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Prince endormi recherche princesse désespérement

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Matt Eversman
Caporal
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√ Arrivée le : 08/12/2012
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Ven 23 Sep - 19:25

Matt Eversman

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L’équipe avait franchie la porte des etoiles depuis plus d’une demi-heure provoquant un sacré remue-ménage sur Atlantis. Les équipes médicales étaient intervenues pour transporter les blessés les plus atteints à l’infirmerie, les autres membres avaient eux aussi pris la direction de ce lieu pour les contrôles de routine mais aussi panser leurs plaies. Tous à l’exception du Sergent Maître Eversman. Après avoir aidé au transport de la consultante du CIS, il s’était éclipsé profitant du capharnaüm qui régnait dans la salle d’embarquement. Un soldat rencontré dans l’un des couloirs s’était retrouvé avec l’entièreté de son équipement de mission, armes et gilet tactique inclus avec ordre de le ranger. Il n’avait pas prêté attention aux propos du militaire qui l’interrogeait sur son état de santé et continua son bout de chemin, laissant son esprit le guider.

Ce dernier le mena jusqu’aux portes du bar. Portes qu’il franchit avec un petit sourire aux lèvres, à croire que son esprit était capable de trouver un endroit où la bière coulait à flot dans n’importe quelles circonstances. Il n’y avait pas foule, loin de là. Il faut dire qu’il était le début d’après midi, il n’y avait là que des personnes profitant d’une boisson chaude ou d’un peu de temps libre pour siroter un verre avec un collègue. Eversman faisait particulièrement tâche dans cet univers si propre. Son visage, ses bras et ses mains étaient couverts de boue mais aussi de trainées rougeâtres provenant de plusieurs sources dont la sienne. Le bandage établit sur sa plaie ne maintenait plus grand-chose, la compresse s’était fait la malle. Il attira le regard des quelques badauds mais ne chercha pas à communiquer avec eux se rapprochant plutôt du comptoir.

Ses ressources énergétiques étaient au plus bas, il avait besoin au plus vite de se ressourcer, de prendre un peu de forces et de faire le plein de courage avant d’affronter l’univers blanc de l’infirmerie. Il devrait y passer peu après, au moins pour y effectuer les contrôles sanguins obligatoires. Il avait d’ailleurs conscience d’enfreindre le protocole de sécurité. Tout individu revenant de mission devait passer par là pour vérifier qu’il ne véhiculait pas de bactérie indigène mais il avait omis cette règle. Le Ranger dût s’y reprendre à trois reprises pour s’installer sur l’un des tabourés du bar avant de passer commander.

« Une bière… »
« On ne vend pas d’alcool ici. »

Regard d’incompréhension du Ranger envers l’employée. Un bar qui ne vend pas de l'alcool ? Cette réponse aurait pu l’énerver s’il n’avait pas été dans un état de fatigue avancé. Il ne chercha pas à discuter.

« Un coca alors. »


Il avait si soif, si faim… si envie de dormir aussi. La serveuse sembla lui adresser quelques mots tout en lui servant son soda. Son froncement de sourcils n’aida pas à l’amélioration de sa compréhension. Ne cherchant pas à faire un effort supplémentaire, il se contenta de masser son visage d’une main lasse avant qu’elle ne continue son trajet sur son crâne sentant le mal de crâne reprendre ses droits peu à peu. La première gorgée de Coca fut un réel plaisir et fut savourée à sa juste valeur. Il n’avait rien pu avaler ou boire depuis la veille, enchaînant les nausées. Une main se posant sur la sienne fit voler en éclats ce moment de bonheur, la serveuse semblant s’inquiéter de son état de santé et eut le droit à un regard vague. Ne pouvait-on pas le laisser tranquille ? Juste cinq petites minutes…Il était incapable de comprendre le moindre de ses mots, un bourdonnement dissimulant ses propos. Le militaire ne manifesta aucune réaction extérieure alors qu’il était en train de perdre le contrôle de son fort intérieur. Maintenant qu’il était en sécurité, son corps pouvait se laisser aller. Il finit par piquer du nez sur le comptoir, la face écrasée contre son bras et un vague équilibre précaire le maintenant sur son tabouret. Il ne manifesta aucune réaction aux différentes sollicitations extérieures ce qui provoqua un appel envers une équipe médicale.

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Mer 28 Sep - 11:43

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J'étais de l'équipe d'astreinte pour le retour des missions. Quand la porte s'activa, je partie avec mon équipe vers la salle d'embarquement. Normalement le retour du colloque de paradize, ne devait pas être blessée… ni demander des soins, sauf pour la gueule de bois. Hors, en voyant les premiers arrivants venir, ce fut l'incompréhension la plus totale… bouchée-bée, je m'activai pour mettre sur des civières ceux qui en avaient besoin. Une seconde équipe médicale arriva sous la coupe de Carson.

Il y avait de quoi faire surtout avec Erin, qui était dans un piteux état.
Il fallait la réhydratée et surtout s'occuper de son taux d'insuline bien bas et qui avec la torture allait lui causer des problèmes si elle continuait à en manquer. Elle fut envoyée au soin intensif avec un médecin spécialisé, pendant que Carson et moi, nous nous occupons du reste. Celui-ci était en train d'examiner Nathalie et Sheppard. Je m'occupai du Mistu et du caporal Wislon, qui avait subi de nombreuses blessures. Quant à Maeve, elle avait déjà été partiellement soignée par la tribu soi-disant alliés et l'infirmerie en cheffe Deltour la pris sous son aile efficace et rapide. Mine de rien, voir l'état catastrophique de mon amie, me fit quelque chose, je m'inquiétai pour son retour, surtout sans séquelles.
Mais elle était entre de bonne main avec le spécialiste. De toute manière, j'irais m'occuper d'elle juste après avoir fini avec les blesses moins graves.

Très occupée, je ressenti un vif agacement quand une infirmière venue me chercher, le gérant du bar venait d’appeler à cause d’un soldat en piteux état. On avait un peu autre chose à faire que de bichonner un ivrogne là !
« Docteur, apparemment c’est le sergent maître Eversman »

J'ouvris de grands yeux stupéfaits, oui je l'avais vu dans la salle d'embarquement, mais avec le brouhaha et l'agitation, mon intention n'était pas restée sur lui. Mais, que faisait-il donc dans un bar lui ? Au lieu d'être ici ? Décidément, il fait honneur à sa réputation de petit Rebel. Et sur le coup, il embrassait un autre stéréotype courant chez les militaires : être stupide.

C'est donc irrité que je me dirigeai d'un pas rapide vers les téléporters, avec une équipe de soins. Déjà que depuis quelques jours, j'avais du mal à être de bonne humeur. La faute à une belle blonde. Blanche, était venue dans mes quartiers me faire une scène à propos d’une jalousie mal placée … sur Erin. Je pensais que tout avait été clair entre nous, mais apparemment, elle avait du mal à concevoir que je pouvais aller voir ailleurs, que je ne lui étais pas exclusive. Dans un sens il n’y avait que de l’amitié entre la consultante et moi. M’enfin…

En arrivant au bar, je vue le jeune homme, le visage collé sur le comptoir. Aie, ce n'est pas bon du tout ! Surtout qu'en m'approchant de lui, il était évidant qu'il avait une commotion cérébrale ! Je posai mes mains sur lui, pour voir s'il régissait au bruit ou à la lumière. Il était dans les vaps. Aucunes réactions aux autres stimulis, même quand, je l'interpellai ou le pinçait. Mince… mais quel con quand même, tout ça pour une bière.

Les deux infirmiers, le soulevèrent, pour le mettre sur une civière et il fut amenée au soin, où je m'occupai de sa petite personne.

2heuers après, je revenu le voir dans la chambre pour vigiler ses constantes. Le voyant s'éveiller, je lui fis une petite remarque piquante.

« Alors sergent, vous préférez la bière aux infirmières ? »

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Matt Eversman
Caporal
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Ven 30 Sep - 20:19

Matt Eversman

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Les prémices du réveil étaient présentes depuis quelques minutes. La présence d’une lumière blanche ne facilitait pas le réveil mais le Sergent finit par ouvrir les yeux et cela peut de temps avant l’arrivée d’une demoiselle blonde.

« Alors sergent, vous préférez la bière aux infirmières ? »

Le froncement de sourcils indiqua l’étonnement du au contenu du message après qu’il ait accéder à sa compréhension. Un sourire fit une brève apparition sur son visage, il ne pouvait rester insensible quant à l’humour employé. C’était si rare.

« Avouez qu’on ne peut résister à une blonde… »

Parlait-il de la bière ? de la couleur de cheveux ? Certainement un peu des deux ce qui démontrait une bonne compréhension et une capacité à rester sur le sujet de la conversation. Le Capitaine Frei n’aurait pas là une excuse pour le renvoyer sur Terre. Quelques soupirs suivirent, l’homme cherchant à modifier la position occupée, à se redresser quelque peu pour se décoller du gros oreiller qu’on lui avait flanqué dans le dos. L’adrénaline qui permettait de se dépasser, d’encaisser les coups en mission, n’était désormais plus dans ses veines. A peu près trois heures depuis leur retour, il ressentait pleinement les courbatures ainsi que les mauvais traitements qu’avait subis son corps durant cette mission de malades. Une main ne cessait de tâter, de masser du bout des doigts la bande posée sur son crâne et qui l’intrigué. La douleur semblait s’être évaporée. Etrange après avoir passé de longues à se plaindre de la tête même s’il n’était pas dupe. Son répit, il le devait certainement à cette aiguille implantée dans le creux de son bras et qui permettait la diffusion de produits aux noms bien complexes.

Continuant de masser son crâne, le Ranger s’intéressa à son interlocutrice. Son visage ne lui était pas inconnu. Il était même certain de la connaître et de l’avoir entraperçue à plusieurs reprises. Etrangement, il avait impression que ce n’était pas en ce lieu alors qu’elle portait bien la tenue des jaunes et en avait tous les attributs. Peu discret, il dévisageait clairement son vis-à-vis même si son nom ne lui revenait toujours pas. Il opta pour un autre tactique : partir à la recherche d’un badge ou d’un quelquonque nom sur son uniforme. Il finit par en dégoter un qu’il se mit à lire à haute voix.

« Taylor…Taylor Laurence… »

Ce nom ne lui était pas inconnu et les connexions finirent par se faire dans son esprit lui permettant de se souvenir de quelques trucs sur elle : chirurgienne, alpha… Il se remémorait très bien la photo d’elle qu’ils avaient utilisé en salle de réunion pour la composition des équipes. Il s’en était fallu de peu pour qu’elle ne vienne avec lui et puis finalement avait rejoint une autre.


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Dim 2 Oct - 19:10

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J'observais calmement le visage de la « belle au bois dormant », pour ne pas dire de « la belle en quête de bière ». Suite à ma remarque, il fronça légèrement les sourcils et un rictus aussi rapide que l'éclair s'afficha sur ses lèvres. Il semblait encore dans les vapes, heureusement qu'il n'avait pas consommé car il aurait eu encore plus de mal à s'extirper de son sommeil. Remarquer, le bar, ne sert pas d'alcool la journée...

Je m'approchai de lui, pour mieux l'observer immerger dans la réalité et voir la couleur de ses yeux et voir leurs réactivités. Son trait d'humour me fit sourire. S'il blague, tout va bien, c'est que les fonctions mentales commencent à reprendre.

« C’est vrai » Dit-je sans préciser de quel type de blonde je m'entonnai. C'est bien pratique de jouer sur les mots et de laisser sous-entendre ce que l'on souhaite. C'est pour cela que toutes les princesses sont blondes au final, c'est pour que les pinces soient attirées par leurs belles chevelures et se noie par la suite dans l'alcool quand elles les ont ruinés. Certes ce n'est pas dans le compte de fée originel ça, mais dans ceux que vivent les Terriens dans « la vrais vie ».

Il tripatouillait son bandage, je soupirai silencieusement, s'il continue il va se l'arracher ce grand benêt. Je me déplaçai jusqu'à sa tête, pour saisir sa main, d'un geste délicat, mais ferme et la reposer contre son corps. C'est instinctif, chez les patient, de vouloir toucher, le lieu « du crime », de trifouiller les bandages et de voir l'horreur d'une plaie ouverte ou les restes. Moi-même quand j'avais été blessée sur le nouveau site d'alpha, j'avais eu l'affreuse envie d'arracher mon bandage pour voir dans quel état avait mis le robot ma cuisse. Et il m'avait valu quelques minutes pour contenir cette envie. Comme si ça me déménageait j'avais eu envie d'assouvir ce désir.

« Éviter de trop toucher Sergent. » dit-je d’une voix neutre.

Je commençai un bilan de l'homme, observant certaine zone de son visage, passant ma main devant ses prunelles bleutées, avant de palper certaine zone de son crâne. Des attouchements très discret et pas du tout intrusifs. Aillant une double formation en ostéopathie, je vérifiais les futures mancipations à faire sur le squelette du jeune homme. Et il avait de quoi faire. De ce qu'on m’a raconté, la chute dans la cascade (qui avait causé la commotion du militaire) avait été particulièrement rude. Comme le reste de cette mission au final.

Je l'entendis, prononcer mon nom de famille de manière laconique. Je me redressai pour le toiser. Comme d'habitude, j'avais des habits civils, un pantalon bleu marine avec une chemise rose pâle, mais rehausser d'une longue blouse blanche qui portait mon nom.

« Oui moi Taylor Laurence et toi Eversman » fut ma réponse dite sur un ton qui rappelait franchement le dessin animé de Disney : Tarzan.

Je pris, ma petite lampe, pour la projeter dans ses prunelles, bon tout ok. Il était résistant mine de rien, il faut au moins le reconnaître. Je lui fis les fameux testes de « combien j’ai de doigt etc… » puis, comme tout semblait revenir à un état « normal », je gribouillai quelques hiéroglyphes dans son dossier. Comme tout médecin, l’écriture ce n’est pas mon fort niveau lisibilité.

« Avez-vous mal quelque part ? Vous vous sentez comment ? » Des questions simples, mais qui était nécessaire. Je n'arrêtai pas de bouger, un véritable papillon qui butinant ici et là. Mes mains, gelée se placèrent vers sa nuque, pour faire une seconde vérification de son état squelettique, réalisé plus haut sur son crâne. J'avais l'impression de toucher un bloc de pierre tellement tout cela était dur. Et ce n'était pas dû qu'au muscle évidant du soldat, qui avait une sacrée carrure pour un petit jeune. Mais à sa tension musculaire, je sentais différents nœuds que je devrais enlever plus tard.

Mon regard azure se figea dans son regard, mais plus pour avoir un point d'encrage que pour le toiser directement. Une fois, ma dernière inspection faite, je me reculai, en écrivant sur son dossier quelques éléments.

« Eh bien vous avez une bonne constitution ».

Mon esprit divagua, je ne sais pas pourquoi, mais je me rémora la fois, où j'avais vu le jeune militaire. Il avait été promu chef d'une expédition, pour trouver le nouveau site de replis. J'avais eu la chance (ou non) de tomber avec ma grande copine Frei, sorte d'humain croisé avec un bonhomme de neige. La mission, avait été très intéressantes avec son lot d'adrénaline, entre rencontre avec les Tairis, les Tortouffes et le robot suceur d'énergie. D'ailleurs, je repartirais bien sûr alpha, pour retrouver les spectaculaires habitants de cette planète obscure. En repensant à ça, je me souvenue, que Blanche avait été alpaguée par ce même jeune homme entrainant une question latente dans mon esprit. Était-ce lui avec qui elle avait flirter ? Cela ne m'avait nullement rendue jalouse, car final, c'est avec moi, qu'elle est maintenant. Même si la définition de notre « couple » était assez particulière. En toisant le militaire, il pouvait correspondre à la description que trop simpliste qu'elle m'avait donné, il était musclé et sergent. Je ne sais pas pourquoi, ce genre de choses m'effleurait l'esprit. Certes, j'aurais été curieuse de voir quel type d'homme l'avait charmée, mais bon, elle ne m'avait jamais donné son nom. Et dans un sens, je n'avais pas insisté pour savoir, ne voulant pas lui rendre la pareille sur mes autres amants.

En parlant d’elle, l’une de mes infirmières : Katty, déboula dans la chambre me hélant.

« Docteur ? »
« Oui ? »
« Le docteur Phillips, souhaite vous voire »
Je la regardai incrédule, c’est une blague où quoi ? Pourquoi, elle vient maintenant ? Elle n’avait pas autre chose à faire ? Travailler ?
« C’est urgent ? »
« Je ne pense pas, mais elle semble en colère »

En colère de quoi ? … et je me souvenu, qu’à midi ont aurait dû ce voire. C’est vrai, elle est ses fameux « je veux te voir trois part semaine ». Je lui avais poser un lapin involontaire. Je soupirai, levant les yeux au ciel… faut dire que bon soigner les « survivants » de Paradize, m’avait un tant soit peu empêcher de me sustenter, je n’avais d’ailleurs pas du tout manger. Il était 14h30…

« Dis-lui que je ne suis pas disponible, j’irais la voir plus tard ».
« Et si elle insiste ? »
Je jetai un regard noir à l’infirmière qui se racla la gorge.
« Elle n’insistera pas » dit-je froidement

Katty, compris aisément, le sous-entendu, qu'il valait mieux qu'elle se débrouille pour faire fuir la belle blonde epidermologue avant que ça soit moi qui m'en charge. Elle disparut.

Je soupirai, me concentra sur mon patient. Je sens la crise venir. Elle va encore me saouler et je vais lui claquer la porte au nez, si elle se montre trop pénible déjà qu'elle m'avait fait une petite crise (qui m'était resté en travers de la gorge) quand j'avais côtoyé Erin.

Spoiler:
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Matt Eversman
Caporal
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Mar 4 Oct - 19:12

Matt Eversman

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La réponse de la Doctoresse eut le mérite de le faire sourire, une fois de plus. C’était une belle imitation de Tarzan, il aurait même pu y croire s’il avait fermé les yeux. Quoique non, elle était complétement pourri. Ils avaient cette référence commune, signe de leur appartenance à la même génération. Ça, c’était la partie rigolade car la suite fut beaucoup plus chiante. Il appréciait peu de devoir subir les vérifications médicales. Certes c’était pour son bien, pour vérifier que tout allait à peu près bien et déceler un éventuel problème. Gnagna… Cela avait quand même don de l’agacer et il y répondait d’une voix lasse et visage fermé était l’un des signes avant-coureur de la mauvaise humeur qui s’empreignait de lui. Non mais qui pouvait apprécier d’avoir un jet lumineux dans l’œil ? de se faire tâter le crâne, le cou en tous sens ? de dénombrer une collection de doigts comme un élève de maternelle ? Limite il avait envie de dire n’importe quoi. Et puis de toute façon ce lit n’était pas confortable. Pourquoi fallait-il qu’il soit sur le dos ? Une personne normale ne dormait pas sur le dos alors pourquoi imposer cette position ?!

Il esquiva la question sur son état de santé d’un grognement. La dénommée Taylor semblait se moquer de la réponse qui ne venait pas continuant de le toucher au niveau du cou. Comment se sentait-il ? Un peu agressé de se faire toucher comme ça… Pourquoi ne l’avait-elle pas fait pendant son sommeil ? Il aurait été tranquille et n’aurait pas eu à subir sa mauvaise volonté. Fatigué. Certainement. Son compte d’heures de soleil se comptait sur les trois premiers doigts de la main pour les dernières quarante-huit heures et elles n’avaient pas été de tout repos. Il préféra passer sous silence le mal de crâne qui se réveillait lentement de peur de subir de nouvelles palpations.

« Je survivrai…»

Machinalement, il passa une nouvelle main sur son crâne malmené avant de croiser son regard et de comprendre qu’il ferait mieux de stopper ça de suite. Il obéit sagement mais les agitations de sa main témoignèrent d’une forte envie d’y retourner. Il devait lutter contre ses réflexes pour ne pas repartir à la recherche d’une compression salvatrice. Il le ferait une fois qu’elle ne serait plus là.

"Comment vont les autres ? Erin ? Dumont ?"

Il n'obtint pas la réponse. Une infirmière débarqua hissant de suite la méfiance du jeune homme à un niveau plus élevé redoutant une intervention de sa part. Rien de cela, elle venait la chercher pour quelque chose ou plutôt pour quelqu’un. Quelqu’un qu’il connait très bien d’ailleurs et cela se remarqua à son changement de comportement. Son regard oscilla entre elle et l’infirmière avant d’essayer de repérer le visage de la jeune Philipps mais elle n’était pas là. Taylor Laurence repoussa l’offre, ça sentait presque la répulsion. Pas de doute, il n’y avait pas que Blanche qui était en colère, elle l’était désormais aussi et il risquait d’en subir les conséquences. Ah non…

« Tu ferais mieux d'aller voir Snowhite, euh Blanche. »

Bon ok il connaissait son prénom mais aussi l'appelait par un surnom ce qui prouvait ainsi qu’il connaissait la jeune femme et même plutôt très bien. Il ne savait pas très bien s’il était content ou non d'entendre parler d'elle mais cela ne le laissait pas indifférent. Nul doute qu’il venait d’attirer la curiosité de la Jaune sur sa personne et non plus sur sa blessure. Il pouvait la trifouiller à loisirs le temps qu’elle trouve une réponse à lui donner. Si Snowhite prenait la peine de parler à cette fille, c’est qu’elle devait occuper une bonne place chez ses amis ou personnes de confiance… ou peut être simplement une collègue de bureau. Non, elles ne bossaient pas dans le même service et puis il ne l’avait pas vu lors de sa visite du laboratoire.

« Ok j’arrête. » dit-il en délaissant son crâne de sa main. « mais vous ne m’avez toujours pas répondu pour Blanche, ni pour mes coéquipiers. »





@ pyphi(lia)

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Ven 7 Oct - 20:49

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Le soldat n'était pas très avenant durant les vérifications de bases. Qu'importe, tant qu'il me répond, sa mauvaise humeur j'en avais que faire. Je le sentais se tendre de plus en plus et se fut en grognant qu'il me répondit. Il était fatigué et agacé qu'on le tripote ainsi mais bon c'est ainsi, il faut le faire quand le patient est conscient pour observer ces réactions, cela ne me fait pas plus plaisir de l'embêter de la sorte. Mais, cela devait lui passer au-dessus de la tête.

Je continuai, simplement, j'avais entendu sa réponse bien entendu. Je lui fis un petit sourire au coin, quand il mentionna qu'il survivra. Je répondis à mon tour par un grognement. Moi me foutre de la gueule de mes patients ronchons ? Non pas du tout voyons. Il était facile d'un sens et je suis d'humeur joueuse. L'humour ne fait pas de mal, après s'il le prend mal, nous dirons que cela ne sera pas très grave.

Je finie par le laisser tranquille et quand il reprit la parole s'enquérant de la santé de ces camardes, Katty nous interrompu avec la nouvelle que ma compagne voulait me voir. Cet élément, ne m'enchantais pas vraiment, puisque je n'avais pas envie de me prendre la tête avec elle. Elle est gentille, mais un tantinet intrangissante sur certain point.

Mon regard bleu parcourait aussi le soldat, qui semblait essayer de voir à travers la porte le visage de ma petite blondie. J'en fus d'autant plus intriguée. Surtout quand le sergent, me conseillant d'aller voir « Snowhite ». Si j'avais eu un doute, sur le fait qu'il soit le jeune homme avec qui allait avec flirté, je venais d'en avoir la confirmation. Immédiatement, je toisais l'homme, essayant de savoir ce qui avait pu séduire Blanche chez ce soldat. Il avait une petite gueule d'ange, un physique avantageux et au vus des rumeurs, un petit casse-cou rebelle qui plait aux jeunes femmes en manques d'actions. Typiquement, le genre de minet qui pouvait lui plaire, elle qui appréciait le côté non conformiste et « vilain garçon ». Et puis faut dire le sergent, devait faire tourner quelques têtes, il était loin de laisser indifférents la gente féminine à mon avis. Sa sature y était pour beaucoup.

N’empêche « Snowhite », c’est mignon comme tout niveau surnom… mimis tout pleins. J’en aurais des nausées tiens !

J'envoyais mon infirmière donnée ma réponse. Hors, de question de tout quitter, juste pour une crise de jalousie, j'ai du travail, elle n'avait qu'à attendre. Et pourquoi venir maintenant ? On se voyait ce soir ! Je ne suis pas un toutou qu'on siffle.

Mon regard resta sur le sergent qui continuait de toucher sa blessure.
« Sergent, si vous continué à toucher votre bandage je vous attache votre main ! » dit-je d'un air un peu plus autoritaire pour qu'il percute qu'il ne DEVAIT PAS toucher. C'est dingue ça ! Il avait un TOC ou bien ?

Il me relança pour ses camardes, alors que je fouillais dans un tiroir, pour attraper une balle rouge en mousse anti-stress. Je lui tendis. Il est bien impatient dit donc… je n'ai pas le temps de renvoyer Katty, que déjà il me rappelle à son bon souvenir.

« Tripatouiller ça, plutôt »
Je me rapprochai de lui, en prenant son dossier pour y mettre quelques annotations.

« Erin, est dans un état critique, elle est actuellement en soit intensif. Nathalie est en repos, après ses blessures, tout comme le Caporal Wislon. Britt Hata est en soins antipoison, mais ses remèdes maison ont fait la majorité du travail et quand à la cheffe cuisinière et le Colonel Sheppard ils sont sortis. »

Je m'inquiétais plus pour l'état de la consultante, qui avait morflé durant cette mission et son diabète ne l'aidait nullement pour la maintenir en forme. D'ailleurs, heureusement qu'on l'avait pris en charge très rapidement, car elle avait un taux d'insuline très bas et elle avait échappé au pire. Il aurait été bien dommage qu'elle ait à subir les effets secondaires d'une crise. Surtout qu'elle risquait de perdre sa vision sans son produit. Quelle idée, d'avoir retirée sa pompe n'empêche.

Sans aucune transition, je lui posai de but en blanc, la question qui me taraudait l'esprit.
« Vous répondre pour Blanche enfin « Snowhite » ?... Je suppose que vous étiez le militaire avec qui elle a flirter ? » dit-je d'un air curieux


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Matt Eversman
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Dim 9 Oct - 10:43

Matt Eversman

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La soudaine attention de la Jaune sur sa personne le rendit mal à l’aise et surtout ave cl’impression d’avoir fait une belle gafle. Fronçant les sourcils, il essaya de lui démontrer son mal aise quant à sa fixion de sa personne avant de finalement détourner les yeux et de s’intéresser soudainement aux ongles de sa main droite. Les agissements de sa main témoignait d’une furieuse autre envie, retourner gratouiller la plaie de son crâne mais la menace était suffisamment forte pour qu’il la prenne au sérieux et se laisse entrainer par ses démons. Non mais ça grattait vraiment au niveau du gratte et c’était juste horrible de pas se soulager. La balle anti-stress fut un bon compromis, du moins pour le moment où elle serait présente à ses côtés.

« Je promets pas qu’elle reste en un morceau… »

Tout en tripatouillant gaiment la balle rouge, le Ranger leva de nouveau les yeux vers elle ressentant toujours cette étrange gène. Les nouvelles concernant l’équipe tombèrent. C’était assez désolant. Seuls deux membres de l’équipe s’en étaient plutôt bien sortis, le reste trainait toujours dans les cursives de cet endroit immaculé. Dire qu’il s’agissait là d’une banale mission diplomatique. Il ne fallait pas demander lorsqu’ils partiraient pour une mission périlleuse. Il avait assisté aux blessures de filles alors qu’il ne parvenait pas à se rappeler de la sienne. Ouch. Réfléchir, farfouiller dans sa mémoire n’était pas une idée car lui filait un sacré mal de crâne. Il laissa tomber l’idée. De toute manière, Taylor venait de l’interpeller avec une question qui n’en était pas une concernant ses rapports avec Blanche. Elle cherchait juste à obtenir un oui de sa part ce qu’elle obtint.

« Oui… » L’inconfort du Ranger ne fit que se renforcer. Il n’aimait pas parler de sa vie personnelle, encore moins allongé sur un lit d’infirmerie et avec une jeune femme qui semblait en connaître pas mal sur lui. Agressé sur son territoire, il se défendit d’une remarque sèche. « elle vous a aussi parlé de ma couleur préférée pour les boxers ? »

Ça, c’était fait. C’était mal habile et très peu galant de sa part mais il n’avait aucunement envie de s’épiloguer sur son épisode avec Blanche, aussi heureux et bref avait-il pu être. Cela le concernait lui et Blanche, personne d’autre. Cette conversation l’agaçait. Il pestait intérieurement contre l’épistémologiste d’avoir raconté à son interlocutrice mais aussi contre le fait d’être coincé sur ce lit. Le poing fermé autour de cette fameuse balle, il chercha à modifier sa position pour se redresser et ainsi basculer en position assise Le dos arrondi, il écarta le drap de quelques mouvements de jambes se rendant alors compte de son absence de pantalon mais aussi de cette foutue blouse rouge dont il ne prit seulement connaissance. Un soupir s’échappa de ses lèvres avant qu’une main libre ne se bloque quelques instants sur son front avant de passer sur son visage. Dépité… Qu’est-ce qu’il détestait l’infirmerie..





@ pyphi(lia)

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Mer 12 Oct - 19:51

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« Ce n’est pas grave, j’en ait tout un stock » dit-je en lui faisant un clin d’œil.

Le sergent tripatouillait la balle avec une vive intensité, j'eue un faible rictus, si cela pouvait calmer ses démons. S'il continue, à avoir cette terrible envie, je serais contraire de défaire son bandage pour vérifier si personne n'a glissé du poil à gratter. Car cela en devient étrange, soit c'est un TOC, soit le bandage à un problème. Et vu son ton laconique, je ne pense pas qu'il me répondra franchement. Je devais donc, me contenter de quelques observations de base. D'ailleurs, il semblait gêné et il y avait de quoi, entre la nouvelle que ses compatriotes de missions, étaient pour la plupart dans un sale état, on ne pouvait qu'être mal.

Sans surprise, le soldat se défendit sur son territoire, se sentant surement acculé au pied d'un mur avec ce genre d'affirmation. Question indiscrète entraine toujours réaction de retrait. C'est logique et ça ne manque pas. Il commençait d'ailleurs à s'agiter dans tous les sens, pour trouver une position plus adéquate. Alala, c'est vraiment des bichettes nos grands héros de militaire. Toutefois, sa remarque m'arracha un petit sourire narquois, si j'avais été d'une cruauté sans nom, je pense que je lui aurais bien balancé « Non, les échecs de ma copine n'ont aucun intérêt à mes yeux », mais cela aurait été clamer haut et fort, mes préférences. Peu de personnes, savait que j'aimais autant les hommes et les femmes et je ne tenais pas, avec la mentalité assez bornée de la plupart des militaires et autres corps de métiers présents, à afficher cet état de fait. Même si je ne m'en cachais pas vraiment, quand j'étais avec Blanche. Et puis, cela aurait été humiliant et puéril de qualifier cette aventure d'échec, Blanche avait vraiment flashée sur ce jeune homme, allez savoir pourquoi elle avait décidé de rompre avec. Et puis bon, je ne le connaissais pas, pour le juger aussi sèchement.

« Ne vous inquiétez pas, les mensurations que contiens vos boxers, n’ont pas été dévoilés. » fit-je dans une réponse calme et cinglante

J'aurais pu le rassurer en lui disant, que son histoire avec Blanche, ne m'avait pas vraiment intéressé et qu'elle hésita encore à me raconter des éléments. Éléments, qui m'indifférait, car, je ne désirais pas forcément les entendre. Non pas par jalousie, non, mais je m'en fichais tout bonnement. Le sujet était clos, j'avais eu ma réponse et je pouvais voir enfin à quoi ressemblait, le fameux « soldat musclé».

Alors qu'il se débattait, pour se redresser, je passai derrière lui, pour réajuster son lit. J'avais l'impression de voir le visage du malheur en personne, tellement il était dépité.

« Courage sergent, dans deux jours maximum vous serez hors, de cet antre infernal » dit-je calmement avec humour
Cela dépendait de son état de guérissions surtout « Mais pour cela, il ne faut plus toucher votre bandage, même quand je serais partie »

Après une check visuel, je quittai la chambre, pour me rendre dans celle du caporal Wislon. Ne pensant pas que le sergent allait refaire parler de lui dans les minutes à suivre.


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Matt Eversman
Caporal
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Sam 15 Oct - 15:26

Matt Eversman

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Yeux clos, il laissa échapper un soupir de ses lèvres en entendant le temps de présence à l’infirmerie. Deux jours. Deux longues journées séparées par une nuit dans cet endroit. Isolé des autres et surtout coincé dans cette pièce. Il semblait déjà déprimé rien qu’à cette idée et ne manifesta aucune autre réaction. Il ne remarqua d’ailleurs pas de suite que la Jaune n’était plus à ses côtés, certainement partie rendre visite à un autre blessé. Peut-être même un de ses compagnons d’aventure. Ils étaient eux aussi coincés à ce niveau à l’exception de deux chanceux. Dommage qu’ils ne les aient pas réunis, ils auraient au moins pu discuter un peu et évoquer les nombreuses incohérences de la mission.

Ne tenant pas compte des indications de Taylor Laurence, il gratta nerveusement l’endroit de sa blessure avant de se rappeler vaguement qu’il ne devait pas y toucher. Il tenta tant bien que mal de se contenir, de prendre sur lui et tritura par conséquent la balle rouge. Cette dernière fit par s’échapper de ses doigts, roulant un peu plus loin. Hors de portée, il ne pouvait l’attraper sans sortir de son lit.

Laisser là sans occupation, il risquait de réduire à néant les soins médicaux. Ne désirant pas rester défiguré comme le type d’Avatar, il lui fallait cette balle anti-stress et donc il devait sortir du lit. Après tout, ses jambes n’avaient rien. Quelques ecchymoses ici et là mais rien de méchant et qui ne l’empêchait de se déplacer. Rester à trouver le moyen de déplacer la perfusion. Cette dernière n’était pas montée sur un pied mobile. Aie. Cela coincait de ce côté-là… le Ranger suivit des yeux le petit tube creux, de son emplacement dans sa chair jusqu’au sachet de soluté. Il parviendrait peut être à le déloger de sa place juste le temps de récupérer cette fichue balle.

Dernière vérification en direction de la porte avant de mettre son plan à éxécution. Les gestes furent le plus silencieux possible. Décrocher la perfusion ne fut pas laborieux, il la tint bientôt dans sa main gauche. Lui qui n’aimait pas le monde médical n’était pas très rassuré de tenir ça entre ses doigts. Il en était presque dégouté mais passa au-dessus pour pouvoir continuer. Prochaine étape : se remettre sur pied. Avec des gestes délicats, il posa pied au sol testant la validité de ses membres inférieurs avant de faire un premier pas. Tout était OK. Il parcourut les deux mètres le séparant de la balle puis se pencha pour la ramasser. Son précieux en main, il ne lui restait plus qu’à faire le chemin retour. Des voix mêlées à des bruits de pas chamboulèrent son plan. Pas question de se faire attraper. Dans la précipitation, son petit orteil heurta la roulette du pied lui faisant pousser un gémissement avant qu’il ne s’échoue au sol. Non mais pourquoi fallait-il toujours que ce dernier se cogne quelque chose ?! Et en plus bordel ça faisait horriblement mal !


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Lun 17 Oct - 18:07

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Le soldat était parti dans d'autres pensées… j'en profitai pour partir, finir mon tour des blessés d'alpha. Le caporal, était dans un sacré état li aussi, mais il était solide et bien entrainé, il n'aurait qu'à rester encore alité au lit quelques jours et il pourra sortir. Cependant, il devra rester au repos, encore quelques jours. Il avait été torturé et son pied, avait plutôt été bien soigné, malgré la morsure d'un poisson, bien féroce. Je lui fis donc les soins nécessaires durant un certain temps, avant de le laisser s'endormir avec des calmants pour les douleurs. Il avait été plus agréable à soigner que le sergent.

Une fois qu'eu j'eue finit avec le caporal Wilson, je me dirigeai vers une salle, pour prendre quelques éléments, du style, du sparadrap, des calmant … et un objet qui allait servir à ce grognon de sergent s'il continue à se gratouiller quand je reviendrais le voir. Que je fourrai dans mes grandes poches, car je commençais à ne plus rien avoir dans mes réserves. Souvent les médecins sont des kangourous avec les poches remplis d'objets utiles pour les soins, cela évite d'avoir sa déserte avec nous.

Une fois, mes réserves remirent à jour, je rejoignis mon petit consulat d'infirmiers, qui me parlaient de l'état de santé d'Erin qui était encore en soins intensifs et qui y resterait encore longtemps au vu de son état catastrophique, son diabète n'arrangeait rien à ces blessures.
« Continuer faut que passe voir tarzan »

Je frappai, entrant dans la seconde dans sa pièce, mon regard se figea sur un lit vide… il était fourré encore où ? S'il s'est barré de l'infirmerie, je le ramène par la peau du cul ! Dans le sens littéral du terme ! Si j'avais su que je toiserais son auguste postérieur, je me serais abstenue de ce genre de pensée !

Hors, je n’eus pas à chercher dans toute la cité, mon patient, il était vautré au sol, les fesses à l'air… bon au moins maintenant, je sais ce qui a convaincu Blanche, de lui ouvrit son lit… les petits culs musclés font toujours un sacré effet chez la gente féminine… non mais sérieusement, il avait l'air malin à poil avec sa chemise verte…

Le regard septique, je parcouru le corps dénudé du jeune homme, me questionnant sur le concours de circonstance qui avait pu le mener à embrasser si passionnément le sol. La balle rouge dans sa main, me donna un petit indice… a tous les coups elle s'était échappée la coquine. Je soupirai, marchant vers lui, pour l'aider à se relever.

« Vous aurez dû me dire, que vous avez des envies de grands espaces sergent, je vous aurais mis des barrières de sécurités » dit-je avec une voix légèrement teintée par l'humour, pendant que je l'aidais à se mettre sur ses deux pieds. Fallait-mieux en rire que je lui passe une soufflante, ce qui n'allait pas tarder je pense. Je sens qu'avec lui, je vais bien m'amuser avec lui… et pas dans le bon sens du terme. Tu m'étonnes que Carson, me l'ait refilé.

Une fois debout le soutenant pour le mettre dans son lit, je toisai ces pieds, il marchait bizarrement, son oreille était en sang … de sa petite escapade, il s'était gagné et bien il est malhabile, dans un sens, avec son traumatisme crânien, j'aurais été stupéfaite que cela ne soit pas le cas. En tirant le drap, je le laissai s'asseoir sur le meuble, avant de tirer la déserte présente dans le bureau, pour bander son orteil. Une fois, fait j'observai sa tête, de peur qu'il ne se soit empiré son cas en chutant… je déposai une boite d'aspirine, avec un verre d'eau sur sa table de chevet. « Pour les futures migraines ».

Puis mon regard resta accroché au bandage à moitié décollé. Mon regard devenu glaciale et trouva immédiatement les prunelles du jeune homme.

« Sergent… » La menace était là, rien qu'avec un seul mot aussi chaleureux que le vent de l'arctique. Je sortie de ma poche, un gant en coton, que j'enfilai sur la main droite du militaire, que je bandai avec un sparadrap pour l'attacher à son poignet et qu'il ne puisse pas l'enlever. Qu'importe ses mouvements pour se dégager, je tenais fermement ma prise. Son autre main était prise par la balle et il fallait bien qu'il puisse l'utiliser pour boire ou lire les revues non loin pour s'occuper. Mais bon, l'installation du gant fut quand même plus périlleuse que je ne l'aurais cru. C'est à coup que je me retrouve sur lui, s'il continue à s'agiter. Ce gamin … je râlai en français, je n'avais pas dit mon dernier mot ! Et il la mettra sa moufle, qu'il le veuille ou non !


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Matt Eversman
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Mar 18 Oct - 17:48

Matt Eversman

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Grillé… Pour la discrétion, on repassera. La douleur lui transperçant le pied lui fit oublié la situation gênante dans laquelle il se trouvait et l’aide fut la bienvenue pour se remettre sur pieds. C’est en claudiquant qu’il rejoignit le lit remarquant l’état de son pied au passage. Un nouveau soupir de lassitude s’échappa de ses lèvres. Une blessure de plus à son CV. Pas des plus glorieuses en plus. Machinalement il gratouilla quelque peu sa plaie avant de s’acharner sur la balle rouge pour tenter de ne plus le faire. Ce geste était un réflexe pour lui. Impossible de s’en défaire si facilement malgré sa meilleure volonté.

La médecin l’interpella d’un ton sec et froid le sortant de ses pensées. Si ces yeux étaient des pistolets, il sera déjà au sol. Ce changement brusque d’attitude n’annonçait rien de bon mais il n’en comprenait pas la raison subite et manifesta sa surprise d’un froncement de sourcils. Avant même qu’il n’ait le temps de la questionner, la voilà qui sortit un gant de sa poche et lui enfila sur la main droite. Il y eut une seconde de surprise, de battement avant qu’il n’interprète le geste comme une agression. La réaction fut immédiate, Eversman chercha de suite à dégager sa main ne facilitant aucunement le travail du médecin.

« Lâchez moi ! »

La lutte était âpre. Aucun des deux n’était décidé à lâcher l’affaire. Cherchant dans une première étape à se libérer de l’emprise en gesticulant en tous sens ou en tentant de repousser son agresseur. Il se rendit très vite compte des limites. Voilà maintenant que du sparadrap maintenait la base du gant malgré ses efforts. Ce n’était pas possible. Il ne pouvait rester là à se laisser maitriser de la sorte. Son genou vint percuter le flan de son adversaire à plusieurs reprises pour lui faire lâcher prise. Cela ne semblait pas suffisant ou du moins le lâcher n’étant pas suffisant rapide à ses yeux, il opta pour une tentative de neutralisation. Les gestes, maintes fois répétées en entrainement, furent rapides et efficaces. Un coup dans le nez destiné à faire mal et surtout à distraire pour lui permettre de passer le bras droit autour de la tête et ainsi se sortir de cette mauvaise situation. Le nez de Taylor Laurence dans le matelas, le Ranger était parvenu à inverser la situation mais il n’en avait pas encore le contrôle. La position n’était pas très aisée, il ne pouvait la modifier sous peine de perdre son emprise sur la médecin. Tout en la maintenant en place, il ôta le collant en tirant dessus avec les dents et bientôt sa mimine retrouva sa liberté. Libéré mais pas encore délivré. Il y avait toujours cette foutue jaune qui bavait sur le matelas.

« Vous n’auriez pas dû faire ça… »

Le brusquer n’était pas une force. On n’apprenait jamais rien du côté de l’infirmerie ou quoi ?! Il était pourtant un patient connu et s’était montré plutôt docile depuis le début. Elle venait d’envoyer en l’air une éventuelle relation de confiance entre eux. Le Ranger tentait de trouver une issue qui pourrait lui être favorable. La perfusion ayant lâchée, il était libre mais s’enfuir revenait à se condamner à rentrer sur terre. Rester à trouver autre chose…


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Jeu 20 Oct - 18:39

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Le bougre se débattait … mais on aura tout vu ! Pourquoi il ne se laisse pas faire cet idiot ? C'est pour son ben, que je lui enfile un gant, j'aurais pu l'attacher, non mais ! Cela me faisait penser à feu mon chat, qui quand on devait le soigner se débattait comme un beau diable, comme si on allait attenter à sa vie. Sauf que mon petit Flocon, je pouvais le coincé entre mes jambes, pour le maintenir, là avec l'autre asticot ... peine perdue. Mais, je n'allais pas lâcher l'affaire ! J'en avais déjà eu des patients récalcitrant et ce n'est pas en faisant des grands gestes qu'il va me décrocher. Cette situation est ridicule.

« Mais laisser vous faire sergent. *Nom d'un chien (en français)* ! »

Je commençais à sceller le gant avec un sparadrap et celui-ci répliqua avec des coups, dans mes flancs. Il rigole où quoi ? J'hallucine ! La bonne conscience aurait été de s'éloigner et de revenir plus tard… mais ce qui anime ce genre de réflexe de survie, c'est la peur… et la peur ne m'est pas vraiment connue, merci la déficience chimique neuronale ! Niveau survie, je ne suis pas si bonne que ça…Pour éviter de me prendre encore plus de mouvement agressif de sa part, je me décalai, quitte à lui tordre un peu la main, il se montra mon vindicatif comme ça ! Concentré sur mes gestes, je ne vis pas la catastrophe arrivée. Dans un sens, je ne pouvais pas soupçonner, qu'il allait me coller une droite volontairement. Il me ficha donc un coup dans le nez, qui me fit reculer et lâcher sa main. Immédiatement, je poussai un petit cri de douleur, plus proche du grognement qu'autre chose, mes mains touchèrent mon visage. Je sentais mon sang coulé sur mes mains. La colère inonda mon corps, mais avant que je ne puisse lui en coller une, ce con, me chopa et me mit le nez dans le matelas m'immobilisant ! Bordel ! J'étais mal ! J'avais beau gigoter que cela ne servait tout bonnement à rien !

Je fulminais littéralement, mais c'est quoi ce souk ? Cette situation était ubuesque ! Je râlai étouffée dans le lit. Et comme à chaque fois, que j'étais dans une rage sans nom, je parlais en français ! De toute façon, je ne pense pas que ce petit « génie » comprenne un seul mot du flot d'insulte qui sortait de ma bouche. Comme ils étaient étouffés par le tissu et qu'il ne doit pas avoir suffisamment de neurones pour comprendre une autre langue ! Déjà que la sienne il avait du mal ! Les noms d'oiseaux que je lui attribuais étaient pourtant une preuve de mon imagination débordante. Quand, je vais sortir de là, il va le regretter ce petit pigeon consanguin du texan ! (m'en fou de savoir si oui ou non il est texan où non !)

Je l'entendis dit me dire, que je n'aurai pas dû lui faire ça ! Non mais lui aussi ! Il aurait dû réfléchir ! Je plantai dans sa cuisse nue, mes ongles longs, dans le but de retirer cette fichue jambe, mais le soldat avait dû en voir plus que des griffes d'une tigresse enragée ! De ma main non visible, je piochai dans ma poche, ravie d'y avoir glissé moult affaires ! Dont une seringue tranquillisante. Celle-ci fut plantée sans aucune douceur et vigoureusement dans sa cuisse, je vidai le liquide. Là, tu vas moins faire le malin mon coco !

Il fallut attendre quelques secondes que le produit agisse… n'empêche, je pouvais remercier Ford, pour cette précaution, car depuis qu'il était venu à l'infirmerie, on m'avait recommandée d'avoir toujours ce genre de produit à porter de main. Le réflexe était resté et me servait bien aujourd'hui ! Même si franchement, j'avais eue plus de « crainte » envers l'ex-Lieutenant qu'envers un sergent un brin timbré ! Il s'imaginait quoi en m'agressant ? Il est complément con ! Comment Blanche à put aimer ce genre de type ? Il doit avoir une grosse bite ! Je ne vois que ça de probable ! J'en deviens vulgaire franchement !

Quand sa jambe, fut molle, je pus me dégager, prenant un peu d'air, mon nez était recouvert de sang séché et me fit tousser. Le matelas blanc était tâché par ce même liquide de vie. Machinalement, je le touchai (mon joli nez hin), il ne me l'avait pas cassé fort heureusement, sinon je crois que je l'aurais castré ! Mon regard glacial, se figea sur l'homme, qui commençait à ne plus être maître de quoi que ce soit. Ce produit, n'avait pas pour but d'endormir, mais de faire ressembler à une méduse !

« Vous êtes complètement *demeuré !* (en français)»

Je ramassai sa main et le gant, qui était par terre, pour finir mon œuvre maintenant qu'il était tranquille. Car il croyait que j'allais laisser tomber ? Je serai bien le sparadrap, pour qu'il ne puisse pas le retirer sans un scalpel ou des ciseaux.

« C'est pour éviter de vous gratter espèce d'idiot ! Car avec votre incapacité à vous maîtriser vous ré-ouvrez votre plaie et donc vos chances de sortir plutôt ! »

Je n'étais pas aimable, ma voix était froide et colérique. J'avais envie de lui en coller une pour me venger si ce n'est pire, mais vu le caractère du soldat, je n'avais pas envie que cela dégénère une fois que le tonus serait revenu dans ses muscles. Et puis cela aurait été puéril. Je regarda sa blessure à la tête, le bandage était éventré, je soupirai, réparant les dégâts, appliquant quand même une crème anti démangeaison, au cas où que cela ne soit pas que dans sa tête. Puis, je commençai à ramasser les autres affaires, dont la balle rouge, que je mis entre ses pieds, pour qu’il soit obligé de se lever. C’est-à-dire d’ici 10 minutes.

« Enfin cela n’a plus d’importance pour vous ! Puisque que vous allez partir pour deux semaines de voyage dans une boite de conserve géante pour un aller simple ! »

La menace était là, comptant bien, choper Karola ou Sheppard à la fin de mon service (19h00), pour leur évoquer les exploits du sergent. D'un pas, rapide je sortie de la pièce, pour continuer mon travail et soigner mon nez. Non mais, c'est dingue ça ! C'est bien la première fois, qu'un patent pleinement conscience de ses faits et geste m'agresse pour un gant ! Je tombai sur mon infirmière en cheffe, qui insista pour s'occuper de mon nez dégoulinant de sang. Sur le coup, j'étais curieuse ! Et j'en voulais à Carson, de lui avoir rendu service en prenant cet énergumène ! Il va m'entendre lui aussi ! Enfin pour le moment, j’étais assise à mon bureau, en train de me faire tripatouiller les narines par mon infirmière.


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Matt Eversman
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Ven 21 Oct - 20:43

Matt Eversman

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Non mais là voilà qu’elle sort les griffes et lui abîme la cuisse. Complètement folle cette jaune. Ce n’était pas ces petites caresses qui le ferait lâcher, bien au contraire la prise se resserra davantage. Pas question que son agresseur s’échappe avant qu’il n’ait pu trouver une issue positive à sa situation. Impossible de rester ainsi sur le lit, un infirmier finirait par pointer le bout de son nez et donnerait l’alerte. Perdu d’avance aussi le fait de sortir de la pièce avec elle sous le bras. Il devait par conséquent trouver un moyen de la mettre hors service et cela ne l’enchantait pas. Ce n’était pas le bon plan. Il se retrouverait entre quatre murs quelques niveaux plus bas.

« AIE ! »

La garce venait de lui planter quelque chose dans la cuisse et sans aucune douceur. La main libre attrapa la seringue qu’il balança plus loin mais le mal était fait, le produit avait été injecté. Le mal était déjà fait. Le Sergent le savait, il tenta tant bien que mal de maintenir son emprise sur elle mais les muscles semblaient ne plus répondre. La pression n’était plus suffisante, Isia se libéra facilement. Bien trop facilement. Ne la lâchant pas des yeux, Eversman tentait de lutter contre le sédatif bougeant ses membres en tous sens avant d’être réduits à ne faire gesticuler que ses extrémités. Le corps ne répondait plus, il se retrouvait coincé à l’intérieur de son propre corps et c’était juste une horreur de se retrouver si impuissant. Quelques petits mouvements agitaient parfois ses doigts témoignant de toute sa hargne. La main gauche fut gantée pour sa plus grande horreur. Il se promit intérieurement de la retirer dès qu’il le pourrait et peut être de le lui faire manger. Lui ganter les mains pourrait peut-être lui faire comprendre à quel point ce n’était pas agréable.

Une espèce de grognement, remplaçant une flopée d’insultes, s’échappa de ses lèvres après qu’elle ait resserré le lien autour de son poignet. Certainement un peu plus qu’elle n’aurait dû le faire histoire de bien lui compliquer la tâche et éviter un retrait. Il y parviendrait, peu importe la quantité de sparadrap déployée. Quand on veut, on peut. Il obtenait très souvent ce qu’il désirait. Les soins continuèrent quelques minutes sous un regard noir avant que finalement la médecin se prononça sur son avenir : un aller simple pour la Terre.

Blaf… Le petit monde d’Eversman sembla aussitôt s’écrouler. Non ce n’était pas possible… Pas après tous les efforts qu’il avait pu faire pour se revenir dans le rang. Elle venait de tout gâcher… Ne pouvait-elle pas le comprendre ? Le Ranger réagit face à une agression. C’était ce pourquoi il avait été formé et avait réagi en tant que telle. Il voulut lui attraper le poignet avant qu’elle ne quitte la pièce, le corps ne réagit pas lui faisant rater sa chance, sa dernière chance. Il l’imaginait parti envoyer un mail au responsable militaire d’Atlantis. Si le message parvenait à la boite mail du Major Frei, il pourrait boucler sa valise dès ce soir. Même avec Sheppard en fait… C’était un cauchemar. Fermant les yeux, il espérait que tout cela ne soit qu’un très mauvais rêve dont il allait se réveiller. Le sommeil ne vint pas, le réveil non plus. Impossible de se calmer tant le choc émotionnel était présent. Il fallait qu’il lui parle, qu’il tente le tout pour le tout pour éviter le retour sur Terre. Cela devait être fait maintenant, avant qu’elle n’appuie sur le bouton envoyer du mail. Il lui fallait trouver un moyen de la contacter. Pas d’électrodes sur le corps. La perfusion déconnectée n’avait déclenchée aucune alarme, la poche était loin d’être vide donc personne ne viendrait dans les prochaines minutes. Son regard tomba sur la petite manette permettant d’appeler en cas de soucis. Sans réfléchir, il appuya sur le bouton prenant conscience au passage du retour de ses capacités motrices. Il en profita pour se redresser et se trouver une position un peu plus convenable qu’avachi.

Une silhouette fit son apparition dans l’encadrement de la porte. Il était temps de la convaincre de ne pas le faire et pourtant le Ranger semblait soudain en manque de mots. Que dire dans ce genre de situation ? Comment lui faire comprendre qu’elle risquait de démolir sa vie en faisant ça ?

« Je suis désolé… »

Bon c’était très malhabile et un peu pataud mais c’était déjà un début.

« Cette expédition, c’est toute ma vie… Je ferai tout ce que vous voulez pour que ça reste entre nous… s’il vous plait… »

@ pyphi(lia)

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Jeu 27 Oct - 20:54

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Il avait lutté pathétiquement contre les effets du produit… je l'avais toisée avec un regard méprisant… non mais vraiment, les soldats, ils pensent toujours, pouvoir lutter vainement quand cela ne sert à rien. Le complexe du héros et du surhomme… cela en deviens stupide, voilà pourquoi, ils étaient souvent considérés comme des imbéciles sur la cité par les civils (ça et comme fantasme du beau légionnaire musclé qui sens bon le sable chaud). Franchement, réfléchir deux minutes et constater qu'importe la résistance apportée cela ne change rien ce n’est pas compliqué ! Les molécules chimiques, battent sans honneurs n'importe quelle force humaine. C'est bien que dans les films que le héros, arrive à lutter et ne pas ressentir tous les effets d'un liquide dangereusement mortel. Sinon, il n'y aurait pas de film, ce besoin de vouloir rêver et de rêvasser, pour cela qu'ils sont athlétiques et beaux avec de belles valeurs et les nanas toutes aussi bien foutues pour répondre aux fantasmes globaux (avec de préférence pas trop de neurone) du sexe opposé tout en faisant un pied de nez aux nanas qui aimeraient être comme elles. Bref, un beau tableau qui donne la nausée, je déteste ce genre de film…

Je ne me fis aucune illusion, sur le contenu de ses grognements, qui aurait dû m'arracher les oreilles par leurs grossièretés. M'enfin, je m'en fichais pas mal, des verves, qu’il avait contre moi. Je ne fais que mon boulot en l'empêchant d'empirer son cas de santé, en se grattant bêtement. La prochaine, fois, je l'attache et il restera immobile pour les 36 heures suivantes sans pouvoir esquisser un seul mouvement, où il sera obligé de piper une infirmière du bout des doigts de la petite télécommande fourrée au creux de sa paume, pour qu'on vienne lui tenir la queue pour pisser. À moins, que je lui colle une poche ? Ah oui, cela serait d'autant mieux, ça évitera à une brave demoiselle, de se retrouver entre ses cuisses (sans jeu de mot graveleux).

Je partis le nez en sang, pour me faire soigner par Katty, qui était en train de me saouler avec ses commentaires. J'étais agacée et il fallait mieux que tout le monde face profil bas, pour ne pas se prendre une soufflante. Je n'engueulai personne sans raison et étrangement, quand on est énervé, on trouve toujours quelque chose qui va mal !

Enfin, bon, après avoir été rafistolée, je m'adossai au dossier de ma chaise, dans le but certain de me calmer. Le silence de mon bureau permit de s’adonner à quelques réflexions fugaces concernant le mail que je devais envoyer aux responsables militaires… hum, non j'irais peut-être les voir directement, histoire d'en parler avec eux. Enfin, quand je serais moins furieuse. Katty venait de partir pour finalement revenir vers moi, le regard assez timide. Ah, que je n'aime pas, quand elle fait sa petite fille battue, j'ai l'impression d'être la belle-mère de cendrillon dans cette situation.

« Qu’avez-vous Katty ? » dit-je d’un ton excédé
« Le sergent à appuyer sur le bouton… vous voulez y aller ou … ? »
« Oui, je vais voir ce que veux la princesse »

Je me levai d'un geste souple et gracieux. Monsieur gratouille, avait repris ses esprits et désirait parler ou bien m'insulter ? L'un dans l'autre, il avait intérêt à être convainquant, pour me donner envie de négocier ou de l'écraser comme une vulgaire punaise (j'aurais dû prendre la bombe à nuisible tiens). Enfin bon, nous verrons donc. Je pénétrai dans la chambre, observant le soldat, qui devait commencer à sentir ces muscles reprendre un peu de consistance et de tonus (tu peux maintenant me faire un beau Fuck, comme le font si bien tes copains Amerlock).

Il s'excusa, ah il n'était pas si con finalement. J'arquai un sourcil en croisant les bras sur ma poitrine, avec un mouvement de hanche pour prendre appuis sur ma jambe droite. J'attendais la suite, j'avais un strap sur mon mignon petit nez. Ah tiens il me supplie ? Tout ce que je veux ? Mais il aime les risques le petit ! Le désarroi le pousse à s'avilir … génial. Cela serait d'autant plus jubilant d'en profiter pour l'utiliser tiens. Et dans un sens, c'est profondément « garce » d'accepter de se servir de lui. Si je ressentais une quelconque pitié ou une once d'empathie, j'en aurais eu pitié en toute franchise. Hors, là, j'étais parfaitement neutre, limite amusée de voir ce fier homme, prendre conscience qu'il avait fait une connerie et s'abaisser à ce genre de proposition. Sous mes airs de grosse garce sans limite, j’ai quand même un peu de conscience et de bonté en moi, car bon une liste de grasse ou d’actions bien plus répugnantes pouvait s’afficher dans ma petite tête bien faite.

Machinalement, je réfléchissais à ce que je pourrais lui faire faire… autant je pourrais me venger en lui donnant une action fortement humiliante, mais autant bénéficié de sa présence, pour qu'il ait une véritable utilité (cela changera de son traintrain de vie tiens) ! J'avais besoin d'un cobaye humain, pour tester quelques effets de certains « médicaments » soft, comme une crème qui aurait des effets sur les phéromones humaines, mais pas chez le porteur, mais chez autrui… Et comme nous n'arrivons pas à identifier, puisque cela pourrait changer de l'humeur de la personne… il fallait trouver quelques candidats que trop maigre. Ce n'est qu'un exemple … j'avais d'autres choses à tester et surtout qui serait utile pour l'armée !

Il avait de la chance que je ne sois pas quelqu'un de loyal, car sinon, je l'aurais botté en douche, voulant faire la procédure habituelle me fichant de son sort. Là, je n'avais pas forcément envie de me taper un dossier pour expliquer ce regrettable accident. Ça, me faisait chier, d'aller voir Frei ou Sheppard pour leur dire qu'une de leurs recrues est trop impulsive et qu'un allé simple sur la terre est préconisée. Car j'avais autre chose à foutre de mes journées que d'enclencher une procédure d'administrative !

« Bien négocions alors. » Dis-je en hochant la tête d’une voix neutre. Mes bras se relâchèrent le long de mon corps en signe d’écoute.
« Tout ce que je veux ? C’est risqué soldat, si je suis malhonnête… » Dit-je d’un ton ironique.
Je le vis froncer ces petits sourcils, il devait s’imaginer de bien sombres pensées, mais il semblait se résoudre à ne pas évoquer des possibilités tordues. Et il faisait sûrement bien de limiter.
« Je prends le risque... tant que ça reste entre nous »
J’aurais pu lui proposer un truc indécent et me la jouer en mode grosse perverse, pour l’emmerder t le mener en bateau… je suis certaine qu’il aurait acceptée. Mais, il a de la chance, que je n’ai pas ce genre de lubie.
« Bien. J’ai besoin d'un cobaye pour tester quelques effets de certains médicaments » Je le toisai quelques secondes avant de le rassurer, car je n’allais pas lui faire risquer la peau de son petit cul (qui était pas si mal) « Rien qui mettra votre vie en danger. J'ai une liste de 5 produits à faire valider, sur l'homme et je n'ai que des civils et pas de militaire dans ma liste, alors que ça pourrait vous servir »
Je m’approchai un peu de lui, mais à une certaine distance, au cas, où il me réserve une mauvaise blague. Je ne suis pas quelqu’un de peureux mais de méfiant.
« C’est pour évaluer leur efficacité ou pour le dernier ce qu'il fait vraiment »

La surprise se lit sur les traits de visage du sergent. Il se serait attendu à beaucoup de choses mais certainement pas à servir de cobaye. Face à sa réaction, je lui fis un petit rictus sardonique.
« Et faite le sérieusement. Sinon je trouverai quelque chose de moins agréable » dis-je ironiquement et j’en avais des idées… récurer le bloc opératoire, servir de porteur officiel pour tout l’infirmerie …
« C'est vrai qu'être couvert de boutons, c'est super agréable... » La solution ne lui plus pas vraiment mais cela en est une.
Je ria. « J'ai mentionné des bénéfices avantageux pour les militaires. Vous allez peut-être savoir ce que c'est d'être aussi fort que Tarzan» dit je d'un air mystérieux.
« Super... » Le programme ne l'enchante vraiment pas, il ne fait aucun effort pour le dissimuler. N’ayant que faire qu’il soit partant ou non, je tendis la main pour seller cet accord
« Nous sommes d'accord ? »

Il lui aurait bien serré la main, mais préféra montrer sa main gantée avec un rictus évocateur. Je toisai la main ganté en lui attrapant pour lui retirer le sparadrap avec un scalpel dans ma poche. « Si vous vous gratter je vous attache c'est clair ? » Autant être de bonne foi et de le libérer pour cette fois.

La menace gantée fut suffisamment prise au sérieux cette fois, il lui adresse un signe de la tête. « Reçu... Pour les tests, je vous laisse expliquer à ma hiérarchie mon adhésion à votre programme boutons & rougeurs de Tarzan »
« Je leur dirais donc votre grand enthousiasme à être un homme sauvage » fut ma réponse à double sens, autant sur l’image d’un héros de Disney que sur son étonnante réaction de sauvegarde de sa petite personne face à un très vilain gant.

« Retirez-moi ça et n'en parlons plus... » Le Ranger sentait qu'il allait regretter son geste.
Mais quelle impatience, j’étais en train de le faire. Je soupirai, lui offrant un petit regard au coin avec de la pitié. « Hum. Je devrais peut-être vous rajouter une potion de politesse pour combler ce que votre mère a essayé en vain de vous enseigner »
Je venue enfin à bout de ce foutu sparadrap, j'avais mis la dose, heureusement, que j'avais sorti le scalpel… une fois retiré je lui lançai dessus. Oui, c'est puéril, mais bon, il n'avait rien fait pour que j'ai des d'égards pour lui et ça m'amuse de le bousculer un peu.

Si la situation avait été différente, il aurait été capable de lui faire manger ce gant, mais n'étant pas en situation de force, il préféra le déposer sur la table de chevet sans la lâcher des yeux.

Véritablement, il n'avait aucun humour ce garçon ! Ce qui n'allait pas améliorer le fait qu'il allait s'en prendre pleins la figure. J'adore, emmerder les ronchons comme lui. « Mercredi prochain 10h dans mon bureau »
« OK... Pas de consignes particulières ? »
J’hésitai à lui dire de prendre une douche et de ne pas oublier de mettre un caleçon cette fois, mais je répondis sérieusement pour cette fois.
« Venez dans une tenue confortable pour faire un effort physique conséquent » Je m’en fichait complètement s’il voulait être en tenue sportive ou en uniforme ou bien même à poil, si ça peut lui faire plaisir. « Par contre aucun métal sur vous même vos plaques d'immatriculations » Oui, j’ignorais si cela se nommait ainsi, mais bon le parallèle avec la voiture me plaisait bien.

Elle est vraiment déconcertante. Imprévisible... « Je vais devoir affronter Magnéto ? »
Ah tiens, une once d’humour pointe sur le petit militaire (en fait il était quand même grand le bougre) … je pouffai un peu.
« ça dépendra si vous devenez un mutant de catégorie 4, peut-être »
« Cool ». Il ne le pense pas… et ne peut s'empêcher de s'imaginer avec la peau bleue. Si c'est le cas, elle n'en sortira pas vivante…
« Et essayer de trouver aussi votre sens de l'humour ça vous évitera d'être ridé à 25 ans » dis-je dans une pique provocatrice face à ça très mauvaise comédie.
« Je l'ai perdu après qu'une Jaune m'ait agressé. J'aurais mieux fait de l'achever... » Il m’avait répondu du tac o tac, je sens que ça va être amusant de communiquer avec lui !
« C'est regrettable ». Fis-je dans un geste de la main désinvolte.« Il n'y a plus aucun respect de nos jours de la part des jaunes, un jour ils vous agressent et le lendemain ils vous transforment en Hulk »
« Et on ne parle pas de leurs humours pourris... »
« C'est navrant n'est-ce pas ? » prononçait-je dans sourire cynique. « Mais eux au moins ne sont pas aigris » j’avais failli dire un autre mot, bien moins pli, mais ça irait bien pour cette fois, je ne vais pas commencer à taper directement en bas de la ceinture, je me réserve pour notre petite expérience. Qui je le sens va être riche en émotion.

Il lui rend son petit sourire avant de détourner la tête et de porter une main sur son crâne avant de la retirer.
« Peut-être mais il me fiche un sacré mal de crâne »
« Et ce n'est que le début » fut la phrase de la fin, pour ma part. J’ai toujours le dernier mot, ça doit être une obsession…. Je tournai les talons, pour sortir de sa chambre et le laisser se reposer, il avait été suffisamment asticoté. Il était convalescent après tout.


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Matt Eversman
Caporal
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Ven 28 Oct - 18:57

Matt Eversman

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La négociation avait été délicate. N’étant pas en situation de force, il ne pouvait pas imposer ses éléments et forcément n’avait pas tourné à son avantage. Le Ranger se voyait imposer des tests médicaux en échange de la promesse que les événements resteraient entre ses quatre murs. Au moins, il resterait sur Atlantis même s’il ne préférait pas imaginer la vie d’enfer avec la peau bleutée. Être dans la peau d’un Navi devait rester un rêve, pas une réalité. N’empêche que ses négociations lui avaient fichu un sacré mal de crâne. Il ne préférait pas savoir à quoi pouvait ressembler une négociation diplomatique, Weir devait avoir une barre au front. Pas possible autrement… Le pot de gélules fut ouvert, deux pilules aussi avalées avant qu’il se réfugie sous son oreiller. L’obscurité était son allié. La compression, son amie et c’est pourquoi il plaqua sa main sur son crâne. Heureusement pour lui, le sommeil vint bientôt le soulager l’emportant avec lui.

La journée en observation se passa sans événement notoire. Un vrai miracle. Le Sergent se montrait plutôt calme même si le contenu du pot de gélules avait déjà pas mal diminué. Les médicaments injectés le soulageaient même s’il avait l’impression que quelqu’un s’amusait à lui taper le crâne avec un marteau. Il rechignait à manger mais quand on lui expliqua qu’il ne sortirait pas s’il ne s’alimentait pas, il avala l’assiette de féculents. Bien entendu, cela fut suivi de nausées. Manger et migraines étaient rarement compatibles chez lui. Au moins, il avait prévenu mais fut finalement libéré après 36 heures d’observations et une dernière vérification du médecin. La plaie semblait bien cicatrisée. Il ne fallait pas compter sur lui pour y jeter un coup d’œil, lui préférait la lutte contre ses démons intérieurs pour ne pas frotter ou arracher la croûte précaire. Aussitôt libéré de sa perfusion, aussitôt délivré de son fichu lit et de ce lieu. Le retour jusqu’à son quartier fut laborieux : le sol sembla ne pas être partout stable mais il y parvint et s’écroula sur son lit, bien décidé à passer les prochaines heures à dormir.

RP Clos 28/10/2016
@ pyphi(lia)

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