Dossier de Candidature de Nathalie Dumond

Carte d’Identité » Nom : DUMOND » Prénom : Nathalie » Âge : 35 ans » Date et Lieu de Naissance : 13/10/1980 Saint-Laurent d’Agny » Nationalité : Française » État Civil : Veuve - Séparée de John Sheppard après une relation d'un an » Arrivée sur Atlantis : 2014 » Poste occupé : Assistante » Spécialité : Gestion Administrative - Organisation - communication entre services

» Groupe Sanguin : O+
» Gène des Anciens : Oui
» Inoculation du gêne des Anciens ? :
» Pathologie : Aucune
» Antécédents médicaux :
1990 : Ablation de l’appendicite.
2000 : Ablation des dents de sagesses.
2010 : dépression suite au décès de son époux



» Caractère : Nathalie était une jeune femme enjouée et amicale. Mais les différentes épreuves qu’elle a traversées au cours de sa vie l’ont endurcie et amenée à penser que les émotions et sentiments n’étaient qu’une source de souffrance inutile. Sa devise secrète pourrait être « Montrer ce que je ressens, c’est donner des armes à mes ennemis. » La mort de son mari et ce qu’elle a découvert au cours de l’enquête qui a suivi n’a fait que la renforcer dans cette idée.

Lors de son arrivé sur Atlantis, Nathalie était devenue quelqu’un de froid et distant. En fait c’est plus de la méfiance. Elle n’a qu’une confiance très limitée en l’autre et préfère garder ses distances. Elle ne se lie pas facilement, peu nombreux sont ceux qui peuvent se vanter d’avoir des relations avec elle en dehors des relations de travail.

Sa méfiance l’a amené à développer certaines aptitudes. Même si elle ne serait pas capable d’expliquer pourquoi, elle semble avoir acquis une certaine capacité à « deviner » les autres et leurs intentions.

Pour combler le vide de sa vie et faciliter le contrôle strict qu’elle impose à ses sentiments, elle s’est plongée dans le travail. Elle a toujours été considérée par ses différents employeurs comme une employée travailleuse, discrète, efficace et doté d’une conscience professionnelle peu commune.

» Phobies : Sans être particulièrement courageuse, Nathalie n’a pas de phobies particulières et de toute façon elle ne montrera pas sa peur.

» Objet choisi : Un livre.

Compétences de bases	Compétences Secondaires
Corps à corps :1 2 Maniement d'armes à feu : 2 Résistance à la douleur : 2 3 Pilotage : 0 Technologies : Soins : 2 Esprit d’équipe : 1 Influence/leadership : 3 4 Sang froid : 5 6 Rapidité d’esprit : 4	Synthétisation : 2 Management d'équipe : 0 Gestion d’administration : 5 Diplomatie / Négociation : 4 Résistance mentale : 2 Psychologie : 5 Capacité d'explication : 0

Nathalie parcourait des yeux la petite chambre qu’on lui avait attribuée dans la cité d’Atlantis. Elle se demandait encore comment elle avait pu arriver là. Dans une base secrète d’une organisation tout aussi secrète, et surtout dans une autre galaxie.

Il est vrai que sa vie n’avait pas été tout à fait celle qu’elle aurait dû être pour une petite fille de la campagne. Elle sourit au souvenir du village de son enfance et de ses jeux dans les champs et les bois environnants.

Elle avait vu le jour en automne 1980 dans un petit village de la campagne lyonnaise. À cette époque-là, le village était encore isolé de la ville. Elle savait, bien qu’elle n’y soit pas retournée depuis des années que ce n’était plus le cas. Les champs et les bois avaient laissé la place aux lotissements et aux banlieues dortoir.

Elle se sentit sourire. Elle était une petite fille joyeuse, plutôt garçon manquée, les genoux éternellement couronnés et les jambes pleines de bleus. Aux jeux calmes des filles de son âge, elle préférait ceux plus dangereux des garçons. Elle n’était jamais la dernière pour grimper aux arbres ou organiser des courses de vélos.

À l’école, ses bulletins de note portaient toujours la même mention « peut mieux faire ». Mais, au grand damn de ses parents et professeurs, elle préférait de beaucoup utiliser ses facilités d’apprentissages pour bâcler ses devoirs et courir par les champs que rester derrière son bureau

Son arrivé au lycée fut un traumatisme pour elle. Elle venait d’un collège de village qui ne comptait guère plus de 300 élèves toutes classes confondues. Son nouvel établissement, dans le centre de Lyon, en comptait dix fois plus. Les premiers mois furent une torture pour elle. Les autres élèves de sa classe se moquaient de ses manières, de ses tenues et profitaient de sa naïveté pour lui faire des blagues de mauvais goûts.

Après une plaisanterie plus cruelle que les précédentes, Nathalie décida que plus jamais elle ne revivrait ça. Elle commença à changer. Elle devint plus féminine, commença à se maquiller et à se comporter comme les adolescentes de son âge. Elle prit de l’assurance, combattit sa timidité et apprit à ce faire respecter.

Quand elle obtint son bac, elle n’avait plus grand-chose à voir avec la petite fille de St Laurent. C’était à présent une jeune femme élégante et sûre d’elle qui compléta son cursus scolaire par un BTS d’assistante de direction, obtenu brillament.

Son diplôme, et surtout les stages qu’elle avait effectué dans le cadre de ses études, lui permirent de trouver rapidement un emploi dans une entreprise pharmaceutique internationale. Il faut dire que sur Lyon, ce n’était pas ce qui manquait. Ce qu’on appelait le « couloir de la chimie » regorgeait d’entreprises pétrolières, chimiques ou pharmaceutiques toujours en recherche de personnel.

Elle comprit rapidement pourquoi. Si ce premier poste lui permettait d’acquérir de l’expérience, les conditions de travail n’étaient pas celles qu’elle espérait. Bien sûr cette entreprise lui offrait un salaire et des avantages en nature intéressant, mais ce secteur de la ville était un des plus pollués. Bien sûr elle le savait en postulant, mais elle n’imaginait pas que c’était à ce point. Les entreprises condensées sur ce secteur dégageaient en permanence une odeur pestilentielle. L’été, la chaleur rendait l’air irrespirable, et l’hiver les rejets chimiques dans l’atmosphère paraient le givre de couleurs magnifique mais bien peu naturelles.

Au bout de quelques mois, une de ses amies lui conseilla de tenter de passer un concours pour travailler dans l’administration. Elle se dit que c’était une bonne idée.

Comme toujours quand elle s’en donnait la peine, elle fut admise avec un tel brio qu’elle n’eut même pas besoin de chercher un poste. Il lui tomba tout cuit dans les bras. Deux jours après avoir reçu les résultats du concours, elle recevait une proposition pour un poste au ministère de la Défense à Paris. Elle accepta.

Le jour de ses 24 ans, elle posait ses valises à Paris et prenait ses fonctions d’assistante au service des Ressources humaines. Quelques mois plus tard, elle rencontrait un charmant jeune homme. Informaticien de son état, travaillant deux étages au-dessus d’elle. Après s’être laissé courtiser quelques mois sans laisser trop d’espoir au jeune homme, elle finit par se laisser convaincre qu’il valait le coup qu’elle prenne le risque de lui ouvrir son cœur.

Deux ans plus tard, ils étaient mariés et la vie semblait douce à la jeune femme.

Nathalie se laissa tomber sur ce qui serait son lit pour le temps de son séjour ici. Laisser divaguer ses pensées l’avait ramenée à des évènements qu’elle n’aimait pas se rappeler. Mais, elle avait l’impression qu’elle devait les affronter. Après tout, sa vie prenait un nouveau tournant. Il était temps de tourner la page de son ancienne vie.

Elle soupira lorsque le souvenir du coup de téléphone fatidique qui avait fait exploser son existence lui revint.

Ce jour-là, elle était à son travail, occupée à essayer de trouver un moyen de régler de façon pacifique un conflit entre une employée des cuisines et sa hiérarchie lorsque son téléphone avait sonné. Elle avait décroché machinalement et avait été très surprise d’entendre l’assistante du Directeur de la sécurité du ministère lui indiquer qu’elle était convoquée dans le bureau de ce dernier. C’était la première fois qu’elle y était convoquée, et elle savait très bien que cela ne pouvait pas la concerner directement, elle n’avait strictement rien à se reprocher et le savait parfaitement. Elle ne se doutait pas de ce qui l’y attendait.

Trois hommes austères, en costumes sombres. Nathalie travaillait ici depuis suffisamment longtemps pour savoir ce qu’ils étaient. Des membres de la DGSE. À peine arrivée, le directeur l’invita très gentiment à s’asseoir, ce qui lui fit lever un sourcil de surprise. Cet homme était connu pour son intégrité et son sens du devoir, mais pas vraiment pour sa courtoisie et encore moins pour sa gentillesse. Nathalie préféra obtempérer, commençant à supputer que ce qu’ils avaient à lui dire n’allait pas être spécialement agréable à entendre.

La première et dernière chose qu’elle entendit fut l’un des hommes qui lui annonçait la mort de son époux lors de son interpellation.

Elle se réveilla deux jours plus tard à l’hôpital et vécu les semaines suivantes dans un brouillard médicamenteux. Avec le recul, elle réalisait que ça avait probablement été mieux ainsi. Malgré son sang-froid habituel, jamais elle n’aurait pu supporter les informations qu’elle avait apprises et les interrogatoires qu’elle avait subis sans le secours des petites pilules blanches que les médecins lui avaient prescrites.

Luc, son époux, l’un des seuls hommes en ce monde en qui elle avait eu totalement confiance n’était pas celui qu’il prétendait. C’était un espion. Pour lui, elle n’avait été qu’une couverture. Il ne l’avait jamais aimée. Elle apprit également à cette occasion qu’il avait déjà une famille. Une femme et des enfants qu’il aurait été rejoindre dés sa mission terminée. Il avait été démasqué parce qu’il avait été « vendu » par un de ses collègues qui voulait changer de camps et Nathalie avait été soupçonnée d’avoir été sa complice.

La trahison de celui qu’elle aimait, la sensation de n’avoir été pour lui qu’un objet, les soupçons dont elle fit l’objet furent plus qu’elle ne pouvait en supporter. La jeune femme s’enfonça dans la dépression. Durant plusieurs mois, elle resta prostrée chez elle, incapable de supporter la présence d’un autre être humain, caressant l’idée d’en finir définitivement avec ses souffrances. Puis, un jour, sans qu’elle ne sache bien pourquoi, peut-être que les antidépresseurs avaient enfin fini par faire effet, ou son instinct de survie avait-il repris le dessus, elle se réveilla en se disant qu’elle ne pouvait pas accepter cette situation. Elle ne voulait pas devenir une victime. Elle s’était faite avoir par un beau parleur. Soit. Ça arrivait à d’autres. Et ça ne lui arriverait plus jamais, elle s’en fit le serment. Elle commença à ressortir la tête de l’eau.

Quelques mois après ces évènements, elle reprenait le boulot sous les regards suspicieux de ses collègues. La situation était particulièrement douloureuse pour une femme aussi intègre qu’elle, mais elle savait qu’elle ne pouvait rien faire d’autre contre les doutes que de garder la tête haute et de continuer à faire son travail avec tout le sérieux dont elle était capable.

Au fil du temps, elle se fit une raison. Elle savait qu’elle devait rester digne. Elle avait besoin de son boulot. Elle savait qu’elle resterait « la femme de l’espion », certains la prenaient en pitié d’avoir été aussi naïve et de n’avoir rien vu, d’autre l’en blâmait, mais aucune des deux catégories ne l’aurait fait en face d’elle. Elle avait été officiellement blanchie par l’enquête minutieuse dont elle avait fait l’objet suite à ses déplorables évènements, et elle avait repris son poste avec le soutien sans faille de sa hiérarchie.

Nathalie balaya à nouveau la chambre des yeux. Elle avait encore du mal à croire qu’elle était là. Jamais elle n’aurait cru qu’un jour elle pourrait accepter un poste à l’étranger, alors dans un autre monde...

Elle sourit en se rappelant le deuxième coup de fil qui allait changer sa vie.

Encore une fois, elle s’était retrouvée dans le bureau du directeur de la sécurité, mais cette fois, ce n’était pas trois hommes en costume qui l’y attendait, mais un militaire à l’accent canadien.

Encore une fois, le directeur lui avait gentiment dit de s’asseoir. Cette fois, une onde de terreur avait parcouru son échine, mais elle s’était efforcée de ne rien en laisser paraître, même si elle était intérieurement terrifiée de ce qu’elle allait apprendre.

Elle écouta le militaire lui raconter une histoire absurde sur une « porte des étoiles » et un autre monde, lui expliquer que l’attention de la direction de cette opération avait été attirée sur elle par l’enquête dont elle avait fait l’objet et lui proposer de rejoindre cette « base » ailleurs. C’est avec une certaine stupeur qu’elle s’était entendue répondre

-« Je signe où ? Et je pars quand ? »

Visiblement, les derniers mois avaient quand même fait pas mal de dégât dans son psychisme.

» Comment votre personnage a-t-il vécu le moment il a pu poser les pieds sur Atlantis ? Ses premiers pas sur la Cité des Anciens ? :

Nathalie avait vécu les jours suivant comme un rêve. Qu’est-ce que cela pouvait être d’autre ? On venait de lui offrir un job des plus intéressant sur une autre planète. Un nouveau départ. Cela ne pouvait pas être réel. Mais Nathalie avait décidé que pour une fois, ça valait le coup de suivre son impulsion première. Après tout, si ce n’était qu’un rêve, autant le vivre à fond.

Elle ne se rappelait pas grand-chose de son transfert jusqu’à la fameuse « Porte des Etoiles », et de son arrivé devant l’édifice. Tout ce dont elle se rappelait s’était l’émerveillement qu’elle avait ressentit. Elle avait eu, l’espace d’un instant, l’impression de retrouver en elle la petite fille rêveuse. Ils étaient nombreux. Tous peu chargés. On ne leur avait autorisé qu’un seul objet personnel. Et elle réalisa qu’avec son énorme livre sous le bras, elle était probablement une des personnes les plus chargées de la file.

Elle regardait les gens devant elle s’avancer vers la surface miroitante dans le cercle de pierre. On aurait dit de l’eau, et d’ailleurs, quand les gens s’y engouffraient, la surface se soulevait comme si on avait jeté un caillou dans un étang. C’était magnifique.

Nathalie entendait les gens discuter autour d’elle. Certains s’échangeaient leurs histoires, mais elle ne se mêlait pas de leur conversation. Elle savait, évidemment qu’elle aurait probablement à faire à certains d’entre eux lorsqu’elle prendrait ses fonctions, mais elle préférait s’en tenir là. Des relations de travail pures et simples. Elle n’avait pas besoin d’autre chose. On lui offrait l’opportunité de recommencer une nouvelle vie, dans un endroit où son passé ne serait pas connu, elle n’avait pas l’intention de tout gâcher dés le début en bavassant comme une collégienne.

Et puis, vu le poste qu’elle allait occuper, elle pensait que les relations d’ordre privé pourraient être un frein. Bien sûr, pour pouvoir être à même de mener à bien son nouveau job d’agent de liaison sur cette terre inconnue, elle se renseignerait sur tout le monde. Mais pour cela, elle préférait se fier aux dossiers de chacun plutôt qu’aux bruits de couloir.

Quand son tour fut arrivé de faire la traversée son cœur battait un peu plus vite, et elle serait son livre un peu trop fort contre sa poitrine, entre ses bras crispés, mais c’était à peu près les seules indications de sa nervosité, et elle était sûre que le soldat qui lui expliquait la procédure devait être habitué à des réactions de terreur bien plus spectaculaires.
Bien qu'elle se demandât si elle pouvait encore faire demi-tour, elle se contenta de hocher la tête pour indiquer qu'elle avait compris les instructions et d’un pas ferme, elle s’avança vers le portail et fit le grand saut vers l’inconnu.



» Prénom ou Surnom : Lili
» Âge : 38
» Célébrité de votre avatar : Audrey Fleurot
» Comment avez vous connu Atlantis Insurrection ? En suivant le lien d’un lien d’un lien dans Google.
» Connaissez vous les séries Stargate ? Plus SG1 qu’Atlantis.
» Multicompte ? Non
» Codes du Contrat :

NATHALIE DUMOND

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