Skyler McAlister (Fiche terminée)

Marques : Une cicatrice causée par une appendicite
Groupe Sanguin : AB -
Gène ATA : Non, échec de l'inoculation
Pathologie(s) : Néant
Phobie(s) : Je suis acrophobe, j'ai une peur panique des hauteurs. Je peux quand même atteindre quelques mètres sans paniquer, mais faites moi monter en haut d'une grande échelle ou traverser un pont au dessus du vide, et je serais tétanisée sur place. Il faut énormément de patience et d'aide pour que je puisse surmonter ces obstacles, mais je ne suis toujours pas parvenue à lutter contre cette phobie.
Antécédents médicaux : Appendicite, cheville foulée, maladies infantiles (comme les oreillons, la varicelle, ...)

On dit souvent de moi que je suis quelqu'un d'enjoué et de gentil. J'ai toujours le sourire, sauf quand je suis concentrée dans mon travail ou que je suis triste. Je suis peut être un peu timide au début de chaque rencontre que je fais, quelque soit la personne en face de moi, mais je combats rapidement ce défaut, surtout si je me sens bien avec mon interlocuteur. Je n'ai pas un mauvais caractère, c'est sûrement pour ça que mon m'entourage m'apprécie généralement. Il m'arrive de m'énerver ou d'en vouloir à quelqu'un. Si une personne me fait du mal, elle a intérêt à changer de chemin si elle me croise, car je suis très rancunière. On me blesse une fois, l'amitié est terminée. Il vaut mieux ne pas s'en prendre à moi. J'ai beau paraître fragile, je ne me laisse pas faire. Je ne sais peut être pas me battre, mais je ne suis pas du genre à fuir en courant, sauf si ma vie en dépend bien sûr, et que personne n'a besoin de mon aide. Je ne suis pas suicidaire quand même, je ne vais pas risquer ma vie pour rien. Si je dois mettre ma vie en danger, c'est parce que des gens ont besoin de moi, et que je dois aider. Je suis protectrice envers n'importe qui, que ça soit des amis ou des inconnus dans le besoin, d'où ma vocation dans la médecine. Je suis loyale, on peut compter sur moi en cas de besoin, surtout si cela concerne mes amis ou les personnes que j'apprécie. Mon devoir est de sauver des vies, c'est pour ça que je ne parviens pas à manipuler une arme, je refuse de le faire parce que mon étique n'est pas de donner la mort, mais de l'en empêcher. Même si je sais que ma vie peut en dépendre, que des monstres sont autour de nous, prêts à nous tuer, et que le meilleur moyen de protéger les innocents c'est de les éliminer. Pour moi, c'est inconcevable, et je ne sais pas comment je réagirai si je devais donner la mort un jour. Comme le sport de combat, je ne suis pas partisante de faire du mal à quelqu'un, même si je sais que cela m'aiderait à me défendre en mission. J'aime rigoler et passer des moments à faire la fête. Je n'hésite pas à prendre du bon temps, que ça soit en balade pour m'éclater, en soirée à danser ou à boire, ou même avec les hommes pour m'envoyer en l'air une nuit ou avec un plan Q régulier, sans aucune attache sentimentale. Je ne fais pas confiance aux hommes, pour moi ce sont tous des salauds bons à mentir et à tromper leurs femmes et coucher avec tout ce qui a une poitrine. C'est pour cette raison que j'ai beaucoup de mal à accorder ma confiance à un homme sentimentalement, je suis méfiante et je ne veux pas m'attacher pour ne pas souffrir à nouveau. Je n'ai connu que des enfoirés, alors pour moi, ils sont tous pareils.

Laissez moi vous raconter mon histoire. Une histoire très simple, banale, qui peut arriver à n'importe qui. Mais, je vous laisse en juger.

Ma mère, Kathlyn McAlister, une irlandaise expatriée en Angleterre pour raisons professionnelles dans les assurances, rencontra mon père, Peter Langdon, un anglais travaillant comme vendeur de voitures. A une époque, jamais un anglais n'aurait épousé une irlandaise, mais heureusement pour moi, les moeurs évoluent au fils des ans. Ils s'installèrent à Birmingham. Ce fut le grand amour entre eux, du moins au début. Ma mère finit par découvrir que son mari la trompait à de nombreuses reprises. Elle se rendit compte qu'elle s'était mariée avec un coureur de jupon qui sautait sur tout ce qui passait à sa portée. Etant amoureuse de lui malgré le mal qu'il lui faisait, ma mère décida de rester avec lui. Une bien étrange relation, finalement. Jusqu'à ce que l'annonce de sa grossesse arrive. Mon père considéra que c'était une mauvaise nouvelle, il ne voulait pas avoir d'enfant. Alors, il fit la seule chose à faire quand on était un lâche : il prit la fuite. Il quitta ma mère avant ma naissance, laissant une femme seule, à 6 mois de l'accouchement. Tout ça pour refuser la paternité et pouvoir partir avec sa maîtresse du moment. Le divorce se passa assez mal, ma mère se retrouva presque sans rien. Mais elle était une battante depuis toujours et elle n'abandonna pas devant l'adversité. Elle reprit sa vie en main, aidée par un cercle d'amis proches qui la soutenaient à tout moment, ainsi que les quelques membres de sa famille qui lui restaient. Puis je fis mon apparition. Le plus beau jour de sa vie.

Malgré les difficultés financières qu'elle rencontrait, ma mère se priva pour me donner la meilleure vie que je puisse avoir, afin que je ne manque de rien. Hélas, il me manquait une seule chose primordiale : un père, comme toutes les personnes autour de moi. Je n'entendis jamais parlé du mien, sauf quand ma mère m'en faisant un portrait de cavaleur dégonflé. Elle le haïssait, et je la comprenais. Je ne le connaissais pas, mais je le détestais pour ce qu'il avait fait à ma mère, et son absence dans ma vie. Pour éviter d'y penser, je poursuivis ma vie pour faire la fierté de ma mère. Ma scolarité se passa sans encombre. Même très bien d'ailleurs. Je fus une élève intelligente, je sautai même une classe. Rapidement, je me rendis compte que j'étais attirée par les matières scientifiques, et là encore j'obtins de très bons résultats. Elève brillante et appréciée par mon entourage, je décidai de suivre la voie de la médecine. En apprenant cette nouvelle, et sachant que les études dans le domaine médical étaient chères, ma mère continua à se priver pour m'aider, et je reçus également un soutien financier de la part de mes grands parents maternels. Ce qui permit de terminer mes études secondaires avec un diplôme scientifique avec mention, pour intégrer l'Ecole de Médecine de Birmingham à seulement 17 ans. Pendant ma première année d'étude, mon père refit surface et revint à la maison. Il ne souhaitait toujours pas me connaître, et ce n'était pas le courage ou honte qui l'avait fait revenir voir ma mère. Non. Il était juste fauché, et il osa demandé de l'argent à ma mère. Voilà la seule motivation du retour de ce salaud. Sa compagne l'avait quitté, et il se retrouvait sans un sou. Quel culot. Ma mère ne se laissa pas faire, et dégagea cet homme qui était malgré moi mon géniteur. J'avais honte de lui, ce qui ne fit que renforcer mes sentiments au sujet des hommes. Qu'ils n'étaient que des salauds.

Je passai 5 années à l'Université où là encore, j'eus de très bons résultats. Pendant mes études de médecine, je fis la rencontre de Ryan, un étudiant qui souhaitait devenir dentiste. Ce dernier semblait être intéressé par moi, mais je ne voulais pas d'une relation sérieuse. A cause de l'histoire de mes parents, et en observant ce qui se passait dans les couples autour de moi, je ne faisais pas confiance à la gente masculine, comme en témoignaient mes quelques aventures sans lendemain, histoire de m'amuser. Les quelques hommes que je rencontrais étaient souvent les mêmes, sûrs d'eux, fiers comme des coqs de basse court, à se croire supérieure parce qu'ils étaient beaux et riches. Ils étaient en général des menteurs, des manipulateurs, des trompeurs. Ce genre d'hommes ne m'intéressaient pas du tout, j'en avais connu suffisamment. Mais Ryan n'était visiblement pas comme eux. Pourtant, je continuai de me méfier de lui, et je préférais une simple relation amicale avec lui. Ce qu'il accepta, mais je sentis qu'il ne voulait pas abandonner aussi facilement. Je terminai mes études de médecine avec un diplôme en poche, puis j'intégrai le City Hospital de Birmingham pour y faire deux ans en interne, avant de choisir une spécialisation. A 24 ans, je décidai de me lancer sur la voie de la neurochirurgie, et je quittai le domicile de ma mère pour aller au Royal College of Surgeons, à Londres, afin d'y suivre des études de chirurgie et me spécialiser. Ryan garda contact avec moi pendant tout ce temps. Puis, dès qu'il eut son diplôme, il s'installa également à Londres, travaillant dans un cabinet de dentiste, pendant que je poursuivis mes études. Pendant mon cursus, je finis par être séduite par Ryan, et à 27 ans, je commençai une relation amoureuse sérieuse avec lui. Cet homme était bien sous tout rapport, je lui accordai ma confiance. Quelques mois plus tard, je perdis ma mère, emportée par un cancer qui a mis à peine une année pour la tuer. Ce fut un bouleversement dans ma vie, et heureusement que Ryan était là pour me soutenir. Cette perte douloureuse eut au moins le mérite de me faire aimer davantage le métier dans lequel je m'étais lancée. Je voulais sauver des vies, en sauver le plus possible.

A 30 ans, j'obtins mon diplôme de neurochirurgie avec mention, ce qui aurait fait la fierté de ma mère si elle avait été encore en vie. Ses nombreux sacrifices avaient fini par payer. J'intégrai le Royal Brompton Hospital à Londres. Je m'installai avec Ryan dans le centre ville, et deux ans plus tard, nous nous mariâmes ensemble. Une vie de rêve s'ouvrait à moi. Mon travail me plaisait, j'étais respectée et appréciée par mes compétences professionnelles et mon comportement personnel. Je me sentais bien avec un homme que j'aimais, et en qui j'avais confiance, le premier homme à qui j'accordais ce genre de chose très difficile à obtenir. Un vrai conte de fée. Mais hélas, certains contes avaient une fin tragique. Un soir, alors que je rentrai plus tôt de mon travail, je retrouvai mon mari en pleine partie de jambe en l'air avec sa secrétaire, une poupée gonflable qui était entrain de souiller mon lit, notre lit conjugal. Folle rage, je refusai de parler à Ryan. Pour quelle raison, d'ailleurs ? L'entendre me sortir de minables excuses ? Des promesses qu'il ne tiendrait jamais ? Ce qu'il fit, mais je ne l'écoutai pas. Je ne lui pardonnai pas de me faire souffrir à ce point, d'avoir trahi la confiance que j'avais en lui, alors qu'il savait que je ne l'accordais pas aussi facilement à quelqu'un. Seulement 8 mois après notre mariage, je demandai le divorce, avant de déménager ailleurs, loin de ce salaud qui était comme mon père. Ma foi dans la gente masculine venait d'être détruite, il ne fallait jamais leur faire confiance pour les histoires de coeur. Je m'installai à Manchester, au Centre Hospitalier de la ville. J'y refis ma vie, et mon excellent dossier m'aida rapidement à trouver ma place.

A la fin de l'année 2016, le Gouvernement Américain me contacta par le biais d'une organisation secrète grâce à mes qualités remarquables dans mon travail. Je dus signer un accord de confidentialité afin d'apprendre quelque chose qui, selon cette organisation, pourrait changé ma vie à tout jamais. Je fus suspicieuse mais également curieuse, alors j'acceptai les termes du contrat. Ces personnes me parlèrent de vies extraterrestres dans la Voie Lactée, mais également dans une autre Galaxie. Ils recherchaient les meilleurs dans leur domaine, et mon nom se trouvait sur leur liste. Ils voulaient que je rejoigne un programme appelé "Programme Porte des Etoiles" pour aller vivre dans la Galaxie de Pégase, sur une immense cité flottante basée par une ancienne race alien, et où se trouvait une expédition terrienne. Si je n'avais pas été assise, je serais sans doute tombée par terre en entendant une histoire comme ça. Sur le coup, je ne sus pas quoi répondre, et ces gens me laissèrent quelques jours pour me décider. J'ignorais quoi faire, j'avais toujours du mal à croire à tout ça. Puis, ma curiosité l'emporta. Sans oublier que depuis le décès de ma mère, et mon divorce, je n'avais plus vraiment d'attache pour rester sur Terre. Certes, de la famille de côté maternel, ou des amis, mais rien de bien important par rapport à cette folle aventure hors du commun. J'acceptai donc la proposition de cette organisation. Ce fut de cette façon qu'en début 2017, je me retrouvai à bord du Dédale, un vaisseau spatial en partance pour la Galaxie de Pégase, avec seulement quelques valises contenant mes affaires, ainsi que Bubulle mon poisson rouge.

Le voyage dura plusieurs semaines. En attendant, je fus contrainte de rester dans certaines parties du vaisseau accessibles aux civils, d'autres parties étaient interdites pour les personnes comme moi. Heureusement, il y avait de quoi faire à bord de cet appareil. Outre le fait de passer beaucoup de temps dans mes quartiers à lire, à regarder des films et à dormir, je passai du temps au mess pour manger et discuter avec les autres membres présents sur le Dédale. Certains m'invitèrent même à venir faire du sport avec eux, ce que je fis pour passer le temps. Le vaisseau étant équipé d'une infirmerie, j'y passai également beaucoup de temps pour me familiariser avec le personnel, ainsi que la technologie extraterrestre que j'allais utiliser sur Atlantis. Finalement, le Dédale arriva à destination, et je fus téléportée avec le reste de l'équipage dans la salle d'embarquement de la cité des anciens.

Je fus émerveillée en regardant autour de moi. C'était tellement gigantesque, et tellement nouveau. Je n'avais bien sûr jamais rien vu de tel, ce qui était toute à fait normal. Passer les premières impressions, j'ai mis du temps afin de me retrouver dans ce dédale de couloirs, de ne plus me perdre entre l'infirmerie, le mess, mes quartiers ou d'autres zones importantes d'Atlantis. Je pris mes marques, je rencontrai les autres membres de l'expédition, je mis mon talent à leurs services. Mais encore aujourd'hui, je reste fascinée par ce que je découvre chaque jour, que ça soit sur la cité des anciens, ou dans le reste de la galaxie.