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Divertissement au sommet

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Dim 5 Nov - 15:33

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Divertissement au sommet
feat. Dédale
Chronologie : 23 mai 2017 // SUITE du RP : Au rapport colonel



L’intendance ressemblait à s’y méprendre à un grand magasin divisé en plusieurs zones. Il y avait celle des biens de premières nécessité, les consommables et les vêtements. C’est là qu’ils se rendirent avec Sidney. Il y avait des étalages un peu partout avec les différents types de combinaison de travail, des uniformes et même des tenues d'apparats. Un marquage grossier au feutre noir sur un morceau de carton indiquait “justificatif obligatoire pour les galons”.

Quelques soldats se trouvaient au milieu des rangements en train de chercher leur taille. Mais un peu plus loin, devant une grande table de bar reconditionné, un homme chauve à l’allure un peu dépravé parlait avec une femme qui utilisait une machine à coudre. Elle avait un paquet de linge usagé à côté d’elle, tous étiqueté, et reprisait les tenues que les soldats lui avait ramené ce matin.

L’Anglais salua l’homme, voulant des affaires pour le combats. Il ne savait pas trop ce qu’il lui fallait. Une tenue de sport ? Et surtout quoi ? Des gants, des gouttières etc. ?
« Bonjour sir, je viens vers vous, pour vous emprunter des affaires de sport. Afin de me rendre sur le ring du pont douze. J'ignore quelle est la tenue adéquate pour cela. »

Sidney accompagna Alexander jusqu’à lui et les salutations de l’Anglais furent accueillie d’une forme de semi-révérence timide, le genre de signe de serviabilité qui ne tenait qu’à la bonne volonté et au plaisir de rendre service.
Il était chauve, grand, dans la cinquantaine avec les joues un peu gonflée par le surpoids. Son regard pétillant témoignait d’un humour certain qui se tarissait à peine en compagnie de l’administratif. Il l’écouta attentivement, les mains croisées dans cette même posture d’amabilité.

« Oh, il y a de quoi faire. A savoir qu’on a déjà des tenues que j’ai pré-commandé pour ceux qui vont au ring. Il y a une cabine d’essayage. Je vais prendre les mesures et je vous montre ce que vous pouvez choisir. »

L’intendant prit un mètre ruban et prit les mesures exactes d’Alexander. Il était particulièrement pointilleux et, à l’issue, il lui proposa plusieurs tenues classique de boxeurs en détaillant les particularités. Certains étaient plus amples, d’autres plus serrés, et il lui conseilla de les essayer pour qu’il se sente le plus à l’aise possible sur son choix.

Alexander ne savait pas quoi choisir au début… Intérieurement, il n’était pas des plus à l’aise pour être franc. Même si, cela ne se voyait pas, il restait calme et impénétrable. Il essaya les deux types de tenue, la large était … comment dire… Il avait l’impression d’avoir pris quinze kilos à lui tout seul, malgré le fait qu’il soit très grand de base. Il essaya l’autre tenue, qui lui allait beaucoup mieux. Il n’y avait pas de bleu marine, donc il prit rouge, pour faire honneur à sa condition d’administratif. Le seul truc qui le gênait énormément était que ce fut un débardeur très échancré… Et sur son bras droit, on pouvait voir quelques cicatrices rondes. Un homme avisé comme Sidney, pourrait en conclure à des marques de “torture” (cela en était dans un sens), des marques de mégot de cigarette notamment. Mais le temps, les avaient rendu moins visibles, fort heureusement.
Il sortit donc en tenue rouge.
[img=https://2img.net/image.noelshack.com/fichiers/2017/44/1/1509371657-tenue-boxe-anglaise-enfant-rouge-metal-boxe.jpg] Tenue d’Alexander[/img]

« Par le plus grand des hasard, vous n’avez pas un débardeur a manche longue ? » Il savait que la réponse serait non… Il aurait trop chaud. La plupart des boxer, se battre torse nu. Et il espérait qu’il n’aurait pas retirer son haut…

Albert, l’intendant, eut un sourire géné.
« Je peux en trouver un mais il n’est pas fait pour le sport et...les manches longues, c’est peut-être interdit sur le ring... »
« Hum oui. Tant pis … Merci Albert » Fit l’anglais simplement

A cela s’ajoutait les gants de boxe, un protège-dent et les chaussures. L’homme, d’ailleurs, restait toujours dans le coin pour le conseiller et lui proposer d’autres tenues. Comme Sidney avait dit, il avait le coeur sur la main et il se pliait en quatre, non pas pour un membre du CODIR, mais pour toutes les personnes qui venaient à lui. Un amoureux du travail qui entretenait les locaux avec une telle efficacité que cela le rendait particulièrement maniaque. Il n’y avait pas un vêtement défait. Tout était bien rangé, plié et en ordre.

Alexander remercia chaleureusement l’intendant pour partir avec le psychologue. Il était en affaire de sport, laissant ses affaires dans un sac en papier que le brave Albert, lui avait promis de garder en attendant la fin du combat.
«C’est en effet, un homme charmant »

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Dim 5 Nov - 15:34

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Le pont douze n’était pas entièrement étranger à Alexander. Nelly lui avait fait une visite guidée il y a quelques mois en partant du principe qu’il s’y serait rendu avec Erin pour une soirée en amoureux avec des animations. Finalement et au vu de la teneur du voyage, cela n’avait pas été possible. Forback leur avait gâché le voyage et les deux administratifs avaient écopé d'une nourrice. Il savait donc déjà où se rendre. Sidney l’accompagna jusqu’à l’entrée principale où il y avait déjà plusieurs attroupements. C’est fou le monde qu’il y avait déjà… Cela était loin du petit combat a deux et dans un coin tranquille… un véritable match dans un stade avec du public… Bref cela était impressionnant. L’anglais se tourna vers Sidney.

« J’ai l'impression de me retrouver dans le concert d’une quelconque star de rock… »
« Ce ne sera plus une impression lorsque ces gradins seront complets. » Plaisanta Sidney en réponse.
Alexander ricana de bon coeur. « Venez avec les pompoms d’encouragement alors. » Dit-il un tantinet taquin.
« Mon béret fétiche fera l’affaire je pense. Et il est passe partout ! »
« ça fera l’affaire, faute de pompom » Oui, c’est de la pure taquinerie. Alexander était un brin excité et le laissait légèrement transparaître volontairement par cette bonne humeur. Et puis parce que ce fut Sidney.
Le psychologue échangea un regard de circonstance et se retint de lui dire qu’il aurait pu faire venir une vraie pompom girl, s’il avait bien suivi sa conversation radio dans le bureau, en ayant insisté un peu plus. Mais ils approchèrent de la “douane”.

Comme pour la dernière fois, son identité fût rapidement contrôlée par la sécurité avant de le laisser passer. Il fut agréablement surpris et surtout dérouté d’avoir autant de contrôle au seins d’un vase clos comme le Dédale.

A ce moment de la journée, les effectifs présents concernaient essentiellement les bénévoles qui préparaient leurs antres pour la soirée. Le sas qui menait au ring était, lui, grand ouvert. Il s’y trouvait déjà une trentaine de personnes réparties en plusieurs groupes et, un peu plus loin, une file d’attente.

La salle était très vaste et particulièrement bien éclairée. Ceux qui avait aménagé l’endroit y étaient allés avec l’amour du boulot. Des gradins encerclaient tout le pourtour d’un ring de boxe aux normes et visiblement fabriqué de toutes pièces. Une part des ressources provenaient d’une allocation de la Terre, probablement les matières spécifiques qu’on ne trouvait pas ailleurs, tandis que les cordages élastiques, le bois et autres éléments semblaient tirés du continent. La cloche, d’ailleurs, avait été fondu et modelée dans la forge du Dédale. Elle était énorme, environ un mètre de hauteur, et prenait la forme de celle qui était autrefois embarqué dans la marine à l’ère Napoléonienne. De couleur argenté, des dorures ressortaient en gravure pour représenter le Dédale. La tige était reliée à une énorme tresse de câble entremêlé. Son support en bois était riveté au sol et quelques tables l’entourait, les places réservés à d’autres arbitres et à des commentateurs reliés à une onde radio spécifique (oui, radio Dédale existe bien en interne). Le personnel encore en service et qui pouvait se le permettre, suivaient les rencontres comme un sport à la radio. Cela ne datait pas d’hier.

L’autre partie de la salle, le plus proche de l’entrée, était attribuée à une installation permettant de contrôler les concurrents au classement. L’un des médecins du bord s’y trouvait en compagnie de l’infirmière Frasier. Elle écrivait sur une plaquette en bois surchargé de feuilles et inscrivait les annotations que le médecin portait à voix haute. Sur le mur trônait un immense tableau où se trouvait ledit classement et les noms des boxeurs. Il s’agissait de plaques magnétiques comportant une partie du visage par impression avec le nom qui ressortait par-dessus. Et effectivement, celle d’Alexander s’y trouvait là où aurait dû figurer Pete à une époque. Les hommes avaient dû sortir l’image depuis des archives d’Atlantis. Car l’aspect était très protocolaire, comme une photo d’identité, ce qui contrastait avec le reste. Alexander reconnu sans peine la photo qu’il avait faite, pour les dossiers administratifs et ces divers badges. Il était austère dessus, le contraste avec les autres était que très fort. Il se dit qu’il devrait la refaire, histoire de rendre ce cliché plus humain. Surtout, pour ce type d’utilisation.

La file avança d’un cran. Quand un boxeur répondait favorablement au contrôle, l’un des bénévoles grimpait sur l’échelle pour positionner la plaque magnétique sur un autre tableau : celui des rencontre à venir. Un diagramme avait d’ailleurs été dessiné pour décrire l’organisation actuelle des rencontres. L’anglais observait tout cela...Ne manquant rien de son regard de lynx.

« SUIVANT ! »

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Dim 5 Nov - 15:36

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Divertissement au sommet
feat. Dédale
Chronologie : 23 mai 2017 // SUITE du RP : Au rapport colonel



La file avança encore un peu. Il n’y avait pas que des hommes. Apparemment les dix femmes supplémentaires dont le chef avait parlé étaient présentes. Elles discutaient et rigolaient, chahutant par moment à moitié avec le reste des concurrents en l’attente d’être appelées.

Elles étaient devant l’anglais. L’une d’entre-elle se retourna, une militaire comme la totalité du personnel hormis Sidney. Une jeune femme d’une taille raisonnable avoisinant les 1m70 au cheveux court à la garçonne et d’un blond platine, surement chimique. Son regard marron, se figea sur la silhouette de l‘anglais, qui observait les plaques métalliques et la foule autour de lui. Elle donna un coup de coude à ces copines.

« Hey, les filles, regardez qui est derrière nous » Dit-elle en chuchotant.
« Oh la vache… Jerry a réussi ? Depuis le temps ! C’est génial ! »
« Mais c’est qu’il est plus beau en vrai que sur la plaque… »
« Faut dire que la photo, elle a été trouvée pour de l’administratif, donc il fait flipper. »
« Ouai, enfin je n’irai pas l’asticoter de trop non plus… »
« Bah il était cool au groupe de parole quand même… Moi j’irais bien l’asticoter dans tous les sens du terme » Elle se mit à ricaner avec ces deux copines.
« Si t’as un doute, tu peux toujours aller lui parler ! » Ajouta celle-ci par pure provocation et d’une voix un peu plus forte. Les deux autres femmes s’empressèrent sur des “chuttts” et des “tais-toi”. Mais c’était apparemment ce qui allait la démarrer. Prenant ses deux comparses par les épaules, elle démonta la file pour aller s’approcher avec elles jusqu’à l'administratif. Il y avait donc la blonde platine à la garçonne qui tenait dans ses bras deux boxeuses rouge pivoine et qui s’exclama bien fort :
« Bon alors ! C’est qu’on t’attendait depuis un bon moment, nous ! T’as perdu un sacré paquet de place en faisant le fantôme. Je te présente Terry Smith et Alexa Caboth. On se demandait ce qui t’avait retenu aussi longtemps ? »
« ‘lut. » Fît celle qui était la plus rouge.

Il la repéra aisément cette blonde presque blanche. Faut dire qu’elle était remarquable et plus grande que ces deux autres collègues. Une petite brune et une autre blonde plus foncée. Toute deux rouge pivoine. La plus rouge était cette blonde aux yeux vert qu’il avait vu au groupe de parole.

Il ne s’attendait pas vraiment à se faire accoster… Les femmes sont toujours plus courageuses que les hommes… Malgré que plusieurs personne l’avait repéré au vu des regards. Faut dire, qu’il avait une tenue rouge assez voyante, avec laquelle il se sentait tout nu, car avait l’impression, que tout le monde pouvait voir la naissance de quelques marques qu’il préférait cacher… mais apparemment il était attendu. Et le désir de combat n’était pas le souhait seulement de Farelli… Il en était un peu étonné. Son regard alla sur les trois jeunes femmes qu’il salua poliment d’un signe de tête. Il n’avait pas besoin de se présenter, elles connaissaient son patronyme. Il toisa quelques secondes Sidney, avant de se reporter sur le trio.

« Enchanté et vous vous êtes ? » Puisqu’elle ne s’était pas présentée. « Le temps de retrouver un corps » Lança-t’il du tac o tac, suite à la remarque sur le fantôme.
« Je m’appelle Emeryn Adley, première classe en secourisme et brancardage. Mais vous pouvez m’appeler Emy. »
Il hocha la tête satisfait. Elle avait un rôle intéressant. La blonde ricana tout en enchaînant direct.
« Ouais, genre ! Mais bon, maintenant les participants au classement sont tous là, on va bien s’éclater. D’ailleurs, t’as quelque chose à lui dire Terry, non ? »
« Oh, heu...non...enfin : bonne chance pour le match ! »
Les deux autres femmes pouffèrent.
« Oh, bonjour docteur, je ne vous avais pas vu. »
« Bonjour Mesdames. Je suis content de voir que la gente féminine est si bien représentée ce soir. »

Il était évident que l’anglais avait une petite idée de ce qu’elle avait envie de lui dire cette jeune femme. On aurait dit des gamines de cours de récréation, qui pousse la copine à dire bonjour au garçon qui lui plait. Il lui fis un sourire de remerciement, qui accentua encore plus le rouge des joues de la pauvre jeune femme. « Merci, pareillement »

Les trois jeunes femmes pouffèrent doucement, avant de repartir à leurs places, pour éviter de perdre leur avancement. Alexander, toisa Sidney secouant légèrement la tête. Il avait du mal à comprendre, l’attrait qu’il pouvait déclencher chez les autres. Mais ça c’est parce que monseigneur avait un problème d’estime de soi niveau physique.
« Je vais finir par voler la vedette à ce brave colonel Sheppard au niveau des fan club si ça continue… » Souffla-t’il doucement. Oui, Alexander avait généralement beaucoup dans l’humour.

Sidney répondit immédiatement, comme dans un échange complice, alors qu’il pointait d’un coup de menton la boxeuse qui dévorait d’un regard gêné et le plus discrétement possible l’Anglais.
« A chacun son capital séduction, Alexander. Ces jeunes femmes semblent plus friande des bonnes manières anglaise et de vos charmes, plutôt qu’un look d’éternel garçon qui fait fureur sur l’océan... »

Alexander eut du mal à retenir son ricanement. Il avait croisé le regard de la jeune femme, puis de la seconde qui matait tout en échangeant vivement entre elles.
« Sur l’océan et à travers la galaxie. Je ne sais pas où on va loger tous les futurs bébés Sheppard » Lança-t’il bien plus à l’aise pour chambrer un ami, que reconnaître qu’il avait des charmes intéressants.
« Vous n’êtes apparemment pas en reste...attendez-vous à des déclarations d’amour en cas de victoire. » Fît Sidney après un léger rire.
« Toute déclaration devra transiter et être formulée auprès de mon service d'après vente : le Steele. » Dit-il sur le même ton. Enfin, il sentait que cela allait être comique si on vient à s’épancher auprès de lui.
« Le Steele dites-vous ? Ce n’est pas le service de la censure plutôt ? »
Alexander ricana doucement il ne répliqua point, même s’il aurait été tenté, ce fut à son tour de passer devant les médecins et ce bon gardien de théâtre qu’est Farelli.


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Dim 5 Nov - 15:37

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Farelli se trouvait à côté du médecin, il contrôlait avec lui et vérifiait, de son côté, l’emploi du temps du concerné pour s’assurer qu’il ne faisait pas le mur. C’était très sérieux mais cela pouvait se comprendre. Comme l’avait dit Sidney, il avait été particulièrement difficile de convaincre le colonel d’autoriser ce loisir et sa règle était tout aussi éprouvante que rigide : une seule erreur, un seul fauteur de trouble et c’est tout le pont douze qui y passait.
On aurait pu penser qu’une brebis galeuse suffirait à faire tomber le couperet. Mais l’équipage entier était si attaché à cette liberté qu’ils filaient tout droit et que les rares problèmes étaient réglés en interne avec Farelli. Sans oublier le fait qu’il faisait un véritable travail de prévention. Un vrai cerbère.

Pendant ce temps, Sidney lui expliqua comment se déroulait la rencontre. Le public venait s’installer en premier, les boxeurs venaient à l’appel du commentateur général. La cloche, la radio, le psychologue lui décrivit tout ça d’un air intéressé et le temps s’écoula rapidement. Lorsque ce fût son tour, le psychologue du le laisser seul. Alexander lui fit un signe de main, pour le saluer. Farelli l’avait déjà repéré depuis un petit moment et attendait impatiemment son arrivée. Il parla d’une voix grave et amusée :

« Vous voilà enfin, l’Anglois ! Vous bien brave et valeureux d’avoir répondu à l’appel de la croisade ! Bon, vous allez passer les tests de qualification. Ca nous sert à vérifier que le boxeur est en état de se battre ce soir. » Il le regarda, les bras croisés dans son dos à la façon du sergent instructeur.
« Vous avez doutez de ma parole ? M’en voilà fortement déçu, gardien. » Il se demandait en quoi consistait les tests, surement des tests d'effort et d’échauffement. Tout était bien fait.
« Le doute n’est pas permis. Nous faisons toujours les choses très bien ici ! Doc ? Voilà Alexander Hoffman alias le justicier au thé. »

Alexander tiqua sur le surnom, il n’avait pas put bien voir l’inscription étant au loin. Celle-ci était moins grosse que sa photo. Et a dire vrai, il n’avait guère pu voir, avec les bénévoles, qui changeait constamment les plaques. en tournant la tête, et cette fois-ci en mirant bien le panneaux, ce fut bien ce qu’il y avait noté sur la plaque magnétique. Ceux qui avaient eu l’idée de remplacer Pete par Alexander depuis son altercation avait trouvé amusant de le surnommer “le justicier au thé”, comme dans un air de “chevalier au lion” bien moins ronflant. Ce surnom lui convenait et le faisait marrer intérieurement… Le thé la référence à ces origines était un stéréotype, mais vu les litres qu’il s’enfilait par semaines… Très approprié. Ainsi, donc il se nommerait comme cela. L’imagination des personnes qui lui ont attribué cela, était agréable. Après bon, les autres boxeurs avaient tous leur petit surnom. Et le siens ne faisait pas peur, dans un sens, il n’aurait pas aimé recevoir un « Ratatineur de gueule de con » ou « Le rosbif dégommeur ».

Le docteur, les cheveux grisonnant et une blouse blanche, un parfait aspect de médecin ronchon, lui fit signe d’avancer. Cassandra était avec lui et posa des questions pendant qu’un stéthoscope mesurait ses constantes.

« Monsieur Hoffman. Je...euh...je dois vous informer que je ne serais pas votre soignante en fin de compte. Je ne suis qu’infirmière et un médecin va me remplacer. » Elle hocha la tête avant d’ajouter un “désolé” malhabile et hors contexte.
« Ah bon ? Qui vous remplacera alors ? » Demanda-t’il curieux.

C’était apparemment la question à ne pas poser. Cassandra parut très surprise, n’aillant visiblement pas préparé d’excuses ou de mensonge pour faire diversion. Alors elle se plongea dans son dossier en répondant un peu trop rapidement :
« Oh ! Ca, je ne sais pas. Il viendra un peu avant votre combat... »

Alexander était encore plus interloqué et allait pousser un peu la jeune femme, pour en savoir plus, quand le médecin reprit immédiatement, mettant fin à l’échange. Il devait être aussi au courant et ne voulait pas que sa pauvre infirmière se fasse manger toute crue. Il faisait son constat comme s’il se parlait à lui même. En même temps, on lui demanda de passer sur la balance. Son poids fût indiqué à haute voix et Cassandra continua de remplir les papiers.

« Bien, Alexander Hoffman, j’ai fais parvenir votre dossier pour l’analyser. Il n’y a pas de contre-indications signalées. Vos constantes sont bonnes. » Il plaça le stéthoscope autour de son cou et utilisa d’un appareil d’analyse lantien. « Vous déclarez-vous physiquement et mentalement apte à participer à une pratique sportive dommageable pour votre intégrité ? »

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Dim 5 Nov - 15:42

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Dommageable à votre intégrité le mot politiquement correct pour lui demander s’il était prêt à se faire défoncer sa jolie petite gueule de baron. Il hocha la tête.
« Oui, il faut que je vous signe une autorisation ? » Il failli rajouté “en cas de “plainte”, mais il s’abstenue de faire de l’humour.
« Une décharge, vous voulez dire ! » Corrigea Farelli en lui tendant une tablette. « Vous reconnaissez par la présente vous soumettre au règlement interne du Dédale en ce qui concerne le loisir propre au personnel. Aucune réclamation ne pourra être faite suite à l’abandon temporaire de votre grade et condition afin de convenir aux modalités de la rencontre. » Fit-il d’une voix parfaitement pompeuse.
Alexander prit la tablette et cliqua quand même sur le règlement interne du Dédale, pour le parcourir rapidement. Il ne le connaissait pas. Il signa tout simplement, puis tendit l’objet à Farelli.
« Donc je soussigné qu’en cas de décès de ma personne, le château et la cavalerie revient au gardien ici présent » Lança-t’il avec humour.
« Parfait. Ma première décision digne de mon règne sera de rétablir le droit de cuissage !!!! »
« Chef !!! » S’écria Emy, outrée.
« On a pas idée d’être des pouliches aussi belles et séduisantes que vous ! Et encore plus avec ces gants de boxe à vos poignets...De toutes les manières, ce nobliau trouvera bien un moyen de revenir pour rétablir la justice et la belle égalité des sexes ! »
« Si ce sont des excuses, ça nous ira chef. »
Farelli ricana avant de se retourner vers Alexander, qui avait roulé des yeux amusé face au petit délire de Farellli.
« Bien entendu voyons »
« Bien ! Le somnifère administré, veuillez donc signer la tablette et monter sur le ring, mon garçon ! Et plus vite que ça ! » Il rigola. « Qu’il est si plaisant d’ordonner à sa seigneurie ! »
« N’y prenez pas trop l'habitude » Dit-il avec un clin d’oeil.
« Je ne promets rien ! Allez, sur le ring ! »
Alexander lui fit un rictus amusé. Avec une révérence pour lui souligner son petit délire de seigneurie.

Sidney avait rejoint Alexander.
Un drap blanc sur l’épaule et un béret vissé sur la tête, il appuya sur les cordages pour l’aider à entrer sur le ring. Un combattant s’y trouvait, il donnait des coups dans le vide pour s’échauffer puis fit un signe de tête à Alexander qu’il lui rendit en se mettant à danser autour de lui. Le chef de la sécurité s’approcha de la cloche tout en sortant un chronomètre de sa poche.

« Très bien l’Anglois. Trois minutes sur le ring à partir du coup de cloche. C’est un échauffement et une vérification de votre art martial. Alors ne vous bagarrez pas. Si vous me dégommez mon poulain, je vous fais nettoyer toute la surface de mon ring avec la langue. Prêt ? »

Alexander se tourna vers Farelli, d’un drôle d’air… Faut dire que la menace de lui lustrer le ring était des plus cocasse. Il aurait dû faire venir Hanz, il aurait adoré ce genre de promesse ! « Gardez vos promesses pour plus tard, ça risque de choquer les enfants » Répliqua l’anglais. Le son de la cloche fût la réponse de Farelli.

Il se concentra sur la danseuse autour de lui. Il devait faire quoi au juste ? S’échauffer, soit. Il attendit que l’autre attaque et dès que le soldat s’engagea, il para avec les bras surprenant l’homme mais aussi les personnes dans la foule qui regardait et enchaîna aussitôt sans mettre de la force. Juste des échanges d’une danse d’échauffement entre les deux hommes. Alexander et le soldat se calibra très vite, pour tester les appuis de chacun ainsi que les muscles pour satisfaire les demandes des médecins. Une jolie danse se fit.

L’objectif n’était ni de prendre le dessus, ni de gagner.
Le poulain de Farelli avait été surpris sur le coup. Il avait gardé en tête l’image de l’administratif guindé qui avait gagné sa place en battant un violeur. Aucun manque de respect là-dessus, mais il avait fait le mariole en s’agitant autour de lui, jusqu’à ce qu’il se fasse surprendre. L’adversaire rigola un instant, un genre de “ok, ok, ça surprend” puis il reprit les petites attaques.

Qu’il s’agisse du docteur ou de Farelli, ils suivirent l’évolution de l’échange pendant ces trois minutes jusqu’à ce que la cloche sonne. Là, Sidney aida Alexander à descendre et il y eut un nouveau contrôle assez bref et rapide des constantes après cet effort. Ils faisaient en sorte de ne pas mettre sur le ring une personne qui pourrait faire une crise cardiaque par exemple, ou qui se révélerait incapable de se défendre.
« C’est parfait l’Anglois. Je vois, qu’en fin de compte, ce brave Pete ne s’est pas prit les pieds dans la pelouse du continent pour que vous vous en attribuez le mérite ! C’est tout à votre honneur ! »
Alexander eu un petit rictus tout simplement. Bien entendu qu’il n’avait pas profité d’un faux mouvement de l’autre idiot de texan… Le combat avait été violent. Et il avait cru se faire massacrer comme une pâquerette a un moment, surtout quand il s’est fait embrocher le flanc par un tison.

Farelli fit un signe et l’un des bénévoles alla plaça la plaquette magnétique d’Alexander en-dessous de “Barry, Big-bull”. On lui conseilla de ne pas se refroidir, le temps avait finalement passé très vite et pas mal de membres d’équipage commençaient déjà à s’installer sur les gradins. Il passerait visiblement en deuxième, juste après le match de boxe féminin qui allait opposer Adley à une opposante inconnue et à l’air bien moins avenante. La file d’attente des boxeurs étaient presque terminée et Barry se trouvait en dernier, dans un peignoir de boxe blanc, laissant apparaitre son torse musclé. Il portait un short blanc et noir, des gants de boxe noir et il accrocha le regard d’Alexander pour le saluer poliment.
Alexander comptait aller le voir quand Farelli l'alpaga.

« Au fait, l’Anglois ! Votre allias peut-être modifié si vous le désirez. » Fit Farelli en revenant vers lui. « Faites-le donc rapidement avant que la fête ne commence. »
« Non, il est très bien. La photo pourquoi pas par contre. »
« C’est déjà fait. Preston !!! »

L’un des bénévoles arriva et tendit une tablette où se trouvait un montage graphique qui montrait deux hommes s’opposant avec de beaux effets spéciaux. Un texte disait : “Alexander, le justicier au thé VS Barry, Big-bull”, le choc tant attendu, ce soir à vingt heures. Venez nombreux !
Alexander regarda le montage d’un dubitatif…Cela était bien fait… mais cela le gênait clairement. Il n’était pas à l’aise avec tout cela. Il ne montra rien, hocha simplement la tête.
« Quel art du spectacle…et de la mise en scène »
« Le divertissement, l’Anglois ! Le divertissement : c’est la vocation du pont douze !! »
« Et l’imagination aussi » Lança L’anglais.

Et effectivement, les gradins commençaient à être noir de monde. Un grand brouhaha montait dans la salle et la tension avec elle, comme si Alexander se trouvait finalement dans un véritable salon d’exhibition. L’équipage était venu nombreux, pas seulement pour lui, mais également pour les rencontres féminines. Il y avait autant d’hommes que de femmes qui discutaient joyeusement et qui se faisaient des paris entre eux. Certains avaient même le célèbre sachet de pop corn entre les mains.
Très vite, ils commencèrent à scander un nom. Ceux du premier gradin hurlaient en choeur : “Athéna, Athéna, Athéna”. Et en réponse, ceux d’en face scandaient le plus fort possible : ”Gladiatrice ! Gladiatrice ! Gladiatrice !

Les applaudissements accompagnèrent la réduction de la luminosité ambiante tandis qu’un homme se rendait sur le ring. Farelli quitta Alexander après avoir échangé quelques mots puis alla le rejoindre. Là où se trouvait la cloche, sur les tables, commençaient à s’installer quelques soldats et gradés. Les seuls à avoir conservé une tenue impeccable, comme pour sortir un peu du lot. Il avait une bouteille d’eau et une série de fiche devant les yeux.

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Dim 5 Nov - 15:45

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feat. Dédale
Chronologie : 23 mai 2017 // SUITE du RP : Au rapport colonel



Alexander et Sidney s’installèrent donc sur les gradins réservé aux boxeurs et à leurs accompagnants. Un animateur se brancha sur les hauts parleurs et débuta les présentations, exactement comme sur un ring de boxe, en allongeant exagérément les noms pour rendre la foule en délire. Big-bull en avait profité pour s’installer à côté de son adversaire, il lui tapota l’épaule et le félicita d’avoir finalement accepté la rencontre. Ils auraient pu échanger plus longtemps mais l’Anglais eut le droit à une véritable surprise. C’est Sidney qui l’en informa mystérieuse en attirant son attention.

« Je vois une pompom girl de toute beauté qui semble vous dévorer du regard Alexander... »

Un peu surpris Alexander tourna la tête vers la foule des gradins, mais ce n’était du bas, que venait du haut. Il sentit une paire de mains se mettre autour de ses yeux… Enfin des pompons serait plus juste à dire vrai.
« Alors, monsieur le baron va casser des rotules et tu ne me le dis même pas ? » Elle ricana doucement, enlevant les pompom qu’elle avait trouvés chez l’intendant. Isia était en tenue de pompom girl rouge assortie à celle du boxer qu’elle soignerait. Rien de vulgaire, elle était sublime et élégante comme d’habitude. Alexander tourna la tête, surprit de la voir mais ne le montra pas vraiment...Involontairement, il se demanda si Erin était au courant. Ce serait se leurrer qu’Isia n’ait pas communiquée... Quoique sait on jamais avec la blonde. Son regard parcoura la foule, comme s’il allait la voir. Non, elle ne viendrait pas… Sauf pour lui dire qu’il est un incorrigible gamin qui se bat. Enfin, il ne savait pas trop comment elle réagirait en fait.

Il était plutôt content de la voir, c’est bête, mais se faire soigner par quelqu’un de connu a un côté rassurant.
« Tu n’étais pas en mission ? » Il se prit un coup de pompom.
« Rho ! Mais quel ingrat ! On dit quoi ? Merci ma chirurgienne favorite de faire l’effort de surveiller mes arrières !!! » Elle soupira doucement en levant les yeux au ciel. Elle chercha confirmation vers l’homme âgée à côté de l’anglais, elle ne savait pas qui il était mais qu’importe il l’avait annoncée.
« Docteur Isia Taylor Laurence, comme monsieur ne va pas m’annoncer » Fit-elle en présentation, tout en refilant un coup de pompom à Alexander. Elle trouvait ça drôle.
« Docteur Patrick Sidney, psychologue du bord. » Il la gratifia d’un sourire. « Mais Monsieur n’a pas fait appel à mes talents professionnels. Enchanté. »
«Merci la plus belle de toutes les princesses de l’univers qui sent la noix de coco et le café vanille » Dit-il d’une manière ironique. Il lui sourit, content de la voir. « Qu’as-tu fais à cette pauvre Cassandra pour lui prendre sa place ? »
« Rien du tout, promis ! » Fit-elle en haussant les épaules. Enfin dans les fait, suite à l’appel du RDA, elle avait contacté le pôle soignant du Dédale pour en savoir plus. Surtout que celui-ci demandait le dossier d’Hoffman. Elle avait dévoré la pauvre infirmière sur place.

Elle poussa un peu Alexander pour qu’il la laisse s’asseoir, mais à dire vrai, elle n’eut rien à faire elle se positionna entre elle et Big-bull, une cuisse a moitié sur l’anglais, le temps qu’elle ait suffisamment de place, du grand Isia ! Le soldat se poussa gentiment.
« Merci mon brave … » Elle fit un immense sourire séduisant, celui qu’elle avait toujours.
« Alors c’est qui ton adversaire ? Histoire que je jauge si j’aurais dû prendre le mini short ou pas ? »


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Dim 5 Nov - 15:52

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Divertissement au sommet Barry12


Big-bull se trouvait maintenant à sa droite. Il ne loupait rien du spectacle et ouvrait des yeux ronds sur la tenue affriolante et très intéressante d’Isia. Au moment où elle termina sa phrase par une belle provocation, il souffla d’un trop plein d’hormones avant de répondre, tout sourire :
« C’est moi. Barry dit Big-bull. Enchanté. » Il lui tendit la main.
« Laissez le mini-short au vestiaire, vous êtes déjà bien trop attirante comme ça. »
L’homme chercha le regard d’Alexander.
« C’est si petit de me mettre un corps de rêve sous le nez pour mieux m’envoyer au tapis Alex. Mais la réputation de sirène de ce magnifique docteur dépasse la votre sur ce navire. Je sais bien comment ça fonctionne : on s’approche de son joli minoi et VLAN : on se noie ! Je ne me laisserai pas avoir, c’est raté. » Fit-il avec humour.

« Je n’y peu rien si ma soigneuse personnelle est une Naïade mon cher » Lança Alexander à son adversaire, il était innocent après tout.

Isia avait tourné la tête vers l’homme à sa droite. Sans aucune gêne elle le toisa de haut en bas, puis tourna la tête vers Alexander… Elle enroula ses mains autour du biceps de l’anglais, constant pour la première fois, qu’il était musclé. Monsieur cache son corps dans elle n’avait jamais su, si ce fut une grignette ou non. Enfin qu’importe, la taille, elle la reporta sur le bras gonflé du soldat. Elle ne demandait jamais la permission, pour toucher autrui.
« Enchanté Big biscoto… » Elle lui fit un beau rictus charmant. Puis tourna la tête vers Alexander. Montrant avec ces gestes, qu’il était plus petit que l’autre homme. Oui, elle le cherchait clairement.

« T’as vu, je suis plus connue que toi … Hey c’est qui le patron ? » Elle lui donna un coup d’épaule taquin. « Oui, la plus grande frustration masculine de la cité et de ce vaisseau » Renchérit l’homme de son ton habituel.
La belle blonde, lâcha le bras de Barry « Mais non ! Je ne te frustre pas toi ! » Elle lui fit un rictus, comptant bien l’embêter sa spécialité. Mais cela ne marcha pas, car l’anglais, lui répliqua directement et sans sourcilier.
« Non, il suffit que je t’appelle pour que tu sois là, en petite tenue. » Et bim, il se prit encore un coup de pompom.
« Arrête de me frapper, Barry aura tout le temps de le faire après »
« Je ne te frappe pas, j’équilibre ! » Elle regarda Barry d’un air provocant pour taquiner. En réalité, elle était assez enthousiasme.
« J’aurais dû mettre une robe en fait …. Vu la taille de ses bras, tu vas perdre Foxy !! »
« La taille ne fait pas tout. » Fit malicieusement Barry.
Elle le regarda l’oeil pétillant « C’est vrai… c’est la dextérité. » Fit-elle en jouant des mains en l’air.
« Si je gagne contre Alex, je gagne un rencard avec son docteur ? » Hasarda l’homme sans hésitation. Le regard amusé de Sidney se posa sur lui alors qu’une expression de “Mon dieu, pauvre garçon.” s’affichait sur son visage. Alexander toisa Barry est eu la même expression que l’Irlandais.

Isia quand a elle, hocha la tête amusée. « D’accord Big Biscotto, va pour le rencard ! Et si Alexander gagne... »
« Tu m’apportes mon repas tout les jours au bureau » Coupa Alexander avant qu’elle lui trouve un gage à faire.
« … Mouai… En soubrette pendant que tu es ! »
« Pour le rencard de Barry ? » Fit-il en lui renvoyant la balle. Isia jeta un regard faussement outré a Alexander suite à sa remarque.
« Hm...non. » Répondit celui-ci dans une intense réflexion.
« La sirène a la réputation d’être au top, même au travail. Je lui demanderai son trente et un autour d’un bon diner. Tant qu’à se noyer... »
Alexander fit un petit rictus compatissant à Barry. « Autant toucher le fond oui »

« Oh ça va ! Je ne vais pas le manger ! » Fit Isia en boudant faussement. Alexander se força à ne pas répliquer quelque chose de coquin. Il secoua la tête. Ce n’était peut-être pas une bonne idée d’avoir demandé à Isia… Mais qu'importe elle animait et cela allait bien avec l’ambiance.
« Mais non, les sirènes ne mangent pas ! » Argua Barry en faisant un clin d’oeil à Isia. « Mais maintenant exit la tentative de me déconcentrer, me voilà encore plus motivé pour gagner contre le “justicier au thé” ! »
Elle lui fit un sourire « Justicier au thé.... C’est marrant comme petit surnom ! » Pouffa-t’elle.
« Bon parfait, j’ai un adversaire gonflé a bloc. Je te rappelle que tu es là pour déconcentrer pas motiver. » Fit-il taquin envers Isia
« Tu n’avais qu’à faire venir Carson hin ! Je le vois bien en petite tenue ! Trop Sex le bichon ! » Elle se marrait toute seule imaginant la scène.
« Non. Le short, ne lui va pas très bien. Et pis bon, faut bien te sortir, pour le bonheur de tes fans. »
« Comme c’est gentil de penser à eux ! » Elle regarda Barry d’un air navré « ça se trouve, c’est toi qui va avoir des problèmes de gestion des groupies Fox… qui te dit, qu’une fois torse nu tout huilé et tout beau comme Barry, tu ne vas pas déclencher d’autre Hanz ? D’ailleurs, je l’ai amenée… »
Barry ricana tout en les écoutant.

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Dim 5 Nov - 15:53

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Chronologie : 23 mai 2017 // SUITE du RP : Au rapport colonel



Alexander qui était en train de boire, alors qu’Isia s’était adossé sur son épaule nonchalamment, comme si ce fut normal… C’est bien parcequ’il n’avait pas le choix…. Enfin l’anglais était en train de s’étouffer en entendant le nom d’Hanz… Isia rigola de plus belle, satisfaite d’avoir gagnée. Elle soupira de bonheur.
« Je n’ai jamais vu un match de boxe ! C’est bien organisé sur le vaisseau de papi dis donc… Je suis impatiente et excitée de voir ça ! » Oui elle était contente d’être là. Elle avait le regard pétillant comme une enfant, la rendant encore plus désirable et cela n’était pas volontaire. Isia était à l’aise généralement de partout et elle n’avait aucune inhibition à se mettre dans cette environnement qu’elle ne connaissait pas. Bien au contraire. Quant à Alexander avait du mal à reprendre une contenance, il ne l’avait pas vu venir. Et ses poumons souffrait de ce liquide involontairement introduit. Il nota, de ne jamais boire de l’eau quand Isia était dans le coin. Elle l’avait bien eu, mais intérieurement il espérait ne pas croiser Hanz… Le viol n’était pas prévu au programme.
« Imagine cette belle créature me soutenir à ta place, Alex. Tu t’en mordras les doigts ! »
Isia répondit immédiatement sans laisser le temps à l'anglais de faire de même
« Il s’en ficherait comme de l’eau quarante mon brave ! Vu ce qu’il a dans son lit tous les soirs … La seconde plus belle femme de la cité... »
« Ou simplement la première » Coup de pompom une nouvelle fois, elle adorait ça !
« Tatatata, dis pas de bétise, pour la gloire de ta chérie. Je te fais remarquer que c’est toi même qui lui a rapporté le classement ! Et elle est seconde. »
« Parfois, j’ai peur de savoir se que vous vous racontez quand même … » Coup de pompom
« Trop de choses… c'est ça les filles et meilleure amie, ça se raconte tout ! Et estime toi heureux qu’elle était en réunion quand je suis rentrée, car tu aurais eu les deux mon petit fox et là… et là, personne n'aurait pu se battre ! Tu en penses quoi Barry ? »
Il soupira.
« Que les femmes sont trop belles et intelligente pour qu’on leur résiste bien longtemps. Surement une vengeance de notre supériorité incontestable du vingtième siècle... »
Il se prit un coup de pompom aussi. Pas de jaloux. « Faiblesse masculine de tous les âges … OH mais il en a qui ont du pop corn ! » Elle se leva immédiatement, pour voir, où elle pourrait s’en fournir.
« Il y a une buvette où je dois faire les yeux doux à quelqu'un ?! » Demanda-t’elle. Elle adorait les sucreries ! A se demander où est-ce qu'elle les mettaient.
« Faites-moi les yeux doux, docteur. » Fit gentiment Barry en se levant.
C’est typiquement le genre de chose à ne pas dire… Puisqu’elle le fait sans aucun complexe. Isia lui fit un sourire éclatant, le genre de rictus qui peut mettre à pied a terre a toute une garnison de soldat insensible ! Elle lui claqua un bisou sur la joue.
« Merci bien Champion ! »
Barry laissa échapper un “ouh” d’admiration et de tension, un brin joué par exagération, alors qu’il s’éloignait pour aller lui chercher des pop-corns. Au voyage, l’un des membres du public le héla et plaisanta avec lui tout en pointant le docteur.



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Dim 5 Nov - 15:54

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Alexander leva les yeux au ciel. Puis murmura à Sidney « Le loup est dans la bergerie... »
Il se doutait parfaitement de l’effet “Isia”, mais le redécouvrir une nouvelle fois, le sidérait. Et il s’estimait content qu’elle n’ai jamais essayé de la séduire. Faut dire que la blonde avait un fort respect pour la brune et en conséquence ne jouait nullement avec l’anglais. Pourtant, avec quelqu’un ou non, cela ne la rebutait pas, elle s’en contrecarrait clairement. Mais voilà, on ne joue pas avec le chéri de sa “belle” à elle. Si, elle était venue, c’est par amitié pour le RDA et aussi parce qu’elle avait hâte de voir ce match et Alexander se battre, il devait faire honneur aux civils en cassant du militaire ! Bref, montrer que les civils ne sont pas des chochottes ! Et puis elle aimait voir de nouvelles choses. Isia était concentré sur le match devant elle.
« Un loup des plus dangereux, parfaitement adapté aux critères de fantasme de ces messieurs. Mais votre adversaire partage votre goût de l’adversité, du challenge, il ne serait pas étonnant qu’il chercher à obtenir l’attention de cette sirène par défi... »
« Cela en sera que plus intéressant à exploiter. Il est toujours fascinant de voir les mécanismes humain, pour parader »
« Priorisez votre combat, c’est un conseil d’ami. » Ironisa Sidney.
« Si je veux manger le midi, oui ! » Dit’il taquin.
Sidney considéra le match en cours tout en souriant. Il poussa une expression surprise sous la soudaine attaque de l’une des boxeuses. L'anglais suivait aussi le Match, sentant Isia remuer un peu, celui fit tourner la tête vers elle, constatant que sur son haut, qu’il n’avait pas vu alors, un sigle : FPF, pile poil sur sa poitrine en grosse lettres. Cela avait été ajouté.

« Isia ça veut dire quoi FPF ? »
« Ah ! Tu es un mec normal ! Je pensais pas que tu aurais osé regarder mes seins ! »
« Euh non… Ils sont trop petits pour ça ... » Il se prit un coup de pompom. Il était bien trop loin de ce genre de considération, pour avoir mâter la poitrine de la blonde et elle le savait très bien en plus. Le pire, c’est qu’Erin et elle avait la même taille, information qu’il avait appris par hasard quand Isia lui avait collé un paquet de sous vêtement dans ses tiroirs pour l’emmerder et qu’il avait cru que ce fut ceux d’Erin...
« Tsss… F comme Fox, P comme Polochon et F comme fight ! »
Il lui sourit, elle avait eu la folie ou la délicatesse de personnaliser le tout. Et surtout avec le surnom que lui donnait sa compagne… Une symbolique qui lui plus d’autant plus.
« C’est gentil. Et l’emplacement, puisque tu en parles c’est pour ? »
« Déconcentrer tes adversaires… Non, en fait Dale l’a mit ici, quand je lui ai demandé de repasser les lettres aux fer a repasser. »
« Pauvre Dale tu l’exploites ce garçon »
« Oui, il est consentant hin… Enfin c’est que bon… j’avais pas envie de brûler mes lettres. Je ne suis pas une pro, pour manier ce truc. » Lui avoua t’elle. Isia n’a jamais été une femme au foyer et encore moins une pro des tâches ménagères qui l’emmerde au plus haut point. Si elle peut les faire faire a quelqu’un, elle le fait sans aucun complexe.

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Dim 5 Nov - 15:58

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feat. Dédale
Chronologie : 23 mai 2017 // SUITE du RP : Au rapport colonel



Le match avait débuté depuis un certain temps maintenant.
Adley, la gladiatrice, résistait difficilement aux assauts de la femme peu avenante qui se faisait appeler “Athéna”. Elle était plus rapide, beaucoup plus énergique et elle la dominait complètement. Farelli était au centre du ring et surveillait consciencieusement les deux combattantes. Soudain, une violente droite passa sa défense et la blonde platine s’effondra sur le sol. Elle se releva le plus vite possible, pas véritablement sonné, dans la crainte que le chef sonne la fin du duel. Sous son geste impérieux, Athéna s’était retiré dans son coin et le cerbère prenait la main de la gladiatrice, posant l’autre sur sa joue.

« Tu m’entends jeunette ? T’es dans la course ?!? »
Elle hocha frénétiquement la tête, maintenant un regard lucide dans celui du chef pour le convaincre que tout allait bien. Il se replia alors au centre du ring et ordonna la reprise du match. Cette fois-ci, Adley parti immédiatement à l’attaque en donnant toutes ses forces. Elle chercha à faire reculer son adversaire dans les cordes et mobilisa plusieurs coups pour fixer sa défense.

Barry était revenu et donna un énorme paquet de pop-corn à une Isia complètement galvanisée par le combat, tout en lui souriant. Il tombait dans le panneau et volontairement. Il devait être conscient pourtant puisqu’il la qualifiait lui-même de sirène.
La jeune femme, prit le paquet, comme si ce fut le graal lui même !! Il ne fallait pas toujours des choses extraordinaire pour rendre une femme heureuse. Elle avait déposé ses pompoms a ces pieds.
« Super !! Merci Big biscotto. Quelqu’un en veux ? Sinon je le mange entièrement ! » Elle tendis le paquet. Alexander en prit un par principe.
« Merci Harley ! » Premiere fois, qu’il la nommait par son surnom. Et cela n’avait rien avoir avec la moto.

Isia observait le combat se disant que ça avait une certaine classe de se battre comme ça. Même si la trogne de bouledogue de l’autre nana, ne la rendait pas sexy pour deux sous ! Elle serait méchante, en disant que c’est à force de se manger des coups de poing dans la gueule ! En tout cas, si elle se retrouve à se battre, elle se ferait étalée comme une merde, en bonne civile qu'elle fût. Enfin bon, son regard se portait surtout sur le rôle des soigneurs, elle pouvait se faire une idée plus concrète de son rôle. Elle se disait que pour le fun elle avait pris la folie de venir en pompons girl assortie à l'anglais pour faire unis et parce qu’elle voulait rebondir sur ces propos. Elle devait avoir un grain quand même dans sa jolie tête bien faite de chirurgienne de renom, elle était la seule dans cette tenue. Bon dans un sens elle était la seule bombe. Et autant se démarquer, c'est le patron qui va péter de la mâchoire d’un soldat baraqué comme un éléphant ! Faut que ça en jette ! Déjà que le montage du combat était digne d’un affrontement de catch américain, s’il n’y a pas une pompom girl bien bonasse, ça ne sert à rien !

Alexander observait aussi le combat. Il avait espéré que la blonde platine se relève. Il était pour elle, puisque la connaissait vaguement et puis, il aimait bien son style de bataille franc et honnête. Plus le combat avançait, plus une tension s’animait en lui. Cela pouvait être du tact. Enfaite il l’avait un tantinet, faut dire qu’il était exposé devant des spectateurs et ne se sentait pas très à l’aise mine de rien. Il n’a jamais aimé se donner en spectacle il faut bien le reconnaitre. Et ne pensait pas qu’il était aussi attendu ou même que cela serait ainsi. Bref, tant pis, il était dans ce joyeux bordel et il assumait. En plus Isia avait mis le paquet niveau pompom girl d’élite, il ne lui en aurait pas demandé tant et trouvait cela amusant qu’elle ait osé se drapper ainsi. Elle est vraiment fofolle. Et tant mieux, il y a bien qu’elle capable de faire ça, de jouer volontairement la greluche et de son corps, pour le fun.


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Dim 5 Nov - 15:59

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Athéna fût repoussée dans les cordes du coin du ring, l’amenant à monter sa défense à hauteur de son visage. Adley en profita malgré un fort épuisement, elle frappa un direct sur sa défense juste pour l’occuper, elle arma son autre poing et lança un uppercut très bien positionné. La foule scanda, en plein délire, tandis que la boxeuse chancelait le long du cordage, la tête ballottante d’une épaule à l’autre. La blonde était aveuglée par le combat et reparti aussitôt. Mais Farelli se plaça sur la trajectoire et la retint par la taille, la repoussant dans son coin.

« On recule ! » Avait-il rugit tel un lion !

Il se porta sur Athéna et fit exactement la même manoeuvre. Une main sur un gant, l’autre sur sa joue. Elle hocha la tête pour dire que tout allait bien, y mettant tous ses efforts, mais elle ne répondit pas au chef. Elle restait lourdement appuyée sur les cordage.

« Répète : Dédale ! » Il tendit son oreille près de sa bouche mais n’entendit rien. « Dédale ! Dernière chance. »

Adley restait dans son coin, pleine d’espoir, et Athéna ne lâcha pas le bon mot. Elle avait bredouillé quelque chose d’approchant mais trahit le fait qu’elle était complètement sonnée. Le chef leva la main pour signaler la fin du combat et la cloche sonna trois fois. La foule scanda à délire en applaudissant les deux combattantes tandis que ses accompagnants la ramenaient auprès du médecin de bord et de Cassandra.
L’animateur revint au centre du ring.

« Ca va être à nous. » Fit Big-bull en tapotant l’épaule d’Alexander.
« On a dix minutes pour s’échauffer, ils nous appelleront ensuite. »

Alexander releva la tête vers son adversaire satisfait de voir qu’Adley avait vaincu. La tension en lui fut un peu plus forte. « Bien, allons s’échauffer. » Il se tourna vers Isia pointa un doigt vers elle. « Sois sage sinon je te met dans mon placard ! » En réponse Isia se mit à rire en papillonnant des yeux. Elle s’était rapprochée de Sidney.

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Dim 5 Nov - 16:02

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feat. Dédale
Chronologie : 23 mai 2017 // SUITE du RP : Au rapport colonel



Quand les deux hommes partirent s’échauffer dans la zone dédiée à cela. Isia, qui avait un sac en bandoulière, un petit sac sable et blanc, l’ouvrit et enroula une écharpe rouge avec les initiale FPF autour du cou de Sidney. « Voilà. chère éminent collègue des sciences spirituelles. Vous serez assortie à la Dreams team ! » Elle lui sourit amicalement.

« Une délicate attention que je partage avec plaisir. » Répondit Sidney en assurant l’écharpe autour de son cou. Il veilla à ce que les initiales soient bien visible pour jouer le jeu. « Alexander n’aurait pu rêver d’une meilleure équipe de supporter... »

« Oui ! Et je vous fait la confidence qu’il y a sa plus grande supportrice dans les gradins » Elle lui fit un sourire complice. Elle tourna le regard vers les gradins où se cahcait une jeune femme bien connue.

« Nous avons affaire à un couple des plus investis et fusionnel visiblement ! » Fît le psychologue sur le même ton de confidence.

« Je ne pouvais pas me rendre sur le Dédale pour faire la pompom girl, sans prévenir ma meilleur amie. Même si elle n’aime pas qu’il se batte, ça reste son grand amour. Et puis, ça fait du bien, de se laisser tenter dans le viril un peu ! Que l’esprit c’est beau oui, mais aussi que son prince charmant, il peut dégommer des gros vilains puisqu’il est badass ! » Fit Isia simplement, sur un ton des plus sérieux et calme.

« L’instinct basique du mâle dominant conserve son charme dans les coulisses, c’est ce qui rappelle notre origine lointaine. »

« Exactement. On aura beau dire que la violence c’est mal et que les femmes se veulent libre. Un peu de bestialité c’est excitant et c’est agréable ! Tant que cela ne va pas dans le malsain. Surtout quand on a un mec qui verse que dans l’intellect. Le savoir “mâle” est frissonnant » Peut-être qu’elle extrapole, mais bon, elle synthétisait sur ce qu’elle avait observé d’autruis.

« Mais il ne fait pas tout... » Compléta Sidney sur la même longueur d’onde.

« Oui, sinon cela donne des abrutis comme Pete »

« L’exemple d’une bestialité néandertalienne avec l’absence de morale civilisé. » Conclu Sidney avec un clin d’oeil, rejoint par un rictus de la belle en accord.

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Dim 5 Nov - 16:03

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Adley était encore en train de bondir sur le ring en un hourra de victoire. L’animateur rigola lorsqu’elle lui sauta dessus puis se défit de cette prise avant de reprendre son speech.

« Donc, je disais. Suite à cette formidable exhibition, le vainqueur est la première classe Emeryn Adley, obtenant la deuxième place au classement féminin. Le caporal Amber Cavalcanti est relégué au repêchage de la troisième place. Félicitations à toutes les deux pour ce très beau moment. »

La foule les salua toutes les deux, sous les applaudissements amplement mérités. Pendant ces dix minutes, plusieurs annonces furent effectuées pour l’organisation des combats à venir. Aussi surprenant que celui puisse paraître, les rencontres étaient acceptées en mixte. Oui, une femme pouvait combattre un homme au nom de l’égalité et intégrer le classement final des boxeurs toutes catégories. Mais cela devait sûrement s’assortir de règles plus restrictive. Adley venait d’ailleurs de l’annoncer à la foule qui la scanda encore plus fort. Elle descendit du ring, un bel hématome sous la joue droite, et vint à la rencontre d’Alexander qui s’échauffait non loin pour l’encourager.

« Bonne chance contre Big-Bull. » Fit Emy avec chaleur.
« Je vais m’installer pour voir le combat. Ah oui, Terry veut aussi un rencard avec toi mais elle osera pas te le demander. D’ailleurs elle est super jalouse de ta pompom girl ! » Fit-elle en partant.

« Merci. Très beau combat contre Athéna en tout cas » Lui dit-il avec un sourire. Par contre, il fut un peu décontenancé intérieurement par cette demande. Terry serait déçue… elle n’aura pas de rencard. Et en parlant de pompon girl, elle fut là. Arrivant avec Sidney. Isia, toisant la gagnante et ne put s’empêcher de rouler des yeux. Elle arrêta la blonde platine.
« S’il gagne ou s’il perd elle veut son rencard miss jalouse ? »
« Tu parles, elle fantasme sur ton mec, là ! » Répliqua Adley, hilare. Isia trouvait ça très amusant ce “fantasme” pour une fois que ce n’est pas sur elle ! Bon, ça le serait bien moins, pour Erin qui ne s'attendait peut-être pas à gérer les groupies d’un de ses copains !
« Isia ! » grogna Alexander qui n’avait pas particulièrement envie qu’elle se mêle de ça.
« Faut bien que tu sache non ? Moi si tu perds je mange avec mister biscotto. Donne un peu de ta personne ! Pas toujours moi ! Et puis tais toi, laisse faire ton médecin ! Continue tes étirements, sinon ton acide lactique va te faire souffrir demain ! »
Alexander roula des yeux de plus belle en secouant la tête. Isia quant à elle haussa les épaules, reportant son intérêt sur la blonde. « Et donc ? Nous disions ? »

Emy se remit de son fou rire et se tourna entièrement vers Isia. Elle s’avouait, et seulement à elle-même, qu’elle était également jalouse de sa beauté. En plus elle était toubib, donc intelligente, bref : tout pour plaire à un mec. Sans oublier qu’elle devait envoyer du paté dans les draps. Les mecs devaient lui manger dans la main et ça aidait franchement pas la féroce compétition de beauté entres filles. La boxeuse haussa les épaules en reprenant aussi sec, continuant d’estimer à tort qu’Isia était sa compagne. Mais en même temps, dévergondée comme elle se montrait, le libertinage n’était pas loin et elle décrocherait le gros lot pour son amie.
« Terry Wilson, elle a ton anglais dans la peau il faut croire. Tu lui prêtes l’espace d’un soir ou il faut te le voler ? » Fit-elle dans une ironie qui n’en était pas une.

D’ailleurs, la concernée se trouvait un peu plus loin dans les gradins, considérant avec un air très anxieux et effaré la discussion qui se faisait entre la pompom girl et l’objet de son désir. La timidité se voyait sur ses traits et s’en était tout aussi mignon que bouleversant.

Isia se mit à rire de plus belle, trouvant très drôle qu’on la prenne pour la compagne d’Alexander. Elle jeta un regard à celui-ci qui était en train de secouer la tête.
« Ohhh tu entends ça mon foxxxxxxx d’amour ! Elle me demande la permission ? »
«Oui oui, mon rondoudou des îles ... » Dit’il avec cynisme en regardant d’un air débité Sidney tout en lui disant :
«Je vais finir marié sans mon consentement moi … » Après il laissait faire Isia, de toute façon, elle était ingérable comme nana et il assumait son côté dingo, puisqu’il lui avait demander de venir. Et puis, il a le don, pour être dans la “merde” régulièrement.
«La rançon de votre charme, jeune homme, je le crains...» Plaisanta Sidney en retour. Alexander secoua la tête tout en souriant un peu.
«Une rançon qu’Isia veut toucher. »

Isia posa une main sur l'épaule d’Emy, pour l’éloigner un peu du groupe de mec, sinon Alexander allait râler encore « S’il perd, ta copine aura son rencard va ! Je veux bien partager ce qui n’est pas a moi ! » Ele lui fais un clin d’oeil.
« Mais comme il va gagner, la pauvre…. Tu la consoleras bien d’accord ? Et puis tu lui diras, qu’elle n’a pas fini d’être jalouse, car la vrai chérie de l'anglais est ma version en brune, mais moins timbré. »
Emy éclata de rire.
« Ou alors comment aller lui dire qu’elle peut se faire cuire un oeuf ! » Elle fit une petite moue trahissant sa jalousie et une certaine satisfaction de voir qu’elle n’était pas l’élue de l’anglais. « Ta version en brune doit être encore plus sexy. Bon, je vais annoncer la mauvaise nouvelle... »
« En tanga noir oui, a croquer ! » Repliqua Isia provocante, ayant remarqué la jalousie palpable de l’autre platine « Il est quand même étonnant qu’elle ne le sache pas. Cela fait grand bruit que les patrons gouvernent en couple, pourtant. Enfin ce n’est pas parce que le restaurant est réservé qu’on ne peut pas y jeter un coup d’oeil. »

Emryn s’était arrêtée en chemin et considérait Isia avec le même sourire, demeurant néanmoins bien jalouse de sa tenue de pompom girl. Elle avait une de ces classes, franchement, que des noms d’oiseaux volaient dans son crâne dans un élan très envieux.

« Les plus grands sont ceux qui portent le mieux les cornes...je vais lui dire qu’elle a toujours ses chances. Même avec toi dans la compet ! »

Isia lui fit un grand sourire carnassier digne d’une reine sans cœur. Elle se détourna pour marcher vers les deux hommes. Elle aimait jouer … cela était plus fort qu’elle et puis bon, elle chassait un peu les poules autour du paon, pour éviter que la paonne n’ait à le faire elle-même. D’un pas gracieux, elle rejoignit les deux anglosaxon, repérant dans la foule le regard colérique de la fameuse Terry. Dans un élan affectif, elle déposa un baiser sur la joue d’Hoffman, qui étonné, tourna la tête vers elle. Il avait une belle marque de rouge à lèvre carmin. Même s’il n’aimait pas qu’on le touche, il avait appris à son grand dam, qu’il ne pouvait pas repousser les élans d’amitié de certaines personnes et notamment de certaines un brin tactile. À force de se faire manipuler dans tous les sens, par Isia ou même Erin, il concédait que le blonde le touche aussi régulièrement.

« Quelle biatch, sérieux... » S’exclama Emy, l’air mauvaise. Elle tourna le dos et partit rassurer une Terry dégoutée.

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Dim 5 Nov - 16:04

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feat. Dédale
Chronologie : 23 mai 2017 // SUITE du RP : Au rapport colonel



« Pourquoi j’ai le droit au baiser de la succube ? » En se décalant d’elle. Oui, il n’acceptait ce genre de contact que de peu de personne. Il savait qu’elle avait fait ça dans un but particulier. Et pas très “bon”. Après tout, c’est une prédatrice cette femme elle avait du repèrer de pauvres proies et elle jouait avec son environnement.
« 73 contre 53 ! » Fit Isia en tapotant l’épaule de l’anglais, parfaitement ravie de l’air déconfit des autres femmes ou colériques. Et elle adorait ça !! Intérieurement, elle jubilait, comme pour dire “Bim, on touche pas à ce qui appartient à ma copine, bande d’oiseaux de basse extractions !”.
« Qu’est-ce donc ? »
« Ton nombre groupies, par rapport à Sheppard ! » Elle eut un ton joyeux.

« Tu comptes ? » Fit l’anglais réellement surpris.
« Moi non mais Katy oui ! »
« 53… C’est déjà beaucoup …beaucoup trop » Et il n’aimait pas être le sujet de convoitise de quelqu’un… Pas du tout même.
« Non… 73 avec Terry ! Tu es un sacré tombeur ! » Elle regarda Sidney d’un air taquin. Alexander resta quelques secondes interdit… Non mais, elle disait n’importe quoi, comme d’habitude…

« Et ce bisou c’est pour ? » Puisqu’il ne comptait pas lâcher l’affaire. Même si c’est agréable un baiser, il n’était pas ce genre d’homme à être en pamoison lorsqu’une belle femme lui en faisait un. Plutôt réservé et froid, l’affection se fait dans l’intimité avec lui, que cela soit en amour ou en amitié. Et c’est peut-être parcequ’Isia ne le faisait pas bondir au plafond ou qu’il restait impassible face à elle, qu’elle en jouait encore plus.

« Dégouter les poules ! Si Erin n’était pas ma meilleure amie, je t’aurais roulé une pelle, juste pour le principe de les éloigner » Elle avait dit ça avec une franchise impressionnante voir même déroutante. Alexander soupira… il aurait dû se douter qu’elle chassait des mésanges. Cela pouvait être presque chiant, mais venant de la blonde, c’est une preuve d’affection. Une affection respectueuse pour Erin, qui avait une bombe en amie et une bombe qui éloigne la concurrence. Même si Alexander savait le faire tout seul comme un grand. Parfois, il se demandait si Isia était pas juste possessive et aimait être la seule à briller. Quoiqu’avec Erin, elle ne se mettait pas en concurrence. Au contraire. Il ne savait pas trop quoi penser de ses gestes et actions par moment.

« Et je n’aurais pas été d’accord »
« Tatata, ne dis pas de bétise tu veux ! Je vais me vexer » Elle lui tapota la joue. « Je dois avoir un problème. J’adore détruire les espoirs stupides des poulettes... »
« ça c’est ton coté épervier, tu ne peux pas t'empêcher de chasser et protéger ton territoire, même quand ce n’est pas le tiens... » Conclu Alexander en secouant la tête, pour lui faire un signe de main « Alors arrete de faire ta possessive » Dit-il simplement mais avec un ton pince sans rire.

FICHE ET CODES PAR ILMARË


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Dim 5 Nov - 16:05

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Le psychologue avait suivi la majorité du dialogue en se tenant à l’écart, les mains dans les poches comme un sage, en examinant la scène par pur loisir professionnel. Le comportement d’Isia l'intéressait beaucoup, non pas sur le fait qu’elle joue exagérément de son avantage physique sur la “norme” féminine mais sur sa façon de s’imposer sur un environnement inconnu. Elle n’avait pas de craintes, pas de doutes, la foule semblait lui aller comme un gant. D’ailleurs, la situation actuelle semblait lui offrir l’occasion de se lâcher. La chirurgienne donnait l’air d’une adolescente demeuré trop longtemps sérieuse à qui on lâchait la bride.

Pourtant sa réputation la précédait. Bon nombre de membres du Dédale parlait d’elle, avec une considération malheureusement trop sexualisé du docteur. La beauté mêlant l’intelligence, une forme d'aberration de la société en quelque sorte puisque l’un n’allait généralement pas avec l’autre. Isia était donc une exception particulière au regard mâle, d’autant plus avec son comportement de prédatrice d’apparence très avide, le genre de défi très intéressant qu’une bonne moitié de la cité voulait relever...et apparemment une même moitié sur le Dédale.

Sidney en était resté là de son analyse. Son regard parcourait les réactions d’Isia sans qu’il n’accroche au physique avantageux, un avantage qu’on obtient la sagesse de l’âge. Il pouvait se permettre de confirmer le fait qu’Isia était une très belle femme. Mais son aisance des interactions sociales, cette façon de dominer l’environnement, la personnalité et le code moral habituel des inconnus l’entourant, toute cette force de supériorité dissimulait, selon lui, un déséquilibre de sentiments plus profond, comme un revers de la médaille dans son intimité et en-dehors des regards, d’où la proximité très particulière avec le directeur sans en être l’amante. Un phoenix magnifique et difficilement atteignable au public, un oisillon solitaire et en mal de confiance sentimental dans l’intimité.

Cela dit, suite à cette forte déformation professionnelle, l’homme décida d’arrêter d’examiner la curiosité psychologique que pouvait représenter Isia pour se reporter sur ce qui les attendait tous : le combat.

Alexander soutenue le regard d’Isia, qui resta plongé dans son regard, l’azur et le bleu acier… La jeune femme lui fit un rictus enfantin, comme pour lui dire “oui papa, je ne mangerais plus de la tarte aux pommes”. Mais il savait qu’elle acceptait, juste pour lui faire plaisir et qu’elle “chasserait” à nouveau au moment même où une nana oserait venir draguer l’anglais. On ne peut pas museler un épervier, on ne peut que lui couper les ailes. Faut-il l’attraper. L’anglais se tourna vers son ami. Il devait se régaler avec une personnalité comme Isia aussi riche et imprévisible, cela lui donnait une folle envie de débattre de tout cela, avec une partie d’échec, mais ça sera pour plus tard. Il trouva d’ailleurs confirmation dans l’expression de celui-ci où un intérêt franc et honnête s’en dégageait.

« Vous êtes très élégant mon ami. Le rouge vous va a merveille » C’est bête, mais il trouvait ça agréable et amusant ce genre de personnalisation toute simple.
« Une simple exception au vert de mon Irlande. Pour vous encourager et, bien sûr, grâce à cette adorable personne qui vous accompagne. » Répondit l’homme en le sondant. Il se tourna vers Isia : « Nous devrions laisser notre ami s’échauffer pour qu’il soit dans les meilleures conditions possibles. »
« Oui venez, j’ai des blagues à vous raconter ! » Lança Isia gaiement, en attrapant par le bras “Papi Freud” nouveau surnom qu'elle lui avait donnée.
« Étire bien l‘intérieur, le bas du dos, tu es raide à cet endroit ! Sinon, je te manipulerai en express tout à l’heure » Lança-t’elle à l'anglais, qui lui fit un sourire simple, alors qu’ils s'éloignaient. Un sacré avantage qu’elle ait aussi une formation en ostéopathie. Alexander partis donc s’échauffer sous cette recommandation.

Sidney se laissa guider tout en souriant.
Il avait un mal fou à empêcher son esprit d’émettre des hypothèses concernant cette jeune femme. Il continuait de penser que son habilité et sa prestance cachait un malaise qui échappait au préjugé. Après tout, en se faisant d’elle le phoenix difficilement atteignable, l’objet des fantasmes masculins, la pauvre avait du souffrir des quelques ouvertures qu’elle s’était permise. Après tout, son charme, cette élégance pouvait être autant un avantage qu’une malédiction.
Ce qui fit démarrer Sidney malgré ses efforts pour se reconcentrer sur l’événement actuel fût la vue de cette bague de fiancaille plutôt particulière. Alors qu’ils atteignaient leur coin et qu’Isia s’apprêtait à sortir sa fameuse blague, Sidney la coupa poliment tout en lui disant :

« Ne me trouvez pas malotru par ma curiosité, ma jeune amie. Mais je ne vous imaginait pas fiancée... »

Isia laissa sa bouche entrouverte de surprise. Son regard alla sur la bague composée de deux matériaux en métal s’apparentant à de l’or et de l’or blanc. Elle avait appris, que ce fut une conception Natus, d’un lien fort et autre connerie dans ce genre pour ce peuple. Un “souvenir” que lui avait ramené Pedge, pour honorer un drôle de pari.
« Vous ne l’imaginez pas, parceque je ne le suis pas » Fit-elle avec assurance.
« Quelle certitude. Pourtant c’est un symbole fort et courant dans toutes les cultures que vous portez à l’annulaire. Il doit l’être quand même un petit peu pour vous. » Fît celui-ci d’un ton avenant mais avec une pointe de défi.
Le psychologue avait compris qu’elle aimait le jeu, le défi et le risque de se faire prendre. Il tentait de l’attirer dans ce petit duel le temps que l’échauffement se fasse.

Isia, lui fit signe de venir s'assoir sur les tabouret, de l’endroit, histoire d’être plus à l’aise. De base, elle était partie sur des blagues mais voilà qu’ils allaient parler de choses sérieuses maintenant. Surtout que sa bague était le seul bijoux qu’elle portait sur ses belles mains.
« Je peux très bien porter la bague de ma mère en souvenir, une bague d’une promesse avortée embellie par un esprit naïf de princesse, la bague d’une soeur, la bague offert à un moment de ma vie important et que celle-ci ne m’aille plus a aucun doigt sauf celui-ci, la bague d'un symbole sentimental, la bague qui me plaisait ou simplement une bague pour éviter d’être dragué par toute la gente masculine qui me croise dans un couloir, afin de les décourager. » Elle avait mordu au défi et était directement passée en mode jeu. Cela pouvait être dû “qui sera le plus malin des deux”. Isia était passée à un autre registre, un timbre de voix plus calme, plus chaleureux mais tranchant dans la teinte. Tranchant ? Oui, elle savait que ce sujet ne lui convenait pas et qu’elle avait un psy en face d’elle. Un vieux singe à qui on n'apprend pas la grimace et elle relevait le défi de lui en montrer une nouvelle. Se bruler les ailes… elle le faisait souvent.

Sidney l’observa avec un tendre sourire de celui qui voit l’enfant essayer de surmonter la montagne. Il rigola avec cette même tendresse et s’exprima gentiment :
« Ma chère, votre volume de parole vous trahit. Vous énumérez à ma place toutes les hypothèses à exclure, c’est attendrissant. »
« Je suis adorable n’est-ce pas ? » Fit-elle sans se démonter une seule minute, même si cela l’avait un tantinet agacée. La moitié des gens se laissait berner aussi facilement. Mais pas un psy. Elle retira son anneau qu’elle lui tendit.
« A vous de trouver la bonne, si la solution est dedans mon cher. »
Un léger sourire marqua l’immobilisation de Sidney, il ne voulait pas lui prendre l’alliance. En revanche, la façon qu’elle avait eu de s’en séparer était très intéressante.
« Vous voyez, vous êtes prête à risquer ce trésor sentimental pour dissimuler une vérité que vous refusez d’accepter pour le moment. Mais elle est là, jeune femme. Votre personnalité et votre façon de vous tenir démontre que ce type d’objet ne reste pas sur vous à la légère...ni pour le théâtre...cela a un sens. » Il eut une expression amusée.
« Un psychologue n’étudie pas les objets mais les êtres, leur comportement. Et je me risquerai à dire que vous êtes dans une étape de votre vie où vous misez la confiance. D’où la présence d’une bague de fiancaille, sans être fiancé... »

Voyant qu’il n’en voulait pas, elle avait fait ce geste pour le bousculer. Elle le remit sans autre commentaire, l’écoutant. Intérieurement cela fit quelque chose. Une forme d’angoisse un étau qui se sert. Oui, c’est pour ce genre d’analyse super pénible, qu’elle n’allait pas voir de psy et qu’elle n’aimait pas leur compagnie dans un bureau avec un divan.
« Ce n’est pas une bague de fiançailles. Ce n’est qu’un bijou sans symbolique qui me convient de mettre là. Et me sert à mes propres desseins » Un sourire victorieux, comme pour lui dire : laisse tomber, tu peux pas test !


Elle était douée, pour volontairement cacher certaines questions dérangeantes sur les sentiments ou toute autre connerie dans ce genre qu’elle refusait d’admettre pour son bien à elle. Mais, elle ne la cachait qu'à elle…Cela se nomme : ce voiler la face volontairement. Elle ne pourrait pas le prendre, elle le savait, puisqu’il avait eu l’indélicatesse de tomber juste, trop juste pour qu’elle feigne la comédie aussi bien qu’elle aimerait pour le détromper. Donc elle alla sur d’autres registres. Sans admettre quoique ce soit. Elle se trouvait conne, de ne pas dire clairement les choses, comme elle l’aurait fait pourquoi tant de mystère ? Car elle ne voulait pas qu’on s'imagine qu’elle ait de l’affection plus prononcée que prévu pour quelqu’un.
« Mais soyons franc, que voulez-vous réellement savoir ? »

Sidney la considérait avec un doigt entourant son menton à la façon d’un penseur. Il le détacha pour englober l’environnement de ses mains.
« Je pense que votre facilité relationnelle en public est proportionnelle à une difficulté à vous attacher sentimentalement dans votre intimité. » Il la regarda d’un air compatissant et avenant, conscient qu’il risquait de la froisser et que la situation ne s’y prêtait pas du tout. Il posa donc une main sur son torse comme pour se défausser.
« Je ne cherche pas à vous blesser par cette curiosité un peu cavalière, ma jeune amie. Mais si je vise juste, j’aimerai vous conseiller de ne vous voiler la face qu’envers le public extérieur mais, surtout pas, envers celui, ou celle, en qui vous nourrissez votre confiance naissante. Ce serait véritablement dommage de passer à coté d’une belle partie de votre vie à cause d’un aveuglement censé vous “protéger”. Vous ne méritez pas d’endurer cette peine... » Il fixa la bague. « Toujours dans cette optique où je vise juste, cette bague à votre doigt est un excellent signe pour vous. Ne faites pas marche arrière par doutes. Et...cela restera entre nous, bien entendu... »

Isia le regarda sans ciller un instant, elle était en train de s’emmurer clairement, son regard était celui de la chirurgienne froide et sans âme. Elle était en train de réfuter tout en bloc, ayant bien du mal à ce qu’on l’analyse et qu’on lui donne des conseils sur la seule façon, qu’elle avait trouvé pour combattre ses souffrances et ces démons. Elle retenu un soupir… Elle ne désirait pas envoyer bouler cet homme tout de suite. Pour la simple raison, qu’il était dans cette bonté touchante de celui qui veut aider les moutons noirs à se faire accepter dans la société. Son regard, alla sur Hoffman qui s’entrainait, puis elle cherchait Erin dans la foule. Non, elle ne voulait pas tout foutre en l’air à cause de sa fierté que trop mal placée.
« Soit vous avez souffert suffisamment pour donner ce genre d’espoir grâce à une belle fin, soit vous n’avez pas assez souffert ou vu ce qu’est la réalité de la profondeur des relations humaines dans le domaine des sentiments amoureux. » Elle soutenue son regard, elle avait été tranchante. La vérité ne plaît jamais, elle le savait, pusiqu’elle la sortait régulièrement sans se soucier de l’avis d’autrui et acceptait qu’on lui dise, même si cela ne lui plaisait pas du tout ! Mais alors pas du tout du tout ! Cela serait avouer, qu’elle était prête à re-souffrire et se suicider sentimentalement parlant. Elle estimait avoir eu son lot, avec la dispute qu’elle avait eue avec Panda, qui l’avait éprouvé mine de rien.
« C’est gentil à vous d’aider les autres. Mais vous serez encore plus sympathique, de ne pas essayer de rendre un sociopathe humain s’il vous plait » Isia tourna la tête vers les gradins. Elle n’était pas sociopathe, elle avait des troubles, dû au manque de peur. Mais c’est une manière de provoquer le psychologue et un fin sourire malicieux se dessina sur ses lèvres. Signe qu’elle ironisait ou pas.

« Ne vous énervez pas. » Déclara tranquillement Sidney.
« Nous sommes au bord d’un événement divertissant mémorable que je ne vous gâcherai pas. Je reconnais que mon métier me rend intrusif mais je le fais pour une bonne raison. Je veux simplement vous faire comprendre que vous vous donnez visiblement une belle occasion que vous devriez apprécier. Et ne surtout pas laisser disparaître par votre aveuglement. »

Isia lui fit un sourire, elle était plutôt calme, puisqu’elle ne l’avait pas envoyé chier à sa manière. Elle lui pausa à son tour une main sur l’épaule en tapotant dessus.
« Je n’aime pas les psy… Vous avez un métier dérangeant quand vous êtes doué. » Dit-elle avec humour « Et cela fait longtemps, qu’on avait pas eu un vrai psy sur notre cité tiens. Enfin, je ne vous en veut pas Sidney, moi même je ne m’encombre pas de faux semblant pour dire des véritées » Elle lui sourit. Pour le moment, elle ne voulait pas analyser tout cela, ce genre d'élément lui tomberait dessus, que plus tard. Et c’est volontaire, l’autruche c’est bien, mais on ne peut pas toujours garder la tête sous le sable.

Sidney l’écouta et lui pressa l’épaule d’un air paternaliste, quasiment désolé. Il avait comprit qu’il lui avait presque fait mal en la décortiquant de la sorte, en approchant aussi près d’une vérité qu’elle s’évertuait à dissimuler parce qu’elle en avait besoin. Il lui répondit pour toute conclusion :
« Passons à autre chose, vous y songerez au meilleur moment ! »

Le geste aurait pu lui être désagréable, ou mal interprété comme de la pitié, mais elle ne dit rien. Sûrement, parce qu’elle savait qu’il n’y avait rien de tout cela là dedans. Elle se tourna vers lui.
« Oui. Donc la blague ! Car de base je vous ait promit ça !! » Voilà, cela était passée, elle savait tout reléguer au plan arrière pour se refaire un masque.

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Mer 8 Nov - 16:09

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Divertissement au sommet 1499613962-012pedge

Pedge s’extirpa par une des trappes d’accès aux tuyaux. Elle ne savait pas trop où elle était dans le Dédale, mais Donald lui avait dit que depuis sa position, elle pouvait aisément rejoindre le pont douze pour aller aux toilettes si elle le voulait. Et ce n’était pas de refus. Sa décision était non seulement motivée par une envie pressante, mais aussi parce qu’elle en avait plein le dos d’être allongée dans la tuyauterie, de ramper, de colmater etc. Il fallait qu’elle se redresse, qu’elle marche sur ses deux jambes.

// Je fais un aller retour aux toilettes et je reprends mon boulot. Terminé. // fit Pedge en coupant la communication. Elle restait joignable bien entendu, mais elle coupait son micro pour ne pas faire profiter à ce cher Donald, déjà à moitié sourd, de son passage aux sanitaires. Ça devait faire pas loin de deux heures trente qu’elle était dans ce tube, et elle se demandait encore pour combien de temps elle allait en avoir. Avec ses conneries au dortoir, elle n’était pas passée aux toilettes avant de se rendre à son poste, et elle s’en voulait un peu de laisser Donald continuer seul.

Enfin, elle n’en aurait pas pour longtemps. Son nez lui faisait un mal de chien et elle se le massa rapidement tout en arrivant aux sanitaires. Il y avait du monde, et quelques personnes en profitaient pour lui adresser des salutations, qu’elle répondait d’un petit coup de tête amical. Elle faisait partie des meubles, dans sa tenue. Elle était en train de se passer les mains sous l’eau avec du savon après sa petite affaire, quand son regard s’attarda sur elle dans le reflet du miroir qui était invariablement au-dessus du lavabo. Le gel ne partait pas sur ses doigts, et elle put constater qu’elle en avait dans les cheveux et sur le visage, comme de multiples gouttes. Machinalement, elle se frotta à l’eau, sans résultat. Elle soupira.

« Tu es belle tiens… ». Elle n’avait pas spécialement honte de se promener comme ça. Après tout, elle était identifiée comme technicienne avec son uniforme orange et être pourrie semblait faire partie du métier. Elle espérait simplement qu’elle ne cocottait pas trop. Quand elle s’extirpa des toilettes, bien rafraichie, elle tomba sur des écrans disposés sur le haut des coursives. Un des écrans ne fonctionnaient plus et une jeune femme l’interpella pour qu’elle le remette en route. Bon, cela devait faire partie de ses attributions, mais cela lui fit clairement chier de s’y coller. Ça faisait larbine et elle n’aimait pas ça. Heureusement pour elle, le câble était juste défait, et elle ne mit que quelques secondes à réparer le problème.

« Merci madame, faut que tout le monde soit au courant de ce combat ! »

Elle opina du chef, peu désireuse de s’attarder, combat ou pas. Mais bon, quand on parlait de combat à une militaire qui était plutôt dans les sections d’assauts que sur la touche, forcément, cela capta son attention, surtout qu’elle ne connaissait pas vraiment l’existence ni la vocation du pont 12. Est-ce que le Dédale allait combattre ? Elle croisa les bras tout en portant son regard bleu sur l’écran qu’elle venait de remettre en service. Une parfaite petite technicienne pour le coup ! Et là, elle vit l’affiche du moment. « Barry, Big Bull vs Alexander, le justicier au thé ». Elle arqua un sourcil en voyant la tronche d’Hoffman sur l’écran. Ben merde, il y avait des combats de boxe ici et il en était ? Le RDA d’Atlantis ? C’était une surprise ça, et une bonne. Pedge était fière de voir « son patron » de la sorte. Quelque part, elle détestait se faire gouverner en haut lieu par des civils, mais elle devait reconnaître que le rouge n’était pas un rond de cuir conventionnel, et sa réputation de castagneur n’était pas qu’une légende de bas étage. D’ailleurs, contre Pète, elle n’était pas certaine de gagner à l’époque, et pourtant, Alexander lui avait défoncé sa gueule de texan bien comme il fallait. Les images firent des gros plans sur l’équipe et c’est là qu’elle vit Isia en tenue affriolante de pompom girl. Outre ses atours particuliers, la voir guillerette en train de discuter avec un Patrick Sidney décoré lui aussi lui fit quelque chose. Quoi ? Elle n’en savait rien. Est-ce qu’elle avait eu son mail ?

Pedge pesa le pour et le contre d’aller rapidement la voir. Elle n’en aurait que pour une minute, le temps de lui demander si elle avait bien eu son message. Elle n’avait pas pris le temps de consulter sa boite avant de partir en mission taupe, du coup, elle n’en savait fichtrement rien. Finalement, cela lui prit plus qu’une minute pour arriver à bon port, près de l’équipe du justicier au thé.

Elle était dans un triste état, mais qu’importe, et c’est avec son flegme habituel qu’elle salua les deux personnes en arrivant tranquillement : « Monsieur Sidney, Isia, bonsoir. » A dire vrai, elle n’avait pas eu de contact encore avec Sidney depuis sa volonté de démissionner, et elle savait que ça n’allait pas tarder.
« Je comprends pourquoi on me fait réparer les tuyaux d’évacuation de la chaleur, l’ambiance est électrique ici », fit-elle en jetant un œil à la foule.

« Mademoiselle Allen ! » Fît Sidney en guise de salutation. Il était agréablement surpris et allait lui demander comment se passait son intégration lorsqu’elle reprit la parole.

« Je n’ai pas beaucoup de temps, je voulais juste m’enquérir de savoir si vous aviez bien eu mon mail ? », finit-elle par demander en reportant ses yeux sur la pompom girl affriolante. Il n’y avait qu’elle pour croire à son excuse pour son détour, mais qu’importe. Isia allait lui manquer, quand elle démissionnerait, et c’était une façon de se gorger de sa présence encore une fois pour affronter la suite. Elle était vraiment motivante pour aller mieux, Pedge devait le reconnaître. Pourquoi ? Elle préférait ne pas se poser la question.

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Mer 8 Nov - 16:10

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Divertissement au sommet 1499613963-012isia
Isia était en train de commencer sa blague, quand dans son champ de vision une silhouette connue apparut. Pedge Allen, toute dégueulasse. La doctoresse s’arrêta de parler, détournant le regard vers la jeune femme, avec une petite moue. Elle crevait d’envie de lui balancer une remarque du genre : « le doudou va passer au lave-linge ! » … Mais elle ne le fit point.

Il serait mentir que venir soutenir Fox, était sa seule motivation, après avoir répondu au mail de la militaire, elle n’avait pas sauter sur l’occasion de venir sur le Dédale. Que foutait-elle réellement là ? Elle culpabilisait tellement ? Au point d’aider à réparer le rafiot de papy grognon ? Eh bien…

En tout cas son état était dû à une quelconque tuyauterie…depuis quand les officiers font le sale boulot ? Le grand manitou, n’avait pas autre chose à lui faire faire ? Isia était un peu déconfite intérieurement de la voir se taper toute cette merde. La frustration aussi, de ne pas parler librement avec Sidney à côté d’elle. Qui allait surement commencer à décrypter tout.
Le destin fait de drôle de chose voilà qu’ils parlaient de la bague et la personne qui lui a offert apparait comme par magie, de quoi faire de joli doigt très agréable aux films romantiques et sans surprises américains !

« Oui, je l’ai reçu. Et je vous ai répondu. Par contre… temps ou non, la majorité de l’équipage du dédale est ici. Prenez une pause ou passez à la laverie… » Le laverie était le fameux sous-entendu qu’un doudou aurait besoin d’être laver. Elle lui fis un petit rictus agréable, tout en restant sur sa chaise. Si elle se lève, elle savait qu’elle serait tenté de faire un rapprochement.

Divertissement au sommet 1499613962-012pedge
Pedge conservait ses distances elle aussi, droite comme un piquet. Elle ne se sentait pas dans son élément ici, et encore moins dans cette tenue dégueulasse. Mais bon, elle ne faisait que passer pour prendre des nouvelles de son mail. L’intérêt était juste là n’est-ce pas ? Elle fit un petit geste de la tête en direction de Sidney pour marquer qu’elle avait reçu son salut, avant de reporter son attention sur la doctoresse, qui, à sa manière, lui disait qu’elle souhaitait qu’elle reste, en soulignant le fait qu’elle était dans un état déplorable. Elle voulait bien le croire. C’était aussi une des raisons qui faisaient qu’elle tenait ses distances avec tout ce petit monde.
Elle hocha de la tête. « Ce serait avec plaisir mais j’ai laissé mon coéquipier dans un tuyau et il va m’en vouloir si je ne fais pas ma part du marché. J’ai quelques problèmes d’intégration déjà, je ne vais pas en rajouter. », fit-elle en haussant des épaules.

« Enfin… Je n’ai pas encore eu l’occasion de lire votre mail. » Elle ne savait pas encore qu’elle était partie pour des heures de boulot supplémentaires et qu’elle ne le lirait pas tout de suite. Néanmoins, elle était agréablement surprise de constater qu’elle avait pris le temps de lui adresser une réponse. Quoi de plus logique au final.

Divertissement au sommet 1499613963-012isia
Isia eue une petite moue contrariée en l’entendant dire qu’elle allait repartir. Cela se traduisit par un mordillement de lèvre très discret. Qu’en avait-elle à faire qu’un mec reste coincé dans un tuyau ? Il n’avait qu’à pas y entrer aussi !
« Dommage… Vous ne verrez pas notre patron mette carpette blanquette un militaire au gros biscotos... » Isia pompa le torse amusé.
« Eh bien vous le lirez ce soir dans votre lit » Elle lui fis un rictus.

Divertissement au sommet 1499613962-012pedge
« Je compte sur vous pour me faire un rapport détaillé dans ce cas », répondit Pedge avec un petit hochement de tête comme-si l’affaire était entendue. C’était difficile de se contenir quand la conversation était banale.
« Je ne vous promets rien, je suis dans l’équipe de nuit. Ce sera plutôt demain matin que je retrouverai mon lit...» Elle ne se plaignait pas, loin de là. N’empêche, elle avait occulté Sidney. A cause d’Isia certainement, mais surement parce qu’elle n’assumait pas tout de sa journée et qu’elle espérait qu’il ne lui pose pas une question un peu tatillonne… C’était peut-être aussi la perspective d’aller enfin le voir par la suite qui lui mettait des oeillères. Un peu comme si elle refusait qu’on la catalogue barge parce qu’elle allait voir un psy.

Divertissement au sommet 1499613963-012isia
Isia hocha la tête avec un clin d’œil. « Je n’y manquerais pas ! Après tout je suis là pour faire la pompom girl qui soigne ! Mais je ne sais pas quel déguisement est le plus sexy. » Fit-elle en rigolant. Elle se comportait normalement.
« Bon, comme vous savez les moindres recoins de ce rafiot ! Vous allez me montrer les toilettes ? » Elle se leva dans un petit mouvement de balancier très artistique. Tout en se retournant vers Sidney. « Vous me gardez au chaud ma place cher confrère curieux ? » Elle lui fit un rictus resplendissant, avant de se tourner totalement sur Pedge et de lui lancer un petit regard, pour lui dire : en avant ma cocotte.

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Mer 8 Nov - 19:03

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« Oui, bien entendu. » Répondit simplement Sidney.

Vous ne trouvez pas étrange que l’air survolté et physiquement inhibé de ce docteur se soit réduit à ce point ? Cela alerta immédiatement le regard aiguisé du psychologue. Il ne pouvait être devin mais il y avait des éléments très intéressants. Ce changement plutôt subtil de comportement, l’absence de provocation soudaine, de l’impact prédateur, représentaient clairement un attachement, le fait que le soldat Allen importait, qu’elle entrait dans une autre catégorie. Bien sûr, ce n’était pas très visible, savamment dissimulé dans l’éclat de joie, dans le mouvement “dévergondé” de ce docteur. Mais voilà, du peu qu’avait vu Sidney, même le non-verbal s’était modifié dès la proximité de cette jeune femme.
L’histoire du mail était un excuse évidente, une façon pour tous les indiscrets de dire ”Je viens la voir pour des raisons qui me sont propres, contentez-vous de ce mensonge, ce ne sont pas vos oignons.”.

C’est d’ailleurs la raison pour laquelle Sidney examina les deux jeunes femmes en train de disparaître de son champ de vision, empétré par sa curiosité professionnelle, mais bien décidé à ne pas poser de questions sur ce sujet. Ni au soldat Allen, ni au docteur Taylor Laurence. Ce n’était tout simplement pas ses affaires et l’intrusion aurait été, cette fois, très malsaine et malhabile.
En son for intérieur, il se demanda un instant si Isia n’aurait pas justement été en présence de la personne avec laquelle elle ouvrait son coeur. Elles portaient toutes deux une bague à l’annulaire et leur comportement pouvait être très complémentaire : une prédatrice insensible en public et résolument fermée, réservée, dans l’intimité. Et une addict du contrôle à la recherche permanente du défi, sérieuse et intègre, extérieurement psychorigide et peut-être intérieurement plus ouverte à l’abandon dans l’intimité.

En les regardant disparaître, Sidney eut l’impression de voir un Yin et un Yang, une forme de complémentarité de deux personnes qui se cherchaient et avaient besoin de se trouver pour effacer des blessures sentimentales sur la construction d’une nouvelle histoire. Ce n’était pas un constat, seulement une hypothèse qui auraient besoin de bien plus d'éléments que cette scène pour être vérifiée.

Mais du peu qu’avait pu analyser le psychologue de Pedge et d’Isia, il sentait davantage à l’instinct que cette visite guidée jusqu’au sanitaire n’était pas un geste d’amitié. Mais peut-être celui d’une relation plus profonde qui méritait simplement de la discrétion. Sidney hocha la tête dans un signe d’assentiment pour lui même et se reporta sur l’entrainement. Il aurait forcément une consultation avec Pedge à l’avenir et il aurait l’occasion de peaufiner cette supposition sans envahir de manière honteuse leur vie privée. Cela dit, cette relation pouvait être très bénéfique et source de stabilité selon lui...

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Jeu 9 Nov - 4:25

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Divertissement au sommet 1499613962-012pedge
« Vous êtes tout à fait sexy dans ce déguisement, ne vous inquiétez pas », fit Pedge avec une lueur d’amusement dans les yeux. Elle était sublime, désirable sans être pétasse. Avant qu’elle ne puisse prendre congé pour rejoindre Donald, Isia se redressa et elle se leva, cherchant un guide pour se rendre aux toilettes. Le stress commençait un peu à gagner la texane qui savait qu’elle ne devait pas trop tarder non plus. Son petit regard plein d’entrain mit à mal la détermination de Pedge de s’en aller. Elle mettrait les bouchées doubles pour rattraper son retard, tant pis.
« Sidney », fit-elle en guise de salut avant de se tourner pour initier le mouvement. Elle orienta son regard sur Isia avant de lui dire : « Vous avez des loisirs passionnant », fit-elle avec son humour pince sans rire en mettant un petit coup de menton dans sa direction, lui indiquant sa tenue de pompom girl. Elle n’aurait pas imaginé cela d’elle.

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Isia était parfaitement ravie de la phrase de Pedge. Cela pouvait paraitre bête, mais entendre dire qu’elle était sexy et le regard qu’elle lui lançait était suffisant pour la contenter. Bien plus que la foule toute entière. Après, il fallait connaitre un peu Pedge, pour voir un regard autre que morne et peu expressif. En réponse, elle lui fit un rictus carnassier.
En marchant, suivant Pedge, ne sachant pas du tout où serait les toilettes, mais cela l’importait peu à dire vrai. Un petit rire se fit sur ses lèvres. « N’est-ce pas ? Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour lécher le cul du patron ! » cela était de l’ironie.

« Enfin Foxy’chou a intérêt à gagner, car sinon je suis bonne pour un rencard avec mister gros muscle. Et puis bon, c’est une question d’honneur ! J’aime bien quand les civils tannent les militaires » Elle lui lança un regard provocant. Plusieurs personnes se retournaient sur le duo un peu étrange… Mais surtout pour mâter le petit cul bien fait de la doctoresse.

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Finalement, elle était contente de passer un peu de temps avec elle. C’était bien la dernière personne qu’elle s’imaginait à voir sur le Dédale. Qu’importe, il fallait saisir l’instant. Bientôt, elle ne ferait plus partie de cette expédition, même si sa détermination à se barrer commençait déjà à s’effriter. C’était toujours plus simple quand on était seul, à l’abri, de prendre ce genre de décision délirante.
« Parce que vous êtes du genre à lécher des culs vous… » fit une Pedge avec une petite moue dubitative sur les lèvres. Elle avait saisi l’ironie de sa phrase, mais elle préférait relever.

« Mais je suis désolée de vous décevoir, mais il va falloir que vous alliez à ce rencard.», répondit Pedge en réponse à son regard provocant. Elle était à 100% derrière Hoffman elle aussi, pour Atlantis, mais la provocation gratuite d’Isia sur les militaires et les civils faisait d’abord vibrer sa fibre martiale.
« De ce que j’ai vu, ce Barry Big Bull n’est pas trop mal. Je suis certaine qu’il saura mener une autre forme de combat susceptible de vous plaire. », ajouta-t-elle juste pour la forme de la titiller un peu.

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« Non plutôt des minettes » Fit-elle d’un air naturel, mais tournant la tête vers elle en se passant la langue sur les lèvres d’un air provocant. Si elle croyait l'embêter c’était tout le contraire. Sans l’observation de Sidney, Isia se sentait plus légère et l’envie de taquiner du doudou était de plus en plus forte. Elles durent monter des escaliers dans les gradins. Isia entraperçut Erin au loin, qui se déplaçait vers la cabine VIP. La belle blonde, lui fit un signe de main avec un bisous volée qui eut en retour un coucou crispé de la main. Elle devait stresser pour le match. Avant de se tourner d’un air outré vers Pedge.
« Tatata, Hoffman va le démolir point. Bon dans un sens, s’il gagne, je dois lui apporter le repas du midi… Mais bon au moins avec lui, je n’aurais pas à faire un diner aux chandelles. Quoique rien que pour le faire chier, je peux le faire ! » Elle ricana en imaginant la tête que ferait Alexander… Bon, elle préviendrait son amie, pour pas qu’elle le prenne mal… Erin, seule et unique personne sur cette galaxie, avec qui Isia prenait autant la peine de respecter ou de ne pas draguer son mec. Faut dire qu’elle aimait sa copine et c’est une amitié rare et sincère qu’elle désirait garder.

« Il va me péter les reins en me serrant trop fort… Mais il aimerait bien ce genre de combat avec moi oui. »

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Pedge faillit rater la marche tellement Isia venait de sortir sa provocation le plus naturellement du monde. Une décharge électrique se fit dans son ventre, mélange de désir et de stress soudain, qu’elle ne s’expliqua pas. Elle ne s’attendait tellement pas à une réplique de ce genre avec autant de provocation non verbale qu’elle en perdit un instant sa contenance habituelle. C’était directement envoyé pour le coup. Pas simple de surprendre la morne Pedge Allen habituellement. Histoire de se donner l’impression de reprendre la main, elle répondit, avec un léger temps de latence : « Les minettes… ? J’ai cru que c’était une légende. »

Le temps pour Isia de distribuer ses bisous aux gens dans les gradins, même si Pedge pensait que c’était à la RDA qui semblait s’être déplacée pour voir son collègue et compagnon se battre, elle put faire valoir son orgueil militaire sur l’issu du combat. « Décidément… Vous avez l’art et la manière d’être “gagnante” dans tous les cas. », répliqua Pedge avec ironie. Si l’un ou l’autre gagnait, elle était bonne pour faire quelque chose. Une façon d’encourager les deux équipes, même si c’était curieux qu’elle agite une carotte aux allures de biches bien élancées au bout de sa canne à pêche quand il s’agissait de Barry. « Qui n’aimerait pas... », balança Pedge, dans la course aux petites phrases provocantes.

Elle se disait qu’elle n’était pas encore vraiment en retard. Après tout, c’était le chemin qu’elle aurait dû prendre pour repartir vers la porte de service pour réintégrer le tuyau. Donc si elle emmenait Isia aux toilettes, elle ne ferait qu’un mini détour. Elles arrivèrent en haut des marches, et la texane se dirigea directement dans le couloir qui menait aux sanitaires. Il n’y avait plus grand monde, à part les quelques retardataires venus assister à la rencontre.

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Isia remarqua immédiatement que sa petite provocation avait fait mouche. Elle eut un sourire satisfait et intérieurement elle était plus que ravie d’avoir provoqué cet égarement sur Pedge. C’est plus fort qu’elle, elle se devait de la provoquer, comme pour lui rappeler à son bon souvenir. La tenter et provoquer un accident, comme le plaquage de popotin sur un lavabo.
« ça aurait été dommage non ? » lança t’elle avec une œillade coquine.

Isia suivit quelque instant les mouvements de sa copine favorite, lui offrant un pouce en l’air, pour la rassurer. Faut dire qu’elle se mettait à sa place… elle n’avait peut-être pas envie de voir son chéri se faire mettre carpette blanquette par un gros bras. Remarque, Isia non plus. Par principe elle ne voulait pas que son ami perde !
« Ouai… Faut bien une motivation. » renchérit la belle blonde avec ironie. Les escaliers semblaient interminables et il ne fallait pas avoir le vertige, quand on se retourne vers l’arène. Isia eu un petit rictus carnassier et gourmand au moment où Pedge lui signifia le fameux “qui n’aimerait pas” … Un rictus volontairement provoquant.
Une fois devant la porte des sanitaire, Isia l’ouvrit, voyant qu’il n’y avait personne et sans plus attendre, prit le bras de Pedge, pour la pousser dedans.

« Je suis sûre qu’il y a des souris ! » Enfin elle s’en fichait comme de l’an quarante, mais c’est histoire de dire une connerie. Et en effet, dans le petit espace trois chiottes et lavabos, il n’y avait personne et tout était niquel ! Isia se lava les mains, pour prendre une serviette en papier humide et la passer sur le visage de Pedge. Tout en s’adossant le popotin sur le meuble du dit lavabo.
« Tsss qu’elle idée qu’a eu papy grognon de vous mettre dans les tuyaux… »

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Oh oui ça aurait été dommage que ce soit une légende, surtout que Pedge escomptait bien lui prodiguer ce genre d’attention un jour ou l’autre… Voilà qu’elle se projetait dans le futur à nouveau. Après, elle aurait eu la possibilité plusieurs fois que de passer à l’acte, mais c’était tellement plus jouissif que de faire durer le suspens, la provocation, de rester dans ce jeu de séduction. « Enfin, de mon point de vue, ça reste une légende. » Toujours cette optique de la faire craquer en première. Le petit jeu était reparti de plus belle. Elles étaient décidément incorrigibles.

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Isia lui lança un sourire fracassant. « Quand vous serez propres… la légende pourrait devenir réalité » Cela lui donnait quelques éclairs dans le bas ventre d’imaginer ça, mais bon, elle devait se calmer. Même si elle était survoltée comme jamais.

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Pedge hocha la tête en arquant les sourcils, comme si elle enregistrait sa promesse. « J’adore passer du mythe à la réalité. », confirma Pedge. Elle avait cette espèce de sensation dans le bas ventre de la chose qui était en train de se conclure sans qu’elle ne puisse rien contrôler, et elle adorait ça. En réponse Isia papilliona des yeux en se passant la langue sur les lèvres comme un chat, langue que Pedge avait bien envie d’attraper avec sa bouche pour le coup.

Les marches s’éternisaient. Elle ne se souvenait plus en avoir descendu autant, mais faut dire que les gradins n’étaient pas petits. Au moins, ça permettait à du monde de s’installer, ce qui était appréciable. Elles arrivèrent en haut et filèrent vers les sanitaires, sur le rictus carnassier de la chirurgienne qui ne passa pas inaperçu. Pedge en disait trop, il fallait qu’elle fasse attention ou bien la française penserait qu’elle avait gagné d’avance. Il ne fallait pas qu’elle soit trop confiante, non ?

Isia ouvrit la porte pour regarder à l’intérieur. Pedge ne comptait pas rentrer avec elle, après tout, elle était assez grande pour se débrouiller. Mais voilà qu’elle la poussait dans les WC vide sous le prétexte qu’il y avait des souris. La texane avait très bien compris que la doctoresse voulait un peu de temps avec elle et rien qu’avec elle, mais elle ne pensait pas se retrouver avec une blonde contre un lavabo sous un prétexte fallacieux, en train de se faire nettoyer le visage.

« Vous perdez votre temps, j’ai essayé de frotter pendant cinq minutes, ça ne part pas cette saloperie. Les filles m’ont donné du « Napalm tout », parait que y a que ça d’efficace… », fit Pedge en soupirant. Elle était tentée de plaquer la jeune femme contre le lavabo, histoire de lui rappeler des souvenirs, mais elle était dégueulasse et elle ne tenait pas à la coller de trop. Elle ne résista pas à lui remettre une mèche blonde derrière son oreille en la considérant un peu. Elle retroussa le nez en sentant le tissu humide passer dessus. Il était encore bien douloureux.
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Isia laissa échapper un « hum », en voyant qu’en effet rien ne partait…
« ça ne donne pas envie, vu le petit nom du produit… décapage des points noir et de la peau version gros bourrin » Fit Isia, qui n’arrivait pas à retirer en douceur cette merdouille sur le visage de son doudou. Elle soupira, elle avait envie de faire une bêtise… Elle toucha de sa main et cela avait l’air sec sur son mouchoir continuant un peu. Elle remarqua le retroussement de museau de Pedge et constata que celui-ci et surtout la pommette était rouge, comme si elle s’était pris un coup. Sans parler de cette blessure…La belle fronça les sourcils.
« Eh bien mon doudou c’est battu sur le ring ? »

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« J’espère au moins ne pas perdre mes cheveux », grommela Pedge à la suite de la doctoresse. Elle détesterait ça, même si elle ne trouvait pas que ses cheveux étaient particulièrement beaux. Mais qu’importe, elle aimait bien leur longueur, et elle ne voulait pas se retrouver avec la tête à Woosley.

Elle sentait qu’elle passait à l’inspection, surtout quand elle laissa échapper sa petite moue douloureuse, surprise. Quand on n’y touchait pas, elle ne sentait rien, si ce n’était parfois un élancement sourd du sang qui bat dans la zone meurtrie. Elle était mignone n’empêche quand elle fronçait les sourcils de la sorte.
« Hum… Je vous ai dit que j’avais quelques problèmes d’intégration. Ben voilà. », dit-elle sans rien ajouter de plus. Devant sa pouliche, elle avait honte de se dire qu’elle avait laissé un homme la frapper sans même répliquer. Elle était si au fond que ça ? Pour se laisser casser la gueule sans même répliquer ? Elle eut une bouffée d’orgueil et si Franck avait été là, elle lui aurait certainement collé une droite à retardement pour le change. Au lieu de ça, elle soupira, en s’écartant un peu.

« Vous ne voulez pas que je vous accompagne jusque dans ces toilettes, si ? », fit elle en lui montrant une des portes. Elle avait un combat à assurer mine de rien, et elle des réparations à terminer. Il ne fallait pas qu’elles s’oublient en jouissant de la présence de l’une et de l’autre.

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Isia hocha la tête, manquerait plus que ce produit décapant abîme son doudou…Vraiment, c’est quoi ce produit ? Cela l’intriguait et elle savait que les techniciens ou mécano n’utilisait pas vraiment des produits très sain pour la santé. Qu’ils ne viennent pas à lui coller de l’acide pour le principe !

Surtout, qu’elle lui annonçait qu’elle avait des problèmes d’intégration… Isia la regarda un peu étrangement. Il n’y avait pas de grade sur ses vêtements, après bon, pas besoin d’avoir une combinaison avec nom et prénom si ?
« Ils sont grave ! Frapper un officier ! » Elle allait lui dire, qu’elle se chargeait de régler ce problème, mais Pedge était assez grande pour s’imposer. Elle était suffisamment dominante pour ça… D’ailleurs, Isia aimerait bien voir la tête du pauvre con ou conne qui à oser frapper Pedge, histoire de se marrer tiens ! Bien sûr elle était à cent lieues de là, que son doudou avait fait la carpette. La texane haussa des épaules, peu désireuse de revenir sur cet aspect là de son “intégration” et sur sa passivité à faire vomir. Elle n’en était pas fière. Elle changea donc de sujet.

Elle allait lui répondre un truc, quand celle-ci, lui montra la porte des toilettes. Elle eut un rictus, s’installant sur le lavabo complétement. « Non, ça manque d’espace ». Elle enroula ses jambes autour de la militaire, pour la ramener à elle. Même si elle était sale, les lèvres de la brune n’étaient pas pleines de truc chelou. Sans plus attendre et parce que le temps allait manquer, Isia, lui attrapa le menton et l’embrassa, tout en resserrait ses jambes autour de la taille de Pedge.

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Encore une fois, Pedge pensait qu’elles resteraient formelles et dans la pure tradition de la provocation verbale. Encore une fois, elle se trompa, en la voyant s’installer sur le lavabo. Son coeur monta dans les tours. Cette position suggestive pouvait laisser prévoir beaucoup de choses, des moins chastes aux plus timides. Elle se laissa faire, et elle fut surprise qu’elle décide de l’embrasser alors qu’elle n’était pas des plus reluisante. Mais ce contact et cette étreinte chaude et douce ne la laissèrent pas pantoise plus de deux secondes. Elle enroula ses mains sur les hanches de la jeune femme et elle la serra elle aussi contre son corps pour lui rendre son baiser.

Elle décolla ses lèvres, le souffle court, les joues roses. Sa respiration à l’image de son cœur avait pris des tours. Elle prit une inspiration. Soudainement, elle reposa ses lèvres sur les siennes, dans un baiser un peu plus passionné et sans trop s’en rendre compte, elle la plaqua un peu plus fortement contre le miroir qui se fissura sur la longueur. Mais elle n’en avait rien à foutre sur le coup. Elle l’écarta un peu en la tenant fermement et sa main remonta le long de la colonne vertébrale de la française pour venir se nicher à la naissance de ses cheveux et de sa nuque….

Quand la porte des toilettes s’ouvrit. Pedge se décolla d’Isia sans la laisser tomber.

« Qu’est-ce que… », fit le militaire qui était entré en voyant les deux filles et le miroir fendu.
« Problème technique de lavabo monsieur. La zone est sinistrée, il faudra repasser. », fit Pedge sans se démonter alors que son cœur peinait à reprendre des tours normaux et qu’elle ne lâchait pas la taille d’Isia.

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Isia se laissa tracter contre le corps de Pedge, bien trop ravie de se coller contre elle… Bon elle espérait juste qu’il n’y aurait pas transfert de saleté, même si celle-ci semblaient sèches. Et sur le coup, elle s’en foutait, elle avait envie d’embrasser la militaire et de profiter d’un petit moment avec elle… Puisqu’elle comptait faire une mission sur le Dédale, pour une obscure raison. Une raison, qu’Isia soupçonnait d’être de la culpabilité. Et rien que pour lui rappeler qu’elle ne devait pas rester trop longtemps, elle avait besoin de lui rappeler à son bon souvenir.
Elle frissonna un peu sentant les mains s’enrouler contre son corps, au gilet de sport lisse et fin. Le baiser durant plus longtemps que prévu puisque la brune, lui rendait celui-ci d’un air tout aussi langoureux.

Quand les lèvres se décolères, Isia, passa sa langue sur celle-ci, fixant les prunelles de Pedge. Elle avait le myocarde qui palpitait plus fort et des pulsations dans son bas ventre… Quand soudainement, elle fut plaquée contre un miroire Ikea de mauvaise facture ! Il se fissura sans qu’elle le sache. Automatiquement, elle respira plus fort, sentant son cœur se soulever dans sa poitrine. Elle adorait quand elle la plaquait ainsi, cela lui donnait des envies de se mettre au-dessus et de la provoquer encore plus. Pourtant, elle n’était pas trop de ce genre avec ces autres conquêtes, mais bon. Elle aimait bien sentir le désir chez sa partenaire et cette envie d’avoir plus, qui se traduisait par cette action bourrine. Elle ondula, sous les mains de la demoiselle, pour coller encore plus son corps au siens, entrouvrant ses lèvres, afin de lui montrer le talent français !

Mais comme de part hasard, il eut quelqu’un qui avait envie de faire pipi ! C’est quoi ce délire des gens de toujours les emmerder en ce moment ?

L’autre militaire, ferma la porte un peu tout penaud se demandant bien s’il n’avait pas rêvé !
Isia était sûr qu’il avait maintenant un nouveau souvenir pour sa soirée branlette ! Elle se pinça les lèvres. « Toujours un malin qui a envie de venir dans la seule salle où il ne faut pas ! » Grogna t’elle, venait d’enrouler ses jambes et les assemblées dans un étaux autour de la taille de Pedge, pour être relever…Mais aussi par provocation. Elle positionna ses mains autour de la nuque de se partenaire, relevant la tête sur la fissure du miroir.
« Vous me remettez sur pied, où vous réparez la fissure ? »
A cet instant, Isia hésita entre l’embrasser une dernière fois, ou pas … Elle avait chaud et des papillons dans le bas ventre qui voulaient s’échapper.

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Pedge fut soulagée que le type n’insiste pas. Heureusement, il s’en alla tout de suite en refermant la porte, voyant bien qu’il dérangeait. Ce n’était pas un gros lourd et ce n’était pas plus mal. Elle partageait l’aigreur d’Isia même si elle la manifestait bien moins, surtout qu’avant qu’il ne frappe, elle sentait la bouche de la doctoresse s’ouvrir et elle aurait pu échanger un baiser d’autant plus sensuel et désirable ; Mais non ! Il avait fallu qu’elles soient encore dérangées. « Promis, dès que je trouve un coin plus discret dans le Dédale, je vous le dis… », fit Pedge en réponse. « Je vous relève, je ne compte pas réparer ce miroir. », ajouta-t-elle en se recentrant sur la doctoresse qui la tenait en étau entre ses jambes. Leur bassin était l’un contre l’autre et cela donnait des envies particulièrement charnelles à la militaire technicienne. Franchement, c’était bien l’urgence dans laquelle elle était qui l’empêchait de craquer la première et de lui faire quelque chose dans ces toilettes, aussi répugnant cela était. Elle crevait de chaud dans sa combinaison qui s’était serrée sur sa taille comme un cuir tout neuf et l’enlevait ne lui aurait pas déplu. Pedge la tira vers elle, voyant si elle déliait ses jambes ou pas. Elle se pencha pour faire semblant de l’embrasser, et au lieu de ça, elle glissa son nez dans son cou. Elle alla lui poser un baiser à la naissance de sa clavicule, sur son trapèze, juste sous l’oreille, histoire de la surprendre. N’empêche, il allait être temps d’y aller, c’était une forme de conclusion, comme pour dire qu’elle avait gagné.

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Isia pouffa un peu, il n’était pas certain d’avoir un coin tranquille sur ce rafiot ! Autant rester sur Atlantis, c’est mieux et plus beau. Isia resta un peu accrochée, le temps de se stabiliser puis délia ses jambes à contre cœur. Mais sa frustration, ne fut que de courte durée, alors que Pedge donnait une petite conclusion agréable, qui lui fila des frissons de partout. Elle eut un petit rire mutin sous l’effet sensuelle et des chatouilles.
Elle avait bien envie de conclure autrement mais bon… Il fallait qu’elle fasse la pompomgirl officielle du patron et sa soigneuse.

Dans de la pure tentation, elle passa sa jambe au-dessus de Pedge, pour la ranger sur le côté. « Heureusement que je suis souple, si je dois faire une démo de pompom ! » Dit-elle ironiquement. Elle ne comptait pas en faire une, mais c’est juste pour illustrer son levé de jambe. En descendant de levier, elle se retourna et attrapa Pedge par la joue, pour l’embrasser. Non c’est elle qui gagnait d’abord. Puis fila vers la porte, sans avoir jeter un regard malicieux à la militaire.
« Attentions aux souris dans les tuyaux » Lui dit-elle doucement.

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Franchement, elle n’avait plus envie d’y retourner dans ces foutus tuyaux. Mais bon, c’était le boulot, et elle avait laissé que trop longtemps Donald en rade. Elle ne savait pas trop combien de temps elle s’était absentée, mais ça devait faire pas loin d’un quart d’heure, voir vingt minutes. Il était temps qu’elle s’y remette. « Je ne sais pas si je suis déçue ou pas de ne pas voir cette démonstration », fit Pedge taquine en voyant passer cette jambe devant elle. Sa frustration était grande.
Quand la porte se referma sur la blonde et sa petite phrase amusante, Pedge fit un petit sourire pour elle-même en secouant la tête. Elle faisait presque exprès, elle devait se l’avouer, de la provoquer une dernière fois pour qu’Isia enchérisse avant de partir. C’était toujours comme-ça avec elle. Une sorte de petit rituel. Même si la symbolique était qu’elle voulait marquer la fin de l’échange et affirmer par là qu’elle avait le dernier mot, ça ne dérangeait pas Pedge qui gagnait une marque d’affection supplémentaire.

// Je reprends mon poste. Petit contre temps technique sur une télé et dans les toilettes. Faut que j’assume ma tenue orange. // fit Pedge en repassant par le sas pour rejoindre les tuyaux.

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Jeu 9 Nov - 12:09

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Après l’échange avec la doctoresse, Adley rejoignit le groupe de médecin, passage obligatoire avant d’être relâchée. Elle serra la main du caporal qu’elle venait de vaincre et parla gaiement avec elle. Les simulations de crochets et de directs qu’elles faisaient dans l’air indiquaient qu’elles échangeaient sur leurs impressions pendant le combat. Athéna s’éclatait même en s’imitant, complètement sonné, vouloir la faire à l’envers au cerbère. Elles se quittèrent après une empoignade bon enfant tandis que la lumière s’abaissait de nouveau pour se concentrer sur le ring. Les spectateurs qui étaient partis se prendre une boisson ou des pop-corns revenaient avec impatience. Ils riaient, discutaient, échangeaient entre eux avec joie et plaisir, tous réunis par la même passion et le divertissement. S’en était au point qu’on en oubliait l’état du Dédale et le coup dur que son équipage y avait vécu. Sidney n’avait jamais eu autant raison de donner l’importance au pont douze. Tous les membres d’équipage au repos et non essentiel s’y ressourçaient. D’ailleurs, en parlant d’équipage non essentiel, une exception en la personne du colonel Caldwell se trouvait à l’encadrement du sas, les bras croisés, en mirant la rencontre qui allait se faire. Il répondait d’un signe de tête aux saluts militaire que faisaient les hommes sur le passage.

En observant la foule grandissante, durant son échauffement Alexander finit par voir le colonel. Il fut étonné de le voir, à dire vrai, il pensait que le pont douze était un lieu auquel l’homme ne voulait jamais mettre les pieds. Il soupira doucement… Il y a de forte chance qu’il désapprouve ce genre de rencontre. Et involontairement l’anglais se demanda ce que pensait ce vieux loup de mer, espérant que ces nombreux efforts ne viendront pas à se briser en se battant. Le colonel est un homme peut aisé à comprendre et avoir sa confiance était un élément difficile à obtenir.

Leur regard se croisèrent et l’anglais, lui fis un signe de tête simple, avant de rejoindre Sidney qui était seul. Il se demanda où était passé Isia...
« J'ignorai que le colonel aimait la boxe » Lança nonchalamment l‘anglais, une pierre à l’eau pour construire un pont.

Sidney chercha du regard la présence du colonel et le salua à son tour d’un simple signe de tête, il répondit doucement à Alexander avec un air des plus naturel :
« Le Dédale contre Atlantis. Même le colonel ne voudrait pas manquer le résultat de ce match... »
« Je croyais qu’il n’y avait plus de rôle ou d'appartenance » Dit-il ironiquement avec un petit rictus malin.

La belle blonde ne tarda pas à venir les rejoindre en leur offrant un grand sourire. Elle avait prit une expression agréable en rejoignant les deux hommes.
« Tu as trouver un prince charmant ? » Dit Alexander machinalement, pour la taquiner, alors qu’elle apparaissait toute belle et radieuse. Faut dire, qu’elle était toujours ainsi.
« Des toilette très charmantes ! » Dit-elle pour jouer le jeu. Alexander eu un petit rictus, elle était donc partie se soulager. Il hocha la tête simplement.

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Jeu 9 Nov - 13:17

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Divertissement au sommet
feat. Dédale
Chronologie : 23 mai 2017 // SUITE du RP : Au rapport colonel



Quelqu’un vint les informer qu’il était bientôt l’heure de monter sur le ring. Isia sautillait d’excitation. Puis se calma et chopa Alexander par l’épaule, pour le regarder dans les yeux front contre front.

« Tu nous en fais une carpette ! Je veux entendre ton sobriquet ridicule de buveur de feuille et d’eau chaude dans tout le public qui hurle à ta victoire ! Je veux voir les évanouissements de toutes les Terry fan !! Je veux que tu lui montres que les civils sont aussi badass au combat que les militaires ! Ce soir c’est la suprématie de l’esprit sur le corps ! Ce soir le guindé et mystérieux RDA qui fait mouiller les culottes par un regard bat à plate couture un biscotto !!! Ce soir tu montres qui c’est la PATRON ! » Isia avait toujours rêvé de faire ça ! Et elle était fière de sa prestation ! Elle se recula sérieusement, avant de croiser le regard un peu étonné de l’anglais. Elle avait fait un vrai discours de coach sportif : posé et vindicatif ! D’un haussement d’épaule main en l’air, elle le regarda.

« Bah quoi ? Si tu ne gagnes pas tu auras pas MA surprise ! Maintenant file ! »
Bon cela intrigua encore plus Alexander. Si elle ne lui avait pas donnée ou fait miroiter avant, c’est que tout bonnement, c’est une vraie surprise et non une connerie de sa part. Il était franchement tenté de lui rentrer dedans à sa manière pour en savoir plus, mais le temps pressait et déjà, il entendait le présentateur jouer avec le micro.
« Mais c’est que tu en deviens exigeante… Barbie ! » Il lui fit un rictus carnassier avec un clin d’œil.

Elle lui envoya un pompon dans la figure comme réponse « Tsss et ça se dit Responsable Adjoint à la Direction d‘Atlantis !! » Elle rigola de bon cœur, laissant Alexander passer devant et attrapa le bras de Sidney. Isia familière ? Toujours voyons !
« J’ai la même pression, que si je le mariais ! » Dit-elle doucement avec ironie.
« Petit un jour est devenu grand, chère collègue ! » Répondit Sidney en se laissant faire.
« L’oiseau quitte le nid…. Ne pleurons pas mon cher » Ajouta Isia avec une voix vibrante ! Quelle comédienne !

Il salua d’un geste Alexander tandis qu’il montait sur le ring et lui souhaita bon courage d’une manière très simple mais tout aussi chaleureuse.
La pression était à son comble, elle vibrait même dans la voix de Sidney pourtant si sage.
« Faisons-le gagner, nous avons d’excellents atouts à lui offrir ! »
La chirurgienne hocha la tête « De toute façon, il n’y a pas de doute sur sa victoire ! » Elle était parfaitement confiante, peut-être même trop. Mais qu’importe, elle voulait de cette victoire point ! Et quand Isia voulait elle l’avait !
« Aucun ! » Assura l’homme par pleine solidarité de supporter.


FICHE ET CODES PAR ILMARË


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Jeu 9 Nov - 13:21

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feat. Dédale
Chronologie : 23 mai 2017 // SUITE du RP : Au rapport colonel




L’animateur reprit position avec Farelli au centre du ring. Branché aux hauts parleurs, il se racla la gorge avant de débuter la présentation. Les éclats de voix du public baissèrent naturellement en intensité.

« J’ai à présent le plaisir de vous annoncer la présence d’un invité particulier, absent de longue durée. Douzième à la position du classement par forfait déclaré, il nous est revenu de la cité pour concourir par cette occasion spéciale. »

Il fît un silence volontaire pour faire monter la pression. Il prit une voix profonde pour charger l’importance de sa présentation.

« Mesdames et Messieurs, chers membre du Dédale, je vous demande de faire un accueil particulier à notre héros de janvier, le défenseur de la gente féminine, l’administration contre la brutalité, le papier contre le poing. »

Les gens scandaient en coeur “Justicier, justicier, justicier, justicier.”

« Bien entendu, cher public. J’ai nommé la terreur des violeurs, l’éradicateur de pourriture, un anglais bien connu, mesdames et messieurs, je vous présente Alexander Hoffman, le JUSTICIER AU THEEEEEEEEEE ! »

Isia roula des yeux en entendant tout ça…
« Manque plus que le prix et c’est bon, on est riche… Il serait bon pour faire la PUB casto lui ! » Dit-elle dans un murmure. Ce fut plus fort qu’elle, elle ne put s'empêcher de chantonner une connerie, reprenant l’air et les paroles modifiée par ces soins de la chanson disney : Pour les hommes “Vaiana, la légende du bout du monde”.
La chanson original pour le fun:

« Comment vous le dire ?
C’est pour vous les Hommes.
Qu’il créé l’univers.
C’est naturel, c’est pour vous, vous les hommes.
Qu’il est un demi-dieu très ordinaire.
Qui de ses pouces a soulevé les cieux ?
Quand vous dansiez le tango ?
Quand le dédale était en morceau
Qui est allé vous chercher les pièces pour le réparer contre les russes ?
C’est l’un de nous deux.
Oh, et l’éradication des violeurs ?
Pour les Hommes.
Les jours sont plus longs et plus beaux.
Qu’il a défoncé la gueule de Pete
Pour les Hommes.
Vous rendre heureux c’est sa devise.
Comment vous le dire ? C’était naturel.
De poser des phrases de diplomatie sur les planètes !
Mais ce n’est rien de sensationnel.
Ha ! Il l’a fait pour les Hommes, tout simplement.
Pour les Hommes, pour les Hommes.
»

Elle poussa le vice jusqu'à faire une petite danse… Oui elle était intenable. Ricanant toute seule. Elle ne savait pas si Sidney aurait la référence. Mais dans tous les cas, il avait de quoi examiner niveau folie ou cas bizarre avec elle ! D’ailleurs, il éclatait de rire en la voyant faire.

Voyons, chère consoeur. Vous auriez dû monter sur ce ring avant la présentation pour le chanter au micro et vous exprimer sur scène. Quel art ! Quel encouragement ! »
Isia ricana de plus belle : « Oh oui !! Je me serais cru dans une émission de nouveau talents… Quel effet ! J’aurais mis le feu ! » Fit-elle par exagération. Le pire, c’est qu’elle en aurait été capable.
Sidney l’imaginait sans mal et laissa un sourire étirer son visage pour toute réponse.



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Jeu 9 Nov - 13:22

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Divertissement au sommet
feat. Dédale
Chronologie : 23 mai 2017 // SUITE du RP : Au rapport colonel




Isia jeta un coup d’œil à l’anglais qui venait d’arriver. Personne ne pouvait se douter, qu’intérieurement, il n’était pas des plus à l’aise. Ne s’imaginant pas toute cette foule en délire ou même tout ça… Il n’avait rien fait d’extraordinaire de base. Il avait défendu la femme dont il était follement amoureux d’un connard et sauvée d’un viol son assistante. Cela lui apparaissait normal et n’importe qui de sain d’esprit aurait essayé de faire de même. Le reste, l’éradication de la bande des kekettes lâches, était tout aussi naturel ! Lui, n’avait pas combattu les Wraiths et il n’était pas un héros. Enfin bon. Il avait entendu la petite chanson d’Isia et lui avait fait les gros yeux en lui montrant son bras signe qu’il n’avait pas assez de tatouage pour faire le demi-dieu Maui. La blonde avait souri, elle savait qu’il aurait la référence au vu du nombre de film qu’il s’engloutissait.

Un tonnerre d’applaudissement et percussions de pieds souligna différents cris et sifflements sur l’approche d’Alexander. Isia qui avait récupéré son sac de soin et Sidney se placèrent dans le coin qui lui appartenait où se trouvait des torchons, un tabouret et un sceau d’eau. Isia ajouta une serviette blanche au tas assez spéciale. En ce qui concerne l’administratif, les applaudissements le suivaient jusqu’au ring. Ils s’accenturaient à chacun de ses saluts pour le public. Ce n’est qu’au mouvement de l’animateur qu’ils baissèrent le volume alors qu’il reprenait.

« Et son opposant, un adversaire de renom, les muscles du Dédale, son mouvement interne, le rêve de ces dames. Le bulldozer ambulant, le tronc d’arbre, le chêne indéracinable, j’ai nommé, oui vous entendez bien... »

Nouvelle euphorie dans la salle. Nouvelle remarque d’Isia :
« Le demi-dieu de la clé à molette !!! Le pro du rencard ! » Elle parlait doucement, plus pour elle que pour les autres. Alexander l’entendit et pouffa silencieusement.

« Barry Baxton dit BIG-BUUUUUUUUUULL !!! »

L’homme apparut dans le coin opposé avec ses accompagnants. La troisième boxeuse qu’Alexander avait rencontré, Alexa, était son accompagnante et l’encourageait tout en le pointant du doigt. Un médecin du Dédale se trouvait également à ses côtés et vérifiait sa trousse tandis que les deux combattants se jaugeait du regard.

Isia fit de même, pas de raison que Fox ne soit pas encouragé !
« Allez Fox, tu oublies pas : Carpette blanquette ! Sinon tu finiras dans le bloc opératoire à récurer le sang ! » Elle croisa les bras sérieusement avec ses pompons au mains. Faut dire que là, c’est vraiment la team civil, le seul civil de Dédale avec le RDA et la seconde responsable du pôle médicale d’Atlantis. Sidney rigola de nouveau, il s’était installé confortablement et observait consciencieusement l’adversaire dans le but d’obtenir la faille qui pourrait peut-être échapper à Alexander.

L’anglais jetta un regard amusé à sa “Dreams team”... Alala la blonde était survoltée et cela était juste parfait ! Le “carpette blanquette” allait rester ! Enfin tant que ce n’est pas lui la blanquette… de base c’est un rosbif ! Il ne faut pas mélanger !

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Jeu 9 Nov - 13:28

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Divertissement au sommet
feat. Dédale
Chronologie : 23 mai 2017 // SUITE du RP : Au rapport colonel




Au bout d’une petite minute où la foule ne cessait de les encourager, quelques clichés témoignant de photographies qui se prenaient, Farelli considéra son chronomètre puis approcha du centre. L’animateur, lui, reculait pour laisser sa place et retournait sur les tables entourant la cloche.

Farelli fit un signe aux deux hommes pour qu’ils s’approchent. Barry avait quitté son peignoir, il était torse nu et souriait sous les sifflements un peu trop insistant des dames qui, surtout, le chambraient exagérément. Un cri qui perça la foule démontrait que cette petite provocation provenait surtout des filles de la manutention venu le soutenir. Nul doute que le reste des collègues masculin s’y trouvait aussi et qu’ils le voulaient victorieux.

Isia roula des yeux et se rapprocha de Sidney.
« Faudrait qu’Alex retire son haut … Là ça donnerait plus d'intérêt aux cris ! Alors l’accompagnant en pense quoi niveau stratégie ? » Fit-elle malicieuse comme jamais. Le pire, c’est qu’elle ne l’avait jamais vu torse nu, elle savait juste de sa copine qu’il était à “croquer”. Mais c’est surtout, pour qu’il ait une certaine égalité et puis bon… le but d’un combat c’est bien de mater ce qui est bien fait non ?

Sidney regardait consciencieusement le ring. Il ne détourna pas le regard vers Isia mais cela ne l’empêcha pas de sourire à la remarque. Signe qu’il l’écoutait bien et ne l’excluait pas de son attention.
« Je serais tenté de dire que cela n’a que peu d’importance... » Il se détourna pour la regarder de son air sage et paternaliste. Le psychologue trouvait très amusant sa façon de répondre à toute forme de provocation et, dans ce cas-là, la jeune femme avait l’intention de rétablir une forme d’équilibre de force mâle. Le petit coté non verbal de la confrontation de l’image, l’homme le plus habillé devenant au regard le plus chétif. Il ne fallait pas s’y fier pourtant.
« Mais nous pouvons aussi considérer que la bataille est aussi morale et qu’elle commence dans les encouragements du public. » Compléta l’homme avec un clin d’oeil. « Vous serez bien plus convaincante que moi, consoeur. Faites-lui ôter son gilet. »

Isia écoutait attentivement Sidney, le combat ne commençait pas encore, il fallait que psychologiquement tout soit bon pour les candidats et surtout toute la préparation derrière eux. Tout en écoutant ce bon psychologue, Isia vérifiait si tout le nécessaire de premier secours et serviette était rapidement a porté de main. Elle délaissa ses pompons, pour être plus réactive. Hors de question que leur « champion » soit en train de répandre son sang sur le ring à cause d’une perte de temps.

Oui, cela était superficiel, mais c’est histoire de donner du spectacle et plus le public encourage Hoffman, moins Barry aura la sensation d’avoir des ailes ! Isia eu un rictus amusé quand Sidney l’informa de tenter sa chance. Faut dire, qu’elle pensait le faire avant même qu’il lui demande. Alexander se tourna vers eux, les entendant parler, il les toisa d’un air interrogateur et Isia en profita pour lui balancer joyeusement :

« Dis chouchou, tu ne veux pas faire comme Barry ? »
« Gonfler les pectoraux ? » Dit-il d’un air innocent, alors qu’il avait bienAu bout d’une petite minute où la foule ne cessait de les encourager, quelques clichés témoignant de photographies qui se prenaient, Farelli considéra son chronomètre puis approcha du centre. L’animateur, lui, reculait pour laisser sa place et retournait sur les tables entourant la cloche.

Farelli fit un signe aux deux hommes pour qu’ils s’approchent. Barry avait quitté son peignoir, il était torse nu et souriait sous les sifflements un peu trop insistant des dames qui, surtout, le chambraient exagérément. Un cri qui perça la foule démontrait que cette petite provocation provenait surtout des filles de la manutention venu le soutenir. Nul doute que le reste des collègues masculin s’y trouvait aussi et qu’ils le voulaient victorieux.

Isia roula des yeux et se rapprocha de Sidney.
« Faudrait qu’Alex retire son haut … Là ça donnerait plus d'intérêt aux cris ! Alors l’accompagnant en pense quoi niveau stratégie ? » Fit-elle malicieuse comme jamais. Le pire, c’est qu’elle ne l’avait jamais vu torse nu, elle savait juste de sa copine qu’il était à “croquer”. Mais c’est surtout, pour qu’il ait une certaine égalité et puis bon… le but d’un combat c’est bien de mater ce qui est bien fait non ?

Sidney regardait consciencieusement le ring. Il ne détourna pas le regard vers Isia mais cela ne l’empêcha pas de sourire à la remarque. Signe qu’il l’écoutait bien et ne l’excluait pas de son attention.
« Je serais tenté de dire que cela n’a que peu d’importance... » Il se détourna pour la regarder de son air sage et paternaliste. Le psychologue trouvait très amusant sa façon de répondre à toute forme de provocation et, dans ce cas-là, la jeune femme avait l’intention de rétablir une forme d’équilibre de force mâle. Le petit côté non verbal de la confrontation de l’image, l’homme le plus habillé devenant au regard le plus chétif. Il ne fallait pas s’y fier pourtant.
« Mais nous pouvons aussi considérer que la bataille est aussi morale et qu’elle commence dans les encouragements du public. » Compléta l’homme avec un clin d’oeil. « Vous serez bien plus convaincante que moi, consoeur. Faites-lui ôter son gilet. »

Isia écoutait attentivement Sidney, le combat ne commençait pas encore, il fallait que psychologiquement tout soit bon pour les candidats et surtout toute la préparation derrière eux. Tout en écoutant ce bon psychologue, Isia vérifiait si tout le nécessaire de premier secours et serviette était rapidement a porté de main. Elle délaissa ses pompons, pour être plus réactive. Hors de question que leur « champion » soit en train de répandre son sang sur le ring à cause d’une perte de temps.

Oui, cela était superficiel, mais c’est histoire de donner du spectacle et plus le public encourage Hoffman, moins Barry aura la sensation d’avoir des ailes ! Isia eu un rictus amusé quand Sidney l’informa de tenter sa chance. Faut dire, qu’elle pensait le faire avant même qu’il lui demande. Alexander se tourna vers eux, les entendant parler, il les toisa d’un air interrogateur et Isia en profita pour lui balancer joyeusement :

« Dis chouchou, tu ne veux pas faire comme Barry ? »
« Gonfler les pectoraux ? » Dit-il d’un air innocent, alors qu’il avait bien compris de quoi elle parlait. Et l’ignorait clairement.
« Oui, mais sans gilet ! » Lança t’elle avec gaieté.
« Pour quoi faire ? Il est bien mon haut ! »
« Non il est moche ! Retire-moi ça, que l’autre voit qu’il a un vrai mâle musclé en face de lui ! Et qu’il se fasse pipi dessus en entendant les hurlements
hystériques de toutes les mouilleuses ! Ou des mecs … comme tu as du succès chez tout le monde
»
Le pire, c’est qu’elle venait de lui dire ça sérieusement. Alexander lui jeta un regard étrange avec une petite moue, qu’Erin qualifiait de « trop mignonne » car cela lui donnait l’air d’un chat. Un chat qui n’était pas convaincu.

« On se passera de l’effet hystérique »
Il était hors de question, qu’il expose son plus gros complexe à la vue de la foule… et puis là oui il y a des chances que des personnes soient intimidé, au vu ce qu’il a sur le torse. Déjà, qu’on pouvait deviner une cicatrice sur l’épaule droite et un œil avisé pouvait deviner que ce fut des marques de « torture » … alors non. Il se tourna.

« Non mais… tu complexes sur ça ? » Lança Isia, un peu étonné. D’habitué la provocation marche quand il était de bonne humeur et enclin à faire des conneries.
« Non. Je vois pas pourquoi je complexerai sur un homme plus imposant que moi »
« Je ne te parle pas de Barry ! Tu t’en fou généralement de l’aspect des autres ! Mais je te parle du fait que tu ne veux pas qu’on te mate ! »
« Je suis pudique c’est tout » Il haussa les épaules, ce débat ne lui plaisiat pas et cela pouvait se voir en observant ses micro expressions.
« Quand il va te choper par le col de ton gilet, tu vas te sentir con de ne pas l’avoir retiré »
« Tu ne veux pas que je me mette en caleçon pendant que tu ais ? »
« Bah ce n’est pas moi qui en sera outrée ! »
« Bah tiens ! Je l'enverrais que si tu retires ton haut »
« Sérieusement ? » Elle mit sa main sur le bas de son haut d’un air totalement désinvolte.

Alexander se tourna immédiatement, ce “sérieusement” dit avec autant de désinvolture, était signe qu’elle allait faire une connerie ! Et déjà, la belle commençait à relever doucement son haut. Alexander lui fit un geste, de ne pas le faire, en pointant un doigt sur le haut et le bas, comme pour lui dire “relache ça !”. On pouvait voir son bidou plat.
« Arrête, tu vas faire une crise cardiaque à quelqu’un ! » Il jetta un regard à Sidney en roulant des yeux… Mais vraiment elle était dingue quand elle voulait un truc !
« Papi grognon mourra heureux va ! » Fit-elle, sans avoir rien à faire.
« Isia ! » Grogna Alexander en continuant de lui faire un geste autoritaire comme si ce fut une gamine et lui le père.
« Ah bah retire où je l’enlève ! » Dit-elle en le provocant.
« Tss. Ose et je te colle un blâme pour atteinte à la pudeur d’autrui ! »
Isia le regarda d’un drôle d’air, puis toisa Sidney d’un air amusé.
« Bon … Tu sais ce que j’en pense des blâmes ? Oui bon, tu me donnes une bonne raison de pourquoi tu ne veux pas faire ton mâle et te la péter grave ou je
retire ! Pour info je suis en soutif en dentelle super sexy rouge ! Et je n’en ai rien à faire du regard des autres moi…
»

« Tu ne pas va oser … » Il lui jeta un regard au coin… Isia haussa les épaules pour retirer le haut. Mais au moment où elle allait dévoiler son casse cœur, Alexander grogna. On pouvait voir un début de dentelle épaisse super sexy rouge carmin, comme elle lui avait dit.

Une partie du public ne loupait visiblement rien du spectacle. Au travers des applaudissements, des sifflements et de toute l’ambiance électrique des gradins, des “Aaaaaah ? Aaaaahhhh ?” de suspens montaient, suivant très fidèlement le moindre mouvement d'élévation du haut d’Isia. Des clameurs provenant autant de voix masculines que féminines avec quelques rires quant au duel qui se jouait de ce côté du ring. Cela ne faisait qu'accroître le poids de la manœuvre d’Isia. À croire que cette partie du public avait l’espoir de voir ce haut s’envoler pour un spectacle supplémentaire.

Isia leva le regard vers le public… le petit manège n’était pas passé inaperçu.
« Regarde comme ils sont contents ! »
« Ils veulent surtout mirer une demoiselle un peu trop provocante !! Arrête, tu vas finir par chauffer toute la salle ! » Il était autoritaire ! Il refusait qu’elle aille jusqu’au bout. Et c’est bien le seul homme d'ailleurs.

« MADAME ! RANGEZ VOTRE POITRINE ! » Avait soudainement rugit le sergent-chef.
Il s’approcha rapidement de ce coin du ring, d’un air colérique, avant de la considérer d’un oeil envieux. Le vieux loup était visiblement un homme comme les autres.
« Par tous les enfers, Satan donnera cher pour vous avoir à sa droite ! Mais en attendant, vous vous êtes trompée de place ma jolie. Les cartons numérotés des tours de ring sont à coté si vous voulez faire l’honneur de l’annonce ! »

Alexander leva les yeux au ciel, il avait honte. Autant quand ça reste entre eux, cela ne lui procure que peu de gêne, mais là… Gaulé comme des gosses, il avait cette impression. Il secoua la tête de plus belle. Alors que sans se démonter Isia toisa l’homme.
« Vous ne faites pas autant de chichi quand c’est un homme qui se balade torse nu ! J’essaie de donner une égalité sur ce ring ! » Elle avait mis ses mains sur ses hanches, le haut était retombé sous la déception partielle du public.
« Isia … Tais-toi tu veux ? Je ne me mettrais pas torse nu point ! » Ronfla Alexander, qui avait plus l’air d’un tigre que d’un humain.
« Eh bien si vous tenez tant à cette égalité des sexes à la démonstration, faites-vous plaisir. En attendant, laissez votre chemise où elle est ! » Fit indépendamment le chef avant de retourner à ses affaires.

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Jeu 9 Nov - 18:19

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Sidney, entre temps, s’était tenu silencieux en considérant toute cette scène. La manœuvre d’Isia l’avait bien fait rire et il trouvait encore une fois la preuve de son analyse. Elle excellait dans l’utilisation de ses atouts tant physique que moral. Avec un tempérament et une personnalité parfaitement taillée pour ça. Cette façon de faire un chantage, et encore le mot pouvait être fort compte tenu de l’humour, la plaçait dans une image de femme dites “délicieusement dingue” par le public et les autres témoins. Tout comme elle attirerait l’envie et la jalousie. Une belle façon détournée de prendre également ce public en otage par cette désinvolture complète.

Et cette situation était particulièrement terrible puisque le psychologue ne pouvait s’empêcher d’analyser et de décortiquer la relation entre les deux jeunes gens. En d’autres termes, c’était un Noël avant l’heure tant l’élément était riche. Mais voilà, Alexander avait croisé son regard à plusieurs reprises, des fois inconsciemment, et la virulence de sa résistance trahissait, selon lui, une réalité qui dépassait la simple gêne d’être vu en public. Il devait y avoir autre chose qui échappait autant à Isia qu’à son regard d’expert.

D’ailleurs, Alexander n’était véritablement pas l’homme à laisser ces signes révélateurs d’anxiété sauf dans un cadre amical. Cette déduction le touchait dans le sens où cela prouvait que Sidney était compris dans son cercle d’ami. Mais il était évident que le jeune homme dissimulait une raison bien plus légitime. Un élément qui l’affectait beaucoup et qu’il ne souhaitait pas partager avec elle et encore moins exposé à la vue de tous. C’est ainsi que le compris Sidney et il acquiesça silencieusement sur le dernier échange de regard.

Quant à choisir, le psychologue allait bien entendu soutenir son ami dans sa décision. Isia était tout simplement géniale dans sa tentative de le faire plier mais elle en serait tout aussi difficile à détourner de son but. Sauf !!!! Sauf s’il y avait un élément encore plus intéressant pour nourrir son tempérament prédateur et carnassier. Sidney venait tout juste de le découvrir en tournant son regard à l’autre bout du ring.
Barry se tenait dans son coin, l’air résolument neutre, trop peut-être, en bougeant comme s’il avait été pris de crampes. En réalité, il n’avait rien loupé du ventre plat d’Isia ni du véritable trésor de sous-vêtement qu’il y avait entrapperçu. Dans un esprit d’homme, l’imagination avait très vite fait le reste du travail. Et qui dit pensée complaisante...dit réaction anatomique.

« Chère consoeur, je crains malheureusement que notre ami a une raison très légitime de vous refuser cette demande. Et venant d’un homme tel que lui, cela ne pourra pas être discuté. » Fit-il simplement à l’adresse d’Isia, le genre de propos qui allait l’encourager justement à faire l’inverse. Mais Sidney pressa gentiment son coude pour attirer son attention sur Barry.
« Mais vous pourrez toujours vous rassurer de l’effet que vous faites aux hommes. Y compris à vos adversaires. Mission accomplie si on peut dire... »

Isia tourna la tête vers Sidney, tout comme Alexander et chose amusante, les deux jetèrent un regard discret à Barry en même temps. Isia, lança une oeillade séduisante à Barry, pour lui faire encore plus d’effet avec le clin d’oeil qui va bien. Le boxeur lui répondit d’un sourire tout aussi ravageur. Autant dire qu’il allait se démener pour l’obtenir son rancard. D’autant plus qu’il avait ajouté la consigne d’avoir Isia sur son trente et un. Avec l’avant-goût qu’il venait d’avoir, il n’osait même pas imaginer ce que pouvait receler ses dessous…
En fait, il ne fallait SURTOUT PAS l’imaginer. Raison pour laquelle l’homme se tourna dans le sens inverse, autant pour calmer sa “crampe” que pour se forcer à une meilleure concentration.

La jeune femme satisfaite de son petit effet, allait répliquer un truc, avec un rictus chafouin sur les lèvres, mais Alexander la fit taire d’un mouvement de main. Pour une fois, elle ne prit pas le dessus, dans un sens, il lui était impossible de le faire avec Alexander. Même si elle tentait souvent. Il y a des réactions primitives, qui vous demande de la fermer, quand un “alpha” vous le dit. Et involontairement ou non, Hoffman devait jouer sur cette “corde” pour faire fermer sa bouche à la plus chaotique personne de la galaxie de pégase. Tout était question de charisme et de place dans l’espace.
« Tous ça pour déconcentrer Barry ? Franchement, tu as tellement peur de manger avec lui ? » lança t’il d’un regard perçant, il avait mis un ton agacé volontairement, mais il était satisfait de lui rendre la monnaie de sa pièce. Après bon, il n’était pas surpris que ce pauvre Barry soit à l’étroit. Il ne devait pas être le seul.

« Non. Par contre toi aucune réaction, je vais finir par croire que tu es homo en fait ! » Dit-elle provocante, en laissant bien son regard là, où elle ne devrait pas. Dans la tête d’Isia, elle pourrait se trimballer à poil devant le RDA qu’il resterait de marbre. Et pour cela, qu’elle osait encore plus. Bon, il avait l’éducation de ne pas réagir et de voiler une quelconque envie, donc dans ce sens elle avait raison, mais il ne resterait pas insensible. C’est après tout une trop belle femme, pour qu’elle soit ignorée.

Alexander ne s’y attendait pas du tout… Il la toisa, puis baissa le regard vers son entrejambe, on ne voyait rien, car monsieur savait ranger correctement et il n’avait pas été spécialement échaudé par le manège d’Isia, puisqu’il n’avait pas regardé autre chose que son visage exprès, avant de la toiser avec un rictus carnassier.

« En effet ou non, avec toi dans le coin, je m’arrange pour que rien ne se voit » Dit-il simplement
« Ou qu’elle est trop petite »
« Oui ça doit être ça » dit-il en haussa les épaules. Il n’avait pas de complexe sur ça, l’un des rare homme qui ne prendrait pas la mouche sur la taille de son sexe et s’en fichait royalement. Il savait ce qu’il avait.

Isia eut une petite moue, voyant qu’elle ne pouvait pas le provoquer là-dessus. Elle soupira faussement. Il en fallait plus pour la détourner de son but.
« C’est dans ta tête que tu as complexe sur ton corps ! Je suis certaine que c’est une lubie, tu devrais voir un psy, car tu n’as pas à complexer ! Surtout toi ! » Elle revenait dessus, mais d’une manière détournée. Et incluant Sidney, tout en le complimentant, mais cela était parfaitement sincère.
« Oui c’est dans ma tête » Il l’envoyait clairement boulé mais avec son ton neutre. Il avait repris son air sérieux.

Isia leva un sourcil en croisant les bras… Puis toisa Sidney, elle était prête à forcer si besoin, mais le ton d’Alexander était clairement un refus et ce refus était dû à de la pudeur ou une honte particulière. Elle ne le força pas d’avantage, puisqu’il n’était plus dans le registre du jeu.
« Je t’ai vexé chouchou ? » Dit-elle avec douceur pour faire la paix.
« Non. »
« Désolé… mais faudrait régler ce problème quand même. Tu es bien le dernier qui peut complexer. »
« Je ne complexe pas, je n’aime pas être à moitié nu c’est tout »
« Oui. Petite fleur pudique va. » Elle avait un ton doux, comme pour apaiser les choses. Elle savait qu’elle allait souvent loin et elle avait de la chance d’avoir des amis qui ne se vexait pas et qui la prenait comme elle était. En tout cas, elle était contente d’avoir déconcentrer Barry.
« Oui, petite feuille dévergondée.. »
Isia ricana. « En plus, tu sais bien que tu finis toujours à moitié nu ! C’est ta malédiction » Dit-elle en référence aux nombreuses fois où Erin charriait Alexander quand ils racontaient leur dernier périple lors de soirée. Faut dire que l’anglais, avait un don pour finir régulièrement avec des habits en moins. Cette remarque fit soupirer Alexander… elle avait malheureusement raison et sentait qu’elle allait avoir raison… Mais bon. On ne va pas tenter le diable. Enfin si, en restant habillé.

Pendant ce temps, Alexander avait mis un protège dents aussi, conseil avisé de l’intendant. Et un coup de Barry pouvait déchausser des dents ! Sinon, l’homme avait l’équipement standard mais rouge, avec chaussure de boxe, gilet et short. Il aurait pu prendre une coque, mais comme ce genre de coup était interdit, il ne souhaitait pas en mettre une. Surtout que cela était très très désagréable à porter pour le peu qu’on soit bien doté.

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