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A bout de souffle, Lieutenant ? [Feat Isia]

 :: Cité d'Atlantis :: Niveau 8 - Zone Médicale :: Infirmerie
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Sam 17 Mar - 19:38

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Chronologie : Février, après la mission Echo Natus

Le bruit caractéristique du Dédale sortant d’hyperespace réveilla Adam en sursaut. Instinctivement, il chercha à se lever. Mais à peine se redressa-t-il que les fils reliés à l’appareil surveillant ses constantes cardiaques le retinrent, sa tête se mettant soudainement à tourner, comme pour lui rappeler son état. Avec une légère plainte, il se laissa retomber sur le lit, poussant un long soupir en observant autour de lui. L’infirmerie du Dédale. C’était aujourd’hui qu’il devait être transféré sur Atlantis pour se reposer et subir des batteries de tests plus poussées. Son regard divagua dans le vide quelques secondes, tandis que les souvenirs de la mission venaient s’abattre sur son esprit tel un tsunami gigantesque. Les Wraiths. Les Natus. Les clones, la chasseresse, les cadavres, l’espace, le froid, le vide, le…

Il pencha la tête sur le côté du lit soudainement pris d’un haut le coeur. Il vida ses tripes dans un seau déposé fort heureusement juste là, avant de se recoucher, pâle, tirant un mouchoire d’une main hésitante de la table de nuit devant lui. Son regard fut alors capté par une silhouette se rapprochant à grands pas de lui. Une infirmière du Dédale.

« Du calme...ça va aller ! » Fit la jeune femme en appuyant sur son torse afin qu’il se recouche. « Le traitement au caisson hyperbar a des effets secondaires. Les nausées vont rester un certain temps. »

La jeune Cassandra Frasier vérifia les constantes sur les différents écrans puis la perfusion du pilote avant de se reporter devant lui.

« Nous sommes enfin arrivé. Vous vous sentez comment ? »

Apollo cligna quelques fois des yeux, hésitant avant de finalement répondre.

« Comme si un troupeau d’ours polaire m’était passé dessus avant de me lancer dans la mer boréale. Mais sinon… Je crois que ça va, à peu près. »

Il laissa échapper un léger rire, avant de regretter immédiatement ce geste lorsque son estomac menaça de lancer une deuxième vague. Il allait devoir se tenir encore tranquille quelques minutes le temps que cela aille mieux. Il posa de nouveau son regard sur l’infirmière.

« J’ai dormi combien de temps ? »
« Hum... »

Elle regarda sa montre.

« Environ seize heures. Vous avez été sacrément malmené là-bas, il va vous falloir du temps pour vous en remettre. Sans oublier la batterie de tests que le docteur compte demander à Atlantis pour votre transfert... »

Le pilote tiqua une seconde. Il n’avait pas vraiment réalisé jusqu’à maintenant. Le docteur Laurence était toujours bien le responsable médical d’Atlantis, pas vrai ? L’américain déglutit légèrement, avant de sourire. Soit la doctoresse allait en profiter pour se venger, soit elle aurait assez pitié de lui pour lui accorder un peu de répit. Il espérer la seconde solution, bien qu’il aurait mérité la première.

« Quand est-ce que mon transfert est prévu ? »

Il tourna légèrement la tête pour observer l’horloge présente dans l’infirmerie. 10:47.
Cassandra consulta la tablette avant de la reposer.

« Vous faites partie du premier groupe de transfert. Vous serez sur Atlantis dans la demi-heure... »

Une demi-heure. Cela lui laissait largement assez de temps pour se reposer, pas vrai ? Il n’allait fermer les yeux rien qu’une seconde. Le temps de reprendre ses esprits. Une…. Seconde…

Cette fois-ci, ce fut le bruit caractéristique des roues d’un lit médical se déplaçant qui le fit revenir à lui. Il maugréa légèrement contre lui-même. Il s’était rendormi, au final. Il laissa son regard se déplacer curieusement autour de lui, tandis que le plafond des couloirs du Dédale défilait à toute vitesse juste au dessus. Il était en route pour la salle de transfert. Au bout de deux minutes, il atteignit finalement la large salle. Il était toujours accompagné de Frasier et d’un autre infirmier qu’il ne connaissait pas. Le bruit caractéristique du téléporteur Asgard s’activant lui fit lentement fermer les yeux. Il ne se répétait qu’une seule chose désormais.

Ne pas vomir, ne pas vomir…

Il sentit son corps se désintégrer le temps d’un millième de seconde, puis rouvrit les yeux lentement, contenant du mieux qu’il le pouvait les spasmes agitant son estomac. Il était sur Atlantis. Il tourna légèrement la tête sur le côté, en voyant une autre équipe de membres du personnel médical s’approcher à grand pas, avec la célèbre furie blonde à sa tête. Il referma les yeux. Soit cela allait être un doux rêve, soit cela allait être le pire cauchemar de tous les temps.

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Dim 18 Mar - 19:55

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♛ A bout de souffle lieutenant ?
17/18 février 2018 après la mission écho Natus

▼ Adam ROSS ▲ Isia TAYLOR LAURENCE ▼

J'avais reçu l'appel de l'infirmerie du Dédale pour un transfert quelque sjours plutôt. Un transfert qui se nommait Adam Ross. Quand je vue son nom et l'important dossier médicale avec la mention « top secret », j'eue un fin sourire sur les lèvres. Monsieur était allé fricoter avec des personnes qui n'aiment pas les chatouilles ! Il avait subi un traitement via un caisson et en toute franchise j'aurais préféré le voir revernir sur ces deux pieds avec son petit sourire charmant qu'allongé dans un état discutable.

Mon équipe le prit en charge dès que le corps sur un brancard fut téléporté. Je donnais mes ordres pour qu'il soit emmené au plus vite vers un endroit vierge de tout germes et autres bactéries. Il souffrait d'une hypothermie sévère et vu le nombre de couvertures chauffantes qu'on lui mettait sur le corps, pour résorber l'effet il était sur la bonne voie. Le caisson avait aussi fait son œuvre pour réoxygéner son sang. Je me penchai vers Adam qui était conscient mais dans les vapes à la fois. Avec les effets secondaires du caisson... Manquerait plus qu'il me vomisse sur les chaussures ! De plus, je suis certaine que si je lui demande son compte en banque, il me le donne avant de me dire qu'il s'est trompé que c'est celui de sa mère ! BREF.

Une fois en place dans sa chambre et tout le monde désinfecté, je commençai les premiers examens complémentaires, je vérifie toujours histoire de ne rien loupé. Franchement, j'avais l'impression qu'en touchant sa cage thoracique qu'il avait bouffer trop de mister freeze. L'IRM confirma que suite à un froid important ces organes vitaux avaient reçu quelques gelures et ces poumons une compression par manque d'air. Il allait chanter pour sa rééducation mon vaillant pilote de l'extrême. Au vu des efforts fournis pour respirer, il fut mis sous assistance respiratoire. D'autres radios plus précises montraient que ces mêmes organes souffraient des toxines liées au gaz carbonique...

Plus je lui faisais passer d'autres examens et autres tests dont sanguins, plus je trouvais cela alarmant. Il avait les symptômes du pilote spatiale et il avait morflé avec son coucou. Par chance, le caisson l'avait mis hors de danger et il ne lui restait qu'a se reposé et à attendre que son corps face le plus gros du boulot.

Cependant, les toxines seraient à évacuées rapidement pas dialyse, ce que je lui installai. Le pauvre, il était à moitié dans les vapes et je le lui administrai un somnifère pour qu'il dorme le temps qu'on finisse tout ce joyeux bordel. Une fois le gros des examens passé, je m'occupai des zones moins graves, comme ces brûlures sur son visage dû au froid.




Le 18 février 2018 : au petit martin


Le lieutenant eu le droit à une bonne nuit de repos, avant que je retourne le voir le lendemain matin quand il fut sustenté de nourriture liquide pour faciliter la digestion et éviter les efforts trop importants de son corps. Toujours habillé de ma longue blouse blanche et d'une tenue civile composé d'un pantalon gris et d'un haut bleu roi. Je m'approchai de lui.

« Alors, la reine des neiges, on se sent comment ce matin ? » Je passai une main sur son front, il était encore trop froid à mon goût. J'aurais pu lui faire une blague, qu'il fallait que je le réchauffe mais je n'étais pas encore d'humeur à lui sortir une pareille provocation. Et puis franchement ? à quoi cela sert de frustrer un homme qui découvre que le colonel ne se dresse plus dans son slip ! Le premier matin de sa vie d'homme ! L'unique matin ou son corps lui sort : bah non pas de drapeau on est pas en forme mec !

Les couvertures chauffantes le maintenant à bonne température il serait prêt à manger d'ici quelques jours cuit à l'étouffé. Je lui souris, sortant de ma poche un carambar caramel que je déposai dans le creux de sa main droite.
« Quand vous serez rétabli » Je lui tapotai la main.


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Mar 20 Mar - 14:01

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Sans s’en rendre complètement compte, Adam fut alors transporté à l’infirmerie. Il se laissa manipuler, dans un état de semi-conscience, ne répondant aux questions des infirmiers que par de vagues mouvements de la tête ou des maugréments. Il était tout simplement exténué. Il en oubliait presque la doctoresse qui était à ses côtés pour lui faire passer les différents tests. Rapidement, il se laissa plonger dans un profond sommeil…

Le bruit du sable. Ce bruit caractéristique de millions de minuscules particules venant s’abattre en continue contre une large paroi métallique. Le Lieutenant gardait son arme contre lui, lançant un coup d’œil dans le couloir. Ils étaient deux. Il prit une grande inspiration, avant de s’élancer en avant, tirant des coups de zats rapides vers les sbires, qui tombèrent, se désintégrant en une poussière bleutée venant peu à peu emplir l’atmosphère. Avancer. Rester mobile. Une porte. Une porte ? Qu’y a-t-il derrière ?

Elle coulissa lentement sur le côté. La salle était grande, sombre. Il ne distinguait que très peu les formes l’entourant. Il avança lentement, allumant la lampe torche fixée à sa combinaison. Des lits. Des dizaines. Des centaines, des milliers. Couverts de cadavres. Matt. Pedge. Il recula instinctivement, cherchant à s’appuyer contre le mur. Mais il n’y avait plus rien derrière lui. Il jeta un coup d’œil en arrière. D’autres lits, des milliers, s’étendant à perte de vue. Des Matt et des Pedge, les bras repliés contre le torse. Ils semblaient… Presque paisibles. Le pilote s’élança en avant, se mettant à courir, paniqué. Une sortie. Il devait trouver une sortie. Là… De la lumière…

C’était une grande table, recouverte d’une bâche. Un spot unique l’éclairait, comme si elle demandait à ce qu’on s’intéresse à elle. Il s’approcha. Quelque chose bougeait sous la bâche. Quelque chose de vivant. Il approcha sa main, tremblant. Rapporter des preuves. Leur montrer. Il devait tout voir. Tout. Il retira le drap d’un coup sec, avant de reculer, hurlant.

Elle le fixait. Enyore. Les os apparats, les intestins à l’air libre. Ne restait que le visage qui le fixait. Le lieutenant fit volte-face, cherchant à s’enfuir. Mais les Matt et les Pedge s’étaient levés. Tous le fixaient. Tous le pointaient du doigt. Ils se rapprochaient. Ils le submergeaient. Il étouffait. Il ne pouvait rien faire. Rien… Tout était perdu…


Adam se réveilla en sueur dans l’infirmerie. Les infirmiers s’activaient déjà autour, apportant des repas aux divers patients d’Atlantis. Apollo passa lentement sa manche sur son front perlant, se mordant doucement la lèvre. Il allait avoir… besoin de somnifères. Il laissa l’infirmier lui apportant son repas l’aider à se nourriture, déglutissant avec peine face au goût plutôt infecte de la nourriture liquide. Plus jamais il ne se plaindrait de la cantine du Dédale.

Quelques minutes plus tard, un visage connu vint alors à sa rencontre. Adam lui offrit un faible sourire à la question désopilante, haussant légèrement les épaules. Il ferma les yeux quelques secondes en sentant sa main se poser sur son front, restant tranquille le temps qu’elle vérifie son état. Tellement de choses de bousculaient dans son esprit. A commencer par son cauchemar. Ce cauchemar qu’il devait garder pour lui, qui le hantait depuis son retour de mission. Personne ne devait savoir. Ordre du CODIR. Il laissa échapper un léger soupire, avant de sursauter en sentant une légère pression dans sa main. Instinctivement, il la referma sur le précieux objet, l’approchant de son champ de vision. Un… Carambar. Isia ne changera jamais.

« Merci docteur c’est… gentil. »

Il fut surpris par sa voix complètement cassée. Il se redressa légèrement, grimaçant, de façon à appuyer son dos contre le dossier du lit, afin de mieux voir la doctoresse. Il faisait tourner nerveusement la sucrerie dans sa main, cherchant à se détendre tant bien que mal.

« Tout va bien sur Atlantis ?... Vous… Vous avez des nouvelles de Bricks ? »

Adam s’inquiétait pour sa copilote. Il ne l’avait pas revu depuis qu’il s’était écroulé de fatigue dans le hangar du Dédale. Pourquoi personne n’était-il encore venu le voir ? Qu’attendait le CODIR au juste ? Plus le temps passait, plus les Wraiths avaient le temps de se renforcer. Il fallait agir rapidement, mais avec ces foutus bureaucrates, cela pouvait prendre des semaines. Pourquoi n’avait-il reçu aucune information ? Il n’était pas encore mort. Juste au repos. Il pouvait encore assumer son travail. Le pilote referma les yeux, prenant une grande inspiration. Calme. Il devait… Rester calme.

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Mer 21 Mar - 23:06

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♛ A bout de souffle lieutenant ?
17/18 février 2018 après la mission écho Natus

▼ Adam ROSS ▲ Isia TAYLOR LAURENCE ▼


Il avait une voix de mort vivant... Je posai mon regard sur lui. Si j'étais capable d'avoir de la pitié j'en aurais surement eu. Cependant, ce sentiment me débecte. Mais là, j'avais une forme de compassion pour lui. Oui, j'en suis capable, pour les gens que j'apprécie.

« Oui, faut bien les dorloter les soldats, sinon ils partent chez le vieux » Dit-je avec ironie.
Je retirai ma main, non décidément, il était encore trop froid et cela me chagrinait... J'augmentai la température sur la télécommande de sa couverture chauffante. En voyant se redresser je lui remontai aussi un peu son lit.

« Doucement lieutenant ne vous êtes pas en état de faire grand-chose... » Dit en lui touchant l'épaule pour qu'il arrête de forcer bêtement. Alala ces militaires, ils ne peuvent pas rester en place longtemps. Voilà qui fait tourner la sucrerie dans sa main. Il stresse. Je m'assie sur le côté de son lit, alors qui me posait des questions légitimes. Notamment sur Nelly. Je n'avais pas reçu la jeune femme, puisqu'elle avait été contrôlée par Cassandra. D'ailleurs, je fus étonnée qu'elle ne soit toujours pas venue m'emmerder... J'irais peut-être lui envoyer un mail... quoique j'avais beaucoup à faire et elle allait me déranger et me foutre de mauvais poil.

« Oui tout va bien. Du moins, à mon niveau » Dit-je en toute franchise. Ça se trouve, il y a des éléments qui sont en cours et qui foutent un bordel monstre, mais je ne suis pas au courant. Même étant second responsable, je n'avais pas accès à tous les petits secrets et franchement je n'y tenais pas spécialement, chacun son niveau de stress.

« Quant à Nelly, elle est en repos, mais je ne l'ai pas vue revenir de votre mission de reconnaissance » Voilà, une simple mission de reconnaissance qui avait mal tournée et par chance Nelly n'avait pas eu de grandes blessures comme son pilote. Tant mieux, elle avait déjà dégusté en septembre.

« Et donc, vous vous sentez comment ? » Il ne m'avait pas répondu après tout et j'avais besoin, pour régler ces doses de morphine s'il se sentait trop mal comme des vertiges ou même des nausées, douloureux ou cela allait. Ou toute autres informations qui le perturbaient pour régler ces soins. Mon regard alla sur ces constantes vitales le trouvant assez agitée. Je lui tapotai sur la cuisse, pour le ramener à moi et aussi constater la chaleur de la couverture… Il allait crever de chaud, mais au moins il allait monter en chaleur.

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Dim 8 Avr - 18:10

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Au repos. Bien, au moins, Nelly semblait aller bien. Adam se détendit légèrement, papillonnant doucement des yeux en observant le LED suspendu au dessus de son lit. Une nouvelle fois, la doctoresse lui demanda comment il se sentait, mais il n’écoutait qu’à moitié, son esprit dérivant de nouveau, bercé par les médicaments. Pourquoi n’avait il pas encore été mis au courant de la suite des événements ? Il aurait dû être convoqué pour son rapport non ? D’ailleurs, qui allait écrire le rapport de mission ? Nelly sûrement. Mais c’était lui l’officier responsable, il aurait dû être convoqué. Le pilote sentit une boule se former dans son estomac. Il avait l’impression d’être lentement mais sûrement écarté. Il n’en était pas question. Ils ne pouvaient pas poursuivre la mission sans lui.

C’était devenu une affaire personnel.

Il sursauta presque imperceptiblement en sentant Isia lui tapoter gentiment la cuisse. Il déglutit doucement, avant de froncer légèrement les sourcils, se concentrant sur ce qu’il ressentait.

Fatigué... j’ai encore un peu mal au thorax quand je respire. Et... j’ai des étourdissements par moment. Je crois.

Il posa son regard sur la blonde. Il fallait avouer une chose, le docteur Laurence avait un certain charme, à faire très certainement tourner la tête de plus d’un homme - ou femme - sur Atlantis. Un visage d’ange, un corps de mannequin... entaché peut-être cependant par un caractère un peu espiègle et provocateur, faisant certainement reculer de terreur plus d’une personne. Et il ne fallait pas lui jouer de sale coup. Comme par exemple... révéler à une de ses collègues qu’elle savait certainement danser le french cancan. A cette pensée, il eut un léger sourire amusé. Il avait de la chance d’être allongé dans un lit d’hôpital, sinon il l’aurait dors et déjà senti passer.

Rappelez moi de vous offrir un coup à boire quand je serai sorti... histoire de me faire pardonner pour le french cancan.

Il lui offrit un large sourire d’ange, affichant une tête d’innocent, ce qui en réalité devait plus correspondre à une grimace mal exécutée vu son état de fatigue. La meilleure défense, c’est l’attaque dit le dicton populaire. Autant se faire pardonner directement avant que la furie ne décide de se venger. Il se souvenait encore de la façon dont elle s’était jetée sur lui à la fête de Noël. Une nouvelle fois, il ne put s’empêcher de laisser échapper un sourire, tandis qu’il reportait son attention sur l’appareil indiquant ses constantes vitales. Une beauté fatale. C’était le terme le plus approprié pour désigner la française. Le tout était d’arriver à ne pas réveiller le lion qui se cachait derrière l’aspect de chaton, et tout devait bien se passer.

Apollo tendit le bras sur la coté, et déposa son carambar sur la table de chevet adjacente à son lit. Celui la, il le garderait bien au chaud pour plus tard.

Au fait... c’est vous qui allez me suivre pendant mon séjour à l’infirmerie, ou il s’agit d’une visite médicale exceptionnelle ?

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Mar 10 Avr - 16:02

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♛ A bout de souffle lieutenant ?
17/18 février 2018 après la mission écho Natus

▼ Adam ROSS ▲ Isia TAYLOR LAURENCE ▼



Il était complètement à côté de la plaque le lieutenant... les vapeurs des différents médicaments et son état général était en rien. Je pense que je ne vais pas lui tenir longtemps la jaquette. Sous peine qu'il finisse par complètement décrocher et beuger.

« Vous semblez aussi ailleurs. » Je notai dans un coin de ma tête les éléments qu'il me décrivit. Le mal au thorax allait durer plusieurs jours, l'effort pour respirer dans un milieu où l'air se fait rare y est pour quelque chose. Mon regard soutenu le sien alors qu'il posait ces prunelles claires sur mon visage. Une nouvelle fois, il était impossible de savoir a quoi il pouvait bien penser. Et même si je trouve le don de télépathie intéressant, ce n'est pas un don que j'aimerai avoir. On pourrait découvrir des choses bien cruelles et déplaisante en lisant l'esprit de nos confrères et coéquipiers. Surtout que ça doit être le bordel dans certains esprits, comme celui de Ford ou même de Nelly. Mais d'un point de vue scientifique pouvoir étudier les pensées de malades, notamment en psychiatrie pourrait répondre à plusieurs questions... outre de rendre peut-être aussi cinglé le praticien que son patient.

Moi aussi je m'égarai un peu dans mes pensées et quand il reprit la parole je ne pus m'empêcher de ricaner.
« Oh mais j'espère bien que vous m'offriez plus qu'un simple verre lieutenant ! »
J'abusai peut-être un peu en mettant dans un beau sous-entendu une invitation à manger. Mais après tout sa petite blague de French cancan a failli me mettre dans une mauvaise posture. Et vous savez comment est Nelly... insistante et chiante ! Et finalement, l'anniversaire de la major glaçon n'avait pas été fait. Cela avait eu l'air d'impacter fortement la petite espagnole et leur lien ont dû s'éloigner à ce moment-là. Ah moins que ce fut à halloween ? Me semble bien que Nelly nous eût reprocher de ne pas l'avoir invité aussi. M'enfin bon, j'étais venue avec Panda et je dois avouer que la soirée s'était fini par une urgence côté médicale. Et puis cela ne me regarde pas, les amitiés de la major ne me concerne pas.

Mon regard se détacha du lieutenant quelques instants, je crains qu'il ne puisse pas le manger aujourd'hui de toute façon.
« Les deux. » Je lui lançai un rictus concupiscent.
« Je voulais m'assurer que mon lieutenant favori soit suffisamment en vie pour me venger... mais comme il a proposé une compensation, il a échappé à mon gourou... Il est charmant non ? ». Je le taquinai clairement, car de base oui j'étais responsable de ces soins au vu de ce qu'il avait vécu.

« Sur votre dossier une intervention d'un psychologue est prescrite. Ça sera surement Sidney comme vous êtes rattaché au Dédale. » C'est pour le prévenir, il ne pourrait pas y réchapper puisque cela avait été demandé par les bureaucrates.

« Dans les jours à venir, je vais vous demandez comment vous avez dormi avec ou sans cauchemars notamment. S'il y a le moindre mal aise ou autre désagrément je vous demanderai de me le dire. Que je puisse en informer le Dr Sidney » Je préfère être clair, les traumatismes sont peut-être déjà présents. Puisque je ne sais pas ce qu'il a vécu je ne peux pas lui demander s'il se sent oppressé surveillé etc...

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Lun 23 Avr - 20:59

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Adam laissa échapper un léger sourire lorsque le docteur Laurence laissa échapper une énième phrase à l’intention plus que douteuse. S’il y avait bien une chose qui ne changeait pas chez Isia, c’était l’ambigüité dans ses paroles. Elle s’en amusait, très certainement, et devait mener par le bout du nez la moitié des jeunes recrues d’Atlantis. Le pilote essaya d’ailleurs de se rappeler la première impression que lui avait faite la française. C’était sur le Site Alpha, pour une mission de sauvetage. Au final, il était resté assez militaire et sérieux, et n’avait pas vraiment cherché à « analyser » la chirurgienne plus en détails. Mais, dans tous les cas, il en gardait un assez bon souvenir, les carambars gratuits aidants.

Lorsqu’elle répondit à sa question, Adam prit un air faussement effrayé, bien qu’en réalité, il était tout de même en parti rassuré. D’après ce qu’il avait pu voir avec le Soldat Hamilton, la vengeance de la blonde pouvait porter assez loin. Il y réchapperait donc, pour cette fois.

Hé bien… Quel chanceux ce Lieutenant…

Il laissa échapper un faible rire, avant que sa mine se renfrogne lorsqu’elle commença à parler d’une intervention psychologique. Pourquoi faire ? Il n’en voyait franchement pas l’intérêt. Il se portait… Très bien… Il avait seulement besoin qu’on lui offre l’occasion de détruire ces Wraiths. Il détourna les yeux, l’écoutant en silence, le visage fermé. Des cauchemars ? Si on venait à apprendre qu’il faisait des cauchemars à répétition, il serait certainement interdit de vol, voir pire, mis à terre pour instabilité mentale. Il ne devait pas en parler. Pas tant que l’attaque n’aurait pas eu lieu. Il n’aimait pas cela, mais il n’avait pas vraiment d’autres choix. Peut-être que des calmants suffiraient ? Il se pinça doucement les lèvres, fixant le vide. Sidney finissait toujours par découvrir la vérité. Combien de temps allait-il pouvoir lui cacher ? Aussi longtemps que possible, en tous cas.

Je… N’y manquerai pas. Vous savez combien de temps il faudra avant ma réhabilitation ?

Il releva les yeux, observant la doctoresse d’un air vaguement inquiet, bien qu’il fît tout son possible pour sembler détaché. Apollo savait que cette mission avait été un coup dur pour son organisme. Il le sentait. Mais c’était le travail du personnel médical de les remettre sur pieds le plus rapidement possible, pas vrai ? Après tout, il n’y avait que des pilotes comme lui pour accomplir le travail, sortir dans le vide dans une coque en bois pour aller danser au milieu de traits enflammés. C’était une des premières choses qu’il avait appris en montant dans un F-302. Quand on est à bord d’un de ces engins, il faut se considérer comme déjà mort. Pourquoi ? Parce qu’un cadavre n’a pas peur d’aller au combat.

C’est que… L’escadrille aura sûrement besoin de moi rapidement. Et je ne veux pas encombrer l’infirmerie d’Atlantis trop longtemps.

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Lun 30 Avr - 20:38

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♛ A bout de souffle lieutenant ?
17/18 février 2018 après la mission écho Natus

▼ Adam ROSS ▲ Isia TAYLOR LAURENCE ▼



Un petit rictus au coin des lèvres... cet petit smille était en réponse au rictus du lieutenant qui comprenait le double sens de mes propos. Que s'était-il imaginé ? Je ne sais guère et je ne le saurais jamais. C'est ça qui est intéressant c'est de savoir le nombre de conclusion que se font les personnes. Pour ma part, j'aime bien me faire des films sur les possibles interprétations de certaines de mes phrases. Mais le problème c'est que je finie toujours par avoir des sens plus cochonns et donc plus profondément salaces qu'au départ. Et tout le monde n'a pas l'esprit aussi mal placé que moi -heureusement - sinon l'humanité serait une partouze géante. Remarque, on aurait moins de temps pour faire la guerre.

Enfin qu'importe, j'avais enchaîné très vite sur une autre phrase et mon brave lieutenant, eu une réaction effrayée. Cela me fit rire en même temps que lui. Bon d'accord, son éclat était rouillé comme sa voix et son corps d'Appolon.

« En effet, l'homme le plus chanceux de la galaxie. Il devrait jouer au loto ! » Fis-je avec un clin d'oeil.

Par contre, la suite de mes propos était quand même bien moins agréable et au vu de sa réaction, l'homme ne devait pas comprendre pourquoi je le bassinais avec un suivis psy. C'est quand même dingue, c'est limite aussi obligatoire que le passage à l'infirmerie maintenant. Surtout avec le nouveau CODIR, qui ne prennent pas du tout les séquelles psychologiques à la légère. Janvier 2017 en était une bonne raison. Donc les grisouilles devaient être habitués ! Cela pouvait être lourd, mais bon, je dois avouer que dans notre vie exposée dans cette galaxie, il faut parfois avoir le mental aussi solide que de l'acier et tout cela n'était pas donnée à tout le monde. Même chez les militaires. Comme Eversman qui était complètement dévasté depuis presque un an. Il avait du mal à remonter la pente et quand il avait recroisé des Wraiths il avait rechuté. J'avais signé il y a peu, une autorisation pour un protocole innovant. Sa dernière chance en fait. Enfin bref.

« Hum ça va dépendre de votre corps et du reste. Pour le moment, j’ai marquée sur votre dossier mis mi-mars » dans les faits (futurs dont j'ignore) le lieutenant sortira avant pour participer à une soirée entre officier le 10 mars et le lendemain à sa remise de médaille. Mais je préfère toujours prendre un peu de marge, car certains corps, souvent un peu trop bousculés prennent chère et ne se régénère plus aussi bien. Je lui tapotai l'épaule pour le rassurer, les militaires sont toujours anxieux de rester dans un lit d'hôpital.

« Mais votre convalescence ne sera pas ici. Vous serez en repos dans vos quartiers et je viendrai vous embêter à un rythme qu'on aura défini »

Surtout que quoiqu'il arrive il aura un suivis psy et comme il est membre du Dédale il va avoir le droit à Sidney. Et puis le vieux sans cheveux, est plutôt super exigeant limite si Adam n'aura pas du rab en examen 100% Dédale pour le principe. Cela allait m'agacer, s'il lui fait une contre visite, car l'équipe médicale du Dédale est performante, mais ils ne m'arrivent pas à la cheville donc bon… Perte de temps et froissement d’égo en perspective !

« Vous n'encombrez rien du tout. Vous irez rejoindre vos copains quand j'aurai estimé que vous soyez aussi opérationnel et en pleine forme qu'avant ! » Je le toisai, il savait bien que j'aurais le dernier mot.
« Et me corrompre ne marchera pas. Je vous aime frais comme un gardon pas moue comme une morue ! »
Oui cela, je ne peux pas me l'empêcher. Ça pourrait être du rentre dedans mais ce ne fut pas le cas, je le taquinai clairement pour qu'il se détende.

Je regardai l'heure sur ma montre, je n'allai pas tarder à le laisser, il avait encore besoin de repos.
« Vous avez d'autres questions lieutenant ? »


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Lun 20 Aoû - 18:40

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Abandon 20/08/2018

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