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Histoire de gène [Pv Marty] - Flashback

 :: Cité d'Atlantis :: Niveau 10 - Zone de Commandement :: Salle d'Embarquement
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Sam 7 Nov - 18:16

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Flasback - Année 2014


Nathalie était arrivée sur Atlantis depuis quelques mois, et prenait lentement ses marques dans son nouvel environnement. Il faut dire que les choses étaient très différentes de tout ce qu’elle avait connu dans ses précédents emplois. Notamment la technologie.

Lors de son arrivée, on lui avait fait passer un test et déclaré qu’elle était porteuse du gène ATA, également appelé « gène des anciens ». Elle n’avait absolument pas la moindre idée de ce que cela voulait dire. Le scientifique chargé du test lui avait expliqué avec des mots savants de quoi il s’agissait… mais une fois qu’il eut fini son explication, elle ne savait même plus de quoi il parlait.

Elle s’était dit que ce n’était pas bien grave, avant de découvrir que les outils qu’on lui avait fournis pour mener à bien son boulot était quelques peu différents de ceux qu’elle utilisait sur terre. Bien sûr son bureau était équipé d’un ordinateur tout ce qu’il y a de plus classique, mais également de matériel alien. Elle avait eu beau chercher, elle n’avait pas trouvé de bouton « on ».

Elle était restée dubitative, se demandant comment elle allait bien pouvoir travailler si elle n’était même pas capable d’allumer ses outils. Elle avait frôlé la crise cardiaque quand elle avait saisi une tablette qui s’était automatiquement allumée pour afficher des réponses aux questions qu’elle se posait.

Une fois la première stupeur passée, quand elle avait commencé à lire les explications que la tablette lui fournissait, elle avait réalisé la chance qu’elle avait. Tout le monde n’était pas porteur du gène. Certains pouvaient se le faire inoculer, mais elle ne comprit pas bien comment ça se passait et crut comprendre que ça ne marchait pas toujours.

Ceux qui en était dépourvus ne pouvaient pas utiliser certains des équipements de la citée. Mais, en être porteuse avait aussi ses inconvénients. Elle comprit à ses dépends qu’elle pouvait parfois activer certaines machines involontairement. Comme cette fois où, après s’être pris de bec avec un bidasse un peu trop entreprenant, sa tablette, ainsi que les hauts parleurs de la citée, s’étaient mis à débiter des noms d’oiseaux bien peu flatteurs et ce, dans plusieurs langues.

Il lui avait fallu quelques semaines pour apprendre à contrôler ce genre de manifestations, et quelques mois pour que cela devienne un réflexe et qu’elle n’ait plus à y penser. Pendant cette période quelque peu éprouvante pour ses nerfs elle avait eut une pensée émue pour Harry Potter et les super-héros en tout genres qui découvraient leurs pouvoirs.

Comme Nathalie était d’un naturel curieux et que ses fonctions lui donnaient accès à beaucoup d’informations concernant les habitants de la base, elle s’était permis de faire une petite recherche dans la base de donnée du personnel. Elle avait été surprise de constater que finalement, même sur Atlantis la proportion de porteurs du gène n’était pas très élevée (d’après les statistiques qu’elle avait trouvé, elle n’excédait pas de beaucoup la proportion des habitants de la terre), ce n’était donc pas un critère de sélection.

Elle en fut vaguement soulagée. Elle n’avait jamais été pour les « passe-droits » et savoir qu’elle avait eu ce poste uniquement à cause d’une loterie génétique l’aurait beaucoup contrariée.

Suite à cette découverte, elle prit l’habitude d’aller assister, de temps à autre, à l’arrivée des nouveaux, histoire de repérer ceux qui étaient comme elle. Nathalie n’était pas à l’aise avec l’idée d’être différente. Toute sa vie, elle avait fait en sorte de ne pas sortir du rang. Même si elle devait bien avouer que cette spécificité était chose de très intéressant, elle la mettait vaguement mal à l’aise. Ainsi, elle aimait assister à l’arrivée de nouveaux porteurs du gène. Elle se sentait moins isolée… même si c’était ridicule, puisqu’elle savait qu’ils étaient déjà nombreux dans la citée, elle en avait déjà rencontré plusieurs.

Mais, d’une certaine façon, inconsciemment ce n’était pas « pareil ». Ils étaient déjà là. Elle éprouvait le besoin inconscient de se rassurer sur sa « normalité » en voyant arriver des nouveaux eux aussi porteur du gène.

Elle n’avait jamais éprouvé le besoin de parler à l’un d’entre eux. En tout cas, elle ne s’était jamais senti la légitimité pour aborder un de ses nouveaux et le rassurer. Nathalie était toujours avenante avec ceux qui venait lui adresser la parole, mais sa retenue naturelle lui interdisait de prendre les devants.

Même avec le temps, elle ne comprendrait jamais pourquoi elle en avait éprouvé le besoin avec lui.

Ce n’était qu’un « bleu » parmi tant d’autres.

Un soldat qui plus ait… un de ses êtres capables de s’adapter à toutes les situations, au moins en apparence.

Elle ne sut jamais expliquer pourquoi il avait attiré son attention parmi le flot de nouveau. Peut-être parce qu’il paraissait plus âgés ? Peut-être à cause de l’insigne le désignant comme un membre des SAS ? Quoi qu’il ait pu voir avant, il parut aussi perdu que les autres quand il posa le pied dans la cité.

Même si elle ne comprenait pas pourquoi, Nathalie suivit son instinct. Cet homme avait attiré son attention, et même si elle était incapable d’expliquer pourquoi, elle savait qu’il y avait une raison. La seule fois où elle avait « forcé » son instinct lui avait assez mal réussit. Elle suivit donc avec un intérêt particulier l’arrivée de l’homme.

Elle le détailla pendant qu’il patientait pour passer les tests. Il semblait un peu plus âgé qu’elle, mais elle aurait été bien incapable de lui donner un age. Comme beaucoup de ceux qui avait acceptés de quitter la terre et de s’exiler dans une autre galaxie, il semblait hanté. Évidemment, ce n’était pas flagrant, mais l’expérience personnelle de Nathalie lui avait appris que pour accepter une telle idée, il fallait avoir de bonnes raisons… curiosité intellectuelle ou scientifique, promotion, mais dans la plus part des cas, ce n’était qu’une fuite.

Restant en retrait elle suivit attentivement ses premiers pas. Avant même qu’il ne passe le test, elle sut qu’il était comme elle, un léger frémissement lumineux sur un écran de contrôle lui avait permis de le deviner.

Cette impression fut confirmée par son test. Et, sans trop savoir pourquoi, alors que jusqu’ici elle n’était jamais intervenue de son propre chef auprès d’aucun nouveau, fut-il porteur du gène, une impulsion la poussa à faire une exception.

Alors que le soldat ressortait de son test, l’air vaguement sonné comme tout ceux qui apprenaient qu’ils étaient porteur du gène sans savoir ce que cela signifiait, elle s’avança vers lui, court-circuitant celui qui avait été désigné pour l’accompagner à ses quartiers et lui expliquer le fonctionnement de la cité.

Lui offrant son plus beau sourire, elle lui tendit la main en disant :

-« Bienvenue parmi nous. Je suis Nathalie Dumond, agent de liaison. Je vais vous conduire à vos quartiers, vous expliquer le fonctionnement de la cité et répondre à toutes les questions que vous auriez envie de poser ».

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Dim 15 Nov - 16:37

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Journal de bord
Dimanche le 15 novembre 2015
1004




Je me souviens encore de mon départ et de mon débarquement ici à Atlantis. Lorsqu’on s’enrôle dans les forces militaires, on ne s’attend pas à ce que l’on va faire face. Nous sommes devant un monde que nous croyons connaître, mais qu’au final n’est que l’espoir de vivre notre service comme dans les films américains. Le monde militaire est beaucoup plus difficile que sur pellicule, si quelqu’un merde, nous payons tous le prix et nous le payons fort. Cependant l’esprit de camaraderie et de fraternité est bel et bien présent et ça, nous ne le retrouvons même pas dans les films. Lorsque nous sommes assermentés nous avons un sentiment du devoir accomplis, de faire partie d’une grande famille et encore plus lorsque nous sommes sélectionnés par les forces spéciales.


Je me souviens encore de cette journée fatidique alors que trois personnes, je ne pouvais même pas savoir leur grade puisqu’ils étaient en civils, sont entrés dans mes quartiers pour m’offrir la chance de faire la différence et de vivre une expérience différente en joignant les SAS. Comme un bon soldat, et comme le même air de naïveté à mon enrôlement dans la régulière j’acceptais de faire preuve de plus de détermination, de précision, de discipline et d’endurance. Ce que j’ai réussi haut la main. Encore alors, nous n’avions aucune idée du projet Atlantis. Nous, simple soldats. Le combat était en Bosnie, Afghanistan, Rwanda, personne ne savait qu’il y avait de la menace ailleurs que sur Terre.


J’ai eu vent de tout quelques mois avant mon départ. Nous devions aussi passer un test médical. Je ne me doutais pas que cela allait changer ma vie. C’était une batterie comme les autres, prise de sang, test d’urine, test physique et tout le reste. Cependant, alors que tout les autres soldats de mon unité quittaient la pièce, un des médecins m’a fait patienté dans une salle d’opération. Il faisait froid et l’éclairage blanc sur mur blanc m’arrachait les yeux, je pouvais presque sentir ma rétine se contracter à l’excédant de lumière dans la pièce. J’étais stressé, pourquoi me gardaient-ils? J’espérais que cela n’allait pas affecter le reste de mon service militaire. Je pouvais les voir, derrière une grande fenêtre, ils avaient tous le sourire scotchés aux lèvres. Après ce qui m’avais semblé une éternité le même docteur était devant moi, m’annonçant que j’étais peut-être porteur d’un certain gène inconnu. Je ne comprenais rien à son charabia et je dois dire que je m’en foutais un peu.


Je m’en suis foutu jusqu’au jour au j’étais dans un entrepôt en Angleterre, éloigné des grandes villes, à l’abris de regards indiscret. Nous étions une bonne centaine, un point d’interrogation collé sur nos visages. Un homme a prit la parole puis nous a montré une arche, son intérieur était fait d’une matière que je ne pourrais nommer. Mon cœur était prêt à sortir de ma cage thoracique. Dans quoi m’étais-je embarqué? Je n’en avais aucune idée mais l’expérience allait probablement en valoir la peine, c’est bien cela que je pensais à l’époque.





14 juillet 2014
Port de débarquement d’Atlantis
1345



C’est avec la plus grande confusion que je débarque, des gens accourent, certains prennent soin de nous, d’autre font des va et viens cherchant leur proche ou je ne sais pas. L’air est lourd, la tension règne et je comprend avec la situation de l’endroit. Je suis calme, du moins j’espère avoir l’air professionnel et posé. Je m’avance puis me met en fil avec d’autres SAS, des civils, des docteurs... Bref beaucoup de gens, beaucoup de stress et beaucoup d’émotions chargent l’atmosphère ici. Le temps semble long, la fil s’allonge derrière moi mais n’avance pas devant moi. Certaines personnes s’en vont vers la gauche, d’autre vers la droite puis finalement viens mon tour. «Bras gauche s’il-vous-plaît». Je m'exécute sur le champ, donne mon bras gauche puis fait son boulot. Je regarde partout autours de moi, tente de trouver un repère visuel, quelque chose de familier mais rien. «Caporal Kowalczyk, vous êtes porteur du gène ATA, félicitation». Il me fait aller à gauche, je suis sous le choc, mais aussi interrogé. Les médecins avaient raison à Londres. J’étais porteur d’un gène, mais je n’ai aucune explication, est-ce que cela est dangereux? Mortel même? Pourquoi me féliciter? Puis une femme, plus petite que moi, les cheveux roux et le regard perçant, presque réconfortant dans ce chaos de bureaucratie ici, entre dans mon champ panoramique puis m’adresse la parole. «Bienvenue parmi nous. Je suis Nathalie Dumond, agent de liaison. Je vais vous conduire à vos quartiers, vous expliquer le fonctionnement de la cité et répondre à toutes les questions que vous auriez envie de poser». Un accent français traverse son anglais. Je peux le reconnaître facilement. Après tout, nous sommes presque voisin.. Je lui tend la main, elle la sert puis je replace mon sac d’équipement sur mon épaule. «Toutes mes questions?» Je ne voulais pas être rude, ni commencer par le gène, peut-être qu’elle n’avait aucune idée de ce que c’était? Nous marchons alors pour sortir du quai de débarquement. Je me retiens de lui parler de cela. «Que faisons nous ici, nous les êtres humains?» Question simple, même presque inutile.

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Dim 15 Nov - 23:25

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L’homme semblait un peu perdu. Ce qui est bien normal compte de tenu des circonstances. Nathalie était bien placé pour savoir que la découverte de la cité provoquait toujours un certain choc qui nécessitait quelque jour d’adaptation.

Elle ne put retenir un petit sourire. Elle se rappelait sa propre arrivée, a quel point elle était désorientée et un peu perdue. Son inquiétude quand on lui avait fait passer des tests avant de lui apprendre que son patrimoine génétique était un peu particulier. Elle s’était demandée si c’était grave, si elle était malade, si on allait la renvoyer.

Lorsqu’il lui serra la main, elle dut se retenir de ne pas grimacer de douleur, ayant presque l’impression d’entendre ses os craquer. Il avait une sacrée poigne et ne semblait pas s’en rendre compte. Quand il lui rendit sa main pour remettre son sac sur son épaule, elle en profita pour la masser un peu, vérifiant par la même occasion que tous ses os étaient entiers. .

Alors qu’ils quittaient le quai d’embarquement, il lui posa une question plus rhétorique qu’autre chose, comme s’il cherchait à gagner du temps pour réfléchir à une question plus pertinente, mais sa question suivante ne fut pas celle à laquelle la jeune femme s’attendait. Elle fut surprise. En principe ce n’était pas les questions philosophiques qui arrivaient en premier. Elle était plus habituée à entendre des questions concernant l’organisation, les choses autorisés ou interdites.

Elle ne voyait pas trop comment elle pouvait répondre à ce genre de questions, et elle était convaincu qu’il se moquait lui-même de la réponse. Elle tourna les yeux vers le nouveau venu, en lui souriant :

-« Voilà une question plutôt surprenante, Monsieur… je ne me rappelle pas avoir entendu votre nom. Je suis sûre que ce n’est pas la première qui vous a traversé l’esprit en arrivant, surtout chez quelqu’un qui vient d’apprendre que son ADN présente une petite spécificité »

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Lun 30 Nov - 16:39

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14 juillet 2014
Port de débarquement d’Atlantis
1356



Elle vise juste. Ma question était complètement ridicule et hors contexte. Je sais très bien pourquoi nous sommes ici, nous avions eu assez de briefing avant le départ pour savoir ce que nous allions apporter à Atlantis. Autours de nous le monde s’affaire à autre chose, certains courraient, certains voyaient de la famille, certains étaient seuls. Je suis relativement content d’avoir eu une quelqu’un pour m’acceuillir. «Effectivement, je me demande vraiment ce qu’est ce gène.» La dernière chose que je souhaite c’est que cela interfère avec mon statut de militaire, ça ou avoir été choisi pour cette unique raison et non mes qualités de militaire et mon expérience sur le champ de bataille. Nous tournons un autre coin puis arrivons dans une espèce de salle d’attente, quelqu’un qui ne regardais pas me fonce dedans, il s’excuse puis se tire en vitesse. Le volume montait d’un cran dans cette pièce, beaucoup de monde entassé, voulant à tout prix passer devant une autre personne pour avoir accès à leur quartier. Nous ne sommes même pas ici par misère et la population fait en sorte que c’est cette image qu’elle projette au nouveau venu. «Désolé de vous interrompre, mais est-ce qu’il y a moyen d’éviter l’attente ici? Vous n’auriez pas ce pouvoir par hasard?» Je lui lance mon plus beau sourire, bien sûr je plaisante mais derrière se cache un brin de vérité. Je dépose mes bagages sur le sol, puis m’étire un peu. Par chance je ne trimbale pas mes armes et mon équipement avec moi, on m’avait dit que le tout allait être prêt dans mes quartiers à mon arrivé. J’ai bien hâte de voir si cela allait s’avérer vrai, parfois les hauts dirigeants militaires aiment dire des choses qu’ils ne feront probablement jamais. Je vois que la charmante dame essaye de parler par-dessus le bruit ambiant de la salle. Une fois de plus, un rare sourire s'accroche à mes lèvres. Je me penche vers son oreille. «Prenez votre temps, attendons de sortir d'ici avant de continuer vos explications.»

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Sam 5 Déc - 13:40

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Ils sortent de la salle d’embarquement. Comme à chaque fois qu’il y a une arrivée, les couloirs alentours sont bondés.

Il lui confirme qu’effectivement il se pose beaucoup de question concernant le gène. Il semble vaguement inquiet et contrarié. C’est normal. C’est très perturbant de découvrir ce genre de choses.

Alors qu’ils marchent dans le couloir jusqu’à la salle d’attente où tout les nouveaux venus attendent plus ou moins patiement qu’on leur indique leur quartiers et le moyen de les rejoindre, Nathalie commence à lui expliquer le peu qu’elle sait.

Le brouhaha autour d’eux n’est pas très propice à la discussion. Il est vrai qu’on ne s’entend pas vraiment parler. L’homme semble un peu dépité par la longue attente qui les attends et lui demande sous forme de boutade si elle ne pourrait pas leur faire éviter cette attente.

Nathalie interrompt ses explications sur le gène, son origine et les possibilités qu’il offre, ici, à ceux qui en sont porteurs et lui dit que ce genre de « passe-droit » ne serait pas très réglementaire.

Il l’interrompt à nouveau, lui proposant de reprendre leur conversation lorsqu’ils seront dans un endroit moins bruyant.

Elle sourit. C’est vrai que c’est un peu désagréable tout ce bruit. Elle jette un coup d’œil à la salle bondée. Il y en a pour plus d’une demi-heure d’attente. Et elle a quand même autre chose à faire. Après tout, il faut bien que sa fonction lui donne quelques petits avantages.

Comme sa voix fluette à un peu de mal à percer le bruit pour attendre les oreilles de son interlocuteur, elle le prend par le bras et lui fait un signe de tête pour regagner le couloir.

Une fois revenu à un niveau sonore plus supportable, elle sort sa tablette :

-« Effectivement. Même si ce n’est pas très réglementaire, je connais quelques raccourcis et chemins détournés permettant d’éviter cette salle d’attente. Mais pour ça, j’ai besoin de votre nom, pour pouvoir consulter votre dossier et voir les quartiers qui vous ont été attribuées. »

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Mar 22 Déc - 18:56

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14 juillet 2014
Salle d’embarquement
1403


Elle fini par en avoir marre à son tour. Elle m’aggripe le bras puis me redirige vers le couloir par lequel nous étions entrés. Le niveau de décibel revient alors supportable, puis elle reprend la parole, moi j’ai un léger sourire aux lèvres. Je croyais venir ici et être le seul a avoir des tendances impatientes mais au final je ne suis pas tout seul. «Effectivement. Même si ce n’est pas très réglementaire, je connais quelques raccourcis et chemins détournés permettant d’éviter cette salle d’attente. Mais pour ça, j’ai besoin de votre nom, pour pouvoir consulter votre dossier et voir les quartiers qui vous ont été attribuées.» Ça c’était quelque chose qui me plaisait bien, pas d’attente et je pourrais gagner mes quartiers le plus vite, m’installer puis aller me présenter aux têtes dirigeantes et surtout au lieutenant-colonel Sheppard. «Je m’appel Martin Kowalczyk, ça se prononce Ko-val-tchék.» Elle fait quelque mouvement puis quelque chose s’ouvre devant ses yeux. Je reste bouche-bé. Si cela fait partie de ce que l’on nomme « le gène »... Je m’imagine toute les possibilités militaires reliés à cette technologie, toute les avantages que cela pourrait nous apporter sur le terrain puis j’écarte mon excitation et redeviens plus rationel. Si nous sommes en possession de cette technologie, d’autres espèces doivent en être propriétaire aussi.. «J’ai hâte d’en savoir plus sur cette technologie je dois avouer!» Je me sens tout de même comme un enfant à qui on donne le meilleur présent de Noël. J'ai toujours été un fan de l'ingéniosité, des techniques de combats et de la technologie en général, mais si cela fait partie de moi, et que nous sommes un groupe restreint de terrien à avoir ce pouvoir... Je n'imagine même pas les possibilités d'avancés scientifique et technologiques pour faire avancé l'espèce humaine sous toutes ces facettes.

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Sam 9 Jan - 10:28

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Une fois que le nouveau venu lui eut donné son nom, Nathalie utilisa son gène pour obtenir toutes les informations du dossier de Marty sur sa tablette. Elle dédaigna les informations personnelles le concernant pour aller directement aux informations concernant son arrivée sur Atlantis et voir quel quartiers lui avaient été attribuées.

Elle avait fait tout sa, sans un mot, sans toucher la tablette, utilisant uniquement son esprit pour communiquer avec l’appareil, sous les yeux ébahit du nouveau venu. Il exprima son impatience d’en savoir plus sur la technologie alien, et sur la façon de l’utiliser.

Nathalie lui sourit en rangeant l’objet dans sa serviette.

-« Venez, je vais vous conduire à vos quartiers, pour ce qui est de cette technologie, je serai bien en peine de vous expliquer comment ça marche. Mais, elle vous permettra d’utiliser certains matériels que ceux qui en sont dépourvus sont incapables de faire marcher, comme les Jumpers par exemple. »

Elle lui indiqua un couloir de la main et l’invita à le suivre. Tout en marchant elle réfléchissait… elle aurait voulu se montrer plus précise, mais elle devait bien reconnaître que même si maintenant elle savait se servir de son gène, elle ne savait pas trop comment expliquer comment il fallait s’y prendre.

-« Dans la cité, pendant quelques temps, vous risquez d’avoir des surprise. Elle est toute entière construite avec la technologie des anciens. Des appareils qui se mettront en marche sans que vous ne l’ayez décidé, il vous faudra apprendre à contrôler ses phénomènes, mais vous verrez, on s’y fait vite finalement. A l’extérieur, il vous faudra avoir un contact physique avec l’objet que vous souhaitez activer. »


Elle se doutait qu’il devait trouver ses explications un peu confuses, mais elle ne pouvait pas faire beaucoup mieux au vu de ses propres connaissances. Et puis son but n’était pas de faire un cours approfondie sur le gène à Marty, juste le rassurer un peu.

-« Quand à l’origine de se gène, et pourquoi tout les humains n’en sont pas porteur, je ne peux que conjecturer. De ce que j’ai compris, à une époque reculée, les anciens ont vécus sur terre. Ils seraient à l’origine de l’apparition de la race humaine sur notre planète. J’imagine que le gène était récessif, et que peu à peu, au fil des générations, il s’est perdu, sauf pour certaines personnes. Mais ce ne son là que des conjectures de ma part, de ce que j’ai compris des explications qu’on m’a données à mon arrivé. Finalement, ce n’est pas le plus important de savoir d’où il vient. Comme dit l’adage « A cheval donné on ne regarde pas les dents ».

Elle profita de cette balade pour offrir à Marty une petite visite de la cité. Lui montrant les principales zones qu’il aurait à fréquenter, le mess, l’armurerie, la zone médicale, en lui disant qu’elle lui souhaitait de ne pas avoir besoin de la visiter trop souvent.

Nathalie lui expliqua l’architecture de la cité, elle savait que pour un nouvel arrivant, la cité ressemblait à un véritable labyrinthe où il était facile de se perdre, mais une fois qu’on avait compris, on s’y retrouvait facilement.

Ils arrivèrent enfin dans les quartiers du personnel. Nathalie vérifia une nouvelle fois le numéro des quartiers attribués à Marty et le conduisit à sa porte.

-« Nous voilà arrivé. J’imagine que vous avez hâte de vous rafraîchir un peu et de vous reposer après tous les évènements que vous avez vécus ses derniers jours. Si vous souhaitez plus d’information sur le gène, je vous conseille de vous adresser aux scientifiques. Bon, moi, ça ne m’a pas beaucoup aidé, je n’ai jamais eu l’esprit scientifique, et j’ai eu du mal à comprendre leur langage. Tout ce que je vous expliqué c’est ce que j’ai découvert par moi-même et mes réflexions personnelles. Si vous avez besoin de quelque chose, mon bureau est dans la zone de commandement, ma porte est toujours ouverte... Surtout parce que mes fonctions m'amène à ne pas y être souvent... alors, n'hésitez pas à m'appeler, il vous suffira de penser à mon nom et la cité me sonnera sur ma tablette »


Elle lui sourit, attendant ses éventuelles questions avant de le laisser se délasser quelques instants. Nathalie savait qu’il serait vite dans le bain.

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Dim 14 Fév - 19:32

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14 juillet 2014
Salle d’embarquement
1410



J’ai toujours été vif d’esprit lorsqu’il venait le temps d’apprendre des nouvelles technologies ou encore des nouvelles techniques de combats. Mais ça, c’était beaucoup trop futuriste. J’arrive à peine à me retrouver, j’ai l’impression d’être dans un rêve. Je maudit intérieurement l’état-major anglais d’avoir pris la décision de m’envoyer ici sans me parler de rien de tout ça. Cela aurait été la moindre des choses disons. De toute manière il est trop tard pour reculer, je me suis porté volontaire, je devais assumer ma décision et en apprendre le plus possible, le plus rapidement possible. Heureusement que cette jeune femme est là pour m’aider. « Venez, je vais vous conduire à vos quartiers, pour ce qui est de cette technologie, je serai bien en peine de vous expliquer comment ça marche. Mais, elle vous permettra d’utiliser certains matériels que ceux qui en sont dépourvus sont incapables de faire marcher, comme les Jumpers par exemple. » Un point d’interrogation se dessine sur mon visage, Jumpers? Un rire nerveux sort de ma bouche, j’imagine un navire spacial ou encore un exo-squelette pour améliorer les soldats au combat. Alors que nous marchons je me permet de regarder autours de moi, à travers de grande fenêtre j’aperçois la cité. C’est une vue magnifique, en fait, si ce n’était que des structures étrangères, on pourrait dire que c’est comme sur la Terre. Je ne dis rien, je la laisse continuer, de toute manière plus je pose de questions moins je serai éclairé sur ce qui se passe avec le gêne. Alors qu’elle nous indique un couloir à prendre, elle reprend la parole. « Dans la cité, pendant quelques temps, vous risquez d’avoir des surprise. Elle est toute entière construite avec la technologie des anciens. Des appareils qui se mettront en marche sans que vous ne l’ayez décidé, il vous faudra apprendre à contrôler ses phénomènes, mais vous verrez, on s’y fait vite finalement. A l’extérieur, il vous faudra avoir un contact physique avec l’objet que vous souhaitez activer. » Une lumière s’allume dans ma tête, finalement ça ne semble pas si compliqué. J’ai encore des miliers de questions mais juste d’en savoir l’utilité c’est déjà excellent. Un sourire se dessine sur mon visage alors que je regarde mon interlocutrice. « Quand à l’origine de se gène, et pourquoi tout les humains n’en sont pas porteur, je ne peux que conjecturer. De ce que j’ai compris, à une époque reculée, les anciens ont vécus sur terre. Ils seraient à l’origine de l’apparition de la race humaine sur notre planète. J’imagine que le gène était récessif, et que peu à peu, au fil des générations, il s’est perdu, sauf pour certaines personnes. Mais ce ne son là que des conjectures de ma part, de ce que j’ai compris des explications qu’on m’a données à mon arrivé. Finalement, ce n’est pas le plus important de savoir d’où il vient. Comme dit l’adage « A cheval donné on ne regarde pas les dents ». Là-dessus on se rejoint, c’est comme si elle avait réussi à lire mes pensées c’est à croire. Je m’occuperai moi-même à dénicher les origines du gêne, seulement pour mon plaisir, ma culture générale même si j’ai l’impression que tout ce qu’on nous apprend à l’école sur Terre ne sert plus à grand chose ici. Finalement, nous sommes ici pour écrire une page d’histoire, du moins c’est comme cela que je vois l’envoi d’être humains coloniser l’espace. «Ne vous inquiétez pas pour moi, j’irai faire mes devoirs quand à la provenance du gène. Vous en avez déjà fait beaucoup pour le moment!»

On se balade toujours dans la cité. Elle me montre des endroits qui me seront très utile, l’armurerie, l’infirmerie, le mess et beaucoup d’autre endroits. Je commence légèrement à m’aclimater, pas totalement, je suis encore perdu et je me sens vider de tout repère mais cette visite m’a grandement plu et m’a été très enrichissante. Nous arrivons finalement devant une porte, mon nom y étant déjà inscris. La porte s’ouvre, l’intérieur est peu meublé. Un bureau, une lumière un lit, des meubles de rangements, le stricte nécessaire.. m’enfin c’est déjà mieux que ce que nous avions sur Terre. Je balance mes affaires sur le lit puis me retourne vers la charmante demoiselle. « Nous voilà arrivé. J’imagine que vous avez hâte de vous rafraîchir un peu et de vous reposer après tous les évènements que vous avez vécus ses derniers jours. Si vous souhaitez plus d’information sur le gène, je vous conseille de vous adresser aux scientifiques. Bon, moi, ça ne m’a pas beaucoup aidé, je n’ai jamais eu l’esprit scientifique, et j’ai eu du mal à comprendre leur langage. Tout ce que je vous expliqué c’est ce que j’ai découvert par moi-même et mes réflexions personnelles. Si vous avez besoin de quelque chose, mon bureau est dans la zone de commandement, ma porte est toujours ouverte... Surtout parce que mes fonctions m'amène à ne pas y être souvent... alors, n'hésitez pas à m'appeler, il vous suffira de penser à mon nom et la cité me sonnera sur ma tablette ». Cette remarque mais fais sourire. Je sais que c’est son travail d’acceuillir les nouveaux mais je sens quelque chose, comme si nous étions des amis de longue date. Je lui tend la main. «Merci beaucoup mademoiselle Dumond. La virée aura été enrichissante pour moi. Puis pour le gène, ne vous en faites pas, je vais glaner mes informations de mon côté, comme vous, je ne suis pas très science mais je me dois de savoir ce qui coule dans mes veines! Encore une fois merci beaucoup, en espérant pouvoir vous recroiser en d’autre circonstance sur la cité».


Elle quitte alors le cadre de porte et celle-ci se ferme. Je souffle un bon coup. Finalement me voici sur Atlantis. Je fais le tour de mon quartier, une petite cuisinette, une salle de bain, un petit salon. Tout le nécessaire finalement. De la cuisinette je suis capable de voir la cité et ainsi que du petit salon. Je me sens déjà un peu plus chez moi, je me déshabille puis saute dans le bain, demain je dois rencontrer la capitaine Frei et le restant des têtes dirigeantes du personnel militaire. Je me détends puis fini par m’endormir dans l’eau chaude.

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