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Attention aux griffes

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Dim 4 Sep - 18:06

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Attention aux griffes
Aiden Ford & Isa Taylor-Laurence


Chronologie : lendemain de l’interrogatoire : mois de mars 2016
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Jour de l’interrogatoire 19h00

Vers 19h00 j'eue une visite de notre célèbre don juan, il n'avait guère bonne mine et c'est avec une voix très enjouée qu'il m'annonça qu'il me confiait Aiden Ford… oui c'est de l'ironie, Sheppard avait du passé un interrogatoire très agréable au vu de sa tête. Sans surprise, j'allais m'occuper de faire les tests médicaux à Ford. Cette idée m'emplissait de joie. Bon, faut dire que j'étais bien la seule à pouvoir le faire, car a contrario de Beckette, je n'aurais aucune empathie à lui planter une aiguille dans la gorge s'il me menace ou m'agresse. Et puis, bon je suis bien la seule à avoir le courage de faire des traitements ou des actions très discutables moralement. Enfin nous verrons demain ce qu'il adviendra. De toute manière, j'avais n'avait jamais vu le lieutenant, j'étais arrivée après lui, quand il était porté disparu dans les rangs d'Atlantis. Donc pour vous dire, que mon avis était neutre, surtout que son cas avec l'enzyme, entraînant de sacrée question et peut-être un futur projet de recherche dans les mois à venir.

Le lendemain

Le rendez-vous était fixé à 10h00, de quoi me laisser le temps, de préparer la salle pour l'osculation. On avait vidé une salle d'opération, suffisamment large pour accueillir trois militaires armés jusqu'aux dents (au cas où l'homme décide de venir m'emerder…) et tout le matériel nécessaire pour le scanner de la tête au pied en passant par les entrailles.

Pendant, que je préparais la salle, j'étais dans mes vêtements civils, je ne portais jamais l'uniforme, immonde costume qu'on nous oblige à revêtir. Je portais un pantalon noir avec une chemise rouge bordeaux. Occupée à brancher des appareils et vérifier mes instruments, j'entendis une petite voix timide qui me saluait. En me retournant, je pu découvrir le Caporal McArthy, premier sur les lieux, avec sa tignasse rousse coupée court. Il me tendait ma longue blouse blanche. Ah oui, tiens, je ne l'avais pas enfilé, faut dire qu'elle me gênait pour me mettre à quatre pattes sous le lit lantien et brancher les cristaux. Nous échangions un peu et chacun de mes sourires le firent rosir encore plus. Ses deux compagnons ne tardèrent pas, une jeune femme aux air dur avec une coupe courte et un jeune homme plus âgé. Je les saluais chaleureusement.

« Tout est prêt, vous pouvez aller chercher le fauve » quelques rictus, j'entendis l'un d'entre eux pouffer en chuchotant aux autres « Le tigre est déjà dans la salle », je crois que c'est la fille. Je fis mine de rien entendre, car je ne pouvais que lui donner raison. Puis les trois militaires disparurent en salle d'isolement pour récupérer le dénommer Aiden Ford. Ils ne traînèrent pas, car 20 minutes après, c'est le visage d'un jeune homme déformé par l'enzyme qui pénétra dans la salle. Menottée bien entendu. Mon regard tomba sur les outils en métal… ils ne vont quand même pas lui laisser ? Face à mon regard d'interrogation, McArthy retira les objets de contention et recula de quelques pas pour prendre sa place de garde du corps. Avec un avertissement cinglant, chose étonnant pour ce jeune militaire si doux d'habitude.
« On ne touche pas, on obéit c'est clair ? ». J'avais un peu l'impression, d'être un objet qu'on devait juste mirer (en bavant ou non). Je regardai le soldat, avant de répliquer.

« Ne vous inquiétez pas Caporal » … je lui souris. Oui j'aurais pu rajouter quelque chose de plus piquant comme : j'ai mes crocs … mais cela ne servait à rien.

Je sentais déjà la tension. Mais qu'ils se calmes… ont leur a jamais appris, à ne pas montrer leur peur ? Enfin c'est facile de dire ça quand on est quelqu'un de très peu empathique comme moi. Et puis bon, pauvre Ford, qui doit se sentir comme un animal en cage, ce n'est pas avec pareil comportement qu'on va lui donner envie de rester parmi nous ! Je m'approchai donc, sans criante et naturellement de l'homme, tendant ma main.

« Bonjour Lieutenant Ford, je suis le Dr Taylor-Laurence. Ceste entre mes mains, que vous allez passer tous vos tests médicaux. J'évaluerais votre taux d'enzyme présente dans votre corps ».

Je lui fis signe de s'asseoir sur le lit. Faut dire que son visage ne laissait pas indifférent, son œil noir était un brin flippant. Mais bon, pour un guerrier ce n'est pas plus mal. Mon regard resta quelques secondes sur les écrans qui venaient de s'afficher avec la machine l'antienne, voyant le corps de l'américain. Je lançai les premiers scannes, puis lui fit un garrot pour lui prendre un peu de sang. Bref, la procédure habituelle en somme.

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Dim 4 Sep - 20:56

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Cellules d'isolement nuit suivant l'interrogatoire jusqu'a 09h50


Dire que j'ai passé une nuit difficile est un euphémisme : Tous les échanges avec les trois interrogateurs, des images du passé, des inspirations malsaines de mon mauvais génie, se mêlant dans ma tête pour me tenir éveillé. N'y tenant plus j'ai passé le reste de ma nuit a faire des pompes et des tractions. J'en étais à 250 pour les unes et 200 pour les autres quand un soldat est venu devant ma porte, il m'a glissé un papier : une convocation officielle à l'infirmerie pour examens de contrôle obligatoires à 10 h 00, il m'était demandé de rester à jeun jusqu'à nouvel ordre et de me tenir prêt, suivais un petit paquet contenant un gobelet pour les analyses d'urines et un un test pour les selles, plutôt complet l'examen !

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09h50 même endroit

Après avoir récupéré les échantillons on me demandes de passer les mains par le passe-plat, un soldat (un pote d'un de ceux que j'ai assaisonné sûrement) me serre les poignets plus que de raison avec des menottes. Pour toutes réactions je lui offre un joli sourire en clignant de mon oeil humain, il recule, dégoûté ! Je me marres ! Un caporal roux se rapproche alors : McArty ! Le pauvre il est encore tout secoué de notre rencontre, il hésites entre fuir et me baffer la tronche malgré la porte en plexi, son regard est fuyant, évitant mon oeil noir de wraith ou d'insecte, c'est selon les goûts. Puis il me sors .

"Lieutenant Ford ! Le colonel Sheppard vous demandes de pas faire le con et de nous suivre gentiment jusqu'à l'infirmerie pour voir le Docteur Laurence ! Nous sommes autorisés à tirer au moindre geste suspect, pas pour vous tuer, il paraît que vous êtes assez résistant pour recevoir un chargeur de MP5 sans ralentir votre marche, mais il y a des endroits où au final vous subiriez des dégâts sérieux, avez-vous bien compris ? "

"Oui Caporal ! C'est compris, je me suis engagé à suivre les procédures nécessaires pour ma réintégration, je serais sage vous avez ma parole !"

Le Caporal recula et ordonna l'ouverture de la porte, aussitôt tous les gardes se mirent en position de tir. Toujours souriant je sors, tranquille, McArty m'invite a le suivre et deux autres soldats m'encadrent arme au poing ! En quelques minutes nous voilà devant l'infirmerie, McArty entre et discute le bout de gras avec le médecin. Puis il ressort et fais signe aux deux autres de s'amener.

Le gars me pousses alors que sa copine me regardes en coin puis il me laisses après que l'on m'ai détacher et que McArty resté dans la pièce, m'indiques de toucher à rien et d'obéir ! La fille soldat quitte la pièce en lançant une vanne à propos des fauves entre eux. Je comprends la défection de Beckett : après ce que je lui ai fait subir c'est de bonne guerre, mais me refiler à un Ménguélé en jupons c'est pas trop cool !

En fait le cerbère de la porte se montre délicate presque prévenante, j'en serais presque déçu !

« Bonjour Lieutenant Ford, je suis le Dr Taylor-Laurence. C'est entre mes mains, que vous allez passer tous vos tests médicaux. J'évaluerais votre taux d'enzyme présente dans votre corps ».

Elle me fis signe de prendre place sur le lit du scanner, puis me fis un garrot et préleva du sang, normal ! Ceux de Beckett devaient dater et seraient sûrement bien différents des nouveaux prélèvements.

"Enchanté Docteur Laurence ! Je ne vous serres pas la main, les gars là-bas croiraient que je veux vous tuer !"

Je lui fis mon sourire premier de la classe, histoire de briser la glace, même si j penses que c'est en vain : doivent être frangines elle et Frei !

"Vous savez, d'après ce que j'ai entendu de vous, dans cette pièce je crois que vous me battez en termes de causes d'effroi et de cauchemars ! Moi je m'en fais pas ! Vous faites votre job, tant pis pour la délicatesse ! Si mon retour est à ce prix et bien soit ! Si vous avez des questions allez-y je vous répondrais aussi franchement que possible !"

J'aimes pas bien les docteurs moi, mais elle est joli et son intérêt pour moi bien réel, ça me change des affrontements de la veille ! De nouveaux amis me feraient pas de mal, bien que ce soit pas trop le genre de cette blonde glaciaire !

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Ven 9 Sep - 18:54

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Aiden Ford & Isa Taylor-Laurence


Il entra, j'avais l'impression de voir un ours acculé dans une cage, qu'on frappe pour qu'il avance. Tout le monde se méfiait de lui, comme s'il n'était qu'un monstre. Je soupirai, il n'était pas impressionnant, ni effrayant. La seule chose qui était étrange chez lui, c'est cet affreux œil noir qui lui donnait un air d'Alien. Sorte d'insecte qui aurait pris la partie gauche du visage de l'homme. Si j'avais de la pitié, j'aurais pu plaindre le lieutenant d'être traité comme un animal. Hors, je trouvais cela agaçant en réalité. Mince, c'est censé être un humain à la base. Il n'avait massacré encore personne d'Atlantis, certes drogués des militaires, comme Jimmy McArthy, mais cela n'était pas un acte barbare. Incontestablement, contestable moralement… enfin bon… peut-on juger les actions d'un humain qui n'a plus toutes ses capacités mentales ? embrouillé par la maladie de la paranoïa et schizophrénie ? Enfin, c'est ce qu'avait décelé Sheppard, Frei et Steele, ça serait à confirmer par Stanford. Il avait de la chance de tomber face à elle, car si ça avait été Falcon, il en aurait chier.

Je m'occupai de ses constances vitales et autres tests, il me salua, avec un trait d'humour qui m'arracha un petit rictus. Je tendis naturellement ma main vers l'ex lieutenant, pour lui serrer la pince. Je sentie les militaires sur la retenue. Je l'avoue, cela m'amusa intéressent.

« Voilà qui est fait et je suis encore en vie.». dit-je d’une voix neutre mais légèrement teintée d’humour. Je suis une femme d’humeur joyeuse même si cela peut virer dans des colères digne d’une furie. Je savais me faire respecter j’avais suffisamment de charisme et de caractère pour tenir au pas toutes personnes dans mon entourage, surtout les hommes. Et puis, je n’avais que peu de peur, un défaut physiologique, cela arrive, mais par chance je n’étais pas totalement inhibé de ce sentiment vital pour la survie. Même si bon, cela peut me poser quelques problèmes, notamment, je serais bien capable de rester droite et fière si des Geniis me tabasse la gueule.

Pendant, que je mettais les échantillons de sang dans une centrifugeuse, Ford était bavard et me mentionnai le fait que j’animais plus souvent les cauchemars que lui du personnel d’Atlantis. Je pouffai. Même en cellule d’isolement, on apprend les rumeurs.

« Pas que les cauchemars Lieutenant. » je lui fis un sourire éblouissant dont j'avais le secret. Mon regard se leva sur les militaires, il était amusant de voir que Jimmy et la jeune fille étaient le plus atteint par ce rictus. Alors, que l'autre homme, un Allemand corpulent du nom de Hanz n'en avait rien à faire. Mais, ça je sais très bien pourquoi, il aurait plus de réaction si c'est un homme qui fait de beau rictus. Le jeune homme, n'a pas les mêmes goûts que la plupart de la gente militaire.
Je pris d'autres échantillons, scannant la peau de l'homme avec un appareil lantien, cela prit environ 35 minutes. Je me tournai vers lui.

« Niveau alimentation, vous avez mangé comment pendant 3 ans ? ». J'avais remarqué quelques carences dans ses résultats sanguin. Je regardais ma machine, étonnée de constater le fort taux d'enzyme présent dans son sang. Cela me déplut. Je m'approchai de l'homme, pour scanner l'un de ses biceps avec appareil lantien et je fus surprise du résultat. L'enzyme avait pénétré dans les muscles.

Signifiant qu'il ne serait jamais à 0%. Elle avait fusionné avec son corps. On pourrait le sevrer, mais jamais, on ne pourra nettoyer son corps en entier.
Je lançai une simulation, pour le sevrage, avec le logiciel qu'avait développé l'un des techniciens, pour calculer et prendre en compte tous les paramètre d'un sevrage optimal et doux.

« Pour votre sevrage Lieutenant. Vous aurez des doses à prendre chaque jour. Je suis en train de calculer vos doses. Cela prendra 3 mois pour être totalement « clean ».

Je le regardai de mes grands yeux bleus, attendant une réponse sur ce sujet qui était censé être sensible.


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Lun 19 Sep - 18:52

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La tension régnait dans la salle d'examen, je pouvais presque sentir l'électricité produite par les muscles tendus sur les fusil d'assaut des gardiens. Elle augmenta un peu quand je tendis ma main saisie avec audace et humour par le Docteur Laurence. Je vois pas ce qu'on lui reproche à cette femme, elle plutôt au-dessus du canon moyen, bon certes j'ai bien sentis durant notre poignée de main qu'elle était du genre calme, voire très calme, pas le genre infirmière refoulée, mais moi qui aimes très peu les médecins, je penses que c'est le boulot et l'expertise qui compte.

Elle est pas du genre empathique ? Et alors ? On lui demande pas de chouiner a la moindre goutte de sang ! On lui demande de maintenir ses patients en vie aussi longtemps que possible ! Mais pour détachée émotionnellement qu'elle fut, elle n'en reste pas moins douée d'un sens de l'humour qui me plait ! La preuve : à ma remarque sur les frayeurs que nous inspirons, elle précise que ce n'est pas seulement des cauchemars qu'elle inspire, ceci dit avec un regard et un sourire en direction des gardes, qui sont de nature a concurrencer le Viagra.

Je vois bien dans ses yeux qu'elle n'y met aucun affect, je suis pas psy mais j'ai vu assez de séries télé pour m'interroger sur sa sociopathie éventuelle. Je la vois froncer les sourcils devant les relevés des scans, du coup elle m'interroge sur mon régime alimentaire. Je souris et lui lance blagueur :

"Comment ? Eh bien parfois avec mes doigts, souvent en fait ! Des fois avec des couverts de bois dans des assiettes creuses ou des bols plats !"

Je me mis à rire doucement, je sais c'est puéril mais bon sang ! Après la tension de l'interrogatoire, ça faisait du bien de pouvoir répondre à côté sans risquer une balle en pleine tête de mon interlocuteur. Finalement plus sérieusement je répondis :

" Plus sérieusement, avec l'enzyme j'ai pas forcément faim, mais pour entretenir l'énergie et le fonctionnement de mon corps, j'ai bouffé des lézards, du gibier, des racines, parfois mes rations en ultime recours et à de rares fois j'ai put manger de vrais repas sur des planètes presque libres, genre des légumes inconnus, de la viande d'animal domestique ou du poisson. Vous savez, quand on est en cavale ou en chasse, les vrais repas équilibrés c'est du rêve !"

J'ignores ce qu'elle en pense mais son visage est toujours aussi contrarié par les résultats. Puis elle parla de mon "traitement", me voilà retourné aux doses quotidiennes, putain ! Voilà que ça devenait dangereusement réel ! J'ai promis, mais je croyais que les examens prouveraient que c'était trop dangereux ! Bordel ! Suis-je vraiment prêt à redevenir un simple mortel ? Non, on est pas prêts ! Allez Aiden ! T'attrapes la blonde et tu t'en fais un bouclier humain ! Y a assez de projectiles ici pour éliminer ces trois nullos et sans les tuer si tu préfères, chochotes !

"Ta gueule !" j'ai parlé tout haut ! Mauvaise idée ! Faut calmer le jeu de suite ! "On se calme ! Hein ? C'est à moi que je causais, pas de problèmes ! Je suis toujours partant pour me la jouer docile !"puis vers le docteur : " Acceptez mes excuses Docteur Laurence ! C'est juste un débat intérieur dont j'ai perdu le contrôle, rien contre vous !"

Je me rallongeais sur la table d'examen, puis me rassis de nouveau "Je crois pas que votre truc va marcher, je crois que au mieux, je serais bientôt dans le coma jusqu'a ma vraie dose d'enzyme mensuelle. Mais surtout je veux pas devenir une loque comme j'en a trop croisé dans les réserves, le sevrage quand on part de loin c'est terrible !

Vous pourriez pas étudier un médoc comme la trétonine des Jaffas ? J'ai donné ma parole et c'est tout ce que j'ai donc je la respecterais, mais que vaudra un Aiden Ford moins fort qu'un bébé ? Teyla me foutais ma pile avant ! Là dans mon état j'aurais peut-être une chance, mais une fois sevré si ça marche, un gamin me mettrait au tapis ! Je servirais plus à rien ! Je sais que je suis un monstre, mais ce monstre peut être utile à la cité, si on sait le canaliser ! Aiden Ford d'avant, il ne sert a personne !"


Je restais assis sur le bord de la table, les mains de chaque côté de mes jambes, les mains serrant la table avec force. Je sais que je ne suis plus humain, c'est pour ça que j'ai fui, que j'ai fait mon possible pour que mes amis me détestent et m'abandonnent, pour ne pas voir le dégoût et la peur dans leur regard. Mais maintenant j'ai peur de devenir un humain moins bon que celui d'avant. Mais ici tout le monde s'en fout !

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Mer 28 Sep - 16:27

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Aiden Ford & Isa Taylor-Laurence


Face à ma consternation devant ses résultats médicaux, surtout au niveau des carences alimentaires, il me fit une petite blague. Je lui fis un brève sourire amusé. Je suis plutôt bon publique après tout. Cette taquinerie était facile à faire. Peut-être même un peu trop, mais bon. Au moins il essayait de détendre l'atmosphère électrique. J'ignore s'il réussira à reprendre sa place aux milieux de la grande famille militaire (et je m'en fou), hors, il serait bon que ses collègues se détende.

« Un vrai petit Cro-Magnon » dit-je en plissant des yeux comme un chat. Je hochai la tête, prenant en note quelques informations sur un carnet d'osculation.
« Vous avez des carences, même si l'enzyme les compenses, je vous prescris des compléments alimentaire ». Dit d'un ton neutre et professionnelle.

Pendant, que je lui parlais de son « traitement » et de son « sevrage », il semblait s'emballer, son regard était peu aimable et surtout assez défensive. Un gros mot, s'échappa de ses lèvres, me surprenant, les soldats levèrent intensément leurs armes sur l'ex lieutenant. Je levai la main, pour qu'ils abaissent leur fusil d'assaut. Il venait clairement de nous annoncer qu'il était schizophrène, j'entendis la femme soldat, râler envers ce « taré » comme elle le qualifiât. Là, je l'avoue, je ne peux pas soigner ce genre de maladie, cela est du ressort du Dr Stanford. Et je notai cette observation dans son dossier. Pourtant je restai d'un calme, presque morbide.

« Tant que l'autre personne ne prend pas le contrôle de votre corps. »
dit-je d'un ton ferme.

Cela commençait à être inquiétant pour le soldat. Mise à part l'enzyme et les carences alimentaires il était en pleine forme. Par contre, niveau mental, je crains qu'il ne puisse retourner à une « vie » normal sur Atlantis, enfin du peu que cette existence soit normale.

Il se rassit bien sagement, commençant à me donner des « solutions » et des arguments comme quoi il ne servira rien sans l'enzyme. Je soupirai, il ne va pas m'apprendre mon métier et puis il n'a aucun pouvoir de négociation. Je le regardai avec une petite moue sur le visage.

« Vous ne serez pas dans le coma et vous ne serez pas une loque commune » Je m'approchai de lui, avec un pistolet seringue, pour lui injecter la première dose dans l'avant bars, sans prendre le soin de le préparer psychologiquement. Cela faisait un peu mal, mais bon, il avait dû sentir bien pire. Ma main froide, toucha son avant-bras pour le saisir et injecté le produit.

« Vous ne serez plus dépendant de l'enzyme, par contre celle-ci c'est combiner à votre corps et vous garderez quelques aptitudes, comme, de la force, des sens plus développer par exemple. Vous ne serez plus un surhomme, mais plus un homme non plus »

Cela avait été fait avec les simulations faite sur une machine l'antienne. Il fallait bien créer un sérum sans le prendre en cobaye. Le CIS avait refusé cette éventualité pour l'éthique humaine et puis la consultante Steele, ne désirait pas qu'on se serve du jeune homme amérindien. Pour ma part, je m'en fichais royalement. Tant que cela permet de le sevrer en douceur et qu'il puisse à nouveau cheminer dans la cité sans être menacé d'être abattue, cela était la seule chose importante, qu'il soit à nouveau considéré comme l'un des nôtres. Chose bien difficile à l'heure actuelle.

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Sam 1 Oct - 15:15

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Plus un surhomme ? Pas un homme quand même ? Me voilà passé de "monstre" à taré ! Ouais ! Je me demandes si c'est pas une vraie connerie de m'être jeter dans la gueule du loup ! Pas étonnant de faire de la tôle un moment, j'ai déserté quand même ! Bon je suis drogué, donc irresponsable donc excusable mais bon ! Les soldats qui ne connaissent de moi que les rumeurs, les infos incomplètes du SGC ou du CIS, il va me falloir des mois pour me faire accepter, mais c'st pas pire que Le capitaine Kirk acceptant de pardonner aux klingons.

"Vous savez que je suis encore sous l'effet du concentré que j'utilises maintenant ? Vu ce qu'il me restait de la précédente et l'effet de celle que j'ai pris juste avant l'arrivée des jumpers, je dirais que je suis au top pour un mois et demi ou deux ! Et il se passes quoi si, une fois dépendant uniquement de votre traitement, je manques un jour ou deux ? Je crèves ? Je pêtes un câble ? Je tue le premier wraith que je vois ?"

Il était légitime de m"interroger sur ce détail : si le traitement était trop exclusif, je ne pourrais plus partir en mission extérieure de longue durée, en autonome. Dans ce cas-là tant pis pour Atlantis, je devrais me tirer et faire mon armée de mon côté. Au moins je serais le chef ! Ici je sais même pas si j'aurais droit de rester militaire (même si c'est plus au SGC où au haut commandement de décider de cela), du moment que j'évites la cour martial et qu'on ne mettes pas en cause mon honneur c'est bon ! Un grade ça peut se regagner, l'ennui c'est que si le moindre troufion pense que les supérieurs me désavouent, mon grade reste un bouclier face aux provocations.

Déjà ce "taré" a peine caché est mauvais signe : si mon grade était encore respecté, les soldats éviteraient l'insulte à haute voix. Si c'est officiel, les prochains mois vont être durs : je dois faire profil bas, la rumeur de mon sevrage fera penser à certains que je suis de nouveau normal, les esprits revanchards (que je sois vraiment responsable ou coupable de leurs griefs) me verront comme un punching-ball bien pratique.

Je peux pas me permettre de laisser la situation en venir là ! Frei m'a dans le nez ! Steel m'en veut de mes mauvaises paroles ! Et Sheppard me reproche plus que ce que je crois lui avoir fait comme mal et déception ! Bref ! Quoique je fasses ou dises, le moindre problèmes avec les troupes et je serais un coupable tout désigné. Et même si on m'innocente des conflits de personnes futurs, je serais catalogué comme source de désordre potentielle. Il faut que je trouves le moyen de faire savoir à tous, que même sevré je restes un gars à prendre en considération.

Je sais ! Je vais me mettre à la salle de sport ! je vais m'entrainer avec tous les instructeurs de la cité, courir tout les matins et tous les soirs ! Soulever de la fonte ! Participer aux concours militaires publiques et battre tous mes adversaires ! Je dois montrer que je suis dangereux si on me cherches et canaliser mes envies de meurtres pour les provocateurs irréductibles ! (les cons ça osent tout ! C'est même à ça qu'on les reconnait !), c'est le docteur qui me rappelles des souvenirs de frenchies ! Ah, Françoise ! Vive les échanges diplomatiques !

" Docteur ? Ce serait possible qu'on mette en place un programme d'execice physiques pour contrôler l'évolution de mes capacités ? Genre une fois par mois ! Vous avez pas d'autres trucs à me demander ou à m'ausculter ? Des recommandations ? Un régime à me faire suivre ? Ou mon premier tampon de validation pour ma réhabilitation ? Je crois qu'y a un psy qu'attends de décortiquer mon cortex ! Et j'suis pas un Minus !" je me marres tout seul : Minus et Cortex ! Ouais c'est moi la souris cobaye !

"Je sais pas si une française peut comprendre la blague ! Mais je garantis que chaque soir je dors ! Tenter de conquérir le monde c'est très surfait dans la galaxie de Pégase !" je suis pas une crème comme gars ? Pas sûr que Laurence soit le meilleur témoin de mon humour toujours ravageur, mais bon si la rumeur se répand que je suis pas le monstre qu'on dit alors ce sera plus simple pour moi de me faire accepter, sans même espérer me faire des amis (déjà je pries pour ne pas avoir perdu tout mes anciens !)

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Sam 1 Oct - 16:27

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Attention aux griffes
Aiden Ford & Isa Taylor-Laurence


Une fois l’ordonnance et la petite piqûre finit pour les petits détails physique, j’interpella une infirmière, une jeune femme fine au grand yeux noisette arrivèrent, Katty, mon infirmière en cheffe. Je lui donnai quelques informations en plus elle repartie chercher le nécessaire pour l’ex-lieutenant.

Mon regard le parcourant de la tête au pied, comme pour examiner sa posture. Je ne voyais rien au niveau ostéopathique à lui remettre en place. Ce qui était quand même assez surprenant après trois ans. Je passai mes mains sur ses épaules et sur sa nuque pendant que je l’écoutais. Ah si quand même… mais vu sa tension musculaire je ne pourrais rien faire sans y allé avec une force d’éléphant. Donc, il devra attendre d’être sevrer.

Je décidai de lui répondre pour ses inquiétudes. Il semblait avoir peur de mourir à cause de ça, le traitement qu’avait fait Carson, au début semblait le traumatiser…

« Vous mourrez » dit-je d’un ton sérieux. Je l’observai pour voir sa réaction et avant qu’il ne réagisse trop, je lui souris en lui disant la vérité. Oui moi aussi j’aime bien taquiner.
« Il est impératifs que vous suiviez le traitement pendant les 3 mois, si vous loupez une dose, vous ressentirez une grande fatigue avec des maux de têtes, plus vous en loupez plus vous en souffrirez ce qui est logique. Par contre après ses 3 mois, vous n’auriez plus rien à prendre. »

Katty revenue avec un sac, contenant les complémenta alimentaire, je glissai l’ordonnance dedans avec les doses par jour et combien de temps. Pendant ce temps, Aiden était en pleine délibération mentale sur son retour. Il me questionna à nouveau, alors que je lisais un message que m’avait transmis mon infirmière. Génial, c’est moi qui annonce les trucs délicats aujourd’hui ? je soupirai en me tournant vers mon patient avec un petit sourire amusée, il a des blagues a la con, mais au moins il fait de l’ironie.

« Si vous voulez, mais vous passerez voir le Dr Guioni, qui est spécialiste dans la diététique et le sport » Je regarda Katty, pour qu’elle lui prenne un rendez-vous juste après avec le spécialiste. Cela n’était pas dans mes compétences. L’infirmière regarda sa tablette
« Il est disponible dans 15minutes »
« Très bien, allez le prévenir svp »

Elle disparue bien soulager de ne pas rester une minute de plus ici. Décidément, ils ont une frousse de Ford, alors que bon, là il n’a rien de dangereux… pathétique.
« J’ai fini, j’aurais besoin que vous reveniez d’ici 1 ou 2 mois, pour une séance d’ostéopathie, car là, je ne peux rien tirer de vous, vous êtes trop tendue avec l’enzyme. »

Il sortit une autre blague que en effet je ne compris pas vraiment. Mais, je lui fis un beau sourire quand même.
« Il y a trop de concurrents sur la liste ».
Je me mis devant lui, en le regardant sérieusement.
« Jusqu’à que vous aurez récupérer la confiance et les atouts pour votre grade, vous ne serez plus considéré comme lieutenant. Le major Frei, vous évaluera dans les mois à venir pour la réhabilitation de votre garde suite à votre sevrage. »
Je n’y allais pas par quatre chemins, j’étais cash et direct. Pas besoin de mettre trop de force, cela serait hypocrite. Au moins, ça le motivera peut-être à se donner à fond. Si j’avais eue de la pitié, je l’aurais pleins, il allait bien en baver de la part de la grande « famille militaire » et autre personnes méfiante à son égard.
« On instaura un contre régulier, toutes les deux semaines, on se passe sur la confiance ok ? Si vous jouer au con Aiden, vous vous doutez bien que ça sera la première et la dernière fois avec moi ».
Je n’étais pas agressive, je voulais qu’il se prenne en main sans être à la merci des médocs, il était grand et adulte ce n’est plus une enfant.

Je me tournai vers les militaires, pour leur faire un signe que j’avais terminée. Ils se redressèrent, pour menotter Aiden. Je soupirai.
« Non mais laisser le libre. S’il est essayé de vous faire du mal, j’ai de quoi mettre un point final à ce genre de mascarade »
Ils me toisèrent étrangement, avant de reculer.
« Vous êtes sûr ? »
« Oui, s’il doit nous réintégrer ce n’est pas en laisse ! »
« Bien Docteur »
« Bonne journée »

Et j’accompagna l’étrange troupe jusqu’au Cabinet de mon collègue pour qu’il lui prescrive ce qu’il faut pour sa cure de sport.

END pour Isia 01-10-2016
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Sam 1 Oct - 17:42

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A ma question elle me répond que j'en mourrais ! Un sourire et puis elle reprends plus sérieuse, que je serais dans l'état d'une loque percluse de douleurs, pour trois mois je dois prendre mes doses journalières sans fautes. Elle me parle confiance et de ce que j'aurais à perdre en lui jouant un mauvais tour"Je suis là Docteur ! Croyez bien que c'est une putain de preuve de confiance ! J'apprécies votre attitude ! Vous me prenez ni pour un monstre ni pour un danger ambulant, ça me changes ! En ce qui me concerne, vous êtes de loin la personne la plus amicale que j'ai rencontré, je vais pas gâcher ça en vous faisant un enfant dans le dos !"

Elle me manipule un moment le dos et les épaules, mais je sens bien que malgré son insistance elle obtiens pas ce qu'elle voulait. Une infirmière arrive avec un bloc, le docteur lis les documents pendant qu'elle distribue ses ordonnances et me prends un rdv chez le Dr Guido chez pas quoi, c'est le spécialiste diététique et médecine du sport on dirait ! L'infirmière revient avec un sac pleins de bonnes choses pour moi. Elle me fait vraiment confiance ! Mon vieux Ford déconnes pas avec cette femme ! C'est peut-être un glaçon mais elle est honnête et bon juge des gens !

L'infirmière semblait bien contente de trouver le diététicien pour mon rdv, c'est moi qui l'effraie ou elle est amoureuse ? Le docteur me demande de passer dans deux ou trois pour de l'ostéopathie, là avec l'enzyme elle peut pas trop tendus les muscles !"Pas de soucis Docteur ! Je vous trouves plus délicate qu'on veux bien le dire ! Et c'est pour mon bien, non ?"

Ma blague sur Minus et Cortex le dessin animé de mon enfance, lui passe au-dessus, puis elle m'annonce sans fioritures que sans être dégradé a proprement parler, je ne suis plus dans les rôle d'avancement militaires. Ouais normal on dirait, mais je suis quoi alors ? Sous-off ? Capo-chef ou simple capo ? Troufion première classe, moins que ça ? Me considères-t-on encore comme un militaire ? Dans ce cas, qui a l'autorité sur moi ? Weir je suppose ? Mais moi je suis un soldat ! Il me faut une chaine hiérarchique claire !

J'ai déconné certes ! Mais me mettre dans le flou c'est pas très cool ! Parce que tu crois qu'ils s'inquiètent de ta petite personne ? Aiden, mon gars ! T'es dans la merde ! Entouré d'ennemis que tu as choisis de rejoindre en victime sacrificielle ! Ils vont te torturer psychologiquement pour que tu craques ! Comme ça ils auront une excuse pour te buter ! Raison de plus pour faire ton possible pour gagner leur confiance et leur respect ! Ford ! C'est bien ton projet de faire de l'exercice pour canaliser ton esprit ! Avec le traitement tu te rapprocheras du Lt Ford qu'ils ont connus, et tu verras tout ceci fera rire tout le monde !

Le programme est clair ! Contrôle tous les quinze jours ! Traitement quotidien et visite dans deux mois pour mes os !"OK docteur ! D'avance vous avez mon accord pour tous les tests que vous voudrez ! Je veux savoir ce que j'ai perdu et ce que je peut faire une fois sevré ! Une bonne connaissance de ses faiblesses et compétences, fait le soldat d'exception !"

Je me lèves, McArty arrive avec ses menottes, docilement je tends mes poignets mais le docteur l'en empêche, elle l'engueule même carrément ! Elle nous accompagne jusqu'au bureau du nutritionniste, elle salut je lui tend la main pour la remercier "Après ce que vous venez de dire et de faire, mon honneur m'interdit de faire mentir des yeux comme les votres ! Bonne journée Docteur Laurence ! A dans deux semaines ! " Un clin d'oeil à McArty, j'entres chez le nutritionniste : "Bonjour Docteur ! Je comptes participer aux jeux Pégasiens vous avez un régime à me prescrire ?"



Aiden Ford Terminé (01/10/2016]

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