Le Deal du moment :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le ...
Voir le deal

Un rendez-vous improvisé [Pv Isia]

 :: Cité d'Atlantis :: Les autres ailes de la Cité :: Digues
Aller en bas

Invité
Invité

Sam 16 Avr - 21:31

avatar

Un rendez-vous improvisé

Isia & Blanche



Revoir Isia, fut la première pensée qui me vint en tête quand je revenais d'un long sommeil profond. Je regarde fixement le plafond tout en soupirant et ramenant les draps contre moi. Le fait de la revoir ne me dérangeait pas plus que cela, le problème, c'était que c'était le gros bordel dans ma tête. Il faut dire, qu'il n'y avait pas que Isia qui me troublait, il y avait aussi Matt. Je me sentais bien avec lui et il était encore trop tôt pour se projeter dans le futur avec lui. Ni même lui demander ce qu'il attendait de cette pseudo relation qui commençait à se construire entre lui et moi. J'étais dans une situation très complexe et c'était moi la cause. Je pourrais envoyer un mail à Isia pour l'informer que j'avais un travail de dernière minute et que je déclinais son invitation, bien que... Non ! Je ne pouvais pas reculer, pas maintenant. Je me lève tout en me dirigeant vers mon bureau, comme instinctivement, j'allume mon ordinateur, avant de me diriger sous la douche. Elle me fera le plus grand bien.


-Ton boulot est donc plus important que nous ?

Je hausse les épaules mécaniquement.

-Sans aucun doute oui...

-Donc, tu t'interdis d'être heureuse juste pour un stupide boulot de rien du tout ?

-De rien du tout ? Dois-je te rappeler que grâce à mon stupide boulot de rien du tout, j'ai pu trouver un médicament pour traiter la maladie qu'avait ma sœur ! Tu ne peux pas dire ça ! Mon travail c'est tout ! Je suis heureuse comme ça.

-Et moi dans tout ça ?

-Tu es un peu la petite chose qui me divertit...

-...

-Quoi ?! Tu avais en tête que je t'épouserais, que nous fonderions notre propre famille ? Je suis désolée, mais je ne peux pas m'engager dans une relation sérieuse, pas maintenant... Il faudra te faire preuve de patience.

-J'en ai eu beaucoup. Si notre histoire ne vaut rien à tes yeux, autant que je parte alors. Ne cherche pas à me retenir.

-Je n'en avais pas l'intention...

-...

La porte claque. Elle claqua lourdement mettant fin à cette histoire. C'était le trait final, un peu comme la page blanche qu'on tourne afin de réécrire une toute autre histoire. Une histoire qui ne sera sans doute pas toute rose.
L'eau ruisselle sur ma peau frissonnante et je laisse ce souvenir s'envoler. Il est temps qu'il retourne là d'où il vient. Je viens à me demander ce que ma vie serait si j'avais accepté de l'épouser. Si j'avais accepté de devenir une mère de famille. Si j'avais arrêté mes recherches pour pouvoir entretenir mon foyer. Non... Cette vie ne m'appartenait pas, elle ne me correspondait vraiment pas. Cette nouvelle expérience qui s'offre à moi mérite que je la vive avec toutes mes tripes. Elle le mérite vraiment.

Je sors enfin de cette cascade d'eau et je retourne sur mon ordi après m'être servi une tasse de café fumant. Subitement, j'ai envie d'une clope pour pouvoir dompter ce stress qui pointe le bout de son nez. Je ne peux pas. C'est au-delà de mon mode de vie. Une hygiène de vie saine. Je ne dirais pas non pour un bon hamburger et des frites. Un coca aussi tiens. Ces derniers temps, ce n'était pas comme si je m'alimentais convenablement. Parfois, je faisais des impasses sur les repas. Le café m'aidait à tenir durant ces journées harassantes. Je consulte mes mails et des choses sans réelles importances. Des données médicales et l'avancement de mes recherches ici même. Rien de transcendant. Je m'ennuie tellement par ici. Il faudrait que je puisse mettre le nez un peu dehors. Une mission stimulante, ce ne serait pas de refus. Je peux toujours rêver je pense ! C'est à croire qu'on est comme des rats dans une cage. Et encore, mes rats ne s'ennuient pas une seule seconde, ils sont toujours en train de s'occuper, soit à manger, soit à ronfler, soit à se laver. Quelle vie étonnante !

Je dois me préparer pour une journée de boulot ordinaire. Si seulement j'avais la motivation. C'est fou ! Aujourd'hui je n'arriverais à rien. Je sors finalement de ma chambre tout en me dirigeant du côté du laboratoire. Autant m'occuper l'esprit et me plonger à corps perdu dans mes tâches. Cela m'empêchera de penser à Isia et de penser que notre rencard sera une catastrophe ambulante ! Quelques heures après, je me félicite de n'avoir pas pensé à Matt ni même Isia, j'étais bien trop occupée pour avoir une pensée pour ces deux-là. La journée finissait enfin et je pouvais rentrer dans mes appartements et l'idée de pouvoir respirer longuement avant notre rendez-vous fatidique, me fit lâcher un soupir de satisfaction.

Un dernier coup d’œil avant de rejoindre les digues avec dans un sac une bouteille d'alcool, deux verres et un gâteau au chocolat qui me faisait de l'oeil. Sans oublier la couverture ! Je sors et rejoins les digues avec la boule au ventre. Pour l'occasion, je n'ai même pas cherché à être la plus belle pour aller danser, juste un simple jean, un sweat et un chignon qui me donne l'air d'être décoiffée. Je n'ai même pas pris la peine de me maquiller, optant de base pour le naturel, même mes lèvres paraissent pâles, mais ne manquent pas de charme dans leur simplicité.

Me voilà à notre rendez-vous, je regarde les environs et constate qu'elle 'nest pas encore arrivée. Je me cale dans un coin tout en m'asseyant en tailleur et je regarde le vide. Je regarde au loin, me demandant comment c'est de l'autre côté. Comment mes parents vivent leur vie, comment surtout ma mère arrive à supporter mon absence. Cela me fait sourire. Il n'y pas un chat. Un silence olympien. Le genre de silence qui fait du bien et qui me fait oublier quelque peu ma prison de verre. Le genre de silence qui me ramène dans la tête Matt. Puis à son tour, Isia. Entre les deux mon cœur balance, mais entre les deux, mon choix est vite fait. J'espère que cette soirée sera prometteuse et j'espère que pour une fois, on pourra passer une bonne soirée sans s'envoyer des piques en tout genre, bien que cela ne me dérange pas. J'aime bien quand elle me surnomme "pestouille"...


DEV NERD GIRL

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Sam 23 Avr - 19:00

avatar




Blanche & Isia
« Deux blondes sur les digues »


J'étais de très bonne humeur ! J'avais certes un travail monstrueux à l'infirmerie depuis quelque jour, surtout que jetais d'astreinte. Mais ce soir, fini et surtout j'allais voir Blanche.

Je l'avais revu au bal et en toute franchise sa présence avait égaillé cette soirée. Une soirée qui aurait pu être très monotone, moi dansant dans de nombreux bras, surtout des hommes, draguer reluquer avec désirs par les porteurs de ses bras. Certes, j'aime sentir qu'on s'enflamme pour moi, mais avoue-le cela aurait été affreusement répétitif. Alors, la présence de l'épidémiologiste avait donné du piquant et surtout, j'avais pu continuer mon charme avec elle. Aimant grandement notre danse et nos échanges, le bal avait été prometteur et très agréable.

La conclusion, c'est qu'elle me plaisait toujours autant et j'étais assez impatientante de revoir cette pestouille à l'humour dévastateur.

Étant d'excellente humeur, je ne portai nullement d'attention à ma rivale le Dr Lousiana qui continuait à baver de jalousie, face à ma récente promotion ! Je lui affichais des sourires emplis de charme, qui semblait la désarmée. Cela m'amusait grandement. Cette brave femme, ne savait pas quoi penser… et se noyait dans sa propre haine. J'étais un brin joueuse et plusieurs fois, je répondis avec tact à certain patients, très ravie eux aussi de m'avoir en docteur et non Carson. Le privilège d'être une belle femme.

D’ailleurs celui-ci m’invita, comme chaque jour, à prendre notre pause ensemble. Entre mon café vanille et son café trop sucrée la salle de repos était emplis d’odeur forte.

• Tu es de très bonne humeur aujourd’hui ! C’est bien !
• Oui !
• Que ce passe-t’il ?
• Oh rien d’extraordinaire, j’ai prévus une soirée entre fille
• Ah ! bah tu vois que tu arrives à sortir !
• Faut dire que je me lassais de devoir aller à la piscine qu’avec mon médecin favoris

Les joues rondes de Carson, prirent une teinte rosée. Cela me fit rire et il ricana aussi. Il ne réagit pas à ma pique, sachant très bien que j'adorais sa compagnie. Nos séances à la piscine, l'avait fait un peu maigrie et il y prenait un certain plaisir à venir me chercher et me taquiner sur ses performances en hausse au crolle.

Une fois la pause finit, je repartie dans mon cabinet faire mes rendez-vous. La journée passa très vite et un patient imprévus venu troubler le bon fonctionnement de celle-ci.

Un civil, un nouveau apparemment, celui-ci désirait avoir un check up complet, pour travailler en laboratoire le plus vite possible. Au vu de sa tenue, un scientifique. Encore une grosse tête un peu trop pleine. Je haussai les épaules, il redescendra sur terre, quand il sera face au docteur McKay, aucun égo ne peut supplanter le siens.

En tout cas, il fut très désagréable, au point qu'agacé, je lui indiquai un RDV pour le lendemain. Mais il ne semblait guère coopératif tiens … et il me harcela. Je mis 30 minutes à me débarrasser de ce petit « con ». Certes, j'aurais pu lui faire un check up, mais au vu de l'heure il me restait un patient qui LUI avait pris RDV. Et hors de question de le faire attendre une minute de plus. Surtout pour satisfaire l'exigence d'une personne qui se croit tout permit !

Je soupirai, j'avais perdu 30 minutes précieuses… je devrais me dépêcher par la suite, pour ne pas être en retard à mon rancard avec miss pestouille. La journée, finie, je me dirigeai immédiatement vers mes quartiers d'un pas rapide, pour ne pas être arrêté par un collègue ou bien une connaissance avide de me parler.

Manquerait plus que je perde encore du temps tiens ! Mimant l'air pressé, personne ne m'accosta… bon dieu que le couloir était chargée de pourtant !
En prenant ma douche, mes pensées étaient dirigées vers Blanche, me demandant bien comment allait finir se rendez-vous et surtout j'avais un peu trop hâte de me changer les idées en charmante compagnie.

Le problème sur Atlantis, c'est qu'on est toujours dans le boulot et penser à autre chose deviens difficile. On n'a pas vraiment de vie personnelle…et après une semaine d'astreinte, assez riches en événement, j'avais besoin de respirer et de rire loin de tout ça !

La douche me fit le plus grand bien, je sortie nue dans ma chambre pour trouver une tenue. Mes cheveux enroulés dans la serviette de bain. Je pris une jupe crayon noire avec une chemise bouffante banche avec de large motif de fleurs noires. Enfilant mes sous-vêtements aussi sombres et des bas, je me mis un maquillage léger. Je n'avais pas besoin de forcir les traits de mes yeux, me mettre du crayon ocre, du mascara et quelques teintes brunes sur les yeux, suffisait à me rendre belle.

Chaussé d’escarpins noirs, je partie vers la cuisine, pour chercher ma commande, sous le regard appréciateur du cuisinier qui eut bien du mal à décrocher son regard de ma silhouette.

Ce soir ça sera japonais ! Je trouvais qu’un repas chaud, perdrait justement de sa chaleur rapidement. Le temps que j’aille sur le digue et hop repas froid et insipide. Donc au moins manger froid sera approprié. Surtout qu’il faisait bon en ce moment.

Je pressai le pas, pour ne pas être en retard. Une fois arrivée sur la digue, le soleil était en train de se lover contre l'horizon de la mer. Mon regard parcourra le lieu, à la recherche de ma petite blonde favorite. Elle était là, assise en tailleur, coiffé d'un chignon et d'habits assez simple. Si ça n'avait pas été Blanche, je pense que j'aurais été surprise de voir mon rencard aussi peu soigneux de son apparence. Mais, comme toujours miss Pestouille était imprévisible. Chose que j'aimais bien.

Je me rapprochai d'elle un beau sourire sur mes lèvres, qui traduisait mon ravissement de la voir. Elle n'avait pas de maquillage non plus. Cela n'était pas grave, elle était belle au naturel, il ne lui fallait pas grand-chose pour être séduisante de toute manière.

• Bonsoir Pestouille. Finalement tu as trouvé le chemin ?

Je lui fis un clin d’œil, avant de me pencher et déposer un petit baiser très chaste sur sa joue. Un peu osée, mais j’en avait envie.

• Décidément, je ne finirai pas te voir de toute les manières : en tenue de travail, en homme et maintenant au naturel

Je m’assis à côté d’elle, posant le sac devant nous.

• Assortiment de sushis, maki, california rolle avec des sashimis, j’espère que tu aimes le poissons crus.

Je déballai les éléments qui était dans le sac, sortant les petites boites en plastiques transparentes, pour les déposer devant nous.

• On commence par les banalités ou on va dans la nouveauté ?

Sous-entendant, que j’attendais qu’elle me parle d’elle et des évènements qui aurait pu la toucher ses derniers jours. Car sur cette cité il y a tellement de chose qui se passe qu’on en peut qu’avoir des éléments à se raconter.

Retard:

© Kibara sur Epicode..

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Lun 25 Avr - 19:32

avatar

Un rendez-vous improvisé

Isia & Blanche



Je regardais l'horizon tout en me remémorant quelques bribes d'un passé tumultueux. Je revoyais nos vacances familiales au bord d'une plage privée. J'entendais les éclats de rire d'une famille unie dans la maladie. Tout me paraissait tellement loin et pourtant, le souvenir était intact. Je dois dire que cette période m'était très difficile, bientôt, dans quelques jours, viendrait le jour de l'anniversaire de la mort de ma jumelle. Chaque année, j'essayais de ne pas y penser, mais chaque fois, c'était trop douloureux. J'essayais de faire bonne figure, mais comme tout humain, souvent, il est difficile de contrôler ses émotions. Bien sûr, je n'éclate pas en sanglots devant des personnes, je le fais souvent seule. J'ai été façonnée ainsi. Il ne fallait pas montrer nos états d'âme dans la famille. Il fallait se montrer fort. Quand on est jeune, ce n'est pas si difficile de le faire, ça semble même à portée de main, adulte, c'est plus délicat. J'en ai assez de devoir porter un masque, un masque figé dans le marbre. J'en ai assez de devoir me montrer forte, de faire genre, rien ne m'atteint. Est-ce aussi la meilleure des solutions ? Devrais-je montrer à chaque occasion mon ressentit ? Pleurer un bon coup quand j'en éprouve le besoin ? Je ne pense pas. Je soupire. Soupir long et plaintif. Le genre de soupir qui vous maintient en vie et qui vous fait comprendre que vous l'êtes en vie. Cette vie si précieuse qui ne tient pourtant qu'à un fil. Il faudrait juste l'éraflure d'une paire de ciseaux pour le couper net. C'est ce qui s'était produit avec ma sœur. J'en oublie même son visage. Je ne sais même plus dessiner le contour de son visage, ni même si elle avait des fossettes quand elle riait. Je pense à une personne brouillée par ma vision. Une espèce de fumée blanche, un peu comme celle que je lâche entre deux soupirs. Cette maudite clope que je me suis allumée à l'abris des regards. Cette clope qui en temps ordinaire serait restée tapie au fond de ce paquet. Je ne sais pas pourquoi le bâton de nicotine borde mes lèvres, mais au moins, il me fait du bien. L'espace d'un instant ceci dit.

La voix d'Isia me parvient. L'ai-je imaginée ? Non, parce que quand elle fait claquer ses lèvres sur ma joue, ce baiser me parait si réel. Je souris dans le vague. Je la regarde tout en esquissant un sourire. Un rire nerveux sort aussitôt. Nerveux oui, comme ce geste que je mime pour aller m'abreuver de ce poison. Je ne fume pas. Je crapote. Non j'avale bien cette fumée que je sais qu'elle détruira longuement mes organes internes. Mais rien n'y fait. Je n'y arrive pas. C'est mon échappatoire. J'en ai besoin. J'espère qu'elle ne m'en voudra pas pour ce moment d'égarement. Au pire, elle me vantera les effets néfastes de cette pseudo-drogue. Je ne suis pas une droguée quotidienne, je le suis dans certaines occasions. Je n'aime pas les fumeurs, l'odeur du tabac froid. Je sais que ça me répugne, mais c'est plus fort que moi. Puis, ce n'est rien qu'une petite cigarette de rien du tout. Mais quand je sais les dégâts qu'elle peut causer, j'en ai presque la nausée. Ouais, ce soir, je n'ai pas misé sur le physique, ce soir, c'est un peu comme au macdo, venez comme vous êtes. Pourtant, la belle Isia ne s'en formalise pas, bien au contraire. Elle semble même ravie et même impressionnée. Je me sens bien dans cette tenue. La même tenue que je portais ce soir là dans la chambre de Matt. A cette évocation, un frisson traverse mon échine. Ce frisson n'est pas pour Isia, mais pour lui. J'ai toujours détesté ces hommes ou ces femmes qui pendant l'acte, pensaient à d'autres au lieu de penser à leur partenaire du moment. Bordel ! C'est ce qui m'arrive en ce moment même. Ce n'est pas la clope qui me répugne, mais bien moi.
Isia déballe le contenu de son sac. Moi je montre la bouteille après avoir jeté négligemment mon mégot. Au préalable, j'ai pris soin de bien l'éteindre. Manquerait plus que je sois à l'origine d'un incendie. Son assortiment de mets, me met l'eau à la bouche. C'est avec un grand sourire que j’accueille ces petites gourmandises posées devant nos yeux. Je nous sers deux verres et lui en tend un avant de trinquer avec elle. Une fois mon verre en main, je détaille sa tenue.

-Dis donc Isia, tu ne fais pas les choses à moitié. Si 'javais su, je me serais habillée convenablement.

Je porte mon verre à la bouche tout en appréciant cet alcool. Il pourra me donner du courage.

-Tout est parfait. Ces délicieuses petites choses, l'endroit, toi... Ça sonne un peu comme un rendez-vous galant.

J'agrandis mon sourire tout en baissant légèrement la tête tout en me mordillant la lèvre inférieure.

-J'avais besoin de me changer les idées. Et cette soirée tombe à pic !

Je pose mon verre afin de piquer un maki et le porte à ma bouche avec un petit cri pareil à la jouissance. Enfin pas trop non plus, il ne faut pas exagérer.

-Ils sont délicieux, vraiment bon. Qui aurait cru qu'ici on pouvait bénéficier de produits japonais de qualité ?

J'essaie de faire bonne figure, de ne pas montrer que dans le fond, j'ai un peu le blues. J'essaie vraiment. J'essaie vraiment du fond du cœur, mais je sens qu'il ne faut peu pour que la soupape explose.

-Désolée, j'ai un peu l'esprit préoccupé ces derniers temps. Disons que ce n'est pas une très bonne période pour moi... Je ne veux pas t'ennuyer avec mes problèmes, parle-moi un peu de toi... As-tu sauver des vies ces derniers temps ?

Oui, autant parler de toi cela me permettrait de penser à autre chose et puis, je n'aimais pas vraiment me plaindre et geindre sur mon propre sort. Puis, au pire on s'en foutait de ça, c'était du passé, il n'y avait pas besoin qu'il vienne ternir cette soirée. Autant qu'il reparte d'où il venait, qu'il se terre profondément dans ma tête pour ne pas resurgir, mais de qui me foutais-je ? Comment croire que cela n'allait pas resurgir ? J'étais bien bête de croire que je n'y penserais plus. C'était impensable. A croire que dans cette fichue base, j'avais perdu l'esprit. Il fallait sinon que je pense à autre chose, ou que je vienne à parler d'un autre truc.

-J'ai rencontré quelqu'un sur la base ! Un militaire...

C'était la première chose qui m'est venue en tête. C'était peut-être con d'aborder ce sujet, mais au moins, il n'était pas question de parler de mort et de tout ce qui s'ensuit. C'était même plutôt bien d'en parler. Peut-être qu'avec son bon sens, elle pourrait m'aider à y voir plus clair, allez savoir ?


DEV NERD GIRL

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Mar 26 Avr - 19:57

avatar




Blanche & Isia
« Ah ... les hommes»


J'avais été surprise de voir une cigarette trôner entre ses doigts fins, tout comme son air perdu. Lors de nos rencontres, elle ne sentait point l'odeur caractéristique des fumeurs. Étant non fumeuse, j'étais naturellement plus sensible à cette odeur piquante, voir même j'avais grand mal à supporter l'odeur du tabac froid ou la fumée qui se dégageait de ses bâtons. Comme tout médecin non soumis à l'addiction de la nicotine, j'étais sensibilisée aux dégâts que provoque la cigarette sur l'organisme.

En conséquence, j'avais des réflexe préventifs autour de cette « drogue » … enfin j'ai envie de dire autour de chaque addiction. Puisque, étrangement le tabac fait partie des « drogue » accepter et pas aussi mal vus qu'elle devrait l'être. Ah l'homme moderne et ses contradictions. Il est parfois bien plus « saint » de se fumer un bon joins que de s'enfiler le paquet de tabac. Et pourtant … on vous jettera un regard de travers si vous avez aimé les saveurs de l'herbe.

Pour preuve, récemment j'ai soigné un patient, Marius qui avait un ulcère à cause de son fort taux de consommation de tabac. Jamais le cannabis n'aurait provoqué ça… sauf une perte de neurone.

Enfin bon, je déduis sans mal que Blanche devait fumer occasionnellement. Moi-même sous le stresse j'avais eu envie de m'en griller une pour me détendre.

L'épisode d'alpha, avec le travail monstrueux qui avait pour sauver des vies … ou en soulager certaine… les nuits avaient été longues et sans sommeils, trop occupé à combattre la mort… oui là j'avais eu envie de fumer pour détendre l'organisme et oublier. Je ne lui fis aucune remarque à ce sujet.

Elle esquissa un sourire dans le vague, elle ne semblait guère en « forme ». Son petit rire nerveux, m'alarmai et mon regard bleu se figea sur son visage quelque instant l'observant…réflexe de médecin ou bien d'observatrice. D'ailleurs elle ne fuma pas vraiment, elle crapota. Signe que oui, elle n'est pas habituée à faire ce geste.

Mon regard s'attarda encore un peu sur elle, elle n'avait dit aucun mot, au contraire de moi, qui piaillait, tel un petit oiseau un peu trop joyeux face au printemps. Pour ne pas perdre de temps et surtout enclencher le repas, je déballai le sac. Cela fit réagir Blanche, qui me montra la bouteille de vin. J'examinai l'étiquette, un vin qui me semblait prometteur. Elle jeta négligemment son mégot. Mais le mouvement du déchet, ne m'intéressai guère.

Nous trinquons, un beau sourire sur mon visage accueillis le doux bruit du verre qui s'entrechoque. Je trempai mes lèvres rouges dans la boisson légèrement sucrée. J'aime le vin, l'un des rares alcools, auquel je prends un véritable plaisir. Limite un moment privilégié entre la saveur douceâtre ou aigre du liquide et moi, un moment seul et appréciable. Certes, je bois aussi d'autres boissons, mais elles ne sont là que pour le principe de « boire » et non de savourer et de prendre son pied à chaque gorgée.

La voix de Blanche fut enfin son apparition, me complimentant sur ma tenue. Je pouffai amusée. Elle devait bien se douter que je ne serais pas venu en pyjama ou en sweet. Dans un sens avais-je dans mon placard l’un de ses deux vêtements ? Mmm non. Mes tenues étaient toujours nickel et élégante.

• La prochaine fois, on conviendra d’une tenue. Lui dis-je dans un petit sourire espiègle.

Je bue une nouvelle gorgée de mon vin, avant d’empiler les couvercles des boîtes dans le sac en carton marron. Sa remarque sur la perfection de ce début de soirée, m’arracha un petit rictus plus mielleux, il faut avouer que les digues étaient très belles. La nuit commençait à tomber en douceur et la cité s’éclairait. Il faisait bon, le printemps était doux et je ne risquais pas d’avoir froid avec ma tenue légère.

• Cela peut en être un. Tout dépend de comment tu veux le percevoir

Je répondis à son sourire, plongeant mon regard sur son visage, observant ses attitudes et ses expressions, comme à mon habitude. Elle se mordillait les lèvres en baissant sa jolie tête blonde. Elle ne semblait pas vraiment « joyeuse », quelque chose devait l’inquiéter ou ne pas aller…. Des Éléments qu’elle me confirma avec sa phrase suivante. Que s’est-il passé entre le bal et maintenant pour voler son humeur ? À moins, que cela soit un événement de son passé ?

Après tout, nous avons tous, nos moments de blues et de tristesse. Pour ma part, cela m’arrive, quand j’entends un certain prénom ou bien quand je repense à des événements peu agréables. Mais avec le temps, la tristesse était devenue colère et aigreur.

En tout cas le repas semblait grandement lui plaire, parfait alors ! Je pouffai une nouvelle fois de mon rire cristallin avant de saisir les baguettes et d’attraper un sushi au saumon. En effet, le chef avait très bien réussi, ce si délicat plat. L’un de mes favoris accessoirement.

• Nous avons plusieurs chefs. Et le nouveau, est japonais, expliquant la perfection de ses petits entremets. C’est mon plat favori

Elle faisait de piètre effort pour marquer son état. Cela aurait pu marcher si elle avait eu face d'elle une personne au don d'observation lambda. Hors, ce n'est malheureusement point le cas. Je la laissai cependant, continuer à parler, attendant le bon moment pour la questionner habillement.

Apparemment, cette période devait lui ramener une vague boueuse et collante de soucis. Je fis une petite moue sans signification. On pourrait dire « compréhensive » mais cela n'était pas le cas. Mais plus de respect face à sa peine ou ses problèmes. Elle ne voulait pas en parler maintenant, peut-être que durant la soirée, sa langue voudrait se déliée. Après tout, ce RDV était là, pour apprendre à se connaître et non à charmer. Même si, avoue-le, cette entrevue pourrait renforcer l'attirance présente.

• Je vais tâcher de le faire

Un petit clin d’œil, puis je m’adossai contre le mur, ramenant les boites entre nous, pour picorer avec elle. Je soupirai, oui beaucoup de choses en peu de temps, mais pas que des joyeuses.

• Oui j'en ai sauvées. Mais, le terme « sauver » n'est pas forcément joyeux. Dis-je en tournant la tête vers elle
« Le dernier blessé grave d'alpha est mort il y a quelques jours. Au vu de son état, il était presque sûr qu'il ne pourrait guère vivre. Mais l'espoir et la déontologie fait que nous refusons de laisser partir quelqu'un qu'on pense sauver. Même contre les statistiques. Carson a insisté pour qu'on se batte. Ce brave homme, faisait des hémorragies à répétition et même si parfois, il allait mieux, il sombrait aussi vite. C'est lors de sa dernière crise, que je pris la décision de mettre fin à sa douleur. Avec Carson on aurait pu stabiliser son hémorragie. Mais pour combien de temps ? il avait assez souffert et son corps semblait vouloir en finir. Ce fut assez difficile pour Carson, qui refusait cette solution : celle de me donner le feu vert. En fait il n'a pas eu le courage de hocher la tête. Alors, je pris la décision, sauvant ainsi d'une certaine manière ce pauvre militaire qui pouvait enfin partir.

Je soupirai, retournant ma tête sur l'horizon qui prenait des teintes orange et rose. Je me souvenais bien de ce moment, je n'en tirais aucune fierté… offrir la mort n'était pas agréable et je devais m'arranger avec ma conscience pour pas qu'elle me rappelle qu'entre mes mains, le fil des vies c'est souvent éteint de mon propre chef. Je me rappelais bien de ce moment, puisque Carson était venu me chercher en urgence à la fin de mon osculation sur le Lieutenant Samari Rolle.

• Ce n'est pas perçut comme « joyeux », et pourtant, je préfère me dire « réjouir » qu'il soit enfin partie et ne souffre plus. Dans un sens, certaines morts, ne doivent pas être vu comme un poids douloureux, mais comme une chance.

Je soupirai, mettant ma main sur ma tête, avant de la regarder. J'essaye de
convaincre qui ? Elle ou moi ? Ridicule.

• Je dois te paraître horrible à te raconter ça, d'un air détaché limite à trouver un côté positif à la mort. Enfin, sinon oui, des personnes vivent et continue à rire. J'ai eu une foule de personne souffrant d'ulcère ou de petites blessures bénignes en peu de temps. Comme les missions ont été suspendues, les gens s'ennuie à rester sur Atlantis et s'occupe en faisant n'importe quoi. Enfin bon, avec la reprise on aura plus ce problème.

Je riais un peu. C'est impressionnant le nombre d'accidents qui auraient pu être évité, si les personnes avaient fait un tant soit peu attention. Je continuai à lui raconter quelques anecdotes amusantes de « la vie à l'infirmerie ». Histoire de la faire rire et de changer de conversation.

Durant l'un de mes blancs, elle sortit une phrase déstabilisante …Comme un cheveu dans la soupe, cela me fit tiquer et pas dans le bon sens. Je la regardai, comme pour découvrir plus d'élément dans son regard azure ou sur ses fusettes roses. J'attrapai un maki, l'enfournant dans ma bouche, pour masquer un brin de surprise et de trouble. Je me retenue pour ne pas la noyer dans le flot de question qui inondait ma tête…

Elle avait rencontré quelqu'un ? Cela signifiait que cette rencontre avait une quelconque importance pour elle, une relation ? Un amour ? En tout cas pas un plan cul, sinon elle aurait employé un autre mot.

Et cette « rencontre » était un homme, militaire de surcroît. Amour entre civil et militaire était autorisé, donc cela n'entraînerait pas la démission de son chéri, si ses supérieurs venaient à l'apprendre. À moins que cela soit un haut gradé… je pourrais-dire que je la voyais plus avec un cérébral qu'avec un monsieur muscle… mais je ne la connaissais pas suffisamment pour oser faire pareille supposition.

• Ah ? Tu as succombé aux bras musclé d'un beau soldat ? Lui dis-je d’un ton amusé.
Alors, c'est lui qui te trouble autant l'esprit ? Que t’a t’il fait pour que tu sois si « ailleurs

Mon visage était implacable, un masque pimpant et pétillant marquait mes ressentis réels. Impossible pour elle, de savoir si son annonce avait provoqué quelque chose en moi.

Ça serait mentir de proclamer que je suis indifférente à cette annonce… en toute franchise cela m'embêtai un tant soit peu... égoïstement, elle me plaisait cette jeune femme et si elle était en couple avec une autre personne, je ne pourrais donc pas entretenir une quelconque relation charnelle avec elle. Adieu, savoureuses promesses.

En conséquence, notre petit jeu dans la salle de pause, devait être jeté à la poubelle. Ainsi donc, nous serions amies. Cela m'allait aussi, même si dans un sens, j'aurais aimé avoir cette « amie » dans mon lit. Enfin, cela ne changera pas l'affection naissante que je lui portais, même si cela m’irritait un peu mine de rien… oui ça me faisait chier en y réfléchissant bien.

Encore si cela n'avait été qu'un simple « plan cul », je n'en aurais rien à battre, car cela n'allait pas remettre en cause le côté charnel. Mais si relation il y a. Je refuserais de lui offrir le dur dilemme de choisir. Car malheureusement la fidélité est une obligation logique dans un couple… Et puis, si elle venait à me choisir, que ferais-je ? Moi, qui me refuse à construire avec autrui une relation amoureuse. C'est mieux ainsi.

Surtout que Blanche, m'avait clairement dit qu'elle préférait les hommes pour les relations sérieuses (élément arbitraire auquel nous n'étions pas du même avis, mais soit). Donc pourquoi, être un frein ? Je veux bien croire que je suis une grosse garce, mais il y a des limites à la méchanceté. N'empêche, ce n'est pas elle qui me faisait un discours sur l'amour ? Enfin, nous verrons, je m'emballe, comme très souvent.

J'allais peut-être trop loin dans mes suppositions. Mais c'est ainsi, chaque mot chaque geste est interprété et je ne peux pas lutter contre mes facultés d'analyse. Bon avant, tout, je devais calmer la vivacité de mon esprit et écouter ma petite pestouille.

© Kibara sur Epicode..

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Mer 27 Avr - 19:06

avatar

Un rendez-vous improvisé

Isia & Blanche



Isia, ne manquait pas de faire de l'humour au sujet du choix de la tenue pour un éventuel rendez-vous. Je répondis à son sourire tout en rougissant. Avec elle, on pouvait s'attendre à tout. Pour le coup, c'était moi qui m'emballais. La connaissant, ou enfin le peu de ce que je connaissais, Isia était plutôt du genre séductrice et surtout très directe. Elle pourrait fort bien proposer une tenue d'Eve, ce qui ne me choquerait nullement. Je voyais cette rencontre plus comme un rendez-vous galant. Je le percevais ainsi et cette évocation ne me dérangeait vraiment pas. C'était même agréable de se dire que ce genre de femme pouvait être attirée par moi. Bien sûr, je me rappelais de ses propos et cela ne laissait plus de doute : je lui plaisais. Sinon, pourquoi se serait-elle habillée avec soin ? Oui certes, cela ne voulait rien dire, elle était toujours pimpante et très élégante. Cette attention me toucha mine de rien. Je savais que ses efforts m'étaient destinés et je dois dire, que je culpabilisais de m'être juste sapée d'un jean banal. J'aurais pu faire l'effort aussi d'être soignée dans ma tenue. Je me sentais bien ainsi.

Quand elle évoqua la mort du blessé le plus grave lors de la mission d'Alpha, je l'écoutais attentivement, hochant parfois la tête signe que je comprenais ce qu'elle disait. J'avais vécu un cas similaire, même si j'étais préparée à la mort très tôt. Ce n'est pas une situation facile à accepter, mais parfois, il faut prendre sur soi et accepter qu'un être s'en aille, même s'il laisse derrière lui une grande douleur. C'est ainsi qu'est fait de le cercle de la vie. Qu'on l'accepte ou non, on ne pouvait pas vraiment contrarier les plans de la mort.

Horrible ? Non, tu n'es pas horrible Isia. Tu es toi. Tu ne m'ennuies pas, au contraire. Une relation se construit ainsi. Chacun écoutant ce que l'autre a à dire. C'est un échange mutuel. C'est comme ça que je vois les choses. Je suis prête à t'écouter tant que tu es prête à le faire pour moi. Je souris. Un sourire teinté de franchise. Une espèce de pudeur malgré tout.

-Je comprends. Quand j'ai perdu ma sœur, je ne voulais pas l'accepter. Je lui en voulais de ne pas s'être autant battue. Elle a été faible, mais qui suis-je pour la blâmer ? Je ne pouvais pas comprendre ni même, je ne savais pas si elle souffrait. Je suis sûre que dans le fond, elle s'est laissée mourir afin de s'offrir une belle vie là-haut. Si cela se trouve, elle marche et elle est heureuse comme ça. Après tout, cela m'aide de penser ainsi, mais quelque part... quelque part, j'ai du mal avec ça. A cause d'elle, je n'ai pas eu l'affection que j'espérais avoir. Elle m'a laissée seule. Elle m'a abandonnée...

Je me tais un instant ravalant les sanglots d'émotion qui m'envahissent. J'attrape un maki tout en ramassant le verre. Une gorgée de vin, une bouchée de l'autre. J'essaie de me donner du courage. J'essaie de ne pas flancher. Je la regarde. Je la regarde avec intensité espérant que son regard me donne le courage de ne pas vaciller.

-C'est égoïste je sais... Je voulais juste l'aider, mais elle ne m'a pas laissée le temps. Je lui en veux tu sais. Je lui en veux que je serais capable d'aller la chercher et de lui foutre une paire de baffes ! Je te jure, je serais capable de le faire, mais soyons réalistes, ce n'est pas possible...

Un sourire timide en coin. Mon verre presque vide. Les mets qui me font de l’œil. Entre tout ça, mon cœur balance. Il y a aussi cette superbe blondinette. C'est une vraie torture.

-Enfin, là c'est moi qui suis pathétique. Vraiment, je gâche un tel moment avec mes états d'âme. Je suis idiote.

Je le suis plus que ça. Je suis horrible ! C'est moi qui le suis Isia, non toi ! Avant même que je ne puisse enchaîner, Isia me questionne sur ma "rencontre". Elle n'a pas perdu une miette de ce que je lui ai dit. J'avoue, je te l'accorde, c'était mal placé certainement. J'y suis allée un peu brusquement. C'était aussi pour retirer ce fardeau de mon dos, bien que je ne considère pas Matt comme un fardeau, bien au contraire. Forcément, la première chose que je fais quand elle en vient à me questionner, c'est d’exploser d'un rire franc. Je lui donne un coup de coude dans les coudes, plus comme une taquinerie.

-Ne sois pas idiote Isia !

Je lui souris tendrement tout en plissant les yeux. Je me ressers un verre, je lui remplis le sien. Je trinque avec elle. Je bois quelques gorgées tout en appréciant la saveur de ce liquide.

-Il n'est pas si musclé. Enfin pas musclé à la Chuck Norris ou je-ne-sais-quoi ! Ça été une rencontre plutôt bon enfant tu vois. Il n'y a rien, enfin, ce n'est pas lui l'objet de mon tourment. Il n'a rien fait. Il a été parfaitement gentleman.

J'avais fini cette phrase avec une certaine lueur dans les yeux et une certaine tonalité dans la voix. Une douceur sans fin.

-Je ne sais pas vraiment ce qu'il attend de moi et je ne sais pas plus de mon côté. Pour être honnête avec toi, il me plait. Je ne le connais pas suffisamment pour me projeter. Je n'ai pas envie de m'aventurer à l'aveuglette dans ce genre de relation. En général, je me donne à fond. J'ai déjà vu tant de femmes pleurer leurs maris militaires morts au combat, que je en sais même pas si j'arriverais à supporter ça. Puis, le souci c'est que je ne sais même pas si ce genre de relation est tolérée ici. Je ne connais pas les us et coutumes, pas encore ceci dit. T'imagines, si je devais m'engager pour après entendre dire que c'est voué à l'échec ?

Je m'interromps, piochant dans les assiettes. Décidément, ces petites choses, m'ont ouvert l'appétit. Je les maudis, mais je dois avouer qu'il y a bien longtemps que je ne me suis pas fait plaisir.

-Puis, faut dire, que les histoires romantiques, je préfère les vivre devant un écran. J'ai l'impression que l'amour n'est pas pour moi. Autant le laisser aux autres. Puis... Ma vie est un tel bordel ! Dans ma tête, c'est un vrai chantier ! Enfin, tu vois le genre ?

Je regarde l'horizon et ce superbe coucher de soleil. Elle avait raison Isia, c'est magnifique ici. La légère brise qui s'insinue dans mon cou, me donne un léger frisson. Je réajuste le col de mon sweat tout en étendant mes jambes presque engourdies.

-C'est ma sœur. Enfin, dans une semaine, ce sera le jour où elle est morte. Donc, j'y pense assez souvent. Ça me rend nostalgique. Du coup, je n'ai pas pu m'empêcher d'y penser en venant ici. Je repensais à certains souvenirs que j'avais avec elle. J'essaie de me forcer d'y penser pour ne pas l'oublier et pourtant... Pourtant, j'ai l'impression que j'ai tout oublié d'elle. Je m'en veux en fait de l'avoir oubliée... Ce n'est pas intentionnel hein, c'est juste que je pense que j'ai envie d'avancer sans elle. J'en ai assez de régir ma vie pour elle. J'ai fait ce travail pour elle, j'ai laissé ma vie de côté pour elle... T'vois là, elle me force à penser à elle, et je suis limite en train de gâcher notre rendez-vous, alors que je pourrais en profiter...

Il est vrai que j'ai envie d'en profiter un maximum... Vraiment. Je plonge dans les iris bleutées d'Isia. Et sans un bruit, je m'avance vers elle. Je m'approche assez pour sentir son souffle contre mon visage. Et en douceur, je tend la main sur sa nuque pour l'attirer contre moi. Juste un baiser. Un french-kiss comme on dit par chez nous. Juste un léger rapprochement de lèvres. Un peu comme si un papillon s'était posées contre nos lèvres. Un geste affectueux. Une fois mes lèvres libérées, je la regarde sentant le feu monter à mes joues.

-En profiter comme ceci.

Un sourire borde mes lèvres et je la relâche. Il n'y avait aucune pression de ma part, juste des gestes emprunts à de la douceur.

-Et si on oubliait les morts, les autres et qu'on se contente de profiter de ce lieu et en parallèle de notre rendez-vous ?


DEV NERD GIRL

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Jeu 28 Avr - 20:46

avatar




Blanche & Isia
« Ah ... les hommes»



Face à mes traits d’esprits, je vis les joues si blanches de la jeune femme se teindre dans une belle teinte de rose pastel, j’eu un petit sourire séducteur en observant son minois.

Je rougissais que peu, malgré la teinte si claire de ma peau. À croire que je ne devais pas avoir assez d’afflux sanguins. Pourtant, il suffisait que je me gratte à un endroit pour que des plaques rouges éphémères décorent ma peau. Un grand mystère. Peut-être était-ce aussi, l’habitude de tout maîtriser que ça soit dans mon environnement où bien sur moi ? Cela pourrait expliquer que mes joues ne se parent pas de belles couleurs cramoisies.

En tout cas, j’aimais bien constater cela, chez les autres, pour une raison simple, que c’est un état confirme mes suppositions ou actions.

Je ne sais pas pourquoi, je lui ai parler de ce patient, c’est plutôt morbide comme sujet non ? Surtout pour une soirée comme celle-ci. En réfléchissant, j’avais besoin de le raconté. J’avais eu certaine forme de compassion pour ce soldat qui se battait et qui dans ces moments de lucidité me prenait pour un ange. Cela avait fait rire Katty, mon infirmière qui ne manquait aucune occasion pour me rappeler à quel point, je pouvais être d’aspect angélique. Cela avait fait le tour de l’infirmière et mes collègues s’amusaient avec ça. Rien de bien méchant, il arrive au moins une fois, dans sa carrière de médecin qu’un patient qui reprend connaissance et vous voie peut vous prendre pour un être irréel.

Au final, j’aurais tellement aimé, pouvoir euthanasier cet homme avant cet épisode. Sur le coup j’avais ressentie une certaine rancœur face à Carson, qui refusait de lâcher prise. Mais, cela n’avait guère duré, je comprenais son besoin de combattre. Il faut un recul froid pour accepter de mettre un point à la fin d’une histoire.

À la fin de mon discours, je m’attendais peut-être à voir une lueur « choquer » comme chez les autres. Mais non, Blanche comprenait. Au final cela ne m’étonnait pas vraiment. Elle enchaîna, confiant ce qu’elle avait sur le cœur. Je lui offrais une écoute totale et surtout attentive. Ainsi, elle avait perdu sa sœur… Elle ponctuait sa peine de mot très dur, qui montrait à quel point elle était en colère contre la fatalité de cette mort, qui lui semblait injuste.

Je n’avais pas connu de proche « malade », ou bien trop loin, pour ressentir un attachement. La seule mort qui m’avait touchée, avait été celle de ma mère, brutale et imprévues.

Elle se tue émue. Ma main alla se glisser sur son épaule et je me rapprochai d’elle. Je ne suis pas bonne pour consoler les autres, mais ce geste était sincère et d’une grande tendresse. Blanche, ne souffrait pas seulement d’avoir perdue sa sœur, mais des conséquences… elle semblait ne pas avoir eu « l’affection qu’elle espérait avoir », parlait-elle de ses parents ? Cela me ramena à mon propre constat personnel sur les géniteurs de ses enfants malades…un constat amer de voir qu’ils oublient ceux qui sont « saints ».

Elle mangea et bue un peu, avant de tourner son regard vers le miens. La lueur de mes prunelles étaient compressives et surtout elles étaient fortes, comme pour lui insuffler le courage qu’elle voulait trouver pour continuer. Et j’écouta ses dernières paroles, ou elle se blâmait et qu’elle rêvait de foutre une paire de baffe à sa sœur. Décidément, Blanche n’a que peu d’estime pour elle. J’eu un petit sourire, oui c’est impossible mais parfois ça serait bien.

• Mais non. Tu as besoin d’en parler et je ne suis pas réfractaire à t’écouter. Au contraire je suis ravie de partager ça avec toi.

Je lui fis un beau sourire. Ma main caressa son épaule encore un peu. Le sujet était encore sensible, pour que je rebondisse dessus. Dans un sens, elle avait changé de conversation, m’annonçant sa « relation ». Peut-être reviendrons-nous après sur sa sœur ? Histoire de laisser toute cette rancune, colère et tristesse s’évacuer de son corps et de la soulager… On avait tous nos démons, on essayait de les garder et pourtant on devrait les balancer et les autres peuvent nous aider.

Enfin, je suis mal placée pour ce conseil, étant donné mon passé traumatisant.
Elle rit face à ma boutade me donna un coup de coude. Je pouffais avec elle, lui tendant mon verre pour boire un peu de vin. Je dégustai quelques sushis et sashimis pendant qu’elle m’expliqua cette « folle aventure ». Gloussant à l’évocation de Chuck Norris. Encore elle n’avait pas pris le plus testostéroné des effigies. Je ne pus m’empêcher de rebondir dessus.

• Oh quel dommage…ça aurait été plus facile à deviner s’il avait été aussi baraqué que Silvestre Stallone !

Quoi ? Gros cliché ? et alors, cela me plaisait bien de taquiner les militaires sur leur masse musculaire, dont ils sont, pour la plupart si fière. Pour preuve, le défilé des monsieur muscles à l’infirmerie, pour impressionner les jolies infirmières …
Elle me confirma qu’il n’y avait rien eu « entre eux ». Je plissai les yeux. Ah bon enfant ? Un petit sourire espiègle se dessina sur mes lèvres. J’étais intenable, je l’avoue. Après tout, il fallait mieux rire ? Puisqu’elle souhaite se changer les idées.

• Les enfants jouent pourtant à touche pipi entre eux…

Je lui donnai un petit coup bien gentil. Et bien heureusement qu’il avait été gentleman avec elle ! Manquerait plus qu’un soldat aille manquer du respect à une femme (et a une de mes copines !). Et puis si ça avait été le cas, j’aurais fait en sorte de savoir qui était ce joli cœur, pour lui programmer une petite séance médicale assez particulière. Oui je suis horrible et alors ? Je suis ainsi, j’ai un sens de la vengeance très efficace ...

Blanche avait fini sa phrase avec une grande douceur dans sa voix… cette tonalité, me fut désagréable pendant quelques secondes. Elle continua, essayant d’expliquer à quel point elle semblait perdue. Il lui plaisait ce petit casque vert… Mmm ce qui est bien dommage pour moi.

Soulignant des faits exactes, le problème avec les militaires, c’est qu’ils sont un peu là, pour faire des missions et elles ne sont pas anodines, ils risquent leurs vies (sont là pour ça aussi). Il faudrait qu’il soit un trompe la mort, comme le Colonel, pour éviter qu’elle ne souffre de sa perte. Quoi que je n’aimerais pas être la femme du colonel, le nombre de fois où on le croit mort celui-là !

• L’amour entre civil et militaire est toléré. C’est entre militaire que s’est interdit, enfin au SGC. Après, je ne pense pas que le SGC, serait outré, nous sommes à des kilomètres de la terre, loin de tout et nous vivons avec notre boulot qui deviens notre vie intime. Donc bon, il est logique que des humains parqués dans un cité, aient des infinités entre eux.

Je bu une gorgée de vin, pendant qu’elle développait à quel point les relations amoureuses ne sont pas faites pour elle. Nous en avions faiblement évoqué la première fois. J’ai envie de dire que c’est souvent un discours qu’on peut tenir après des histoires malheureuses… mais ont fini toutes par espérer qu’un jour, les comptes de princesses soient vrais. Je lui fis un petit sourire… elle prêchait une convaincue.

Étrangement, qu’i n’y ait rien de « concret » entre elle et ce militaire, me rassurait. Je m’étais emballée un tant soit peu.

• Je vois bien… Après tu peux lui demander ce qu’il veut histoire d’être au clair. Et surtout savoir toi ce que tu veux. Ce qui est le principal.

Je lui souris en buvant encore du vin et piochant dans les makis au saumon. Bon, mon conseil est valable si on ose. Personnellement, je n’avais jamais eu peur de m’afficher clairement et de demander la même transparence à l’autre. Je ne voulais pas lui donner mon avis sur le romantisme, car il est assez cynique. J’aurais quand même pu m’abstenir ? Après tout devait-je considérer cet homme comme un rival ? Tout dépend de ce qu’il veut d’elle à mon avis. S’ils vont dans une relation épistolaire qui ne remet pas en question celle que je désire avec Blanche. Je m’en fou. Par contre… s’il veut plus et donc être réellement avec elle…cela risque d’être une hostilité.

• Et vous vous êtes rencontré comment ? Et il a un petit nom ce soldat gentleman ?

Ah bah ça au vu de ma curiosité, elle n’avait pas fini. Et puis c’est un sujet assez léger qui pouvait lui permettre de ne pas trop penser à sa sœur. J’avais les jambes replies sur moi, je bougeai un peu pour réajuster ma position. Au final, j’étais bien contente d’avoir pris un assortiment aussi large de bouché japonaises, car nous avions toutes les deux faims. Les california rolle sont l’un de mes mets favoris avec les sushis et c’est naturellement que je me resservie de ses deux petits plaisirs gustatifs. Soupirant de bien-être !

Mon regard se leva sur Blanche, sa sœur prenait une grande place dans sa tête… la date « d’anniversaire de sa mort » était pour bientôt… de quoi broyer du noir pendant cette période… J’avais l’impression que sa sœur était comme un fardeaux, une relation un peu « malsaine », tout sacrifier pour « elle » et s’empêcher de vivre… Je ne connaissais pas l’amour filiale… mais de ce qu’elle me racontait, cet amour était devenu haine et regrets.

• Les morts ne demandent pas de compte, c’est les vivants qui se torturent. Si tu veux, le jour de sa mort, au lieu de passé la soirée seule, nous pouvons être ensemble, trouver une activité plus joyeuse, pour changer les tons sombres de ce jour le marquant de souvenir plus radieux.

Ma proposition était sincère. Peut-être qu’éviter de se lamenter le jour fatidique, permettra à Blanche, de finir son deuil et de se pardonner ? Je lui souris, remettant ma mains près de son visage pour l’effleurer en douceur comme la caresse d’une plume.

Elle se rapprochai de moi, tellement près que je sentais son souffle. Allait-elle m’embrasser ? Je sentie, une petite pression délicieuse au bas de mon ventre. Mes yeux se plissèrent légèrement, comme pour s’intriguer de son comportement. Jetais immobile, attenant avec un certain délice son action… J’en avais bien envie, bien envie de passer ma main dans ses cheveux, pour effleurer ses lèvres et sentir son désirs montée… mais cela serait peut-être trop facile.

Sa main se glissai sur ma nuque pour m’attirer contre elle, dans un baiser qui était plus un rapprochement soyeux entre nos lèvres pulpeuses qu’un baiser plus marqué. Cela avait un petit goût d’excitation et de frustration. Elle avait des gestes très soyeux qui m’apaisaient comme un brin trop agréable. Quand elle me relâcha, je la regardai avec un sourire félin, assez ravie de ce geste. Qui ne le serait pas ? Mon regard pétillait de cette lueur satisfaite et enivrante. J’aurais pu, sauter sur l’occasion, pour la saisir et lui rendre un baiser plus sauvage… cela aurait gâcher ce moment assez … oui tendre.

Je me mordis la lèvres inférieure dans un mouvement sensuelle. Mon regard se noyant dans le coucher de soleil, avant de se poser tel une caresse sur Blanche. Une idée farfelue me venue en tête. Je trouvai la couverture qu’elle avait apporté et la mit sous mon bras.

• Tu ne t’es jamais demandé pourquoi on avait une piscine ? Alors que nous étions entourés par la mer ?

Ma question semblait limite hors sujet, dans un sens l’était-telle pas ? Je me levai, retirant mes talons hauts d’une grande marque connus, lui tendant ma main dans l’espoir qu’elle la saisisse pour me suivre dans ma bêtise. Une lueur de charme et de mystère se dessinait dans mes prunelle cyans. Soyons folles, soyons imprudentes, nous sommes là pour rire et oublier les tourments ! Mon sourire s’élargissait, laissait apparaître mes dents blanches et impeccables. Une certaine excitation, un peu puéril animait ce rictus.

Une fois, qu’elle fut sur ses deux pieds, je gardai sa main dans la mienne, pour l’entrainer sur le long de la digue. Stoppant à la bordure du « vide ».

• De toute façon, le repas est froid on le finira après !

La « mur » de la digue, faisait 1m50 avant de laisser place à une plateforme de 7m sur 5. J’gore pourquoi les anciens avait construits ça, mais en tout cas c’est sympa.

Je vérifiais son emplacement. Je l’avais surnommé « la mini » plage. Je venais ici, pour me détendre et lire un livre au bord de l’eau. Cela était plus agréable que de rester au-dessus sur la digue. Près de l’eau et de cet océan magnifique. Mon regard se reporta sur Blanche avant de se noyer sur les ondes sombres. Des petites lueurs bleues/jaunes commençait à faire surface, tel des lucioles, mais marine. Ma main se serra un peu, avant de lâcher celle de Blanche, pour m’accroupir sur le rebord et me laisser glisser pour toucher la plateforme. Marchant vers la surface de l’eau. Je fis un signe de Blanche de venir tout en dépliant la couverture douce sur le sol.


© Kibara sur Epicode..

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Jeu 5 Mai - 11:19

avatar

Un rendez-vous improvisé

Isia & Blanche



Isia bien qu'elle dégageait cette attitude de je-m'en-foutisse, elle m'écoutait sans broncher. Elle ne se formalisa sur le fait que j'étais en train de monopoliser la conversation. Au contraire, elle savait être à l'écoute et même si je savais qu'elle ne manquerait pas de lancer quelques piques, je dois dire que j'appréciais pouvoir tout déballer. Je ne réfléchissais pas à ce que je lui avait dit, c'était lancé avec une telle sincérité. Il me semblait que ma langue se déliait très facilement en sa présence, ou était-ce la faute de l'alcool ? Je ne devais pas forcer sur le vin, je sais par expérience qu'il suffisait que j'atteigne le quota que tolérait mon corps, pour que je me jette à corps perdu dans les bras du premier venu. Remarque, Isia n'était pas la première venue. Sans doute qu'en parallèle, j'avais peur de la suite des événements, la peur de ne pas lui suffire, la peur d'être nulle. J'imagine qu'elle a un peu plus d'expérience dans ce domaine. Enfin, étant une femme, il ne m'est pas si difficile de toucher une congénère et de l'amener au septième ciel. C'était à ma portée. Mais je n'étais pas vraiment sûre d'être à la hauteur. Et si je la décevais ?

Même si sa remarque au sujet de l'acteur aux muscles prédominants m'arracha un sourire, je dois dire que je me voyais mal avec ce genre de gros balèze. Je n'étais pas vraiment convaincue que ce soit ce genre de charme qui m'attirait. J'aurai eu peur d'être étouffée. Et puis, la blonde qui a besoin de protection, ce n'est pas pour moi. Je n'ai pas besoin d'un mec qui prenne soin de moi, moi, j'ai besoin d'un mec qui me fasse sentir que je suis belle, que je suis importante. Remarque, le physique n'a jamais été d'une très grande importance pour moi. Il y a bien d'autres choses qui m'attirent. Oui bon, Isia avait raison dans un sens, il y avait bien eu un certain rapprochement et c'était bien plus que le touche-pipi. Devais-je lui en faire part ? Je ne sais pas, je ne voulais pas porter atteinte à son intelligence, elle n'était pas la dernière des connes et savait probablement comment cela fonctionnait. Je préférais garder cela pour moi, un peu comme mon jardin secret, non pas que je n'avais pas confiance en elle, loin de là, mais c'était notre soirée. Autant se contenter de nous et de ne pas passer notre soirée à évoquer mon éventuel béguin. Je ne voulais pas l'oublier pour autant le sergent qui m'avait tapée dans l’œil, il ne faisait juste pas partie de l'équation le temps de cette soirée.

Isia m'avoua qu'une relation militaire/civil était autorisé. Quand bien même ? C'était excitant de se dire que ça ne l'était pas. Un jeu dangereux. Il est vrai que nous n'avions pas forcément abordé cet aspect là avec Matt, peut-être que cela lui convenait bien de vivre caché. C'est bien ce que l'on dit de toute manière. Pour vivre heureux, vivons cachés. C'était exactement ce qui se produisait avec Matt, et je dois dire, que j'étais effectivement heureuse ainsi. C'était toujours bien de le voir à l'improviste, de pouvoir se lover contre lui, de pouvoirs lui voler quelques baisers. J'avais l'impression de rejouer mon adolescence. Parfois, je voulais tellement me donner des baffes, parce qu'il me rendait idiote, mais c'était plaisant. Il n'y avait aucune retenue et là, j'acceptais de perdre le contrôle. Il me changeait considérablement. Avec lui, je n'avais pas peur.

Elle avait raison ma petite blondinette, le meilleur moyen, c'était de lui demander. Même si j'avais gardé le silence jusqu'à présent, souriant bêtement à ce qu'elle avait dit, mais là, je devais lui dire ce que j'avais sur la conscience.

-Tu as raison, mais je n'ai pas envie d'être cette nana étouffante, cette nana qui veut diriger les choses. Celle qui veut qu'une relation devienne un peu plus sérieuse. Et puis, je ne sais pas, je n'ai pas vraiment envie de le braquer t'vois ? C'est compliqué, c'est le début. Je ne peux pas prendre le risque de me projeter et de lui demander plus. Je ne connais pas son passé, si ça se trouve, je suis une petite distraction et rien de plus. Le principal, c'est que quand je suis avec lui, je me sente bien. Le reste suivra son cours et si je rate le coche, bah il me restera plus que mes yeux pour pleurer. Ce ne sera pas le premier échec sentimental, à force, je suis rodée. Puis en général, c'est moi qui fuis.

Elle me demanda après coup, où nous nous étions rencontrés et même pour satisfaire sa curiosité, elle me demanda son matricule. Un sourire timide étira mes lèvres.

-A la piscine. Je faisais des longueur seule, et il est arrivé. Il m'a mise au défi, mais je suis partie sans un mot. Le lendemain, j'y suis retournée et là, il est arrivé. J'ai accepté le défi. On a passé la soirée à se chamailler comme des gosses, je te promets, j'ai abaissé mes barrières. Je l'ai laissé quelque peu rentrer dans mon univers. Ça m'a fait du bien... Je peux juste te dire que c'est un sergent, si t'as envie de faire ton Sherlock Holmes pour savoir qui c'est, libre à toi.

Et s'il était tout seul dans cette base à être sergent ? Et merde ! La boulette... Je n'avais pas pensé à ce détail, mais j'étais convaincue, qu'il n'était pas tout seul. Enfin, j'imagine...Après ça, Isia me proposa que nous passions la soirée ensemble, le soir de la mort de ma sœur. Cette attention me toucha. Vraiment, énormément même. Comme pour lui faire savoir que cela m'avait touchée, je pose ma main contre la sienne tout en lui souriant.

-Avec plaisir. J'essaierai de ne pas être trop de mauvaise compagnie, mais je sais que tu trouveras de quoi me faire changer considérablement les idées. J'apprécie énormément Isia, merci.

Une fois l'embrassade passée, j'avais remarqué que j'avais certainement du la perturber. Moi aussi, je pouvais être imprévisible. Il est vrai que je ne me suis jamais posée la question. J'étais plus à l'aise dans une piscine que dans la mer. C'était le fond qui me perturbait. De ne pas voir mes pieds, ou bien sur ce dont je marchais. Ne pas savoir, ça me faisait paniquer. Et puis, j'avais toujours la hantise des requins, et ce depuis très jeune. Et puis, sans crier gare, elle se leva tout en se déchaussant. Elle me tendit la main et je la pris aussitôt, après avoir retiré mes tennis. Je me demandais ce qu'elle voulait faire, non, elle n'allait pas me demander de me suicider avec elle, ce serait vraiment con comme mort. Allez viens, on fera parler de nous ! Deux blondes se suicident après avoir consommé du vin et des produits japonais. Tu parles d'un gros titre. Il faudrait qu'ils trouvent le mobile. Enfin non, nous n'allions pas mourir, pas ce soir en tout cas.

L'endroit était merveilleux, c'était à la limite de l'endroit paradisiaque. Tout était superbe ! La vue et surtout Isia. J'aurai pu la suivre les yeux fermés. Je le faisais sans même savoir si c'était dangereux ou non. Une fois à ses côtés, je m'allonge. J'observe le ciel tout en soupirant d'aise. Une main se pose sur son dos que je caresse machinalement.

-Tu es surprenante Isia !

Je l'avais dit toujours avec le ton de la raillerie. Avec elle, ce qui était bien, c'est que je pouvais être à la fois sérieuse et à la fois taquine. Elle faisait pareil quand il s'agissait de moi.

-Tu as déjà amené tes conquêtes ici ? Tu as déjà baisé ici ?

Je sais que ce terme est vulgaire, surtout sortit de la bouche d'une femme, mais j'estime qu'à l'heure actuelle et surtout, le fait qu'il n'y avait aucune ambiguïté entre elle et moi, je pouvais me le permettre. Ce n'était pas comme si nous étions deux romantiques, pas comme si nous nous étions promis que nous nous aimerions jusqu'à ce que mort s'ensuive. Non. Je sais que je n'étais pas sa chaussure. Dans d'autres circonstances, sans doute que je me serais laissée à bien plus avec elle. Même si j'avais eu certaines déceptions amoureuses avec les hommes, je ne pouvais pas m'engager dans une relation entière avec une femme. Même si je m'en foutais de l'avis des autres, certaines attaques me faisaient mal. J'en avais tellement entendu à mon sujet, que je ne voulais pas prendre ce risque. Je me posais trop de questions, j'en étais consciente... J'avais besoin de ça...

-Tu l'imagines comment la suite ?

Moi je l'imaginais de plusieurs façons, peut-être que nous avions les mêmes idées, peut-être pas, mais il serait intéressant de savoir comment elle voyait les choses. Si elle s'était préparée à ça... Je ne voulais pas me risquer à être la seule à imaginer que je finirai dans son lit...





DEV NERD GIRL

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Jeu 5 Mai - 17:07

avatar




Blanche & Isia
« Ah ... les hommes»




Seul les sourires de ma compagne de soirée marquaient son dialogue, face à mes pics. Elle ne voulut pas continuer sur l’échange loin d’être si chaste que ça, avec son beau militaire. Je n’avais au final, pas besoin d’un long discours, pour me douter qu’elle avait dû profiter de ses lèvres et de la chaleur de son corps. De toute manière, pourquoi se retenir ? Elle avait bien raison. Elle n’avait personne et n’avait promis aucune fidélité. Ni même à moi. Et de toute manière je ne voulais pas de ce genre de promesse romantique et teintée de fleurs. Seul son corps et son amitié m’intéressai réellement. Au final, je suis plutôt une femme à être sex-friend qu’à être petite amie. Ou du moins, je n’envisage plus cette dernière.

Le non engagement à côté bien plus grisant, peut être que je n'aurais plus ce discours à 50ans, quand je serais seul et fanée par le temps. Aurais-je trouvé une chaussure à mon pied ? un prince ou une princesse ? certaines personnes sont faites pour être seule ou du moins, pour avoir plusieurs chaussures. Personnellement, j'adore avoir une penderie bien remplie. Mes chaussures me donnent du plaisir, je les aime bien, mais je ne favorise aucune d'entre-elles. Peut-être à cause de mon passé ? Oui sûrement, peut-être à cause de beaucoup de choses. Qui font, que je suis une personne polygame et solitaire à la fois.

Blanche, vida son sac, elle ne désirait pas être la « nana chiante » pour cet homme. J'eu un petit sourire moqueur. Ce genre de conception, m'était parfaitement étrangère. Comme, je clarifiais immédiatement les choses, je n'avais pas besoin de m'emporter dans des émois et des espoirs. Et l'autre aussi (même si malheureusement, « l'autre » désire souvent plus »). En tout cas, entre les lignes de son discours, je distinguais bien, son envie que cela ne soit pas juste une amourette. Je la sentai de plus en plus attaché dans son discours…

• Le temps ferra son œuvre

Je ne précisai nullement, si c’est en bien ou en mal. De toute manière en toute chose il y a un peu des deux, cela n’étant pas toujours pour le destinataire, mais aussi pour ceux qui sont autour d’eux.

Elle me raconta leur rencontre, je souris amusée, face à la description de leur jeu gamin dans la piscine. Eh bien, il s’en passe des choses dans celle-ci. Un souvenir, refit surface, combien de fois, j’ai poussée ou coulée Carson ? juste pour le plaisir de l’emmerder ? Il a quand même du courage cet homme ! On devrait-lui donner une médaille ! Il est adorable avec moi et j’en profite pour lui faire des vacheries (enfin des gentilles).

• Eh bien je regarderai la liste des Sergent musclés de l’infirmière et je verrais bien

Je pouffai. Je ne sais même pas, si j'ai envie de savoir à quoi peut ressembler mon « concurrent » de lit pour le moment. Cela n'avait pas d'importance à l'heure actuelle. Tant que tout cet émoi sentimental, n'impactait pas la suite. Le problème étant, que je me connais, je suis curieuse et je ne manquerais pas de céder à la tentation de deviner qui est cet homme. Surtout si Blanche, commence à nouer quelque chose de plus sérieux avec lui qu'un simple flirt. Étrangement, j'espérais qu'elle ne viendrait pas à parler de moi au sergent, pour pas gâcher leur début d'aventure. Pas sûr que cet homme, soit ouvert d'esprit et accepte de partager Blanche avec une autre.

Ma proposition toucha Blanche, elle posa sa main froide contre la mienne. Je lui fis un sourire ravit qu'elle soit aussi enchantée de se changer les idées. Ne pouvant que rarement pensée à unique faits, en arrière-plan, mon cerveau cherchait une activité à faire ce jour-là. Histoire, que les pensées de ma blonde soient moins occupées par ce triste événement. Je ne pourrais certes pas, lui faire oublier la mort, mais enroulé de bonne humeur ce serpent ébène et gluant.

• Je l’espère bien. Quel est le jour ?

Blanche, me suivais en me faisant entièrement confiance, j'aurais pu faire n'importe quoi, qu'elle m'aurait suivis sans broncher. Je me surpris à bien aimer cet état, la confiance était une belle chose à posséder chez les autres. De toute manière, elle n'avait rien à craindre de moi.

Assises avec elle, je ramenai mes cuisses contre ma poitrine, observant la nuit et les perles de lumières qui barbotaient dans l'eau. Oui, cela aurait pu être romantique, mais là n'était pas mon but. Juste le partage d'un lieu agréable. J'avais beau, y aller régulièrement en solitaire à chaque fois, j'avais l'impression de le voir pour la première fois. C'est en mirant ce spectacle entre les tours de la cité, qu'on se dit qu'on a bien fait de quitter la terre. Pouvoir s'émerveiller en douceur et simplement. Pas besoin de voyager, juste d'observer le ciel et la mer.

Cette mer, qui semblait m'appeler chaque jour… je crevais d'envie de m'y baigner. Après, je vous l'avoue, il m'est arrivé de le faire, bravant l'interdit. J'avais sentie, l'excitation de la peur, l'adrénaline qui avait coulé dans mes veines et l'euphorie de ma propre connerie. Car c'est bien enfantin de mettre au défie les lois. Les frissons, de me faire attraper…
mais jamais, je ne fus vu. Dans un sens, je l'avais fait deux fois. La seconde fois, j'avais senti un truc étrange se faufiler entre mes jambes et par inquiétude, je n'avais pas renouvelé mon expérience. Sait-ont jamais quelle bestiole aurait pu me trouver à son goût.

En tout cas, je suivais avec attention, les projets d’explorations de l’océan des biologistes. Espérant qu’ils puissent nous dire « oui vous pouvez vous baigner il n’y a pas de risques ». Mais la seule chose qui découvraient étaient des sortes de baleines et une multitude de petits mammifères marins et poissons, aux airs peut amicaux. Donc bon, je pouvais bien me mettre où je pense, mes baignades.

Blanche, me qualifia de surprenante. Ah si tu sais vais ce que j’avais déjà, fait tu me qualifierais de folle. J’eu un large sourire.

• Ou complètement tarée au choix

Parfois je me demande, si je ne suis pas folle quand même. Je n'ai pas vraiment le même caractère avec tout le monde. Et avec Blanche, je me sentais bien, pas besoin de méfiance, ni de faux semblant. Je me sentais bien, donc l'une de mes facettes très complexes de ma personnalité se réveillait. Car, elle n'avait vu que le professionnalisme et la séductrice. Elle pouvait découvrir maintenant, ma folie et mes idées tortues. Après tout ? Ne sommes-nous pas tous un peu compliqué ? Nous ne montrons bien que ce qui nous plait chez les autres.

Blanche, me demanda si j'avais déjà amenée mes conquêtes ici et si j'avais « baiser ». J'eu un petit sourire taquin à l'évocation de son mot. Il était peut-être vulgaire, mais cela était vrai. « Faire l'amour » porte très bien son nom, c'est partagé des sentiments amoureux. Peut-être que j'avais « baiser » des personnes qui pensaient « faire l'amour » avec moi. Mais qu'importe, le geste reste le même et la finalité aussi, on jouit !
Je dépliai mes longues jambes, avant de m'adosser sur mes bras tendus.

• Non

Ma réponse était pour les deux. Je la regardai avec la lueur charmeuse.

• Tu es la seule à être venue sur ma petite terrasse privatisée. Lui dis-je d’un air tout aussi taquin.

Je soupirai longuement, non pas qu'elle m’ennuyait, bien au contraire, je me détendais, profitant de cette incroyable chaleur douce de cette fin de soirée. J'entendis des pas au loin, des soldats couraient sur la rive voisine. Ils n'avaient pas dû nous voir. Mon regard s'égara sur les deux minuscules silhouettes qui galopaient et semblaient discuter. Leur voix portait mais c'est incompréhensible pour nous. J'espérais que les coureurs n'envisageaient pas un marathon, jusqu'à NOTRE rive, cela m'embêterait d'avoir à les rencontrer.

• La suite ? Eh bien de différentes manières. Il y a plusieurs possibilités selon tes envies et les miennes.

Je penchai ma tête en arrière avant de me rapprocher d’elle.

• La suite, serait de continuer à parler et de finir nos sushis ou de se baigner tiens.

Mon regard fut amusé. Cela serait fou de se baigner dans l’inconnu. Mais rester là simplement à parler de tout et de rien était une bonne solution. Surtout dans ce cadre assez séduisant.

• La finalité de cette soirée serait de partager mon lit. Et moyen terme et long terme que cela soit le cas régulièrement. Partager une amitié avec affinité au grès de nos envies.

Ma main, caressa sa joue, avant que mes lèvres se pose délicatement contre les siennes. Un baiser qui aurait pu être chaste, si ma main, ne s’était pas glisser le long de sa nuque pour augmenter la profondeur de celui-ci et le rendre plus passionné. Ma main courra le long de son échine puis, retomba sur le sol, mes lèvres s’éloignèrent marquant la fin de cet échange intime. Un beau sourire resta sur mes lèvres avant que je reporte mes yeux bleus sur le mouvement des ondes.

• Enfin, pour ce dernier point, ça dépendra de ta relation avec le militaire. Si tu en viens à lui promettre ta fidélité, je serais contraire de me contenter de ton amitié.

• Et toi tu envisages ça comment ?


© Kibara sur Epicode..

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Mer 15 Juin - 20:49

avatar

Un rendez-vous improvisé

Isia & Blanche



Je n'étais plus du tout à l'aise d'aborder ce sujet délicat avec elle. Isia égale à elle-même resta impassible. Rien sur son visage ne la trahissait. Aucune émotion imperceptible. Elle était vraiment fascinante. Si j'étais dans sa situation, il y a bien longtemps que je lui demanderais ce qu'elle veut, soit moi, ou soit continuer à geindre ? Elle ne s'en formalisa pas. Elle était toujours bienveillante, toujours souriante, toujours amicale. C'est là qu'il y avait une nette différence entre elle et moi, elle savait parfaitement se contrôler. Elle savait même user d'humour même si le moment ne s'y prêtait pas. Devrais-je me sentir flattée qu'elle veuille savoir qui il était ? Après tout, peut-être voulait-elle juste se faire une idée sur ce qu'il était ? Savoir si avec lui j'étais entre de bonnes mains, mais voilà, je n'avais aucune envie de la voir partir. Il y avait une espèce de lien entre nous, quelque chose de fort, de passionné, de tumultueux aussi. Elle était très stimulante. Elle m'aidait comme à son habitude à me rendre plus forte, elle ne le savait pas, mais elle me faisait le plus grand bien. J'espérais pouvoir lui rendre la pareille. On en revient à ma sœur et je préfère marquer un temps de silence tout en lui souriant malicieusement.

-On s'en fiche du jour, je sais que je peux compter sur toi. Ce soir, je me présenterai devant ta porte et j'attendrai. Si tu loupes le coche, tant pis pour toi.


Mon sourire s'étira tout en lui lança un clin d’œil. Qu'elle était belle à mesure que je sondais son minois. Elle était d'une beauté à faire pâlir les saints. J'étais convaincue que ces derniers auraient pu même se damner juste pour un baiser de sa part. Mais voilà, ce soir elle était avec moi. C'était moi qui fus privilégiée pour passer cette soirée avec elle. Elle m'avait choisie. J'étais bien plus que flattée. J'étais même un brin excitée. Quand elle me confia que j'étais la première à empiéter dans son petit jardin secret, j'étais ravie. Le feu à mes joues concluait cet état bien que je fus intimidée. Il semblait même que l’atmosphère s'était réchauffée pour nous apporter un voile de sensualité. Je frissonnais malgré le sweat que je portais et je laissais volontiers la brise caresser mon visage. Je soupirais tout en l'écoutant. Plusieurs idées vinrent se dessiner dans mon esprit. J'en avais l'espace d'un instant oublié Matt, bien que la culpabilité pourrait revenir aussi vite que ces idées malsaines. Mais voilà, cette soirée je l'attendais depuis le premier jour de notre rencontre. Enfin retrouvailles même. Il faut dire, qu'il avait suffit que je la voie pour me rappeler qui elle était. C'est fou comme le monde est petit !

Ce soir, il n'était pas question de Matt, mais d'elle et de moi. Quel genre de relation je voulais nouer avec elle, ce que j'attendais de cette soirée. Je sais que je naviguais dans des eaux dangereuses, mais c'était plus fort que moi. Elle était là aussi tentatrice qu'une succube. Elle n'avait rien fait pour ça, moi non plus à vrai dire. C'était comme une sucrerie qui se dressait sur notre chemin alors qu'on est au régime. Il est difficile d'y résister, je ne pouvais pas le faire. C'était comme si mon corps la réclamait. Comme s'il était avide de découvrir chaque parcelle de sa peau, pouvoir goûter à cette délicieuse créature. J'étais effectivement trop faible pour lui résister, mais ce que j'appréciais encore plus, c'est qu'elle n'avait aucun geste déplacé, ni même n'était du genre pressante. Elle faisait preuve d'un grand sang-froid. Elle était délicate un peu comme une fleur. Voilà que j'en viens à faire de la poésie, mais bon, il était peut-être temps que j'arrête ce film qui se joue dans ma tête et que j'ose. Qu'est-ce que je risque ? De me brûler les ailes ? Et alors ?! Où est le mal ? Un peu d'amusement n'a jamais fait de mal à quiconque tant qu'on pose d’entrée de jeu les règles. Isia n'est pas pour une relation exclusive, cela tombe bien, je n'ai pas envie d'être enchaînée, peut-être dans un lit, mais c'est un autre sujet.

J'en viens à passer à ces relations désastreuses, ces relations maudites, ces relations où j'ai pris la fuite plutôt que d'affronter mon problème. Oui, l'engagement me faisait flipper, pourtant, en y réfléchissant Isia ne me le demandait pas, elle ne parlait pas de relation au sens propre. C'était déjà un bon point pour elle. Le truc, c'est que j'étais pas mal tiraillée, que je ne souhaitais pas anéantir mes chances de pouvoir toucher du bout des doigts le bonheur, que j'étais bien avec Matt, même si pour le moment, il n'y avait rien de plus. J'en avais un peu oublié le fil conducteur de la conversation, je repris mes esprits quand Isia me demanda à son tour comment je voyais le déroulement de cette soirée. Je reviens vers elle avec un sourire timide, bien plus perturbée que la norme l'exigeait. Je ne savais pas. J'étais mise au pied du mur.

En silence, je m'approchais d'elle tout en allant m'installer à califourchon sur elle. Au moins, je n'allais pas l'écraser, vu ma silhouette svelte. Donc avec soin j'étais sur elle tout en la regardant avec sérieux. Je l'embrassais non pas à pleine bouche, mais dans son cou, déposant de doux baisers. Je me surpris même à soupirer de plaisir. Je relâchais son cou tout en la regardant de nouveau. Dieu qu'elle était belle ! Son léger parfum enivra mes sens tandis que je sentais mon cœur s'emballer. Et là, sans lui laisser le temps de se remettre de cette légère fougue, ce fut mes lèvres qui se pressèrent contre les siennes, avec passion et fièvre. Je m'amusais à faire glisser mes mains dans ses cheveux tout en me délectant de leur douceur.

-Penses-tu que c'est un bon début ?


Je la libérais à contre cœur tout en restant contre elle avant de retrouver ma place comme si de rien n'était. C'était un peu pour la taquiner. Un petit jeu du chat et de la souris. Un peu comme pour la provoquer tout en gardant une part de pudeur. Je pris son verre que je remplis de nouveau avant de me servir à mon tour.

-Finissons cette bouteille avant de pouvoir passer aux choses sérieuses. Je ne suis pas assez grisée par l'alcool pour succomber à ton charme. J'ai encore de la résistance en moi !

Je trinquais avec elle tout en me pressant de goûter avec une certaine amertume à ce vin. Il me permettrait d'oublier les lèvres de ma belle blonde, mais il n'aurait pas la même saveur. Je savais de source sûre que cela l'avait titillée, de toute façon, moi aussi cette fougue passagère ne m'avait pas laissée de marbre, mais je voulais profiter de l'instant, et pas coucher avec elle dans le but de coucher. Il fallait qu'il y ait du désir, il fallait aussi qu'elle me montre qu'elle en avait autant envie que moi. Que le jeu de la séduction fasse son petit effet. On avait toute la nuit devant nous, et la soirée débutait à peine...




DEV NERD GIRL

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Jeu 16 Juin - 18:04

avatar




Blanche & Isia
« Ah ... les hommes»




Blanche ne continua pas sur le sujet de son « militaire musclé », ce sujet semblait la mettre mal à l'aise. Chose compréhensible, parlé d'un coup de cœur, alors qu'on est avec une autre, n'est pas un sujet joyeux. En tout cas, je l'écoutais sans ciller, voilant mes propres sentiments de cette nouvelle. J'essayais de me dire que j'en avais rien à faire mais est-ce vraiment le cas ? Juste avant, je me disais que cela allait m'emmerder si cela s'officialise. Mais nous n'étions pas à là. Pas à discuter de son petit couple romantique et pleins de petit « cœur cœur love love ». Non, rien de concret, juste des battements de cœurs, des échanges physiques et cela s'arrêtait là. De toute manière pour le peu qu'il soit mignon, il ne doit pas manquer d'attirer d'autre nana ou d'avoir déjà quelques trophée à son palmarès.

Le changement de sujet, aussi triste soit-il fut dans un sens bénéfique pour éviter que ma curiosité et mes suppositions ne me mène que trop loin. Le silence s'installa entre nous, mais rien de pesant bien au contraire, un temps nécessaire pour qu'elle me réponde avec son petit sourire malicieux.

Ainsi, elle débarquera à l'improviste dans les semaines à venir. Je pouffai un peu, cela était imprévisible et me plaisait beaucoup. Je ne pus retenir un large sourire ravi de cette proposition alléchante. Dans un sens, j'aime les surprises et cette sensation incertaine…

• Ça serait plutôt tant pis pour toi, de louper une super soirée en si bonne compagnie

Ma phrase fut ponctuée à mon tour d'un clin d'œil espiègle et une moue charmeuse. Sans aucune difficulté, je visualisais bien le déroulement de cette soirée, cela avait un côté fichtrement excitant d'attendre d'apercevoir la silhouette de cette belle blonde au pas de mes quartiers… si proches de mon antre et dans le but de se changer les idées et non de monter au septième ciel. Cela augmentait la tension si délicieuse qui y avait entre nous.

Ses joues s'enflammèrent quand je lui avouai qu'elle était la première découvrir cette terrasse privatisée. Cela me plus et je me ravissais de la voir prendre de belles couleurs cramoisies, ceci lui donnait un côté encore plus attirant, une cerise dont on a envie de croquer a pleine dent sa chaire sucrée. Et après mon baiser, l'envie de re-goûter à ses lèvres me titilla, hors je retenue chacun de mes gestes pour augmenter la tentation et l'envie. Cette tension était désagréable, mais à la fois fort émoustillante.

Toute charme déployé telles des griffes pour attraper ce bel oiseau dans mes serres, l'envie qu'elle cède, qu'elle craque et qu'elle se laisse aller m'exaltait, tout comme sa lutte. L'une de mes jambes juste avant allonger sur le sol frais, se mouvait pour se rabattre dans un glissement sensuel, pied contre le sol.

Accompagner d'un regard digne des meilleures tentatrices. Si j'avais été un chat, j'aurai sûrement ponctuée ce geste et mon regard d'un roucoulement équivoque.
Je ne désirais pas lui faire du véritable rentre dedans, cela n'était pas digne de l'élégance qui se dégageait de mon être. J'étais plus subtiles, mon « rentre dedans » était une caresse sensuelle, pareille à la plume qui éveille bien plus de sens que se frotter contre la personne dans l'espoir d'éveiller ses désirs.

Elle semblait décrocher, ces pensées l'emmenait-elle si loin ? Je ne lui fis pas remarquer, espérant bien que c'est bel et bien ma présence qui la perturbait autant et non l'hésitation à se jeter dans les flammes. Dans un sens, j'étais suffisamment patiente pour attendre et tenace pour lui donner une autre chance de s'exprimer sur ce qu'elle désirait.

Elle ne me répondit pas, émergeant à l'annonce du fameux « et toi ? » qui allait l'acculer au pied d'un mur. Mes propos étaient à double tranchant, j'essayais de sonder son envie d'être avec « l'autre » et dans un sens, me rassurer sur ses intentions. Même si avoue-le, je me contre fichais clairement qu'elle trompe le soldat avec moi. C'est parfaitement égoïste, mais tant que c'est un choix assumée, pourquoi je devrais me priver de quelqu'un qui m'intéresse ? La conscience ? Mais qu'est-ce donc cet être légendaire qui devrait nous dicter le bien et le mal ? La seule chose qui me pousse à ne pas tenter ma chance avec quelqu'un de « pris » n'est que l'amitié et le respect qui m'inspire. Hors, tu le sais bien Isia, si tu devais te retirer de ce petit jeu, ça ne serait que quand Blanche serait sûre d'elle avec l'autre homme. Mais là ? Rien encore une fois, un feu de paille qui ne pourrait n'être des étincelles sans véritable feu. Et si tu peux lui voler la vedette …Alors, pourquoi mettre une barrière ? Je devais arrêter de prévoir les réactions des autres. Surtout que oui, je voulais Blanche et elle n'était pas loin de ce lover dans ma proposition.

Elle se rapprocha dans un silence, brisé seulement par les clapotis de l’eau sur les digues, mon regard suivi le siens, allongeant ma jambe pour qu’elle puisse venir sur moi. Un petit sourire charnel se dessinait sur mes lèvres tentatrices, très bonne idées de venir déposer tes lèvres sur ma nuque qui frémissait légèrement d’un plaisir non caché.

Appuyer sur mes mains, j'attendais la suite, en la regardant, lui laissant toute la liberté de ses mouvements avant de lui répondre. Mon cœur palpita un peu plus fort du au désir qu'elle déclenchait chez moi. Bien entendu j‘en voulais plus, mais je laissai cette frustration de côté, savourant les petites décharges électriques parcourir à chacun de ses baisers mon corps. Mon cou a toujours été une zone à forte hétérogénéité, bien plus que mes seins, sans le savoir, elle avait touché une zone sensible et très palpitante.

Mon regard s'intensifia pour la mirer avec appétences et défis lui disant « eh bien c'est tout ? Où tu as autre chose dans le ventre ? », Elle plongea ses lèvres sur les miennes dans un baiser fougueux. Que je lui rendis sans hésitation, remontant l'une de mes mains le long de son dos, laissant la droite soutenir mon corps et le siens sur le sol. Les longs doigts fins exerçaient des caresses légères avec quelques pressions pour la garder un peu plus contre moi. Elle n'était pas en reste, puisque ses propres membres glissaient dans ma chevelure, procurant des frissons sur ma boite crânienne.

Je repensai soudainement aux soldats qui courraient sur la rives d'en face, s'ils venaient à nous voire, ils risqueraient à s'émoustiller en voyant deux belles sirènes se caresser. J'ignore pourquoi le mythe d'avoir deux femmes qui se tripote attire autant les hommes, peut-être dans le besoin de satisfaire une quelconque virilité légendaire ? Cela n'avait aucun sens, voir deux hommes se tripoter, ne déclenchait rien chez moi. Pourtant, j'aime les deux sexes. Enfin bon, j'ai de drôle de pensées soudainement.

Notre baisser pris fin à mon plus grand regret. Ma main toujours sur son dos, continuait à caresser son énorme sweet. Amusée, je lui souris, agitant mes doigts comme si ce fut une araignée malicieuse pour procurer des chatouillements à Blanche. Je soupirai doucement, une forme de frustration se noua dans mon estomac, j'aurais pu la saisir la maintenant pour déclencher les hostilités… hors je ne fis rien, savourant les minutes.

• Une bonne mise en bouche, si je puis dire. Lui répondis-je avec une voix emplis de velours soyeux et duveteux.

À regret, j’abaissai ma main, pour qu’elle reprenne sa place. Je l’aurais bien gardé sur moi, même pour finir notre repas, à moi que ça soit elle le plat principal. Comme d’habitude mes deux perles d’azure la suivirent dans chacun de ses mouvements, gardant toujours leur lueur de charme.

• Oh tu succombe que dans un état où tu n’es plus maître de toi ? lui dis-je d’un air mutin et faussement vexée.

Je me levai d'un mouvant félin, pour aller chercher le vin, les restes de notre repas japonais et mes chaussures aussi. Ramenant ainsi le reste de nos affaires, pour les installer. La couverture fut mise sur le sol et je m'installai à ses côtés dessus trinquant avec elle.

Le vin avait la saveur du sucre et il était chaud, comme les lèvres de Blanche qui avaient un goût des plus délicieux, d'ailleurs, je restai là à la regarder charnellement, la trouvant belle au naturel. Il y a peu de femmes qui peut se vanter d'avoir cette chance, que sans artifice reste belles et désirables. Combien de ses mêmes femmes auraient envie de tuer pour avoir le visage si lisse et agréable de Blanche ? Beaucoup. Outre, son physique j'aimais de plus en plus la découverte de sa personnalité qui m'attirait.

Oh mais grisé ou non, tu vas succomber, il peut flatteur que l'alcool te pousse à venir vers moi. Je me rapprochai d'elle, mon corps effleurait son énorme sweet qui devait tenir bien chaud. Une petite brise fit son interruption, j'eu quelques frissons fassent à la fraîcheur. J'avais hâte qu'il fasse un brin plus chaud pour me dorer la pilule en douce compagnie. J'aime le soleil, même si ma peau n'est pas du même avis. Sujette aux rougeurs du zénith, je ne peux que me tartiner de crème et espérer que cela suffit.

Je picorai quelques mets au saumon, laissant une de mes mains dénouer le chignon de Blanche, pour caresser sa longue chevelure blonde. Je n'avais plus vraiment faim… enfin pas de nourriture en tout cas. Comme l'élastique semblait résister à mes assauts, je délaissai les makis et mes baquettes pour que ma seconde main aille soutenir celle qui s'échinait à retirer délicatement sa coiffure. J'aimais bien la voir avec les cheveux détachés, cela lui allait bien, la rendant sauvage. Une fois, le petit insolent défait, ses longs cheveux tombèrent cascade, m'arrachant un sourire ravi.

• J’espère que tes vêtements ne sont pas aussi réfractaires, lui dit-je d’un ton taquin avec un petit coup d’épaule


© Kibara sur Epicode..

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Jeu 16 Juin - 19:21

avatar

Un rendez-vous improvisé

Isia & Blanche



Il me semblait que mon corps réclamait sa présence, il avait envie de se délecter de ses soupirs. J'avais envie de la découvrir dans son simple appareil. Découvrir ses zones érogènes, goûter son odeur, pouvoir la faire vaciller dans un tourbillon de plaisir. Je ne sais pas si j'avais le potentiel pour la combler, lui promettre que je serais la meilleure amante, ce n'était pas dans mes cordes, mais je voulais essayer du mieux que je le pouvais. J'espérais faire bien mieux lors de ma première expérience bien mieux encore. C'était probable que cela se passe mieux, enfin je le croyais.

C'était un dans un bar que je l'avais rencontrée. Un de ces fameux bars où l'on se réfugie après une dure journée de labeur. Elle était seule, une brune décolorée. Le style de nana qui attend sa prochaine proie, qui attend de pouvoir jeter son dévolu sur la première personne désespérée qu'elle croiserait. Bien sûr, c'était moi la proie. Je me suis laissée tenter. Je me suis laissée dompter le temps d'une soirée. Elle avait la bourse et s'en foutait de craquer quelques billets pour de l'alcool. Elle avait une incroyable descente et Dieu, qu'est-ce qu'elle était chiante. Un vrai moulin à paroles. Parfois je me disais qu'il fallait lui enfoncer un phallus pour la faire taire. Elle me cassait les oreilles, mais l'alcool m'aidait à supporter sa voix. Une voix plutôt rauque certainement à cause de la nicotine. Elle était tatouée, un vulgaire tatouage ornait sa poitrine. Je ne trouvais pas cela beau, c'était sans plus en fait. Cela ne la rendait pas incroyable non plus, ni même charmante. Disons qu'elle savait ce qu'elle voulait et elle était du genre très entreprenante. Enfin, elle ne mit pas longtemps à m'attirer dans son lit. Elle m'avait fait tellement de promesses alléchantes que j'ai pas su dire non. C'était la plus belle erreur de ma vie. Je restais le regard vide sur le plafond blanc de la chambre, restant immobile et complètement vidée de tout sentiment. Elle, elle dormait paisiblement. Je m'attendais à des miracles, je m'attendais à mieux que ça. Voila que dans ma bouche je sentais l'amer goût de la déception. Je me sentais très mal, complètement mal que je voulais chialer, mais je n'y arrivais pas. C'était donc comme ça que le sexe entre deux femmes se passait ? C'est de la merde ! Je n'ai jamais retenté l'expérience. Pourtant, là, je pouvais réitérer l’expérience. Isia était la personne la plus parfaite pour me faire oublier cet échec. Elle en avait de l'expérience, elle n'était pas du genre à faire de fausses promesses, et je lui faisais confiance pour me faire découvrir le plaisir charnel.

Il est vrai, enfin, je ne parle pas en connaissance de cause, j'imagine que le sexe avec une femme rend la chose plus sensuel et puis, qui mieux qu'une femme pour faire jouir une autre ? Bon, c'est vrai que partager ça avec un homme est tout aussi agréable, mais une femme... Je pourrais y aller les yeux fermés avec Isia. J'ai l'intime conviction qu'elle sera s'y prendre comme il le faut ma petite blonde. J'en viens même à envier ses partenaires. Peut-être que je me fais des idées, peut-être qu'au final, je n'aimerais pas ? Allez savoir... Peut-être que dans le fond, je ne suis pas faite pour ça. Peut-être que dans le fond, l'alcool pouvait m'aider à y voir plus clair, peut-être que... ?

-Sans doute... L'alcool est un très bon désinhibiteur !

Je ne la regardais à peine tandis que je finissais mon verre constatant que la bouteille était presque vide. Je soupire. Elle ose un rapprochement tout en essayant de dégager mes cheveux. C'est vrai, j'aime les sentir sur mes épaules, les voir voler au gré du vent. J'ai toujours eu une belle toison délicate et soyeuse. Pourtant, je ne passe pas des heures à les entretenir. Puis, ça donne un petit côté sexy de les porter très longs. Quoique, certaines femmes portent les coiffures masculines avec autant de grâce et d'élégance. Moi, je ne suis pas faite pour les coupes courtes. Au moins, je peux changer de coiffure au gré de mes humeurs. Isia me lance une boutade. C'est vrai que mon apparence n'est pas très sexy. Je souris avec elle tout en me levant avec soin. Je me pointe devant elle.

-On ne t'a jamais appris à ne pas te soucier de l'apparence ?

Même si c'était ironique, ces mots pour certains peuvent faire l'effet d'une attaque. Pourtant, je ne l'attaquais pas vraiment. J'esquissais un large sourire un peu moqueur. Je commence à retirer mon sweat et alors que je me dégage de ce gros truc tue-l'amour, je frissonne sentant la brise s'insinuer sur ma fine peau.

Je le jette à ses pieds tout en lui lançant un sourire charmeur. Je pose mes deux mains sur la ceinture de mon jean tout en prenant une pose suggestive. Je le descends peu à peu tout en dévoilant mes fines gambettes. Je le laisse retrouver mon sweat en boule. Je m'attelle à ôter mes tennis tout en me penchant avec insolence tout en ne cessant de lui jeter un regard langoureux. Je me relève avec souplesse tout en tournant sur moi-même. Je lui laisse découvrir mes sous-vêtements tout en me félicitant de les avoir choisis avec soin. Un soutien gorge push-up noir en dentelle et le shorty assorti. Ce n'est pas quelque chose de vulgaire, c'est plutôt soft et délicat. J'intensifie mon regard tout en la sondant.

-Tu trouves toujours ma tenue réfractaire ? Résisterais-tu ?

Alors je me penche une fois de plus pour prendre une part de ce gâteau au chocolat, bien que là, cette part ne servirait pas à me rassasier, mais j'aime prendre mon temps pour séduire. Puis en compagnie d'Isia le jeu en vaut la chandelle. Je m'agenouille tout en m'approchant d'elle, lui offrant un morceau de cette gourmandise tout en venant par la suite caresser du bout des doigts son cou.

-Par contre, je constate que nous ne sommes pas égales. Montre-moi ce que tu caches sous ce chemisier ainsi que sous cette jupe. Je suis sûre que tu as de quoi me surprendre comme chaque fois.

Je fis glisser une main indécente le long d'une de ses jambes galbées sous un bas ou des collants. J'imagine qu'une femme de sa trempe préfère des bas, enfin moi, c'est ce que je porterais, c'est bien plus élégant et sexy. Je remonte doucement ma main tout en découvrant la dentelle du bas. Je ne me suis pas trompée. Je caresse fébrilement sa peau fine tout en retirant ma main comme pour la provoquer. Je passe un doigt sur ses lèvres tout en allant l'embrasser fiévreusement tout en caressant sa nuque. Je la libère enfin dans un soupir plaintif.

-Vas-y à ton tour ma belle, je te laisse me narguer, fais-moi découvrir ce que tu caches là-dessous.

Alors je m'installe sur la couverture tout en la regardant avec envie. J'étale mes jambes afin de prendre mes aises oubliant la brise, oubliant l'endroit. La seule qui compte en cet instant c'est Isia et elle seule.

-J'espère que le spectacle sera à la hauteur de mes espérances ! Je m'en fiche, je demanderai le remboursement s'il ne me plait pas.

L'alcool est un très bon désinhibiteur effectivement. Je ne sais pas si en temps ordinaire, j'aurais été capable de dire ça. je' pense que j'aurais pu, mais avec un peu de maladresse dans la voix j'imagine. Vas-y ma belle blonde, je suis là pour te regarder, ne me déçois pas...

DEV NERD GIRL

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Sam 25 Juin - 22:49

avatar
Une caresse pour un baiser
Blanche Phillips & Isa Taylor-Laurence


Blanche était partie pour finir le vin. Pour ma part, j'aime rester maître de mes actes. L'alcool qui coulait dans mes veines était suffisamment présent, pour me donner un peu chaud, sans pour autant perdre mes moyens. J'étais à une limite, j'aime les limites, ça vous donne un côté excitant, va ton franchir ? Va ton rester bien sagement ? Tout est le secret de mettre une barrière et de se demander si oui ou non on prend le risque de la traverser. Prendre ce fameux « danger » d'être déçue par la belle herbe qui nous semblait verte.

J'éloignai la bouteille, ne désirant pas avoir une compagne enivrée par le vin. Cela est désagréable de coucher avec quelqu'un de bourrer. Et qui risque d'oublier votre nuit à cause de son manque de retenu. Je ne répondis point à sa phrase sur le fait réel de la désinhibition de l'alcool. Beaucoup de gens se donnent du courage ainsi. Pour ma part, je ne suis pas ce genre de personne. Mais cela ne me dérangeait pas qu'elle boive un peu de « jus de bravoure » si besoin.

Face à ma boutade, elle le prit d'une manière très différente. Je la regardai interloquée. Je n'imaginais nullement cela. Mais soit. Je la laissai faire son petit manège, retirant son énorme sweet, pour me faire découvrir son soutien-gorge push up ébène qui lui cillait que trop bien… ah finalement le vin, lui donne chaud.
Je lui fis un sourire amusé et emplis de charme, me demandant bien ce qu'elle allait faire après m'avoir jeté son pull à mes pieds. Ah ma plus grande surprise, elle fait glisser ses mains sur son pantalon, avec une pause plus que suggestive... coquine va, tu es très attirante demoiselle ! Je commence à rire, elle ne va quand même pas se mettre à poil ici ?

Eh bien si ma belle ! Son pantalon, chaussette et tennis partirent rejoindre son pull… je restai quelques minutes à regarder son corps, prenant un grand plaisir à laisser mon regard sensuel caresser celui-ci. Elle est superbement bien foutue et son corps m'attire d'autant plus… j'ai l'impression d'avoir eu une chrysalide bien laide juste avant qui se dévoile en beau papillon. Mon regard remontre jusqu'à son regard, où elle intensifie le siens, dans l'espoir que je cède. Oh bien sûr je pourrais assouvir le désir brûlant de te sauter dessus… car avoue-le tu me donnes envie, j'envie ton corps chaud contre le miens, de goûter à la saveur de ta peau, de sentir ton souffle contre mon visage, t'entendre hurler de plaisir … mais, je me contiens parfaitement, rongeant le feu qui brûle pour mieux être consumer après.
Il faut l’avouer, que je n’e l’aurais pas pensée capable de se mettre en sous vêtement ainsi. J’eu un petit sourire teinté de rire à sa phrase.

• Il y a donc des mots magiques pour qu’une personne se déshabille. Je retiens. Même si je n’évoquais pas le mot « réfractaire » dans ce sens.

Je restai immobile, savourant le beau spectacle qui s'offrait à moi. Pourquoi se précipiter ? Plus déguster ce nouvel élément. Je repensai aux miliaires… oui vraiment, s'ils viennent pas passer, ils n'auront pas perdu leur journée.

Elle finit par prendre un bout du gâteau, m'offrant un morceau que je dégustai en la regardant dans les yeux. Retenant un sourire alléché par son comportement. J'avais un calme exemplaire, laissant juste ce rictus emplis d'espièglerie… oh oui tu es surprenante et j'aime ça. J'aime savoir que tu es imprévisible et complètement folle comme moi.

Elle commence les hostilités, une main glissa sur mes jambes, je la sens fébrile au moment où elle découvre que j'ai des bas. Eh oui, je me suis fait indécemment sexy pour tes beaux yeux. Dans l'espoir que si tu es tentée de t'emmener voir les étoiles. Dans un sens, je n'avais que des bas, que peu de collant que je portais en hiver car ils étaient épais.

J'aime passer les fins tissues sur mes longues jambes, les attacher à un corset ou bien à un porte-jarretelle… ce soir c'est plus beau corset qui orne mon corps. Entièrement brodé et délicatement saupoudré de petits diamants. J'aime la lingerie… et la lingerie fine hors de prix plus particulièrement. Des tons sombres, un bleu nuit assortis à un tangos, qui épouse mes rondeurs d'une manière affolante.

Elle m'embrasse, jouant avec le feu qui brûlant dans le bas de mon ventre. Mon regard félin s'attarde sur ses gestes, j'ai envie de la retenir, mais je la laisse jouer, me chatouiller et me donner envie. Il est agréable d'être aussi provoqué. Je la suis, s'allongeant langoureusement sur la couverture. Est-ce de l'exubérance de se mettre en sous-vêtements sur les dignes, à la vue possible de tous ? Remarque la nuit est tombée et seule la lumière des étranges animaux marins, éclaire cet endroit. Pour ma part, les conventions sociales et culturelles, m'indiffèrent, je mis plis, car j'y suis contrainte, mais là ? Qu'avons-nous à juger et à craindre ? C'est un jeu, un jeu sensuellement enivrant !

À mon tour, je me levai, pour marcher vers elle. En m'accroupissant vers son corps dénudé, je la chevauchai pour être à quatre pattes sur elle et la dominer de ma hauteur. L'une de mes mains, parcourra avec des effleurements sa peau douce et fraîche, partant de son ventre, pour passer entre ses seins et décrire des cercles sur sa joue et ses lèvres charnues. Je penchai la tête vers son oreille gauche pour lui murmurer ceci :

• Et que demandera tu pour ton remboursement ?

D’un mouvement charnel, mes lèvres épousèrent ces son lobe d’oreille, pour continuer leur baiser le long de sa nuque et descendre à la limite de sa poitrine. Ma main, continuait ses caresses légères sur son corps.

Mes cheveux tombaient délicatement sur elle, je dû les chasser pour ne pas voiler ma vision. Je remontai mon visage vers elle, pour lui déposer un petit baiser sur sa bouche. Ma main, délassa son corps pour attraper la sienne.

• Les spectacles interactifs sont toujours les meilleurs, lui dit-je d’une voix lourde de sous-entendu érotiques.

Je déposai sa main, ma hanche, pour la faire passer le long de buste, lui permettant de sentir la finesse de la lingerie. Oui c’est de la pure tentation. Je laissai sa main parcourir librement mon corps, puis je plaquai ses deux mains sur le sol, avant de frôler délicatement mon visage contre le siens.

• Préfères tu continuer ici, ou bien voir la suite dans un endroit plus intime ?

Mes lèvres étaient à quelques centimètres des siennes, mon regard plongé dans ses sublimes prunelles.

© Starseed

Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé

Revenir en haut Aller en bas

Page 1 sur 1

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum