Le Deal du moment : -39%
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
Voir le deal
399 €

Crêpe et Confidence [ - 16 ans ] (P.V : Marc Langford)

 :: Cité d'Atlantis :: Niveau 3 - Zone de Restauration et de Loisirs
Aller en bas

Invité
Invité

Mar 22 Mar - 18:06

avatar
Crêpe et Confidence

Feat. Marc Langford


Il était à peu près minuit trente, quand je me réveillai en sursaut, encore une fois. Mon cœur battait à tout rompre, ma respiration était saccadée, des larmes coulaient toutes seuls sur mon visage, sans vouloir s'arrêter. J'étais trempé de sueur, mon pyjama ainsi que mon lit, l'étaient également. Je tremblais comme une feuille-morte, encore sous le choc d'un de mes nouveaux cauchemars. Depuis ma sortie de l'infirmerie, je faisais toujours le même cauchemar et ce0la m'empêchait de dormir correctement. Résultat, j'avais des cernes sous les yeux et je paissais mes journées à bâiller. Je crois même que mes cauchemars avaient commencé à l'infirmerie, alors que je comatais à moitié. Pourquoi je m'étais retrouvé à l'infirmerie ? Parce que j'étais tombé dans l'océan qui borde les Digues d'Atlantis. Et en tombant ma tête avait heurter le rebord des Digues, du coup, j'avais passé quelque jours à l'infirmerie comatant à moitié à cause des médicaments. Et chaque jour, j'avais vu Marc venir à mon chevet, me parlant. Même si je me souviens que très vaguement de sa présence auprès de moi, cela m'avait énormément touché. D'ailleurs, je n'ai aucun souvenir de ce qu'il me raconter en venant me voir, je comatais trop pour m'en souvenir. Par contre, je me souviens maintenant de chaque détail de ma noyade, enfin à un ou deux détails près. Je me souvenais parfaitement de moi me calant contre Marc Langford, tel un chiot apeuré. Je me souviens de son magnifique torse nu, rien que d'y penser le rouge me vient aux joues. Je me souviens aussi de mon chemisier défait, laissant apparent mon soutien-gorge aux yeux de tous, mais surtout aux yeux de Marc. Un souvenir dont j'aurais préféré oublier, bien volontiers. C'est le premier homme à m'avoir vue aussi dévêtu et le premier à avoir posé ses lèvres sur les miennes.

Je passai une tremblante sur mes lèvres en me rappelant de ce qu'il avait dit à la jeune femme médecin, qui m'avait ensuite emmener à l'infirmerie accompagner de ces deux infirmières. Marc avait dit : « Je suis allé la chercher et je l'ai réanimé après un massage cardiaque avec bouche-à-bouche » Même si pour Marc, cela n'était sûrement rien, pour moi, c'était beaucoup. Mon premier baiser avec un homme… Première, je ne m'en souvenais pas et en plus, c'était du bouche-à-bouche pour que je respire de nouveaux. Un soupir s’échappa de ma bouche entrouverte, une nouvelle larme perla le long de ma joue droite au même moment. Ce n'est pas que j'étais contre l'idée que Marc m'ait donnée mon premier baiser, bien au contraire cela me rassurer que sa soit lui plutôt qu'un autre. Mais j'étais juste dégoûter de ne pas m'en souvenir et que ça soit passé comme ça… Il est vrai que rêveuse comme je suis et à force de regarder des films à l'eau de rose, ainsi que dans lire, j'avais espéré quelque chose de plus romantique, je dois bien l'avouer. Par ailleurs, je n'avais pas revu Marc depuis que j'étais sortie de l'infirmerie, il faut dire que je faisais tout pour le fuir.

Je me levais avec difficulté de mon lit, me dirigeant vers ma salle de bains. Une fois devant le miroir de ma salle de bains, je restai sans bouger pendant plusieurs minutes, regardant mon reflet dans la glace. J'avais des cernes sous les yeux, mon visage était pâle, sauf au niveau des yeux, cette endroit était rougie par les larmes. Il faut dire que ces derniers temps, je n'arrêtai pas de pleurer, surtout en me réveillant de mon cauchemar et en pensant à Marc, il me manquait tellement… Je soupirais à nouveau, avant de me déshabiller pour aller me laver. En me déshabillant, je remarquais dans la glace, à quel point j'avais maigri. Mais pas dans le bon sens du terme, déjà que je n'étais pas bien grosse avant, alors là, c'était pire. Il faut dire qu'en faisant tout pour éviter Marc et bien, je n'allais plus manger au Mess, je grignotais uniquement ce qu'il y avait dans ma chambre. C'est-à-dire pas grand-chose au final : des tablettes de chocolat, des paquets de gâteau et quelques canettes de soda. J'avais épuisé tout mon stock au bout de deux semaines et trois jours… Cela faisait maintenant deux semaines et trois jours, que je vivais reclus dans ma chambre, faisant tout pour éviter Marc.

Pourquoi j'évitais Marc ? La raison était simple, j'avais honte et peur… J'avais honte, honte qu'il m'ait vue à moitié nu, moi qui n'avais jamais montré mon corps à aucun homme. Et j'ai peur, peur de lui, peur de ce qu'il pourrait me faire après ça. Disons que j'ai peur de lui dans mes cauchemars. Je faisais le même depuis plus de deux semaines et je me réveillais toujours au même moment. Au début, je voyais mon père qui me frapper tout en m'insultant de tous les noms possibles et inimaginables, avant de commencer à essayer d'abuser de moi. À ce moment précis, ce n'était plus le visage de mon père que je voyais, mais celui de Marc. Un sourire sadique aux lèvres, me mettant une main sur la bouche pour ne pas m'entendre hurler. Puis je me réveillais, après qu'il m'ait arraché mon chemisier. Je ne voulais pas croire que Marc pouvait être un jour comme mon père. Je refusais tout bonnement de croire que Marc puisse me faire du mal ou bien d'essayer abuser de moi. Je voulais croire qu'il était bon et que même si, il m'avait vue à moitié nu, ces actes ne seraient jamais pour essayer d'abuser de moi.

Je fondis en larmes une fois sous ma douche, laissant mes larmes se mêler à l'eau de la douche. Marc me manquer tellement, son sourire, sa voix, son rire… Tout de lui me manquer ! Personne ne m'avait manqué autant que lui, a part bien sûr ma mère. Mais elle, je sais que je ne la reverrais jamais, alors que lui, j'avais une chance de le croiser dans chaque couloir dans la cité ou au Mess. Et pourtant, je le fuyais comme la peste… J'avais essayé trois fois de le revoir, j'étais allé vers son bureau décider à lui parler et à le remercier au passage de m'avoir sauvé la vie. Mais à chaque fois que le voyais de loin, je mettais à avoir une sorte de crise de panique, alors je faisais demi-tour en courant jusqu'à ma chambre. Par chance, il ne m'avait jamais vue. Même si je refusais de croire à mon cauchemar, ce dernier, c'était allier avec ma peur des hommes, me forçant à avoir ainsi peur de Marc. Et pourtant, j'avais tellement envie de le revoir… J'avais tellement de sentiment qui se mélanger en moi, des sentiments contraires qui me donnaient, tout bonnement, un mal de crâne épouvantable.

Une fois sortie de ma douche, je me dirigeai vers mon armoire pour prendre un nouveau pyjama. Mais au moment où j'allais l'enfiler ce dernier, mon ventre se mit à crier famine. Je soupirais en regardant mon ventre, je n'allais comme même pas rester ainsi sans manger, enfermer dans ma chambre jusqu'à la fin des temps. Mon regard se porta sur mon réveil, il était bientôt une heure du matin, tout le monde devait déjà dormir à cette heure-là. Je me dis que si tout le monde dormait sur ses deux oreilles, je pouvais aller faire un tour dans les cuisines de la cité pour manger un petit quelque chose. Sans réfléchir plus longtemps, j'enfilais un jean, un tee-shirt noir et un gros pull en laine très long de couleur gris clair, qui m'arrivait aux genoux, une sorte de pull-robe. J'attrapais au passage une paire de chaussettes et mis mes baskets noires, avant de sortir sur la pointe des pieds de ma chambre. Sans m'en rendre compte, j'avais pris avec moi l’artefact des Anciens, celui qui pouvait projeter la mini-réplique d'Atlantis. Avant de m'enfermer dans ma chambre, j'étais passé à bureau le prendre, je voulais que personne ne tombe dessus.

Le chemin jusqu'au cuisine se passa dans le calme le plus total, j'avais prit ma lampe torche pour ne pas à avoir à allumer les lumières de la cité. Une fois arriver au cuisine, je vérifia d'abord discrètement que personne ne s'y trouvais avant d'y entrer. Je referma la porte derrière moi avant d'allumer la lumière. Je n'étais jamais rentrer dans les cuisines de la cité, elles étaient tout bonnement immense et super propres. Bizarrement je me mis à sourire, sûrement heureuse de pouvoir me nourrir de tout ce que je souhaitais. Je me mit à fouiller dans les placards et frigos de la cuisines, en me demandant ce que j'allais bien pouvoir me préparer à manger. En farfouillant des les tiroirs je tomba sur une bouteille de vin, moi qui n'en avait jamais bu, je m'étais toujours demander quel goût sa avait. Je trouva non loin de cette bouteille, un tire bouchon et non loin non plus un verre à vin. Je déboucha avec beaucoup de mal la bouteille, mais au bout de quelques minutes j’arrivai enfin à mes fins. Après avoir bu quelques gorgés de ce vin rouge, je souris, le trouvent tout simplement délicieux. C'est donc une main tenant mon verre de vin remplit, que je me remit à une idée de ce que je pouvais bien manger, buvant une gorgé de temps en temps.

Puis une idée me vint soudainement, des crêpes ! J'allais faire des crêpes, une envie soudaine que je ne compris pas tout de suite. J'attrapais donc la farine, les œufs, le sucre, le beurre, le sel, le lait et du rhum. Je pris aussi des bols et une poêle. Avant de commencer à me faire des crêpes, je posai l'artefact des Anciens, que j'avais activé au préalable. Voir cette mini-replique d'Atlantis m'apaisais énormément. Je commençais donc à faire mes crêpes après une dernière gorgée de vin, le sourire aux lèvres, je me mis à chanter.


Tout ce temps, cachée dans mes pensées
Tout ce temps sans jamais y croire
Tant d'années si loin de ce monde
Et de la vérité

Me voilà sous le ciel étoilé
Je suis là et soudain je vois
L'avenir s'est éclairé
Ma vie est à l'endroit

Et je suis tout éblouie
Car enfin la brume s'est levée
Et je suis tout éblouie
Les lumières scintillent partout
L'air est doux, je me réjouis
De sentir le monde avancer
Maintenant tout semble différent
Je veux
croire en vous…

Je m'arrêtai brusquement de chanter quand la porte s'ouvrit. Alors que je pensais tomber sur un des cuistots de la cité, c'est Marc qui ouvrit la porte. Moi qui avais passé mon temps à le fuir ces deux dernières semaines, il était là sous mes yeux et la seule chose qui sortit de ma bouche, fut son nom.

- Marc...

Code par ZokuPengin sur Epicode

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Mar 22 Mar - 22:09

avatar
Lumière tamisé, Langford était plongé dans la conclusion de rapports sur des artefacts mais il butait sur chaque phrase, chaque mot, ne trouvant pas l'inspiration. Son esprit était trop préoccupé, il avait beaucoup de mal à se concentrer. Il abandonna sa rédaction pour rejoindre ses quartiers. Il se changea pour enfiler son survêtement et un tee-shirt blanc. Depuis deux semaines, il avait pris l'habitude faire un jogging quotidien en espérant la recroiser sur les quais d'Atlantis mais pas une seule fois, il ne l'avait vu. Lorsqu'il se rendait au mess, il vérifiait toujours si elle n'était pas déjà là mais rien. Il commençait à perdre l'appétit, il ne prenait même plus de dessert au chocolat, pensant à ce délicieux repas qu'ils avaient partagé.

Puis finalement, il se résigna à aller à la douche directement, il n'avait pas la motivation pour aller courir dans l'espoir de la revoir, pas ce soir. Plongé dans ses pensées, il laissait l'eau coulée sur son front en pensant à tout ce qui lui était arrivé durant ses premiers mois sur Atlantis. Ce ne fut pas glorieux, une mission de sauvetage sur le site Alpha à moitié réussi, un jumper encastré dans un arbre manquant de provoquer la démission de Nathalie et un accident sur les digues d'Atlantis avec une femme qui commençait à lui plaire mais qui avait disparut. D'ailleurs, il se demandait si il ne l'avait pas imaginé tellement qu'il se sentait bien avec elle. La cité n'était pourtant pas immense, il la croisera bien un jour ou l'autre. Peut être qu'il avait déçu la jolie informaticienne et qu'elle ne voulait plus le voir.

Une fois bien propre, il s'allongea directement sur le lit contemplant le plafond toujours dans une profonde réflexion sur son rôle dans la cité. Il commençait à se demander si il ne faisait pas mieux de laisser sa place à un autre anthropologue. En cinq mois, il avait traduit un journal intime, fais quelques recherches sur des artefacts et fait une superbe rencontre mais depuis la mission de secours sur le site alpha, il n'avait toujours pas passer la porte et Lily semblait être un fantôme créé par son inconscient, sûrement pour palier un manque affectif. Il y a de fortes chances qu'une psychologue lui dise cela, c'était peut être ça qu'il devait faire, il avait entendu dire qu'il y en avait une sur Atlantis. Puis non, ce n'était pas la solution, il devait garder cela pour lui, Lily devait avoir de bonnes raisons pour qu'elle garde ses distances et qu'elle viendrait le voir quand elle le décidera.

Son regard fit le tour de la pièce, l'esprit toujours préoccupé, il n'arrivait pas à dormir. Il se leva avant de mettre le pantalon de l'uniforme de la cité et un débardeur blanc. Il sortit de ses quartiers pour rejoindre la terrasse de l'étage pour admirer le ciel étoilé. Accoudé contre la barrière, il songea à son avenir parmi les membres de cette expédition, peut être avait-il fait plus de dégâts qu'il n'avait été utile? Il hésitait à envoyer un courrier au Docteur Jackson mais il ne voulut pas l'embêter avec sa vie, peut être avait-il trop sollicité son opinion? Puis il n'aurait pas de réponses avant trois mois, alors à quoi bon. Il commença à réfléchir à une lettre de démission pour repartir sur Terre et essayait de reprendre sa place à la Sorbonne.

**Je désire... Non... Je ne me sens pas... Non plus... J'ai le regret de vous annoncer... Oui, ça c'est bien**

Langford semblait avoir pris sa décision, malgré lui il ne sentait pas vraiment à sa place ici. Il pensait poser la lettre de démission au Docteur Weir dès le lendemain et prendre la prochaine navette pour la Terre. Après une heure passée à réfléchir sous les étoiles, il se retourna vers le couloir.

**Je vais écrire la lettre... Mais pas maintenant, maintenant j'ai faim...**

Marc se dirigea vers le mess en veillant à ce que personne ne le suive. Certains militaires faisaient encore des rondes à cette heure-là, mais il y avait peu de chance d'en croiser au mess. Il entra discrètement dans la pièce s'orientant vers la cuisine. Plus il approchait de l'arrière salle, plus il entendait quelqu'un chantait, une voix féminine qui avait un jolie timbre.

**Y aurait-il d'autres rebelles dans la cité?... Oh mais serait-ce?...**

L'archéologue poussa légèrement pour regarder ce qu'il se passait dans l'antre du chef cuistot. Et... Il la vit, devant les fourneaux en train de préparer quelque chose avec... Une bouteille de vin dégoupillée? Aurait-il encore une hallucination? Elle était si magnifique avec son air amusé. Il l'écouta un peu chanter avant d'ouvrir la porte pour lui montrer qu'il était là. Accoudé contre l'huisserie de la porte, les bras croisés, il contemplait la belle Lily surprise sur le fait avec un doux sourire aux lèvres.

"Marc..."

"Ah tu te souviens de moi? Mais que trafiques-tu en cuisine à cette heure de la nuit?" lui dit-il d'une voix douce.

Il s'approcha de Lily toujours muette par la présence de Marc. Toujours en souriant, il sortit un verre pour se servir du vin en regardant l'étiquette. Une fois son verre plein, il se tourna vers Lily en tapant son verre contre le sien.

"Ça tombe bien, j'avais un truc à fêter... Tchin-tchin comme on dit en France... Du vin californien? Je préférais du français mais je ne vais pas chipoter. Bon alors, vous allez beaucoup mieux apparemment? J'ai cru que vous aviez été kidnappé par les Wraiths..."

La voyant ainsi, il en déduisit qu'il s'était sûrement emballer trop vite sinon elle serait venu la voir bien avant. Marc ne comprit pas alors cette sensation qui l'avait eu et qu'il recommençait à avoir ce soir-là, en la regardant chantonnant et faire... des crêpes?

"Il doit avoir avoir des gâteaux plein le frigo et vous, vous faites des crêpes à... une heure du mat'?" dit-il en souriant.

Il but une gorgée du vin en souriant à Lily. Il était si content de la revoir après deux longues semaines, il espérait qu'elle aille mieux et il était rassuré de voir la charmante américaine s'amuser à faire des pâtisseries à cette heure de la nuit.

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Mer 23 Mar - 15:22

avatar
Crêpe et Confidence

Feat. Marc Langford


Dès que je le vue, mon cœur se mit à battre pour lui à toute vitesse. J'avais envie de courir vers lui, le prendre dans mes bras et… J'avais envie de sentir son odeur, de le regarder dans les yeux, de le voir sourire et de l'écouter, parler, me parler. J'avais envie, et même, j'ose le dire, j'avais besoin de le sentir près de moi. Après plus de deux semaines sans le voir, deux longues semaines sans avoir vu son adorable sourire. En le regardant là au coin de la porte de la cuisine, je me demandais comment j'avais fait pour ne pas venir le voir plutôt.

- Ah, tu te souviens de moi ? Mais que trafiques-tu en cuisine à cette heure de la nuit ?

Sa voix me provoqua un frisson dans le dos, sa voix si douce avait réussi à retourner mon cœur en une fraction de seconde. Comment arrivait-il à me faire ressentir autant de sensation, rien qu'en parlant. Alors que je voulut répondre en souriant, je le vis s'avancer vers moi et là, ce fut le drame. Adieu cœur qui battais joyeusement, il battait maintenant de peur. Les images de mon cauchemar tournoyaient dans ma tête à vitesse grand V. Si je ne me retenais pas, j'aurais déjà fui loin de lui en pleurant. Mais non, il fallait que je sois forte, que je reste et que j'arrive à lui parler. Comment pouvais-je avoir autant peur de lui et l'aimer autant ? Enfin, je ne parle pas d'amour, enfin…

Ces deux dernières semaines, j'avais beaucoup réfléchi aux sentiments que j’éprouvais pour le jeune archéologue. C'était beaucoup plus qu'une simple amitié. Je ne savais pas vraiment, si on pouvait dire que j'étais amoureuse de Marc, car je n'avais jamais aimé personne jusqu’à présent. Mais mes sentiments étaient si forts pour lui, que je n'arrêtais pas de penser à lui, nuit et jour. Et là en le voyant, je n'avais eut qu'une envie : me jeter dans ses bras et le serre fort contre moi. J'avais eut envie de sentir son corps contre le mien, à la seconde même ou il était apparue dans mon champ de visions. Et pourtant, maintenant qu'il s'approchait de moi, même avec beaucoup de douceur, je voulais le fuir au plus vite. Je me détestais… Je détestais ces sentiments contraires qui vivaient en moi tel des parasites, surtout ceux qui me faisaient avoir peur de lui.


- Ça tombe bien, j'avais un truc à fêter... Tchin-tchin comme on dit en France... Du vin californien? Je préférais du français mais je ne vais pas chipoter. Bon alors, vous allez beaucoup mieux apparemment? J'ai cru que vous aviez été kidnappé par les Wraiths…

Je n'avais pas remarquais qu'il avait pris un verre de vin et qu'il s'était servi du vin, j'étais trop occupé à comprendre mes sentiments envers lui et à les calmer. Je sursautai légèrement quand il trinqua son verre contre le mien, que je tenais toujours dans une main. Sur le coup, je fis un pas en arrière, il était beaucoup trop proche de moi. Je vidai mon verre presque plein d'une traite, espérant que l'alcool m'aide une nouvelle fois. Car j'avais envie de revivre de bons moments avec lui, j'avais envie de rire et de lui sourire. Ce sourire qui avait d'ailleurs disparut, petit à petit, à force qu'il s'était rapproché de moi. Par ailleurs aucun son n'arrivait à sortir de ma bouche, j'étais comme paralysé sur place.

- Il doit avoir avoir des gâteaux plein le frigo et vous, vous faites des crêpes à... une heure du mat'?

Des crêpes ? Ha oui, c'est que j'avais eut envie d'en faire, mais pourquoi d'ailleurs… Soudain, je compris, tout devient clair dans mon esprit, comme de l'eau de roche. Marc m'avait dit que la seule chose qu'il savait cuisiner, c'était des crêpes. Ce n'est donc pas mes crêpes que j'avais envie de manger, mais les siennes. Comme quoi il accaparait sans cesse mon esprit quoi que je fasse. Alors que j'avais cru un cours un instant l'avoir chasser de mon esprit, pour ne plus repenser à mon cauchemar, il avait toujours été présent dans un coin de ma tête. Une larme coula sur mon visage, alors que j'avais les yeux rivés sur ma pâte à crêpes. C'était donc ça l'amour ? Penser à lui 24h sur 24 ? Et finalement ne pas réussir à lui parler et encore moins à le prendre dans mes bras ? Alors si c'est ça l'amour et bien, je ne voulais ne plus jamais aimer !

Je levai les yeux vers Marc, retenant de nouvelles larmes.


- J'ai juste pensé à toi… Tu m'avais dit lors de notre soirée que tu ne savais faire que des crêpes. Un triste rire s'échappa de mes lèvres à moitié entrouverte, accompagner d'une larme. J'ai eut envie de faire des crêpes, mais au final… C'est les tiennes que j'aurais voulu goûter.

Je sentais comme un nœud dans ma gorge, je retenais mes larmes tant bien que mal. Marc fit un pas en avant et moi un en arrière, il ne chercha pas à avancer plus vers moi. Il ne me comprenait pas et je dois l'avouer, que je ne me comprenais pas non plus. J'avais trop de choses sur le cœur et il fallait que sa sorte, maintenant ! Avant d'imploser de l'intérieur, il fallait que j'arrête de le fuir et lui dire ce que j'avais sur le cœur, même si ça pouvait nous faire du mal.

- Enfaîte, je n'arrête pas de penser à toi depuis notre soirée… Tu m'a tellement manquer…

Les larmes coulaient toutes seuls sur mon visage, je me retenais pour pas m'effondrer encore plus. Pourquoi j'avais fait ces cauchemars, si je n'étais pas tombé à l'eau et si, il n'avait pas dû défaire violemment mon chemisier, on n'en serait pas là… En train de détruire notre amitié… Je posai mon verre sur la table, jetant un bref coup d’œil sur l'hologramme de la mini réplique d'Atlantis. Si je trimbalais cet objet partout avec moi, ce n'ai pas parce que j'avais peur que quelqu'un tombe dessus, mais parce qu'il me rappeler les bons moments que Marc et moi avions partager. Mon regard humide de larmes se porta de nouveaux sur Marc, je mis machinalement mes bras autour de ma poitrine comme pour la cacher. Et dire qu'il m'avait vu à moitié nu, me donner encore plus envie de pleurer.

- Si tu savais combien de fois, j'ai eut envie de te revoir… Mais je ne pouvais pas… Je n'avais pas la force…

Marc devait sûrement se dire que j'étais folle, mais il fallait que je lui dise tout ce que j'avais sur le cœur. Je m’éloignai un peu de lui, j'avais besoin de prendre de la distance avant de continuer mon discours. Je ne pouvais plus reculer, il fallait que sa sorte, il fallait que je lui dise pourquoi je l'avais fui pendant ces deux longues semaines.

- J'aimerais te raconter quelque chose, à propos de moi. Je pris une grande inspiration en retenant mes larmes. Quand ma mère est morte…

J'avais du mal à me concentrer sur ce que je disais et sur mes larmes que j’essayai tant bien que mal, de retenir. Certaines réussirent donc à couler le long de mes joues avant de s'écraser sur le sol.

- Je ne fus pas la seule à tomber en dépression, mon père en soufra également. Il s'est mis à boire et consommer de la drogue… Il rentrait tous les jours à la maison bourrés ou bien défoncer, ou bien les deux en même temps. Et… Il a commencé à me frapper, à m'insulter, moi sa propre fille… De plus en plus de larmes coulaient le long de mes joues. Un jour, alors que mon père rentrais à la maison après avoir bue avec ces copains, il a commencer à… J'avais du mal à le dire, surtout à Marc, mais il le fallait. Il a essayé d'abuser de moi…

Je n'arrivais pas à dire plus, je tremblais comme une feuille et je n'arrivais pas à m'arrêter de pleurer. Je me retournai quelques instants voulant taper dans le mur face à moi, j'avais tellement de haine en moi. De colère envers mon père. C'était la première fois que je parlais de mon passé à quelqu'un, la première fois que je disais ce que mon père avait osé me faire, détruisant un bout de ma vie. Je pris plusieurs longues respirations avant de me retourner vers Marc, toujours en pleurant.

- Depuis j'ai peur des hommes, il me terrifie… J'ai tellement peur, qu'il agisse comme mon père… Et pourtant quand je te vois, une part de moi, me dit de te faire confiance. Elle me dit que tu es quelqu'un de bon et de gentil et que jamais tu me ferais du mal.

Je fis un pas vers Marc, un seul, c'était déjà énorme pour moi, même si des dizaines d'autres me séparer encore de lui.

- Je crois encore à ça, mais depuis notre soirée… Je fais d'horrible cauchemar qui me semble tellement vrai… Toujours le même… Toi m'arrachant mon chemisier, pour essayer de me…

Je ne pouvais pas en dire plus, une nouvelle fois, car je m'effondrai réellement en larme. C'était beaucoup trop pour moi, lui confier tout ça. Mais au fond de moi, je me sentais un peu plus légère, car j'avais pu me confier à lui, même si je n'étais pas sûr qu'il comprenne tout ce que j'avais dit. Il faut dire que parler et pleurer en même, ce n'est pas chose facile...

Code par ZokuPengin sur Epicode

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Mer 23 Mar - 19:21

avatar
Peut être que Langford s'était emballé trop vite sur ses sentiments. Il y avait si longtemps qu'il n'avait pas ressenti cela mais même à l'époque, ce n'était pas aussi fort. En temps normal, il est plutôt à l'aise avec les femmes qu'il rencontrait que ce soit à l'Université ou dans les soirées mondaines de Paris où son accent québecois et ses voyages faisaient des ravages auprès de ces dames. Il avait même eu un peu de succès à l'étranger lors de ses excursions. Cependant, Lily Jonhson était bien différente des autres femmes qu'il avait rencontré. Elle avait un charme quelque peu déstabilisant et sa fragilité mystérieuse la rendait plus que touchante. Elle semblait dotée d'une force pour camoufler tout cela comme si elle avait forgé une carapace épaisse que nul ne pouvait enfreindre. Mais depuis leur petite soirée, il y a deux semaines, il ne l'avait pas vu. Cherchait-elle à l'éviter? Mais pourquoi? Non, la seule explication c'est qu'il n'était qu'un simple archéologue, plein d'histoire à lui raconter, ce qui ne déplaisait au linguiste d'ailleurs. Alors qu'il était là en train de boire une autre gorgée de ce vin, il attendait une réaction de Lily qui paraissait très silencieuse.

**Elle a vu un fantôme ou quoi?...**

- J'ai juste pensé à toi… Tu m'avais dit lors de notre soirée que tu ne savais faire que des crêpes... J'ai eut envie de faire des crêpes, mais au final… C'est les tiennes que j'aurais voulu goûter.

**Elle... Elle a pensé à moi...**

Marc perdu le sourire aussitôt, il ne s'attendait vraiment pas à une révélation comme celle-là et aussi directe. Hébété, il fixa Lily ne comprenant pas trop ce qu'elle disait mais par contre son cœur, lui, semblait savoir ce qu'il se passait car son pouls commençait à s'accélérer. La sensation dans son ventre fit de nouveau son apparition. Il remarqua une larme coulée le long de sa joue. Il essaya de s'approcher pour jeter un coup d’œil à ses crêpes mais par réflexe, elle fit un pas en arrière comme si elle se braquait. Il se renifla discrètement en tournant la tête vers le plat sur la table de travail.

**Ben je sors de la douche pourtant...**

"Tu... Tu as pensé à moi?..."

- En fait, je n'arrête pas de penser à toi depuis notre soirée… Tu m'a tellement manquer…

**Je lui ai manqué?... Mais elle veut que je fasse un arrêt cardiaque sur place ou quoi?...**

Plus de larmes apparurent sur son doux visage, elle croisa haut les bras ce qui noua le cœur du québecois. Il se demandait ce qu'il se passait. Avait-il dit ou fait quelque chose qui ne fallait pas? S'était-il passé quelque chose depuis notre dernière rencontre? Il ne suis plus quoi dire tellement surpris par les annonces de Lily.

- Si tu savais combien de fois, j'ai eut envie de te revoir… Mais je ne pouvais pas… Je n'avais pas la force…

La jeune informaticienne fit encore quelques pas en arrière comme si elle avait peur de Langford. A moins que... Qu'il y avait autre chose. Elle avait l'air d'être en détresse et Marc n'eut qu'une envie, la prendre dans ses bras pour la réconforter mais elle ne semblait pas enclin au câlin.

- J'aimerais te raconter quelque chose, à propos de moi... Quand ma mère est morte…

**Aïe la maman... Les chutes du Niagara n'ont cas bien se tenir...**

"Tu sais, si tu ne ve..."

- Je ne fus pas la seule à tomber en dépression, mon père en soufra également. Il s'est mis à boire et consommer de la drogue… Il rentrait tous les jours à la maison bourrés ou bien défoncer, ou bien les deux en même temps. Et… Il a commencé à me frapper, à m'insulter, moi sa propre fille…

C'était donc plus qu'un décès, un véritable drame familiale, une succession de tuiles qu'elle a dû subir si jeune. Peu importe les circonstances, cela ne justifiera jamais de lever la main sur ses gamins aux yeux de Langford. Seulement, beaucoup, même trop d'enfants ont été battu, le père de Langford était strict, son côté militaire et quand il a ouvert le bar avec un copain de l'armée, ça n'a pas arrangé les choses. Il se noyait dans l'alcool pour oublier les problèmes financiers qui gangrénaient sa famille mais malgré quelques claques et fessés, bien méritées selon Langford aujourd'hui, jamais il n'est allé plus loin. Y-aurait-il autre chose?

Un jour, alors que mon père rentrais à la maison après avoir bue avec ces copains, il a commencer à…

**Oh non, je crains le pire...**

Il a essayé d'abuser de moi…

**Oh ma pauvre Lily...**

Il ne revenait pas de ce qu'il entendait, il ne comprenait pas déjà comment un homme puisse faire ça mais alors son propre père. Il était tellement sidéré et désolé pour la jeune américaine qu'il voulait la prendre dans ses bras pour la réconforter mais il ne sut pas si c'était ce qu'elle souhaitait vraiment. Elle continuait à pleurer ce qui chagriner Marc, il n'aimait pas voir les personnes qui l'aimait triste. Il était bouleversé par cette révélation, il avait un mélange de tristesse, de colère à l'idée qu'on puisse lui faire du mal.

- Depuis j'ai peur des hommes, il me terrifie… J'ai tellement peur, qu'il agisse comme mon père… Et pourtant quand je te vois, une part de moi, me dit de te faire confiance. Elle me dit que tu es quelqu'un de bon et de gentil et que jamais tu me ferais du mal.

Il comprenait mieux maintenant pourquoi Lily était si mystérieuse, pourquoi elle paraissait si fragile. L'épisode de la noyade n'a pas dû arranger les choses, c'est alors qu'il se revit arracher son chemisier.

**Oh non, ça a dû lui raviver ce souvenir...**

"Tu peux me faire confiance, jamais je ne voudrais pas te faire mal. Je suis un vrai nounours, crois moi." dit-il d'une voix douce et réconfortante.

- Je crois encore à ça, mais depuis notre soirée… Je fais d'horrible cauchemar qui me semble tellement vrai… Toujours le même… Toi m'arrachant mon chemisier, pour essayer de me…

Langford ne put se retenir de la voir s’effondrer une nouvelle fois en larme mais de plus belle. Il lui prit délicatement la main pour ne pas la surprendre puis la guida naturellement dans ses bras. Il lui caressa le dos pour la réconforter alors que lui-même, ses yeux devenaient humide. Il la garda contre son torse aussi longtemps qu'elle le souhaita.

"Je ne... Je ne savais pas tout ça. Ça n'a pas dû être facile. Je suis vraiment désolé, je comprends maintenant. Mais sache une chose, Lily... Je te promet que jamais... Non, jamais je ne te ferais du mal. Si j'ai retiré ton chemisier, c'était pour que tu respires de nouveau, je ne suis pas ce genre d'homme là. Pour être honnête, j'étais plus préoccupé par ta santé qu'autre chose."

Il écarta Lily de lui laissant une main posée sur son bras, ses yeux larmoyant de larmes, il prit une serviette en papier sur la table de préparation pour lui tendre.

"Mais c'est fini tout ça. Tu es une femme exceptionnelle maintenant, tu as rejoins le groupe des plus grands chercheurs de la planète pour venir ici sur Atlantis. Tu n'as plus besoin de penser à ça, le passé fait ce que tu es aujourd'hui mais tu vis ici et maintenant, tu peux avoir confiance en toi car tu es quelqu'un de formidable."

Il essayait tant bien que mal de trouver les mots adéquats pour la rassurer bien qu'il sache que ce soit quelque chose qui la marquera toute sa vie. A son petit niveau, il pouvait peut être apporter un petit truc à Lily pour qu'elle se sente un peu mieux.Il lui fit un doux sourire avant de se retourner face à son plat de crêpes.

"D'ailleurs... Toi aussi tu m'as manqué depuis notre petite soirée, j'étais inquiet, je pensais à toi chaque jour. C'est peut être bête mais j'avais peur de te perdre. Je passais plusieurs fois à l'infirmerie dans la journée pour voir comment tu allais. A vrai dire, je t'apprécie beaucoup depuis notre rencontre sur la digue et j'aurais voulu être présent à ton réveil, mais un jour tu n'étais plus là. Je croyais que ce repas t'était indifférent et que tu ne voulais pas spécialement me revoir."

Il rougit légèrement suite à ce qu'il venait de confesser, il ne savait pas comment elle réagirait à cela. Peut être était-ce trop tôt? Alors, comme pour changer de sujet, il pencha son nez par dessus le plat pour sentir l'odeur et pris de nouveau son verre de vin pour prendre une gorgée. Il prit une cuillère pour commencer à remuer.

Bon, sinon tu en es où de ta préparation? Ça à l'air délicieux."

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Mer 23 Mar - 20:31

avatar
Crêpe et Confidence

Feat. Marc Langford


Au moment où je me mis à confesser mon passé, je ne savais pas comment ma relation avec Marc allait évoluer. Est qu'il allait fuir devant cette confession ? Et bien non, par mon plus grand bonheur.

- Tu peux me faire confiance, jamais je ne voudrais pas te faire mal. Je suis un vrai nounours, crois-moi.

Je n'arrivais pas à arrêter mes larmes qui ne cessaient de couler. Je toussais de temps en temps, car j'avais un peu de mal à parler. Je ne sais pas si c'est les larmes ou la confession que je venais de lui faire, mais ma peur c'était étrangement calmer. Alors que j'essayais de calmer mes larmes, pour reprendre une respiration normale, je sentis une main prendre la mienne. Je ne sursautai même pas de ce geste si doux, j'étais un peu dans le même état que quand je m'étais réveillé de ma noyade, ailleurs tout simplement. Je me laissai donc naturellement guider vers lui, sans peur et en étant un peu dans le brouillard de ma tristesse. Il me serra tendrement dans ses bras, je fermai quelques instants les yeux, me calant contre lui, respirant son odeur. Passant timidement mes bras autour de lui, mes larmes se calmèrent doucement dans ses bras. Je sentis la main du jeune archéologue qui me caressait le dos, cela me donna des frissons, assez agréables par ailleurs. Ma peur n'était pas là, je ne sais pas si l'alcool faisait son effet ou bien si c'est Marc qui calmer ma peur sans le vouloir. Mais je compris une chose : ce n'est pas en le fuyant que j'allais aller mieux, mais c'est en lui parlant et le voyant, à nouveau.

- Je ne... Je ne savais pas tout ça. Ça n'a pas dû être facile. Je suis vraiment désolé, je comprends maintenant. Mais sache une chose, Lily... Je te promets que jamais... Non, jamais je ne te ferais du mal. Si j'ai retiré ton chemisier, c'était pour que tu respires de nouveau, je ne suis pas ce genre d'homme là. Pour être honnête, j'étais plus préoccupé par ta santé qu'autre chose.

Je veux te croire Marc, je veux croire à tes paroles, en tout cas mon cœur y croit déjà sans se forcer. Quand il me parla de mon chemisier, je sentis qu'il s'en voulait de l'avoir fait. Mais je savais qu'il n'avait pas eut d'autre choix pour me sauver, mais ma peur ne pouvait pas comprendre cela. J'approchais, un peu tremblotante, mes lèvres à l'oreille de Marc, pour lui confesser une nouvelle chose :

- Tu es le premier homme à avoir… Vue ce qu'il y avait sous mon chemisier et le premier à avoir posé tes lèvres sur les miennes, même si ce n'est qu'un bouche à bouche.

Je me décollai doucement de lui, je n'avais pas vraiment envie, mais j'avais envie de voir sa réaction face à ma nouvelle confession. Marc garda une main douce, posé sur mon bras, ce qui me provoqua à nouveau des frissons. Même si mes larmes s'étaient quelque peu calmées, ils en restaient deux à trois qui ne c'étaient pas encore laissé glisser le long de mon visage. Le jeune archéologue prit une serviette en papier, qu'il me tendit. Je le pris, avec un mini sourire aux lèvres, essuyant mon visage humide de larmes.

- Mais c'est fini tout ça. Tu es une femme exceptionnelle maintenant, tu as rejoins le groupe des plus grands chercheurs de la planète pour venir ici sur Atlantis. Tu n'as plus besoin de penser à ça, le passé fait ce que tu es aujourd'hui mais tu vis ici et maintenant, tu peux avoir confiance en toi car tu es quelqu'un de formidable.

Il avait raison, si je n'avais pas vécu un tel traumatisme, jamais je serrais parti m'enfermer dans ma chambre sur mon ordinateur à jouer à des jeux en lignes. Et jamais je ne l'aurais rencontré… Rencontrer un homme si beau, si intelligent, si touchant et qui arrivait à me changer peu à peu.

- D'ailleurs... Toi aussi, tu m'as manqué depuis notre petite soirée, j'étais inquiet, je pensais à toi chaque jour. C'est peut-être bête, mais j'avais peur de te perdre. Je passais plusieurs fois à l'infirmerie dans la journée pour voir comment tu allais. À vrai dire, je t'apprécie beaucoup depuis notre rencontre sur la digue et j'aurais voulu être présent à ton réveil, mais un jour, tu n'étais plus là. Je croyais que ce repas t'était indifférent et que tu ne voulais pas spécialement me revoir.

Je restais bouche bée devant ce qu'il venait de me dire, de plus en le voyant rougir légèrement, mon cœur se mit à s'emballer pour lui. Était-il en train de m'avouer ces sentiments à mon égard ? Cela voulait donc dire qu'il m'aimait ? Il fallait que je lui réponde quelque chose, mais mon esprit commença à s'embrouiller face à ses paroles. Il y avait donc un homme capable de m'aimer, après de ce que je venais de lui dire ? Si ça se trouve, j'étais en train de m'emballer pour rien. En tout cas personne ne m'avais de déclaration de ce genre, enfaîte aucun homme ne m'avais, jamais fait de déclaration. Je ne savais pas trop quoi lui répondre, je regardais Marc essayant de trouver quoi lui répondre. Ce dernier était au-dessus de ma préparation de crêpe, il bue une gorgée de vin, avant de commencer à remuer la préparation.

- Bon, sinon tu en es où de ta préparation ? Ça a l'air délicieux.

Je ne disais toujours rien, je m'approchai de lui, je posa une main sur son bras. Il s'arrêta donc naturellement de remuer la préparation, pour me regarder. Je ne sais pas ce qu'il me prit à ce moment précis… Est que c'est l'alcool ? Ou bien un mélange de sentiments après tant de confession sur ma vie et surtout mon passé ? En tout cas, j'avais, d'un geste naturel, approchais mes lèvres de la joue de Marc. Pour y déposer un tendre baiser, comme un signe de remerciement pour ce qu'il avait fait pour moi jusqu'à présent. De plus, le baiser se trouvait beaucoup plus proche des lèvres que de la joue, presque à la commissure des lèvres. Me rendant compte soudainement ce que je venais de faire, je me mis à rougir à mon tour, me tournant immédiatement vers la pâte à crêpes comme si de rien n'était.

- Et bien… Et bien… J'avais beaucoup de mal à trouver les mots, après ce que je venais de faire. Je crois qu'il ne reste plus qu'à mélanger un peu et à faire cuire les crêpes…. Je te laisse mélanger et moi, je vais chercher de quoi accompagner les crêpes.

Je partis d'un geste vif, fouiller dans les tiroirs de la cuisine, toujours aussi rouge après ce que je venais de faire. En tout cas, ma peur ne s'en était pas mêlé, je crois même qu'elle s'était surtout calmée après ma confession. Quelque chose me disait au fond de moi, que je n'allais plus faire des cauchemars avec Marc, comme personnage principal de mon film d'horreur personnel. Un sourire timide, se fit sur mes lèvres, je me sentais tellement apaiser d'avoir eut cette conversation avec lui. Maintenant que j'étais de dos à lui, j'arrivais un peu plus à répondre à sa déclaration.

- Ce repas que nous avons partagé, cette soirée tout entière jusqu'à la noyade bien sûr. Tout cela fut le plus beau moment de ma vie et j'aimerais revivre cette soirée encore et encore. Sauf si bien sûr, tu acceptes de dîner de nouveaux avec moi. Un léger rire s’échappa de mes lèvres. Enfin, c'est que nous allons faire, je crois.

Je n'osais pas me retournais vers lui, continuant de rougir de plus en plus, un sourire béa aux lèvres.

Code par ZokuPengin sur Epicode

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Jeu 24 Mar - 20:23

avatar
Le nez au-dessus du plat, il continuait à effectuer des rotations dans la pâte liquide en souriant. Il ne songeait plus du tout à la démission qu'il voulait déposer le lendemain sur le bureau du Docteur Weir. Il était rassuré d'apprendre qu'elle n'était pas indifférente au moment passé ensemble et fut très touché qu'elle est partagée ce douloureux passé. Ce ne devait pas être facile pour elle de tout déballer comme cela à un homme qu'elle ne connaissait que depuis un peu plus de deux semaines. Soudain, sa réflexion fut interrompu par la douce main de Lily sur son bras et il s'interrompit immédiatement tournant la tête vers la jolie américaine. Un sourire apparut sur son visage en voyant celui de Lily, c'est alors elle s'approcha doucement pour lui déposer un tendre baiser sur sa joue, non loin de ses lèvres. Les sourcils de Langford se relevèrent instantanément, surpris par ce bisous soudain. Les papillons s'existèrent dans son ventre, il avait envie de l'embrasser maintenant mais au vue de ce qu'elle venait de lui révéler, il se dit qu'il fallait faire preuve de retenue. Ce devait déjà être un grand pas pour cette femme si fragile alors il fallait lui laisser respectueusement le temps. Il passa sa main dans la nuque pour atténuer les frissons qui était survenue à la suite de ce doux baiser.

**Whaou... J'en ai la chair de poule...**

- Et bien… Et bien… Je crois qu'il ne reste plus qu'à mélanger un peu et à faire cuire les crêpes…. Je te laisse mélanger et moi, je vais chercher de quoi accompagner les crêpes.

Il la regarda s'éloigner toujours hébété par ce baiser, il se remit doucement de touiller la pâte à crêpes. Il posa sa main à l'endroit où elle l'avait embrassé et un sourire se dessina sur ses lèvres. Donc, finalement, elle avait vraiment apprécié leur petite soirée ensemble, enfin jusqu'à la noyade, ça n'a pas dut être une partie de plaisir... Elle était froide quand même...

**Oh oui, et kiki s'en rappelle... Il a souffert lui aussi...**

- Ce repas que nous avons partagé, cette soirée tout entière jusqu'à la noyade bien sûr. Tout cela fut le plus beau moment de ma vie et j'aimerais revivre cette soirée encore et encore. Sauf si bien sûr, tu acceptes de dîner de nouveaux avec moi. Enfin, c'est que nous allons faire, je crois.

Marc se mit à rougir lorsqu'elle lui avoua que c'était le plus beau moment de sa vie. Sans qu'il ne s'en rende compte, son geste devint plus rapide, éclaboussant un peu la table de travail. Son pouls s'accéléra un peu avant de lui répondre.

"Whaou, le plus moment de ta vie? Ce n'est pas rien, ça me touche... Tu n'as encore rien vu alors, tu va en vivre d'autres, parce que je ne compte pas en rester là. Si je peux te rendre heureuse, c'est un plaisir de rendre un tel service. Mais comment avec un sourire aussi craquant, tu n'as pas pu ensorceler un homme encore? Tu as dû en rembarrer pas mal."

En souriant à la belle Lily, il chercha dans les placard des poêles à crêpes. Il était content de lui procurer autant de bonheur, il était aux anges.

"Tu vas voir, je retourne les crêpes comme personne. Il me tarde de les goûter, je met de la fleur d'oranger à la place du rhum mais je sens qu'elles vont être excellente."

**Ah trouvé!**

Il sortit la poêle puis les posa sur les plaques de cuissons. De nouveau devant le plat, il prit la cuillère, la porta à ses lèvres pour vérifier si elle était prête puis la tendit vers Lily.

"Je pense que la pâte est prête et... super bonne dis donc! Qu'en penses-tu?"

Il reposa la cuillère et prit la petite louche situé près du plat. Il la plongea dans la pâte liquide avant de la verser dans la poêle en souriant.

"Tu veux les faire sauter?... Alors dis-moi, qu'as-tu bien pu faire ces derniers jours? Tu n'as pas fait que penser à notre petite soirée quand même."

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Jeu 24 Mar - 22:29

avatar
Crêpe et Confidence

Feat. Marc Langford


Je cherchais dans les tiroirs des pots de confitures ou pâte à tartiner qui pourrais bien accompagner nos crêpes. Je n'osais pas regarder Marc après la déclaration que je venais de lui faire, je rougissais même de ma déclaration.

- Whaou, le plus moment de ta vie ? Ce n'est pas rien, ça me touche... Tu n'as encore rien vu alors, tu va en vivre d'autres, parce que je ne compte pas en rester là. Si je peux te rendre heureuse, c'est un plaisir de rendre un tel service. Mais comment avec un sourire aussi craquant, tu n'as pas pu ensorceler un homme encore ? Tu as dû en rembarrer pas mal.

Je me retournai vers Marc, ne pouvant m'empêcher de rigoler.

- Aucun homme ne m'a jamais fait de déclaration... Il faut dire que d'habitude, je fuis les hommes, donc ils n'ont pas vraiment le temps de m'aborder. Je continuai d'une voix plus timide. Alors on va vivre plein de moments ensemble, tu me le promets Marc ?

Je le regardais espérant qu'il me promette ce qu'il venait de me dire, je voulais passer plein de bons moments en sa compagnie. Sourire, rire, découvrir de nouvelles choses et essayer de ne plus avoir peur des hommes. Je me demandais un instant si, il pensait toujours à notre idée de voyage tous les deux. Moi, je ne l'avais pas oublié, enfin, il faut dire qu'avec ma mémoire d'éléphant, je n'oubliais jamais rien et surtout pas un détail aussi important, une phrase, une promesse que Marc m'avait dit.

Je retournai à farfouiller les tiroirs, je finis par tomber sur quelques pots de confitures et surtout sur un pot de Nutella. Un grand sourire se fit sur mes lèvres à la vue de cette pâte à tartiner au goût de chocolat, j'en salivais d'avance. Je ramenai petit à petit mes pots de confitures sur la table, ainsi que le pot de Nutella que je montrais immédiatement à Marc, un énorme sourire aux lèvres.


- Regarde, j'ai trouvé le Saint Graal. Dis-je en rigolant un peu.

Puis je partis chercher assiettes et couvert, je ne savais pas si Marc mangé ces crêpes à la main ou avec des couverts. Personnellement, j'étais du genre un peu sauvage quand c'était des crêpes, les mangeant à la main. Mais bon, cette fois, j'allais faire bonne figure devant le jeune archéologue en mangeant mes crêpes avec des couverts, comme une personne distingués. En farfouillant, je trouvai une nouvelle bouteille de vin, encore du rouge. Il faut dire que la nôtre était bientôt, j'avais comme bu un peu plus de la moitié, à moi toute seul. Je la ramenai avec les assiettes et couverts, je posai tout sur la table, montrant la nouvelle bouteille que je venais de découvrir.

- Tu as peut-être envie de boire autre, tu veux que je cherche de l'eau ou du jus de fruit ?

J'écoutai sa réponse en allant remplir mon verre du vin qu'il nous restait, buvant au passage une grande gorgée de cette boisson que j'appréciais particulièrement.

- Tu vas voir, je retourne les crêpes comme personne. Il me tarde de les goûter, je met de la fleur d'oranger à la place du rhum, mais je sens qu'elles vont être excellente.

- Disons que la prochaine fois, c'est toi qui feras les crêpes, j'adorais beaucoup goûter les tiennes. Et j'ai hâte de vous voir à l'œuvre du sauté de crêpe monsieur le professeur. Dis-je avec un sourire malicieux.

Je le regardais en souriant, un sourire rieur, je me sentais bien. En tout cas beaucoup mieux que ces deux dernières semaines. Je portai mon verre de vin à mes lèvres, puis soudain quelque chose traversa mon esprit. Et si tout cela n'était qu'un rêve, une illusion ? Il faut dire que j'avais beaucoup bu, très peu dormi en deux semaines, je n'avais pas eut de vrais repas depuis un moment et j'avais pleuré toutes les larmes de mon corps, ce qui m'avait littéralement épuisé. Je ne voulais pas croire que tout cela, n'était que mensonge. Marc me sortit de mes pensées en disant :

- Je pense que la pâte est prête et... Super bonne dis donc ! Qu'en penses-tu ?

Je finis mon verre de vin avant de regarder Marc dans les yeux, avançant ma bouche à la cuillère, pour goûter la pâte à crêpes. Un petit « Hum! » Sortie de ma bouche, tout en regardant le jeune archéologue. Alors qu'il éloigna la cuillère de ma bouche, je passai ma langue, d'un geste rapide, sur mes lèvres, toujours sans le quitter des yeux. Mon cœur se mit à battre à cent à l'heure, je mourrais envie de l'embrasser à cet instant présent. Après avoir goûter cette pâte, je n'avais qu'une envie : goûter aux lèvres de Marc. Je tournai la tête vers la poêle, commençant à rougir de mes pensées quelque peu déplacées. Je regardais le jeune archéologue prendre la petite louche, pour mettre de la pâte dans la poêle, pour faire une première crêpe.

- Tu veux les faire sauter ?... Alors dis-moi, qu'as-tu bien pu faire ces derniers jours ? Tu n'as pas fait que penser à notre petite soirée quand même.

- Je ne sais pas les faire sauter, mais je voudrais bien que tu me montrer, si tu veux bien. Lui dis-je en souriant. Et pour répondre à ta question, je suis resté enfermer dans ma chambre, travaillant à distance. Je suis sortie trois fois de ma chambre, pour me diriger vers ton bureau, pour te revoir, te parler et te remercier...

Je m'approchai doucement de lui, le regardant, rougissant quelque peu, un léger sourire aux lèvres. Je posai doucement ma main sur la sienne, pour attirer son regard dans le mien, je voulais le regarder dans les yeux avant de continuer à dire ce que j'avais à dire.

- Je ne t'ai pas remercié au passage, alors... Merci de m'avoir sauvé de la noyade et merci d'être venue me parler sur les Digues, tu m'as sauvé cette fois-ci aussi, mais d'une façon différente...

Aucun de nous deux, n'osaient décrocher le regard de l'autre. Je sentis mon cœur s'emballer à toute vitesse, un frisson me parcourut la nuque et sans m'en rendre compte, nos visages se rapprochèrent doucement, comme deux aimant qui s'attirent naturellement. Alors que nos visages n'étaient qu'à quelque centimètres l'un de l'autre, je lui murmurai :

- Tu est tellement beau...

Je m'arrêtai soudainement s'entendant une odeur de brûlé, je me retournai d'un coup vers la crêpe qui était en train de brûler dans la poêle. Marc se charga de vite enlever cette poele du feu, en voyant la scène je ne put m'empêcher de rigoler.


- Désoler, c'est de ma faute. Dis-je en continuant de rire de plus belle.

Code par ZokuPengin sur Epicode

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Ven 25 Mar - 20:52

avatar
Et donc, aucun homme n'a eu la chance de l'approcher, pourtant l'archéologue avait réussi là où d'autres avaient échoué, elle devait vraiment le trouver spécial. Marc était très content de pouvoir la revoir et partager de nouveau un doux moment avec elle, avec encore de la nourriture, qui plus est des crêpes. On raconte que pour attirer un homme, il faut d'abord convaincre son estomac et Lily était sur la bonne voie.

- Aucun homme ne m'a jamais fait de déclaration... Il faut dire que d'habitude, je fuis les hommes, donc ils n'ont pas vraiment le temps de m'aborder... Alors on va vivre plein de moments ensemble, tu me le promets Marc ?

"Bien sûr, si tu me promet de ne pas disparaitre deux semaines alors. J'adore passé du temps avec toi."

Après un sourire plus que communicatif, elle retourna fourrer son petit nez dans les placards. Elle en sortit des bocaux de confitures puis s'arrêta net en fixant une chose qui illumina ses yeux. Elle prit un pot de Nutella dans ses mains pour le montrer à Marc en souriant jusqu'aux oreilles.

- Regarde, j'ai trouvé le Saint Graal.

"Bon sang, c'est évident! Moi qui pensait que c'était une vulgaire coupe ou la descendance de Jésus Christ, le chocolat me paraît plus vraisemblable quand même."

Le sourire aux lèvres, il prit son verre pour finir le fond de vin qu'il lui restait avant de chercher une poêle dans les meubles de la cuisine.

- Tu as peut-être envie de boire autre chose, tu veux que je cherche de l'eau ou du jus de fruit ?

**Mais elle me prends pour qui?**

"De l'eau ou du jus de fruit? Alors qu'il y a du vin, ce serait mal poli de ne pas trinquer avec toi voyons..."

Il la provoqua en duel de retourné de crêpes et lui précisa qu'il mettais plutôt de la fleur d'oranger que du rhum.

- Disons que la prochaine fois, c'est toi qui feras les crêpes, j'adorais beaucoup goûter les tiennes. Et j'ai hâte de vous voir à l'œuvre du sauté de crêpe monsieur le professeur.

"Je suis presque sûr qu'elles sont meilleures les miennes, mademoiselle Jonhson. Je tiens ma recette de ma grand-mère et elle faisait les pâtisseries comme personne."

**Si seulement, j'avais son talent... Une artiste de la crêpe...**

Langford goûta la pâte en portant la cuillère à ses lèvres puis la tendit pour avoir l'avis de la cuisinière de la nuit. Elle émit un petit "huum" qui fit frémir le linguiste. Elle essuya le rebord de ses lèvres ce qui amplifia le frétillement des papillons dans son ventre. Marc plissa les siennes trahissant son intense envie de l'embrasser et il prit une profonde inspiration pour contenir sa tentation. Lorsqu'elle tourna la tête vers la poêle, il plongea la louche en souriant dans la pâte pour en verser dans la poêle d'une main quelque peu tremblotante. Espérant qu'elle ne remarque pas, il décida de changer de sujet en lui demandant ce qu'elle avait fait ses dernières semaines.

- Je ne sais pas les faire sauter, mais je voudrais bien que tu me montres, si tu veux bien. Et pour répondre à ta question, je suis resté enfermer dans ma chambre, travaillant à distance. Je suis sortie trois fois de ma chambre, pour me diriger vers ton bureau, pour te revoir, te parler et te remercier...

"Trois fois seulement? Je comprends mieux pourquoi je te retrouve dans les cuisines à cette heure-ci, tu dois avoir une dalle."

La belle informaticienne se tourna vers Langford pour poser sa main dans la sienne. Son regard se dirigea vers les beaux yeux d'une Lily rougissante. C'était si intense, Langford l'a trouvé si belle, si craquante.

- Je ne t'ai pas remercié au passage, alors... Merci de m'avoir sauvé de la noyade et merci d'être venue me parler sur les Digues, tu m'as sauvé cette fois-ci aussi, mais d'une façon différente...

"J'ai... J'ai fait ce que j'avais à faire..."

Captivé par ce si beau regard, leur visage s'approchèrent comme attiré magnétiquement. Marc avait tellement envie de l'embrasser qu'il ne pouvait pas se retenir cette fois-ci. Un murmure sortit de sa bouche, les papillons s’excitèrent dans son ventre. Plus rien n'existai autour d'eux, il était en quelque sorte dans une bulle temporelle, les yeux de la magicienne de l'électronique ensorcelait le jeune archéologue.

- Tu est tellement beau...

"Et toi, si belle..."

**Bizarre ça sent comme... comme... l'odeur de la cuisine de papa?...**

Quelque chose avait arrêtait ce moment si magique, que se passait-il? Leur tête se tournèrent simultanément vers la plaque de cuisson. La crêpe était en train de cramer alors d'un réflexe, il éloigna la poêle de la plaque toute chaude. Un rire lui échappa regardant Lily avec complicité.

- Désoler, c'est de ma faute.

"Mais non, ne t'inquiètes pas. Toute façon la première est souvent raté, non?"

Après un rire bien partagé, son regard se posa de nouveau dans le puits d'attraction situé dans les pupilles de Lily. Son rire s'interrompit pour laisser place à son sourire, laissant apparaître ses fossettes. Il se retourna vers la poêle pour préparer une nouvelle crêpe mais en surveillant cette fois-ci. Il espérait secrètement que l'occasion de l'embrasser se renouvelle. Au bout de deux minutes de patience, il releva deux fois les sourcils en regardant Lily, plein d'assurance et en lui souriant, il jeta la crêpe en l'air. Il se concentra pour la réception en jetant un œil sur sa spectatrice mais cet échange de regard le bouleversa tellement que la crêpe fini par atterrir sur... son visage.

**Ah bravo, pour l'impressionner, tu l'as impressionné Langford!**

"Euh... Ce n'est pas vraiment comme ça que je l'imaginais..."

Lily éclata de rire avant de l'aider à retirer la crêpe de sa tête. Un fois enlevée, Marc rit à son tour jusqu'à ce que ses yeux se posait une nouvelle fois sur la douce Lily. La boucle temporelle refit son apparition, le monde autour d'eux n'existait plus instantanément. Langford ne voyait plus que Lily, ses yeux magnifiques à moitié fermés par son sourire si craquant, sa belle chevelure brune, sa peau si douce. Leur visage se rapprochèrent naturellement, attirés par une magie indescriptible. Que se passait-il? Arriveraient-ils enfin à s'embrasser?

**C'est moi ou elle dégage de la lumière... Et cette fois-ci aucune crêpe ne va m'arrêtait...**

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Lun 28 Mar - 23:49

avatar
Crêpe et Confidence

Feat. Marc Langford


Je regardais Marc dans les yeux, attendant sa réponse à ma question. Je voulais qu'il me promette qu'on passerait plein de bons moments ensemble, j'en avais besoin et j'en avais surtout envie ?

- Bien sûr, si tu me promets de ne pas disparaitre deux semaines alors. J'adore passer du temps avec toi.

- Je te le promets Marc...
Dis-je un doux sourire aux lèvres, d'une voix timide.

Je me retournai tout heureuse, à la recherche de pot de confitures et de pâte à tartiner pour accompagner nos crêpes. Soudainement, je tombai sur un pot de Nutella, quelle joie se fut pour mon estomac. Je m'empressai de montrer ma découverte au jeune homme, en parlant de cette délicieuse pâte à tartiner au chocolat, comme le Saint Graal.

- Bon sang, c'est évident ! Moi qui pensais que c'était une vulgaire coupe ou la descendance de Jésus-Christ, le chocolat me paraît plus vraisemblable quand même.

Je rigolai à sa blague, puis retournai fouiller dans les tiroirs. Je tombai d'ailleurs nez à nez sur une bouteille de vin rouge, je la montrai à Marc, lui demanda si, il préférait quelque chose d'autre, à boire.

- De l'eau ou du jus de fruit? Alors qu'il y a du vin, ce serait mal poli de ne pas trinquer avec toi voyons...

Je lui souris malicieusement en guise de réponse. Très bien monsieur, nous allons boire en tête à tête en mangeant de délicieuse crêpe.

- Je suis presque sûr qu'elles sont meilleures les miennes, mademoiselle Jonhson. Je tiens ma recette de ma grand-mère et elle faisait les pâtisseries comme personne.

- Je veux bien vous croire mon cher professeur, mais c'est moi qui fait les meilleurs cookies du monde.

Mon sourire était de nouveau remplie de malice et mes yeux pétiller eux aussi de malice. Puis Marc me demanda qu'est que j'avais fait lors de ces deux dernières semaines. Je lui expliqua que j'étais rester enfermer dans ma chambre, ne sortant que trois fois pour essayer d'aller lui parler, sans succès.

- Trois fois seulement? Je comprends mieux pourquoi je te retrouve dans les cuisines à cette heure-ci, tu dois avoir une dalle.

- C'est vrai, de plus je crois avoir perdu quelque kilos à force de ne grignoter que ce que je trouvais dans ma chambre. C'est à dire rien de très consistant, mais maintenant je compte bien reprendre ces quelques kilos avec ces délicieuse crêpes.


Je me dis qu'il était temps de remercier Marc pour tout ce qu'il avait fait pour moi. Pour attirer son attention, je posa ma main sur la sienne, nous échangions un regard remplie de... De quelque chose de doux et magique.

- J'ai... J'ai fait ce que j'avais à faire..

Soudain nos visages furent attirés l'un par l'autre, tous les deux captivés par le regards de l'autre. Le monde commençais à s'évanouir autour de nous. Nos visages se trouvais à quelques centimètres seulement, quand j'avoua au jeune archéologue que je le trouvais beau. Les mots étaient sortis tout seul de ma bouche, sans le vouloir. Mais il faut dire que je le pensais tellement fort, il était si craquant.

- Et toi, si belle...

Alors que nous étions sur le point de nous... Nous embrasser ? Je ne sais pas vraiment ce qu'il se serait passé si, une crêpe se trouvant dans la poêle, ne c'était pas mise à cramer. Je partie en fou rire quand je vu le jeune archéologue, se dépatouiller pour retirer la crêpe du poêle. Entre deux rire, je m'excusa, car c'était un peu de ma faute si, la crêpe avait cramer.

- Mais non, ne t'inquiètes pas. Toute façon la première est souvent raté, non?

- C'est vrai !
Dis-je en rigolant encore un peu.

On se regarda quelques secondes en souriant, avant que Marc reprenne la préparation des crêpes. Ce dernier me regarda au bout de quelques minutes, sur de lui, prêt à lancer une crêpe en l'air. Alors que la crêpe se trouvais en l'air, le jeune archéologue me regarda. Je sentis un petit boum dans mon cœur, je souriait bêtement avec l'envie de l'embrasser. Dire que quelques minutes plutôt, on se serait surement embrasser si, une crêpe ne c'était pas mise à brûler. D'ailleurs celle qui se trouvais en l'air retomba, pile sur la tête de Marc, il faut dire qu'il avait passé son temps à me regarder, au lieu de la crêpe.


- Euh... Ce n'est pas vraiment comme ça que je l'imaginais...

Je partis dans un nouveau fou rire, devant cette scène qui d'habitude n'arrive que dans les films. Entre deux rires, je l'aide à enlever cette crêpe de sur sa tête. Je ris encore un peu plus, entendant le doux rire du jeune archéologue. Nos rires se calment peu à peu, quand nos regards se croisèrent à nouveaux. J'eu l'impression que le monde avait disparut autour de nous, qu'on était ailleurs, rien que nous deux. Il n'y avait plus de cité d'Atlantis, de Wraiths ou bien encore de Porte des Etoiles, il y avait juste nous deux. Nos visages s'approchaient doucement l'un de l'autre, nous étions attirer comme des aimants, mais cette fois rien ne les arrêteraient. Mes yeux se fermer peu à peu, à mesure que nos visages se rapprocher. Et avant que je m'en rende compte, mes lèvres avaient trouver le chemin jusqu'au sienne. Un doux baiser qui dura à peine cinq seconde, avant que je m'en rende compte, à moitié, de ce qu'il venait de se passer. Nos lèvres se décolèrent à peine de quelques millimètres. Un échange de regards se fit, un regard remplie d'envie, l'envie de continuer ce baiser.

Je ne pu pas résister une seules seconde de plus avant de coller de nouveaux mes lèvres contre les siennes. Les lèvres de Marc étaient douce, chaud et légèrement sucrée, par le vin. Le baiser était doux, tendre et timide, enfin de ma part. Le baiser commença à devenir plus passionnel, nos lèvres commencèrent à se dévorer de plaisir. Mon cœur s'emballa, une chaleur commença à naître au creux de mes reins, un désir m'envahit instantanément. Mes mains se placèrent dans son coup, pour apronfondir encore plus le baiser. Je fis un léger pas en avant, vers lui, pour me rapprocher encore plus de lui, collant nos deux corps l'un contre l'autre. Je sursauta au moment ou Marc posa ses mains sur mes hanches, mais je ne bougeais pas, je poursuivis le baiser avec plaisir.

Ce baiser était si diffèrent de celui que j'avais échanger avec Isia, tellement mieux. Il y avait quelque chose en plus, quelque chose de mieux, quelque chose qui me donnais envie de l'embrasser encore et encore, demain et les jours qui suivent. Était ce parce que c'était un homme ? Ou parce qu'il y avait une pointe d'amour, derrière tout sa ? Je ne sais pas, mais en tout cas si on me demander de choisir, entre ces deux paires de lèvres. Je courais dans les bras du jeune archéologue sans hésiter, l'embrassant avec plus de passion que maintenant. Désoler jolie blonde, mais mes lèvres et mon cœur ont choisit.

Nos lèvres finirent par se séparer, à contre cœur, pour pouvoir respirer. Je sentais le doux souffle de Marc sur mon visage, l'odeur du vin sortait de sa bouche à moitié entrouverte. Si je me retenais pas, je l'embrasserais de nouveau, le faisant mien. Mais mon esprit reprit le contrôle sur mes désirs, quand je sentis la main de Marc bougeait légèrement sur mes hanches. Il fallait que je me calme, que je calme mes pulsions sexuel ou amoureuse, qu'importe. Je n'allais pas me donner dans ses bras ainsi, alors que j'ignorais si pour lui c'était un simple jeu d'un soir ou si, il avait envie de plus. Il fallait que je dise quelque chose avant que nos lèvres se retrouvent de nouveaux, même si j'en mourrais d'envie secrètement.


- Qu'est que c'était ?

La question était bête ! Bien sûr que je savais ce que c'était, un baiser entre un homme et une femme qui en mourrait d'envie, dont l'alcool les avaient peut être un peu aider. Je ne souriais plus, j'enleva mes bras de son coup, me dégageant doucement de son emprise sur moi. Il fallait que je m'éloigne de lui, avant qu'il ne m'attire de nouveau avec ces beaux yeux et son doux sourire. Je tourna les talons, pris mon verre de vin et le fond de la bouteille avec moi. M'éloignant de plusieurs pas de lui, essayant d'avoir les idées claires, même si l'alcool n'allais pas vraiment m'aider, je dois bien l'avouer.

- Je...

Je ne savais pas quoi dire après cela, je baissa donc les yeux vers mon verre. Je vida le reste de la bouteille de vin rouge dans mon verre, buvant au plus vite une gorgé. Mon cœur fit un bond, quand je sentis le goût du vin couler dans ma gorge. Ce même goût de vin, se trouvais sur les lèvres de si beau archéologue. Je posa donc vivement mon verre, ne voulant pas que mon cœur s'emballe de nouveau. Il fallait que sache ce qu'il pense de tout sa : Un simple coup de tête ou bien il avait vraiment envie de m'embrasser. Je pris une grande inspiration avant de me lancer.

- Pour toi... Qu'est que signifie ce baiser ? Désoler je ne sais pas comment, formuler plus clairement ma question... Je veux dire... Pour toi c'est juste un baiser sans plus ou il y a quelque chose derrière tout sa, pour toi ?

Je me mordais les lèvres en attendant sa réponse, repensant à notre baiser échanger.

Code par ZokuPengin sur Epicode

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Mer 30 Mar - 17:24

avatar
Le temps s'arrêta, le monde autour d'eux n'existait plus et Langford savait que ce n'était pas le vin, d'ailleurs il n'en avait pas bu assez pour que l'alcool fasse son effet. Il était rare de croiser le jeune archéologue bien éméché, d'abord euphorique, il était fier d'exposer ses voyages et ses anecdotes puis très vite, il tombait dans une mélancolie profonde. Leur corps se rapprochèrent pour finir l'un contre l'autre, le linguiste avait le regard plongé dans celui de Lily. Les papillons dans son ventre s'affolèrent de plus belle et il posa ses mains délicatement et tout naturellement sur ses hanches. Les yeux de la jolie Lily se fermèrent portant ses lèvres vers les siennes. Se laissant entraîner par cette atmosphère, la belle informaticienne lui déposa un baiser timide non pas près de la commissure des lèvres cette fois-ci mais belle et bien sur sa bouche pour le plus grand bonheur de Langford. Après ce furtif bisou, elle s'éloigna de ses lèvres et Langford se noya dans le regard de Lily. Il eut la terrible envie de prolonger ce baiser plus longtemps, stimulé par la douce sensation dans son ventre. Il semblait que la jeune américaine ressenti la même chose et nos deux tourtereaux s'embrassèrent de nouveau, ce qui dégagea une vague d'énergie encore plus forte autour d'eux. Les bras de Lily enlacèrent Marc pour se poser derrière la nuque de Langford. Pris de passion, Marc glissa ses mains dans le dos de la belle Lily pour continuer à l'embrasser tendrement. Le pouls rapide, Marc était si bien, il voudrait que ce moment dure éternellement. Lorsque les douces lèvres de Lily quittèrent celle de Marc, il posa son front contre le sien avant d'ouvrir les yeux admirant les pupilles brillantes de l'américaine.

- Qu'est que c'était ?

"... Peut être le début d'une belle aventure..."

Soudain, Lily s'écarta du jeune archéologue pour se retourner avant de finir la bouteille de vin californien. Marc se pinça la lèvre inférieur après ce magnifique baiser, il n'en avait jamais échanger un comme celui-ci. Si passionnel, si tendre, si puissant... Cependant il ne put s'empêcher de se demander pourquoi Lily s'était éloigné de lui, peut être l'avait-il déçu? Peut être ne voulait-elle pas aller plus loin?

- Je...

Tu?... Si ça va trop vite, il n'...

- Pour toi... Qu'est que signifie ce baiser ? Désoler je ne sais pas comment, formuler plus clairement ma question... Je veux dire... Pour toi c'est juste un baiser sans plus ou il y a quelque chose derrière tout sa, pour toi ?

Langford baissa le regard vers son verre de vin avant de le prendre dans sa main. Les papillons étaient toujours présent, un désir profond de l'embrasser encore et encore. Il était évident qu'elle avait quelque chose de différents des autres femmes, même... elle, elle ne lui arrivait pas à la cheville. Cette fille dont il était fou amoureux à l'université et qui a partagé sa vie pendant cinq avant que leur chemin ne se sépare. Difficile de comprendre pourquoi Langford ressentait quelque chose de plus fort pour une femme qu'il connaissait seulement depuis quelques semaines. Depuis, il enchaînait les conquêtes pensant ne plus avoir la chance de faire une rencontre comme celle avec Lily. Cependant, Langford était prudent et ne voulu pas s'emballer trop vite, la vie réserve souvent son lot de surprises, et pas toujours positives.

**Ben pour être clair, les papillons vont me perforer le nombril...**

"Tout dépend ce que tu entends par "derrière tout ça"... Disons que ça fait très longtemps que je n'ai pas ressenti ça..."

Langford s'approcha de Lily, lui prit la main pour qu'elle se retourne vers lui. Elle se mordillait les lèvres ce qui fit craquer le québécois. Il sourit à Lily pour la rassurer, pour lui montrer qu'il comprenait qu'il devait être patient.

"... Mais je peux t'assurer d'une chose, c'est que les sentiments que j'ai pour toi sont sincères et je comprends que tu ne veuilles pas brûler les étapes. Je veux juste profiter de moments comme celui-ci avec toi, j'apprécie vraiment ta présence, j'étais tellement inquiet pendant deux semaines. J'aimerais vraiment débuter une belle histoire avec toi, enfin si tu le souhaites."

Elle était si craquante, il mourrait d'envie de l'embrasser encore et de la prendre dans ses bras. Il lui caressa le bras se noyant dans son regard en souriant laissant apparaître une fossette sur le coin de sa lèvre.

"Alors tu es partante pour une belle aventure... ensemble?"

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Jeu 31 Mar - 0:24

avatar
Crêpe et Confidence

Feat. Marc Langford


Je m'étais sentie transporter dans un autre monde, un monde ou ne se trouvais que Marc et moi. Nos lèvres posaient l'une sur l'autre, notre baiser devenait de plus en plus passionnel. Nos bouches s'éloignèrent doucement, ils nous faillaient reprendre notre souffle et il fallait surtout que je reprenne mes esprits au plus vite. Voilà que je m'étais laissé guider par ces beaux yeux, il m'avait littéralement hypnotisé avec son magnifique sourire. De plus, il m'avait tellement manqué ces deux dernières semaines, d'ailleurs, j'ai voulu le prendre direct dans mes bras, quand il avait franchi le pas de la porte, de la cuisine. Alors mon cœur était peut-être un peu trop euphorique en le voyant, qu'il s'était laissé emporter sans prévenir. Il faut dire que je n'étais pas contre tout ça, bien au contraire. Par ailleurs, je me retenais pour ne pas continuer à l'embrasser et encore. Première, car je devais savoir qu'elles étaient les intentions de Marc. Si, il voulait juste un coup d'un soir ou si, il avait envie d'une relation un peu plus longue avec moi. Et deuxième, car je devais calmer nos pulsions, pour ne pas aller plus loin, car je n'étais tout simplement pas prête à faire quoi que se soit de plus qu'un simple baiser et j'espère que le jeune archéologue, le comprendrais.

Alors que nous reprenions notre souffle tous les deux, les yeux dans les yeux, nos fronts posés l'un contre l'autre, je lui dis la première chose qui me vint en tête. Par ailleurs, je lui posai une question un peu bête, mais sur le coup, je n'arrivais pas à lui dire autre chose que : « Qu'est que c'était ? »


- ... Peut être le début d'une belle aventure...

Je n'écoutais pas vraiment sa réponse, je m'étais déjà éloigné de lui, l'esprit un peu perdu dans mes pensées. Il fallait que je prenne du recul, car si je restais trop près de lui, mes lèvres allaient de nouveaux se retrouver coller aux siennes. C'est comme ci, on me mettait du chocolat sous le nez et qu'on me demander de ne pas le manger, je ne tiendrais pas deux minutes devant du chocolat. Mais les lèvres de Marc étaient beaucoup plus délicieuses que n'importe quel chocolat au monde. Et contrairement au chocolat, les lèvres du jeune archéologue ne s'acheter pas, il fallait les attraper et prier que personne d'autre ne les attrapes. Car oui, je ne voulais pas que quelqu'un d'autre puisse l'embrasser. Était-ce de la jalousie ? Je ne sais pas, je pense que oui, il faut dire que c'était encore un nouveau sentiment que je ne connaissais pas et que Marc faisait naître en moi, sans le vouloir.

Ne trouvant pas les mots pour lui parler, pour lui demander ce que représenter pour lui ce baiser échanger, je bue une gorgée de vin. Mais je reposai au plus vite mon verre, car le goût du vin, me rappela trop le goût des lèvres de Marc. Après cette gorgée, je me dis qu'il était temps de lui demander ce qu'il pensait du baiser et ce qu'il attendait de moi. Par ailleurs, les mots sortirent si vite de ma bouche, que je lui coupai net la parole.


- Tu?... Si ça va trop vite, il n'...

Je me mordais la lèvre inférieure pour ne pas rajouter quoi que se soit. Ce que je venais de dire, était déjà assez confus comme ça. Je n'arrivais pas à le regarder, j'avais tellement peur qu'il me dise qu'il m'avait laissé faire après tout ce que je venais de lui avouer et qu'en fait, il me voyait juste comme une amie. Ce qui voudrait signifier que tous ces gestes, ces regards, ces paroles, n'auraient que mensonges ? Ou juste une mal interprétation de ma part ? Ou pire si, il me disait qu'il voulait juste se faire plaisir un soir dans mes bras et aller voir demain, ailleurs. Je sentis quelque chose commencer à se briser en moi, je me faisais mal à moi-même. Après tout le jeune archéologue n'avait encore rien dit et me voilà, à imaginer tous les scénarios possibles et bien sûr, les pires.

- Tout dépend ce que tu entends par "derrière tout ça"... Disons que ça fait très longtemps que je n'ai pas ressenti ça...

L'attende à ma question m'avait paru si longue que quand il commença à parler, je crus que mon cœur allait me lâcher. J'analysais dans ma tête, chacun de ces mots avec la plus grande attention possible. Il avait dit qu'il n'avait pas ressenti ça, depuis très longtemps ? Qu'il entendait par « ressenti ça ? » Je voulais savoir ce que signifier ce ça, mais avant que je ne pue dire quoi que se soit, Marc me prit la main. Je me tournai vers lui, mon cœur commença à se remettre à faire du tamtam en le voyant aussi près de moi. Je le regardais dans les yeux ne sachant quoi lui dire, je me mis à stresser à force de réfléchir sans savoir quoi lui dire. Mais son sourire me détendit aussitôt.

- ... Mais je peux t'assurer d'une chose, c'est que les sentiments que j'ai pour toi sont sincères et je comprends que tu ne veuilles pas brûler les étapes. Je veux juste profiter de moments comme celui-ci avec toi, j'apprécie vraiment ta présence, j'étais tellement inquiet pendant deux semaines. J'aimerais vraiment débuter une belle histoire avec toi, enfin si tu le souhaites.

Je restai bouché bée devant ce qu'il venait de me dire, à l'instant même. Il disait qu'il ressentait quelque chose pour moi, pouvait-on parler d'amour ? Je ne sais pas, c'était tout nouveau pour moi et j'avais tellement peur de brûler les étapes. Au moins, j'étais d'accord avec lui sur un point : « Je veux juste profiter de moments comme celui-ci avec toi » Moi aussi, je voulais des moments comme celui-ci avec lui, faire des crêpes en pleine nuit et s'embrasser librement. Je ne sais pas où tout ça, allait m'emmener, mais bien plus loin qu'un coup d'un soir et cela m'allait parfaitement bien.

Un frisson agréable me parcourra, quand je sentis la main du jeune archéologue me caresser le bras. On se regardait droit dans les yeux, il y avait quelque chose qui pétiller dans son doux regard qui me donnait envie de sourire.


- Alors tu es partante pour une belle aventure... ensemble?

Oh que oui, j'étais partante, mais je me dis que j'allais lui dire d'une toute autre manière que par la parole. Je passai de nouveaux mes mains autour de son coup et me mis sur la pointe des pieds, je me rendais soudainement compte de notre différence de taille. Je faisais à peu près 1m62, enfin cela faisait bien longtemps que je ne m'étais pas mesuré et je dirais que Marc devait faire entre 1m75 et 1m80, à vue de nez. Cela me plaisait assez d'être plus petite que lui, ne chercher pas à comprendre pourquoi, je ne le savais pas moi-même, c'est juste que ça me plaisait qu'il soit plus grand que moi. Donc après mettre hisser sur la pointe de mes pieds, je me retrouvais nez à nez avec Marc, un énorme sourire aux lèvres. J'approchai mes lèvres des siennes très doucement, j'avais envie de le taquiner un peu, en le faisant patienter. Nos lèvres se touchèrent enfin pour un nouveau baiser rempli de passion et de désir l'un pour l'autre. De ma main droite, je caressais son coup et je m'amusais avec quelques mèches de ses cheveux. Dans ce baiser, je lui disais que oui ! Oui, je voulais vivre une belle aventure avec lui ! Oui, j'avais envie de passer de bons moments en sa compagnie ! Et oui, j'avais envie de l'embrasser encore et encore !

Alors que nos lèvres se dévoraient avec passion et que mes mains avaient glissé de son coup, pour caresser doucement son dos, on dut éloigner nos bouches l'une de l'autre, pour pouvoir respirer un peu. Je lui souriais amoureuse, j'approchais mes lèvres de son oreille, lui murmurant tendrement :


- Au cas où tu ne l'aurais pas encore compris, la réponse est oui.

Je le regardais dans les yeux en rigolant, je restais près de lui, continuant à caresser son dos. Puis alors que les secondes s'écoulaient doucement, alors que nous continuons à nous regarder amoureusement, je repris un air un peu plus sérieux pour lui dire à voix basse, timidement et un peu honteuse, à la fois.

- Tu comprends que je ne peux pas m'offrir entièrement à toi, tout de suite ? Je ne peux pas te dire quand je serais prête à franchir le cap, peut être demain, peut être dans deux semaines... Je ne le sais même pas moi-même... Pour te dire, je ne pensais pas, avant tout à l'heure, que je pouvais embrasser un garçon sans trembler de peur.

Je lui souris timidement en lui disant cela, il est vrais que je ne tremblait pas et que je n'avais pas peur. Mais je me doutais que l'alcool, la fatigue, la faim et surtout le désir et l'amour que je portais pour le jeune archéologue, en était pour quelque chose. Je me dis que si j'avais réussit à l'embrasser, peut être qu'un jour j'arriverais à lui offrir mon corps sans peur et sans craindre qu'il n'en n'abuse. Et peut être qu'ainsi ma peur cessera d'exister, elle ne sera plus qu'un mauvais souvenir de mon imagination. Une sorte de mauvais rêve dont on se réveille enfin et qui finalement nous fait sourire, car on se dit que tout sa c'est derrière nous.

Je me laissa retomber sur mes talons, posant délicatement ma tête contre son torse. J'écoutais les doux battement de son cœur, cela m’apaisait et m'endormais presque. Mes bras continuaient de caresser son dos, je me sentais bien ainsi. Je n'avais pas peur, au contraire je me sentais protéger et apaiser dans ses bras, quel doux sentiment. Je n'avais pas envie de bouger, je voulais rester comme cela quelques instant.


- Sa ne te dérange pas, qu'on reste quelques minutes ainsi ? Dis-je en calant un peu plus ma tête contre son torse.

Alors c'est ça d'être en couple ? Rester lover dans les bras de l'autre, sans rien dire, écoutant juste les battement du cœur de l'autre. Alors si c'était sa d'être aimer et d'aimer, alors finalement l'amour c'était beau et magique. Après tout c'est ce qu'on était, non ? Un couple, même si, il avait plutôt appeler sa comme : une belle aventure ensemble. C'est la première fois que je sortais avec quelqu'un et je connaissais rien en matière de petite amie, je ne savais pas trop comment agir, ni si j'avais des obligation envers lui. Je savais déjà qu'il ne fallait pas disparaître toutes les 36 du mois, mais bon sa c'était une évidence. Mais quoi d'autre ? Tant de questions se mirent à virevolter dans ma tête, mais je me calma très vite en entendant les doux battement du cœur de Marc. J'avais l'impression que son cœur me parlait et qu'il me disait de ne pas m’inquiéter, chaque chose en son temps et qu'il était patient.

Je me décolla délicatement de Marc, le regardant en souriant, l'embrassant tendrement, tout en mettant ma main droite dans sa main gauche. Un baiser plus court que les autres, mais je savais à présent que ces lèvres étaient mienne. Je jeta un bref coup d’œil vers la pâte à crêpe et sentit mon ventre gronder de faim, enfin en silence bien évidement. Je rigola et dis au jeune archéologue :


- Et si on mangeait maintenant ? Je n'ai pas fait une pâte crêpe juste pour le plaisir, allez monsieur le professeur faite moi sauter ces crêpes.

Toujours en lui tenant la main, je l’emmena jusqu'à la pâte à crêpe et jusqu'à la poêle, pour qu'il reprenne là ou il en était rester. Alors qu'il commençait déjà à verser de la pâte dans la poêle encore chaude, je lui murmura à l'oreille en rigolant.

- Une crêpe sans cheveux si possible.

Je continuais de rire encore quelques minutes en repensant à l'image de la crêpe, qui lui était tomber en plein sur la tête. Au moins il était aussi maladroit que moi, d'ailleurs je ne sais pas si cela était un bon point commun. Mais bon qu'importe, après tout comme on dit : qui se ressemble, s'assemble. J'alla chercher mon verre de vin, toujours en gardant un œil sur Marc, le sourire aux lèvres. Je le regardais faire sauter la troisième crêpe en l'air, celle-ci retomba pile dans la poêle. J'applaudis le beau archéologue, toujours avec le même sourire béa aux lèvres. Nous avions enfin une crêpe comestible, qui ne soit pas brûler ou qui soit tomber sur la tête de quelqu'un. Même si cela ne me déranger pas, de manger la crêpe tomber sur la tête de Marc. Je m'approchais de ce dernier, toujours mon verre à la main, regardant la première crêpe cuite. Il l'avait posé dans une assiette, il ne restait plus qu'à choisir avec quoi l'accompagner et la manger. Je coupa un bout de la crêpe, nature et la porta à mes lèvres. Un « hum » sortie de ma bouche, puis je coupa un nouveau bout que je portais aux lèvres de Marc.

- Tien goûte, c'est meilleurs quand c'est cuit.

J'aimerais tellement que le temps s'arrête, que cette soirée de crêpe et de baiser ne se termine jamais. Ce moment si doux et si magique, je me mis à me demander si, il ne sortait pas de mon imagination. Un mélange entre l'alcool, la fatigue et l'envie de revoir Marc à tout prix. Je me demandais même, si je me trouvais pas au milieu de la cuisine coucher par terre, totalement ivre, rêvant à tout cela. En tout cas si c'est un rêve et bien qu'on ne me réveille pas, laissez moi rêver à tout jamais de Marc et de notre amour naissant.

On dégusta la première crêpe sans rien ajouter de plus, la dégustant juste nature. Je le laissais s'occuper des prochaines crêpes, pendant que moi je lui donner la becquée de temps en temps. Par ailleurs, à mesure qu'il faisait cuire les crêpes, la température commença à grimper progressivement. Je commença par ailleurs à étouffer sous mon gros pull en laine, qui me couvrais en plus jusqu'aux genoux. Je décidais donc de le retirer, en essayant de l'enlever, je sentis mon tee-shirt remonter en même temps, sans que je le désire. Je m'arrêta net, essayant de me dépatouiller pour ne pas montrer une nouvelle fois mon soutien gorge au jeune archéologue. Mais bon pas facile de faire quoi que se soit, quand on ne voit que son pull. Alors que je continuais à me tortiller dans tous les sens et alors que je commençait à croire que j'allais passé la soirée avec ce pull sur le dos, je sentis les mains de Marc tirer délicatement sur mon tee-shirt pour le remettre à sa place. Je pu enfin retirer mon énorme pull, sans problème et sans montrer mes sous-vêtement.

J'étais toute rouge, première un peu de honte et deuxième car enlever ce pull, m'avais donner encore plus chaud. J'avais l'impression d'avoir courus un marathon, je bu une gorgée de vin pour me désaltéré, évitant quelque peu le regard de Marc après ce qui venait de ce passer. Les yeux fixer sur mon verre, plutôt que sur lui, je dis timidement à voix basse :


- Merci...

En regardant la couleur rouge de mon vin, je me mis à demander combien de temps Marc pouvait attendre, avant d'aller voir ailleurs. Je veux dire si au bout de deux mois, je n'arrive toujours pas à me mettre nu face à lui et à me laisser aller dans ses bras, finira t-il par aller voir ailleurs ? Peut être que je pouvais trouver quelque chose en attendant qu'il le fasse rester le plus longtemps au près de moi et qui me pourrais me permettre en même temps, de moins appréhender ce moment à deux au lit. Sans m'en rendre compte, mon regard qui fixer mon verre, dériva légèrement vers ma poitrine. Une idée soudainement me vint en tête. Après tout il m'avait déjà vue une première fois en soutien-gorge et maintenant qu'on sortait ensemble... Je prit une grande inspiration avant de me retourner vers Marc, rouge comme une tomate.

- Si tu veux en attendant que je sois prête pour... Le faire... Tu peu toucher ma poitrine...
Je tourna les yeux ailleurs, j'avais du mal à le regarder dans les yeux après ce que je venais de dire et après ce que je continuais, même de dire. Quelques secondes bien sûr... Si sa peut... Te faire patienter quelque peu...

J'étais plus rouge qu'une tomate mûre, je venais carrément de lui dire de toucher ma poitrine. Même si je pensais tout ce que je venais de dire, je sentis mon corps trembler légèrement. Ma peur que je croyais partie faire un somme ailleurs, était en faite toujours là bien présente et bien réveiller. C'est elle d'ailleurs, qui me faisais trembler de peur, à l'idée que Marc puisse toucher ma poitrine. Je n'arrive pas à me calmer, je continuais à trembler. Finalement je regrettais tout ce que je venais de lui dire et si, cela ne lui suffisait pas ? Et si, il se mettais à faire des chose obsénes ? Et si... Non ! Jamais il ne pourrais profiter de moi, comme ça. Mais rien n'y faisait, mon corps tremblait tout seul et je n'arrivais pas à cacher cela. Je posa mon verre sur la table, car je commençait à renverser du vin sur le sol à force de trembler. Mon cœur battais à cent à l'heure, mais pas d'amour ou d'envie cette fois. Je m'en rendais pas vraiment compte sur le moment, mais j'étais entrain de faire une mini-crise de panique. J'avais un peu de mal à respirer et j'avais envie de pleurer. Dire que c'était moi qui avait proposer cela et je n'arrivais même à rester calme et à assumer mes paroles.

Code par ZokuPengin sur Epicode

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Jeu 31 Mar - 21:24

avatar
Alors partante? Langford était sérieux quand il le disait, d'ailleurs il avait toujours été sérieux avec ses dames même lorsque ce fût des relations furtives, sans lendemain. Rien que par respect pour les femmes de sa famille, Marc mettait un point d'honneur à traiter chaque femme qu'il fréquentait avec considération, courtoisie et galanterie, même si il y avait aucun avenir commun. Cette fois-ci, c'était un peu différent avec Lily, un ingrédient était venue agrémenter cette rencontre, les sentiments. Bien que son instinct le poussa naturellement à la méfiance suite au déception passé, il espérait, tout de même, qu'elle soit sur la même longueur d'onde et qu'elle ressente aussi un petit quelque chose pour l'archéologue. Alors qu'il attendait une réponse, Lily sourit approchant de nouveau son visage au sien, jouant à esquiver ses lèvres pour sentir le souffle de l'autre et ressentir plus fort le désir en eux. Les deux amants s'embrassèrent passionnément et s’étreignirent tendrement. Alors que Lily glissait ses mains dans son dos, Langford, lui, posa ses mains dans le creux de sa colonne vertébrale pour continuer ce baiser.

**Ça veut dire... Oui?... Je... Je crois que oui...**

Leurs lèvres s'éloignèrent, puis en souriant la jolie américaine colla sa joue contre celle du linguiste pour lui murmurer doucement quelque chose à l'oreille.

- Au cas où tu ne l'aurais pas encore compris, la réponse est oui.

"Je crois que tu ne pouvais être plus clair..."

Langford ne put s'empêcher d'esquisser un grand sourire, heureux de la réponse de Lily. Ses yeux se plongèrent dans son beau regard, le québécois était si bien qu'il ne voulait plus la décrocher du regard, comme hypnotisé.

**Ma parole, elle m'a ensorcelé ou quoi?...**

- Tu comprends que je ne peux pas m'offrir entièrement à toi, tout de suite ? Je ne peux pas te dire quand je serais prête à franchir le cap, peut être demain, peut être dans deux semaines... Je ne le sais même pas moi-même... Pour te dire, je ne pensais pas, avant tout à l'heure, que je pouvais embrasser un garçon sans trembler de peur.

"Bien sûr que je comprends, je me doute que ce ne doit pas être facile pour toi, mais je saurais être patient, je ne suis pas un animal non plus. Il faudra me cuisiner un peu plus pour m'avoir dans votre lit, mademoiselle Jonhson."

Marc sourit à sa plaisanterie en glissant sa main contre la joue de la jolie informaticienne, le regard toujours captivé par ses pupilles. Il passa sa main dans ses cheveux pour lui glisser une mèche derrière son oreille, elle était si belle que Marc ne voulait plus la quitter des yeux.

**Si je ferme les yeux, elle risque de disparaître encore?**

Elle baissa la tête pour la poser contre son torse en caressant le dos de l'archéologue. L'oreille collé à sa poitrine, on aurait dit qu'elle écoutait les battements de son cœur qui s’accéléra encore. Il la serra dans ses bras pour lui faire un câlin. Le nez dans ses cheveux, il pouvait sentir son doux parfum.

- Sa ne te dérange pas, qu'on reste quelques minutes ainsi?

"Pourquoi ça me déranger? J'adore les câlins... Mais chut... Répètes-le à personne... Anthropologiquement parlant, ce n'est pas très viril dans notre société..."

**Pas longtemps, ça gratte le nez...**

Langford sentait la chaleur du corps de Lily contre le sien, il caressait le dos de la belle américaine en fermant les yeux captant chaque seconde de ce moment si tendre. Il lui déposa un baiser sur le front avant qu'elle ne s'écarte quelque peu pour l'embrasser de nouveau, le sourire aux lèvres.

**Trop craquante**

- Et si on mangeait maintenant ? Je n'ai pas fait une pâte à crêpe juste pour le plaisir, allez monsieur le professeur faite moi sauter ces crêpes.

"Ah ben j'y compte bien, ce serait dommage de gaspiller une si bonne pâte à crêpes. Je vais te montrer ma dextérité et mon talent pour le lancer de crêpe. La première ne comptait pas, tu as triché, tu m'a déconcentré..."

La plaisanterie le fit sourire et main dans la main, ils retournèrent vers la table de travail pour continuer leur cuisine. Alors qu'il prenait la louche pour verser le liquide dans la poêle, Lily ne put s'empêcher de faire une remarque.

- Une crêpe sans cheveux si possible.

"C'est moche, mademoiselle Jonhson... Très moche de se moquer..."

Le sourire toujours aux lèvres, Langford commença à faire cuir ses crêpes et voulu impressionner la belle Lily en projetant la crêpe en l'air pour la faire atterrir dans la poêle. Pendant que l'américaine s'éloigna pour remplir à nouveau son verre de vin, Marc déposa la crêpe réussie cette fois-ci dans l'assiette toute proche. Il enchaîna une nouvelle avant de prendre son verre pour le poser près de Lily. Concentré sur la cuisson de sa crêpe, il ne remarqua que la petite gourmande commençait à goûter celle dans l'assiette.

"Tu es d'une impolitesse... Tu peux me servir un verre, s'il te plaît? Au lieu de dire des bêtises."

- Tien goûte, c'est meilleurs quand c'est cuit.

"Hey! Tu profites que j'ai le dos tourné pour piquer dans l'assiette?..."

Langford partagea un petit rire avec la belle Lily avant d'ouvrir grande la bouche pour laisser la jolie informaticienne y déposait le petit bout sur sa langue.

"Hmm... Je confirme, c'est bien meilleur!"

Bien qu'il fut simple, Marc passait un moment inoubliable avec la ravissante Lily. Il continua de s'occuper de la cuisson des crêpes pendant que Lily l'assistait. Il formait une fine équipe ensemble, cette nuit était magique aux yeux de Langford. Nourrir autant de complicité avec une femme qu'il connaissait depuis si peu de temps, c'était comme deux morceaux de puzzles qui s'emboîtaient parfaitement. Après quelques crêpes, Lily semblait avoir un peu chaud alors elle voulu retirer son gros pull de laine. Voyant qu'elle avait un peu de mal à l'enlever, Marc lui vint à son secours en tenant le bas de son tee-shirt pour ne pas que la jeune femme dévoile de nouveau sa belle poitrine. Langford ne voulait pas qu'elle s'éclipse encore, il appréciait tellement ce moment. Elle but une gorgée de vin avant de le remercier pour son geste délicat. Il retourna aux fourneaux pour cuir les plus belles crêpes que Lily n'avait jamais vu. Il prit son verre de vin pour le porter à sa bouche. Lorsqu'il jeta un regard à Lily, il la trouva très pensive et se demandait ce qui pouvait bien traverser sa tête à cet instant.

"Quelque chose te tracasse ma belle?..."

- Si tu veux en attendant que je sois prête pour... Le faire... Tu peu toucher ma poitrine...

En entendant la demande de Lily, Langford manqua de s'étouffer avec une autre gorgée de vin rouge. Après avoir fini de tousser, Lily fuyait son regard par timidité ou par honte, Langford ne sut pas vraiment. C'était une demande très... causasse et surprenante pour une femme comme Lily. Serait-ce le vin qui lui donnait l'audace de vouloir cela? Ou avait-elle peur que Langford ne soit pas patient? Marc pensa qu'il devait la rassurer la-dessus plutôt que de la tripoter, il avait peur de gâcher cette douce nuit.

Quelques secondes bien sûr... Si ça peut... Te faire patienter quelque peu...

Marc posa son regard sur Lily en fronçant les sourcils avec un petit sourire. Puis elle se mit à trembler un peu, posant même son verre pour ne pas en renverser partout. Langford ne pensait pas que c'était une bonne idée de profiter de l'alcool et de l'atmosphère qui régnait pour toucher sa poitrine. Au delà de l'étrangeté de la demande, il trouvait la maladresse de Lily extrêmement touchante et il se devait de la rassurer. Il écarta la poêle de la plaque avant de se retourner vers Lily. Il l'a regardé droit dans les yeux sans dire un mot en souriant. Alors que Lily commença à soulever son pull dévoilant tout juste son nombril, Langford l'arrêta net toujours plongé dans son regard. Le pull tombant, il prit les mains de Lily avant de lui déposer un tendre baiser sur son front et lui parler d'une voix douce.

**Calmes-toi, Kiki, pas ce soir... Pense à l'eau glaciale...**

"Lily... Pas comme ça, ne te prends pas la tête avec ça pour le moment. Cela viendra tout naturellement et au bon moment, sans qu'on s'en rende compte. Faire l'amour n'est pas une contrainte ou une obligation envers l'autre."

Marc remonta ses mains pour les coller à ses joues en la regardant dans le blanc des yeux. Il sourit avant de déposer un doux baiser sur ses lèvres et colla son front contre le sien.

"Comme je t'ai dit, je ne veux pas brûler les étapes, je veux faire les choses dans l'ordre et bien, tu le mérites. Après ce que tu as vécu, je me dois d'être patient, ce serait maladroit de ma part de faire ça. Puis tu as peut être eu assez d'émotions pour cette nuit, non?"

Langford sourit avant de prendre Lily dans ses bras pour la réchauffer et qu'elle arrêtes de trembler comme une feuille. Il la positionna face à la poêle pour faire sauter la dernière crêpe et glissa un bisou dans son cou pour l'encourager. Toujours contre son dos, il caressa son bras avant de guider sa main vers la poignée de la poêle.

**Qu'est ce que j'ai dit Kiki!**

"Je te montre comment on fait sauter une crêpe? Tu vas voir c'est facile."

D'un geste, ils la firent sauter en l'air retombant dans la poêle. Lily semblait heureuse et pour rien au monde, Marc n'échangerait le magnifique sourire de Lily à cet instant précis. Il sourit à son tour savourant ce délicieux moment passé avec elle. Ils posèrent ensemble la crêpe cuite dans l'assiette avant d'embrasser une nouvelle fois la belle Lily.

"Des crêpes, des rires, une jolie femme... Je passe une excellent nuit!... J'ai pensé tout haut là, non?" dit-il en rougissant, le sourire aux lèvres.

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Dim 3 Avr - 21:18

avatar
Crêpe et Confidence

Feat. Marc Langford


J'étais heureuse, j'étais dans un autre monde avec Marc, j'étais aux anges littéralement. Pour la première fois de ma vie, on venait de me demander de vivre une histoire à deux. Pas une banale histoire pour coucher un soir avec l'autre, non ! Mais une histoire remplie d'amour, de baiser et de passer de magnifiques moments, ensemble. Il est vrai que je ne sais pas du tout dans quoi je mettais les pieds, mais j'étais prête. Prête à affronter vent et marrée pour lui. Marc m'avait demandé, le plus sérieusement du monde, si je voulais vivre une belle aventure avec lui. Et je lui avais répondu, par un doux baiser, qui avait été très vite remplie de passion et d'amour. Mais pour être sûr qu'il est bien comprit ma réponse, je lui avais murmuré à l'oreille, que la réponse était « oui ».

- Je crois que tu ne pouvais être plus clair...

J'avais le sourire aux lèvres, mes yeux étaient plongés dans les siens comme ci, c'était naturel. Comme ci mes yeux étaient destinés à regarder les siens, comme ci, j'étais né pour l'admirer et lui sourire. Après avoir vécu l'enfer durant mon passé, peut-être, j'avais enfin trouvé le paradis dont j'avais le droit, après tant d'années de souffrance. Mais avant que j'emballe trop vite, je pris un air dès plus sérieux, avant de lui dire que je ne savais pas quand je pourrais m'offrir, entièrement, à lui. Déjà que j'avais fait d'affreux cauchemars parce qu'il m'avait vue en soutien-gorge, je me voyais mal me mettre nue devant lui, dans la minute.

- Bien sûr que je comprends, je me doute que ce ne doit pas être facile pour toi, mais je saurais être patient, je ne suis pas un animal non plus. Il faudra me cuisiner un peu plus pour m'avoir dans votre lit, mademoiselle Jonhson.

Je ne pue m'empêcher de rigoler à sa plaisanterie, il avait réussi à faire passer mon air sérieux à un air plus souriant. J'étais contente qu'il le prenne bien, après tout, je me doutais bien qu'il comprenne ma réticence à aller plus loin, dans l'immédiat en tout cas. Il faut dire que quelques minutes plutôt, je lui avais parlé de mon passé et de ce que mon père avait osé faire sur moi. Malgré tout ce qu'il savait sur moi et sur mon passé, il m'avait demandé de sortir avec lui et il était prêt à patienter pour moi. Ce n'est pas possible, je dois surement rêver, il est tout bonnement un ange tombé du ciel, pour moi. Maman aurais-tu envoyé cet ange pour me protéger et pour m'aimer ?

Je frissonna très légèrement quand je sentie la main du jeune archéologue, se glisser sur ma joue. Avant de glisser une mèche de mes cheveux derrière mon oreille, je souris amusé par la situation. On ressemblait vraiment un petit couple, comme dans tous les films à l'eau de rose, que j'avais vue. Et voulant profiter de ce moment si magique, avant qu'il ne disparaisse, je posa ma tête contre sa poitrine. Écoutant paisiblement les battement de son cœur, tout cela me calmais et me faisait presque oublier ces deux dernière semaines, enfermer dans ma chambre, à pleurer toutes les larmes de mon corps. Le serrant quelque peu contre moi, je lui demanda, d'une voix douce et calme, si on pouvait resté ainsi, quelques instant.

- Pourquoi ça me déranger? J'adore les câlins... Mais chut... Répètes-le à personne... Anthropologiquement parlant, ce n'est pas très viril dans notre société...

- Je te le promet, je garderais se secret rien que pour moi.
Dis-je en rigolant. Je ne voudrais le partager avec personne, d'ailleurs.

Ce moment était si doux, si magique, qu'il était presque irréelle. Je sentais la main de Marc, me caressait, doucement, le dos. Tout cela me faisait sourire, je voulais rester ainsi à tout jamais. Mais la faim m’appelait, mon ventre réclamait que je le nourrisse avec les succulentes crêpes, que j'avais préparé. Le jeune archéologue me fit un baiser sur le front, avant que je m'éloigne de lui. Je le regardais, le sourire aux lèvres, lui disant qu'il était peut être temps de manger.

- Ah ben j'y compte bien, ce serait dommage de gaspiller une si bonne pâte à crêpes. Je vais te montrer ma dextérité et mon talent pour le lancer de crêpe. La première ne comptait pas, tu as triché, tu m'a déconcentré...

Je lui tira la langue, en souriant, en guise de réponse. Puis main dans la main, je le guida jusqu'à la pâte à crêpe qui se trouvais à une dizaine de pas, de nous. Alors que Marc commençait à peine à verser de la pâte à crêpe dans la poêle, que je lui murmura en rigolant, que je voulais une crêpe sans cheveux.

- C'est moche, mademoiselle Jonhson... Très moche de se moquer...

Je mis quelques minutes avant de m'arrêter de rigoler, je n'arrêtais pas de repasser l'image de la crêpe lui tombant sur la tête, dans ma tête. Une fois calmer, j'alla chercher mon verre de vin et bue une petite gorgée, admirant mon beau archéologue faisant sauter une crêpe en l'air. Cette dernière retomba pile poil dans la poêle, j'applaudis cet exploit en souriant.

- Tu es d'une impolitesse... Tu peux me servir un verre, s'il te plaît? Au lieu de dire des bêtises.

Je n'avais pas vraiment écouter ce qu'il me disais, trop occupé à goûter cette première crêpe comestible, nature. Je coupa un petit morceau de crêpe, pour la faire goûter à Marc.

- Hey! Tu profites que j'ai le dos tourné pour piquer dans l'assiette?...

On rigola ensemble, il est vrai que je n'avais pas attendu pour goûter cette première crêpe. Mon ventre avait trop faim et je n'avais pas résister une seule seconde devant cette crêpe cuite, à la perfection. Je porta la fourchette à la bouche de Marc, je mis à rougir légèrement quand je pensa à notre baiser en voyant ces douces lèvres. Je sentis même un petit frisson, parcourir ma nuque, en voyant sa langue, me mettant à imaginer un baiser plus que langoureux avec lui.

- Hmm... Je confirme, c'est bien meilleur!

Je retomba de mon petit nuage, quand il se mit à parler.

- Sa c'est grâce à toi, mon cuistot. J'espère que tu ne m'en veu pas trop d'avoir commencer à picorer dans l'assiette... Dis-je en lui faisant les yeux doux.

Pour couronner le tout, je déposa un rapide baiser sur la joue de Marc en souriant, toujours. Puis je remplie le verre de Marc, toujours en gardant un œil sur lui. Comme si j'avais peur qu'il se mette à disparaître d'une seconde à l'autre. Ce qui était un peu le cas, il faut dire que la soirée était tellement magique et parfaite, que tout cela me semblait être un rêve. Mais le rêve doux et simple, fut de courte durée quand je commença à avoir chaud. Je décida donc d'enlever mon pull en laine, qui me tomber jusqu'aux genoux, pour avoir moins chaud et pour être plus à l'aise en tee-shirt. Je regretta très vite d'avoir mis mon pull en laine, car je galéra à le retirer. Ce dernier voulait bien remonter jusqu'à ma tête, mais en accompagnant mon tee-shirt au passage. Et personnellement, je n'étais pas encore prête à dévoiler mes sous-vêtements à Marc, même si, il avait déjà eut la chance d'en voir un.

Après quelques secondes de galère, Marc vient à mon secours en tirant sur mon tee-shirt, qui n'avait dévoiler que mon nombril. Une fois que je réussi à enlever ce satané pull en laine, que je mourrais d'envie de brûler après ce moment délicat, je me mis à réfléchir. Je me mis à me demander, combien de temps Marc tiendrais avant de se jeter dans les bras d'une autre fille. Il est vrai que je n'étais pas prête à me donner entièrement à lui et je savais pas dans combien de temps je le pourrais. Mais lui, même s'il m'avait dit qu'il serait patient, combien de temps pourrait-il tenir.

Le regard plonger dans mon verre de vin, je me mis à demander si je pouvais faire un petit geste pour faire patienter mon doux Marc. Puis une idée des plus farfelue, me traversa l'esprit. Je pris mon courage à deux mains, avant de faire ma proposition. A peine il eut le temps de me demander à quoi je pensais, que je lui répondis aussitôt.


- Quelque chose te tracasse ma belle?...

Marc manqua de s'étouffer avec son verre de vin, quand je lui proposa de toucher ma poitrine. Alors que j'étais sur de moi et confiante, quand je lui fit cette proposition, mon comportement changea très vite. Mais qu'elle idiote, moi qui croyait ma peur si pied sous terre, là voilà qui était revenue au galop. Je me mis à trembler de peur, mon cœur se mit à battre encore plus fort dans ma poitrine, j'avais l'impression qu'il voulait en sortir pour fuir. Alors que j'essayais de respirer, plus que normalement, j'eu vite l'impression de manquer d'air. Je me sentais totalement perdu et honteuse de lui avoir fait une tel proposition, sans pouvoir rester calme cinq secondes. Je sentais peu à peu les larmes me montaient aux joues. Je me demandais soudainement si Marc, n'allait pas vouloir plus après avoir toucher ma poitrine. Et si, cela lui donnais des envies bestiales. Je n'osais pas bouger d'un poil, j'étais comme paralyser sur place. La poitrine un peu en avant, je n'avais qu'une envie : qu'il fasse sa très rapidement. Puis ne pouvant plus de cet atmosphère qui régnait en moi, je prit mon courage à deux mains et commença à soulever délicatement et en tremblant, toujours, mon tee-shirt. Je ne voulais pas me dégonfler après ce que je venais de dire, je voulais aller jusqu'au bout, quitte à faire de nouveau cauchemar. Mais cette fois, je n'allais pas fuir !

Mais alors que j'avais à peine soulever mon tee-shirt au dessus du nombril, je sentie Marc m'arrêtais direct. Mon regard se posa dans le siens, je ne comprenais pas pourquoi il venait de m'arrêter ainsi. Peut être préfèrait-il le faire lui même ? Cette une idée me fit encore plus trembler et mon cœur, se mit à battre à plein régime. Marc prit délicatement mes mains et déposa un tendre baiser sur mon front, ce qui me calma étrangement, enfin juste un peu.

- Lily... Pas comme ça, ne te prends pas la tête avec ça pour le moment. Cela viendra tout naturellement et au bon moment, sans qu'on s'en rende compte. Faire l'amour n'est pas une contrainte ou une obligation envers l'autre.

Une larme coula doucement le long de ma joue droite. Ces paroles me soulageaient tellement, qu'une larme de joie avait coulé sur ma joue. Mes tremblement se calmèrent encore plus quand Marc posa ses mains sur mes joues et qu'il m'embrassa.

- Comme je t'ai dit, je ne veux pas brûler les étapes, je veux faire les choses dans l'ordre et bien, tu le mérites. Après ce que tu as vécu, je me dois d'être patient, ce serait maladroit de ma part de faire ça. Puis tu as peut être eu assez d'émotions pour cette nuit, non?

Je n'arrivais pas à parler, j'essayais déjà de me calmer le plus possible. Je lui répondit juste d'un simple signe de tête. Je lui fit signe que oui, oui j'avais eut assez d'émotion en une seul nuit. Je me demanda sur le moment, si mon cœur allait tenir le choc encore quelques heures avec Marc. Il faut dire qu'il continuait à battre tellement vite, que me dis qu'il allait exploser. Mais il se calma, naturellement, quand le jeune archéologue me prit dans ses bras. Tel un chaton apeurer et tremblant comme une feuille morte, je me cala contre son torse, respirant son odeur à plein poumon.

Après quelques minutes l'un dans les bras de l'autre, Marc me positionna face à la poêle. Il voulait que je fasse sauter la dernière crêpe, je ne sais pas trop si j'allais y arriver. Un frisson me parcourra quand je senti Marc glisser un bisous dans le coup. Ce frisson commença dans ma nuque avant d'aller mourir dans le creux de mes reins, ou une chaleur commença à naître. J'essaya de me concentrer sur la poêle, mais un nouveau frisson me parcourra quand je sentie Marc caresser mon bras.


- Je te montre comment on fait sauter une crêpe? Tu vas voir c'est facile.

- Oui, je veux bien professeur.


Ensemble on fit sauter la dernière crêpe, un énorme sourire se dessina sur mes lèvres quand la crêpe retomba parfaitement dans la poêle. Toujours ensemble, on déposa cette dernière crêpe avec les autres dans l'assiette. Il ne restais plus qu'à les déguster avec de la confiture ou du Nutella ou du sucre ou bien nature, comme tout à l'heure. Mais pour le moment mes lèvres déguster quelque chose de bien meilleurs, les lèvres de mon cher archéologue. Ce baiser continuait à alimenter le feu naissant au creux de mes reins, ce feu qui avait commencer au moment même ou il avait poser ses lèvres dans mon coup. Je le regardais dans les yeux, amoureusement.

- Des crêpes, des rires, une jolie femme... Je passe une excellent nuit!... J'ai pensé tout haut là, non?

Je souris à ces paroles, passant mes mains autour de son coup. Il était vraiment trop craquant quand il rougissait. Mon sourire se fut malicieux, quand je lui dit :

- Tu est vraiment trop craquant quand tu rougis... J'ai pensé tout haut là,non ?

Je rigola tout bas, avant de l'embrasser amoureusement. Le baiser devient très vite passionnel, ce qui me fit me coller contre lui. Je sentais une légère envie naître peu à peu en moi, mais cette envie était vite calmer par la peur que tout ce la ne se termine mal. Cette envie prit à un moment le dessus sur la peur, transformant à nouveau le baiser. Timidement ma langue s'invita dans la bouche de Marc, je le sentie surpris au début, mais très vite nos langues s'amusèrent ensemble. Nous échangions un baiser plus que langoureux, mes mains remontèrent vers sa chevelure, s'amusant avec quelques mèches de ses cheveux. On se sépara finalement au bout de quelques minutes, obliger de respirer. Je rougissait quelque peu, pour avoir oser un baiser avec la langue. Je toussa quelque peu, me sentant toute chose face à lui et un peu gêner. Je restais néanmoins coller contre lui, mon regard était posé sur la pile de crêpe cuite.

- On devrais se mettre à table, maintenant...

On alla tous les deux s'asseoir cote à cote, sur une immense table. J'avais déposer, quelques minutes plutôt, deux assiettes, deux fourchettes, deux couteaux et quelques cuillères devant les différents pots de confitures. On posa nos verre de vin, juste devant nos assiette. La pile de crêpe était juste devant nous, j'attrapa une première crêpe, que je recouvrit généreusement de Nutella. Une fois la crêpe bien replier, en triangle, je la pris entre mes deux et je croqua immédiatement ne pouvant plus tenir. Un « hum » s'échappa après la première bouché, sentant mon estomac combler par cette douce crêpe au Nutella. Je me tourna légèrement vers Marc, me souvenant soudainement que je mettais promis de manger avec des couverts. Je lui sourit timidement, baissant la tête, quelque peu honteuse de manger tel une ogresse, avant de lui dire :

- Désoler, j'avais tellement faim...

On continua de manger tranquillement, puis sans savoir pourquoi, je me mis à penser au bal. Je me tourna légèrement vers lui, lui demandant :

- Est que tu est allé au bal ? J'essaye de me rappeler dans ma tête cette soirée, mais je me souvient pas t'avoir aperçue. Je m'en souviendrais si j'avais vue un bel archéologue, tels que toi. Je rougis très légèrement en disant cela, avant de continuer. Mais bon, j'ai passer plus de temps à regarder mes mains, que regarder ce qu'il se passait autour de moi...

[/i]Code par ZokuPengin sur Epicode

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Mar 5 Avr - 20:17

avatar
Les mots avaient dépassés ses pensées, Marc était tellement à l'aise avec la jeune américaine qu'il disait ce qu'il pensait tout naturellement. Elle posa ses bras sur ses épaules l'enlaçant tendrement avec un doux sourire aux lèvres. Rougissant, il lui rendit le sourire en plongeant son regard dans le sien.

- Tu es vraiment trop craquant quand tu rougis... J'ai pensé tout haut là,non ?

**Hey! Plagia!...**

Langford posa ses mains sur ses joues pour vérifier à quel point elles étaient chaudes puis il se mit à avoir un petit rire. Posant à nouveau ses yeux sur son visage, il embrassa tendrement la belle Lily. Soudain, Marc fut surpris de sentir la langue de la jolie informaticienne s'engouffrait dans la sienne. Ce "french kiss" ou "baiser florentin" comme on l'appelait au XIXe siècle, remplit parfaitement sa fonction en stimulant les zones érogènes de son corps. Lily glissa ses mains dans les cheveux de l'archéologue tandis que celui-ci l’étreignit chaleureusement dans ses bras. Après ce long baiser échangé, les deux tourtereaux se séparèrent et Marc continua à admirer Lily avant de se secouer la tête en souriant.

"Mais, ma parole, tu m'a vraiment envoûté..." murmura-t-il.

Toujours l'un contre l'autre, Lily lui sourit avant de quitter le visage de Marc pour se focaliser sur les délicieuses crêpes.

**Bon, c'est pas tout mais elles vont refroidir... pas comme nous...**

- On devrait se mettre à table, maintenant...

"Tu as toujours d'excellentes idées, toi. On dirait que tu lis dans mes pensées... Ou tu as senti mon estomac grommeler, c'est ça? Il est un peu ronchon en ce moment..."

Notre tout jeune couple se dirigèrent vers la grande table où Lily avait déposer des couverts et de quoi accompagner les crêpes. Marc s'installa près de l'américaine et la laissa se servir en première, après tout c'était elle qui les avait faites. Pendant qu'elle dégustait avec appétit sa cuisine, le québécois prit une crêpe, la saupoudra de sucre et la dégusta avec les mains comme sa partenaire de crêpes. Alors qu'il mangeait goulument, Lily s'arrêta en regardant Marc comme si elle était gênée. L'archéologue se souvint d'un coup qu'il y avait des couverts et que la cuistot s'attendait sûrement à ce qu'il les utilise. Sa mâchoire se stoppa nette en souriant et reposa délicatement la crêpe dans l'assiette comme s'il déposait les armes face à un ennemi armé.

- Désoler, j'avais tellement faim...

"Ah... Mais je vous en pris, mademoiselle... Désolé de quoi? Tu connais une autre manière de manger des crêpes toi?"

Le sourire aux lèvres, Marc continua de manger sa crêpe avec les doigts en laissant tomber une petite quantité de sucre à chaque bouchée. Langford passait un excellent moment, il n'aurait jamais imaginer que la nuit puisse se dérouler de cette manière. Les meilleures choses dans la vie sont les plus simples.

- Est que tu est allé au bal ? J'essaye de me rappeler dans ma tête cette soirée, mais je me souvient pas t'avoir aperçue. Je m'en souviendrais si j'avais vue un bel archéologue, tels que toi. Mais bon, j'ai passer plus de temps à regarder mes mains, que regarder ce qu'il se passait autour de moi...

"Oui j'y étais et ce n'est pas étonnant que tu ne m'es pas aperçu. J'avais établi un camp entre les toasts de charcuterie athosien et le punch, qui était peut être un poil trop corsé tout de même. Enfin bon, vu que je ne connais pas grand monde de l'expédition, je suis resté cantonné au buffet une bonne partie de la soirée. J'ai bien reconnu certains membres de mon équipe de secours sur le site Alpha, comme le Caporal Kowalczyk, mais on a très peu discuté."

Il avait échangé quelques verres avec le Caporal Kowalczyk qu'il avait rencontré durant la mission de sauvetage sur le site Alpha. Marc avait vécu une situation surréaliste où un militaire remerciait un scientifique pour lui avoir sauvé la vie sur le terrain. Issu d'une famille de militaire, Langford savait que le champs de bataille tissait des liens entre les hommes mais de là à ce qu'un militaire ait de l'estime pour un scientifique, même pas médecin à l'origine, c'était plutôt surprenant.

"Et tes mains étaient aussi captivantes que la salade de l'autre soir?..."

Langford rit à sa plaisanterie avant de prendre une nouvelle crêpe pour cette fois-ci y étaler de la pâte à tartiner chocolatée dessus. Puis une idée lui vint à l'esprit, il plongea son doigt dans le Nutella avant d'en déposer sur le petit nez de la belle Lily. Il se prit un fou rire alors en voyant le chocolat formant un nez de clown marron sur le visage de Lily.

"... Mais c'est que ça te va bien... Bon attends, je vais te retirer ça quand même."

Le québécois s'approcha de la jolie informaticienne pour lui essuyer le bout de son nez avec sa serviette. Elle avait une bouille si craquante lorsqu'elle souriait et ses yeux se perdirent une nouvelle fois dans son regard.

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Mar 5 Avr - 22:23

avatar
Crêpe et Confidence

Feat. Marc Langford


Mon cœur battait à cent à l'heure, pour Marc. Il s'était mis à battre encore plus vite quand, notre baiser si passionnel, devient un baiser très langoureux. On avait l'impression que nos langues avaient été faites pour se rencontrer. Après ce long baiser échanger, on du décoller nos bouches l'une de l'autre pour pouvoir respirer. Je me sentais un peu gêner d'avoir osé un tel baiser, mais je sentais naître en moi un tel désir. Dire qu'il l'avait fait naître simplement en m'embrassant dans le coup, je n'ose pas imaginer dans quel état je serait si, il avait osé continuer. Il avait comme perturbé mon esprit, même ma peur en était rester bouche bée devant cela. Je n'osais pas le regarder directement dans les yeux, après cela. Peut-être de peur de me perdre à nouveau dans son regard et... Je ne sais pas trop. Ce baiser avait continué à enflammer mon désir naissant pour lui, un désir que j'avais déjà ressentit, mais celui-ci était tellement différant... Peut-être parce que la peur était légèrement présente...


- Mais, ma parole, tu m'a vraiment envoûté...

Je levais doucement les yeux vers Marc. Son murmure avait provoqué en moi, quelques frissons dès plus agréable. Je mourrais d'envie de l'embrasser encore et encore et... Du calme Lily, repense à tout à l'heure, quand tu tremblais comme une feuille, en l'imaginant toucher ta poitrine. Mais d'un coté... Son regard, son sourire, ses murmures... Il me rendait folle !

- C'est toi qui à commencer... Tes yeux, ton sourire, ta voix... Je me sens comme un aimant, attirer par toi...

Ma voix était un doux murmure amoureux, comme si j'avais peur que quelqu'un entende ma déclaration. Si je ne faisais rien, je ne sais pas où tout cela allait nous mener. Je tournai la tête vers la pile de crêpe, en se disant qu'il était grand temps de les manger, avant qu'elle ne refroidissent.

- Tu as toujours d'excellentes idées, toi. On dirait que tu lis dans mes pensées... Ou tu as senti mon estomac grommeler, c'est ça ? Il est un peu ronchon en ce moment...

- En ce moment ? Ha bon est pourquoi cela ? Si, il le souhaite, je pourrais lui faire à manger plus souvent.
Dis-je avec un sourire remplie de malice aux lèvres.

Ma main droite qui était posée dans ses cheveux descendirent sur son torse, continuant son chemin jusqu'à son ventre. Ma main avait fini posée sur son ventre, à la fin de mon petit discours. Et si je n'écoutais que ma main, elle irait se balader encore plus loin. Je secouais un peu la tête, essayant de reprendre mes esprits qui semblaient, commencé à s'embrumer. Pour oublier un peu, tout ça, on se dirigea vers la table pour déguster enfin nos crêpes. Je pris la première crêpe et la recouvris très généreusement, de Nutella. J'attrapai cette délicieuse crêpe avec mes mains, oubliant sur le moment mes bonnes manières. Ce n'est qu'après la première bouchée que je m'en rendis compte, je m'excusai aussitôt auprès de Marc.

- Ah... Mais je vous en pris, mademoiselle... Désolé de quoi ? Tu connais une autre manière de manger des crêpes toi ?

Je lui souris, rassurer par ces paroles.

- Tu a raison, il n'y a qu'une seul manière de manger des crêpe et c'est avec les mains.

Je regarda quelques instant le jeune archéologue, qui dégustait une crêpe au sucre. Il était si beau, si gentil, presque irréel et en plus il acceptait que je mange tels une ogresse, ces crêpes. Je finis par une boire une grande gorgée de vin, avant de retourner manger ma crêpe au Nutella avec les mains, je vous pris. Puis sans le savoir pourquoi mon esprit se mit à repenser au bal, peut être parce que j'aurais aimé passer ce moment avec Marc. J'aurais enfin danser avec un homme... Il y a tant de chose que je rêvais de faire dans la vie et que je n'avais pas le courage de faire... Pour le moment, du moins.

- Oui j'y étais et ce n'est pas étonnant que tu ne m'es pas aperçu. J'avais établi un camp entre les toasts de charcuterie athosien et le punch, qui était peut être un poil trop corsé tout de même. Enfin bon, vu que je ne connais pas grand monde de l'expédition, je suis resté cantonné au buffet une bonne partie de la soirée. J'ai bien reconnu certains membres de mon équipe de secours sur le site Alpha, comme le Caporal Kowalczyk, mais on a très peu discuté.

J'écoutais son récit en buvant de nouvelle gorgée de vin, sans m'en rendre j'avais vider mon verre et attaquer la deuxième bouteille. Mon esprit commencer à tournoyer tout seul et je commençais a avoir du mal à faire deux choses à la fois. Mais tout cela commencer doucement, s’amplifiant un peu plus à chaque gorgée de vin.

- Dommage qu'on ne soit pas rencontrer avant, j'aurais tant aimer danser avec toi. Même si je suis piètre danseuse, je dois l'avouer. Et puis j'aurais voulu te voir en tenue de soirée, tu devais être trop craquant...

Les mots sortaient tout seul de ma bouche, sans que je puisse faire quoi que se soit. C'est comme ci mes pensés et mes paroles ne faisaient plus qu'un, sur le moment. C'était surement un effet de l'alcool sur moi, mais pour l'instant je ne voyais pas l'alcool comme responsable de mes paroles. Je ne pouvais m'empêcher de rougir, après ce que je venais de dire. Alors que je finissais ma première crêpe, j'en pris une deuxième la recouvrant de confiture à la fraise.

- Et tes mains étaient aussi captivantes que la salade de l'autre soir?...

- Pas vraiment, ce qui est vraiment captivant c'est ton regard...


Je l'avais regarder dans les yeux en disant sa. Encore une fois la phrase était sortie toute seul de ma bouche. Je pris une nouvelle gorgée de vin, espérant me rafraîchir les idées. J'ignorais vraiment que cela ne faisais que les empirer. Alors que je regardais du coin de l’œil Marc, ce dernier mis un peu de Nutella sur mon nez. Je ne pu m’empêcher de loucher sur le moment, pour essayer de voir le résultat. Avant de me mettre à rigoler en entendant le rire du jeune archéologue.

- ... Mais c'est que ça te va bien... Bon attends, je vais te retirer ça quand même.

Je laissa Marc enlever avec sa serviette, le Nutella qu'il avait mis sur mon nez. Quel gâchis de Nutella, mais cela me faisait rire. J'avais aussi envie de jouer à ce jeux là, je plongea mon doigts dans le pot de Nutella et fit une ligne sur chaque joues de Marc, en rigolant.

- Tu est magnifique ainsi. Dis-je en admirant mon œuvre, finissant mon verre à nouveau.

Le sourire aux lèvres je m'approcha de lui, regardant la trace de Nutella sur sa joue droit.


- Sa serait dommage de gâcher...

Contrairement à Marc ce n'est pas avec la serviette que je retira le Nutelle, mais avec ma langue. Il faut dire que dans ma tête tout cela me semblait le plus normal, mon esprit était complètement à l'ouest à cause de l'alcool. En sentant le goût de sa peau sur ma langue, je sentis une douce chaleur grandir en moi. Un mélange entre l'alcool et le désir, aucune peur ne venait refroidir ce moment. Alors que ma langue avec retirer la trace de Nutella sur la joue droite de Marc, ma main gauche était venue se loger de nouveau, dans son coup comme ci c'était sa place. Je plongea mon regard dans les yeux de mon interlocuteur, mes yeux étaient remplie de désir. Mes lèvres se posèrent de nouveau sur celle de Marc, laissant ma langue jouer, aussitôt, avec la sienne. Ma main droite se posa contre son torse, remontant doucement vers son coup, caressant du bout des doigts sa peau si douce. Mon esprit ne pensais plus et ne réfléchissais plus à rien. Le désir avait pris le pas sur tout le reste, il faut dire que l'alcool l'aidait beaucoup. Alors que nos lèvres se décollèrent doucement, je ne lui souris malicieusement.

- Je crois qu'il me reste la joue gauche.

Ma voix était sensuel et elle n'était qu'un doux murmure, que seul Marc pouvait entendre. Si l'alcool n'était pas présent dans mon sang, jamais, au grand jamais, je me laisserais aller autant. Ma langue parcourra sa joue gauche, retirant le Nutella au passage. Ma main droit avait de nouveau changer de place, elle était descendu du coup, pour aller se loger sur l'épaule de Marc, en prenant bien soin de passer sous son haut, au niveau du col. Je le regardais amoureuse, plus rien n'existait autour de nous, encore une fois. Même la même les crêpes n'arrivaient pas à me taire détourner les yeux, je ne regardais que Marc. Je l'embrassa de nouveau langoureusement avec plus de passion encore et plus de fougue.

Code par ZokuPengin sur Epicode

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Lun 11 Avr - 19:33

avatar
Adossé à sa chaise, le jeune archéologue croisa les bras en écoutant Lily parler du bal et son verre de vin à la main, il sourit avant d'enchaîner en précisant qu'il n'avait pas tellement quitté le buffet. Il porta son verre à sa bouche pour boire une nouvelle gorgée en écoutant la jolie américaine.

- Dommage qu'on ne soit pas rencontrer avant, j'aurais tant aimer danser avec toi. Même si je suis piètre danseuse, je dois l'avouer. Et puis j'aurais voulu te voir en tenue de soirée, tu devais être trop craquant...

"Pas plus que les autres, il devrait avoir des photos de la soirée sur le réseau. J'ai cru voir quelqu'un avec un appareil au bal. Pour la danse, je peux y remédier en t'apprenant. Sans vouloir me jeter des fleurs, à ce qu'il parait j'ai un bon jeu de jambe."

Lorsque Marc émit une plaisanterie sur le fait qu'elle fuyait tout le monde du regard en fixant ses mains, elle se laissa sûrement aller par le vin en le complimentant sans réel rapport avec le bal.

- Pas vraiment, ce qui est vraiment captivant c'est ton regard...

"Ah euh Merci... Mais tu as eu le temps de le voir entre deux feuilles de salade?"

Le sourire aux lèvres, il prit une autre crêpe avec le pot de nutella avant de lui en déposer un peu sur le bout de son nez. Il rirent et alors qu'il l'essuya sa petite bêtise, Lily s'amusa à son tour en badigeonnant les joues de Marc avec la pâte chocolatée. Un sourire s'afficha sur le visage de la belle informaticienne, ce qui fit craquer de plus belle Langford et il ria à son tour.

- Tu est magnifique ainsi.

"Hey, je ne suis pas une crêpe moi..."

- Sa serait dommage de gâcher...

**Ouh là, elle va me lécher... Alerte... Kiki à la niche...**

Le regard de Langford se plongea dans les yeux pleins de malices de Lily s'approchant sensuellement de son visage. Lorsque sa langue toucha sa joue, son désir pour elle s'amplifia stimulant les papillons dans son ventre. Elle posa sa main dans son cou tant dis qu'il attrapa, tout naturellement, ses hanches. Le geste perdit légèrement de son charme lorsqu'elle s'y reprit plusieurs fois pour tout bien retirer, rendant sa langue quelques peu rapeuse. Quand elle eut fini sa toilette du chat sur la joue droite de son bel archéologue, les langues de nos deux amoureux s'entrelacèrent passionnément entretenant le désir de Langford pour la jeune Lily. Leurs lèvres se quittèrent doucement et d'un regard coquin, Lily sourit mais Marc remarqua ses pupilles quelque peu dilatées par l'alcool. Il essaya tant bien que mal à garder son sang froid tout en profitant de ce doux moment partagé avec sa belle.

**Reprends-toi Langford, voyons...**

- Je crois qu'il me reste la joue gauche.

**Tu ne m'aides pas là... Irrésistible...**

Il ne comprenait plus très bien ce qu'il se passait, elle lui avouait sa fragilité et son manque de confiance envers les hommes et là, elle lui saute quasiment dessus. Langford était perdu, il ne savait plus comment réagir. Lily était si belle, si charmante qu'elle en devenait irrésistible. Pourtant, il se devait de résister à ses pulsions masculines pour elle, il ne voulait pas tout gâcher. Surtout que la dernière fois, il l'avait juste vu en soutien-gorge pour lui faire un bouche-à-bouche, elle avait disparut pendant deux semaines. Qu'allait-il se passer s'il se laissait porter par la tentation? Elle rentrerait peut être sur Terre, voir elle ferait direct l'ascension et il ne la verrait plus jamais. Lorsqu'elle eu fini sa joue gauche, ses lèvres se portèrent sur les siennes pour un baiser plus que passionné, mais belle est bien enflammé. Le désir grandissant, il glissa ses mains sous son haut parcourant la peau si douce de son dos. Il quitta ses lèvres pour envahir sa joue de multiples bisous descendant progressivement dans son cou. Soudain, Langford mit un terme à ce moment sulfureux pour coller son front contre celui de Lily en se mordillant la lèvre inférieur.

**Non, Marc, sois un homme... Contrôles-toi, fais-le pour elle...**

Langford lui prit tendrement la main avant de regagner sa chaise entraînant Lily sur ses genoux en souriant. Il glissa son bras autour de sa taille l'enlaçant tendrement. Il prit sa crêpe au Nutella pour lui porter à sa bouche en souriant captivé par le charme de Lily. Puis d'une main, il attrapa son assiette pour s'en préparer une pour lui cette fois-ci. Il déposa un bisous sur sa joue avant d'attaquer sa crêpe. La tête posée sur son épaule, il songea que la belle Lily ne savait pas vraiment danser. Après quelques crêpes, il leva Lily le sourire aux lèvres avant de prendre sa main sans dire mot car il avait la bouche pleine.

"Et si on dansait? On va se rattraper du bal, tu vas voir c'est pas bien compliqué..."

Après avoir fini son verre de vin, il prit la main droite de Lily pour la poser sur son épaule gauche puis prit sa main gauche dans son autre main. Une main posée sur sa hanche, il guida la belle américaine dans les premiers pas d'une valse.

"Bon, il faut imaginer la musique... 1... Et 2... Et 3... Et 4..."

Alors qu'il admirait Lily, il l'entraina doucement dans cette danse pour qu'elle assimile les pas ce qui devrait être facile avec sa mémoire eidétique. Puis, peut être que cela allait baissait un peu la température et diminuer le désir ardent des deux jeunes tourtereaux ainsi que l'alcool. Langford imagina Lily en tenue de soirée, déjà qu'au naturelle elle était magnifique, il se dit qu'elle devait briller de milles feux le soir du bal.

"Tu es belle... Tu devais être magnifique au bal, comment ai-je pu passer à côté de toi?"

Marc approcha le corps de Lily contre le sien avant d’accélérer quelque peu le pas. Le regard toujours noyé dans le sien, il entraîna sa belle dans une valse endiablée.

Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé

Revenir en haut Aller en bas

Page 1 sur 1

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum