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M7G-677 - Dans la forêt lointaine... - Pv John Sheppard

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Jeu 27 Juil - 22:21

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Mi-juillet 2017

Coralie achevait de préparer son sac avec le sourire au lèvre.

Elle devait participer à une nouvelle mission de suivi médical sur ce qu'on appelait « la planète des enfants » et la jeune femme aimait beaucoup cet endroit... même si sa dernière expédition là bas, quelques mois plus tôt n'avait pas été de tout repos.

C'était d'ailleurs pour assurer le suivi suite à cette précédente expédition qu'elle y retournait. Leur intervention avait permis d'enrayer l'épidémie qui faisait rages chez les gosses, mais avec ce genre de maladie, on ne pouvait jamais être totalement certains qu'il n'y aurait pas quelques séquelles. Il avait donc était décidé d'effectuer des contrôles périodiques, ce qui leur permettait aussi de fournir aux enfants, qui pour certains ne l'était plus vraiment, une aide médicale pour les problèmes qu'ils ne pouvaient pas gérer avec leur pharmacopée locale.

Elle vérifia une dernière fois qu'elle avait bien tout ce dont elle pourrait avoir besoin et se demanda s'il lui était vraiment nécessaire de passer à l'armurerie. Après réflexion, elle décida qu'un couteau de combat pouvait toujours servir et ne prenait pas de place. Elle renonça à l'idée de prendre une arme à feu. Elle doutait d'en avoir l'utilité, c'était une mission de routine sur une des planètes les plus calme de la Galaxie de Pégase. Et de toute façon, leur équipe serait accompagnée d'une escorte militaire comme c'était la procédure.

Coralie rejoignit le reste de l'équipe dans la salle d'embarquement. Le matériel médical promis aux enfants était en train d'être chargé dans la soute d'un Jumper devant lequel quelques membres de l'expédition papotaient gaiement. Cette mission ne comportant, à priori, aucun risque, hormis celui de se retrouver avec des tresses dans les cheveux et de la peinture sur le visage, tout le monde était plutôt détendu.

Parmi l'escorte militaire, elle vit une tête connu et hocha un sourcil surpris en s'avançant vers lui pour le saluer.

- « Bonjour John ! » s'exclama-t-elle en lui tendant la main « J'ignorais cette mission était à ce point importante pour qu'on nous assigne un VIP en guise de baby-sitter ! » dit-elle en riant.

Elle ne s'attendait pas du tout à ce que le responsable militaire de la cité fasse parti d'une expédition aussi routinière, surtout sur un planète aussi accueillante. En principe pour ce genre de mission, on leur attribuait plutôt des bleuets. Quoi qu'il en soit, et même si elle doutait que ses aptitudes ne soient beaucoup sollicitée pendant cette expédition, elle était contente de le voir, elle aurait au moins quelqu'un doté d'un minimum de sens de l'humour à taquiner.

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Ven 28 Juil - 17:52

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Dans la forêt lointaine // 28 Juillet 2017
Coralie Deltour ft John Sheppard



Nous étions en Juillet et depuis quelques mois il en avait eu des aventures. Le mois de mai avait été intense et surtout très difficile pour l'équipe « Natus cougar » qui avaient dû affronter la guerre dans sa plus simple horreur et l'ingéniosité des Wraiths. Il serait bête, de dire que personne n'en fut traumatisé. Cela était le cas de plusieurs personnes, tous étaient revenus changé et avec des souvenirs loin d'être joyeux en tête. Malgré les jours de repos et les suivis psychologiques, cette mission resterait gravée dans les mémoires. Mais, ils pouvaient être fiers d'avoir aidé un peuple à ne pas finir en nourriture pour les vampires de l'espace. Il était revenu sur la cité changée, peut-être un peu plus dur par moment avec un poids sur les épaules qu’il avait pris en assumant jusqu'au bout, toutes les conséquences et impacts.

Cela avait aussi marqué un tournant dans sa vie sentimentale, puisqu'il avait rompue avec Nathalie. Cela ne s'était ni bien ni mal passé, cela avait été étrange. Et l'homme ne voulait plus penser à cela. La rupture n'avait pas été aisée pour lui et il avait eu un petit moment de tristesse. Par respect, pour la personne qui ne partageait plus sa vie, il évitait de la croiser de trop. Et quand cela arrivait la belle rouquine était aussi agréable qu'un blizzard sur Frozen. Il ne lui en voulait pas. Leurs rapports étaient professionnels et laconiques. Que de l'efficacité. John, ne s'était pas épanché sur cet événement, n'en parlant qu'à Matt, avec qui il avait passé quelques jours en vacances après la mission, pour changer les idées de son militaire traumatisé (et qui avait accessoirement aussi quitté sa copine) et de son copain anglais. Il eut un échange avec sa major aussi. Mais bon John n'a jamais aimé s'afficher publiquement et il n'en parlait que très peu.

Après, il avait fait beaucoup de missions diverses et variées, les négociations nouvelles avec des peuples, avaient demandé John de se déplacer régulièrement avec le RDA Hoffman d'ailleurs. Il n'avait pas vu le temps passé et plusieurs fois, il revenu blessé à l'infirmerie. Cette mission, de négociation avec un peuple, qui se révélait être des adorateurs Wraith avaient manqué de lui coûter la vie, ainsi qu'à Hoffman. Mais, ils avaient échappé de justesse au couperet, l'observation du leader civil et l'expérience militaire avait sauvé la peau de l'équipe. Enfin, après moult péripéties, John avait envie, certes, de toujours partir, ne pouvant rester en place, mais surtout dans une planète tranquille pour une fois.

Ainsi, quand il vu la demande de mission purement médicale sur la planète des enfants, il eut l'envie de s'y joindre. Cela faisait longtemps, qu'il n'avait pas rendu visite à ses sales gosses qui traumatisaient le Dr Zelanka et toutes personnes en les déguisant ou en les peignant. Il aimait ces enfants, avec qui il avait grandement lié quand il les avait découverts. C'est une bonne occasion pour se détendre et se changer les esprits. Ainsi, il avait demandé à être affilié à cette visite.

Prenant avec lui un jeune soldat qui était partis avec lui et Hoffman sur la planète foireuse d'adorateur. Le brave jeune homme de 25 ans, avait eu une ponction de dix années de vie. Et ce fut assez marquant pour lui, la peur de repartir en mission, lui clouait le ventre. Maintenant que son suivi psy l'avait déclaré apte, John, comptait bien lui redonner goût à l'aventure avec cette mission assez bénigne et sans risques. Le soldat du nom de Geoffrey Berty fut ravi. John pourrait l'évaluer sur le terrain.

Le grand jour était donc arrivé et John finissait quelques paperasses sur son bureau tropical, si soigneusement entretenue par la botaniste Marie. Qu'il entendit frapper. En voyant le visage fermé d'Alexander, il se demanda si finalement, il n'y aurait pas un imprévu, l'empêchant de se rendre chez les mômes.

« Bonjour chouquette ! » Envoya calment l'homme de son petit air suffisant qu'il aimait bien mettre sur son beau minois.
« Bonjour mon chou, comment va sa majesté ? » John était un peu intrigué par le visage un peu sérieux de son compagnon.
« Très bien et toi le bidasse ? Tu pars dans combien de temps ? » John sentait le problème surgir ou la nouvelle fracassante.
« La Bidasse va bien. Dans vingt minutes. Pourquoi tu veux venir ? » Il plissa des yeux d'un air taquin.
« Bien. Hum… sans façon, je n'ai pas le temps » Il haussa nonchalamment les épaules.
« Dommage, de nous deux celui qui a un problème avec la paternité c'est toi ! Tu aurais appris à être un bon père ! » Envoya-t-il d'un air mesquin en plissant le nez.
« C'est vrai mais ce problème est réglé »
« Erin est enceinte ? » lança ironiquement John
« Oui » ce fut une réponse sérieuse….
Il eut un silence, avant que John lève les bras comme un gamin en gueulant « youpppppppiii », voilà qu'il allait avoir le premier bébé de pégase sur Atlantis. Et puis bon, il était content pour son ami.
« Je vais être TONTON !! Mais tu connais le sexe ? » John se leva tout heureux, il prit dans ses bras l'anglais qui se retenait de rire.
« Oui une fille !! Grand fou ! » Puisqu’il était quand même secoué.
« Haha ! Vous allez la nommer Élise ? » Tous les amis proche d'Alexander savait son obsession sur ce prénom.
« Non Courgette » cela était dit à la française.
« Hin ?... « Courgette » mais c'est bizarre… » Ne parlant pas beaucoup le français, John ne pouvait pas savoir que ce fut le patronyme d’un légume.
« Oui ça veut dire courgette, c'est français. Tu n’aimes pas ? »
« Pardon ? » John était incrédule et toisa son ami d'un drôle d'air… Puis il comprit au petit air pompeux et cette fichue lueur d'espièglerie que l'anglais s'était encore joué de lui.
« Fuck… je me suis fait encore avoir ? »
« Oui et en beauté ! » John frappa de sa paume de main le dos de son ami en l'insultant gentiment au passage. « Que tu es con franchement ! »
« Oh voyons John, le jour où je serais papa, je serais tellement fou, qu'il faudra me mettre en cellule avec mes chemises favorites ! » ironisa l’homme.
« Que j'ai hâte de voir sa majesté derrière les barreaux ! » Le militaire ne lui en voulait pas, cela était courant au final, que l'homme lui fasse ce genre de blague.
« Bon monsieur le faux papa, tu étais là pour quelque chose ? »
« Non pas du tout, je vais en réunion et en passant devant ton bureau, j'ai vu de la lumière donc je suis venu te faire une blague » Au moins, cela était parfaitement vrai.
« C’est gentil de penser à moi. Je vais m’empresser de faire circuler cette rumeur sur Atlantis, ça va te faire tout drôle ! »

Les deux hommes rigolèrent un peu, avant que l'anglais doive partir pour sa réunion. John secoua la tête se disant que le RDA était quand même sacrément fou, quand il s'y mettait. C'est en regardant l'heure qu'il se dit qu'il était bien temps de partir s'équiper. Une fois à l'armurerie, il prit son uniforme noir, avec le gilet, devenu un standard : MOLLE, son P90 et son sac à dos avec l'équipement nécessaire pour partir en mission. Il avait ses deux couteaux de combats en ivoire de tigres géants fait par Britt. Même si, ce fut une mission tranquille, en bon militaire il devait être prêt. Il fut rejoint par le second classe Berty. Ensemble, ils rejoignirent la baie des jumpers, pour aider l'équipe à charger les différents équipements. Il y avait un médecin et son compte agent d'infirmières/infirmier. Ce médecin était un nouveau peu connu par John, mais il semblait agréable et pas savoir dans quoi il s'embarque. Isia avait dû lui refiler sa planète favorite.

Alors, qu'il plaisantait avec l'interne, il entendit une voix familière et il se retourna pour voir le minois de Coralie. Il l'accueillit avec un sourire ravi.

« Bonjour Coralie ! » Il lui prit la main pour la saluer.
« On parle d'escorter la meilleure masseuse d'Atlantis donc il faut bien un VIP » dit-il ironiquement.


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Mar 1 Aoû - 17:01

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Coralie lui serra la mains avec un plaisir non feint. Elle était contente de partager cette expédition, qui s'apparentait presque à une promenade, avec lui. Elle était aussi contente de voir qu'il avait repris du poil de la bête. Même si elle ne lui en avais jamais parlé, par manque d'occasion et par crainte de froisser sa pudeur, elle s'était inquiété pour lui.

Elle savait que la mission sur Magna Cavernum avait été éprouvante tant physiquement que psychologiquement pour lui et que sa convalescence avait été douloureuse. Elle savait aussi, comme tout le monde, que sa relation avec Nathalie avait pris fin à cette période. Même si ni l'un ni l'autre ne s'était épanché sur le sujet, « radio couloir » en avait fait ses choux gras pendant quelques jours. Chacun y allant de sa théorie, et les groupies du charmant Colonel sabrant le champagne.

Coralie savait que dans se genre de situation, il n'y avait rarement qu'un seul responsable, et de toute façon, elle s'en fichait. Cette histoire ne regardait qu'eux. Elle n'avait pas l'intention de prendre parti pour l'un ou l'autre, surtout alors qu'aucun ne le lui demandait.

« Il faut croire que mes massages ne sont pas si exceptionnels que ça puisque je ne t'ai pas revus depuis ! » le taquina-t-elle.

Elle fit glisser une main sur les muscles de son dos, exerçant une pression juste suffisante pour en apprécier l'élasticité...

« Et pourtant, ça serait pas du luxe ! En rentrant, je te donne un créneau ! Ça te fera le plus grand bien ! »

Son regard se porta sur le jeune militaire qui accompagnait John.

« A vous non plus ça ne vous ferait pas de mal visiblement ! » déclara-t-elle « Vous avez une mine affreuse. ».

Elle ramena son attention sur John, le regardant d'un air moqueur.

« Avoue plutôt qu'une planète qui ressemble à une cours de récréation, avec tout un tas de gamins qui ne demande qu'à faire des bêtises avec toi, tu pouvais pas résister. »
déclara-t-elle en riant.

Elle salua le reste de l'équipe avant qu'ils ne commencent à embarquer dans le Jumper. Finalement, profitant d'un instant où tout le monde, occupée à ses diverses taches se désintéressait d'eux, elle posa une main sur l'épaule de John.

- « Tu vas bien ? Je me suis fais tu soucis pour toi. ». demanda-t-elle dans un murmure.

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Mer 2 Aoû - 21:25

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Dans la forêt lointaine // 28 Juillet 2017
Coralie Deltour ft John Sheppard


John rendit sa poignée de main chaleureuse à l’infirmière qui semblait ravi de le voir aussi. Ce qui n’est pas plus mal. Une expédition entre personne de bonne humeur et surtout contente de partir ensemble est agréable. Même si franchement, cette mission était tout ce qu’il avait de plus banal et normale.

Le colonel, ricana à la remarque de l’infirmière, oui, il n’était pas revenu la voir, mais faut dire qu’il n’avait pas osé la déranger pour ce genre de chose. Il n’avait pas ce culot. Et comme Coralie semblait proche de Nathalie, l’homme par respect avait évité de tourner autour des relations de son ex-compagne. Ne voulant pas devoir se justifier de quoique ce soit. Il se souvenait très bien du message absolument charmant de Coralie, quand Nathalie était tombée dans une crise d’angoisse en janvier/février. Un message des plus désagréables. Il ne voulait pas de ce genre de remarque ou remontrance. Personne, n’avait à prendre partis ouvertement et faire chié l’un des deux ex-amants. D’ailleurs, il se doutait que radio Atlantis en avait fait son foin ! Et il préféra ne pas savoir ce qui se disait, cela n’avait pas été facile. De toute manière l’homme, avait passé la plupart de son temps libre avec ses amis proches, Matt, Teyla, Ronon, Mckay, Gabriel et surtout le RDA (pour ne pas dire le couple de RDA).

« Je n’ai pas réussi à voiler le bon inutilisé de mon copain » Fit le colonel, d’un air à double sens. Il avait ce genre de folie par moment. Et Coralie lui rendait bien ce genre de bêtise. Mais, alors qu’il lui répondait elle était déjà en train de tâter l’état dont il était et notamment ses muscles douloureux et soumit à son activité régulière et pas du tout raisonnable. John, n’était pas déranger par le contact. Il fut ravi de cette proposition, puisqu’il n’avait pas osé. Il hocha la tête ne cachant pas son ravissement.

« Cool » à peine avait dit cela que Coralie envoya une pique à ce pauvre Berty, qui rougissait jusqu’aux racines des cheveux.

« Je… si le colonel trouve que vous êtes aussi doué, ça serait avec plaisir… avant que je ne puisse plus en recevoir » Il avait une voix calme mais un peu triste sur la fin. Son regard sombre s’était voilé quelques minutes. Il secoua la tête pour se remettre droit et fier.

John donna une petite tape sur l’épaule de son soldat, sentant bien là-dedans une détresse
« Mais vous en aurez pleins de massage soldat. » Il lui fit un rictus rassurant, voyant bien que cet homme avait quand même une peur du temps qui passe et il y avait de quoi, quand on se fait « pomper » dix ans de sa vie.
« Coralie je vous présente le second classe Berty, un homme qui mérite d’être connu et qui a fait de grande chose au prix d’un lourd sacrifice. Grâce à lui, je suis en vie ».
« Et grâce à vous aussi Colonel… » Il était gêné des compliments mais heureux qu’on le valorise autant. Berty est un homme simple et modeste qui ne cherche pas à briller.

Au moins, l’échange avec la demoiselle était plutôt marrant et cela changeait les idées de tout le monde. John sourit « Ce n’est pas faux, mais faut pas le dire ! Sinon on va vouloir me rendre papa ! » Et l’homme ne désirait pas vraiment d’enfant. Plus maintenant plus depuis longtemps à vrai dire. Il n’en avait pas les épaules pour élever un môme et il n’y avait pas d’avenir pour un gosse sur Atlantis. Même si un jour, cela allait arriver d’avoir des ventres ronds.

Sur ces quelques mots, John alla vérifier le chargement et saluer le reste de l’équipe médicale, dans son vaisseau, seconder par son soldat qui mettait tout son cœur dans la vérification et que tout soit bien sellée et en règle. Un petit côté drastique mais au moins tout était nickel avec Berty. John était le seul pilote, donc il allait conduire et naturelle son homme allait se mettre sur le siège du co-pilote, même s’il n’aurait rien à toucher.

Finalement, il y avait pas mal de chose à emporter et Berty fit marcher ses muscles, pour aider à la fin du chargement. John, vérifiait des éléments sur sa tablette, notamment des fonctions du jumper, qui avait été réparé par les techniciens il y a deux jours. Le véhicule avait subi des dommages bénins. Sheppard vérifiait toujours, surtout depuis qu’il s’était crashé bêtement en mars !

Il sentit une main sur son épaule, enfin une main qui avait sûrement eu du mal à l’atteindre puisque Coralie était toute petite. Il se tourna pour lui faire face tablette en main. Il aurait pu faire style de ne pas savoir dont elle parlait, mais cela aurait été stupide.

« Oui je vais bien. Pourquoi donc te faire du souci ? Je suis en vie » Fit-il avec son regard malicieux. Il s’était inquiété plus pour, elle avec son passage à tabac qui avait marqué les esprits. Et il avait été soulagé de la savoir rétablie et surtout opérationnelle après un moment sûrement bien difficile mentalement. Finalement, elle avait bien fait de partir juste après ça… la suite avait été bien pire.

« Et toi, tu n’as pas trop souffert ? » Question un peu bête, mais c’est une manière de lui redonner la balle.

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Jeu 3 Aoû - 11:48

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Coralie rit quand John avoua qu'il n'avait pas réussit à voler le bon d'Alexander et ne cacha pas son enthousiasme à l'idée d'être à nouveau invité à recevoir ce genre d'attention.

- « Soit gentil, ne fait pas ce genre de chose ! Je ne désespère pas de pouvoir lui mettre la main dessus un de ses quatre. Et puis, tu n'as pas besoin de ça. Tu le sais que tu peux revenir quand tu veux. » répondit-elle d'un ton espiègle « N'hésite pas, tu sais que tu sera toujours bien reçu, et je ne veux pas que tu ais ce genre de gêne avec moi. » reprit-elle d'un ton plus sérieux.

Le jeune homme à qui elle s'était adressée ensuite lui répondit d'un ton balbutiant et triste. Même s'il se reprit rapidement, Coralie eut un coup au cœur. Elle ne savait pas ce qui avait pu lui arriver, mais elle devina quelque chose de grave et de traumatisant. Elle regretta sa petite moquerie.

John rassura l'homme d'une tape sur l'épaule, l'assurant qu'il avait encore tout le temps, avant de le lui présenter en précisant qu'il lui devait la vie.

Coralie sourit et posa un regard emplit de compassion sur le jeune homme.

« Et bien, Seconde classe Berty, cet acte de bravoure vous donne droit à tout les massages relaxants dont vous pourrez avoir besoin ! Je sais à quel point il est difficile de garder le Colonel ! Cette prouesse mérite une récompense. » déclara-t-elle d'un ton enjoué, heureuse que John lui ait offert un moyen de faire diversion au tour sombre qu'avait pris la conversation.

La conversation revint sur tourner sur les enfants et le plaisir que John prenait à côtoyer ceux de cette planète, ce qu'il reconnaissait sans peine.

« Mon pauvre ami... » lui répondit-elle moqueuse « Je crois que même sans ça, les candidates au poste de « mère de John Junior» ne manqueraient pas ! Et encore plus nombreuses sont celles qui se porteraient volontaire pour t'apprendre comment on fait les bébés » pouffa-t-elle

Après quelques minutes où chacun vaqua à ses occupations, ils se retrouvèrent seuls, et elle put lui poser la question qui la tarabustait depuis quelques semaines. La jeune femme fronça les lèvres devant sa réponse. Même si son regard était malicieux et tentait de donner un peu de légèreté à sa déclaration, elle avait du mal à prendre les choses aussi à la légère que lui.

« Bien sur que tu es en vie. Tu le reste toujours. A croire que tu as passé un accord avec la grande faucheuse. » répondit-elle d'un ton moins léger « Mais je te rappelle que Faust à payé très cher d'avoir vendu son âme au diable. ».

Elle le regarda un instant avant de reprendre.

« Je sais que physiquement tu vas bien. C'est pas de ça dont je parle. » précisa-t-elle d'un ton doux.

A son tour il l'interrogea. Coralie baissa le nez et sentit son cœur se serrer alors que les souvenirs affluaient.

« Je suis en vie... Isia a put me retirer sans trop de mal le petit « cadeau » que m'avait laissé le Wraith. » Elle secoua la tête. « Ce qui est le plus compliqué c'est la culpabilité. Je me suis faite manipulée comme une bleue... Et je vous ai abandonnées. »

Elle se racla la gorge secouant la tête pour chasser ses idées sombres.

« Bon, alors ? Non seulement tu vas nous servir de baby-sitter, mais en plus, c'est toi qui conduit le bus de la colo ? »
Dit-elle d'un ton joyeux en s'installant sur le siège du co-pilote qui semblait devoir rester inoccupé.

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Ven 4 Aoû - 17:01

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Dans la forêt lointaine // 28 Juillet 2017
Coralie Deltour ft John Sheppard



John ricana. Il ne savait pas pourquoi l’Anglais ne voulait pas profiter de ce genre de massage. Mais soit, peut-être attendait-il une occasion plus justifiable ? Cela ne serait pas étonnant comme, il est toujours dans l’optimisation. Enfin qu’importe, cela ne le regardait pas vraiment et Coralie avait l’espoir de le récupérer.

« De toute façon, tu n’as pas mis de date de péremption. » Il hocha la tête, il allait donc en profiter peut-être après cette expédition en terre d’enfant. « Bien, a notre retour tu auras du boulot » dit-il avec un clin d’œil.

La conversation allant sur un sujet sensible, que le colonel désamorcer rapidement, personne n’avait à savoir la réalité aussi douloureuse et traumatisante soit-elle. Après, Coralie, pouvait aisément le comprendre, puisqu’elle avait connu ce genre de sympathie de la part d’un originel. Sauf, qu’elle avait retrouvé ses années. Mais, ce n’était pas à John ne leur apprendre ce point commun. Le brave soldat ricana doucement.

« Merci de votre proposition. » Il était timide et même s'il avait l'air d'avoir au moins trente-cinq années, il en avait à peine vingt-cinq. Ce n'était qu'un enfant, l'armée ne l'ayant pas forcément fait grandir plus que nécessaire. Mais, il était l'un des meilleurs dans son domaine, d'où ça venu. Mais bon Berty est un jeune homme naturellement discret et timide. Sauf quand il buvait. Tout comme Coralie, le soldat était content du changement de sujet et écoutait sans vraiment intervenir les échanges entre son supérieur et l'infirmière.

John pouffa. Oui, à en croire Nathalie, il avait beaucoup de succès et même un fan club. Après, il avoue que la petite Marie, avait été entreprenante quelques semaines après que toute la cité ait été au courant de son célibat. Il avait flirté un peu avec elle, sans consommer quoique ce soit. Il n'en avait pas vraiment l'envie. Cela n'était pas allé bien loin, que des mots aussi peu connotés que ce qu'il y avait un cet instant. Rien de bien scandaleux.

« Apparemment. Mais je sais déjà comment on fait… » fit-il de manière espiègle. Avant de partir à ses occupations un peu barbantes de vérifications et autres aides de chargement. Il finit de se retrouver avec Coralie, délaissant sa tablette après avoir pris le temps de voir que son jumper était indemne, pour se concentrer pleinement sur la jeune femme.


Bien entendu, il alla vite sur son épisode, il n'avait pas spécialement envie d'en parler. Non pas de la mission, de son état psychologique après, cela était passé et il avait eu du soutien déjà.
« Je ne connais pas ta référence, mais je ferais gaffe avec la grande dame » Fit-il simplement avec un rictus charmant sur les lèvres. Il avait de la chance, cette chance de « tue la mort » qui se collait à la peau, mais ce ne fut pas lui le plus traumatisé. Il pensait à Pedge et Matt qui avait dégusté et qui avaient été ruinés après. Il était plutôt chanceux.

« Ne t'inquiète pas Coralie, tout va bien » dit-il à sa réponse sur la précision, il avait bien compris et il ne voulait pas s'épancher là-dessus. Cela l'emmerdait en réalité de parler de sa psychologie, il n'est pas du genre à en parler facilement, il avait sa pudeur là-dessus. Il était en vie et cela n'était que le début, il serait étonnant que les Wraiths laissent tomber aussi facilement. Surtout que Coralie fit de même en parlant de son physique qu'elle était en vie. Il hocha la tête, oui le principal était d'être en vie et le temps efface les traumatismes. Il s'accrochait à ça. Après, il avait des choses qui avaient changé chez John, cela était indéniable. Et puis, ce n'était pas foncièrement l'endroit ni le moment de parler de tout ça. Ce sujet avait plombé l'ambiance joyeuse.

Coralie parla de la culpabilité, il le concevait parfaitement. « Ne te flagelle pas plus. La suite a été pire…ce fut mieux que tu sois ici franchement. » Il lui fit un faible sourire. Avant de se décaler vers le jumper. « Bon, tu as ton stock de bonbon ? » Fit-il malicieusement pour écourter la conversation. Il s’installa à son siège de pilote, attendant que tout le monde s’installe dans le vaisseau. Après ses vérifications, le jumper décolla, pour se rendre en salle d’embarque, la porte était activée et zou, ils se retrouvèrent de l’autre côté.

John, voyait au loin le campement sur sa carte, le voyage était assez court, trop court pour le pilote qui se sentit un peu frustré de ne pas conduire plus longtemps.

Il était plus souvent sur le terrain que dans les airs, pour un pilote, il y avait de quoi connaître une certaine frustration. Enfin tant pis. Il atterrit dans la clairière aménagée pour les jumpers, déboisé avec soins par les gamins. Berty, fut le premier à se lever, pour ouvrir la porte et aider à décharger. John donna aussi un coup de main. Les mômes de tardèrent pas à venir prêter main forte dans la joie et la bonne humeur caractéristique des enfants. Ils étaient bien jeunes à peine huit années.


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Sam 5 Aoû - 11:04

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Coralie haussa un sourcil incrédule. John ne connaitrait pas l’œuvre de Goethe ? De la part de n'importe quelle autre personne ça ne l'aurait pas surprise outre mesure, encore que l'histoire de Faust était plutôt connue, à défaut de son auteur. Mais de la part de John, quelle savait bien plus cultivé qu'il ne voulait bien le montrer, elle était surprise.

« Rohhh ! Tu connais pas ?! Il faudra que je remédie à ça alors. Il faudra juste que tu me dises si tu préfères la version littéraire, en vieil allemand dans le texte, ou alors son adaptation cinématographiques, sortie en 1950 sous le titre « La beauté du diable » ! » déclara-t-elle.

Elle hocha la tête lorsqu'il conclut le sujet de « ne t’inquiète pas, tout va bien. ». John n'était pas du genre à s'épancher, elle espérait juste que sa soif d'adrénaline et son besoin de prouver qu'il était en pleine forme ne le pousserait pas à prendre de plus en plus de risques, et que si un jour le besoin de vider son sac se faisait trop impérieuse il aurait l'intelligence de comprendre que pour demander de l'aide, loin d'être un signe de faiblesse, exigeait une bonne dose de courage.

Le jeune homme s'installa aux commande, voyant que personne ne lui disputait la place et que John n'avait pas fait de commentaires, Coralie se sangla sur le siège du co-pilote. Ce serait la première fois qu'elle pourrait regarder par le pare-brise lors d'un voyage en boite de conserve.

A la question de John, elle sorti de sa poche un sachet qui provoqua un bruit bien reconnaissable quand elle le secoua et l'ouvrit. Elle le proposa à John avant de se retourner vers l'arrière du Jumper !

« Qui a été sage et mérite un bonbon ?! » demanda-t-elle en riant.

Pendant que le paquet passait de mains en mains parmi les hommes de John et l'équipe médicale, elle ramena son attention sur le paysage qui se déroulait sous ses yeux.

Elle se pencha un peu en avant avec un sourire.

« C'est beau quand même... » murmura-t-elle alors qu'ils survolaient la forêt à basse à altitude avant de se poser dans la clairière qui servait de piste d’atterrissage lors des expéditions ici.

A peine posé, le Jumper fut pris d'assaut par des enfants. A peine plus de 8 ans, mais une énergie débordante, aidant comme ils pouvaient à décharger les caisses qui n'étaient pas trop lourdes pour leurs petits bras.

Coralie espérait quand même que pour celles qui devaient les suivre vers le village où ils devaient intervenir, Keras mettrait à leur disposition des grands. Il y avait un jour et demi de marche. Et même si elle ne doutait pas que les petits soit parfaitement capable de parcourir cette distance, elle aurait eut l'impression d'être une Tenardier à faire porter de telles charges à ses bouts de choux sur une telle distance.

Et puis, vu ce qui s'était passé la dernière fois, elle aimait autant avoir des grands avec elle. Elle se demanda un instant si la migration des rayés était bien terminée...

Le reste de la route devrait se faire à pied, mais le sentier qui serpentait dans les bois en direction du village de Keras était large et régulier, et la distance plus que raisonnable. En moins de trois quart d'heures ils avaient atteint leur but.

Comme à chaque fois que la jeune femme mettais les pieds ici, elle fut rapidement prise d'assaut par les plus petits, quémandant des sucreries. Elle commençait à se dire qu'il faudrait qu'elle se calme sur ses distributions de bonbons... Mais d'un autre coté, elle n'avait encore rien trouvé de plus efficace que la promesse d'une petite douceur pour faire rester tranquille un gamin... ceci étant dit, ça marchait aussi avec les hommes.

Elle jeta un coup d’œil à John. Lui aussi était assaillit, autant par les petits qui cherchaient à l'entrainer dans leurs jeu, sachant à quel point le jeune homme pouvait se montrer aussi gamin qu'eux parfois, que par les ainés qui était heureux de le revoir après une longue absence.

Keras en particulier appréciait de le revoir. Après tout, leur relation était particulière, sans la mission d'origine qui avait permis la découverte de cette planète et de ses habitants, le jeune homme n'aurait pas eu l'occasion de fêter de nouveaux anniversaires après son 25ème.

Tout en distribuant son stock de sucreries, Coralie en profitait pour examiner un peu les petits, l'air de rien. Même ceux qui avaient été touchés par l'épidémie qui les avait amenés quelques mois plus tôt, ne semblaient pas avoir de séquelle si elle en croyait leur vitalité. Elle espérait qu'il en serait de même dans l'autre village, où l'épidémie avait été encore plus virulente.

Peu à peu, les caisses furent dispatchées en fonction des villages auxquels elles étaient destinées, et Keras calma ses jeunes troupes, renvoyant les plus jeunes à leur occupations pour discuter avec les Atlantes des modalités de l'expédition.

Le médecin de l'expédition fut assigné à un village où il venait d'il y avoir un accident et où certains nécessitait des soins plus poussés que ceux qu'une infirmière pouvait apporter.

L'équipe de Coralie se composait de John et Berty en guise d'escorte et de quelques « porteurs » désignés par Keras. Elle n'avait pas besoin de plus, il ne s'agissait que d'une expédition de suivi, et d'après Keras, tout était rentré dans l'ordre.

« Au fait, Keras, c'est bon, la migration des Rayés est finie ? » demanda-t-elle, se rappelant combien les petits rongeurs habituellement timide leur avait pourris la vie la fois précédente.

Le jeune homme rit en voyant l'expression vaguement inquiète de la jeune femme.

« Oui oui, Miss Deltour. Nous ne devrions pas être ennuyé cette fois. »

Elle faillit pousser un soupir de soulagement.

Peu après, ils prenait la route, s'enfonçant dans la forêt en suivant la même piste que lors de l'expédition précédente.

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Dim 6 Aoû - 19:50

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Dans la forêt lointaine // 28 Juillet 2017
Coralie Deltour ft John Sheppard



Il avait beau chercher dans ses souvenirs, il ne voyait pas la référence… pourtant il aimait lire et au vu de la réplique de Coralie, cela devait être un sacré classique. Mais un classique pour qui ? Les américains ou les français ? ça se trouve il avait dû lire le bouquin et avoir oublié et quand il parcourait les premières lignes il se dirait « ah bah oui » mais sur le coup… il n’en savait rien.

« Ça ne me dit rien, je t’avoue… » Il fit une petite moue de réflexion ne voyant pas. Bon tant pis, cela n’était pas très grave, surtout si elle lui propose de remédier à ce manque cuisant. « Pourquoi pas le film alors. On pourra allier massage et film ! Que du bonheur » Il eut un sourire radieux. Cela était une réelle proposition. Le colonel, ne se cachait pas d’avoir une grande passion pour le cinéma et les films en général.

Coralie n’insista pas et cela conclut aussi son état sur cette MJ. Il n’était pas contre, de lui servir d’épaule pour s’épancher sur ses drames si elle en avait besoin. Il était toujours meilleur pour écouter les autres que pour parler. Bon, après si elle en vient à pleurer, il ne serait pas comment agir, comme toujours… une petite tape dans le dos. Mais un simple soutien suffisait dans ce genre de détresse. Quoique, il avait quand même fait des efforts depuis quelques temps sur ce sujet. L’une des choses que lui reprochait son ex-compagne tournait autour des larmes. Il avait fait un travail dessus depuis janvier pour éviter d’être dur face à des émois dont il était complètement impuissant. Le plus paradoxal, c’est qu’il n’avait pas honte de pleurer lui. Il ne savait justement pas quoi faire, face à cette « arme » d’eau qui le laissait penaud. Faute, peut-être à son éducation, strict et assez peu valorisante sur les états d’âme. Et même s’il avait su surpasser que même les hommes ont le droit de pleurer. Face aux autres, il ne savait que faire. Étant très empathique, il essayait aussi de se protéger pour ne pas trop prendre de l’autre. Cela était légitime.

Repenser à tout cela, faisait penser à sa rupture avec Nathalie et vraiment, il ne voulait pas en parler. Épisode douloureux et dont il n’était pas des plus fier. Or, il estimait avoir fait le meilleur choix pour l’un et l’autre. Ce qu’il avait endurer sur magna, avait changer des choses en lui et il était plus préférable pour tout le monde que le colonel, ne soit l’homme de personne, dans une relation simple et commune à tous. Il avait l‘impression que certaine personne attendait le bon potin, le bon truc à raconter, comme pour dire « vous voyez ! ». Cela n’était pas le cas de Coralie, il n’en doutait pas. Mais, le changement de comportement de l’administrative laissait certain en attende d’une révélation spectaculaire. On a beau être a des années lumières de la terre, l’être humain reste le même. Enfin bon, parfois il était tenté de renouer avec Nathalie, puisqu’il avait de l’affection pour cette femme qu’il avait aimé sincèrement. Mais, il ne voulait pas lui imposer sa présence. Passons, le sujet était clos.

Il alla au jumper et fut surpris de voir Coralie s’octroyer la place de second pilote. Il eut un rictus amusé, levant la tête vers le pauvre soldat Berty qui ne savait pas s’il devait faire une remarque ou non. Surtout qu’elle avait ouvert un sachet de bonbon…

« Vous m’excuserez Berty, mais vous avez moins d’argument que mademoiselle »
« Je comprends Colonel. » Fit le jeune homme rieur, en prenant un bonbon dans le sachet « Merci Tata Deltour » répliqua t’il dans un élan de rire suivit par l’équipe.

Bien entendu John piocha aussi un délice sucré.
« Ah j’aime ce genre de mission qui commence par ça ! »

Le jumper avait traversé la porte et filait droit dans la forêt, cette planète était très boisée. La remarque de Coralie était juste.
« Oui, tout semble plus beau vu du ciel ».

Sans surprise, il y avait pleins d’enfant qui attendait pour prêter main forte. Toujours de bonne humeur, toujours joyeux et avec cette innocence propre à leurs âges. La rudesse de leur existence ne semblait pas briser cette enfance et tant mieux. Ils avaient le droit à ce genre de joie maintenant qu’ils pouvaient vivre plus de vingt-cinq ans.

Ce qui est fort dommage c’est que la seule protection qu’avait ces enfants étaient ce dogme qui empêchait toute technologie de fonctionner. Cela était embêtant, surtout quand ils devaient se déplacer sur plusieurs heures. Après John aimait la marche, là n’était pas un problème, mais c’est surtout de se trimballer des caisses pendant un jour et demi. En jumper, cela aurait été plus rapide. Mais au moins, ils bivouaqueront à la belle étoile, avec une température douce par cette saison. Cela faisait longtemps, qu’il n’avait pas fait un campement de ce genre, sans avoir la frousse d’être attaqué par des Wraiths. Cette idée l’enchantait un peu trop. Mais, il est ainsi, chaque petit bonheur, méritait la peine de se réjouir. Il ne pourrait peut-être pas se dire cela tout le temps. La guerre était là, et il avait trop vu la mort de prêt pour se mettre de faire la fine bouche. Chacun instant comptait et prouvait qu’il était en vie et plus fort que jamais.

John avait grand mal à avancer tellement les gosses venaient lui coller les jambes, ou pour les agile, lui sauter au cou. Il ricana de bon cœur face à cette effusion de joie, reconnaissait plusieurs petites têtes ! Et au final, il dû décharger les caisses, avec un enfant sur les épaules différent par voyage. Il était bien brave ! Et puis bon, cela lui faisait autant plaisir qu’aux gamins de s’adonner à ce genre de facétie. Berty n’était pas es plus à l’aise, mais se prit au jeu et en conséquence écopa aussi de jeune gamin sur les épaules.

Quand il eut fini, John peut avoir un peu de temps, pour discuter avec l’aîné. Keras avec qui il avait lié depuis leur première rencontre. Le jeune homme avait bien grandi et devenait un bel homme. Étant le plus âgé, il semblait parfois souffrir de n’avoir plus cette douce innocence et il avait trouvé une femme, pour ne pas dire plusieurs, afin de faire survivre son peuple. L’une d’entre elle était ronde comme la lune, et assez jeune une vingtaine d’année. Ils échangèrent plusieurs nouvelles, assez banales, le colonel, parlant de quelques aventures qui passionna le jeune homme et Keras de sa vie de chef et de ses doutes. Il demandait conseil à son « aîné », quarante et n ans, lui paraissait être une éternité à atteindre et John le charria de bon cœur tout en lui donnant quelques conseils. Les meilleurs qu’il pouvait lui octroyer pour répondre à ses doutes et ses questions.

Ce fut à contre cœur, que Keras dû organiser la répartition des caisses selon les différents villages et surtout calmer les ardeurs de ses troupes. John, le plaignait sincèrement, déjà que diriger des adultes n’étaient pas aisé, mais alors des enfants… mais il s’en sortait très bien. John, se retrouva sans surprise et avec joie avec Coralie. De toute manière il avait son mot à dire sur qui accompagnait qui niveau militaire. Une fois, l’équipe formé, il échangea avec son homologue militaire alors que Coralie s’inquiétait de la transhumance de rayés…John ne savait pas ce que ce cela était et vu sa tête, Keras lui expliqua l’aventure qu’avait été conforter miss Deltour la dernière fois. Oui, en effet cela était un souci en moins.

« En avant mauvaise troupe » Fit le colonel, suivit par les « grands » qui portaient des caisses. John avait établi un roulement, pour éviter aux gamins de se fatiguer de trop durant la journée. John avait pris le matériel pour camper. Cela alla donc sur le chariot. Et l’ingéniosité des enfants se traduit par une sorte de « chariot » digne des meilleurs trappeurs indiens, pour transporter les caisses sans trop se faire mal. Ainsi, ils avaient deux gamins de quinze et dix-huit ans, deux garçon vigoureux et frère apparemment.

John se porta devant avec Coralie. « Alors ? On a eu le droit aux rats de forêt la dernière fois ? » dit-il pour la taquiner.


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Jeu 17 Aoû - 12:02

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John sembla enchanté à l'idée d'une séance de ciné, même pour un film aussi ancien que celui là. Elle rit quand il proposa de combiner les deux, massage et film.

« Si tu veux, on pourra faire comme ça. Même si je pense que je vais ramer un moment pour trouver quelqu'un dans la cité qui a ce film sur sa tablette. Je passerai une petite annonce sur l'intranet. Mais le plus gros soucis, ça sera de te garder éveillé assez longtemps pour que tu le vois en entier. Si mes souvenirs son bons, il me semble avoir entendu quelques léger ronflements la dernière fois que je me suis occupée te ton cas ! » le taquina-t-elle.

Coralie compris qu'elle avait « piqué » la place de copilote à Berty, mais comme le fit remarquer John, elle avait des arguments qu'il ne possédait pas. En l’occurrence, un sachet le sachet de bonbons qu'elle venait d’ouvrir et présentait à la ronde. Le jeune homme rit en prenant un bonbon, et la remercia d'une expression moqueuse.

« Ce n'est pas d'une tata dont vous semblez avoir besoin, mais d'une maitresse d'école ! » répondit-elle du tac au tac. « ça vaut aussi pour toi Colonel. » précisa-t-elle en lui présentant le sachet de sucreries.

Après un vol sans encombres, un atterrissage en douceur, et une organisation chaotique à cause des enfants qui courraient en tout sens en ce collant aux jambes de John et en tentant d'attendrir la jeune femme pour avoir quelques douceurs supplémentaires, ils purent enfin prendre la route.

John se porta à sa hauteur la taquinant à propos de sa rencontre avec les rayés lors de sa précédente expédition. Coralie fit la moue en se rappelant combien ses sales bêtes leur avait pourrit la vie à cette occasion. Heureusement, Keras lui avait affirmé que la migration était fini et qu'ils ne devraient pas en rencontrer... sauf peut être sous forme de grillades.

C'était bien le seul bon souvenir qu'elle avait de ces saloperies. Ils avaient remplacé de façon tout à fait délicieuse les rations de combats qui auraient du leur servir d'ordinaire.

« M'en parle pas ! » rétorqua-t-elle au jeune homme moqueur « Le seul bon souvenir que j'ai d'eux, c'est que c'est délicieux à la broche. ! »

Elle se tourna vers lui en souriant.

« Vu qu'ils avaient pillés nos réserves, il a bien fallut qu'on trouver autre chose. Et puis, j'ai envie de dire, les Rayés, c'est comme les escargots chez moi. La seule raison qui me retient de dire qu'il faut les exterminer, c'est que c'est super bon ! »

Elle resta silencieuse un instant, avant de réaliser que John ne devait pas connaître ses bestioles, ni prendre la mesure de leur réel pouvoir de nuisance.

"Je ne pense pas que tu ais lu le rapport de cette mission médicale, donc, pour résumer, il se trouve qu'au moment où nous nous sommes rendus dans ce village, c'était leur période de migration et de reproduction. D'après ce que m'a expliqué Keras, en temps normal, ils vivent en petit groupes et son très craintifs et timide. Mais à cette période là, ils se regroupent pour migrer et se reproduire, et ils forme de véritable marée grouillantes qui déciment tout sur leur passage. En plus, les hormones qui les travaille les rendent agressifs. »
Coralie frotta son bras, là où elle s'était faite mordre par un de ses rats décoratif. « Le premier soir, Keras à choisi un emplacement pour notre bivouac qui était en dehors de leur lieu de passage habituel, malheureusement, ils ont été attiré par l'odeur de nos rations, et aussi, et je dirais même surtout, par l'odeur des sucreries que j'ai toujours dans mes poches. A peine installés, ils ont déferlé sur nous. Même notre feu de camps ne les a pas effrayés. »

Coralie frissonna.

« Tu vas rire, mais je crois que j'ai eu plus peur de ses petites bêtes pleine de griffes et de dents que d'un wraith. On avait beau leur tirer dessus, pour un qu'on tuait, il en arrivait dix autres... j'ai cru qu'on s'en sortirait jamais et qu'ils allaient finir par nous bouffer nous aussi. On a fini par s'en sortir en créant un cercle de feu autour de nous et en l'entretenant toute la nuit. Finalement, ils ont reprit leur route »

Tout en parlant ils s'était enfoncé dans la forêt. Au printemps, et avant l'attaque des Rayés, Coralie l'avait trouvé enchanteresse, maintenant que l'été était là, elle était toujours aussi belle. Il faisait bon sous le feuillage des grands arbres, elle bruissait de stridulation et pour un peu Coralie avait l'impression d'entendre les cigales de son pays natal. De temps en temps, un bruit de broussaille secouée signalait la fuite d'un animal.

C'était paisible, cette mission ressemblait de plus en plus à une gentille randonnée dans les bois. Elle se tourna vers John en riant.

« Mon pauvre colonel... je crois que tu vas beaucoup t'ennuyer sur cette mission. »

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Mer 23 Aoû - 20:53

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Dans la forêt lointaine // 28 Juillet 2017
Coralie Deltour ft John Sheppard




« Au pire, tu passeras une commande au club ciné, au prochain voyage du Dédale » Comme dans beaucoup d’endroit isolé, il y avait des « clubs » d’activité. Le club ciné était assez dynamique et proposait régulièrement des séances le mercredi soir, de films plus ou moins anciens. Le colonel eut un rire franc a la mention d’un élément assez véridique, sa capacité à s’endormir vite, de partout et que surtout il avait dû lutter pour ne pas sombrer, lors du massage.

La suite continua jusqu’à la monter dans le jumper et quelques taquineries sur les arguments implacables de l’infirmière. Coralie, alla jusqu’à évoquer de parler d’une maîtresse d’école. Cela fit rire doucement le soldat Berty, qui gagna une place à l’arrière avec l’équipe. John, haussa les épaules avec beaucoup d’innocence « Je ne vois pas pourquoi. ». bien entendu cela était de l’ironie et le jumper décolla. Ils furent très vite arrivés avec l’accueil légendaire des enfants.

Une fois, tout en place, ils devaient se rendre à pied dans un autre campement et John, se dit que cela était bien étrange de ne plus pouvoir prendre le jumper. Surtout pour marcher une aussi longue distance. Naturellement l’homme alla taquiner l’infirmière sur une mention qui lui était totalement inconnu. Il ne connaissait pas du tout la faune de cette planète. La première chose que les « rayés » lui avait évoqué fut tout bonnement des zèbres. Sur terre, ils mirent aussi et vu la taille des troupeaux, il n’aimerait pas être au milieu. Sans parler, des prédateurs qui rôde autour pour tuer les traines pattes !

Apparemment et au vu de la petite moue de la jeune femme, les « rayés » lui avaient laissé un mauvais souvenir. Élément qu’elle confirma aisément avec une pique sur l’humour. S’ils étaient bon, en proche c’est qu’ils étaient de petite taille… son imagination peigna des mini zèbres grillés sur une broche… cela n’avait pas l’air appétissant. Enfin, cette image, ne l’empêcha pas de ricaner. Peut-être qu’ils feront un barbecue de rayés ? Il n’avait jamais mangé d’escargot de toute sa vie. Non pas, que cela ne le tentait pas… enfin si, franchement, c’est une créature des plus visqueuse et désagréable. Il avait du mal avec les huîtres, alors les escargots… et puis bon, de son enfance en voyage en France, il avait été trop jeune, pour apprécier et vouloir goûter un animal si peu alléchant. Après, dans la culture américaine, ce genre de met était peu valorisé.

« Bon, au moins ils ont pu servir à quelque chose » fit-il doucement avec un sourire amusé. Apparemment les rayé, avaient un fort impact nuisible, pour avoir mangé toutes les réserves ! « Je n’ai jamais mangé d’escargot… faudrait qu’un jour j’essaie… maintenant que je suis grand » ironisa t’il. Après, pour lui les escargots, n’étaient pas si nuisible que ça… a part manger les quelques salades du voisin, il n’avait jamais trouvé ses petites bestioles à cornes très gênantes.

Il eut un silence… John ne pouvait pas voir le réel impact de ses créatures… il demanda doucement « Ils sont si nuisibles que ça ? » peut-être exagérait-elle un peu suite à une mauvaise expérience ? Pas facile de s’en faire une idée quand on ne connaît pas la bête. Coralie dû percevoir son trouble, puisqu’elle lui précisa cette aventure … Eh bah cela avait dû être mouvementée… Il eut une petite moue, c’est typiquement le genre d’histoire qui donne des frissons, finir dévorer par une masse grouillante de bestioles. Dévoré sur place.

« Mais ça ressemble à quoi tes rayés ? »
Le paysage était agréable et surtout calme. Il n’y avait rien à crainte et le colonel était détendu. Son regard parcourait les environs de temps à autres, ne voyant rien de bien animé. Son attention revenue sur Coralie quand elle le taquina.

« Ce n’est pas plus mal » Cela était surtout pour son soldat. Après, un peu de calme dans les missions, n’étaient pas si mal. Il y a quelques mois, ils vous auraient dit le contraire, mais après tout ce qu’il avait vécu sur la planète Natus, il appréciait les moments de tranquillité, se disant que cela pourrait être les dernières. Son regard se perdit vers une petite clairière… des mugissements s’échappaient au loin. Cela mit directement l’homme aux aguets. Cela ressemblait à des vaches !

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Lun 28 Aoû - 17:34

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Abandon le 25/08/2017

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