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Je suis un homme... [Evy]

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Matt Eversman
Caporal
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√ Arrivée le : 08/12/2012
√ Date de naissance : 22/01/1990
√ Gène : Wraith
√ Age : 34
√ Messages : 11473

Sam 13 Fév - 20:12

Matt Eversman
"Je suis un homme au pied du mur
Comme une erreur de la nature
Sur la Terre sans d'autres raisons
Moi je tourne en rond, je tourne en rond."




Dix jours… Dix longs jours à tourner en rond. La patience d’Eversman avait été mise à très rude épreuve. Elle avait souvent volé en éclats lorsqu’il se présentait quotidiennement au secrétariat médical et qu’on lui annonçait une fois de plus que le Docteur Stanford n’était pas encore en état de reprendre ses consultations. A force d’insister et de beaucoup de mauvaise humeur, le Sergent était parvenu à faire en sorte que son dossier ne soit plus sur le bureau de Falcon, qui risquait de ne pas revenir de sitôt, rudement blessé mais qu’il revienne sagement sur celui de son ennemi juré, Stanford. Cette décision pouvait paraître surprenante étant donné son aversion pour la jeune femme mais il était poussé par un désir plus fort : reprendre le service actif quitte à devoir se taper la psychologue pour le meilleur et surtout le pire.

Sans l’aval du corps médical, le Sergent ne pouvait prendre part aux missions d’exploration. Celles-ci n’avaient pas reprises depuis l’événement Alpha, le contingent avait été laissé au repos quelques jours avant que des valides ne soient envoyés sur place pour aider à la reconstruction. Planter quelques clous ne l’intéressait pas et de toute manière son nom n’était pas apparu dans le contingent de « réparateurs ».

Lion en cage, pesé par l’inaction, Eversman passait ses journées entre son quartier où il passait des heures devant des jeux-vidéos ou en salle de sport à libérer toute cette frustration. Ses poings en gardaient quelques stigmates. Les quelques croûtes étaient à peine coagulées qu’il s’empressait de retourner sur le sac de frappes pour se défouler. C’était toujours mieux que de cogner sur un de ses collègues. Il évitait d’ailleurs de fréquenter le gymnase aux heures où il était bondé pour ne justement pas croiser un de ses potes. La gêne, la frustration ne pas avoir pu participer au sauvetage d’Alpha l’emplissait et il ne se voyait pas affronter les regards lourds de ses collègues. Ils avaient certainement été informés de sa mise à pied mais le Ranger préférait les éviter.

8h tapantes. Comme les jours précédents, le Sergent se présenta au secrétariat médical sous l’œil averti de l’infirmière de garde. S’appuyant sur la plaque destiné à cet effet, il n’eut même pas à adresser sa requête, la dénommée Trean le précéda en l’informant que le Docteur Stanford était désormais en mesure de reprendre ses consultations.

« Parfa… »
« Mais pas avant 9h… »
« C’est une blague ?! »
« Tout à fait, Sergent… Détendez-vous, elle devrait arriver dans les prochaines minutes. »

Regard d’incrédulité devant le sourire béat de la secrétaire. Il lui fallut quelques instants avant de se remettre de la remarque et mini-blague de celle-ci avant de se diriger vers le bureau de Stanford. Machinalement, il marqua un arrêt devant la porte entrouverte. Son regard fixait le nom mais aussi le poste de la psychologue. Allait-il vraiment volontairement franchir cette porte qu’il n’avait cessé de refermer ? Allait-il vraiment autoriser quelqu’un à pénétrer dans sa tête ? Rien n’était moins sûr mais il désirait une chose : obtenir son certificat d’aptitude. Une main hésitante se rapprocha de la poignée. Les écorchures étant trop visibles à son goût, il tira un peu sur la manche de sa veste pour les dissimuler, pris une grande inspiration avant de pénétrer à l’intérieur de l’office.

Les dés étaient jetés...

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Invité
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Dim 14 Fév - 16:59

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❝Je suis un homme...❞
Matt & Evelyn

Nouvelle journée aujourd'hui. Je sais que j'ai pas mal de travail qui m'attend, la reprise des entretiens, des rapports en retard et des dossiers à mettre à jour mais pourtant, j'ai énormément de mal à me motiver. Moi qui aime mon travail, j'ai mis de longues minutes avant de trouver la force de quitter mon lit. J'ai même tellement traîné que j'ai juste eu le temps de prendre une douche avant de me rendre au bureau. Sur le chemin, j'ai fais un petit arrête à la cafétéria pour prendre de quoi grignoter et j'ai traîné sur le chemin pour prendre mon temps et retarder le moment fatidique... Pourquoi autant de flemme ? Peut être parce que aujourd'hui, je reçois dans mon bureau, celui dont le dossier m'a pris la tête pendant un long moment. Normalement, je n'aurais pas du avoir à m'en occuper mais comme Falcon est encore à l'infirmerie, pas le choix. J'avoue que je boude un peu ce retournement, mais voilà, c'est comme ça et je pense que sur les deux, je ne dois pas être la plus déçue.

Il est 8h15 quand j'arrive au bureau. L'infirmière de garde me fait savoir qu'il est déjà là. Bon je crois que le petit déjeuner, ça sera pour une prochaine fois... Avant d'entrer dans mon bureau, je prend une profonde inspiration et je me fais la promesse de ne pas m'énerver. Avec le manque de sommeil cumulé ces derniers temps malgré les cachets, je suis un peu à cran et j'aurais préféré le voir à un autre moment de la journée parce que je sais parfaitement qu'il va tenter de me pousser à bout pour obtenir mon accord. Je ferme les yeux quelques secondes, main posée sur la poignée et j'entre dans le bureau. Il est de dos et je ne peux pas m'empêcher de sourire quand je le vois assis face à mon bureau... Finalement, il n'aura pas eu ce qu'il voulait...

- Bonjour Sergent.

J'ai envie de lui demander quel effet ça lui fait d'être assis là, lui qui était persuadé qu'il ne viendra pas, mais je me retiens, sachant très bien que ça ne ferait qu'envenimer les choses. Sans un mot, je pose mes affaires et je vais nous servir un café. Je pose sa tasse devant lui et je contourne mon bureau pour aller m'asseoir dans mon fauteuil. Bras croisés, bien installée, je le fixe, prête à commencer le bras de fer.

- Comment allez vous ?


© Pando

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Matt Eversman
Caporal
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Dim 14 Fév - 18:06

Matt Eversman
Une fois la porte franchie, l’homme se retrouva en territoire inconnu et le considéra aussitôt comme hostile. Son regard balaya les alentours à la recherche d’éléments : deux fauteuils face à un bureau, un canapé qui lui hissa quelques poils sur les bras, une belle vue sur l’océan. Pas de caméras dans les coins et surtout personne. C’était peut-être mieux ainsi. Il pouvait apprendre à connaître les lieux avant d’affronter le dragon Stanford. Il s’était écoulé deux minutes entre l’ouverture de la porte et le fait qu’il soit désormais assis sur les bords du premier fauteuil. Les coudes étaient posés sur les genoux et les mains ne cessaient de se malaxer, témoin du stress qui l’envahissait. Les oupirs étaient nombreux, entrecoupés de quelques massages du visage du bout des doigts destinés à faire retomber quelque peu la tension.

Le cliquetis de la porte le fit réagir lui faisant aussitôt détourner la tête vers l’entrée. La psychologue fit son entrée dans la pièce, son endroit. Elle reprenait possession de son espace et il ne la quitta pas des yeux la suivant dans son déplacement. Son regard se figea quelques instants sur le sourire victorieux de Stanford, elle devait jubiler de l’avoir dans son bureau. Depuis le temps qu’elle en rêvait… Puis il remarqua la cicatrice sur son front, petit souvenir du site alpha mais il préféra balayer ce détail. Alpha est un sujet sensible.

Sa posture s’améliora quelque peu, il se redressa mais ne quitta pas le bord comme s’il était prêt à quitter les lieux en quelques instants. Le fauteuil était pourtant confortable mais pas question de prendre ses aises, il n’était pas là pour se faire une amie. Juste pour obtenir son test d’aptitude, rien d’autre et cela ne dépendait qu’elle. Se décidant à mettre un tout petit peu de bonne volonté, il lui adressa un signe de tête en guide de remerciement pour le café mais n’y touche pas, le gardant en main. Pas la peine d’augmenter son taux de caféine, il était déjà suffisamment sous tension. Signe manifeste, il ne put s’empêcher de porter une main à ses lèvres et de refermer ses ongles sur l’ongle de son pouce. Ce geste nerveux fut aussitôt réprimé lorsqu’il s’en rendit compte essayant de paraître sous un meilleur angle.

« Je vais bien… »

Physiquement, il était affuté. Le Ranger avait passé les dix derniers jours à se défouler sur le sac de frappes, à faire suer son corps sur les différents appareils du gymnase. Psychologiquement c’était autre chose mais il espérait passer entre les mailles du filet. Maintenant qu’elle l’avait dans son bureau, il ne fallait pas non plus attendre de lui qu’il lui fasse la conversion. Il était là pour une autre et Evelyn devait le savoir.

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Lun 15 Fév - 16:54

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❝Je suis un homme...❞
Matt & Evelyn

On reste là, sans rien dire, pendant quelques secondes à se demander qui va bouffer l'autre en premier. Il ne touche pas son café mais personnellement, je ne me fais pas prier pour boire le mien. Ça ne m'empêche pas pour autant d'observer le soldat du coin des yeux. Je vois qu'il est nerveux, il essaye de rester en place sur sa chaise mais tout ses gestes le trahissent. Je ne dis rien, je me contente de finir mon café avant d'attraper son dossier. J'essaye de ne pas sourire, de ne pas montrer que je suis contente de le voir dans mon bureau alors qu'il pensait y échapper. Je me contente de rester stoïque et de faire mon boulot en espérant que les choses ne vont pas dégénérer et que tout va se passer aussi bien que possible. Quand je lui demande si ça va il me répond assez vite. Monsieur n'a pas envie de s'étaler, très bien. Devant cette motivation sans nom, je pose son dossier sur mon bureau et je croise mes doigts.

- Moi non plus je ne suis pas enchantée de vous voir ici Sergent... Mais il va falloir y mettre du vôtre si vous voulez obtenir ce que vous voulez....

Mon ton est franc, je ne suis pas énervée et je n'ai pas envie de l'être, mais je ne vais pas m'empêcher de lui voler dans les plumes si il montre encore la même agressivité que la dernière fois. J'ouvre le dossier que je dois remplir, nécessaire à sa réintégration ou pas et je prend un stylo avant de lever les yeux vers le militaire.

- A quand remonte votre dernière visite de contrôle à l'infirmerie ?

C'est le truc que j'aime le moins faire dans mon boulot, interroger les gens façon robot. Par contre, qu'il soit d'accord ou pas, j'ai bien l'intention de creuser un peu plus avec lui. En temps normal ce genre d'entretien prend quelques minutes mais là, j'ai envie de lui faire payer le temps qu'il m'a fait perdre à devoir lui courir après.

- Des soucis pour dormir ? Si oui, est ce que vous prenez quelque chose ?

Je tapote du bout de mon crayon sur la feuille et j'attend bien sagement que Eversman daigne répondre à mes questions. Ce n'est pas dans son intérêt de vouloir prendre son temps, bien au contraire. Moi du temps, j'en ai et je ne pense pas qu'il ait envie de patienter encore longtemps avant d'avoir le fameux papier qui lui fera reprendre le service.


© Pando

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Matt Eversman
Caporal
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Lun 15 Fév - 17:53

Matt Eversman
Le café chaud entre ses mains réchauffe quelque peu la température glaciale de la pièce. Il n’y touche pas pour autant, le gardant en sa possession plutôt par politesse que par véritable envie. Qui sait, ce simple quobelet pourrait peut-être lui servir d’arme improvisée au cas où… Il s’empressa d’évacuer cette pensée de son esprit, il fallait mettre toutes les chances de son côté et envoyer un liquide très chaud sur le visage d’un psychologue risquait de ne pas améliorer son dossier conséquent.

Le premier échange fut glacial. Aucun deux deux n’était ravi de faire face à l’autre, au moins maintenant c’était clair mais ils étaient forcés à devoir « échanger ». Enfin surtout lui, il le comprit dans le message du dragon et s’efforça de remballer sa rancœur. Un signe de la tête suffit à lui démontrer que le message a bien été reçu et assimilé mais ses lèvres demeurent pincées et ses mains quelque peu agitées.
L’interrogatoire ou plutôt la torture mentale débuta aussitôt. Mal à l’aise, Eversman modifia quelque peu sa position dans le fauteuil posant ses coudes sur les positions prévues à cet effet avant de prendre la parole d’une voix qu’il essaie de poser.

« Il y a deux semaines… »


Devant le regard inquisiteur de la jeune femme, il se sentit obligé de rallonger un peu ses propos même si ce n’était pas de gaîté de cœur.

« Contrôle sanguin et de l’évolution de ma dernière blessure. Rien à signaler.»

Machinalement il porte une main sur son bras droit à l’endroit exact de la perforation. Celle-ci n’est désormais plus qu’un mauvais souvenir même si l’endroit demeurait sensible au toucher. Frei l’avait bien compris en l’attrapant par ce membre en salle de briefing lors de leur altercation. Nouvelle question et premier soupir du Sergent. Se faire interroger de la sorte n’était vraiment pas une partie de plaisir d’autant que la psychologue avait toutes les informations nécessaires dans son dossier mais visiblement elle n’avait pas envie de lire et préférait le questionner.

« Non, j’ai pas de soucis de ce côté là… »

Il se serait bien permis de lui rajouter qu’il dormirait encore mieux une fois l’aptitude en poche mais préféra tourner sa langue dans sa bouche. Heureusement qu’il n’avait pas fait de nuit blanche cette nuit là à jouer à sa console de jeu sinon il aurait eu du mal à appuyer ses dires.

« Je vous l’ai déjà dit, je vais bien… »

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Lun 15 Fév - 19:59

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A force de jouer avec le feu ...
PV EVELYN MATT KAROLA







Après une semaine passée à l’infirmerie et la charmante visite de mon bras droit… avec qui j’eu une discussion des plus houleuse. Il était temps d’agir... et pas pour le meilleur d’une certaine personne.

Certes, la visite si froide et pleine de reproche de Karola, n’avait pas été des plus simple à gérer… mais au moins nous avions pu exprimer et mettre au clairs les choses. Une qualité que j’appréciai chez cette femme au fort caractère. Même si avoue-le elle n’était pas très douée niveau communication. Entrainant que trop souvent nos disputes. J’avais parfois, l’impression de n’être qu’un enfant qui discute avec sa mère sur le débat existentiel de « je veux ce nouveau jouet ». Sauf que là c’est Karola qui désir (une sanction, de venir …) et moi qui dit non.

Enfin bon, là n’était pas le problème… mais plus du comportement du sergent… cette tête brulée qui jouait un peu trop souvent avec le feu.

Je ne pensais pas que cette histoire d’entretien prendrait une telle proportion. Ni que les conséquences allaient me retomber sur le coin du museau aussi rapidement. Certes, j’avais dû expliquer mes raisons à Evelyn, du pourquoi et du comment de mon choix de mettre Falcon sur le dossier. Cela avait été vu comme une erreur, une raison que je me laisse marché dessus. Bon certes (beaucoup de certes dit donc …), je suis quelqu’un de nature bonne et je ne tenais pas vraiment à ce que l’un de mes soldats ne passe pas l’entretiens. Et en conséquence, je donnais que trop facilement des chances à ceux-ci… mais bon quand on finit par me la faire à l’envers je n’apprécie que moyennement.

J’avais céder à la demande de mon soldat en lui proposant Falcon, sachant pertinemment que la concession était plus en sa défaveur que la mienne. Puisque, notre bon et curieux psychologue était réputé pour être un sacré emmerdeur et il fallait mieux avoir affaire à Evelyn qu’a lui. Dans ce sens, cela était un tantinet vicieux de ma part, mais je trouvais cela suffisamment « juste » pour faire comprendre la leçon à Eversmann. Et protéger aussi Evelyn, des débordements qu’il aurait pu avoir… car ce n’est pas vraiment l’amour fou entre-deux.

Hors, la leçon n’avait pas été perçut et ne se fera pas vraiment. Falcon était encore mal en point et ne pouvait pas assurer son travail. D’une manière un peu ironique, le dossier du sergent était revenu sur le bureau de ma dragonne de psy favorite. Et celui-ci semblait accepter à regret de faire enfin, son entretien.
Chose plutôt positifs… enfin cet effort a été gâcher avec son comportement. Je ne sais pas ce qui tourne pas rond dans sa tête, mais faut vraiment que ses neurones se remettent en place car, sinon il risque de finir sur terre à récurer les chiottes.

Cet imbécile avait manqué de respect à Karola et il eut fallu mettre de la force dans cet échange pour calmer la bête. Non mais, vraiment. Il n’avait toujours pas bien saisi que toucher Karola est la plus mauvaise idée qu’il puisse y avoir. Outre son caractère assez fort, le fait qu’elle l’a déjà bien dans le nez, qu’elle le surveille attentivement il faut rajouter la cerise sur le gâteau… MOI. Cela parait simple, mais s’attaquer à mon bras-droit c’est comme se tirer une balle dans le pied le jour du marathon. Ce n’est pas bon signe et surtout ça fait perdre toute chance de victoire.

C’est pourtant bien connu des autres soldats, qu’il faut éviter de s’en prendre à Karola, sous peine de finir à récurer les fameuses toilettes si propres de la salle de sports et d’avoir par-dessus une autre sanction venant de ma part. J’étais nettement moins clément quand dans la boule des raisons il y avait la capitaine.
Mais apparemment le Sergent n’avait pas bien compris que ses gestes le menaient droit au mur.

Quand Karola, m’avait annoncée ce qu’il avait fait, j’avais senti une certaine colère montée en moi (et pas forcément dû au fait qu’elle me passait un savon, même si cela n’aide pas). Comme un coup dans le dos bien placé. En forme de mini trahison, car je lui avais donner ma confiance pour lui faire comprendre de se calmer… déjà que j’avais été sympas sur son coup de folie et recommence à faire n’importe quoi ! Rien que pour cela, avec tout le respect et la sympathie que j’avais pour le Sergent, j’étais moins enclin à fermer les yeux ou à négocier quoi que ce soit pour l’aider. La décision avait été prise ferment et sûrement à la plus grande joie de la capitaine.

La veille au soir, nous avions reçu un petit mail de la psychologue, nous annonçant qu’elle avait rendez-vous avec notre tête de mule. C’est d’un accord commun avec Karola, qu’aujourd’hui, nous nous rendions à son bureau pour assister a ce fameux entretien. Prenant le sois d’arriver avec 20 minutes de retards, histoire de laisser un peu d’intimité à nos « deux tourteaux ».

La capitaine m’attendait, la posture raide comme d’habitude et surtout une fine lueur espiègle dans son regard noir. Je lui souris, la saluant doucement, avant de frapper au bureau et de faire notre magnifique entrée sous les applaudissements … et la tête de tris pieds de long du Sergent.

• Bonjour Docteur, Sergent.


Avec Karola, nous nous installions en face de lui, aux coté d’Evelyn. Prenant les chaises de son grand bureau spacieux. L’ambiance était très froide… c’est un sourire plutôt calme que je fis signe aux deux protagonistes de continuer leurs échanges.

Je vous en prie continuez

Cette situation, avait un coté assez malsain à mon goût… mais fallait bien le faire. Je soupirai doucement. Regarda quelques secondes Karola, qui cachait que trop bien sa jubilation intérieure. À force de la côtoyer je commençais à bien connaître ce petit glaçon.





© Jawilsia sur Never Utopia


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Karola Frei
Major
Second responsable militaire
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√ Arrivée le : 14/05/2015
√ Date de naissance : 09/04/1983
√ Nationalité : Allemande

√ Age : 41
√ Messages : 2298
√ Localisation : Site Alpha

Lun 15 Fév - 19:59

Karola Frei
Ces derniers temps Karola ne voyait pas le temps passer, depuis l'attaque du Site Alpha par les Genii tous les évènements s'enchaînaient et elle se retrouvait avec une multitude de choses à faire notamment de comptes à régler. A ce sujet elle avait trois nom sur sa liste. Celui de son ami scientifique Gabriel Grayson avec qui elle avait eu une discussion plutôt houleuse à son retour, puis celui de son supérieur John Sheppard dont elle n'avait pas apprécié les récents agissements et enfin celui de Matt Eversman qui avait clairement dépassé les bornes ces derniers temps. 
Elle en avait terminé avec les deux premiers, il ne lui restait donc plus qu'à s'occuper du sergent. Sauf qu'étant donné le cas elle ne pouvait guère s'en charger elle même, de toutes façons elle ne le voulait pas. Non seulement ce n'était plus de son ressort mais en plus, après toute la patience qu'elle avait mit pour essayer d'arranger les choses pour lui et à la vue du résultat elle avait peur de ne pas pouvoir rester très calme seule face à lui. Lors de leur dernière entrevue, durant le siège du site Alpha, le sergent avait fait preuve d'insubordination à son égard et avant cela il avait accumulé les petites fautes. 
Si Matt s'était comporté de cette façon c'était parce qu'il avait été déclaré inapte au service par la psychologue Evelyn Stanford notamment après qu'il ait refusé d'assister à son entretien psychologique de routine. Néanmoins rien ne justifiait qu'un soldat de son grade s'en prenne ainsi à une supérieure, ce n'était pas un comportement digne d'un militaire. D'ailleurs Karola savait que s'il s'était permit cette liberté c'est parce que  Sheppard semblait l'avoir prit sous son aile et le jeune homme en profitait. Heureusement Karola qui s'en trouvait exaspérée avait pu mettre les choses au clair avec son supérieur auparavant, lui montrant que la tête brûlée s'était bien jouée d'eux. 
Mieux encore, le cas Eversman allait bientôt être réglé, pour son plus grand plaisir. Il était prévu qu'il finisse par avoir son entretien psychologique, cela aurait dû être avec le docteur Falcon mais comme ce dernier se trouvait toujours en situation critique suite à une blessure sur Alpha c'était le docteur Stanford qui reprendrait la main sur le dossier. Elle avait appris ça suite à un mail reçu de la part de cette dernière.
Spoiler:
Alors qu'elle lisait le message, Karola ne put s'empêcher de sourire, constatant avec joie que Sheppard avait pris compte de son avis et avait fait en sorte qu'ils puissent participer à l'entretien d'Eversman afin que tout finisse par s'arranger. Ce dernier n'allait finalement pas s'en sortir aussi facilement ! 
Pour la première fois depuis des jours elle eut l'impression que le temps ne passait pas, il lui sembla qu'un éternité s'écoula entre le moment où elle reçut le mail et l'heure fatidique du rendez-vous. Avec Sheppard ils avaient convenu qu'ils s'y entrerait ensemble dans le bureau d'Evelyn afin de faire plus d'effet. Le lendemain sur le chemin du bureau de la psychologue Karola ne pouvait s'empêcher de jubiler intérieurement, c'était loin d'être son genre mais vu à quel point Eversman avait agit impunément elle trouvait qu'il méritait bien ce qui allait lui tomber dessus. Elle débarqua devant la porte à 8h25, de l'extérieur rien ne filtrait de ce qui se passait à l'intérieur c'était plutôt bon signe. Elle attendit presque impatiemment que son supérieur n'arrive et quand il débarqua ils ne se firent pas prier pour frapper à la porte. Derrière, Eve leur indique qu'ils pouvaient entrer.
Karola suivit Sheppard à l'intérieur du bureau et ne put s'empêcher de noter l'ambiance froide et tendue qui y régnait. Cela ne dérangea aucunement la jeune femme, bien au contraire. Les regards d'Eve et de Matt étaient fixés sur eux et Karola se retint d'afficher un sourire sur son visage. Elle les salua poliment tous les deux puis accompagnée de Sheppard ils prirent chacun une chaise afin de s'installer derrière le bureau pour qu'ils puissent s'asseoir aux côtés d'Eve La suite de l'entretien allait enfin pouvoir commencer et cela s'annonçait tout à fait passionnant. 

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Invité
Invité

Mer 17 Fév - 15:07

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❝Je suis un homme...❞
Karola & John & Matt & Evelyn

Bon si il a l'intention de répondre à toutes mes questions par "oui" ou "non", je pense que je vais vite devenir folle. Je ne demande pas grand chose, juste un minimum de motivation et des phrases d'un peu plus de 10 mots. D'accord les questions ne sont pas vraiment engageantes mais je ne vais pas faire d'exception pour sa petite personne. Il m'a déjà fait perdre assez de temps pour que j'en perde encore aujourd'hui, surtout que je n'ai pas que lui à voir ce matin. Devant autant d'enthousiasme et de motivation, je ne peux pas m'empêcher de pousser un soupire sans pour autant cacher mon agacement. Je note avec empressemment toutes les données qu'il me donne, si tant est qu'on puisse les appeler données. Quand vient la question sur le sommeil, là encore, je dois faire avec ce qu'il me donne, donc autant dire rien du tout. Quand il me répéte qu'il va bien, j'ai envie de lui dire que c'est à moi d'en juger pas à lui, mais nous sommes interrompus par quelques coups donnés à la porte. J'arrête ce que je suis en train de faire et je permet de rentrer dans le bureau. Je ne peux pas m'empêcher de sourire en voyant entrer Sheppard et Frei. Je suis contente de voir qu'ils ont bien eu mon mail et qu'ils ont pris la décision de venir participer à l'entretien. Je fixe un instant Eversman qui ne comprend pas vraiment ce qui lui tombe dessus. J'ai envie de lui dire "on va voir si tu veux jouer aux plus malins maintenant" mais je garde ça pour moi et j'essaye tant bien que mal de cacher le sourire qui se dessine sur mon visage. Je salue les deux invités surprise d'un signe de la tête et je les laisse s'asseoir près de moi, en face du soldat qui n'en mène pas large. Entourée des deux gradés, j'estime que l'entretien peut continuer. J'attrape mon stylo et je fixe Eversman, qui j'en suis sûre, si il avait eu des mitraillettes à la place des yeux, m'aurait tuée sur place.

- On va faire ça bien, d'accord ?

De toute façon il n'a pas le choix. Si il veut son fichu papier il a intérêt d'être un peu plus loquace et d'arrêter de vouloir jouer au plus malin. Je pose mes yeux sur la prochaine question. Cette dernière me fait tiquer parce que j'ai déjà ma petite idée sur ce qu'il va répondre.

- Dernièrement, est ce que vous avez eu des pensées malsaines ? Suicide etc...

Je vois que mes accoudoirs en prennent pour leur grade et je croise les bras sur ma poitrine. J'hausse un sourcil et je fixe le soldat pour lui montrer que je n'ai pas peur de lui et que j'attend qu'il me dise enfin ce qu'il a sur le coeur. D'ailleurs, je ne manque pas de le lui dire.

- Allez y, videz votre sac, ça se voit que vous en avez besoin et croyez moi, ce n'est pas bon quand ça macère...

Vas y dis ce que tu as à dire soldat. Moi aussi j'ai des trucs à te dire après.


© Pando

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Matt Eversman
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Jeu 18 Fév - 11:32

Matt Eversman
Toc toc… Les coups portés avaient au moins l’avantage de stopper temporairement l’entretien. Certainement la secrétaire venant apporter un nouveau dossier ou quelques informations à la psychologue. Autant il aurait été content de la voir, autant là il déchanta complètement. La petite demoiselle de l’accueil semblait s’être dupliquée aussi rapidement que les Pokémons et en plus elle avait évolué en deux créatures complétement différentes en la personne du Lt-Colonel Sheppard et du Capitaine Frei. Abasourdi par leurs soudaines arrivées, le Sergent les suivit du regard jusqu’à ce qu’ils prennent place de chaque côté de la psychologue.

Leur positionnement indiquait clairement que le duel venait de prendre une autre tournure. Ce n’était plus un duel mais désormais un un-contre-trois ce qui changeait complétement la donne. Le bureau faisant office de barrière physique. Face à lui, il n’y avait plus une psychologue mais bien cette dame qui désirait le mettre à nu mais aussi les deux commandants militaires de la base. La situation n’était déjà pas à son avantage mais là il venait de prendre un sérieux taquet derrière la nuque. Il n’avait pas esquissé le moindre mouvement depuis leurs arrivées, demeurant les lèvres quelque peu entrouvertes et le regard alternant entre les deux arrivants.

Stanford prit la parole attirant son attention et le sortant quelque peu de sa torpeur. L’entretien continuait comme si de rien n’était. Pour éviter tout mauvais geste comme un lancer en pleine figure, le café fut posé sur le bureau. Mal à l’aise, le sous-officier passa une main le long de sa nuque avant qu’elle ne revienne sur l’accoudoir du fauteuil. Il modifia quelque peu sa position, se tenant un peu mieux tout en se retenant de justesse de lâcher un long soupir d’exaspération. Déjà qu’il détestait s’exprimer mais alors face aux deux officiers, cela risquait de ne pas le rendre plus à l’aise avec le corps médical. La question du secret médical ne lui vint pas en tête. Le Ranger s’était fait prendre comme un bleu, la psychologue avait bien manigancé son plan. Elle devait jubiler de l’avoir ainsi piégé tout comme Frei de l’avoir attrapé. Son seul soutien éventuel pouvait provenir du Colonel Sheppard mais avec les deux bouledogues à ses côtés, la tâche se révélait très ardue et ses chances de s’en sortir, très minces.

Se faisant visiblement désiré, Stanford ne put s’empêcher une réflexion qui lui valut un regard noir. Eversman n’avait pas envie de se mettre à table, il aurait préféré être très loin d’ici mais devant les regards inquisiteurs de ses supérieurs, il dût prendre la parole.

« Non…J’ai pas eu envie d’en finir dernièrement… »

Dommage pour toi, Stanford. Le Sergent demeurait sur une ligne défensive, les onglets enfoncés dans les accoudoirs du fauteuil et la mâchoire serrée. Une veine temporale palpitait, l’un des nombreux témoins de sa nervosité.

« Pour être honnête, si vous voulez vraiment des pensées malsaines, j’ai bien eu envie de vous en mettre une dans la tronche deux ou trois fois…quand vous m’avez harcelé par exemple… mais vous remarquerez que je ne suis pas passé à l’acte. »

Eversman adressa un éphémère sourire mauvais à la psychologue avant de baisser de nouveau les yeux. Avoir des envies de frapper un membre du corps médical risquait de ne pas mettre les chances de son côté. L’état de ses mains écorchées ne jouerait pas non plus pour lui. Elle voulait de l’honnêteté, savoir ce qu’il avait sur le cœur et bah elle risquait de l’avoir.

« J’ai pas apprécié la décision du Capitaine Frei de me laisser sur la touche pour Alpha… J’aurais pu être utile là-bas, plus qu’ici à tourner en rond. »

La rancune étant toujours tenace envers Karola Frei même s'il avait dû se plier à sa décision de force.

«Et puis si j’y étais resté, vous auriez eu moins d’emmerdes non ?! »

Cette dernière réplique était destinée au Lt-Colonel Sheppard. Celui-ci devait certainement en avoir assez de voir revenir son nom d’où son intervention aujourd’hui en ce lieu alors qu’il devait certainement avoir mieux à faire. Eversman avait conscience que son comportement n’avait pas été des plus exemplaires mais il refusait de donner dans le pathétique en s’effondrant en excuses.

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Ven 19 Fév - 20:03

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A force de jouer avec le feu ...
PV EVELYN MATT KAROLA







Je me trouvais relativement calme. Bon certes je n'ai pas un visage rayonnant, plutôt neutre et fermé faut l'avouer. Dans un sens, cela m'embêtai d'être ici. Non, cela me faisait littéralement chier ! Avoue-le-nous, j'avais autre chose à faire que d'encore me soucier du cas du sergent !

Mais bon, comme la mauvaise herbe, ça ne cesse de croître… tout comme mon humeur. Je me résignais à venir ici.

De base, j'étais de mauvaise humeur avoue-le. J'étais sortie de l'infirmerie depuis une semaine et je râlais auprès de ce corps qui ne guérissait pas aussi vite que je l'aurais aimé. Constatant avec horreur que face à mon reflet je me sentais vieux, hé oui, mon petit John, tu n'as plus trente ans, courir et se prendre des balles, n'est plus si anodin ! Tu vas avoir 40 ans et tu vas morfler de plus en plus ! oui, j'ai parfois une petite crise existentielle, ce n'est pas réservé qu'aux femmes !

Foutue blessure à l'épaule, cette saloperie me lançait sans cesse ! Je dormais mal les nuits à cause d'elle, je bougeais mal, je rouillais !

Donc en gros, ma bonne humeur n'était pas ce que j'avais en ce moment. J'aurais presque aimé être une femme pour justifier mon énervement constant, par les règles ! Mais je n'ai même pas ce luxe !

De plus, je voulais faire un certain nombre de choses, quitte à profiter de la vie atlante loin des missions dangereuses ou suicides… mais je ne pouvais même pas ! Il y avait toujours quelqu'un pour venir m'emmerder ! Comme si la base entière sautait sur l'occasion que je reste cloitrer dans les murs de la cité, pour m'entraîner dans toutes sortes de conflits ou de réclamations dérisoires !

Et pour couronner le tout, je ne pouvais pas voir Nathalie aussi souvent que je le voulais et quand je la croisais dans les couloirs ou dans un autre lieu, je n'avais le droit qu'à des sourire froid et des « mon colonel ».

Bref, de toute façon, je crois que tant que cette foutue épaule me lance et m'irrite les nerfs, je serais d'une humeur assez peu joyeuse.

Enfin bon, j'essayais quand même de contenir mon irritation. Hors, là me rendre dans un entretien pour casser du sucre sur un soldat, un soldat qui se foutait de notre gueule des autres et qui niveau comportement était loin d'être parfait …certes… cela était normal de lui foutre un coup de pied aux fesses. Mais, cela me faisait chier ! Car encore une fois, Karola aurait raison sur ce brave garçon ! Et ça, mes amis, ça me gonfle que Frei ait encore gagner sur son cas ! Car, ce n'est pas vous qui avez les reproches et les regards « je vous l'avais dit ».

Par conséquent, le nom d'Eversman me sortait par les yeux ! Je commençais à en avoir marre de voir son dossier sur mon bureau et d'entendre les remontrances de ma capitaine favorite à ce sujet. Et puis zut quoi ! on donne des chances à un brave gars, je j'apprécie de surcroît et celui-ci fou tout en l'air ! SI ce n'est pas du gâchis !

Alors, ce fut sans grande envie, que je participai à la lapidation future du sergent. Enfin, il avait intérêt à se tenir à carreau, car niveau patience je ne pense pas pouvoir me retenir.

Il n'y à pas dire, je n'aimerais pas être à la place du sergent. La pression supplémentaire de ses deux supérieurs directs était amplement suffisante pour qu'il comprenne qu'il était dans de sales draps. Son regard ne nous quitta pas, il commençait à comprendre le nouvel rapport de force qu'avait installé la psychologue.

Il nous toisait la bouche légèrement ouverte, ses deux pupilles voltaient entre moi et Karola, sûrement en train de cogiter et d'évaluer ses chances de survive après ce combat oral.

En tout cas, je notai, le petit sourire que mal caché d'Evelyn en nous voyant entré. Eh bien, autant moi, je ne suis pas très ravie d'être là, mais les deux femmes, elles jubilaient !

J'en aurais presque eu pitié pour mon soldat. Il avait en face de lui, deux femmes qui se réjouissaient de lui faire payer son comportement. Et vous savez à qu'elle point les femmes sont rancunières et douées pour nous en faire baver.

Mon visage était calme, je ne tenais pas à renforcer l'ambiance si joyeuse en l'aggravant avec mes propres humeurs du jour. Pour cela, j'avais ma charmante capitaine qui savait, d'un regard vous montrer à quel point vous allez le regretter.

Evelyne, enchaîna avec une question assez directe sur l'envie de mort. Je fis une petite moue un peu dubitative. Je sens que la réponse ne va pas être plaisante, si celui-ci décide de faire sa tête de mule.
Je fus attiré par la tasse de café qu'il déposa par précaution. J'eu immédiatement l'image de celle-ci volée dans la tête d'Evelyne. Hum, sage décision de mettre loin cet objet.

Mon regard gris-vert se pointa sur le visage décomposé du soldat. En tout cas les accoudoirs de la psy étaient en train d'en prendre un coup.

Je trouvais la dernière phrase de la psychologue malhabile. À sa place je me serais abstenu de remuer la tambouille de nerf et de je ne sais quoi, du sergent. Il était déjà sous pression, pas besoin de piquer la bête encore plus. M'enfin, je ne suis pas psy. Et pour le moment, j'arrivais à avoir un calme relatif. D'ailleurs comme première réponse Eversman, lui offris un regard noir.

Je sentie un début de soupir naître dans ma poitrine, que je retenu. Je sens que ça risque d'être long, très long… s'il continue dans son mutisme. Par chance-il répondu succinctement. Encore quelques minutes et je tapais sur la table pour le réveiller.

Il était tendu, défensif, enfonçant ses ongles dans les accoudoirs…mm pas bon gars… pas bon du tout. Je ne pouvais que m'attrister de son langage non verbal. Il était en train de se tirer une balle dans le pied. Bordel Matt, tu vas me lâcher ses foutus accoudoirs ! Et te laisser faire, t'auras moins mal !

Mes yeux roulèrent vers Evelyn, quand il l'accusait de harcèlent… il va nous faire la calimero en plus.... Bon ok, ce fut de bonne guerre qu'il lui donne une pique au vu de ce qu'elle venait de lui concocter comme piège. Mais il ne comptait pas s'arrêter là. À mon plus grand désarroi.

Oula non… il continua dans sa lancer ! Il s'attaqua à Karola, d'une voix rancunière. Je commençais à me demander si tous les militaires, qui n'ont pas été autorisés à participer à la mission, vont venir nous casser les pieds ! Je sens que ça va vite m'énerver les petites irritations d'égo. J'avais eu déjà, la frustration de Karola, ce n'est pas pour attendre encore et encore un soldat reproché à celle-ci son choix sur qui allait sur alpha ou non. J'hémi un soupire long, mon regard était sur Karola, lui signifiant que ça commençait à me gonfler et que surtout, elle n'entre pas dans ce petit jeu. Elle lui avait sûrement n'expliquer donc pas besoin de se justifier encore et encore. Et puis merde un ordre c'est un ordre à la fin ! Va pas se larmoyer !
Le soldat finit sa réponse sur une dernière pique, qui m'était destiné. Mon regard se figea sur lui. Aucun sourire était sur mon visage.

Je l'observai quelques secondes, avant que l'un d'eux viennes. Mon cerveau hésita entre plusieurs solutions … des solutions dictées par l'agacement que je ressentais à cet instant. Mais je réussis par chance à calmer l'envie de le mordre.

Un sourire exaspérer et qui signifiait que j’en avais marre. J’avais autre chose à faire que d’assister à l’agonie d’une bête acculée, qui donne ses derniers coups de pattes !

Je me penchai, mon épaule était raide et me tirait, mettant mes coudes sur mes genoux, le regardant dans les yeux. J’étais ce qu’il a de plus sérieux au monde.

• Pas besoin d’arriver à cet extrême pour me débarrasser de vous. Votre simple retour sur terre suffira.

Je le laissai macérer quelques minutes, histoire qu’il comprenne que l’épée de Damoclès qui était au-dessus de lui venait d’effleurer la peau de son crâne.

• Sergent, nous ne sommes pas là pour assister à votre numéro de la tête de mule.

Je me redressai, la position m’était inconfortable pour ma blessure. D’ailleurs, je ne bougeais que très peu mon bras gauche. Je plongeai ma main dans ma grande poche de veste, y sortant un papier plié en deux, que je déposai mollement devant lui, sur le bureau. Un signe de tête pour qu’il l’ouvre.

Cela mit quand même son petit bout de temps… normal qu’il ait peur, je n’ai rien fait pour le ménager. Le papier était le papier de sanction, lui indiquant qu’il avait un blâme pour cause de comportement.
Je laissai couler encore quelques secondes de soulagement pour lui, avant de reprendre d’une voix ferme.

Soyons claire. Au moment où vos fesses quitteront ce siège,
soulagées d’avoir réussi, vous serez mis sous tutelle d’un gradé. Vous aurez, alors 3 mois, pour faire vos preuves niveau comportement. Si cela ne change rien vous prendrez vos valises, avec votre dossier remplis par les soins du capitaine Frei, avec une mention spéciale dans vos compétences : récureure de chiotte professionnel
.


Nous connaissons tous l’amour du récurage de toilette qu’avait Karola, c’est l’une de ses sentences favorites ! Je posai ma main sur le bureau et me leva d’un geste assez rapide traduisant ma colère. Je fis un geste de la tête, à Karola pour qu’elle face de même. Je passai vers le sergent, posant ma main sur son épaule, dans une petite tape.

• Vous avez intérêt à réussir cet entretien, sinon vos valises seront prêtes avant ce soir.


J’appuyai légèrement ma main, comme pour lui dire « mec tu ne me claques pas entre les doigts ».

Je venais de lui dire, les conséquences de s’il réussissait l’entretien et dans le cas contraire s’il l’échouait. Maintenant toutes les cartes étaient entre ses mains. Je relâchai la pression de ma main et me dérogeai vers la porte, l’ouvrant pour, que Karola passe en première.

Avant de sortir, je fis une dernière déclaration.

• Et cette tasse a intérêt à rester à sa place Sergent !

Puis je claquai la porte, pour m’éloigner du bureau m’installant dans la salle d’attente de la psychologue. Je regardai Karola, ne desserrant pas la mâchoire. Mes bras se croiser sur ma poitrine. Maintenant on avait qu’à attendre.

• Faudra mettre en place des cours de self défense au docteur Stanford !

Ma phrase était balancée comme telle, comme pour changer de discussion, pour essayer de lâcher un peu de pression.






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Sam 20 Fév - 18:50

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❝Je suis un homme...❞
Karola & John & Matt & Evelyn

Le crayon fermement serré dans mes mains, je fixe Eversman. Je viens de lui poser une question qui risque de mettre le feu aux poudres mais tant pis. Je suis plutôt bien placée pour savoir que les choses qu'on pense sont mieux dehors que dedans, même si sur le plan personnel, je ne suis pas du genre à lâcher tout ce que j'ai sur le coeur. Je n'ai pas vraiment besoin de l'entendre me dire tout ce qu'il a sur le coeur parce que je sais très bien qu'une partie de ces choses sont en partie ma faute. Même si à l'intérieur j'ai peur parce que je sais qu'il est tout à fait capable d'en venir aux mains avec moi, je ne le montre pas et je reste pro. Oui il me fait peur parce que quand il s'énerve, il a cette lueur dans le regard qui me rappelle étrangement celle que mon ex-mari avait dans le sien juste avant de me frapper à grand coup de poings. Je serre les dents, je ne lâche pas mon crayon pour ne pas qu'il voit que mes mains tremblent. Le soldat prend enfin la parole en me faisant savoir que non, il n'avait pas eu d'envie suicidaire dernièrement puis je le vois qui serre un peu plus les accoudoirs du fauteuil juste avant de remarquer la veine sur sa tempe qui semble au bord de l'explosion, encore un détail en commun avec mon ex... Et là, il lâche ce qu'il a à dire comme je le lui ai demandé un peu plus tôt. Sans le quitter des yeux, je note dans son dossier ce qu'il me dit. Je ne peux pas m'empêcher de tiquer quand il parle de "harcèlement". J'ai bien l'intention de lui répondre que si il n'avait pas fui et que si il s'était présenté à son entretien je ne l'aurais pas "harcelé" et on en serait pas arrivé là mais je garde cette remarque pour moi.

Il m'adresse un sourire tout sauf amical et d'un coup d'oeil je lui fais clairement comprendre que ça me fait ni chaud ni froid. Près de moi, je sens Frei et Sheppard réagir aux mots qu'emploient Eversman. J'ai envie de leur dire de rester calme et de ne pas monter dans les tours, mais le soldat continue dans sa lancée, taclant Frei et Sheppard au passage. Bon ben au moins, ça c'est dit hein. Par contre, la phrase qu'il adresse au Colonel risque de ne pas passer et ça ne loupe pas. Sheppard prend la parole à son tour et balance lui aussi ce qu'il a à dire. J'ai l'impression d'être à une session de thérapie de groupe. Toujours sans quitter Eversman des yeux, j'écoute ce que le Colonel a à lui dire. Frei et lui ont apparemment décidé de le tenir rapidement au courant de ce qu'il va se passer pour la suite et de ce qu'il va se passer si ça ne se passe pas aussi bien qu'il le faut. J'approuve clairement les sanctions données par les militaires. Une tutelle et une mise à l'épreuve ne vont pas lui faire de mal et vont même peut être lui apprendre à se tempérer, un peu. Sheppard et Frei finissent par se lever de leur fauteuil et passent près du soldat qui semble tout petit, assis là dans sa chaise. Après un dernier conseil concernant la position de la tasse à café, les deux gradés quittent le bureau et je me retrouve de nouveau seule face à un soldat qui est, du coup, remonté comme une pendule. Je ferme mon carnet et je note deux trois détails sur son dossier avant de lever les yeux vers lui.

- Il faut que vous compreniez une chose Sergent. Je ne suis pas là pour vous couler mais il faut que vous y mettiez un peu du votre, vous ne croyez pas ?

D'un geste de la main, j'attrape la tasse de café et je vais la poser à l'autre bout du bureau, hors d'atteinte, juste au cas où.

- Je comprend tout à fait que vous n'aimez pas les psys. J'ai un scoop pour vous, vous n'êtes pas le seul. Mais vous ne pensez pas qu'il aurait été plus sage de me le dire la première fois ? J'aurais essayé de trouver un autre moyen de vous approcher pour ne pas vous "harceler".

Mon ton est sec, ma voix ne tremble pas et je ne le quitte pas des yeux. Il a voulu jouer au plus malin avec moi et maintenant il se retrouve dans une situation que je souhaite à personne.

- Je suppose que vous n'avez pas envie de me dire pourquoi vous n'aimez pas les psys. Je me trompe ?

J'hausse un sourcil, dans l'attente d'une réaction de sa part. J'espère seulement qu'il a compris qu'on ne plaisante pas et qu'il montre un peu plus d'intelligence qu'il ne l'a fait jusqu'à présent.


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Matt Eversman
Caporal
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Dim 21 Fév - 14:41

Matt Eversman
Les prochaines minutes furent certainement les pires de la vie du Ranger. Il en avait pourtant vécues des situations merdiques mais là c’était différent, il s’y était mis lui-même. C’était lui l’unique responsable de son comportement des derniers temps, il s’était lui-même tiré la balle dans le pied et devait maintenant en assumer les conséquences. Le Lt-Colonel Sheppard prit la parole, balançant ce qu’il avait à dire. Il n’y avait aucune trace de sourire sur son visage ou d’espièglerie dans son regard, là c’était le chef militaire qui s’exprimait. A plusieurs reprises, le Ranger ferma les yeux essayant d’encaisser les propos tout en en réalisant les conséquences dramatiques.

Etre renvoyé sur Terre signifiait la fin de sa carrière. Personne n’avait encore été renvoyé mais cela ne faisait aucun doute qu’il ne pourrait plus exercer comme avant. Fini les missions mais bonjour les commissions de disciplines. Elles ne feraient aucune concession : il perdrait tout. Ses galons, sa retraite de militaire voir son poste. Et qui embaucherait par la suite un homme viré de l’armée ? Un homme qui ne pouvait pas justifier ses activités lors de cette dernière dizaine d’années ?

De plus l’armée, c’était toute sa vie. Le Ranger ne possédait pas de qualification, pas de diplôme reconnu dans le civil. Il ne pouvait envisager sa vie sans elle.
Poussant le vice, le Colonel lui laissa le soin d’ouvrir le papier dans lequel avait été inscrite la sanction. Les gestes étaient malhabiles, peu coordonnés. Les mains avaient lâchés les fameux accoudoirs, les laissant moites et il finit par en dévoiler le contenu : un blâme pour cause de comportement. Un soupir suivit, évacuant un peu de la tension qui le hantait. Non, il n’était pas renvoyé mais ce n’était pas passé loin. Sheppard ne lui laissa pas souffler, énonçant les suites du programme. Soit il réussissait son entretien et restait avec une mise sous tutelle accompagné d’une mise à l’épreuve ou il échouait et dégageait de là, son dossier bétonné par Frei. Pas besoin d’exemples pour savoir que le Capitaine pouvait être redoutable et saurait trouver les mots pour qualifier son comportement. Il n’osa même pas lui jeter un regard, le gardant baissé.

La tape du Chef militaire ne fit que renforcer le sentiment de gêne, voire de honte que ressentait le garçon. La remarque sur l’emplacement de la tasse de café fut pris pour ce qu’elle était, un ordre et il y répondit positivement.

« Message reçu, mon Colonel. »

La politesse et les marques de hiérarchie refaisaient surface. Plutôt un bon signe du passage de l’électrochoc Sheppard chez la tête de mule. La porte se referma. Gardant le papier de sanction au creux de son poing droit, Eversman soupira longuement avant de passer la main libre sur son visage avant de continuer sur son crâne. Les deux officiers avaient beau avoir quitté la pièce, la menace du retour sur Terre ne s’était pas éloignée. Il devait pour cela réussir l’entretien avec Stanford et c’était loin d’être gagné. Cette femme ne lui ferait aucune concession. Elle ne lui laissa même pas souffler et enchaina.

La tasse de café quitta son emplacement, la menace venant d’être perçue par la psychologue même si elle n’en désormais plus une. Lui envoyer le café en pleine figure signifiait signer son arrêt de mort. Il n’était pas si con. Pourtant le Lt Colonel avait bien précisé que la tasse n’avait pas intérêt à changer de place, cela perturbait Eversman. Le faisait-elle pour le tester, le perturber ? C’était tout à fait possible. L’envie de la ramener à la position initiale lui parcourut l’esprit mais il ne fit rien, demeurant dans ce maudit fauteuil qui se révélait de plus en plus désagréable au fur et à mesure des minutes passées en ce lieu. La question sur la haine des psychologues délenche un nouveau mouvement de sa main libre sur son visage, massant particulièrement la zone frontale du bout des doigts. Il aurait tellement aimé lui répondre « Gagné » qu’il doit contenir cette réponse au bout de ses lèvres avant de se redresser un peu. Sheppard et Frei étaient peut-être en train de suivre l’entretien par vidéo, il ne pouvait se montrer agressif dès qu’ils ont le dos tourné. Il avala par conséquent sa rancœur avant de prendre la parole.

« Ecoutez… Votre boulot, c’est d’écouter les gens, de rentrer dans leur tête. Moi je n’aime pas parler pour ne rien dire, de moi, qu’on m’observe… ça me rend …nerveux. »

Nerveux était un mot assez faible pour l’état de nerfs dans lequel il se trouvait en ce moment même. Son t-shirt ne devait pas être dans un bel état, trempé de sueurs par toutes ses émotions.

« Je ne veux pas retourner sur Terre, Stanford. Je ne veux vraiment pas alors… posez-moi toutes les questions que vous voulez et j’y répondrai. »

Le regard quitta son interlocutrice se baissant, la main libre revint masser nerveusement son front. Vaincu, le Ranger abandonnait les armes, baissait la tête laissant la victoire à Stanford.

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Mer 24 Fév - 11:05

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❝Je suis un homme...❞
Karola & John & Matt & Evelyn

Face à face, c'est l'heure du duel. Ce dossier traîne depuis bien trop longtemps maintenant et j'ai vraiment envie qu'on en finisse une bonne fois pour toute. Les sourcils haussés, je l'observe et je remarque sans grande difficulté que lorsque je lui ai posé la question sur son "amour" pour les psy, il tique et semble s'agiter sur sa chaise. Je ne dis rien, je ne fais aucun commentaire, je me contente juste de noter tout ça sur son dossier. Même si je ne le fixe pas, je sens son regard posé sur moi. Je n'y prête pas vraiment attention, je me concentre plutôt sur mon travail. Je veux en finir vite sans pour autant bâcler tout le travail et que ça lui plaise ou non, j'ai encore quelques questions à lui poser. Alors que je continue d'écrire quelque chose, la voix d'Eversman me fait redresser la tête et je pose mon regard sur lui. On progresse, enfin je crois. Il me donne l'explication du pourquoi de sa haine pour les psys sans que j'ai besoin d'insister. Je me redresse dans mon fauteuil et je pose mes mains sur mon bureau. La nervosité est un sentiment que la plupart de mes patientes ressentent et c'est tout à fait légitime. Il faut qu'une relation de confiance s'établit avant que les gens n'arrivent à me confier certaines choses, seulement avec le soldat, les choses ont vraiment mal commencé.

- Sergent, il faut que vous sachiez que je ne "rentre" pas dans la tête des gens sans qu'on m'en ait donné l'autorisation et ça peut prendre plusieurs rendez-vous.

Je me racle la gorge et je marque une pause avant de finir ce que j'ai à lui dire.

- Seulement avec vous, les choses se sont passée différemment et maintenant il n'est plus possible d'établie le lien de confiance qui est, je pense, important pour pouvoir discuter de tout et de rien avec moi... Si vous aviez été moins récalcitrant et fuyant, les choses se seraient passé autrement, croyez moi.

Eversman fait moins le malin maintenant qu'il est obligé de me laisser faire mon travail et le voir dans cet état, presque flippé à l'idée de me parler me fait sourire intérieurement alors que je ne devrais pas. C'est tellement bon de voir qu'au final il fait moins grande gueule qu'il le laisse paraître. J'essaye de ne pas trop sourire lorsqu'il me dit que je peux lui poser toutes les questions que je souhaite. Je m'enfonce dans mon fauteuil et je mordille le bout de mon stylo tout en le fixant intensément.

- Est ce que vous pouvez me dire pour quoi vous avez déjà vu un psy ?

Qu'il ne me dise pas qu'il en a jamais vu un, parce que je ne vais pas le croire. Pour ressentir ces choses là en présence d'un psy c'est qu'il en a déjà vu et à mon avis, mon collègue n'a pas fait un si bon travail que ça.


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Matt Eversman
Caporal
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Sam 27 Fév - 15:40

Matt Eversman
Tête baissée, poing serrée autour de ce fichu papier de blâme, Eversman serrait fermement les mâchoires l’une contre l’autre pour encaisser la suite de l’entretien. Il avait posé les armes à terre, se rendant ainsi à la volonté de son adversaire à savoir la psychologue qui lui faisait face. Ce n’était pas de gaité de cœur, loin de là mais au pied du mur, le Ranger n’avait pas d’autres choix. Soit ça, soit le retour sur Terre. Les propos de celle-ci glissèrent sur sa personne même s’il y portait une oreille attentive et releva les yeux vers elle en entendant le mot « confiance » s’échappait de ses lèvres. Il n’avait aucune confiance en elle, ça c’était certain. Pas après le coup qu’elle venait de lui porter en alertant les hauts-officiers de la base. C’était peut-être pour son bien et l’intérêt collectif mais cela demeurait un très gros coup dans le dos.

La voir se réjouir de sa situation, appuyée négligemment dans son confortable fauteuil, stylo aux lèvres l’agaça et il préféra détourner une fois de plus les yeux, écœuré. Elle avait gagné, elle pouvait jubiler même s’il n’appréciait pas. Rien ne franchit le pas de ses lèvres, aucune insulte ou soupir même ses gestes moteurs suffisaient à traduire sa nervosité ambiante. Et voilà une autre question accueillit par un soupir avant de modifier sa position dans son propre fauteuil. Rien à faire, il ne parvenait pas à trouver une position agréable pour sa personne.

« Pour intégrer le Stargate Command il y a un paquet d’années…après pour intégrer l’expédition Atlantis.»

Ça, ce n’était que des banalités. On lui avait demandé d’observer des tâches sombres et de dire ce qui lui venait en tête. Un psychologue lui avait aussi fait la lecture de son dossier éméttant quelques commentaires plutôt acerbes à certains moments avant de finalement le valider. Son dossier n’était sûrement pas le meilleur de la base de données, il y avait plusieurs dérives au niveau comportement et cela avait commencé dès ses classes. Il y avait aussi quelques faits d’armes qui lui permettaient d’avoir de beaux états de service si on en oublié les écarts.

« On m’a aussi forcé à consulter après des missions difficiles… » Remarquant le regard perçant de la jeune femme sur sa personne, il se sentit forcer de préciser davantage. « Après avoir perdu un bon pote et pas avoir pu le ramener.... Après avoir abattu un gamin en mission. C’était lui ou l’équipe… » Encore aujourd’hui, il ne pouvait s’empêcher de justifier son geste.

De lui-même, il n’y serait pas rendu chez le spécialiste d’où l’emploi du terme même s’il avait été quelque peu remué psychologiquement. Il y avait des événements qui marquaient une vie : abattre un premier ennemi, un civil ou même un enfant. Même si c’était pour sauver son équipe, appuyer sur la gâchette sachant que cela mettra un terme à la vie d’un gamin, c’était difficile à réaliser et à encaisser. Tenter de survivre sur une planète inconnue, même avec une cinquantaine de personnes, c’était loin d’être très évident. Vous êtes confrontés à vous-même, aux autres mais aussi à la faim, la soif, l’infection, la mort. Il en était revenu plus mort que vivant. Être traiter en esclave, perdre un coéquipier en mission…. Repensant à tout cela n’était pas une bonne chose, ruminer le passé n’aidait pas à aller de l’avant. Le Ranger secoua la tête pour recoller à la réalité.

« Mais vous le savez déjà ça… tout est marqué dans mon dossier. »

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Dim 28 Fév - 17:15

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❝Je suis un homme...❞
Karola & John & Matt & Evelyn

Eversman est nerveux, je le vois qui bouge sur sa chaise, qui essaye de trouver une place confortable mais je ne dis rien. Je préfère le laisser batailler tout seul sur sa chaise mais si il continue comme ça, je vais lui demander de trouver une position rapidement sinon il finit assis par terre. Une fois qu'il a, j'espère, trouvé comment se mettre, le Sergent répond à mes questions sur son passé médical et ses différentes visites chez un psy. Je tique quand j'entend le verbe "forcer" mais je me garde de lui faire un commentaire là dessus. Il m'explique pourquoi on lui a demandé de voir quelqu'un après quelques missions et il se justifie sur le fait qu'il ait fait son travail. Là non plus je ne dis rien, je me contente juste de le fixer sans sourciller, sans laisser paraître mes sentiments ou afficher une réaction quelconque. Je prend des notes sans pour autant le quitter des yeux. Je ne fais pas non plus de commentaires quand je le vois qui semble s'être égaré dans ses pensées. Sans s'en rendre compte, Eversman s'ouvre un peu plus à moi et ça me fait plaisir. Quand il finit par redescendre en ne manquant pas de me préciser que tout ça je dois le savoir avec son dossier, je pose mes mains sur le bureau et je me penche un peu plus en avant, toujours les yeux rivés sur lui.

- Je ne lis que les grandes lignes des dossiers. Je préfère quand tout vient de la personne que j'ai en face de moi...

Je baisse le regard quelques secondes, le temps pour moi de relire ce que j'ai écris et je reporte mon attention sur le militaire qui semble toujours être atteint de bougeotte à le voir gesticuler sur sa chaise. J'hausse un sourcil et je plisse le bout de mon nez.

- Soit vous arrêtez de bouger, soit vous vous installez ailleurs dans ce bureau, ce n'est pas la place qui manque. Merci.

Je me racle la gorge et je pose mes mains sur les accoudoirs de mon fauteuil avant de m'enfoncer dedans.

- Il faut que vous compreniez que je ne doute pas de vos capacités à faire votre travail et je ne remet pas du tout ça en cause. Je marque une petite pause avant de reprendre. - Pourquoi est ce que vous vous sentez obligé de me donner une explication, de justifier vos actes en mission ?

Je l'écoute avec attention. Il faut qu'il comprenne que je ne suis pas là pour lui mettre des bâtons dans les roues, que je ne suis pas là pour le couler. J'ai posé mon stylo et mon carnet. A présent, je me contente juste de lui donner toute mon attention.


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Matt Eversman
Caporal
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Mer 2 Mar - 18:24

Matt Eversman
Pan une remarque pour cesser de gesticuler. Le Ranger envoya un regard noir à la psychologue avant de détourner les yeux pour ne pas faire davantage. Les lèvres pincées, il avait dû retenir une belle remarque acerbe et se contenta de la ravaler pour ne pas faire de vagues. C’était de justesse mais rien ne s’était échappé. Si Stanford ne comprenait pas que ce fichu fauteuil n’était pas confortable, il ne pouvait rien pour elle mais il était hors de question qu’il en bouge pour s’installer ailleurs. Il ne se lèverai que pour quitter ce bureau avec le dossier certifiant qu’il était désormais apte au service.

La voilà qui relançait l’entretien. Elle ne doute pas de ses capacités… Cette remarque passa difficile. Pourquoi l’avait-elle mis inapte dans ce cas-là ? Pourquoi avoir contacté ses supérieurs et organisé ce piège ? Non, Eversman n’était pas décidé à passer outre les derniers événements et risquait de l’avoir longtemps sur le cœur. Le Ranger se contenta de soupirer avant de se mettre à la recherche d’une réponse à une autre de ses questions.

« Si je justifie mon geste, c’est que j’en ressens la nécessité, Stanford. »

Le ton employé est redevenu sec, froid, cassant. Signe que les précédentes remarques de la psychologue l’ont quelque peu touché. Sa tension ainsi que son rythme cardiaque sont déjà bien élevé, alors les remarques acerbes n’aidaient pas à le mettre à l’aise. Modifiantla position de se sjambes qu’il croisa sous le siège, Eversman baisse quelque peu la tête en profitant pour souffler un peu avant de reprendre sur un ton un peu plus calme.

« Ecoutez… Je ne suis pas très fier d’avoir abattu ce gamin …mais je l’ai fait, j’ai appuyé sur la gâchette. C’est du passé et je ne pourrais pas le changer… Et s’il fallait le refaire, si un autre gamin menaçait l’équipe et que j’avais d’autres solutions, je le referai… Mais tout à l’heure en lâchant l’information, je me suis dit que vous alliez me prendre pour un psychopathe alors j’ai justifié voilà.»

Bon c’était pas très clair cette justification, même complétement confus. Cela trahissait un peu l’état émotionnel dans laquelle se trouvait le sous-officier.

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Jeu 3 Mar - 17:06

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❝Je suis un homme...❞
Karola & John & Matt & Evelyn

Bingo. Comme je le pensais, le Sergent Eversman ne tarde pas à monter sur ses grands chevaux. Je viens de toucher la corde sensible du soldat et cette corde sensible c'est tout ce qui touche de près ou de loin à son travail et à ses capacités de le faire correctement. Je le quitte des yeux quelques secondes avant de noter ce détail sur mon carnet. Il me répond d'un ton sec mais je ne réagis pas à ça. Je me contente de lever les yeux vers lui et de le fixer alors qu'il change encore une fois de position sur sa chaise. Je m'enfonce dans mon fauteuil et je croise les bras sur ma poitrine alors que le militaire se lance dans une explication, pas très claire, sur le fait qu'il se justifie. Je l'écoute avec intérêt, il a toute mon attention.

Je conçois qu'abattre un enfant peut être considéré comme un acte scandaleux, un acte qui mérite la pire des punitions, mais j'ai travaillé avec des militaires avant et Eversman n'est pas le seul à avoir fait ce geste. Certains se sont trouvés obligés d'abattre un gamin parce que celui-ci portait une ceinture d'explosif et menaçait de tout faire sauter, ou alors parce qu'il pointait une arme sur des hommes et que là-bas, les enfants sont entraînés pour tuer. Je n'ai aucun jugement à avoir, je sais qu'il a fait son boulot et malgré tout ce qu'il se passe, malgré l'ambiance plutôt mauvaise entre nous, je respecte son geste. Je n'aurais pas été capable de faire ça, même en étant entraînée. Le Sergent prononce, pour terminer, le mot psychopathe et je ne peux pas m'empêcher de le fixer, les yeux écarquillés ? Je fronce les sourcils et je prend la parole à mon tour.

- Et pourquoi pensez vous que je vais vous prendre pour un psychopathe ?

Décidément, il a vraiment une très mauvaise opinion de moi et surtout il se base sur des suppositions qui ne sont pas du tout fondées. Je m'enfonce dans mon fauteuil sans le quitter des yeux.

- Un psychopathe parce que vous avez abattu un gamin qui vous menaçait ? Non je ne pense pas que vous êtes un psychopathe Sergent... Vous avez fait votre travail c'est tout.

J'hausse un sourcil et je l'observe droit dans les yeux quand une question me vient subitement à l'esprit.

- Est ce vous savez pourquoi j'ai fais tout ça vous concernant ? Pourquoi est ce que je vous ai déclaré inapte ?

Je le fixe, j'ai hâte de savoir ce qu'il va me répondre... parce que je ne sais pas pourquoi, mais je pense clairement qu'il se trompe et qu'il s'est braqué tout seul comme un grand.


© Pando

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Matt Eversman
Caporal
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Sam 5 Mar - 17:33

Matt Eversman
Le frottement du stylo sur le papier avait quelque chose d’agaçant mais surtout d’angoissant. Que pouvait-elle écrire ? Notait-elle ses propos tel qu’ils étaient ou était-elle en train de tirer ses conclusions ? Certainement un peu des deux. Son regard se posa bien quelques instants sur le précieux du psychologue mais il pouvait faire une croix pour pouvoir y jeter un œil ou même en connaître le contenu. Cela ne servait à rien de focaliser sur celui-ci même si cela l’intriguait tout autant que cela l’agaçait. Une chose de plus qui l’agaçait chez les psys : leur prise de notes constante voir l’enregistrement des rendez-vous.

Les propos de Stanford sont étonnants, déroutants même. Non, elle ne le considère pas comme un psychopathe pour son geste et lui concède que cela fait partie de son travail, que cela peut arriver. Elle ne connait pas les détails, les circonstances du geste inhumain et pourtant…Stanford ferait-elle preuve de compassion envers lui ? Les conséquences d’un tel geste dépassait la mort d’un gosse, il y avait aussi les séquelles chez le tireur. Le Ranger avait été beaucoup affecté, bien plus qu’il ne l’avait laissé voir à ses coéquipiers ou même au spécialiste. Mine de rien, cela fait du bien à entendre même si ça le laisse quelque peu dubitatif. Il n’aurait pas imaginé qu’elle puisse lui concéder ça, pas après tout ce qu’il se soit passé entre eux.

Hésitant, son regard finit par croiser celui de la psychologue, qui elle, ne semblait pas le lâcher des yeux. La question fatidique fut posée. Celle-là lui avait pas mal torturée l’esprit ces dernières semaines. Comment en avait-elle pu arriver à de telles extrémités le concernant ? Pourquoi ? Il avait pensé au début qu’elle désirait le punir, peut-être le renvoyer sur Terre mais depuis quelques instants, il commençait à la voir un peu autrement, peut-être plus humaine.

« Pour me forcer à avoir cet entretien avec vous ? »

Pas de ton sec qui résonne dans les airs comme un fouet peut le faire. Non, juste une voix masculine hésitante.

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Dim 6 Mar - 15:32

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❝Je suis un homme...❞
Karola & John & Matt & Evelyn

Sans rien dire, complètement immobile, avec juste mon style dans la main, je fixe le Sergent Eversman qui, sans en douter, semble dérouté par ce que je viens de lui dire. Encore quelque chose qu'il vient d'apprendre à mon sujet. Je ne suis pas du genre à juger les gens, encore moins à les descendre surtout quand ils font leur travail et c'est ce que le militaire a fait, son travail. Oui il a tué un enfant mais je n'ai pas le droit de le qualifier de psychopathe. Il n'en est pas un, il a juste fait son travail. Des psychopathes, j'en ai croisés plusieurs dans ma carrière et même si le Sergent a un sale caractère, ça ne fait pas de lui le genre de personne qu'il pense être.

Je ne dis rien, je continue de l'observer et je constate sans mal que l'ambiance dans le bureau semble s'être légèrement adoucie. Comme je le pense depuis un bon moment, le soldat s'est fait plein d'idées à mon sujet. D'un côté ça ne m'étonne pas vraiment, mais je trouve ça juste dommage que les choses aient dégénérées comme ça. Je pose finalement mon crayon sur le bureau et je croise les bras sur ma poitrine alors que le militaire lève les yeux vers moi. J'attend qu'il réponde à ma question, j'attend qu'il me dise ce qu'il pense de tout ça. Il est hésitant, pas besoin d'être psy pour ça. Peut être est il en train de se rendre compte de son erreur et de son comportement stupide. En tout cas, quand il me répond, je me rend compte qu'au final il n'a pas vraiment compris le pourquoi du comment de cette situation qui est pesante autant pour lui que pour moi. Je me racle la gorge et je le fixe en silence quelques secondes avant de répondre à sa question.

- Je ne force jamais quelqu'un à faire quoi que ce soit. Si je vous ai déclaré inapte c'est tout simplement parce que vous avez refusé de me voir mais surtout parce que vous m'avez évitée bien trop longtemps. Je n'ai pas l'intention de vous empêcher de faire votre travail et ça je crois que vous ne l'avez pas compris...

Je crois qu'ici, sur Atlantis, Eversman est le seul à croire que je veux empêcher les militaires de faire leur travail. Je marque un temps de pause et je continue.

- Je vous ai déclaré inapte parce que vous ne m'avez pas laissé faire un simple entretien de routine suite à votre précédente mission. Vous ne m'avez même pas laissé le temps de m'expliquer et vous vous êtes montré agressif dés la première minute où vous m'avez vu.

Je me penche un peu plus en avant, toujours sans le quitter des yeux.

- Vous faites votre travail, je fais le mien. Et mon travail consiste à m'assurer qu'il n'y a pas de blessures psychiques chez les soldats qui reviennent de mission ou qui ont été blessé. Je ne peux pas me permettre de laisser un homme, même si il me jure que ça va, repartir en mission sans que je l'ai vu. Qui sait ce qu'il peut se passer dans la tête de cet homme si il repart... Est ce que vous me comprenez ?

J'ai déjà vu des militaires qui pètent littéralement les plombs et c'est une chose que je ne veux pas voir ici. Je ne peux pas me permettre de les mettre en danger eux et les personnes qui vivent ici.


© Pando

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Matt Eversman
Caporal
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Mer 16 Mar - 17:35

Matt Eversman
Le point de vue de la psychologue était logique. Ne pouvant s’entretenir avec lui, elle ne pouvait en déduire qu’il avait bien tourné la page sur sa blessure et sa précédente mission. Seul moyen pour le forcer à discuter avec elle, le mettre inapte ainsi le militaire serait bloqué sur la base. Seul moyen de retraverser cette fichue porte, avoir un entretien avec un psychologue. Eversman comprenait la logique qu’elle avait poursuivi même s’il en avait fait les frais, plutôt deux fois qu’une. S’il était montré plus coopératif dès le départ, les choses auraient été différentes et certainement plus faciles pour lui. Pas d’épée de Damoclès sur la tête, pas de mise sous tutelle pour les deux prochains mois et pas de menace évidente de retour sur Terre.

Le Sergent était le seul responsable de son état actuel. Elle n’avait fait que son travail en appliquant les procédures.

« Je comprends, Stanford… Vous n’avez pas voulu prendre le risque que je pète un câble une fois de l’autre côté…. Vous avez fait votre boulot… »

Dur dur de reconnaître la victoire de son adversaire ainsi que la nécessité des actions prises à l’encontre de sa propre personne. Quant au pétage de plomb, on pouvait dire qu’il avait eu lieu en salle de briefing en présence du Capitaine Frei. Frustré, il avait laissé libre court à sa colère omettant les règles essentielles de la vie militaire. Cela n’avait rien contre l’officier supérieur, il aurait certainement agi de même avec le Colonel Sheppard ou même le Docteur Weir. Cette dernière ne serait pas parvenue à le stopper. Sûrement pour ça qu’il avait mieux valu que l’Allemande se charge de son cas.

Dépité, le Sergent multipliait les soupirs. La main massant nerveusement le front. L’esprit était quelque peu ailleurs se rendant compte de ce qu’il avait pu faire, des conséquences de ses actes et désormais des sanctions à son encontre. Il allait être fliquée comme une bleusaille, le Capitaine Frei risquait de lui mettre pas mal de bâtons dans les roues pour le tester. Matt en avait aussi déçu plus d’un sur cette base, Sheppard en premier.

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Ven 18 Mar - 10:38

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❝Je suis un homme...❞
Karola & John & Matt & Evelyn

Bizarrement en lui donnant mon explication sur le pourquoi de tout ça, sur le pourquoi de sa présence ici, je ne m'imaginais pas du tout que le militaire allait réagir de la sorte. Je suis heureuse, non pas parce qu'il avoue que j'ai raison et qu'il comprend mais parce que j'ai réussi à faire mon boulot comme il faut. D'accord le parcours a été compliqué et tumultueux, mais j'ai réussi à ne pas me laisser marcher sur les pieds et même si c'est quelque chose qui n'a peut être pas vraiment d'importance pour les autres, ça l'est pour moi. Je n'ai pas de réaction lorsque j'entend son aveu, je ne souris pas, mais intérieurement je suis contente de voir que finalement Eversman n'est pas si stupide que ça. Je me contente de le fixer alors que je le vois se frotter le front, nerveusement, tout en poussant des soupirs. Stoïque, je finis tout de même par lui dire quelques mots.

- Je suis contente de voir que vous avez compris que je ne vous veux pas de mal...

Il y a un nouveau silence et je finis par me lever de mon fauteuil. Je passe à proximité du militaire et je me dirige vers la porte de mon bureau avant de l'ouvrir. Frei et Sheppard sont toujours là, ils attendent. D'un signe de la main je leur fais signe de rentre dans le bureau et je ferme la porte derrière eux. Je les laisse reprendre leur place avant d'aller rejoindre la mienne. J'attrape un stylo et je griffonne rapidement quelques mots sur mon carnet avant d'attraper le fameux papier tant désiré. Silencieuse, je le remplis avant de le tendre au Sergent.

- Montrez leur que je n'ai pas eu tort de vous faire confiance.

Je m'enfonce dans mon fauteuil avant de croiser les bras sur ma poitrine.

- Capitaine, Colonel, il est tout à vous.

Je fixe Eversman d'un air qui lui fait comprendre que j'espère vraiment que tout ce cinéma ne va pas se reproduire et qu'à la moindre boulette de sa part je ne vais pas hésiter à agir en conséquence.


© Pando

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Dim 20 Mar - 14:28

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A force de jouer avec le feu ...
PV EVELYN MATT KAROLA






KAROLA et SHEPPY:

Adossé à mon siège, je soupirai doucement. Frei me répondit

• La prochaine fois il serait bien qu’on n’ait pas à en arriver là


Je la regardai, comprend aisément entre les lignes. Je hochai la tête. Dans un sens j’étais en tors et je ne comptai pas me complaire dans des arguments ou la négation.

• J’espère qu’il n’y aura pas de prochaine fois. Surtout avec le sergent

Oui, car il serait encore une fois dommage de le renvoyer sur terre, avec comme seul avenir, celui d’un soldat pro du nettoyage des toilettes. La suite de nos propos dévia, rien passionnant, juste des échanges pro sur les dossiers et les choses en attentes. Cela avait eu le mérite de faire passer le temps.

Je me demandais comme ça se passait avec le sergent. Le temps commençait à devenir long. Et comme par magie, Evelyn ouvrit son bureau pour nous faire signe de rentrer. Je jetai un petit regard à Karola lourd de question, avant de me lever et pénétrer dans la pièce. La tasse de café avait disparue de sa place d’origine. Je toisai le sergent suspicieux, avant de voir le fameux objet près du siège de la psychologue, intacte. J’eu un petit sourire dans le vent. Ainsi, elle avait préféré la ramener près d’elle. L’avait-fait elle fait pour se protéger où pour faire stresser le sergent ?

Je repris ma place, observant les protagonistes. Bon alors, il a réussi ou pas ? Evelyn, prend un papier, le petit papier magique qui certifie son aptitude. J'eu un rictus satisfait. Mon regard dévia vers l'homme acculé en face de moi. J'avais un regard insistant et lourd de sous-entendus.

Evelyn, parla de confiance. A tiens, c'est un peu délicat comme propos, après ce qui s'est passé entre eux. Après tout elle lui permet le doute et de nous montrer que ce n'est pas un case patte. Pas besoin de lui rappeler ses sanctions, je lui avais fait la menace avant. Blâme plus tutorat comme un bleu.

• Bien. Dès demain, l'officier qui sera chargé de vous pouponner viendra vous chercher.

Je ne lui dis pas le nom. Cela était volontaire, car après tout cela lui ferait une petite surprise. Je sens qu'avec cet officier Matt ne va pas faire le malin, on va le remettre sur le droit chemin le petit sergent !

• Je tiens à préciser que la période d'essai est de trois mois au minimum. Si je juge que vous méritez plus, je l'augmenterai

Je ne comptais pas augmenter la période, mais c'est histoire de lui faire comprendre qu'il se devait d'être irréprochable.

• Mais, ne vous imaginer pas être intouchable au-delà de ses trois mois… aux moindres écarts de votre part, vous prenez la porte sans aucune sommation ou nouvelle chance.

Je me levai, suivis de ma fidèle et redoutable capitaine. Je saluai chaleureusement Evelyn, la remerciant de son travail. Puis je tapotai l’épaule de mon sergent.

• Aller disparaissez, demain vous partez en mission

Je lui fis un petit sourire. Au fond de moi, j’étais assez content de le savoir à nouveau dans le circuit. Mais de l’autre j’espérais qu’il n’aille pas nous emmerder à nouveau avec une connerie.

RP END :



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