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[Moment fort 17] : Quand le chat dors les souris dansent

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Atlantis
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Mar 7 Fév - 20:31

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Quand le chat dort, les souris dansent


[Moment fort 17] : Quand le chat dors les souris dansent 012510[Moment fort 17] : Quand le chat dors les souris dansent Kara110

Point de vue : Celui d'Harris
Personnes impliquése : Kara Aiolos & Capitaine Harris
Intervention autre ? : non
Chronologie : 6eme jour : 9h00
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Franchement, Julia avait vraiment fait de la merde avec son idée de séduire l’anglais. L’échec était couru d’avance, et il l’avait prévenu de nombreuses fois. Mais cette femme n’en faisait qu’à sa tête, et c’était aussi pour ça qui l’aimait. Toujours est-il qu’elle s’était plantée, et que Steele et Hirsh avait tout vu. Donc, il l’avait drogué, mais cela ne tiendrait pas devant les enquêteurs, même s’il savait qu’elle était une sacrée bonne comédienne, et qu’elle ferait tout pour le blanchir lui si jamais elle voyait que les carottes étaient cuites. En plus de ça, un fidèle à la sécurité lui avait dit que les serveurs avaient été piraté et il avait fait contrôler sa chambre par ce même gars qui avait trouvé des mouchards. Pour un peu qu’il y en avait dans celle de Julia et autant dire qu’ils étaient marrons.

Il fallait se mettre au vert un moment, le temps que le boss débarque, brise Steele et Hoffman et il pourrait revenir tranquille quand ses ambitions de conquêtes intergalactiques se serait calmé. Il s’était levé plus tôt que le Major Woosley, à qui il avait bien fait des choses. Il pouvait presque crever heureux maintenant qu’il s’était bien défoulé. Bref, il fallait trouver un endroit où personne ne penserait aller le chercher. Il connaissait pas mal de planque dans la cité, à cause de son emploi dans la sécurité, et ses explorations, mais il préférait adopter une stratégie assez basique qui consistait à se planquer dans le tanière de l’ours. Il allait rester sous leur nez, et ils n’y verraient que du feu.

Il pénétra dans les appartements de la dénommée Kara Aiolos. Cette petit pégasienne ne poserait pas de soucis. En plus de ça, il n’aurait pas de scrupule à s’en prendre à elle si jamais elle voulait jouer les rebelles. C’était une femme, et en plus de ça, une étrangère. Qui plus est, elle n’était pas réputée pour être une guerrière. Plutôt le genre de pimbêche à causer et à palabrer. Tant mieux, ça lui ferait de la distraction pendant l’attente. Il aimait converser. Ça tombait bien, elle était là.

« Toi, va te foutre sur ton lit où je te descends. » Il braqua son zat sur elle. « Si tu gueules ou même si tu respires un peu trop fort, je te descends aussi. Et crois-moi, tu n’aimerais pas la suite, parce que j’adore jouer avec des corps inertes. »

Vu le ton, le regard, et le non verbal, il ne plaisantait absolument pas. Il parcouru rapidement la pièce des yeux à la recherche d’une arme potentielle dont elle pourrait se servir contre lui. Simple précaution, il ne comptait pas l’approcher de toute façon. Il se serait bien payé le culot de braquer Teyla, mais elle n’était pas dans les murs de la cité. Certainement en train de courir le gueux chez son dégénéré de peuple.


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Il discutera si tu discutes avec lui
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Jeu 9 Fév - 13:33

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Kara était dans ses quartiers en train de travailler. Elle ne sait plus depuis combien de temps elle était là car elle perdait assez vite la notion du temps quand elle se plongeait dans le travail. Elle était en train de répertorier minutieusement tout ce qu'elle avait fait depuis qu'elle était arrivée sur la cité. Ces travaux seraient ensuite envoyés sur sa planète. Il n'y avait rien de confidentiel ni de codé et en plus de ça tout ce qu'elle transmettait devait être validé par l'administration de la cité. Elle détestait ça mais pour le moment s'y pliait sans rien dire.

La diplomate n'avait pour le moment lié que très peu de liens avec les gens de la cité, il faut dire que cette histoire d'agressions était arrivé quelques semaines après son arrivée. Donc vu que tout le monde soupçonnait tout le monde ce n'était pas facile de tisser des liens. La brune ne voulait pas se retrouver au milieu d'une agression donc elle ne sortait de ses quartiers que pour aller faire du sport et manger un peu.

Elle sursauta quand elle entendit la porte s'ouvrir et voir un homme armé d'un zat pointé sur elle faire son entrée. Kara n'était pas bête et elle fit vite plusieurs déductions dans sa tête , notamment la principale : elle était dans la merde. Il était beaucoup plus grand qu'elle, assez imposant et surtout armé. Elle par contre, était menue et surtout non armée. Plusieurs réparties mauvaises lui passèrent en tête mais elle décida de ne pas faire la maligne...du moins pas pour l'instant. Elle se leva donc de son bureau pour aller sur son lit.

S'il croyait lui faire peur il était mal tombé. Elle avait déjà été dans des situations encore plus désespérées que celle là. Kara s'assit donc sur son lit et ce de manière confortable. Elle tiquait sur les demandes du gars, déjà si tu veux faire plier quelqu'un tu ne lui dis pas de s'installer dans un endroit confortable. Malheureusement elle avait dû assister à des interrogatoires et les aveux obtenus ne l'avaient pas été au coin d'un feu avec un café chaud dans les mains...

Maintenant quoi faire? Kara ne savait pas. Lui parler pour savoir ce qu'il voulait ou rester silencieuse et l'observer dans ses réactions. Elle avait déjà déduit qu'il était violent et avec un sérieux problème de prouver sa supériorité. Elle décidait de se la jouer tranquille et se mis même à fermer les yeux. Sa réaction allait lui donner encore plus d'informations sur lui et non elle ne possédait pas d'armes, mais elle avait appris à se battre depuis qu'elle était arrivée ici.

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Atlantis
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Dim 12 Fév - 16:31

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Bien. Elle était docile. Malléable ? Peut-être pas, et le fait qu’elle ferme les yeux n’était pas anodin. Ce n’était pas… habituel. Une proie ne fermait pas les yeux face à la prédation. Normalement, ses iris auraient dû exprimer la crainte, la peur, voir la terreur. Au lieu de ça, elle se posait tranquillement le cul sur son lit, sans rien dire, et elle faisait style de dormir. L’aurait-il sous estimé ? Peut-être, peut-être pas. Il s’amusa de la voir procéder de la sorte. Elle essayait simplement de le déstabiliser et elle y était presque arrivée.

Il fit quelques pas dans la pièce et posa ses fesses sur une chaise ou sur le premier mobilier le permettant. Il gardait son arme pointait vers elle, juste au cas où. Ca ne le dérangeait pas de ne pas faire la conversation. Il pouvait rester mutique de longues minutes, à simplement observer son environnement. Histoire de faire peser un peu de psychologie dans tout ça, il commença à tapoter du pied, sur un rythme lent.

Ses yeux ne quittaient pas Kara d’une semelle. Il espérait vraiment qu’elle allait faire la conne. Ce serait plus amusant et le temps passerait plus vite. Enfin, tant qu’elle restait silencieuse…



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Lun 13 Fév - 18:50

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Pour un agresseur ou là un preneur d'otage plus précisément il semblait très calme. Tant mieux, tant qu'il restait comme ça Kara ne craignait rien. Fermer les yeux n'était pas pour le déstabiliser mais plutôt pour éviter à la diplomate de devoir voir ce mec en face d'elle. Elle savait parfaitement où il s'était installé, car la pièce n'était pas très grande et on ne pouvait pas dire qu'il se déplaçait de manière silencieuse. Elle était bien tenté de lui faire quelques remarques sur sa médiocre manière de faire mais elle n'était quand même pas si bête.

La brune était aussi capable de rester très longtemps sans parler c'était une tactique comme une autre pour faire craquer les négociateurs en face. Enfin là à cet instant précis elle aurait aimé avoir une formation de policière ou militaire pour mener des interrogatoires. Elle avait assisté à beaucoup mais n'avait jamais reçu de formation. Il se mit à tapoter du pied sur un rythme assez lent, une personne normale se serait focalisée dessus et serait vite devenue dingue. Kara, elle, esquissa un sourire en coin.

Elle se mit à tapoter avec sa main sur la structure métallique du lit, au même rythme que l'abruti de service. S'il voulait jouer à des jeux psychologiques, Kara savait jouer aussi. Plus le temps passait et plus l'idée de le faire sortir de ses gongs devenait tentante dans la tête de la diplomate. Son rôle aurait peut être voulu qu'elle le fasse parler pour en savoir plus sur cette sombre histoire mais quelque chose en lui ne lui donnait vraiment pas envie de lui parler. Elle était partagée donc elle allait voir comment il allait réagir au fait qu'elle joue au même jeu que lui avant de se décider de quel comportement à adopter.

Et si par mégarde elle avait joué un jeu dangereux...là il serait temps de paniquer et de hurler mais pour le moment elle se devait de rester calme et tranquille. Le pire dans tout ça , c'est que normalement ca devrait être une situation inédite pour elle, mais pas du tout. Elle n'y était pas habituée non plus mais si elle se rappelait bien en comptant celle là c'était sa troisième fois à être retenue contre son gré. Par moments elle se demandait vraiment pourquoi elle avait choisi cette branche. Elle aurait pu avoir un vie dorée sur sa planète mais non elle avait décidé de faire diplomatie et elle se retrouvait là.....la faute à pas de bol.

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Atlantis
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Jeu 16 Fév - 13:38

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Harris n’était pas là pour faire des vagues. Il savait qu’il était dans le collimateur des enquêteurs. Julia s’était faite serrer, et il était certain que son tour allait venir. Il ne savait pas comment, mais quelqu’un les avait mis sur écoute. S’il avait plus de temps devant lui, il aurait pu savoir qui, et comment. Bref, tant qu’il était là et que cette dinde restait silencieuse, il ne risquait rien. Personne ne viendrait le chercher dans cette chambre. Personne. Pour le moment, elle restait tranquillement assise sur son lit, sans faire de vague. Pour un peu, il aurait pu piquer un somme mais c’était risqué.

Du coup, il décida de jouer un petit peu. Il tapota du pied, histoire de la perturber. Au lieu de ça, il vit distinctement un petit sourire étirer la commissure des lèvres de la brune, et dans l’intervalle, elle se mit à tapoter sur la structure du lit en métal, en rythme avec lui. Il pouffa un peu, amusé. Elle avait du cran la petite. D’autre qu’elle se serait pâmée, aurait implorée sa mansuétude, lui aurait dit qu’elles feraient n’importe quoi tant qu’il ne la tuait pas, etc. Le fait qu’elle ne dise rien en montrait davantage sur sa personnalité que si elle s’était exprimée pendant des heures pour se décrire.

« Joueuse à ce que je vois. », dit-il calmement. Il arrêta de taper du pied pour croiser les jambes, et ajouta : « On va jouer donc. »

Du bout de son zat, il la désigna, afin d’être bien certain de se faire comprendre. Bon en même temps, ils n’étaient que deux dans la pièce, il ne pouvait pas vraiment s’adresser à quelqu’un d’autre. « Enlève ton haut, puis ton bas, et restes en sous vêtement, je n’ai pas envie de te voir à poil, j’ai vu assez d’horreur pendant la guerre. »

C’était bizarre comme demande. Un pervers violeur l’aurait sans doute forcée à se mettre nue. Mais manifestement, ce n’était pas dans ses attentions de la voir en tenue d’Eve. Bien entendu, il ne manquerait pas de la regarder s’effeuiller, histoire de continuer de lui mettre la pression. « Et grouille toi, je n’ai pas toute la matinée devant moi. » Non, ce n’était pas une plaisanterie.



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Ven 17 Fév - 13:12

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Joueuse? Kara aura pu lui répondre que oui mais elle n'avait vraiment pas envie de lui parler. Et puis si on y regardait bien, ce n'était pas être joueur mais chiant et là par contre elle excellait dans ce domaine. L'avantage qu'elle avait sur lui et qu'il ne savait pas c'est qu'elle ne tenait pas spécialement à sa vie. Kara avait bien compris qu'elle n'était que de passage donc elle ne se prenait pas du tout la tête sur ça. Par contre si elle pouvait mourir en évitant d'être violée se serait bien et si en plus elle partait en ayant fait sortir de ses gonds un crétin notoire alors là se serait parfait. Bien sûr pour ce lobotomisé ses réactions pouvaient paraitre du jeu mais ce n'en était pas.

Elle écouta son ordre et là ce fut plus fort qu'elle, elle pouffa de rire. Non mais être prise en otage ok mais par un mec aussi prévisible ça en devenait risible. La diplomate savait que là, elle venait de faire surement une grave erreur qui allait énerver M petit cerveau mais sur le coup elle ne put pas s'empêcher. Encore lui demander de se mettre en sous vêtements ok ça pouvait passer, d'ailleurs normalement il aurait dû la fouiller pour être qu'elle n'ai rien sur elle mais passons, Kara n'allait pas non plus lui donner toutes les ficelles pour devenir le parfait preneur d'otage. Mais ce qui la fit vraiment rire c'était la remarque à la fin, en plus d'être pas doué, il était nul en répartie. Elle leva un regard son regard vert lassé vers lui et s'exécuta.

Kara enleva son pull et son pantalon, restant en tshirt et en shorty...elle avait bien entendu qu'il avait dit en sous vêtements, mais il avait aussi d'enlever son haut et non pas ses hauts. Et oui mon p'tit père faut faire attention à chaque mot. Elle était parfaitement consciente de jouer sur les mots mais que voulez vous c'était son travail après tout. La brune ignorait royalement le Zat pointé sur elle, pas qu'elle n'en avait pas peur mais elle en connaissait les effets. Ce qui lui faisait largement plus peur c'était la réaction de l'homme avec elle dans la pièce. Maintenant qu'elle avait donc obéit -d'une certaine manière- à son ordre elle se rassit sur son lit comme une gentille petite otage.

Heureusement quand même que la pièce était chauffée car elle n'allait pas tarder à avoir froid. Elle se dit aussi mentalement que la puce dans son bras lui était bien inutile dans ces cas là. Pour organiser une régulation de masse de la population là oui cette saleté était utile mais pour conférer pendant un court instant de la force physique supplémentaire là il ne fallait pas y compter dessus. La diplomate continuait donc son mutisme face à son geôlier du jour. Par contre elle commençait sérieusement à se demander si on allait venir la sortir de là ou pas. Kara prenait beaucoup sur elle et elle savait qu'elle allait surement s'effondrer de peur après mais là il n'en était pas question.

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Atlantis
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Sam 18 Fév - 17:35

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Harris était de plus en plus étonné de voir qu’elle faisait ce qu’il lui demandait sans même rechigner, sans même un larmoiement, ou une autre connerie bien féminine de ce genre. Intéressant. Soit elle était tellement terrifiée qu’elle essayait de sauver sa vie en ne le contrariant pas, soit elle était vraiment dans la provocation et elle lui montrait clairement qu’elle n’avait pas peur. Le fait qu’elle n’enlève pas son t-shirt, se contentant de son pull, accréditait plutôt la seconde hypothèse. Si l’on rajoutait le fait qu’elle s’était également mise à taper sur le rebord métallique de son lit quand lui-même introduisait cette notion dans leur échange non verbal, cela devenait certain. Bref, elle le titillait avec des airs de sainte nitouche.

« En sous vêtement j’ai dit. », l’encouragea-t-il de la pointe de son zat. Heureusement pour elle, Harris était de nature patiente, et ce qu’il aimait avant tout, c’était briser ses victimes. Alors une proie qui fait mumuse avec le prédateur… ça excite le chat.

« Après ça, tu me trouves de quoi t’attacher et j’en aurai fini avec toi. Je m’en irai. A moins que ma présence te convienne, dans ce cas, prend tout ton temps ma belle. On ira peut-être plus loin que ça si tu es sage. »

La fait qu’elle ne cause pas commençait à le rendre bavard. Et il s’en rendit compte. Bon après tout, il pouvait bien faire la conversation tout seul, il s’en tapait. Il trouverait bien un moyen de faire levier sur elle et de la pousser à la faute. Parce qu’avouons-le, s’il devait s’en aller en aillant le moindre de ses souhaits exaucés, ce serait terriblement décevant. Mais à quoi s’attendre de plus d’une pouilleuse de pégasienne ?



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Dim 19 Fév - 13:50

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Kara commençait à trouver le temps très long. Personne ne semblait se décider à venir l'aider donc les choix qui s'offraient à elle réduisaient de plus en plus. Et puis quitte se faire tuer autant le faire en ayant été la plus énervante possible. La diplomate se mit à réfléchir de plus en plus vite pour trouver une solution à toute cette situation des plus énervantes. Ce qui la perturbait le plus c'était que ce mec n'avait pas de revendications. La brune avait de suite compris qu'il faisait parti de ces connards agresseurs mais ce qu'elle ne savait c'était à quel point il était mouillé là dedans.

Kara la regarda et le détailla, grand, bien musclé, un cerveau pas plus développé que ça donc elle en déduisit que c'était la brute qui se prenait pour celui qui tirait les ficelles et élaborait les plans. Donc par déduction il se faisait manipuler par des têtes pensantes au dessus. Bien sur il n'en avait pas conscience car sûrement que ses "chefs" devaient prétendre partager ses idées pour l'amener là où ils voulaient comme une bonne marionnette.

Bon Einstein avait l'air d'avoir compris qu'elle s'amusait avec lui. Finalement il devait avoir au moins un neurone actif dans sa boite crânienne. Comme elle n'avait pas encore terminé de décider quoi faire elle obéit et enlever son haut. Elle était donc là quasiment nue devant lui mais ça ne l'atteignait pas plus que ça car elle était très à l'aise avec son corps et que surtout son esprit était focalisé sur autre chose. Quand il parla de l'attacher là par contre elle ouvrit enfin la bouche pour parler.

-Vous ne croyez pas que je vais faire votre travail non? Si vous voulez m'attacher faites le vous même. Vous êtes réellement le pire preneur d'otage que j'ai eu à supporter.

Elle posa les yeux sur le Zat pointé sur elle. Là aussi ça commençait à l'énerver. Elle pointa son doigt vers l'arme. Elle venait d'avoir une idée , enfin pas exactement une idée mais surtout elle venait de réaliser quelque chose. Si jamais elle était sauvée, il serait surement jugé ici. Par contre s'il la touchait diplomatiquement elle pouvait exiger qu'il soit extradé sur Adarlon pour y être jugé. Elle savait qu'ici il serait jugé mais à part de la prison il ne risquait pas grand chose, par contre sur sa planète, agression sur une personne de la royauté était punie de mort.

-Et puis vos menaces avec ce Zat...vous pouvez les oublier je ne tiens pas particulièrement à ma vie.

Maintenant qu'elle se montrait très désagréable, elle espérait bien qu'il agisse. Pour qu'il soit jugé chez elle il suffisait juste qu'il la touche, pas besoin de plus. Kara s’installa dont confortablement sur son lit.

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Atlantis
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Lun 20 Fév - 18:16

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Bon la mignonette ne se fit pas prier, et elle retira son t-shirt. Elle était plutôt sexy, avec ses tatouages en tout genre. Il n’avait pas envie de la détailler de toute façon, puisqu’il n’était pas dans une optique de la toucher d’une quelconque façon. En plus, Dieu sait ce qu’elle avait comme maladie… Une primitive de Pégase comme elle devait s’être fait tatouer dans des cloaques sombres et dégueulasses, par des mecs utilisant un matériel à l’hygiène douteuse. Manquerait plus qu’elle lui refile une merde tiens. Il aurait dû prévoir des gants en latex. Enfin, si elle ne le mordait pas, il ne risquait pas grand-chose, et franchement, elle n’avait pas la tronche d’une lapine… d’un rat peut-être ? Après, avec cette foutue blessure à son bras, les risques n’étaient pas minimes. Surtout qu’il avait bandé cette entaille un peu comme un amateur, dans la précipitation. Mais c’était le prix à payer pour retirer la puce susceptible de le téléporter. Quand ces cons y penseraient… Il était à deux doigts de se marrer en imaginant leur tête. N’empêche, il sentait que sa manche commençait à être poisseuse de sang. Il allait falloir refaire le bandage assez rapidement. Bref.

« Oh mais c’est qu’elle parle, merveilleux, j’ai eu peur l’espace d’un moment que je ne sois tombée sur une muette bien rébarbative. »

Il faisait exprès de ne pas relever le sens de ses propos, et naturellement il laissa son zat pointé sur elle. Par contre, sa dernière petite phrase informative sur sa vie le fit réagir quand même. Un brin philosophe ce Harris.

« Les victimes disent en général cela, mais quand la mort vous tape sur l’épaule, elles ont peur, très peur. »

Il fit une pause, avant d’ajouter :

« Je vous explique ce qu’il va se passer. La vilaine fille que vous êtes va essayer de jouer les fortes têtes. Elle ne va pas vouloir faire ce que je lui demande, et elle essaiera de me faire de l’intox. Phase 1. « Je n’ai pas peur de mourir, vous pouvez me faire ce que vous voulez, je ne crierai pas » et puis ça changera quand je me déciderai à lui faire du mal, pour qu’elle m’écoute, alors nous entrons dans la phase 2 : « ne me touchez pas connard, vous êtes qu’un salaud, vous allez crever », puis ensuite, ce sera la phase 3 : « je vous dirai tout ce que vous voulez, ordonnez et je ferrai… » etcetera etcetera. » Il fit un petit geste de la main. « Donc, je vous propose de m’écouter sagement et de me donner de quoi vous attacher, et je le ferai. Mais ce sera selon mes conditions. »

Il afficha un sourire aimable, quoiqu’un peu carnassier.

« Alors, seriez vous bien sage, et être l’otage la plus ennuyeuse que j’aurai eu à supporter, ou bien est-ce qu’on s’amuse un peu ? Phase 1, phase 2, phase 3. »

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Mar 21 Fév - 13:46

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Mon dieu ce qu'il pouvait ennuyer Kara, les preneurs d'otage qui le faisaient juste pour elle ne savait même pas quelle raison étaient les pires. Une revendication politique? Elle savait y répondre, Une revendication monétaire? Idem, mais là? En plus il pensait vraiment lui faire peur? Mouais il pourra repasser pour ça car elle en avait de moins en moins peur. Kara baissa les yeux et vit que la manche du mec commençait à se brunir, du sang? peut être en tout cas c'était une information qu'elle mettait dans un coin de sa tête pour plus tard.

Elle remarqua aussi son regard sur son corps, là elle se sentit mal à l'aise d'être reluqué de la sorte par un inférieur.. si elle sortait de là vivante elle irait prendre une longue douche purifiante. Le regard des hommes sur elle ne l'avait jamais dérangé mais venant d'un être inférieur là par contre ce n'était pas la même histoire, que ce soit un terrien ou un classe 5 pour elle c'était pareil. La diplomate l'écouta attentivement et encore une fois il tomba à côté.

-Alors je vous donne un 10 pour l'élocution mais un 0 pour l'originalité des mots. Vous pensez vraiment être le premier à me dire un discours comme ça? Concernant la Mort c'est une vieille amie vous savez.

La brune marqua elle aussi une pause en restant toujours aussi détendue même si elle commençait à avoir froid et un peu mais alors un chouilla à désespérer qu'on vienne la sortir de là. Elle avait remarqué qu'il avait gardé le Zat pointé vers elle, parfait il rentrait donc dans son jeu et ne tarderait pas à faire l'erreur qu'il lui faudrait pour l'extrader. Bon bien sur en supposant qu'il ne la tue pas avant. Elle regarda autour d'elle et ne vit rien pour l'attacher...non mais là elle était dépitée, devoir trouver elle même de quoi s'attacher dans un contexte intime sur un délire oui mais dans ses conditions c'était d'une tristesse affligeante. Elle vit son traversin et enleva la housse et la lui tendit pour qu'il vienne l'attacher.

-Voila j'ai trouvé ça , vous m'auriez averti plus tôt j'aurais trouvé mieux mais là je fais avec les moyens du bord.

Si elle devait être totalement honnête, elle serait à la place de débile elle aurait déjà zaté son otage pour être aussi insolent et insupportable. Mais c'était le seul moyen qu'elle avait trouvé pour que son esprit reste focalisé sur sa survie. Dans cette situation elle avait bien compris que son rôle de diplomate lui serait plus un handicap qu'autre chose si elle le dévoilait. Kara le regarda prendre la housse et venir l'attacher, parfait sa proie arrivait là où elle voulait.

-Sinon être preneur d'otage vous faites ça souvent comme un hobbie ou vous avez des raisons autre que la débilité profonde?

Kara joignit ses poignets devant elle pour montrer qu'elle coopérait. Quand il fut assez proche d'elle et commença à l'attacher elle se pencha en un éclair et lui mordit le bras à l'endroit où elle avait vu du sang à travers le vêtement. Elle le mordit de toutes ses forces. Elle n'avait pas pensé à des conséquences en terme de transmission de virus et si par malheur ça arrivait, sa puce la guérirait. A une époque lointaine il lui semblait qu'un dentiste lui avait dit qu'elle avait une mâchoire de carnassier, et bien à cet instant Kara espérait qu'il n'avait pas exagéré.

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Mer 22 Fév - 21:04

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Il eut un rictus quand elle se mit à lui répondre. Alors comme ça, ce n’était pas la première fois ? Et bien, il fallait croire que sa petite trogne d’ange attirait les balourds dans son genre. Oh, il n’était pas fier de la prendre en otage, ce n’était pas son truc. Mais c’était nécessaire le temps que la situation se tasse un peu. Il n’allait pas tarder à s’en aller, mais pour cela, il fallait qu’elle s’attache gentiment pour qu’il puisse mettre les voiles sans qu’elle donne l’alerte. Certes, il aurait pu la zater vite fait bien fait, mais il était incorrigible, il fallait qu’il s’amuse avec sa proie.

« Si vous avez des pistes pour m’améliorer, vu que vous semblez avoir de l’expérience dans le domaine… Je suis preneur. » Il rigola, avant d’ajouter : « Non en fait je m’en fou. Puisque c’est une vieille amie, je ne vais pas vous séparer longtemps. »

Elle dégota la housse de son traversin. Un peu léger. Mais bon, ça pourrait servir au moins pour les bras. Mais il en fallait pour ses chevilles. Bon, il pouvait toujours l’installer sur le ventre les poignets liés, et trouver quelque chose lui-même pour ses pieds. Harris attrapa la house d’un geste brusque.

« Vous voyez, quand vous mettez du votre. »

Elle tendit ses poignets devant elle en faisant la conversation, le mettant en confiance. Il aurait dû se méfier, à la provocation suivait souvent l’acte de rébellion. Elle se pencha vers son bras blessé et elle mordit dans sa chair. Il ne chercha même pas à se dérober. Un gémissement traversa ses lèvres tandis qu’il continua de nouer le nœud autour de ses poignets. Il sera bien fort, quitte à lui faire mal il n’en avait rien à foutre.

« Quand vous aurez fini de vous comporter comme une chienne, vous me le direz. » La douleur était puissante dans son bras, mais pas au point de le faire défaillir. C’était un homme costaud, et fourbu, habituée aux pires interventions en milieu hostile, et il avait déjà ramassé une balle. La douleur était autrement plus conséquente. En plus de ça, il avait eu des stages de gestion de la douleur en cas de capture par un ennemi et de torture. Un passage malheureusement obligatoire dans le cursus des forces spéciales américaines. Il lui attrapa les cheveux pour la tirer en arrière comme une brute et la jeter sur le lit. Tout en lui tenant les cheveux, il approcha son visage du sien, prenant garde cette fois à ce qu’elle n’essaie pas de le mordre. Il pouvait jouer sur la torsion qu’il appliquait sur son cou pour cela :

« On dirait que vous avez une dent contre moi. »

Quelle réplique de merde, digne d’une série B à la con. Il lui fit un rictus mauvais avant de la balancer à nouveau sur le lit. Bon, fini de jouer maintenant. Elle commençait à l’exciter, voir à l’agacer, il ne savait pas trop. Et dans le doute, il valait mieux s’abstenir de lui péter le cul. De toute façon, il devait filer. Ca faisait trop longtemps qu’il était au même endroit.

« Tu diras bonjour à ta vieille amie de ma part. »

Il pointa son arme et fit feu, un seul et unique coup, histoire de la neutraliser le temps de l’attacher. Son sang goutait de sa manche. Cette connasse lui avait vraiment fait mal. Est-ce qu’il devait lui arracher une dent en guise de souvenir ? Non, quand même pas. Il n’était pas sadique au point de la mutiler. En tout cas, il avait bien fait de ne pas vouloir lui mettre quelque chose de son anatomie dans la bouche, sous peine de se voir sectionner le braquemard. Il prit la longueur de house de traversin qui restait pour attacher ses poignets à l’armature métallique du lit. Il tendit bien histoire qu’elle ne puisse rien faire pour se détacher. Il prit son couteau ensuite, pour lui découper son pantalon. Il fit des lanières avec et il en passa une à chaque cheville et il lui écarta les jambes pour attacher ces dernières en croix. Elle était sur le ventre, offerte, et ceux qui la trouveraient ne manquerait pas d’y voir là une petite mise en scène. Il espérait qu’elle reprendrait conscience avant que quelqu’un ne se décide à venir voir ce qu’elle faisait dans sa chambre. Histoire d’avoir bien la honte.

Une fois son œuvre achevé, il contempla la jeune femme inerte. L’effet du zat ne durerait pas longtemps. Alors il approcha son couteau, et il trancha net les bords de son soutient gorge, et de son bas. Comme ça, quand elle se relèverait, tout foutrait le camp. Un ultime clin d’œil en somme.

Puis il quitta la chambre, non sans laisser la porte ouverte.


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L'équipe d'Adam Ross te découvrira aux alentour de 13h00

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Ven 24 Fév - 22:19

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Quand le chat dort, les souris dansent
Kara & Arno


Toute cette histoire me fout les nerfs. Je ne comprend pas comment on peut faire du mal comme ça gratuitement. Ça me fout hors de moi de savoir que de tels porcs courent encore dans les couloirs. Bordel quoi on est à des années lumière de la Terre et faut que ces raclures viennent nous emmerder jusqu'ici. Putain rien que d'y penser j'ai envie de cogner et je jure que je suis capable de cogner dans le premier qui passe. C'est donc tout naturellement que je me suis proposé pour rejoindre les petites équipes de ronde mises en place par Ross. A part aider, je ne vois pas trop ce que je peux faire et tourner en rond, à me tourner les pouces pendant que c'est le bordel et qu'on attaque des femmes, non merci, très peu pour moi.

On est 4 à tourner dans les couloirs aux alentours des quartiers. Je ne sais pas trop à quoi m'attendre, j'espère juste qu'on ne va pas tomber sur ces rats en plein acte parce que là, je leur rentre dedans sans même chercher à comprendre. Les couloirs sont étrangement calmes, je crois que c'est la première fois que je les vois vides. J'ai l'impression d'avancer dans une cité abandonnée... Je crois que depuis qu'on a commencé la ronde, on est tombé sur trois pelés et un tondu. En soit, ce n'est pas plus mal, ça évite peut être de nouvelles agressions, ce qui est une bonne chose.

Avant d'aborder la zone qui correspond aux quartiers, on décide de se séparer pour couvrir plus de terrain, mais on reste à porter de voix, juste au cas où. Je m'occupe donc du couloir qui desserre les quartiers. Tout est silencieux, faut dire qu'à cette heure là, les gens occupent leur poste ou sont à la cafét'. Main posée sur mon arme, je déambule tranquillement dans le couloir. Je prend soin d'écouter, à la recherche de bruits suspects qui pourraient m'indiquer qu'il se passe quelque chose de pas cool mais rien. Le calme plat.

Je sifflote un air de chanson que j'aime bien, mes doigts tapotent sur l'arme alors que j'avance seul dans le couloir. Un peu plus loin, un détail attire mon attention... Toutes les portes du couloir sont fermées, pourtant, un peu plus loin sur ma droite, il y en a une d'ouverte et d'après ce que je vois, elle est grande ouverte. Rien que ça, ça met mon instinct en éveil et il n'arrête pas de me dire que ça sent pas bon, qu'il s'est passé quelque chose ou pire, qu'il est en train de se passer quelque chose de grave. La gorge serrée, prêt à bondir si il le faut, je me présente face à la porte. Arme en joue, je vérifie rapidement le périmètre. Rien, enfin presque...

Attachée au lit, à plat ventre, à demie nue, une femme. Mon sang ne fait qu'un tour et je me précipite vers elle après avoir prévenu mes camarades. Elle est inconsciente mais vivante, à en juger par son corps qui se soulève légèrement à chacune de ses inspirations. Je grimace et je vais ramasser la couverture au sol pour la recouvrir. Je m'empresse de la détacher, tout en prenant bien soin de ne pas la brusquer juste au cas où elle revienne à elle.

- Putain si j'attrape ce fumier...

La mâchoire serrée, je réfreine la colère que je sens monter en moi. Il a de la chance de ne plus être là ce fils de **** parce que je lui aurais refait le portrait et la dentition au passage. Le visage fermé, je grimace en voyant les marques sur les chevilles de la demoiselle. Il n'y a pas été de main morte ce chien. Alors que je défais précautionneusement les derniers liens à son poignet, elle cligne des yeux, signe qu'elle revient à elle. Je retire ma main et je lève les mains en l'air pour lui montrer que je ne lui veux pas de mal.

- Ne vous inquiétez pas, je vais vous aider.

Je ne dis rien, j'attend qu'elle me donne le feu vert pour continuer de défaire les entraves qui l'attache encore au lit.
©Ely

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Sam 25 Fév - 14:10

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Elle savait parfaitement que le mordre allait entrainer une réaction plus ou moins violente de la part de M muscle écervelé. Plusieurs types de réactions d'ailleurs, un ou plusieurs coups de Zat qui entrainerait sa mort, se prendre des coups ou un viol. Si Kara devait choisir elle optait pour la première option. La diplomate vit du coin de l'oeil que son goelier du jour levait son Zat et elle esquissa un sourire en coin.

M muscle tombait dans son piège sans même s'en rendre compte car le petit numéro de Kara n'était pas une simple rébellion mais bel et bien un acte réfléchit. Maintenant qu'il allait lui tirer dessus, il accomplissait l'acte de violence qu'elle voulait qu'il fasse pour demander ensuite son extradition sur sa planète. Bien sur ça supposait qu'il ne la tue pas et qu'en plus l'administration de la cité soit d'accord pour l'envoyer sur Adarlon.

De toute façon ça allait leur être très difficile déjà d'expliquer qu'un tel fait ce soit passé sur la cité puis qu'ils refusent de l'envoyer se faire se juger car ça entrainerait un incident diplomatique entre la cité et chez elle. Tout ça se passa dans sa tête en une fraction de secondes, elle n'écoutait plus du tout l'abruti de service. Avant de se pendre la décharge de l'arme et lâcha le bras et cracha sur la plaie, sait on jamais elle pouvait être porteuse d'un virus qui se serait violent pour un humain terrien.

Kara ressentit violemment la décharge de Zat et s’effondra. Le reste ne fut qu'un beau black out en bonnes et dues formes. Ce fut le noir total pour elle, la diplomate sentait encore la douleur dans son corps mais pas du tout qu'il avait coupé ses vêtements et l'avait mise en position étoile de mer inversée. La brune ne l'entendit pas quitter ses quartiers non plus. Kara perdit un peu la notion du temps.

La brune n'entendit pas le soldat entrer dans ses quartiers, elle ne sentit pas non plus qu'il la couvrait d'une couverture ni qu'il la détachait. Le choc de Zat qu'elle avait l'avait vraiment mise KO et puis ce n'est pas comme si elle avait un corps préparé à ce genre de chocs. Les coups elle aurait pu les encaisser mais une décharge de Zat non.

Après dizaines de minutes de douleurs, Kara la sentit diminuer et reprendre peu à peu ses esprits. Elle ne se réveilla pas de suite mais commença un peu à bouger et sentit un sacré mal de crâne arriver et aussi ses muscles ankylosés. La brune finit par ouvrir les yeux , puis les referma aussi tôt. Enfin elle les ouvrit complètement pour voir un autre militaire à côté d'elle. Elle sursauta, tenta de se redresser d'un coup en attrapant par réflexe la couverture qu'elle avait sur elle.

C'est en cet instant qu'elle se rendit compte qu'elle était quasiment nue mais couverte, elle reporta son attention sur le soldat devant elle qui avait levé les mains en signe de paix? Mouais là sur le moment elle ne lui accordait pas trop sa confiance. Elle lança un rapide coup d’œil dans ses quartiers pour voir que l'autre simplet n'était plus là.

-Qui êtes vous et qu'est ce qui me dit que vous êtes là pour m'aider? Les militaires n'ont pas l'air dignes de confiance en ce moment.

Kara avait mal partout, jamais elle n'aurait cru qu'un coup de Zat puisse faire aussi mal. Peut être que la prochaine fois elle ferait moins la maligne. Oui aussi bizarre que ça puisse paraitre elle savait parfaitement qu'une situation pareille pourrait se reproduire étant donné son métier.

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Sam 25 Fév - 18:27

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Quand le chat dort, les souris dansent
Kara & Arno


Je déglutis, je sais pas pourquoi, mais je sens que je vais m'en prendre. Elle fixe comme une proie fixe son prédateur et je me sens terriblement mal à l'aise par la situation. Elle serre comme elle peut la couverture que je lui ai posée sur le dos en entrant un peu plus tôt. Je lui défais rapidement le dernier lien qui l'attache au lit et je me redresse pour m'écarter. Dehors, j'entend des bruits de pas, sûrement les collègues. Effectivement, l'un d'eux passe la tête, je lui fais signe d'attendre et de ne pas entrer. Je me tourne pour ne pas qu'elle pense que je la reluque. Ses questions sont légitimes et je comprend tout à fait qu'elle les pose. C'est donc sans trop attendre que j'y répond, en espérant qu'elles vont lui aller.

- Caporal Arno Wilson...

Je laisse passer quelques secondes avant de répondre à son autre question. Je hausse les épaules.

- Peut-être parce que je vous ai détachée et que je vous ai couverte Madame.

Bon je sais pas si c'est valable ou encore si elle va me croire, d'autant plus qu'ils sont encore 3 à attendre dans le couloir. Je crains que si l'un d'eux débarque sans prévenir, elle nous fasse une petite crise de nerfs ou de panique ou les deux à voir. Je fais claquer ma langue sur mon palais avant d'ajouter autre chose.

- Faites moi signe quand je peux me retourner Madame.

Je meurs d'envie de lui demander qui lui a fait ça, mais je préfère attendre. La procédure veut qu'on conduise rapidement les victimes pour que les tests soient faits le plus rapidement et je ne vais pas déroger à la règle. C'est là que je vais l'escorter sans attendre dés qu'elle sera prête. Mes yeux se baladent dans la pièce alors que je lui tourne toujours le dos. Je cherche quelque chose qui pourrait me mettre sur la voie concernant l'identité du mec qui a pu faire ça. Dés qu'elle m'indique que c'est bon, je peux me retourner, j'hausse un sourcil tout de même inquiet de ce qu'il a bien pu se passer.

- Est-ce qu'il... vous a... ?

C'est tellement dégueulasse comme geste que je n'arrive même pas à prononcer ce mot. Ça me fout un peu plus en rogne et à présent, je n'ai qu'une hâte, qu'elle me dise qui lui a fait ça pour que j'aille lui faire bouffer mon poing assaisonné avec ses dents. Mais merde quoi faut pas être net pour faire ça ! Ils devraient sérieusement revoir leurs critères d'embauche à la hausse ici parce que merde ça craint !
©Ely

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Dim 26 Fév - 12:05

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Kara ne savait pas quel regard elle devait lancer au militaire à cet instant mais elle aurait parié que ça n'en était pas un des plus avenants. Elle sursauta et se raidit quand elle entendit d'autres voix dans le couloir et même une tête à un moment. Donc ils étaient venus à plusieurs pour terminer le travail? Là elle ne pourrait pas faire la forte tête. Le militaire intervint de suite pour dire aux autres de ne pas entrer. Kara le regarda, donc il disait vrai? Il était vraiment là pour l'aider? Y'avait donc des gens de valeur sur cette cité?

La brune l'écouta moins sur la défensive maintenant, il l'avait donc détaché? Elle regarda et vit les liens par terre. Dans sa tête elle faisait la liste des délits commis par demeurée à son encontre: prise d'otage, tir de zat et enfin pour bien terminer son cas il l'avait attaché. Ils risquait la peine de mort mais pas de la manière la plus douce qui soit. Les droits de l'homme ou la convention de Genève n'existaient pas sur sa planète. Chez eux personne n'étaient égaux et là à cet instant précis elle trouvait ça très bien.

Kara ne parlait pas beaucoup au Caporal, elle était encore sous le choc de tout ce qu'il venait de se passer. Elle le vit se retourner et mit quelques secondes à comprendre pourquoi il faisait ça, et elle se rappela qu'elle était nue et donc il lui laissait un peu d'intimité. Kara était soulagée, ce militaire ne semblait vraiment pas avoir de mauvaises intentions à son sujet. La brune regarda autour d'elle et trouva des vêtements, un pantalon et un tshirt: parfait. Elle s'habilla.

[color=DarkViolet-Vous pouvez vous retourner Caporal Wilson. Merci d'être venu m'aider et oui vous pouvez vous retourner, je suis habillée.[/color]

Pendent qu'elle s'était habillé, Kara avait remarqué les marques laissés par les liens sur ses chevilles et ses poignets. Pour le moment ça ne lui faisait pas mal mais elle allait avoir des bleus par la suite et là ça allait devenir douloureux. Au moins elle aurait des marques visibles pour attester des "violences" qu'il lui avait fait subir. Bien qu'elle n'en avait pas besoin car personne n'osait mettre en doute la parole d'un membre de la famille royale.

Kara réfléchit un moment à la question que venait de lui poser le Caporal. Question légitime au vue de la position dans laquelle il l'avait trouvé. A première vue, la diplomate dirait que non. M débile n'avait pas eu l'air d'être du genre doux et attentionné donc elle le sentirait forcément s'il s'était amusé avec elle. Mais vu la puissance d'un coup de Zat elle ne pouvait rien affirmer.

-Pendant que j'étais consciente il ne m'a pas touché. Par contre à partir du moment ou j'ai été zaté je ne peux pas vous dire. Mais je dirais non quand même il avait l'air plutôt dégouté par les Pégasiens.


Kara se leva du lit car elle en avait vraiment marre d'être dans ce lit. Que d'ailleurs elle allait tenter de changer. Un lit devait rappeler de bons souvenirs et pas des mauvais. Elle avait mal aux chevilles et les muscles tous encore un peu rouillés mais pas d'autre douleurs à des endroits où elle n'aurait pas du en avoir. La diplomate ne savait pas ce qu'il allait se passer maintenant, chez elle on l'aurait emmené à l'infirmerie pour un check up et ensuite faire un débriefing de ce qu'il venait de se passer.

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Dim 26 Fév - 18:10

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Quand le chat dort, les souris dansent
Kara & Arno


C'est con hein mais quand elle me dit qu'elle ne pense pas qu'il l'ait violée, je ne peux pas m'empêcher de pousser un soupir de soulagement. Bordel ce genre de mec mériterait qu'on lui coupe les c******* et qu'on les file à bouffer aux cochons. Merde quoi faut sérieusement avoir un grain pour faire ça. Je réprime un frisson de dégoût. Quand elle me sort qu'il semblait être dégoutté par les pégasiens, je ne peux pas retenir un juron et je ne me retiens pas pour exprimer le fond de ma pensée.

- Et en plus de ça il fait le difficile ce fumier...

Les mots sont marmonnés entre mes lèvres, la mâchoire serrée, mais ils sont tout à fait audibles pour la jeune femme. Cette dernière, habillée, finit par se lever du lit et je me racle la gorge avant de lui dire quelques mots.

- Je dois vous conduire à l'infirmerie... Il faut qu'ils vous fassent des tests... C'est la procédure...

La procédure... mot barbare, surtout dans ce genre de situation. Je passe une main rapide dans mes cheveux et avant qu'elle ne quitte la pièce, je vais faire savoir à mes équipiers, que je me charge d'elle et qu'ils peuvent continuer leur ronde. Après quelques consignes échangées, ils se mettent en route. Je me tourne alors vers l'alien.

- Au fait c'est pas juste, vous savez comment je m'appelle mais moi je ne connais pas votre nom.

Je lui adresse un sourire. J'essaye de détendre l'atmosphère et j'espère qu'elle ne va pas mal le prendre. Elle est pas vilaine à regarder hein je n'oserai pas dire le contraire, mais avec ce qu'elle vient de subir, il y a de fortes chances pour qu'elle me trouve du genre lourd et je le comprendrais tout à fait d'ailleurs. Figurez vous que je suis même prêt à m'en manger une. Je sors avant elle des quartiers, histoire de vérifier les environs et de m'assurer qu'il n'y a rien de suspect dans les environs. Une fois sûr que la voie est libre, je lui fais signe de sortir. On se met donc en route vers l'infirmerie. Je reste aux aguets, sans pour autant la quitter de vue. Au bout de quelques minutes de marche, je finis par poser la question qui me brûle les lèvres depuis que je l'ai découverte sur le lit.

- Qui vous a fait ça ?

Je tourne mon visage vers elle, silencieux. Si elle n'a pas envie de me le dire, pas de soucis. Mais elle me rendrait un immense service en me donnant l'identité de celui qui lui a fait ça. Ça me sera plus facile de le trouver pour lui refaire le portrait.
©Ely

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Mar 28 Fév - 11:28

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Kara avait entendu la remarque du soldat et ça l'a fit sourire mais elle ne répondit rien. Déjà parce qu'il l'avait dit à voix basse et donc pas censé être entendu par elle et aussi parce qu'elle n'avait pas mal pris la remarque de mongolito. Chacun ses gouts et franchement M débilos n'était pas son genre voir même pire que ça. C'était le genre de mec en trop plein de testostérone qu'elle détestait au plus haut point. En fait elle les méprisait et chez elle ne loupait pas une occasion de les rabaisser.

Le caporal lui parla d'infirmerie, il avait l'air gênée mais il n'y avait pas de quoi l'être. C'était normal après une agression que la victime aille à l'infirmerie pour un check up complet, surtout après une inconscience plus ou moins prolongée. Atlantis avait les mêmes procédures que sa planète et ça la rassurait un peu. Aussi choquant que ça puisse paraitre elle espérait être blessée car ça alourdirait encore la peine de ce militaire fou furieux. Il pourrait enfin être utile à quelque chose, son corps pourrait servir de cobaye, peine ultime sur sa planète.

-Ne soyez pas gêné Caporal,j'y serais allée de moi même de toute façon car je ne sais pas si un coup de Zat peut avoir des conséquences inattendues. Mon corps n'est pas tout à fait identiques à celui des humains type terriens.

La brunette regarda le soldat annoncer la suite des évènements aux autres soldats présents. Il avait l'air de savoir parfaitement quoi faire et les autres obéirent sans sourciller. Par contre d'un coup Kara n'était plus trop sûre de vouloir se retrouver seule avec un soldat. Il semblait gentil et digne de confiance mais n'était ce pas un jeu de sa part ? Une autre idée tordue de son goelier de pacotille de tout à l'heure? Elle détestait ces situations quand elle ne savait pas si elle pouvait faire confiance aux gens ou pas.

Normalement elle devrait le savoir, elle avait suivit des cours d'étude du comportement pour déceler les signes de mensonge, mais là elle n'était pas exactement en état de réfléchir et de mettre ses connaissances en action. Elle décida donc de s'en remettre au Caporal Wilson en espérant ne pas se tromper. Elle le suivit donc vers l'infirmerie en étant perdue dans ses pensées, Kara etendit quand même la question posée par le Caporal et sourit amusée qu'il arrive à faire de l'humour dans un moment pareil.

-Je m'appelle Kara Aiolos, je suis diplomate envoyée sur la cité par le gouvernement de ma planète.

La diplomate n'allait pas en dire plus, c'était juste comme annoncer sa carte de visite. Mais au moins il avait la réponse à sa question, il connaissait le nom de la pégasienne qu'il venait de sauver. Il avait semblé un peu tendu en posant la question et Kara ne comprit pas pourquoi. Elle n'allait pas mal le prendre ni le gifler, déjà parce qu'elle ne giflait as les gens et en plus elle avait une grande capacité à prendre du recul sur les choses.

Elle lâcha un long soupir avec la question suivant du caporal. Kara ne savait pas trop si elle voulait en parler de suite. Mais il le fallait car son "sauveur" était militaire donc il devait forcément le connaitre et en plus maintenant que les idées de la brune commençait à aller mieux elle allait analyser chaque réaction de ce militaire voir s'il était sincère ou pas.

-Il ne m'a pas dit son nom, notre petite entrevue n'a pas été si amicale pour qu'on échange nos noms et prénoms. Par contre je saurais vous le décrire. Moustachu, cheveux gris , l'air hyper avenant d'un militaire de base qui ne vit que pour ça...assez limité mentalement même s'il pense être un génie du mal. Vu son comportement je dirais un gradé mais pas si haut que ça dans la hiérarchie. Ah et un penchant certain pour le sexe de manière violente et de rabaisser les femmes pour les humilier et paraitre tout puissant.


Kara ne savait pas si cette description dirait quelque chose au Caporal mais en tout cas pendant qu'elle énonçait les faits il n'avait montré aucuns signes de mensonges. Il semblait même en colère mais pas traitre. La diplomate elle pensait à sa vengeance, au fait que ce fou furieux de militaire allait découvrir ce qu'est la réelle humiliation, ce que c'est aussi que d'être considéré comme un moins que rien juste toléré à vivre.

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Jeu 2 Mar - 15:33

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Quand le chat dort, les souris dansent
Kara & Arno


En tout cas, je ne peux pas m'empêcher de rester admiratif face au sang froid dont la demoiselle fait preuve. Enfin je sais pas comment ça marche sur sa planète ou quoi, mais normalement, quand on vient de subir ce qu'elle a subit, même si ça n'a pas été jusqu'au viol, ben on est sous le choc. Plus les secondes passent, plus je me rend compte qu'elle continue à être "bien" alors qu'une femme "lambda" serait certainement en train de me faire une crise de panique. Bon c'est pas plus mal qu'elle ne soit pas en train de paniquer parce que je sais pas comment j'aurais gérer cette crise. Les crises de panique et moi ben on est pas copain et je préfère les éviter un maximum tiens. Elle en rajoute une couche en me disant de ne pas être mal à l'aise, que c'est normal qu'elle aille à l'infirmerie, même si en gros, elle n'en voit pas l'intérêt puisque son organisme est différent du notre... Je vais finir par me dire que c'est un robot en fait... ça fait tout drôle... *putain ! C3PO c'est toi ???!!!* Je me racle la gorge alors qu'on continue notre route dans le dédale de couloirs.

Elle me donne son prénom, c'est joli Kara, mais ça, je le garde pour moi. Je lui souris pour la remercier de m'avoir répondu. Forcément, en lui demandant si elle connaît l'identité de celui qui lui a fait, je ne m'attendais pas à ce qu'elle me la donne. Le mec serait sacrément con si il lui avait donné son nom et prénom. Je hausse les épaules. Tant pis ! De toutes façons, je suis convaincu qu'il va finir par se faire prendre à son propre jeu et j'espère de tout coeur être là quand ça sera le cas.

- J'ai tellement hâte qu'on le coince... Ca va lui faire les pieds de finir ses joues en cellules.

Je me tourne vers elle alors qu'elle se lance dans une description du mec qui l'a attaquée. Je l'écoute avec soin, je note tout les petits détails dans ma tête et j'essaye de trouver à qui pourrait correspondre le portrait qu'elle vient de dessiner. Je ne peux pas m'empêcher d'éclater de rire quand elle sort "assez limité mentalement." Celle la je crois qu'on me l'avait faite Je me racle la gorge pour tenter de calmer la crise de fou rire qui se pointe avant qu'elle ne me prenne définitivement pour un taré.

"Un penchant certain pour le sexe de manière violente et de rabaisser les femmes pour les humilier et paraître tout puissant..." ah mais merde, elle me sort ça calmement, platement presque. Je vais finir par clairement me demander si elle ressent quelque chose parce que là ça devient vraiment bizarre hein. J'hausse un sourcil et je me tourne vers elle avec une nouvelle question.

- Il vous a dit pourquoi il vous a fait ça ? Je veux dire, le fait qu'il vous ait attachée de la sorte etc... Il n'a pas fait ça juste pour s'amuser je pense non ? si ?

Je serre les mains autour de mon arme et je lâche un soupir.

- Il a de la chance que je ne l'ai pas trouvé dans la chambre. Je lui aurais fait bouffer ses dents de devant sinon...
©Ely

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Ven 3 Mar - 12:24

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Le Caporal Wilson semble très surpris des réactions de Kara. Elle lui accorde qu'elle peut sembler détachée des évènements mais ce n'est plus ni moins qu'un moyen de défense. La diplomate a malheureusement déjà subit ce genre de situations et la première fois elle a éclaté en sanglots pendant des heures et des heures. Elle n'osait pas sortir toute seule. Mais avec de l'aide et beaucoup de volonté elle s'en était remise et avait décidé d'être plus forte que la majorité des gens de sa planète et depuis elle s'était construite une armure de détachement qui la protégeait de tout.

Qui était réellement Kara ça sur la cité personne n'était en mesure de le savoir, elle était la diplomate alien envoyée ici pour consolider les relations entre Atlantis et sa planète. Elle n'avait pas besoin d'être autre chose. Elle suivit le soldat dans les couloirs vers l'infirmerie en restant dans ses pensées. La brunette ne savait as ou était l'infirmerie donc elle restait à côté du soldat sinon elle était capable de se perdre dans les méandres des couloirs. Les Anciens étaient une race très évoluées mais pas pour construire des bâtiments simples.

Kara regarda le soldat un peu étonnée de ses paroles, elle oubliait parfois à quel point les Terriens réagissaient avec leur conscience. Un jour il faudrait qu'elle étudie ce comportement pour tenter de le comprendre. Pour le moment elle se contentait de juger et ce n'était pas la bonne façon d'agir.

-Vous pensez vraiment qu'être mis en prison pour le restant de sa vie est une punition à la hauteur des crimes qu'il a commis?

La diplomate avait demandé ça le plus sérieusement possible et peut être que le Caporal lui donnerait une réponse qu'elle pourrait comprendre...bien qu'elle en doute. Son éducation n'avait pas été basé sur le respect de la vie d'autrui surtout quand autrui avait attenté à la vie d'autres personnes. Kara fut étonnée qu'il rigole quand elle mentionna le QI relativement bas de son preneur d'otage. Elle n'avait pas dit ça pour faire de l'humour mais vraiment parce qu'elle le pensait.

Par contre Kara explosa de rire à la tête qu'il fit quand elle évoqua le comportement de moustache. Elle avait donc la confirmation qu'il n'avait pas du trop rencontrer de femmes que rien n'atteignaient. Au final les deux avaient bien rigolé alors que la situation ne s'y prêtait pas et Kara devait reconnaitre que ça faisait du bien pour lui éviter que son "armure" ne se fissure.

La brunette prit son temps pour répondre à la question suivant d'Arno. Elle se repassait les évènements dans sa tête pour voir s'il aurait dit quelque chose qui pourrait l'aider à répondre à la question du soldat.

-Je pense qu'il se cachait. Mais pour le reste, il m'a demandé de me mettre en sous vêtements, encore une fois le besoin du mâle de dominer en rendant la femme fragile, pas de bol pour lui je n'ai aucuns soucis avec mon corps ni beaucoup de pudeur. Mais le fait d'être attachée et quasi nue, c'était je pense une réponse à ma morsure. Encore une fois il a voulu montrer qu'il était le dominant et aussi un pervers.


Kara sourit franchement à Arno.

-J'aurais aimé aussi que vous arriviez plus tôt pour assister au spectacle du vol de ses dents.

Ils arrivèrent en vue de l'infirmerie. Kara n'était pas super ravie de devoir passer les examens car elle détestait les docteurs, les infirmières, enfin tout ce qui portait une blouse blanche. Pour elle ils ne cherchaient à sauver tous les gens, elle en avait eu la preuve. Ils sauvaient que les gens interessants. Mais elle devait en passer par là ,donc elle garderait ses ressentiments pour elle et serait coopérative. Elle se tourna vers Arno avec un vrai sourire.

-Merci d'être venu me sauver, c'est très gentil de votre part. J'ai une dette envers vous.


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Jeu 9 Mar - 15:59

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Quand le chat dort, les souris dansent
Kara & Arno


J'hausse les épaules, techniquement elle a raison. Me retrouver en prison à la place de ce fils de chien n'est sûrement pas la solution mais passer mes nerfs sur lui aurait été tellement... défoulant. Je me contente donc de continuer à marcher dans ce dédale de couloir, sans justifier mon envie de meurtre sur ce type. Elle finit par répondre à ma question et là encore, je gronde de l'intérieur. En quoi forcer quelqu'un à se mettre à moitié à poils et en position de faiblesse vous rend dominant ? dominant dans le domaine de la connerie ouais sûrement. Je souffle, dégoûté par tout ça et le pauvre pilote que je suis en est encore à se demander comment des gens comme ça peuvent être choisis pour ce genre de programme. Je n'ose même pas imaginer comment les choses auraient pu tourner si quelqu'un d'incapable était à la tête de ce projet. Kara m'adresse un sourire, là encore ça me surprend après tout ce qu'elle vient de me dire. Je lui rend son sourire et je me gratte le crâne alors qu'elle avoue aurait aimé me voir lui faire bouffer ses dents. Cette fois j'éclate de rire et je me tourne vers elle.

- Avouez le, je suis sûr que vous aurez apprécier ce moment épique.

Au moins, ne pas l'avoir en mode hystérique est quelque chose d'assez sympa parce que gérer quelqu'un qui pleure etc, ce n'est pas pour moi. Moi et les relations humaines on est pas vraiment copain.

On arrive finalement à l'infirmerie sans encombres. Je crois même qu'on a passé une bonne partie du trajet à rire et à plaisanter tout en imaginant tout ce que j'aurais pu faire au type qui lui a fait ça. Une fois devant les portes, Kara se tourne vers moi et lève ses grands yeux vers moi. Elle me remercie d'être venu à son secours et me fais savoir qu'elle a à présent une dette envers moi. Je lui souris avant de lui répondre.

- Arno le chevalier blanc c'est moi.

Je marque une pause avant de reprendre.

- Oh ben j'y compte bien que vous remboursiez votre dette hein.

Je lui fais un clin d'oeil et je rajoute sur un ton beaucoup plus sérieux, une main posée sur son épaule.

- Surtout n'hésitez pas... Si vous avez besoin de quoi que ce soit ok ?
©Ely

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