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Partie 1 : Aiden Ford : Le retour du Ford prodige !

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Dim 3 Avr - 18:35

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UN REVENANT EN CHARMANTE COMPAGNIE

PV AIDEN FORD- KAROLA FREI - RODNEY MCKAY - NATHALIE DUMOND

INTRO :  :Aiden Ford : Le retour du Ford prodige !
Chronologie : quelques semaines après Frozen

Il n'y a pas à dire, être dans une autre galaxie, on ne s'ennuie jamais. Comme dans tout bon film, il y a des méchants qui foutent les jetons (les Wraiths), des méchants débiles (Geniis), des gentils courageux et qui sauve leur monde (nous) et des morts qui reviennent à la vie (Ford). Parfois, je me dis que le jour, où je reviendrais à la vie « normale », je crois qu'elle serait super fade.

Pourtant, la journée, n'avait alors, mais alors rien de palpitant. J'écrivais mon rapport sur Frozen, bien sagement assis dans mon bureau tropical. Profitant d'un brin de nature dans une cité industrielle. Karola, m'avait envoyée le siens, depuis quelques jours, mais je n'avais pas eu le temps/l'envie de rédiger le miens.

Heureusement que ma précieuse Capitaine était toujours dans les temps. Je pense que ça doit être culturel, ce genre de choses. On pouvait dire bien des racontars stupides sur les Allemands, mais ils sont une rigueur que nous autres Américains ou Européens n'ont pas.

Je fus dérangé par le caporal MCarty qui rentra en trombe dans mon bureau. Avant de se rendre compte de sa connerie et de ressortir pour frapper en s'excusant. Surpris-je le regardai faire. Je n'allais pas le renvoyer pour son non-respect, surtout s'il y a une urgence… il me regarda avec ses grands yeux bleus de petit chien battue. Amusé, je lui ordonnai le repos et celui-ci débita à trop grande vitesse un message que je ne pus saisir. Au vu de ma tête fortement interloqué, il se calma pour rependre doucement.

• Colonel, venez à la zone de commandement, on a reçu un message édifiant !
• Édifiant rien que ça ?
• Oui mon Colonel ! Venez ça sera plus simple pour que vous compreniez.

J'enregistrai mon rapport, avant de me lever et suivre le militaire. Je m'attendais à un message venant des Geniis, nous disant qu'ils voulaient faire la paix, où qu'ils avaient kidnappés une de nos équipes, maintenant que nous avions reprit à pleins temps les missions.

Si c'est ****** d'homme sans loi, je sens que je vais avoir des envies de meurtre ! En arrivant à la salle de commandement, Weir était là et tiens donc Frei aussi. Apparemment ma capitaine, devait être déjà sur les lieux et non dans son bureau... pour une fois ! De toute manière, depuis Frozen son humeur était bien meilleure et donc plus de raison de s'enfermer dans sa grotte à lire, jusqu'à point d'heure des rapports. Et étrangement elle semblait raccord les deux. Cela m'inquiéta d'autant plus.

• Que ce passe-il ?

Comme seul réponse, Weir, activa le message.

« " Atlantis ? Ici le lieutenant Aiden Ford ! Sheppard ? Je suis en danger coincé sur une planète, je suis blessé et ne peux utiliser la porte ! Venez vite je veux revenir sur Atlantis ! J'ai eu tort ! Ne me laissez pas crever ici ! À l'aide !" »

Je manquais de m'étouffer en entendant la voix de Ford. Alors, ainsi il n'est pas mort ? Il avait réussi à survivre sans dose d'enzyme ? À moins qu'il se serve directement à la source ? Oh mon dieux … je sens le monstre apparaître. Je pris un temps de réflexion… dans quel état on allait le retrouver ? Sa folie allait-elle nous emmener dans une galère sans non ? Est-ce nécessaire de prendre ce risque ? Apparemment la porte semble avoir un problème… il a pu utiliser la porte alors pourquoi pas allé ailleurs ? Je trouvais cela d'autant plus louche.

Il est très tenant de se jeter la tête la première… surtout en entendant mon nom et son appel à l'aide. Ma trop grande loyauté envers mes amis, me poussait à faire n'importe quoi. Mais, j'avais vu les changements de Ford et cela était inquiétant. Mains sur ma bouche, je réfléchissais à pleins tube… ce message était surprenant et limite à peine croyable.

Au moment où, je levais les yeux sur les deux femmes, Weir, pris la parole d'un ton ferme. À croire, qu'elle lisait dans mes pensées, dans un sens, elle me connaissait suffisamment pour connaitre ma réponse. Et je soupçonne Karola d'être aussi dans le coup.

• On la transmît au SGC… ils refusent que les corps dirigeants aillent sur la planète. Surtout que c'est vous qui appel. On ne sait pas si c'est un piège ou bien une illusion de sa folie.


J’eu une moue dubitative. Tiens c’est nouveau que le SGC souhaite me conserver ? Ils ne veulent pas que j’aie un accident pour foutre Caldwell au poste ? J’eu un sourire un peu cynique, sans le vouloir. Je suis un peu parano, depuis que Caldwell nous a fait son coup de grisou. De toute manière Weir, n’allait pas partir en mission, elle quittait rarement son bureau.

• Et on va laisser Ford mourir sur sa planète ?
• Non. On va envoyer une équipe le chercher. Enfin vérifier si c’est bien lui.

Ah quand même. Car je m’attendais à un refus de la part du SGC, sachant le danger qu’es cet homme. De toute manière ont ADORE le danger ici. Mon regard se pointa automatiquement sur Frei.

• Comme je n’ai pas le droit de partir, je veux choisir qui part !
• Oui bien sûre John

Ah tiens ? On ne va pas s'échauder ensemble cette fois ? Rho mais c'est qu'on devient sage ! J'eu une moue dubitative… non pas à cause de Weir, mais plus sur l'évènement qui était en train de se produire. J'avais du mal à me dire que Ford était encore en vie … machinalement je repensais à cet ami, aux moments partager ensemble… mais ce qui allait revenir sur la cité, n'était pas forcément l'ami … mais un étranger. Pourtant, je n'arrivais pas à me faire à cette idée.

Je me retournai vers les deux femmes, pour discuter des personnes envisagées pour l'équipe. Weir souligna un fait important : qu'il est judicieux de lui envoyer des têtes connues… et comme je n'y allait pas, autant envoyer McKay. Je sens qu'il va être ravis, je l’entends déjà se plaindre.

• Bien, donc McKay, Frei, McCarty et on forme deux autres équipes dans des jumpers invisibles au cas où.

À l’évocation de son nom le Caporal se redressa fièrement. Je lui fis un petit sourire, on l’aime bien ce petit jeune.

C’est peut-être parfaitement inutile, mais on ne sait jamais. Un homme drogué à l’enzyme de Wraiths c’est digne d’un super vilain de Marvel. Sans parler que bon, s’il est là-bas, ce n’est pas pour cueillir des pâquerettes !

Je laissai le soin à Karola de proposer d’autres noms pour les équipes. Elles furent composées de 4 soldats dans chaque vaisseau. Pendant nos réflexions militaires avec la capitaine Weir, nous interrompra.

• Capitaine, vous preniez avec vous, mademoiselle Dumond.

À l’évocation du nom de Natalie, j’eu un regard fort étonné.

• Pourquoi faire ? Il y a déjà Mckay en civil, on ne va pas en rajouter un autre. Encore un médecin ok, mais à quoi va nous servir mademoiselle Dumond ?

J’étais interloqué. D’ailleurs, j’ajouta la liste des équipes furtives, un infirmier au cas où. Mon regard dévia sur Karola, qui était aussi perplexe que moi face à cette annonce. Elle ne se fit pas priée pour dire aussi son avis.

• Aiden, refusera de se faire désintoxiquer. Et ça se trouve c’est un piège. Nous devons la ramener de son plein grès et non de force.
• Dans un sens s’il est en danger …
• Vous m’excuserez, mais « un danger » pour un homme qui est capable de dépiauter un Wraiths sans aucune difficulté, deviens relatif

Elle marquait un point. Il est vrai qu'on avait pu voir la force de Ford et le danger qu'il représentait… mais quand même, pourquoi nous tendre un piège ? Une magnifique image me venu en tête « appât humain » … je la chassai immédiatement, persuadé que Ford, n'était pas suffisamment fou ou con pour nous faire ça.

• Enfin certes. Mais je ne pense pas qu’il nous aurait appelé, s’il n’était pas en difficulté. Et je ne le vois pas nous tendre un piège
• Et sa folie ?
• Dans ce cas la diplomatie ne sert à rien
• Si justement !
• Et bien allez-y c’est vous la diplomate en cheffe de la base Élisabeth
• Non, le SGC, ne veut pas mettre en danger les responsables d’expédition

Oui, compréhensible… même si bon, elle n'aurait pas franchi la porte, juste pour Ford. Faut être minimum un ancien pour ça ou un dirigeant d'un peuple. Par contre, mettre en danger la petite amie du colonel ? Mouai, personne ne le savait, mais voilà Nathalie va être envoyé au casse-pipe, mais là c'est mon avis perso et j’ai du mal à comprendre l’intérêt. Enfin, je n'allais pas lâcher le morceau quand même. Aller chercher Ford ok, mais avec des militaires.

• McKay est responsable scientifiques et inestimable à nos yeux
• Il nous faut un visage ami. McKay n’est pas un personnage dangereux pour Ford.

Il est vrai qu’il ne sait pas se battre et que Ford, ne penserait nullement à voir McKay comme un homme susceptible de le nuire. Au contraire, c’est limite s’il ne va pas le percevoir comme LA personne à protéger et à chouchouter. Fou ou non il avait surement gardé ce ressentie. Enfin j’espère.

Je soupirai, Weir nous expliqua encore et encore son point de vue, ajustant ses arguments. Il fallait bien céder de toute manière, c’est elle la cheffe. Je restai quand même assez peu enthousiasme de rajouter un civil en plus… surtout s’il s’agissait de ma Nathalie. Mais, mon côté affectif, ne se percevait nullement, au contraire je restais sur ma réticence purement civil.

• Bon, si elle peut nous rendre Ford moins suspicieux et moins agressif on verra.

• Et puis avec la garnison de soldats que vous envoyez, pas de raison que McKay ou Dumond soient touché John.

Je hochai la tête. Regardant Karola quelques minutes. Son visage calme, était contagieux. Et étrangement, depuis le début j’étais aussi zen qu’un moine bouddhiste. Malgré l’interdit de faire le super héros.

• Bien, allez-vous préparer Capitaine et annoncer la bonne nouvelle à votre assistante. Je me charge de McKay.

Je quittai le poste de commandement, guère peu enthousiasme…  Pour me rendre directement au laboratoire. J'aurais préféré partir et cela m'agaçais qu'on me laisse sur la cité. Je commençais à ressentir pleinement la frustration qu'avait eu Karola quand je lui avais ordonné de rester ici pour alpha. Chacun son tour…

Je mis une dizaine de minutes, pour rejoindre le laboratoire de Rodney. Il était très occupé avec Zelanka et deux autres scientifiques dont Harold sur une machine. Ils étaient à distante, avec les yeux rivés sur les tablettes. Je trouvais, cela limite comique de voir ses « grands » hommes en cercler autour d'un tas de ferraille, qui leur apparaissaient comme « dangereux ». En m'approchant je reconnu, cette découverte quelques semaines plutôt, quand Harry et Nathalie s'étaient perdus dans la cité.

• McKay….

Je saluai poliment chacun des scientifiques, avant d’attirer mon ami, dans un coin de la pièce et lui expliquer les teneurs de sa future mission, omettant aucun détail.

• Je suis navré Rodney, j’aurais préféré que vous n’y alliez pas. Essayer de voir s’il reste encore quelque chose de notre ancien compagnon

Mmm, pas besoin de lui préciser de fuir, le courage n'est pas sa qualité première. Je lui tapotai l'épaule. Mon ton, était peu joyeux. On pouvait dire que, je risquais de bouder car, je n'y étais pas de la partie – chose pas complètement fausse d'ailleurs- mais je n'étais pas vraiment en accord d'envoyer des figures « connues » par Ford, pour faciliter son retour. J’étais sûre que cela ne servait à rien. Je soupirai. Je ne fis même pas gaffe aux railleries éventuelles de McKay. Cela me passa au-dessus de la tête. Je lui indiquai de se préparer et de me rejoindre en salle d'embarquement.

Je passai les minutes suivantes à vérifier l'état des jumpers et à voir quel armement ils allaient prendre. Qu'on soit prêt. Car on ne sait pas pourquoi la porte ne marche pas et si Ford à ramener ça bouffe avec lui. Je soupirai et reparti rejoindre Weir.

Quand tout le monde fut là, je fis une annonce générale.

• Bon courage. Si dans 2h vous n’êtes pas revenu on ouvrir la porte pour vous contacter et une seconde équipe partira vous chercher.

Deux heures étaient largement suffisantes pour négocier avec Ford. Pas besoin de faire la danse du ventre et de lancer des fleurs ! L'équipe partis vers la baie des jumpers pour embarquer. Je suivi l'avancement des jumper à travers la porte avec une certaine amertume. Qu'allaient-ils découvrir de l'autre côté ? Je ne pouvais m'empêcher de penser que si Ford était sur cette planète c'est bien pour un but précis… il devait chasser... et la rencontre avec des Wraiths est plus que probable.

Weir, posa sa main sur mon épaule, me donnant quelques paroles qui se voulurent rassurantes. Mais cela, ne fut pas efficace. J'avais l'impression de m'inquiéter pour pas grand-chose. Tel un éleveur qui laisse courir pour la première fois ses poulains sur un champ de course ! Rho John, faut que tu arrêtes de te traumatiser. Personne ne risque rien … l'avantage c'est qu'on pouvait croire que j'étais frustré de ne pas partir avec eux chercher Ford. Bon c'est vrai aussi, mais cela me permettait de cacher un peu mon appréhension d'envoyer Nathalie là-bas. En tout cas, je suis assez satisfait d'être resté calme et nonchalant comme d'habitude. Seul l'amertume d'un gamin était lisible.

Je repartis dans mon bureau, finir mon rapport sur Frozen, prenant soins d'écrire un message sur la tablette de Miss coquelicot. Maintenant que j'étais seul.

Message JOHN > Nathalie:

Chose parfaitement inutile, mais que voulez-vous, un homme amoureux, ça envoie des conneries.


° CODAGE PAR DITA | EPICODE °

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Karola Frei
Major
Second responsable militaire
Bannière perso (image 901x180px) : Partie 1 : Aiden Ford : Le retour du Ford prodige ! 1562430542-image-profil
√ Arrivée le : 14/05/2015
√ Date de naissance : 09/04/1983
√ Nationalité : Allemande

√ Age : 41
√ Messages : 2298
√ Localisation : Site Alpha

Dim 3 Avr - 23:35

Karola Frei


Le come back de Ford

Ft. Nathalie - Rodney - John


Karola était tranquillement en train de finir son repas en savourant le calme de l’endroit. Il était 13h passées et la plupart du personnel d’Atlantis avait déjà pris son repas du midi. La capitaine qui préférait éviter la foule venait toujours un peu plus tard histoire d’être sûre de ne pas être dérangée. Après tout le repas du midi était sacré et elle en profitait bien souvent pour réfléchir à des choses importantes qui n’avaient bien souvent aucun rapport avec son travail. Quiconque aurait pu lire dans ses pensées aurait été d’ailleurs été très surpris de savoir qu’il lui arrivait de penser à autre chose qu’à son travail. Ça l’étonnait elle-même mais il fallait dire que ces derniers temps sa vie personnelles avait rencontré quelques turbulences qui lui avaient posé problème.


Un peu avant 13h30 elle finit par se lever et attrapa son plateau afin d’aller le déposer au depose-plateau. Elle salut les agents qui commençaient à nettoyer le mess et servaient les derniers retardataires. Une fois débarrassée du plateau elle se dirigea vers la sortie en vue de rejoindre son bureau. Toujours plongée dans ses pensées et connaissant le chemin par cœur elle ne faisait pas vraiment attention à ce qu’il se passait autour d’elle. Aussi elle n’entendit pas les pas précipités de la personne qui courait derrière elle, qui lui courrait après.

-Capitaine…

La voix essoufflée qui l’interpellait la stoppa dans son cheminement. S’arrêtant, elle fit volte-face afin de voir qui l’appelait et se retrouva nez à nez avec le Caporal McArty qui cessa également sa course. Un peu essoufflé, le visage légèrement rougi, ce qui se mariait à merveille avec son teint de rouquin, il prit deux secondes pour reprendre son souffle. Karola le laissa faire attendant tout de même avec impatience qu’il déballe ce qui l’avait conduit à lui courir après.

-Capitaine…Le docteur Weir veut vous voir…tout de suite, c’est urgent.


La jeune femme acquiesça et sans se poser de question fit demi-tour afin de rejoindre la salle d’embarquement, là où elle était sûre de trouver la cheffe. McArty sur ses talons reprenant la course au petit trot afin de ne pas la perdre de vue. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, Karola débarqua dans le hall principal de la cité. Elle passa devant la porte des Étoiles et gravit les escaliers qui lui faisaient face. Elle repéra sur sa droite le docteur Weir qui semblait l’attendre dans la salle de contrôle en faisant les cent pas. Quand elle entendit la capitaine arriver elle releva la tête et sans perdre de temps lui fit savoir le motif de sa convocation.

-Nous venons tout juste de recevoir ce message.

Sans plus attendre elle activa un interrupteur qui passa alors un message audio. La voix qui parlait était celle d’un homme que Karola ne connaissait pas mais lorsqu’il déclina son identité elle parvint tout de suite à mettre un visage et un contexte sur lui. Il s’agissait vraisemblablement du Lieutenant Aiden Ford, ancien coéquipier de John qui avait déserté Atlantis après avoir connu quelques déboires. Elle connaissait parfaitement l’histoire, ayant lu attentivement les rapports et dossiers le concernant. Après l’attaque d’Atlantis par les Wraiths, Ford s’était retrouvé propulsé dans l’océan ce pendant qu’un Wraith lui aspirait ses forces vitales. Il avait miraculeusement survécu mais à quel prix ? Le Wraith l’avait pour ainsi dire transformé notamment en lui ayant injecté de l’enzyme qui d’après les rapports du docteur Beckett avait rendu Ford plus fort, plus véloce mais aussi plus paranoïaque. Le colonel avait essayé de le raisonner mais malheureusement, la folie semblait s’être emparée du lieutenant ce qui l’avait conduit à quitter la cité et à se cacher de ses anciens compagnons. Et voilà qu’à présent le voilà qui réapparaissait de nombreux mois après.

-Ce message provient d’une planète qui n’est pas répertoriée dans notre base de données. C’est bien Ford qui parle, je reconnais sa voix cependant impossible de savoir si ce qu’il dit est vrai ou pas.

Karola essayait d’intégrer le flot d’infos qu’elle venait tout juste de recevoir et mettait ses pensées en ordre. A côté d’elle Weir semblait plutôt inquiète ne sachant pas vraiment quoi penser de tout ça. Karola quant à elle était perplexe. Son intuition lui criait de ne pas se laisse avoir par ce que le message disait, elle ne connaissait pas Ford personnellement mais les rapports parlaient d’eux-mêmes et d’après ce qu’elle avait pu lire, l’enzyme n’avait pas vraiment d’effets positifs sur le psychisme de l’homme.

-Je suppose que s’il était vraiment en détresse il aurait réitéré son appel à l’aide. Cependant comme il a toujours tout fait pour faire disparaître ses traces le message doit sans doute être à moitié vrai, sinon il n’aurait pas pris ce risque. La question est de savoir ce qui a bien pu lui arriver ?

La capitaine était en proie à une intense réflexion essayant de comprendre ce qui avait pu pousser le Lieutenant à lancer cet appel à l’aide. Elle avait prononcé ces phrases à haute voix histoire de partager ses pensées avec le docteur Weir. Cette dernière l’avait écoutée attentivement et avait acquiesçait à ses propos avant de répondre.

-Nous en avons informé le SGC qui préconise une action prudente.

Evidemment ça tombait sous le sens, le risque était bien trop dangereux. Ce pouvait être un piège et étant donné les récents évènements d’Alpha, Atlantis ne pouvait se permettre d’agir sur un coup de tête, quand bien même l’émetteur du message était un ancien membre de l’expédition. Karola ne comprenait que trop bien que le SGC veuille qu’ils y aillent avec des pincettes.

-Est-ce que le Colonel Sheppard en a été informé ?

-Justement à ce sujet je voulais vous voir avant de lui en faire part. Lui et Ford étaient relativement proches quand le Lieutenant était encore sur Atlantis. Je préférais m’assurer que nous soyons toutes les deux sur la même longueur à ce sujet pour le convaincre davantage qu’il ne doit pas se jeter dans la gueule du loup. J’ai cru comprendre qu’il tenait votre opinion en très haute estime.

*Plus que toi c’est certain* pensa Karola en son for intérieur avant d’ajouter à voix haute "Sur la même longueur à quel sujet ?"

-John ne doit pas se rendre là-bas, après l’incident d’Alpha on ne peut pas se permettre de mettre à nouveau sa vie en jeu. C’est à lui que Ford s’adresse alors ce n’est sûrement pas pour rien.

Une fois n’est pas coutume, Karola était bien d’accord avec la civile. Il était hors de question qu’elle laisse John se présenter devant Ford. Elle se doutait bien qu’il n’allait pas être d’accord et allait très mal le vivre mais ce ne pouvait être autrement et s’il le fallait elle n’hésiterait pas à aller à l’affrontement avec lui.


-Je suis bien d’accord avec vous. Quoiqu’il se passe sur cette planète, Ford aura une idée derrière la tête.

Elizabeth ne fut pas surprise que Karola lui réponde cela, elle devait très certainement se douter que sur ce point leur opinion convergerait. Un sourire se dessina sur ses lèvres et elle se tourna vers McArty qui était toujours là, elle lui fit un signe de la tête et le jeune homme disparu au pas de course les laissant toutes les deux. Karola ne comprit que quelques minutes plus tard ce que ce signe avait signifié, quand John accompagné de Jimmy, débarqua à son tour en salle de contrôle. Weir répéta la même opération qu’avec elle un peu plus tôt. Elle rediffusa le message pour John puis lui exposa la situation. Entendre la voix de son ami sembla beaucoup surprendre John. Il était tellement expressif que ça ne laissait aucun doute sur ce à quoi il était en proie actuellement. Le doute, l’impatience, la confusion. Il voulait s’empresser de s’y rendre pour avoir en avoir le cœur net, ça ne faisait pas de doute. Elizabeth du également le capter car elle le devança lui annonçant à demi-mots qu’il n’était pas question qu’il se rende sur place. Karola se trouvait à côté de Weir et appuya ses paroles par un regard d’approbation afin de signifier à son supérieur que sur ce coup-là c’était du côté de la civile qu’elle se rangeait. John allait peut-être mal le vivre mais il finirait bien par comprendre que c’était la seule solution et que c’était pour son bien.


Il s’avéra qu’il accepta sans trop de mal cette décision, tant mieux au moins comme ça ils n’auraient pas besoin de se disputer tous les trois, encore. Ça ne leur aurait fait perdre que du temps. Weir accepta de lui laisser le choix de l’équipe et sans surprise il décida d’y envoyer Karola. Si ça n’avait pas été le cas elle aurait fait des pieds et des mains pour s’y rendre. Après tout c’était un juste retour des choses non ? Il choisit également d’envoyer le caporal McArty qui sursauta en étendant son nom être prononcé. Elle lança un léger sourire au rouquin afin de l’encourager. Il avait l’air inquiet et pour cause, Karola savait que depuis Alpha, il s’agissait de sa toute première mission sur le terrain. Ils seraient accompagnés de McKay afin de permettre à Ford de se sentir plus en sécurité grâce à ce visage « amical » si toutefois on pouvait associer un tel adjectif à Rodney. Karola sentait déjà de là que sa présence n’allait pas simplifier les choses, mais puisqu’il le fallait. John décida également que des Jumpers les couvriraient depuis le ciel, en mode camouflage.

-  Capitaine, je veux que vous preniez avec vous mademoiselle Dumond. 

Karola fut cette fois-ci surprise par cette décision du docteur Weir. Mais pourquoi diable Nathalie ? Weir leur faisait encore du grabuge avec ces précieux civils ? N’avaient-ils pas assez morflé sur Alpha ? Elle s’apprêtait d’ailleurs à lui poser la question mais John fut plus prompt qu’elle. La civile précisa alors son idée. Le rôle de Nathalie serait de mener les négociations, de rendre Ford un peu plus enclin à obtempérer. Elle et John argumentèrent quelques minutes, ce dernier semblait avoir un peu de mal à accepter que Nathalie se mette en danger et Karola ne pouvait que trop adhérer à ces propos. Elle avait toujours un peu de mal à accepter cette histoire de volontariat pour Alpha, d’aucuns diraient qu’elle devrait tourner la page et passer à autre chose mais ça avait été un tel carnage et tellement grave à ses yeux qu’il lui faudrait un peu de temps encore. Mais cela dit la présence de son assistante avait lieu d’être et leur serait d’un grand secours. De toute façon, Karola avait bien l’intention de ne pas la lâcher d’une semelle quitte à s’interposer entre elle et l’ennemi s’il le fallait. Hors de question que d’autres civils meurent, encore moins avec elle dans les parages. Sheppard n’eut pas d’autre choix de capituler et conseilla à Karola d’aller se préparer pendant que lui allait se charger de McKay.


Karola obéit et fit signe à McArty de la suivre. Elle avait également reçu la tâche de sélectionner les autres militaires qui allaient les accompagner notamment à bord des Jumpers. Mais avant qu’elle fasse appel à ses hommes elle activa son radio pour appeler Nathalie.

-Dumond, on vous réquisitionne pour une mission de la plus haute importance. Vous avez 2 minutes pour me rejoindre à l’armurerie.

C’était concis et à vrai dire elle n’avait pas vraiment le temps de s’appesantir sur le sujet. Elle coupa la communication puis réitéra l’opération afin de cette fois-ci faire la même chose avec ses soldats. Sans réfléchir et parce qu’elle s’avait parfaitement à qui faire appel, elle appela le sergents Williams et Gordon, les caporaux Davies et Stuart puis les soldats Anders, Adams et histoire d’ajouter une touche féminine le soldat Cruz elle invita également le Docteur Anderson car John souhaitait la présence d’un médical dans l’équipe. Elle avait donné à tous rendez-vous à l’armurerie dans les 2 minutes. Sur le chemin, elle capta l’inquiétude de son accompagnateur, McArty. Silencieux il la suivait et son visage était particulièrement sombre. En tant que Capitaine il était de son devoir de faire en sorte que son soldat soit dans les meilleurs conditions psychologiques pour partir en mission. Alors elle prit un air conciliant et avec une voix rassurante tenta de lui faire reprendre confiance.

-Ne vous en faites pas Caporal, vous êtes un bon soldat, tout va bien se passer. Je ne laisserais rien vous arriver.

Le jeune militaire leva le visage vers elle lui adressa un petit sourire timide visiblement un peu plus rassuré par les paroles de sa supérieure. Cette dernière fut contente de constater que tout le monde y compris Nathalie qui débarqua en temps et en heure. Karola donna quelques directives aux militaires afin qu’ils s’équipent en conséquence et elle alla se préparer de son côté.Elle revêtit son gilet pare-balles qu’elle recouvrit de son gilet tactique. De là elle s’assura que les nombreuses poches étaient bien approvisionnées en munitions, matériel de premier soin, d’une radio, des jumelles et elle rangea également dans l’une d’entre elles un détecteur de signes de vie. Ils furent bientôt rejoint par le docteur McKay qui égal à lui-même se prépara à son tour.


-Dépêchez-vous de vous préparer Docteur, le départ est prévu pour dans 5min.

Elle se doutait bien que ce genre de réflexion n’allait pas plaire au scientifique mais après tout elle ne voyait pas pourquoi elle devrait le ménager plus que les autres. Elle boucla son holster contenant son M9 sur la cuisse droite et attrapa finalement son fidèle P90 dont elle s’assura qu’il était chargé. Une fois équipée elle se tourna vers Nathalie et attrapa dans son casier un couteau de combat. Nathalie était en train de s'équiper et elle en profita pour lui apprendre la raison de sa présence.


-Nous avons reçu un message du Lieutenant Ford qui semble avoir besoin d'aide. Nous nous rendons sur la planète sur laquelle il se trouve afin de lui porter secours et si possible le ramener sur Atlantis. Weir souhaite que vous nous accompagniez afin que vous puissiez faire oeuvre de vos dons de négociatrice. 


Puis elle lui tendit le couteau de combat. Nathalie n'allait pas être armée en sa qualité de civile négociatrice néanmoins Karola ne pouvait pas la laisser aller sans aucun moyen de défense.

-Tenez ça peut toujours servir. Ne sortez cette arme que si la situation l’exige, ne cherchez pas à jouer les héroïnes et tout devrait bien se passer.

Elle attendit que Nathalie s’empare du couteau et lui signifie qu’elle avait bien compris avant de jeter un regard dans la pièce pour s’assurer que tout le monde était fin prêt. C’était le cas, ils allaient donc pouvoir rejoindre leurs postes. Karola indiqua à tous les soldats à l’exception de McArty de rejoindre la baie des Jumpers où ils se répartiraient en équipes de quatre, chacune dans un des deux vaisseaux. McKay, Nathalie, McArty et elle rejoignirent John qui trépignait d’impatience devant la porte des Étoiles. En quelques minutes, les deux Jumpers débarquèrent dans le hall principal. Karola repensa alors à cette histoire de vitre cassée et jeta un petit coup d’œil vers la nouvelle baie vitrée qui remplaçait celle que Nathalie et Marc avait brisée. Heureusement, les pilotes étaient ce jour-là expérimentés car avec deux Jumpers dans la salle les catastrophes possibles étaient double.  Sheppard leur fit un dernier petit discours d’encouragement, leur indiquant également que sans nouvelles de leur part dans 2h une équipe viendrait les chercher. Il fit enfin signe au technicien de garde pour qu’il compose l’adresse et pendant que le vortex s’activait les Jumpers passèrent en mode furtif. Le contact étant établi, tous allaient enfin pouvoir franchir la porte. Karola s’assura qu’elle avait tout ce qu’il fallait et aux côtés de ses trois autres compagnons à pied, franchit l’horizon des événements.

© Lady sur Epicode

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Lun 4 Avr - 0:23

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Nathalie était revenue de sa pause déjeuner un peu plus tôt pour travailler sur le rapport qu'elle avait écrit concernant la mission sur la planète appelée «PMachinChouette » mais qu'ils avaient surnommée "Frozen", comparant ses notes et ses croquis à son dossier final pour être sûre qu'elle n'avait rien oublié et le relire une dernière fois avant de transmettre ses conclusions.

Elle venait d'y mettre le point final lorsqu'elle remarqua qu'il était plus tard que ce qu'elle pensait. La jeune femme fronça les sourcils. Si la Capitaine était revenue de sa pause déjeuner, elle n'aurait pas pu la manquer, or, elle n'était pas là, et ce n'était pas normal. Elle était d'une ponctualité toute germanique. Nathalie aurait pu régler sa montre, si elle en avait porté une, sur les horaires de sa chef.

Nathalie regarda son planning pour vérifier si Karola avait quelque chose de prévu en ce début d'après midi, une réunion, un briefing, un rendez-vous quelconque, mais rien n'y était indiqué. Voilà qui était surprenant... tout comme elle respectait les horaires à la seconde, elle n'oubliait jamais de remplir son agenda, y compris en cas d'imprévu.

La rouquine ne s'en inquiéta pas plus que ça. Après tout, la Capitaine Frei avait peut être décidé de s’octroyer une pause méridienne un peu plus longue ou avait été retenu par quelque chose.

Son oreillette grésilla :

« "-Dumond, on vous réquisitionne pour une mission de la plus haute importance. Vous avez 2 minutes pour me rejoindre à l’armurerie. "

- « J'arrive. »
répondit-elle laconiquement sachant qu'interroger sa boss maintenant ne servirait à rien.

Mais son son esprit s'emplissait de questions. Un mission de la plus haute importance ? Qu'est-ce qui se passait encore ? Une grosse tête avait trouvé un joujou atlante et ne voulais pas le prêter à ses petits camarades bidasses ? Et pourquoi l'armurerie ? En principe seule les missions « extérieures » nécessitaient un passage par l'armurerie.

Nathalie claqua la porte de son bureau derrière elle et tablette sous le bras, se dirigea rapidement vers l'armurerie où elle retrouva Karola.

A peine la porte franchie, la capitaine lui tomba dessus comme la misère sur le pauvre monde, lui jetant un gilet pare-balle, un gilet tactique et un casque. Tandis que Nathalie s'équipait du mieux qu'elle pouvait, sous le regard vaguement goguenard des soldats face à ses gestes maladroits, la capitaine leur expliqua rapidement la situation, et plus spécifiquement ce qu'on attendait de Nathalie. Elle aurait pour mission de négocier avec Ford son retour sur Atlantis.

Lorsque Karola prononça le nom d'Aiden, la surprise figea Nathalie. Elle tourna vers Karola un visage incrédule. Elle se rappelait du petit lieutenant qui faisait parti de l'équipe de John. Elle ne l'avait pas beaucoup côtoyé, mais finalement, la cité ressemblait à une petite ville où tout le monde se connaissait plus ou moins. Elle se rappelait d'un jeune homme gai tout en étant sérieux et qui ne faisait pas spécialement parler de lui.

Elle savait également ce qui lui était arrivé. Bien sûr la jeune femme n'avait pas assisté à l'attaque de la cité par les wraith, elle avait été évacuée avec le reste du personnel non indispensable, mais elle avait lu les rapports de ce qui s'était passé pendant et après. Elle savait comment il avait été repêché étroitement lié à un wraith mort alors qu'il le « ponctionnait », ainsi que les effets que cet événement avait eu sur sa personnalité, et comment il avait pris la fuite. Il était présumé mort, que se soit par la suite d'une crise de manque ou lors d'une de ses parties de chasse. Elle faillit en faire la remarque à sa supérieure, mais s'il avait été décidé de mettre sur pied cette mission, c'est que son identité avait été vérifiée.

Karola s'était équipée elle même, bien plus rapidement que Nathalie. Une fois prête, elle attrapa un couteau de combat dans son casier avant de le tendre à son assistante, lui conseillant de ne le sortir qu'en cas d'urgence et de ne pas chercher à jouer les héroïnes. *Bah oui, aller chercher des poux dans la tête d'un junkie, c'est tout à fais moi... * pensa-t-elle. Elle attrapa un petit étui de cheville pour y ranger le couteau, il lui semblait que le manche d'un poignard dépassant d'une poche de son gilet tactique ne serait pas forcément une bonne entrée en matière avec quelqu'un d'aussi paranoïaque que semblait l'être devenue le jeune homme.

Une fois tout le monde prêt, ils regagnèrent la salle de contrôle et se préparèrent à traverser la porte. Nathalie ne pouvait nier qu'elle était un peu nerveuse. Elle n'avait pas souvent l'occasion de traverser la porte à pied, et jusqu'ici, elle n'avait jamais eu à le faire pour une mission aussi délicate. D'accord, elle comprenait qu'ils préfèrent envoyer quelqu'un qu'il avait connu pour négocier avec lui. D'accord, elle avait déjà montré qu'elle était diplomate. Mais, elle n'était pas sûre d'être suffisamment persuasive pour faire entendre raison à un drogué... surtout s'il était en pleine crise de manque.

Et puis, elle ne pouvait pas s'empêcher de se demander pourquoi il demandait de l'aide maintenant, si longtemps après avoir fuit Atlantis. N'y avait-il pas un risque que ce soit un piège des wraiths, des geniis voire de Ford lui même ? Peut-être avait-il des désirs de vengeance à l'égard de ses anciens compagnons ?

Lorsque Karola donna l'ordre du départ, Nathalie prit une grande inspiration avant de plonger.

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Rodney McKay
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Lun 4 Avr - 23:23

Rodney McKay
Le retour du Ford prodige

Feat John Sheppard, Aiden Ford, Karola Frei et Nathalie Dumond


C
ette machine était très complexe, je dus le reconnaître. Non pas que je n'allais jamais découvrir ses secrets, ni trouver une solution pour l'utiliser en toute sécurité. Mais, bosser avec Zelenka et Switak relevait du défi pour trouver une solution. A nous trois, nous nous disputions plus souvent que nous ne parlions. Chacun avait sa théorie, chacun avait son explication, mais au final, aucun de nous n'avait encore la bonne réponse. Et du coup, le problème n'était pas prêt de se résoudre. Pourquoi étaient-ils venus m'aider ? Ah oui, c'est vrai, je le leur avais demandé. J'avais voulu faire preuve d'esprit d'équipe et de modestie pour résoudre ce problème en demandant de l'aide, j'aurais du m'abstenir. Tout seul, j'y serais arrivé depuis longtemps. Enfin, je le pensais. Quoi qu'il en soit, le travail n'avançait pas, et ce fut pendant une nouvelle dispute que Sheppard arriva. Ce qui eut au moins l'effet de nous faire taire. Après tout, que venait faire un militaire ici, dans notre laboratoire, pendant que nous étions entrain de travailler ? Ah oui, voir où en était cette fichue machine. Je savais très bien que John recherchait une arme des Anciens qui fonctionnerait correctement, il était sûrement là pour voir où ce projet en était. Et nous presser aussi, comme d'habitude. Toutefois, j'eus tord pour cette fois, cela m'arrivait tellement rarement. Non ? Bon. Mon ami salua les autres scientifiques, et m'entraîna à l'écart, ce qui me surprit beaucoup. Que voulait-il ?

J
ohn m'expliqua alors la raison de sa venue, et au fil de son discours qui dévoilait la future mission que j'allais mener, mon visage se décomposa de plus en plus. Ainsi donc, Ford était de retour, et Sheppard m'envoyait là bas pour voir s'il pouvait revenir à la maison. Cette perspective ne me plut pas du tout, et malgré les encouragements du militaire, je n'avais pas du tout envie d'y aller, même si je savais que je n'avais pas du tout le choix. Je regardai autour de moi, voyant au loin Radek et Harold en plein travail. J'aurais donné n'importe quoi pour retourner bosser avec eux. Cependant, c'était impossible. Je fixai John comme si je m'attendais à ce qu'il me donne le choix de participer à cette mission qui serait périlleuse selon mon point de vue.

"Vous voulez m'envoyer là bas pour parler à Ford ? Moi ? Mais, vous savez très bien que nous ne sommes pas les meilleurs amis du monde. La dernière fois qu'on l'a vu, il ne semblait pas du tout enclin à vouloir de l'aide. Je suis sûr que c'est un piège, il ne faut pas y aller. Et j'ai du travail qui m'attend, regardez Zelenka et Switak, ils ne s'en sortent pas sans moi. Pourquoi ne pas envoyer Teyla ? Elle connaît Ford, et elle est bien meilleure que moi pour parler, et pour le combat".

J
'ignorais en cet instant que Teyla n'était pas sur Atlantis. Quant à Ronon, il ne connaissait même pas Ford, et vu son tempérament, une rencontre finirait rapidement en meurtre. De toute façon, quoi que je dise comme excuse, Sheppard avait pris sa décision. Il me coupa dans mes lamentations et m'ordonna d'aller me préparer, avant de le rejoindre en salle d'embarquement. Penaud, je finis par acquiescer d'un timide hochement de tête, avant de retourner voir les scientifiques pendant que John s'en allait. Je restai vague sur ma mission, mais leur expliquai de continuer le travail sans moi, en leur précisant bien sûr que j'espérais les revoir un jour. Et oui, j'étais du genre pessimiste. Mais ça, tout le monde le savait.

S
ans ajouter un mot de plus, j'attrapai mon sac à dos et y rangeai du matériel scientifique, notamment ma tablette et mon détecteur de signe de vie. Puis, je sortis du laboratoire pour prendre la direction de mes quartiers, où j'enfilai une tenue plus adaptée pour une mission, sans oublier de l'eau, des barres de céréales et rations de survie dans mon sac. Que voulez-vous, j'étais quelqu'un de très prévoyant. Maintenant, direction l'armurerie pour finir de m'équiper. A mon arrivée, les militaires en partance pour la mission étaient déjà présents, ainsi que Nathalie Dumond. Sa présence me surprit beaucoup, je dus le reconnaître. Et pendant que je me faisais cette réflexion, j'eus le droit à une remarque du Capitaine Frei qui m'ordonna de me dépêcher. Je la fusillai du regard, à me parler comme ça, nous n'allions pas nous entendre.

"Je fais aussi vite que je peux, j'ai été prévenu il y a peu de temps".

S
ans ajouter autre chose, je m'emparai d'un gilet tactique. Il me fallait le plus de protection possible, ainsi que de divers choses utiles comme une lampe, une boussole par exemple. Puis, j'accrochai un holster à ma cuisse droite pour y mettre un M9. Après réflexion, et vu mon passif avec Ford, je m'équipai également d'un P90. Je n'étais pas un professionnel du tir, mais si cela pouvait dissuader Ford de me tuer, je devais prendre toutes les précautions nécessaires.

F
inalement, je terminai de m'équiper dans les temps. J'ignorais tout de la planète que nous allions visiter, j'espérais donc avoir tout le matériel adéquat. Après avoir chargé mon arme, prêt à faire feu au cas où, accroché à mon gilet tactique, je suivis le groupe de militaire vers la salle d'embarquement. Sheppard se trouvait sur place, et nous souhaita bonne chance. Quoi, il ne venait pas avec nous ? Impossible. Pourquoi devait-il rester là, alors que moi, on m'envoyait dans la gueule du loup ? Je n'eus pas le temps de me poser davantage la question, la Porte des Etoiles s'activa. Et une fois le vortex ouvert et stable, chacun d'entre nous s'avança pour le traverser. Après un dernier regard à John et Elisabeth, je serrai mon arme dans les mains, puis je suivis le petit groupe à travers la Porte des Etoiles qui nous mènerait vers une mission de sauvetage. Ou vers un piège.

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