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Douleur du passé (Pv: ISIA)

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Mar 23 Fév - 6:17

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Douleur du passé (Pv: ISIA) 1456204208-hires-121208-d-db155-002a
Samedi 1er Décembre 2001, Philadelphie, Pennsylvanie
Veterans Stadium, Match de gala Army - Navy
65 352 Spectateurs




Un bruit sourd, sourd et régulier dans un rythme bien connu se faisait entendre. BOOM BOOM CLAP, BOOM BOOM CLAP, BOOM BOOM CLAP. Le bruit des pieds tapant deux fois sur les gradins, avant de tapé des mains. Le moment était venu, celui où Samari Rolle, remplacent des Army Black Knights, devait faire son entrée pour la toute première fois sur un terrain de football américain depuis son entrée à l'académie militaire de West Point, après une année à être spectateur dans les gradins du stade. C'était un match de gala contre la Navy et comme il est de coutume lors de ces matchs, le stade était plein, toutes les places étaient occupés des tribunes les plus proches du sol jusqu'aux plus élevés, tout comme dans les loges où se réunissaient les commentateurs et les invités en grande pompe. Parfois, certains hauts gradés de l'état major étaient présents, bien que cela était relativement rare, ayant autre chose à faire. Mais aujourd'hui, c'était le cas. Cette date restera particulière pour Samari et ce, pour plusieurs raisons. La première étant que le cadet n'était plus dans son année red shirt, il pouvait donc participer pleinement aux matchs en tant que joueur. Le seconde était que spécialement de nombreux officiers étaient présents dans les loges afin d'observer les jeunes de l'académie sur un terrain. Et pour terminé, ce que l'on appel des scouts NFL, comprenez des dénicheurs de futurs sportifs professionnels, étaient présents aujourd'hui pour assisté à ce match qui promettait de l'enthousiasme, de la ferveur et surtout du beau jeu.

Les encouragements et autres cries des supporter se faisaient on ne peut plus fort, la fanfare se faisait entendre, les mascottes de deux équipes encensaient les gradins alors que les cheerladers s'en donnaient à cœur joie sur la ligne de touche pour encouragé les joueurs de leur équipe respective, en agitons pompons et en levant bien haut leurs gambettes. Samari n'avait jamais vécu ça et était, disons-le, obnubilé par toute cette attention. Au point que ce fut l’entraîneur qui vint le chercher, en l'attrapant par la grille du casque afin de l'accompagner à l'entrée de la surface de jeu. Ce moment eu le mérite de réveillé le Cadet Rolle, qui se remit alors dans son match. Son entraîneur lui annonçait alors le jeu qui allait être exécuté afin que le remplacent qui s'apprêtait à rentré ne perde pas de temps à se mettre en place, vu la pression qui s’exerçait déjà sur ses épaules. Difficilement audible avec toute cette euphorie autour du terrain ainsi que les encouragements de ses partenaires, ce fût avec quelque chose d'à peu près compréhensible qu'il se dirigea vers le centre de la surface de jeu pour rejoindre ses partenaires. Autour de celui qui jouait au poste mythique de Quarterback, qui incarnait le rôle de capitaine de l'attaque, voir de son équipe, autour était réuni dix autres joueurs qui attendaient impatiemment ses instructions. Le jeu que Samari n'avait pas entendu, fut alors heureusement répété.


- Inside 23 Droit ! Inside 23 droit ! READY !

Les joueurs tapèrent alors une fois dans leurs mains en parfaite synchronisation avant de commencer à se dispersé sur le terrain. Ce même Quarterback mit alors une tape sur le sommet du casque de Samari en guise d'encouragement, qui entre temps était complètement rentré dans son match. Les yeux plissés, le regard perçant, la mâchoire serrée et le protège dent bien en place, il s'apprêtait à faire sa première course universitaire. Écartant les jambes à hauteur d'épaules tout en se baissant sur celle-ci , gardant le buste droit et la tête haute, il attendait le signal de son capitaine pour pouvoir commencer à bouger et courir directement derrière ses équipiers de la ligne offensive. Ceux que l'on appel familièrement "Les gros". Jamais une attente fut aussi longue jusqu'ici pour le jeune cadet de 18 ans, qui s'apprêtait à montré alors toute l'étendue de son talent, lui qui sortait de brillantes années aux lycée sur les statistiques d'après match. Le niveau n'était pas un cran au dessus, mais bien plus, certains joueurs en face de lui pouvant aller jusqu'à 24 ans. Comme il l'avait toujours fait jusque là, ce fut cependant sans peur que Samari s'apprêtait à faire face à ses adversaires, alors que le rythme des spectateurs symbolisé par ce BOOM BOOM CLAP se faisant de plus en plus rapide et intense, avant d'atteindre son paroxysme au moment où le jeu s'apprêtait à être lancé.

- Down ! Set, HUT !

Le signal était donné, Samari s'élança alors à vive allure légèrement sur sa droite tandis que le Quarterback venait collé le ballon ovale contre l'abdomen de son partenaire, qui referma instinctivement ses bras sur ce bout de cuir et de tissu afin de le protéger, évitant ainsi qu'il lui soit arraché des mains ou qu'il saute hors de celles-ci. Son champ de vision était réduit, non seulement par le porte du casque et de la grille, mais aussi par ses coéquipiers devant lui qui avait un gabarit deux fois plus gros que le sien. Face à lui, la route était quasiment bouché, il se dirigeait droit dans un mur, symbolisé par la présence de ceux se trouvant devant lui. Fort heureusement, le jeune cadet était vivace et réussi à passer dans un trou de souris en évitant ainsi de s’empaler dans un de ses coéquipiers. Par ce mouvement, il réussi alors à avancer de quelques mètres, avant que l'une de ses chevilles ne soit retenue par un joueur de l'équipe adverse déjà au sol. Samari, qui était toujours à pleine vitesse, réussi à se débarrasser de la main mais en contre partie il fut grandement déstabilisé, commençant alors à tombé vers l'avant. Durant sa chute, d'une durée inférieur à une seconde, il eu le temps de placer son avant bras gauche afin de se préparer à amortir le choc, tandis que son bras droit tenait fermement le ballon contre ses cotes du même côté. Mais ce n'était pas tout. Durant sa chute, il tourna légèrement sa tête vers la gauche pour observer ce qui se passait autour de lui. Ce fut précisément à ce moment que le bruit de deux métaux s'entre choquant d'un coup sec et puissant se fit entendre, le faisant passé instantanément dans le noir complet. Ce fût précisément à ce moment que Samari se réveilla en sursaut, le visage et le corps en sueur.

Il regarda alors tout autour de lui, les yeux encore dans le pâté. La lumière était allumé l'obligeant à faire écran avec sa main droite tandis qu'avec sa main gauche, il se tenait les cervicales, ressentant une douleur sur la partie gauche. Petit à petit, ses facultés d'analyse lui revenait et il regardât alors tout autour de lui. Il n'était plus sur le terrain ni dans un bloc opératoire, mais bel et bien dans un lit, dans sa chambre de la cité d'Atlantis. Portant alors son regard plus bas, son corps était complètement humide et ses draps semblaient trempés. Il retira alors ses jambes de sous ces derniers et posa ses pieds au sol, avant de ramené la paume de ses deux mains sur son visage en fermant les yeux et en pensant à ce qu'il venait de se passé. Cela était bel et bien arrivé et fût la principale raison de son éloignement avec le football américain, ne retrouvant jamais sa fougue et à la fois la certitude dont il faisait preuve dans ses mouvements et décisions sur le terrain. Après ce contact il ne fût tout simplement sûr de lui, préférant se concentré sur ses études au sein de l'académie de West Point. Une nouvelle fois il reprit le contrôle de lui même et se leva pour se diriger en direction de la salle de bains, torse nue et collant.

Comme à son habitude, il avait préparer ses affaire et son uniforme militaire la veille au soir, afin de ne pas perdre de temps le matin, en filant directement à la douche dès que son réveil sonnerait. Ce matin hélas, ce ne fut pas le cas, comme ça il lui arrivait quand même régulièrement en ce moment. Alors qu'il venait à peine de faire coulisser la porte de sa douche et que l'eau tombait tout juste sur le sommet de sa tête et de ses épaules, il regarda sa montre, forte heureusement étanche. Celle-ci indiquait alors qu'il était 05h24, soit un peu plus d'une demi heure avant que son réveil ne sonne. Il était large au niveau de l'horaire et s'accorda donc un moment un peu plus long qu'à l’accoutumée sous la douche, dont l'eau devenait de plus en plus chaude avant même qu'il ne s'en rende compte. Ayant toujours cette douleur au niveau de la clavicule gauche, qui allait et revenait sans cesse, il passa sa main droite sur ses cervicales, se prodiguant un massage qu'il était un incapable de faire convenablement, ne faisant qu'accentuer la douleur. La décision était prise, il devait consulté un médecin de la cité avant que cela ne s'aggrave encore plus. Lâchant un soupire, il coupa l'écoulement de l'eau et fit de nouveau coulissé la porte de la douche afin de sortir, se mettant une serviette autour de la taille avant de se laver les dents au dessus du lavabos.

L'alarme de sa montre se mit alors à retentir, lui laissant bel et bien plusieurs minutes en plus sur son réveil habituel. Sa prise de service se faisait tard aujourd'hui, mais son réveil était toujours le même hormis quand il finissait vraiment tôt le matin, il fallait bien se reposé un peu tout de même. C'était aussi ça l'avantage d'être militaire, on était capable de se levé à n'importe quelle heure et d'assumer une prise de service derrière. Ce qui n'était pas le cas de tous les civils sur la cité d'Atlantis. A ce propos, Samari ne comprenait pas toujours pourquoi des civils étaient forcément plus compétents pour suivre une mission à vocation militaire, mais l’essentiel était qu'il fasse bien leur travail et ce pourquoi ils étaient envoyés ici. Et pour le coup, il faut bien avouer que c'était mission accomplie pour eux. Cela ne faisait qu'une année que le vétéran des forces spéciales était sur Atlantis, mais il avait déjà remarqué à plusieurs reprises que les membres de l'expédition, peu importe leur affectation ou le pays qu'ils représentaient, donnaient du coeur à l'ouvrage. C'était loin d'être évident, si loin de sa famille. Bref, mine de rien le temps filait et à force de traîner comme c'était le cas actuellement, Samari n'arriverait pas une demi heure en avance sur son lieu de travail, comme à son habitude. Pire que ponctuel, le Sous Lieutenant Rolle se devait aussi d'être présent avant ses hommes, pour une fois sur place donné ses ordres de façon à ne pas manqué d'exemplarité. Il enfilât ses sous vêtements puis sur uniforme, zippant le haut de celui-ci jusqu'au colle. Désormais il était temps de partir pour quatre heure de prise de service, avant une pause de deux heures et de se rendre à l’infirmerie dans la foulée, comme ça on en parlait plus.

Retournant dans le pièce principale, il fit rapidement sont lit au carré de façon à ce que rien ne traîne au sol. Maintenant il était temps de partir et il se dirigea donc vers la sortie de ses quartiers en prenant sa carte d'identification dans la foulée, qui était posée sur la table base à côté de son lit. Une fois dehors, il prit le temps de vérifié que la porte était bien fermée et s'engagea dans les longs couloir, dans lequel il se fit salué par une patrouille de sécurité, le chef d'équipe saluant de Sous Lieutenant au nom de sa propre personne et de ses deux équipiers. Samari rendit alors son salut militaire à l'homme en face de lui.


Bonne continuation à vous et à vos hommes, Caporal.


La discutions fût très brève, le Sous Lieutenant reprenant son chemin alors qu'il venait à peine de finir sa phrase. Se dirigeant vers l'armurerie pour signalé sa prise de fonction et prendre son arme, il se considérait déjà comme étant au travail. Il se faisait alors un peu froid dans son attitude, comme à son habitude lors de ses prises de fonctions. Une fois à l'armurerie, il dût remplir un feuillet comme quoi il était bien passé à telle heure pour pendre telle arme, pour le coup un P90, beaucoup moins ennuyant qu'un fusil de précision pour patrouiller dans la cité, plusieurs équipes devant alors s'occuper d'un niveau. Les deux autres soldat de son groupe furent à l'heure comme prévu et ils purent donc commencer leur mission de la matinée, à 7h tapante pour finir à 10h. Les patrouilles se faisaient en partenariat avec d'autres équipes dans les ailes de la cité, toujours en contact via la radio que portait le chef d'équipe avec un rapport de situation toutes les 8 minutes. S'il y avait bien une chose sur laquelle les militaires d'Atlantis ne rigolaient pas, était la sécurité de tous les membres présents et les civils encore plus. Certains d'entre eux n'étant pas à même de se défendre, les soldats devaient être prêt à le faire pour eux. En échange de quoi, ils étaient plutôt bien perçus dans la cité.

A 10h pile, ni plus ni moins, le groupe de Samari remit ses armes à l'armurerie ainsi que le matériel emprunté, justifiant du retour de mission et du dit matos sur la même feuille d'émargement que celle utilisé lorsqu'ils étaient partis. Désormais place à ce qui était prévu : L'infirmerie. Il avait deux heure devant lui, ce qui était large mais il voulait faire cela rapidement avant qu'il y est trop d'attente. Avec un peu de chance il n'y avait pas grand monde à cette heure-là et il fallait donc qu'il trouve vite l'endroit recherché. Ce qui était plutôt simple pour lui qui avait cette faculté à très vite repéré les lieux, entre autre grâce aux nombreuses patrouilles qu'il avait effectué depuis à peu près un an. En marche rapide à travers les couloirs, il mit moins de vingt minutes à trouvé l’infirmerie. Quelques personnes étaient présentes, mais pas de quoi en faire un drame. Il se rendit donc au comptoir de l’accueil, attendant patiemment que l'on reçoive, ce qui se fit d'ailleurs asse rapidement.


- Bonjour Monsieur. C'est à quel nom ? Avez-vous un rendez vous ou est-ce pour une consultation spontanée ?


- Bonjour. C'est avant tout une consultation spontanée, au nom de Samari Rolle. J'ai des douleurs... au niveau de la clavicule gauche. Un médecin est disponible ?


Le Sous Lieutenant présenta alors sa carte d'identification et la femme se mit à le regarder rapidement, mais tout de même avec une certaine insistance. Elle lui remit alors sa carte avec un sourire avant de pianoté sur ce qui lui servait de clavier.

- Alors... Nous avons Dr Taylor-Laurence qui est disponible. Elle viendra vous cherchez une fois sa consultation en cours terminée. Vous pouvez prendre place si vous le désirez !


Samari la remercia alors avec un sourire, avant de tourner les talons et d'aller s'asseoir sur une chaise, collée contre un mur. Relevant le regard qu'il avait prit le temps de baissé le temps de s'asseoir, il aperçut la secrétaire se tourner rapidement. Ce qui fit sourire le militaire, qui n'avait à ce moment pas que des pensées pas très chrétiennes. Dé-zippant sa veste noir, typique des soldats d'Atlantis, en posa ensuite sa jambe gauche sur sa jambe droite, en attendant que ce docteur vienne le chercher. Pour faire passer le temps, il chercha sa chaîne autour du cou avec sa main droite, avant de la sortir de son tee-shirt et de jouer à faire glisser son pendentif de gauche à droite.

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Mar 23 Fév - 19:09

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« Problème de cervicales ou problème de fan club ? »





Pour une fois, j'avais commencée assez tard, Mila avait pris son tour de « garde » avant moi. Je pu profiter d'une petite grasse matinée jusqu'à 7H. Chose assez appréciable quand on s'est couché à 1H du matin.

Je pénétrai sous la douche, l'eau bouillante, me fit le plus grand bien. Mes affaires étaient prêtes, je découvris un mot dans ma longue blouse blanche, Carson, qui me disait de ne pas oublier cette fois mon uniforme conventionnel. Il était tenace. Il le savait pourtant que je refusais d'enfiler cet uniforme gris et jaune. Si encore il était noir et plus saillant, pourquoi pas. Mais là… je pouffai, oh diable les mots doux de Carson !

J'enfilai un pantalon beige moulant et une chemise bleue marine. Ma longue blouse mi-cuisse, protégeai mes vêtements et m'identifiant au corps médical. Je la fermais de temps à autre, en opération notamment. Et c'est, blouse ouverte, mains dans mes grandes poches que je sortie rejoindre l'infirmerie.

Comme chaque matin, je fis mon tour des blessés d'alpha, Carson, m'accompagnait comme toujours, remarquant à regret que je n'étais toujours pas avec l'uniforme. Un jour il y arriverait à me le mettre, il se le jurait.

Il cherchait le contact de mes grands yeux bleus pour continuer à me parler des patients et des activités du matin. C'est toujours plus agréable et plus efficace de travailler en binôme. J'étais plutôt de bonne humeur, dormir un peu plus avait quand même un effet non négligeable sur ma personnalité féroce. Même si la fatigue ne se voyait que peu sur mon joli minois, je restais quand même assez éreinté par les jours qui ont suivis. Les blessés d'alpha, avait demandé au corps médial de nombreuses heures sans sommeil et d'angoisse.

Le mot « travail à la chaine » n'avait jamais été aussi juste. Je mettrais même une petite personnalisation, opération à la chaine. Entre le premier lot de blessé d'alpha où avec Crarson, nous avions enchaînés 5 opérations à la suite et le reste, que je ne compte plus… notre métier de chirurgien, n'avait jamais été autant exploité et vital depuis ce jour.

Une fois, le tour et les soins disposés aux blessés, je retournai dans mon bureau. J'étais d'astreinte pour les consultations. Je regardai le planning des réservations, il n'y avait pas grand monde d'inscrit, comme d'habitude. Le gros des patients, venaient en rendez-vous spontané, lors de leurs pauses où bien quand un petit « accident » surviens.

Comme chacune matin, depuis 2 mois, j'eu un de mes admirateurs qui venaient se faire consulter. Mickaël était un scientifique assez amusant, diabétique et venait chercher les doses nécessaires à sa journée. Son diabète était particulier et il devait avoir un mélange spécifique. Préparer nos laborantines.

Quand, il se pointa, je ne pus que soupirer. Pauvre homme, il en mettait de l'énergie à essayer de me séduire. Mais, cela n'avait pas beaucoup d'effet. J'avais beau lui refuser ses avances, il semblait persuadé qu'un jour je succomberais à ses charmes. Enfin, pour le peu qu'il en avait. Mais, il fallait reconnaître qu'il avait du courage.

Je l'accueillis avec un petit sourire, mais ce ne fut point pour recevoir les doses de seringues habituelles. Il avait la main salement entaillée. Il était tombé avec son scalpel et celui-ci avait décidé de goûter sa chaire en s'enfonçant dans sa paume, profondément.

Son visage était blême, mais il ne se plaignait pas, comme son collègue McKay, qui m'avait fait une scène à cause d'une éraflure. Après avoir soigné cette plaie nette et profonde et bandé sa main, je lui fis un arrêt. Il était droitier et malheureusement, le scalpel avait choisi sa main principale. Impossible au scientifique de pouvoir continuer à travailler avec ce genre de blessure. J'en profitai pour lui donner une réserve de trois jours de dose pour ses seringues.
Je ne lui laissai pas le temps, de m'inviter à prendre un café, puisque je le renvoyai gentiment vers mon infirmière principale Katty, pour qu'elle lui donne le nécessaire pour s'occuper de sa main et des modalités de son arrêt médical. Cela ne pris pas longtemps et ma vaillante infirmière me tendit un gobelet qui sentait bon le café à la vanille.

Je lui souris, la remerciant, ah elle me connaissait bien la bougresse. Je remarquai une lueur assez excitée dans ses prunelles. Je supposais un potin fumant, ou une visite d'un patient important. Ou bien de McKay. Mais l'infirmerie était trop calme pour que l'égocentrique scientifique y réside. Sa présence était souvent ponctuée de grands cris et de plaintes saugrenues.

Je bue quelques gorgées de mon café, savourant la saveur de celui-ci. Amusée part l'impatience de Katty, qu'avait-elle ? Elle trépignait attendant que je lui demande ce qui se passe.

• Bon alors ?


Elle me fit un sourire radieux… où je sens la groupie en elle, faire surface, j'espère que ce n'est pas un homme…Elle me montra le nouveau planning mit à jour, avec le nom et prénom de mon nouveau patient : Samari Rolle. Je levai un sourcil interrogatif devant la lecture de ce patronyme.

• Oui et ?
• RHO docteur ! Vous savez bien ! Un grand Black super canon !

Canon ? Non, mais il y avait qu’elle pour se souvenir des patients par ce seul qualificatif. Mais, qu'est-ce qu'elle me chante ? Je soupirai faiblement, avant de me souvenir. Ah oui, c'est son numéro 3 dans son top des mecs les plus mignons de la cité. Je levai les yeux au ciel, amusée. J'allais enfin voir à quoi ressemble, ce fameux Sous-Lieutenant dont elle me bassine à longueur de journée. Oui, parfois elle changeait de discussion, car nous avions Sheppard à l'infirmerie et que Ronon venait le voir… alors elle jubilait car son numéro un et deux était réunis. Parfois, j'avais l'impression de voir une gamine qui sautille dès qu'elle voit un bel homme. Une véritable groupie.

Je ne sais pas pourquoi, elle me fait partager cela. Pour le peu que j'en aie à faire. Elle s'imagine peut-être que j'en tirerais une certaine satisfaction ou que j'animerais l'infirmerie.

Je finissais mon café et jeta le gobelet dans la poubelle de recyclage. Décidément, ma poubelle était remplie de café à la vanille… d'ailleurs l'odeur de vanille était très présente dans celui-ci. Je lui fis un petit sourire espiègle et féroce à la fois.

• Bien, allez donc prendre une pause
• Mais non docteur, je vais vous assister
• Baver plutôt ?
• Euh … aussi
• Allez- zou, si j’i besoin de lubrifiant je vous appellerai.

Elle râla, mais elle pouffa de rire en même temps. Je secouai la tête roulant des yeux. Intenable, vraiment. Elle sautilla en direction de la salle de repos, qui avaient une vue sur la porte de mon cabinet, s'installant sur une chaise avec un sourire ravie. Elle s'imaginait me la faire à l'envers.

Après un soupir désespéré sur son comportement, je me dirigeai vers la salle d'attente. Mon arrivée était toujours synonyme de redressement des secrétaires, qui soudainement trouvaient une activité à faire, pour me faire croire qu'elles étaient occupées et non en train de feignanter. Je m'approchai du comptoir où Bénédicte une jolie blonde aux joues rondes, me donna le dossier de mon patient. Je l'ouvris et le feuilleta pour me remémorer ses antécédents médicaux. Elle m'annonça qu'il n'y avait personne d'autres avant 3H, après lui. Très bien, même si cela était une belle utopie.

Je me décalai du bureau, pour pénétrer dans la salle d'attente, le dossier du sous-lieutenant sous le bras. Il était assis sur une chaise, jambes croisées. Mes grands yeux bleus se posèrent sur lui. Il n'y avait pas beaucoup de black dans la salle, donc je l'identifiai immédiatement. Surtout que l'une des secrétaires louchait avidement sur lui. Je tournai la tête vers celle-ci qui immédiatement regarda le plafond, priant pour que ne lui fasse pas une remarque. De base, les médecins étaient très respectés, mais moi, j'étais crainte en plus d'avoir un respect total de la part du personnel de la zone. Mon regard était suspicieux et je la sentais tendue. Je l'avoue, cela commençait à me gonfler ce genre de comportement. Bon dans un sens, la pauvre, il y avait eu Katty avant elle qui m'avait agacée.

• Bénédicte, allez rejoindre Katty.

Elle tressaillie, elle m’afficha un regard surpris, ses grands yeux noisette me toisaient interdit. Ne sachant pas, si j’étais sérieuse ou non. Elle savait très bien ce que cela signifiait. Ses joues se mirent à rosir. Elle était une grande copine de Katty et apparemment avaient les mêmes goûts. Mon regard fut insistant et je fis un signe de tête agacée pour lui dire que j’étais sérieuse. Elle hocha la tête et commençai à être en mouvement.

Je soupirai, avant de me concentrer sur la raison qui perturbait mon infirmière favorite et sa grande copine blondie. Je lui fis un sourie avenant.

• Samari Rolle ? Venez avec moi

Ma voix était ferme mais assez agréable. J'attendis qu'il me rejoigne pour me mettre en marche. Arrivé près de mon cabinet, je le laissai pénétrer dedans et s'installer sur la table en cuirs noir d'osculation.

Je refermai la porte, jetant un petit regard au coin aux deux femmes qui papotaient non loin de mon bureau, dans l'espoir de pouvoir observer le jeune homme. Eh bah pas aujourd’hui mes cocottes. Je n’appréciai pas être observer… enfin si, mais pas pour ses raisons. Et je l’avoue, cela me procurait un certain plaisir de les couper de leur « fantasme du jour ».

Et puis, cela m’agaçait de voir ce genre de comportement de la part de mes infirmières… surtout que Katty, avait bien reluquer le soldat, un regard pornographique.

J'entendis Katty râler et cela me fit sourire. Non, mais vraiment intenable. Je n’en revenais jamais, de voir à quel point Katty était si exciter. Elle avait été intenable quand il y avait eu Sheppard, au point que j'avais dû lui dire se calmer sinon, je prenais une autre infirmière de soutiens. D’ailleurs, je me souviens de sa petite moue boudeuse, me disant, qu’il y avait bien des hommes qui réagissait de la même façon, face à moi. Cela m’avait irritée et j’avais dû l’envoyer bouler en tapant là où le bât blesse. Je n’en ai rien à faire qu’on me reluque, au contraire, mais, j’exige de la tenue de la part de mon personnel !

Katty est exemplaire mais, face à un bel homme, elle bave plus qu'agis. Elle papillonne aussi, pas mal avec les patients. Dans un sens, elle est mignonne, mais trop volage pour s'attacher à quelqu'un en particulier.

Je me retournai vers Samari, un sourire un peu trop amusée sur les lèvres. Je roulai les yeux, avant de lui lancer nonchalamment.

• Bon, maintenant que votre fan club est neutralisé, on peut commencer

Je déposai sur mon bureau son dossier, sortant ma déserte de soins de sous mon bureau, avant de me mettre devant lui. Mon visage était revenu normal et agréable. Un faible sourire amusé était en reste sur mes lèvres rouges. Non mais vraiment, cette infirmerie c'est un nid à potins et à folles furieuses.

• Alors, problème de cervicales ? Que vous est-il arrivé Lieutenant ?

Je trouvais que sous-lieutenant était assez étrange comme grade, comme s'il était un demi-lieutenant ou un demi, je ne sais quoi. Pourtant, il était sûrement le militaire le plus âgé de la cité Alors, je simplifiais en lieutenant.

J'avais lu dans son dossier, qu'il avait eu un fort choc dans ses années d'études dû au football américain. Un choc sévère d'ailleurs. Parfois, certaines douleurs reviennent car, mal soignées.

Mon regard était figé dans ses prunelles, je regardais toujours ainsi, plongeant mes lames bleues dans les regards des autres.





C O D A G E P A R @G A K I. S U R E P IC O D E

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Sam 27 Fév - 22:06

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    Continuant à jouer avec son pendentif, en le faisant coulisser le long de sa chaîne, l'attente fût tout de même relativement courte, ce qui le conforta dans l'idée que l'heure de passage était la bonne. Les jambes toujours croisées, il remarqua quasi immédiatement cette femme, avec une grande blouse blanche, faire son entrée dans la salle d'attente. Samari ne pouvant avoir aucune idée de si cette personne, à l'allure de doctoresse, était bien la personne qu'il attendait ou non, il décida de la regardée dans le doute jusqu'à ce qu'elle décide d'appeler un patient. Elle avait sous le bras un dossier, sur lequel le sous-lieutenant ne réussi pas à identifier le nom malgré sa très bonne vision. Ce qui, d'ailleurs, n'empêcha pas le vétéran et tireur de précision de remarquer l'attitude surprise, d'un coup d'un seul, de la secrétaire qui l'avait accueilli. Puis, sans que Samari entende distinctement ce que venait de dire sa supérieur, cette femme se leva tandis que ses joues commençaient à rosir. Le sous lieutenant espérait tout de même que sa présence ne perturbait pas autant la secrétaire, au point de se voir confier un autre poste dans l'infirmerie. Ce n'était pas la première fois que l'ancien soldat de forces spéciales faisait tourné des têtes, mais lorsque cela était remarqué par des supérieurs, il se sentait comme un peu moins fière. Bref, la doctoresse finit par mentionner le nom de son patient d'une voix ferme mais agréable, comme le commun des médecins. Samari entendant le sien, se leva alors, remettant au passage sa chaîne à l’intérieur de son tee-shirt, afin de respecter le terme de laïcité.

    Spoiler:
    - Présent. Bonjour...

    Réflexe de militaire, ce simple mot était celui qui était utilisé l'appel de son nom, tout du moins quand on était considéré comme un simple soldat. En tant qu'officier, Samari ne perdit cependant jamais cette habitude, ce qui en fait une certaine originalité auprès des autres gradés. Sur ce sujet d'ailleurs, il ne vit jamais sa montée dans la hiérarchie comme quelque chose lui donnant des avantages, bien que dans les faits ce soit une évidence. Plus on montait dans l'institution, plus on avait de responsabilité auprès de plus de soldats, se devant de faire en sorte qu'ils rentres tous à la maison. Bien entendu vu ce genre de métier dangereux, on ne pouvait jamais promettre ce genre de chose, encore plus pour le projet Stargate sur Terre qu'Atlantis ici. Et ce qu'il se passât sur le site Alpha ne fit pas exception à la règle. Bien qu'affecté, le vétéran ne le montrait pas, mais surtout, tous les membres de l'expédition avaient pleinement connaissance qu'en venant ici, ils prenaient le risque de ne pas revenir. Les militaires, eux, en étaient tout simplement plus conscients et pour certains même, y étaient habitués. Bien que ce soit toujours difficile de perdre des gens auxquels on tient. Pénétrant dans le cabinet du médecin, Samari fut invité à s'installer sur la table d’auscultation, qui était en cuir noir, pendant que  la doctoresse refermait la porte derrière lui. En tant que patient, il regardait forcément celle qui devait l’ausculté une fois assis, il ne put donc passé à côté de l'attitude qu'elle prit en faisant rouler ses yeux, un sourire aux lèvres. Qu'elle avait jolie d'ailleurs, soit dit au passage.

    Spoiler:

    Comment pas sourire à ce genre de phrase ? Le Sous-Lieutenant essaya, tant que faire se peut, de ne pas rire tout en montrant une certaine forme de retenue, sans répondre à celle qui venait de le faire entré dans son cabinet, par peur de trahir la prestance qu'il se devait d'avoir en tant qu'officier de l'armée. Après que la doctoresse ai déposé le dossier de Rolle sur le bureau, elle revient vers lui avec sa déserte de soin. Elle se mit alors devant lui avec un visage agréable, avec les yeux bleus, du rouge à lèvre rouge et un petit sourire amusé persistant.

    Spoiler:

    L'espace d'un instant, très bref, le Sous-Lieutenant semblait comme pris au piège du regard de celle se trouvant devant lui, pendant moins d'une seconde, chose à peine perceptible mais qui l'était pour toute personne ayant un bon sens de observation. C'était qui était très probablement le cas de cette femme, ce qui le mit un peu mal à l'aise d'ailleurs, et c'est pour cela qu'il enchaînât directement sur la réponse à sa dernière question, afin de capté son attention sur autre chose.

    - J'ai eu un violent impacte durant mes années d'études au niveau de la tête, à l'âge de 18 ans. Ça fait un peu plus d'une semaine que j'ai des douleurs au niveau des cervicales du côté gauche. J'ai l'impression de me détruire plus qu'autre chose quand je me fais moi-même des massages. Je passe donc durant mon temps libre pour essayer de voir ce qu'il en est. Pour tout dire vous dire, j'ai rarement eu affaire aux blessures dans ma vie, ça me stress encore un peu plus...

    La regardant pendant que je lui faisait un semblant de dissertation en racontant un moment de ma vie, il était difficile de soutenir la façon dont-elle semblait fusillé l'ancien soldat des forces spéciales, qui détourna un moment le regard avant de le faire à nouveau basculé vers elle.

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Mar 1 Mar - 18:52

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« Problème de cervicales ou problème de fan club ? »






J'avais aperçu une chaine pendue à son cou. Mais comme il jouait avec, il m'était impossible d'identifier le pendentif. En tout cas, le soldat, régit immédiatement à son prénom, se redressa comme un brave militaire qu'il était. J'eu un sourire finement amusée par cette réaction. Je trouvais toujours cela assez comique de voir les militaires si formatés et si réactifs. Telles des petites machines, bien huilés sans aucun droit de donner son avis personnel sur les ordres et autres situations. Enfin, sauf pour les officiers, seul qui ont le droit à un cerveau. Enfin, bon sur Atlantis, nous avons certain soldat assez libre pensant, ce qui était pas plus mal. J'aurais du mal à laisser ma vie dans les mains, d'un lobotomisé. Dans un sens il le fallait bien, on était dans un univers tellement différent de la terre.
En tout cas, pour un gradé il avait encore des réflexes de petit toutou obéissant. Peut-être trop formater justement ou simple réflexe inculqué depuis des années ? Je ne savais pas. Mais il me fit rire intérieurement. Bien, que mon esprit était occupé par les exploits de Katty et son goût trop fort pour les mâles.

En tout cas, j’étais assez ravie d’empêcher Katty de se rincer l’œil. Faudrait, que je pense à lui faire une petite remontrance sur ses désirs trop voyants. M’enfin, cela n’était pas très grave tant qu’elle ne me viole personne. Je manquai de pouffer face à cette pensée. Pauvre home qui devait souffrir de pareil châtiment. Même si, Katty était une jolie jeune femme, c’est bien quelque chose que je ne souhaite à personne. Et je savais ce que je disais. Enfin bon, passons.

Je reportai toute mon attention sur le soldat à la peau ébène. Il se retenut de rire. Pour quelle étrange raison, devait-il garder une certaine contenance ? Quelle est la raison de sa retenue ? Il m'intrigua et l'un de mes sourcils fut levé. Mon regard s'attarda quelque seconde sur lui. Soit, il n'a aucun humour et ça je sens que ça va être pénible d'avoir un Karola masculin. Soit il se retient bêtement pour une raison obscure.

Mon regard était plongé dans ses prunelles, captant ainsi son regard. Quelques secondes s'écoulèrent comme si je venais de le paralyser par ce simple regard. Cela m'était souvent mal à l'aise plusieurs personnes ce genre de comportement. Je fixais de mes prunelles bleues cyans tout individu, comme pour les attraper et les garder auprès de moi. J'avais le regard d'un fauve captant toute once de vie autour de moi. J'ignore depuis, quand j'avais eu ce type de regard, mais cela me servait que trop souvent devant une part entière de ma personnalité.

Il enchaîna bien vite sur son problème. Un choc violant à ses 18 ans ? Eh bien cela devait faire pas mal d'année car, le fier soldat avait 44 ans. Et cela le faisait encore souffrir ? Eh bien, il y a de grande chance que son corps garde en mémoire ce traumatisme et que quelque chose reste à vie. J'avais vu dans son dossier ce fameux choc… le sport football américain.

Je pris quelques minutes pour réfléchir, cela ne dura pas longtemps, j'avais l'esprit vif. En tout cas il avait grand mal à soutenir mon regard. J'avais aussi l'habitude de ce genre de réaction. Mise à part Karola, aucune autre personne n'avait réussi à tenir mon regard aussi longtemps.

• Il ne faut pas vous stresser Lieutenant. Cette douleur peut être une simple douleur fantôme ou un dérangement des cervicales. Dans ce cas, une remise en place une fois par an pourrait être nécessaire par l'ostéopathe de la cité.

Je me tournai d'un geste élégant, pour me laver les mains et me les essuyer. Je les frottais entre elles pour réchauffer celle-ci. Car, elle devait être bien froide. Même si, bon, cela ne hausserait pas beaucoup leurs températures.

• Allongez-vous sur le dos, je vais voir ça, enfin toucher.


Ma voix était calme, je me rapprochai de lui, attendant qu'il s'exécute. Une fois allongé, je déposai mes deux mains… bon ok encore froides sur sa nuque musclée. Commençant à toucher à certain point précis. Mes mains, glissèrent le long de sa colonne. Heureusement il avait sa chemise F1, qui devait le protéger un peu plus du froid de mes mains.

Au bout de quelques minutes, ou mes mains, n'avaient fait qu'effleurer ou appuyer a quelques endroits, je les retirai.

• Bon, vous avez des vertèbres déplacées en plus. Je vais vous manipuler, vous risquer d'avoir un peu mal. Par contre, vous avez quelque chose de prévus après ?

Mes longues mains, se placèrent sur sa nuque commençant à masser de manière assez douce mais, par moment un peu plus soutenue, pour faire rouler l'os sous mes doigts. Quelques craquements sourds commencèrent à se faire entendre. Mais, cela était fait en douceur qu'il ne devait pas sentir encore grand-chose.


Le maintien de mes mains, continua le long de sa colonne vertébrale. Appuyant à certain endroit. Je me déplaçais le long de la table silencieusement.
Heureusement, que j'avais fait cette spécialisation en ostéopathie, cela me servait bien. Et puis, notre ostéopathe n'était pas très libre.

Je due prendre appuie sur lui pour faire rouler une vertèbre. Je grommelai légèrement. Le problème des hommes musclés, c'est que c'est plus dur à manipuler. Celle-ci ne voulut pas céder.

• Bon. Je vais devoir vous demander de m'aider. Je ne pensais pas avoir à dire ça un jour, mais vous avez trop de muscle ! Et cela me gêne pour vous remettre en place !

J'esquissai un sourire taquin. Lui demandant de se mettre sur le côté et de me donner son bras. Je posai mon ventre sur son bras, poser contre le sien, qui allait me servir d'appuis. Je posai une de mes paumes sur son épaule et l'autre main appuyant sur un point du muscle près de la vertèbre rebelle. Je lui demandai de pousser vers la droite, pendant que moi, je le contraignais vers la gauche. Au bout, de quelques secondes, un léger crac se fit entendre et je lâchai prise, pour lui demander de retourner sur le ventre. Je finissais la manipulation de sa vertèbre puis, remontant vers ses cervicales continuant le massage et la remise en douceur du reste. Écoutant la réponse à ma question, que j'avais dû faire taire par mes gestes immédiats.

Je ne pus m'empêcher de lui parler durant la séance. Afin de satisfaire ma curiosité.

• Pourquoi un rang de sous-lieutenant et non lieutenant tout cours ? C'est quoi la différence ?





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Mer 2 Mar - 16:57

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    Spoiler:

    Celle qui se trouvait en fasse du Sous Lieutenant se voulut alors rassurante lors de sa réponse, face à cet officier qui avoua être plus stressé qu'à son habitude depuis l'apparition des douleurs. Selon les termes de la doctoresse, il s'agissait peut-être simplement d'une "douleur fantôme" ou d'un "dérangement des cervicales", qui exigerait une visite annuel à l'ostéopathe de l'expédition. Elle avait l'air de savoir ce qu'elle disait et ses paroles se faisaient rassurantes, avançant que ces douleurs n'étaient pas forcément signe de liaisons trop importantes, comme le croyait le militaire.

    - Vous me rassurez, madame. Quant aux rendez-vous avec l’ostéopathe, j'y songerais.

    Lui dit-il, avec un sourire avenant, montrant par la même occasion qu'il se sentait déjà un peu mieux moralement, contrairement à tout à l'heure et l'apparence froide qu'il pouvait donner. Mais bien entendu tout ce qui est osseux ou musculaire doit être manipulé, avec précaution la plupart du temps, par les différents médecins au risque de faire une conclusion trop hâtive. Conformément à ce principe de base d'ordre médical, c'est ce que s'apprêtait visiblement à faire la femme qui se trouvait devant lui il y a encore quelques secondes. Par précaution d'hygiène elle s'était tourné pour se laver les mains et essuyer ces dernières, avant de les frottés entre elles comme pour les réchauffés. Pendant qu'elle revenait vers la table d'osculation, elle lui demanda de s'allonger sur le dos, afin d'avoir certitude ou non de ce qu'elle avait avancé un peu plus tôt.

    Spoiler:

    Samari avait le dos légèrement voûté et les mains posés sur cette table en cuir noir, continuant de regarder celle qui était en charge de son patient, mais réagit tout de même rapidement à sa demande.

    - Sur le dos pour touché la nuque par la suite ? Les erreurs, ça arrivent !

    Dit-il en lui souriant, avec un large sourire. Elle avait du en croisé des militaires, bien qu'il n'avait aucune idée depuis combien de temps elle était sur Atlantis, et bien pire celui présent devant elle aujourd'hui. Il était un pure produit de l'armée, formé avant même d'avoir atteint sa majorité, mais il avait toujours eu ce petit plus en pensant par lui-même, comme beaucoup de soldats de l'expédition. Les différents parcours militaire de ses hommes et femmes étaient atypiques, forcément, puisque seul les meilleurs étaient retenus pour cette folle aventure. En tant que membre de la Delta Force fut un temps, il faisait parti de ses soldats dits parfaits, justement car ils n'étaient pas complètement dans un moule. Contrairement aux différents corps d’infanterie, d'artillerie ou autre, un groupe de Forces Spéciales était automatiquement à un moment à l'autre, amener à modifier les plans en cours de mission, pour la réussite de celle-ci. Car bien souvent, aucune ne se passaient comme prévus, ce qui valu le fait notable de Samari en Afghanistan, juste avant son arrivée au SGC d'ailleurs.

    Mais revenons à l'instant présent et le pourquoi de sa venue à l'infirmerie. Ces douleurs, plus ou moins aigus selon les moments, étaient directement un résultat du sport qu'il pratiquait au lycée et à l'université. Le football américain était un sport violent, il le savait, mais surtout il fallait assumer les blessures, rechutes et souvenirs douloureux derrière. Samari n'était pas une chochotte, son dossier en atteste, mais il ne rigolait pas avec les pépins physique qu'il pouvait avoir. De nombreux accidents semblant pourtant bénins étaient vites arrivés, pouvant mettre en danger la mission et tous ceux sous ses ordres. En tant qu'officier en charge de ceux-ci et chef de la sécurité en plus de ça, il était hors de question qu'il se laisse aller à la suffisance d'ordre médical. C'était là aussi, une des particularités qu'avait le Sous Lieutenant, il voulait être au sommet de ses capacités actuels, pour le bien de tous. Il ne servait plus les Etats Unis d'Amérique en étant sur Atlantis ni même les intérêts terriens, mais l'humanité. Chaque membre de cette espèce, qu'il soit civil, militaire ou que sais-je, se devaient de comptés sur des soldats de valeurs prêts à mettre en danger leur vie pour celle des autres.

    C'était en parti ce pourquoi Samari écouterait avec grande attention tout ce que la doctoresse lui dirait aujourd'hui. S'allongeant sur le ventre, il tourna légèrement la tête pour regarder la femme s'approcher, avant qu'elle ne mette ses deux mains sur sa nuque, dont les mains étaient légèrement froide bien que largement supportable. N'étant encore complètement à l'aise, n'ayant pas l'habitude de se préparer à se faire masser par d'autres, c'était avec les yeux ouverts et bien attentif aux mouvements qu'il pouvait ressentir, qu'il entama cette séance comme en étant légèrement crispé. Et ce, malgré la voix calme de la femme, bien que Samari ressentait au final très peu de sensations, la chemise F1 n'arrangeant en rien sur ce point. Ce fut au bout de quelques minutes qu'elle retira ses mains, ce qui interpella légèrement l'officier qui s'attendait à un véritable massage.


    Spoiler:

    - Heureusement que je ne suis pas une petite nature, certains sauterais au plafond en attendant "vertèbres déplacées". Dit-il toujours avec un sourire aux lèvres, avant de reprendre. - J'ai un peu plus d'une heure et demi devant moi à compté de maintenant, avant de reprendre ma prise de service. J'ai une certaine facilité à me repérer dans le temps, pour l'instant...".

    Pendant qu'il lui répondait, la doctoresse entamait le massage, de façon douce pour commencer, puis de temps en temps le pression se faisant un peu plus forte sur certains points, accompagné par de léger craquements sourds, prouvant qu'il y avait bien du boulot à faire sur son dos. Comment préciser un peu plus haut, Samari n'avait pas l'habitude de se faire manipuler par qui que ce soit, surtout qu'il était quelqu'un de plutôt méfiant. Mais là, les mains et doigts de la doctoresse lui faisait le plus grand bien. Fermant les yeux avant de se décontracté pour, disons le, apprécier l'instant. Là, le bruit des légers craquements le forçait un peu à la grimace dans un premier temps, mais il se savait entre de bonnes mains et au bout de deux, il était complètement serin, laissant complètement faire celle qui lui faisait ce massage. Massage qui, au bout d'un moment, s’arrêta subitement car apparemment l'officier était un peu trop musclé ! Ce qui bien entendu le fit rire et cette fois, il ne s'en cachait pas.

    Spoiler:

    Le rire que Samari venait de rire et se voyait encore un peu. Il y avait sans aucun doute plus de sens dans le dit rire qu'une phrase, entre autre qu'il était à laise et se contenta donc de suivre les instructions de la doctoresse, reprenant petit à petit un air un peu plus sérieux, en se tournant vers la femme. Il avait déjà vu ce genre de procéder d’ostéopathie qui consistait à forcer un mouvement qui ne voulait pas se faire, s'avérant pourtant nécessaire. Celui-ci était important et dangereux pour ceux ne savant pas le faire et pourtant, ce fût avec une confiance quasi aveugle que le militaire tendit son bras vers la doctoresse, qui s'en servit comme appui pour son ventre. Lentement, elle vient posé une de ses paumes sur son épaule tandis que la seconde appuyais sur un point précis, semble-t-il. Celui-ci était directement sur un muscle, situé tout proche de cette vertèbre qui ne désirait pas ce plier aux mains de la doctoresse. Conformément à ce qu'elle venait de demander, l'officier se mit à pousser son bras vers la droit durant quelques secondes pendant qu'elle, contraignais vers la gauche.

    Cette position était légèrement moins confortable pour Samari, qui se sentait aussi complètement immobiliser et quasiment impuissant. Heureusement que la doctoresse et le militaire était bien du même camps, autrement il n'en mènerait pas large. Après quelques secondes, un son symboliser par un "crac" se fit entendre, signalant que la vertèbre récalcitrante s'était remise en place. Il fût alors libéré de ce qu'il voyait comme, narcissiquement, une étreinte, alors que tout cela était pour son bien avant de se remettre sur le ventre. Le Sous Lieutenant se sentait déjà plus à l'aise maintenant que sa vertèbre était remise et il pouvait à nouveau fermer ses yeux, afin de continuer à profiter du massage. A croire que le bougre finissait par y prendre goût, ne sentant désormais que du bien sans avoir des grimaces. Il avait d'ailleurs à ce propos, probablement l'air reposé jusqu'à ce qu'elle désirait en savoir plus sur son grade.

    Samari eu alors un léger sourire pour la doctoresse, qui s'intéressait un peu plus au métier de son patient. Il était courant que les médecins en auscultation désire en savoir un peu plus sur leurs patients, pouvant tombé sur toute sorte de métier, mais sur Atlantis on avait vite fait le tour, elle n'avait donc probablement pas encore croisé d'officier de son grade.

    Spoiler:

    - Ce n'est pas une question que l'on me pose souvent... Et c'est avec plaisir que je vais y répondre. Le Lieutenant est le premier poste à responsabilité complète des officiers. Le sous-lieutenant Il s’arrêtât un moment, la femme venant de décoincer un point qui se fit un peu plus douloureux que les autres, puis repris derrière. - Le sous lieutenant est un grade de transition. Quand on sort de l'académie militaire, on est automatiquement sous lieutenant et on se prépare à prendre la main en tant que Lieutenant. Si je le suis à l'âge que j'ai maintenant, c'est car j'ai choisis le chemin le plus long. C'est à dire en commençant tout en bas, en tant que simple troufion comme on dit, sans avoir terminé mon cursus d'académicien. Il regarda alors la doctoresse, en bouger uniquement la tête. Ce qui d'ailleurs pourrait la gêner dans son travail, à voir... - Et vous, parlez moi un peu de votre travail. Vous avez plusieurs domaines de compétences j'imagine ?

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Ven 4 Mar - 18:54

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« Problème de cervicales ou problème de fan club ? »






Ah mais, c'est qu'il sait sourire le militaire ! Je plissai légèrement mes grands yeux bleus, remuant mon petit nez, comme dans cette émission rigolote qui passait dans ma jeunesse « ma sorcière bien aimée »

• Non, vous n'y songerais pas, vous y irez point

Oui, car, je les connais, les patients qui me sortent « j'y songerai », ils n'y vont jamais. Donc soyons francs avec nous même, c'est une obligation. D'ailleurs, je captai encore quelques secondes pour appuyer mon affirmation. Signifiant que c'est un « ordre » et non un conseil. De toute façon, il repartira d'ici avec une date d'osculation.

De retour près de lui, il m'offrit un charmant sourire, face à ce qui aurait pu être une erreur de ma part. Je riais légèrement, affichant un rictus amusé.

• Ah, j'avais peur que vous ne soyez qu'un bon petit exécuteur d'ordre. J'ai donc à faire à quelque de pleinement pensant.

Je lui fis un clin d'œil taquin. Je fis le constat assez étrange, que j'étais de bonne humeur. Voir d'excellente, cela expliquait peut-être mon espièglerie du jour. Certes, je suis le genre de femme perturbante qui instaure une tension désirable dans les pièces que je traversais. Mais, j'étais capable de faire des traits d'humour déroutant et cinglant. Surtout, que je gardais toujours un aspect pro et calme.

Ma phrase était osée…Oui, il était aisé de charrier les militaires. Combien de pauvre soldat avait eu le droit à cette remarque sans chercher à comprendre le petit piège ? Beaucoup trop. Et encore une fois, c'est bien les officiers qui agitaient leurs neurones. Je l'avoue, j'aimais bien tester, cette forme de soumission qu'avaient les militaires. Cela, en vexait quelqu'un, mais qu'importe. Pour le peu, que cela m'affecte l'avis d'autrui. J'avais déjà une réputation : fort caractère, très compétente, flamboyante, perturbante, prédatrice, chaotique … et médecin traumatisant, car je disais les vérités, ou que je n'hésite pas à rentrer dans les délires des patients pour leur donner une leçon ou un électrochoc face à leur propre comportement.

Dernier exemple en date fut Mckay, qui avait fait une énième scène dans l'infirmerie, face à sa blessure « grave » qui était au final qu'une simple égratignure. Il me sortit qu'on allait l'amputer, alors, oui, je lui aie fait croire cela… et je l'ai endormi, pour qu'il se réveil 1H après avec juste une jolie poupée sur le doigt et un mot charmant.

Sous ses airs froids, le sous-lieutenant semblait être un homme plutôt agréable. Pour preuve, il se déridait un peu, offrant enfin de vraies expressions sur son visage.

Il était tendu, ne sachant pas trop comment réagir face à la future manipulation, qu'il allait subir. Il me regardait, j'avais l'impression qu'il surveillait mes mouvements. Cela m'amusa. Dans un sens, je semble me divertir de beaucoup de choses qui émanent du comportement humain. Malgré, ses crispations, dues à la gêne ou autres sentiments d'incertitudes, je pus quand même identifier la source du problème. Je pouvais le remettre sur pied, avec mes compétences, mais il était certain que d'autres séances dont, une faite, par un spécialiste allait être nécessaire. Je n'étais pas une néophyte et j'avais eue des années pour perfectionner mon option en ostéopathie. Cependant, je n'avais pas passée 5 années complètes à étudier cette branche médicinale. Cependant, j'avais les compétences pour faire ce genre de travail de base.

• Et encore, je ne vais pas mentir. Elles seront en place totalement et durablement par un ostéopathe. Je lui prémâche juste son travail à ce feignant.

Je souris, avant de continuer mon activité. Il m'annonça le temps, qui lui restait. Je claquai de la langue.

• Eh bien, vous ne reprendrez pas le service Lieutenant. Vous allez être arrêté jusqu'à demain soir. Puisque vous serez fatigué et surtout ça ne ruinera pas le travail effectué.

Mes mains, s'œuvraient à la lourde tâche, de repositionner les os et certains muscles déplacés, à cause de la compensation qu'avait fait son corps. J'étais concentrée sur ce travail laborieux, qui me demande un touché exemplaire. Je commençais à être satisfaite du résultat, surtout quand il se laissait aller complètement, facilitant grandement les pressions effectuées. Qui ne devait pas être toujours agréable.

Quand, venu ma fameuse remarque sur son corps musclé, il éclata de rire. Eh bien voilà, j'ai réussi à avoir autre chose que de petits sourires mutins de sa part. Il devait être un militaire très droit, loyal, efficace et surtout impliqué. Il ne devait pas laisser beaucoup d'émotion, paraître sur son visage, de peur de perdre sa neutralité.

Il n'hémi aucune résistance aux mouvements que je lui ordonnais de faire. Son corps se lassai faire, facilitant la manœuvre. Le crac fatidique, m'indiqua que cela était fait. Parfois, je devais forcer un peu plus, car la personne résistait. Et, même si je suis quelqu'un de plutôt habille avec de la dextérité, je n'étais pas d'une force exceptionnelle et face à un militaire, je ne pouvais pas les contraindre bien longtemps, si celui-ci n'était pas consentant. Par chance, le vétéran se laissait faire en toute confiance. J'avais envie dire, heureusement, car, si on ne fait pas confiance à ceux qui vous soignes c'est quand même un peu stupide et dangereux.

Mes mains, continuèrent les pressions, pour vérifier l'emplacement de la vertèbre. En y réfléchissant, mon éminent collègue, n'aurait pas trop de travail à faire. Bon, cela ne coûtait rien qu'il aile quand même faire un tour chez lui, histoire de vérifier en profondeur, le reste de son squelette. Mais, il était rarement nécessaire de refaire le travail, quand j'étais passée avant. Cela soulageait Éric, qui avait beaucoup à faire et finissait par prendre que les cas, dits « importants », me laissant le reste. Et puis, je peaufinais avec lui depuis quelques années mes techniques. Je le connaissais depuis mes débuts au SGC, en conséquence il ne se vexait pas que je lui « pique » du travail. Après tout, les médecins étaient formés à l'ostéopathie il y a quelques années, puisque cette science n'était pas reconnue avant.

Il répondit à ma question. Apparemment on ne lui demandait guère souvent. Pas étonnant, sur Atlantis, la plupart sont des militaires et les autres civils, travaillaient avec l'armée depuis quelques temps, ou s'en contrefichait complètement. Bon, je ne suis pas un bon exemple, je bossais avec le SGC, mais j'avais toujours eu du mal avec les grades. Dans un sens, cela ne m'avait jamais vraiment intéressée.

Je l'écoutai attentivement, me surprenant, qu'à son âge, il n'ait eu le droit qu'à ce « premier poste à responsabilité ». Tout en lui débloquant une zone endurcie, je m'apprêtais à lui demander la raison, quand il me prit de court. Ah, oui en effet. Je comprends mieux. En gros, si tu n’as pas fait les études, tu progresses lentement. Je trouvais cela logique, même si bon, cela devait avoir un côté un tant soit peu frustrant de grimper aussi lentement, dans l'échelle militaire.

Il tourna la tête et je fis claquer ma langue lui remettant sa tête droite, avant qu'il ne me gêne plus.

• Le sol ne vous plait pas Lieutenant pour que vous préférez me regarder ?

Je lui fis un sourire amusé, avant de me déplacer pour poser mes mains sur sa nuque. Je fis des mouvements circulaires, le long de-celle-ci.

• Maintenant mettez-vous sur le dos. Et ce n'est pas un piège cette fois

Une fois, cela fait, je saisie mon tabouret, pour m'asseoir dessus et glisser une de mes mains, sous dos et l'autre allant sur son ventre. Palpant l'estomac, qui était souple mais, tendu par endroit. Cela n'allait pas être agréable.

Le corps, est une belle machine bien fichue, car il compensait toujours, par ses cervicales, il avait dû compenser le reste. Il devait avoir de temps à autre des problèmes de digestions. Il était possible que le lieutenant, ne souffre pas ou peu de ses désagréments intestinaux. Je débloquai quelques zones tendues.

• Je vois, c'est quand même étrange d'avoir un grade de transition. Soit vous avez les compétences, soit pas. Ça fait un peu « oui mais non, j'hésite ». Et vous passer quand le grade à 100% ?

Ma franchise, axée sur un humour un peu piquant, pouvait surprendre. Mais, je ne mâchais que rarement mes mots. Dans un sens, en chirurgie, ont avait tous des forts caractères et pour ne pas se faire bouffer, fallait bien piquer. J'avais donc gardé cette manière de parler, certes élégante et velouté, mais pleine de vérité un peu crue et tranchante.

Je me levai, prenant mon tabouret pour me mettre derrière la tête de l'homme. Mes mains, encerclant son crâne, manipulant de mes longs doigts certain endroit pour vérifier si tout allait bien. Le crane, c'est un peu la zone de contrôle du corps. Mes mains, descendirent, le long de ses tempes, avant de finir sur le dessus de ses épaules.

• Je suis en effet, polyvalente. Il le faut bien ici. Je suis à la base chirurgienne. Mais le SGC, m'a permis de m'ouvrir à d'autres champs de la médecine : généralité et ostéopathie notamment. Je les avais prises en option, durant mes trop longues années d'études.

Je crois, qu'avec Carson, j'étais sûrement, le médecin, la plus polyvalente. Dans un sens cela, m'allais, comme ça je pouvais suivre un patient jusqu'au bout et surtout ne pas faire appel aux autres collègues. Bref me débrouiller toute seule.
De plus, j'aimais bien l'ostéopathie, j'avais toujours trouvé cela magique, qu'avec quelques petites pressions, on pouvait régler tous les problèmes d'un corps.
Mes mains, gelées, remontèrent sur sa nuque, la massant, enfin, si cela pouvait être nommé massage. Il devait déjà sentir la fatigue se loger en lui et cette sensation cotonneuse, comme s'il venait de courir un marathon.




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Mer 9 Mar - 3:03

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    Visiblement, elle savait comment capter l'attention de ses patients et ce, aussi bien en étant avenante qu'autoritaire en fonction des situatfions, comme lors de la réponse donnée Samari qui, apparemment, ne lui convenait pas. Sans savoir si la doctoresse s'en rendit compte, la mimique qu'elle venait de faire, était quelque chose qui appuyais sur l'attention que devait avoir le militaire sur la réponse qui allait suivre.

    Spoiler:

    Au cours de sa carrière dans le milieu médicale, elle était probablement tombée sur tous les types de patients possible et imaginables, ce qui comprenait aussi probablement certaines répliques toutes faites, comme "y songer" entre autre. Les militaires étaient en général des personnes durs au mal, refusant pour la plupart de faire le nécessaire face aux petits bobos, tout comme Samari présentement, qui sous estimais sans aucun doute cette douleur aux cervicales. Ces dernières étaient bien entendu mise à rude épreuve lors du passage de la porte des étoiles, aggravant encore un plus le résultat à long terme, et ce fût en pensant à cela qu'il décidât de se ranger du côté de la doctoresse.

    - Vous ne me laissez visiblement pas le choix, je me rendrais donc à ce fameux rendez-vous.

    Ses dires furent accompagnés d'un sourire face à cette femme, qui involontairement peut-être, réagissais de la façon dont-il fallait avec l'officier. Bien qu'il avait l'habitude d'être commandé, ayant tout de même de nombreuses personnes au dessus de lui dans la hiérarchie, c'était une autre paire de manches avec les civils. Samari était là pour protéger ces derniers et non leur obéir. Le regard insistant de la doctoresse ne laissait pas le militaire de marbre, et il finit par avoir raison de lui comme elle le désirait. Et puis après tout, c'était pour sa santé, et aussi pour sa carrière. Si celle-ci devait décollé sur Atlantis, ce ne serait pas avec des douleurs aux cervicales que son avenir s'arrangerait, bien au contraire.

    Spoiler:

    Maligne, cette femme était maligne, bien qu'un peu hautaine sur le coup, mais fort heureusement, un clin d’œil taquin de la part de la doctoresse fit sourire l'officier. Ce dernier avait de l'humour, et heureusement. Il n'était pas du genre coincé, sans arrêt dans la peau du militaire, c'était une de ses particularités. Il était froid et distant aux premiers abords, mais souriant et sympathique une fois à l'aise, ce qui se produisait en ce moment. Son piège était déjouer et visiblement, au grand soulagement de celle qui se trouvait devant lui.

    - En effet, c'est souvent le cas des simples soldats et sous officiers. Hormis pour les marines. Mais si on m'attrapait à dire ça, je me ferais probablement soufflé dans les bronches. Faites que ça reste entre nous, c'est un ordre.

    Samari c'était ouvert depuis maintenant un moment et ce fut, encore une fois, un sourire accompagné cette fois d'un clein d'oeil qui venait cloture sa phrase. Le Sous Lieutenant n'avait aucune autorité sur un médécin, en particulier lorsqu'il était à la place du patient. Cependant, bien que visiblement joueuse, elle n'usa pas de sa position "dominante" lors de la manipulation. Sa réponse fut, au contraire, tout bonnement professionnel avec un doigté forçant le respect.

    Spoiler:

    L'officier ne répondit pas à cette phrase, malgré le touche d'humour qu'elle enseigna de mettre à la fin de phrase. Celle-ci résonnait un peu comme une fatalité pour le militaire qui, il est toujours bon le rappeler encore une fois, ne fût jamais réellement ralentit par des blessures tout au long de sa carrière. Hormis cet incident à West Point et ce choc violent pendant un match, il avait toujours eu la chance d'être en très bonne santé, ne passant que rarement par des médecins. Puis, vint le coup de grâce, mais la réponse serait clair.

    Spoiler:

    - Docteur, est-ce vraiment utile ? Ce n'est pas car un soldat est blessé qu'il cesse de combattre. Je sous-estime probablement la chose, mais ce n'est qu'un massage, certes avec un but médical. J'ai des responsabilités ici, en tant que chef de la sécurité je suis en charge de tout ce qui se rapporte au personnel d'Atlantis, qu'il soit militaire ou civil. Votre fonction prime sur mon grade, je dois obéir à vos indications au risque de me prendre un blâme si c'est découvert et, en tant que médecin, il est de votre devoir d'en informer mes supérieurs si je refuse de me plier à vos indications. Mais de vous à moi, est-ce que cet arrêt est obligatoirement nécessaire ?

    Le regard de l'officier était devenu sérieux et insistant, mais pas suppliant. Il aimait plus que tout son travail et attendait depuis très longtemps d'avoir des responsabilités, qu'il ne voulait pas en lâcher une miette, mais si le docteur était à nouveau formel, le soldat s'exécuterait. Hors de question d'aller au conflit avec un membre agréer de l'expédition et encore moins avec sa hiérarchie derrière, pas pour quelque chose d'aussi stupide, vu que l'arrêt serait au final de courte durée. Le corps de Samari se faisait pendant un temps plus crispé, jusqu'à ce qu'il décide de laisser faire celle qui, au final, ne voulait que l'aider à gérer ses douleurs. Elle aussi avait des consignes et des contraintes à respectés par son rôle, et il serait illogique pour un militaire de l'empêcher de mené à bien son travail. L'attitude de l'officier, qui pour le coup c'était peu mais déjà trop crispé, lui fit ressentir les massages moins agréables au niveau du dos. Il serait libérer de cet entrave, une fois la réponse du docteur donné, car dans les deux cas, la place au doute n’existerait plus.

    Samari ne devait pas avoir l'air pathétique cependant, c'était pour le bien de l'ensemble de la cité qu'il ne désirait pas abandonner ses fonctions. Il ne s'était pas mis à genoux devant le docteur pour que cet arrêt ne se fasse pas, mais n'avait fait que demander s'il était possible de l'éviter, en ajoutant qu'il se plierait à sa décision. Les dires étaient donc censés montré aussi une preuve de raisonnement,mais il fallait en général calmé les soldats dans leurs élans de générosité, si l'on peut dire. Et c'était le cas de l'officier présentement, qui désirait plus que tout accomplir son devoir. Le massage reprenait son cours normalement, le vétéran s'étant à nouveau détendu. Quelques instants plus tard, sa tête fut remise en place afin de regarder vers le sol, non sans un claquement de langue singulier et original, pas désagréable d'ailleurs.


    Spoiler:

    Désormais, ne pouvant plus lui faire face et donc montré les expressions de son visage, c'était l'intonation de la voix qui faisait tout. Ce fut donc avec un léger rire qu'il répondit à cette question.

    - Et bien, en fait non. Je veux dire que je préfère voir ceux avec qui je parle et j'échange. Ce sol manque cruellement de charisme à mon goût.

    Spoiler:

    L'officier s’exécuta alors. La situation était plutôt amusante, particulièrement car Samari essayait justement d'avoir une autre image que ce soldat froid et ferme, aussi bien en uniforme que pendant ses quartiers libre. Ils étaient partis pour être ici très longtemps, l'officier n'avait donc aucune raison suffisante pour caché sa façon d'être sans arrêt. Après tout, il était certes gradé, mais humain comme tout le monde.

    Puis, la doctoresse se saisie d'un tabouret afin de s'asseoir dessus et de palpé le ventre du vétéran, une main sous son dos et l'autre sur son ventre, palpant son estomac, lui provoquant quelques légères grimaces et douleurs.


    Spoiler:

    Du sérieux et un peu d'humour sur les fins de ses phrases, l'officier se prenait au jeu de cette femme, qui involontairement ou non l'encourageait un peu plus à s’extérioriser ou tout du moins, à le maintenir dans l'état actuel. La doctoresse se releva alors et passât derrière la tête de Samari, tabouret en main qu'elle utilisa à nouveau pour s'asseoir. Ses mains encerclèrent alors son crâne, ses doigts venant manipuler certaines zones de la tête du militaire, qui se surpris à aimé ça. Malgré sa retenue, asseyant tout de même de ne pas montré toutes ses émotions, ne pu retenir un très léger souffle par le nez, qui montrait qu'il appréciait tout simplement les massages crâniens.

    Spoiler:

    - Comme toute personne censée, j'admire votre métier et vous semblez le faire avec passion, ce qui est tout simplement impossible sans. Vous connaissez parfaitement votre boulot et avez un certains tact avec vos patients, vraisemblablement. Je pense que vous apportez beaucoup sur Atlantis. Où avez-vous fait vos études, madame ?

    Le massage, lui, continuait toujours, semblant petit à petit transporter le vétéran de guerre sur un nuage, qui finirait pas regretter que ce massage prenne fin à un moment ou à un autre. En tous cas, il n'était pas pressé que cela s'arrête.

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Mar 15 Mar - 20:32

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« Problème de cervicales ou problème de fan club ? »






Je hochai la tête, il allait obtempérer bien sagement pour se rendre dans un futur proche à son rendez-vous. Manquerait plus qu'il ose m'affronter et argumente sur une raison obscure de ne pas s'y rendre tiens ! Je lui fis un sourire qui évoquait, qu'en effet, il n'avait pas de choix contraire au miens, de possible.

Le militaire commençait réellement à se détendre, affichant quelques sourires et une trace d'amusement face à ma remarque osée. Il n'en porta nullement ombrage d'ailleurs. Dans un sens, il ne valait mieux pas. Cela aurait montré sa bêtise et il n'est guère valorisant de se complaire dans sa stupidité. Surtout face à une tierce personne. Et j'ajouterais surtout face à moi. Je suis une femme redoutable et il n'est jamais bon de me montrer une faiblesse que je pourrais exploiter à mes fins.

Il confirma, pour les simples soldats et sous-officier, laissant sous-entendre que les marines, était un cas particulier. J'extrapolai, aisément : peu réputer pour leurs nombres de neurones. Je pense que les marines, c'est un peu les consanguins du pays qu'on envoie pour ce faire charcuter le visage !

Il eut l'audace de finir sa phrase avec un « c'est ordre » et un clin d'œil taquin. Jeu un grand sourire, il rentrant dans mon jeu. Chose qui me plus grandement je l'avoue. Moi recevoir un ordre ? Mais quelle idée farfelue. Mon regard bleu chercha le sien pour l'attraper et le garder quelques minutes.

• Un ordre ? Vous voilà bien présomptueux de tenter pareille autorité sur un chirurgien. Ici c’est moi qui les donnes les ordres.

Je ricanai amusée. Tout cela était dit avec de l’ironie, sinon j’aurais parue bien arrogante et vantarde. Dans un sens, je n’étais quand même pas bien loin de la vérité. Même si avoue-le, je suis la maîtresse de ses lieux. Même Carson, n’avait aucune autorité sur moi. Qui pouvait en avoir une d’ailleurs ? Je cherche encore la personne qui pourra me mater. Il était peut-être le chef du secteur médecin, mais c’est bel et bien moi que tout ce petit monde obéissait. Il suffit que j’entrouvre la bouche, pour que tout le monde rapplique et se plie à mes exigences. C’est ainsi, je suis une femme dominante qui a besoin de tout contrôler. Et je maîtrise parfaitement la vie humaine autour de moi. J’étais autant crainte que respecté. Mais, l’homme en face de moi, ne devait pas être au courant de cette particularité. Les militaires ignorent souvent les rouages de dominations entre civils. Il est certain que c’est plus simple dans leur milieu, avec leur « grades ». Dans le miens c’est tout au charisme. Chose que j’avais à profusion, heureusement.

Venu ensuite la question conflictuelle. Je m’attendais à ce qu’il émette une réticence à mon arrêt. Je levai les yeux au ciel face à ses arguments. Qu’un massage … l’ostéopathie c’est bien plus… mon petit chocolat au lait. Il me rappela ses fonctions et sa grande responsabilité et blabla. Il aurait pu être le général du SGC que j’en aurais eu strictement rien à faire. Mon cher Rolle, O’Neill est passé avant toi et tous ses arguments ont servi à rien, alors pense tu les tiens ! Haha, foutaise. Je le regardai incrédule, avant de soupirer.

• Bien, je ferais un mot au charmant Lt Colonel Sheppard, l’informant que vous êtes arrêté.

Bah tu crois quoi ? Que j'allais céder, ce n'est pas marqué Carson Beckett sur ma blouse blanche. J'avais une pointe d'ironie au « charmant », connaissant le joli cœur qu'était son supérieur et l'attrait qu'il avait pour les femmes. Enfin, bon, il me fait autant d'effet qu'un steak tofu pour lion. Enfin ça c'est un autre problème, qui appartient à mes goûts. Je pris quand même la délicatesse de faire une autre remarque pour le tacler.

• L’ostéopathie n’est pas un massage, aussi agréable que cela soit. Je vous déplace les os et les muscles. Et ce n’est pas anodin.

Ma voix, était égale à celle que j'avais d'habitude. Agréable, sensuelle et d'un ton moyen. Ah les soldats et leur besoin de montrer qu'ils sont inébranlables. Même si dans le cas, de Samari Rolle, je pense que c'est plus dans un souci, un peu trop fort, de faire son travail au mieux. Le peu d'information, recueillis sur son comportement et son attitude depuis quelques minutes m'avaient appris qu'il semblait être homme rigoureux et que trop investie dans ses responsabilités et missions. Sûrement un très bon élément. Dans un sens il ne serait pas ici, s'il n'avait pas prouvé sa grande valeur. Enfin bon, un soldat à l'étiquette parfaite qui ne vit que pour sa carrière et qui finira frustré et en dépression le jour de sa retraite. Car, il ne saura pas quoi faire. Enfin, sur ce point, je ne suis pas mieux.

Tête remise en place, il ne pouvait que mirer la beauté du sol de la cité. Il fit une petite phrase amusante qui m'arracha un petit rire. Il était assez drôle, quand il enlevait son bâton de son arrière train. Loin du pince sans rire qu'il avait l'air au début. Oui, le sol est loin d'avoir du charisme. Cela serait étrange non ? Je ne rajoutai rien de plus l'écoutant sur son rang.

Je lui répondis par un autre rire. Je n'avais jamais rencontré des Wraiths, mais j'avais soignée des personnes, qui elles, avaient eu le malheur d'en voir de trop près … et surtout j'avais vu des corps vidés de leur énergie vitale. Entièrement secs et déformés par la douleur.

• Je ne vois pas en quoi un médecin pourrait vous aider à monter dans la hiérarchie. Mise à part en devenant l’amante de l’un de vos supérieurs.

J'hémi un autre éclat. Quitte à choisir, je prendrais bien Karola. Mais, pas sûre que la promotion canapé soit si aisé avec elle. Sheppard, me paraissait être une cible plus facile. Mais, bon le goût du risque était plus excitant avec la capitaine. Je m'emportais dans mes propos quand même !

• Mais promis, j’essayerais de faire du chantage à Sheppard, quand il sera blessé.

Encore de l’humour. Le pire c’est que je pourrais le faire. Et puis vu mon culot, cette action ne surprendrait personne.

Quand je touchai son crâne, pour voir si tout était en place, je sentie le corps de Samari se détendre soudainement et un soupire s’échapper de lui. Continuant mes palpations, sans porter attention à son état de bien-être. Si cela lui faisait du bien, tant mieux. Tout semblait correctement en place. Je fus concentrée durant quelques minutes, écoutant sa phrase, mais ne répondant pas immédiatement. Satisfaite de l’état de ses cervicales et du reste du corps, je sortie délicatement mes mains de son corps. Je me dirigeai vers une de mes armoires en verre, attrapant des gouttes de resku. Une huile, de fleure très apprécié pour la détende musculaire et calmer les angoisses.

Je lui indiquai qu’il pouvait se relever doucement.

• Prenez ça. Trois gouttes matin et soir, ça détendra vos muscles et évitera
les crispations. Vous me ramènerez le reste avant de reprendre votre service.


Je lui fis un petit sourire, avant de répondre à son questionnement. Oui, j’aime mon métier, sinon je pense que je ne pourrais pas être aussi compétente. Il est d’aillieur, de plus en plus rare de trouver de véritable passionné de nos jours. Chose qui posait problème dans certaine société qui devenait décadente et fade. Atlantis, ne souffrait pas de ce genre de chose. Peu de personne, venait ici, dans le seul but d’avoir un travail alimentaire.

Il me flattait dis donc. Son ton si innocent et sincère… qu’on pouvait avoir le doute sur ses intentions. Il est adorable, tu m’étonnes que les infirmières s’affolent en le voyant. Le pire c’est qu’il devait penser tout ça sans aucunes arrière-pensées. Ne se rendant pas compte que ses phrases pourraient être une forme de drague. Une moue profondément amusée barrant mon visage éclatant. L’innocence ça existe encore dans ce monde ?

• Vous êtes bien flatteur Lieutenant. Cela ne m’étonne donc pas de voir autant de petits cœurs palpiter sur votre passage, si vous leur faites autant de compliments.

Je me rapprochai de lui, pour me laver les mains et enfin répondre à sa question.

• En France à Lyon plus exactement. Et vous ? Vos classes ?

Je pris la serviette, destiné à sécher mes jolies petites mains manucurées. Je pris l’un de mes carnets d’arrêts, commençant la rédaction du siens. J’avais un beau stylo mon blanc, offert par mon père, que je gardais toujours sur moi. Peut-être l’une des seuls choses que j’avais ramené de terre. Ça et mon collier de perle de Tahiti.



C O D A G E P A R @G A K I. S U R E P IC O D E

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Mer 23 Mar - 16:33

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    Spoiler:

    Ce fut en souriant que l'officier lui répondit, lui qui n'avait pas réellement l'habitude d'être ordonner directement par un civil.

    - Et malgré tout, vous ne vous faîtes pas contraignante. J'exerce mes responsabilités différemment, mais après tout, nous sommes loin d'avoir un métier comparable. Vous devez être déjà plus... Sociable que nous autres, militaires.


    La conversation commençait alors à se faire entre les deux personnes, avec des sourires des deux côtés, chose qui était toujours plus plaisant qu'un patient faisant la tronche ou se plaignant pendant des heures. Cet exemple n'était pas sans rappelé le rôle que jouait Samari dans son travail. Peut-être ne l'avait-elle jamais croisé en patrouille, mais l'officier était ferme avec un visage sans émotions, tel un bloc de glace. Étant donné qu'il n'était pas en service, celui-ci avait fondu temporairement, montrant un certain humour et des nombreux sourires, mais bref.

    Spoiler:

    Finalement, elle avait eu ce qu'elle voulait, à force de conviction et à grand renfort de regard, qui finit par avoir raison de l’obstination du militaire. Ce dernier ne s'était pas plié, pour ainsi dire, aux exigences de la doctoresse, mais bien à l'idée du blâme qu'il pourrait se prendre par sa hiérarchie. Elle ne s'en rendait peut-être pas forcément compte, mais son travail était un des seuls sur la cité dont la décision pouvait influé sur les vestes grises, comme on entend parfois. Maintenant que la décision de la doctoresse était ferme et définitive, Samari n'avait plus aucune raison de se crispé, car après tout, il n'avait plus le choix.

    Spoiler:

    - Et bien cette sensation qui me traverse le corps, lorsque vous remettez en place tout ce tas d'os mal positionnés, fait le plus grand bien. C'est probablement ce côté masochiste, que les civils aiment tant nous rappelés, qui fait que ce même corps est aussi malléable. Et que dans la mentalité, je ne rechigne pas à accepter cette ostéopathie. Après tout, de quoi j'aurais l'air si je me retrouvais avec le dos bloqué en pleine mission ?


    Jusqu'à sa dernière phrase, le Sous Lieutenant s'adressa à la doctoresse de façon sérieuse. En effet, les militaires étaient connus pour encaisser de longues charges, marches et courses sous les hurlements de leurs supérieurs et encore plus ceux présents sur Atlantis. Samari, il est vrai, ne faisant plus partie de la troupe, étant devenu officier il y a un peu plus d'une année. Mais comme il l'avait expliqué à cette femme, il avait commencer tout en bas de l'échelle, passant de celui qui trime, à celui qui trime tout autant en hurlant sur les autres, à celui qui s'occupait surtout de la paperasse désormais. D'ailleurs, il n'avait pas de doute sur le pourquoi il était affecté sur la cité et non aux missions extérieurs. Et delà de son grade, il commençait à ne plus être tout jeune et cette mission résonnait comme un baroude d'honneur pour celui qui était désormais cantonné à un rôle de formateur.

    Ce fut à ce moment que l'officier fut contraint d'observé le sol de la cité et Dieu, qu'il était vilain, à côté de celle avec qui il avait prit l'habitude de sourire et faire quelques touches d'humour. C'était d'ailleurs très perturbant, bien qu'il faisait son possible pour continuer à paraître à l'aise. Après tout, celle qu'il ne voyait pas était dans le même camp, alors pourquoi s'inquiéter ? Sans aucun doute une trop grande prévention, qui était ancré dans le comportement du soldat depuis de très nombreuses années.


    Spoiler:

    Samari ne pouvait que se contenté de rire, faisant bouger son corps de manière involontaire, de haut en bas. Ce qui ne faciliterais pas le travail de cette femme jusqu’à ce qu'il arrête de rigoler, en espérant qu'un os ne se déplace pas au passage, autrement il s'arrêterait brusquement d'être joyeux. Dans la théorie du moins. Dans tous les cas, lui répondre ne serait pas vraiment la meilleure chose, son rire était assez communicatif.
    Maintenait, elle touchait son crâne puis ses cervicales, le mettant alors dans un certain état de bien être, argumentant le fait qu'il aurait dû fréquenté plus souvent des Ostéopathes. Hélas, ce fut bien trop court, les mains de la doctoresse finissant par ne plus touché le corps du militaire avant de l'invité à se relever doucement. La doctoresse lui présenta alors un récipient, dans lequel se trouvait un liquide servant à la détente des muscles et évité les crispations. Elle précisa son emploi, trois goutes par jour, du matin au soir et ce qu'il restait devrait lui être revenu avant sa reprise de service.


    Spoiler:

    - Entendu, mais c'est quoi au juste ? Ce n'est pas que je n'ai pas confiance, loin de là, ne voyez pas cela personnellement. J'aimerais juste savoir de quoi se compose le "traitement", si on peut dire, que je vais prendre. Et j'ai bien peur de ne pas avoir compris non plus, de quelle façon je m'administre cette chose ?


    L'officier avait alors un air sérieux et son tons était interrogateur, montrant qu'il était loin d'être infaillible et que, comme tout le monde, il était loin de tout savoir. Pour la doctoresse, la réponse serait probablement logique selon elle et la question du soldat débile, mais il était loin d'avoir les mêmes connaissances qu'elle en médecine. Tout ce que savais faire l'homme devant elle, qui avait saisit le récipient et cherchait à lire d’éventuels écritures au passage, c'était de prodigué les premiers soins.

    Ce fut alors le moment des éloges de la part du Sous Lieutenant qui, plongé dans l'observation de produit que lui avait donné la doctoresse, ne put voir la moue que faisait le docteur, qui pourtant aurait été amusante à voir.


    Spoiler:

    Elle, par contre, prétexta que les compliments de l'officier devait sans aucun doute faire palpiter certains cœurs, se faisant encore plus flatteur que lui, qui ne cherchais pas vraiment à faire de la drague. Mais après tout, pourquoi ne pas essayer ? Il était complètement à côté de la plaque pour ce genre de procéder, elle le remarquerait probablement d'ailleurs, rien qu'au manque d'assurance qu'il aurait, mais elle enchainât directement sur l'endroit où elle avait fait ses études, tandis qu'elle se lavait les mains.

    Spoiler:

    Involontairement, un grand sourire apparût sur le visage de Samari. Étant donné qu'il naquit dans les Antilles françaises, il avait la double nationalité avec celle américaine et, il avait un certain attachement à la France, bien que pas du même ordre que celle des USA. Tout ce qui était d'ordre du french bashing, cette méthode consistant à mettre à mal les français dès que l'on parle d'eux, dans les films surtout, n'avait jamais fonctionner sur Samari. Il faut dire que dans sa carrière, celui qui était sous officier à l’époque avait énormément travailler avec l'armée française, privilégié lors des rencontres entre les deux pays car parfaitement bilingue.

    - Je ne fais pas des compliments à tout le monde, croyez-le. Un sourire accompagna des paroles de l'officier, avant d’enchainer. - Uniquement à ceux qui, de mon point de vu, le mérite. Et je ne suis au courant du fait que je fais palpité les cœurs comme vous dites. Je retiens cependant. Un sourire accompagna des paroles de l'officier, avant d’enchainer. - Vous semblez plus au courant que moi à ce sujet, vous auriez quelques pistes ?

    Il était difficile de faire abstraction du tons moqueur du Sous Lieutenant, qui montrait que ce genre de chose de l’intéressait pas vraiment, mais qu'il cherchait tout de même à en savoir plus. Pendant ce temps, la doctoresse, elle, prit une serviette et se sécha les mains, avant de prendre un carnet et d'y noté quelque chose avec un stylo blanc, plutôt beau d'ailleurs. Pour parfaire la discutions, Samari lui répondit en français.

    - J'ai fais mes classes à l'université militaire de West Point, dans l'état de New York. Vous êtes françaises ? Je suis né à Fort-de-France, je parle couramment le français. D'ailleurs, il n'y en a pas beaucoup sur Atlantis, étonnant quand on sait que ce pays est permis les plus en vue au monde, sur le plan médical. Qu'est-ce qui vous a poussée à venir ici ? Il se releva alors, reprenant sa veste tout en mettant le récipient dans une poche de celle-ci, avant s'approcher de la doctoresse, pour qu'elle lui remette son arrêt. - Si toute fois, vous acceptez d'en parler.

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Mar 29 Mar - 18:25

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« Problème de cervicales ou problème de fan club ? »






Il me répondit, plus sociable ? J'eu un second rire. Tant mieux s'il me perçoit comme sociable tiens, faudrait que je le sorte à Carson. Enfin, peut-être que je suis plus sociale avec les personnes d'Atlantis… mais n'allez pas me présenter un Athosiens, car je me referme aussitôt, avec l'histoire récente avec la guérisseuse je me méfie de ce peuple.

Il devrait demander à mes collègues si je suis si sociable que ça tiens. Ils répondront, que ça dépend de mon humeur du jour. Étant chaotique, j'étais tout bonnement imprévisible et souvent différentes avec chaque personne.

• Je suis plus en contact avec des personnes plus désagréables que vous c’est tout.

Je repensai immédiatement au célèbre docteur McKay, qui faisait vibré régulièrement l’infirmerie de ses cris, car monsieur bichette 1er c’est égratigné le bout du doigt. Pauvre Carson, il était la victime du scientifique qui faisait tout pour m’éviter depuis, la dernière leçon que je lui avais faite. J’y étais allé un peu fort, au point qu’il en était soi-disant traumatisé. J’avais hérité d’un superbe surnom : sorcière. Mais qu’importe au final. Maintenant, quand il m’apercevait il hésitait à deux fois, avant de crier partout.

Le soldat finit par accepter la sentence, enfin s’en était pas vraiment une. J’ignore si c’est par mon obstination ou le mot magique « Sheppard » qui avait fait céder l’homme. Enfin qu’importe la manière tant que j’ai gain de cause.

Samari:

Il parlait bien mine de rien le soldat. J’avais parfois l’impression, d’entendre Zelanka qui philosophe sur chacune de mes réponses. Zelanka… entre ses mots en tchèques et ses remarques perchées j’avais du mal à le suivre. Je le regardai avec un petit sourire au coin de mes lèvres rouges.

• Oh vous aurez surtout un superbe surnom de la part de vos hommes : « papy ».

Je ne rebondissais pas sur le reste de ses propos, que pouvais-je dire face au masochisme des soldats ? Il est bien connu, chez les civil que tout militaire qui ce respect doit être maso, pour aimer autant se mettre en danger et faire des choses improbables. Il n'était pas le premier à trouver cela agréable et me réclamer des massages, ne comprenant pas vraiment que cela n'était pas un geste anodin.

Samari, cantonner à la vision du sol avaient des soubresauts à cause de ses rires. Il devenait parfois difficile de le toucher, mais je m'adaptai à cette variante. Après tout, si je ne voulais pas qui bougea, je n'avais qu'à pas lui dire autant de bêtises.
Après la séance, il regarda d'un air interrogateur la fiole que je lui tendais. Il cherchait une quelconque écriture, mais mise à part la composition il ne pouvait rien savoir de plus. Il est vrai, que je n'avais pas eu le temps de lui dire comment prendre les gouttes. Dans un sens, cela serait écrit dans son ordonnance.

• C’est un mélange de fleurs. Ça fait partie des compléments alimentaires pour lutter contre les angoisses. L’un de ses autres bienfaits est pour les muscles, car votre corps à reçut une forme de « stresse » et un chamboulement de sa structure. Vous prenez trois gouttes à mettre sous la langue.

Pendant que je me lavais les mains, avant de revenir vers lui pour lui écrire les dernières informations, j'aperçus un grand sourire à l'évocation de mes origines. Il répondit à ma taquinerie de la même façon. Mon regard bleu azure se leva sur lui. Oh qu'il est touchant à me dire qu'il fait des compliments qu'à ceux qui le mérite. S'il avait voulu me faire du charme, je pense qu'il aurait hésité dans chacun de ses propos. Voir je pense qu'il ne sait même pas rendu compte de ses paroles. Il était tellement sincère on dirait un petit ange, vierge de tout mal. Je ne voulue pas rajouter une couche, alors je ne répondis pas à cette partie.

• Vous êtes dans le top des mecs les plus « beaux » de l’une de mes infirmières : Katty Hulig. Le troisième ou le quatrième je ne sais plus très bien. Sa copine, la secrétaire de l’accueil semble bien vous aimez aussi. Vous voulez que je vous donne leurs messageries de tablette ?

Je n'avais aucun complexe à lui sortir cela d'un ton sérieux. Seul mon rictus qui barrait mon visage indiquait que j'étais encore sur de l'espièglerie, même si mes informations étaient sérieuses. Après tout s'il décide de charmer Katty, elle en serait ravie. Et comme ça, elle ne me bassinerait plus inutilement avec son « top ».

Je sortis ma tablette, j'avais du temps devant moi. Je pouvais donc continuer à parler un peu avec le soldat. Le soldat qui me surprit de manière assez agréable quand il se mit à parler en français. Je lui répondis dans la même langue, ravie de pouvoir parler ma seconde langue natale.

• Ah nous venons tous les deux des îles alors. Je suis franco-australienne.

Enfin l'Australie est une très grande île. Mais qu'importe au final. J'avais voyagé dans les TomTom français et j'avais adoré la réunion par exemple. Les Antilles avaient été une destination très appréciable aussi. Ah que de bon souvenirs. C'est le genre de pays/îles qui sens bon les vacances, d'ailleurs, je n'avais jamais compris, comme les gens qui vivement là-bas réussissent à trouver le courage pour travailler avec pareil paysages et chaleur. Personnellement, je ne peux pas exercer mon métier dans un endroit aussi paradisiaque, j'aurais trop envie de me baigner et de me balader sur le sable chaud.

• Oh si, j’ai au moins 5 collègues françaises. Elles sont majoritaire blonde, c’est assez amusant. À croire que les recruteurs ont fait des sélections sur le physique.

Je riais amusé. Le pur hasard, avait donné ce genre de point commun. Mais j'étais sûre qu'on pourrait trouver un point commun à chaque corps de métier. Une coïncidence, non voulue. D'un geste rapide j'arrachai ma feuille d'osculation et lui tendis, ainsi que le mot pour son supérieur. Il était devenant moi, en ayant repris ses affaires.

• Je travaillais avant au SGC donc je connaissais déjà le programme. Et vous ? Comment ça ce fait qu'un français décide de faire ses classes aux États-Unis ?

Car il était quand même surement qu'il n'ait pas choisie de s'engager dans l'armée française. Je déposai ma tablette sur mon bureau, me décalant un peu de lui.
Pendant que nous continuions notre échanges, qui ma foie était agréable dans le cabinet durant 15 minutes, Carson, fit irruption dans mon bureau, l’ai paniqué.

• Isia ! On a une urgence ! Avec le soldat 1er classe Julian ! Il refait une crise
• On va le perdre cette fois …
• Je n’espère pas !

Je fis une moue dubitative, depuis son retour d’alpha, ce soldat qui opérait sur l’ancien site de replis, était revenu à moitié mort. Et on le maintenant en vie que par chance. Il nous faisait que des hémorragies à répétition, comme si son corps désirait ne plus lutter ou se réparer. Je soupirai. Cherchant ma boite de gants d’opération. Je quittai ma blouse pour prendre celle que j’utilisais en opération, elle était suspendus plus loin, je la boutonnai entièrement. Et je pris le reste de mon équipement, masque, charlotte et lunette. J’étais d’un calme impressionnant.
Je regardai Samari, avant d’ouvrir la porte et lui faire signe de sortir.

• Navré Lieutenant d’écourter ainsi notre discussion. On aura peut-être l’occasion de la continuer plus tard.

Je lui fis un petit sourire avant de mettre mon masque et de filer avec Carson au bloc opératoire. Malgré nos efforts et deux heures a travailler pour sauver cette vie… le cœur du soldat lâcha et nous durent inscrire son nom sur la trop longue liste des morts d’alpha.

END:



C O D A G E P A R @G A K I. S U R E P IC O D E

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Mar 7 Juin - 15:00

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RP LOST 07-06-2016

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