Candidature de Myung Soo

Carte d’Identité » Nom : SOO » Prénom : MYUNG » Âge : 28 ans » Date et Lieu de Naissance : 13/09/1986 à Séoul » Nationalité : Coréen » État Civil : Célibataire » Arrivée sur Atlantis : : Expédition de base » Poste occupé : Diplomate » Spécialité : Langues

» Groupe Sanguin : A+
» Gène des Anciens : NON
» Inoculation du gêne des Anciens ? : (à remplir par l'administration après un mois de jeu et une demande d'inoculation).
» Pathologie : Claustrophobie
» Antécédents médicaux : RAS





» Caractère :

Myung Soo a emporté avec lui les coutumes de sa culture. L’éducation stricte qu’il a reçue lui a forgé un tempérament docile. Il se montre toujours très respectueux de la hiérarchie, sans remettre en cause les décisions prises en public. Il va même parfois jusqu’à agir selon les directives qu’on lui donne alors que lui-même doute de leur légitimité ou de leur efficacité. Il sait également montrer de la déférence envers ses aînés, dont il reconnaît la sagesse. Il est difficile d’affirmer que cela soit une qualité, le monde occidental assure que le libre arbitre est une valeur importante.
Cependant, sous ce calme apparent, Myung Soo cache une nature plus sombre et plus complexe. Lorsqu’on le voit pour la première fois, ce qui frappe sont ses yeux, qui se posent sur vous comme s’ils voulaient déchiffrer votre âme. Il est d’un naturel méfiant et ne se lie pas aisément. D’ailleurs, il ne fait jamais le premier pas vers les autres et reste silencieux lorsqu’il est en groupe. Cela ne fait pas de lui quelqu’un de très agréable à fréquenter en dehors du cadre professionnel. Malgré cela, celui ou celle qui sait franchir cette barrière qu’il a construite pourra compter sur sa loyauté indéfectible.
Il a tendance à compenser sa timidité en se montrant sûr de lui à outrance et parfois hautain, quand il intervient dans son domaine. Ce n’est d’ailleurs que quand il exerce ses fonctions qu’il se révèle capable de communiquer et négocier avec succès.

» Phobies :

Myung Soo s’est retrouvé un jour enfermé dans l’une des malles en osier de son oncle, commerçant sur le petit marché de Jagalchi… Il jouait avec son cousin Wan, et avait voulu se soustraire à son regard pendant une partie de cache-cache banale. Malheureusement la vieille serrure avait été close par sa tante, préparant la fermeture de l’échoppe pour le repas de midi. Il ne s’en était pas aperçu de suite et avait paniqué très vite en s’apercevant qu’il était prisonnier et seul. Il avait si peur qu’il ne parvint pas à appeler au secours, ses cris restant coincés dans sa gorge. Et si son oncle finit par venir le délivrer, à force de fouiller partout pour le retrouver, Myung Soo garde de cet incident une peur panique. Il ne supporte pas d’être dans une pièce close.

» Objet choisi : Une édition de l’Odyssée


Explications et modèles ICI

Compétences Primaires	Compétences Secondaires
Rapidité d'esprit : 4 Influence : 3 Langues : 6 Diplomatie : 6 Psychologie : 4	Corps à corps : 3 Précision du tir : 3 Pilotage : 0 Sang Froid : 1 Soins : 0 Mécanique : 0 Résistance à la douleur : 0

Je suis né à Busan. Dans le quartier russe. Autant dire que j’ai mal commencé dans la vie. Ma famille pourtant n’était pas pauvre. Dès les années 50, mon grand-père avait déjà entrepris de racheter des commerces dans la rue des Etrangers mais il voulait rester là-bas afin de ne pas oublier d’où il venait. Il avait le génie des affaires, comme beaucoup d’individus de mon peuple. J’ai toujours soupçonné qu’il s’était surtout beaucoup enrichi pendant la guerre de Corée, en approvisionnant les Américains avec toutes sortes d’articles interdits… Mon père et son frère ont pris la succession de ce qui commençait à ressembler à un petit empire commercial.

Lorsque nous sortions, mes deux noonas et moi, nous étions salués par presque tous ceux que nous croisions et ma mère nous faisait systématiquement la leçon d’appliquer l’inclination rituelle, à 30°, car sans eux, nos clients, nous ne serions rien. Mes sœurs étaient espiègles et jouaient de leur féminité pour ne pas être aussi humbles que moi. Mais j’avais déjà conscience, à cette époque, que l’honneur de mes parents était en jeu. Aussi j’obéissais toujours.

Je fréquentais l’école publique, recevant de nombreuses récompenses pour mes résultats scolaires. Les devais-je réellement aux efforts que je fournissais ou bien au respect qu’inspirait ma famille ? Je ne l’ai jamais su. Je fus élu Président des élèves pendant toutes ces années, tentant de m’acquitter de ma tâche avec la plus grande probité : les professeurs incitaient fortement mes camarades à « bien voter ». Cependant, je n'étais pas apprécié : j'avais toujours des difficultés à accepter les autres, les soupçonnant de vouloir profiter de notre camaraderie. Ils me le rendaient bien, en m’ignorant. Je n'avais qu'un ami fidèle et désintéressé, un fils de pêcheur, Jin.

Malheureusement, les parents de ce dernier n'avaient pas les moyens de lui offrir des études et c'est donc en solitaire que je fis mon entrée dans l'un des Collèges de la Busan University of Foreign Studies, celui des Sciences sociales et humaines. J'avais choisi ma voie très tôt, après avoir dévoré des ouvrages historiques sur les plus grands hommes politiques de l'Histoire : Périclès, Wilson, Churchill, Mao... Malgré les réticences de mon père, je choisis le cursus des Relations internationales. J'y appris l'anglais, le français, le russe et le japonais. Ce n'était guère difficile, mon père recevait de plus en plus souvent des clients étrangers avec lesquels je pratiquais et il m'arrivait de l'accompagner en voyage d'affaires.

Puis mes parents décidèrent de quitter Busan, qui, il fallait le reconnaître, avait une réputation de « campagne profonde » dans mon pays, afin de se rapprocher d'Incheon et de leurs partenaires financiers. Nous nous installâmes à Séoul, dans le quartier typique d'Insadong et les choses se compliquèrent pour moi. Il n'y avait plus d'égard particulier, plus de traitement de faveur. Je n'étais que le fils d'un notable de province, perdu au milieu de 26 000 étudiants. Mais il était hors de question de ne plus être personne. Mon héros était Ban Ki-moon, et rejoindre l'Université où il avait étudié était pour moi un immense honneur. Il était ma motivation pour travailler dur, et je finis par obtenir les notes que j'estimais amplement mériter.

Ces résultats scellèrent d'ailleurs mon destin. Habituellement isolé, en raison de mon caractère peu adapté à la vie en collectivité, je fus abordé un matin par un dénommé Donghyun, fils d'un banquier de Myeng-dong. Il souhaitait m'inviter à son club d'étudiants et je ne fus pas long à comprendre qu'il cherchait surtout à exploiter mes capacités scolaires à son avantage. Ceci me convenait tout à fait, puisque j'y trouvais mon intérêt également, en étant intégré à la haute société de Séoul. J'étais de nouveau important aux yeux du monde. Je restais la plupart du temps silencieux, pour que mon accent de Busan ne me trahisse pas. Mais je n'étais plus seul, ce en quoi j'étais reconnaissant à Donghyun.

A 23 ans, vint le moment où j'obtins mon diplôme. Ce fut une délivrance, car je pouvais enfin envisager de quitter le cocon familial. Certes, j'y étais bien. Mais j'avais besoin d'autres horizons pour réaliser mon rêve. Nous étions devenus proches avec Donghyun, et il proposa de m'aider à obtenir un entretien aux Nations Unies. Cela ne lui était guère difficile, son père gérant une partie du budget de l'organisation. Notre avenir était assuré.

Mais lui et moi devions bien entendu nous soumettre auparavant à l'obligation légale de notre service militaire. Nous avions certes des passe droits, mais nous avons suivi avec rigueur notre entraînement, conscients de la menace si proche et si réelle qui pesait sur notre pays et nos familles.

Lorsque nous fûmes libérés, et après une semaine de fête, les choses sérieuses reprirent leur cours. Je fus embauché tout d’abord comme stagiaire à l'essai à la Commission du droit international. J’eus à travailler sur plusieurs traités qui seraient appliqués par les états signataires. Mais ma plus grande réussite fut ma contribution à la négociation concernant Dokdo. Après d’âpres discussions, les Japonais finirent par accepter de céder la souveraineté de l’Archipel à mon pays. Je ne suis pas très fier des moyens utilisés ; fréquenter Donghyun avait fini par avoir une mauvaise influence sur moi. Je fus bien sûr embauché et commençai une brillante carrière, toujours au sein du département juridique, pendant deux années.

Puis à 26 ans, brutalement, je fus envoyé au secteur « paix et sécurité », curieusement affecté au Bureau des Affaires spatiales. La coopération internationale y était prônée, et si, certes parlant plusieurs langues, j’y avais ma place, je ne compris pas immédiatement pourquoi j’étais ainsi puni. Car c’est comme cela que je voyais les choses. Néanmoins je fus appelé le premier jour dans le bureau de notre CEO, Chief Executive Officer. Celui-ci m'expliqua qu'il souhaitait que je participe dans un premier temps au contrôle des documents, rapports, études et articles mis à la disposition du public et qui concernaient en particulier la télédétection. Je fus surpris, l'Organisation étant supposée prôner la paix et non cacher des satellites espions.

J'étais loin de la vérité. Je signai ce jour-là mon deuxième accord de confidentialité. Et je découvris qu'au-dessus de nos têtes un véritable ballet de vaisseaux se déroulait. Dont certains qui n'étaient pas d'origine terrienne. Je restai un long moment silencieux après que le CEO ait terminé son discours d'intégration et m'ait mis au courant de la situation, du moins sur ce qu'il en savait, lui. Mon cœur battait la chamade, j'allais enfin connaître un peu d'aventures. Je menai à bien ma tâche de censure sans me demander si cela était éthique ou pas. Ce n'était pas à moi de décider si les habitants de la Terre devaient apprendre la vérité. Toutefois, ma curiosité avait été piquée au vif et je cherchais à obtenir plus d’informations en lisant le plus de dossiers possibles.

Puis quelques mois plus tard, alors que j’approchais de mes 28 ans, ce fut une nouvelle convocation avec cette fois la présence d'un envoyé du Général Park Jong-heon, commandant notre armée aérienne, Daehanminguk Gong-gun. J’avais bien conscience que mon service avait été banal, et je fus surpris que ce soit un militaire qui m'annonce ma prochaine mutation : Cheongju, là où se trouvait l’Académie militaire, non loin de la future capitale, Sejong.

Je fermai les yeux, accusant le choc. Mais que pouvais-je y faire ? Je n’étais pas de nature à protester ou à me rebeller. La réputation de ma famille était en jeu et je devais honorer mon pays et mes aïeuls. Toutefois, l’émissaire fit l’éloge de mes compétences linguistiques, de ma loyauté envers mon employeur et de ma discrétion. C’est donc avec un cœur léger que je pris connaissance de la mission que j’aurais à remplir : être le correspondant pour ma nation d’une institution civile regroupant plusieurs pays, la Commission Internationale de Surveillance. Mon expérience acquise en collaborant à la fois avec des militaires et des civils au sein de l’ONU, mes capacités de négociation et ma fiabilité avaient sans doute pesé dans ce choix.

Les dix huit mois qui suivirent furent captivants, et en même temps décevants. J’avais connaissance de terribles batailles dans des lieux reculés de l’espace, j’apprenais l’existence d’autres races, ennemies ou amies, je lisais les noms des individus en partance pour d’autres planètes. Et moi je restais là, la mine sombre, condamné à vivre ces évènements par procuration. Rapidement, j’acquis une aversion pour certains personnages de la CIS, dont Woolsey, dont on ne savait jamais réellement ce qu’il pensait. Cependant, mon rôle se bornait à de la traduction lors de conférences secrètes et à la rédaction de traités commerciaux ou militaires avec certains mondes.

Mais j’avais conscience que jamais je n’aurais la chance de me rendre sur place pour négocier directement avec ces peuples qui me passionnaient tant. Pendant que ma mère se désespérait de me voir toujours célibataire et attendait mon retour, je commençais à voir approcher ma prochaine mutation avec mélancolie. Le retour à la banale vie onusienne serait difficile.

Un soir, au moment de quitter mon poste, je fus appelé par mon supérieur. Celui-ci n’était pas seul dans son bureau, un individu se tenait près de la fenêtre, fumant un cigare nauséabond. Ils avaient tous deux l’air préoccupé. L’inconnu ne perdit pas de temps et s’adressa à moi sur un ton ferme et directif. Il fit appel à mon sens patriotique, m'enquérant d'obéir. En l’occurrence, je devais préparer rapidement quelques affaires et prendre le premier avion militaire le soir même pour me rendre à Cheyenne Mountain. Pour la première fois de ma vie, je ne parvins pas à masquer ma stupéfaction. J’observais mon supérieur qui paraissait très ennuyé et évitait mon regard. L’autre me remémora que j’avais signé un accord de confidentialité. Comme si j’avais besoin qu’il souligne mes obligations alors qu’il m’offrait l’opportunité d’aller sur la base qui abritait la fabuleuse Porte des Etoiles !

Curieux, je ne pus m’empêcher de demander quelle serait ma mission. J’avais lu dans les derniers rapports que la situation sur la Cité des Anciens devenait critique, mais rien de particulier sur le SGC. Là, le fumeur m’asséna que j’allais être envoyé avec une équipe de Marines sur Atlantis, afin d’apporter mon expertise à d’éventuelles tentatives de négociations de paix avec les Wraiths. Un accord avec ces monstres ? La CIS était devenue insensée…

Je rentrai chez moi directement, sans omettre cependant de m’arrêter à mon restaurant habituel pour emporter le dernier Kimchi que je mangerais avant longtemps. Je fourrai rapidement quelques affaires dans mon sac et hésitai sur le livre à emporter : il me parut adapté de choisir l’Odyssée, en espérant que mon voyage serait plus direct que celui d’Ulysse. Je me rendis à Cheongju, sur la base aérienne, et embarquai dans un Lockheed VC-130 Hercules, avec quelques autres civils qui se murèrent dans un mutisme profond. J’en profitai pour m’endormir, bien que très excité à l’idée de traverser l’horizon des évènements, si j’avais bien compris comment fonctionnait la Porte.

A peine arrivés, nous fûmes emmenés immédiatement dans les sous sols de la base ; là un soldat me prit à part et je me retrouvai devant la Porte, au milieu d’un personnel en pleine effervescence. Plusieurs unités de Marines étaient présentes, armées lourdement, et visiblement prêtes à partir. Cela me surprit un peu, je ne m’attendais pas à accompagner un contingent militaire aussi important. Je sursautai lorsque les chevrons se mirent en route, le bruit était puissant, doublé par une alarme continue. Quand le kawoosh se produisit, je fus saisi d’effroi en réalisant que tout était réel et que j’allais vraiment devoir traverser.

Je sentis sur moi le regard de l'un des militaires, visiblement amusé par la terreur qu'il devait pouvoir lire sur mon visage. Les premiers individus, pour la plupart des américains, commencèrent à s'avancer et disparurent comme avalés par le bleu de l'anneau. Je rassemblai mon courage et prit une profonde inspiration avant de les suivre à mon tour. A ma grande honte, je dois avouer que je passai les yeux fermés.


» Comment votre personnage a-t-il vécu le moment il a pu poser les pieds sur Atlantis ? Ses premiers pas sur la Cité des Anciens ?  :

La sensation était atroce, une sorte de froid glacial, et puis soudain de nouveau du bruit et de la lumière. Je fus bousculé, sans doute parce que je n’évacuais pas assez vite le passage et empêchais les autres de passer. Je me retrouvai projeté de côté, seul. Je regardai autour de moi, tout était si irréel et si différent des bâtiments terriens. Mais quelque chose n’allait pas.

Il semblait régner un certain affolement parmi le personnel, et les Marines se dispersaient immédiatement. Bientôt je me retrouvai tellement perdu que je dus faire pitié à l’un des scientifiques, un Canadien apparemment. Il s’arrêta et m’interrogea sur ce que je faisais là. J’ignorais qui il était, quel était son niveau d’accréditation (même si tout me laissait penser qu’il devait être supérieur au mien…) et je lui signifiai juste que je venais d’arriver avec l’équipe de renforts. Il me détailla et me demanda où étaient mes armes. Devant mon air stupéfait, il se mit à marmonner des phrases peu clémentes à l’égard de la CIS, qui envoyait des administratifs au moment où il fallait des soldats.

Il m’expliqua très succinctement la situation et ce fut comme si on venait de m’annoncer que mon magnifique rêve était en réalité un kumiho, aussi maléfique qu’inattendu. La Cité allait être perdue. Une flotte Wraith se dirigeait vers Atlantis et aucune solution ne semblait pouvoir être trouvée. Je fus anéanti. J’entendais au loin des bruits d’explosion, mais j’étais incapable de réagir. Quelqu’un d’autre, quelqu’un comme Jin, aurait probablement pris une arme et aurait rejoint les rangs des combattants. Etait-ce par manque de courage de ma part ou par défaitisme? Je m’affalai le dos contre un mur, le regard perdu devant moi, accaparé par la seule pensée que j’allais mourir ici, stupidement, à peine arrivé. Pour la première fois, Busan me manqua.

Soudain la lumière se coupa et je me retrouvai plongé dans l’obscurité. La bataille paraissait se rapprocher, puisque les déflagrations se faisaient plus proches. Puis, contre toute attente, un calme relatif revint. La Porte s’activa de nouveau et je reconnus le Docteur Weir qui revenait avec deux étranges objets. Je ne sais pas combien de temps passa avant que quelqu’un remarque mon comportement. Le regard de cet inconnu sur moi me pèse encore. Cette expression de mépris et de dédain pour mon immobilisme et mon attentisme… Cela me fit comme un électrochoc.

Je décidai de me lever et apostrophai le premier gradé que j’aperçus. Il me lança un M-16, avec lequel j’avais eu l’opportunité de m’entraîner pendant les premières semaines de classe obligatoires avant mon service civil. Je fus affecté à un groupe de Marines qui venaient comme moi de débarquer, et j'y reconnus celui qui s’était amusé de mon inquiétude avant de traverser. Nous partîmes pour exterminer certains Wraiths qui s’étaient apparemment téléportés sur la Cité. Plusieurs incendies s’étaient déclarés, et la fumée âcre me prenait à la gorge. Je ne pouvais nier que j’avais peur, mais je tâchais de rester concentré. Je ne le fus pas assez cependant.

Aveuglé par un flash bleuté, je fus violemment jeté au sol par un des américains. Je perçus des cris, et finis par réaliser qu’un Wraith venait de s’attaquer à notre groupe. Le soldat s’était placé devant moi pour que j’échappe à la décharge de l’arme paralysante mais lui n’avait pas eu cette chance. Le Wraith venait de lui aspirer toute sa force vitale, avant de finir par mourir, sous les balles des M-16. Je n’eus que le temps de me précipiter vers le militaire et reconnus celui que le hasard avait mis sur ma route une seconde fois. Il eut un dernier rictus ironique, plaisantant sur le fait qu’il allait « crever » pour sauver les « fesses d’un gratte-papier » et « jaune » en plus… Mais il ajouta un simple « fais gaffe à toi, mec », qui me secoua. Avant d’expirer.

Je me relevai, déterminé à venger sa mort. Cela peut paraître désuet et grandiloquent, mais son sacrifice créait un lien entre nos deux âmes. Je suivis les Marines mais nous n'eûmes pas la chance de débusquer un de ces monstres. Le Dédale, arrivé en renfort, permit de relever le bouclier de la Cité le temps de prendre un peu de repos. Je restais silencieux, les yeux fermés sans réellement pouvoir être utile à qui que ce soit. Puis un plan de la dernière chance fut élaboré : berner les Wraiths en leur faisant croire à la destruction d'Atlantis. Contre toute attente, cela fonctionna.

J'avais désormais une raison de rester et de me battre. Et je devais aussi découvrir qui avait cherché à se débarrasser de moi en m'envoyant ici.






» Prénom ou Surnom :Sakhmet
» Âge : 23 ans
» Célébrité de votre avatar : Kim MyungSoo
» Comment avez vous connu Atlantis Insurrection ? Ancien joueur
» Connaissez vous les séries Stargate ? Oui
» Multicompte ? Non
» Codes du Contrat :