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[Défi Rp 1] Frozen

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Karola Frei
Major
Second responsable militaire
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√ Arrivée le : 14/05/2015
√ Date de naissance : 09/04/1983
√ Nationalité : Allemande

√ Age : 41
√ Messages : 2298
√ Localisation : Site Alpha

Sam 29 Aoû - 1:07

Karola Frei
Trois semaines. C'était la sentence qu'avait annoncé le médecin qui l'avait prise en charge à son retour de la mission Paradize et qui l'avait soignée. Finalement, elle avait réussi à s'en sortir pas trop mal par rapport à ses autres collègues blessés. Son poignet était bel et bien cassé mais pas au point de nécessiter une intervention chirurgicale, un simple plâtre lui avait été posé et avec cela, l'interdiction formelle de partir en mission ou de faire une activité trop soutenue. Plutôt conciliante en ce qui concernait sa santé Karola accepta de bon gré cette interruption de travail. Après tout il lui fallait bien ça, trois semaines pour se remettre complètement de cette aventure rocambolesque. Ainsi, pendant 3 semaines il lui avait fallu rester prudente et au calme, certes ça ne lui plaisait pas plus que ça mais ça lui avait permis de prendre de l'avance sur ses dossiers et de participer à de nombreuses réunions, plus barbantes les unes que les autres. Au final, elle était bien contente que l'échéance du retrait de son plâtre arrive rapidement. La vie de bureau n'était vraiment pas faite pour elle, mais malheureusement en tant que Capitaine c'était une partie du travail qui lui incombait.

Le jour du retrait de son plâtre elle se rendit à l'infirmerie et une fois cela fait elle pu constater avec joie que tout était rentré dans l'ordre. Le médecin lui fit faire quelques exercices afin de s'en assurer et lui conseilla de les refaire dès que possible afin de favoriser la reprise musculaire de son poignet. Après avoir signé son autorisation de sortie, Karola fut libre de retourner à son bureau. Enfin elle allait pouvoir reprendre une activité plus entraînante ! Et plus tôt qu'elle ne le pensait car lorsqu'elle consulta sa boîte mail, elle eût l'agréable surprise de lire qu'elle avait assignée à une nouvelle mission. Et comble du bonheur sur une planète dont le climat avait été signalé comme étant polaire. Autrement dit, tout le contraire de celle qu'elle avait visité lors de sa dernière mission. Le rêve pour elle qui avait horreur des températures chaudes depuis son séjour en Afghanistan. Son supérieur lui avait transmis l'ordre de mission, toutes les données utiles concernant les caractéristiques en plus d'une liste des personnes qu'elle chapeauterai. Quelques noms qu'elle ne connaissait a priori pas mis à part le dernier nom de la liste qui lui était pas inconnu, il s'agissait de Nathalie Dumont, avec qui elle avait à présent l'habitude de travailler. Mais sa présence la fit tiquer, elle avait été bien amochée sur S4-122. Comment se faisait-il qu'elle soit là ? Est-ce que ses supérieurs avaient décidé de l'affecter dès que possible à une mission afin de guérir d'éventuelles séquelles psychologiques ou bien était-ce sa propre initiative ? Après tout, on conseillait bien aux cavaliers de remonter immédiatement à cheval après une chute mais quand même Karola était sceptique. Il allait falloir redoubler de vigilance pour éviter que cette fois-ci elle ne passe l'arme à gauche. Heureusement, il semblait qu'elles seraient plutôt bien accompagnées. Tout d'abord par un pilote de Jumper, le sous-lieutenant Lance Beauchamps visiblement bien chevronné, aux compétences avérées et appuyées par de nombreuses recommandations si Karola en croyait les dires de son supérieur. Elle s'empresserait d'aller vérifier cela sur son dossier. Et puis le caporal Alekseï Zhakarov était aussi de la partie. Karola n'avait jamais eu l'occasion de s'entretenir avec lui mais ses talents de tireur d'élite parlaient pour lui. Enfin, étant donné l'ordre de mission, la présence d'un bleu semblait indispensable. Pour cela, Sheppard avait affecté le docteur Gabriel Grayson. Une fois encore, la vigilance allait devoir être de rigueur. Etre trois militaires n'était donc pas de trop !

C'était tout ce qui constituait le corps du mail de Sheppard, clôturé par un 'bonne chance'. Le reste était à l'appréciation de la capitaine. En tant que chef de mission il lui fallait, avant de partir, rassembler sa petite équipe et faire un briefing. Pour cela elle consulta son planning et se décida pour organiser cela le lendemain à 10h. Elle rédigea un petit mail de convocation à ses collègues auquel elle joignit les informations que Sheppard lui avait donné afin qu'ils puissent se préparer psychologiquement. Elle envoya le tout puis quitta son bureau afin d'aller à son tour se préparer. Son arme, sa tenue, son équipement, rien ne fut laissé au hasard. Elle voulait à tout prix éviter la déconvenue de la fois précédente et tant qu'à faire revenir sans aucune égratignure, si toutefois cela était possible dans cette galaxie..

Le lendemain matin, quinze minutes avant le début de la petite réunion, Karola entra dans la salle de briefing afin de tout préparer. Elle avait été demandé aux techniciens de lui fournir les images du malp afin de les présenter aux autres et elle visionna rapidement les images afin de s'assurer que tout était bon. Mine de rien ,même si elle appréciait le froid elle se dit que ça n'allait pas être une partie de plaisir. Elle espéra que les vêtements chauds qu'elle avait emporté suffiraient. Pour son plus grand bonheur tout le monde débarqua à l'heure et une fois tout le monde installé autour de la table, Karola entra en scène. Dans un premier temps elle diffusa les images du Malp. Elle en profita pour décrire plus amplement la situation de la planète.

- Nos scientifiques ne semblent pas avoir détecté un quelconque cycle saisonnier en tout cas pas assez important pour modifier de manière significative les températures. Aussi la planète est habitée par un hiver perpétuel rythmé essentiellement par le jour et la nuit. Autant vous dire que ce ne sera pas une partie de plaisir et que la progression risque d'être difficile. Le jumper a été équipé de matériel qui devrait nous faciliter le travail mais je préfère que vous vous attendiez au pire.


Après tout, ne pas le faire sur S4-122 leur avait coûté cher. En prononçant ses derniers mots elle croisa le regard de Nathalie. Visiblement bien remise. Elle passa sur différents clichés de la planète qui, au final, ne montraient toujours que la même chose. De la glace, des montagnes et un lac gelé.

- Nous ne devrions pas en avoir pour longtemps. Comme vous avez pu le lire dans mon mail, notre mission se cantonne simplement à de la recherche de ressources, à quelques relevés que le docteur Grayson se chargera d'effectuer afin que nous puissions voir si cette planète pourrait nous servir de base de repli. Au cas où.

Elle acheva sa démonstration d'images et éteint le projecteur qu'elle avait activé grâce à la présence du gêne des anciens chez elle. Elle se détourna du mur  où défilaient les images pour se retourner vers ses compagnons qui n'avaient pas pipé mot pour l'instant. L'écoutant dans un silence quasi religieux. Elle espérait que cela n'était pas le signe qu'au final ils ne voulaient plus participer.

- Maintenant, si vous n'avez pas de questions, je vous propose de nous rendre au hangar à jumper. Selon nos informations, le jour est sûr le point de se lever là-bas et comme les journées semblent plutôt courtes autant tirer un maximum profit de la luminosité..


Ses paroles laissaient poindre une pointe d'ironie. On ne pouvait pas dire que le soleil brillait vraiment sur P7G-721. Après avoir parlé pendant près d'une demie-heure elle se tut afin de laisser la parole à ses coéquipiers.

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Sam 29 Aoû - 16:57

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Nathalie n’en avait pas cru ses oreilles, lorsque Sheppard l’avait convoquée dans son bureau pour lui faire part de la nouvelle mission qu’elle voulait lui confier. La directrice de la citée souhaitait que Nathalie se joigne à une nouvelle mission d’exploration. L’exploration d’une planète nouvellement découverte.

La jeune femme en était restée bouche bée. Après ce qui s’était passé quelques semaines plus tôt sur la planète bien mal surnommée « Paradize », elle pensait avoir démontré qu’elle n’était pas faite pour ce genre de mission. Elle n’avait pu se retenir de faire part de cette réflexion à sa supérieure. Cette dernière avait caché un sourire derrière sa main avant d’expliquer que c’était justement le but.

Elle souhaitait s’assurer que la nouvelle planète pourrait éventuellement accueillir une base de replis. Mais pour ce genre de projet, Sheppard voulait s’assurer que la planète en question pourrait être vivable pour le personnel civil.

Nathalie était ressortie de là quelque peu secouée, contrariée et inquiète.

Elle avait regagné son bureau et avait sifflé entre ses dents lorsqu’un mouvement un peu brusque avait réveillé une légère douleur sur son flanc. Elle savait bien que la blessure qu’elle avait récoltée sur Paradize ne guérirait pas rapidement.

Sa blessure ne s’était pas soignée aussi facilement qu’elle l’aurait espéré. Cette plaie, déchiquetée et souillée par les diverses épreuves qu’ils avaient traversées avait donné du fil à retordre aux médecins. La peau abîmée avait eu du mal à garder les points. À plusieurs reprises, certains points avaient lâché, retardant la cicatrisation.

Il y avait maintenant plus de trois semaines qu’ils étaient revenus, et encore aujourd’hui, selon les mouvements qu’elle faisait, il lui arrivait de ressentir de brusques douleurs et tiraillement. D’ailleurs, le médecin l’avait prévenu que ça risquait d’être le cas pendant plusieurs semaines, voir plusieurs mois.

Nathalie serra un peu les dents. Elle n’avait aucune envie de repartir en exploration si vite après avoir frôlé la mort lors de la précédente. Jusqu’ici, elle avait toujours apprécié ce genre de mission qui lui permettait de découvrir de nouveaux endroits, de nouveaux peuples, mais maintenant, elle avait peur.

Lorsqu’elle ouvrit sa boite mail et découvrit le message du Capitaine Frei, détaillant les détails de la mission, elle envisagea sérieusement de se faire porter pâle. Même un nouveau séjour à l’infirmerie, même soignée par la virago qui s’était occupée de Matt et d’elle lors de leur retour, lui paraissait extrêmement séduisant par rapport à ça.

L’œil vitreux, le moral au fond des chaussettes, elle lut la description de ce qui les attendait. Un enfer glacé, des températures négatives en permanence… Elle qui grelottait en dessous de 20 degrés, elle allait mourir de froid ! Elle finit sa lecture avant elle laissa son front tomber sur le clavier avec un gémissement de désespoir.

°°°°°°°°

Le lendemain, à 10h précises, Nathalie, affichant une expression laissant croire qu’elle partait à l’abattoir était assise dans la salle de débriefing. À côté de sa chaise, elle avait posé le sac de voyage qu’elle avait préparé. Sur le dossier, un épais dont les poches étaient bourrées d’écharpes, de bonnet et de gants attendait leur départ.

Elle écouta attentivement les explications de Karola concernant cette planète et regarda avec attention les images. La planète semblait aussi inhospitalière que S4-122 ressemblait à un paradis. Nathalie espéra de tout cœur que cette nouvelle planète non plus ne tiendrait pas ses promesses. Mais, elle devait toutefois reconnaître que les paysages étaient d’une beauté à couper le souffle.

Karola termina son commentaire des photos en soulignant que cette mission ne serait pas une partie de plaisir et qu’il devait être prêt à tout. Sur ces derniers mots, elle croisa le regard de Nathalie qui dut faire un effort pour garder un visage impassible, alors qu’elle n’avait qu’une envie… Se ruer hors de la pièce pour aller s’enfermer dans sa chambre.

La capitaine conclut sa présentation à en leur demandant s’ils avaient des questions. Nathalie jeta un coup d’œil à ses compagnons. Elle ne connaissait personne, enfin, pas en chair et en os, parce qu’évidemment, elle avait lu leurs dossiers la veille. Elle réalisa qu’encore une fois, la mission était composée de deux civils pour trois militaires.

Aucun d’eux ne semblait pressé de prendre la parole. Nathalie pour sa part n’en avait qu’une. Sheppard avait-elle perdu l’esprit pour envisager de faire de ce caillou glacé un refuge ? Bien sûr, elle ne se permit pas de l’exprimer aussi crûment.

-« Cette planète semble bien inhospitalière. Pas de saisons, très peu de soleil, des températures négatives permanentes, pas de ressources alimentaires. Qu’est-ce qui peut laisser penser qu’on pourrait la rendre suffisamment vivable pour en faire une base de replis ? Si ce n’est pas pour les ressources qu’elle offre qu’elle est envisagée, j’imagine qu’elle offre des atouts stratégiques ? »

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Mar 1 Sep - 23:18

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Frozen
Avec Karola Frei , Alekseï Zhakarov, Lance Beauchamps et Nathalie Dumont

¤ La veille, en salle d'entraînement ¤


"Bravo Docteur, vous m'avez bien eu. Je demande une revanche".

"Merci Sergent, mais ça sera pour la prochaine fois. J'ai peut être gagné, mais je suis complètement HS. Promis, la prochaine fois, je vous laisserais la victoire ... ou pas".

A bout de souffle, je lui lançai un signe de tête pour le saluer, avant de me diriger vers mon sac à dos posé sur le banc. Ce Sergent était bien plus jeune que moi, mais il avait du répondant. Je me débrouillais très bien en combat au corps à corps grâce à mon entraînement passé, et je m'entretenais régulièrement, mais ce petit avait de l'avenir. Il m'avait donné du fil à retordre, même si j'étais le vainqueur de notre combat. Il avait bien failli prendre le dessus car sa jeunesse lui donnait plus d'endurance que moi. J'avais fini par donner le coup de grâce au bon moment pour que le combat ne s'éternise pas, mais mon corps aurait pu me lâcher à ce moment là, et je me serais retrouver au tapis à la place du Sergent. Peut être qu'à notre prochaine rencontre, ça sera lui le vainqueur.

J'attrapai une serviette pour essuyer mon visage, puis une bouteille d'eau que je vidai presque entièrement. J'étais déshydraté, et ces gorgées me firent beaucoup de bien. Mon entraînement se termina à ce moment là. La soirée avait déjà commencé, et la fatigue allait bientôt arriver. Il fallait que je sois en forme pour travailler au laboratoire le lendemain. Il était maintenant temps de retourner dans mes quartiers, et ce fut avec mon sac sur le dos, et des écouteurs dans les oreilles, Ipod allumé, que je pris le chemin du retour vers mon petit chez moi, en petite foulée histoire de terminer correctement et tranquillement ma séance de sport. Je croisai peu de monde à cette heure ci, et je fis exprès d'éviter les téléporteurs pour allonger mon parcours. Tant est si bien qu'il me fallu une vingtaine de minutes pour arriver à la porte de mes quartiers.

Une fois à l'intérieur, je déposai mes affaires et fis quelques étirements, tout en terminant ma bouteille d'eau. Puis, j'allumai mon ordinateur tout en faisant un peu de rangement. Il était temps de prendre une bonne douche, ce que je fis sans tarder. A mon retour, je m'aperçus qu'un nouveau message attendait d'être lu sur mon ordinateur. Tiens donc, une mission était organisée pour le lendemain, et j'en faisais parti. Depuis mon arrivée sur Atlantis, j'avais participé à plusieurs missions off world, la plupart étant tranquilles, et quelques unes assez dangereuses, même si je n'avais pas eu la malchance de connaître le genre de péripéties que vivaient régulièrement l'équipe du Colonel Sheppard. Je n'avais pas prévu de quitter mon laboratoire demain, mais une petite sortie me ferait du bien. Au vu de la mission, ma présence sera nécessaire pour des prélèvements, rien de bien méchant, et je pourrais ainsi prendre l'air sur cette planète visiblement très froide. Je n'appréciais pas vraiment le froid, mais ce n'était pas grave. Avec un sourire satisfait, je quittai le message et préparai un sac à dos contenant quelques vêtements chauds, ainsi que mon matériel scientifique portatif et quelques rations de survie si on devait rester plus longtemps que prévu. La journée s'achevait enfin.



¤ Le jour J ¤


Après une petite grâce matinée, je me préparai pour la mission à venir. Qui disait planète froide disait équipement adapté. Un pantalon chaud, un blouson double épaisseur, des gants dans une poche et un cache cou dans l'autre poche. Sans oublier le matériel d'expédition comme une lampe torche, ma radio, et autres objets de survie. J'étais enfin paré. Enfin, presque. Il ne me manquait plus qu'un seul objet. Avant d'aller à la réunion, je me dirigeai vers l'armurerie pour m'équiper de mon Walther P99 dans son holster à la jambe, on ne savait jamais, avant d'aller rejoindre mon équipe en salle de briefing. Cette fois, j'étais prêt, et à l'heure. Il n'était pas encore 10h00 que j'arrivais dans la salle. Il y avait déjà le Capitaine Frey et Nathalie Dumond de présentes. Parfait, je n'étais pas le dernier, il manquait deux autres militaires. Les saluant, je posai mon sac et m'assis en attendant les absents.

A leur arrivée, la réunion put commencer, et rapidement, nous observions la magnifique planète sur laquelle nous allions bientôt partir. Rien qu'à regarder les photos et la vidéo, je ressentis un léger frisson. Contrairement aux deux femmes de l'expédition, je n'avais pas connu l'enfer qu'elles venaient de vivre peu de temps auparavant. A leur place, j'aurais aussi voulu aller dans le froid polaire. Ecoutant le Capitaine Frei, j'étudiais attentivement le dossier, pendant que Nathalie prit la parole pour se demander pour quelle raison aller visiter cette planète inhospitalière. Elle n'avait pas tort, mais la hiérarchie voulait nous envoyer là bas, ce monde devait probablement cacher des choses. Ce fut à mon tour de prendre la parole.


"Effectivement, cette planète n'a pas l'air d'être en haut de la liste des mondes pouvant nous servir de refuge en cas de problème ici. Cependant, il faudrait savoir si toute la surface de cette planète est en proie ou non à un hiver polaire. Ou s'il y a une zone quelque part qui serait plus vivable. Peut être qu'une zone est plus chaude et offre des températures clémentes, de la nourriture et des terres exploitables. De plus, il faudra faire des prélèvements des couches de glace afin de déterminer si cette période que l'on pourrait qualifier de glaciaire est présente depuis longtemps, ou s'il y a des périodes de chaleurs et de changement de climats, un peu comme sur Terre".

J'étudiai à nouveau les différentes données, surtout concernant l'emplacement de cette planète. Et un détail m'interpella.

"D'autant plus que ce monde semble isolé dans la Galaxie. Il n'est pas sur le trajet habituel des Wraiths, je ne vois aucune planète peuplée à proximité. Ils ne connaissent peut être pas son existence. Si nous pouvions y établir une base de repli, cette isolation nous serait bénéfique pendant quelques temps."

by Epilucial



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Ven 4 Sep - 17:12

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La patience mène à la réussite. C'est un raisonnement ancré profondément chez le caporal Zhakarov depuis son enfance. Un raisonnement acquis auprès de son grand-père même si cette phrase provient d'une leçon de chasse à l'origine. L'homme y est assidu depuis lors, car cela s'est révélé exact dans de nombreux autres cas. Cette fois-ci n'est pas une exception : il va enfin partir en mission en dehors du périmètre d'Atlantis.

Cela fait des mois que le militaire ronge son frein à se cantonner des tâches plus barbantes les unes que les autres. L'homme y est assidu depuis lors, car cela s'est révélé exact dans de nombreux autres cas. la sécurité. Il connaît tellement bien chaque recoin de la cité qu'il peut la parcourir les yeux fermés à présent. C'est dans ces moments-là, et uniquement dans ces moments, qu'Alekseï regrette de ne pas avoir été plus ambitieux dans sa carrière. Du coup, il est relayé aux tâches les plus communes.

Mais enfin ! Sa chance a tourné ! Un mail au nom du capitaine Frei le convoque dans le milieu de matinée pour un débriefing. Le message explique qu'il s'agit de l'exploration d'un monde nommé P7G-721 dont le climat polaire est général. L'objectif de la mission est simple, du moins il en a l'air, savoir si ce lieu peu servir de refuge aux membres de l'expédition en tant que repli stratégique. Le russe est quelque peu étonné par le choix du potentiel point de ralliement, mais après tout, ce n'est pas maintenant qu'il va discuter les ordres.

C'est donc consciencieusement qu'il démarre son début de matinée par la préparation de son équipement. Lampe torche, pelle télescopique, couverture de survie, corde, jumelles... Tout ce qu'il prend a un sens utile pour la survie dans le milieu hostile qu'ils vont devoir affronter. Il passe en revue une seconde fois tout son inventaire et s'arrête un instant sur les deux gourdes qu'il possède. Il sourit brièvement, une idée vient de lui traverser l'esprit. Calmement, il se rend jusqu'à la porte de sa chambre et en verrouille l'accès...

De suite, il ouvre son placard, ôte tout ce qui jonche sur le plancher et s’attelle à ouvrir un compartiment secret. Il en sort une bouteille et retourne auprès des gourdes pour en remplir une de son breuvage transparent. Oui, il s'agit bien de vodka de contrebande. Si le caporal s'est toujours montré exemplaire, ce n'est pas exactement la réalité. La soirée en compagnie de Tal en est d'ailleurs un exemple.

Toutefois, aujourd'hui, c'est pour la bonne cause. S'il emmène de l'alcool en mission, c'est tout simplement, car cela ne gèle pas aussi facilement que de l'eau et que ces propriétés peuvent être utiles en de nombreuses situations. Une fois avoir tout remis en place, il remplit son autre gourde d'eau plate et ferme son sac pour se rendre à l'armurerie, en s'habillant d'une chapka au passage. L'échange à l'armurerie est très court, il y fait le retrait de son arme fétiche et signe une décharge pour l'armurier et file à toute vitesse vers les salles de réunion car l'heure tourne.

Dix heures, l'heure du meeting. Faute d'être arrivé en avance comme il aurait aimé l'être, le caporal demeure tout de même à l'heure. Il rentre dans la salle et salut le capitaine ainsi que deux civils déjà présents. Il dépose rapidement son paquetage et son arme fétiche devant une place libre et s'y assoie ensuite pour prendre part à la réunion qui va suivre sous peu.

Le briefing commence dès que tout le monde est arrivé, et seule Frei prend la parole pour expliquer la situation de P7G-721 plus en profondeur. Plusieurs diapos défilent, et à la vue de tout cela, le caporal est heureux de s'être bien préparé avant de venir. Et oui, ce n'est pas parce qu'il est russe et qu'il a donc forcément de l'alcool à la place du sang qu'il ne craint pas les températures très basses. Rien que d'y penser, il s'en frotte les mains pour se les réchauffer.

Le capitaine explique un peu mieux la tâche qui leur est demandé. Sur le papier, ça n'a pas l'air sorcier, néanmoins, c'est très souvent le cas tant qu'on n'est pas sur le terrain. Et ça, le terrain, Alekseï s'y connaissent. L'officier finit son discours en laissant la parole à qui bon le semble afin de planifier les choses ou faire taire les craintes.

Étant plus un homme d'action qu'un homme de réflexion, le caporal Zhakarov reste silencieux à cette proposition. C'est la rouquine du groupe qui prend la parole en premier afin de demander de plus amples explications.

En soit, ce qu'elle dit est indubitablement ce que tout le monde pense. « Qu’est-ce qui peut laisser penser qu’on pourrait la rendre suffisamment vivable pour en faire une base de replis ? ». Avant que Frei n'y réponde, c'est l'autre civil qui se charge d'y répondre en partie. Aux vues de son raisonnement, il est directement catalogué comme le scientifique de la bande. Ce qu'il dit est judicieux et sensé, le tout à présent et que cela se passe sans accro...

Le sous-lieutenant Beauchamps ne s'étant pas encore prononcé, le russe attend calmement que celui-ci prenne la parole ou que le lieutenant mette fin au briefing pour passer aux choses sérieuses.

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Sam 5 Sep - 9:27

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Yesturday...
Je reviens à la «maison». Oui, Atlantis est devenu en quelque sorte ma maison. Puisque je n’avais pas domicile fixe sur Terre, j’habitais considérablement avec l’armée et par conséquent, sur la base d’atlantis depuis maintenant quelques années. Je m’y plais, même si le danger peut survenir n’importe quand, mais n’est-ce pas ça le risque de l’aventure à l’autre bout du monde? L’inconnu est dangereux et mystérieux, il faut braver le danger et protéger ce que les Anciens nous ont légué. J’ai maîtrisé depuis longtemps le pilotage des jumpers et c’est pour cela que je suis l’un des pilotes rares qui est beaucoup demandé. Oui, je participe souvent à des missions dont je suis le pilote et pour aussi supporter les équipes par ma formation militaire et mes connaissances connexes en sauvetage et survie en milieux hostiles. Ce que j’aimais des jumpers était le fait qu’on doit avoir le gêne des anciens pour les piloter, tout ce que je veux par la pensée se réalise sur le vaisseau de transport. Cette technologie me rend toujours confiant et heureux, en fait, je me compte chanceux de pouvoir expérimenter une technologie avancée.

Après une tournée habituelle sur le continent où se trouve Atlantis, j’ai reçu un message électronique. Après une lecture attentive et sérieuse, j’ai su tout de suite que je vais devoir me préparer à aller sur une planète très froide. J’haussai les épaules, le froid ne me dérange pas, je suis une personne qui est habituée des températures froides...ahh le Québec.
Je pris donc de l’avance en préparant mon équipement pour la mission de demain. Puis, j’ai pris la liberté d’équiper le jumper pour un séjour en milieu extrême qu’est la planète glaciale.
Today...
Je me levai tôt ce matin, une habitude chez moi qui ne peut déroger ma personne. Mon horaire matinal est très simple : entraînement matinal qui englobe l’aspect cardiovasculaire et un peu musculaire. Un déjeuner santé est toujours primordial, c’est-à-dire des fruits et un repas léger, mais nourrissant. Avant le briefing, je pris la liberté de prendre une douche pour me rafraîchir rapidement et pouvoir être prêt pour une superbe mission. Je sortis de la douche en enfilant une serviette pour me diriger directement dans mes quartiers. Mon uniforme parfaitement plié sur mon lit ne resta pas longtemps dans cet état puisque je me vêtis rapidement, mais adéquatement.

9:55 a.m. et je suis déjà dans la salle de briefing. Mon regard suivait les techniciens et s’arrêta sur la Capitaine Frei qui était en train de préparer sa réunion. Je me connectai mentalement sur le réseau des Anciens, grâce à mes gênes, dans la salle pour visionner en tant qu’observateur les images que Karola va utiliser. Je pris l’initiative de me faire un plan en tant que accompagnateur militaire, pilote et sauveteur. J’ai pris soin d’étudier en silence les caractéristiques géographiques de la planète, à savoir les variations de températures et le relief général de la planète blanche.

Dix heures tapant, tout le monde est présent autour de la table, à savoir ; Capitaine Frei, Caporal Zhakarov, Docteur Grayson, Madame Dumond et moi-même. Karola débuta la réunion en diffusant des images de la planète en parlant un peu de celle-ci. Je notai sur un carnet les informations nécessaires, oui, je suis le genre de personne qui prend des notes pour mieux mémoriser ou bien apprendre. Lorsqu’elle finit de parler, j’allais répondre, mais madame Dumond décida de prendre la parole. Elle ne semblait pas être très entrain d’aller à cette mission. Ça se voyait par son attitude et par son ton de voix. On ne peut pas lui en vouloir non plus, je sais qu’elle a enduré une aventure très active pendant sa dernière mission et il était normal de ne pas vouloir aller dans une autre mission, mais bon, sa présence doit avoir une raison et je crois qu’elle a autant sa place que nous. J’allais lui répondre, mais le docteur prit la parole et je décidai de l’écouter. C’est une personne très brillante et sensée, ouais, j’aime bien ce docteur! J’étais tellement d’accord sur ses dernières paroles, les gens ne voient pas le potentiel stratégique de cette planète. Une base de repli sert tellement à plus que de se réfugier. Bref, je regardai le caporal pour voir s’il voulait ajouter quelque chose, apparemment non, je pris donc la parole. Je me levai et je pris l’initiative de rallumer la technologie des anciens grâce à mes gênes afin de m’arrêter sur des images spécifiques afin d’appuyer mes futurs dires :

« Donc oui, nous allons sur une planète qui se couvre d’un milieu à température extrême. Cette boule blanche pourrait avoir un grand potentiel stratégique contre nos ennemis. C’est pour cela que nous devons savoir si on peut à l’avenir y faire une base de repli. J’ai pris soin hier soir d’équiper le jumper, comme Capitaine bien dit, pour nous aider à notre mission. »

Je pris une légère pause, puis je repris calmement, mais sérieusement :

« On a fait appelle à moi aussi pour mon expérience en sauvetage, alors je dois vous dire que si vous avez froid et que cela devient insupportable, n’hésitez pas à le dire. Ne jouez surtout pas les héros, j’ai tellement vu de cas dans mon passé de gens qui continuaient son activité malgré les conditions. Puis, je m’attends à une coopération de votre part si jamais dans le pire des cas un pépin arrive. Mon expérience va faire la différence alors il s’agit juste de me faire confiance. »

Dis-je tout le long avec air sérieux, mais j’esquissai un rapide sourire à tout le monde. Mon but dans mes dires étaient de leur assurer que je serais quoi faire si un pépin surgit pendant la mission, tout ce que je demandais c’est de me faire confiance.

« Sinon, si je peux suggérer, il serait bon de recueillir plusieurs échantillons sur différent endroits. Peut-être que les données vont différer selon les endroits. Par ce fait, je crois que ça serait bien qu’avec le jumper de faire un scan global sur la planète pour plus d’informations. »

Mon regard se porta sur Capitaine Frei, après tout, c’est elle qui est en charge de la mission. C’est elle qui va décider au final.

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Karola Frei
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Mar 8 Sep - 20:37

Karola Frei
Karola s'attendait à ce que Nathalie pose une question et à l'écoute de celle-ci elle bénit Gabriel de répondre à sa place. Sa réponse fut d'ailleurs très satisfaisante et plus complète que celle que Karo aurait pu fournir et puis en tant que scientifique il était beaucoup plus convainquant car il en fallait de la conviction pour oser se rendre dans ce paradis polaire ! Elle se tourna ensuite vers Lance qui leur fit un bref monologue, en tant que second officier il était important qu'il ait également son mot à dire, après tout si les choses tournaient mal et que Karola se retrouvait dans l'impossibilité de commander, c'est à lui que reviendrait la tâche de reprendre les rênes. Elle approuva d'ailleurs sa proposition.

" C'est une très bonne idée Lieutenant, nous tâcherons de faire cela le plus vite possible. Sur ce, je vous propose sans plus attendre d'y aller."


Sur ces mots Karola se leva afin d'encourager les autres à faire de même. Leur réunion avait duré près d'une heure et ils devaient sans plus attendre partir afin d'avoir la chance d'atteindre la planète lors du lever du jour et de profiter de la luminosité le plus longtemps possible. Avant de sortir elle se dirigea vers un des murs de la pièce, là où chacun avait entreposé son équipement. Karola se saisit de son sac dans lequel elle avait fourré quelques vêtements chauds et de quoi survivre en territoire très hostile. Sa fidèle arme reposait à côté de son sac et après avoir mis ce dernier sur son dos elle accrocha le fusil sur son gilet par balles. Elle espéra très sincèrement ne pas devoir s'en servir, visiblement ça ne saurait être le cas mais depuis son arrivée sur Atlantis elle avait été tellement de fois prise au dépourvu par les événements qu'il valait mieux être prévoyant. Une fois tout le monde sorti, elle s'assura que rien n'avait été oublié et elle se dirigea avec sa petite équipe vers le hangar à Jumper. Sur le chemin elle se mit à la hauteur de Nathalie, bien qu'elle n'est rien laissé transparaître, Karola avait cette impression qu'elle n'était pas vraiment emballée par cette mission. Étant donné ce que la dernière avait donné ce n'était pas évidemment.

"Comment vous sentez-vous Dumont ?"


Sa question était sincère, elle n'avait pas vraiment eu le temps de se préoccuper de sa convalescence, le travail s'étant amoncelé durant la sienne. Elle espéra vraiment que tout allait pour le mieux pour elle car une fois sur place, il serait trop tard.
Ils arrivèrent enfin au hangar à Jumper et Karola leur indiqua qu'ils navigueraient à bord du n°4. Heureusement, Lance les accompagnaient, il allait pouvoir gérer le pilotage laissant la liberté à Karola d'étudier attentivement les données qu'ils recevraient au sujet de la planète. Cela la soulageait grandement, elle avait déjà eu l'occasion de piloter un de ces vaisseaux et à vrai dire ça ne lui avait pas plu tant que ça bien que le fait qu'elle ait le gêne et que le pilotage soit intuitif simplifie les choses. Elle préférait largement diriger des hommes ! Lance se chargea d'ouvrir le vaisseau et chacun s'engouffra à l'intérieur. Karola déposa son sac et son arme sur l'une des banquettes situées à l’arrière de l'engin puis elle rejoint Lance dans le cockpit avant. En tant que capitaine elle se devait de s'y trouver et tiendrait le rôle de co-pilote. Au contact du gêne des anciens, le jumper se mit à réagir via les lampes qui s'allumèrent et lorsque Lance activa manipula quelques boutons, le moteur se mit à ronronner tout doucement. Karola se tourna vers l'arrière du vaisseau pour s'assurer que tout le monde était prête. Nathalie, Aleksei et Gabriel étaient tous les trois assis sur les banquettes arrières, attachés, prêts au départ. La capitaine fit tourner son siège de nouveau pour se retrouver face au pare-brise du vaisseau.

« Bien puisque tout le monde est prêt je crois que nous pouvons y aller. »


A partir de ce moment, elle laissa Lance prendre les commandes en tant que pilote. Le décollage se passa sans encombre et le jumper se présenta devant la porte des étoiles de la salle d'embarquement. Karola composa alors le code de P7G-721 et une fois la connexion établie et le bouclier levé, Lance fit s'engouffrer le vaisseau. Le passage dans l'horizon des événements fut rapide et ils débouchèrent dans le vide intersidéral. Karola se mit alors à scruter l'espace et ses yeux s'accrochèrent à une boule blanche qui ne pouvait être que leur destination. Le jumper devina ses pensées car aussitôt il afficha devant leurs yeux quelques infos concernant la planète. Karola parcouru rapidement les informations en essayant d'en retenir l'essentiel à mesure que Lance amorçait son approche.

«  Nous arrivons pile poil pour le lever du Soleil et comme on devait s'y attendre, les températures ne sont pas clémentes. Le temps me semble couvert, je n'arrive pas à distinguer quoi que ce soit. »


En effet, malgré le fait qu'ils approchent de plus en plus de la planète dont la vue grossissait de plus en plus, il était quasiment impossible de distinguer un quelconque relief ou quoi que ce soit d'autre. Karola se dit alors qu'il serait difficile de trouver de cette façons quels emplacement ils allaient pouvoir parcourir et étudier. C'était dérangeant en ce sens que sur ce genre de planète hostile il valait mieux anticiper le plus possible afin de parer à toute éventualité. Le jumper capta les pensées de Karola et le tableau de données qu'il avait affiché plus tôt se modifia. Cet fois-ci à l'écran on pouvait apercevoir un gros plan de la planète. Le vaisseau avait visiblement effectué un scan et il affichait quels étaient les emplacement les plus intéressants à voir. Karola se tourna vers Gabriel.

"Grayson, enregistrez ses données, c'est là que nous iront recueillir des échantillons. Lieutenant, je compte sur vous pour l’atterrissage."


Par là, elle entendait un atterrissage dans un endroit plat et à l'abri de toutes menaces. Le temps que le vaisseau soit posé sur la terre ferme Karola quitta son siège et se dirigea vers ses affaires. Elle sortit de son sac une paire de gant bien chauds  et un cache-nez qu'elle enfila, quant à son arme elle s'appliqua à bien l'attacher à son gilet et vérifia qu'il était chargé et que la sécurité était enclenchée. Il lui tardait de découvrir ce que cette nouvelle mission allait leur réserver. 

Spoiler:

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Mer 9 Sep - 22:55

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Frozen
Avec Karola Frei , Alekseï Zhakarov, Lance Beauchamps et Nathalie Dumont

Je venais de soulever une interrogation intéressante concernant cette expédition, et bien que la planète paraissait dangereuse, je devais avouer que j'étais très curieux par ce qu'on allait bien pouvoir y trouver. Que voulez-vous, mon côté scientifique prenait parfois le dessus sur mon côté humain. Et là où ma conscience me soufflait qu'il fallait se montrer prudent parce qu'une planète gelée et polaire ne pouvait probablement rien apporter de bon, mon côté bosseur me poussait à chercher quelque chose d'important. Après tout, sur terre, l'humanité parvenait à survivre dans des contrées très froides comme l'Alaska ou le Groenland. Alors pourquoi pas nous sur ce monde inconnu ? Et pour savoir si une telle idée pouvait être réalisable, je devais y aller et vérifier par moi même. Natalie Dumont n'était pas très partante pour cette expédition, mais par chance, le jeune Lieutenant Beauchamps, notre pilote, était de mon avis, surtout en ce qui concernait la position stratégique de la planète blanche. J'écoutai ce qu'il avait à dire, puis attendis l'ordre du Capitaine Frei pour me lever. Il était temps de partir. Je pris mon sac et quittai la salle en même temps que mon équipe, pour nous diriger vers le hangar à jumper.

Silencieux, je marchais derrière les deux femmes de l'expédition qui semblaient se connaitre, vu que Karola demandait des nouvelles de Nahalie. J'avais bien remarqué la démarche de Dumont, cette dernière semblait avoir été blessée il y a peu de temps, et pas encore remise de ses blessures. Peut être avaient-elles effectué la même expédition, d'où la question de Karola. Sans dire un mot, je continuais de suivre le groupe jusqu'à arriver au hangar. Je montai à mon tour dans le jumper qui allait être piloté par Lance, et posai mon sac sur l'une des banquettes arrières, non sans y prendre ma tablette tactile qui me servait "d'assistant" quand je faisais mon travail. Le vaisseau décolla pour aller se placer en salle d'embarquement, avant de passer la porte des étoiles. En une fraction de seconde, le bleu azur de l'horizon devint d'un noir obscur parsemé d'étoiles. Nous étions dans l'espace, à des années lumières d'Atlantis. Lentement, nous nous dirigeâmes vers une planète blanche qui grossissait à mesure que nous avancions vers elle. Karola fit apparaître des données concernant P7G-721, et je quittai mon siège pour m'asseoir derrière le pilote, observant la matérialisation de la planète ainsi que des données qui s'affichaient, les étudiant avec intérêt. Le Capitaine Frei nous expliqua que l'aube se levait à peine dans cette partie du monde, et qu'il lui était impossible de distinguer quoique ce soit en raison du temps. Rapidement, je me mis à pianoter sur ma tablette, y intégrant les données que le jumper nous affichait.

"En effet, je détecte une tempête de neige qui semble couvrir la quasi totalité de cette planète. Heureusement, les vents au sol ne semblent pas être puissants, j'enregistre quelques rafales allant jusqu'à 60 km/h, mais rien de bien méchant d'une façon générale. Par contre, cela rendra notre visibilité plus mauvaise que prévu. Sauf si la tempête se calme au cours de la journée".

Analysant les données sur ma tablette, je restai silencieux quelques instants, le temps que le vaisseau continue à avancer, tandis que la surface blanche de la planète remplissait la totalité de la baie vitrée.

"D'après les données, la température actuelle au sol, au lever du soleil, est de - 15°. Si j'en crois ces résultats et si je les compare avec ceux que le malp nous a rapporté, il devrait faire environ -5° au plus fort de la journée, si le soleil parvient à percer les nuages. Et pendant la nuit, la température peut descendre jusqu'à - 40°".

De nouvelles données apparurent sur le tableau de bord du jumper, et sur instruction de Karola, je m'empressai de les télécharger sur ma tablette. Il me fallait le maximum de données pour bien travailler. Pendant que Lance entamait la manoeuvre d'atterrissage vers une zone où visiblement nous allions travailler, je jetai un rapide coup d'oeil, avant de désigner un lieu sur l'image de la planète matérialisée par le vaisseau.

"Ici, il y a une surface plate qui semble correcte, et légèrement à l'abri du vent grâce à cette montagne. Exposition plein sud. Non loin de cette zone, il y a un lac gelé, mais la couche de glace est suffisamment épaisse pour pouvoir marcher dessus. Cependant, ce qui m'inquiète, c'est la neige sur les versants des montagnes de cette planète. Les températures sont glaciales, mais il pourrait y avoir certaines irrégularités du manteau neigeux, assez importantes pour provoquer des avalanches. Il faudra redoubler de prudence. Mais je n'ai pas trouvé de meilleur endroit que celui là".

Alors que le jumper atterrissait, je posai ma tablette sur la banquette arrière, et sorti quelques affaires de mes poches. Mon cache cou que je montai jusqu'à mon nez, et mes gants pour protéger mes mains. De mon sac, je pris une paire de lunettes de ski. J'aurais peut être l'air idiot, mais la vie m'avait démontré qu'en période de froid, et surtout pendant une tempête, ce genre de lunettes protégeait très bien les yeux et permettait de mieux voir. Une fois les lunettes mises, je fermai mon blouson chaud jusqu'en haut, m'assurant que mon cache cou était installé, ainsi que l'oreillette pour communiquer avec mon équipe. Je fermai mon sac, le mis sur le dos, bien arnaché, et attrapai ma tablette avant de suivre Karola et les autres à l'extérieur du jumper. Le froid était prenant, mais encore supportable. Pour le moment. Je laissai le soin aux porteurs du gène des Anciens d'activer leur PDA pour s'assurer qu'il n'y avait rien d'hostile dans les parages, bien que le scanner du vaisseau avait déjà indiqué qu'il n'y avait pas de danger. Pendant ce temps, je tapotai sur ma tablette, tout en marchant dans la neige. Heureusement que j'avais des bottes et de grosses chaussettes, sinon j'aurais eu froid aux pieds. Le paysage était vraiment magnifique, d'un blanc éclatant, et on ne pouvait rien distinguer entre le sol, le lac gelé et le versant de la montagne. C'était à la fois magnifique et terrifiant. Quelques rafales se firent sentir, mais comme je l'avais prévu, nous pouvions quand même nous déplacer sans mal. Et bien que la visibilité soit plus réduite, nous pouvions nous orienter sans grosse difficulté. Le soleil se levait quelque part au dessus des nuages, et j'espérais pouvoir l'entrevoir bientôt, si cette tempête décidait de se calmer un peu.

by Epilucial



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Mer 23 Sep - 11:45

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Karola laissa le scientifique du groupe répondre à la question de Nathalie. Effectivement, ses arguments étaient convainquant. Leurs connaissances de la planète étaient trop partielles pour pouvoir affirmer que le climat était toujours aussi rigoureux. Peut-être qu’en fonction de ses révolutions, le climat devenait plus clément à certaines périodes.

Après ces quelques éclaircissements, Karola donna le signal du départ. Nathalie enfila son manteau et chargea son sac sur son épaule droite avant de suivre mornement le mouvement du groupe en direction du hangar où étaient stationnés les jumpers.

Elle sursauta légèrement lorsque La Capitaine Frei, arrivant à sa hauteur calqua son pas sur le sien et lui demanda comment elle se sentait.

Nathalie eut la tentation de lui mentir. Mais, elle savait que Karola savait très bien ce qu’elle avait subi, et que si elle posait la question, c’est qu’elle s’inquiétait des conséquences possibles que l’état de santé de la Française pouvaient avoir sur la mission actuelle.

Elle haussa les épaules, avec une petite moue désabusée en répondant :

-« Je ne suis pas au mieux de ma forme, je le reconnais. Ma blessure est encore un peu sensible parfois, et je pense que ça durera encore probablement plusieurs semaines. Mais, c’est tout à fait supportable. Quoi qu’il en soit, en cas de besoin, je suis sure que ça ne sera pas un handicap ».

Arrivé devant le véhicule, elle laissa monter tout le monde avant de suivre et de prendre place sur les bancs. Durant le vol, elle profita elle aussi de son gène des anciens pour visualiser sur la tablette qu’elle avait pris soin d’emporter avec elle, les spécificités de leur planète de destination. Elle ne put retenir un soupir de découragement en découvrant la température actuelle à la surface ainsi que le climat. Mais, elle ne pouvait détacher ses regards des images. Les paysages enneigés étaient d’une beauté à couper le souffle.

Une très vieille chanson lui revient en mémoire. Une chanson qu’elle écoutait souvent qu’en elle était enfant. Une chanson où il était question de paradis blanc, d’un air si pur qu’on en oubliait le temps, et du chant des baleines… elle se demanda s’il y avait des formes de vie sous la couche de glace, des océans, des mers…

Observant le défilement des images sur l’écran, elle se laissait aller à ses rêveries, se laissant apaiser par la douce mélodie qui jouait dans son esprit.

Elle perdit un peu la notion du temps, et fut surprise d’être déjà arrivée à destination quand le jumper toucha le sol et que tout le monde commença à sortir. Elle sortit de sa poche ses gants, son écharpe et pris le temps de les ajuster avant de rejoindre les autres à l’extérieur. Elle n’avait pas enfilé ses lunettes de soleil, puisque visiblement le temps était couvert et que le jour se levait à peine

Malgré l’écharpe qui lui masquait le bas du visage, elle pouvait voir son souffle s’envoler en volutes blanches. Au milieu du groupe, elle laissa ses yeux errer sur le paysage qui s’offrait à elle. Elle y reconnaissait les images qu’elle avait vues sur la tablette. Au moins au niveau du paysage, et malgré le manque de visibilité, cette planète tenait ses promesses de beauté. Mais la jeune femme avait appris récemment que la beauté pouvait être dangereuse.

Et puis, au niveau climat, les promesses étaient également tenues. Il faisait un froid glacial, et le vent, même s’il était plutôt léger, ne faisait qu’accentuer le ressentit. Nathalie chaussa ses lunettes, pas à cause de la luminosité, mais pour protéger ses yeux de l’air glacial.

-« Et maintenant ? On va où ? »
demanda-t-elle

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