Lawrence Waters

Carte d'Identité

Informations Médicales

Groupe sanguin :

A+

Gène des Anciens :

Oui

Innoculation du gène des Anciens :

(à demander après un mois de jeu et à compléter après)

Pathologie :

Aucune

Antécédents médicaux:

Quelques opérations bénignes durant sa carrière, mais rien de folichon.

Personnalité & Objet choisi

Caractère :

Le moins que l'on puisse dire c'est que Côtoyer Lawrence c'est un peu comme se retrouver devant une sorte de cliché. Vous savez celui du bon soldat, obéissant et tenace. Un dur au mal qui fera tout pour réussir ce qu'on lui demande. Après tout, ces qualités ne datent pas d'hier, elles sont partie de lui depuis toujours. En fait, tout ça n'est pas anodin. Son père est flic à Dallas, pas un gratte-papier non, un type de terrain. Depuis toujours il a inculqué à son fils les valeurs qui lui sont propres.

Faisons un petit peu le tour de la situation. Certaines qualités du soldat ont déjà été évoquées. Il faut y rajouter également qu'il na pas froid aux yeux, et que si dans sa jeunesse il était bien moins prudent Lawrence est maintenant devenu bien plus sage et posé, réfléchissant avant de foncer. L'homme a toujours eu une certaine aisance à diriger et commander, que cela soit au lycée dans son équipe de foot ou dans ses différents corps d'armée. Enfin, dans la vie privée, il reste agréable à vivre. Certes il rit peu, ce n'est pas vraiment un fêtard, mais il a de la discussion. Ses longs mois passés à l'étranger à former les indigènes lui ont appris à écouter et à être patient.

Bien entendu ce n'est pas l'homme parfait. L'habitude de donner des ordres l'a rendu avec le temps assez sec et direct. Trop parfois d'ailleurs. Quand il s'adresse à d'autres soldats ça passe encore, mais les civils ... C'est une autre histoire. Étant tout de même un peu arrogant de par son parcours personnel, il a beaucoup de mal à comprendre que certains se traînent et n'arrivent pas à réaliser ce qui est pour lui banal. Tout ça est parfois d'ailleurs un peu contradictoire. Comme évoqué avant il peut être patient, mais pas pour tout. En tout cas pas trop longtemps. Il lui arrive également parfois de ne pas être en total accord avec sa hiérarchie. Sans s'entêter comme certains en cas de désaccord, toujours dans l'idée de respecter la ligne de commande, il ne se prive pas pour dire sa façon de penser quand quelque chose ne va pas à son goût. Avec tact dirons-nous ...

Il déteste son prénom, et fusille du regard quiconque le prononce. C'est d'ailleurs un de ces gros trucs ça, jouer sur les expressions faciales et la voix pour faire passer des messages. C'est aussi l'une des rares occasions ou un sourire peut apparaître sur son visage. Pas de là à rire non, faut pas exagérer !

Langues :

Parle couramment l'arabe.

Phobies :

Lawrence a un foutue peur de ces saloperies de rongeurs. Tout ce qui cavale au sol et pourrait vous bouffer les orteils.

Objet choisi :

Une simple photo de sa mère, datée d'une trentaine d'année.

Compétences

Données d'un passé chargé

Comment en suis-je arrivé là ?

Ca c'est une foutue putain de question. Mon truc le jour où j'ai signé mon incorporation, c'était simplement de servir mon pays. Je ne pensais à rien d'autre. C'était pour moi l'évidence même. Pourtant j'ai toujours eu de bonnes notes au lycée, ça en a étonné certains d'ailleurs, mais voilà il y a des choix qui sont clairs dans notre esprit. Et puis je texan, et chez nous on rigole pas avec le devoir.

Me voilà donc à peine majeur et enfin dans la place. Les premiers mois ont été à la fois durs et intéressants. L'entrainement est rude, les instructeurs coriaces, mais après tout j'en ai l'habitude. Depuis toujours je suis sportif, je n'ai pas joué dans l'équipe de foot de mon lycée pour rien. Quand aux remarques acerbes, essayez de vivre avec mon paternel pour voir. Depuis la mort de ma mère il est devenu un enfer sur terre à lui tout seul. Cancer. Une vraie saleté.

Une fois mon instruction terminée j'ai été affecté à la 10ème division de montagne. On était à la fin des années nonante, et rien ne nous préparait à ce qui allait se passer bientôt. Je vais pas vous faire un cours d'histoire. Le onze septembre tout le monde connait. Mon premier déploiement sur le terrain a vite suivit. L'Afghanistan, ce pays foireux ou se cachais notre ennemi juré. Là j'étais dans mon domaine. On va passer les détails, de toute façon certaines choses ne se racontent pas, mais on aura sacrément efficaces. Ils auront pas fait longtemps les fiers les barbus. Ensuite ce fut l'Irak, encore des barbus et la chaleur en plus. Une fois encore l'affaire a été rondement menée. Tout du moins pour la partie offensive.

Toujours est-il qu'après mes premières missions accomplies, j'ai du taper dans l’œil de certains gradés. Je n'étais déjà plus un simple soldat, on m'avait confié le poste de Caporal. Sans me vanter je peut les comprendre. J'ai toujours eu un petit truc pour gérer les autres, pour faire passer des messages. J'aurais pu penser à faire une carrière dans mon corps d'armée en fait, mais pour eux l'idée était tout autre. Retour au pays, nouvelle affection. Fort Bragg. Special Forces. Rien que ça ! Je vous avoue qu'au début j'étais un peu sceptique. C'est pas que je manque de confiance, mais je pensais pas qu'on recruterais un gamin comme moi. Bon j'allais sur mes vingt-quatre ans, je n'étais plus un bleu, mais tout de même.

Au fil des semaines j'ai commencé à comprendre ce qu'on allait attendre de moi. Aller botter le cul des méchants d'en face, ça oui toujours. Mais aussi assurer la suite, former les indigènes sur place. Et c'est foutrement bien plus compliqué de me mettre une balle entre les deux yeux d'un type. Mais on me demandait d'apprendre à le faire, alors je l'ai fait, pour retourner ensuite en Irak. Le job était plutôt différent, un mélange de missions discrètes et ciblées entrecoupées par de longues et pénibles séances de formation. Le but était de leur faire faire le boulot à plus ou moins brève échéance. Tout ça était assortir d'une promotion au grade de sergent. Un galon de plus, la classe.

Disons que la période a été un peu plus longue que prévue. Avec un relatif succès. Mais le job était fait. Après de très nombreuses années hors du pays j'ai pu rentrer un peu. Fort de mon expérience sur le terrain on m'a confié le même genre de mission, mais chez nous. A choisir je préfère nettement le sol américain, il fait moins chaud et il y a moins de sable. Je suis encore parti de temps à autre à l'étranger, aussi bien au Proche-Orient que dans l'est de l'Europe. Des missions plus brèves avant de revenir à mes habitudes.

Un vrai employé de l'état à force.

Je n'ai pas aimé cette période. Trop calme, trop sereine. C'est que j'aime le terrain et le combat. J'aime le contact et former. J'ai besoin des deux. Du coup j'ai été un peu râler, j'ai cherché une affectation plus palpitante. Et vu mon âge, c'est un peu le moment où jamais. Peu de temps avant on m'avait promu Lieutenant, pour services rendus et mes longues années hors du pays. Et probablement aussi pour me faire accepter mon nouveau travail. Manque de chance, je suis du genre têtu.

Comment votre personnage a-t-il vécu le moment il a pu poser les pieds sur Atlantis ? Ses premiers pas sur la Cité des Anciens ? :

A force de faire des pieds et des mains pour autre chose, ça a payé. J'ai reçu un jour une lettre de nouvelle affectation. Plutôt de détachement en fait. Le courrier évoquait vaguement l'armée de l'air. Drôle d'idée, mais le commandement sait ce qu'il fait non ?

Essayez d'imaginer ma tête quand on a commencé à ma parler Porte des étoiles et tout le tralala. Pour un mec terre à terre c'est plutôt rude. Et ce n'est rien en comparaison de ma surprise en apprenant que l'on comptais m'envoyer sur une foutue galaxie au nom sorti de nulle part. Et avec un vaisseau spatial en prime.

Il parait que je suis censé me charger de l'instruction de pas mal de personnes là-bas. Bon niveau militaires c'est la crème de la crème, je ne devrais pas avoir grand chose à leur dire. Ca sera la première fois par contre que je vais être confronté à des civils. Même les irakiens étaient plus ou moins enrôlés. Ca promet vraiment ...

Derrière l'écran