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Blanche Philips, se présente à vous

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Mar 9 Fév - 12:31

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DOSSIER DE CANDIDATURE DE (Blanche Philips).
ATLANTIS


Blanche Philips, se présente à vous  60081728st

Carte d’Identité

» Nom : Philips.
» Prénom : Blanche.
» Âge : 26 Ans.
» Date et Lieu de Naissance : Le 5 Janvier 1989 en France.
» Nationalité : Française par sa mère et américaine par son père.
» État Civil : Célibataire.
» Arrivée sur Atlantis :Le 31 Décembre 2015.
» Poste occupé : Experte scientifique épidémiologiste.
» Spécialité : Médecine (épidémiologie).


Informations Médicales

» Groupe Sanguin : A-.
» Gène des Anciens : (à remplir par l'administration après le lancé du dé) ...
» Inoculation du gêne des Anciens ? : (à remplir par l'administration après un mois de jeu et une demande d'inoculation) ...
» Pathologie : TCA (trouble du comportement alimentaire) par période. TOC (trouble obsessionnel du comportement) le besoin irrationnel de se laver constamment les mains, la peur des microbes.
» Antécédents médicaux :
Quelques hospitalisations pour tenter de soigner sa pathologie, sans grand succès.
Opération de l'appendicite à ses dix ans.
Clavicule droite cassée lors d'une séance d'équitation quand elle avait douze ans. Aucune séquelle à présent.
Elle a été suivie durant de nombreuses années par une pedo-psychiatre pour ses éventuels problèmes alimentaires et pour l'aider à surmonter la maladie de sa sœur.


Personnalité & Objet choisi

» Caractère :

Très tôt, j'ai montré une soif d'apprendre. J'avais toujours le nez plongé dans les bouquins. Je ne prenais pas le temps de m'amuser comme les enfants de mon âge, même à l'école, alors que les filles jouaient à la poupée, moi, j'avais un stylo en main en essayant de reproduire chiffres et lettres que la maîtresse exposait sur son tableau. Je n'étais pas le genre d'enfant qui avait plein d'amis. Non, j'étais plutôt solitaire et la présence des autres m’agaçait. Non pas que j'étais asociale, mais avec le temps, il faut dire que je le suis devenue quelque peu. Je sais qu'on ne me prenait pas pour quelqu'un de normal. Souvent, je les entendais faire des messes-basses, car j'étais dans mon monde. Eux, ils n'étaient rien d'autres que des gens qui ralentissaient mon apprentissage. Souvent, la maîtresse me donnait plus de travail, parce que j'accomplissais tout avec facilité. Je comprenais tout. J'avais un très bon QI, mais cela ne me donnait pas l'impression de paraître mieux que les autres. Au contraire, avec toutes ces capacités, j'avais la nette sensation qu'on me prenait pour un extra-terrestre. Une vermine qu'on devait éradiquer sur le champ. Je pense, que c'est la maladie de ma sœur qui m'a permis d'exploiter mon talent. Aux yeux des autres, je me montrais comme une personne froide, une personne autiste. C'est vrai, plusieurs fois, je les ai entendu dire que j'en étais une. Pourtant, ma pedo-psychiatre a écarté tous les dotes que pouvaient avoir ma famille. J'ai passé une batterie de tests et cela me passionnait. Je ne prenais pas ça pour une torture. J'étais différente, mais ce n'était pas quelque chose de mal. Après tout, on m'avait donné ce don, autant que je m'en serve. Depuis toujours, à cause de cette particularité, je n'ai jamais été très douée avec les relations humaines. Quand j'ai perdu ma sœur, tout mon monde s'est écroulé sous mes pieds. Je ne vivais que dans mon ombre. J'étais comme une marionnette qu'on devait constamment actionnée pour ne pas que je sombre dans la folie. Mais c'était trop tard. Cette aliénation s'abreuvait de chacun de mes organes tel un charognard.

Chaque jour qui passait, je sentais mes forces me lâcher. Je devais souvent me traîner avec le peu de volonté qui me restait. Ma sœur et moi, n'étions pas totalement proches. Elle s'était terrée dans un mutisme permanent. Elle avait décidé de ne plus parler, le jour où on lui a diagnostiqué la maladie de Charcot. Ses muscles ne répondaient plus et elle perdait en masse musculaire un peu plus chaque jour. Je crois, qu'elle avait décidé de ne plus vivre. On a jamais eu l'occasion de parler de cette maladie, car elle faisait la sourde oreille. Moi j'étais prête à l'aider, j'étais prête aussi à prendre un peu de son mal, pour qu'elle arrête de souffrir, mais je n'y pouvais pas grand chose. Alors oui, elle m'en a voulu autant que je m'en voulais. J'étais celle qui n'avait rien eu. J'avais été épargnée. Alors oui, quand on me regardait, on voyait aussi Jenny. C'était tout à fait normal, c'était ma sœur jumelle. Et moi donc ? Quand je me regardais dans le miroir, que je pouvais sentir l'herbe sous mes pieds, alors que Jenny, se déplaçait en fauteuil roulant... Comment je me sentais à cet instant ? J'étais très mal et pourtant...

La peur de finir comme elle me taraudait tous les jours. Quand je l'embrassais sur sa douce joue, je filais très vite pour laver mon visage. J'avais la peur irrationnelle des saletés. Il me semblait que ce n'était plus ma sœur, mais un légume qu'on avait posé là sur un fauteuil, lui donnant un masque à son effigie. Quand je la touchais, je ne pouvais pas m'empêcher de grimacer, ni même me laver constamment les mains, dans l'espoir de ne pas être malade. C'était ridicule, mais j'avais tellement peur. J'ai réussi à dompter malgré tout ça avec l'aide de ma psy. Je le voyais régulièrement et je lui avouais ma honte avec difficulté. Je lui parlais de ma relation conflictuelle avec Jenny. Ce besoin de l'aider, mais que je ne savais pas comment faire. J'avais aussi tellement besoin d'elle. Je désirais tellement qu'elle se batte, mais elle a préféré être lâche. Remarque, il en faut du courage pour oser mettre fin à ses jours sans demander de l'aide. Elle n'a jamais pleuré, enfin devant moi. Elle s'est battue en quelque sorte, pour ne jamais faiblir devant un membre de la famille. La seule chose qui me reste d'elle, c'est un mug qu'elle avait confectionné dans son institut. Il représentait des chats. J'avais été extrêmement touchée par son geste. C'est la seule chose qui me tient à cœur. Au moins, même si moi je la détestais à un point inimaginable, elle, elle devait quand même m'aimer.

Je ne supporte pas la lâcheté, même s'il m'est arrivé de vouloir lâcher prise, j'ai toujours su rebondir telle un chat. Il ne faut jamais se laisser dicter par ces choses négatives. Bien sûr, on a tous nos faiblesses à un moment ou un autre, mais autant se laisser aller quand on est seul. En public, montrez-vous fiers et forts ! C'était ainsi que je fonctionnais. J'étais une personne admirablement combattante. J'ai gravi tous les échelons, avec bravoure et efficacité. Non, je ne suis pas de celles qui aiment que tout lui soit apporté sur un plateau d'argent. Je suis une femme indépendante et j'aime obtenir toutes les choses que je convoite à la sueur de mon front. Je n'aime pas la facilité, mon esprit n'aime pas ça. J'ai toujours fonctionné au feeling, que ce soit dans mon travail ou dans ma vie personnelle. je ne m'allie qu'avec les meilleurs, ceux qui peuvent faire grimper ma popularité, me laisser voler de mes propres ailes avec mes convictions et mes ambitions.

Suis-je une personne immorale ? Oh bien sûr que non, je veux juste le meilleur ! Donc on peut dire que je suis une personne imbue, le pouvoir m'attire. Après tout, qu'elle serait la reconnaissance et surtout la fierté dans tout cela ? Il faut dire que je suis très vaniteuse même un peu trop au goût de certains congénères. L'orgueil n'est pas inné. On nous l'apprend, on nous pousse à apprécier ce que l'on est, à être fier de ce que l'on a. Sans fierté comment peut-on apprécier ce que l'on possède ? Alors oui, je me suis toujours dressée à plus fort que moi, mais pas dans le mauvais sens du terme. J'ai toujours fait preuve de bon-sens, je n'agis pas par impulsivité, mais plus par réflexion. J'ai un esprit très vif, j'analyse avant d'agir, je réfléchis aux conséquences que mes actes peuvent engendrer, et quand je le sens, en général, je fonce tête baissée. J'ai la chance d'avoir eu une bonne étoile. Grâce à elle, je suis devenue ce que je suis. Côté affectif, on ne peut pas dire que je sois une personne sentimentale. Je privilégie mon bien-être avant tout. J'ai déjà eu des relations, mais des relations sans-lendemain. Je ne tiens pas à fonder une famille, pas dans l'immédiat. Peut-être que si je tombe sur la bonne personne et qu'elle arrive à dompter cette petite sauvageonne qui sommeille en moi...

Pour parler un peu de mes qualités, je suis une personne sérieuse et travailleuse. Le travail même le plus délicat et le plus hard, m’enivre. Je n'aime pas rester des heures sans rien faire. Même quand je prends des vacances, je suis toujours avec mon ordinateur portable, à faire des recherches. Je n'y peux rien, je suis mariée à mon travail. Je suis passionnée depuis plus jeune de la médecine. J'ai étudié l'épidémiologie, voulant comprendre les facteurs influant sur la santé et les maladies de populations. J'ai aussi en aparté bûcher sur la médecine animale : les deux n'étant pas si incompatibles que cela. Même si je ne suis pas très sociale, disons qu'il me faut beaucoup de temps, pour faire confiance aux personnes, j'ai lié d'instinct des sentiments pour les animaux qui m'entouraient. Particulièrement pour les chats. D'ailleurs, quand j'ai perdu mon chat, j'ai plus pleuré pour lui que pour ma propre sœur. Ça me donne un côté inhumain, mais j'estime que dans notre travail, nous ne devons pas montrer des signes de faiblesse, ni même de pitié envers les malades. Je n'aimerais pas si j'étais malade, qu'on m’offre de la pitié, pour faire passer mieux la pilule. Je crois que je préférerais nettement qu'on me mette au pied du mur sans chercher à prendre des pincettes.

Croyez bien, que je ne suis pas du genre à prendre des pincettes, je suis du genre à dire ce que je pense. Que ça fasse mal ou pas. Je suis une personne particulièrement franche et je n'ai cure de blesser. Vu que je n'aime pas forcément me faire commander, j'ai un esprit combatif, j'ai monté ma propre structure dans le milieu médical. Je dois dire que les affaires sont florissantes. Ma spécialité est très reconnue, et on fait appel à mes compétences dans le milieu médicale. On ne peut pas dire que je sois médecin, le cursus professionnel n'est pas le même, même si j'ai une connaissance accrue dans ce domaine, mais j'excelle dans ma profession qui est experte scientifique épidémiologiste.

Donc oui, moi, Blanche Philips, de nationalité franco-américaine, je n'ai cessé de gravir les échelons pour développer ma structure et cela sans l'aide de quiconque. En ce qui concerne mes petits soucis quotidiens tels que mes problèmes avec la nourriture et ce besoin de sentir mes mains propres ? Je me soigne, je n'ai plus eu besoin de l'aide d'une psy, mais il m'arrive parfois, de me sentir démunie face à ces soucis. Disons que quand on touche de loin ou de près aux maladies, il n'est pas évident de ne pas penser au pire. Une mauvaise manipulation des outils, ou bien un dysfonctionnement des matériels. Rien n'est jamais sûr dans notre travail. Tout peut arriver. Mais j'évite de laisser ça entacher mon travail. Il m'est arrivé d'avoir eu à gérer des situations de stress face à des épidémies de maladies infectieuses, mais j'ai encore du travail à faire sur moi-même, pour gérer ces situations. Je perds facilement mon sang-froid au grand dam de mon équipe, mais jamais, ils ne m'ont laissée tomber. On ne retient que mon professionnalisme et mon perfectionnisme. Donc les petits tracas, passent souvent à la trappe. Fort heureusement ! Pourtant, j'aimerais pouvoir avancer sans avoir la peur de l'échec, car ce qui me fait perdre mes moyens, c'est cette obstination à ne jamais être au top du top. Disons, que je suis une vraie maniaque du contrôle et quand je laisse mes propres démons prendre le dessus, j'ai l'impression que je n'y arriverais pas. Pourtant, j'aime les challenges ! Après, une fois que je retrouve mon calme, tout devient net comme l'eau de source. Mais, avec le temps, j'espère que j'arriverais à dompter cette partie de moi, qui parfois empoisonne mon entourage et moi-même.


» Phobies : La phobie des aliments surtout ceux considérés comme nocifs pour la santé. Le vertige, les gens malades, la peur des microbes (traumatisme de jeunesse face à l'impuissance d'avoir pu soigner sa sœur).

» Objet choisi : Un mug que sa sœur lui a offert, représentant des chats (animal qu'elle affectionne énormément). .

Compétences

Personnel Médical

Compétences Primaires Compétences Secondaires

  • Soins : 5
  • Chirurgie: 1
  • Psychologie :
  • Sciences : 9
  • Sang Froid : 2


  • Corps à corps :
  • Précision du tir :
  • Pilotage :
  • Influence : 8
  • Technologies : 5
  • Mécanique :
  • Résistance à la douleur :


Histoire


Blanche vint au monde le 5 Janvier 1989. Elle fut la deuxième d'une naissance gémellaire. La naissance avait été éprouvante pour sa mère qui approchait les quarante ans. Bien sûr, les deux jeunes filles, ne vinrent pas à terme. Elles sont nées à deux mois d'avance, mais elles étaient parfaitement en bonne santé, pour ne pas être obligées de rester pendant des semaines en couveuse et en soins intensifs.

-Ne sont-elles pas les plus beaux bébés sur terre ? demanda Caroline Philips, à son mari, tandis qu'elle les regardait d'un œil bienveillant.

Comment pouvait-il en être autrement ? Chaque naissance était le fruit d'un amour désiré ou non, enfin dans ce cas, c'était d'un amour désiré qu'elles étaient venues au monde. Elles gigotaient dans leur berceau et la mère en prit une dans chaque bras avec une délicatesse infinie. Elle les cala contre elle, tandis que de sa bouche, elle les embrassait avec douceur. Elle gardait en mémoire leur odeur, comme une lionne le faisait avec ses petits. Elle les aima à la minute, où elle avait posé ses yeux sur elles. Toutes deux, grandirent dans un bonheur indéfinissable. Coralie et Mark Philipps, étaient deux grands avocats et leur réputation les précédait. Ils tenaient un cabinet en France, pays natal qui avait accueillit la naissance de leurs deux jeunes filles, et quelques autres aux Etats-Unis. Mark s'était installé avec sa jeune épouse, en France, pays natal de sa femme. Elle tenait tant à fonder une famille ici même et loin de l'agitation des Etats-Unis. Parfois le couple, quittait la France afin de retourner en Amérique dans le but de suivre de près leurs affaires. Le mari, partait parfois durant des jours, des semaines en laissant sa femme gérer son cabinet en France. Quand, ils eurent appris la grossesse de Caroline, il n'était plus question qu'elle voyage. Dès l'or, Mark diminua ses voyages et se montrait très présent pour soutenir sa femme. C'était leur premier enfant. Il faut dire, qu'ils n'avaient pas pris le temps depuis ces années de concevoir un enfant. Le temps ne le permettait pas. Leur travail était trop important. Pourtant, ce n'était pas un, mais deux enfants qui allaient pointer le bout de leur nez. C'était une nouvelle inattendue ! Durant ces mois, le quotidien du couple changea. Caroline, arrêta de travailler par risque de provoquer une fausse-couche. Elle dut rester aliter durant des mois. C'était une dure épreuve pour elle, mais resta confiante jusqu'à l'arrivée prématurée des deux fillettes.


*******************************


-Je suis désolée de vous l'apprendre, mais Jenny est atteinte de la maladie de Charcot, annonça le médecin avec un calme olympien. C'est une maladie qui attaque les cellules nerveuses qui contrôlent les muscles volontaires. Une maladie qui provoque la dégénérescence progressive et la mort de ces neurones moteurs.

-Elle peut en mourir ?

Le médecin acquiesça et la mère de Blanche, lâcha un petit cri tout en gardant dans ses bras la jeune Jenny. Elle était âgée de cinq ans et comme elle ne marchait pas, et ni ne parlait, on l'envoya consulter un grand spécialiste. Il avait établit plusieurs tests d'hérédité afin de mettre en avant les facteurs de cette maladie. L’hérédité venait du père qui n'avait jamais contracté la maladie, ni même aucun membre de sa famille. C'était un mystère. Blanche, fut épargnée. On analysa son ADN et on ne trouva rien de flagrant, hormis peut-être une caractéristique étrange, mais on ne s'attarda pas dessus, puisqu'on recherchait le facteur de la maladie de Charcot. le médecin garda cette information pour lui, ne souhaitant pas inquiéter la famille déjà éprouvée par cette nouvelle.

-Elle ne marchera jamais alors ?! Et pour ce qui est du langage ?

Le praticien, se caressa la barbe tout en réfléchissant avec soin aux mots qu'il devait
employer.

-La marche ne pourra pas être acquise, en ce qui concerne le langage, probablement qu'elle se refuse de communiquer. Il n'y a rien de ce côté là. J'ai fait appel à des confrères pour voir s'il y avaient des cas similaires avec Jenny, mais aucun, n'a su me dire précisément pourquoi, elle refuse de parler. Il faudrait approfondir les examens.

-Non, c'est inutile. Elle en a tellement bavé durant ces mois, c'est déjà insupportable pour moi...

-Je comprends madame Philips... Si vous avez besoin de quoi que ce soit, je vous laisse les coordonnées d'une psychologue. Elle pourra peut-être vous aider ?!

Caroline ramassa la carte avec difficulté et remercia le médecin avec le peu de courage qui lui restait. Elle ne l'entendait déjà plus quand il lui exprima toute sa gratitude. Elle n'entendait plus rien que le petit cœur de son enfant qui battait contre le sien. Elle laissa ses larmes inonder son visage. C'en était trop pour elle. Blanche demanda à cet instant ses bras comme si elle avait décelé que sa mère avait besoin de réconfort, mais la mère l'attrapa par le bras pour l'emmener un peu trop vite dans la voiture. Le trajet se passa dans un silence pensant. Blanche n'osait pas regarde l'infirme à côté d'elle et ni sa mère. Elle avait cru qu'elle avait fait quelque chose de mal. Elle avait écouté la conversation et n'avait pas loupé une miette de ce que les adultes racontaient. Mais elle n'en avait pas compris le sens. Elle était encore bien trop jeune pour comprendre. Elle garda cependant cette conversation trouvant qu'elle était intéressante car elle avait touché au plus profond sa mère.

Les mois, les années passaient tandis qu'on prenait soin de Jenny. Blanche, de son côté, continuait à vivre comme les enfants de son âge. Parfois, elle était préoccupée par le fauteuil roulant que trimbalait sa sœur. Elle avait demandé à plusieurs reprises ce que c'était, et on lui avait juste dit que c'était un appareil qui aidait sa sœur à se déplacer. Rien de plus. Elle aussi elle aurait aimé en avoir un. Ce n'était pas juste. Pourquoi elle devait marcher et Jenny non ? Pourquoi on ne la prenait plus dans les bras ? Même son père, quand il rentrait d'une journée épuisante, ne s'attardait plus que sur Jenny. Jenny là, Jenny ci ! C'était insupportable. Elle aurait voulu crier qu'elle était là elle aussi, qu'elle existait... Mais rien. Elle n'était pas malade. Elle s'était renfermée dans son monde et on l'avait même envoyé consulter une pedo-psychiatre de renom, parce qu'on la trouvait déprimée et triste. Pourtant Blanche, n'était ni l'une ni l'autre. Elle avait juste besoin d'attention. Elle avait besoin qu'on la remarque. Ses parents, n'avaient pas décelé son grand potentiel avant que l'institutrice de Blanche les convoque pour leur signaler. Ils n'en revenaient pas. Ils étaient passés à côté de cela ! C'était quelque chose qu'ils auraient du remarquer et pourtant. Ils étaient trop obnubilés à s'inquiéter de Jenny qu'ils en avaient oublié leur autre enfant.


*******************************


-Blanche ? peux-tu me dire comment tu te sens aujourd'hui ?!

Blanche examina un instant la psychiatre, une grande brune très classe. Elle lui sourit timidement.

-Plutôt bien ! Bien que mon épaule me fasse un peu souffrir encore.

-Bien ! Tu veux qu'on parle de jenny ?

A cette évocation, le visage de la jeune blondinette se ferma aussitôt. Elle sentit comme un grand vide en elle qui ensuite laissait place une rage intérieure. Un sentiment fou qui bouillonnait à l'intérieur d'elle. Elle crispa ses mains et sentit les larmes lui monter aux yeux.

-C'est de ma faute. C'est à cause de moi qu'elle est comme ça !

-Pourquoi dis-tu ça ? La brune ne montra pas cependant qu'elle avait été dérangée par ses propos.

-Un jour, papa est rentré et il était furax. Il s'est disputé avec maman, et il a dit que tout était de ma faute ! Je n'aurais pas du naître. Pourquoi je suis comme ça et pas elle ?

-Tu sais Blanche, il ne faut pas que tu te mettes dans la tête que c'est de ta faute. C'est une maladie héréditaire, tu sais ce que c'est ? (La fillette hocha la tête, oui, vu le QI qu'on lui avait diagnostiqué, il y avait des choses qu'elle comprenait, mieux que personne). Cela aurait pu arriver à toi et non à ta sœur. Tu es une personne très intelligente et très vive, comment le vis-tu ?! Tu disais lors de notre dernière séance que les autres, te regardaient bizarrement...

-Ils me regardent comme si j'étais une bête de foire. Je me fais ch... Je m'ennuie dans ces cours ! Ils m'énervent ! Je ne me sens pas à ma place. Je n'arrive même pas à me faire des amis. Je sais qu'ils se moquent de moi...

-Tu sais pourquoi ?! (Elle hocha la tête). Parfois, les personnes ont peur de ce qu'elles ne connaissent pas. C'est comme moi, j'ai peur des araignées, parce que je ne les connais pas suffisamment. Si je pouvais arriver à les caresser, je n'en aurais pas peur.

-Vous êtes arachnophobe ! Ce n'est pas les bestioles qui font peur, c'est leurs pattes et le fait qu'elles sont vicieuses aux yeux des autres. Moi ? Elles ne me font pas peur. Je les trouve intéressantes. J'aimerais tant qu'on me remarque pour ce que je suis et pas parce que j'ai des capacités étonnantes. Je voudrais juste qu'on me regarde comme vous le faites. Sans pitié, sans jugement. Même mes parents parfois, ont du mal à me regarder. Ils voient tellement Jenny dans mes yeux.

-Je comprends, si tu veux, la prochaine fois, on peut faire une séance avec tes parents et ta sœur ?

Blanche haussa les épaules et regarda avec une mine dépitée la pedo-psychiatre.

-Je ne sais pas... Ils ne comprendraient pas. Il faut qu'ils s'occupent de Jenny, elle est importante et puis...

-Tu l'es autant Blanche, finit-elle avec un sourire rassurant.

Blanche soupira et accepta que ses parents soient conviés à la prochaine séance. l'heure de la séance s'acheva et sa mère l'attendait au parking comme à son habitude, elle ne prit pas la peine de descendre pour accueillir sa fille. Il y avait Jenny et elle ne pouvait pas la laisser ne serait-ce que cinq minutes seule dans la voiture. Les semaines, les mois se suivirent et à mesure qu'elle grandissait, elle avait le sentiment de devoir s'imposer. Elle devait cogner sur la table avec son poing ! Un soir alors qu'ils dînaient en silence, parlant du train train quotidien, Blanche s'était levée en silence et avait su tenir tête à ses parents en exposant toute sa colère. Elle n'avait pas été blessante, elle avait su trouver le ton juste et les mots qu'il fallait. Ses parents, face à de telles révélations, avaient pris une bonne baffe chacun. Ils se regardaient comme dépassés par les événements. Ils avaient fauté et ils s'en voulaient atrocement. Ils n'avaient pas été justes envers elle, et ils se le reprocheraient tout au long de leur vie.

En grandissant, Blanche devient une belle jeune femme, elle avait entamé des études de médecine et tout lui réussissait. On lui promit une belle carrière encore plus grande que celle de ses parents. Elle était passée par des événements sombres dans sa vie, mais avec l'aide de sa famille, elle avait réussi à les surmonter aussi bien avec son entourage qu'avec sa force de caractère. Les périodes les plus éprouvantes furent l'année de ses dix-huit ans et celle de ses dix-neuf ans, elle perdit Jenny, alors qu'elle s'était laissée mourir, refusant de se battre. Blanche n'avait jamais supporté cela, elle avait sombré dans l'anorexie alors qu'elle pensait s'en être tirée. Depuis adolescente, elle vit dans des moments instables, entre l'envie de dévorer des plats et l'envie de ne plus se nourrir. Elle ne s'en est vraiment tirée, toujours tiraillée entre deux feux. Elle évite tous les aliments gras et ceux qui sont cuisinés de mauvaise manière. Elle évite les fast-food et pourtant, est une accro des frites et hamburgers ! En général, elle aime bien cuisiner quand elle se sent en état de le faire, parfois, durant une journée, elle peut s'alimenter de coupe-faim médicamenteux pour éviter de se nourrir. Elle fait très attention à son alimentation et surtout à son poids. Elle n'est pas particulièrement maigre, mais elle arbore une silhouette relativement fine. On ne peut pas dire qu'elle est du genre à prendre le moindre kilo rien qu'en mangeant un gâteau, mais c'est psychologique. C'est une pathologie dont elle n'arrive pas à gérer et dont elle n'a pas toutes les ficelles en sa possession pour que ça devienne pour elle, un mauvais rêve. Sa psychiatre, lui a dit, que le jour où elle le sentirait, elle arrêterait d'elle-même, ne lui manquait plus qu'un coup de pouce. Peut-être, le jour où quelqu'un de spécial la remarquerait, elle s’épanouirait .

Bien qu'elle passa deux années terribles, elle continua ses études, ne souhaitant rater aucun cours, car les études, lui donnaient le sentiment d'exister et c'était déjà suffisant pour elle. Il fallait qu'elle apprenne à vivre avec cette partie d 'elle qu'elle avait perdue. Sans surprise, elle décrocha haut la main un Master M2 s'orientant sur l'expertise scientifique épidémiologiste. Elle suivit de très près un cursus pour obtenir un diplôme la reconnaissant apte à travailler sur les animaux. Elle entreprit des recherches pour vaincre la maladie de Charcot, mais on ne connaissait pas encore tous les facteurs en ce qui concernait cette maladie. L'hérédité était le facteur numéro un, mais il y en avait encore tant d'autres. Elle ne se découragea pas. Elle entreprit de chercher un traitement de fond qui permettrait au moins de stimuler les neurones, sans les endommager davantage, afin que les patients retrouvent un semblant de tonus. Les résultats avaient été concluants et le traitement fut mis sur le marché, après des tests positifs. A la longue, on espérait une diminution de la maladie, jusqu'à une complète guérison. Pour le moment, le travail accompli portait ses fruits. Elle travaillait sur plusieurs projets. Elle étudia plusieurs projets et fut la seule à juger si c'étaient des projets à long terme viables ou non ! C'était elle qui avait le dernier mot et même si on pouvait parfois douter de son jugement, parce que les résultats pouvaient être biaisés par plusieurs critères, l'erreur est humaine ne l'oublions pas, on respectait son jugement et son analyse critique. Bien que parfois, on la nommait "le tyran", elle était une professionnelle irréprochable. Elle avait su montrer des résultats étonnants et bien que jeune, certains, n'appréciaient pas cette notoriété grandissante. Ils l'enviaient quelque part, mais aucun ne voulait l'admettre. Pourtant, elle s'est toujours battue bec et ongles ! Et qu'importe qu'elle soit trop instable, trop émotive par moment, le résultat était là ! Elle n'avait pas mis longtemps à faire fleurir ses affaires, et même, possédait des millions à son actif. Quand on la voyait, il était difficile de dire qu'elle était millionnaire, elle vivait simplement. Sans aucune extravagance. Elle s'installa aux Etats-unis, après avoir renforcé son équipe médicale en France. Elle laissa son équipe gérer avec une confiance aveugle. De toute façon, elle avait choisi que les meilleurs ! Elle n'avait pas été déçue malgré les quelques coups bas qu'on pouvait lui faire. C'était ainsi que ça fonctionnait, plus on était impitoyable, et plus on nous voulait !


*******************************


-Mademoiselle Philips ? Il y a des personnes qui souhaiteraient vous rencontrer afin de vous parler !

Je levais le nez de mon bouquin tandis que je déjeunais tranquillement, en écoutant du rock métal qui passait sur ma chaîne stéréo.

-Humm ?! Ils ont rendez-vous ces gens ?

La greluche regardait dans mon agenda tandis que j'étais à peu près sûre de n'avoir aucun rendez-vous de l'après-midi.

-Non... Effectivement, mais ils ont l'air pressé de vous voir !

-C'est à quel sujet ?!

-Je... je ne sais pas...


Je la regardais agacée tandis que j'acceptais amèrement de rencontres ces gens pressés. Je soupirais tandis que j'éteignais avec la commande la chaîne et mis à la poubelle les restes de mon déjeuner. Je rangeais un peu le foutoir qui régnait sur mon bureau tandis que les gaillards faisaient leur entrée. Quatre gaillards costauds, ressemblants à des pingouins avec leur costume tiré à quatre épingles. Ils étaient droits comme des piques. Je restais silencieuse tandis que le fou rire malgré tout était à deux doigts de sortir? J'eux l'envie de leur demander s'il y avait une attaque d'aliens, mais je gardais mon calme le plus olympien possible. Ils ne semblaient pas vouloir rigoler avec leur allure stricte. C'était sans doute des militaires en mission, ou des riches dirigeants. Enfin je ne savais pas trop sur quel pied danser. A cet instant, je repensais à ma cigarette que je ne prendrais pas la peine de fumer. J'étais un peu déçue, mais quoi qu'il en soit, j'étais chez moi. Je pouvais faire ce que je voulais bordel ! Je les invitais à s’installer devant mon immense bureau et je croisais les bras sur mon chemisier blanc. Je regrettais de l'avoir mis car il faisait négligé car on pouvait voir à travers la dentelle de mon sous-vêtement, mais je ne m'en formalisais pas et eux non plus.

-Merci de nous accueillir mademoiselle Philips !

-Ai-je eu le choix ?!
demandais-je avec un petit sourire taquin.

-Nous allons aller droit au but. Nous vous proposons une expérience hors du commun. Une expérience enrichissante. Si nous sommes là, c'est avant tout pour vous proposer un poste. Un poste très différent de celui que vous menez ici. Je vous laisse ce dossier. Vous y trouverez des vidéos, des documents confidentiels ainsi que le but de notre mission.

-Quelle est votre mission messieurs ?

-Notre mission est celle de vous recruter afin que vous fassiez partie de l'expédition et de devenir un des membres de notre équipe médicale...

-Attendez attendez... Qui vous dit que je suis apte à quitter mon travail pour me rallier à vos ordres ? Vous pensez que j'ai fait tout ça pour être dans un groupe militaire qui combat quoi ?

-Ecoutez, avant de plonger dans le décor même de la mission, prenez le temps de lire tous les documents, ainsi que toutes les vidéos. Je vous laisse notre carte, vous pourrez nous recontacter une fois que vous aurez une réponse positive à nous formuler...

-Et si elle est négative ? demandais-je tout en prenant la carte en n'omettant pas après coup, de me passer un gel antibactérien sur les mains.

-Quand elle sera positive. Si vous avez la moindre question, n'hésitez pas à nous contacter. Nous sommes vraiment désireux de vous avoir parmi nous. Un talent comme le vôtre a besoin d'être exploité à son maximum.

-De quel talent parlez-vous ?

-Vous le savez très bien.

-Soit... le départ est prévu pour quand ?

-Le plus tôt possible serait le mieux !

-Je ne manquerai pas de vous tenir au courant.


Ils prirent congé sans prendre la peine de me serrer la main. Un salut des plus religieux avait suffit. Je restais là interdite en feuilletant le dossier confidentiel. Il y avait des notes, des rapports. Je m'installais après m'avoir rempli une tasse de café fumant et prit une clope que je grillais sur le champ.
De ce que j'avais retenu, c'était une équipe constituée de militaires, des hauts gradés, ou non, des scientifiques, et toutes autres sortes de disciplines qui voyageaient à travers la porte des étoiles, explorant toutes sortes de planètes. Il y avait des rapports sur l'exploration de différentes planètes, avec leur localisation, leur habitat, leur climat... C'était passionnant, vraiment c'était un truc époustouflant ! Je n'en revenais pas. Il y avait des mots qui m'étaient inconnus, comme le lexique des armes, des peuples qu'ils avaient pu rencontrer. C'était incroyable. Ils avaient fait tant de découvertes cachées aux yeux du monde. Et moi, simple humaine, on me proposait de faire partie de cette expérience ?! Comment était-ce possible ? Qui disait partir, disait aussi tout quitter ! Après tout, je n'avais aucune famille, ni même attache familiale, si ce n'est mes parents. Cela faisait deux ans que j'étais partie pour m'installer ici. Je ne pouvais pas partir sans les prévenir. D'après ce que j'ai lu, nous allions à plus de trois millions d'années-lumière de la Terre. Je serais amenée à voyager sur Dédale, et plusieurs aller/retours étaient programmés afin d'apporter des vivres et des renforts à Atlantis. C'était un très joli nom. Cela me rappelait vaguement Atlantide. mais moi, si j'allais dans ce genre de missions, je ne voudrais pas être acteur. Je voudrais participer à ces recherches. Il y aurait peut-être des choses qui me seraient inconnus, des animaux, des plantes... Peut-être que je pourrais intensifier mes recherches ? C'était une aubaine pour moi qui avait ce besoin d'apprendre encore et encore. Était-ce dont j'avais besoin pour me sortir de cette routine et de m'ouvrir l'esprit davantage ?

Il m'a fallut un mois de réflexion, un mois pour dire au-revoir à mes parents, et un mois pour prendre la décision. J'avais téléphoné au SGC afin de leur donner une réponse positive. J'allais enfin faire quelque chose d'autre de ma vie ! Était-ce le rêve d'une vie ? Je n'en étais pas sûre. Je n'avais aspiré qu'au fil des années à devenir la meilleure, à faire en sorte que mes recherches aboutissent à quelques choses. Chercher le moyen d'empêcher des épidémies. De protéger les populations. De trouver le moyen de soigner des malades. De trouver d'autres méthodes médicamenteuses. J'avais réussi. Mon rêve était atteint, enfin en partie. Mais qu'en était-il de ma vie hors travail. Il n'y avait rien. Personne hormis mes deux parents à qui je manquerais. Ma vie était si triste finalement.
» Comment votre personnage a-t-il vécu le moment il a pu poser les pieds sur Atlantis ? Ses premiers pas sur la Cité des Anciens ? :

Le jour J approchait dangereusement et c'est la peur au ventre que je suivais l'équipe qui servait de renfort et quelques militaires nous encadraient. Nous avions passés une batterie de tests sanguins, afin de rechercher dans notre ADN le gêne ATA. J'avais insisté pour me faire moi-même mes prises de sang. J'avais été convaincante car je ne supportais pas le simple fait qu'on me pique. Qu'on me touche même. Il s'avéra que je portais ce gêne dans mon ADN. J'ai oublié ce que l'on m'a dit sur ce gêne tellement, je n'en revenais pas d'avoir manqué ça ! Je m'étais piqué un nombre infini, j'avais déjà étudié mon sang, et pourtant, je n'avais jamais fait gaffe à ce gêne. En même temps, je n'avais jamais été plus loin que de rechercher les facteurs de la maladie de ma sœur. Je crois que c'est la peur panique qui s'est emparée de moi quand j'ai du franchir la porte des étoiles. je crois que j'ai vraiment paniqué et que j'ai rebroussé chemin tout en manquant de trébucher et de manquer de bousculer celui qui se trouvait derrière moi. Je sentais la sueur perler à mon front et j'avais du avoir le teint blafard, car on me demanda à plusieurs reprises, si j'allais bien. Non rien n'allait ! Non, je ne voulais pas pénétrer dans cette porte sans savoir où j'allais. Il me fallait un tranquillisant, il fallait me donner une baffe pour que je retrouve mes esprits. Je regardais l'autre derrière que j'avais bousculé.

-Frappe-moi !

-Quoi ?! Il me regarda béatement se demandant ce que je lui voulais.

-Une baffe merde ! Donne-moi une putain de baffe ! T'vois pas que je perds les pédales là ?!

-Mais... ?!


Encore un homme qui ne tenait pas à baffer une nana car ça ne faisait pas bon genre. Fort heureusement, j'avais retrouvé mon calme. Je pris mon sac, et je me dirigeais dans cette porte. J'inspirais profondément et je fermais les yeux. Je ne savais pas si ça avait duré longtemps ou pas, il me semble que non, mais quand j'ouvris les yeux de nouveau, toute une équipe médicale était là. Il y avait même d'autres personnes dont j'ai oublié le nom. Je ne me sentais vraiment pas bien du tout. Je sentais le sol se dérober sous mes pieds et je tombais lourdement sur le sol... A mon réveil, une jeune infirmière, me sourit. J'étais vivante ! Tout cela était un rêve... Oh que non ! Ce n'en était pas un !

Je ne sais pas vraiment quelle mission j'allais avoir ici, mais un chose était sûre, c'est que je ne tenais pas à faire partie des meubles ! Il fallait que moi aussi je visite ces planètes ! Il fallait que je rencontre mon chef, ma chef ! Peu importe qui ! Il fallait que j'exprime mes envies ! Qu'ils n'aillent pas croire que j'allais rester planter dans un quelconque bureau à analyser des chiffres et des données ! Il me fallait de l'action !


Départ précipité au sein d'Atlantis.

Il y a quelques mois, je suis partie d'Atlantis. J'ai fait ce choix, car plus rien n'allait. Je ne me sentais plus à mon aise, je foirais toutes mes relations qu'elles soient personnelles ou professionnelles. J'ai eu besoin de faire le vide et de me retrouver en tête à tête avec moi-même. Je dois dire que ce petit break, m'a fait un bien fou ! Oui bon, je suis partie un peu comme une voleuse, sans véritablement prévenir (hormis la direction), mais je ne regrettais pas mon choix, enfin pas dans l'instant présent.

Une fois sur Terre, en retrouvant mes marques, j'ai réalisé que ce n'était pas forcément la meilleure des décisions. Je ne me suis pas donnée forcément à fond pour faire mes preuves. Je fuyais dès que j'en avais l'occasion, et je dois dire qu'en y réfléchissant, je trouvais mon attitude grotesque. Je n'étais plus une enfant. J'étais une adulte et je devais me conduire comme telle.
Alors j'ai pris mon courage à deux mains, et j'ai envoyé ce mail, le mail de la dernière chance.
Je ne sais pas ce qu'il donnerait par la suite, mais je devais le faire. Je devais ravaler mon orgueil et présenter mes excuses. Et surtout montrer mes motivations, car j'avais forcément un moment ou un autre dépassé les bornes.
Je me suis donnée une bonne paire de claque pour ne pas refermer l'écran et pour laisser mes doigts parcourir le clavier et laisser ma muse faire le reste. Je lui faisais confiance.

"Bonjour,

Je tenais avant tout à m'excuser de mon comportement. Je suis consciente que celui-ci n'a pas été des plus adéquats. Je dois dire que je n'ai pas assez pesé le pour et le contre avant de venir m'investir dans cette mission. J'ai été une incapable. Je sais que rien n'excusera ce qui s'est passé, mais je tenais quand même à faire ce premier pas. Je ne connais pas plus que vous l'issue de ce mail, je ne sais pas si vous avez eu raison de m'intégrer dans ce programme. dans tous les cas je ne mets pas en doute vos capacités en ce qui concerne l'intégration de votre personnel et je ne tiens nullement à vous offenser.
Après mon départ au sein d'Atlantis, je dois dire que j'ai longuement réfléchi et que je suis prête à revenir reprendre mon travail.
Je comprendrais que ma venue ne soit plus souhaitée. Je suis consciente des enjeux et surtout de la complexité de cette mission, mais je tiens vraiment à réaliser ce travail.
J'ai été une piètre collègue et je me souviens que ma première mission a été un très gros échec, professionnellement parlant j'entends. Par ce mail, j'espère pouvoir réintégrer mes quartiers et rependre les tâches qui m'avaient été attribuées.
J'ai pris le temps de la réflexion, vous avez naturellement tout autant le temps pour me répondre.
Je promets que je ferai de mon mieux pour vous apporter satisfaction et réparer mes efforts. Je ne vous causerai plus de tort, enfin dans la mesure du possible.
Que la réponse soit négative ou positive, je tiens à vous dire malgré tout que j'ai été très heureuse d'avoir pu travailler au sein de votre équipe.
Je me tiens à votre disposition pour toute question me concernant.
Cordialement,
Blanche Phillips."

Le mail était envoyé et même si je n'ai pas forcément pris le temps de formuler mes phrases, j'espérais avoir été convaincante. De toute façon les dés étaient jetés. je ne pouvais plus revenir en arrière.



Vous derrière l’ordinateur

» Prénom ou Surnom : Eli/Elista.
» Âge : ….
» Célébrité de votre avatar : Amber Heard.
» Comment avez vous connu [i]Atlantis Insurrection
? (Google ? Ami ?) Par un partenariat.
» Connaissez vous les séries Stargate ? Stargate SG-1, au tout début ^^.
» Multicompte ? Non.
» Codes du Contrat : (Ils sont cachés dans le règlement ; copiez/collez les 3 entre les balises.)

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Invité
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Mar 9 Fév - 13:29

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Bienvenue :)1

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Karola Frei
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Mar 9 Fév - 13:46

Karola Frei
Bienvenue et bon courage pour ta fiche :cheers:

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Matt Eversman
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Mar 9 Fév - 15:48

Matt Eversman
Bienvenue par ici !
N hésité pas si tu as questions !

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Admin
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Mar 9 Fév - 15:48

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Le membre 'Matt Eversman' a effectué l'action suivante : Lancé de dés

'Gêne ATA' :
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Résultat :
Blanche Philips, se présente à vous  Deatao10

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Mar 9 Fév - 16:24

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Bienvenue :)1

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Mar 9 Fév - 18:12

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Félicitation pour le gène !

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Mar 9 Fév - 20:30

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Bienvenue dans le club des porteurs du gène! Bienvenue sur le forum aussi!

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Invité
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Mar 9 Fév - 20:45

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Bienvenue =)

J'aime beaucoup ton caractère bien écris =)
Hate de voir la suite

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Invité
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Mar 9 Fév - 21:28

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Merci à vous pour l’accueil :)1
Il me semble que j'ai enfin fini ma fiche (c'est un exploit). S'il manque des choses importantes pour comprendre un peu le perso dans l'histoire, je changerai, si besoin est :)1
Bonne lecture ^^

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Karola Frei
Major
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Mar 9 Fév - 21:42

Karola Frei
Hé bien, quelle fiche ! Bravo c'est très bien écrit, original et accrocheur wink
Je te valide pour ma part H3 Amuse toi bien parmi nous :bounce:


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Invité
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Mer 10 Fév - 7:15

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Bienvenue et félicitations !^^

Et merci, maintenant c'est plus moi le p'tit nouveau !^^

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Invité
Invité

Mer 10 Fév - 7:33

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Merci x)
C'est bien d'être le petit nouveau :P

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Matt Eversman
Caporal
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Sam 13 Fév - 11:39

Matt Eversman
Avec un peu de retard, je te valide aussi !

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