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Une rencontre qui chamboule l'ordre d'une vie... (PV AVA)

 :: Cité d'Atlantis :: Niveau 4 - Quartiers du Personnel
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Ven 20 Nov - 13:24

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Une rencontre...
Je me lève de bon matin. Avec une ardeur de jeunesse certes, mais les articulations protestent avec une énergie renouveler à cause de cette nouvelle atmosphère. Je fais quelques étirements. Bonté divine que je n'aime aucunement ces claquements secs que mes articulations font en protestant énergiquement. Ils ont l'air de me crier de me supplier, d'arrêter cette torture. De me plonger sous la douillette de mon lit et de ne plus relever avant mon prochain anniversaire. Mais je les laisse hurler de souffrance, je dois rester stoïque et démontrer un peu de fierté que diable. Depuis mon arrivé sur ce monde et son remarquable personnel médical autant que militaire, que je considère maintenant comme ma famille, je me dois d’être à la hauteur. Je ne peux que remercier la providence d’être rendu à ce niveau en atteignait la fin de l’été de ma vie. Je m’ennuie certes de mon ranch et de mes animaux, mais mon âme de pionnier est émerveiller au centuple. Que demander de plus. Mais c'est devant ces jeunes gens qui semblent si combattif que je me sens d’une inutilité frappante. J'essaie de les suivre, mais c'est humainement impossible. Je m'habille en grommelant dans ma barbe. Mes souliers en cuir souples de marque Oxford, mon habit trois pièces sombre des plus distingués, ma chemise de soie bleuté qui s’harmonise à mon regard d’acier bleuté et mon nœud à papillon rouge écarlate pour une touche d’élégance qui fait toujours son efficacité. Je me regarde dans mon miroir et je ne peux qu'apprécier l'élégance que je dégage. Même si un nouveau conflit se prolifère à nos portes, avoir un minimum de savoir-vivre et surtout une classe typiquement britannique est de rigueur pour mon propre orgueil. Je saisis ma canne de marche, élément incongru durant cette époque chaotique j'en conviens. Mais la lame d'acier caché à l'intérieur m'a été d'une grande assistance dans des situations des fois délicates ou bien catastrophiques. Un avantage certain pour votre humble serviteur. C'est ce que mon vieux professeur d'escrime d'Oxford se tuait à nous dire. Paix à l'âme de cet homme qui sans le savoir m'a façonnée pour me défendre dans les contrées inhospitalières où j’ai prodigué soin et assistance durant ma jeunesse des plus volage.

J’ajuste dans ma poche intérieure ou repose ma vieille montre à gousset. Elle fut ma fidèle compagne car aucune milady n’a su conquérir mon vieux cœur de célibataire endurcie. Et je vous entends penser, ça m’arrive de tenter des aventures d’un soir et d’espérer de trouver celle qui saura me faire vibrer mon âme. Mais c’est hors propos que je ne vais pas m’étendre sur le sujet. Tout près de la porte de ma chambrette, je vois ma sacoche de cuir de médecin itinérant. Du matériel de soins, des médicaments et des composantes et surtout un ensemble de thé portatif ainsi que des douceurs pour accompagner ma sacro-sainte habitude de dix-sept heures. Une dernière réflexion dans la glace et j’ajuste mon nœud papillon par acquis de conscience.

Rassurer par ma dégaine, je prends la direction de la sortie de ma petite chambre pour rejoindre l’unité de soin. En sortant je sonde les alentours. Il fait encore entre chien et loup. Je prends une grande respiration et je commence à descendre les quelques marches de ce baraquement de type militaire que j’appelle mon chez moi. Une patte immense se dépose sur alors mon épaule. Bonté divine j'ai failli souiller mon pantalon. Je pivote ma tête d'un quart de tour et je vois le regard bienveillant de Robert mon beefeater attitré. Ce musculeux grizzly au cœur d’or et à l’apparence qui en rebute plus qu’un m’est un ami très cher. Nous sommes arrivés ici au même moment et j’étais le seul qui a oser parler à ce géant qui semble rendre le mythique Hercule a l’état de lavette chétive. Il semble me demander du regard où je vais. Je lui tapote gentiment sa patte qui est plus grosse que ma cuisse. Je lui prodigue aussi un sourire charmant et désarmant. Je vais au bloc opératoire, mon cher Robert. Je croyais vous l'avoir dit hier? Tout comme vous devez vous présenter à vos supérieurs pour vos tâches quotidiennes. Les yeux du robuste homme se perdent un instant. Je sais qu'il cherche dans sa mémoire qui est surtout centrée sur ses domaines de prédilections. À savoir défendre ce qui lui est cher, dormir, manger et causer des dommages importants à ceux qui auront l’audace de s’en prendre à nous. Il me salue alors avec un immense sourire. C'est drôle, je crois qu'il m'a adopté le gros nounours. Et je ne m'en plains aucunement. Qui ne rêve pas d'avoir un colosse poilu de la sorte comme ami? Mon cher Robert aurez-vous l'obligeance d’avertir les belles aux bois dormants de mon départ je vous prie? Je ne veux surtout pas causer d’inquiétude à qui ce soit. Repenser aux membres de mes unités qui dorment encore me fait naître un sourire derrière ma barbe taillée avec soin. Je salue le grizzly en lui prodiguant un immense sourire et en lui disant au revoir de manière polie et chaleureuse, ce qui le fait soupirer d’aise. Je suis de bonne heure même malgré les standard militaire de l’endroit. Vie de ferme oblige.

J'adore ce si vivant, cette nature morte de béton et de ferraille qui commencent à se préparer poudres éminentes attaques. Le chant des oiseaux m'accompagne, me permettant de me sentir en bien et en harmonie avec la Terre Mère. Donc à condition que les oiseaux gazouillent, je peux être serein. Le seul bruit qui accompagne mes pas, à part le bruit de mes talons frappant l'asphalte et les oiseaux, et le claquement de ma canne le sol. Je descends la rue principale, ma démarche droite et noble contraste avec les alentours. Je replonge alors dans mes souvenirs lunatiques comme je sais l’être parfois quand aucune urgence ne requiert ma présence. Je suis le dernier représentant qui peut témoigner de la splendeur d’autrefois de ce lieu où j’ai grandi dans mon Angleterre natale. Un peu plus et je revois la population souriante de mon passé. Comme si leurs esprits n'avaient pas quitté leur lieu de résidence issue de mon esprit. Passant à proximité d’un parc qui n’est qu’un champ de tir, je visualise la forme reconnaissable de Tim. Vieux grognon qui adoraient les échecs. Mais hélas la mortalité l'a mis échec et mat. Une fenêtre d’une vieille demeure fantomatique me fait revoir la forme voluptueuse et le sourire magnifique de madame Pénélope, ma professeure de civisme. Je souris en songeant que j’ai bien plus appris que le civisme et que la milady avait une de ses paires de… arguments pour me forcer à faire mon devoir de gentleman à chacune de nos rencontres. Je m’infligeai alors une gifle mentale pour chasser cette image qui était à la fois inappropriée et saugrenue à souhait. Je devais rester concentrée et alerte.

Des jappements se firent alors entendre et aussitôt mon regard d’acier si intelligent et débordant de douceur parcourt les lieux fortifié qui ont repris leurs droits sur mes rêveries de mon enfance. Une superbe Berger Malinois court libre de toute surveillance. Elle semble s’amuser ma foi et je ne peux m’empêcher de sourire à mon tour tout en m’assoyant sur mes talons tout en déposant sacoche et canne au sol. La chienne arrive alors a mon niveau curieuse et je lui fais sentir ma main. Je sens que je peux la caresser et je lui laisse le loisir de découvrir ma dextérité légendaire de chirurgien pour la faire gémir de plaisir. De son collier je vois son nom. ‘’Nova c’est superbe comme prénom ma chère.’’ Comme de raison j’adore parler et sans le savoir un regard magnifique espionne cette scène de bonheur alors que je parle au canidé qui vient de se coucher sur le dos pour profiter au maximum de mon affection. ‘’En astronomie, une nova est une étoile qui devient très brutalement extrêmement brillante, avec une grande augmentation de son éclat, qui peut être de l'ordre de 10 magnitudes. Cette vive luminosité ne dure que quelques jours, et l'étoile reprend ensuite progressivement son éclat initial. Le mot nova étant emprunté au latin, le pluriel peut être novæ ou novae, même si novas est également une forme correcte en français. Les astronomes qui les découvraient les considéraient comme de nouvelles étoiles, puisqu'elles apparaissaient là où ils ne voyaient pas d'étoile précédemment, et les ont ainsi appelées des novas. Certaines novas sont récurrentes, et ont subi plusieurs explosions depuis qu'elles ont été observées, avec des intervalles de l'ordre de plusieurs décennies.’’ Me voila de nouveau a parler tout seul. Diantre que je suis lourdaud quand je commence a expliquer un fait. Je gratte entre les oreilles de ma nouvelle amie et sourit avec bonté et un flegme britannique qui me rend si charmant. ‘’Votre humain a particulièrement bien choisi votre nom. Vous êtes littéralement une explosion de joie à vous toute seule.’’

Je ne savais point que la maitresse de Nova regardait ce spectacle et découvrait mon amour pour la faune. Mais que mon habit n’était guère dans les normes de l’endroit. Mais c’était ma condition de pouvoir m’habiller avec stoïque et flamboyant style que mo éducation oblige èa chaque Serviteur de Sa Majesté…




@Ava Jones
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Mar 24 Nov - 12:12

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Une rencontre...
feat. Alair

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Il est tôt lorsque Nova et moi nous quittons nos quartiers pour aller faire notre sport journalier. Un petit footing, juste elle et moi, dans les couloirs. Tôt le matin, c'est le meilleur moment pour faire ça puisque les couloirs sont vides de monde et comme Nova a tendance à être un peu agitée et à ne pas faire spécialement attention, ça évite qu'elle bouscule du monde. Je sais aussi qu'on peut aller dehors mais pour l'instant, j'attend qu'elle soit suffisamment acclimatée à la cité avant de tenter l'expérience. Je jette un rapide coup d'oeil à ma montre, place mes écouteurs et siffle pour faire savoir à Nova qu'il est temps d'y aller. Cette dernière ne se laisse pas priver et s'adapte rapidement au rythme que je donne à la course...

Après presque une heure de course, nous voilà toutes les deux, épuisées... moi, j'ai l'intention d'aller prendre une bonne douche tandis que Nova risque, elle, de vouloir piquer un somme sur mon lit. Je regarde rapidement les statistiques que la montre affiche puis retire mes écouteurs de mes oreilles. Les couloirs se sont un peu remplis au fur et à mesure et sur la fin, Nova a eu un peu de mal à éviter d'aller vers les gens. Je me met accroupie près d'elle, dans un couloir, et la caresse derrière les oreilles, sourire aux lèvres.

"Et qui est-ce qui va avoir le droit à une belle friandise toute à l'heure ?"

Nova s'agite, couine, regarde partout et alors que je me lève pour qu'on se remette en route vers nos quartiers, cette dernière fuit vers je ne sais où. Je pousse un soupir et me lance vite à sa suite... Il ne manquerait plus qu'elle fasse une bêtise et qu'on se fasse remarquée à peine arrivée.

"Allez Nova ! Reviens !"

Elle doit penser que je n'ai pas assez couru puisque me voilà, de nouveau, en train de lui courir après... Seulement voilà, au détour d'un couloir, je m'arrête net alors que j'entend des éclats de voix. Je fronce les sourcils quelques secondes et m'avance, discrètement pour voir ce qu'il se passe. Nova et là, assise face à un homme que je ne connais pas et qui semble lui porter un intérêt tout particulier. Je croise les bras sous la poitrine et reste là, appuyée contre le mur à les regarder tous les deux.

Au bout de quelques minutes, Nova réalise que je suis là et se précipite vers moi en mode fofolle. Je souris et me penche vers elle.

"Tu n'es jamais fatiguée toi hein..." Je lui caresse le dessus de la tête et lève les yeux vers l'inconnu. "Désolée, j'espère qu'elle ne vous a pas importuné... Elle est un peu fofolle des fois..."
© nightgaunt


@Alair Wakeman

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Sam 28 Nov - 13:05

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Une rencontre...
Me voilà, un genou au sol, en pleine tirade scientifique avec une magnifique bête qui grogne d’approbation sous la tendresse de mes chatouilles expertes. La brave bête qui pourrait certainement me défigurer avec ses crocs ma foi mais qui semble atteindre un paradis grâce à ma maîtrise de mes mains si adroites de chirurgiens. Je la complimente et tout à coup noter doux tête à tête est interrompu quand la bien nommée Nova se relève pour rejoindre sa légitime propriétaire. Je dois m’infliger une claque mentale retentissante pour ne point détailler comme un adolescent pré pubère la sublime demoiselle en habit de sport dont la chienne fête avec enthousiasme. Heureusement que la bienséance, le civisme, le flegme et le stoïque que ce doit de posséder le humble Serviteur de Sa Majesté que je suis, cache complétement que je suis en transe devant cette beauté. Sinon je ressemblais à un Yankee ayant aucune classe doté d’une musculation bourrés de stéroïdes qui ne peut point faire dresse son minuscule mat de virilité mais dont le caractère macho détruirait assurément cette scène magnifique qui se déroule sous mon regard d’acier bleuté si intelligent et renversant pour bien des demoiselles. Avec une classe innée de mon éducation britannique et travailler par tant d’années de civisme dans les occasions autant mondaine que personnelle, je prends ma canne et ma sacoche ancestrale de médecin itinérant qui me donne une sophistication certaine pour me redresser avec aplomb et charme. Bien entendu les anses de ma sacoche et ma canne repose dans ma main gauche pour me permettre de me présenter selon la bienséance la plus élémentaire. ‘’Bien le bonjour mademoiselle. Puis-je vous complimenter pour la magnificence de votre compagne canine et par la même occasion me permettre de m’introduire à vous?’’

Je lui tends la main et quand la sienne gracile et ma foi douce comme le velours se dépose dans ma paume, je pivote son dos pour me permettre de lui faire un baisemain de la première rencontre et digne des grandes soirées. A savoir un doux effleurement, à peine perceptible. Mais le tout accompagné d’une révérence digne de Sa Majesté. ‘’Alair Wakeman pour vous servir.’’

Je lui redonne la possession pleine et totale de sa main avec de me redresser. Droit, souriant avec douceur et fier comme l’exige mon passé militaire ainsi que mon éducation de gentilhomme de la plus pur tradition britannique. Dignement je transfère ma canne de marche dans ma main libre pour ajouter ce flegme si rechercher. Je continue avec cet accent irrésistible et qui fait écho à la sonorité légèrement chanté des présentateurs vedettes de la BBC. ‘’Comme vous le deviner par mon habillement totalement en contradiction avec les origines martiales de l’endroit, je suis un civil fraîchement débarquer. Les responsables du projet m’ont enrôlé pour mes humbles compétences en chirurgie d’urgence et en médecine globale. Je n’ai guère pu refuser à cet appel qui a su fibré ma corde aventureuse.’’

Un léger sourire et un entregent pratiquer par mes années de pratiquant de mon art si aimer dans les couloirs du plus grand hôpital de Londres. Mon regard d’acier bleuté est curieux et charmé par la demoiselle qui me semble si forte et déterminé. Un plus car pour ma part j’ai en horreur les Paris Hilton de ce monde…





@Ava Jones
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Mer 9 Déc - 11:35

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Une rencontre...
feat. Alair

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Je m'arrête à bonne distance. Les rapprochements, j'ai un peu de mal surtout quand je ne connais pas la personne. Nova a peut-être l'air de bien aimer cet inconnu, moi je suis du genre prudente. Mon regard se balade sur la personne face à moi et je note quelques détails... une canne, une sacoche... quelques informations qui me permettent de comprendre que ce n'est pas un militaire que j'ai en face de moi. Je tique lorsque je l'entend parler et relève qu'il a un petit accent. J'esquisse un léger sourire qui disparaît presque immédiatement, à peine a t'il pris ma main dans la sienne.

J'écarquille les yeux lorsqu'il vient déposer un baisemain et esquisse un rapide mouvement de recul. Je m'empresse de retirer ma main... Je me doute que je dois avoir l'air d'une sauvage mais ce genre de chose, ce n'est pas vraiment ce à quoi je suis habituée... Je fais un léger pas en arrière, croise de nouveau les bras et me présente à mon tour.

"Ava Jones..."

Rien de plus, rien de moins. A vrai dire, je n'ai jamais fais dans la dentelle pour les présentations et de toutes façons, c'est quelque chose que je ne sais pas faire. Alair prend de nouveau la parole et je plisse les yeux, sentant une certaine curiosité naître alors qu'il me fait savoir, à sa façon, qu'il est civil et qu'il vient tout juste d'arriver. Je souris, mon sens de l'observation est toujours bien affûté à ce que je vois... Nova vient s'asseoir à mes pieds, la langue pendante et la tête penchée sur le côté pendant qu'elle observe Alair.

"On est arrivé il n'y a pas longtemps aussi..."

Machinalement, je pose ma main sur le haut de la tête de Nova.

"En tout cas, elle semble bien vous apprécier."

En même temps, Nova apprécie beaucoup de monde... Mais bon ça, je le garde pour moi. Je croise de nouveau les bras, tout en continuant d'observer mon interlocuteur.

"Chirurgie d'urgence..." Je marque une pause avant de rajouter. "Vous étiez dans l'armée ?"
© nightgaunt


@Alair Wakeman

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Mer 23 Déc - 16:23

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Une rencontre...
Je sens sans peine que mon civisme des aussi ancien qu’élaboré qui saurait rendre fiers les plus nobles gentilshommes d’Angleterre n’est guère la tasse de thé de cette charmante demoiselle. Seul signe de surprise réel que je laisse surgir de de mon flegme et mon stoïque est un simple soulèvement de mon sourcil gauche. Voici le summum que je peux laisser transparaître d’émerveillement ou bien d’ébahissement, car je ne suis que sang-froid comme chaque fidèle serviteur de Sa Majesté ce doit d’être. Bonté divine cette charmante et si magnifique brunette est tel une tigresse à l’affut, une militaire déterminé et une femme forte. Bon dieu que je suis à des lieus des demoiselles la bouche en cœurs des soirées mondaines. Elle est le genre de femme qui m’attire tel le papillon de nuit vers la lueur autant hypnotique que dangereuse d’une flamme qui combat avec panache la noirceur de la normalité pour s’élever encore plus haut vers la magnificence. Je prends une attitude noble, sûr de lui et surtout d’une sophistication des plus naturelles. « Je m’excuse pour le baisemain ma chère amie. Voyez-vous je suis un dinosaure de civisme et de courtoisie. Élevé par l’amour strict et la discipline de mes grands-parents qui croient, tout comme moi, que les gentilshommes anglais doivent être sauvegardés de l’extinction subis par les nouvelles mœurs et habitudes de ce siècle devenu légèrement chaotique. Donc à l’avenir, avec votre accord, je vais vous serrer la main avec courtoisie et bonne humeur. » Je lui fais don d’un sourire à la fois charmant et d’une délicatesse doté d’une virilité certaine. Mon ton de voix est clame, chaud et chanté comme l’exige le savoir-vivre le plus élémentaire. « C’est un plaisir des plus consommé de faire votre rencontre milady Jones.

Je me penche et sors un biscuit pour accompagner le thé et avec douceur et un regard digne de la célèbre caricature du chat botté je quémande une faveur à la superbe maîtresse de cet animal splendide. Maîtresse qui me fait déjà rater quelques battements de cœurs, chose qui ne m’est jamais arrivé de mon existence. Moi l’éternel charmeur et vouer à une existence de vieux garçon. « Puis-je offrir cette modeste gourmandise à cette douce Nova? Voyez-vous j’ai un petit ranch de montagne avec des cheveux, des animaux de ferme et des terres agricoles. J’adore cette nouvelle vie après avoir pratiqué nombres années au London General Hospital. » Je me redresse après voir donner la gâterie avec un pur sourire de ravissement. « J’ai bien fait mon service dans l’armée de Sa Majesté en tant que médecin et chirurgien. Mais il a quelques temps et j’ai perdu les compétences martiales qui s’y rattachent. Hors je me défendais plus qu’honorable à l’escrime à l’université. » Je m’avance doucement et lui fait un petit salut de la tête. « À voir votre rigidité et la détermination dans votre regard ensorcelant, je penchais à une carrière militaire de plein droit. J’aimerais tant discuter avec vous, mais je ne veux guère vous pousser. Donc comme nous sommes de bon matin et j’allais me restaurer avant de faire l’inventaire de l’infirmerie, puis-je avoir l’honneur de vous demander de m’accompagner au mess et nous pourrions avoir par la même occasion de débattre et de discuter pour approfondir cette rencontre certes fortuites mais des plus agréables? » Pourquoi ne puis-je point discourir comme les gens? À oui je suis un anglais et de surcroit un serviteur de Sa Majesté autant dans le verbe que dans la galanterie…


@Ava Jones
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