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Fumer, c'est mal. [Isia Taylor Laurence]

 :: Cité d'Atlantis :: Niveau 8 - Zone Médicale :: Infirmerie
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Mar 29 Mar - 2:45

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Il y avait maintenant 5 jours que Marius avait commencé le traitement. Il en avait plus que marre des médicaments. Un cachet au matin, un cachet au midi, un cachet au soir... ne pas mélanger avec ceci et avec cela.. Au moins il se sentait beaucoup mieux. Les premiers jours avaient été pénible, il avait même manqué une journée de boulot à cause de la douleur. À partir de la troisième journée il se sentait comme un nouveau-né, il ne sentait plus de douleur, ni quand il appuyait dans la zone infectée, ni quand il se tenait debout ou assit trop longtemps. L’autre chose qui lui avait tombé sur le système était l’utilisation restreinte de la cigarette électronique. Il y a deux jours il avait pété un câble envers un collègue.


Il était dans le labo avec un autre type, un anglais. Le type, un Johnson, il n’arrêtait pas de râler. Il disait qu’il en avait sa claque de devoirs se taper des heures de fous. Marius s’était presque abîmé les dents à force de les faire grincer ensemble. Non seulement il ne travaillait pas la moitié du temps, il râlait qu’il travaillait trop. Déjà que l’allemand n’a pas beaucoup d'empathie pour les larves, il avait encore moins de patience pour ceux qui grognait sur quelque chose qu’il ne faisait pas du tout. «Ahhh putain, j’en ai plein le cul de ça... Ah bordel je suis plus capable de faire ci... Oh merde j’en peux plus de...» Le technicien c’était retourné d’une traite, le regard noir. «Tu la ferme ta grande gueule à la fin? T’es même pas fichu de boulonner deux trucs ensemble et tu n’arrête pas de te plaindre des heures que tu fais...» Johnson l’avait regardé avec le visage long. Il avait tenté de répliquer quelque chose mais un autre technicien lui avait déconseillé de le faire. Préférant garder le calme dans les laboratoires.


C’était à cause des incidents comme ceux là qui lui donnait des envies de meurtres qu’il camouflait par la cigarette. Mais il avait son orgueil, il se souvenait se qu’il avait dit au docteure Taylor. Il se contentait des dix doses par jours... Mais après le rendez-vous d’aujourd’hui, il allait se gâter! Sourire en coin, il sortit de la douche, s’essuya et en profita pour se raser. Une fois chose faites il sauta dans un costume tout noir, un nœud papillon mauve picoté de blanc et une chemise à carreaux blanc et mauve, il enfila aussi un veston par-dessus, un mouchoir mauve dans la poche et mit des souliers bruns pâle à pointe. Il quitta ses quartiers, montre au poignet, parfum au cou et sourire au visage.


Il connaissait maintenant le chemin pour l’infirmerie. C’était l’une des seules place qu’il avait visiter par lui-même, excepté les laboratoires. Il arriva au même comptoir qu’il y a 5 jours. «Marius Brunsemeier, j’ai rendez-vous avec docteure Taylor.» La secrétaire lui sourit et confirma le rendez-vous. Il prit place dans la salle d’attente, une nouvelle fois vide, m’enfin presque vide. Au bout de quelques minutes il vit Coralie qu’il salua poliment et elle était suivit de près par la docteure. Il se leva d’un bond et s’avança vers la docteure. Il lui serra la main, et lui adressa la parole comme une amie qu’il n’avait pas vue depuis plusieurs années. «Bonjour docteure!» Il était excité à l’idée de lui dire qu’il avait tenu parole, qu’il avait utilisé uniquement la cigarette électronique qu’elle lui avait fournit. Il sortit l’engin brossé noir de sa poche intérieur de veston et le lui redonna. «Je crois que j’en aurais plus besoin.» Il lui fit ensuite un clin d’oeil avant qu’elle puisse prendre parole.

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Mar 29 Mar - 18:22

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« C'est mal de fumer... c'est mieux le café »






J'étais assez occupée depuis ce matin, au point que je n'avais pas eu le temps de boire une seule précieuse et vitale goutte de café-vanille. Cela me rendait un peu plus irritable. Et j'avais qu'une hâte : me ressourcer auprès de la divine machine à café, qui me faisait de l’œil depuis tout à l’heure. C'est mal d'être accro à la caféine, très mal même. Même si dans mon cas c'est aussi à la vanille. Double addiction…je suis un cas désespéré.

Concentrer sur le bandage d'un soldat qui avait eu la fameuse et lumineuse idée de se battre contre Ronon, je sentie la présence de Carson, non loin de moi. Il attendait patiemment que j'eu fini de panser l’homme, qui prenait un grand plaisir à être tombé sur moi et non un autre médecin. Une fois, mon travail terminé, je le laissai aux bons soins de Katty, mon infirmière qui lui donna quelques indications avant de le raccompagner.

Carson, me tendis un café, je roucoulais littéralement de plaisir, avant de le remercier, comme s'il était le messie. Le liquide ne resta pas longtemps dans son gobelet brun, je l'avalai aussitôt, savourant le regain d'énergie. Il m'emboîta le pas, jusqu’à la salle de pause, pour parler un peu de quelques patients et surtout de la fameuse liste noire, maintenant achevé du nombre de mort de la mission alpha. Il y a quelques jours, nous avons perdu, sans surprise le dernier soldat gravement blessé. Celui-ci oscillait entre la vie et la mort depuis trop longtemps. Le destin avait choisi son camps…

Ma tablette sonna, m'indiquant l'heure d'un rendez-vous. Ah oui, monsieur Brunsemeier. En repensant au charmant allemand j'eu un petit sourire, avait-il réussit le défi de réduire ses doses ? Et surtout j'espérais que son ulcères était guérit. Car c'est typiquement le genre de choses assez pénible et critique. Je n'avais pas envie de lui imposer un traitement encore plus lourd pendant 15 jours de plus, avec l’annonce qu’il devait abandonner ses sucettes de morts.
Je quittai donc mon collègue pour rejoindre mon bureau et préparer le nécessaire pour l'osculation. 15 minutes après, on me bipa avec ma radio, mon patient était arrivé. Pile à l'heure. Ah il n'y a pas dire les allemands sont toujours pointilleux et en conséquence irréprochable. Je quittai mon antre, pour aller le chercher dans la salle d'attente. Il n’y avait pas foule. Dans un sens, c’est le créneau des rendez-vous et non des visites spontanées. Quoiqu’il arrivât d’avoir des têtes de mules venir à l’improviste.

Mon regard parcourra la salle… puis se figea sur la silhouette de l’homme. Je fis quand même assez surprise …enfin étonné face à sa tenue. Il était fichtrement élégant, voir même un peu trop. J’avais l’impression de l’avoir convoqué à rendez-vous galant. Habillé en noire avec comme seule touche colorée sa chemise à carrer mauve et blanche et le mouchoir, sûrement en soie qui ornait son veston. En le regardant, avec attention, j'aperçue aussi son nœud papillon. C'est l'un des rares hommes que je vois porter encore ce genre d'accessoire. À croire que la cravate est plus moderne et à gagner plus de cœur.

Outre, cet accessoire, qui pourrait être kitchouille sur certain homme, cela lui allait bien. Il y a les têts à chapeau et les cous à nœud papillon. Il était bien loin de l’immonde uniforme gris, insipide, cet originalité me plus, moi qui haïssait les uniformes... Nous étions sûrement, les deux rares personnes à ne pas revêtir la tenue réglementaires. Pour une fois, j'avais quitté les chemises bleues marines et pantalon beige, pour une tenue plus colorée. Certes, mon pantalon était toujours beige, mais cette fois avec une chemise bordeaux et mon éternelle blouse blanche par-dessus.

Je m'avançai vers lui, un grand sourire ravie sur les lèvres. Mon regard fut appréciateur face à la tenue du technicien. Celui-ci se leva d'un bon, me serrant la main, s'adressant d'un ton joyeux, comme si j'étais l'une de ces amies. Mon sourire resta figé sur mon charmant visage en lui répondant d'un ton égal au siens. Sa bonne humeur est contagieuse…

• Bonjour monsieur Brunsemeier. Vous aurez pu me prévenir qu’on allait danser par la suite, j’aurais pris une tenue plus habillée.


Mon regard fut espiègle face à ma taquinerie. Comment, ne pas lui faire une remarque ?

• Ce n’est pas souvent que je reçois des patients aussi bien habillé. La plupart se sont accoutumés à cet immonde uniforme qui me révulse.


Mais, je dois dire que le technicien était fort élégant et il était regardé par les personnes présentes, comme s’il était un Alien ou bien d’une autre manière plus valorisante. Tu m’étonnes, loin d’être vilain à toiser il était en valeur dans cet accoutrement.

Il me tendit la cigarette électrique, me spécifiant qu’il en aurait plus besoin avec un clin d’œil. Il semblait assez ravi et excité par cette nouvelle. Je fus étonné en saisissant l’objet. Ah la volonté de fer de l’homme avait vaincus ? Mon regard pétilla de satisfaction.

• Vraiment ? Vous êtes tombé à combien de dose par jour ?


C’est moi, qui va définir si oui ou non, il à réussit. Mais je ne doute pas de sa parole. J’aime les patients qui sont aussi volontaire et courageux !

Je le guidai jusqu’à mon cabinet, le laissai s’installer sur la table, pendant que je cherchais l’écrin de la cigarette dans l’un de mes tiroirs pour la ranger à l’intérieur. Je déposai la boite sur mon bureau, avant de me mettre à côté de lui.

• Et niveau ventre ça donne quoi ?

Je lui indiquai qu’il devait retirer sa charmante chemise pour que je puisse vérifier la zone critique. L’appareil à radio n’était pas loin de la table, prêt à être utilisé si besoin.




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Lun 18 Avr - 1:48

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Il avait à peine eu le temps de prendre place sur une chaise que la charmante docteure apparût dans la pièce. Elle reluqua le technicien comme si celui-ci sortait tout droit d’une autre époque. Néanmoins elle s’étampa une sourire au visage et s’approcha de lui alors que celui-ci avait déjà entamé le mouvement. «Bonjour monsieur Brunsemeier. Vous aurez pu me prévenir qu’on allait danser par la suite, j’aurais pris une tenue plus habillée.» Il s’esclaffa, elle n’avait pas perdu son tact. Ce qui plu à l’allemand. «Eh bien, rien nous empêche d’y aller non?» Il dégaina un clin d’oeil à cette dernière remarque. Il aimait bien la docteure, il se sentait à l’aise. Lui qui n’était pas un amateur de rendez-vous médical, il avait presque encerclé la date du rendez-vous d’aujourd’hui. Elle avait une aura amical, un petit quelque chose qui venait détendre les patients, du moins avec lui. «Ce n’est pas souvent que je reçois des patients aussi bien habillé. La plupart se sont accoutumés à cet immonde uniforme qui me révulse.» Il n’était donc pas le seul sur cette cité à détester l’uniforme obligatoire. Fidèle à lui-même l’allemand ne le portait jamais, il était toujours dans son emballage de plastique au fond de sa garde-robe. Il se souvenait lorsqu’on lui avait remit le costume.


«Voilà monsieur Brunsemeier, votre uniforme obligatoire.» Le jeune homme lui tendit un morceau de tissu gris. Il fixa le linge à ménage avec dégoût. Il daignait toucher à la chose. Il détestait les restrictions, surtout vestimentaire. Il n’avait clairement pas envie de s’obstiner avec le type. «Obligatoire? Vous voulez vraiment que j’enfile cette tenue? Je ne laverait même pas ma cuvette avec ce truc.» Le jeune homme vira rouge. Au fond de lui, Marius savait qu’il ne faisait que son boulot, mais c’était plus fort que lui. «Je suis dé.. mais...» Le jeune homme balbutia quelque mots. «Pas la peine de vous confondre en excuses. Bonne journée.» Il prit la tenue puis la porta sous son bras, dédaignant l’idée de devoir enfiler se truc.


Ils continuèrent leur discussion, et rapidement l’allemand se vanta d’avoir survécu au défi de la jolie doctoresse. «Vraiment ? Vous êtes tombé à combien de dose par jour ?» Elle avait les yeux pétillants, elle aussi devait se sentir gagnante de son pari. Même si Marius avait remporté le défi, Isia avait remporté la victoire puisque c’était son boulot après tout, de le faire diminuer les doses de nicotines. Presqu’en se gonflant le torse il laissa souffler la réponse avec fierté. «J’ai diminué à huit par jours, c’est déjà mieux qu’une douzaine non?» Elle ouvrit ensuite la marche tout en répondant au technicien. Elle les dirigea vers son cabinet et l’allemand fit comme chez lui, s’installant trop confortablement sur la table. Elle était dos à lui, replaçant la clope électronique dans le même étui qu’elle lui avait apporté une semaine auparavant. «Et niveau ventre ça donne quoi ?» Elle lui fit signe de retirer sa chemise, avec un peu trop d’aise mais il s’exécuta tout de même. Tout en déboutonnant sa chemise il répondit. «C’est pas mal, je dois dire que j’ai suivis vos conseils à vous et ceux de l’infirmière Deltour à la lettre. Je ne voulais surtout pas empirer mon cas.» Il retira la chemise et la plia avec minutie avant de la déposer à côté de lui sur la table. Il se regardait le bide, avec l'espoir d'un fermier attendant les pluies pour avoir de bonnes récoltes. «Je suis capable de manger, je ne sens plus de pression et de douleur après les repas.»

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Mar 26 Avr - 20:00

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« C'est mal de fumer... c'est mieux le café »






L'allemand répondit du tact au tact à ma taquinerie, m'arrachant un autre rire. L'occasion était trop belle, pour ne pas oser continuer la boutade la poussant un peu plus loin.

• En effet. Si vous êtes libre après 19H, nous pourrions échanger quelques pas


De toute façon, s'il en vient à me suivre, j'avoue que je serais à la fois, surprise et amusée. Je n'avais aucun complexe et j'adorais danser et il faut dire qu'au bal, mise à part avoir dansé avec Blanche, je n'avais pas eu de « bon partenaire ». Étant, bonne danseuse, j'appréciais les mouvements fluides et calmes d'un partenaire qui sait ce qu'il fait. Avoir les pieds labourés était une source d'agacement, presque autant que de devoir mettre cet immonde uniforme.
Marius, me faisait rire, on aurait dit un rossignol qui se gonfle la poitrine pour pousser sont plus beau son. Dans un sens, il pouvait s'en vanter, j'ai rarement vu des personnes réussir à diminuer leur dose aussi vite, sans péter un câble et abandonner en rageant leur haine !

Huit par jours ? Je l'applaudis d'un air appréciateur. Sans qu'il le veuille, il venait de confirmer un fait : les allemands sont plus tenaces que n'importe quel autre peuple. Enfin, gros cliché dirons-nous, mais avoue-le mes chers amis, sur les allemands présents dans cette base, ils sont tous faits sur le même moule : efficace, tenace, courageux et carrer. Pour preuve n'oublions pas l'exemplarité du capitaine Frei.

• Bravo, il ne vous reste plus qu’à tenir cette constante maintenant

Je lui fis un superbe sourire, il était au-delà de mes espérances. C'est ce que j'appelle un patient exemplaire ! Et puis ainsi, il servira d'exemple aux autres personnes que je suis en train de faire diminuer. Leur dire que rien n'est impossible, juste de la volonté. Enfin, ça c'est comme l'intelligence et le charisme… ont à pas encore des petites pullules pour combler le déficit.

• Cela n'a pas été trop difficile pour vous de diminuer autant ? J'espère que votre bureau à encore ses quatre pieds

Sous-entendant avec amusement, qu'il aurait pu s'en prendre à son mobilier pour calmer ses états de manque.

Pendant, que je rangeais la cigarette médicale, il s'installa naturellement sur la table. J'aime bien ce type de personne, pas besoin de faire des simagrées pour obtenir quelque chose d'eux.

Quand, je pense que j'en ai quelqu'un qui rougisse et tremblotent pour retirer leur haut en ma présence … comme si j'allais les violer ou leur sauter dessus. Je vois en moyenne, plus de personnes nues ou juste dévêtue qu'une actrice de film X. donc bon, la nudité et moi, je vais dire que je n’en ai rien à taper venant d'un patient.

Ahh tiens ? Il semble maniaque le jeune homme ? Entre temps, je me lavai les mains, puis, j'attendis qu'il finisse de plier avec grand soins sa chemise avant de m'approcher. J'observai sa posture quelques instants, parfois, sans s'en rendre compte le corps compense une douleur sourde et cela se voie dans la démarche ou la façon de s'asseoir. Mm, rien à signaler.

Je posai ma main sur son épaule, pour lui indiquer de s'allonger et palper son ventre. L'estomac du haut, était souple, réagissant naturellement à mes pressions. Ayant eu des formations d'ostéopathie, mes gestes étaient assez reconnaissables. Je ne remercierais jamais assez, cette idée farfelue que j'ai eu de m'inscrire en parallèle à ses cours, je n'avais jamais autant appris sur le corps humain qu'avec eux.

Mes mains, descendirent vers le bas, à l'endroit où la zone avait été très douloureuse la dernière fois. Je ne sentais pas grand-chose, alors je palpai de manière un peu plus poussée. Ah … oui je t'ai trouvé. Je regardai mon patient, qui devait commencer à sentir une gêne. Mais pas dû à son ulcère, mais plus à cette sensation désagréable d'être oppressé à cet endroit.
• Vous avez une douleur ici ?

Je relâchai ma pression. Avant de rapprocher l'appareil et le mettre en marche.

• De ce que j'ai senti, il me semble que l'ulcère est résorbé. Juste une petite zone est encore là elle, n'a pas été encore évacué. Pour être certaine de son stade décroissant je vais vous faire une échographie. Comme la dernière fois, pouvez-vous déboutonner votre pantalon et le baisser un peu, histoire que le produit ne vous souille pas.

Je pris entre mes mains, le tube de lubrifiant, l'agitant, pour réchauffer le produit. Le problème, c'est que c'est toujours extrêmement froid et désagréable pour le patient.

J'enduis la buse, du liquide tiède et bleuté, enfilant des gants à mon tour, laissant Marius se charger de son bas. Une fois, cela fait, je posai délicatement la buse.

Celle-ci suivis un petit chemin en forme de cercle autour de la zone, l'écran en noir et blanc était orné de tâches en tout genre. Mais ceci était normal.

Je trouvai, le reste de l'ulcère pas plus gros qu’une bille et je pris quelques données en zoomant sur la machine. Puis au bout de quelques minutes, je retirai la buse, l'essuyant avec des mouchoirs. Je tendis la boîte à Marius pour son ventre.

• Bon, très bien ! Votre ulcère est guéri. Je vous conseille, de reprendre doucement une alimentation « normal » … enfin plus riche. Les résidus de votre ulcère seront évacués naturellement pas votre corps.

Je lui souris, remettant la machine dans son coin. Je jetai mes gants à la poubelle.

• Pendant qu'on y ait, vous travailliez comment ?

Ma question n'était pas anodine. Bien au contraire. Étant une personne, qui travaille beaucoup et souvent assise, voir courber, son squelette devait être soumis à d'autres douleurs. Et l'ulcère pouvait avoir déclenché certaines contractions. D’ailleurs face à son regard intrigué, je lui expliquai la raison.

• Vous avez ressenti des troubles ? Des douleurs aux niveaux musculaires, dos ou cervicales ?



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Lun 16 Mai - 18:18

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Cette docteure était impressionnante. Elle n’avait rien à voir avec les médecins détachés de leur patient, ceux qui se disent tellement débordés qu’ils n’ont même pas le temps de vous voir. Elle avait du caractère, un chien naturel qui plaisait bien à Marius. Une certaine complicité c’était installée entre les deux, et ce même si ils n’en étaient qu’à leur deuxième rendez-vous. «En effet. Si vous êtes libre après 19H, nous pourrions échanger quelques pas». L’allemand resta silencieux mais un large rictus apparût sur son visage fraîchement rasé.


Une fois dans la salle la conversation continuait de plus belle. Elle applaudit l’allemand une fois que celui-ci avait mentionné la diminution de sa consommation de cigarette, Marius se pencha vers l’avant, comme un acteur qu’on applaudissait après une pièce de théâtre réussi. «Bravo, il ne vous reste plus qu’à tenir cette constante maintenant» Soupirant comme un enfant que l’on réprimandait. «Je ne garantis rien, mais je peux essayer.» Il lança un clin d’oeil à Isia. L’allemand avait bien diminué ses doses mais celui-ci avait heureusement gardé sa bonne humeur contagieuse. Lui-même ne s’en croyait pas capable. Il était vrai qu’il avait eu de léger accrochages avec des collègues, et des bouillonnements intérieurs mais rien de bien grave. C’est avec surprise alors qu’Isia lui posa à son tour la question, comme si elle connaissait le caractère colérique, habituel, de Marius. «Non... Enfin quelques accrochages ici et là mais rien de bien grave. Je ne crois pas que vous auriez accepté une danse offerte pas un colérique je me trompe?» Il dégaina un autre clin d’oeil.


Elle passa aux choses sérieuses. Une main sur l’épaule indiqua à Marius de s’étendre de tout son long sur la table. Elle posa ses mains de manière stratégiques sur Marius, celui-ci ne broncha pas, contrairement à la première visite. Elle s’approcha alors de la zone critique, Marius anticipa un mal intense mais lorsque les mains de la docteure pressèrent la zone il n’y eu aucune réaction. «Vous avez une douleur ici ?» Son visage était légèrement grimaçant mais il ne sentait pas de douleurs. «Non» dit-il en grognant légèrement. «Du moins rien d’anormal, je l’espère.» Dans un mouvement fluide digne d’un ballet elle attrapa la machine tout en relâchant la pression qu’elle avait sur l’allemand. Elle se retourna alors que la machine se mettait en fonction. «De ce que j'ai senti, il me semble que l'ulcère est résorbé. Juste une petite zone est encore là elle, n'a pas été encore évacué. Pour être certaine de son stade décroissant je vais vous faire une échographie. Comme la dernière fois, pouvez-vous déboutonner votre pantalon et le baisser un peu, histoire que le produit ne vous souille pas.» L’allemand s’exécuta, gardant ses blagues pour lui. Il descendit légèrement son pantalon et ses sous-vêtements et la docteure se remit au travail. Il fixait le plafond alors qu’une sensation de froid s’étendait dans la région de l’ulcère, ce qui eu pour effet de crisper légèrement le technicien. Isia se retournait souvent vers l’écran tout en balayant la machine sur l’estomac de Marius, celui-ci aussi fixait l’écran et faisait comme si il comprenait se qu’il voyait.


Elle tendit alors une boîte de mouchoir à l’allemand et celui-ci essuya le produit gélatineux de son ventre. Il remonta son pantalon alors que la docteure lui dictait ses instructions. «Bon, très bien ! Votre ulcère est guéri. Je vous conseille, de reprendre doucement une alimentation « normal » … enfin plus riche. Les résidus de votre ulcère seront évacués naturellement pas votre corps.» Il se leva puis continuait d’enfiler ses vêtements. «Parfait, reçu cinq sur cinq! Il y à d'autres restrictions? Sur certaines activités? Par exemple.. la danse?» Alors qu’il boutonnait sa chemise elle lui lança un sourire, tout en jetant ses gants. Il lui répondit poliement. «Pendant qu'on y ait, vous travailliez comment ?» Un point d’interrogation apparût sur le visage de Marius. Il finissait au même moment de s’habiller. «Habituellement... Bien, je suis souvent debout, je fais beaucoup de vas et viens, rarement je suis assis à mon bureau.» Il repensa à son explication pour se le confirmer à lui-même.


Il était vrai qu’il n’était pas souvent à son bureau, il était souvent dans les laboratoires et parfois le centre d’entraînement militaire pour effectuer des tests sur ses inventions. De toute manière il n’aimait pas stagner, rester longtemps au même endroit à ne rien faire. Il fallait qu’il bouge, qu’il y ai de l’action sinon il pouvait dire adieu à sa bonne humeur. «Vous avez ressenti des troubles ? Des douleurs aux niveaux musculaires, dos ou cervicales ?» Il posa ses mains derrière pour prendre appui sur la table. Il affichait un large sourire. «Non pas à mes souvenirs. Peut-être aux pieds, à force de courir à gauche et à droite mais du plus loin que je me souviens, aucune douleurs musculaires ou cervicales». Il avait une moue pour accompagner ses dires et continuait de fixer la docteure.

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Sam 21 Mai - 18:20

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« C'est mal de fumer... c'est mieux le café »






Face à mes applaudissements, Marius salua à la manière des acteurs de théâtre. Il était étrange, de constater que j'avais plus l'impression d'avoir en face de moi un ami qu'un patient. Une étrange complicité, presque innée.

À force de rire, je crains d'avoir des crampes d'estomacs ou bien même aux zygomatiques. En parlant de théâtre, c'est aussi une des choses qui me manque. On va dire qu'il n'y avait pas vraiment de divertissement autre que le sport ou les loisirs dans la nature. Et les Athosiens n'ont pas vraiment de sensibilités particulières pour ce genre d'art. Avant, sur terre quoi, j'allais régulièrement au théâtre, j'adore les frissons que me procurent les scènes dramatiques de pauvre fille qui se suicide suite à l'amour interdit ou bien à la trahison. À croire que je suis une immense sadique. Qu'importe si c'est chanté en latin, italien ou bien allemand, qu'importe si on ne comprend pas la langue, on vibre tous, face aux émois et à la tragédie ! Ah oui, vraiment ça me manque…

Avec un clin d'œil taquin, Marius, évoqua le fait de pouvoir essayer de réduire encore plus. Je pourrais me dire que c'est mon métier qui me pousse à lui demander ça, mais en réalité non, c'est la sauvegarde de la santé de chaque membre d'Atlantis qui m'importent. Et pour avoir vu les dommages du cancer des poumons, je me permets de faire cette requête, sachant que Marius en était capable... Ah nous verrons bien, mais vu avec quelle rigueur il avait mis fin à ses doses, je suis confiante. Et puis c'est bon pour sa santé après tout.

• Si vous n’y arriver pas, il reste toujours votre copine dans mon tiroir pour vous aidez

Je lui rendis son clin d’œil. Je pouffai face à sa remarque, il ne perdait pas le nord. Et face à son silence teinté d’un grand sourire de tout à l’heure sur la danse, j’en conclue que cela ne semblait pas le déranger que nous dansions.

• Ça dépend, avant ou après l’avoir shooter au calmant ?

Je passai ma main dans mes cheveux blonds, pour les remettre à leur place, avant de regarder le visage de Marius, avant de l’ausculter.

Involontairement, le corps du technicien se contracta, comme s’il présentait la future douleur. Mais au vus des images que m’offrait l’appareil, il n’a plus rien à craindre. Bon en tout cas, c’est une bonne nouvelle que cela ait marché du premier coup. Dans un sens, il est en bonne santé, enfin hormis les poumons noircis par la nicotine, c’est un jeune homme qui pète la forme.

« Parfait, reçu cinq sur cinq ! Il y a d'autres restrictions ? Sur certaines activités ? Par exemple la danse?»

Je me retournai vers lui, le regard luisant d’espièglerie. Décidément, la danse était au cœur de nos échanges.

• Si vous êtes doué, il vous faudra sûrement pratiquer cette activité régulièrement

Je lui fis un petit sourire charmant, avant de voir son interrogation face à ma question surprenante. Cela m'arracha une petite moue amusée. Il était assez expressif et avait des mimiques assez drôles. Il était donc souvent debout à piétiner. Mon regard balaya sa silhouette, comme pour le scanner et quelque chose.

Je me dirigeai vers lui de ce même pas vaporeux et silencieux, passant mes mains sur son dos, les remontant jusqu'à sa nuque, des légères pressions pour vérifier l'alignement des os. Je n'étais pas ostéopathe à 100% (en techniquement si), mais j'avais eu une formation en parallèle de cette médecine. D'ailleurs, pendant très longtemps, l'ostéopathie, n'était pas considéré comme telle. Et depuis que j'étais sur Atlantis, je bénissais l'idée folle que j'avais eu de suivre un double cursus en option. Car je n'ai jamais autant pratiqué cet art depuis que je suis ici ou au SGC. Mes longs doigts fuirent quelques pressions sur sa nuque, comme si j'appuyais sur différentes touches. Ce qui est bien avec le corps, c'est qu'en remontant vers la tête, on peut très vite savoir où sont les problèmes.

• Un faible tassement du bassin dû au piétinement, mais aussi sûrement à la douleur causée par l’ulcère qui a contracté certain de vos muscles. Et une cervicale déplacée. Je vais vous remettre ça. ceci ne va pas me prendre longtemps. Allongé vous sur le ventre.

Une fois qu'il se fut exécuté, il n'avait pas besoin de retirer ses vêtements, cela ne dérangeait pas la manipulation. Mes mains coururent le long de son dos, pour trouver la 4ème vertèbre et commencer à réaliser des pressions sur le côté. Ses pressions, furent plus fortes à un moment et il dû sentir une sensation légèrement désagréable, car la vertèbre venait de se remettre à la place.

Il y a deux écoles en ostéopathie, celle où on fait tout craquer et celle où on y va en douceur. Pour ma part j'utilise plus souvent la seconde, plus agréable pour le patient et moins impressionnante. C'est certain, entendre son corps craquer de partout a de quoi aire flipper. Mes mains, vérifièrent l'emplacement des autres vertèbres, pour voir, si la 4ème n'avait pas fait bouger une autre. Non rien nickel.

Je lui demandai de revenir sur le dos. Je plaçais mes mains, vers le bas de son ventre, appuyant sur son bassin, dans de petits mouvements de pousser et de torsion légères. Au bout de quelques minutes, où idem les pressions augmentèrent, j'entends un léger bruit. Voilà, tout s’est remis en place, je contrôlai l‘alignement de ses jambes. L'écart avait disparu entre ses pieds.

• Et voilà. Il manque plus que le dégraissage des poumons et vous serez presque comme neuf, niveau santé.

Je lui fis un clin d’œil. Le laissant se redresser et remettre ses chaussures. Mon regard se porta machinalement sur l’horloge, il était 12H. L’heure du repas. Mécaniquement, je regardai ma tablette pour voir si j’avais un rendez-vous avant de manger. Non personne.




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Mar 31 Mai - 17:32

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Il aurait préféré faire autre chose de sa journée. Il était loin d’aimer traîner dans les cabinets médicaux et les hôpitaux. Ils dédaignaient leurs froideurs, cette espèce de sensation que la mort guette, qu’à chaque coin se trouve une nouvelle maladie prête à sauter sur quiconque. Sans parler des couleurs atroces dans lesquelles ils habillaient les murs. Ce devait être générique, il n’y avait pas un hôpital qui avait des couleurs vibrantes, histoire de donner un peu d’espoir aux mourants. Il aurait préféré aller faire un peu de sport, marcher et continuer son exploration de La Cité. Au moins il avait encore à faire avec la belle Isia. C’était presque comme un après-midi passé avec une amie, mais au lieu d’aller manger une glace il se faisait échographier.


Ce qui était plaisant avec Isia c’était la fluidité dans ses réponses, il n’y avait aucune hésitation, ou même gêne, entre chaque réplique. Marius se croyait presque dans une scène au cinéma. La répartie de leur part était en parfaite symbiose, comme si on leur avait écrit les dialogues spécialement pour le moment. Le technicien perdait quasiment le souffle. «Si vous n’y arriver pas, il reste toujours votre copine dans mon tiroir pour vous aidez» Elle lui rendit son clin d’oeil, rapidement suivit par un rire soutenu. Suite à la remarque d’Isia l’allemand fixa le tiroir dans lequel elle avait rangée ladite copine, il se passa une main sur le visage en l’étirant drôlement vers le bas. «Oh, ce ne sera pas nécessaire, elle c’est ennuyée de vous. Si vous saviez comment elle n’arrêtait pas de parler de vous!» Toujours étendu de tout son long sur la table il laissait la doctoresse travailler, mais cette autre remarque de l’allemand lui tira un autre sourire, ainsi qu’une réplique plus que rapide. «Ça dépend, avant ou après l’avoir shooter au calmant ?» Il haussa les sourcils, comme si il voulait garder une sorte de surprise. Elle se passa une main dans les cheveux puis elle continua son travail.


L’allemand ne détectait aucune inquiétude dans le visage d’Isia et cela eu comme effet de le calmer, il n’avait pas vraiment envie de reprendre des médicaments au goût de merde et de vivre comme un crève-faim. Il n’avait pas l’habitude de changer son régime, il était même habituer à manger sensiblement le même menu à chaque semaine, chaque jour était un plat déjà déterminé. Excepté lorsqu’il sortait au restaurant, il était capable de faire des exceptions tout de même. Il se souvenait à quel point la dernière semaine avait été pénible. Il avait presque péter un câble, bon il en pétait souvent mais c'était habituellement justifier. Cette dernière fois c'était pour une idiotie.

Il était sur le point de finir un projet, un prototype de charge à poser sur des points d'entrés. La charge devait être activée manuellement puis à l'aide d'un détonateur l'engin devait silencieusement percer un trou à travers la surface sur laquelle elle était posée, puis lancer des grenades à l'intérieur de la pièce visée. Vous imaginez la suite, la charge qui était mal installée sur le mur était tombé au sol, tout en se libérant de ses projectiles, à blanc, à travers la pièce. «Putain de truc merdique!» L'allemand maudit la machine. «Tu n'es qu'une sous-merde, engin de malheur. Tu vas voir, tu vas fonctionner!» Il lança alors l'engin à bout de bras la laissant se briser contre un mur. Un autre technicien regardait la scène avec un sourire en coin, le regard foudroyant de Marius croisa le sien et il s'arrêta de rire, allant même jusqu'à glousser avant de continuer son chemin. Marius tira la cigarette électronique de la poche de son saros et en tirait de bonnes bouffées.

L’allemand en rajouta sur la danse tout en riant intérieurement et le regard de la doctoresse se transforma, il n’était plus professionnel, il était revenu à la taquinerie. «Si vous êtes doué, il vous faudra sûrement pratiquer cette activité régulièrement.» Suivit d’un charmant sourire l’allemand resta figé debout, lâchant sa chemise. Il répondit du mieux qu’il pouvait à la question puis elle se mit à l’observer de la tête au pied.


Elle avança d’un pas décidé vers l’allemand, puis se mit à parcourir son dos avec ses douces mains. Elle savait définitivement tout faire celle-là! Elle remonta jusqu’à la nuque de celui-ci et une légère douleur apparût, envoyant un choc à travers son corps et qui s’arrêta au bassin de l’allemand. Elle s’arrêta et la douleur disparût. «Un faible tassement du bassin dû au piétinement, mais aussi sûrement à la douleur causée par l’ulcère qui a contracté certain de vos muscles. Et une cervicale déplacée. Je vais vous remettre ça. ceci ne va pas me prendre longtemps. Allongé vous sur le ventre.» Il s’exécuta sans dire un mot. Ses mains descendirent doucement dans son dos, elle effectuait ses mouvements comme l’eau qui coulait d’une rivière, il ne sentait absolument rien sauf une sorte de bien-être lui parcourir le long de la colonne vertébrale. L'onirisme se brisa lorsqu’il sentit une pression légèrement plus forte qui envoya un autre courant lui montant jusqu’à la racine des cheveux qui lui donna la chair de poule. Ses mains refirent la même trajet, cette-fois si plus doucement. L’allemand avait les yeux fermés. Elle le tira de son faux sommeil et le fit coucher sur le ventre. Il s'exécuta comme un bon soldat et elle fît pression sur son bassin. Après un certain nombre de temps elle s’arrêta, fît lever Marius puis fixa ses jambes. «Et voilà. Il manque plus que le dégraissage des poumons et vous serez presque comme neuf, niveau santé.» Elle reprenait la conversation comme elle l’avait laissée. Comme si les deux n’avaient jamais cessés de parler. Elle ponctua sa remarque d’un clin d’oeil. «Cette étape risque d’être légèrement plus longue et moins agréable cependant.. Une chance qu'on peut pratiquer plusieurs activités physique sur La Cité.» Il lui rendit son clin d’oeil et il sentit la faim le prendre d’assaut. L’allemand se rhabilla puis d’un regard furtif regarda sa montre, cette dernière affichait 12h. «Seriez-vous partante pour aller manger un morceau? Je vous le dois bien, vous m'avez replacer le dos sans que je le demande après tout.»

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Ven 10 Juin - 18:02

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« C'est mal de fumer... c'est mieux le café »






J'avais du mal à me défaire de mon sourire plus qu'amusé. Il faut dire que Marius, enchaînait aussi vite que moi avec ses répliques. Mon regard dévia machinalement sur le tiroir, comme si la cigarette était devenue soudainement vivante. Je haussai les épaules, ce même rictus élargie sur mon visage radieux. Il semblait vouloir garder la surprise sur le fait du fameux patient colérique. Mes deux grands yeux cyan, le toisèrent quelques minutes, observant l'expression de son visage, avant de reprendre mes gestes méticuleux.

Lui aussi m'observait, comme pour déceler une inquiétude ou bien même une surprise de mauvais augure, mais il ne vit rien d'autre que ma satisfaction de voir cette maudite boule disparaître. Avec les découvertes faites sur les différentes planètes, je suis certaine qu'on va finir par trouver des remèdes plus efficaces que ceux de la terre. Déjà, qu'on a réussi à synthétiser plusieurs effets bénéfiques issus de diverses plantes, donnant des stimulants ou des antidouleurs plus performants. En toute franchise, l'exploration plantaire avait de réel avantage niveau médecine, la base d'Atlantis commençait à surpasser dans ce domaine la base du SGC. Faut dire que la technologie l'antienne y était aussi pour beaucoup.

Face à ma remarque sur le fait de pratiquer régulièrement de la danse, l'allemand fut légèrement perturbé, lâchant même sa chemise, pour essayer de se concentrer sur mes questions. Je retenue un rictus, mais mon regard brillait de cette leur taquine. Cet homme m'amusait énormément, peut-être même un peu trop. À croire qu'on se connaissait depuis des lustres.

L'allemand s'exécuta docilement, ne pipant aucune résistance ou même mot. Il était assez détendu, malgré les nœuds de ses muscles, qui traduisaient d'un certains nombres d'état. Rien qu'en le touchant, je savais qu'il était le genre d'homme à ne pas compter ses heures, pour son travail, un travail passion d'ailleurs. Il devait être régulièrement tendu, pour la réussite de ses projets ? J'ignorais réellement dans quoi il travaillait. Sur son dossier il était juste marqué technicien en nanotechnologie, mais c'est un domaine très vaste. à l'occasion, il faudrait en discuter. Implacablement, je ramenai ceci au boulot, ses compétences pourront devenir utiles pour mon service. Surtout avec les nanites que Carson essaye de modifier de temps à autre.

Face à ma boutade il me rendit mon clin d'œil ; l'accompagnant d'une autre phrase, qui fit naître un sourire félin sur mes lèvres. Je me souvenais petite, j'étais persuadée qu'on pouvait « dégraisser avec un aspirateur spécial les poumons des fumeurs et qu'en conséquence fumer n'était pas si grave. Ont peut-être bête parfois… bien entendu, mon père avait beaucoup rit puis avait jeté son paquet dans l'espoir de se sevrer rapidement de la nicotine. Chose qu'il réussit dans un moment de terrible douleur. C'est de lui, que je tiens ma grande volonté, une volonté un tantinet suicidaire d'ailleurs.

• Sous anesthésie, vous ne sentirez rien, lui dis-je en signe de dernière boutade sur ce point.

Je le laissai finir de ses rhabiller, me tournant vers la fameuse pendule et ma tablette, celle-ci m'indiqua que le prochain patient n'arriverais pas avant 14h30, un soldat au vu du grade qui était mentionné dans le titre du rendez-vous. Ah oui, contrôle d'habilitation du Caporal McArthy, il va enfin pouvoir reprendre les missions de manière plus active, depuis sa blessure pour la mission du site alpha qui nous à causer tant de perte.

Marius, reprit la parole, me proposant à ma plus grande surprise de manger ensemble. Ce n'est pas le premier patient qui me le demande, je dois l'avouer, mais il sera le premier qui aura la chance ou non que j‘accepte. Voici donc l'occasion, d'en savoir plus sur ses fameuses nanotechnologies. Au moins, je serais d'une aide plus précieuse à Carson, car le pauvre homme se torture l'esprit avec ses minirobots et est sur le point de décrocher. Et en toute franchise, ce projet est intéressant, voir un peu trop pour être abandonné pour cause d'incompétence dans le domaine. Et puis, autre fait Marius était charmant alors pourquoi ne pas continuer sur cette lancer de bonne humeur.

• Eh bien si je me faisais payé un repas à chaque fois que je remets en place mes patient, je finirais obèse !

Je pouffai, un peu, quittant ma longue blouse blanche pour la pendre sur le porte manteau de mon bureau.

• Mais avec plaisir. Mais si vous voulez me rendre la pareille, je serais ravie d’en savoir plus sur les nanotechnologies

J’ouvris la porte de mon bureau, l’infirmerie était calme, l’heure du repas était toujours le moment le plus tranquille ici. Je fis signe à Marius, que je le suivais, quand soudainement ‘entrevu la porte du bureau de Carson ouverte, avec le docteur dedans. Il semblait s’arracher la tête sur un casse-tête. Mon regard bleu, se levant sur la silhouette de l’homme qui m’accompagnait, lui demandant deux minutes.

D’un pas élégant, je rejoignis l’antre de Beckette, pour lui lancer sur un ton amusée cette phrase :

• Pense quand même à manger à moins que tu ais décider de faire un régime

Il releva la tête et me sourit, m'informant qu'il avait presque finit… je lui fis une moue, lui indiquant de manger sa salade en premier lieu avant de reprendre son travail, car à ce rythme-là, c'est au dîner qu'il dévorerait sa gamelle. Il pouffa et je partis rejoindre Marius. Décidément, je pensais qu'il bossait sur les nanites, mais non, il était en train de synthétiser de l'enzyme de Wraiths.

Je me callai sur le pas de mon patient en sortant de l'infirmerie sous les regards des commères de l'accueil qui me souhaitèrent un bon repas. Je sens que ça va jazzer, ça ne changerait pas d'habitude. J'avais appris, que ses petites mégères tenaient un compte du nombre de patients qui tombaient sous mon charme. Sans tenir compte, que de la véracité de leurs interprétations.

RP:


C O D A G E P A R @G A K I. S U R E P IC O D E

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Jeu 16 Juin - 18:30

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La bonne humeur régnait toujours dans l’infirmerie. Malgré les couleurs maussade de l’endroit, et les activités gonflantes qui s’y déroulaient, la réponse qu’offrit Isia à Marius lui fît plus que plaisir. «Eh bien si je me faisais payé un repas à chaque fois que je remets en place mes patient, je finirais obèse !» La boutade ponctuée d’un rire franc de la doctoresse eut de quoi lui tirer lui aussi un ricanement. «Si on avait accepté tout les invitations à manger que j’ai proposé, je le serais bien aussi!» Il s’esclaffa encore une fois. «Mais avec plaisir. Mais si vous voulez me rendre la pareille, je serais ravie d’en savoir plus sur les nanotechnologies.» Marius n’était pas du genre à parler travail avec les autres, préférant séparé la vie professionnelle à la vie sociale, mais Isia avait se don de faire changer les idées et les convictions. C’était dans son regard, son ton de voix et même cette manière de marcher. Bien évidemment il pouvait lui parler des nanotechnologies, c’était sa passion et son gagne-pain. De plus il devait rencontrer, du moins il avait l'idée, de rencontrer la chef d'orchestre des troupes d'Atlantis pour un projet. Il pouvait bien en glisser mot à Isia avant.«Bien sûr, je m’y connais assez pour garder une discussion de deux ans!»


Elle ouvrit alors la porte du local, puis elle passa en premier, Marius suivait de près puis elle lui fît signe qu’elle allait le suivre. Elle se dirigea alors vers un autre bureau alors que le technicien retournait à l’entrée de la zone médicale. Cependant il ne savait pas où aller, il ne connaissait pas vraiment l’endroit encore. Il s’arrêta bêtement à l’entrée, puis scanna la pièce du regard à la recherche d’un indice lui indiquant où était la zone des restaurants, ou encore l’aire des repas. Il sourit à la réceptionniste puis il resta sur place, attendant Isia.


C’est alors qu’en se frottant les mains il sentit sa bague de mariage. Il vit alors sa douce moitié dans sa tête, celle qui l’attendait sur Terre, celle qui l’avait supporté toute ses années. Qui l’avait même poussé à faire le voyage sur Atlantis. Il ferma les yeux, détourna le regard des peu de gens se trouvant dans l’infirmerie. Il prit une grande inspiration, puis une deuxième. Ce n’était rien. Un simple rendez-vous. Il tenta de se résonner, de se dissocier de tout acte de tricherie envers sa femme. Lorsque Isia pointa finalement le bout de son nez il enleva rapidement la bague qu’il portait au doigt et la rangea dans la poche de son veston. Un sourire se dessina sur ses lèvres et à l’expression d’interrogation sur le visage de celle-ci il eut la réponse. «Bon, je voulais bien faire mais je ne connais pas l’endroit. Je ferais mieux de vous suivre non?» Il lui envoya un nouveau clin d’oeil et attendit patiemment la réponse de la docteure. Il avait oublié sa femme en un instant, comme si elle n’avait jamais existé. Et ce même si il sentait l’air frais sur son doigt depuis des lustres. Cette femme avait clairement un don d’attraction.


Spoiler:

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Ven 17 Juin - 19:35

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[:arrow: :arrow: suite du RP : LA NOURRITURE C’EST BIEN ! SURTOUT POUR LES CUISSES ! - ft. MARIUS BRUNSEMEIER ]

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