Une remise en forme

 :: Cité d'Atlantis :: Niveau 8 - Zone Médicale
Aller en bas

Invité
Invité

Ven 17 Mar - 21:05

avatar
Coralie Deltour
&
John Sheppard
Avoir un talent caché peu faire des miracles
CHRONOLOGIE : VENDREDI 24 FÉVRIER




Bon je l'avoue, je ne suis pas super grande forme. Mes rendez-vous avec Evelyn pour le côté psyché pot intrigue, ont un petit effet. Je continue cependant à ruminer doucement mais sûrement sur mon inutilité. Étant encore sous traitement pour la toxine, j'ai des doses moins fortes. À me demander si ce n'est pas ce maudit poison qui me rend dépressif… a moins, que j'avais besoin de temps, pour me remettre de toute cette déception et inutilité. Servir à rien, avoir loupé toute cette confrérie de la honte… de quoi rendre fou un homme. Pourtant, je ne suis pas faible, mais bon parfois, l'accumulation et les démons sonnent à votre porte dans le but de vous traumatiser un peu plus.
Le fait de travailler, même à temps partiel, me fait du bien, hors je rêve de partir en mission et de quitter les murs de la cité ! Au lieu de faire cette fichue paperasse, rapports et toute cette merde qui l'horripile. J'ai grand hâte de retrouver Karola, une Karola en pleine forme je l'espère. Je ne sais pas comment elle fait pour être toujours à jour dans le côté administratif de notre boulot d'officier. Et puis, je participais aussi à la formation du CODIR, comme tous les responsables de cette cité et ça nous prend du temps. Enfin surtout aux cadres des hautes fonctions.

Il était 15h00 j'avais rencontré Coralie quelques jours avant, lui proposant de consommer mon cadeau de Noël. On s'était convenu après son service vers 17h00 à l'infirmerie, elle choisirait après le lieu. Pour ma part, je la suivrais sans rechigner. Persuadé que cela me ferait du bien dans cette période tourmentée et trouble. Avant de retrouver l'infirmière, j'étais passe voir Weir dans ses quartiers. La pauvre avait été déclarée Inapte définitif et le vivait excessivement mal, comme tout ce qui lui était arrivé. Je crois, qu'elle avait des sentiments pour le capitaine… l'espoir d'avoir quelqu'un pour la soutenir et qui finalement s'était juste « essuyer » sur elle pour la manipuler et utiliser sa fonction. Elle se sentait mal et pleurait beaucoup. Une femme détruite, écorchée par la vie qui ne pouvait regarder personne dans les yeux, tellement la culpabilité lui prenait les tripes.

J'étais ressorti une heure après, avec le moral dans les chaussettes, j'avais essayé de lui donner un peu de joie… mais bon faut dire voir cette femme que j'admirai aussi détruite, fou un coup au cœur. Au moins, je n'avais pas à m'accabler sur moi-même. Et me donnait un peu de force pour botter le cul à mes propres démons et cet état dépressif qui me faisait horreur.

Il était 16h00, je fis un tour dans mes quartiers pour prendre une douche et sortir en uniforme comme toujours avec une chemise F1 sans ma veste. Je fis un petit tour au mess, pour prendre un goûter et ramener une viennoiserie à Coralie, quand je croisai la silhouette caractéristique de mon grand copain d'anglais. Il était en pleine conversation avec un scientifique. L'échange semblait animé, le bleu se plaignait et parlait fort. Finalement, l'anglais lui répondu avec son calme légendaire et cela semblait apaiser l'autre homme qui était sous pression. Et ils se quittèrent. Je m'approchai d'Hoffman.

« Tu as des problèmes avec les bleus mon chou ? »
« Non, une crise d’angoisse du Dr Gorgia. Il est très compétent mais a du mal à gérer son stress depuis janvier avec les histoires de viol et de conspiration. Il en devient paranoïaque »
« Il a vu quelques choses de suspect ? »
« Non. Il angoisse que ça recommence et que le CIS demande à fermer Atlantis. L’inaptitude définitif de Weir, la beaucoup affecté »
« Je comprends »
« Oui, rien de bien grave, il faut juste le rassurer. Tu viens prendre ton goûter ? »
« Oui et un pour Coralie »
« Profite bien alors. Tu voulais me dire quelque chose ? »
« Non, je t’ai vu donc je suis venu te voir tout simplement »
« Adorable ma chouquette. Je dois filer en réunion et je n’aimerais ne pas être en retard cette fois »
« File donc. »
« Oui, mister kitty »
« J’ai encore aujourd’hui »
« En effet »

Il me lança un regard espiègle avant de filer. Bon pour une fois, on n’avait pas eu le temps de s’échauffer à dire trop de bêtise. Dans un sens, le contexte n’était pas favorable. Parfois, les sujets civils avec leur « management » était compliqué, je suis bien content d’être un militaire et de ne pas me soucier de tout ça avec les soldats. En tout cas, j’avais ce pari et je ne savais pas encore comment le réussir… il était malin le bougre. Le fait d’avoir mis Nathalie dans la boucle était une bonne idée foncière pour me brider.

Je pris donc une crêpe et un pain au chocolat pour Coralie, filant à l’infirmerie. Je l’attendis bien sagement à l’entrée, papotant avec les secrétaires du hall.



CODAGE PAR AMIANTE

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Mar 21 Mar - 1:14

avatar
Quelques jours plus tôt, Coralie avait vu John débouler pour faire valoir son dû. Elle n'en avait pas été spécialement surprise, elle s'y attendait un peu. Avec ce qu'il avait enduré pendant les dernières semaines, entre son incarcération, son agression, son coma et les abominables révélation qu'il avait apprise à son réveil, il devait avoir bien besoin d'un bon moment de détente.

Évidement, elle se doutait que Nathalie devait être à même de lui offrir des instants agréables bien plus intenses, mais elle n'était pas infirmière pour rien. Elle savait qu'avec la fatigue qu'il devait trainer et les effets secondaires du traitement qui devait aider son organisme à évacuer le poison qui lui avait été injecté, sans parler du poison lui même, les galipettes ne devaient pas être vraiment échevelées ni très satisfaisante que ce soit pour l'un ou pour l'autre. De toute façon, Nathalie ayant été elle même plutôt secouée, tant psychologiquement que physiquement, elle ne devait pas vraiment être très réceptive.

Non, ce dont il avait besoin, c'était d'un moment agréable et reposant. Comme un bon massage. Elle avait d'ailleurs eut la tentation de lui rappeler son cadeau et lui signaler que son organisme ne pourrait que bénéficier de ce genre de soin qui non seulement aiderait ses muscles à se dénouer, mais aussi les aiderait à se débarrasser des toxines qu'ils avaient emmagasinés pendant sa longue immobilisation. Mais, elle avait préféré s'abstenir, craignant que sa flamboyante amie n'en soit peiné ou n'y voit une manœuvre malhonnête.

Elle avait été ravie de sa demande, et ils avaient convenue d'un rendez vous pour ce jour-là à la fin du service de Coralie. Après réflexion, elle avait décidé qu'un environnement moins médicalisé qu'un box de l'infirmerie serait préférable pour cette séance. John n'avait déjà passé que trop de temps entre ses murs. Elle avait décidé d'installer une petite cabine éphémère dans la salle des écumes.

La jeune femme avait installé tout le nécessaire la veille. Quelques panneaux amovibles soigneusement disposés avaient crée un espace suffisamment grand pour qu'elle puisse s'y mouvoir aisément mais suffisamment petit pour créer une impression de cocon intime propice au relaxe ment. Elle y avait installé une table, des serviettes, des coussins, quelques bougies et une petite fontaine au murmure apaisant. Les panneaux était disposés sur trois cotés, le quatrième ouvrait sur la large baie vitrée et sur l'océan. Elle était assez satisfaite. Elle était sûre que bien des spa de luxe terriens auraient payé cher pour pouvoir avoir ce genre d'installation.

Ce matin là, avant de prendre son service, elle avait fait le tri parmi les huiles bienfaisantes qu'elle pourrait utiliser. Elle avait préparé un petit flacon avec de l'huile végétale d'arnica (pour ses bienfait anti-traumatiques), de calendula (pour sa douceur et ses pouvoir de régénération de l'épiderme), agrémenté de quelques gouttes d'huiles essentielles de camomille (pour son pouvoir relaxant) et de lavande parce qu'en bonne fille de la Provence elle adorait cette odeur (il n'y avait pas de raison qu'elle même ne prenne pas un peu de plaisir à l'exercice) et que c'était une plante merveilleusement polyvalente.

L'heure venue, elle était fin prête à offrir au jeune homme un massage tel qu'il aurait rarement l'occasion d'en vivre.

Après s'être douchée et changée, elle s'était dirigée vers le hall de l'infirmerie. John était déjà là et patientait en badinant avec la petite Sophie qui tenait l'accueil ce jour là. L'infirmière s'arrêta, s'appuyant un instant contre le mur pour regarder le spectacle. John, égal à lui même, bien qu'un peu amaigrit et pâle, déployait toute l'étendue de son charme auprès de la timide blondinette qui semblait ne pas croire à sa chance de voir l'un des homme les plus séduisant de la cité lui adresser la parole. Ses joues avaient pris une jolie teinte rose faisant ressortir ses yeux couleur de myosotis.

Coralie comprit pourquoi Nathalie se montrait parfois jalouse. Même s'il était clair qu'il n'y avait pas de sous entendus dans le comportement du Colonel, il ne devait pas être tous les jours facile de partager l’existence d'un homme qui pouvait faire chavirer le cœur de toutes les femmes rien qu'en n'étant lui même. La française décida de mettre un terme à la délicieuse torture à laquelle l'inconscient jeune homme soumettait la jeune fille.

Elle s'approcha dans son dos.

- « Je vous y prend Colonel à déconcentrer mon personnel ! Vous n'avez pas honte de jouer ainsi avec le cœur innocent de cette pauvre jeune fille ? » dit-elle d'un ton faussement sévère, même si elle avait le plus grand mal à empêcher la commissure de ses lèvres de frémir d'un rire de plus en plus difficile à réprimer.

Le visage de Sophie prit une magnifique teinte de tomate bien mûre, et elle se rappela soudain qu'elle avait quelque chose de très urgent à faire ailleurs. Elle quitta son siège en bredouillant une excuse avant de s'éloigner rapidement dans le couloir. Coralie lança un regard espiègle à John en se mordillant l'intérieur des joues.

- « Il était temps que vous veniez me voir Colonel, vous avez une mine affreuse ! »
le taquina-t-elle, en lui prenant le bras. « Nous y allons ? »

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Jeu 23 Mar - 20:30

avatar
Coralie Deltour
&
John Sheppard
Avoir un talent caché peu faire des miracles
CHRONOLOGIE : VENDREDI 24 FÉVRIER




J'étais en avance de quelques malheureuses minutes. Je suis quelqu'un de moyennement patient, j'aime m'occuper durant un temps d'attente. Et faut dire que pour un massage, je pouvais bien poireauter quelques instants cela m'était égale au final. Tout en réfléchissant à quoi faire en attendant, je vis les regards timides de la jeune femme de l'accueil. Il était marqué « Sophie » sur son badge. Elle avait l'air agréable et naturellement, j'alla la saluer et la conversation se fit sur ce même ton naturel. Je n'allai pas très bien depuis mon coma et cette horrible affaire, j'avais perdu de mon teint joyeux et espiègle. Et niveau sociabilité, j'en devenais aigris. Mise à part Nathalie qui me voyait régulièrement, j'avais l'impression d'étouffer et en conséquence désagréable. Mes séances de psy avec Evelyn et mon coup de pied m'avait permis d'arrêter de broyer du noir et puis bon … le travail ça occupe et quand on côtoie des tarés comme Hoffman, on finit par reprendre le gout de rire. Et je n''avais pas à me plaindre, j'étais soutenu par mes hommes et par une rousse incendiaire qui subissait mon mal être depuis trop longtemps à mon goût. Pour dire que voilà, j'étais à nouveau plus sociable et j'allai donc vers cette jolie blonde pour discuter.

Elle ne se fit pas priée, pour enclencher une discussion elle aussi, pour mon plus grand plaisir. Je ne m'en rendais jamais compte, du badinage que j'imposais dans ce genre d'échange. En tout cas, Sophie ne semblait pas réticente et me répondait avec beaucoup d'enthousiasme. La teinte rosée de ses joues était pour moi son état naturel, elle avait des tâches de rousseurs qui faisaient ressortir ses jolis yeux de couleur original. Je ne suis pas un grand observateur et j'ai tendance à ne pas me dire que les émois intime de chacun puisse se voir aussi facilement. Sauf peut-être sur Nathalie, qui avait sa peau d'ivoire, ne me laissait aucun doute sur le signe de son rougissement.

Enfin bon, nous furent coupé par la personne que j'attendais : miss Deltour, qui en profita pour nous chambrer. Je la toisai d'un air un innocent. Je ne déconcentre personne, mais la réaction de Sophie, me fit penser qu'en effet, elle était sous le charme. Eh bien, même malade et pas en forme je fais battre les cœurs, de quoi me rassurer dans mon égo de mâle.

En réponse à sa première phrase je lui souris amusé, mais elle ne me laissa pas le temps de répliqué que déjà elle enchaînait sur ma mine. Et je ne pouvais que confirmer cette observation.
« Elle disparaîtra assez vite, comme vous avez des mains magiques apparemment » Je lui fis un autre rictus lui ouvrant mon bras.

« Chacun son petit talent » je commençais à marcher vers la sortis, quand je lui tendis le pet sachet avec sa crêpe.
« Comme il est l’heure du goûter je me suis dit qu’une douceur pour finir cette journée vous plairait » si elle n’en voulait pas je serais contraint de servir de poubelle, pour mon plus grand malheur… oh oui tiens. « Pendant que en sommes, on peut se dire « tu » ? » Tout le monde savait mon aversion pour le vouvoiement.



CODAGE PAR AMIANTE

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Ven 24 Mar - 14:50

avatar
Coralie rit.

« Je vous promet de ne pas vous envelopper dans ma chevelure avant de commencer à chanter. » répondit-elle à l'évocation de ses « mains magique » en glissant son bras sous celui du Colonel.

Elle saisit avec une surprise pleine de gratitude le petit sachet qu'il lui tendit. L'odeur qui s'en dégageait provoqua quelques gargouillis impatients de son estomac. Il est vrai qu'elle n'avait rien avalée depuis son petit déjeuné du matin. Elle se rappela du sandwiches qu'elle venait d'aller se chercher juste avant d'être appelée sur une urgence. Il était encore posé sur son bureau.

- « Voilà une délicate attention de votre part. Je vous remercie. »


Le sourire de la jeune femme s’élargit un peu plus lorsqu'il proposa de passer au tutoiement. Il y avait certaines personnes qu'elle avait du mal à vouvoyer, et le Colonel en faisait parti. Pour elle le « tu » ou le « vous » n'avait rien à voir avec le respect qu'on pouvait attribuer à la personne. Elle avait tutoyé des gens qu'elle respectait profondément, des hiérarchiques hauts placés dans la chaine alimentaire, et vouvoyé des gens pour qui elle n'éprouvait que du dédains.

- « Oui, c'est une bonne idée. » répondit-elle en mordant dans sa crêpe avec un soupir de plaisir.

Elle le guida vers le téléporteur le plus proche pour rejoindre la salle des écumes où elle avait préparé un gentil petit salon de massage. Une fois rendus sur place, elle alluma les bougies, posa le petit flacon d'huile sur la console à coté de la table d'examen reconvertie en table de massage.

- « Mets-toi à l'aise, tu peux poser tes vêtements ici »
dit-elle en lui désignant une chaise dans un coin « Si tu préfères, je peux te laisser le temps que tu t'installes. Je pensais commencer par un massage décontractant de ton dos, mais si tu as des envies particulières, n'hésite pas à m'en faire part. »

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Sam 25 Mar - 19:27

avatar
Coralie Deltour
&
John Sheppard
Avoir un talent caché peu faire des miracles
CHRONOLOGIE : VENDREDI 24 FÉVRIER




J'ai toujours apprécié mes compatriotes quand ils avaient de l'humour. Et je dois avouer que Coralie avait toujours sur le coin de ses lèvres une petite boutade. Étant bon publique, je ricanai à la mention d'une célèbre princesse Disney à la longue chevelure magique. Nullement gêné d'avoir son bras dans le miens, je l’entraînai vers la sortie pendant que je lui donnai aussi mon petit présent gastronomique. Elle en fut ravie, tant mieux c'est le but.

Le problème du tutoiement était réglé. Faut dire que dans la semaine, je l'avais croisé avec Nathalie, alors qu'elle se rendait à une soirée avec l'anglais. Je ne sais pas les raisons ou si ce fut pour le massage car monsieur est cachottier, mais habillée de sa belle robe noire, ça m'avait l'air plus d'un rendez-vous galant que d'une consommation d'un cadeau de Noël. Enfin bon, avec l'autre énergumène tout état possible, à moins que pour être à la « hauteur » de son élégance, elle avait voulu se faire belle ? Il en a qui ont le droit à des égards un peu superfétatoire. M'enfin bon, je me pose des questions bien inutiles aussi.

Je me laissai guidée, jusqu'à la salle des écumes, réaménager en salon de détente. Eh bien, il fallait qu'elle pense à ouvrir son petit cabinet de massage, je suis certain qu'elle aurait beaucoup de client. Rien que pour le magnifique cadre. Faut dire que cette salle était tellement belle…au point que beaucoup de rendez-vous galant s'était donné ici. J'en savais quelques choses, pour y avoir préparer un petit dîner en amoureux, qui avait fini en échec en juillet. Ce lieu, était le symbole d'une rupture et aussi d'une réconciliation, je suis heureux de l'associer à autre chose que ce souvenir désagréable.

« Eh bien que de talent, décoratrice à ses heures perdue. Tu devrais demander un aménagement permanent de ce lieu pour tes activités annexes »
Curieux, je m'avançai dans le lieu, pour découvrir tout l'ensemble de la mise en place qu'avait réalisé Coralie. Des panneaux amovibles assez intimiste, des bougies et une petite fontaine au bruit relaxant. Par chance, j'aime ce bruit, au contraire de certain qui le trouve parfaitement agaçant.

Je reportai mon attention sur l'infirmière qui m'indiquait une chaise où déposer mes vêtements et le programme. Une envie ? Très bonne question ! Je pris quand même quelques secondes de réflexions, faut dire que c'est bien la première fois, que je me retrouve à faire ce genre d‘activités. Les salons de massages ne sont pas souvent côtoyés par mon type de personnalité et peu par les hommes. Pourtant, il est bon de savoir prendre soins de soi-même.

« Hum… » Je retirai ma veste ainsi que ma chemise F1, les déposant comme tel sur la chaise. N’étant pas maniaque, je ne comptais pas les pliées soigneusement, alors que mon corps les avait déjà froissées. Comme tout militaires, j’ai eu la rigueur des quartiers propres et les miens le son généralement, mais loin d’être maniaque. Au contraire, j’ai une tendance au bordel assez propice. Aucune gêne à me dévêtir devant Coralie, ma pudeur est limitée, voir peu présente. Il valait mieux au vu de ma carrière le nombre de cul et de zigounette que j’ai entraperçut dans les vestiaires …

« Cela me va très bien, je n’y connais absolument rien aux techniques de massage donc je te laisse carte blanche. » Je lui fis un sourire charmant parfaitement naturel avant de m’installer, donc sur le ventre comme elle voulait le dos. Je posai ma tête entre mes bras repliés.



CODAGE PAR AMIANTE

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Lun 27 Mar - 11:01

avatar
John sembla apprécier le petit cocon qu'elle avait crée pour l'occasion, allant jusqu'à lui suggérer de demander un aménagement plus permanent pour ce genre d'activité. Elle sourit. Elle y avait déjà pensé, mais elle ne pensait pas être à même d'assumer un second poste. Déjà quand elle était simplement infirmière, elle avait peu de temps libre, depuis qu'elle avait accepté le poste d'infirmière cheffe, elle en avait encore moins. Et puis, elle préférait garder ses dons particuliers pour des personnes qu'elle appréciait vraiment. Ainsi, ces séances de massage étaient un loisir pour elle aussi.

« Je crains que mon emploi du temps ne me permette pas d'offrir ce genre de traitement à tout le monde. Et puis, je préfère me réserver pour les personnes dont j'apprécie la compagnie. »
répondit-elle « Mais je suis contente de savoir que tu apprécies les lieux. C'est important que tu t'y sentes à l'aise pour pouvoir profiter pleinement de se moment de relaxation et de détente. »



Le jeune homme observa encore un instant les lieux, son regard s'attardant sur les bougies et sur la petite fontaine pendant qu'elle lui disait de se mettre à l'aise et l'interrogeait sur ses envies particulières. Il commença à se dévêtir dévoilant son torse sans aucune gêne apparente, posant ses vêtement sur la chaise sans soin particulier, tout en lui répondant qu'il lui laissait carte blanche avant de s'installer sur le ventre, la tête posé sur la serviette.

La brunette commença par frotter un peu ses mains avec un goutte d'huile, pour les réchauffer. Elle avait tendance à avoir toujours les mains froides et savaient que c'était quelque chose de désagréable. Ensuite, elle s'approcha du Colonel, étendu sur le ventre, l'air totalement abandonné. Elle remarqua les cicatrices qui marquaient le corps de l'homme, notamment celle en forme d'étoile au niveau de l'épaule. Le cœur de l'infirmière se crispa dans sa poitrine. Celle-là, elle se rappelait très bien où il l'avait récoltée. La vision de cette marque blanchâtre, vaguement boursouflée la ramena sur l'ancienne Alpha, au moment de la prise par les Genii. Elle ferma un instant les yeux pour chasser les souvenirs traumatisants qui lui revenaient en mémoire et prit une grande inspiration avant de faire glisser doucement ses mains sur la peau de John.

La sensation de la peau chaude et souple de John sous ses doigts l'apaisa, lui rappelant que quoi qu'ils aient vécus, il était là bien vivant. Elle ne put s'empêcher toutefois de suivre le contour de l'étoile irrégulière, comme pour ce convaincre qu'il s'agissait bien d'une vieille cicatrice et non d'une blessure encore sanglante. Elle ne s'y appesantit pas toutefois.

Elle déposa une noisette d'huile dans la paume de ses mains avant de les frotter l'une contre l'autre pour étaler le liquide. Elle commença par faire glisser doucement ses mains sur le dos de son patient. Elle voulait commencer par ressentir les points de tensions et les nœuds qu'elle devrait faire céder, les éventuelles courbatures encore douloureuse sur lesquelles elle ne s’appesantirait pas pour ne pas rendre le moment désagréable pour le soldat.

Les muscles de John était durs et puissants, mais elle identifia quelques points sensibles au niveau des lombaires, et des crispations plus importante au niveau des trapèzes. Elle connaissait ce genre de symptômes. C'était du à la sédentarité forcée qu'il subissait actuellement. Cet homme sportif et actif n'était pas habitué à devoir rester assis à un bureau pendant de longues heures. Sa musculature et son corps en souffrait, tout comme, elle en était sure, son mental.

Elle commença à appuyer un peu plus ses gestes, malaxant délicatement les trapèzes supérieurs et ses épaules jusqu'à les sentir céder lentement sous ses mouvement avant de les travailler plus profondément. Elle était totalement concentrée sur son travail, attentive aux informations que ses mains lui renvoyaient pour adapter la force de ses massage et les mouvements aux réactions du corps de John.

La jeune femme se pencha vers l'oreille de l'homme étendu sous ses mains.

- « Si je te fais mal, ou si certaines de mes actions te sont désagréables, n'hésite pas à me le dire. »
Lui murmura-t-elle pour ne pas briser l'ambiance feutrée et calme qui les avait enveloppée.

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Lun 17 Avr - 19:06

avatar
Coralie Deltour
&
John Sheppard
Avoir un talent caché peu faire des miracles
CHRONOLOGIE : VENDREDI 24 FÉVRIER




En toute franchise, j'adorais l’idée de cet aménagement, je serais tenté de lui piquer l’idée pour faire une surprise à Nathalie tiens. Cela faisait longtemps, que je ne l’avais pas emmenée découvrir quelque chose. Je suis cependant un buse en massage, trop brusque ou pas assez au choix selon l’humeur. Et je crains que malgré tout son amour, elle me demanderait grâce, je ne suis bon que pour lui faire des massages sensuels et non de relaxation. En tout cas aménagé ce lieu de cette manière, me fit trotter quelques idées. Je ne vais pas dire que je vais mieux, mais j’étais sur la bonne voie. Ma prise de conscience de mon mal être et la crise d’angoisse qui avait mal finie de ma compagne, me donnait un coup de pied au cul pour avancer. Et cela, allait aussi pour des petites attentions. Parfois, j’avais envie de ne rien faire, de me refermer sur moi-même et de faire mon ours. Or, je me secouais essayant de raviver mon énergie et recréer la douceur et la sécurité de notre couple. Afin de la protéger elle et aussi moi. Remettre les barricades ébranlées pour épargner notre nid des attaques. Et pensé à des petites attentions pour lui faire plaisir me gardai hors de l’eau et au final, était agréable.

« Je suis un privilégié alors » je lui fis une œillade taquine « J’adore ce genre de chose, je vais pouvoir fanfaronner ! Comme un coq ! » loin d’être égocentrique au point de clamé haut et fort que j’avais eu le droit à un massage de la belle infirmière et elle le savait. « Oh tu sais, je suis souvent à l’aise partout, mais j’avoue que tu as recrée un petit nid dans un lieu magnifique. Pour un peu, je croirais que tu me feras une déclaration » oui, je suis en forme et un peu guilleret. Mieux, vaut ça, que le John complètement renfermée et irritable à souhait que j’avais été. Et peut-être que je suis encore sans m’en rendre compte.

Après un dernier regard à l’agencement, je pris donc mes aises en retirant mes vêtements puis reprenant place sur la table. Il ne faisait pas froid, un peu frais mais cela ne me dérangeait même pas. Dans un sens, avant que je frissonne véritablement, il fallait avoir de la neige et un blizzard…. Je suis tellement peu frileux que cela en devient étrange. Oui, vous savez le genre de mec qui se trimballe en pleins hiver en débardeur ? eh bien voilà, je suis typiquement ce genre d’homme avec le chauffage intégré bloquer sur le maximum.

Elle posa ses mains tièdes sur mon dos, je me contractai par réflexe face à la différence de température. Pourtant, je devrais être habitué avec les mimines naturellement gelées de ma compagne, mais bon non. Elle s’arrêta sur mon épaule, là où la balle de mon cher ennemi adoré avait traversé de part en part en 2015. Cette cicatrice, je l’avais oublié, elle ne me choquait plus quand je me toisais dans le miroir. Une de plus dans la vie bien remplis d’un soldat. Il est juste dommage, qu’elle n’ait pas disparue de mon corps, me laissant une étoile en relief, qui souvent attirait les doigt fin et tendre de Nathalie. Pour ma part, je considérais que même si ce fut un épisode violent et traumatisant dans une certaine mesure, que le souvenir de Koyla n’avait plus à persister. Cet infâme scélérat ne méritait point autant d’honneur. En tout cas, je fus surpris qu’elle s’y attarde de cette façon, mais je ne mouftais pas pour autant.

Au début mon corps se laissait aller, de temps à autre forçant involontairement sur des zones nouées et un peu douloureuses. Hors, j'essayais de me relâcher aux maximums pour faciliter son travail et mon confort. « Oui, mais ça va pour le moment » je n'avais pas à me plaindre, je ne souffrais pas vraiment et j'y prenais même un certain plaisir non négligeable.

Je sens, que je risque de m'assoupir sous ses mains de fée, il ne fallait pas grand-chose par moment. Et cela serait la première fois, depuis quelques semaines que je sombre dans un véritable sommeil sans aide chimique. Cependant, je ne voulais point m'endormir. « Pas trop difficile l'ambiance à l'infirmerie ? » Isia avait été mise en janvier au vert et son retour avait été délicat, car la jeune femme n'avait pas aimé son arrêt forcé. Surtout que Coralie avait dû gérer seule une partie des équipes, entre les blessées et les différents arrêts.



CODAGE PAR AMIANTE

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Sam 22 Avr - 21:51

avatar
Coralie fut heureuse de retrouver le John taquin, rieur et charmeur qu'il était avant que les évènements du début d'année ne les traumatise tous profondément. Elle choisit de ne pas faire référence à ce rétablissement plus que satisfaisant. Elle n'était pas ici en tant qu'infirmière, et elle ne voulait pas lui gacher le plaisir en ramenant le boulot sur le tapis.

- « Fanfaronnez autant que vous le voulez Colonel, ça vous sied bien de jouer les petits coqs » répondit-elle en riant pour camoufler le rose qui lui était monté au joues en entendant son compliment concernant l'agence ment des lieux. « Si un jour l'envie te prend de faire ta demande à Nath, je vous en créerais un encore plus intime et romantique. » le taquina-t-elle

Il lui confirma que s'il ressentait la moindre gêne ou désagrément, il lui en ferait part. La jeune femme sourit à nouveau, continuant de travailler les muscles de son dos avec plus ou moins de forces en fonction de se qu'elle ressentait sous ses doigts. Elle fut heureuse de sentir qu'il se détendait, c'était signe qu'il prenait plaisir à son traitement particulier et surtout, a présent elle sentait vraiment les muscles victimes de courbatures et de tensions récurrente, elle pouvait donc agir avec plus de finesse, alternant des mouvements de détentes pures et de massage plus thérapeutique en fonction des zones.

Elle entendit sa respiration se faire plus profonde, plus calme et sourit. Franchement, si John pouvait y gagner également quelques minutes de bon sommeil réparateur, et bien, elle estimerait qu'elle aurait fait plus que ce qu'elle aurait été en droit d'espérer. Mais visiblement, John n'avait pas l'intention de s'abandonner dans les bras de Morphée. Au contraire il s'inquiéta de l'ambiance à l'infirmerie.

« Et bien disons que certains rasent les murs pour éviter de se trouver dans les pattes du Dr Taylor-Laurence. En même temps, on peut les comprendre, je dois reconnaître que sa « mise au vert » n'a pas forcément eut l'effet escompté. »
répondit-elle en riant. « Mais bon, on survivra. » conclut-elle avec un haussement d'épaules. « Et toi ? Tes nouvelles fonctions ne vous surcharge pas trop de travail ? »

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Mer 26 Avr - 18:27

avatar
Coralie Deltour
&
John Sheppard
Avoir un talent caché peu faire des miracles
CHRONOLOGIE : VENDREDI 24 FÉVRIER




Je riais de bon cœur suite à sa phrase. Oui, je n'allais pas me gêner à faire le paon ce soir, pour le plaisir. Enfin ça dépend avec qui bien entendu. Mais c'est avec Coralie et il n'y avait pas de mal. Je ne plus voir les joues rouges de l'infirmière et j'avoue que j'aurais été surpris de la voir se pâmer face à ce genre de compliment. Peut-être parce que je voyais Coralie, comme une femme inébranlable et difficile à déstabiliser par de la flatterie ? Je ne sais pas.

Enfin bon, j'aime bien voir le rouge sur les joues des femmes, je trouve ça parfaitement mignon, surtout chez Nathalie qui avait une peau tellement blanche, que cela la rendait coquelicot. J'adorais car ces beaux yeux bleus réassortissaient et se teintaient d'une lueur douce et pétillante. C'est un des nombreux « petits » trucs que j'affectionne chez ma compagne. Pas besoin de glorifier une poitrine généreuse ou un corps parfait, mais pleins d'éléments qui assemblés font qu'elle est unique et que je l'aime ainsi. J'adore, la teinte de ses cheveux roux, j'adore sa peau blanche qui prend des teintes cramoisies, j'adore la lueur de ses yeux. Pour cela, que je n'ai jamais été dégoûtée quand son corps à reçut des marques permanentes. Car, elle gardera toujours ces petits détails qui la rendent unique.

Et comme pour faire égo à mes douces pensées sur la rouquine incendiaire du service administratif militaire, Coralie me proposa de faire la décoratrice pour ma demande. Mon regard vert/gris, se tourna vers elle, un peu étonné. Je pouffai légèrement, face à cette taquinerie.
« Ayant déjà été marié, je ne sais pas si j’aurais envie de retenter l’expérience. Mais je retiens, si un jour, je décide de lui proposer une union administrative, pour rendre cela plus glamour » Oui, car bon, l’union amoureuse je l’avais avec elle. Le mariage est avant tout symbolique et pour la suite. N’empêche, avec sa remarque, elle me faisait mouliner l’infirmière. Après, mon divorce, je ne m’étais pas forcément revu refaire ma vie avec un autre mariage, ni même me stabiliser. Enfin bon, je n’en avais pas l’intention, après bon, je considérais Nathalie comme ma « femme », surtout depuis l’officialisation, même si cela me faisait étrange d’assumer au grand jour une relation que j’aurais aimé laisser dans les ombres.

Je comprends pourquoi, il est si bon de se faire papouiller… déjà que les gratouilles de cheveux, j'adore mais là, je fondais doucement. Mes yeux étaient fermés et j'essayai de visualiser ses mouvements, mais en toute franchise, je ne pus rester concentré dessus. Parfois, il avait une ou deux tensions un peu douloureuses et j'essayai d'être le plus « moue » possible, pour ne pas contracter et lui rendre la tâche difficile. J'ignore, si elle applique des techniques particulières à but de soins, mais en tout cas, je me sentais bien et mon corps la manifestait par une parfaite détente. Faut dire que ma respiration était en train d'annoncer la couleur et si je ne me forçais pas à discuter, je crois que je me serais endormie par zénithude. L'odeur des huiles essentielles étaient intéressante, je n'arrivais pas à les définir, je n'ai pas un odorat de fou. Par contre, le bouquet en lui-même était appréciable.

Ainsi, le Dr Taylor Laurence était une furie ? Rien de surprenant, vu son caractère enflammé, elle faisait la loi. Je ne sais pas pourquoi je m'inquiétais de cela, ça ne me regarde pas. Mais bon, c'est ainsi, je ne peux pas m'empêcher de savoir comment vont les autres et comment ils vivent les événements.
« Oui, vous devez avoir l’habitude non ? Je ne sais pas comment fait Carson pour supporter… enfin bon de base il supporter Mckay qui hurle donc il peut encaisser les coups de griffes d’une tigresse » Enfin, si je sais comment il fait, il est tout bonnement tellement bon et empathique, qu’il se laisse manger. Je suis quelqu’un de bon et de gentil, hors étant quand même dominant je ne me laisse pas si facilement faire. Même face à une personnalité comme Karola, je ne suis pas homme à baisser l’échine.

Coralie me retourna ma question. J’eu un soupire, oh oui, j’en avais beaucoup….
« J’ai surtout trop de paperasse en ce moment. J’ai horreurs de ça ! Karola étant au vert, je prends la totalité. » Je pouffai un peu, tout le monde savait que j’en avais horreur. « Le changement de direction est bien différent de quand Weir était là. Woolsey est beaucoup sur la communication et le pauvre, il vient d’arriver, donc il prend les dossiers comme il peut. Surtout avec le bordel de la mise en place de la direction et de toutes la paperasse … ». Je n’aimerais pas être à sa place en toute franchise, se retrouver avec ce bordel.

« Et Alexander est très exigeant ! Si tu ne suis pas … pas de problème il s’arrange pour que ça soit le cas. Il m’a fait un planning pour que je rende tout dans les délais, pour éviter plus de retard à cause des mises en places, prenant en compte même mes coups de moues… bref, j’ai jamais eu une organisation aussi rigoureuse de toute ma vie » Je soupira en ricanant, ce n’était pas une critique, mais n’étant pas super organisé, je me retrouvais avec un supérieur qui pouvait régenter la vie de toute le monde sans émettre aucune difficulté ! Après, il fallait bien, puisque n’étant pas bien, si on ne me donnait pas des béquilles, je pouvais tout faire voler en l’air en m’écrasant au sol. Dans un sens, cela me maintient un peu.

« Après, j’ai plus de réunion avec le CODIR, mais c’est bien, ça améliore la communication et surtout je sais maintenant ce qui se passe, niveau projet, nouveautés ou difficultés …Je me sens plus … » Je me tue cherchant un mot …
« Hum plus utile ? Enfin, je ne suis pas juste un responsable militaire au courant des événements car il s’entend bien avec sa hiérarchie, mais un responsable parmi d’autre qui peut donner son avis sur des éléments non militaire pour diriger une cité. Je trouve ça intéressant. Au moins, je ne suis pas qu’un soldat en mission. On est mieux valorisé auprès des civils dans le sens, que les militaires ne sont pas bon qu’à l’action/réaction mai aussi à la réflexion » Je ne sais pas trop si elle voyait ce que je voulais lui dire. Tout était nouveau et j’avais parfois du mal à tout comprendre, mais au moins j’y allais de bon cœur. Et puis, c’est dingue le nombre de projet qu’il y a sur cette cité, des trucs super utiles, dont je n’étais même pas au courant avant !

« Enfin, je ne sais pas si tu vois » Je parle beaucoup mine de rien… j’ai toujours été un grand bavard, mais bon là quand même… je me lâche un peu.




CODAGE PAR AMIANTE

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Sam 20 Mai - 20:01

avatar
« Tu sais, j'en ai vu de pires » répondit-elle quand il lui dit qu'il ne savait pas comment ils faisaient pour supporter Isia « Carson, il est tellement doux et patient qu'il pousse même le masochisme à essayer de la calmer... » elle réfléchit un instant avant de reprendre « Et avec un certain succès d'ailleurs. Elle aime tellement le taquiner que quand il est dans les parages, ça lui change les idées. »

Elle continua à le masser soigneusement pendant qu'il lui parlait de sa vie actuelle, de ses nouvelles responsabilités. Oui, tout le monde savait que John était un homme d'action. Pour lui, rester coincé sur une chaise de bureau devait être la pire des punitions. D'ailleurs, pendant qu'il parlait, et même si elle était sure qu'il en était inconscient, elle sentit ses muscles se crisper légèrement sous ses doigts.

Les évènements qu'ils venaient de traverser avait totalement reconfiguré le fonctionnement de la cité, de façon brutale et inattendu. De plus, ils avaient laissé de profonds traumatismes psychologique. Pas uniquement pour les victimes, mais pour tout le personnel qui s'était mis à douter des militaires, alors qu'ils devaient leur faire confiance pour leur survie sur cette planète. Il faudrait du temps pour que les choses reviennent à la normale, Coralie n'en était que trop consciente. Elle poussa un soupir.

« Oui, je me doute qu'après tout ce qui vient de se passer et le changement de direction, ce ne doit pas être de tout repos de tout réorganiser et de prendre les mesures nécessaires pour ramener une certaine sérénité dans les rangs. »

Elle versa une nouvelle dose d'huile sur le dos de John, descendant progressivement vers le bas de son dos, y trouvant de nouveaux muscles noués.

« Toi qui est habitué à bouger, rester assis sur une chaise à longueur de journée doit te paraître difficile... » elle appuya sur un point précis « Et douloureux... » ajouta-t-elle en le sentant se tendre légèrement. « Si tu veux, je terminerai par un massage des jambes, a rester assis ainsi toute la journée, elles doivent devenir lourde à force. »

Puis, tout en continuant soigneusement, elle reprit sur le ton de la conversation.

« Comment ça va avec Nathalie ? »

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Sam 27 Mai - 18:35

avatar
Coralie Deltour
&
John Sheppard
Avoir un talent caché peu faire des miracles
CHRONOLOGIE : VENDREDI 24 FÉVRIER




Il se doutait bien qu’elle en avait vu des vertes et des pas mures. Globalement, chez les militaires les comportements étaient assez apaisé et sur le même chemin, sauf quelques exceptions. Chez les civils, c’est un peu la foire et parfois il avait des éléments surprenant comme pouvait être Isia. Un médecin compétent mais au comportement assez excentrique et incontrôlable. Après, l’infirmière devait parfaitement savoir gérer sa supérieur, John n’avait jamais entendu pesté la belle blonde contre la brune. Pourtant avec les réunions plus fréquentes du CODIR, il voyait Isia et elle ne se gênait pas pour dire tout haut ce qu’elle pensait. « C’est un brave garçon » dit-il en ricanant, franchement cet homme devrait avoir la médaille pour son sacrifice quotidien.

« Enfin il doit l’aimer pas mal pour aller au front aussi souvent » Nullement le colonel, pensait à de l’amour de couple, mais plus à de l’amitié. Étrangement, il n’arrivait pas à concevoir Carson en tant qu’amoureux, tout comme Mckay. Rodney c’est simple, qui voudrait se coltiner un homme aussi chiant et imbus de sa personne ? C’est un très bon ami, mais franchement vivre avec lui donnait de l’urticaire à n’importe quelle femme. Ce n’est pas pour rien qu’avant il ne vivait qu’avec son chat. Quand à Carson, sa trop bonne gentillesse le rendait plus dans le principe de friend Zone, le mec qui n’a jamais de chance pour aboutir à ses petites dragues. Même s’il avait eu les faveurs d’une militaire, cela était encore en cours et John ne comprenait pas pourquoi il ne se bougeait pas le cul avec Laura. À croire qu’il n’y avait qu’elle pour être épris d’élan aussi passionnelle.

Telle une pipelette il lui tenue la jaquette sur sa vie, bref il lui racontait les changements. John aime le sociale et cela ne le dérangeait pas de parler de tout cela. Et ça lui évitait de sombrer sous les mains délicates de la jeune femme.
« Non cela n’est pas de tout repos. J’en connais un qui ne dort pas beaucoup » dit-il en pouffa un peu. Il tourna légèrement la tête vers elle.
« D’ailleurs sa majesté ne t’as pas réclamé son don ? Ou il t’a fait la feinte du renard ? » Ce n’est pas faute de le booster pour qu’il daigne faire son petit massage et franchement vu la prestation de Coralie… c’est du pur bonheur. Pour parler vulgaire c’est à prendre son pied, juste avec ses mains. Il aimait bien le taquiner sur ce massage, voyant qu’étrangement son ami était très réticent à ce genre de chose. Ignorant que l’anglais avait une sainte horreur d’être touché, puisqu’avec lui il acceptait les marques d’affections. Parfois, on ne connaît pas tous des gens et le mystère de l’anglais n’était pas facile à décrypter. Après, il avait le fait, qu’il ne désirait peut-être pas attiser les foudres d’Erin ? Mais non, la jeune femme l’encourageait même et Alexander, n’est pas le genre de personne à s’encombrer de ça.

Par contre lui, mister Sheppard devait faire gaffe à ne pas relancer une pointe de jalousie chez sa compagne encore fragile. Il ne lui en avait pas spécialement parlée à vrai dire. Et puis bon Coralie étant son amie, elle ne risquait rien venant d’elle. Rho, il aurait dû lui en parler, mais cela lui était passé au-dessus. De toute manière, il n’y avait rien de compromettant. Pourquoi il se prend la tête comme ça ? Il ne voulait pas la faire sombrer comme elle l’avait fait, à cause des marques de rouges à lèvres. Bon certes, il y avait autre chose, mais bon… ce fut un élément déclencheur et il n’avait qu’une peur : que cela recommence.

Les muscles noués en bas de son dos, furent assez douloureux et il serra les dents.
« Oui c’est pénible... mais bon il le faut, après je n’arrête pas de faire des aller et retour entre différents bureaux » Il étouffa un petit : hurmf quand elle appuya sur un point précis. Bloquant involontairement sa respiration. « Surtout pas les jambes… tu vas me faire hurler. Je suis super chatouilleux des jambes » dit-il en pouffant un peu. La question suivante fut Nathalie, il soupira de soulagement en ne sentant plus les pressions irritantes en bas de son dos.
« Elle remonte la pente. Le traitement agit et surtout son suivi chez la psychologue. J’espère qu’elle ne va pas re sombrer c’est tout. »Son corps se détendit à nouveau avec la lassitude bienfaisante qui accompagne cette détente. Il tourna la tête une nouvelle fois sur le côté « Si tu veux, on peut allez la voir après, je suis sûre qu’elle serait contente d’avoir un peu de compagnie autre que la mienne »





CODAGE PAR AMIANTE

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Sam 17 Juin - 16:59

avatar
- « Oui, il faut croire que notre cher docteur Beckett a un léger coté maso. » répondit-elle en riant « Ceci étant dit, je pense qu'Isia a de l'affection pour lui. En tout cas, même si elle ne l'épargne pas vraiment, elle n'est pas aussi mordante avec lui qu'elle peut l'être avec d'autres. »

Elle sourit en pensant à Beckett, cet homme était un excellent médecin, il était très bon dans sa partie, d'une gentillesse et d'une douceur peu commune chez les médecins, on aurait pu s'attendre à ce qu'il soit poursuivi par une cours de groupies, hors c'était tout le contraire. En même temps, il en avait involontairement découragé un certain nombre. Ce pauvre garçon était du genre à se « friendzoner » tout seul. 

Elle hocha la tête en l'écoutant parler pendant qu'elle continuait son travail sur le bas de son dos. Il lui confirma que la réorganisation de la direction de la cité n'était pas vraiment une sinécure, naturellement la conversation dériva sur Alexander, John se demandant si l'anglais avait profité de son cadeau. A nouveau elle rit :

- « Non, pas encore. A la place, il a préféré m'offrir une soirée arrosé. »
répondit-elle en riant, repensant à la soirée plutôt agité qu'elle avait passé avec le bel anglais et qui s'était fini par un bain forcé dans l'eau froide de la baie.

- « Vraiment ? Toi ? Tu es chatouilleux ? Voilà qui est intéressant ! » le taquina-t-elle en lui effleurant le derrière des genoux pour vérifier ses dires.

Elle sourit en l'entendant dire que Nathalie remontait la pente. Bien évidement elle se tenait au courant de son évolution puisqu'elle son moyen de pression pour obliger le bel Alex à accepter son massage.

- « Ne t'inquiète pas, je pense que le plus dur est derrière vous. » répondit-elle doucement en continuant ses massages sur le bas de son dos, satisfaite de le sentir céder enfin. « Oui, pourquoi pas, même si je doute que la visite de son infirmière la fasse autant sauter de joie qu'un tête à tête avec son chéri. » le taquina-t-elle.

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Lun 19 Juin - 18:16

avatar
Coralie Deltour
&
John Sheppard
Avoir un talent caché peu faire des miracles
CHRONOLOGIE : VENDREDI 24 FÉVRIER




« On lui achètera le guide du maso, pour son anniversaire » répliqua doucement le colonel en pouffant une nouvelle fois. « Oui il y a des chances ». À dire vrai il n'en savait rien et il croyait bien volontiers l'infirmière qui devait les pratiquer tous les jours.

Après lui avoir expliqué en long et en large les changements, dont certains qu'elle devait être au courant, la conversation dériva naturellement, sur l'autre personne qui devait passer entre ses mains. Il était curieux de savoir, si finalement son ami avait cédé… et apparemment non. John se tourna légèrement, toisant étrangement Coralie.

« Sérieusement ? Il t'a reconduite … mais ce n'est pas possible d'être aussi bizarre ! » John soupira, quel genre d'homme pouvait dire non à un massage ? Ok, si la demoiselle est répugnante et bête d'accord, mais cela n'est pas le cas de miss Deltour. Il ne savait pas, si elle parlait de soirée arrosée au fait qu'elle était mouillée ou bien à cause de l'alcool.

« Vous vous êtes bourrés ? Ou vous vous êtes retrouvé dans un lieu humide ? ». Oui il était naturel qu'il demande. Il soupira, se remettant en position.
« Oui, faut bien une faiblesse, je ne suis pas un super héros » dit-il avec beaucoup d’amusement dans la voix. John était joyeux et niveau humeur, il était « stable », la pente était en train d’être remonté. « Mais n’en profite pas ! » Dit-il l’œil pétillant de malice.

Il ignorait que son couple était le sujet à un quelconque pari entre son ami et la demoiselle. Alors, naturellement, il lui donna les informations vitales. De toute manière, les deux jeunes gens semblaient retrouver leur état normal, à une vitesse semblable. Comme l'un allait mieux, l'autre suivait et vice versa. « Oui, je pense aussi ». Il l'espérait, cela n'était pas agréable et il s'était senti sacrément inutile.

« Oh, tu n'es pas que son infirmière tu es aussi une amie me semble non ? Et il est bon, de voir d'autre tête que celle ébouriffer de son chéri ». Enfin peut-être était-ce un peu présomptueux à John de croire que côtoyer d'autre personne allait faire du bien à sa compagne. Voir des amis, était bénéfique pour John, après pour Nathalie cela était une toute autre historie. Il faisait ça, pour elle, pour qu’elle se sente heureuse et bien.
« Comme tu le sens, je ne t'impose rien ».
De toute façon aussi agréable que cela était, le massage arrivait à la fin à son plus grand malheur.


CODAGE PAR AMIANTE

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Mer 21 Juin - 10:20

avatar
John parut surpris que l'anglais n'ai pas voulu de son massage. Elle rit un peu, massant un peu plus le dos du Colonel :

- « Oui hein ! Il ne sait pas ce qu'il rate ! Tu pourras le lui dire ! »

Elle sourit à l'évocation de leur soirée agitée. Il est vrai qu'il avait quand même un peu collectionné les catastrophes.

- « Tu imagines bien qu'Alexander ne s'est pas bourré la gueule en présence d'une femme qu'il connaissait à peine ! Non, on a juste fini par prendre un bain forcé. On a voulu finir la soirée sur les digues, malheureusement, j'ai trébuché à cause de mes talons et je suis tombée à la mer. » L'infirmière ne peut retenir un frisson au souvenir de l'eau glacée et de sa peur. « En temps normal j'aurais pu nager et m'en sortir seule, mais là, comme il faisait frais, Alexander m'avait prêté sa veste. Elle était trop grande, et une fois gorgée d'eau, ben... elle était trop lourde, et je pouvais pas bouger les bras. J'ai commencé à couler. Si Alexander n'avait pas été là, je me serais probablement noyée. » Explica-t-elle en frissonnant

Tout en discutant, elle décida quand même de s'occuper un peu de ses jambes.

- « Promis, je ne profiterait pas de ta faiblesse. »
lui dit-elle en riant « Mais, je vais quand même m'occuper un peu de tes jambes, ça ne peux pas te faire de mal ! »

Elle prit garde de rendre ses gestes assez fermes pour ne pas le chatouiller et évita l'arrière de ses genoux, qui semblait si délicat. Elle commença par détendre les muscles, avant de pratiquer un massage qui devrait réactiver sa circulation. Pour quelqu'un d'actif obligé de rester assis toute la journée, elle se doutait que même s'il ne l'avouait pas, elle se doutait qu'il devait les trouver lourdes certaines soirs.

Coralie était satisfaite d'elle. Elle sentait que John s'était bien détendu, que ce soit physiquement que mentalement. Il avait sentit plusieurs fois qu'il « piquait du nez » sur la table, c'était que l'expérience avait été agréable et utile.

- « Oui, tu as raison. Nous nous entendons bien toutes les deux, et puis, c'est agréable d'avoir quelqu'un de sympathique avec qui parler sa langue natale. Mais oui, ça me fera plaisir de la voir, et puis je pourrais peut être lui proposer un massage à elle aussi, ça lui ferait peut être du bien. » Elle se tut un instant avant de reprendre « Un de ses quatre on pourrait se faire un resto tout les trois, ça nous changerait »

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Ven 23 Juin - 17:30

avatar
Coralie Deltour
&
John Sheppard
Avoir un talent caché peu faire des miracles
CHRONOLOGIE : VENDREDI 24 FÉVRIER




« Je n’y manquerai pas, demain je vais me faire un malin plaisir à me vanter de tes talents ! » Fit l’homme d’un air très espiègle, se marrant doucement, imaginant déjà comment il allait embêter son ami sur ce point.

Et en effet il n’imaginait pas vraiment l’anglais rond comme une queue de pelle avec une gente demoiselle. Surtout s’il lui propose en échange du massage, une soirée. Et de toute manière, il ne le voyait pas vraiment bourré de toute manière, la froideur et son élégance n’allait pas avec un homme un peu trop joyeux à cause d’un trop grand nombre de bières dans l’estomac. Il reconnaissait bien Alexander et sa galanterie avec le prêt de la veste. En tout cas, cette soirée avait dû être mémorable et aurait pu bien plus mal se finir. Un bain, dans l’océan par ce mois de février, cela devait piquer grandement et John grimaça.

« Eh bien…ça c’est de la soirée animée… avec le côté frisson de la mort… pas besoin de partir en mission, il suffit d’être avec le RDA » fit John ironiquement pour mettre un peu de bonne humeur suite aux propos assez dramatique de la jeune femme. Même s’il était certain que Coralie ne le vivait pas mal.

« Bon en tout cas, elle se finit bien… il aurait été dommage que tu sois au fond de l’océan… » Très même… n’empêche, faudrait peut-être voir à installer des barrières sur certaines digues, histoire d’éviter ce genre d’accident ? À moins, que cela ne soit véritablement la faute à pas de chance… Il aviserait avec le responsable de la sécurité.

John redouta le contact de ses mains sur ses jambes. Elle devait soit retroussé son pantalon soit faire directement dessus le tissu. À dire vrais, il était assez sensible de celle-ci.

« Oh rien ne peut me faire mal » dit-il dans une petite boutade. Finalement, les gestes fermes de l'infirmière et l'homme fut grandement satisfait qu'elle ne le chatouille pas au contraire. Cela lui paraissait étrange d'être masser à cet endroit, mais ce n'est pas si mal que ça. Ça change et surtout, il sentait les muscles de sa jambe se dénouées et cela lui fit du bien. À force de courir, il avait quelques douleurs à cet endroit.

Il soupira à l'aise, il était bien et une douce sensation de béatitude envahissait la totalité de son corps. Ce soir, il dormirait bien il en était certain. Il frotta sa tête sur ses bras, pour chasser un bâillement. Il était bien content de ce bon, regrettant de ne pas pouvoir l'utiliser plusieurs fois, certes cela faisait un peu gourmand, mais il y avait de véritable bénéfice à cette pratique. Il n'y avait rien de sexuelle ou dans le jeu de la séduction bien au contraire et ce fut parfait, un très bon cadeau ! Dès qu'elle eut finit, il s'étira et se mit en position assise, toisant l'infirmière qui lui parlait de sa compagne.

« C'est une très bonne idée ! Elle est tendue et elle dormirait mieux surtout »
Il lui sourit, sans aucun doute que cela devait faire du bien de paré Français. Ce n'est pas avec lui, mauvais en langue que Nathalie pouvait parler la langue de Molière. Sans parler que la masser, ferait du bien à la belle rousse, elle qui était d'un naturel angoissé, serait plus sereine. Et puis bon, si elle pouvait s'endormir sans somnifères… Il fut surpris, mais agréablement surprit même par la proposition de Coralie : « Oh eh bien avec plaisir ! Tu n'as pas peur de faire la chandelle ?... Après bon je te promets qu’on ne se bisouteras pas toutes les 30 secondes »
Cela pouvait être rapidement chiant, d'être avec un couple qui gazouille sans cesse. Après, cela n'était pas le cas, peut-être à cause de cette année à vivre en cachette ? Et puis John n'aimait pas s'afficher publiquement, il ne voulait pas faire jazzer radio Atlantis et puis, ce n'est plus un gamin de 15 ans qui découvre les femmes. Il préfère être collant quand il n'est qu'avec Nathalie. Même s'il ne loupait aucune occasion, pour lui voler un baiser ou un geste tendre. Tel un ninja.

« J’aime beaucoup l’idée, un restaurant entre copain ! Ça me manque ! En plus maintenant que c’est connu de tous pour ma relation avec Nathalie, on peut sortir avec nos amis ensemble ! » Son regard pétillait de malice et d’une joie très enfantine, comme si on venait de lui annoncer que Noël avait 6 mois d’avance ! L’avantage avec John, c’est qu’il est tellement expressif du visage, qu’il ne peut qu’être sincère et fidèle dans ses propos.
Il se leva s’étirant le dos, avant de remettre sa chemise F1.
« Merci Coralie, ce fut un super cadeau franchement ! Je crois que je vais en redemander un au papa Noël » dit-il l’air jovial. « Tu veux que je t’aide à ranger avant de voir Nathalie ? ». En plus il sentait tout bon l’huile de massage.



CODAGE PAR AMIANTE

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Lun 26 Juin - 20:11

avatar
- « Oui, j'avoue qu'il aurait été dommage que je finisse au fond de l'océan au cours d'une agréable soirée avec le sieur Hoffman... et puis, pour lui aussi, ça aurait été dommage. Je ne pense pas qu'il aurait beaucoup apprécié de devoir faire un rapport pour expliquer la disparition d'un membre de l'expédition lors d'une soirée de distraction. » répondit-elle en riant. « Ceci étant dit, c'était une soirée très agréable malgré tout, je n'ai pas eu le temps de m'ennuyer un seul instant ! »

La jeune femme continua son massage et le termina par les jambes. Elle le sentit se crisper légèrement, mais au bout de quelques instant, elle le sentit se détendre sous ses mains.

- « Et ça aurait également été dommage de perdre ton cadeau de noël pour quelque chose d'aussi bête que le décès de celle qui te l'avais promis ! » rajouta-t-elle en riant

La conversation dériva vers Nathalie et Coralie fut navré d'apprendre que son amie avait encore des problèmes de sommeil. D'un autre coté, elle savait qu'elle avait une histoire compliqué, elle avait donc déjà un terrain assez fragile. Mais elle ne s'inquiétait pas vraiment. Elle l'avait vu peu de temps avant, et elle lui avait semblé bien plus gaie qu'avant.

- « Je suis navrée d'apprendre que ses nuits sont encore agités. Après, elle son histoire personnelle et médicale fait qu'elle est restée un peu fragile. Ça va se réguler avec le temps. »
le rassura-t-elle. « Je lui proposerai un massage si ça lui fait envie. » conclut-elle.

En tout cas, Coralie l'espérait de tout son cœur, même si elle savait que pour la jeune femme ce ne serait pas aussi facile que pour John. Pour lui, ça n'avait été « que » un contre coup, une réaction à un stress intense, mais il avait été pris en charge rapidement, et ne devrait donc pas avoir de séquelle, sauf à se retrouver dans une situation similaire, ce qui était quand même peu probable.

Pour Nathalie, le mal était plus profond, le décès de son mari dans des circonstances aussi troubles, le comportement de ceux qui avaient été des amis avait fait énormément de dégâts dans sa psyché, détruisant presque entièrement sa confiance en elle.

Mais elle voulait croire que l'amour de John saurait lui rendre sa confiance en elle.

- « C'est gentil, mais ne t'inquiète pas, je ferais ça tout à l'heure.  Allons voir Nath. »

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Lun 10 Juil - 18:43

avatar
Coralie Deltour
&
John Sheppard
Avoir un talent caché peu faire des miracles
CHRONOLOGIE : VENDREDI 24 FÉVRIER




Le jeune homme émit un rire franc, oui l’horreur de faire la paperasse sur un décès vécu avec impuissance ! Surtout sur quelqu’un qu’on apprécie. Enfin, John supposait que l’anglais devait avoir des sentiments positifs envers l’infirmière sinon, il ne se serait pas encombré de sortir avec elle.
« C’est certain oui » Il soupira une nouvelle fois d’allégresse « Tant mieux alors ».

Il était facile de parler avec Coralie, il avait l’impression de la connaître depuis des années ! Après d’un naturel assez sympathique John, se liait facilement avec les autres.
« J’avoue je crois que j’aurais bouder tiens ! » Dit-il pour en ajouter une couche typiquement gamine. Le militaire était d’une humeur radieuse et ses problèmes semblaient s’envolés pour quelques heures, ce qui lui fit le plus grand bien. Il n’avait pas grande chose de sérieux dans leur propos, mais qu’importe, John adorait plaisanter et cela lui allait bien de s’occuper l’esprit.

La conversation allait sur Nathalie, cela était moins joyeux, mais bon, personne ne pouvait rien changer à ce fait. La belle rousse remontait la pente et elle était sur la bonne voie. Ce qui était le principal soyons clair.

« Oui » dit-il simplement aux deux répliques de la demoiselle. Il était en accord avec ses propos. Le temps régulera, même si les démons seront toujours là, à attendre le bon moment. Cela était horrible n’empêche. Mais le cerveau humain est si complexe dans son génialissime fonctionnement, qu’il ne peut omettre les traumatismes et les oubliés aussi facilement. Pourtant il serait tellement bien, qu’on puisse faire comme dans un Harry Potter et « oublieter » les souvenirs encombrants.

En se redressant et en reprenant ses affaires pour se les mettre sur le dos, elle refusa son aide. Il n’insista pas. Même si, cela l’embêtait qu’elle doive ranger toute seule à nouveau. Il lui reproposerait son aide avant qu’elle parte.
« Comme tu veux, j’ai des muscles tout neuf maintenant » fit-il avec un petit rictus charmant. Cela n’était pas volontaire de sa part.

Il se mit debout, sentant les effluves des huiles essentiels sur son corps. Il s’étira en baillant, avant de marcher avec Coralie, jusqu’au téléporter le plus proche.

« En tout cas merci encore » fit-il reconnaissant. Une fois dans l’habitacle de petite taille, il appuya sur la zone des quartiers. Depuis l’été dernier où il s’était retrouvé dans une partie inexplorée avec Nathalie, il avait cette crainte assez futile, de ne pas appuyer au bon endroit. Alors, il vérifiait toujours par deux fois, la zone où son doigt appuyait.
Ils arrivèrent aux quartiers du personnel, mais au lieu de marché jusqu’aux quartiers du militaires, ils allèrent à l’aile des administratifs. John tapota à la porte de sa compagne.


CODAGE PAR AMIANTE

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Ven 28 Juil - 18:20

avatar
Coralie fut presque déçue que la séance soit déjà fini. John était quelqu'un avec qui elle se sentait à l'aise, avec qui elle avait passé un bon moment. Même si la conversation n'avait pas toujours été très joyeuse. Elle espérait sincèrement que Nathalie remonterai la pente. D'ailleurs, elle faisait tout pour. C'est pas que, mais il y avait un enjeu de poids dans cette histoire. Elle sourit pour elle même. D'un autre coté, il ne fallait pas s'y tromper non plus, même sans le pari ridicule avec Hoffman, Coralie aurait prit son rôle auprès de Nathalie très au sérieux. Même si elles n'étaient pas de proches amis, elle s'entendaient bien, et puis Coralie avait un cœur d’artichaut, elle ne pouvait pas voir quelqu'un souffrir sans faire tout ce qui était dans ses cordes pour l'aider. Elle était comme ça. Une âme de Saint-Bernard.

John se releva et lui proposa de l'aider à ranger, maintenant qu'il avait des muscles tout neuf. La jeune femme rit.

- « Je pense que tu as des choses plus intéressantes à faire avec tes muscles tout neuf ! »
le taquina-t-elle. « Ne t'inquiète pas, rien ne presse et se sera vite ranger. » ajouta-t-elle d'un ton rassurant.

Pendant qu'il se rhabillait, elle prit soin d'éteindre les bougies et de jeter le papier de la table. Elle pouffa en le voyant s'étirer et bailler.

- « J'en connais un qui ne vas pas avoir besoin d'une berceuse se soir. »
dit-elle.

Ils quittèrent la pièce ensemble, Coralie devait bien admettre que John sentait un peu la cocotte avec le mélange d'huiles essentielles, mais c'était pour la bonne cause et l'odeur des huiles qu'elle avait utilisé était très volatile. D'ici quelques minutes, on ne percevrait presque plus rien.

Elle lui sourit quand il la remercia.

- « De rien. C'était un plaisir, et j'avoue que ce n'était pas du luxe... Tu sais, et ce n'est pas un proposition malhonnête, si tu sens que tu en as besoin, n'hésite pas à venir me voir. »

END 28/07/17

Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé

Revenir en haut Aller en bas

Page 1 sur 1

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum