proche de ses parents et lire ça devait être une horreur. Et surtout rester dans l'attente d'avoir des nouvelles.

Mon cerveau fonctionne très vite, je ne connais personne là bas. Et puis les militaires américains on est pas les supers bienvenus dans le coin. Malheureusement à part attendre y'avait rien de plus à faire. Mais je devais lui dire ou c'était encore plus l'enfoncer dans la tristesse? Je ne savais pas, je sais que moi j'aurais aimé savoir. En même temps si ça avait été mes parents j'en aurais rien eu foutre mais mon meilleur ami et sa femme, je serais parti illico pour aller voir. Là Israel le temps qu'elle y arrive ça n'allait rien changer et elle n'était pas une soldat. J'optais pour l'honnêteté.

" Tu ne peux rien faire...tu as d'autres familles ou amis pour appeler? On sait jamais ils ont peut être plus d'informations en étant sur place."

C'était maigre comme truc à faire quand il s'agissait de personnes aussi proche mais en étant sur Atlantis on était bloqué. Norah était allée s'installer sur le petit canapé. Je n'aimais pas la voir comme ça mais malheureusement pour moi ce n'était pas une situation inédite. J'avais vécu ça pendant le 11 Septembre , attendre des nouvelles des gens qu'on aime. J'avais aussi vu des centaines de personnes dans le même état au moyen orient.

J'allais lui chercher la boite de mouchoir, ainsi qu'un verre d'eau et la bouteille qui allait avec. C'était une région du monde où j'avais quasiment aucuns contacts. Si je comprends bien ils devaient prendre l'avion et ils ne l'ont jamais pris...mais l'avion lui a pu décoller ou pas? Je relisais la lettre et à merde l'avion avait pu décoller. C'était assez égoïste de dire ça, mais je ne savais pas quoi faire. Pour la première fois depuis des années, je ne pouvais rien faire...non ça c'était pas possible. Je fouillais dans ma mémoire, j'avais bien du connaitre une israélienne avant Norah...surtout là où j'avais servi, ils nous avaient mis une sacrée panique avec leur ingérence, encore pire que nous.

Quand je l'entendis parler, la phrase me glaça le sang. Elle était résignée et ça je ne pouvais l'admettre. Je ne pensais que quelqu'un était mort que quand je l'avais tué moi même ou que je voyais son cadavre. Je vins m'assoier sur le canapé et je la pris doucement dans mes bras.

"Ne dis pas ça...pour le moment on en sait rien. Leur quartier n'a pas que deux maisons."

Je la calinais presque comme je l'aurais fait avec une enfant. Elle voulait juste du réconfort, mais j'étais quand même incapable de lui sortir un beau discours du genre " mais non, tu verras ils n'ont rien, tu vas les revoir." Venant d'un militaire ce discours aurait sonné encore plus faux que d'habitude. Et là d'un coup j'eus une lueur de géni. Oui je connaissais quelqu'un de là bas...je ne sais pas si elle serait sur place mais en tout cas elle pourrait avoir des informations assez rapidement. Le seul hic c'était comment la contacter? Sur Terre no problemo mais là? Je me voyais mal aller dire à notre administratifs que je voulais contacter quelqu'un dans le Mossad...

Bon ben merde retour à la case départ. Wait ...mais non y'avait un autre moyen...bon ok la réponse serait peut être pas rapide mas elle serait fiable, si elle acceptait de me répondre. Je me levais et j'allais attraper ma tablette..je connaissais son adresse perso non officielle. C'est via ça qu'on communiquait pour se retrouver sans se faire griller par nos commandement respectifs. Je lançais la messagerie et changeait mon adresse pour en mettre une autre, et tapait celle la fille que je voulais.

" Au moyen orient j'ai rencontré des soldats du Mossad...enfin surtout une soldat, on s'est vus quelques fois, pas la peine de te faire un dessin, je vais lui demander, mais rien ne dit qu'elle aille encore sur cette adresse et si elle va accepter de répondre. Juste que je vois que ça pour t'aider."

Au cas où le mail soit lu, je le fis le plus formel possible et il fallait que je me rappelle de notre code.. :" Salut Dalhia, comment vas tu depuis tout ce temps? Oui je sais j'aurais du apparaître il y a quelques mois mais j'ai été muté soudainement. Meilleur poste, meilleur salaire, je n'ai pas pu dire non ni te prévenir tu sais ce que c'est. Je suis en déplacement quelques jours vers chez toi il me semble que ton quartier ( nom du quartier )c'est de la bombe. Si tout est ok pour ma venue, je serais ravi de te revoir pour parler du passé. Bien à toi Alek."

J'appuyais sur envoyer...le temps de réponse serait long. Si réponse il y avait bien sur. Dans mes souvenirs elle regardait sa boite mail assez souvent car certaines missions leur était envoyé via mail. Via spam en fait c'était super bien fait. Pour l'envoyer pas de soucis, car la porte était ouverte, réunion des huiles ou truc du genre si j'avais bien compris ce qu'Isia m'avait dit quand j'avais déposé Kalash. Je ne sais même pas pourquoi elle m'avait dit ça mais ça m'était très utile maintenant.

"y'a plus qu'à attendre... je suis vraiment désolé de ne pas pouvoir faire plus Norah. "

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Jeu 15 Mar - 11:31

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Alek feat. Norah

Recroquevillée sur le canapé, les genoux remontés, j'ai la sensation que tout mon monde s'écroule autour de moi. Je le savais qu'il fallait que je prenne toutes les précautions nécessaires pour leur faire quitter ce maudit pays avant que je parte... Je savais que je n'avais pas le droit de les laisser là-bas alors que moi je changeais de galaxie... Le regard fixe, je serre nerveusement mon pendentif entre mes doigts... et pour la première fois depuis très longtemps, je me met à prier en hébreu, silencieusement. Je ne suis pas pratiquante, du moins je ne le suis plus... Avec ce que j'ai vécu en travaillant au SGC, toute cette histoire de faux dieux m'a en quelque sorte détournée de la religion. Seulement voilà, ce soir, cette nuit, j'ai envie de croire qu'il y a quelqu'un là haut qui pourra m'entendre et me donner un signe, ne serait-ce qu'infime, d'eux. Je sais que c'est beaucoup demandé mais je pense qu'on me doit bien ça... Je lève alors les yeux vers Alek lorsqu'il me demande si j'ai personne d'autre là-bas qui peut me renseigner. Je secoue la tête négativement...

"Je n'ai qu'eux là-bas... Mon père ne voulait pas quitter son pays... Je savais que j'aurai du les forcer à partir avant de venir ici... je le savais..."

Mes paroles sont entrecoupées de sanglots, pourtant j'essaye de garder un minimum de contrôle. Il faut que j'arrête de craquer, je n'ai pas le droit, il faut que je continue d'y croire même si les chances de les savoir vivants sont minimes. Sans m'en rendre compte, je prononce quelques mots qui ne me ressemblent pas. Moi qui suis tout le temps optimiste, du genre à tout le temps dire que tout va bien se passer, me voilà à me demander ce que je vais devenir sans eux. Mes paroles font réagir Alek, puisqu'il vient s'installer à côté de moi sur le canapé. Il me prend dans ses bras et je me laisse faire. Je me blottis tout contre lui et je ferme les yeux quelques secondes. Je profite de cette petite bulle de douceur et de réconfort. Je ne suis pourtant pas du genre à étaler ma vie, encore moins celle de mes parents, mais là, avec Alek, je sais que je peux tout lui dire. C'est étrange encore une fois mais il a cette façon de me faire me sentir tellement en confiance... et puis ça fait tellement de bien de pouvoir en parler à quelqu'un sans avoir peur. Et puis il ne s'en rend peut-être pas compte mais rien que le fait d'être là, à essayer de m'aider, c'est beaucoup pour moi.

Alors que je m'apprête à lui dire merci, merci d'être là tout simplement, le militaire semble avoir un éclair de génie. Je m'écarte de lui pour le laisser se lever et je l'observe sans rien dire. J'hausse un sourcil, je ne sais pas du tout ce qu'il compte faire mais rapidement, il me donne une explication. Une fois qu'il a sa tablette, il revient s'asseoir sur le canapé près de moi et alors qu'il m'explique connaître quelqu'un qui travaille au Mossad, je le vois ouvrir sa messagerie. Oh oui, pas la peine de me faire un dessin, je vois très bien ce qu'il veut dire quand il me dit qu'il a vu cette femme quelques fois et je m'en fiche. Toutes ses histoires passées, je m'en fiche en fait... ce n'est pas méchant non, loin de là.

Je me redresse et me penche par dessus son épaule pour regarder ce qu'il écrit. Il ruse un peu pour ne pas attirer l'attention et indirectement, il demande des infos sur le quartier où habite mes parents. Il écrit son mail rapidement et une fois chose faite, appuie sur "Envoyer". Mon coeur se serre... la suite des événements est entre les mains d'une conquête à Alek, ce qui est assez bizarre au final. Il se tourne vers moi en me disant qu'il ne peut pas faire plus. Je lui souris, un sourire timide et j'essuie une larme avant de déposer un baiser rapide sur sa joue.

"Tu fais déjà beaucoup plus que toutes les autorités de ce pays... et je t'en saurai toujours reconnaissante, crois moi."

Je me lève et je me met à faire les cent pas dans la pièce. J'espère vraiment que cette Dalhia va répondre. Je me tourne vers Alek, un sourire en coin.

"J'espère que tu ne l'as pas jeté façon vieille chaussette."

Je retourne m'asseoir près de lui et je lui donne un petit coup d'épaule dans le bras avant de poser ma tête dessus.

"Désolée de t'avoir réveillé... je ne savais pas qui aller voir à part toi..."
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Jeu 15 Mar - 18:44

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Personne d'autre? mince ce n'était pas trop la réponse que j'espérais entendre. Même pas des amis? ben apparemment non. Ca ne m'étonnait pas trop parce qu'avec son travail, elle ne devait pas rester souvent au même endroit mais en général on gardait au moins un ami d'enfance. J'aurais vraiment préféré qu'elle me dise qu'elle avait de la famille car elle aurait pu les contacter. Mais s'ils n'avaient pas été dans la même ville ça n'aurait servi à rien. Je ne pouvais pas en vouloir à son père de ne pas vouloir partir de son pays, nos racines c'était important et pour certains il était pas question de les quitter. C'était le cas de mes parents un peu, jamais ils n'auraient quitté Los Angeles pour rien au monde. Cette ville c'était tout pour eux et je devais avouer que c'était aussi le cas pour moi.

"Tu ne peux pas forcer les gens à quitter leur foyer Norah. Tu n'as pas à t'en vouloir, ils ont choisis de rester là."

Si j'y réfléchissais deux secondes j'allais surement mourir loin de chez moi, sur une planète perdue dans un galaxie. Ce n'était pas très glorieux mais j'avais choisi cette vie. Je comprenais aussi ceux qui voulaient rester malgré le danger. Norah était dans un piteux état et je ne savais pas trop quoi faire à part montrer que j'étais là pour elle. Si elle voulait pleurer ce n'est pas moi qui allait l'en empêcher. Mais voila à part la prendre dans mes bras , mon aide s'arrêtait là. Je la garde dans mes bras autant de temps qu'elle veut. Une de mes mains lui caresse le dos pour tenter de l'apaiser un peu. Je savais que ça ne servait à rien, à sa place je serais une véritable boule de nerf. Bon pas si ça concernait mes parents, là je m'en foutrais, mais d'autres personnes, j'aurais beaucoup de mal à rester calme.

Quand je l'entendis déjà imaginer le pire, je ne pus m'empêcher de répondre. Il ne fallait pas qu'elle parte défaitiste même si la situation était vraiment difficile. Et c'est là aussi que je tentais d'accélérer ma réflexion pour trouver comment l'aider. Je trouvais une idée...pas géniale mais c'était mieux que rien. Je ne savais pas si Dalhia accepterait de me répondre mais dans mes souvenirs il me semble pas qu'on s'était quitté en mauvais terme...enfin si je ne me trompais pas de femme. Mais des soldats du Mossad j'en avais pas eu beaucoup qui étaient passé dans ma vie. Juste deux en fait donc j'espérais penser à la bonne. Le mail fut vite envoyé, je n'étais pas si rouillé que ça pour les mails banals. Maintenant à part attendre on ne pouvait pas faire plus.

" Je fais ce que je dois faire Norah, tu n'as pas à être reconnaissante, c'est normal de t'aider si je peux. "

En fait je détestais que les gens se sentent redevables. Si je faisais une bonne action c'est parce que je le voulais et non pour attendre quelque chose en retour. Ca me rendait assez difficile à comprendre car je pouvais aider quelqu'un le lundi par exemple et l'envoyer valser le lendemain. Bon ben sur je ne le ferais pas avec Norah. Je ne sais pas encore si je serais capable d'aller aussi pour la protéger que je l'aurais fais pour Isia, mais ça s'en rapprochait et clairement ça me faisais un peu peur. Je la regarde se lever et être comme un lion en cage...elle me donne le tournis à faire ça. Je me sers un verre d'eau et bois tranquillement en ricanant.

"Etre un connard avec une soldat du Mossad ce n'est pas une bonne idée et à l'époque je tenais à ma vie encore. Donc non je ne l'ai pas jeté, si tu veux tout savoir j'ai été déployé dans un autre pays et elle aussi."

Quand elle revient s'asseoir sur le canapé, je la prends à nouveau dans mes bras. Avec elle j'étais loin du tueur froid et sanguinaire des missions, mais je faisais la part des choses entre le boulot et la vie privée. Dans ma vie privée je détestais la violence, par contre j'adorais ça en combat. Si toute cette merde sur Magna m'avait un truc c'était bien ça, j'aimais tuer, j'aimais faire la guerre. Mais en privée j'étais très calme.

"Tu as bien fais de venir et pour le sommeil...bah je verrais plus tard quand on aura des nouvelles. "

Si au début j'avais eu la tête dans le cul, les infos de Norah m'avaient bien réveillé. D'ailleurs mon ventre se mit à gargouiller et c'est là que je réalisais que je n'avais pas mangé en rentrant. Je la repoussais un peu et me levais pour partir à la chasse à la junk food. Pas le choix en même temps vu l'heure j'allais pas me pointer à la cafet. Et j'avais toujours des munitions nutritives dans mes quartiers. En fouillant je trouvais un paquet de chips...ah j'avais prévenu ça n'allait pas être de la grande cuisine.

Je revins sur le canapé avec le fruit de ma chasse si intense. J'ouvrais le paquet et mangeais, punaise ce que ça faisait du bien de se nourrir. Je mis le paquet aussi pour Norah, peut être qu'elle aurait un peu faim. C'était au cas où. Je l'attirais à nouveau contre moi , avec la tablette à côté de moi. Je ne sais pas combien de temps on restait, l'un dans les bras de l'autre sur ce canapé à attendre un signe de réponse. J'étais mal pour Norah et ce sentiment avait un nom mais je ne me rappelais plus quoi. C'est donc au bout d'un trèèès long moment, du décès du paquet de chips que j'entendis le bruit de l'arrivée d'un mail. Le temps que je réagisse Norah avait déjà pris la tablette dans ses mains.

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Ven 16 Mar - 14:32

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Alek feat. Norah

Je sais très bien que je n'aurai jamais pu forcer mes parents à quitter Jérusalem, je sais qu'ils aiment leur ville, qu'ils ont leurs habitudes etc mais avec tout ce qu'il s'y passe en ce moment, je ne peux pas m'empêcher de me dire que j'aurai peut-être dû les traîner de force pour qu'ils partent de là bas une bonne fois pour toute. Alex fait ce qu'il peut pour tenter de me remonter le moral et je lui en suis complètement reconnaissante. Il me parle de la façon dont lui et la fameuse Dalhia se sont séparés... je souris, au moins elle n'aura pas envie de le tuer et avec un peut de chance elle lui répondra... c'est tout ce que j'espère en tout cas...

Je retourne m'asseoir sur le canapé près du militaire et j'attend. L'attente est longue, j'essaye de penser à autre chose mais c'est plutôt compliqué. Je suis dans un état de nervosité prononcé et j'espère vraiment ne pas apprendre de mauvaises nouvelles. Je me blottis contre Alek... avant de le remercier pour tout ce qu'il fait pour moi... Lui, il trouve ça noramal que je l'ai réveillé seulement je suis certaine que rares sont les gens qui auraient accepté ça. Je ferme les yeux quelques secondes, je me remet à prier en silence. Ce sont les mouvements d'Alek qui me ramènent sur terre. Je m'écarte un peu pour le laisser faire ce qu'il veut faire. Enfoncée dans le canapé, je le suis des yeux alors qu'il part à la recherche de je ne sais pas quoi. Quand je le vois revenir un peu plus tard avec un paquet de chips, je ne peux pas m'empêcher de sourire. Il revient s'installer à côté de moi et pose le paquet entre nous. Je secoue négativement la tête... c'est gentil à lui de me le proposer, mais cette fois, je passe mon tour... j'ai le ventre tellement noué que je suis certaine que rien ne va passer et puis même si quelque chose passe, je suis encore moins sûre de le garder... Une fois qu'il est de nouveau correctement installé, je retourne me blottir contre lui et je crois même que je m'endors quelques secondes...

Je bondis du canapé pour attraper la tablette d'Alek alors qu'elle vient d'émettre un son qui annonce la réception d'un email. En temps normal ce n'est pas du tout mon genre de faire ça et si jamais ce n'est pas la femme du Mossad, je la lui rendrai.

La tablette dans les mains, debout face à Alek, je ferme les yeux quelques secondes et je prend une profonde inspiration. J'ouvre un oeil puis deux et mon coeur se serre alors que je vois que le mail reçu est une réponse... Mon doigt tremble alors qu'il s'approche de l'écran et je crois même que je suis en apnée, le temps de l'ouverture. J'ouvre le mail et je lis ce qu'elle a répondu... Il y a d'abord quelques mots en hébreu.

// היי וולף. שמח לראות שאתה עדיין חי, חשבתי שאתה מפחד אחרי כל מה שעשיתי אתמול בלילה. אני שמח לראות שזה לא המקרה. חוץ מזה, זה כאשר אתה רוצה את העתיד. Bref, concernant le village, ça risque d'être un peu compliqué. Une partie a été détruite et d'après ce que je sais, pas mal de civils ont été transporté dans un hôpital. Je crois que pour ta visite, c'est compromis. D. //

Mais pourquoi elle ne donne pas le nom de ce fichu hôpital... Je tend la tablette à Norah avant d'aller m'asseoir de nouveau. Je lui traduis ce qu'elle lui dis en hébreu.

"En hébreu, elle te dit en gros qu'elle pensait que tu avais pris peur après tout ce qu'elle t'a fait la dernière nuit, qu'elle est contente de voir que ce n'est pas le cas et qu'elle t'attend pour la suite..."

Je m'enfonce dans le canapé et je ramène mes cheveux en arrière. Je pourrais faire une crise de jalousie mais pourquoi faire ? Après tout, il n'a pas de compte à me rendre donc... bon après c'est certain que j'aurai préféré qu'elle nous donne le nom de l'hôpital plutôt que de la voir parler de leur dernière nuit ensemble mais ça, ce n'est qu'un détail. Je remonte mes genoux...

"Je n'ai plus qu'à espérer qu'ils soient dans cet hôpital et vivants..."

En temps normal, j'aurai certainement charrier Alek sur cette histoire mais là, je n'en ai pas envie. Je lâche un soupir, sentant de nouveau les larmes monter. J'essuie rapidement l'une d'elle qui coule et je me lève.

"Faut que je trouve l'hôpital... je vais devoir fouiller sur le net... trouver tout les numéros et les appeler un par un... je...."

Et je ferai quoi ensuite si je les trouve ? Et je vais faire quoi si on me dit qu'ils ne sont pas là, ou qu'ils sont blessés, ou pire... Je me tourne vers Alek, les bras croisés, complétement désamparée...

"Qu'est ce que je dois faire..."
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Ven 16 Mar - 18:47

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A la réaction tétanisée de Norah je comprends que le mail que j'ai reçu est une réponse de la part de Dalhia. Sincèrement je ne pensais pas qu'elle allait répondre si tôt...donc elle doit avoir toutes les infos. Ca ne me dérange pas que Norah ai pris ma tablette avant même que je réagisse. Je comprenais son empressement donc je la laissais lire, puis je lisais à mon tour quand elle me tendit l'objet. Euh par contre moi j'y bitais que dalle à l'hébreux...donc je ne comprenais pas trop pourquoi elle m'avait écrit dans cette langue. Surement pour planquer un message mais c'était bête car avec la merveille appelée Google traduction on pouvait tout déchiffrer.

Bon donc si je comprenais tout bien, le quartier avait bien morflé mais elle ne parlait pas de morts. Donc il devait n'y avoir que des blessés pour le moment. Première bonne nouvelle. La deuxième c'est qu'elle attendait un deuxième round...Ah ouais mais non merde...je pouvais pas. Rohh pfff sérieux c'était vraiment un bon coup cette femme...un chouilla porté sur le sexe sportif mais de temps en temps ça me dérangeait pas. Je remerciais Norah pour la traduction sans trop réaliser que ça pouvait être inconfortable pour elle, mais à mon avis elle avait autre chose en tête et ça allait m'éviter une avalanche de questions.

"Attends j'ai un idée pour savoir quel hôpital, par contre faudra que tu connaisses les hôpitaux du coin."

Je cliquais sur répondre au mail: " Prendre peur? tu déconnes j'ai adoré, c'est toi qui a voulu stopper...petite joueuse...Quand tu veux pour la liste mais tu sais que je gagnerais. Ok je diffère ma venue ou alors si tu connais une zone safe...Entre 1 et 5, je ne sais pas quand j'aurais un autre créneau de dispo. A" J'appuyais sur envoyer.

Je sais parfaitement que je ne venais d'écrire que j'étais ok pour coucher avec une femme sous les yeux de Norah, mais c'était parce que je n'avais pas le choix. Je regardais Norah pour lui expliquer le 1 à 5.

"C'était un code qu'on avait pour identifier les endroits où on pouvait se retrouver sans risque. 5 c'était zone ok mais proche des nos camps respectifs et 1 c'était le plus loin. Donc selon le chiffre q'elle va me donner je saurais vers où ils sont et tu pourras en déduire l’hôpital."

C'est con mais ma fierté était un peu touchée qu'elle ai pu penser me faire peur avec une nuit ensemble..enfin pas qu'une seule mais c'est vrai que la dernière avait été intense, mais de là à avoir peur faut pas pousser...J'allais pas laisser le Mossad penser qu'ils étaient supérieurs à l'US Army..c'était une question de patriotisme. Bon je doute clairement que Norah me laisse faire ça mais nous n'étions pas en couple...seulement d'un autre côté je lui avais dis que je déconnerais pas. Pffff décidément j'avais du mal à gérer les Israéliennes.

Le ting du mail se fit entendre une nouvelle fois, parfait, elle répondait vite. Par contre je devrais peut être ocmmencer à réfléchir à comment me sortir de ce merdier moi. Je verrais ça après avoir aidé Norah. Je cliquais pour afficher le mail: " Zone 4, j'ai hâte de te revoir yankee. D" Voila nous avions notre réponse, enfin du moins la zone géographique, à Norah de faire le reste des recherches.

" Tes parents sont à 5 kilomètres de leur maison...à toi de voir quel hopital il y a dans le coin."

Alors que j'étais en train d'écrire une réponse à Dalhia, j'entendis encore le bruit de l'arrivée d'un mail. Euh c'était quoi ça encore? Pitié par une mission maintenant, si c'était des Wraiths, ils avaient intérêt à me laisser dormir sinon je découperais leur tête en dès. Je cliquais pour voir le mail en arrivée, encore un mail de Dalhia, je l'ouvrais. "Celle pour qui tu fais ça doit en valoir vraiment le coup A.Tu viens quand tu veux je te ferais visiter mon beau pays Yankee je t'embrasse tu sais où. D" Je souris amusé..cette fille était vraiment une soldat redoutable. Elle ferait une très bonne recrue pour Atlantis je pense. Je lui répondis :" On ne peut vraiment te cacher, t'es la meilleure. Promis je viendrais te voir. A"

Je fermais ma boite mail car je savais qu'elle ne répondrait plus. Elle en avait déjà trop dit donc je n'allais pas insister. J'espérais vraiment que Norah n'avait pas mal pris cette familiarité mais entres soldats certains trucs nous unissait. Et puis je ne pouvais pas oublier mon passé , je n'en avais pas envie, du moins pas en ayant connu des filles comme Dalhia.

"Alors tu as une idée de quel hôpital appeler? Déjà sache une chose s'il y avait eu des morts, elle me l'aurait dit donc c'est une bonne nouvelle."

Là je ne savais vraiment plus quoi faire et surtout je ne pouvais plus rien faire pour l'aider. Le dernier recours si elle le voulait c'était d'aller voir les culs de plombs administratifs de la cité pour leur demander s'ils pouvaient l'aider. Je pense que pour un tel cas ils pourraient faire un geste mais je n'en étais pas sûr. Je restais assit sur le canapé attendant qu'elle décide quelque chose.

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Lun 19 Mar - 11:12

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Alek feat. Norah

Debout, face au militaire, je le fixe, le regard le suppliant presque pour la conduite à tenir pour la suite des événements. Je n'ai jamais été consacré directement à ce genre de situation et c'est peut-être bête, mais je sais que Alek, avec son métier, a sûrement déjà eu à faire face à une situation similaire. Je reste immobile, les bras croisés sous ma poitrine. Il me fait rapidement savoir qu'il a une idée pour connaître l'hôpital où les habitants blessés ont été amenés. Je ne dis rien et je l'observe alors qu'il envoie un mail de réponse à la fameuse Dalhia. Inconsciemment, je ne peux pas m'arrêter de penser à ce qu'elle lui a dit dans le mail et franchement, je ne sais pas si j'ai envie de voir ce qu'il est en train de lui répondre. Ça me rappelle mes années lycée ça tiens... J'avais toujours le chic pour m'écraser et laisser les garçons qui me plaisaient, me filer entre les doigts... Oui Alek me plaît... ça je ne peux pas le nier... J'aurai un peu plus confiance en moi, il le saurait déjà mais comme ce n'est pas le cas, je préfère, comme toujours, me taire et ne rien dire. Cette Dalhia doit sûrement être magnifique de toute façon... Je ramène une mèche de cheveux derrière mon oreille et je lève les yeux vers le maître chien alors qu'il m'explique le code qu'il a utilisé dans le mail pour avoir une idée de la position de l'hôpital.

Je hoche la tête pour lui faire savoir que j'ai bien compris... Les hôpitaux à Jérusalem sont nombreux mais je sais que je suis capable de me souvenir de leur position. Certes, je n'ai vécu que quelques années là-bas mais j'avais des amis médecin et je me souviens très bien des noms et emplacements des hôpitaux. La boule au ventre, je passe une main sur mon visage avant de retourner m'asseoir sur le canapé, près d'Alek. Je meurs d'envie de l'interroger sur sa correspondante mais je ne le fais pas. Après tout, cela ne me regarde pas et il n'a pas de compte à me rendre. Assise sur le bord du canapé, je pose mes coudes sur mes cuisses et j'enfouis ma tête dans mes mains. Les yeux fermés, j'essaye de ne pas prêter attention au mal de tête qui commence à poindre le bout de son nez. C'est seulement quand j'entend la sonnerie pour prévenir d'un mail que je me redresse. Cette fois, je ne prend pas la tablette... même si j'ai envie de savoir quel numéro elle va donner, je n'ai pas envie de tomber, encore, sur de l'hébreu parlant de leurs ébats... Je déglutis et je tourne le visage vers Alek qui est déjà en train de lire ce qu'il a reçu. 5 kilomètres.... Je me plonge dans mes souvenirs à la recherche du nom de l'hôpital qui se trouve à cet endroit là... Heureusement, j'ai une bonne mémoire et il ne me faut pas longtemps avant de trouver l'établissement concerné. Du coin de l'oeil je vois que Alek est en train de répondre alors qu'une nouvelle sonnerie se fait entendre... Je me lève du canapé pour essayer de ne pas trop porter attention à ce qu'il se passe...

Une fois les échanges terminés, Alek me demande si je sais de quel hôpital il s'agit... Je me tourne vers lui et j’acquiesce d'un signe de tête.

"Oui, je sais de quel hôpital il s'agit..."

Maintenant, faut que je trouve un moyen de le contacter et c'est un peu compliqué quand on est dans une galaxie différente à plusieurs centaines de milliers d'années lumière de notre chère planète.. Je ferme les yeux, une main posée sur le front (je fais toujours ça quand je réfléchis)... en quelques secondes, je suis frappée par un éclair de génie. J'attappe ma veste et je l'enfile. Juste avant de quitter les quartiers du militaire, je me tourne vers lui.

"Ne bouge pas je reviens..."

En même temps, il est chez lui donc il ne risque pas de bouger mais c'est tout moi ça. Sans un mot de plus, je disparais pour me rendre dans la salle de contrôle. Même si il est tard, il y a toujours du monde pour s'assurer que tout va bien. Je croise les doigts, j'espère que je vais pouvoir appeler pour savoir si mes parents sont là-bas et surtout pour m'assurer qu'ils vont bien...

Heureusement pour moi, la communication s'avère possible puisque le Dédale est à portée. Rapidement, je passe mon coup de téléphone et je ne peux pas m'empêcher de pousser un soupir de soulagement, lorsque de l'autre côté, on m'annonce que même si ils sont blessés, leurs chances de survie sont bonnes. Je remercie gracieusement l'opérateur qui m'a permis de passer cet appel et je m'empresse de retourner aux quartiers du militaire. Une fois devant la porte, j'hésite avant de lui faire savoir que je suis là... une partie de moi se dit qu'il est peut-être en train de discuter avec elle et ça ne me donne pas vraiment envie de frapper... Seulement voilà, il m'a aidée, il a le droit de savoir. Je frappe.

Lorsqu'il ouvre, je lui adresse un léger sourire.

"Ils vont bien... blessés mais vivants..."

Sans même attendre qu'il me fasse rentrer, je me jette sur lui pour l'enlacer. La tête posée sur son torse, les yeux fermés, je lui adresse quelques mots avec une certaine pointe de soulagement.

"Merci pour tout..."
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Lun 19 Mar - 13:20

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En rentrant de ces manoeuvres j'étais loin de m'imaginer que ma nuit allait être très écourtée pour des évènements importants. Et j'étais encore moins prêt à m'imaginer devoir reparler à Dalhia. Pas que ça me dérangeait mais bon j'étais pas trop fan de parler aux exs. On avait passé de bons moments mais maintenant chacun sa vie. Enfin si on pouvait prévoir le futur ça se saurait. Ca me fit un peu sourire qu'elle n'ai pas oublié nos codes mais faut dire qu'on avait rien inventé...c'était souvent le même style de codes quand on avait des relations pas trop acceptées par la hiérarchie. Y'avait pas que moi qui m'était retrouvé dans cette situation, et puis la connaissant elle devait encore aujourd'hui jouer avec le feu. A croire que le danger de la guerre ne lui suffisait pas, mais j'étais mal placé pour la juger.

J'avais pu aider Norah au max de mes possibilités et c'était le but premier. J'étais loin de m'imaginer que Norah se faisait des films, moi je ne voyais que le résultat et il était positif vu qu'elle savait maintenant quel hôpital appeler. Seul le résultat compte et qu'importe les moyens utilisés pour l'obtenir. J'appliquais cette manière de voir les choses à beaucoup d'aspects de ma vie. Je la vis mettre sa veste et partir, je n'eus même pas l'occasion de lui répondre que bon vu que j'étais chez moi j'allais y rester qu'elle avait déjà filé. Je ne lui en voulais pas car j'aurais fais pareil à sa place.

Le sommeil ne m'avait pas quitté et maintenant que le calme était revenu, il revenait à la charge. Je ne savais pas pour combien de temps elle allait en avoir à appeler sur Terre, si les huiles allaient accepter etc. S'ils avaient un minimum d'humanité ils accepteraient mais avec eux on savait jamais. Je repris ma tablette, hésitant un moment à envoyer un mail à Dalhia pour prendre des nouvelles plus sérieuses, mais sachant que je ne pourrais rien lui dire sur moi et qu'elle allait se douter de quelque chose il valait mieux que je m'abstienne. Mentir à la CIA ou NCIS etc, c'était un jeu d'enfant, mais mentir à une agent du Mossad qui vous connais là c'est mission impossible. De plus je ne savais pas si les US avaient des accords avec Israel au sujet du projet Stargate...et je préférais éviter de créer un incident diplomatique. Même si soyons clair j'aurais parié ma solde qu'ils étaient au parfum depuis belle lurette.

J'avais posé ma tablette et j'étais en train de doucement me rendormir quand j'entendis des coups à ma porte. Bon elle avait clairement décidé de ne pas me laisser me reposer. Si encore c'était pour s'envoyer en l'air là ça ne m'aurait pas dérangé mais ce n'était pas pour ça. Dommage...Je me levais pour ouvrir la porte en souriant.

"Tu sais que tu n'es pas obligée de frapper à chaque fois?"

J'eus à peine le temps de sortir cette petite pique qu'elle vint dans mes bras et je l'enlaçais. Bon là deux choix...soit mauvaise nouvelle et elle va s’effondrer soit bonne nouvelle et elle est juste soulagée. Je préférais l'option bonne nouvelle car je ne savais pas du gérer quelqu'un qui s'effondrait. Et puis pour elle c'était mieux de savoir que tout était ok.

"Je suis content pour toi, tu dois être soulagée. Et de rien j'ai fais ce qui me semblait normal de faire."

Je ne connaissait personne qui aurait refusé d'aider une amie...même si soyons clair je ne la considérais pas comme une simple amie. Mais si je pouvais aider je trouvais normal de le faire. Et puis c'était une première que mon côté coureur de jupons pouvait être utile à quelqu'un d'autre que moi même. Je pense d'ailleurs que ça allait être une première et une dernière. La porte de mes quartiers s'était refermé et je gardais Norah dans mes bras sans trop savoir quoi faire. Là j'atteignais mes limites de savoir quoi faire avec les femmes. Ah ben on ne pouvait pas être doué partout et dans ces situations j'étais clairement une buse.

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Mar 20 Mar - 15:16

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Alek feat. Norah

Je ne fais même pas attention à la remarque d'Alek sur le fait que j'ai encore frappé à la porte pour entrer. Là, je me contente seulement de le serrer dans mes bras et de souffler, soulagée que toute cette histoire se termine bien. Mes mains sont posées sur son torse et se soulèvent en suivant les mouvements de sa poitrine. Les yeux fermés, je reste immobile et silencieuse. Je suis dans ma bulle, je me sens bien, je me sens sereine... comme à chaque fois qu'il est près de moi... Sans m'en rendre compte, je lâche un profond soupir et je fais glisser lentement mes bras pour qu'ils aillent enlacer la taille du soldat. Derrière moi, la porte des quartiers vient de se refermer mais je n'y prête pas attention tout comme je ne prête pas attention à ce qui nous entoure.

Mon corps entier frissonne lorsque Alek vient à son tour me serrer un peu plus contre lui. J'ouvre doucement les yeux et je m'écarte quelques secondes de lui, juste le temps de lever les yeux vers son visage. Je souris alors qu'il me dit que je n'ai pas à le remercier, que ce qu'il a fait pour m'aider c'est tout à fait normal. Je me contente de sourire. Je ne sais pas du tout combien de temps on reste là... Les minutes passent et pourtant, aucun de nous ne bouge... Tant mieux, j'ai envie que ce moment dure le plus longtemps possible...

Malheureusement, c'est impossible de rester comme ça indéfiniment. Je m'écarte doucement d'Alek, sourire aux lèvres et regard pétillant, et je viens déposer un baiser plein de douceur sur ses lèvres. Je passe une main sur son visage et je souris un peu plus.

"Je pense que je vais te laisser..."

Il est fatigué, ses traits sont tirés. Il revient de mission et moi, au lieu de le laisser dormir, je débarque avec mes problèmes. Bon ça bien entendu je ne lui dis pas, je le garde pour moi parce que je l'entend déjà me dire que c'est normal et que j'ai bien fais de venir le réveiller. Je relâche mon étreinte jusqu'à ce que je ne l'ai plus dans les bras. Je met les mains dans les poches de ma veste avant de rajouter...

"Tu as besoin de dormir."

J'avoue que j'aurai voulu qu'on aille marcher un petit peu sur les digues histoire qu'on s’aère tout les deux et qu'on évacue un peu le stress de ces dernières heures mais je n'ai clairement pas le droit de lui demander ça. D'un geste de la tête, je lui montrer le lit, sourire aux lèvres.

"Allez, file tu ne tiens plus sur des jambes et si tu tombes je vais m'en vouloir à vie."

Je vais déposer un baiser sur sa joue. Si il me demande de rester avec lui je resterai sinon je repartirai d'où je viens...
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Mar 20 Mar - 19:56

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Le calme était revenu et je la sentais plus sereine. Je pense que c'était normal, maintenant elle n'avait plus à s'inquiéter pour eux. Cette fois avait été un avertissement et je pense qu'ils auraient droit à une leçon pour quitter leur pays. Je ne savais pas trop comment je réagirais dans ce genre de situation, le lieu reste ma maison et je pense que pour me faire quitter réellement la Californie il en faudrait beaucoup, même des bombes ça ne serait pas suffisant. Je ne sais pas s'il y avait des quartiers plus sécurisés que d'autres à Jérusalem, sûrement les quartiers riches mais je ne connaissais pas leurs moyens pour savoir s'ils pouvaient déménager dans un lieu comme ça. En tout cas je les plaignais d'avance de la leçon de morale qu'ils allaient prendre.

Je ne savais pas combien de temps on était resté enlacés mais je sentais le sommeil revenir et j'avais beaucoup de mal à garder les yeux ouverts. Passer trois jours sans dormir c'était dur surtout pour la marmotte que j'étais. Pendant une vraie bataille pas de soucis mais là je savais que c'était juste de l'entrainement donc l'adrénaline n'était pas venue et j'avais galéré à rester alerte et maintenant que je voyais mon lit et qu'il me faisait les yeux doux je n'avais qu'une envie c'était d'aller le voir. Mais en même temps je n'avais pas envie que Norah s'en aille. Mais je savais aussi que plus la fatigue allait arriver et plus j'allais devenir grognon...Isia dirait " le retour de Panda ronchon".

Pour rire faudrait un jour qu'un Wraith me casse les noix au réveil pour qu'ils voient ce que c'est qu'un humain exécrable et qui pète un câble. Elle n'avait pas tort du tout, j'avais vraiment besoin d'aller taper la discute avec Morphée mais je ne voulais pas quelle parte. Non mais j'hallucinais un peu où elle venait de me donner un ordre? Alors là ça eu le chic de me réveiller un peu hein fallait pas déconner.

" Oui maman je vais me coucher..."

Me donner des conseils sur comment bien vivre amenait souvent cette phrase de ma part. En gros ça voulait dire " c'est ça cause toujours tu m’intéresse pas". Faudrait peut être que je songe à mûrir sur ce sujet mais je n'en avais pas envie. Alors que je la vois reculer pour partir , je m'approche et l'embrasse tendrement.

" Reste"

Je ne vois pas quoi dire d'autre, ces deux mots suffisent pour moi. Je ne veux pas la laisser partir cette nuit. On sait jamais on peut encore apprendre des choses sur la situation là bas et je ne veux pas la laisser seule si jamais ça arrive. Et puis je n'ai pas envie de dormir seul. Je n'ai pas démons qu'elle pourrait soigner par sa présence vu que c'est moi le démon, mais sa présence me rend plus calme, plus sérieux. Elle accepta.

Comme je suis quand même des fois un mec pas trop obsédé et con je fouillais dans mes affaires pour trouver quelque chose qu'elle pouvait mettre pour dormir. Je tombais sur un t shirt des kings de Los Angeles assez long pour elle. Je lui passais et me tournais le temps qu'elle se change.Je l'avais déjà en maillot mais je ne me permettrais pas de la regarder se changer. Eh ouais j'étais correct. Ces quartiers n'étaient vraiment pas assez grand. Je gardais mon bas de jogging et j'allais me coucher, la laissant s'installer après et je l'attirais contre moi. Je pense que si quelqu'un avait compté il ne serait pas arrivé à cinq que je m'étais déjà endormi. J'étais vanné complet.

Je passais une nuit vraiment paisible comme la nuit dans le bungalow et au réveil, elle repartit assez vite dans ses quartiers. Moi je devais aller récupérer mon chien chez Isia et direction un entrainement de tir puis course et je rejoindrais Norah plus tard dans la journée pour savoir s'il y avait du nouveau.

FIN

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