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[Moment fort 13 ] : Pas facile d'attraper des carottes

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Atlantis
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√ Arrivée le : 01/08/2015
√ Messages : 808

Jeu 2 Fév - 17:28

Atlantis
Intrigue Grande Lessive


Pas facile d'attraper des carottes


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Point de vu : Julia Woosley & Alexander Hoffman & Erin Steele
Personnes impliqués : Julia Woosley & Alexander Hoffman & Erin Steele
Interventions autres ? : Hanz Hirsch
chronologie : : 5ème jour :20h30

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Julia Woosley

Julia Woosley a toujours ce qu’elle veut. Et depuis que cette affaire avait commencé, elle avait remarqué un administratif qui bossait dur, très élégant, et surtout, raffiné comme elle les aimait. Petit à petit, une envie irrésistible s’était insinuée dans son esprit. Alexander Hoffman était l’homme de sa vie. C’était vrai quoi, il avait tout pour plaire, l’argent, la beauté, la classe, les manières, elle était certaine qu’il était bon au lit, et très prévenant dans sa vie. Tout ce qu’elle voulait en somme. Quelqu’un susceptible de la bousculer sous des couverts plus intimes et d’être attentif à ses besoins dans la vie de tous les jours. Il portait le pouvoir sur lui, et ça, le pouvoir, Julia adorait ça.
« Monsieur Hoffman », dit-elle en l’abordant alors qu’il rentrait sûrement vers ses quartiers, vu la direction qu’il prenait. Elle lui décrocha un sourire quand il se retourna pour voir qui l’appelait.


Alexander Hoffman

Il était 20h00 quand le chef de projet quitta son office, il était accompagné du lieutenant Ford. Celui-ci assurait sa protection depuis quelque temps. Tous les « chefs » avaient quelqu’un au cul depuis les agressions. Les deux hommes arrivèrent aux différents couloirs des quartiers, l’anglais congédia Ford, qui bien entendu ne désirait pas obéir. Il suffit que quelques minutes et arguments, pour que le fidèle roi des Tarks, aillent rejoindre sa chambre. Alexander, finissait toujours par obtenir ce qu’il désirait. C’est une constante.
Enfin bon, il regarda sa montre, 20h30, il n’avait pas mangé et Erin devenait revenir avec le repas peut-être que Hanz se joindrait à eux ? Cela pourrait être amusant. Il était d’humeur taquine et loin d’être fatigué, ses blessures commençaient à passer, une bonne chose. Il ne souffrait plus, quand il passait ses chemises et ses costards. Un bon point.
En tout cas il s’engouffra dans le couloir des administratifs, direction sa chambre, qui était dans les dernières du fond. Soudainement une voix se fit entendre. Il se retourna, décidément, il était toujours alpagué par quelqu’un. Il reconnut la charmante Major Woosley, toute souriante. Ah tiens, elle sait sourire ?
« Oui Major ? Que puis-je faire pour vous ? » lui répondit-il poliment se tournant complètement pour la toiser dans les rétines émeraudes.


Julia Woosley

« Tout et rien à la fois. » Une réponse un brin énigmatique, surtout venant de Woosley. Elle s’arrêta à sa hauteur. « J’aurai besoin de discuter un peu avec vous de tout ça, et d’autres choses. » Julia était dans le genre directe, mais elle essayait de mettre un peu d’eau dans son vin pour ne pas lui faire du rentre dedans trop rapidement. C’était qu’il fallait savoir les attraper, ces gaziers-là, avec leurs manières et leurs airs de premier de la classe prude.

Alexander Hoffman

L’anglais la toisa quelques instants. Quelle phrase étrange pour une militaire, d’habitude si directe. La seconde ne fut pas mieux et attisa la curiosité de l’homme. Il semblait réfléchir quelques instants, après tout elle était la responsable militaire et il n’y avait pas d’heure pour parler de cette enquête. Erin, allait lui faire une remarque mais tant pis. Julia avait peut-être des éléments à lui faire part. Il avait bien accordé un entretien à 2h du matin au major Frei… alors là pour 20h30 c’est encore raisonnable.
« Bien. On va éviter de parler de l’enquête dans les couloirs. » repartir à son bureau ? Génial… autant manger si cela dure longtemps, surtout pour les « autres choses » il sentait à trois kilomètre le coup de moral en baisse et qu’il devrait lui tenir la jambe pour qu’elle ne se sente pas écrasée par la pression. Il commença à marcher, dans la direction opposée de ses quartiers, pour sortir du couloir des chambres. « Vous avez mangé ? »

Julia Woosley

« Ce serait préférable oui. On ne sait pas qui peut nous écouter. » En effet, plus aucun endroit dans cette cité ne semblait épargné par tout ce remue-ménage. Elle lui emboita le pas. Il devait repartir vers son bureau, très certainement. « Ne vous embêtez pas, on peut en discuter dans vos quartiers si vous le souhaitez, ils sont justes là. », dit-elle en montrant la porte du pouce par-dessus son épaule. « Et non, pas encore mangé, mais j’ai l’habitude de manger tard. » Prévenant. C’était bien ce qu’elle se disait.


Alexander Hoffman

Il était très rare qu’il laisse quelqu’un entré dans ses quartiers, ne voire presque jamais. C’est intime et puis bon on ne ramène pas du boulot dans son « chez soi » mais plutôt autre chose. Pour une fois, il n’avait pas Harris avec lui, il était avec Erin.
« Je n’ai pas manger non plus. Autant être productif. Une préférence du lieu ? De toute manière, ils sont vides avec la peur des agressions »
Il prit sa petite tablette, tapant un message rapide pour Erin, sans que la demoiselle qui l’accompagne, ne puisse le voir.

Le contenu :
Alex : a écrit:
// Je mange avec le major Woosley, elle veut m’entretenir sur l’enquête
Navré, tu te contenteras de ton second amoureux et de ta grande copine de kimono :)1 //
Erin a écrit:« D’accord je comprends. Y avait longtemps que je n’avais pas fait une soirée entres filles ;-). Bon appétit. »

Julia Woosley

Il se montrait réticent à l’emmener dans ses quartiers, mais ce n’était pas un problème. Comme d’habitude, elle ne s’en formalisa pas et elle haussa des épaules, prenant les devants comme elle le faisait si souvent. Elle se mit à marcher. Direction le mess. « Allons au mess alors. Il restera surement à manger. » Elle le laissa pianoter sur sa tablette, sans vraiment se soucier de savoir ce qu’il avait écrit. « Difficile d’être productif le ventre vide ? », dit-elle pour engager la conversation sur un autre sujet que le travail.

Alexander Hoffman

Bien direction le mess, de toute façon, le service était presque continu et jusqu’à minuit, pour tous les couche-tard. « Il y a de forte de chance »
Il la suivit pendant le temps qu’il lisait la réponse d’Erin, il resta de marbre même si les écrits de la jeune femme l’avaient amusé. Il l’imaginait déjà avec Hanz et Isia en train de parler de Kimono ou de vernis à ongle. Un gros cliché qui devait quand même valoir son pesant d’or.
Il rangea sa tablette, pour se concentrer pleinement sur la présence de la militaire.
« Je n’ai pas mangé à midi, les bruits de mon estomac, vous seront fort désagréable » lui dit-il d’un ton pince sans rire. Et il était vrais, qu’il n’avait pas pris le temps de se restaurer, trop occupé et surtout, il n’avait pas eu faim, les médicaments lui coupait généralement toute envie de nourriture. Et depuis 6 jours, il avait de sacrée dose. Après, bon l’anglais n’était pas un grand mangeur, ni un gourmand de première.

Julia Woosley

« C'est gentil de penser à mes délicates oreilles », dit-elle en remettant ses cheveux en place. Elle avait du mal à établir une stratégie pour savoir comment le draguer, mais elle allait trouver. De toute façon elle comptait bien l'occuper un moment et elle verrait ses réactions. Elle prit quelques mets sur un plateau avant de choisir une table un peu à l'écart des autres. « Bon appétit. Vous souhaitez manger tranquillement et on discute de ça après ou vous n’avez pas le temps parce qu'on vous attend ? » Elle devait savoir s’il était attendu ou pas, histoire de choisir sa stratégie.

Alexander Hoffman

Il lui fit un petit rictus amusé. Ils arrivèrent au mess, il n'y avait pas grand monde, mise à part quelques scientifiques qui semblait complètement déconnectés de la réalité, pour ne pas dire comme d'habitude. Il reconnut Zelanka qui le salua, le chef de projet lui rendit d'un hochement de tête.
L'anglais prit le plat du soir une blanquette de veau et comme entrée une salade de tomate basilic et mozzarella. Pas de gourmandise sucrée, il n'aimait pas trop les desserts, mise à part les gaufres.
Il rejoignit la major à sa table se mettant dos au mur. Il n'aimait pas être surpris, vieux réflexe.
« Merci à vous aussi.» Hum était-il attendu ? Erin était certes dans ses quartiers mais elle devait se trouver une occupation et il l'a voyait pas l'attendre comme une jeune fille en fleur qui attend son prince charmant. Elle était en sécurité avec Hanz donc pas besoin de rentrer au plus vite pour s'assurer que tout allait bien. Et puis bon, c'est du pro vu le contexte actuel les journées n'avaient plus d'heure.
« Je suis polyvalent. » il commença par son plat pour pas qu'il refroidisse
« Je prendrais le temps qu'il faut » une réponse qui ne disait pas s'il était attendu ou non.

Julia Woosley

Pour sa part, Julia avait opté pour un plat chaud. Une bonne pièce de viande bien saignante avec son lot de pommes de terre et la sauce qui allait bien. Un yaourt compléta l’assortiment. La réponse que lui servit l'anglais n'était pas très convaincante en plus de ne pas vraiment répondre à sa question. Mais cela lui suffisait amplement. « Bien je déteste qu'on me dise qu'on a le temps avant de me dire que le bébé attend dans le bain pour s'éclipser rapidement. » Ceci étant dit, elle piqua avec son couteau à viande une pomme de terre pour la caser dans sa bouche.
« Alors, que ressort-il de vos enquêtes ? Suis-je suspecte ? » dit-elle avec un sourire désarmant. Elle ne le pensait pas du tout et en fin observateur, Alexander pouvait aisément remarquer que le ton détaché qu'elle employait signifiait qu'elle ne portait pas vraiment de crédit à sa réponse car elle l'a connaissait déjà. C'était juste pour qu'il la rassure…

Alexander Hoffman

Il eut un léger rire face à la phase directe de la jeune femme. « Le miens sait se laver comme un grand » il parlait bien entendu de son chat. Il était calme mais son ton de voix était logement taquin. Ayant de l'humour il ne se privait jamais pour rebondir.
Il releva la tête de repas quand elle le questiona. Il put en effet voir qu'elle ne désirait qu'à être rassurée. Par contre son rictus était tout autre.
« Vous avez été blanchit avec votre échange entre les deux lieutenants Ross et Ford. » un rictus et il la regarda dans les yeux. « Comment ça se passe pour vous avec vos nouvelles responsabilités, pas de problème particulier ?» comme elle avait été promue mais surtout elle avait été malmenée et ce n'est pas facile de se retrouver avec pareil rôle et ayant manqué de se faire violée par des coéquipiers. Il ne doutait pas de sa force, mais même les gens forts peuvent douter. Et il l'a soupçonnait d'avoir besoin de soutiens dans ce nouveau rôle de chef militaire. Enfin une hypothèse des éléments dont elle voulait lui parler.

Julia Woosley

Elle se mit à rire sur un ton léger avant de répliquer un simple : « Parfait alors. »
La jeune femme opina du chef à l'évocation de son blanchiment. Mais bon, il était toujours intéressant de demander afin d'être certaine, à moins qu'il ne lui dise pas tout. Mais pourquoi se ferait-elle du souci après tout ? Il alla la questionner sur ses nouvelles fonctions.
« Non, pas de problème particulier. J'ai de l'expérience et l’habitude, on m’a formé pour ça. Et puis c'est de famille. » Elle soupira, avant de baisser les yeux et de pianoter sur la table avec ses doigts, délaissant ses couverts. « C'est juste que j'ai un nom et que des fois, il m’arrive de me dire qu'il faut que je sois à la hauteur de ce dernier. Mais d'un autre côté, être major à mon âge est déjà une belle preuve en soi que je lui fais honneur. » Elle releva son nez, avec un petit sourire. Manifestement elle parlait plutôt d’elle que de l'enquête comme Alexander s’en était douté.
Elle tendit sa fourchette vers le haut et elle demanda à Alexander, l’air innocent. « Elle est bonne votre blanquette ? Je peux goûter ? »

Alexander Hoffman

L’anglais l’écouta calmement, tout en mangeant. Il analysait les paroles de la jeune femme, pour détecter un quelconque problème, qui aurait demandé son « aide ». Elle parlait d’elle, de la difficulté de portée un nom de famille connu, il comprenait très bien de quoi elle parle. Avoir un nom de famille glorieux était souvent source d’une belle carrière mais surtout il fallait en être à la hauteur. Il lui sourit. « Le fait que vous soyez ici, montre que vous l’êtes déjà ». Après, cela devait être étrange pour Woosley d’avoir une nièce militaire, surtout que l’homme n’était jamais bien vu par les gris à cause de sa fonction, elle avait dû en souffrir en plus d’être une femme dans un milieu machiste.

Il releva la tête vers elle, un opeu étrange comme démarche, elle se comporta comme s’ils étaient pote. « Oui, trop de carotte par contre » faut dire qu’il avait l’impression de manger du veau à la carotte qu’une blanquette. « Mais on ne peut en vouloir au chef, ce n’est pas dans sa culture ce genre de plat » dit-il amusé, en avançant son assiette vers elle.
Il but un peu d’eau. « Et avec le capitaine Harris, vous arriver à vous entendre ? »

Julia Woosley

Il était vrai qu’elle n'était pas là par hasard. Elle avait constamment dû faire ses preuves pour exister au-delà du nom de son oncle. Mais qu'importe, elle n’avait volé sa place à personne et elle n'avait pas été pistonnée pour être sur Atlantis. « Oui ce ne fut pas simple tous les jours mais comme pour toutes les femmes dans l'armée. »
Il accédait à sa démarche de lui faire goûter son plat. Cela amusa la jeune femme, qui voyait là un petit rapprochement, aussi ténu soit-il. Elle goutta donc le plat. « Je peux faire votre lapine si vous voulez… » Sous-entendu limite aux carottes mais bon. Elle afficha un sourire charmeur à l’attention de l'anglais. C'était de l'humour ou … ?
Elle balaya d'un geste de la main l'évocation du capitaine Harris. « Pas plus que ça. C'est un crétin prétentieux, il a du potentiel mais il est mou. Je préfère les hommes plus percutant, un peu dans votre genre. Au moins ça avance avec vous. »

Alexander Hoffman

Il hocha la tête, il était du même avis et ne pouvait qu’admirer la force de caractère de ses grandes dames, qui savaient se faire respecter au milieu de petites kekettes émoustillées.
La phrase de Julia, arracha un petit rictus à l’homme, elle n’était pas en train de la draguer non ? Il avait un double sous-entendu : un sexuel et l’autre qui pouvait être simplement pour manger les carottes. « Si vous aimez les carottes, faite vous plaisir. » il partit donc sur la deuxième hypothèse, pour tester la réaction de la jeune femme. Il séparer les carottes du reste, pour lui faire un petit tas dans l’assiette. Il reprit son verre pour boire, il se surprit à sourire quand elle le qualifia de crétin ce bon Harris. Par contre, il avait toujours du mal avec les compliments.

« Vu votre caractère, cela ne m’étonne pas. » il leva la tête vers la table des scientifiques, il voyait bien que Radek, désirait lui parler mais qu’il n’osait pas. L’anglais soupira. Il fit un geste de main au scientifique, avant de parler doucement.
« Un jour, il va me demander l’autorisation pour se rendre aux toilettes… ». Le scientifique se radina, bien sagement, l’anglais le regarda avec un sourire.
« Bonsoir Radeck, vous voulez me parler ? »
« Euh oui… mais … »
« Mais ? »
« Je vous dérange peut-être ? Comme vous êtes accompagnée »
« Si vous me prenez moins de 5 minutes, je pense que la major ne vous en voudra pas »
« Ah euh. C’est par rapport à la plante que j’ai offerte à Elia… j’ai appris que vous l’avez remise à la serre »
« En effet »
« Pourquoi ? »
« Votre plante n’était pas un végétal, mais un assemblage de lézard coloré, sur lequel les botanistes travaillaient. Vous vous êtes trompé de pot »
« Ah mince…je comprends. J’ai crus… »
« Crut quoi ? »
« Euh rien, comme vous êtes son patron … »
« Oui et je suis aussi père. Mais ne vous inquiétez pas, si vous avez une bonne dote, je peux accepter que vous la côtoyer »
Le scientifique se rembrunit, ne sachant pas si l’anglais rigolait ou non. Alexander, lui fit un grand rictus.
« Vous rigolez ? »
« À votre avis ? »
Le scientifique ricana un peu. Puis se dandina sur lui-même. En attente de quelques chose, l’anglais savait qu’il vouait parler travail. Mais, là n’était ni le lieu ni le moment de parler de ce genre de recherche.
« C’est tout ? »
« Oui »
« Bonne soirée alors »
« Merci à vous aussi »
Dès qu’il partit, l’anglais leva les yeux au ciel, désespérer par la gaucherie de son interlocuteur.

Julia Woosley

Julia avait récupéré les carottes dans l’assiette de l'anglais et elle les mangeait avec sa viande rouge et ses patates. Paraîtrait que ça rendait aimable ce genre de légumes et quelque part, elle en avait bien besoin. Il n’avait pas vraiment relevé son sous-entendu si bien qu'elle était tombée à plat. Pareil pour son compliment sur sa façon d'être… il n’allait pas être simple de le séduire. La diversion vint de Zelenka. Cet idiot des montagnes voulait parler à Alexander. Ne voyait-il pas qu'il était en plein rencard ? Sérieux. Julia fit un sourire aimable à son vis à vis quand il lui confia que bientôt il dispenserait les autorisations d’aller aux toilettes. Donc il comptait lui dire de venir. Super. Elle rongea son frein pour ne pas envoyer chier le scientifique qui en plus de ça, vint s'entretenir d'un truc futile. Elle avança bien son repas et aussi des carottes, elles ne donnaient absolument pas envie d'être aimable, bien au contraire.
« Vous maniez bien l'humour pince sans rire Monsieur Hoffman », dit-elle une fois que le bleu s'était éloignée. S'il continuait à rester hermétique à ses subtiles tentatives de séductions, elle allait devoir se résigner à lui faire un peu plus de rentre dedans pour lui faire comprendre. Il ne résisterait pas à son charme, si ?

Alexander Hoffman

Le fait que Zelanka vienne n’avait pas du tout plus à la militaire. Faut dire que l’anglais, avait fait exprès pour jauger la réaction de son interlocutrice. Tout comme le coup des carottes, qu’elle avait prisent sans rechigner. Il en conclut, qu’elle était sur un autre sous-entendu. Elle n’était pas là, dans le but de le draguer ? C’est quand même une bien étrange idée au vu du contexte.
« Oui. Faut bien, c’est la meilleure façon de dire quelques choses de désagréable à quelqu’un sans qu’il ne se vexe »

Julia Woosley

Elle lui fit un sourire. Ce n'était pas du tout sa façon de fonctionner, préférant dire les choses bien clairement sans pincettes et sans manières. Mais bon, chacun son style. Le sien était plutôt martial, ce qui était logique pour une militaire. « Je suppose que vous avez de bons résultats avec cette méthode. J'en ai de meilleurs, j’en suis certaine, avec ma méthode cravache. », fit-elle avec un air de coquine à peine dissimulé. Les hommes de pouvoirs aimé parfois se faire dominer par une maîtresse qui les surnomme mon petit canard en leur mettant des fessées et des objets dans le fondement. C'était peut-être son cas. Au moins on ne pouvait pas dire qu'elle n’explorait pas toutes les pistes.

Alexander Hoffman

Elle était imaginative la jeune femme… cela n’était pas surprenant pour une militaire d’être une partisante de la cravache. Ça aurait pu passer pour de l’humour, si elle n’avait pas un air coquin en plus.
« J’en suis certain, vous avez de quoi faire fantasmer tout le régiment avec cette méthode » répondit-il d’un ton calme.

Julia Woosley

Elle se mit à rire quelque peu. « C'est sûrement vrai. » Elle savait qu’il devait y avoir un paquet de klinexs usés dans les casernes à cause d'elle. Mais elle préférait ne pas penser à ce genre de considérations.
Depuis, tout à l’heure sa tablette n’arrêtait pas de biper. Des rapports, des questions, des pièces à convictions, tout tombait régulièrement.
« Excusez-moi, je vais quand même regarder s’il n’a pas un message urgent »
« Faites je vous en prie, le boulot avant tout. » Elle continua de manger tout en le détaillant d’un air absent.

Alexander Hoffman

Malheureusement, pour elle, il était très occupé, mais essayait de ne pas être long, pour ne pas la vexer. Par acquis de conscience, il la sortit, pour vérifier qu’il n’avait pas d’alarme grave, par rapport à une agression. Rien de spécial, des comptes rendus des militaires qui patrouille…quelques questions. Un message arriva sur la tablette d’Alexander, d’Erin forcément qui répondait à son précédent envoi sur la nature du rendez-vous. Il répondu à un message rapidement, à destination d’Erin :

Alex a écrit:« Je ne crois pas qu’elle veuille d’un échange que pro…petite allusion sur les carotte…si je passe à la casserole je t’appelle. On va pouvoir rajouter « major » dans ma liste de fan club »
Erin a écrit:« Elle va vite déchanter quand elle verra que ce n’est pas une carotte que tu as entre les jambes :p »
Alex a écrit:« Très distingué mademoiselle Steele. Je vais faire en sorte qu’elle ne déchante pas alors :p »
Erin a écrit:« Je préférerai oui monsieur Hoffman. Hanz va être jaloux ! »
Alex a écrit:« Un peu plus ou un peu moins… cela ne changera rien il sera toujours aussi jaloux »
Erin a écrit:« Tiens-moi au courant, faut que je note des potins pour discuter avec Isia. »
Alex a écrit:« Bien entendu darling, il serait dommage de priver Isia de son flot de potin journalier »
Erin a écrit:« Hanz m'a dit de dire à son Rondoudou que Julia était une méchante femme. Je transmets :-) blague à part, tu ne veux pas écourter du coup ? »
Alex a écrit:«Je vais voir si elle a vraiment un truc à me dire et j’écourte oui. Tu feras un bisous de ma part à ma grande frite :p »
Erin a écrit:« Sans faute. Hâte que tu rentres. Bisous <3 »

Il avait tapé une nouvelle fois, cela loin des regards, comme à chaque fois, qu’il écrivait ou lisait un truc. Weir qui semble à côté de la plaque. Il se sentait agacé, de voir qu’elle suivait de moins en moins le rythme. Il ne laissa rien paraître, peut-être les prunelles un peu plus froides et un geste un peu plus ferme en déposant l’appareil sur le coin de la table, signe qu’il était en pleine réflexion sombre.
Il reporta son attention, sur Julia, mettant sa tablette en silencieuse.
« Et vous vouliez me parler de quels éléments en rapport à l’enquête ? Ou vous avez simplement envie de ne pas manger seule ? » Un peu culottée, mais depuis le début, rien de leur échange était professionnel. Alors autant aller droit au but.

Julia Woosley

Elle haussa des épaules quand il lui posa la question. Elle savait qu'il se doutait qu'elle lui faisait du rentre dedans. « Les deux. Passer du bon temps avec quelqu'un n'est pas un crime. En plus de ça vous êtes mignon. Alors je me suis dit : pourquoi pas en savoir un peu plus sur ce bel anglais. Si quelque chose de positif peut ressortir de cette affaire… alors soit. » Elle n’avait pas quitté son regard une seule seconde. Julia Woosley avait le mérite de savoir ce qu'elle voulait.

Alexander Hoffman

Bon au moins c’est clair. Il n’était très à l’aise avec ce genre de rentre dedans, mais ne laissa rien paraître, pour autant. « Nous ne sommes donc pas là, pour raison professionnelle ? » il avait déjà sa petite idée, sur comment l’envoyer gentiment bouler.

Julia Woosley

« Pas que. Enfin si ce n'est pas un problème pour vous. Je ne veux pas vous mettre mal à l’aise. Nous sommes adultes. » Elle lui fit un sourire. Elle sentait quand même que c'était mal barré. « Quel genre de femme aimez-vous ? »


Alexander Hoffman

Pourquoi il avait accepté déjà ? Ah oui, en croyant qu’elle voulait parler de professionnel. Faut dire, qu’il avait fait l’erreur de la pensé comme le major Frei, qui elle n’est que dans cet ordre, même si elle a eu sa petite crise de colère juste avant. Il lui fit un petit rictus amusé, elle avait le don d’y aller pas par quatre chemins. Il ne répondit pas à sa première phrase, puisqu’il avait une réponse à lui donner. Il fit mine de réfléchir.
« Hum…2m, 100kg, blond, musclé et avec les yeux bleus. D’origine allemande de préférence » une belle description du plus grand gay de toute la caserne. Il pencha la tête légèrement sur le côté et il lui fit un petit rictus fin, lui donnait des airs très charmants. Allez savoir s’il rigolait ou la faisait tourner en rond, pour l’embêter. C’est le problème avec Alexander, c’est qu’il aime un peu trop jouer. Il se leva d’un mouvement gracieux, puisque son repas était terminé et celui de Julia aussi. Il ne la congédiait pas, mais attendait qu’elle se mette en mouvement, pour déposer leurs plateaux.


° CODAGE PAR DITA | EPICODE °

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Invité
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Jeu 2 Fév - 17:37

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Julia Woosley

Forcément elle se leva elle aussi. Elle réfléchissait à ce qu'il venait de dire. « Je n'y crois pas une seconde. Mais je comprends le message. » Elle extirpa un flacon de parfum et elle s'en passa sur le cou de façon nonchalante. « Puisque c'est clair, je voulais vous entretenir du docteur Weir. Il y a un souci avec elle. Je ne suis pas tranquille. »

Alexander Hoffman

Il hocha simplement la tête. Si cela lui faisait plaisir de ne pas le croire. Au moins, ça la clamerait peut-être sur ces avances. Elle était mignonne, mais bon, il était déjà pris et en toute franchise, elle ne l’attirait pas spécialement. Pour ne pas dire : pas du tout. Alors, autant mettre fin à ce petit délire de séduction unilatérale. Il posa son plateau, reportant son attention, vers la jeune femme, qui venait de se mettre du parfum… bien étonnant, il ne la voyait pas aussi coquette. Il fronça un sourcil intrigué. Quand elle s’approcha de lui, pour marcher dans le couloir, il se surprit à ne rien sentir de son effluve fraichement distillé. Étrange.
« Je vous écoute » il la laissa passer galamment devant, pour savoir dans qu’elle direction elle voulait allée.

Julia Woosley

Elle prit la direction des quartiers administratifs puisque c'était là qu'elle l’avait intercepté. C'était naturel qu'elle le ramène chez lui en quelque sorte. Après tout aucun responsable ne devait se promener seul, surtout en ce moment. Bon le choix de coller Hirsh dans les basques de Steele était discutable surtout qu'elle avait de meilleurs éléments sous le coude mais c'était le choix de la consultante. Elle n’allait pas se battre avec elle.
« Elle ne semble pas elle-même, vous avez forcément dû le remarquer également. » Pour le moment elle avait repris son attitude professionnelle. « Je me demande si elle n’a pas quelque chose à se reprocher. » Elle haussa des épaules, avant de pouffer un peu : « À moins qu'elle n’ait vu le loup récemment et qu'elle est toute chose. Vu la réputation qu'elle se traîne. »

Alexander Hoffman

Bon, elle le ramenait jusqu’à ses quartiers, ce n’est pas plus mal. Dans un sens, il n’avait plus le droit de circuler seul, sans être accompagné d’un gris. Et son garde du corps favoris avait été congédier. Même s’il était persuadé qu’il lui suffirait de gueuler « Ford » suffisamment fort, pour que le super soldat débarquer de nulle part. la major évoqua le Dr Weir. Oui, vu les évènements qui s’étaient passé sans parler des sous-entendus sympas de certain gris envers les « rouges », Alexander en avait été agacé. L’impatience des militaires, leurs frustrations et surtout leur incompréhension percutée dans ce genre de situation et surtout de dire des évidences. Ils ne sont pas habitués aux complots, lui si et il avait eu l’impression de faire affaire aux réclamations de paysans face aux politiciens. Le problème étant, pas qu’il ait des réactions, mais qu’il ait des sous-entendus, comme quoi rien n’avançait. C’est le 5eme jour non d’un chien, pas le 36eme jours. Il est normal que tout explose et vu la vitesse grandissante, cela confirmait beaucoup d’hypothèse du jeune homme. Enfin bon, il avait remarqué aussi pour Weir. Il écouta sagement, les dires de la major. Par contre, le fait qu’elle parle du loup, était pas bête… non pas qu’elle se soit fait du bien, mais une manipulation de ce type, sur une jeune femme en mal d’amour avec peut-être d’autre drogue pour ses pupilles, étaient une solution. Il se montra prudent.

« Vous pensez qu’elle peut couvrir les coupables ? Peut-être l’homme dont elle s’est éprise… une histoire de complot et d’amour de quoi faire un chouette roman pour jeune femme en fleur » finissait t-il par dire ironiquement.

Julia Woosley

Julia se mit à rire. « Weir couvrir les coupables ? Vous n'êtes pas sérieux. Jamais vu quelqu'un de si intègre. Mais vous avez des idées pour faire un bon romancier. » Elle reprit son sérieux. « Quand je sous entendait qu'elle avait peut-être quelque chose à se reprocher, je n’allais pas jusque-là. Mais elle a peut-être des informations qu'elle ne communique pas… qui concerne Frei ou Sheppard. Après tout elle les a écartés volontairement. »

Alexander Hoffman

Il lui fit un rictus amusé en pouffant un peu. Il se montrait un peu expressif, volontairement. Par contre, il avait beau respirer qu’il ne sentait toujours pas l’odeur que s'était vaporiser la major. Cela l’intrigua d’autant plus. Un parfum, sans odeur c’est étrange non ? Il n’était pas pour autant enrhumé. « J’ai beaucoup trop d’imagination … mais malgré ça je n’arrive pas à identifier les fragrances inconnues de votre parfum, que vous vous êtes remis » oui, une petite bombe, une nouvelle. Il tiqua un peu à la suite. « Hum… vous avez une idée, exposée là » Il l’obligeait à parler, ne voulant surtout pas dire ses propres conclusions.

Julia Woosley

Un petit sourire naquit sur les lèvres pulpeuses de la jeune femme. Elle tourna son minois vers son interlocuteur. « Il est discret. Venez donc le sentir de plus près… » minauda t elle en tirant sur son col et en penchant la tête pour dévoiler la chute de sa gorge.
« Si vous devinez la fragrance, je vous exposerai ma théorie sur Frei et Sheppard. »

Alexander Hoffman

Non mais sérieusement ? Il l’avait cherché dans un sens en lui parlant de l’odeur de son parfum. Mais, c’est ça le jeu mon pauvre Alexander, elle avait encore en tête de le draguer, il en avait maintenant la confirmation. Ils arrivaient bientôt devant ses quartiers, puisqu’ils étaient au début du long couloir des quartiers des « rouges » comme le disent sur bien les militaires dans leurs jargons de couleur. Même si bon, l’anglais ne mettait presque jamais l’uniforme réglementaire. Il lui fit un petit rictus.
« Vous n’êtes toujours pas blonde et allemande » dit-il en minaudant aussi, pour la faire rager. Oui, il a dû vraiment être un chat dans une autre vie.

Julia Woosley

Elle fit une moue narquoise et elle extirpa le flacon de sa poche. « Tenez, sentez, ce sera moins dégoutant pour vous que de me renifler. » Elle ouvrit le flacon et lui approcha du nez. Elle pressa le « pschit » pour l’asperger.


Un message d’Erin arriva à ce moment-là sur la tablette :
Erin a écrit:« J’espère ne pas devoir venir te chercher dans ses bras ;-) »

Alexander Hoffman

La tablette vibra, le jeune homme la sortit par reflexe, avant d’aviser le mouvement de la major. Le flacon n’avait pas de marque particulière, un flacon type standard, dans laquelle on peut mettre tout et n’importe quoi. Certaines femmes, l’utilise, pour en avoir sur elle et se pouponner dans n’importe quelle situation. Cela surprenait un peu l’homme, de constater que c’est le cas du major. Après, tout, on peut être une femme, militaire et faire attention à son apparence olfactive. Même si là…il eut un petit mouvement de recul en voyant la buse du parfum devant son nez mais trop tard, un nuage vaporeux se produisit et naturellement, il l’inhala. Il toussota un peu, lâchant la tablette, qui fort heureusement avait une protection solide pour ne pas se briser. Mais cela fit un petit bruit dans le couloir. L’odeur était piquante. Il ne sentit rien aux premiers abords. Puis identifia une odeur un peu florale… mais alors là dire laquelle…il releva son regard vers Julia, qui pouvait constater que les prunelles du chef de projet commençaient à s’envahir de noir et se dilatées. Il allait l’engueuler mais ne put le faire, pour une raison inconnue. Son regard acier se plongea dans le vert de la jeune femme.
« Ça m’aurait peut-être moins piquer, faute de me dégoûter. Lilas ? »
Il avait dit ça au hasard, puisque la fringance, lui avait évoqué des fleurs.

Julia Woosley

Oh non elle ne comptait pas le laisser esquiver et le fait qu'il prenne sa tablette constitua une bonne diversion. Le jet en pleine poire lui fit perdre l'instrument et Julia n’en éprouva aucun remord. Cela dit, elle pourrait s'en servir pour l’attirer à elle. Elle le toisait elle aussi, et elle s’avança un petit peu vers lui pour approcher son visage du sien, sans rien faire de particulier. Elle murmura :
« Quand on n'obéit pas à Julia, ça pique. Si tu avais été correct, tu aurais senti ça de façon plus délicate. Et oui, lilas. » Elle en savait foutre rien de la senteur que ça avait. Il aurait dit pétunia ou même chrysanthèmes qu'elle aurait dit oui. Elle se pencha pour attraper la tablette, lui présentant outrageusement son postérieur. Elle remonta doucement ensuite pour se redresser. « Tu l’as faite tomber. Comment on se comporte avec Julia pour récupérer son bien ? » dit elle en tentant d'esquiver toute tentative de récupération de sa part.

Alexander Hoffman

Il toussota une nouvelle fois, mais c’est agressif son parfum ! Il en avait pleins le nez et la gorge. Il ferma les yeux pour ses soubresauts. Quand, il les rouvrit, elle était un peu trop proche de lui, machinalement, il recula. Il eut un peu de mal à analyser son murmure, il se sentait engourdi. Non mais… c’est lui où elle vient de lui dire qu’il doit lui obéir ? C’est quoi ce nouveau hobbit ? Elle ne compte pas lui sortir une cravache pendant qu’elle ait ? Il resta interdit et un peu circonspect de cette déclaration. Il l’observa, elle se baissa de façon très équivoque… oui bon de toute façon, ma cocotte tu peux toujours de baisser, il a le réflexe d’esquiver. Euh... il se surprit justement à ne pas regarder ailleurs. Oh Alexander secoue toi ! Depuis, quand tu mâtes ? Il secoua sa tête, décrochant son regard, au moment, ou elle se redressa pour le toiser. Au moins, elle aura l’immense frustration de se dire que sa technique ne marche pas. Par contre, elle avait sa tablette et elle lui parle encore comme un toutou ! Il lui fit une moue dubitative, en tendant sa main.

« Vous ne voulez pas que je fasse le beau en me roulant part terre par hasard ? Cela marche peut-être avec vos petits militaire soumis, mais le coup du chienchien pas vraiment sur moi. » Oui, déjà, le coup de la dominance, il n’aime pas ça, c’est lui qui domine dans ce genre d’échange, donc bon. Un alpha, n’apprécies jamais qu’un autre vienne essayer de lui faire courber l’échine. Il soupira « Rendez-moi ma tablette » oui, cela commence à faire. Qu’elle désire le draguer soit, mais là, ça devient malsain. En plus, il commençait à se sentir étrange.

Julia Woosley

Il ne lui avait pas regardé les fesses… Bon d’un autre côté, son charme commençait seulement à agir. Maintenant qu'elle avait trouvé ce qu'il lui plaisait, elle comptait bien s'engouffrer dans la brèche. Elle considéra un instant sa main tendu et la tablette. Un petit rictus vint déformer ses joues rebondies. « Je ne crois pas t’avoir demandé de te rouler par terre. Rajoute le « s'il vous plaît Julia » et je vous la rend. Ce n’est pas la mer à boire que je sache, d'être courtois et poli. »

Alexander Hoffman

Il roula des yeux cela devenait grotesque et commençait à l’agacer. Bon, il récupère sa tablette et il la laisse en plan. Il sent que cette histoire va mal finir, il avait toutes les alarmes allumées dans son cerveau. Il prit une grande inspiration, ne se doutant pas, que cela allait accélérer le processus.
« Rendez-moi ma tablette major, s’il vous plait » dit-il d’un air désabusé. Il ne tient pas Julia, par pure provocation, cela étant plus fort que lui.

Julia Woosley

Julia esquissa un sourire. Elle ne lui rendit pas pour autant la tablette. « C’est bien, il y a du progrès. » Elle allait lui donner mais elle la retira au moment où ses doigts aller se refermer dessus. « Maintenant, il faut me dire « s’il vous plaît Julia », et elle insista bien sur son pénom.

Alexander Hoffman

Il allait récupérer sa tablette quand elle lui retira avant qu’il ne puisse la saisir. Elle commençait à l’agacer. Il se sentait un brin moins « calme » que d’habitude. Une vive excitation entre la colère et il ne sait quoi d’autre se glissait dans son corps.
« Cela commence à devenir ridicule… garder là, si ça vous chante Julia » il insista aussi sur le prénom, de toute manière elle avait un code et une reconnaissance digital. Il fit une de s’éloigner. Et puis, sa manoeuvre était bien, pour l’embêter elle. Il était très bon en bluff et pour se faire désirer. Il se décala donc, pour lui tourner le dos et commencer à partir vers ses quartiers. Eh oui, on n’attrape pas un lion, on le prenant pour un chacal. En tout cas, il commençait à avoir chaud.

Julia Woosley

« Alexander ! » dit-elle d’un ton autoritaire. « Je ne t’ai pas demandé de partir. » Elle s’avança pour tenter de se positionner devant lui et lui barrer la route. Il commençait à l’agacer sérieusement, et elle était frustrée qu’il n’écoute pas assez vite. Mais bon, elle en avait vu d’autre et elle n’allait pas se démonter.

Alexander Hoffman

Elle cria son prénom suivit d’un ordre comme quoi elle ne lui avait pas donné la permission de partir, non mais vraiment, elle allait sortir le fouet où bien ? Il eut un petit rire silencieux. S’il avait été dans son état normal, il se serait barré en tout bien et tout honneur, mais quelques choses le retenaient. Lui donnait envie de la provoquer « C’est Mr Hoffman, Major » la reprit-il d’un air condescendant. Oui, il la cherchait pour la pousser à abdiquer. Elle se mit devant lui, pour l’empêcher de continuer son chemin. Il lui fit une petite moue.
« Et vous croyez que je vais vous obéir ? » Ce n’est qu’un jeu de dominance et étrangement, il y prenait un certain plaisir. Voir même il commençait à sentir quelques fourmillements dans son bas ventre d'excitation.

Julia Woosley

Julia ne bougea pas. Il commençait à protester et elle aimait ça. C’était un challenge assez excitant. « Pour toi ce sera Alexander, et estime toi heureux que je ne te donne pas un surnom. » Elle le toisa d’un air neutre. « Oui, je pense que tu vas m'obéir. C’est ta fonction maintenant que je suis là. »

Alexander Hoffman

Il leva les yeux au ciel secouant sa tête. « Quelle incroyable chance que j’ai ! » il était cyniquement en disant ça. Il la regarda droit dans les yeux.
« Rien que ça ? … Eh bien, je suis navré de vous le dire, mais je ne suis pas très bon pour obéir aux subordonnés » fit-il provocant, avec un petit rictus carnassier. Il se sentait un peu trop énergique… il avait l’impression, d’avoir de plus en plus de mal à afficher son air, calme et neutre…en réalité, il se sentait comme pour la boisson de June sur le continent, excité et un peu trop joueur.

« Bon, allez poussez-vous « major cravache », je n’ai pas que ça à faire » il essayait de se décaler pour rejoindre ses quartiers, décidant de la percuter, étant plus grand qu’elle malgré ses 1m76 elle avait toujours 11 centimètres de moins que lui. Son mouvement, était volontaire, pour la déconcentrer et utiliser sa grande dextérité pour lui voler sa tablette. Il réussit, et se décala. Par contre, percuté la jeune femme, lui avait donné des frissons. Il n’était pas en train de la désirer par hasard ? Non voyons, elle ne lui plaisait pas. Il rangea sa tablette, avant qu’elle puisse la récupérer.

Julia Woosley

Le rictus de Julia ne semblait pas vouloir s’envoler. Elle aimait bien quand ils étaient revêches au départ, c’était toujours plus jouissif ensuite. Enfin qu’importe, elle ne s’attendait pas à ce qu’il lui rentre dedans, et surtout qu’il lui pique la tablette des mains. Il était leste, le bougre. Elle pesta quelque peu, avant de l’attraper par le bras pour tenter de le faire tourner vers elle.
« Je ne vous ai… je ne t’ai pas dit de partir ! » Elle mit de la force dans son geste pour essayer de le retourner vers elle brusquement, ceci afin de le plaquer contre le mur avec violence. Elle espérait que personne ne viendrait montrer le bout de son nez dans le couloir.

Alexander Hoffman

Il l’avait surprise, en témoin sa confusion sur le « tu » et le « vous », elle semblait un peu prise au dépourvu et il avait de quoi. Elle l’attrapa par le bras, pour le faire pivoter vers elle, élément qu’elle réussit, puisqu’il n’y mit aucune résistance. Elle lui voulait quoi encore ? Elle était tenace mine de rien. Il se laissa donc pivoter dans un mouvement souple, la regardant. Mais, à peine allait-il lui dire quelque chose, qu’elle le plaqua avec violence contre le mur. Il hémi un grognement en serrant les dents. Sa bouche s’entrouvrit légèrement sur sa belle dentition. L’anglais sentit une vive chaleur l’inonder, dû à l’excitation. Il le sentait clairement et l’identifia, se demandant pourquoi soudainement, il ressentait l’envie de lui sauter dessus. Certes, il a toujours aimé mettre un peu de force dans ses échanges, mais quand même… d’où venait ce soudain désir ? Surtout que c’est purement sexuel, elle l’émoustillait trop.

Il soupira, il n’avait pas envie de fauté avec la major, qui plus tôt ne l’intéressait autant que la reproduction des moules dans un écosystème marin ! Il avait bien, mieux qui l’attendait dans ses quartiers bien sagement. Son esprit se mit à s’égarer sur Erin et rien de très chates n’apparut dans sa tête ce qui eut le ton de déclencher de nouvelles vagues électriques. Surtout que la porte de ses quartiers n’étaient pas bien loin...
Alexander, toisa la major d’un air de défis. « Sinon quoi ? » feula-t-il entre les lèvres

Julia Woosley

Il était docile au final, et elle réussit à le plaquer contre le mur, avec un peu trop de force à son goût, mais ce n’était pas grave, cela pimentait les choses. Elle le toisa. Il se laissait faire. Cela énerva un peu plus la major qui lui attrapa le col. Son petit air de défi ne lui plaisait pas du tout. Elle ne lui répondit pas et elle se percha sur ses pieds pour lui rouler une galoche digne de ce nom, en le tirant vers elle. Peu importe si elle le faisait basculer en arrière, elle amortirait la chute. Elle le tenait fermement, quitte à le plaquer à nouveau contre le mur pour qu’il ne se soustrait pas à ses lèvres. Ce n’était que la première étape. Elle comptait bien le faire rentrer dans ses quartiers et le faire pleurer de frustration.

Alexander Hoffman

Bon, elle n’aimait pas du tout qu’on lui résiste, elle venait de le choper par le col de la chemise. Il résista à la traction cette fois-ci. Il avait accepté de se tourner pour voir ce qu’elle voulait, mais bon, cela ne voulait pas dire qu’il allait se plier aux désirs de madame. Elle tirait de plus en plus fort, pour le tracter à elle. Elle commençait à déposer ses lèvres sur celles de l’Anglais, qui n’était pas du même avis. Non, mais c’est blague ? Il ne put se soustraire aux premiers baisers, (accessoirement il lui rendit de manière plus sauvage) il se sentait comme pris au piège. Il serait bête de nier, qu’il avait de plus en plus de mal à se battre avec son propre corps, qui pétillait d’envie et son esprit qui hurlait dans tous les sens ! Il devait fuir, sinon, il allait finir par faire l’acte le plus dégoûtant qu’il puisse faire ! Non, ce n’est pas tuer, mais tromper ! Il en avait une sainte horreur, pour avoir déjà été cocu par le passé et cela allait contre ses principes. Bien entendu, célibataire, il n’aurait peut-être pas mis autant de résistance, pour se battre mentalement et ne pas sombrer dans le petit nuage de coton que son cerveau voulait le loger. Il grogna une nouvelle, fois, posa ses deux mais sur les épaules de la jeune femme, pour la repousser avec force. Elle ne voulut pas le lâcher, alors il la mordit. C’est une horreur, il avait l’impression, d’avoir bue une drogue émoustillante, il commençait à en avoir marre d’être drogué à son insu ! Cela était le parfum ? Car tout avait commencé au moment où, elle lui en avait collé sur le nez !

Enfin bon, il profita de la surprise, pour la repousser un peu plus loin et décaler sa tête pour ne pas qu’elle recommence. Le pire, c’est que malgré ses tentatives de résistance, cela le faisait monter d’autant plus. Elle fut décrochée de lui et il lui lança le même regard vindicatif « Coucher Julia » répliqua-t-il, quitte à ce qu’elle lui fasse payer, mais bon, elle voulait se la jouer dominante, faut-il qu’elle arrive à le faire plier. Il inspira, faut qu’il fuie… il n’aimait pas cette solution, mais faut qu’il le fasse avant que cela ne dégénère. Il tourna les talons.

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Atlantis
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Jeu 2 Fév - 17:55

Atlantis
Intrigue Grande Lessive


Pas facile d'attraper des carottes


[Moment fort 13 ] : Pas facile d'attraper des carottes 01i210[Moment fort 13 ] : Pas facile d'attraper des carottes 0121d12[Moment fort 13 ] : Pas facile d'attraper des carottes 1486050183-01i1[Moment fort 13 ] : Pas facile d'attraper des carottes Hanz_i10

Point de vu : Julia Woosley & Alexander Hoffman & Erin Steele
Personnes impliqués : Julia Woosley & Alexander Hoffman & Erin Steele
Interventions autres ? : Hanz Hirsch
chronologie : : 5ème jour :20h30

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Pendant ce temps dans les quartiers d’Alexander :

Hanz était vautré sur le fauteuil, en travers, les jambes en l’air et le dos calé contre l’assise jouant à la balle avec Harry. Il regarda Erin.
« Il t’a répondu quoi à ton message ? »

Erin était assise tranquillement sur le second fauteuil, plongée dans un bouquin, histoire de passer le temps, vu qu’il fallait reconnaître qu’Hanz n’était quand même pas d’une grande conversation.
« Non, toujours pas. Je devrai m’inquiéter ? », dit-elle plus pour embêter Hanz que pour se mettre elle-même la pression.

« Bah oui… je l’aime pas la major, et je n’aime pas trop qu’elle vienne parler à Rondoudou, ça se trouve elle te l’a chopé dans un coin, pour te le sucer sa carotte ! » il avait une petite moue dégoutée.

« Ne parle pas d’horreur Hanz. Tu as vraiment l’esprit fertile pour ça, tu aurais dû faire scénariste de film porno sérieux. », dit-elle en levant le nez de son livre pour lui faire un sourire.

« Ah ouai ? Pour une fois que j’ai l’intelligence pour faire un truc d’intello ! Remarque c’est Rondoudou qui m’inspire » dit-il presque fière de lui. « Bah, je trouve qu’il en met du temps pour s’en débarrasser ! »

« Je ne sais pas, je n’ai jamais regardé de film gay, mais vu ce que tu me sors… Et franchement, tu n’as pas envie de voir s’il n’y a pas d’autres gars qui te plaisent dans l’expédition ? Lorne ? Il est mignon Lorne, non ? ». Il fallait qu’il arrête de s’en prendre à Alexander quand même. « Peut-être qu’ils parlent du boulot maintenant. ».

« C’est un coup de cœur… j’ai le droit de fantasmer non ? » il se renfourna sur lui-même ne répondant pas vraiment aux questions de la jeune femme « Oui j’espère pour elle ! »

« Oui bien entendu, tant que tu ne me donnes pas les détails. », soupira-t-elle. Cette discussion ne menait nul part. « Tu vas m’inquiéter. », finit-elle par dire à Hanz. Elle n’avait plus envie de lire et elle était bien tentée d’aller le chercher pour le ramener, comme elle était obligée de faire de temps en temps quand il se laissait prendre par son boulot.

Il hocha la tête pensive. « Bah, j’aime pas l’ambiance du moment, je suis peut-être parano » soudainement il eut un bruit sourd. Hanz se revela en alerte
« Putain c’est quoi ce bordel!? » Il se leva, prenant son arme en main.

« On l’est tous un peu », dit Erin avant de se redresser subitement.
« Hanz ? », dit-elle en se ruant vers la porte, l’appelant au passage même si ça ne servait à rien.


° CODAGE PAR DITA | EPICODE °

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Jeu 2 Fév - 18:04

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Erin Steele

Hanz sortit des quartiers au moment, où Julia était en train de rouler une pelle à Alexander, machinalement, il voulut empêcher Erin de voir, en plaquant sa main sur ses yeux
« Je te l’avais dit qu’elle voulait bouffer sa carotte ! »

Erin poussa Hanz avec vigueur pour qu'il vire ses mains de son visage. Elle sentit une bouffée de colère l'envahir en voyant Alexander joint à Julia dans un baiser endiablé. Cependant, il la repoussa (il a mis le temps quand même !), ce qui mit la puce à l'oreille de la consultante sur le caractère pas net de tout ça. « Mais qu'est-ce que vous faites-vous deux ? », dit elle sur ton froid.
« Hirsh, Steele, dégagez, ce n’est pas vos affaires. »
« Alex ? » questionna Erin en toisant l'anglais pour essayer d’attirer son attention. « Tu me fais quoi là ? »
« Hirsh virez Steele c'est un ordre. », dit elle avant de choper à nouveau Alex pour le plaquer au mur et lui glisser ses mains dans son col, prête à déchirer tout simplement la chemise du britannique.

Alexander Hoffman

Alors qu’il se dégageait enfin de l’autre harpie, il pensait pouvoir filer rapidement, avant qu’elle ne le rechoppe, car ça c’est ce qu’il va arriver, il en était certain. Il ne voyait mal Julia, abandonné maintenant, elle était en opération séduction et il se sentait pas du tout dans son état normal et cela était passablement inquiétant. Il en venait à se demander, si elle n’avait pas mis du GHB dans son assiette à ce niveau-là. Le parfum, lui tournait en boucle dans la tête, tout comme la future culpabilité qu’il allait venir pointer son nez et son propre dégoût de lui-même. Non mais vraiment, manquerait plus que LUI, trompe sa copine ! Surtout Erin, il en était fou. Quelle horreur, il savait qu’il aurait bien du mal à se le pardonner, s’il vient à coucher avec l’autre folle… Il avait la tête qui tourne, comme si tout semblait lui échapper.

Enfin bon, objectifs quartier… mais il se stoppa, en voyant Hanz … puis Erin, qui semblait pas très contente… tu m’étonnes qu’elle ne l’ai pas. Il se sentit blêmir. Il aurait préféré qu’elle ne l’apprenne que de sa bouche et non en le mirant. Là, comme lui montré qu’il n’était pas normal ? Il sentit la colère se loger en lui. Il allait avoir un geste malheureux sur la major, si elle lui fou en l’air son idylle si longuement espérer avec la consultante. Il ne comprit pas tout de suite, les mots de la jeune, femme, le sang tambourinait dans ses oreilles, dû aux monter parabolique de son excitation. Il comprit juste le ton froid : toi tu vas t’en prendre une mon beau ! La voix du major, le fit sursauter. Elle demandait clairement aux deux de partir. Il leva les yeux au ciel, ne pas regarder la major, ne pas la regarder. Il allait se remettre à marcher quand Erin, parla, il la toisa, de ses prunelles noircies par le produit. Il ne savait pas du tout à quoi, il ressemblait. Mais, le bleu avait quitté ses prunelles. Après, bon elle était encore trop loin de lui, pour voir que ses prunelles étaient complètement vrillées. Il s’humidifia les lèvres, qui avait encore le goût de celle de Julia. Il perçut un danger pour sa compagne, ne sachant pas si Hanz allait obéir « Erin, entre avant qu’e…. »

Et BIM plaquer une nouvelle fois contre le mur par surprise. Il étouffa une plainte entre ses dents, elle était violente et lui a peine soigner. Il tourna la tête, pour ne pas la toiser et éviter qu’elle lui chope les lèvres, redoutant qu’elle parvienne à ses fins, si ça continue. Il se sentait déjà de moins en moins vindicatif et cela ne lui plaisait pas (sauf son corps qui jubilait et lui disait : ohh arrête de faire ta prude va y !”). Ses mains allèrent sur celles de Julia, pour la défaire de son vêtement.
« Julia ! arrêtez ça ! Je vais finir par être aussi violent que vous ! » feula t’il une nouvelle fois entre ses lèvres. Le prochain coup lui serait fatal, il le sentait déjà… Il essaya de concentrer sa pensé sur Erin, mais cela l’émoustilla encore plus ! Mais non d’un irlandait ! Tout l’excitait ! Il se serait foutu des baffes, à ne pas résister à la tentation. C’est bien la première fois qu’il se montre si faible.

« Putain, mais la major elle va te le bouffer direct ! » Hanz regarda Erin complètement abasourdie, il rangea son arme et se retroussa les manches pour commencer à marcher dans leur direction, il toisa Erin « Je te la chope et je te l’envoie voler direct ! toi tu chopes par le slip Rondoudou ! »

Erin Steele

Alexander semblait surpris de voir Erin. Ben oui coco, j’existe toujours, ne put elle s’empêcher de penser en son for intérieur. Elle était vexée et passablement en colère. En fait, rien n’était logique dans son comportement. Tout cela ne cadrait pas avec l’homme qu’elle côtoyait depuis un bon moment déjà. C’était aberrant. Et Julia commençait à l’énerver. Il essaya de lui dire de rentrer avant que cette dernière ne plaque l’anglais sur le mur du couloir. Elle était folle ou quoi ? Alexander résista un peu plus cette fois-ci, repoussant le Major, tout en lui indiquant qu’il allait sévir. Alors quoi, est-ce que la jeune militaire était en train de débloquer ? Est-ce qu’il était victime d’une tentative de viol ou d’attouchements sexuels ? Hanz se retroussa les manches, afin de prendre les choses en mains. Il avait raison, il fallait agir, au moins pour séparer cette folle de son mec.

Elle le laissa faire. L’allemand approcha de Julia et la tira par derrière pour l’écarter sans ménagement d’Alexander. Sauf qu’Erin n’attrapa pas Rondoudou par le slip, elle se planta entre lui et la militaire, le laissant dans son dos et elle balança une claque puissante vers Julia, qui se baissa. Hanz ramassa la baffe en protestant, tandis que la Major faisait trois pas en arrière, profitant que la saucisse allemande la relâche sous le coup de la surprise.

« Steele, qu’est-ce qui vous prend ? Vous levez la main sur moi ? »
« La prochaine fois je ne vous rate pas. Laissez le tranquille. », gronda Erin qui n’avait pas envie de se lancer dans un débat de poules jalouses. Elle n’était pas là pour ça.
« Je ne sais pas ce qu’il vous arrive, mais vous devriez aller vous passer de l’eau fraîche sur le visage. »
« Il crève d’envie de moi ! »

Alexander Hoffman

Il se sentit soulagé de ne plus sentir les mains de la major sur lui. Inconsciemment, il se félicitait d’avoir mis Hanz avec Erin. Il était tellement, dans un état second, qu’il pourrait l’embrasser sans réfléchir, juste pour le remercier d’éloigner la source de son désir soudain. Puisque, la major, était devenu l’attrait numéro un, pour son corps en émois. Il se trouvait faible, mais à la fois, il avait été plus résistant que prévu aux charmes de la demoiselle qui avait tâter le terrain assez lourdement. Mais bon, de base, l’Anglais n’était pas un oiseau facile à attraper. Il pensait naïvement, qu’en éloignant la militaire, il se sentirait redescendre mais cela était un euphémisme… Erin venait de se mettre devant lui. Cela lui procurant d’autres idées qui corroboraient celles juste avant. Il était intenable, pire qu’un obsédé à cet instant. Il se sentait trembler de la main, pour résister à ce genre de pulsions primaires qu’il haïssait tant. Il vit la baffe d’Erin se tromper de destinataire. Hanz fut un peu sonné, pendant que la major reculait vociférant de plus belle. Il avait bien envie de sortir qu’il n’était pas le seul à être sous emprise à des envies, mais il se mordu suffisamment le bout de la langue pour ne pas sortir ce genre de chose.

Il ne voulait pas assister à un combat de poule, cela ne ressemblait pas à Erin, qui le protégeait à cet instant contre les assauts de la major. Il soupira, décidant de rester sur on idée de base : fuir avant que cela ne soit trop tard. S’éloigner de cette folle… et il était certain que demain, il allait la chopée pour la recadrer sévère la petit major… avec un masque sur le nez. Il profita donc, de ce petit bordel, pour tourner les talons en direction de ses quartiers. S’il reste, il n’était plus certain d’être encore lucide bien longtemps. Son regard se leva sur les yeux bleus de Hanz, qui le toisait étrangement. L’Allemand put voir ses prunelles et son regard incertain. Immédiatement, Hanz, chopa par le col, la major.
« Vous lui avez donné quoi ? Il a les prunelles noires alors qu’il a de beaux yeux bleus d’habitude ! » L’allemand, en avait rien à faire qu’elle soit sa supérieure.
Alexander regagna sa chambre et s’enferma discrètement dans la salle de bain, sans demander son reste. Enfin la porte n’était pas fermée à clé. Il se mit la tête sous l’eau du robinet.

Erin Steele

Hanz pensait qu’il avait été drogué ? Il fallait qu’elle voie ses pupilles. Cependant, l’anglais s’éclipsa discrètement, et avant qu’Erin ait le temps de dire ouf, il était rentré dans ses quartiers, la queue entre les jambes.
« Lâche là Hanz. S’il est drogué, nous le saurons assez tôt. Je crois que nous le connaissons assez bien tous les deux pour savoir à quoi vous en tenir. »
« Vos insinuations sont grotesques. »
Julia réajusta sa veste tandis que Hanz la lâchait.
« Nous verrons, et vous verrez en conséquence Major. Vous pouvez disposer, le soldat de première classe veille à ma sécurité et à celle de Monsieur Hoffman. »
« C’est votre petit copain ? »
« Cela ne vous regarde pas. »
Ça veut dire oui. »
« Bonne nuit Major. À demain très certainement. »

Erin tourna les talons, et elle pénétra dans les quartiers de l’anglais. Hanz salua gauchement le major, et fila lui aussi sans demander son reste. Il referma à clé derrière lui, en soupirant et en déclamant qu’il aurait besoin d’une bonne bière. Erin frappa à la porte de la salle de bain.
« Alex ? »

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Jeu 2 Fév - 18:14

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Alexander Hoffman

Il avait déboutonné les trois boutons de sa chemise, retirant sa cravate. Alexander avait beau se frotter avec l’eau, rien ne redescendait… il prit une serviette pour s’essuyer le visage. En regarda son reflet sur le miroir, il fut choqué de voir que se prunelles avaient virées aux noires, complet. Il ressemblait à un démon de série B. son cœur tambourina de plus belle… oui donc il avait bien reçu quelque chose. Machinalement, sa main alla toucher l’éclat du miroir… il se sentait tellement en colère, qu’il valait mieux, pas qu’il recroise Julia, sinon il la balance dans la mer. En tout cas c’est louche, très louche. Il secoua la tête, il avait du mal à réfléchir, tout s’embrouillait entre envie de chair, envie de tout et n’importe quoi et la honte qui le submergeait ! Bordel Erin avait assisté à ce genre de chose ! Il avait fui lâchement… certes cela valait mieux. Il alla s’asseoir contre le mur en face de la porte, serviette bleu nuit autour des épaules, le visage encore humide de l’eau froide. Il devait attendre que ça passe. Il soupira, posant son coude sur l’un des genoux remonté. Il ferma les yeux, adossant sa tête contre le mur froid soupirant longuement.

Hors, il n’eut pas la paix, longtemps. Erin, venu frapper à la porte. Il ne savait pas si c’est une bonne idée qu’elle entre ou non… de toute façon, il n’avait rien fermé à clé.

« Laisse-moi Erin, je ne suis pas dans de bonne disposition » dit-il d’un ton monocorde d’une voix un peu hésitante et nouée. Il avait l'impression que parler était douloureux, comme quand il était au bord de l'excitation la plus totale. Chose qui était le cas, il était à l’étroit de partout. Elle n’allait pas aimer, il le savait. Mais, dans un sens, il ne savait pas comment il allait réagir si elle se pointait et puis, elle ferait bien ce qu’elle veut. Il avait à cet instant honte et il se dégoûtait.

Erin Steele

La concernée pinça les lèvres, contrariée par son ami. Elle se demandait si elle devait entrer ou pas. Enfin, s'il avait fermé la porte à clefs, l’affaire était entendue. Elle n'osa pas baisser la poignée. C'est Hanz qui l’interpella.
Hanz, regarda Erin « Tu veux que je rentre en premier Copine ? »
« Hanz, soit gentil va faire un tour », dit-elle distraitement en lui jetant un coup d’oeil. Elle voulait être un peu seule avec le britannique.
Elle reporta son visage vers la porte pour parler à ce dernier une nouvelle fois.
« Qu'est ce qu'elle t'a fait ? Je ne rentre pas si tu ne le veux pas, mais parlons. » Elle espérait que Hanz avait compris et qu'elle ne devrait pas l'envoyer bouler fermement. Qu'il fasse preuve de tact pour une fois.

Alexander Hoffman

Il se passa une main sur le visage, luttant encore contre des envies contradictoires. Les deux adversaires du jour était toujours son corps épris d’envie qui essayait de faire abdiquer son esprit revêche. Il se sentait lasse niveau neuronal et n’arrivait pas à se concentrer pour penser à tout cela. Il déglutit plusieurs fois, en entendant les voix des deux personnes présentes. Identifiant le pas lourd de Hanz, qui venait de sortir des quartiers de l’anglais. Il avait finalement, accédé sans aucunes remarques particulières à la demande d’Erin. Ce qui n’est pas plus mal dans un sens.
Si l’anglais devait craquer et faire des avances à sa compagne (qui peut-être accepterait), il n’avait pas envie de se réveiller le lendemain constant qu’il avait été mâter par l’allemand. Même si sur le coup, il en aurait eu rien à faire. Sa volonté venait de partir en éclat, il serait bien capable d’accepter des gâteries d’Hanz, ou même de faire le bon toutou comme l’aurait tant aimé le major.
Il soupira. « J’ai envie que tu rentres, mais j’ai peur de ne pas me contrôler si tu viens » dit-il en ne parlant pas très fort. Le carrelage frais de lui faisait aucun effet. Il dû se concentrer pour lui répondre. « Je crois qu’elle m’a droguée...enfin j’en suis certain... »

Erin Steele

Elle ne croyait pas ce qu’elle entendait. Il avait peur de ne pas se contrôler ? Lui, qui était toujours dans le contrôle de son apparence et de ses faits et gestes ? Il pensait qu’elle l’avait drogué, il en était même certain. Cela mit en rogne Erin, tout en plaçant Julia sur la liste des suspects potentiels de toute cette manigance. Cela voulait dire qu’elle leur mettait à l’envers depuis le début… Erin actionna le loquet de la porte et elle pénétra doucement dans la salle de bain.
« Je n’ai pas vraiment peur de toi, et je crois que le viol, c’est quand on ne veut pas », dit-elle avec humour pour essayer d’alléger l’atmosphère. Elle espérait juste qu’il n’allait pas lui sauter dessus en y voyant une invitation déguisée. Enfin, rien ne disait que la drogue avait cet effet-là précisément.

Son cœur se serra quand elle pénétra dans la salle de bain. Il préféra rester encore les yeux clos, essayer de concentrer bien que mal. Rien, d’autre que des pensées pas très catholiques, lui venaient en tête et il lui était impossible de se rien penser. Il se mit presque à envier le vide neuronal qu’avait Hanz, capable de ne plus rien penser entre ses deux grandes oreilles. C’est sûr qu’il ne devait pas avoir de migraine lui !
Alexander Hoffman

Elle lui fit une petite remarque humoristique, il pouffa un peu, toujours la main sur son visage, qui massait les tempes. Cela l’échauda un peu, d’entendre un sous-entendu qu’il s’imaginait sûrement, celui d’un accord « C’est vrai, mais il serait bien qu’on arrête de faire l’amour quand je suis sous quelques chose d’illicite, tu vas finir par croire que j’en ai besoin » dit-il sur un ton plus léger même si sa voix était lourde.

Erin était curieuse de savoir ce à quoi il pensait. Sa répliqua la fit rire quelque peu. Elle y avait pensé elle aussi, se disant que quand même, ils n’avaient définitivement pas besoin de ça pour s’aimer de façon plus charnelle. À croire que tout dans cette expédition contribuait à les rapprocher physiquement quand l’un ou l’autre était drogué, alcoolisé, ou dopé.
« Je le concède, ça commencerait à devenir suspect, je vais demander ton dossier médical », dit-elle taquine, continuant sur sa lancée.

Il s’humidifia les lèvres. « Alexander Hoffman, patient de 37 ans, incapable d’avoir des rapports sans une aide extérieur et médicamenté » dit-il d’un ton protocolaire avant de ricaner. Cela était ridicule, mais au moins, le sujet était plus léger pour en rire.

Erin ricanna elle aussi, avant d’ajouter : « Faut dire que sa copine est tellement moche que ça n’aide pas, le pauvre. » Elle soupira, amusée.

« Selon Perrine, elle fait bander les morts donc bon… peut-être qu’il doit être un zombie pour apprécier ses callipyges » il pouffa … « C’est n’importe quoi notre échange » il sourit dans le vent.

Erin leva les yeux au ciel. Il retenait vraiment tout. « C’est toi qui dit n’importe quoi », fit-elle en souriant. Elle ajouta : « Il faut qu’on t’emmène faire une prise de sang. » Elle essayait de chercher ses yeux avec les siens, comme ils le faisaient habituellement, et naturellement. Son cœur se serra de le voir assis par terre, de la sorte, mais elle n’exprima rien de spécial sur son visage, si ce n’était un petit sourire, son petit sourire à lui.

Il finit par redresser la tête, bien droite, retirant sa main, pour ouvrir ses yeux sur le visage de son amie qui lui souriait. Le petit rictus qu’elle lui réservait, il serra la mâchoire, car une nouvelle vague venue l’échauffer un peu plus. Il avait l’impression d’être un loup face à un buffet de gigot d’agneaux… son regard devait être éloquent, il en était certain. Celui d’une bête assoiffée
« Hum… oui. Je… il serait peut-être préférable qu’un infirmier vienne »
Il soupira une nouvelle fois, pour tenter de se calmer. « J’ai du mal à me concentrer. Je ne sais même pas pourquoi, elle a fait ça. À croire qu’elle n’a pas aimée que je la repousse, elle crut bon de me faire abdiquer avec son parfum » …il secoua la tête
« Vous êtes arrivés au bon moment, je commençais à ne plus être maître de quoique ce soit… remarque je ne maîtrise plus grand-chose là non plus… » il s’embrouillait, il déglutit levant les yeux aux ciel, il lui était plus simple de répondre à des questions que de tenter d’expliquer.

Erin Steele

« D’accord, on discute un peu et je le fais venir », dit-elle concernant l’infirmier. Maintenant qu’elle voyait ses yeux aux pupilles complètement dilatées, elle était certaine qu’il était sous l’emprise d’une substance. Cette salope de Julia allait payer pour ça. À moins qu’elle ne soit droguée elle aussi ? Après tout son comportement était quand même étrange, ne ressemblant pas à la Julia de d’habitude. Néanmoins, s’il s’agissait de GHB ou d’un dérivé, il était possible qu’elle se soit dit qu’elle avait un coup à prendre. D’où son empressement et son état d’excitation… Erin ne savait pas trop, mais si Alexander faisait une prise de sang, Julia était bonne pour la faire aussi et les résultats seraient la preuve de son implication ou non dans cette mascarade. Erin approcha. Elle détestait le voir dans cet état-là. Elle posa une main sur son épaule, tout en s’accroupissant.
« Ça va aller. Je pense que les effets vont se dissiper. Tu as essayé la douche froide ? » Elle n’était pas certaine que s’approcher soit une bonne idée, mais rester à distance lui donnait le sentiment qu’il s’agissait d’un monstre, une idée grotesque qui ne lui plaisait pas.

Alexander Hoffman

Il hocha la tête, oui, il fallait parler, avant qu’il ne perdre cette faculté et qu’il ne soit qu’un animal. Elle s’approcha, trop près… il frissonna de désirs quand elle posa sa main. Il retenu un geste, se concentrant à être immobile…L’anglais eu un réflexe de se décaler un peu et d’enlacer ses mains, les serrant l’une contre l’autre. Les jointures blanchirent par moment.
« Je me suis passé la tête sous l’eau gelée…mieux vaut que je reste habilité pour le moment, ça fera une barrière de plus. »
Il ne pouvait pas tenir la distance, il se rapprocha donc de sa compagne, tout en tenant toujours ses mains et en serrant la mâchoire. Il tourna la tête vers elle, attendant qu’elle commence à parler, il avait la gorge serrée. Pour le moment, il ne se contrôlait pas trop mal, même si l’envie de la plaquer contre le mur de la salle de bain commençait à être très présente, ou bien même une douche… oui la douche…
« Tu veux que j’aille me doucher ? » vu la teneur de sa phrase aguicheuse, il n’avait pas l’esprit chaste le brave homme.

Erin Steele

Elle opina du chef. En fait, cette situation était ambivalente. D’un côté, depuis Santa, ils n’avaient pas remis ça, et maintenant que tout était clair entre eux, Erin ne serait pas contre de lui faire l’amour. Malheureusement, son état physique était préoccupant, il commençait seulement à aller mieux. Les marques de coups s’estompaient petit à petit, et il se déplaçait plus gracieusement, signe qu’il reprenait la totale maitrise de son corps. Là, il semblait tout disposé à faire des galipettes… Si Erin n’était pas en colère après Julia, il était possible qu’elle se laisse aller à le provoquer pour voir ce dont il était capable dans cet état-là.

« Oui ça n’a pas l’air de t’avoir rafraîchi les idées », ne put elle s’empêcher de dire, voyant qu’il était dans un état proche de la folie amoureuse. Sa phrase aguicheuse en disait long. Elle était bien tentée de dire « oui » et d’y aller avec lui, mais ce n’était pas raisonnable. Il fallait faire la prise de sang. Elle se leva, rompant le contact physique avec lui.
« Va prendre une douche, j’appelle un infirmier. » Elle amorça un demi-tour vers la porte.

Alexander Hoffman

Oui, on va dire que l’eau avait plutôt prit de la température quand il s’était jeter dessous. Il semblait en attente et la voir se lever le frustra énormément. Mais valait-mieux qu’elle commence à initier un mouvement et un refus de partager la douche commune. C’est un comble, quand même, il ne pouvait rien faire à cause de son état physique qui aurait causé de trop grande douleur et là … bah la ceinture aussi ! Il se releva soupirant, bien plus vite qu’il ne l’aurait pensé, se retrouvant à côté d’elle en moins de deux. Il lui avait obéie sans aucune contestation. Docilement.

Pour regarder la douche aux portes vitrées…il ne sait pas trop comment, tout cela est arrivé, mais, d’un mouvement un peu plus sauvage il attrapa Erin par le bras, pour la faire pivoter, la collant contre la paroi, la prenant par surprise. Il l’embrassa, alors que ses mains remontaient sur son visage et l’une sur ses hanches.

Erin Steele

Erin l’entendit se lever dans son dos. Bien, il allait prendre sa douche docilement, pendant qu’elle attraperait son oreillette pour faire venir un infirmier, qu’il réalise une prise de sang. Elle n’eut même pas le loisir de faire trois pas pour se diriger vers la sortie, qu’il l’attrapa pour la faire pivoter et la plaquer brutalement contre la paroi de la douche. Elle poussa un petit gémissement de surprise, alors qu’une flamme s’allumait quelque part un peu plus bas, tandis qu’elle sentait les mains de l’anglais parcoururent ses hanches et son visage, tandis que ses lèvres venaient se coller aux siennes, encore entrouverte de surprise. Elle soupira, frissonna, ses mains rejoignirent son visage, et notamment ses joues, pour lui rendre son baiser. Non Erin, il n’est pas dans son état normal, il va s’en vouloir. Pourquoi est-ce qu’il s’en voudrait ? Il l’aimait, elle l’aimait, il n’y aurait rien de mal à ça ? Le petit démon et le petit ange se disputaient sur son épaule gauche et droite. Elle tenta d’écarter son visage du sien, mais elle lui offrait son cou, et ce n’était peut-être pas une bonne idée. Une de ses mains quitta le visage de l’anglais, cherchant la poignée ouvrant la porte de la douche pour les précipiter dedans. Elle déclencha le jet d’eau, eau qui était glacée. Elle se crispa instantanément. Elle ne savait pas si elle avait fait ça pour se calmer elle ou pour le calmer lui. De toute façon, elle allait être vite fixée.

Alexander Hoffman

Elle lui rendit son avance un peu brusque, malgré le cri de surprise qu’elle avait laissée échappé de ses lèvres. Il n’était peut-être pas bon, qu’elle l’accepte, du moins une petite voix dans le nuage brumeux de son esprit lui fit la remarque. Mais, il n’y prêta pas attention, il était trop tard. S’il elle ne parlait pas, il ne s’arrêtait pas. Il descendit ses baisers, vers le cou qu’elle lui offrait en guise d’échappatoire, raffermissant sa prise sur ses hanches, pour la coller plus contre lui. Les baisers étaient passionnels et présent par de petites pressions, qui pourraient laisser des marques s’il continue à s’y arrêter.

Il fut surpris de sentir son corps, basculer dans la douche, il se rattrapa machinalement avec son bras contre le mur de celle-ci, laissant l’autre en soutiens sur le corps de la jeune femme, pour ne pas qu’elle glisse au sol. Le jet d’eau froide fut déclenché et cela donna quelques secondes de lucidité à l’homme, qui grogna d’étonnement. Il leva la tête vers le pommeau de douche, avant de reporter son attention sur elle avec un petit sourie enjoliveur.
« Finalement, je ne me douche pas seul… » bien étendu son regard était accompagnée d’une voix toute aussi séductrice et d’un mouvement, pour rapprocher le corps d’Erin du siens en avance.

Erin Steele

Il était brusque et passionnel à la fois, et c’était tout ce qu’elle aimait. Cela combiné au fait qu’ils étaient mutuellement frustrés de ne pas avoir fait l’amour depuis Santa, conduisait inexorablement au dérapage dans la douche. Elle sentait ses baisers dans son cou, ses pressions, ses mains sur ses hanches qui la contraignait à rester contre lui, à l’éprouver physiquement… Elle ne savait plus où donner de la tête, et elle commençait à respirer de plus en plus fort. Elle pensait que l’eau froide allait le calmer, mais non. Au lieu de ça, il lui sortit une phrase complètement aguicheuse et elle n’avait qu’une envie désormais, qu’ils s’ébattent ici et maintenant. Elle bascula autant que faire se peut le mitigeur vers l’eau chaude afin que la morsure du froid ne cesse de lui planter ses crocs dans son dos maintenant gelé. Elle avait la chair de poule, ses petits seins s’étaient raffermis sous les baisers et sous la fraîcheur de l’eau. Erin ferma les yeux, profitant des baisers de son amant. Si elle ne l’arrêtait pas, il allait déchirer son chemisier, elle en était certaine, surtout qu’il commençait à la mouler de façon scandaleuse du fait qu’il soit détrempé. Sans crier gare, elle le repoussa, et dans un gémissement qui n’était pas vraiment convaincant, elle lança, essoufflée :
« Alex, arrête… » Elle couina encore une fois, avant de le redire avec plus de conviction tout en se tortillant pour essayer d’échapper à ses caresses.
« S’il te plait, arrête. »

Elle n’avait pas envie d’arrêter elle-même alors qu’elle était clean, alors lui… Mais il le fallait. Elle ne voulait pas donner cette victoire à Julia. Pas de cette façon. Elle tenta bien de le faire pivoter pour le laisser dans la douche. S’il n’arrêtait pas, elle n’était pas certaine de lui résister plus longtemps, parce qu’elle en crevait d’envie, tout simplement.

Alexander Hoffman

L’eau qui se déversait sur le corps de sa compagne, trempait ses vêtements, la moulant scandaleusement, cela ne faisait rien pour ne pas exciter davantage le jeune homme, qui revenu à la charge, se fichait complètement de la température, ou bien même de ses propres vêtements. Bon, les chaussures allaient commencées à prendre l’eau sous peu, mais ce fait lui passa au-dessus de la tête, bien trop préoccupé dans ses manœuvres de séductions et de ses soupirs alanguis. De toute façon, il ne comptait pas les garder, que ça soit les italienne ou bien le reste de ses habits. L’anglais, la remettant contre la paroi de la même façon brusque et passionnelle, se collant à elle, il la sentait plus que réceptives et il en devenait un brin fou, en témoin de sa respiration saccader qui avait du mal à respirer. Il chercha ses lèvres, où la peau de son visage et de son cou, explorant de ses mains, le corps de sa compagne, pour finir par s’intéresser à cette chemise à moitié transparente maintenant… ne comptant pas y aller avec douceur et préserver l’intégralité du tissu. Non, simplement la déchirée tout simplement. Pourquoi, s’embêter à retirer les boutons ? Il ne pensait plus vraiment, comme un air civilisé à cet instant.

Alors, qu’il allait entreprendre ce geste, elle le repoussa avec force, en couinant. Il ne comprit pas immédiatement, avant de percevoir le double ordre. Immédiatement, son corps se figea, tel un robot sans pile. Il était complètement docile. Il lui était impossible de répliquer ou bien de râler comme à son habitude. Intérieurement, l’anglais, commençait à fulminer, mais la voix de la raison, était trop peu forte… il ne bougea pas attendant la suite, regardant Erin d’une manière un peu étrange, comme s’il était prisonnier de son propre corps. « D’accord ». Elle n’avait pas plus envie que lui d’arrêter mais, il ne pouvait pas reprendre. Une lame de glace s’insinua dans sa colonne vertébrale, se souvenant des « ordres » de Julia…il comprenait mieux…

Erin Steele

Il s’arrêta net quand elle lui demanda d’arrêter après qu’elle l’eut poussé. Mais c’était quoi ce délire ? Il écoutait comme un petit toutou docile ? Si elle lui demandait de se mettre à quatre pattes, il allait le faire ? Elle resta interdite devant lui, débraillée, trempée, collée au mur de la douche.
« D’accord ? C’est tout ? » dit-elle en reprenant sa respiration. Il y avait deux secondes, il était prêt à faire exploser son chemiser et voilà qu’il ne faisait plus rien. C’était illogique et flippant. Elle s’approcha de lui. Elle ne savait pas quoi faire à dire vrai. L’envie était en train de partir aussi vite qu’elle était arrivée.

« Bon tu sais quoi, tu vas enlever tes vêtements, et prendre ta douche. Je reviens. », dit-elle en faisant un geste de la main l’invitant à rester sur place. Elle se remit les cheveux en place, attendant de voir s’il allait obéir ou pas. Son esprit commença à tirer des conclusions. Et elles allaient vers Weir. Est-ce qu’elle était sous l’emprise de cette drogue qui rend docile, en plus de fou de désir ?

Alexander Hoffman

Il voyait très bien son étonnement, cela devait se refléter aussi dans son propre regard. Il eut une petite grimace de douleur, une pointe douloureuse dans la tête, son corps était immobile, mais l’envie était toujours là. La frustration était pas très plaisante soudainement. Il hocha la tête docilement, il se faisait horreur. Il la regarda s’avancer, il essaya de lutter, de se secouer, mais quelques choses lui en empêchaient et plus il était retissant, plus il avait mal. Mais c’est quoi ce délire ? Sa main se tendit vers elle, mais, il eut de violent tremblements… il déglutit…

« Je… ne comprend pas pourquoi...il y a un quelque chose qui inhibe ma volonté c’est horrible… » il soupira, il voulait bouger…et dès qu’elle lui dit sa seconde phrase et son geste de la main, il obéi une nouvelle fois sans qu’il ne puisse faire quoique ce soit d’autre. Non mais sérieusement… il moulinant dans sa tête, enfin le peu qu’il avait à disposition.
« Je comprends, pourquoi, elle commençait à me donner des ordres la major… si j’obéi aussi facilement, je peux me retrouver à quatre pattes à donner la patte ! » feula-t-il rageusement.

Erin Steele

Erin fit une petite moue. C'était le moment ou jamais de lui demander tout et n’importe quoi. Mais ce ne serait pas Erin si elle profitait de cet état de faiblesse manifeste. Elle ne pourrait plus se regarder dans une glace. Déjà qu'il ne broncha pas quand elle lui demanda simplement de prendre sa douche… elle culpabilisait presque d’avoir eu un geste non verbal de la main. Elle n'osait rien dire de peur de lui donner un ordre sans le vouloir.
« C'est un des effets on dirait. Je vais les noter pour qu'on fasse un bilan. » Elle lui fit un sourire. Elle devait avoir l’allure, trempée comme ça.
« Si je te donne l’ordre de ne pas t’en faire, ça fonctionne ? » Elle attrapa une serviette de bain. Elle ne comptait pas se dévêtir et se sécher devant lui, déjà qu'il était à fond. Elle n’attendit pas sa réponse pour sortir. Elle sentait qu'il avait honte de lui et elle connaissait son côté pudique. Son absence lui ferait du bien même si elle était dans la pièce à côté. Franchement, quand il sera clean, s'il ne lui fait pas l'amour dans cette foutue salle de bain, ça va barder !

Alexander Hoffman

Il voyait mal Erin profiter de cette situation pour lui demander tout et n’importe quoi, cela serait décevant et humiliant. De toute manière, il avait confiance en elle, pour garder son intégrité. La voir toute mouillée, l’échaudait beaucoup, mais il ne pouvait pas faire de geste envers elle. Il soupira, sentant la lame s’enfoncer dans sa tête, ce n’est pas du tout agréable. Il devait arrêter de lutter, mais bon, c’est un têtue le monsieur.

« Pas m’en faire pour toi ? » il n'avait pas compris…dans un sens son esprit et son regard étaient concentrés sur le buste de la jeune femme, pendant qu'il retirait ses propres vêtements. Elle quitta la douche et il put en sortir, pour retirer ses chaussures, chaussettes, pantalon, boxer, chemise, veste et cravate. Le tout (sauf les italiennes) dans le panier à linges. Il se fichait qu'elle soit là où non…il se jeta sous l'eau, la mettant sur le côté froid, la différence de la température ne lui fit justement ni chaud ni froid…intimité dressée comme jamais, elle commençait à descendre, pour mieux remonter dès qu'il sera hors du frigo. En baissant les yeux sur son érection, il se demanda sincèrement, s'il ne devait pas remédier lui-même à son excitation, dans le fin espoir d'être tenable. Son regard se leva, sur Erin, qui était partie dans l’autre pièce… même s’il était sacrément excité, il se voyait mal se masturber, sachant qu’il avait beaucoup mieux sous la main…
un bouffé de chaleur le prit et il mit le jet d’eau glaciale sur cet endroit, il se mordit la main, pour ne pas pousser un petit cri désagréable. Oui, extrême mais bon, il en avait marre… il ressortie, s’emmitouflant dans une serviette qu’il noua à sa taille, une fois sec et sortit de la pièce. Direction, l’armoire à vêtement.

Erin Steele

« Pour toi, pour moi, pour nous », dit-elle avec un sourire avant de le reluquer un peu, et de finalement sortir de la salle de bain alors que son caleçon glissait de sa virilité dressée. Il allait encore bander pendant un moment. L’idée de le soulager était tentante, elle dû le reconnaître, et cela renforça sa frustration de quitter la salle d’eau avec son amant dans cet état-là. Quand il revint dans la chambre après s’être douché, Erin était changée, et la serviette qu’elle avait utilisée pour se sécher était enroulée sur ses cheveux. Elle profita qu’il sorte pour se glisser dans la salle de bain pour déposer ses affaires trempées avec celles de l’anglais, dans le panier à linge. Ses chaussures étaient trempées, et elles séchaient dans un coin de la pièce. Entre temps, elle avait contacté le pôle médical de la cité pour qu’il lui envoie quelqu’un faire une prise de sang. Ce n’était pas évident qu’on accède à sa requête, l’ensemble du service étant en sous-effectif avec une population médicalisée importante. Mais bon, en insistant un peu et en faisant jouer son côté
« grrrr », quelqu’un allait venir. Elle approcha d’Alexander en sortant de la salle de bain à son tour, les cheveux humides, mais libre de la serviette. Pour le coup, elle avait passé une tenue plus décontractée, mais plus difficile pour l’homme drogué qu’était Alexander pour imaginer ses formes. Elle était prévenante, la miss. En effet, elle portait un pull ample en maille, noir, qui ne soulignait pas la rondeur de ses seins, tandis que pour le bas, elle s’était glissé dans un leggin souple qui flottait sur elle. Elle était pieds nus. « Comment tu te sens ? L’infirmier arrive. »

Alexander Hoffman

Il répondit par un grognement, bien sûre que s’il allait s’inquiéter dès qu’il aura retrouvé toutes ses facultés mentales pour méditer et avoir encore plus honte, d’avoir été drogué aussi bêtement et avoir manqué de sauter sur la major frétillante et autoritaire. Enfin bon, pour le moment, il avait autre chose à penser niveau « frétillement » dans son boxer pour se préoccuper de tout cela. Bien entendu il remarqua qu’elle le matait et par jeu, il en joua pour se dévêtir, peut-être qu’elle reviendrait sur sa décision ? Mouai, il était simplement aguicheur point.

Enfin bon, la douche avait le mérite d’avoir clamer, le côté mécanique… même si cela allait sûrement repartir. En sortant de la salle de bain, il ne remarqua pas tout de suite que sa compagne s’était glissée dans celle-ci. Il la chercha quelques instants, avant de se rhabiller, pour la prochaine visite. De toute façon, il ne comptait pas rester bien longtemps habillé… s’il est encore dans cet état il ne pourrait guère dormir. Enfin, avec un peu de chance dans une heure la drogue aura fini sa petite fête dans son corps et il pourra redevenir un gentleman civilisé. Il enfila, un pantalon en velours bleu marine et la chemise du marché par-dessus, qu’il affectionnait particulièrement. Celle que lui avait offerte la demoiselle brune. Une chemise en lin, souple avec des lacets qui fermait le col. Il fut pied nu avec ses chaussons sombre. Son regard se leva sur Erin, qui avait décidément bien choisi a tenu pour ne pas l’émoustiller de trop. Mise à part les jambes gainées dans son legging il ne pouvait rien voir de plus. Il se rapprocha d’elle félinement.
« J’ai toujours envie de te plaquer contre le mur…ou te projeter sur le lit… » dit-il provocant en regardant le meuble.
« Bien, j’espère qu’il a des calmants… »

Erin Steele

En effet, il ne pouvait même pas reluquer son petit cul, car il était caché dans les replis du pull qui tombait sur sa chute de reins. Elle était tentée de l’aguicher comme elle avait pu le faire lors de la soirée de noël avec son massage scandaleux, mais elle se retint. Elle ne s’était pas fringuée comme ça pour lui remettre le feu au slip par des suggestions ou des gestes malvenus. Surtout qu’il avait l’air d’être redescendu d’un étage au niveau de son entrejambe.
« On attendra le passage de l’infirmier pour ça, si tu veux… ». Elle n’avait pas pu s’empêcher de roucouler ces quelques mots.
« Enfin, sauf s’il a des calmants bien entendu. » Elle était vache de se montrer taquine, mais elle préférait prendre la situation du bon côté que du mauvais, et puis ses envies et propositions ne la laissaient pas indifférente.

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Jeu 2 Fév - 18:20

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Erin Steele

On frappa discrètement à la porte. Erin alla ouvrir. Il s’agissait de Hanz, lequel escortait un infirmier avec un kit de prélèvement et une trousse de soin.
« C’est bon, vous pouvez rentrer, ils sont habillés », lança l’allemand joyeusement. Il considéra Erin et rajouta : « J’ai fouillé le doc, il est cool. »
« Faisons vite, je n’ai pas toute la nuit, et y a des urgences à surveiller à l’infirmerie. »
« Encore navrée, mais je crains que Monsieur Hoffman ne soit sous l’emprise de stupéfiants. »
« Voyons voir ça. » L’infirmier approcha, extirpa une lampe de sa trousse de soin et la passe sur les prunelles dilatées du jeune homme. Elles ne réagissaient pas vraiment, ce qui dû éblouir l’anglais quelque peu. « Il est complètement pété on dirait. Quelle drogue avez-vous pris ? » demanda-t-il à l’administratif.
De son côté, Hanz inspectait l’appartement. Il regarda le lit, la salle de bain, et soudainement, une lumière s’alluma dans son cerveau. « Vous n’êtes plus habillé pareil ! Tous les deux ! »
Erin lui fit les gros yeux en pinçant ses lèvres, avec un petit geste de la tête contrariée vers l’avant, lui intimant l’ordre de la fermer.

Alexander Hoffman

L’anglais lança un regard et un sourire scandaleusement provocant quand elle roucoulant quelques mots. Oh, oui il avait hâte d’assouvir ses envies et qui n’étaient pas que celles liés à cette fichue drogue. Enfin, même si cela voulait grandement son jugement. Déjà, il était en train de faire son petit film, dans les brumes de son cerveau animal. Il ignora pour les calmants, ne voulant pas réfléchir, il avait mal à la tête et surtout cela allait le frustré et qui dit frustration, dit : pique désagréable dans la tête.
Il était tant que l’infirmier et Hanz arrive, puisque le jeune homme se rapprochait dangereusement de sa compagne. Il se laissa faire par le médic, qui l’aveugla… il grogna légèrement.
« Bonne question. Je ne l’ai pas prise volontairement, on me la fait prendre contre mon grès »
« Super… après les femmes violées, les hommes drogués… je suppose que ça doit être dans le même but. Les symptômes ? »
Hanz parla place moment-là attirant le regard de l’anglais.
« Oui, j’ai pris une douche gelée Hanz. Et J’ai voulue emmené Erin avec moi »
Il soupira et regarda l’infirmier, qui était en train de beuger sur la réaction de l’Allemand…il toisait Erin, comme pour lui demander c’est quoi ce type …. La concernée haussa des épaules, souhaitant qu'il continue son examen.
« Hyperexcitation sexuelle, inhibition de la volonté et mal de tête quand je lutte. Et je pense oui pour votre hypothèse »
« Vous entendez quoi par aucune volonté ? » l’infirmier, n’était pas trop rassuré.
« Obéissance »

Erin Steele

« La vache ! C’est pire que le GHB ! » il baissa machinalement, les yeux vers le bas du pantalon de l’anglais. « Oui d’où la douche froide … Mademoiselle Steele vous avez rien ? » il ignorait après tout qu’ils étaient en couple.
« Non rien du tout. Je n’en ai pas inhalé. », dit elle simplement, le laissant reprendre avec Alexander.
« Vous avez mal ? » demanda t-il à l’anglais
« Oui, à la tête pareille à une forte migraine »
Hanz n’avait rien loupé de l’échange qu’il suivait avec grand intérêt. Il se rapprocha de l’anglais, quand l’infirmier fouilla dans son sac, pour trouver de quoi, faire une prise de sang au jeune homme et le soulager de ses maux.
« Donc là ça veut dire que si je vous dis « faites-moi une pipe » vous me la faite ? »
« Exactement » répliqua l’anglais mécaniquement, puisque Hanz n’avait pas fait gaffe mais il l’avait dit sur une formulation type ordre.
« Coooooollllll »

Non mais Hanz n’en ratait vraiment aucune… Erin s’approcha de lui et elle lui mit une taloche derrière la tête, lui arrachant un « aie » indigné.
« Hanz sort d’ici, va faire un tour ! Et toi ! » dit-elle à l’attention de l’anglais, sur un ton un peu plus colérique qu'elle ne l’aurait voulu « Je t’interdis de faire quoique ce soit à Hanz ! »
Après tout si les ordres fonctionnaient bien, autant en abuser pour préserver son partenaire d’une folie homosexuelle qu'il n’aurait peut-être pas souhaité dans son état de conscience normal. Si Hanz remettait ça, elle allait être plus sévère.

L’infirmier ne savait pas trop où se mettre. Il se racla la gorge en faisant les gros yeux à Alexander du genre « elle ne rigole pas la miss » et il extirpa un kit de prélèvement de sang.
« Tendez votre bras qu'on règle ça. » Il lui cercla le bras avec un joint en caoutchouc, trouva une veine, y glissa l’aiguille et inséra dans les embouts les flacons. Il en préleva deux.
« Voilà, ça devrait faire l’affaire », dit il en appuyant un coton sur le point d'entrée de l’aiguille qu'il retira. « Je peux vous donner un somnifère, je ne vois pas quoi de plus. Si les symptômes perdurent demain matin, venez à l’infirmerie. »

Alexander Hoffman

L’anglais eut un rictus égayé quand Erin frappa Hanz, le congédiant hors des quartiers.
« Mais Rinrin ! Je te donnerai des cours comme ça ! » pouffa l’Allemand plus amusé que jamais et il sortit dehors.

Par contre Alexander eut une grimace de douleur, quand elle lui donna un ordre. Oui, de toute façon, il n’avait pas envie de le faire donc autant qu’elle le protège ainsi. Il fit un petit hochement de tête à l’infirmier.
« Faut bien, je ne vaux pas mieux qu’un bon toutou à cet instant »
« Ne dite pas ça…même si c’est flippant, à votre place j’aurais peur »
« Vous en aurez pas conscience »
« Flippant quand même »
Il se laissa prendre le sang, sans rien dire, il semblait un peu stone, il se sentit fermer les yeux quelques instants.
« Doliprane ou paracétamol pour la tête ? » articula-t-il difficilement.
« Hum… d’accord, mais je n’ai pas de calmant, pour votre état de d’excitation, je vous conseillerais de vous masturber et de dormir en espérant que ça passe » Il regarda Erin « ou si vous avez mieux et que madame est d’accord…. Mrs Hoffman ! » Alexander venait de s’écrouler sur lui, même d’un coup., il fut difficilement rattrapé par l’infirmier, celui amortie la chute de l’anglais avec son corps, pour éviter que la tête de tombe sur le carrelage.

Erin Steele

Erin allait rétorquer quelque chose de cinglant à l'infirmier mais Alexander fit diversion en basculant vers l’avant. Le pauvre medic réussit tant bien que mal à le maintenir sans que ça tête n'heurte le carrelage et Erin se précipita pour l’aider à le remettre droit.
« Hanz !! »
L’allemand ne devait pas être trop loin car il poussa instantanément la porte.
« Tu as changé d’avis… Merde ! »
Il se grouilla de venir vers eux pour leur filer un coup de main, permettant au médic de se libérer et de prendre les constantes.
« Allongez-le sur le lit. »
Hanz leva tout seul son fantasme et il fit ce que venait de dire l'infirmier. La baraque à frites se tourna vers Erin :
« Il faut lui souffler dans le poireau, ça va le réveiller. »
« En parlant de poireau, il a le rythme cardiaque qui accélère. » Façon élégante de dire qu'il recommençait à avoir quelques raideurs.
« Je ne sais pas si c'est une bonne idée de lutter contre cette drogue », lança l'infirmier. La douleur doit être atroce. « Ses constantes sont stables, il n'y a pas de danger immédiat. »
« On le laisse dormir alors ? » demanda Erin complètement paumée et qui n’avait même pas réagit à la remarque de Hanz.
« C'est mieux. Je vais faire examiner ça », répondit l’infirmier en agitant les flacons.
« Ce n’est pas un malaise dû à la prise de sang ? » questionna t elle quand même.
« Peu probable. »
« Et alors qu'est ce qu'on fait de sa carotte, je vais chercher Woosley ? » relança l’allemand, en pure provocation à l’adresse de la consultante.
« Escorte ce monsieur jusqu'au labo, que ces prélèvements arrivent là bas sans que quelqu'un ne tente quoique ce soit. Et va te coucher Hanz. » Erin reprenait un peu ses esprits. Elle laissa les deux hommes s’en aller, ne souffrant pas qu'on discute ses propos. Elle tira la couverture sur l’anglais qui semblait dormir. Au final, s'il l’avait prise dans la douche, il aurait moins souffert. Elle s’allongea à ses côtés, écoutant sa respiration paisible.

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Sam 4 Fév - 14:20

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Alexander Hoffman

Ce fut le vide, il perdit conscience à peine cinq minutes, avant d’être dans une sorte de sommeil sans rêve. Il se réveillant 40 minutes après tout ce cirque, se surprenant d’être allongé dans son lit. Il voulut se relever, mais sa tête lui fut lourde, il resta couché… analysant son environnement. Il n’avait plus la tête brumeuse, le nuage s’estompait petit à petit… les effets étaient en train de redescendre et le bad trip ? Il espérait ne pas en avoir un justement. Il eut du mal, à se reconnecter à son entourage, mais son regard chercha Erin, qui était au final, contre lui. Tout était calme et même Harry, qui s’était planqué dans son arbre à chat à cause du monde, finit par pointer son nez hors de sa cachette, pour inspecter la chambre silencieuse.

Le britannique, tourna la tête vers sa compagne, ses prunelles commençaient à reprendre des couleurs bleutées… mais ce n’était toujours pas ça. Il se mit sur le côté, l’enlaçant de son bras dans un soupir. Sa tête le picota un peu… mais supportable au fur et à mesure que les minutes passèrent. De toute manière si ça ne passait pas, il y avait un remède miracle pour les migraines… et il sentait un peu de mouvement dans son pantalon, signe qu’il était encore échaudé. Mais bon, là au moins, il serait moins drogué.
« Il s’est passé quoi darling ? » lui demanda t-il dans un murmure suave.

Erin Steele

Le calme était revenu dans la chambre d’Alexander. Les quarante minutes qui suivirent passèrent à la fois rapidement et doucement. Erin flottait dans le temps au rythme de ses pensées. Elle était partie du côté de Weir. Ses pupilles étaient dilatées, son comportement avait tout de celui d'un automate, un peu comme si elle était le pantin de quelqu'un. Et maintenant, la consultante en était persuadée, elle savait que Julia était mêlée à tout ça. C'était logique. Elle avait voulu s'arroger Alexander, seconde tête pensante de la cité pour cette enquête. Oh, ils avaient déjà essayé de régler le compte d’Erin, comme ce fameux soir où Pète et ses copains avaient fracassé Hanz. Ils venaient pour elle. C'était logique qu'ils soient la cible d’attaque de ce genre-là. Weir la pauvre. Il allait falloir faire quelque chose pour la sortir de cette emprise infernale. Agir ce soir n’allait pas servir à grand-chose mais dès demain, il faudrait faire quelque chose.

Alexander remua un peu et aussitôt, les pensées de la jeune femme s'envolèrent pour se concentrer sur lui. Il bascula sur le côté pour la prendre dans ses bras. Il revenait à lui. Un petit sourire naquit sur les lèvres de la jeune femme qui bougea un peu pour se blottir contre lui. « Tu es tombé dans les pommes à force de lutter contre les effets de la drogue », murmura-t-elle en lui caressant la joue et en cherchant son regard moins dilaté. Il y avait du mieux. « Ça va mieux ? Ta tête ? ».

Alexander Hoffman

Il la toisait tendrement, moins fou de passion et de désir, comme quoi la lutte avait été douloureuse et son malaise nécessaire pour que son corps évacue la drogue. Qu’arrivait-il à ceux qui ne lutte pas ? En tout cas, il avait dû être exposé à une forte dose et come toute dose fort d’un coup, cela agit vite et monte vite, pour redescendre aussi prestement. En tout cas, s’il était content de ne ressentir que des picotements d’envies et que tout cela était en train de fuir loin de son corps.

« Eh bien j’aurais cumulé ce soir… j’ai eu peur d’avoir un trou noir et d’avoir fait une bêtise ». Il s’humidifia les lèvres… cela le fit repenser à Julia et il n’aimait pas trop se souvenir là.
« Hum, un peu lourde. Mais, oui je me sens revenir normal…enfin je crois ». Il eut une petite moue divertit en pensant à une connerie, elle n’avait qu’à lui ordonner quelque chose et il verrait s’il fait le petit robot « Je crois que ça confirme que je n’aime pas qu’on me donne des ordres ». Il pouffa un peu. Cela le ramena encore une fois à Julia… il soupira, regardant sérieusement sa compagne, qui lui caressait le visage.

« Tu sais pour la major… je vais être franc, elle ne m’attire pas du tout. Je l’ai envoyé gentiment bouler en lui disant que j’aimais les grandes blondes de 2m, avec 100kh sur la balance et Allemande de préférence quand elle m’a fait du rentre dedans au mess… puis bon, on est partis et elle s’est mis du parfum…cela m’a intrigué… en y réfléchissant, je pense que là-dedans qu’il y a la drogue ». Il essayait de se remémorer les évènements « Si on s’est embrassé c’est de son bon vouloir et j’ai essayé de la repousser… par contre oui, avec la drogue je suis passé de l’état : tu ne me plais pas du tout à celui ou j’allais finir par dire oui, si elle continuait…. De toute manière vue que j’aurais été un bon toutou, cela lui aurait plus… dès qu’elle m’a injecté son parfum dans le nez, elle a commencé à me donner des ordres ridicules. Insupportable, elle me prenait pour son chien… ». Il se toucha machinalement les côtes, non il n’avait pas mal, d’ailleurs, heureusement…. Par contre, en repensant à tout ça, il avait quand même honte… il secoua la tête. « Quelle garce, quand même… je suis bien content que vous soyez intervenu, déjà que j’ai pas mal honte, alors i en plus je t’avais trompée en pleins, super … » Il était un irrité dans cette dernière phrase, d’où la petite insulte peu courante chez lui. Lui, qui était d’une grande fidélité, il aurait eu du mal à supporter le après.

Erin Steele

« T'inquiète pas je veillais au grain. Tu n’as pas fait de bêtises. Hanz a bien essayé d’en profiter mais sans résultats. »
Oui Alexander était une tête de mule, lui donner des ordres revenait à pisser dans un violon. Certes il acceptait de temps en temps qu’Erin prenne l’avantage mais c'était plus une concession qu'autre chose, même si quand ils discutaient ou bossaient ensemble, comme ce matin dans son bureau, ils se complétaient parfaitement. La jeune femme était bien consciente de ce côté là de lui et pour le moment, rien dans leur façon de fonctionner ne l’embêtait. À dire vrai elle aimait bien son petit côté directeur, qui s'exprimait d’une autre façon avec elle. Bref il la laissait libre, c'était là l’essentiel. Elle se contenta de hausser des sourcils en guise de confirmation, sans éprouver le besoin d’essayer de lui en donner un pour voir si ça allait mieux.

Le temps de la justification arriva. Elle ne chercha pas à le couper, c'était inutile, il avait besoin d'exprimer ce qu'il avait vécu. Et c'était aussi le signe qu'il voulait rester blanc aux yeux de la consultante. Cette dernière le toisait sans ciller, le visage neutre. Est-ce qu'elle lui en voulait ? Absolument pas. Elle serait quand même la dernière des idiotes si tel était le cas. Il était sous l’empire d'un produit qui inhibait ses capacités de résistances, l’obligeant à obéir. Et puis il avait mis énormément de volonté pour résister à tout ça. Bienveillante et parce que ça lui faisait du bien, Erin le laissa aller jusqu'au bout.

« J'ai toujours pleinement confiance en toi, ne t'inquiète pas de ce côté-là. Je ne me sens pas trompée, loin de là. » Elle avait envie de l’embrasser et de le rassurer. Mais elle s’abstint pour le moment. « Au moins maintenant on connait comment elle s’y prend et on a une idée de ce qui arrive à Élizabeth. Demain on la sort de là, pour le moment il faut que tu te reposes pour éliminer la substance totalement. » L’emploi du verbe falloir allait peut-être passer pour un ordre. C'était le moment de savoir s'il était encore docile ou pas. « On va lui faire payer à cette… garce oui. » rajouta t-elle en reprenant son expression familière qui au demeurant, correspondait tout à fait à ce qu'était Julia Woosley. Elle était vraiment remontée contre cette femme qui avait joué un double jeu assez impressionnant, mais pire que tout, elle avait bouleversé l'équilibre mental d'Alexander et cela, c'était inconcevable pour Erin. On ne touche pas à celui qu'elle aime.

Elle laissa sa main quitter son visage, tandis qu'elle renforçait sa position, dans le sens où elle se redressa un peu pour poser sa joue sur son torse, à la jonction de son épaule et de son pectoral, lui laissant son menton et son nez dans ses cheveux. Elle caressa son torse amoureusement et distraitement de sa main qui était auparavant sur son visage. Sa main s’immobilisa sur son nombril. Elle avait un peu chaud avec son pull, sous la couverture. Elle soupira, et d'un ton léger, elle demanda, bien contente que leurs yeux ne se croisent pas. « Tu es toujours en forme par ici ? », dit-elle en tapotant avec sa main son nombril, signifiant qu'elle parlait d'une zone érectile un peu plus bas. « Ca va aller pour dormir ou…? », elle laissa sa phrase en suspens.

Alexander Hoffman

Il aurait été surprenant que notre bonne grande frite, n’ait pas essayer d’en profiter. Il était prêt à beaucoup de chose, dans l’espoir de toucher son fantasme masculin. Il était d’une ténacité impressionnante, à moins que cela soit de la bêtise ? Les deux surement. Là était tout le problème. Mais au moins, il ne faisait pas si mal son travail avec Erin, voir même un peu trop bien.

« Une vrais louve », dit-il ironiquement, voyant plus sur le coup Erin en cet animal prête à protéger son « petit » qu’une « mère poule ». Il tenta un peu d’humour sur sa capacité à être naturellement « dominant », il avait définitivement du mal à obtempérer. Et dans un sens, fort heureusement, car sinon, il aurait fini telle une carpette à quatre pattes devant les pieds de l’autre perverse. Comme Weir, qui semblait être proche d’un pantin ? Il commençait à reprendre ses facultés mentales et le constat évident de la pauvre jeune femme, droguée devenait une fatalité. Mais, qui était le drogueur de la cheffe ? Il serait étonnant que Julia aille se mouiller une seconde fois …alors qu’elle avait mis tant de mal à se faire respecter et à montrer patte blanche. La savoir impliquée, était quand même sacrément déroutant. Une femme, qui supervise ce genre d’agression ? C’est un peu comme le noir qui vend ses frères aux colons blancs. Et pauvre Richard Woosley, qui allait tomber de haut, quand il va apprendre que sa nièce adorée. Comme quoi, les grains pourris sont même chez les meilleurs. De toute manière, demain, ça va être le grand dénouement, il risque d’avoir du mouvement et de l’action encore.

Finalement, il se lança, dans ses explications, besoin de mettre à plat tout cela et de se rassurer peut-être ? Non de simplement rester blanc et intègre devant sa compagne. Elle ne le coupa pas, le regarda paisiblement d’un air neutre. Bon, il se sentit rassuré, quand elle lui dit que ce genre d’élément n’avait rien changé. Il aurait étonné, qu’elle lui en porte rigueur mais bon, on ne sait jamais, il ne connaissait pas son potentielle à être jalouse ou paranoïaque en amour.

« Oui, elle va être sacrément mal, quand elle va reprendre conscience de toutes ses facultés. » il avait de la peine, pour sa supérieure, qui devait avoir eu le droit au petit numéro de charme, plus de l’abus de confiance. Ça se trouve, elle pense même aimer son bourreau. Jouer sur les sentiments c’est bien ça le plus horrible.

Vu l’emploi du verbe, pour qu’il se repose, cela était proche d’un ordre, l’homme grimaça.
« Oui, je ferais ça plus tard » bon signe qu’il n’était plus soumis, une bonne chose. Il pouffa, un peu. Il ne précisa pas après quoi, mais son rictus était charmeur. Elle se décala pour se coller contre lui et tapoter son ventre. « Tu n’as qu’à vérifier par toi-même » souffla-t-il doucement. Sans aucun doute, il était toujours en forme, qu’elle le dit si bien.


Erin Steele


Erin aimait bien qu’on la considère comme une louve. C’était son animal préféré après-tout, et elle se voyait bien dans les différentes représentations de l’animal. Elle opina du chef quand il lui fit cette remarque, un sourire sur les lèvres. C’était quand même mieux de voir les choses comme ça que de se dire qu’elle l’avait fait uniquement par jalousie, jalousie qu’elle n’avait pas ressentie au demeurant. En fait, c’était plutôt la facilité qu’avait Hanz d’essayer de profiter d’une situation honteuse qui avait agacé Erin et qui l’avait motivée à lui coller une taloche derrière la tête. Cet allemand était désespérant. En tâche de fond, le cerveau d’Erin continuait d’analyser les différentes conséquences qui allaient découler de l’arrestation de Julia Woosley. Rien que ce nom déjà allait causer des problèmes. En plus de ça, Richard était dans le Dédale et il serait là pile pour voir sa nièce se faire coffrer. Le pauvre homme allait perdre les derniers cheveux qu’il avait sur le cailloux… D’un autre côté, peut-être qu’il était impliqué dans toute cette mascarade, au même titre que Berckam… Enfin, pour ça, l’enquête qu’avait diligentée Alexander sur Terre leur fournirait des preuves et des biscuits pour séparer le bon grain de l’ivraie.

Les conséquences se portaient également sur Weir. Si elle avait été manipulée, ce n’était pas une bonne chose pour la suite de son commandement, surtout qu’elle risquait d’accuser le coup sévèrement. Pour un peu qu’elle était utilisée aussi comme sextoy, et elle allait vraiment souffrir psychologiquement. Autant, les blessures physiques pouvaient se refermer rapidement, autant celles psychiques seraient plus longues à refermer, voire impossible totalement à soigner. Vraiment, les salopards qui étaient derrières tout ça avaient vraiment salopés la moindre personnes sur cette cité. L’expédition survivrait à ce genre de chose ? Erin espérait que oui, sinon c’était un retour sur Terre manu militari et cela ne l’enchantait guère. D’un autre côté, elle retrouverait sa famille, sa vie d’avant. Que ferait Alexander ? Elle se le demandait bien.

« Le réveil va être douloureux, en effet », concéda Erin, parlant d’Elizabeth.
Leur conversation dévia sur des aspects moins professionnels, et ce n’était pas plus mal. Il ne comptait pas se reposer tout de suite ? Il avait donc de la suite dans les idées. Erin aussi faut croire, vu qu’elle laissa sa main parcourir son corps et s’arrêter sur son nombril, pour poser une question innocente. La réponse qu’il lui rendit était tout aussi innocente… Erin rigola un petit peu. « D’accord », dit-elle sur un ton léger. Elle laissa sa main descendre pour aller vérifier, puisqu’il lui demandait. Quand elle sentit qu’il n’était pas du tout calme, elle retira sa main pour la remonter vers ses abdominaux. « Ah oui, tu es toujours en forme. » Elle ne fit rien d’autre, sachant très bien qu’il n’allait pas résister longtemps, maintenant qu’elle l’avait délicatement flatté de façon anodine.

Alexander Hoffman

Oui, le réveil pour beaucoup de monde en réalité, à se demander si la cité allait s’en remettre de ce genre d’évènement. Après tout elle avait déjà essuyé des attaques de Wraiths, de Geniis, des virus informatiques, mais jamais une attaque interne dans les propres rangs, soi-disant unis. Comme quoi, même dans les rêves utopiques de grande civilisation et de beau projet, il avait des âmes perverses pour tout saillir et gâcher ce que l’humanité peut faire de beau. En tout cas, l’anglais était commencé à réfléchir aux conséquences, cela le hantait depuis quelques jours. Et il pouvait que râler intérieurement, d’avoir été drogué aussi bêtement. Cela empêchait son cerveau de mouliner à 100 à l’heure comme à chaque fois. Il avait horreur d’être limité ainsi et il se trouvait trop long. Entre l’agression d’Elia, où il avait dû se battre et se shooter aux médicaments, pour tenir, alors qu’il n’avait pas séjourné à l’infirmerie une seule fois…puis là. Son corps, allait finir par lui dire merde. Chose, peut-être qui avait été le cas, lors de son malaise. Heureusement, qu’il est de bonne constitution. De quoi faire pâlir de jalousie quelques gris.

De toute façon, à quoi ça sert de vouloir se concentrer pour penser à ce genre d’élément, alors que tout son corps ne désirait qu’assouvir de nouvelles envies inassouvies qu’Erin venait de relancer en le flattant. La réaction du jeune homme ne se fit pas attendre. À peine Erin, venait-elle de finir sa phrase qu’elle se retrouva avec l’anglais au-dessus d’elle, l’embrassant sauvagement. Son regard était évident sur la suite avec un sourire enjôleur sur les lèvres.

Erin Steele


Erin s’en doutait. Son geste de contrôle de sa forme était tout sauf anodin, et Alexander le savait. Ni une ni deux, il bascula sur elle. La tête de la jeune femme se retrouva sur le matelas tandis qu’elle se mettait naturellement sur le dos et que l’anglais passait au-dessus d’elle pour l’embrasser sauvagement. C’était bestial, elle devait bien le reconnaître, mais toute la tension qu’il avait accumulée avait besoin de s’exprimer. Et très sincèrement, la demoiselle n’avait rien contre, elle qui avait dû lutter contre des envies inavouables dans cette foutue salle de bain. Automatiquement, elle lui rendit ses baisers avec passion, passant ses mains dans son cuir chevelu et dans son dos pour l’obliger à se coller contre elle, qu’elle le sente dans toute sa puissance d’homme. Les choses allèrent bon train et ils passèrent une partie de la nuit à faire autre chose que dormir. Cela pouvait paraître surréaliste au regard de tout ce qui c’était passé dans cette journée, mais c’était aussi leur façon à eux de ne pas se laisser enfermer dans cette morosité et dans cette sale affaire. Puis au demeurant, il s’agissait ni plus ni moins que d’un jeune couple et de la fougue passionnelle qui accompagnait les débuts d’une aventure à deux longuement mise de côté. Et Julia pouvait bien aller se faire mettre, au final, Erin avait gagné contre cette garce.

[END 04.02.2016]

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