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3ème Round - Pv Sheppy [Terminé]

 :: Cité d'Atlantis :: Niveau 4 - Quartiers du Personnel
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Dim 20 Mar - 18:47

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Nathalie étais sortie de la salle de débriefing sous les regards goguenards et désapprobateurs des membres présent dans la salle d'embarquement. Il y faisait froid, de violente bourrasque de vent s'y engouffraient par le vitrail explosé. Elle quitta l'endroit en s'efforçant de se faire aussi petite que possible. L'expression « raser les murs » n'avait jamais été plus approprié à personne qu'à elle en cet instant. Il elle en avait eu la possibilité, elle serait rentrée dans les murs.

Elle avait l'impression que toutes les personnes qu'elle croisait la regardait, ce qui n'était probablement pas tout à fait faux. Toute la citée devait être au courant de l'incident et du noms des responsables. Le nez baissé sur ses chaussures, la tête rentrée dans les épaules, toute honteuse, elle vit le chemin jusqu'à ses quartiers, en se disant qu'elle n'avait jamais remarquer qu'il était aussi long.

Arrivé dans les quartiers du personnel, elle se détendit un peu, il y avait beaucoup moins de monde ici. Elle n'avait plus l'impression d'être brûlée par les regards de ses collègues, elle rejoignit presque en courant la porte de ses quartiers, passant la main devant les cristaux pour ouvrir la porte et trouvant qu'elle mettait longtemps à réagir. Il lui semblait que le temps était distordu, allongé. Elle voulait se cacher, ne plus voir personne. Comme un animal blessé se cache pour soigner ses plaies.

A peine les portes ouvertes, elle s'engouffra dans sa chambre et s'appuya sur les battants refermés avant de se laisser glisser contre la porte et posa sa tête douloureuse sur ses genoux. Elle tremblait, elle avait froid malgré la douce température qui régnait dans la pièce. Jamais elle n'avait eut aussi honte. Mais qu'est-ce qui avait bien pu lui passer par la tête pour faire une chose aussi inconsciente !

Elle commença à renifler. Elle repensa aux regards froids de John. Et si suite à ça il ne voulait plus la voir ? Et si cette grosse bêtise mettait un terme à leur relation ? Après tout, vu sa position, il ne pouvait pas se permettre de fréquenter quelqu'un d'aussi insouciant qu'elle. D'ailleurs, il lui avait dit qu'il voulait lui parler. Elle sortit sa tablette de sa poche pour voir s'il avait répondu au message qu'elle lui avait envoyé. Mais ce n'était pas le cas. Elle sentit des larmes lui piquer les yeux.

Finalement, elle aurait peut être mieux fait de ne pas revenir sur sa démission. Elle ne supporterait pas de le croiser tout les jours en sachant que c'était elle qui avait tout gâché entre eux. Que s'était son incompétence qui avait tué leur relation dans l’œuf.

La peur, la fatigue, la douleur étaient déjà beaucoup à supporter, mais cette idée eut raison d'elle. Elle commença à pleurer à gros sanglots.

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Lun 21 Mar - 18:07

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UN GOÛT AMER

PV NATHALIE DUMOND


En sortant de la salle de débriefing, après avoir vu Nathalie filé comme une flèche, longeant les murs, je jetai un petit coup d'œil à la salle d'embarquement. L'équipe de ménage était en place. Lorne bougeait le jumper en douceur, pendant qu'une équipe de scientifique vérifiait le fonctionnement de la porte et du même jumper. Je fus accompagné de Karola, du moins, jusqu'à son bureau.

La « réunion » avait été éprouvante, entre ma rage qui n'avait que peu baissé, les lamentations de Weir, le péage de câble de Nathalie, je crois que j'avais envie de me poser un peu. Histoire de rependre tout cela calmement. Mais, avoue-le deux minutes, mon corps était encore animé par ma colère. Et même si la lassitude commençait à me gagner, je sentais les piques de ma rage me titiller la peau. J'étais agité. Faisant les cent pas dans mon bureau. Je voulais, me calmer le plus possible, avant de frapper à la porte de ma compagne.

Mais, autant, j'avais réussi à retrouver un semblant de calme dans la réunion, là je sentais les vagues de mes aigreurs revenir. Je laissai libre court à ma rage, j'avais eu peur pour sa vie… peur de voir le jumper plonger dans les abysse et de devoir retrouver un corps noyé ou asphyxier… d'avoir à affronter son cadavre. Peur de la perdre aussi bêtement…la colère m'avait submergé car je ne comprenais pas ce qu'elle foutait dans les airs avec un archéologue… même avec la raison connue, je trouvais cela tellement stupide. Et je m'en voulais d'avoir été aussi faible, faible d'avoir laissé place à ma colère. Faible, de n'avoir pas réussi à m'en détacher et de montrer à tout le monde ma fureur. Cela était rare, de me voir en état de rage, surtout que personne ne comprenait en quoi je pouvais me mettre dans pareil état juste pour deux civils. Nathalie, n'étais même pas mon assistante… mais elle était bien plus.

Je fis les cent pas dans mon bureau, tel un lion en cage. Je n'avais pas répondu au message de Nathalie. Cela me paraissait inutile. Pourquoi lui dire le sujet, car elle en savait déjà le thème. Je pris une grande inspiration, essayant de revenir dans le petit état de lassitude de la réunion… cette réunion, qui avait dans un sens, été horrible, car je voyais ma compagne désemparée, pleurer et ne pouvoir rien faire. Mon cœur se sera, oui elle m'avait pennée… et j'avais haït le fait de nous cacher. Surtout quand elle était partie, je crois que j'avais fait preuve de sang-froid, pour ne pas m'élancer sa poursuite et la secouer comme un pommier. Pourtant, j'avais sentie, quelque chose disjoncter dans ma tête. Par chance ce fut l'interrupteur.
Je fini par arrêter mes va et vient, regardant autour de moi les plantes de mon bureau. De toute façon, ce n'est pas en arpentant la pièce que je pourrais calmer ma colère et mon anxiété envers cette femme qui me rendait fou.

Je sortis de mon bureau, essayant d'avoir un pas nonchalant. Et surtout espérant ne pas croiser Karola, qui aurait eu la même idée que moi. Je me dirigeai vers les quartiers du personnel, vers l'allée réserver à l'administration. Mon regard se posa sur les numéros de porte, pour chercher celui de Nathalie. Une fois devant, je regardai de droite à gauche, personne. Au pire la caméra me verrait, mais ne porterait aucun intérêt à ma présence. Je pris une grande inspiration, pour calmer le feu de mes veines avant de mettre la main sur le Crystal. Je n'avais pas frappé, car je me doute que Nathalie, ne viendrait pas m'ouvrir.

La porte eu un peu de mal à s'ouvrit, comme si elle était encombrée. Mais quand ce fut le cas, je vis le corps de Nathalie tomber en arrière. Enfin, je vis… étant derrière la porte, elle tomba sur mes pieds. Je la regardai incrédule. Quelle idée de rester derrière une porte coulissante... Je levai les yeux au ciel, avant de la relever. Mon geste était un peu vif, avant que quelqu'un ne débarque et voie cette scène cocasse.

Je pénétrai dans la chambre, en poussant doucement Nathalie devant moi… enfin pousser, je l'avais saisie et ses pieds effleuraient le sol. La porte se referma derrière moi et je relâchai mon porter. Puis recula un peu, pour lui laisser de l'espace et reprendre ses esprits. J'avais vu les marques de ses larmes sur son visage, cela m'avait bloqué dans mon geste... Mon corps fut raidit et ma mâchoire broyait mes dents. Mon regard était plutôt sombre. Elle me blessait avec ses pleurs et pourtant elle n'y était pour rien. Le cœur serré, je cherchai le paquet de mouchoir que j'avais pris dans mon bureau, lui tendant mollement. Elle était de dos…je me sentais con avec mon mouchoir dans le vide.

Je la contournai, pour essuyer ses larmes… son maquillage était foutu et lui formait des sillons noires sur sa peau blanche. Je restai silencieux, me concentrant sur l'effacement de ses traces. Comme pour effacer ma propre peur… mais cela ne marcha pas. En venant ici, je m'étais dit que je la saisirais dans mes bras, l'embrassant pour la consoler… mais maintenant que j'étais face à elle… j'en étais incapable, comme raidit… je ne savais pas vraiment quoi faire. Ma colère reprit, mais pas vraiment envers elle, plus envers moi et mon incapacité de lutter contre les larmes de ma compagne qui me peinait. J'avais du mal à la regarder dans les yeux, tout simplement parce que sa tristesse me touchait et qu'un réflexe con et masculin de ne pas le montrer m'animait.

Je soupirai, essayant de décrisper ma mâchoire et le reste de mon corps. Je détournai la tête, laissant retomber ma main et le mouchoir noircit. Que je partie jeter dans sa corbeille à papier. En toisant longuement le mur en face de moi, je réussis à relâcher la pression qui était dans mes épaules. Je me retournai pour chercher une assise. Je ne trouvai que son lit. Nos ébats était toujours dans ma chambre, je ne connaissais que peu sa propre chambre en réalité. Je me dirigeai vers celui-ci pour m'asseoir, mettant l'une de mes mains sur mon visage, le frottant, essayant de me calmer. Mais cela était difficile. J'avais trop de choses en tête et je m'enfonçais dans la culpabilité de ne pas pouvoir faire un geste aussi simple que de la serrer dans mes bras. En réalité, j'avais peur, de lui briser les os tellement je risquais de la serrer fort, de m'emporter et de la perdre... Me lovant dans ma colère car, j'avais cru péter un câble quand j'avais vu ce maudit jumper et ses courses incertaines vers l'eau. Et elle n'y était pour rien. Je crois que jamais, je n'avais été aussi en colère et eu une pareille crainte pour quelqu'un… une nouvelle fois, l'appréhension de mes sentiments pour elle m'effrayait. C'est con, d'avoir peur non ? Peur stupide, de se dire qu'en si peu de temps, elle avait réussi à m'accrocher et se rendre indispensable à ma petite vie monotone de soldat charmeur.

Je me sentais con, putain John, toi qui partait du principe que tu allais la câliner pour la rassurer, je ne pense pas que ton attitude la rassure grandement. Elle doit te trouver grave flippant !

Je frottai mes deux mains sur mon visage, les ramenant vers ma bouche levant les yeux vers elle, immobile… et bah vas-y mon con ! Lance-toi. C'est fou ça, tu peux faire preuve de courage dans un combat, mais devant la femme que tu aimes, tu es incapable de lui dire une chose aussi simple. Tu te mets dans un état pas possible pour rien ! C'est les filles qui se perturbent autant, pas les mecs !

• J’ai crus que j’allais te perdre…

Bravo ! Première phrase ! C’est bien continue, dit quelque choses de bien… et arrête de la regarder sinon tu vas faire exploser ton cœur à force de voir ses larmes…Ma voix était plutôt calme et un peu assombrit. J'avalai ma salive. J'étais partagé par l'envie de vociférer ma colère en lui passant LA chasse du seigle et celle de la serrer contre moi. Mais bon corps refusait de se lever, ce traitre. Quant à l'engueuler elle avait eu son compte non ?

• Quand l'un de mes soldats m'a averti pour un jumper volé, je me suis dit « oh tiens encore deux civils pas futés qui joue avec les jouets des soldats »… mais quand ce fut ton nom qu'il m’a donnée, j'ai crus que j'allais …

On a dit quelque chose de bien John …Je me tue quelques instants, cherchant le mot juste. Surtout que je comptais lui dire clairement ce que j'avais ressenti… quitte à aller un peu loin.

• …faire une attaque, surtout en voyant les jolies petites courbes que décrivait l'engin vers la mer. Je t'ai vu plonger dans cette boite de conserve et l'obligation de mettre en place une équipe de sauvetage… enfin sauvetage…de récupération des corps. Je me voyais déjà à la morgue avec ton corps froid et trempé avec le sentiment d'impuissance de n'avoir rien pu faire pour te sauver ! L'horreur de te voir pour la derrière fois ! Morte ! Me voir péter littéralement un câble dans l'infirmerie vociférant ma peine face aux autres imbéciles heureux ! Qui n'allait pas vraiment comprendre en quoi l'assistante de ma capitaine était si importante pour moi !

Je me relevai brusquement l'image me revenu en tête et elle m'était insupportable. Je commençai à faire quelques pas de long en large. Tiens donc le lion est revenu. Je m’emportais…tous mes beaux discours envolés au profil de l’expression de mon anxiété que je lui faisais partager… je ne sais pas pourquoi je tiens à lui dire tout cela. Peut-être pour lui faire comprendre maladroitement que je tiens à elle, que je l’aime ? Et qu’il m’était horrible d’imaginer la perdre…

• Le pire, c'est que je me suis emporté dans une colère impressionnante, j'ai dû virer mon soldat, pour ne pas qu'il se doute de quelque chose où qu'il aille rapporter que le colonel est dans un état second. Car ce fut le cas. J'étais dans une colère folle, car j'avais peur pour toi. Et il m'était insupportable de ne pas pouvoir prendre un jumper et te ramener saine et sauve !

Ma voix était affreusement calme, mais on sentait que j'étais animé par pleins de sentiments tumultueux et je commençais à avoir chaud.

• Voir cette fichue courbe incertaine… me dire que j'allais te retrouver dans un sale état à cause d'une folie ! Et puis aussi parce que je me demandais ce que tu foutais hors de ton bureau avec un archéologue ! Mais ça ce n'est pas important, ce fut ma petite crise de jalousie passagère et sans importance.

Je m'étais stoppé en parlant de Marc, d'un geste presque ironique, j'avais changé ma voix, comme si je voulais faire de l'humour. Dans un sens, s'en était. Puis, je levai la tête vers elle et son visage barré part les points de sutures… ah oui j'avais oublié sa « petite bosse ». Mon visage se décomposant quelques secondes quand j'observai cette boursouflure… puis mon visage se referma.

• Il m'était impossible de me calmer, c'est la première fois que ça m'arrive ! Que je me laisse m'emporter dans cette foutue rage et surtout essayer de la cacher. Karola, l'a vue et n'a pas plus comprit que Weir ! J'ai crus aussi que j'allais étriper Élisabeth, face à sa lumineuse idée ! ça aurait été n'importe qu'elle autre femme j'en aurais eu tellement rien à faire ! Mais non, c'est toi qu'elle a choisie, toi qui as failli te tuer bêtement ! Et personne, ne pouvait comprendre pourquoi le « si nonchalant et gamin » colonel était en train de rugir partout ! Je crois que j'ai effrayé plus d'une personne …*voix plus ironique sur cette phrase*
Je croisai les bras, la toisant toujours.

• Tu m’as fichue la peur de ma vie Nathalie ! Et puis ton petit délire de démission … ça été le pompon ! Heureusement que Karola a réagi plus rapidement que moi, car j’étais déjà levé quand tu as disparue ! Mais qu’est-ce qui ta prit de dire pareille sottise !

Ma voix, commençait à se nouer, limite je parlais plus pour moi que de lui poser une question. Je soupirai, mon bras tremblotai, un muscle de ma mâchoire fit de même. Cela traduisait des tourments qui me nouaient les tripes. Mais plus inquiétant, j'avais les yeux qui me picotaient. Ah non hors de question !

Je soupirai. J'avais parlé de moi, pour ne pas l'accuser elle et parce que j'étais incapable de lui passer une chasse. Gêné par le tremblement visible de mon bras, je les décroisais, pour les secouer un peu. Je repris d'une voix plutôt douce… enfin je m'essayais de le faire.

• Le pire dans tout ça, c'est que je ne peux même pas t'engueuler te dire que tu as merdé et que tu n'es qu'une folle ! Non ! ce n'est pas de ta faute, tu as eu peur aussi, surement bien plus que moi ! Dans cette histoire tu es la victime ! Et tu as déjà eu ton compte de remontrances. Et pourtant je n'arrive pas à me taire. J'ai l'air d'un parfait idiot, à parler de moi… voulant te dire ce que je ressens … alors que je suis incapable de te dire que…

J'avais pleins d'autre chose à lui dire, mais cela resta dans ma tête, continuant son flot de paroles sans se soucier que ma bouche ne suivait plus. D'ailleurs, je me rendis compte à cet instant que je ne parlais plus… je soupirai longuement, tu es qu'un idiot John. J'eu honte de moi. J'aurais dû me botter le cul et l'enlacer au lieu de redouter ses yeux mouillés.

Je me raidis à nouveau. Mon épaule me fit mal, à force d’être aussi tendu. Machinalement, je la touchai pour débloquer le muscle. Je soupirai une nouvelle, fois pour essayer de libérer tout ça. Je passai ma main sur mon visage. La gorge sèche et réellement nouée. Je ne comprenais pas bien ce que j’avais. Je restai là, devant le lit de ma compagne, comme un arbre centenaire à regarder le mur, m’insultant copieusement à l’intérieur. Prenant compte de mon silence, j’avalai ma salive pour parler à nouveau quand se fut sa voix qui prisa le silence.

Je soupirai, passant ma main sur mon visage. Ma voix fut douce et lasse, comme un murmure. Je ne voulais pas entendre quoi que ce soit. John tu n’es un gros con ! Voilà un beau et charmant con, mais un con quand même.

• Nathalie … écoute je suis ridicule… excuse moi



° CODAGE PAR DITA | EPICODE °

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Mar 22 Mar - 11:40

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Nathalie était saoulée de larmes et épuisée. Elle avait dû s'assoupir ou perdre connaissance quelques instants contre la porte, parce lorsqu'elle reprit ses esprits, elle était couchée sur le dos sur les pieds de John. Elle avait basculé en arrière, tombant dans le couloir quand il avait ouvert la porte de sa chambre. Et puis d'ailleurs, comment pouvait-il avoir ouvert sans son accord ? Les portes des chambres n'était-elle pas sensées ne s'ouvrir que pour leur occupant ?

Elle n'eut pas le temps de vraiment réaliser ce qui lui était arrivée qu'il la saisit, la relevant brusquement avant de la pousser, enfin de la porter, il l'avait saisie sous les bras et garda la même prise pour la faire rentrer dans sa chambre, du coup, ses pieds touchaient à peine le sol. Nathalie n'eut même pas l'idée de se débattre et de tenter de se libérer de sa prise. De toute façon, même dans ses jours de forme, elle aurait été bien incapable de se libérer de lui, alors aujourd'hui...

Elle l'entendit fouiller dans ses poches mais il ne dit rien. Nathalie n'eut pas le courage d'affronter son regard. Elle savait que son regard était très expressif, et elle n'avait pas envie de voir ses yeux si clairs assombrit par la colère qu'il éprouvait contre elle. Finalement, il la contourna et elle baissa les yeux avant de sentir quelque chose courir sur ses joues pour essuyer ses larmes.

*Bravo Nath, tu dois être magnifique... quelque part entre un zombie et une œuvre de Victoria Frances.* pensa-t-elle. Elle resta immobile sous ses essuyages un peu brusques.

Pendant une fraction de seconde, il lui avait fait relever la tête et elle avait croisé son regard. L'expression de son visage l'avait fait frémir. Il était plus qu'en colère, il était fou de rage. Elle savait que dans ses cas là, les larmes risquaient de ne pas l'attendrir, bien au contraire. Elle s'efforça de garder le contrôle de ses glandes lacrymales, mais elle dut bien avouer que quand il se détourna pour aller jeter le morceau de papier souillé elle fut soulagée.

Une fois qu'il eut jeté le mouchoir, il ne revint pas vers elle. Il se dirigea vers son lit et s'y assit, se frottant le visage avec agacement. Nathalie aurait tout donné pour être une souris et pouvoir se glisser dans le plus petit trou qu'elle aurait pu trouver. Mais elle était obligée d'affronter la situation. Il semblait avoir du mal à trouver ses mots. Il était clair qu'il s'apprêtait à lui dire quelque chose de particulièrement difficile, à dire et à entendre. Elle se mordit la lèvre pour tenter de contrôler les tremblements et la panique qui commençait à l'envahir. Elle ne savait pas si elle serait capable de rester calme et stoïque s'il lui annonçait qu'il préférait mettre un terme à leur relation. Et pourtant, il lui était absolument intolérable d'imaginer qu'elle pourrait le supplier. Le supplier de la garder, s'avilir à lui promettre tout ce qu'il voulait pour qu'il ne la quitte pas. Elle savait que ça ne servait à rien, mais elle savait aussi que dans ce genre de situation c'était une réaction normale.

Il n'avait pas ouvert la bouche depuis qu'il était entré. Nathalie non plus n'avait rien dit. Le silence commençait à devenir pesant, mais elle ne voyait pas ce qu'elle pourrait dire. Finalement, ce fut lui qui prit la parole.

• J’ai crus que j’allais te perdre…

Cette entrée en matière scotcha la jeune femme. Avec tous les dégâts que son inconscience avait causée dans la citée, la première chose qui l'avait inquiété c'était de la perdre elle. Elle se sentit stupide. Elle ne s'était pas attendue à quelque chose de se genre.

Comme si les premiers mots qu'il avait prononcés avait libéré quelque chose chez lui, il continua. Même si Nathalie avait voulu parler, elle n'en aurait pas eut la possibilité, il n'aurait pas pu en placer une. Elle se demanda si elle l'avait déjà entendu parler autant d'un seul coup.

Il lui expliqua ce qu'il avait ressentit en sachant qu'elle était dans le jumper vagabond, combien son cœur avait été sollicité quand il avait vu sa courses incertaine sur l'océan et combien l'idée d'être obligée d'aller chercher son corps au fond de l'eau lui aurait été insupportable. Qu'il n'avait pas pu se retenir de laisser exploser sa colère, et que personne n'avait comprit pourquoi le Colonel Sheppard se mettait dans un tel état pour ses deux bras-cassés de civils. Il lui dit qu'il avait dû virer le soldat de la pièce pendant qu'ils se parlaient à la radio, parce qu'il aurait fini par se douter de quelque chose.

Il fini par évoquer aussi qu'il était en colère parce qu'il s'était demandé ce qu'elle faisait dans un jumper avec un scientifique, avouant même que ça lui avait provoqué une sentiment de jalousie. Même s'il avait dit que cette crise de jalousie avait été passagère et sans importance, sa voix avait changé était devenue ironique, révélant que ce n'était pas aussi anodin qu'il le disait. Il se tut un instant, relevant les yeux vers elle. L'espace d'une fraction de seconde, elle vit passer une expression toute à la fois pleine de compassion et d'inquiétude sur son visage, avant qu'il ne se glace à nouveau.

John arpentait la pièce, tournant comme un lion en cage. Parlant de la peur qu'elle lui avait faite, de la jalousie qu'il avait éprouvée à savoir qu'elle avait prit le jumper seule avec un autre homme. Elle comprit à demi-mot qu'il avait envisagé quelque chose de moins innocent qu'un accident. Il avait du penser qu'ils étaient parti volontairement sur le continent pour s'isoler. Il était en train de lui expliquer qu'il avait été tellement inquiet pour elle que sa colère et sa rage qu'il n'avait pu juguler aurait pu éveiller les soupçons sur leur relation.

Nathalie baissa le nez. Elle n'avait pas envisagé les choses sous cet angle. Décidément, elle avait fait carton plein là. Comment avait-elle pu faire tant de dégâts en si peu de temps ? Comment aurait-elle pu envisager en se levant ce matin, qu'elle serait impliquée dans la destruction de la salle d'embarquement, d'un jumper, et de sa relation avec John ? Elle se sentit mal. Elle avait la tête qui tournait et des tâches noires commencèrent à danser dans son champ de vision. Elle dut se concentrer de toutes ses forces pour lutter contre l'évanouissement qui la guettait.

Il avait l'air tendu, crispé. D'ailleurs, ce devait être plus qu'une impression, puisqu'elle le vit décroiser les bras et faire jouer les muscles de son épaule et secouer les bras tout tenter de dénouer les muscles. Il reprit la parole, d'une voix plus lasse. Lui disant que le pire était qu'il ne pouvait même pas l'engueuler puisque ce n'était pas sa faute et que de toute façon, elle avait déjà eu droit à son engueulade. Elle n'était pas tout à fais d'accord avec lui, mais préféra garder le silence.

Elle releva la tête quand il dit qu'il avait l'air d'un parfait idiot à parler ainsi, qu'il voulait lui expliquer ce qu'il ressentait, laissant sa phrase inachevée.

Incapable de lui dire quoi ? Qu'il avait eut tellement peur qu'il préférait qu'ils en restent là pour ne plus revivre ça ? Que sa colère avait faillit les trahir et que ça devenait trop difficile à gérer ? Qu'il ne voulait pas d'une relation avec une fille aussi inconsciente ? Une toute petite voix au fond de son esprit lui souffla *Ou alors, incapable de te dire qu'il t'aime... n'oublie pas le petit cœur dans son message* Elle repoussa cette idée, elle ne voulait pas l'envisager de peur de se tromper et de souffrir encore plus si ce n'était pas le cas.

Nathalie ne savait pas trop comment réagir. Elle aurait voulu dire quelque chose, mais avait peur de dire une bêtise. Il était debout, tendu, fixant le mur, dos à elle. Elle se rapprocha de lui. Elle avait envie de le toucher, mais craignait d'être repoussée.

- « Incapable de me dire quoi ? » demanda-t-elle d'une voix rendue rauque par son chagrin et son angoisse.

Il se frotta le visage avant de reprendre d'une voix lasse, lui disant qu'il était ridicule et lui demanda de l'excuser.

Enhardie par son ton plus doux, elle se rapprocha dans son dos. Posa son menton sur son épaule en tentant timidement de mêler ses doigts aux siens.

- « Non, tu n'es pas ridicules. C'est moi qui le suis. Mais j'ai besoin de comprendre ce que tu es en train d'essayer de me dire. »

Elle déglutit et ferma les yeux un instant avant de frotter sa joue contre celle de son (ex?) amant. Nathalie était parfaitement consciente que ce câlin était parfaitement ridicule. Mais s'il devait lui annoncer qu'il ne voulait plus qu'ils se voient, elle voulait au moins avoir partagé un dernier câlin avec lui. D'une voix nouée, elle reprit :

- « Si tu es en train d'essayer de me dire que notre relation est trop lourde a gérer, qu'elle t'empêche de te comporter comme tu le devrais et que tu préfères qu'on y mettes un terme, je comprendrait tu sais. »

Ce qu'elle ne dit pas, c'est que si c'était effectivement le cas, il serait à bord du Dédale lors que son retour sur terre. Elle ne pourrait pas supporter de le croiser tout les jours, de le voir peut être nouer quelque chose avec une autre. Rien que d'y penser son cœur se brisait. Mais, elle ne le lui dit pas, parce qu'elle ne voulait pas lui donner l'impression de se servir de son départ comme moyen de chantage.

Elle aurait voulu ajouter quelque chose, mais elle en était incapable. Elle attendait avec angoisse sa sentence en se mordant la lèvre au point qu'elle commença à sentir un goût métallique et doucereux dans sa bouche, elle tremblait comme une feuille. Pour trouver un peu de réconfort, elle serra les paupières et posa son nez contre le cou de John. Son odeur avait un effet apaisant sur elle. Elle voulait en profiter encore une fois. Elle laissa sa main libre enlacer les épaules de cet homme qu'elle aimait plus que tout, au point d'être capable de le libérer d'elle-même au prix de sa carrière sur Atlantis et de sa souffrance.

Nathalie espérait de tout son être qu'il ne lui confirmerait pas que c'était ce qu'il était en train d'essayer de lui dire. Elle ne savais pas si elle serait capable de gérer un tel chagrin aujourd'hui après toutes les émotions qu'elle avait déjà vécues aujourd'hui.

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Mar 22 Mar - 20:09

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UN GOÛT AMER

PV NATHALIE DUMOND


Par la colère, je n'arrivais pas à la regarder et à observer ses réactions. Et même je la fuyais du regard, de peur de craquer face aux larmes qu'elle pourrait m'offrir. J'étais mal à l'aise, je sentais que mon corps tendu devenait douloureux. Même dos à elle, j'avais l'impression que toute ma mauvaise humeur emplissait la pièce dans un grognement sourd et sauvage. Je détestais cet état, car je n'arrivais pas à être maître de moi-même et de mes foutus muscles, qui tremblotaient. Cela m'agaçai, je broyai encore plus mes bras entre eux, avant de recommencer à les agiter.

Je croisai les bras, espérant que mes tressaillements allaient se calmer. Face à ce maudit mur. Je ne sais pas pourquoi, je m'étais tourné. Quelques secondes avant, j'étais devant le lit debout à passer ma main sur mon épaule et sur mon visage. Et là, j'étais face au mur, j'avais fait quand ce demi-tour ? Ah oui, quand je m'étais rendu compte que je ne parlais plus, mais que ma tête m'assourdissais de mes discours fades. Mon geste avait été instinctif, comme pour foudroyer un objet inanimé.

Nathalie était restée silencieuse face à mes phrases, dans un sens, je ne lui avais pas laissé la chance d'en placer une. Je parlais trop, j'étais maladroit, je me supportais pas. Je fulminais contre-moi-même. Au final, c'est elle qui aurait fallu consoler pas moi. Je croisai une nouvelle fois, mes bras sur ma poitrine, essayant de soupirer et de respirer normalement. Je me sentais amer. Et surtout, j'avais l'impression, d'être malade tellement, la colère mélangée à l'anxiété, la peur la frustration me tourmentait. Un cocktail explosif.

Je sentie, que Nathalie bougeait… mais je ne me retournai pas. Je ne voulais pas la regarder, qu'elle puisse voir mon visage fermé et mon regard perdu. Je suis homme que trop expressif et elle y verrait rien de bien beau. Sa voix s'éleva emplis d'angoisse. Cela, me lança une javeline dans le dos. J'eu un faible sourire ironique voir cynique. Bah oui John, incapable de lui dire quoi ? Affronte la réalité bon sens !

Au lieu de ça, je passai ma main sur mon visage, dans le faible espoir de détendre mes muscles. Lui balançant cette phrase lasse et douce. Oui je suis ridicule. Elle se rapprocha de moi. Sûrement encourager par le ton que j'avais employé.

Elle posa son petit menton contre mon épaule, cherchant mes doigts. Son contact, me procura des frissons gelés. J'eu un petit mouvement de tremblement de la part de ma tête et ma mâchoire se referma. Mon regard foudroya le mur. Je soupirai douloureusement avant de la laisser saisir ma main pour qu'elle enroule ses doigts. Une main bouillante. Je soupirai doucement, son contact commençait à me faire du bien…

Elle frotta sa joue, je fermai les yeux, me laissant faire, comme pour me rattacher à ce geste simple, dans l'espoir de calmer les rugissements du lion. Laissant aller ma tête contre ses gestes tendres. Elle me sortit que je n'étais pas ridicule… oh si je lui suis, regarde dans quel état je suis ! Elle prit le risque même de dire que c'est elle et qu'elle avait besoin de comprendre mes propos. Mais il n'y avait rien à comprendre non d'u chien ! Je comptais lui répondre une phrase un peu courroucé quand sa voix nouée me stoppa…

J'ouvris grand les yeux de surprise… je rêve où elle insinuait que j'étais là pour la quitter ? Et d'où elle comprendrait ? Mon corps se raidi avec violence, mon estomac se sera par la même occasion. Je restai incrédule face au mur, je rêve !
Une petite voix ricanait dans ma tête « tu vois que tu fais flipper ! Elle croit que tu vas la quitter ! Brave fille va, elle a rien comprit a tes propos ». Ah bah oui, je venais de lui dire à quel point je tenais à elle et que tout ça n'était pas habituel pour moi… mais apparemment elle n'avait rien pigé ! Preuve que j'étais ridicule ! Et après ont dit que c'est les nanas qui comprennent entre les lignes ! Je sentie bouillonner une rage nouvelle. Celle de l'incompréhension et du désespoir.
Elle m'enlaça, touchant mes épaules comme pour un câlin un peu étrange...comme pour me sentir une dernière fois. Ce n'est pas trop dur de câliner un bloc de pierre ? Elle tremblotait elle aussi… je sentais ses soupirs emplis d'angoisse… la tension dans son corps.

Je crois, que j'ai grogné à son annonce… oui … j'ai bel et bien grogné. Je suis plus proche d'un lion affamé et en colère que d'un humain. Autant, juste avant son contact m'avait apaisé… mais là, j'avais l'impression que sa peau me brûlait. Enfaite non, je me brûlais moi-même. Je me dégageai de son étreinte en me retournant la regardant dans les yeux. Mon regard était d'une intensité assez forte. Certes, il y avait de la colère mais, surtout une inquiétude sourde. Mais, comment elle fait pour penser à autant de bêtises en une seule journée ?

Impossible de parler, ma gorge était trop nouée. Je restai là, à la toiser quelques minutes, je voyais ses tremblements, l'angoisse dans ses yeux, les larmes qui menaçaient de couler sur son visage ternis par le mascara. Au bout d'un moment mon regard se détourna vers le plafond dans un long soupir. Calme-toi John… et surtout ouvre la bouche. Je soupirai, pour dire quelques choses qui ne put traverser mes lèvres. Cela m'agaçait. Un autre soupir las et fatigué.
Ma tête se tourna vers elle mécaniquement. Ma voix était redevenu calme mais, avec des nuances de froideur insoupçonné.

• Mettre un terme à notre relation ? C’est trop difficile à gérer face aux regards des autres ? C’est ce que tu as compris Nathalie ?

Je ne cillai pas en lui disant ça. Toujours bras croiser, je sentais que j'allais dire une connerie. C'est con, mais, elle m'avait blessé.

• Ça pourrait être une super idée ça !

Mon ton était cynique. Non, mais vraiment, qu'est-ce qui ne faut pas entendre ! Je levai les yeux au ciel, soupirant une énième fois. La laissant mariner un peu. Mais il m'était impossible de la laisser plus longtemps dans cet état. Je commençais à voir ses larmes rouler sur ses joues… cela me sera le cœur et une vague de tristesse me submergea. Je hais quand elle pleure…

Je décroisai les bras, attrapant dans mes deux mains, son visage, collant ma tête contre la sienne. Je fermai les yeux et je murmurai.

• C'est fou le nombre de bêtises qu'il y a dans cette petite tête aujourd'hui.

J'embrassai son front, avant de l'attirer contre moi l'une de mes mains qui lui tenaient l'arrière de la tête, la mettant contre mon épaule invalide d'ailleurs et l'autre l'enlaçant contre mon torse. Je frottai ma tête contre la sienne. Et bah voilà ce n'est pas compliqué de la prendre dans tes bras. Je caressai ses cheveux. La colère retombait doucement.

• Si je voulais te quitter, je ne serais pas aussi ridicule à essayer de te dire maladroitement à quel point je tiens à toi.


Je soupirai, embrassant une nouvelle fois cette petite tête chevelue. Ma tête se tourna un peu contre le côté de la sienne.

• Je …

Je ravalai ma salive, une boule horrible noua mon estomac. C'est fou, comme deux petits mots peuvent être difficiles à dire alors qu'ils sont sincères. Durant nos vacances plusieurs fois ils avaient manqué de franchir mes lèvres. Mais, là… j'aurais préféré lui dire plus tard et dans d'autre condition… mais on n'est au final pas maître de son destin. Je la serai un peu plus forte contre moi. Chuchotant sincèrement au creux de son oreille :

• Nathalie… je t’aime


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Mer 23 Mar - 10:28

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Lorsqu'elle tenta de saisir la main de John, elle sentit qu'il se dérobait, qu'il se rebiffait. Elle en fut encore plus inquiète sur ses intentions. Elle le sentit soupirer et trembler, mais finalement, il la laissa emmêler ses doigts aux siens, même si elle le sentait toujours aussi enragé.

Il se laissa aller à frotter sa joue contre la sienne, comme s'il cherchait lui aussi un peu de soutient et d'apaisement dans ce geste. Nathalie sentit son inquiétude s’apaiser un peu et son cœur se gonfler... et si la petite voix avait eu raison ? Et si il l'aimait ? Mais il ne se retournait pas. Il ne la regardait toujours pas, comme s'il craignait ce qu'il devait lui annoncer. Comme s'il voulait fuir son regard de peur de ne pas avoir le courage de lui dire ce qu'il avait sur le cœur.

Suite à sa proposition, elle l'entendit grogner, littéralement, mais elle ne savait pas si c'était d'approbation ou parce qu'il rejetait sa proposition. Il se dégagea de son étreinte et se tourna vers elle, plantant son regard dans le sien. Nathalie eut l'impression de sentir son cœur se briser. Il semblait encore plus hors de lui que quand il était entré dans la chambre. Elle ressentit une certaine inquiétude.

Il resta quelques instant à la toiser d'un air sévère, les bras croisés, d'un air froid et cynique. Elle sentit les larmes envahir à nouveau ses yeux malgré les efforts qu'elle faisait pour les contrôler. Elle avait horreur de pleurer en public, même si le public se réduisait à une seule personne... surtout si le public se résumait à la personne qu'elle aimait. Elle n'avait pas envie de lui faire honte

L’attitude du John la glaçait littéralement et physiquement. Elle se mit à trembler, elle avait l'impression que tout son corps s'était gelé et que plus jamais elle n'aurait chaud.. Elle aurait aimé pouvoir prendre la fuite, mais ils étaient dans sa chambre... le seul endroit vraiment intime qu'elle avait dans la cité.

Ils restèrent silencieux encore quelques instants, Nathalie n'osant rien ajouter, se perdant dans les prunelles vertes de son amant. Elle comprenait maintenant l'expression « comme un lapin dans les phares d'une voiture ». Elle savait qu'elle aurait dût détourner les yeux. Mais, elle ne pouvait pas s'y résoudre. C'était peut-être la dernière fois où elle pourrait se noyer dans les yeux de son amant. Ce fut lui qui s'y résolu, levant les yeux vers le plafond avec un soupir, qu'elle devina agacé.

Quand il dit d'une voix glaciale qu'une rupture était une super idée, elle sentit son cœur se briser. Son ton était cynique, froid et coléreux. Elle se dit qu'elle avait du vraiment le mettre mal à l'aise pour qu'il se montre aussi cruel avec elle. Il aurait pu lui dire ça de façon plus rapide et moins cruelle. Ces mots ressemblaient à une vengeance. Elle ne put retenir quelques larmes de déborder de ses cils et de rouler sur ses joues.

Elle ne comprit pas ce qui se passait quand, reniant sa froideur et ses interrogations précédentes, il saisit ses joues entre ses grandes paumes, collant sa tête contre la sienne, avec une tendresse et une passion déconcertante par rapport à son ton glacial en lui disant que c'était fou le nombre de bêtise qu'elle pouvait avoir en tête. Il embrassa son front avant de la serrer dans ses bras en caressant ses chevaux, au plus grand désarroi de la jeune femme. Elle se sentait perturbée, elle ne comprenait plus ce qui était en train de se passer, mais la douceur du baiser de son amant sur son front la dissuada de se dégager ou de poser quelques question que ce soit.

Elle le sentit se détendre, sa rage retombait doucement. Il lui expliqua que s'il avait eut l'intention de la quitter il n'aurait pas pris autant de temps à lui expliquer combien il tenait à elle. Nathalie se sentit bête. Oui. Mais alors, que voulait-il dire ? Elle ne comprenait plus. Surtout, elle ne voulait pas prendre le risque de se méprendre sur ses intentions.

Il soupira, embrassant à nouveau ses cheveux. Il frotta sa tête contre celle de la jeune femme, avant de commence par un « Je » qui ne fut suivit de rien de plus. Il la serra plus fort contre lui, sembla encore hésiter quelques instant de plus avant de lui dire :

• Nathalie… je t’aime

Nathalie eut l'impression que le monde se dérobait sous ses pieds. Elle le regarda d'un air incrédule, se disant qu'elle avait mal comprit. Nathalie avait un complexe dont personne n'aurait pu vraiment se douter vu son attitude dans son boulot. Elle avait toujours eu du mal à croire qu'on pouvait tenir à elle. Elle avait toujours eu du mal à comprendre comment on pouvait l'aimer. Son histoire malheureuse avec son mari n'avait été pour elle qu'une démonstration aussi magistrale que douloureuse de ce fait.

Et pourtant... elle avait tellement espéré l'entendre dire cela ? Pendant leurs vacances, elle avait parfois eu l'impression qu'il avait faillit le lui dire. Elle même elle avait plusieurs fois faillit le lui dire, quitte à se ridiculiser (Bon, elle le lui avait dit une fois, mais il était inconscient, donc ça ne comptait pas.) mais elle s'était brimée, parce qu'elle ne voulait pas prendre le risque de le choquer. Après tout, il n'y avait pas si longtemps que ça qu'ils se fréquentait.

Elle hoqueta dans ses bras. Soudain l'air lui manquait. Ainsi, il ressentait la même chose qu'elle ? Même si elle avait toujours eu l'impression qu'il avait de l'affection pour elle, et si elle avait souvent espéré lui entendre dire qu'il l'aimait, elle n'avait jamais cru que ce soit vraiment possible. Bien sur, elle avait confiance en lui, et elle ne doutait pas que s'il le lui disait c'est qu'il était sincère, surtout en de telles circonstances.

Nathalie ne savait pas trop comment réagir entre son bonheur, son désir de l'entendre de lui dire et les méfiances que ses traumatismes avait engendrés chez elle.

Ce n'est qu'à cet instant qu'elle se rendit compte à quel point le comportement des hommes qu'elle avait connu jusqu’alors, son mari gagnant de loin le pompon, avait fait des dégâts dans son cœur. Aucun d'eux ne lui avait appris qu'elle était digne de respect et d'amour. Pour tous elle n'avait été qu'un objet utilisable, que ce soit physiquement ou, pour son mari, professionnellement.

Mais les mots de John avait éveillait quelque chose en elle. Ses mots si tendres, si attendus, si doux dans de telles circonstances avaient réchauffé son cœur. Elle ne voulait pas se poser de question, elle voulait juste savourer cet instant, le partager avec lui.

- « Si tu savais le nombre de fois où j'ai eu espéré t'entendre me le dire... Parce que ça me donne l'autorisation de te le dire aussi, et que j'en crève depuis... depuis le premier soir. »

Elle se blottit dans ses bras, encore un peu tremblante.

- « Moi aussi je t'aime John.. si tu savais comme je t'aime »

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Mer 23 Mar - 21:15

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UN GOÛT AMER

PV NATHALIE DUMOND


Une fois retourné, mon regard semblait effrayer ma compagne. Dans un sens, je n'aimerais pas m'avoir en face. Surtout face à un grognement qui n'avait rien d'humain. J'étais quand même sidéré qu'elle envisage ça. Avait-elle eu autant peu confiance en elle ou en moi pour s'imaginer pareille foutaise ? Comme si une simple virée en jumper pouvait me faire envoler mes sentiments. Enfin « simple », une presque mortelle virée. Mais cela revient au même.

Ses yeux se remplissait de larme. Chose difficile à supporter pour ma part. Je n’ai jamais, aimé voir les autres pleurer, dans un sens qui peut aimer ça ? Je me sens mal à l'aise et je ne sais pas quoi faire quand je les vois. Sans parler de celles de Nathalie, qui ont un côté tranchant pour mon être.

Elle se mit à trembler, une véritable feuille. Cela me désempara encore plus. Le pire c'est que j'avais trop de sentiments contradictoires et que mon corps se bloquait. Comment ne pas être touché par cette femme ? Comment ne pas regretter de lui infliger ma rage ?

Et pourtant, je me lançai quand même dans mes propos cyniques, car ils marquaient le sommet de la bêtise de Nathalie à mes yeux. Je continuai à désespérer quand des larmes coulèrent de ses yeux. Elle était en train de me croire en plus ? Je soupirais, non mais Nathalie c'est de l'humour cruel certes, mais quand même… c'est fou, comme on peut se montrer détestable dans un état colérique.

Une fois entre mes mains, je la sentais encore plus perturbée. Elle ne comprenait pas. Dans un sens, je venais de la malmenée de la pire des façons. Son odeur, m'apaisait… je retenais l'envie de la serrer encore plus fort contre moi. Son odeur me faisait du bien, elle sentait bon, bien qu'elle ait chaud, cause du stress et de la peur qui avait transpiré sur sa peau blanche.

Quand j'osai lui dire enfin ses deux petits mots… elle me toisa avec beaucoup d'incrédulité. Je sentie, des picotements honteux me submerger. Après tout, même si je me doutais de la réciprocité elle pouvait me sortir encore une phrase idiote ou une réaction inconcevable. Me rappeler que cela ne faisait pas longtemps, que ça lui faisait peur… aussi peur que moi, qui avait du mal à comprendre comment j'avais pu tomber amoureux aussi rapidement.

Pourtant, en soit, Nathalie n'avait rien d'extraordinaire à comparer de certaines relations que j'avais eu, comme avec l'ancienne qui aurait été une évidence au vu de nos échanges régulier. Et pourtant non, j'aimais une parfaite et « normal » humaine. Elle avait le gène, elle était assistante, elle était belle et gentille. Beaucoup de femmes sont sur même principe et pourtant c'est elle « grande rousse complexer » qui a fait chavirer mon cœur. Pourtant, à mes yeux, elle n'était pas banale ni insignifiante. À vrais dire je ne l'ai jamais regardé comme « standard ». Je me pose encore la question, certes, elle me plaisait physiquement l'assistant de ma capitaine, j'appréciais parler avec elle des conflits. Mais depuis ce jour dans la cuisine où tout à basculer entre nous, où j'ai sentie d'autres envies avec elle… tout est allé si vite. Trop vite et cela est juste flippant. Je ne veux pas de passion éphémère. Je suis trop vieux pour ça.

Elle hoqueta, je souri amusé par sa réaction. Puis logea ma tête contre elle. J'eu quand même un peu d'angoisse qu'elle me rejette, c'est con mais, humain. Je ne desserrai pas mon étreinte. Résolue au fait qu'elle ne dirait rien, mise à part sentir son cœur palpiter contre moi à toute vitesse.

Elle finit par parler en se blottissant encore plus contre moi. Elle tremblotait, j’agitais mes mains contre son dos, comme pour la réchauffer. Mon regard se releva, je voyais l’un des murs de sa chambre… le premier soir ? Elle entendait quoi par le premier soir ? La cuisine ? Mais comment pouvait-elle déjà m’aimer ? Je sentie quelque chose d’angoissant naître en moi. Déjà, que j’étais assez mal à l’aise par ma révélation, mais la sienne était assez perturbante.

• Tu m’aimais avant la cuisine ?

Cette phrase était sortie toute seule. Dite sur un don doux et interrogatif, tel un enfant qui demande à sa mère pourquoi le père noël n’existe pas. Heureusement, qu’elle ne voyait pas mes prunelles complètement déconcertées par ça. Afin, d’éviter qu’elle lève le regard vers moi, j’enfouis mon visage dans son cou, respirant son parfum.

• Tu sais, pas besoin d’autorisation pour dire ce genre de chose.


Bah oui quoi ! J'aurais peut-être moins maladroit si elle cété exprimée… bon oui, ça m'aurait fait peur, mais qu'importe. Car au final, la réciproque était que trop là.
Elle parla… m'achevant. Je fermai les yeux avec une grande inspiration, la serrant encore plus contre moi. Non, je ne sais pas à quel point, mais je ne veux pas le savoir pour le moment. Car ça me fait flipper. Tu parles d'un homme courageux ! Avoir peur d'aimer. Mais, est-ce logique après tout ? Les différentes histoires et déception, vous amène à vous dire que c'est parfois mieux, d'avoir une relation, avec juste de l'amitié. Mais ce n'est pas humain, on finit toujours par aimer l'autre.

Sa réciprocité me toucha, un peu trop…, petit cœur va tu es en sucre ! J'embrassai son cou en signe de réponse affective. Restant quelques minutes dans les silences de ses mots. Qui me faisait du bien.

Je me mis soudainement à rire, même étouffé contre sa peau, on pouvait m'entendre. La pression était retombée et je ne dérogeais pas à ma folie habituelle. Je relevai la tête vers elle, pour coller la mienne contre son front.

• Il a fallu que tu risques de mourir pour entendre ça. C’est …

Je soupirai, amusé. C’est ridicule.

• Enfin, je crois que si tu me refais ça, je t’enferme définitivement dans mes quartiers, ou je t’enchaîne à ton bureau


Je lui fis un sourire espiègle. Je sentais mes épaules se relâcher en douceur. Et la lassitude gagnée du terrain. Me lovant dans cette sensation, assez douce… l’expression « le calme après la tempête » était incroyablement juste à cet instant. J’avais l’impression que le poids sur mes épaules était relâcher. Toute cette foutue peur et angoisse qui commençait à fuir lâchement mon corps… Je me sentais fatigué. Pourtant, nous étions encore dans l'après-midi. Même si elle touchait à sa fin. Je soupirai.

Je fini par me défaire en douceur de Nathalie, pour m'asseoir sur son lit, ce lit qui m'appelai. J'avais l'impression que je risquais de m'endormir. J'eu quelques frissons. Mon regard se posa sur elle et je lui fis un petit sourire. Eh bien, quand la pression retombe c'est assez agréable. Je lui tendis la main pour quelle vienne contre moi, je me reculai jusqu’au mur, mes jambes dans le vide et le dos calé contre le mur.

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Jeu 24 Mar - 14:17

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Elle voulu relever les yeux vers lui quand il lui demanda d'un ton doux et curieux si elle l'aimait déjà avant leur première soirée dans la cuisine, mais il avait enfouis son visage dans son cou. Elle se sentait bête de lui avoir dit ça, c'était sortit tout seul. Comme une évidence. Pourtant, maintenant qu'elle y pensait, ça méritait réflexion.

Frottant sa joue sur les cheveux de son compagnon, elle ferma les yeux un instant, pour se rappeler exactement de ce qu'elle avait ressentit dans la cuisine. Là, maintenant qu'elle était enlacée avec lui, elle cherchait à se rappeler ses sensations, ses émotions. L'aimait-elle vraiment déjà ?

Avec le recul, elle était bien obligée de reconnaître qu'il lui plaisait déjà avant qu'elle ne l'invite à partager son repas tardif, même si elle n'en était pas vraiment consciente alors. Elle aimait ses visites imprévues, leurs discussions pour trouver une solution aux conflits les plus stupides, son humour. Elle se rappelait qu'elle s'était parfois fait la réflexion qu'elle jouait les coquettes avec lui, mais elle pensait que c'était juste une réaction aux manières charmeuses du Colonel.

C'était un joli cœur, elle le savait, il ne pouvait pas discuter avec un femme sans déployer toute sa séduction. Bien sur, son invitation n'avait eu aucune arrière pensée, pire que ça, jamais elle ne le lui aurait proposé si elle avait été consciente de l'attirance qu'elle ressentait pour lui. Peut être que ce n'était pas encore vraiment de l'amour, mais il était clair qu'il y avait déjà quelque chose. Elle repensa a l'embardé que son cœur avait fait quand il lui avait prit la main pour la réchauffer. Elle en avait été heureuse. Et si elle n'avait pas été attirée par lui, comment expliquer son audace ce soir-là ?

Et puis, il y avait eu Alpha, sa blessure... et là, elle avait bien été obligée de reconnaître qu'elle tenait déjà beaucoup trop à lui pour que se soit anodin. Elle se rappelait combien son cœur avait paru se déchirer quand elle l'avait vu à l'infirmerie, blessé, inconscient. Ce soir là, elle le lui avait dit, même s'il ne l'avait pas entendu. Oui. A ce moment-là, elle l'aimait déjà.

Elle posa ses lèvres sur le cou de John :

- « Hmm, non, en fait pas depuis le premier soir, » rectifia-t-elle « Plutôt le deuxième. » ajouta-t-elle avec un sourire.

Elle sourit quand il lui dit qu'elle n'avait pas besoin d'autorisation. Ben si. Plusieurs fois ça avait faillit lui échapper, surtout pendant leurs magnifiques vacances, mais elle avait toujours eu peur de le choquer, et peut être de l'inquiéter. Et puis surtout, elle avait craint qu'il ne le lui dise pas en retour, de découvrir que même s'ils s'amusaient bien tous les deux, il n'était pas amoureux. Oui, oui, bon, c'était ridicule, il lui avait prouvé à plusieurs occasion son affection et son attachement, mais que voulez vous, elle ne pouvait pas se refaire.

Même là, elle s'en voulait un peu de s'être laissé aller. De lui avoir dit qu'elle l'aimait depuis le premier jour, et qu'il n'avait aucune idée d'à quel point elle l'aimait. Elle se sentait un peu ridicule. Elle sentait que c'était trop tôt, que c'était trop fort, elle avait peur que l'intensité de ses sentiments l'inquiète et le fasse fuir. Il soupira et la serra plus fort dans ses bras avant de l'embrasser dans le cou. Elle en ressentit un certain soulagement, peut être que l'intensité de leur sentiments les effraieraient, mais pour l'instant, il semblait vouloir savourer cet aveu, tout comme elle.

Le silence s'étira quelques un instant, un silence doux, exempt de gène. Le genre de silence complice que peuvent partager deux personnes qui se sentent bien ensemble. Il fut brisé par le bruissement d'un rire. Elle sentit le souffle de John se faire plus saccadé contre son cou. Il riait, et Nathalie se sentit sourire. Il releva la tête pour venir poser son front contre le sien, sous entendant qu'il était quand même ridicule qu'il ait fallu qu'elle manque de se tuer pour qu'elle lui avoue son amour

- « Si j'avais su qu'il fallait en passer par là pour t'entendre me dire ces mots, je crois que j'aurais été tentée de le faire plus tôt. » dit-elle en riant. « Et ne me tente pas. » ajouta-t-elle en ronronnant quand il la menaça de la séquestrer dans ses quartiers si elle recommençait.

Elle sentit John se détendre avant qu'il ne s'échappe de leur étreinte pour aller s'asseoir sur le lit en lui souriant. Elle saisit la main qu'il lui tendit pour l'inviter à venir le rejoindre. Il recula pour appuyer son dos cotre le mur, et elle se lova contre lui, emmêlant ses doigts dans ceux de son compagnon. Elle posa le menton sur son épaule et frotta son nez dans son cou en fermant les yeux. Après toutes les émotions de la journée, elle savourait se moment de calme tendresse. Un peu trop calme d'ailleurs, elle avait l'impression qu'elle était sur le point de s'endormir. Elle se sentait bien, l'odeur de John l'apaisait.

- « Hmm... si je m'écoutais, je crois que je m'endormirait bien là avec toi. » dit-elle d'une voix paresseuse. « Les émotions fortes ne me réussissent pas plus que les coups à la tête on dirait. » ajouta-t-elle avec un petit rire.

Nathalie était consciente que la journée était loin d'être fini, elle avait du travail de nettoyage qui l'attendait, et elle ne pourrait probablement pas rejoindre son lit avant encore plusieurs heures. Elle n'avait pas l'intention de se dérober, mais elle se sentait tellement épuisée, cotonneuse. Si elle pouvait fermer les yeux quelques instants et se reposer, apaisée par la présence de John, elle était sûre qu'elle se serait beaucoup plus efficace après.

- « Tu crois qu'on peut rester un peu ici ? Je suis tellement fatiguée. »
demanda-t-elle d'une petite voix timide.

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Ven 25 Mar - 23:29

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UN GOÛT AMER

PV NATHALIE DUMOND


Enfouie dans son cou, je me perdais dans son odeur et sa chaleur. J’étais plutôt bien et je savourais le calme de mon corps. Cette fatigue naissante, l’envie soudaine de câlin et de douceur qui me prenait. J’étais quand même quelqu’un d’extraordinaire, capable de passer à un état à un autre à une rapidité stupéfiante !

Convaincue, qu’elle n’allait pas répondre à cette question enfantine et sans intérêt (avait-je envie de l’entendre dire une affirmation ?), mon esprit divaguait. Se tourmentait tout seul d’image et de questionnement. Mais, Nathalie, brisa tout cela. Me rassurant, ah ouf, pas le premier soir. Même si notre nuit fut particulièrement agréable et assez convaincante d’en passer d’autre… cependant, elle me donna un coup au cœur en spécifiant le deuxième.

Après tout, elle était venue me voir, alors que les chimères de la morphine me chantaient de drôle de mélodie. Oui, j'avais pensé à elle, à l'effet enivrant qu'elle avait sur moi. À quel point elle m'avait rendu fou avec ses murmures… À quel point j'avais envie de plus qu'une nuit avec cette femme.

Je ne pourrais pas nier, que je ne l'avais jamais trouvé attirante. En réalité oui, elle a du charme, elle est belle, quel homme ne peut pas avoir une pointe d'envie avec pareille demoiselle ? Surtout quand elle rit avec vous et vous sourit. Je ne me rendais pas compte, du charme que j'avais sur les femmes. Cela était naturel, je draguais peut-être sans m'en rendre compte. Mais, il est vrai qu'en acceptant sa proposition, je ne pensais pas, qu'on en serait là aujourd'hui.

Mais bon, la vie, est pleine de surprise. Et malgré, la frayeur de mes sentiments pour elle, j'étais plutôt content de partager un peu de ma vie avec quelqu'un. Je ne lui répondis pas. Ne voulant pas, qu'elle me demande la même chose, ou qu'on parte dans une explication géante de nos attirances mutuelles. On est bien, on s'aime le monde est beau. Il faut savoir profiter des belles choses sans les gâcher par la réflexion.

Face à mes rires, elle répondit par un sourire et poussant la taquinerie jusqu'à me sortir qu'elle se serait mis en danger plus tôt. Je posai mes lèvres sur les siennes pour faire taire sa bêtise. Avant de lui répondre, certes de manière amusée, mais à la fois le fond était sérieux.

• Ne dis pas de bêtise, déjà que c’est assez rapide

J’hémi un rire pour sa seconde phrase. Je levai les yeux au ciel. Cette femme est juste parfaite. Elle répond à mes taquineries, elle est belle, rayonnante, touchante et elle souriante.

• C’est une menace, pas une proposition coquine …

J’esclaffai un peu. Elle m’impressionnait par son humour. Elle m’envoie du rêve cette nana. Quand je pense qu’il a fallu travers une galaxie, pour trouver une fille pareille… et bah…

Une fois sur le lit, elle me rejoignit, se lovant contre moi. Je soupirai de bien être, j’aime quand elle se frotte contre moi de cette façon. On dirait un chat. Un chat tout chaud et tout doux. Je lui répondis en frottant aussi ma tête contre elle, embrasant son nez et ses paupières fermées. Je dormirais bien…. Ou vraiment plus j’y pensais plus j’avais envie de me laisser tomber dans les bras de Morphée. Surtout que j’étais bien calé, contre le mur et avec une belle couverture rousse.

• Je me disais la même chose.

Je baillai avant de rire à sa phrase. Machinalement l’un de mes bras enroulé entour d’elle, se détachai, pour toucher sa blessure de guerre.

• Mouai, tu parles d’une petite bosse.

Elle avait quand même eu des points de suture ! Je la serrai contre moi, réajustant sa position. Posant délicatement quelques baisers sur son visage humide.

• Avoue, tu voulais juste que je joue à l’infirmier

Elle me questionna. Oui je pense qu’on peut s’endormir un peu. Cela ne nous ferait pas de mal. Surtout, qu’elle avait encore du nettoyage à faire. Je réglai ma montre, pour qu’elle sonne d’ici 35 minutes. Histoire de nous réveiller si on sombre.

• Oui

Je l’embrassai tendrement, avant de poser ma tête contre le mur. Étrangement, mon corps, se mit immédiatement en mode off et je m’endormis à une vitesse hallucinante. Le trou noir, je ne sais même pas si j’ai rêvé ni rien… je n’ai même pas entendus le « bip » de ma montre si agaçant. C’est la voix de Lorne, qui me fit sursauter.

// Colonel ?//

J’eu vraiment un bond violant, regardant autour de moi incrédule, cherchant le major… puis, je me souvenu que j’avais Nathalie dans les bras. Mon oreille, grésillant et une nouvelle fois la voix de Lorne me héla. Je me raclai la gorge avant de lui répondre.

// Oui Major ?//
// Les scientifiques ont fini, on va dégager le jumper pour le nettoyage, vous avez prévus que les deux civils aident ou pas ? //
// Très bien des anomalies détecter ? Oui, normalement ils ne sont pas loin //
// Aucune, juste de la tôle froissée. D’accord, le docteur Langorf est pas loin, par contre je ne vois pas mademoiselle Dumond //
// Je vais demander à Karola de s’en charger. Elle a dû partir dans ses quartiers se remettre de ses émotions //
// Bien, on attend les civils et on laisse l’équipe de nettoyage //
// Je vous rejoins en baies des jumpers, pour tester en vol //
// Bien mon colonel //

Oui, fallait bien voir, si le Jumper, n’avaient pas une anomalie sur le plus long terme. Je caressai les cheveux de ma compagne, qui avait un peu de mal à s’éveiller. J’embrassai son front avant de lui murmurer une phrase assortie à la douceur de mes lèvres.

• Allé au boulot le coquelicot

Une fois, levé. Je ne pus résister à l’appel de ses lèvres blanches. Elle avait sale mine, mais qu’importe au final. Je déposai un baiser passionné sur ses lèvres, m’emportant peut-être un peu, car, je l’avais saisi contre moi, la serrant un peu fort.

• Hors de question que tu dormes seule ce soir. Je finis tard vers 21H. on se rejoins ici ou chez moi ?

Je serais bien restée, là coller contre elle à commencer une sieste tardive. Mais, il fallait se mettre en mouvement. Je soupirai, ayant grand mal à quitter une nouvelle fois ses lèvres qui m'attiraient raisonnablement. Une dernière caresse sur ses cheveux en attendant sa réponse. Puis-je du vraiment, me botter les fesses, pour m'éloigner de son corps. Son corps, qui commençait à nouveau à me donner d'autre envie. Je suis véritablement intenable comme garçon !

Je lui souhaite bon courage, m'attardant sur son corps… regard tendre et sûrement celui d'un homme amoureux et soulagé. Avant de disparaître derrière la porte et me diriger vers la baie des jumper, où m'attendais Lorne pour piloter. Celui-ci m'adressa un sourire ravit, commençant à me demander comme c'est passé la réunion et ce qui se rattachai à cette périlleuse aventure. Je lui racontai sur le ton de l'humour, la fabuleuse aventure d'une assistante et d'un archéologue. Puis notre conversation dévia, sûr d'autre sujets plus militaires.

° CODAGE PAR DITA | EPICODE °

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Sam 26 Mar - 1:35

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Nathalie ne put retenir un sourire quand John la rappela à l'ordre avec douceur quand elle évoqua l'idée de se mettre en danger plus tôt pour l'entendre lui dire qu'il l'aimait. Bien sûr elle le taquinais, et elle sentit une certaine inquiétude dans sa réponse. Elle fut tellement obnubilée par cette réponse qu'elle n'entendit pas sa réflexion sur la « proposition indécente. »

Maintenant qu'elle avait retrouvé un peu de calme, et qu'elle avait repris le contrôle sur ses nerfs, elle ne pouvait que comprendre sa réponse. Avec un profond soupir, elle lui répondit :

- « Je te taquine John. Je ne suis pas si inconsciente. Et oui, je suis d'accord avec toi, je sais que c'est rapide, je suis désolée si je t'ai choqué où fais peur. Je suis désolée. Je n'aurais pas du te dire tout ça, mais j'avoue que les événements d'aujourd'hui m'ont quelque peu perturbée. »

-"Ce n'est rien, tu ne me choque pas. Je suis assez déstabilisé par tout ça, c'est tout."

Elle se tut un instant, le regardant avec douceur avant de se blottir un peu plus contre lui.

- « En temps normal, jamais je ne me serais laissé aller à t'avouer tout ça, j'aurais eu trop peur de te faire peur... Même à moi, l'intensité de ce que je ressens pour toi me fais peur. Je sais que c'est rapide, qu'il n'y a pas assez longtemps qu'on se fréquente pour que je me permette de t'avouer de telles chose... Mais j'ai eu peur... peur de ne plus jamais avoir l'occasion de te le dire. »

Nathalie se tut un instant, réfléchissant à ce que ces paroles suivantes impliquaient.

- « ça fait deux fois que j'ai peur de te perdre sans pouvoir t'avouer ce que je ressens. Aujourd'hui, si au lieu de s'écraser dans la salle de contrôle, on s'était écrasé dans l'océan... mourir avec le regret de ne jamais avoir pu t'avouer mes sentiments m'aurait été intolérable.. je crois que j'aurais été capable de le dire dans la radio, juste pour que tu le saches, et sans me soucier que d'autres oreilles que les tiennes ne recueillent mes confidences. »

Elle prit alors vraiment conscience du caractère irréversible qu'aurais pu avoir sa petite balade en jumper avec le scientifique. La rouquine s'efforça de reprendre son sang froid et se racla la gorge avant de poursuivre :

- «  Et ça s'ajoutait à la peur que j'ai eu pour toi lors de la mission Alpha et de ton retour plus mort que vif »

Elle serra les paupières pour chasser les images de John exsangue sur le brancard qui se formaient dans son esprit. Nathalie eut du mal à reprendre son souffle tant l'angoisse de ses souvenirs étaient encore présent dans son esprit.

- « Je sais. C'est tôt pour t'avouer ce que je ressens pour toi. Mais, je crois que nous sommes dans une situation tellement particulière qu'elle accélère les comportements. Si demain tu partais en mission et que tu ne revenais pas, ce serait déjà intolérable pour moi. Mais si tu partais en mission, que tu ne revenais pas et que je n'ai jamais eu l'occasion de t'exprimer mes sentiments, je crois que je ne m'en remettrais jamais. Je sais que c'est un comportement égoïste, mais je ne suis probablement pas aussi angélique que tu le crois. »

-"Nous serons deux a avoir parler de nos ressentis. Qu'elle journée riche en émotion"

Nathalie se rendait compte qu'elle avait beaucoup trop parlé. Et surtout avec une impatience qui la faisait buter sur certains mots et balbutier. Elle espéra que John comprendrait. Elle était épuisée, choquée, blessée... Elle voulait qu'il sache.

Quand elle se blottit contre lui, lui faisant part de sa fatigue, il acquiesça, lui disant qu'il ressentait une fatigue égale à la sienne, avant de bailler.

L'une de ses mains se détacha d'elle avant d'effleurer délicatement la bosse sur son front. Il fit une réflexion, remettant en cause la bénignité de sa blessure. Il la serra contre elle, modifiant sa position pour pouvoir déposer quelques baisers sur son visage avant de la taquiner en sous entendant qu'elle l'avait fait exprès pour qu'il joue les infirmier.

Nathalie rit :

- « Crois moi John... Si j'avais voulu que tu t'occupes de mon corps, j'aurais trouvé quelque chose de plus ludique qu'un coup à la tête... Maintenant, si j'avais su que tu avais le fantasme de jouer les tendres infirmiers, j'aurais trouvé quelque chose de plus ludique et de moins traumatisant. »

-"Du moment que je m'occupe de toi ..." lui fit-il d'un oeil coquin.

Quoi qu'il en soit elle fut contente qu'il lui dise qu'ils pouvaient prendre un moment pour se reposer. Elle le regarda régler sa montre pour qu'elle les réveille. Nathalie ne doutait pas qu'elle allait sombrer en quelques minutes, et même si elle savait que le temps impartie par John serait forcément trop court, elle était déjà contente d'avoir gagner ses quelques minutes dans ses bras.

A peine sa montre réglée, il lui offrit un tendre baiser. Alors qu'elle sombrait elle aussi, elle sentit le corps de son amant se détendait, gagné par le sommeil. La dernière pensée qu'elle eut avant de le rejoindre dans les bras de Morphée fut que les émotions semblait avoir sur lui le même effet soporifique que sur elle.

Quelques instants plus tard un « bip bip » agaçant la tira du pays des rêves, et elle entendit John baragouiner et marmonna en tentant de se retourner pour se rendormir, mais John ne lui en laissa pas l'opportunité, lui caressant doucement les cheveux et embrassant son front en lui murmurant qu'il était temps de se mettre au boulot. L'expression « Coquelicot » la ramena doucement à la réalité. Mon Dieu, même épuisée et en manque de sommeil, ce doux surnom murmuré par la voix de John aurait été capable de la ramener d'entre les morts.

John se leva et s'éloigna d'elle un instant avant de revenir déposer un baiser plein de passion sur ses lèvres avant de la serrer dans ses bras si fort qu'elle eut l'impression qu'il allait la couper en deux. Il prit le temps de lui dire qu'il était hors de question qu'elle dorme seule, lui demandant où ils voulaient qu'ils se rejoignent. Elle s'abandonna dans ses bras.

- « Je ne sais pas à quelle heure on aura fini de nettoyer nos bêtises. Tu es fatigué toi aussi. Rentre dormir dés que tu le peux, je te rejoindrais quand on aura fini. Moi non plus je n'ai pas envie de dormir seule ce soir. Mais promis, si j'arrive tard, je ne te réveillerai pas. »

-"AH non, tu me réveilles ! De toute façon, je t’attendrais."

Non, elle ne le réveillerai pas. Ce soir, elle pas envie de bagatelle. Elle avait juste envie de se blottir dans la chaleur du corps de l'homme qu'elle aimait, pour s'offrir une bonne nuit de sommeil sans cauchemars.

- « Je vais attendre qu'on me sonne. Pars tranquille. Je te promet que je te rejoins dés qu'on me libérera... Et soyez prudent, Evan et toi, je ne me pardonnerai pas si vous aviez un accident à cause du Jumper que j'ai endommagé. »

-"Evan ? Tu nommes Lorne par son prénom ? Je ne savais pas que tu étais aussi familière avec lui"

Nath lui fit un grand sourire :- « Que veux tu, je connais le prénom de beaucoup de monde sur la cité... Et puis, c'est tellement drôle de te taquiner... j'ai pas pu résister»

Elle l'embrassa une dernière fois en chuchotant :

- « Je t'aime. »
-"Moi aussi, je t'aime mon Coquelicot"

END 26-03-16

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