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MJ 35 : le Marteau de Volundr

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Atlantis
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Mer 4 Nov - 10:21

Atlantis

MJ 35 : Le Marteau de Volundr



Le briefing


Le calme était revenu sur Atlantis. Le Commandant était en prison, sur Terre, attendant un procès qui se montrerait aussi silencieux que retentissant pour l’expédition d’Atlantis. Certains avaient choisis de lutter, de se révolter contre ce régime. D’autres avaient préféré collaborer. L’on murmurait que des visages pourraient bien changer, que certains pourraient être inquiétés. Mais en attendant, le travail continuait. Pégase devait être exploré. Des alliances nouvelles devaient être forgées. C’est ainsi qu’une surprise trouva la cité un beau matin. Les senseurs longues distances avaient capté un signal de détresse provenant d’une balise subspatiale. Le signal fut analysé, décodé, transcrit en anglais et dans le même temps, il fut recherché des indices sur le secteur d’origine du message. Le temps qui avait été accordé aux équipes ne permit de trouver qu’une indication obscure et sommaire dans la base des Anciens. Un nom : Narayan. Il s’agissait d’un monde assez ordinaire, doté d’une faune nombreuse et d’une flore luxuriante, aussi belle que dangereuse. Il n’y avait toutefois guère plus d’informations si ce n’est que ce monde avait été délaissé suite à une catastrophe naturelle. Faute de temps, le message de détresse mettant l’accent sur l’urgence de la situation des survivants (même si rien ne permettait de dire avec précision depuis quand il émettait), il fut décidé d’envoyer une équipe sur le terrain. Vu qu’il existait une porte des étoiles pour s’y rendre, il fut d’abord tenté d’établir un contact par ce biais. Mais passée, le sixième chevron, la Porte refusa de se verrouiller et se désactiva. Un problème inconnu, qui fit s’interroger les techniciens et poussa à faire appel aux services du Colonel Caldwell et de son vaisseau bien connu, le Dédale. Ce dernier fit donc embarquer l’équipe qui avait été sélectionné, et accepta d’apporter le soutien logistique nécessaire.
Du fait de la quasi certaine urgence de la situation, il fut décidé de faire le briefing à bord du Dédale, au terme du voyage, afin de transmettre les informations les plus précises. Cette mission serait celle qui marquerait réellement la retour à la normale pour Atlantis, car elle était la première depuis la reprise de la cité. Woosley avait donc ainsi fait une brève apparition pour le souligner, et appeler l’équipe à faire preuve de discernement et de prudence, ce d’autant que d’autres avaient dû recevoir le message et décider d’agir.


« A VOS RANGS, FIXE ! »
Le colonel Caldwell avait entendu ces mots tout au long de sa carrière à chaque fois qu’il entrait dans un lieu bondé de soldats. A force, ça faisait partie du quotidien, comme un simple bonjour. Il s’approcha du pupitre de la salle de briefing des pilotes. Quelques uns d’entre eux avaient été sélectionné pour la mission, en plus de l’équipe d’Atlantis, et divers officiers commandant les organes principaux du Dédale. Le maître cartographe, le capitaine du Pôle-Com, le responsable de la partie téléportation, et quelques autres.
L’ancien prenait la mission au sérieux pour plusieurs raisons. D’abord parce qu’il avait conscience qu’aucune exploration ne se déroulait sans la moindre embûche. Mais également parce qu’il ne voulait pas qu’une équipe d’exploration manque de moyen de retrait.
Si l’escouade du Major Frei posait pied à terre, ce serait avec de bonnes informations, du soutien et un billet retour garanti par le Dédale.
« Repos. » répliqua Caldwell d’un ton monotone.

Il déposa son dossier sur le pupitre et inspecta le personnel présent. Ils semblaient tous là, pas un retardataire. L’officier ouvrit son document et présenta sa feuille de note qui relatait le briefing. Une copie de ce qui s’afficherait sur le grand écran avait été remis à chaque participant, ils pourraient l’étudier davantage après le briefing. Ordinairement, Caldwell préférait les réunions autour d’une table. Mais puisqu’il était nécessaire d’avancer plusieurs supports visuels, et vu le nombre, il valait mieux opérer comme avec les pilotes.

« Soldats, civil Von Gikkingen, vous êtes envoyés en mission de reconnaissance sur la planète PX-502. Voici la situation. Il y a trois jours, les détecteurs longues portées d’Atlantis ont capté un signal. D’abord inconnu, une équipe de linguistes mené par le docteur Lorn est parvenue à une découverte. »
Le colonel fit apparaître un charabia incompréhensible sur le grand écran.
« Ceci est un appel de détresse. Nous ne savons pas si Atlantis en était bien le destinataire. En revanche, il provient d’un vaisseau baptisé “Le Marteau de Volundr”. Le message n’est pas Lantien. Mais il présente toutefois des similitudes dans sa construction. Ce message requiert une assistance immédiate et fait état de nombreux blessés. »

Il ajouta, en marquant volontairement la remarque d’un changement de timbre :
« Comme vous le savez, les Anciens avaient la fâcheuse habitude d’être trop concis. Notre enquête sur ce nom n’a révélé qu’un seul élément : il s’agit d’un navire de guerre abattu lors des conflits contre les Wraiths. Aucune opération de secours n’a été mené depuis son crash sur la planète. Il ne nous a pas été possible de dater l’émission de ce message. Il peut-être récent comme très ancien. »

Steven leur laissa digérer l’information.
Un vaisseau de combat, une planète, un appel de détresse. C’était le début.

Il afficha ensuite une image d’archive. Dans un navire de classe Orion, lors de la mission du colonel Sheppard, on y voyait tout un équipage. Les Lantiens avait vieilli en demeurant dans les caissons de stase. Ils étaient ridés mais encore vivants malgré les dix millénaires qui s’étaient écoulés. Tous plongés dans un sommeil profond.

« Nous savons d’expérience qu’un navire frappé de lourdes avaries détient la faculté de placer son équipage en stase sur une longue durée. Il n’est donc pas impossible que ce soit le cas de ce vaisseau. Notre reconnaissance a relevé deux points de civilisations sur le site du crash. »

Une nouvelle carte s’afficha.
Prise depuis le ciel par le jumper qui avait mené son inspection sous occultation, on y percevait la carcasse gigantesque du Marteau de Volundr. Son crash avait laissé un profond sillage dans l’environnement, à tel point qu’il en était encore parfaitement visible aujourd'hui. Le vaisseau, quand à lui, était lourdement endommagé. Il avait perdu des morceaux, des éclats traînaient en tout sens, la nature n’ayant pu résorber le choc.
La majeure partie de son architecture demeurait néanmoins. Le point frappant, c’est qu’il ne ressemblait en rien à un vaisseau Lantien.

Deux cercles se dessinèrent automatiquement sur la carte. Il y avait un foyer d’habitation proche de la carcasse. L’autre se trouvait dans le ravin creusé par le crash de l’époque, un cours d’eau y circulait maintenant.

« Deux sites. Un millier d’âmes dans la région. » amorça-t-il.

Il joua de l’ombre de son index sur le grand écran pour présenter le secteur.

« Le site A, sur l’épave, s’abrite sous ce qu’il reste d’un des ponts du navire. Nous y avons décelé une séries de tentes et diverses structures organisées. La population est équipée d’armes de poing et de lances. Elle puise dans la source d’énergie du Marteau. Le site B, dans le ravin du crash, semble moins bien équipé et moins évolué. Mais son campement est sécurisé par diverses tours de gardes. Prenez conscience que le repérage signale des trépieds sur chacune de ces tours. D’après les spécialistes, ils serviraient à supporter des canons de défense. Mais ce matériel de guerre n’a pas été repéré. Il peut être soit absent, soit dissimulé. »

La prochaine photographie, la moins nette du lot puisqu’il avait été pris à très grande distance, représentait un humanoïde à la peau claire.

« Puisque la Porte est inopérante, les autochtones de la région pourraient avoir un lien avec l’équipage du Marteau. Peut-être des descendants. Tout au long de notre repérage, nous avons remarqué qu’ils se protègent les yeux par ces lunettes ou ces masques. »

Il attendit une nouvelle fois, leur laissant le temps d’intégrer ce nouveau paragraphe.
Deux sites, des défenses, des autochtones potentiellement liés au vaisseau.

Le colonel fit marche arrière sur les photographies pour revenir sur celui du vaisseau écrasé, vu depuis le ciel.

« Comme vous pourrez le constater sur cette image, le Marteau de Volundr dépasse de loin les dimensions du Dédale et d’un croiseur de classe Orion. Il n’est pas de facture Lantienne. Je vous ai parlé d’un milliers d’âmes repérés au sol. Et d’après nos analyses, un tel bâtiment pourrait en abriter trois cent milles de plus au bas mot. Cela reste une hypothèse. Gardez cela à l’esprit durant votre approche. »

Vaisseau non Lantien. Énorme capacité d’emport.
Le colonel bascula sur un cliché qui détaillait davantage le vaisseau. Cette fois, des caractéristiques plus poussées s’y affichaient. C’était un document conçu par ceux qui gérait les capacités de détection du Dédale.

« Ce vaisseau nous restant inconnu, nous n’avons pu le cartographier. Nos instruments de bord n’ont pas pu en analyser la totalité. Ces zones en rouge, en particulier ce rectangle de vingt mètres sur cent, demeurent un vrai mystère. Cela signifie que toute téléportation d’urgence y est impossible si vous vous y rendez. Mémorisez-les. »

Pas de repli d’urgence sur certains endroits dans le vaisseau.

Le dernier support représentait une analyse atmosphérique. Le globe y était représenté avec diverses informations, notamment une grosse tempête en formation sur le pôle sud.

« Les informations qui suivent sont importantes à l’appréhension de l’environnement. Cette planète a vraisemblablement connu un cataclysme majeur qui l’a conduit à cet environnement désertique. Du fait de sa dimension et de la balafre qu’il a laissé sur la planète, nous suspectons le Marteau de Volundr d’en être l’origine. Les causes précises nous échappent encore. De même, la Porte des Etoiles connaît une défaillance inattendue. Le dernier chevron ne s’enclenche pas. »

Pour les intéressés, un format vidéo de quelques dizaines de secondes permettaient d’y percevoir la tentative de connexion puis la défaillance.
« Les Lantiens étant très attachés à leur système de Portes, cette anomalie reste surprenante. Elle aurait été réparée depuis. Ou bien son état aurait été signalé à la cité. Le crash, le cataclysme et le blocage de la Porte pourraient être liés. Il se pourrait également que la Porte ait été verrouillée délibérément par les Anciens. Cela reste toutefois un mystère, je vous conseille de rester sur la réserve. »

Une nouvelle fois, le colonel désigna des éléments sur la photographie atmosphérique.
« Le bouclier du vaisseau est activé. Il est faible mais suffisant pour protéger les autochtones des aléas climatiques. A ce sujet, nous surveillons activement cette cellule qui semble remonter sur votre position. Vous serez alerté et rapatrié avant d’en être exposé. »

Nouvelle pause.
Porte bloquée. La planète a subi un cataclysme, devenue désertique. Marteau peut-être en cause. Tempête en approche probable, surveillée par le Dédale. Bouclier du Marteau actif mais très faible.

« Soldats, compte tenu de ces informations et des importantes zones d’ombres qui persistent, vous serez déposé à l’écart du site d’exploration. La populace ne doit pas vous voir apparaître dans un éclat de lumière ou bien, miraculeusement, à la sortie d’un jumper occulté. Vous serez téléporté sur cet atrium en ruine au Sud-Est du site B, à une demi-journée de marche. »

Il donna un coup de menton vers l’équipe du jumper.

« Vous serez assisté, en plus du Dédale, d’un jumper occulté qui exercera des cercles autour de la zone d’opération. En cas de téléportation impossible, l’équipage se chargera de vous soutenir. Opération de récupération et dépôt de l’équipe, mise à disposition de matériel... »

Un jumper dispo en cas de problème...
Le colonel cessa son discours. Il parcourut de nouveau ses notes afin de s’assurer de n’avoir rien oublié puis il reprit.

« Vous le voyez, nos informations sont incomplètes. Cette planète regorge d’interrogations et de mystères. A vous d’y collecter les réponses. Vos objectifs de mission : prendre contact avec la populace locale, évaluer le niveau technologique du Marteau de Volundr. Découvrir la cause du blocage de la Porte. Si le signal de détresse est récent, porter assistance aux potentiels blessés. »
Il tapota sur son pupitre.
« Je n’insisterai jamais assez sur ce point...vous vous engagez vers l’inconnu. Vous serez en contact avec une population à la réaction aléatoire. Vous agirez sur la base d’informations sommaires. Si vous vous sentez menacés, repliez-vous sur le Dédale. »

L’officier éteignit l’écran.

« Vous serez commandé par le Major Frei. Je laisse à sa décision le jour et l’heure du lancement de la mission d’exploration. Le briefing touche à sa fin, avez-vous des questions ? »

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Emma Hawke
Sous Lieutenant
Pilote F302
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√ Arrivée le : 05/10/2020
√ Date de naissance : 26/05/1975
√ Nationalité : Américaine

√ Age : 48
√ Messages : 30
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Mar 10 Nov - 18:41

Emma Hawke

MJ 35 : Le Marteau de Volundr




Il s’agissait du premier briefing auquel Emma assistait pour une mission dans la galaxie de Pegase. La jeune femme s’était montrée discrète, une attitude qu’elle conservait depuis son intégration dans l’équipage du Dédale. Elle ne connaissait pour ainsi dire quasiment personne et l’annonce du nom de l’officier qui commandait cette mission ne lui disait absolument rien. Dans un sens c’était tout à fait logique, ce n’était pas les mêmes équipes que sur la Terre et rencontrer de nouvelles têtes et d’autres talents était une bonne chose.
Quoi qu’il en soit, ce n’était pas sa principale préoccupation. Emma se demandait surtout ce qu’elle faisait là. Elle ne pouvait pas piloter de jumper, les F-302 n’avaient pas été mentionnés, et elle n’était pas vraiment faite pour le terrain. Ils devaient miser sur la discrétion et le tact pour ne pas effrayer leurs nouveaux interlocuteurs afin qu’ils deviennent d’éventuels alliés. Le but de la mission était de rencontrer un peuple vivant sur une planète inaccessible et surtout s’approcher d’un vaisseau monstrueux qui pouvait contenir selon les estimations des cerveaux du Dédale 300 000 personnes au bas mot.
Ce qui intéressait Emma plus qu’autre chose c’était ce mastodonte qui s’était échoué sur la terre ferme. Les autochtones étaient secondaires pour elle.
Dès le visionnage des plans, elle se demandait comme il volait, comment ils faisaient pour le manoeuvrer et surtout qu’est-ce qu’ils utilisaient pour y faire montrer le matériel, l'équipage et les passagers… Spatioport ? Ca elle avait toujours rêvé d’en voir un même s’il s’agissait pour le moment de pure science-fiction.
Bref, elle se posait de nombreuses questions sur cet engin inconnu et le rôle qu’elle pourrait bien tenir dans cette mission. Lorsque le Colonel Caldwell termina son exposé et demanda si les personnes présentes avaient des questions. Emma hésita un instant de crainte de mettre les pieds dans le plat au moment où il ne faut mais mais elle avait besoin de quelques précisions pour savoir dans quoi elle s’aventurait afin de se préparer au mieux.

”Oui mon colonel” Dit-elle en le saluant avec respect et une légère crainte. Emma n’aimait pas se mettre en avant ainsi et surtout poser des questions au cours d’une présentation de ce type. Elle préférerait généralement attendre un moment plus calme avec moins de monde pour demander des détails afin d'affiner ses recherches. Mais cette fois-ci elle avait besoin de savoir quel rôle elle allait jouer dans cette histoire.

”Sergent-Maître Hawke, nouvellement affectée.
Mon colonel, compte tenu de l’état de cet appareil, de la technologie inconnue et de l’activité énergétique qu’il dégage encore vu le bouclier activé est-il à craindre la présence d’une technologie défensive ou une instabilité des générateurs pouvant entraîner une forte explosion?”

Finalement elle se ravisa au dernier moment, préférant poser des questions techniques sur la cible qui l'intéressait le plus, l’engin écrasé. Elle savait par expérience qu’une baleine de ce type échoué de cette manière était aussi dangereuse qu’une bombe armée prête à exploser.
Dans le fond, savoir dans quoi elle s’engageait elle et ses futures compagnons était plus important que son interrogation sur son rôle à jouer dans cette histoire.


L’officier répondit immédiatement.
« La quantité d’énergie que dégage l’épave, à elle-seule, n’est pas suffisante pour menacer votre vie. Elle est plus faible qu’un générateur à naquada en consommation standard. Vous serez averti d’un pic d’énergie bien avant qu’une explosion puisse vous mettre en péril.»
Il leva légèrement la main pour contrer cette information optimiste.
« Mais vous soulignez un point important, sergent-maître : il s’agit d’un navire de guerre. La présence de défense anti-personnelle est une hypothèse tout à fait envisageable. D’où la nécessité de vous renseigner avant d’approcher. »
Le colonel rechercha une image précise du rapport pour l’afficher sur l’écran.
« Nous avons relevé une empreinte de radiation résiduelle qui laisse présager deux types de matériaux présents à bord. Soit des armes à rayons. Ou bien du carburant pour propulsion subspatiale. Puisque l’émission résiduelle provient du cœur de l’épave, dans ce que l’on pense être la salle des machines, nous penchons pour du carburant. Ce type de radiation n’expose pas votre santé. »
Il échangea un regard entendu avec le personnel dans la pièce.
« Une exploration ne se fait pas sans risques. Votre approche doit se faire dans la prudence. S’il réside un doute quant à la présence de moyens létaux contre toute intrusion : repliez-vous. Vous avez du temps, un croiseur de combat en orbite et une batterie d’outils d’analyse à votre disposition. Rien ne vous interdit de reculer pour revenir mieux préparés. »





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Shaun Kelly
Lieutenant
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Liste de vos DC : Aidan Foster

Mar 10 Nov - 20:55

Shaun Kelly

MJ 35 : Le Marteau de Volundr




Il ne fallut guère plus d’une seconde, peut-être moins d’ailleurs pour que le corps du Lieutenant se rigidifie immédiatement à l’entente de l’ordre de garde-à-vous tonné, annonçant l’arrivée du haut gradé dans la pièce. Une habitude qui ne laissait plus même le souvenir de son exécution une fois l’acte passé, comme un geste mécanique, semblable à l’instinct d’une respiration.

Les mains alignées le long de ses cuisses, les talons serrés dans ses rangers où le cuir venait se frôler doucement, le regard fixe, indétrônable, orienté droit devant lui, le dos aussi droit que possible, Shaun restait résolument immobile, jusqu’à ce que le repos soit ordonné à son tour, permettant au personnel militaire qui avait eu le réflexe identique au sien, d’en trouver une posture plus confortable, quand bien même cette dernière en était tout autant travaillée.

Ses années de formation étaient loin désormais, mais chacun des gestes, chaque mécanique procédurale qu’il y avait appris, avait été gravé par leur répétition dans son esprit. C’était ancré, rien n’y changerait. Main gauche tenant le poignet droit, pour que cette dernière puisse contenir des documents s’il devait y en avoir, et les tendre de cette même main sans avoir à en changer. C’était ce qu’il appréciait le plus dans son travail : l’ordre et la discipline, et surtout le fait que chaque chose était pensée pour sa raison et son efficacité.

Première mission depuis son arrivée sur Atlantis. Première sortie, et c’était à noter qu’il s’en était impatienté, à lui qui détestait être enfermé. Il ne laissait pourtant pas cette idée en être une distraction, sa concentration aiguisée à ce briefing qui était donné. Il avait rapidement prêté attention au personnel qui se trouvait à ses côtés, et concerné par cette mission autant que lui. C’était assez étrange, mais pas inhabituel, d’avoir à travailler avec des têtes inconnues. Ca n’aidait pas la confiance, c’était certains, mais il avait correctement noté une autre chose qui était aussi incontestable : chacun d’eux avait été choisi d’être envoyé en Atlantis parce qu’ils représentaient des éléments fiables sinon les meilleurs dans chacune de leur catégorie pour leur pays. Et cela lui suffisait.

Son regard restait fixé sur les images projetées, s’attardant davantage sur l’aspect tactique comme sa spécialité en exigeait, oscillant parfois sur le visage du colonel aux moments des brèves coupures sans même ciller de la moindre envie de l’interrompre. A la désignation du chef de section, son visage finit par se détourner brièvement sur la dénommée gradée que ses galons ne pouvaient garder inconnue, avant d’en revenir tout aussi rapidement à ses devants.

Quelques secondes défilèrent avant que l’un d’entre eux finisse par prendre la parole, l’obligeant à nouveau à tourner son visage et ses yeux d’un même mouvement vers elle. Quand bien même ses pensées ne cessaient de s’agiter, à autant d’interrogations que de certitude, ses traits, eux, ne laissaient rien paraître. Il était tel la statue qu’on avait toujours connue de lui, de marbre et imperturbable.

C’est d’une voix rauque et grave qu’il prit la suite des questions, tandis qu’il avait inspiré assez pour gonfler son thorax, peu après la fin de la réponse donnée par le Colonel. Son regard d’acier s’était adressé au haut-gradé, assez directif, et son ton aussi neutre que sa posture l’inspirait.


« Mon Colonel. » Amorça-t-il en laissant volontairement planer un instant après ces mots, attirant ainsi l’attention du désigné mais surtout, laissant le temps nécessaire à l’homme de l’interrompre ou l’autoriser à parler s’il l’avait souhaité. « Lieutenant Shaun Kelly, j’aurais trois questions pour ma part. A-t-on une idée approximative de l’emplacement de cette porte, des coordonnées ? Est-ce qu’un linguiste nous accompagne pour ce premier contact ? Et, en cas de conflit d’intérêt entre tous ces objectifs, lequel est le prioritaire ? »

L’officier répondit.
« La Porte des Étoiles se trouve au sud de l’Atrium, votre lieu de téléportation, à quarante minutes de marche. Vous diriger vers l’épave vous éloignera donc davantage. L’adresse des chevrons fi ure sur votre dossier, vous êtes libre de vous équiper d’un pointeur GPS en communication avec le Pôle cartographe du Dédale. Vous en obtiendrez une vision assez nette des distances entre ces différents points d’intérêt.»
Il marqua une pause, passant à la prochaine réponse.
« Pour l’heure, nous ne savons pas quel est le dialecte utilisé par ces autochtones. Vérifiez-le sur place puis vous ferez votre requête. Le personnel sera déposé au plus près de votre position. »
L’officier passa au dernier point.
« Nous répondons à un appel de détresse capté par notre cité. La priorité réside dans la vérification de cette alerte et le soutien apporté aux hypothétiques blessés. Néanmoins, des circonstances aléatoires peuvent vous forcer à changer d’optique. Dans ce cas là, votre supérieur, le Major Frei, est autorisée à sélectionner les nouvelles priorités. »
Il le fixa spécifiquement.
« Si le Major est frappé d’incapacité, vous la remplacerez en qualité de second. Reçu, lieutenant ? »

« Reçu, Mon Colonel. » Répondit aussitôt Shaun en dressant ostensiblement le menton.
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Riyel Von Gikkingen
Exobiologiste
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Lun 16 Nov - 22:42

Riyel Von Gikkingen

MJ 35 : Le Marteau de Volundr



Riyel


Après la fin du règne du commandant, le soudain silence et la disparition de la constante pression due à la surveillance des soldats lui firent l'effet d'un intense vide. Il s'était réhabitué à vivre avec ses vieilles émotions, et maintenant qu'il devait à nouveau s’en débarrasser, la transition était plus dure que ce à quoi il s'était attendu, sûrement dû au fait d'être à des années-lumières de sa planète mère. Il avait donc passé ces derniers jours terrés dans ses quartiers, adossés à son lit sur le sol son journal grand ouvert sur une nouvelle page avec les seules inscriptions "Prise de commandement du 11 juillet", pour laisser tout ce fatras derrière lui, il avait le sentiment qu'il fallait tout y consigner, mais il ne savait pas par quel bout prendre toute cette histoire, les heures étaient passées, mais n'arrivant à rien, il avait refermé ce carnet d'un claquement sec et avait repris sa bonne vieille habitude de parcourir la station à la tombée de la nuit, à la différence qu'il faisait jour et c'est là qu'il avait entendu l'ordre de mission à propos d'un appel de détresse. C'était exactement ce qu'il lui fallait pour s'occuper.

C'est ainsi qu'il se retrouva sur le Dédale, coincé entre deux militaires. Contrairement à ces condisciples militaires qui avaient l'allure rigide et l'air parfaitement neutre, lui ne put s'empêcher d'avoir la mâchoire fermée et le regard dur. Il s'était tout à fait porté volontaire, mais il était le seul civil présent pour cette mission, ce qui faisait aussi qu'il était la seule poire à devoir se plier à leur ordre sans protester et c'était au-delà de ce qu'il pouvait tolérer, mais tant qu'on ne le rabaisserait pas plus bas que terre, il s'en accommoderait très bien. Au moins il développerait des relations de confiance, sans doute.

Quand le Colonel Caldwell rentra dans la pièce, il observa les autres membres à bord, se mettre tour à tour au garde-à-vous, il fut partagé pendant quelques secondes sur la manœuvre à suivre et décida que tant qu'à bien se comporter, il suivi le mouvement, c'était d'ailleurs bien la première fois qu'il initie un geste du genre. Après quoi, il relâcha la pression et écouta l'ordre de mission en détail. Tous ces termes techniques d'entrée en mission lui échappait légèrement, pas leur définition en elle-même, mais plutôt l'impact qu'elle devait avoir sur les officiers, il avait décidément passer beaucoup trop de temps entre ses quartiers et le laboratoire qu'il en était tout chamboulé et ce n'était pas bon, pas bon du tout. Il allait se faire un malin plaisir de se faire discret au début comme à son habitude, tout observer au millimètre près et juger de son attitude après coup. Cependant, se porter volontaire pour une mission, c'était mignon, mais son rôle à lui là-dedans en attendant, c'était quoi.

Donc, avant de se faire discret, il allait se faire connaître du public, d'autant qu'aucun des volontaires présents ne semblaient le connaître.

D'une voix qu'il fit paraître sûr, mais calme, il prit la parole « Mon Colonel. Si je puis me permettre, je me suis porté volontaire à cette mission. Hors, je ne connais toujours pas mon rôle précis dans cette affaire. Au vu de ce que vous dites, mon intervention risque d'être tardive, est-ce exacte ? Vais-je donc rester dans ce vaisseau dans l'attente d'être utile ? »

Il restait maintenant dans l'attente de réponse, espérant ne pas avoir froissé l'homme par ses questions.

« Vous vous trompez. » rectifia l’officier.
« Nous parlions précédemment de renforts supplémentaires alloués à l’unité. Vous, en revanche, faites partie intégrante de cette dernière. Vous êtes bien exobiologiste ? »
Il attendit sa confirmation avant d’ajouter :
« Votre rôle consiste à apporter votre expertise scientifique sur les formes de vies occupant la planète. »

Caldwell fit revenir la photographie floue d’un autochtone équipé de ses lunettes de protection.

« L’équipe militaire aura besoin de vos informations pour conforter ses décisions. Ces autochtones représentent-ils l’équipage ? En sont-ils des descendants ou un peuple nomade installé là avant le blocage de la Porte ? Relèverez-vous l’existence d’une chaîne alimentaire qui infirme les risques de cannibalisme au sein de l'espèce ? Donc une menace moins élevée pour votre unité ? Le cataclysme a-t-il une conséquence sur la faune et la flore environnante ? Cela soutien ou infirme des risques d’expositions de maladies pour votre équipe ? Existe-t-il d’autres formes de vies dans l’épave dont nous n’aurions pas connaissance ? Menaceront-elles votre intégrité ? »

Caldwell éteignit l’écran.

« Ce n’est qu’une infime partie de l’inconnu que vous côtoierez. Donc, vous avez également un rôle à jouer, Von Gikkingen. Et il est immédiat. Votre équipe a besoin d’un avis scientifique pour adapter ses actions sur le terrain. N’hésitez pas à partager autant vos certitudes que vos doutes.
»

Il écouta religieusement les paroles du Colonel et pour le coup il se sentit quelque peu gauches, il n'avait vraiment aucune idée du schéma que prenait une telle mission. Et le fait que son rôle soit si important le conforta dans l'idée qu'il avait eue de se porter volontaire. Heureusement qu'il avait préparé quelques carnets vierges supplémentaires pour tout noter. Oui, il travaillait encore à l'ancienne malgré toute la technologie dont il disposait ça lui permettait de garder les idées claires et honnêtement ne pas s'esquinter les yeux sur les pads.

« Reçu, colonel .» affirma-t-il, après quoi il recula légèrement pour signifier la fin de son intervention et attendit comme les autres la suite des événements.

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Mer 2 Déc - 14:03

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MJ35 - Le marteau de Volundr

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Première mission depuis que je suis arrivée sur Atlantis et je dois bien avouer que c’est avec une certaine excitation que je l’attend. Je suis arrivée il y a peu de temps et pouvoir, enfin, aller sur le terrain pour montrer de quoi Nova et moi on est capable, c’est quelque chose d’assez important pour moi. Mes rangers frappent le sol dans les couloirs alors que je rentre dans la salle de briefing. Une fois dans la pièce, je salue comme il se doit les autres membres présents… puis sans un mot, je vais me mettre en position, Nova à mes pieds.

Le garde à vous à peine demandé, d’un geste discret de la main, je demande à la femelle malinoise de se mettre en position. Droite et stoïque, le regard fixe, j’attend que le supérieur nous donne l’ordre de retrouver une position normale. Je fronce les sourcils quelques instants alors que le Colonel commence le briefing de la mission.

On est tous attentifs, à l’écoute des moindres détails, à l'affût de la moindre petite chose qui pourrait nous paraître étrange… Nova s’est couchée à mes pieds, sachant parfaitement que pour le moment, elle doit juste patienter… Les minutes passent, les images défilent, les informations se suivent et l’excitation de pouvoir partir, de pouvoir quitter les murs de la cité se fait de plus en plus pressante. Non pas que je n’aime pas cet endroit mais prendre l’air a toujours fait du bien n’est-ce pas ? Surtout quand il s’agit de partir à la découverte de quelque chose d’inconnu… Je connais déjà un peu tout ça puisque j’ai participé à quelques missions avec le SGC mais là, c’est un tout nouveau départ pour moi… D’ailleurs, même mon grade recommence à zéro… Une façon pour moi d’effacer l’ardoise que j’ai laissée sur Terre.

Une fois le briefing terminé et après nous avoir désigné le chef ou plutôt la chef de mission, le Colonel demande si nous avons des questions. Pour le moment, je reste silencieuse et écoute soigneusement celles posées par mes camarades. A mon tour, je finis par prendre la parole.

“ Je suis d’accord avec le Lieutenant Kelly. Un linguiste peut être utile afin d’éviter un quelconque soucis de compréhension…”

Oui bon je sais, mon intervention n’est pas très utile pour le coup mais si on peut éviter un incident diplomatique ou un autre truc de ce style, ça me va. Nova qui avait levé la tête en écoutant ma voix, la repose sur ses pattes avant… Elle comme moi, on attend...

L’officier acquiesça.
« C’est tout à fait légitime, soldat. » reconnut-il. « Mais dans l’idéal, il est préférable de vérifier sur place si le soutien d’un linguiste vous sera utile. Dans le cas contraire, vous aurez à protéger un élément supplémentaire dont la contribution serait réduite. »
Il précisa :
« Rappelez-vous que cette mission à une orientation militaire. Vous devez conserver votre mobilité et vos capacités de réaction opérationnelle. C’est vital. Vérifiez vos besoins directement sur le terrain, déterminez-les, quantifiez-les : je vous enverrai du renfort et du matériel adapté en retour. »
© nightgaunt

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Atlantis
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Dim 27 Déc - 18:55

Atlantis

MJ 35 : Le Marteau de Volundr



Caldwell


L’officier avisa un regard circulaire.
L’équipe d’exploration dans son ensemble semblait avoir intégré le briefing. Il ne doutait pas que le Major Frei préparerait ses troupes en conséquence. Bientôt, il leur ordonnerait de rompre les rangs pour vaquer à leurs occupations.

« Il ne me reste plus qu’un dernier élément à vous transmettre. Vous devez tous l’intégrer. »
Caldwell les observa brièvement avant de reprendre la parole.
« Dans l’éventualité où vous seriez privé de la téléportation et du Jumper, que l’ensemble de vos moyens de repli vous soit impossible, nous avons pris des dispositions pour une extraction d’urgence. »
Le colonel ralluma son écran et fit apparaître un missile de grande envergure. Il se fragmenta en un schéma technique.
« Ceci est une ogive brise-structure employée lors de la guerre du BOC. Elle a été modifiée afin que sa charge de destruction soit remplacée par une balise. »
Le schéma prit vie pour transmettre l’effet d’un tir depuis l’orbite. L’ogive supportait la friction de l’air puis se débarrassait de ses morceaux devenus inutiles avant de repartir de plus belle. On le voyait, dans cet environnement fictif, percer la coque d’une structure Wraith, ainsi qu’un ou deux étages, avant de se ficher dans son environnement et transmettre un signal.
« Ce dispositif embarque une technologie de transmission polyvalente. Elle se substitue à vos balises sous-cutanées et permet de moduler un signal, franchir les brouillages, assurer une téléportation de groupe dans des situations habituellement inconfortables. Le Major Frei en a déjà fait l’expérience au cours de ses missions, elle pourra vous en parler. »
Son regard se déplaça sur le pilote Hawkes.
« Soldat Hawkes, la localisation et l’usage de ce type de technologie est commune au système de secours des F-302. Si votre officier ordonne de lancer l’extraction d’urgence, vous amenerez l’équipe jusqu’à la balise et engagerez la procédure. »

Son discours terminé, il acquiesça en direction du leader de groupe pour lui laisser la parole.
« Major Frei. »



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Karola Frei
Major
Second responsable militaire
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Lun 28 Déc - 11:36

Karola Frei
PX-502 n’avait rien d’une planète accueillante, les images et le discours du colonel Caldwell le confirmaient. C’était pourtant là qu’allait se dérouler la prochaine mission que Karola chapeauterait et qui justifiait sa présence ce jour dans la salle de briefing du Dédale. Cette mission mêlait plusieurs objectifs dont certains étaient encore incertains et ne se révéleraient qu’une fois que l’équipe serait sur le terrain. Il s’agissait avant tout d’élucider la raison de la réception de cet appel de détresse, de secourir la population si besoin était mais aussi de mener quelques observations et recherches sur le vaisseau dont provenait l’appel. En effet, ce dernier était d’une conception inconnue aux Atlantes.

Karola n’était pas forcément très portée sur la technologie ou encore les vaisseaux spatiaux. Elle avait déjà eu l’occasion de voler et piloter mais elle préférait nettement évoluer sur la terre ferme. Toutefois, la nouveauté et l’inconnu aidant, sa curiosité fut piquée à vif quand les images permettant d’observer le marteau défilèrent devant ses yeux.
Elle analysa avec soin la carte affichée à l’écran afin de se faire une première idée de ce qui les attendait sur le terrain et de commencer à réfléchir aux différentes options qui s’offriraient à eux en termes de trajet à suivre ou de solution de repli. Ils seraient en cela aidés par une appui du Dédale mais aussi d’un Jumper mais on devait toujours s’attendre sur Atlantis à une part d’imprévisible qui contraignait à envisager d’autres solutions.

Lorsque le colonel Caldwell annonça qu’elle serait chargée du commandement, elle fit un pas en avant et leva brièvement la main afin que son entourage puisse l’identifier avant de retourner dans le rang pour écouter les questions éventuelles de ses collègues. Elle mit ce temps à profit pour observer ceux qui prenaient l’un après l’autre la parole. Pour la première fois, elle se trouvait à la tête d’une équipe dont les membres lui étaient inconnus, dont une majorité était de nouvelles recrues dans les rangs du Dédale ou d’Atlantis. Ce sang frais était le bienvenu après la période sombre traversée par la cité. Autrement dit, il allait également falloir que chacun apprenne à se connaître à l’exercice du terrain. C’était là un fait qu’il ne fallait surtout pas oublier. Bien sûr, Karola avait à son avantage d’avoir eu accès aux dossiers lorsqu’elle avait eu connaissance de la composition de l’équipe. Toutefois, elle n’avait pas encore eu l’occasion de rencontrer personnellement les uns et les autres. En bref, il faudrait s’assurer que la cohésion d’équipe se fasse rapidement.

A ce sujet, le major ne put qu’approuver les dires de Caldwell concernant son refus de leur adjoindre un linguiste d’entrée de jeu. Elle n’était jamais trop favorable à la présence de civils dans ce genre de mission. Dans l’incertitude qui les accompagnerait dès leur arrivée sur la planète, la présence de l’un d’entre eux en la personne de Von Gikkingen était déjà largement suffisante.

Les questions ayant obtenu leurs réponses, le chef du Dédal interpella Karola pour lui laisser la parole. Cette dernière effectua les quelques mètres qui la séparaient de l’estrade et prit pendant quelques instants la place de Caldwell au pupitre.

Compte tenu de nos nombreux objectifs et de la géographie de la zone à parcourir, je propose dans un premier temps de nous rendre sur le site de la Porte des Etoiles pour éventuellement élucider les raisons de son dysfonctionnement. La transmission des informations permettra peut-être aux équipes du Dédale de le régler. Nous risquons de passer plusieurs heures et potentiellement plusieurs jours sur place, aussi, il est inutile pour nous d’attendre davantage. Vous disposez d’une heure à compter de la fin de ce briefing pour vous préparer et vous équiper. La téléportation aura donc lieu à 15h00, bien évidemment aucun retard ne sera toléré.

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Emma Hawke
Sous Lieutenant
Pilote F302
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Ven 1 Jan - 16:30

Emma Hawke

MJ 35 : Le Marteau de Volundr



Emma Hawkes



Les réponses de l’officier supérieur furent rapides et claires. L’énergie du vaisseau était finalement assez faible et donc non dangereuse. Je ne m’inquiétais pas pour ma propre vie, je savais où j’étais et les risques que je courrais. Cependant j’aimais pouvoir évaluer la situation dans son ensemble afin de prendre les précautions nécessaires pour mes camarades et la réussite de la mission. Bien que je sois une pilote avant toute chose, je ne jouais pas vraiment solo et être égoïste ne faisait pas partie de mes défauts.
Toutefois, ce qui était moins rassurant, c'était les potentiels systèmes de défenses dont nous avions aucune information. Il allait donc être prudent et arriver de manière non menaçante ou dans le pire des cas dégager rapidement au cas où ça nous chauffe au cul.
J’écoutais attentivement les informations commentaires et mémorisais les données que je trouvais les plus percutantes ou utiles. Il y avait donc des radiations résiduelles, je ne suis pas scientifique, mais les gens qui ont dû vivre à côté de ça toute leur vie ont sans doutes dû en absorber ce qui généralement doit avoir des conséquences sur l’organisme, mais lesquelles… La mention : aucun risque pour notre santé était un élément intéressant, car le rayonnement était faible et puis nous n’y seront pas exposés bien longtemps. Cependant il pourrait bien y avoir une mauvaise surprise dans cette fameuse salle des machines. Un vaisseau si évoluer ne laisser pas échapper des radiations. Je commençais à me dire que ça devait être dans un sale état de délabrement là-dedans. Dans le cas où on entrerait dans cette machine il serait prudent de faire attention où on marche et ce qu’on touche pour éviter une catastrophe imprévisible.

« Reçu mon colonel. » Dis-je respectueusement satisfaite des réponses apportées.
Maintenant j’attendais les remarques et questions de mes camarade ce qui allait me permettre de découvrir avec qui j’allais travailler.

Le suivant à prendre la parole fut un jeune homme, un officier, qui demandait des précisions sur la porte des étoiles, si un linguiste nous accompagnait et quel était notre objectif prioritaire.
Pour le moment il n’y en avait pas avec nous et cela ne me traumatisait pas plus que ça. D’ailleurs, discuter avec les gens ne m’avait jamais vraiment intéressé. Mais si besoin, un spécialiste pourrait être téléporté. Je ne savais pas si modifier l’équipe en cours de route était une bonne ou mauvaise chose cependant, je préférais compter sur ce que nous avions sur nous ou avec nous dès le départ en cas de liaison avec l’arrière impossible.
Le colonel, dans ces nombreuses précisions apporta un élément important, le lieutenant Kelly était donc le second de l’équipe dirigé par un certain Major Frei. Restait à voir qui il est parmi toutes ces têtes.
Je commençais à scruter mes camarades en recherchant les insignes correspondant au grade mais je ne voyais personne pour le moment.

S’en suivi d’une jeune femme, accompagnée de son chien. Donc maître-chien, j’aimais bien ces animaux, mais dans le cas présent c’était une véritable arme qui pouvait agir de manière autonome. Au-delà de ça, je songeais que la présence d’un animal d’aspect mignon du type chien pourrait être une bonne chose lors de notre rencontre avec les habitants de la planète, surtout s’il y a des enfants. Le côté peluche vivante pourrait nous donner une chance d’établir un contact. A voir si cela ferait partie des éventualités futures.

Un civile prit la parole, et selon l’échange entre le colonel et le jeune homme je compris qu’il était exobiologiste et qu’il ne voulait pas être présent sur le terrain dès le départ. Sa question était légitime mais le colonel préférait qu’il soit présent dès le départ jugeant les informations qu’il pourrait nous apporter importantes. Bien que militaire, je n’avais rien contre travailler avec des civiles. Je le faisais depuis toujours car la majorité des ingénieurs qui travaillent sur les machines que je testais ou utilisais n’étaient tout simplement pas militaires. Avec eux, c’est assez simple, il faut tout simplement comprendre qu’ils sont perdus avec toutes les règles et l’étiquette militaire.

Caldwell reprit la parole sur un ton différent. J’en conclus que le temps des questions-réponses était terminé et que nous entamions la conclusion de ce briefing. Je le regardais parler tout en étant attentive à ses paroles.
Il abordait un point important, la gestion de la fin de la mission avec notre départ de la planète selon différents scénarios catastrophes c’est-à-dire pas de téléportation ni Jumper. L’image qu’il fit apparaître à l’écran ne m’était pas inconnue, il s’agissait d’un missile, mais il avait été apparemment modifié. Ma curiosité était piquée car je me demandais ce qui avait été bidouillé avec ça. S’en suivi un schéma qui me parlait parfaitement, un tir de missile depuis l’orbite, j’avais travaillé là-dessus en simulation. Cela faisait partie de ma formation. Le voir exploser un vaisseau wraith, même en simulation, était toujours impressionnant.
Toutefois, je ne voyais pas de liens avec une mission au sol et cette arme. Quand l’officier supérieur expliqua la suite du plan je compris qu’il s’agissait en fait d’une bouée de sauvetage qui pouvait être envoyée au besoin. Quand il me regarda et expliqua que cet outil était identique au système de secours des F-302 et que sur ordre du Major Frei je serais en charge de conduire le groupe jusqu’à la bouée de sauvetage et d’en lancer la mise en route.

« Compris mon colonel. » Dis-je tout simplement. Je n’avais rien à rajouter car désormais je comprenais la raison de ma présence ici et surtout mon utilité qui était principalement technique. Cela ne me dérangeait aucunement car je trouvais la mission intéressante ayant envie de voir un vaisseau alien de plus près.

Peu après le colonel Caldwell appela le Major Frei, qui se révéla être une femme. Normal que je ne l’ai pas vue car je cherchais un homme… Les préjugés avaient la vie dure.
J’écoutais sa présentation concise sur laquelle je n’avais rien à redire. Nous allions donc partir dans une heure, le temps de nous préparer.

Caldwell




Puisqu’il n’y avait plus de questions, l’officier fit rompre les rangs et les autorisa à partir.
Il avait cependant un dernier point à traiter. Celui-ci ne nécessitait pas la présence de tout ce monde.

« Mademoiselle Hawke. » fit-il d’une voix stricte, l’appelant à attendre que la salle se vide.

Le colonel rangea méticuleusement les différents documents de son dossier avant de le refermer. Il en prit un autre, glissé en-dessous, qu’il ouvrit pour en consulter le contenu. Caldwell énuméra mentalement le contenu, n’y trouvant toujours pas ce qu’il cherchait. Maintenant qu’ils étaient seuls, il prit la parole.

« Donc, vous nous venez de l’Odysée...vous avez un dossier exemplaire, de bons états de service. Vos participations dans l'astro navigation et l'ingénierie expérimentale sont remarquables. »

Rares étaient les pilotes qui pouvaient se targuer d’avoir été présent à la création de ces chasseurs spatiaux. Lui-même avait participé à ce programme tandis qu’il essayait d’accéder au commandement des croiseurs DSC-304, mais sa pierre à l’édifice ne s’était limitée qu’à de l’administration. La mutation du soldat Hawke dans les effectifs du Dédale était une bonne chose. Excepté pour ce mystère.

Caldwell referma le dossier militaire du pilote et posa un index inquisiteur dessus.
« Mais rien là-dedans ne m'explique les galons que vous arborez sur vos épaules. »
Depuis son pupitre, il la fixa directement et n’alla pas par quatre chemins.
« Avez-vous fait l’objet d’une sanction par décision de cour martiale ? »


Emma Hawkes



La réunion était terminée, le colonel Caldwell nous avait libérés afin que l’on se prépare pour le départ et, alors que je me dirigeais vers la sortie comme les autres membres de l’équipe je fus rappelée par le boss ce qui voulait dire une chose simple : que je devais rester ici.
Je fis demi-tour et me rapprocha de lui, attentive à ce qu’il allait me dire ou me demander. Je l'observais ranger ses documents dans un dossier, puis en pris un autre qu’il parcouru en diagonale. Lorsqu’il reprit la parole c’est pour faire un rapide résumé de mon parcours professionnel au sein de l’armée. J’avais déjà vécu plusieurs affectations et à chacune d’elle, il fallait passer devant le commandant d’unité pour se présenter et qu’il puisse juger au mieux de la nouvelle recrue qu’on lui mettait dans les pattes. Les circonstances étant un peu particulières, cet entretien n’avait pas pu être fait et cela se passait donc maintenant.
Je n’éprouvais aucune inquiétude par rapport à cela. Mon dossier était claire et je n’avais jamais rien eut à cacher. Cependant l’officier supérieur qui était face à moi me paraissait ennuyé et cela était mauvais signe. Qu’allait-il m’annoncer ? Ca je le saurais bien assez tôt.

Sa manière de reposer mon dossier, de pointer son doigts dessus tout en me demandant pourquoi j’avais ce grade me paraissait étrange. Surtout quand il me demanda franco si j’avais fait l’objet de sanctions.
Je le regardais droit dans les yeux essayant de comprendre où il voulait en venir. Je n’avais jamais été sanctionnée. J’avais eu des interruptions de service pour des problèmes médicaux dont un sérieux ce qui avait retardé ma carrière était-ce cela qu’il voulait savoir ? Ou bien le fait qu’au moment où j’ai commencé à travailler en tant que pilote j’ai été affectée directement dans une voie de garage car on ne voulait pas de femme aux commandes d’un avion de chasse engagé dans un combat à cette époque-là ?
Bref le terrain était glissant et je devais faire à la fois preuve de tact tout en étant honnête.

"Mes galons sont ceux que j’ai obtenus en travaillant dur tout au long de mes affectations. J’ai eu un parcours de carrière atypique n’ayant pas pu obtenir de place dans une escadrille de chasse après mes classes. Etre affectée dans un service qui s’occupe principalement d’essais d’appareils conventionnels n’a rien de prestigieux, mais cela m’a permis d’apprendre de nombreuses choses dont la manière de travailler avec des ingénieurs et les aider au mieux dans leur tâche ce qui m’a valus d’être mutée dans la zone 51 pour travailler pour le SGC et les appareils que nous connaissons aujourd’hui.
Je ne suis jamais passée en cour martiale mais j’ai eu deux interruptions de service pour des raisons médicales. La première quand j’ai eu mon fils et la seconde suite au crache du F-302 que je pilotais au cours de la bataille de l’Antarctique.
"

Les dossiers médicaux sont censés être confidentiels. Mais il y a toujours des petits malins qui racontent tout et n’importe quoi. L’armée est censée être une grande famille mais parfois, quand il s’agit de parler des problèmes des autres cela va loin et très vite. Je me doutais que les problèmes que j’avais eu pendant ma convalescence avaient fait le tour de pas mal de services. Je préférais donc être honnête sur ce point car si j’ommettais cette information dès le départ ça serait fichu pour moi.
Je n’aimais pas parlé de cette période car j’avais sacrément déconné mais c’était derrière moi et dans tous les cas, j'assumerais mes conneries.

"Ce que le dossier que vous avez ne dit pas c’est que lors de ce crash j’ai perdu mon co-pilote, un type en or qui a laissé derrière lui une femme et une fillette de 8 ans. Quant à moi, j’ai réussi à m'extirper de la carcasse au prix de graves brûlures dans le dos. Je vous passe les détails, mais la convalescence fut longue, douloureuse et s’est mal passée.
J’ai souffert d’une addiction aux antalgiques qui m’ont coûté mon mariage, la garde de mon fils et probablement la confiance de mes pairs. J’ai réussi à me soigner et j’ai repris la vie en main. J’ai repris le service actif seulement après être certaine que j’en étais capable. Donc au bout de deux ans. Maintenant cela fait des années que je suis clean et que je suis suivie par les médecins du SGC pour cela.
Après, je ne cours pas après les grades. Ce qui m’intéresse, c’est voler, tester des machines aussi folles les unes que les autres. Et donc, ici, si vous me le permettez, découvrir le potentiel de la Galaxie de Pegase."



Caldwell



Le colonel n’avait pas cherché à l’interrompre, même s’il n’avait pas demandé tant de détails. Un simple oui ou non lui aurait suffi, l’amenant à une nouvelle série de questions.
Comme à chaque fois qu’il faisait face à une nouvelle recrue, il la jaugeait dans ses réactions : sa façon de se comporter, de répondre, de gérer les situations potentiellement stressantes. Pour ça, conserver un masque impassible et écouter sans sourciller faisait ses armes.
Son discours donnait l’air d’aveux. Il lui semblait qu’elle présentait des justifications amplement assumées. Caldwell reconnaissait qu’elle avait du cran et qu’elle n’était pas naïve, bien d’autres éléments sur ce vaisseau traînaient des bagages moins reluisants.

Quand on dirige la galère et que l’on souhaite que tous les acteurs soient efficaces, il faut parfois s'immiscer dans leur vie privée. Il faut connaître les motivations, le moteur de chacun. Savoir collecter les bonnes informations sans verser dans les intrusions malsaines. Si Caldwell avait été mis au fait de son crash et de son ancienne addiction, il ne connaissait aucunement les pertes qu’elle avait subi au civil.
Cette jeune femme lui semblait alors sans attaches.

En revanche, elle apporta encore plus de mystère concernant son grade. S’en déclarer désintéressée répondait au moins sur le fait que personne ne s’était penché sur cette anomalie jusqu’à aujourd’hui. Mais pour le colonel, il était honteux qu’une correction intervienne si loin dans sa carrière, juste après un briefing de mission.

« Je ne remets pas en cause vos aptitudes. » répondit l’officier. « Mais je n’accepte pas de vous voir arborer des insignes de sous-officier lorsque tous les pilotes de l’US Air Force, en sortie d’école, sont considérés comme officiers par leur corps d’arme. L’affectation ou un parcours atypique ne justifie pas votre grade. »

Il guetta un instant sa réaction mais n’obtint pas plus de réponse dans son non-verbal.
L’officier ouvrit une poche de sa veste pour en sortir un document administratif. Il le lui remit et déclara d’un ton ferme :

« Je ne sais pas ce qui pouvait justifier ce fait sur l’Odyssée. Mais sur mon bâtiment, mademoiselle Hawke, tout le monde se conforme au protocole. Vous allez donc vous présenter à l’intendant général, Monsieur Meurlay, et prendre possession des galons que portent tous les pilotes en sortie d’école. »

Il la défia de le contredire du regard. Il ne voulait pas d’un argumentaire à rallonge. Le commandant du Dédale ordonnait.

« Faites-moi le plaisir de rectifier votre tenue avant votre départ en mission, sous-lieutenant Hawke. Nous verrons ce qu’il en est de votre situation administrative une fois de retour à l’ancrage Terrestre. »

Emma Hawkes


Je restais sans voix suite à l’annonce de la promotion que le colonel Caldwell m’offrait. Il fallait dire que je ne m’attendais pas à ça et surtout maintenant, comme ça juste avant un départ en mission. Généralement les montées en grade, surtout les changements de ce type. Passer à officier ça ne se faisait pas comme ça… Je ne savais pas quoi dire ni même répondre. C’est vrai que pour moi le grade que je possède ou auquel je finirais n’avait pas d’importance. Je lui avait dit et même avec cette promotion je continuais à le penser. Au début de ma carrière, comme tous les jeunes pilotes je ne rêvais que de deux choses, faire les pires dingueries à bord d’un appareil et obtenir le plus haut grade possible. J’avais rongé mon frein pendant des années jusqu’à me faire une raison et j’avais fini par me satisfaire de mon statut de sous-officier qui au final n’était pas si mal que ça car je pouvais quand même toucher à des machines incroyables.
Peut-être que je me trompais sur lui ou ses intentions, mais je prenais cela comme un gage de confiance et un nouveau défi à affronter. Le travail de pilote ne changeait pas mais les responsabilités, elles, évoluent grandement. Je me doutais qu’il y aurait des formations à passer mais le jeu.

La seule réponse que je pouvais donner à cet officier supérieur était simple. Tout en le regardant droit dans les yeux, je me mis au garde à vous et le salua comme il se doit. « Reçu mon Colonel! »
L’officier répondit au salut militaire et me congédia sans délai, me rappelant que le Pôle-Com, le canal de renseignement du Dédale, m’indiquerait la route jusqu’à l’intendant général.

° CODAGE PAR DITA | EPICODE °

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Atlantis
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Ven 1 Jan - 22:35

Atlantis

MJ 35 : Le Marteau de Volundr



De l’Atrium à la Porte


A quinze heure, l’équipe était réunie dans la salle de téléportation. Un technicien manipula les commandes et dans un rayon d’énergie, ils disparurent du Dédale pour réapparaître sur la planète, dans ce qui avait été l’atrium d’une demeure aujourd’hui en ruines.
Il s’agissait d’une cour rectangulaire, de trois mètres sur cinq, ouvrant sur ce qui avait été trois pièces dont l’on devinait encore la forme par quelques murs qui tenaient encore debout. L’usage de chacune n’était pas certain. Il n’y avait guère plus que quelques indices : un âtre, quelques morceaux de poteries, des éclats de verre colorées qui autrefois ornaient des vitraux. Le temps était passé, apportant l’oubli. Devant les Atlantes, au centre de l’atrium, un cercle de pierre entourait un carré de terre au centre duquel trônait, majestueux et mort, un tronc d’arbre pris dans une gangue de poussière et de roche. Et partout, du sable, de la terre grise, de la poussière s’étaient amalgamées, dissimulant presque intégralement la mosaïque du sol.
Passé l’arche qui formait autrefois l’entrée, les Atlantes découvrirent une terre aride, dépourvue de la végétation luxuriante que la bibliothèque des Anciens annonçait. Les informations de celle-ci devait donc dater d’avant la catastrophe et personne ne serait venue vérifier après. C’était l’hypothèse la plus probable. Il n’y en avait pas moins de la vie dans ce paysage désolé. De petits arbustes, secs, de couleurs gris-vert, semblables à des thyms desséchés, des joncs, des touffes d’herbes rases. Les plantes avaient une odeur âcre, pas réellement désagréable mais qui évoquait le mauvais encens, les fruits trop mûrs, les moisissures. Parfois quelques pierres, quelques murs, quelques ustensiles que l’on trouvait dans presque toute maison, permettaient de deviner qu’un village s’était tenu là.
***
Un regard sur sa boussole permit à Karola de déterminer la direction à prendre pour gagner la Porte : plein sud. Le trajet fut relativement aisé, une ancienne route pavée facilitait la progression. Toutefois l’air était sec, des volutes de sable venaient piquer les yeux, s’infiltrer sous les vêtements. A la moitié du chemin, une pierre levée marquait un croisement. Le chemin de droite s’éloignait vers le sud-est, avant de disparaître après quelques mètres, celui de gauche poursuivait vers la Porte. L’un était marqué par une représentation d’un bourg, l’autre par un cercle duquel sortait la proue d’un petit vaisseau, peut être un darth.
Les Atlantes poursuivirent leur route, jusqu’à arriver devant la Porte des Etoiles. Au premier regard, elle était intact. Son dispositif de commande était toujours à sa place, et seul ce lichen qui poussait sans mal partout sur la moindre surface, que ce soit un rocher ou une construction, venait prouver que de nombreuses années s’étaient écoulées depuis sa dernière utilisation. Un arbuste avait même poussé au centre de l’anneau.
Durant les opérations pour sécuriser la zone, chacun pouvait ressentir l’étrange impression d’être tenue à l’oeil, par une menace invisible. Shaun crut même capté un éclat lumineux, au nord ouest. Un reflet qu’il rattacha naturellement à celui du soleil sur la lentille d’un fusil. Cela avait été fugace, lointain. Mais il commença à douter qu’ils soient seuls.
Du côté du jumper occulté, c’est une vue encore plus désolante qui frappait les pilotes. Du ciel, ils pouvaient voir à quel point la planète était désolée. La vue qui avait accueilli l’équipe au sol s’étendait en réalité sur des kilomètres, et sans la lointaine ligne verte aperçue au cours de la descente, les pilotes auraient bien pu croire que c’était ainsi partout. Quelque part, il y avait des arbres. De véritables arbres. De la vie. De l’eau. Ils assistaient à un spectacle morose, observant les instruments de bords qui indiquaient une multitude d’informations : la qualité de l’air, le relief accidenté, la présence d’une zone toxique, qui correspondait au bourg indiqué sur la pierre au croisement des chemins. Là bas, il y avait un vaste cratère, avec au centre un long cylindre noirci, cabossé. Un grossissement de l’image révéla un réacteur, qui provenait et manquait au Marteau de Volundr. Il avait été séparé au cours de sa rentrée dans l’atmosphère et avait fini sa course sur un lieu habité, provoquant une extinction brutale, une explosion et une fuite de produits toxiques pour l’environnement. C’était la chose la plus marquante qui se dévoilait à eux, occultant presque la présence d’un signe de vie humain, à trois cent mètre de la Porte qui observa longuement l’approche des Atlantes, ignorant tout de la navette qui les survolaient, invisible, avant de s’éloigner, prenant la direction du village habité relevé par le Dédale et du vaisseau écrasé.
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INDICATION HRP
Pour ce tour, vous êtes libres pour étudier la Porte, tester ce que vous souhaitez. Les réactions seront apportées en fonction.
N’hésitez pas à faire appel à Papi afin qu’il fasse profiter de la logistique pour tenter de résoudre les problèmes que vous rencontrez.

Riyel : en tant qu’exobiologiste, tu peux t’amuser à chercher parmi les signes de vie sur votre lieu de téléportation. Il te sera possible de deviner que tu étais dans un bâtiment administratif, assez riche. Le niveau de la civilisation devait être assez sommaire, au mieux l’équivalent des années 1930 sur Terre.
Si tu cherches à déblayer un peu le sol, une partie de la mosaïque te révélera des motifs floraux.

Shaun vis à vis d’un possible tireur, tu es libre de décider de ce que tu fais. Pour rappel le Jumper a pu le remarquer aussi et donc aura la possibilité de le localiser plus précisément.

Vis à vis de la porte, personne n’a dans l’équipe de connaissances technologiques très avancés. Riyel et Emma vous parviendrez seulement à la conclusion qu’il y a un dysfonctionnement.
Vous pouvez décider de tenter des coordonnées pour voir ce qui se passe de ce côté. A chaque fois, le 7e chevron refusera de se verrouiller.




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Karola Frei
Major
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Lun 18 Jan - 17:39

Karola Frei
Tirée à quatre épingles et équipée en conséquence, le major rejoignit le pont du Dédale une dizaine de minutes avant le départ pour s’assurer avec les techniciens des conditions au sol et s’assurer que tout était prêt. Une fois cela fait, elle put rejoindre la zone de téléportation et attendit que l’ensemble de l’équipe soit au complet avant d’annoncer au technicien chargé de la procédure qu’il pouvait lancer la téléportation.
Un battement de cils plus tard, les voilà qui se trouvaient sur la terre ferme et aride de la planète. L’odeur de la poussière emplit les narines de Karola qui plissa le nez tout en saisissant fermement son arme en main pour la tenir en joue. Même si la zone avait été annoncée clean par le Dédale, il pouvait toujours y avoir des surprises. Hors de question de se faire avoir d’entrée de jeu.
Elle activa en premier lieu sa radio de communication.

//“ Major Frei à Dédale, nous sommes bien arrivés et commençons l’exploration des lieux avant de partir en direction de la porte. Frei terminé. //
// Bien reçu. L’observatoire garde la tempête à l'œil. Nous vous tiendrons informée. Terminé. //

Puis se tourna vers son équipe pour donner ses premiers ordres.

Lieutenant, partez vérifier le périmètre extérieur, soldat Jones vous vous chargez de l’intérieur. Von Gikkingen je veux un relevé biométrique des alentours histoire qu’on puisse avancer rapidement. ” Quant à elle, elle resta à l’intérieur de l’atrium et se mit à observer les alentours pour essayer de discerner un quelconque indice qui lui permettrait de mieux appréhender à quel genre de civilisation ils avaient à faire en se basant sur son expérience du terrain. Mais tout n’était que poussière ou reliques d’un passé mort depuis visiblement longtemps.

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Atlantis
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Jeu 4 Fév - 17:45

Atlantis

MJ 35 : Le Marteau de Volundr




Ava Jones




Briefing terminé, il est temps pour nous d’aller nous préparer. Chacun sait ce qu’il doit faire, moi la première. Après un dernier salut, je me met en route vers les vestiaires et je fais signe à Nova de me suivre. Cette dernière, jappe joyeusement et se précipite à ma suite, manquant de bousculer du monde dans le couloir. Avant de partir en mission, nous avons un petit rituel toutes les deux. Effectivement, pour que Nova soit la plus concentrée possible lors de nos missions, on a instauré une sorte de petit jeu entre nous. J’ai toujours une balle avec moi, dans la poche de mon treillis et je lui fais quelques tours de passe passe et de passes, histoire qu’elle se défoule et canalise mieux son excitation. Une fois prêtes, toutes les deux, je m’agenouille devant elle, prend son visage entre mes mains et touche son museau avec mon nez. Je ferme les yeux et la caresse derrière les oreilles, tout en lui murmurant quelques mots.

“J’ai confiance en toi ma Nova… Tu as confiance en moi… Tout se passera bien, j’ai foi en toi et moi...” Je me redresse, lui fais signe de s’asseoir et alors qu’elle lève ses yeux vers moi. “On va leur montrer de quoi on est capable toutes les deux. ”

Je lui caresse le dessus de la tête et claque du doigt pour qu’elle me suive hors des vestiaires. Rapidement, on rejoint le pont du Dédale et très vite, toute l’équipe est présente. On grimpe à bord du vaisseau et quelques minutes à peine, après que tout le monde soit installé, la téléportation est annoncée. C’est un peu comme le passage de la porte mais en beaucoup plus rapide et l’atterrissage est tout aussi surprenant. Une fois les pieds au sol, mon premier réflexe est de m’assurer que Nova a bien supporté. On s’écarte aussitôt toutes les deux, armes en mains, prêtes au cas où… Même si la zone est annoncée comme étant clear, on n’est jamais trop prudent…. Je fronce les sourcils, observe les environs, Nova me suit comme mon ombre. On se positionne, un peu à l’écart, lorsque l’ordre du Major Frei résonne. Je me tourne vers elle.

“Bien reçu.”

Nova et moi on se met en route, bien décidées à fouiller les lieux comme il se doit, à la recherche de quelque chose qui pourrait être intéressant.
Aucune menace ne demeurait dans l’enceinte des murs. L’endroit était comme il le semblait au premier regard : abandonné. S’il y avait des découvertes à faire, ou ce n’était pas ici, ou il faudrait déblayer des heures durant pour tirer plus qu’un fragment de tablette d’argile, conservé par l’air sec et la légère couverture de terre et de pierre. Une découverte faite par hasard, quand la chienne décida de gratter un endroit, imitant sa maîtresse qui tentait de trouver quelque chose. Lorsqu’elle l’apporta à Riyel, ce dernier la glissa dans un sac plastique pour la protéger et il fut demandé au Dédale de la récupérer pour la faire étudier. La tablette disparue dans un rayon lumineux de la planète.

Shaun



Ca avait beau être une mission de sauvetage, les premiers contacts avec une population potentiellement réfractaire étaient toujours très sensibles, et pour le coup, Shaun avait décidé de s’équiper en conséquence. Il n’emportait rien de trop lourd non plus, abandonnant le poids déséquilibrant et assez risqué des grenades dont il préférait toujours se dispenser, contre son sempiternel fusil de précision, optant pour la panoplie de l’éclaireur en plein désert, parce que là était son rôle et sa spécialité.

Il n’éprouvait pas d’excitation particulière, ni de stress d’ailleurs, quand bien même cette mission était pour lui la première depuis sa nouvelle affectation. Des mondes, il en avait visité, parfois hostiles, parfois accueillants et rarement prévisibles en vérité. Mais son atout résidait surtout sur le sang-froid dont il savait faire preuve, en travail préparatif comme sur le terrain. Le sérieux dominait toujours ses émotions, dont il se gardait bien d’en être expansif.

Cette fois-ci, il n’était plus chef de son équipe, comme il avait pu l’être au sein du SGC, mais ça l’arrangeait plus qu’autre chose. Les méthodes et les moyens s’avéraient assez différent de ce qu’il avait connu, tout comme il n’avait pas connaissance autrement que sur les papiers qu’on avait bien voulu lui céder à propos du personnel, à bord du Dédale. Un terrain neuf, une équipe neuve, un commandement neuf. Ce qui par ailleurs, renforçait d’autant plus son attitude grave et posée : il se donnait le temps d’observer, d’enregistrer, et de s’adapter.


La téléportation Asgardienne finit d’achever son transfert dans un puissant flash lumineux et instantanément, le décor changea du tout au tout. La lourdeur du désert, cet air chargé de poussière, ça les mettait bien vite en condition. Il ne fallut guère plus de temps pour le dire qu’il s’avançait déjà de quelques pas dans ce décor en ruine. Son regard aux reflets gris d’acier embrassait dans sa globalité l’environnement qui les entourait tandis que le Major rendait compte de l'arrivée sans encombre de son équipe.

Il acquiesça en direction de la femme d’un mouvement net et précis, son élan physique escortant sa confirmation verbale d’un grave : « Reçu Major. » de circonstance. Il s'engagea alors à la recherche d’un point en hauteur qui lui renverrait une vue dégagée de l’extérieur et une vision plus lointaine. Il avait bien conscience que ces ruines n'étaient pas de toute première jeunesse et étaient d’une stabilité moyenne. Aussi s’assurait-il de ses pas dans sa progression et de l’assurance que tout ne s’effondrerait pas sous son poids avant de s'engager. S’il ne trouvait rien de stable pour servir de perchoir et dégager sa vue pour son inspection, il se contenterait d’un tour du périmètre rapide, son fusil gardé contre son torse et maintenu dans ses mains, canon vers le bas.
Après quelques essais infructueux, Shaun put se hisser sur un promontoir formé par des débris, assez stable pour ne pas s’effondrer sous son poids et il put voir à quel point l’endroit était sinistre. C’était désert, sans habitation à perte de vue. Il ne pouvait pas voir d’ici l’ensemble du périmètre, la construction créait des angles morts. Une patrouille autour du site ne lui montra rien de plus.

Emma


A l’heure comme le reste de l’équipe, j’attendais en salle de téléportation pour partir en mission. J’aurais aimé mieux connaître mes équipiers afin de me préparer à leurs réactions et aussi à leurs habitudes pour réellement travailler en équipe. Mais dans la vie, surtout ici, il faut s’adapter et c’est ce que je faisais.
Nous arrivions sur place instantanément et le changement de lieu était quel que peu perturbant. Sans attendre je me mis à observer mon environnement. Les lieux étaient lugubres, désertiques et abandonnés depuis des lustres. Bien que j’ai une mission précise, je n’étais pas là pour flâner et je prenais ma présence en ces lieux au sérieux. Notre sécurité mutuelle était l’affaire de tous et je me mis à rechercher d’éventuels signes ou traces suspectes qui pourraient nous indiquer la présence d’éventuels dangers. Je n’ai jamais été une pro du terrain, mais j’avais des yeux, et un bon instinct, c’était suffisant.

La présence omniprésente du sable me faisait penser au vent et aux problèmes que provoquent ces satanés petits grains de sable qui s’incrustent partout. J’aurais toujours en mémoire le résultat du sable sur les turbines d’un Seahawk de la zone 51 auquel les techniciens avaient oublié d’installer les filtres anti-sable… Tout avait été rongé de l’intérieur, nous avions d’ailleurs eu de la chance de pouvoir nous poser en catastrophe.
Sans attendre je sortais le foulard kaki de mon sac à dos et l'enroulais sur le haut de mon corps de telle sorte que je sois à la fois protégée du sable et du soleil tout en prenant soin de garder mon visage bien visible. En cas de vent de sable je n’aurais qu’à remonter la partie inférieure et le tour serait joué. Loin de moi de vouloir passer pour une chochotte, mais je voulais avant tout autre chose rester opérationnelle le plus longtemps possible.

Une fois en route, je suivais l’équipe sans rien dire à l’écoute des éventuelles informations transmises par radios et de signes visuels étranges. Mais rien. Tout était littéralement mort ou presque.

Arrivés à la porte des étoiles je ne vis rien d’étrange ou de rassurant. Il y avait cette étrange plante qui poussait partout et qui recouvrait aussi la porte. Je n’y connaissais rien aux plantes et pas grand chose à la porte. Mais ne devait-elle pas être résistante à tout ? Ce truc n’aurait-il pas dû s’accrocher dessus ? Il y avait même un arbuste qui poussait au centre de l’anneau. L’endroit était glauque mais ça je me le disais depuis le début.

Désireuse de me rendre utile, je me rapprochais du DHD dans un premier temps, essayant de voir ce qui pourrait être une éventuelle source de problème. A part la poussière et le lichen qui poussait dessus, je ne voyais rien d’anormal. Je n’étais pas technicienne, je connaissais le strict nécessaire pour utiliser la porte en cas de besoin. Loin de moi de vouloir démonter quoi que ce soit, à part empirer le problème je ne ferais rien de bon.
Machinalement, je retirais la crasse du DHD avec la main tout en regardant la porte et l’arbre qui poussait en son centre. Je savais que cet appareil était le produit d’une très haute technologie et qu’il y avait certainement de nombreuses sécurités intégrées qu’on ne pouvait pas soupçonner… Et si… Et si cet arbuste qui poussait là mettait en erreur un capteur ou je ne sais quoi… C’était peut-être idiot mais le retirer pourrait réduire les nombres de problèmes potentiels. Je regardais les autres et tenta ma chance en le retirant de là et en cherchant d’autres problèmes mais rien. Je composais l’adresse que l’on nous avait fourni mais rien…
Pour ça il nous aurait fallu quelqu’un du genre de ce fameux Rodney McKay que je ne connaissais que de nom.

Je retournais auprès du Major Frei pour lui rendre compte des maigres conclusions que j’avais à lui apporter sur le sujet.

« Major, j’ai tenté d’utiliser la porte. Je ne vois rien d’étrange, rien ne gêne son fonctionnement. Elle reste inerte. Cependant, je n’ai fait que des essais simples, je ne suis pas un spécialiste de ce type de systèmes.
Quelles sont vos directives pour la suite ?»


Riyel


Le briefing terminé, il attendit que ses collègues aillent chercher leur effet personnel pour faire de même. La pleines de question, il se dirigea vers les vestiaires des hommes désert et vidé de leur contenu par le passage des militaires juste avant. Une certaine responsabilité pesait sur ces épaules, loin de la jouer grosse tête, il était chargé de découvrir les intentions des autochtones.

En choisissant cette vocation, il pensait sa vie destinée à rester coincé dans un laboratoire, à étudier les mêmes sempiternelles tubes à essai, roches calcaires, qui ne lui dévoilerait jamais la découverte du siècle. Au lieu de quoi, il se trouvait sur un vaisseau spatial, près à débarqué sur une planète dont on ne détenait aucune information. Pour preuve, c’était son rôle de fournir toutes les infos possibles sur les autochtones, les possibles vies qui aurait pu s’y trouver. Et s' il était tout à fait honnête, il avait le tract. La peur de l’échec était ancrée dans ses gênes depuis son plus jeune âge.

Il arrêta de divaguer et inspecta son paquetage, ça paraissait si peu mais le plus gros de son matériel scientifique viendrait plus tard selon ses résultats sur place. Il prit la suite de ses collègues en salle de téléportation, la pression était à son comble, et d’un naturel pourtant assez calme, il se demandait quel était les effets d’une téléportation sur un corps humain, il n’avait eu aucune données là-dessus.

On donna le signal de la téléportation, il posa une main sur son holster prêt à tout, même s’il était conscient que ces collègues militaires le défendraient bien mieux qu’il ne le ferait lui-même, n’ayant jamais tiré avec quoi que ce soit. À la réflexion, il devrait trouver cinq minutes pour s'entraîner en espérant que quelqu’un soit enclin à l’aider.

Il sentit plus qu’il ne vit ou entendit, ses particules moléculaires se désolidariser avant de réapparaître instantanément, sur un sol différent, soulevant un léger nuage de poussière, qui le fit éternuer sur le coup. Il dénoua ses épaules dans un geste mécanique, avant de porter son regard aux alentours. Manifestement désert pour l’instant, il relâcha donc son holster.

Avant de continuer son exploration visuel, il prêta attention au major Frei qui indiqua leur arrivée à bon port et indiqua la tâche de chacun.

Son ordre de mission donné il acquiesça et se mit en mode exploration du périmètre. Pour ce faire, il fouilla dans ses poches de pantalon pour prendre le petit calepin ainsi que le crayon de papier et entreprit de commencer par la gauche de leur endroit de téléportation. Il s’approcha lentement, observant chaque aspérité des lieux qui pourrait lui fournir la moindre indication biométrique, mais s'il y avait une chose qu’il avait bien apprise, c’était que les plus petites et surprenantes découvertes ne sautaient jamais à l'œil en évidence. Creuser était donc la seule chose à faire si il voulait pouvoir fournir des informations au Major. La seule chose qu'il pouvait déduire se basait sur les ruines environnantes, la façon dont les pièces étaient construites et sur des données qu'il avait feuilletées sur d’autres planètes.
Il avait l'air d'avoir atterrit dans un bâtiment administratif, mais ce n'était que de la déduction. Pour l'affirmer un peu plus, il allait procéder à une micro fouille.

En s’approchant donc, il posa son sac à dos au sol et entreprit de se munir du petit kit de prélèvement de base assez rapidement. Il enfila des gants en plastique, pris la plus grosse brosse pour se débarrasser du plus gros de la poussière tout en veillant à éviter les gestes brusques ne sachant pas ce qu'il trouverait en dessous. Lentement, il commença à apercevoir des touches de couleurs rouge, se faisant il changea de pinceau pour en prendre un plus fin et continuer d'élargir lentement la zone. Une fois avoir mis à jour une petite partie de ce qui devait être le sol de la plus grande pièce, rangea son pinceau et prit son calepin pour noter ses remarques. Le sol était fait de mosaïque, on devinait de léger motif floraux, les couleurs bien que effacés témoignaient d'un âge certainement précis d'un mouvement architectural. Ceci allié aux ruines alentour, faisait penser à un bâtiment administratif semblable à ceux des années 30 terrestres.

Ceci fait, il voulut prendre des échantillons mais ce dit qu'il aurait sûrement le temps de revenir plus tard s'il n'y avait pas de danger imminent. Il rangea son petit matériel, et revint vers le major Frei.

« Major, j'ai effectué mes relevés et du peu que j'ai aperçu, on peut déduire que nous avons atterri dans dans ce qui semble un vieux bâtiments administratif, peut-être semblable à nos structures des années 30. Ce qui révèle que ceux qui habitaient ici ne devaient pas posséder de technologie très évoluée. S'il y reste de la vie sur cette planète, elle n'est sans doute pas plus avancée également.»

Son rapport fait, il attendit ne sachant comment se comportait face à cette femme qui même plus petit que lui, en imposait. Elle était entourée d'une certaine aura, pas malveillante, ni écrasante, simplement droite dans ses bottes avec un mental militaire d’acier, une attitude qu'il saluait de loin, qui ne se confondait pas en diablerie ahurissant.

Shaun



Quelques roulements de gravillon sous ses rangers, et l’éclaireur revint auprès de ses compagnons après son tour d’inspection. Son regard restait aiguisé et alerte, embrassant les environs alors même qu’il venait d’en inspecter les moindre recoin, n’hésitant pas à vérifier les zones un peu moins évidentes à proximité des lieux où ils avaient atterris pour ne pas se faire surprendre. L’homme était d’une grande minutie stratégique, car des missions de reconnaissance, il en avait effectué dans sa carrière. Tout comme il en avait éprouvé des erreurs, gravant chaque fois un point supplémentaire dans sa liste des étapes à accomplir.

Mais il n’y avait rien. Rien qu’une étendue déserte et désolée autours de ces ruines en témoin d’une civilisation dévastée.

« Secteur dégagé, Major. RAS sur le périmètre extérieur. Une ancienne route pavée semble mener en direction de la porte. Elle semble accessible et sans encombre. »

Ava Jones


Avec Nova, on part en patrouille, histoire de s’assurer que l’endroit n’est pas hostile et très vite, mon regard est attiré par quelque chose, un peu plus loin devant nous. Je fronce les sourcils et après quelques signes à Nova, j’avance en direction du tas de ruines qui trône un peu plus loin. Une fois sur place, je me mets accroupie et je commence à farfouiller les débris avec l’envie de trouver quelque chose qui pourrait aider l’expédition… Mais au bout de quelques minutes, je commence à désespérer de trouver quelque chose… contrairement à Nova qui, elle, commence à gratter dans un coin. Je plisse les yeux quelques instants, m’approche d’elle et l’encourage, la motive pour qu’elle continue de chercher.

“Allez ma belle, cherche !.”

Au bout de quelques minutes, la chienne déterre quelque chose qui a toute mon attention. Je n’y connais rien en civilisation extra-terrestre mais quelque chose me dit que ça peut particulièrement intéresser les scientifiques de la mission. Sans attendre, je suis Nova qui tient toujours la tablette dans sa gueule en direction de Riyel… La chienne s’assit aux pieds de l’intéressé.

“Je crois qu’elle a trouvé quelque chose qui pourrait certainement vous intéresser...”

J’esquisse un sourire et caresse rapidement la tête de Nova qui ne manque pas de faire savoir à l’homme devant elle qu’elle veut aussi une caresse de sa part. Et oui, c’est donnant donnant pour elle.


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Riyel Von Gikkingen
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Jeu 4 Fév - 22:47

Riyel Von Gikkingen

MJ 35 : Le Marteau de Volundr



Riyel


Le temps passait lentement sur la planète. Le Major semblait occupé, aussi, il la laissa en paix et partit vers l'extérieur de l'atrium pour profiter quelque peu du temps qui semblait clément à l'heure actuelle, il foula la terre désolée, la tête pleine de questions sur le devenir de la mission. Pour l'instant, tout semblait bien aller. Mais est-ce que la suite serait aussi calme, il en doutait, rien ne se passait normalement quand il était dans les parages.

Il continua sa route jusqu'à un petit monticule de pierre où il s'arrêta à côté, il allait sortir la gourde d'eau de son sac à dos, quand il sentit du mouvement derrière lui et qu'il vit un chien, une femelle. Il la regarda attentivement, elle tenait ce qui ressemblait à une tablette.

Elle resta assise à ses pieds, il voulut prendre la tablette, mais elle la tenait fermement dans sa gueule, il ne savait que faire, ne voulant pas se faire mordre, il n'avait jamais eu de chien à sa décharge, il releva le regard vers sa maîtresse attendant elle aussi une réaction de sa part. Peut-être que la chienne voulait des caresses, c'était sûrement son mode de récompense.

Il inspira un petit coup et se baissa à hauteur de l'animal, il avança calmement la main et la posa sous la mâchoire, elle ne disait rien aussi, il promena sa main sur son cou et derrière les oreilles. La chienne commençait à remuer de la queue appréciant le traitement, il la caressa encore un peu avant de tenter de prendre la tablette.

« Hey, tu voudrais bien me donner ça, s'il te plaît ? »

Il ne savait pas si elle comprenait réellement ce qu'il disait ou si le fait de l'avoir caressé lui faisait avoir confiance, mais elle lâcha la tablette. Il essuya la légère trace de bave et l'étudia sous toutes les coutures, elle était parcourue de divers symboles qui devait être le dialecte du peuple précédent, mais n'étant pas linguiste, il ne sut ce qui était écrit.Il se releva lentement, flattant encore la tête de l'animal avant de retourner du côté du Major faire son rapport, la tablette bien en évidence.

« Major. La chienne de mademoiselle Jones a trouvé ceci. Malheureusement, je ne suis pas linguiste aussi, je pense qu'il serait plus juste de la faire téléporter à bord du dédale. »


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Karola Frei
Major
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Jeu 25 Fév - 11:19

Karola Frei
Les ordres donnés, les membres de son équipe s’avèrèrent particulièrement efficaces pour les exécuter. Ce n'était pas étonnant dans le sens où ils semblaient être les seuls sources de vie à des kilomètres à la ronde. Le lieutenant Kelly le lui confirma après quelques minutes, une fois sa ronde effectuée. Il avait en revanche repéré une route qui semblait mener à la porte. C’était une bonne nouvelle.

Merci, Lieutenant. Vous pouvez revenir”.

Les recherches de Riyel furent plus fructueuses puisqu’il fut en mesure de donner quelques éléments concernant ce qui les entourait. Ça restait vague bien sûr mais c’était toujours un bon début.
Les années 1930, vous voulez dire ? Ca me semble tout de même plus évolué que ce que je pensais.” Elle n’avait pas les connaissances précises pour s’imaginer à quoi ressemblaient vraiment les structures de cette époque, mais elle avait été prête à parier à partir des mosaïques qu’on se rapprochait plus de l’Antiquité voire du Moyen- ge. Bien évidemment, ce qui valait sur Terre ne valait pas forcément dans Pégase, aussi, elle se fiait au jugement de son collègue.
Sur ces révélations, revinrent vers eux Jones et son chien qui tenait un vestige dans sa gueule et qu’il présenta à Von Gikkingen. En vérité, l’atrium en lui-même valait des fouilles archéologiques approfondies afin de cerner quelle civilisation avait investi les lieux, mais sans garantie de sécurité il allait falloir se contenter d’envoyer quelques fragments au Dédale pour recherches comme Riyel venait tout juste de le proposer. Elle jeta un regard à la tablette que le scientifique lui tendait sans rien comprendre à ce qu’elle avait sous les yeux; puis opina du chef.

Oui faites, et prenez quelques photos, ça intéressera sûrement du monde sur le Dédale.

Elle observa Riyel effectuer quelques manips afin de procéder à l’envoi des données aux vaisseaux et quand le faisceau lumineux de dématérialisation s'estompe, l’officier rangea précautionneusement son détecteurs de signes vitaux dans sa poche tout en décrétant à son équipe :
Bien, je ne vois aucune raison de nous attarder davantage ici. Mettons nous en marche vers la porte des étoiles. Jones vous ouvrez la marche avec Nova, Kelly, vous la fermez. Les autres, restez bien dans le rang. Nous allons suivre cette route” indiqua-t-elle en montrant au sol les quelques vestiges de la voie pavée qui s’étendait devant eux. Il y a avait une petite trotte à faire pour atteindre leur premier objectif et cette fois-ci, ils seraient à découvert entourés de désert, s’ils pourraient voir venir le moindre ennemi, l’inverse aussi était vrai. Quoique des locaux auraient certainement l’avantage sur eux. Aussi, l’attention serait de mise durant toute la durée du trajet.

Après une demie-heure de marche à un rythme aussi soutenu que possible pour ne pas perdre de temps mais aussi pour ne pas trop solliciter les organismes dans un climat sec et aride, la porte finit par apparaître dans leur champ de vision. L’air chaud circulant à proximité du sol donnait l’impression d’un mirage qui n’en n’était pas un puisqu’après avoir vérifié les coordonnées géographiques, il fut confirmé qu’il s’agissait bien de la porte des étoiles. A première vue, la zone était aussi déserte que l’avait été l’atrium
Le soldat Hawke se détacha alors du groupe pour rejoindre le DHD, Karola sur ses talons afin d’aller inspecter un côté de la porte des étoiles. Une fois au pied de l’arche, elle inspecta la structure qui s’élevait sous ses yeux et en levant la tête dû plisser les yeux car le Soleil l'aveugla considérablement, ce qui ne facilitait guère l’observation.

Hawke s’affairait visiblement de son côté et elle put la voir tenter d’encoder une adresse mais rien ne se produisit comme elle vint le lui confirmer quelques instants plus tard. Si le DHD était intègre, le problème devait certainement venir d’ailleurs.

La porte ne doit plus avoir l’énergie nécessaire pour s’activer. Il faut rendre compte de vos observations au Dédale, soldat.” Il lui semblait après tout, qu’il faille alimenter en E2PZ une porte pour que celle-ci s’active.
Von Gikkigen, avez-vous repéré quelque chose ?

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Riyel Von Gikkingen
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Mar 11 Mai - 23:56

Riyel Von Gikkingen

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Riyel


Les manipulations sur la tablette fini, il l’observa disparaître dans un flash de lumière, toujours aussi fasciné par les procédés atlantes. Il s’en retourna aussitôt vers son matériel qu’il avait laissé près du rocher et sac sur les épaules suivit la troupes sur la route pavés.

Tournant toujours la tête à droite et à gauche, regardant le peu de végétation survivant sur cette planète, il se fit la réflexion qu’elle avait sûrement dû être splendide avant le crash du vaisseau, notamment avec l’architecture de l’atrium, il devait sans doute y avoir bien d’autre bâtiment mais d’ici, il ne percevait rien de plus.

La porte des étoiles fut bien en vue et malgré qu’il en voyait une pratiquement tous les jours, l’émotion était tout autre. Elle se dressait au milieu de ce désert comme une conquérante. Une conquérante qui semblait avoir quelques soucis. Tandis que ses camarades faisaient le tour des environs, il s’approcha à son tour de la porte.

La main gauche tenant fermement la sangle de son sac à dos sur son épaule gauche, il marcha lentement pour analyser chaque détail qui pourrait requérir son attention, mais rien à ce niveau.

Il tiqua un peu, déçu de ne rien trouver qui pourrait l’aider, peut-être était-il trop concentré sur le fait de trouver quelque chose de semblable à l’atrium, aussi il refit le tour en occultant tout ce qui l’entourait à compter des deux femmes près du DHD. Notant par ailleurs la présence anormale du lichen et de cet arbre au centre de la porte. Il était surprenant que de la végétation pousse sur et autour de la Porte mais si cette dernière n’avait jamais été utilisée pendant de nombreuses années, c’était tout de suite moins surprenant. Il resta quelques secondes supplémentaires à l’observer, récoltant à l’aide d’un petit scalpel et d’un tube à essai quelques échantillons de lichens puis avec un autre tube des échantillons d’écorce sur l’arbuste avant de prendre la direction du DHD, rejoignant ceux qui tentaient de percer les raisons du dysfonctionnement de la Porte. Au pied du dispositif, il utilisa une petite pelle pour creuser sur une vingtaine de centimètres. Le sol, sec et poussiéreux céder sans qu’il ne soit besoin de faire de grands efforts. De nouveau, il prit quelques échantillons, testa la composition du sol. La concentration en métaux ferrugineux était plus importante que dans ses précédents relevés, près de l’Atrium et chose qui le rassura la terre se faisait légèrement humide. Ainsi, en creusant d’avantages, il était possible de trouver de l’eau, en faible quantité certes mais c’était déjà cela.

Il décida ensuite d’ouvrir la plaque sur le pilier supportant le lourd cercle de métal des commandes pour jeter un œil aux composants. A l’intérieur, il n’y avait pas de végétation qui avait poussé, un peu de sable tout au plus s’était infiltré. Il souffla dessus pour l’en chasser et à l’aide du détecteur de signe de vie, il vérifia la quantité d’énergie disponible. Elle était relativement basse mais sans atteindre des niveaux catastrophiques. L’exobiologiste se gratta la tête, perplexe. S’il y avait de l’énergie, était-ce bien le problème ? Sans doute Karola Frei avait raison en émettant l’hypothèse que ce soit la faiblesse des réserves qui empêchaient l’activation mais il n’en était pas absolument certain. En tant que scientifique, il savait qu’il fallait toujours douter des hypothèses. Il prit sa tablette dans son sac, et des câbles pour se raccorder aux commandes et utilisa un programme de diagnostic. La plupart de ce qui s’affichait sur son écran lui était des plus abscons. Il se redressa pour composer à nouveau l’adresse d’une planète et put constater qu’au moment où le septième chevron aurait dû s’enclencher le niveau d’énergie attribué à la procédure chutait brutalement. Cela tendait à confirmer l’hypothèse du Major selon laquelle l’énergie était le problème. Mais et si ce n’était qu’un symptôme du véritable mal ? Ne put-il s’empêcher de se demander en récupérant ses instruments et refermant la trappe d’accès.

Il se tourna vers les deux femmes, inspira une bonne bouffée d’air pour se donner du courage et répondre à la question qu’elle venait de lui adresser : avait-il trouvé quelque chose de son côté.

« Oui Major. De ce que j’ai pu comprendre, l’énergie disponible est dans les limites pour activer la porte jusqu’au septième chevron où elle est tout simplement coupée. C’est peut être les réserves qui sont trop basses ou le résultat d’un bug. Je contacte le Dédale pour demander un spécialiste ? »

Oui, faites. Ainsi qu’une photographie souterraine de la zone si cela est possible.



chevron chevron chevron


Depuis l’orbite, l’équipage du Dédale pouvait observer la planète, si silencieuse. Les appareils de mesure enregistraient depuis l’arrivée du vaisseau une multitude d’informations, sur la composition des sols, l’environnement, le climat… Lorsque la demande d’analyse du sol autour de la Porte arriva, l’un des techniciens en poste ne put s’empêcher de plaisanter avec son collègue, suggérant que quelqu’un en bas devait espérer trouver de l’or. Après tout, les observations initiales, sommaires certes, n’avaient rien dévoilé. Et la nouvelle analyse plus poussée apporta la même réponse, et ce quelque soit les clichés. Le sol était composé de roche, terre, minéraux ferrugineux et c’était bien tout. Nulle cavité, nulle formation anormale. La Porte était posée sur la terre ferme.
Quant au spécialiste demandé, il fut téléporté quelques minutes plus tard, ainsi que trois militaires chargés d’assurer sa défense, devant la Porte et il entreprit d’étudier le problème.

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Shaun Kelly
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Jeu 13 Mai - 8:26

Shaun Kelly

MJ 35 : Le Marteau de Volundr




Le G.I. s’était replié aussitôt l’ordre donné, à la fin de son observation, rejoignant le groupe qui s’apprêtait à se mettre en marche en direction de la porte. Il faisait encore jour, et l’assaut du soleil commençait déjà à se faire sentir sur sa peau qui se voyait sensiblement de fines gouttes d’humidité, à hauteur de ses tempes et de sa nuque. Heureusement qu’il avait prévu le coup, sa tenue le fondant aussi bien dans le décor qu’il avait opté pour des vêtements thermorégulant. Cela ne l’empêchait pas d’en éprouver la chaleur, seulement de ne pas en être davantage accablé.

D’un geste de la main, il réajusta le bas de sa cagoule pour libérer son visage. Il n’était pas pour l’heure question de tempête de sable, même s’il se méfiait de ces vents à venir, et il avait besoin de tout son souffle dans la manœuvre de progression qu’ils allaient suivre. La cadence soutenu, il ferma la marche, plusieurs pas en retrait, tel qu’ordonné par le Major, restant attentif à leur arrière aussi bien qu’à leurs flancs, son M110 SASS pressé contre son torse, le maintenant empoigné prêt à en faire usage si le besoin s'avérait nécessaire.

La marche fut longue, pas vraiment fatiguante au regard de ses habitudes, lui dont la formation l’avait vu obligé à progresser sur des dizaines de kilomètres plusieurs jours de suite, rendait celle-ci davantage comme une parenthèse. Il gardait son attention focalisée tout le long de leur progression, son regard affûté sillonnant les reliefs à la recherche de silhouettes parasites qui viendraient briser les courbes sinueuses du désert, ou arrondir les rocailles des roches voisines. C’était un travail de fourmis que le repérage sans outil, ne pouvant progresser des lunettes grossissantes aux yeux, car chaque millimètre de son attention représentait des mètres de distance à inspecter.

Il se permettait parfois pourtant de faire une halte légère en rabattant son monoculaire grossissant à son regard, le temps d’une vérification rapide assisté de cet outil, avant de se remettre en marche, rattrapant en marche plus rapide le convois au devant pour retrouver sa place. Lorsqu’ils finirent par atteindre la porte, son immense anneau se découpant dans l’horizon d’azur, et grossissant davantage à mesure qu’ils s’en approchaient, le Lieutenant entreprit de sécuriser la zone et d’assurer la sécurité de ceux qui seraient trop occupé à étudier la porte pour rester attentif. C’était son boulot après tout.

Il dévia donc de sa trajectoire peu avant d’arriver réellement sur place, venant chercher un point en hauteur si le relief des lieux n’était pas plane, ou se contentant de se positionner au mieux pour balayer l’horizon. C’est sans doute à cet instant qu’il fut saisi de cette étrange impression, de ce défaut dans sa barre éloignée qui lui faisait s’y attarder un peu plus vers le Nord-Ouest. Il ne perdit pas une seconde lorsque l’éclat confirma ses craintes, avant même qu’il ai pu réussir à identifier la menace réelle, il préféra se porter sur la prévention plutôt que l’attente, activant sa communication, se référant rapidement à sa montre-boussole pour en déterminer la direction.

//Contact non identifié sur le secteur porte des étoiles. Demande d’appui vigilant du Jumper sur zone pour confirmation. Direction Trois Un Cinq de notre position. Je répète Trois Un Cinq de notre position. Éclat provenant du Nord-Ouest, supposé lunette de visée ou jumelles. Probable unité à pied, un tout seul. Confirmez. //

Aussitôt son contact passé alors qu’il se retrouvait rabattu au sol, il épaula son fusil, sa joue trouvant le confort de l’appui sur la carcasse métallique alors qu’il mettait en branle ses gestes mécaniques pour ajuster le focus de sa lunette. Si le tireur ou l’éclaireur probable avait fait l’erreur de ne pas couvrir l’éclat de son verre aux reflets du soleil, lui, avait l’avantage d’être dans l’alignement opposé, ce qui lui offrait un bon couvert à ce niveau-ci. De son balayement de canon, il chercha à couvrir la zone repérée d’où provenait l’éclat pour en repérer l’origine.

//Bien reçu.// répondit le pilote du jumper avant d'entamer un virage pour se rendre aux coordonnées indiquées tandis que Shaun effectuait un balayage, observant au travers de la lunette de son fusil. Toutefois, où qu’il regardait, il n’y avait que du sable et de la terre ocre à perte de vue. L’air tremblotait sous l’effet de la chaleur, des nuages de sables virevoltaient par endroit sous l’effet du vent. Il n’y avait pas de mouvements sur la position du potentiel tireur. Soit ce dernier était parfaitement immobile, soit il était déjà parti. Le jumper lui donnerait la réponse quelques minutes plus tard après qu’il eut survolé la zone, sous occultation, par deux fois. Au premier passage, le pilote ne repéra rien que ce soit à l’oeil nu ou sur ses instruments mais lors du second il identifia clairement une forme allongée, immobile. Elle avait beau porter une tenue de camouflage, il n’y avait aucun doute à avoir.
//Votre gars est repéré. 3700 mètres direction nord nord ouest de votre position. Tireur en tenue de camouflage. Il ne fait qu’observer on dirait. Reprenons surveillance. Nous vous le gardons à l’oeil.//

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Emma Hawke
Sous Lieutenant
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Dim 16 Mai - 16:55

Emma Hawke
Tout le monde s’affairait et des éléments commençaient à être trouvés de-ci, de-là. Une tablette avait même été trouvée par le chien d’Ava. Je ne savais pas si ça serait concluant ou non n’ayant aucune connaissance dans ce domaine mais ça prouvait qu’il y avait de quoi faire des analyses dans le coin. Mes coéquipiers firent rapidement transférer l’objet sur le vaisseau pour savoir de qui il en retournait.
De mon côté, après avoir fait mon maigre rapport au Major, elle me demanda de transmettre mes observations au Dédale. Je m’exécutais sans discuter bien que peu satisfaite de ma maigre participation.
Emma à Karola : « Reçu Major. »
Sans attendre je retournais près du DHD, et entrais en contact avec le Dédale où je fis part de mes conclusions qui n’avait pas vraiment de valeur à mes yeux, n'ayant aucune compétence dans ce genre de technologie.
Entre temps, Riyel examina à son tour le DHD mais avec une autre approche, plus scientifiques, en effectuant des mesures et en fouinant plus loin que je n’aurais pu le faire. En effet, il se mit à creuser en prenant soin de prendre des échantillons. Quand il revint vers la Major j’écoutais attentivement ses conclusions. Il parlait de problème énergétique, ce qui était tout à fait logique. Les piles ou E2PZ ne sont pas éternelles.
Je n’aimais pas être inutile et c’est le sentiment que j’éprouvais en ce moment. Mis à part la tâche précise qui m'était attribuée en cas d’évacuation en urgence, je n’avais aucune compétence spécifique pour aider mes camarades.
Alors, je fis ce que j’aurais fait au cours d’une mission de routine en tant que pilote : observation et recherche d'éléments étranges ou ennemis. Je sortais les jumelles et je me mis à scruter les alentours à la recherche de je ne sais pas quoi.

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Atlantis
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Ven 21 Mai - 22:50

Atlantis

MJ 35 : Le Marteau de Volundr



L'assistance du spécialiste du Dédale



Tech. Wilcox:

Oscar Wilcox assura les attaches de son gilet tactique avec les mains tremblantes. Les trois militaires de la sécurité du Dédale l’observaient sans dire un mot, ils comprenaient dans un sens. Première fois qu’il retournait au sol après sa rencontre désastreuse avec des Wraiths, seul survivant d’une équipe d’investigation.
Combien lui avait-on volé déjà ?
Cinq ? Dix ? Quinze ans ?

Le technicien avait fait tout ce qu’il pouvait pour ne pas être réformé. Ses connaissances et son expertise avaient servi de garde-fou. Sans ça, on ne lui aurait jamais donné une chance de s’en remettre et de rester à bord. Beaucoup sur le Dédale suspectait l’ancien d’avoir joué sur quelques tableaux pour le garder dans l’équipage.
Sans ça, il aurait fini comme ces pauvres mecs. Renvoyé sur Terre, une petite pension pour handicap de guerre, à faire le taxi pour les bienheureux qui débarquaient de l’ancrage.

Wilcox avait une chance incroyable d’être resté, il en avait conscience. Alors il faisait bonne figure, ignorant les regards, l’idée que l’on se faisait de lui, et des élans de pitié dont il se serait bien gardé. Comme pour se donner du courage, il se racla la gorge et referma la porte du casier métallique. Son visage vieilli et couvert de rides apparut sur le miroir qu’il avait accroché là, pour se forcer à se voir, à accepter ces nouveaux traits. Les siens…beaucoup plus vieux.
Ce Wraith avait fait de lui un vieux...

« Oscar. »

Le technicien se retourna vers son camarade militaire et acquiesça. Il prenait trop temps, il mettait l’unité en retard. Wilcox n’en menait pas large mais il réprima la trouille qui habitait ses entrailles et passa la bretelle de la bandoulière autour de son cou. On le testait clairement. S’il refusait de descendre par traumatisme, ce serait la porte de sortie définitive.
Pendant ce temps, un peu par esprit de camaraderie, le soldat Wakks s’était emparé de son neuf millimètre. Il en vérifia le chargeur.
« Ça va aller, mon gars. »
Wakks arma le pistolet, engagea la sécurité, puis le rangea dans le holster de poitrine.
« Ouais...ouais... » souffla-t-il, cachant difficilement son état.
« Sinon...on peut demander à Wagner. »
« Wagner ?!? PUTAIN !! »
Wakks lui sourit, il avait touché dans le mille.
« Ce couillon confond les cristaux de strates avec les injecteurs naquada !! »
« Ce serait ça alors ? » dit-il en faisant mine de comprendre le charabia de son collègue.
« Non. Cette femme, là. Heu...Hawkes. Et l’autre type. Ils me mettent la puce à l’oreille. »

Wakks avait réussi son coup.
En l’attirant sur le sujet de l’anomalie, il prit la route avec les deux autres soldats et le laissa décrire ses hypothèses. Les éléments rapportés par l’équipe sur place étaient, selon lui, très paradoxaux. C’est ce qui éveillait d’autant plus son intérêt scientifique et lui fit oublier la peur.

Grâce à ça, Oscar Wilcox ne sentit son coeur bondir qu’en étant frappé par la différence de température. Entre l’atmosphère régulée du Dédale dont il s’était habituée et cette planète désertique, le soudain changement le surpris et il observa les environs avec beaucoup de nervosité. Heureusement, il y avait cette équipe d’explorateurs commandée par un Major et son trio de gardes du corps se déployait déjà.

Wakks lui fit un signe de la main. Il le contraignait à se bouger, à ne pas s’attarder sur la crainte et la menace.
Wilcox aperçut deux personnes autour du DHD. Son regard se posa sur le pilier dont on avait démonté la trappe de service. Le petit trou creusé dans le sable ne lui échappait pas non plus et il sentit le moteur de sa spécialité s’enclencher : la curiosité.
Il resserra sa main autour de la poignée de sa mallette et entama les premiers pas. Une femme et un homme, ça devait être les deux personnes qui avaient fait les constatations initiales.
« Oscar, spécialiste DHD. » se présenta-t-il sans trop savoir quoi dire.

Il se tourna un instant vers ses gardes du corps, hésita, et décida enfin à déposer ses affaires. Il retira sa bandoulière, ouvrit sa mallette pour en sortir deux ordinateurs et entreprendre un diagnostic plus performant. Si les premiers résultats étaient conformes à ce que les explorateurs avaient constaté, le technicien tomba rapidement sur de nouveaux éléments mystérieux.
« Ca alors.... » murmura-t-il avant de changer les branchements sur les tuiles.
Le temps s’écoula, longuement, et il tenait une piste sérieuse. Oscar répéta son enquête deux fois pour être certain qu’il n’avait pas halluciné. Il aurait été incapable de dire depuis combien de temps il était penché sur ce DHD. Mais lorsqu’il en leva enfin le nez, c’était pour appuyer sur sa radio et faire part de ses découvertes au Major. Dans la précipitation, Oscar ne se rendit pas compte qu’il s’était trompé de canal. Il émit ses découvertes sur toutes les fréquences radio.
//Major Frei ! Le DHD a connu un piratage intentionnel. Quelqu’un s’est donné beaucoup de mal pour le dissimuler dans le fonctionnement même du clavier. Il fait jouer une sécurité classique de la Porte. Son dernier chevron se bloque parce qu’il n’y a pas assez d’énergie pour initier l’horizon des événements. Or ! Une Porte des Étoiles se recharge d’elle-même avec le temps. Elle détient toujours une charge complète imprégnée dans les condensateurs à Naquada de l’anneau. En l'occurrence, c’est grâce à ça que les équipes SG pouvaient activer la Porte sans DHD sur la Voie Lactée, à l’époque. Mais là...//
Wilcox tapota le DHD avec son stylo.
//Il y a un cycle d’auto diagnostic permanent qui pompe juste assez de ressources pour que cette charge ne soit jamais complète. Comme ça, on a l’impression que le système fonctionne, que tout est alimenté. Mais quiconque active la Porte dans un sens ou dans l’autre reçoit un message d’erreur parce qu’il n’y a pas assez de jus pour le déclenchement. Si je vulgarisai, je dirai que c’est une ampoule qu’on a trafiqué pour faire sauter les plombs au tableau.//
//N’importe qui se serait contenté de faire fonctionner la Porte sur sa durée d’utilisation max au lieu de s’emmerder à ce point-là. C’est ce que les Wraiths font d’ailleurs. Ils lancent la Porte sans arrêt pour empêcher les victimes de se barrer. Ils n’envoient pas de virus.// intervint Wakks sur la même fréquence pour ne pas perdre les autres.
//L’emploi de ce piratage impose un dessein beaucoup plus stratégique. A ce stade, ce n’est que de la spéculation. Mais...si j’avais le loisir de parier : je dirai qu’on a cherché à empêcher toute venue sur cette planète.//
//Tu peux la réparer ? Investiguer davantage ?//
//Oui. Mais ça se comptera en heures.//

Le soldat Wakks acquiesça.
//On se charge de la sécurité, Major. Vous pouvez continuer votre mission sans vous soucier de nous. Mais quels sont vos ordres ? Voulez-vous que l’on répare la Porte ? Ou que l’on se contente de creuser la piste du piratage ? //



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Karola Frei
Major
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Sam 22 Mai - 9:01

Karola Frei
Les relevés envoyés par le Dédale après que la demande eût été transmise par le technicien de l’équipe ne révélèrent rien de nouveau. Sous la porte s’étendait des mètres et des mètres de roches et de sable. En un sens c’était rassurant mais cela signifiait que le problème venait d’ailleurs. Karola espérait que le débarquement d’un spécialiste leur permettrait d’y voir un peu plus clair. Très réactif, comme à l’accoutumé, le vaisseau du colonel Caldwell envoya très rapidement un petit groupe de 3 soldats chargés de protéger un scientifique. Faisant peu de cas de l’air peu rassuré de ce dernier quand il s’approcha d’elle pour se présenter, Karola lui rendit son salut. Après tout, il n’y avait rien d’étonnant à ce qu’un civil soit un peu effrayé à l’idée de venir travailler sur le terrain. Rares étaient ceux qui trouvaient cela exaltant de quitter leur petit nid douillet qu’était leur laboratoire. L’essentiel étant qu’il fasse bien son travail, pour le reste les militaires s’en chargeaient.

Laissant le dénommé s’occuper du DHD, Karola alla rejoindre Shaun Kelly là où il avait établi son poste d’observatoire car il avait repéré une présence dans leur champ d’horizon. Après confirmation du Dédale qu’il s’agissait bien d’un tireur visiblement en embuscade, elle prit ses jumelles pour observer également le guetteur. Il était bien loin de leur position pour qu’il soit distinguable et donc atteignable, l’inverse était donc vrai également. Cependant, il s’agissait d’une menace à prendre au sérieux. Ils ignoraient tout de la culture qui peuplait ce monde et que des étrangers viennent investir les lieux pouvait très certainement être vu comme une agression. Il apparu donc nécessaire au major d’établir rapidement un premier contact avec eux.

Derrière elle Oscar l’interpella, aussi elle rangea ses jumelles afin d’écouter ses conclusions qui s’avérèrent plutôt surprenantes compte tenu des informations dont ils disposaient. Le scientifique se lança dans des explications jargonneuses pour leur apprendre en substance que la porte avait été trafiquée et pas de n’importe quelle manière, voilà pourquoi leurs tentatives s’étaient révélées infructueuses.
« Cette manipulation, demande-t-elle un niveau de connaissances et de technologie élevé ou bien n’importe qui pourrait la faire ? Vous pensez qu’il puisse s’agir d’une erreur ou bien cela semble-t-il trop élaboré pour être dû au hasard ? » demande-t-elle au technicien.
//Quand on cherche à pirater un système sans que ça se voit, il faut bien connaître son fonctionnement.// amorça-t-il, toujours sur les ondes. //La technologie des Portes des Étoiles est infiniment complexe. Ce n’est pas à la portée de n’importe qui. Il faut s’y connaître en programmation Atlante et en architecture de cristaux de contrôle. Ce n’est pas pour rien que les Anciens ont été les seuls à en construire… donc oui.//
Oscar acquiesça.
//Oui, Major. Il faut un niveau au moins équivalent au nôtre.//
Le technicien vérifia une nouvelle fois son ordinateur avant d’ajouter d’un air catégorique.
//Le dysfonctionnement est bien orchestré. Déguisé pour simuler une panne au yeux de tous. Ce n’est pas un hasard, ni une erreur. Mais je ne peux pas vous dire qui est le coupable. J’ai besoin de plus de temps et c’est sans garantie.//

Le coupable pouvait donc être n’importe qui, cependant, Oscar supposait que cette manœuvre était destinée à empêcher quiconque de rentrer. La probabilité qu’il s’agisse de l’oeuvre des autochtones de cette planète était plus grande. D’autant plus qu’ils étaient à présent surveillé de loin par l’un d’entre eux, mais encore une fois ce n’était qu’une probabilité. Ils avaient donc peut-être à faire à une civilisation plus développée qu’ils n’avaient pu le penser.
« Vous en avez déjà fait beaucoup, Oscar, merci à vous.”
S’ouvrait donc la possibilité de rétablir la porte, ce que le scientifique semblait pouvoir faire avec un peu de temps. Toutefois, si elle avait été trafiquée ce n’était peut-être pas sans raison et sans aucune information à ce sujet, il n’était pas raisonnable aux yeux de Karola de la réparer. Si un danger avait menacé la planète et que c’était là la seule solution de les protéger qu’ils avaient trouvé, c’était les y exposer à nouveaux que réparer la porte supposait.
Aussi décida t-elle la chose suivante en réponse à Wakks :
« Ne réparez rien pour l’instant. Nous allons nous rendre au village afin d’en apprendre un peu plus sur tous ces mystères. Restez cependant sur place, si jamais nous apprenons que cela est nécessaire, vous pourrez procéder aux réparations. En attendant, essayez d’en apprendre un peu plus sur notre espion..” indiqua-t-elle en direction vers la position de l’embusqué.

Décision prise, il n’y avait pas lieu de s’attarder davantage. Après s’être hydratée et vérifié que tout son équipement était en place, Karola se tourna vers son équipe.
« Nous nous dirigeons vers le village à présent. Considérons que ce peuple est potentiellement évolué sur le plan technologique, il va donc nous falloir être très prudent. Nous reprenons le même schéma de déplacement que précédemment. .” Elle contacta le Jumper pour leur faire part de leur plan et demander une couverture pendant leur déplacement et la surveillance du secteur du tireur adverse.

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Atlantis
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Dim 23 Mai - 19:59

Atlantis

MJ 35 : Le Marteau de Volundr


le Village au dessus du vide


L’équipe se tourna vers le Nord, se préparant à laisser derrière eux la Porte des Etoiles et les hommes envoyés par le Dédale afin de déterminer le problème et éventuellement le régler. La première équipe passa à deux kilomètres de l’atrium, puis il se retrouva derrière lui. Ils avançaient rapidement, profitant que le terrain ne soit que peu accidenté pour ne pas suivre les vestiges d’anciennes routes, lorsque ces dernières étaient encore visibles. Et la chance semblait de leur côté car les heures les plus chaudes semblaient être derrière eux. La température baissait, délaissant les 47° Celsius auxquels la journée avait culminé lorsque le soleil était à son zénith pour retrouver une petite trentaine bien plus supportable. Lorsqu’ils se trouvaient sur la route, tous les 5,3 kilomètres, ils rencontraient des piliers de pierre, sans inscription visible, différant les uns des autres par leur forme : à mesure qu’ils avançaient, le nombre d’angles diminuait. Certains étaient tombés, et gisaient, intacts ou en morceaux. C’étaient de simples bornes qui permettaient d’évaluer la distance, à l’aide de formes géométriques, un système qui transcendait les langues et pouvait être compris par toute espèce ayant une perception de l’espace au sens ordinaire.
Chaque membre était attentif à ce qui l’entourait, guettant le signe d’un observateur, d’un tireur. Ils avaient été sous la lunette d’un, ils pouvaient s’attendre à être suivis ou observer mais ils ne remarquèrent rien. La vérité est qu’il n’y avait alors rien à remarquer, avant d’avoir atteint les premiers contreforts des montagnes où des postes de surveillance et campements sommaires abandonnés et dissimulés révélaient la présence d’une civilisation. A une époque, il y avait eu une véritable défense, invisible ou presque depuis le ciel comme la route tant ces sites se fondaient dans le décor. Mais les Atlantes ne faisaient que les remarquer au loin, sur une corniche, sur un pan de falaise percée d’ouverture artificielle. Le chemin qu’ils empruntaient les faisaient longer les contreforts puis se dirigeaient vers l’ouest, avant qu’un sentier ne s’ouvre et ne permette de prendre la direction du village. Ils savaient qu’ils trouveraient après un temps un escalier qui leur permettrait de monter rapidement et sans grand danger à travers les montagnes mais lorsqu’ils virent les premières marches, c'est un certain découragement qui se fit sentir : elles étaient hautes. Elles avaient été faites ou pour rendre l’ascension ardue ou pour des gens de plus grandes tailles que la médiane humaine. A 500 mètres d’altitude, l’eau se fit visible pour la première fois, sous la forme d’une petite cascade maigrichonne qui tombait, glacée sur les têtes, à peine suffisante pour créer un cours d’eau mais assez forte pour rendre glissante une volée de dix marches, comme allait le découvrir Ava Jones en dérapant sur l’une d’elle et se tordant méchamment la cheville alors qu’elle se trouvait quatre marches au dessus de la personne suivante qui parvint à la retenir avant qu’elle ne roule jusqu’en bas en culbutant tout le groupe. Lorsque la maître chien voulut poser le pied au sol pour se remettre debout, elle lâcha un glapissement de douleur. Sa cheville était douloureuse et virait au rouge. Elle ne pourrait pas poursuivre la mission.
« Désolée Major, je crois que je me suis tordue la cheville. » dit elle, posant une main sur la tête de sa chienne qui venait auprès de sa maîtresse pour lui mettre un coup de truffe humide sur le bras comme pour la réconforter.
Puis, bien plus haut, alors que l’escalier tournait ils découvrirent la ravine et un fleuve agité en contrebas. Ils étaient proches du sommet et pouvaient deviner en se penchant dangereusement dans le vide les formes des premières habitations.
Lorsque, enfin, ils mirent le pied sur la dernière marche, ils découvrirent une ville organisée, avec des bâtiments défensifs aux extrémités : les tours. Ils étaient au pied de l’une d’elle et déjà en sortait deux hommes de hautes statures, arborant des tenues blanches et des bâtons se terminant par deux boules à pointes. Des armes d’apparence sommaires. L’un avait une chevelure blanche et des traits ridés, l’autre avait les cheveux noirs et était plus jeune. Tous deux portaient, comme sur les images capturées par le Dédale, des lunettes de protection qui n’auraient pas dépareillées sur des cosplayeurs steampunk même si ici ce n’avait rien d’une simple recherche esthétique. Ils ne firent aucun geste agressif, posant l’une des boules du bâton sur le sol d’un geste synchrone, levant une main paume vers le haut pour leur faire comprendre qu’ils devaient s’arrêter.

« lehkro-tee » ordonna le plus vieux avant de sortir un cylindre de métal percée de quatre trous, de poser un doigt sur le premier et un sur le quatrième avant de souffler dedans, produisant une note qui retentit entre les parois, informant le village de la venue d’étrangers. Des habitations les plus proches, soit moins d’une minute après, car la tour était bordée par des bâtiments agricoles plus récents qu’elle -leur fonction se se devinait par le fait que des serres en jouxtaient certains côtés et leur âge par le simple fait qu’ils ne présentaient pas les signes d’une usure quelconque qu’auraient des bâtiments anciens-, des hommes et femmes s’approchèrent. Une petite dizaine, des curieux. Aucun ne semblait hostile mais tous reculèrent, pris de méfiance à la vue des armes des militaires. Une enfant, à en juger par sa taille et ses formes plus féminines, désigna l’arme, poussa un cri de stupeur et recula en cherchant le regard de ses congénères. Cette dernière semblait l’effrayer. Mais un adulte posa sa main sur son épaule, sur l’injonction d’un des deux gardes. Des mots gutturaux qui échappèrent aux Atlantes mais avaient quelque chose qui donnait le sentiment qu’ils étaient rassurant.

« Tehlshee » reprit le garde, le regard posé sur les Atlantes tout en englobant d’un geste de la main le village et ses habitants. Il présentait ainsi son peuple, sans prendre le risque de dialoguer longuement dans sa langue, se doutant que leurs visiteurs ne la maîtrisait pas et laissant l’opportunité à un éventuel connaisseur de s’avancer et lancer la discussion dans ladite langue grâce aux discussions qui animaient une foule qui se dansifiait, passant de la dizaine à la vingtaine. Ils étaient devenus une attraction.



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HRP

Vous voilà au village. La progression n’aura pas été de tout repos mais pas difficile non plus (sauf sur ceux qui n’ont pas l’habitude de marcher de longues heures sans doute).
Vous effectuez donc une arrivée qui a été remarquée car les gardes ne semblaient pas surpris de vous voir, pas plus que les habitants. Ils ne sont pas agressifs à votre encontre et ne s’approchent pas trop de vous, à part les gardes qui viennent à une distance raisonnable pour discuter sans crier.
Suivant votre façon de répondre, la suite arrive derrière. Je ne met pas tout pour vous laisser l’opportunité de choisir comment gérer ce premier contact.
Ava Jones mis hors jeu en raison de son départ du forum.





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Emma Hawke
Sous Lieutenant
Pilote F302
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Mar 25 Mai - 16:51

Emma Hawke

MJ 35 : Le Marteau de Volundr




L’arrivée de spécialistes de la technologie des anciens permit de découvrir pas mal de choses sur le DHD. Le problème venait visiblement de lui et c’était volontaire. Cela ne présageait rien de bon.
Quoi qu’il en soit nous reprenions la marche, droit vers le nord où était notre objectif suivant qui consistait à rencontrer les autochtones. Je n’étais pas très à l’aise à cette idée, n'étant pas ou peu habituée à ce genre de manœuvre. Rencontrer les gens, ça n’a jamais fait partie de mon boulot, mais qu’importe je ferais ce qu’on attendait de moi sans rien dire. Cependant je craignais de faire une erreur qui pourrait provoquer de gros problèmes à mes camarades. Je restais donc un peu en retrait. Cela pouvait être mal perçu par certains, mais c’était une manière pour moi d’être moins à la vue des habitants de ce monde et donc un mauvais signe ou réaction de ma part serait moins vite perçue.

Le chemin était long et il faisait chaud. J’observais cet environnement désertique et inédit cherchant quelque chose qui pourrait être étrange ou hostile mais je ne voyais rien. Tout était mort. Par chance, le terrain sur lequel on évoluait était facile ce qui m’évitait de m’épuiser trop rapidement. A intervalle régulier on pouvait voir des piliers de pierres sculptés. C’était joli mais ils avaient une utilité découverte par l’un des membres de l’équipe : le nombre d’angles diminuait au fur et à mesure qu’on s’approchait de notre objectif. Une sorte de GPS version Alien. Pas con me dis-je intérieurement.

Après cette longue marche nous arrivâmes à l’escalier qui était indiqué sur les rapports donnés avant le départ. Hélas, ce qui n’avait pas été remarqué, c’était la hauteur des marches. Je ne pu retenir un léger soupir de découragement. J’étais sportive comme tous mes camarades pilotes, je remplissais les standards physiques exigés, toutefois, je n’étais pas un marine et j’étais loin d’avoir leurs force physique ou endurance, et surtout je n’avais plus 20 ans. La chaleur étant moins forte, je défis mon foulard afin de mieux respirer. Le tissu légèrement défait flottait par moment selon les petites brises et mes mouvements ce qui lui permettait de sécher.
L'escalade commença. Je suivais le groupe mais je peinais visiblement à garder leur rythme ce qui avait tendance à m'agacer, n'aimant pas être le boulet de service.
Au bout d’un moment on pouvait voir une toute petite cascade. Voir de l’eau me redonnais un peu de courage pour une raison que je ne m’expliquais pas. Peut-être que c’était lié à la vie, possible… Or, le ruissellement que cela produisait sur les marches rendait leur franchissement dangereux et nous eûmes notre premier incident. Ava Jones glissa et dévala quelques marches. D’où j’étais je n’avais rien vu, mais tout entendu. Mes camarades qui étaient plus proches d’elles se chargeaient de la jeune femme qui paraissait aller bien jusqu’à ce qu’elle tente de se lever sans y parvenir à cause de la douleur aigue. C’était sans appel, elle était out et nous avions un membre de moins. J’étais ennuyée pour elle, il n’y avait rien de pire que de se blesser en mission et dans ces circonstances.

La mission se poursuivit, j’étais toujours silencieuse et un peu plus inquiète suite au départ d’Ava.
Une fois en haut de l’escalier, on pouvait enfin voir un morceau de civilisation. Nous étions arrivés près d’une tour et deux hommes armés de bâtons avec une boule pointue en sortaient. Je jetais un coup d’œil rapide au Major pour voir comment elle réagissait afin de calquer mon attitude sur elle.
L’un des hommes parla et comme je m’y attendais je ne compris rien. Rapidement d’autres habitants approchèrent. Nous étions observés ce qui était tout à fait normal car la nouveauté intrigue.
Le mieux que je puisse faire était de ne pas bouger en attendant les ordres.




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Karola Frei
Major
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Mer 2 Juin - 18:22

Karola Frei
L’immensité du désert s’ouvrit une nouvelle fois à eux lorsque la petite équipe se mit de nouveau en marche pour atteindre leur prochaine destination. Avec un tel panorama, Karola se revoyait quelques années auparavant, arpentant les plaines désertiques afghanes, les cadavres gisant parfois le sol en moins. Les voyages intergalactiques et la connaissance d’autres espèces vivant dans la galaxie de Pégase donnaient parfois un goût amer aux conflits terriens auxquels elle avait participé ou qui s’étaient déroulés tout au long de l’histoire de la planète bleue. Elle n’était pas sûre que si elle rentrait un jour sur Terre, elle signerait à nouveau. S’ils avaient été repérés par les locaux, ils ne constituaient pas un sujet d’inquiétude pendant tout le temps que dura leur route. Ils purent marcher à leur rythme, soutenu tout de même, afin d’atteindre leur objectif dans des temps raisonnables. Ils suivaient visiblement la bonne voie car la route était régulièrement balisée par un système local à base de pierres, il n’y avait visiblement qu’à le suivre.

Régulièrement, Karola consultait sa carte pour essayer de se repérer. Elle levait de temps à autre la tête pour remarquer les infrastructures campées dans les hauteurs et qui avaient été reconnues comme des dispositifs de surveillance par les experts du Dédale. Elle savait également, en tout cas au moment de la reconnaissance, qu'ils n’étaient pas investis de vie humaine. La carte montrait également la présence du village qu’ils cherchaient à atteindre mais pour cela, ils allaient devoir s’adonner à une petite séance de grimpette. Ils auraient pu faire appel à l’aide du Dédale ou du Jumper pour s’éviter cette peine, mais mieux valait paraître le moins menaçant possible aux yeux d’éventuels observateurs. En tout cas, ils ne risquent pas d’être déçus du voyage car, lorsqu’ils débouchèrent sur l’unique manière d’atteindre le sommet, il s’avéra qu’il s’agissait d’un escalier taillé dans la roche et dont les marches étaient hautes. Karola eut le déplaisir de le découvrir alors qu’elle était rompue à l’exercice physique. La chaleur ne rendrait pas l’expérience plaisante.
D’autant que les marches étaient rendues humide par l’écoulement d’un cours d’eau. Sans tarder, Ava se mit à entamer sa progression suivie par sa chienne. Elle prit la suite, son arme dans le dos, en grimpant lentement pour assurer ses appuis.

Un cri perçant l’interrompit au bout de quelques marches. Relevant vivement la tête, elle eut tout juste le temps de se rendre compte qu’Ava venait de glisser et de se rétamer à son niveau. Bandant les muscles de son bras, elle parvint à amortir quelque peu sa chute mais surtout à éviter un effet domino. Non sans mal cependant. Prudemment, elle se colla à la paroi rocheuse et s’agenouilla à ses côtés pour évaluer l'étendue des dégâts. Sa cheville était blessée et elle confirma qu’elle ne pouvait pas aller plus loin. Karola activa sa radio et la rassura qu’elle n’avait pas à s’en vouloir. La défection d’Ava n’était pas une bonne nouvelle mais cela arrivait parfois et elle n’était pas à blâmer. Il fallut contacter le Jumper gravitant du côté de la Porte afin qu’elle soit ensuite escortée jusqu’au Dédale où elle serait soignée. Cet imprévu leur permit tout de même de regagner quelques forces, la jeune femme se fendit d’un “ Tout va bien en bas ?” pour s’assurer que ses camarades suivaient puis se remis en mouvement. Elle espéra que la taille de ces marches n’étaient pas représentatives de la taille des locaux. La chute d’Ava étant dans toutes les têtes, Karola fit de son côté particulièrement attention à ses prises et poussa un soupir de soulagement quand elle parvint intacte au sommet après avoir gravi la dernière marche. Après avoir bu une gorgée d’eau salvatrice, elle donna un coup de main à ceux toujours en train de monter en proposant éventuellement une main tendue à ceux qui en avaient besoin.

Elle put rapidement vérifier son hypothèse concernant la taille des autochtones car une fois le groupe réuni au sommet, ils furent accueillis par deux d’entre eux, équipés pour le climat dans lequel ils vivaient. Deux hommes à la différence d’âge prononcé entre les deux. C’était le genre de moment critique où tout pouvait arriver. Les deux groupes se jaugèrent du regard et Karola, l’arme toujours dans le dos, ne fit pas le moindre geste hormis celui de lever les deux mains en l’air en signe amical lorsque le plus vieux des deux leur fit signe de ne pas plus avancer. Quelques mots, dans une langue inconnue suivis de quelques notes de musique la rendirent perplexe. Elle avait été rarement confrontée à des peuplades qui ne parlaient pas la langue commune et on ne pouvait pas dire qu’elle était une diplomate émérite. Elle espérait que l’un de ses compères saurait se démarquer à ce sujet. Elle évita de dialoguer avec eux cependant, pour éviter d’inquiéter leurs interlocuteurs mais aussi pour garder tous ses sens en alerte. Ils étaient à présent en face d’une ville visiblement habitée et très vite elle compris que les atlantes étaient en infériorité numérique. Devant eux, s'agglutinaient des autochtones curieux de cette visite. En avait-il l’habitude ou bien étaient-ils si isolés qu’ils n’en recevaient jamais ? Les questions défilaient dans la tête de Karola alors que son regard se posait sur un enfant visiblement effrayé à la vue de leur attirail.
Le major profita de ce moment pour souffler à ces camarades
Est-ce que l’un d’entre vous comprend cette langue ?

De nouveau, celui d’entre eux qui s'était adressé à eux réitéra la chose, à nouveau dans sa langue et en ouvrant les bras pour attirer le regard des atlantes sur la foule présente puis il se tourna à nouveau vers eux, semblant attendre quelque chose.

Karola décida de reproduire exactement le même geste que l’homme mais en direction de son équipe, elle fit un pas en avant, calmement et ouvrit le bras pour les présenter à la foule. Puis elle dirigea sa main vers elle pour se désigner “Je suis le major Karola Frei ”, puis elle désigna tour à tour ses compagnons “Voici le lieutenant Shaun Kelly, la 1ere classe Emma Hawke et Riyel Von Gikkingen, nous venons d’Altantis. ” Elle se doutait qu’ils ne comprendraient pas, tout comme eux, mais peut-être qu’entendre le nom d’Atlantis se révélerait fructueux.

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Shaun Kelly
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Jeu 3 Juin - 12:25

Shaun Kelly

MJ 35 : Le Marteau de Volundr


Malgré la reprise de leur déplacement après l’arrivée des spécialistes, Shaun restait alerte vis-à-vis de cette silhouette qui avait été repérée au loin. L’homme était prudent, au-delà même de la définition stricte du mot. Il était du genre à évaluer, en permanence, les risques et les conséquences qui en découlaient tandis que son regard scrutait et analysait, calculait et cherchait à anticiper les moindres menaces. Certains désinvoltes pouvaient sans doute affirmer qu’il était du genre parano, et c’était sans doute le cas dans une certaine mesure, bien que dans le bon sens du terme. Il ne cédait à aucune panique, restant dans ce pragmatisme froid qui lui faisait prévoir en amont chacune de ses décisions. Et cette fois-ci ne faisait pas exception à la règle.

Alors qu’il reprenait d’un pas affirmé la route en queue de file, son fusil au devant accolé à son torse le canon pointant en biais vers le sol mais fermement empoigné entre ses bras, il gardait en visuel l’horizon Nord-Ouest. Non pas qu’il ne faisait aucune confiance en leurs yeux dans le ciel qui surveillait la sentinelle, mais comme il se targuait de le dire très régulièrement - sourcé d’un homme certes controversé mais dont tout n’était pas à jeter : la confiance n'excluait pas le contrôle.

Trois kilomètres cinq cent quarante. C’était le genre d’exploit que le Lieutenant suivait de près. Le record de distance pour un tir létal. Sa fierté patriotique en avait encore pris un coup en apprenant l’appartenance d’un tel tir à leur voisin nordique engraissé de sirop d’érable et non flottant sous la bannière étoilée, alors que le premier américain, l’un de ses éminents collègue du 75ième d’ailleurs, n’était placé qu’en sixième position. Macabre compétition qui opposait tout ces spécialistes du meurtre à distance, mais dont l’usage et l’application pouvait éviter bien des tragédies. A peine cent soixante mètres de moins que la position estimée de cet intru qui s'alignait dans son propre horizon des évènements. C’était improbable, mais pas impossible si on tenait compte l’emploi et l’application de technologie non-humaine. Alors, comme il se devait, cette donnée restait gravée dans un coin de son esprit, bien ancré.

Chaque pas attisait un peu plus son attention prudente sur les alentours, mais leur route se déroula sans encombre. Le sable avait laissé une fine couche de poussière sur ses rangers, quasi invisible sur le ton beige qu’il avait équipé, suffisamment serré pour ne pas être encombré de ces insidieux grains. Il marchait dans un silence aussi plombé que le soleil qui les gouvernait dans le ciel. La route serait longue, la marche rapide, il n’avait pas d’énergie à perdre en jacasserie, d’autant qu’il n’était pas soldat à en faire. Ils suivaient une piste, droite tracée entre ce village qu’ils avaient en objectif et la porte qui disparaissait dans leur dos, au constat de ce balisage qui apparaissait régulièrement par l'émergence de piliers distinctifs. Cinq points trois kilomètres de distance entre chaque. Sans doute que ces autochtones avaient une méthode de calcul métrique différente de celle qu’ils utilisaient, ça n’avait absolument rien de surprenant en soit, déjà qu’entre humains, habitants d’une même planète, ils étaient bien incapable de se mettre d’accord sur une méthode commune, alors s’attendre à une régularité calqué sur ce qu’ils savaient sur une autre planète.

La route n’avait pas été éprouvante en soit, bien que fatigante par sa longueur couplée à la lourdeur d’un climat aride, cela avait rendu cet effort à produire marquant. Ce n’était toutefois rien face à ce qu’ils leur attendaient en cette finale ascension avant d’atteindre leur objectif. Le dénivelé présenté par chaque marche s’élevait comme une épreuve dans l’esprit de chacun qu’un sportif comme l’était Shaun prenait en défi. Il n’était pas de nature à se démotiver d’un obstacle physique, bien au contraire. Toujours fixé à son rang d’arrière terrain, il prit le temps d’attente à ce que les premiers entament l’escalade pour observer une dernière fois les alentours du chemin qu’ils venaient d’emprunter, patientant suffisamment avant de prendre son tour. L’épreuve sembla plus ardue qu’anticipé par l’apparition de cette eau ruisselante qui répandait son parcours sur la rocaille qu’ils avaient en appui et qui rendait un peu plus dangereuse encore cette progression.

Au cri qui avait retenti au devant, lorsque la seconde classe Jones ripa et dégringola sur la roche, Shaun avait ancré ses appuis et braqué immédiatement son regard vers les hauteurs, se préparant à rattraper ce qu’il pouvait. Fort heureusement, la chute fut limitée par la réaction du Major laissant quelques temps de suspens pour s'intéresser à l’état de la maître chien. Blessée. Vol blanc comme on disait dans le jargon. Un retour à la case départ pour cause d’incapacité physique. Il n’en tenait pas grande rigueur, c’était le genre de chose qui arrivait, et même pour la femme, il n’en prettait pas davantage d’attention, n’étant pas de ceux qui s’inquiétait outre mesure pour une chose dont il n’avait aucun contrôle. Il se contenta d’attendre et d’assister son départ autant que possible, d’une manière toujours aussi froide et détachée, avant de reprendre la route, verticale pour l’occasion, glissant un « RAS sur fin de marche. » en réponse au Major.

Leur arrivée et le contact avec les premiers habitants de ce fameux village fut plutôt rapide. Pour un éclaireur comme le Lieutenant qui aimait tout anticiper, cela renforça la crispation de ses muscles sur le corps de métal de son arme alors que les deux hommes venaient à leur faire face. Instinctivement, c’est derrière eux que son regard se déporta en premier alors que tous restaient focalisés au devant, toujours en accord avec sa nature préventive. Il se méfiait de tout ce qui était invisible aux côtés de l'apparat flagrant. Comme il l’avait fait remarquer dans le briefing, lui-même et aucun d’entre eux n’étaient expert dans ces domaines alors que l'aîné des gardiens s'adressait à eux dans une langue qui lui était inconnue. Chose qu’il confirma au Major d’un mouvement de tête à sa question, alors qu’une partie des paysans locaux venaient à leur rencontre, attisés par cette curiosité qu’ils représentaient.

Il prit rapidement conscience de cette crainte lisible dans le regard de chacun à la vue de son armement qu’il portait bien équipé et en visuel, entre ses mains, et rapidement, alors qu’il s'assurait qu’aucun n’apparaissait comme une menace, il faisait basculer la sangle de son fusil à son épaule pour la caler dans le dos, quasi à son flanc et se dégager les mains, les ouvrant en signe de tempérance, s'approchant d’un pas lorsque le Major le présenta aux villageois. Il se contenta du silence pour ne pas inonder ces gens de paroles qu’ils ne comprendraient potentiellement pas, et prodigua plutôt un signe de tête, bien visible, en symbole de salutation.
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Riyel Von Gikkingen
Exobiologiste
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Mer 9 Juin - 16:03

Riyel Von Gikkingen

MJ 35 : Le Marteau de Volundr


Ces conclusions rendues, il rangea son petit matériel et attendit l'arrivée de son collègue scientifique en compagnie du Major. Il reprit l'observation des alentours, comme pour imprimer ce paysage désertique dans sa mémoire. À bien y penser, il avait embarqué exprès son appareil photo. En attendant l'arrivée du spécialiste dans les cinq minutes à venir, il pouvait sans doute se le permettre. Bien décidé de suivre le chemin des pensées, il fouilla rapidement dans son sac pour attraper le dit appareil, vérifia que la pellicule était neuve et le cala devant ses yeux. Il prit rapidement quelques clichés des alentours, à commencer évidemment par la porte, maîtresse parmi le paysage, puis de l'étendue face à eux, ainsi que du chemin qu'il venait d'emprunter avant, apercevant en tout petit les vestiges des bâtiments.

Ses photos prises, il remit l'appareil dans son sac à dos pile au moment où il aperçut les anneaux de téléportation déposer les renforts demandés. Il les regarda s'approcher, l'homme à la mallette se présenta très sommairement, il lui rendit son salut d'un simple signe de tête, après quoi, il l’observa se mettre en place et commençait son travail. Trifouillant le DHD en profondeur, n'omettant aucun détail. Lui aurait été bien incapable d'aller plus loin que les simples déductions faites jusque là. Juste après, il leur fait part de ses découvertes et bien que certains termes techniques peuvent lui échapper, il comprit tout de même le fonds du problème. Un imbécile, bien que fort intelligent d'après leur dire, mais imbécile tout de même, avait trafiqué tout le système.

Pendant qu'Oscar allait tenter de réparer tout ce bazar, eux reprenaient la route. Il était impatient de voir tout ce que cette planète avait encore à offrir. Le paysage ne changeait pas plus le long de la route, mais il nota comme tout le monde, l'étrange jeu des piliers. Plus ils approchaient, plus ils différaient, par leur forme, les symboles géométriques. Riyel sort rapidement son carnet, celui où il avait précédemment noté les découvertes à l'atrium, pour consigner les éléments qu'il venait de remarquer. Se faisant, il se retrouva légèrement en retraite du troupeau, le carnet noir retrouva donc vite sa place dans une des diverses poches du sac à dos et il rattrapa l'écart perdu, regardant rapidement les habitations laissées à l'abandon que le groupe dépassé. Sous le soleil et les températures un peu plus clémentes, cela donnait un tableau assez étrange au lieu. C'était sa première fois sur le terrain et il espérait vite pouvoir continuer ses recherches. Les habitants devaient, sans nul doute, regorger d'informations sur ceux ayant logé ici.

Rapidement, ils firent face à une volée de marches immenses, qui lui tira une grimace. Il n'avait jamais été très sportif dans l'âme, hormis son footing matinal et les rares exercices sportifs sur le banc de ses études. Mais n'ayant pas le choix et ne voulant pas rechigner à la tâche, il se prépara mentalement à les grimper. Il nota tout de même, l'aspect humide des marches, l'eau qui s'écoulait allait rendre l'ascension quelque peu compliquée. Il débute l'ascension soufflant régulièrement afin de prendre une bonne oxygénation. Chacun de ses camarades gravit les marches calmement jusqu'à ce qu'il entende un cri aigu. La jeune maître chien venait de dégringoler les marches, se blessant la cheville au passage, avant d'être rattrapé par le major. Cela signifiait la fin de l'aventure pour elle, il en fut désolé, Ava avait l'air d'être très sérieuse et un bon élément de terrain, par la pensée il lui faisait part de tout son soutien avant de transmettre un « Tout-va bien ici aussi Major ! » et de reprendre la route, tout ayant profité de la mise à pied de la jeune femme pour prendre un peu de repos.

Le sommet fut vite arrivé et il accepta volontiers la main tendue du Major, il était loin d'être machiste et de refuser un peu d'aide après une telle épreuve. Et suivant l'exemple, il but quelques gorgées d'eau, il n'avait jamais eu aussi soif qu'en cet instant. Seulement quelques minutes après, les autochtones se présentèrent à eux, il les observa sous tous les angles, prenant chaque détail de leur anatomie en compte, leur taille, leur poids, leur visage, leur maintiens, tous les détails qui pourraient dévoiler tous leurs secrets. Il avait hâte de faire plus amples connaissances et d'étudier leur mode de vie de plus près.

Pour le moment, il se contentait d'interpréter les actions du semble-t-il chef de tribu, qui présentait son peuple. Le Major Frei fit de même pour eux et il tiqua légèrement à son appellation il était scientifique que diable, quelle vision il donnait avec ça. Mais pour ne pas paraître impoli et créer de problème, il ne pipa mot là-dessus. Riyel s'avança simplement au côté du Major, toute main levée en signe de paix et lui glissa deux mots.

« Je n'ai aucune notion de leur langue, pour le moment, mais si je pouvais étudier leur écriture, peut-être que j'en tirerais quelque chose. »

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Atlantis
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Jeu 10 Juin - 12:06

Atlantis

MJ 35 : Le Marteau de Volundr


Rencontre avec la Gardienne de Jadis


La langue employée par Karola n’eut aucun effet apparent chez les villageois. Étrangement, ce peuple, ou du moins ces représentants ci ignoraient la langue « commune ». Pourtant celui qui s’était adressé à eux semblait réellement satisfait de ce début de dialogue, et de la situation, notamment parce que les étrangers avaient pris le soin de prendre une posture apaisante, et de laisser leurs armes pendre plutôt que de prendre des poses de guerriers près à commettre un bain de sang. De plus, Karola, qu’il supposa être la cheffe du groupe, puisque la première à parler, avait répondu à son geste et son mot de présentation du village, par les noms de ses compagnons. Il n’avait certes, comme la plupart de ses compagnons, pas entièrement saisi ses paroles mais le sens était là. Seul le mot d’Atlantis éveilla quelque chose. La cité des Anciens n’était pas un mot inconnu. Il attisait même une certaine curiosité. Preuve supplémentaire de la force de ce dernier nom, il y eut un silence. Quelques secondes suivies d’un brouhaha de discussions, d’interpellations vers les Atlantes qu’ils ne pouvaient comprendre. Certains étaient plus véhéments, mais ils avaient la sagesse de ne rien faire que de parler avec une sorte d’énervement, tant qu’ils n’en sauraient pas plus.
Le vieux garde échangea avec son compagnon puis porta une fois de plus son instrument à ses lèvres, produisant une mélopée plus longue, plus construite et bien plus agréable. Douze notes, de longueurs variables. Une réponse faite de trois notes, bien plus graves, produite par un cuivre, se fit entendre peu après. Le garde hocha la tête, remit son instrument dans sa poche et s’avança pacifiquement, pour saisir Riyel par le poignet, et le tirait avec force mais sans brusquerie, l’obligeant à faire un pas dans la direction qu’il indiquait. Un arrêt. Un regard appuyé et il recommença. Ils devaient le suivre. Du moins, il espérait qu’ils acceptent sans discuter.
Il guida alors les Atlantes à travers la foule, passant entre la tour et les bâtiments d’habitation, puis s’engagea sur un réseau de passerelles majestueux, et impressionnant. Elles étaient conçues d’un alliage de bois et de métal, tenaient par la grâce de poutrelles rivetées dans la paroi, reliant différentes habitations, et parfois niveau. Certaines habitations paraissaient isolées, mais après dix mètres, le garde s’arrêta devant un levier, situé à côté d’une lourde chaîne tendue entre deux rambardes et l’abaissa d’un coup sec et dans un grincement métallique, une passerelle effectua une lente rotation, en descendant progressivement de deux mètres, s’arrêtant dans un dernier soubresaut. Il retira la chaîne puis s’engagea sur cette nouvelle voie, laissant sa main filer le long de la rampe. La pente était douce, mais pour faciliter la progression, des traverses de bois venaient former de légères butées contre lesquels le pied pouvait s’appuyer. C’était donc un jeu de passerelles, sur des rouages, vérins et câbles qui permettaient de se déplacer entre les différentes bâtisses, et entre les niveaux proches. Pour descendre plus profondément, par contre, il y avait quelques ascenseurs, petites cabines d’acier glissant le long d’une cage. L’intégralité du village avait été conçue pour gagner sur le vide, ce qui avait pu être constaté lors des relevés de terrain et du briefing mais qui prenait une toute autre dimension lorsque le filtre de la photographie et des mots ne venaient s’interposer.
Par les fenêtres et portes, et sur les terrasses et balcons des quelques habitations sur le chemin, les Atlantes purent également se faire une idée de la vie quotidienne de ce peuple. Peu ou pas de technologies avancées. Quelques appareils électriques destinés à l’éclairage public et privé formaient les pièces les plus avancées. Le reste n’était que poterie, ferronnerie, livres…
Le terme du trajet fut marqué par une double-porte de verre rouge opaque, et de fer noir torsadé en feuilles de vignes, qui avait été ouverte, donnant accès à une bâtisse ronde, située contre la paroi Est, à l’intérieur de laquelle dormait des livres sur des étagères. Là, assis sur une chaise, une vieille femme, si vieille que sa peau avait la texture du parchemin, parcourait un livre de ses yeux usés, couvert de lunettes émeraudes. Elle reposa le livre volumineux et lourd, le laissant ouvert sur une page où une représentation de la porte des Etoiles et des listes de coordonnées figuraient. Elle se redressa pour les accueillir avec un sourire avant d’agiter la main à l’intention d’une jeune fille, assise dans un coin, vêtue d’une longue robe rouge et au visage couvert d’un voile, retenue par un serre-tête. Celle-ci apporta aussitôt des rafraîchissements, composées d’une carafe d’eau claire dont le goût rappelait en arrière bouche celui du charbon et d’un jus jaunâtre, acidulé, produit par un fruit aux notes de citron et de mangue.

« Soyez les bienvenues visiteurs des Astres, en Tehlshee. Prenez siège. Ne soyez pas surpris, je suis la Gardienne de Jadis, et je sais toutes sortes de choses. Vous devez avoir foule de questions. Mais avant cela, quel feu ardent demeure dans le manteau céleste de votre berceau ? »

Sa voix était éraillée mais encore forte pour son âge. Ce n’était pas un murmure qui peinait à sortir de ses lèvres. Elle écoutait les réponses, parfois son regard se perdait un peu dans le vague, comme si son esprit vagabondait avant de revenir mais elle ne perdait pas le fil. C’était comme si elle réfléchissait à plusieurs choses à la fois.
° CODAGE PAR DITA | EPICODE °

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Karola Frei
Major
Second responsable militaire
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√ Arrivée le : 14/05/2015
√ Date de naissance : 09/04/1983
√ Nationalité : Allemande

√ Age : 41
√ Messages : 2298
√ Localisation : Site Alpha

Sam 12 Juin - 17:10

Karola Frei
Ryiel lui confirma que pas plus qu'elle, il n'était capable de les comprendre. Elle espérait donc que les locaux disposent d’une langue écrite qui lui permettrait de décoder leur langage et donc de mieux pouvoir communiquer avec eux. Jusque-là, il faudrait être très attentifs à la manière de se comporter dans les actes mais aussi aux expressions faciales. Sa tentative d’introduction de son équipe, bien qu’elle ait tenté d’y mettre les formes, sembla rendre perplexe voire méfiants certains membres de la foule. En effet, une fois sa prise de parole terminée, quelques sifflements, mains levées, sourcils froncés, succédèrent à un silence gênant. Ne sachant pas vraiment quel comportement adopter, car les manifestations restaient toutefois minoritaires, la jeune femme resta immobile, n’osant pas un regard vers ses camarades pour justement le laisser rivé devant elle, juste au cas où. Heureusement, intervient l’un des deux gardes qui les avait accueillis. Il sortit son instrument et joua quelques notes qui apaisèrent les esprits échauffés. Lui n’avait pas semblé offusqué mais difficile de le savoir réellement. D’autant plus, qu’une fois la symphonie terminée, le vieux garde se saisit vivement du poignet de Ryiel et le tira dans son sillage. Pour le coup, le message ici était clair.
« Suivons-le, mais restons prudents. On utilise nos armes qu’en cas d’ultime recours. » Indiqua-t-elle à ses camarades alors qu’ils se lançaient à la suite du jeune garde. En fendant la foule dont certains membres avaient un regard méfiant, ou bien s’écartaient vivement, Karola se risqua à un « Je suis si mauvaise diplomate que ça ? » à l’attention de ses compagnons alors qu’ils s’enfonçaient, sans en avoir vraiment le choix, dans le cœur de la roche qui servait d’abri aux locaux. Sans vraiment d’indice, elle pensait sérieusement que c’était parce qu’elle avait dit ou fait quelque chose de déplaisant auprès de leurs hôtes qu’ils se retrouvaient menés ainsi. A tout le moins, cela leur permettait d’approfondir leur premières observations sur cette nouvelle civilisation.
La performance architecturale montrait que les habitants de cette planète avaient parfaitement su s’adapter à ses contraintes climatiques et géologiques. Ils n’avaient pas à faire à une civilisation peu évoluée, au contraire. Leur niveau de technologie restait toutefois limité, en tout cas en comparaison de celui des Atlantes. Le Major profitait de cette petite balade dans le dédale de rues formé par les habitations et innombrables passerelles pour photographier mentalement les alentours afin de pouvoir en dresser un tableau assez fidèle lorsqu’elle serait devant son ordinateur pour rédiger son rapport. Bien sûr, elle espérait que l’équipe pourrait prendre quelques clichés avec leur matériel, cependant, pour le moment elle préféra se contenter de suivre les locaux. Même si ces derniers se montraient amicaux, il était de rigueur de garder quelque méfiance à leur égard.
Leur accompagnateur les fit arriver et s'arrêter finalement devant une lourde porte dont le matériau translucide et brillant au soleil semblait faire penser à du verre. Sa couleur rouge lui donnait beaucoup de charme et collait parfaitement avec l’environnement désertique. Les portes ouvertes laissaient entrevoir l’intérieur de ce qui, de prime abord, semblait être une sorte de bibliothèque. En témoignaient les nombreux livres rangés soigneusement dans leurs étagères. Ce premier petit tour d’horizon visuel fait, son regard se posa sur la femme qui siégeait au centre de la pièce. Une femme dont elle n’aurait su estimer l’âge sinon qu’elle devait sans doute être d’une grande sagesse. Les lunettes et son air sérieux jouaient beaucoup dans cette première impression.
La petite troupe s’approcha et Karola ne fut pas mécontente de se retrouver dans un lieu fermé couvert, même si la chaleur y était présente, un peu d’ombre ménagerait un peu leur corps et esprits sérieusement échauffés par la traversée effectuée par son équipe depuis leur arrivée. Comble du bonheur, avant même qu’elle n’ait eu le temps d’y penser. Une jeune fille s’approcha d’eux les bras chargés de rafraîchissement pour donner suite à la demande de la vieille femme. Karola saisit un verre et s’inclina en guise de remerciement à la jeune serveuse mais ne porta pas ses lèvres au gobelet tout de suite, en revanche, elle accepta de s'asseoir. En réalité, c’était surtout parce qu’elle fut un peu prise de cours par les mots de bienvenue de leur hôtesse. Elle se définit elle-même comme une gardienne de jadis. Karola pensa tout de suite aux Anciens, se pouvait-il qu’elle soit l’un d’entre eux ? Cela expliquait certainement qu’elle parle la langue commune. C’était source de satisfaction certes, mais son verbiage était bien étrange. La question qu’elle leur posa ensuite ne faisait pas sens pour elle. Le major tourna alors la tête vers ses camarades pour voir si eux aussi étaient tout aussi perplexes par cette étrange formulation.
Avant toute chose, elle fit tout de même une présentation à l’image de celle faite quelques minutes plutôt et les avait conduits ici puis, elle ajouta «Veuillez m’excuser, mais je ne suis pas sûre de comprendre votre question. »

« Le feu qui éclaire les ténèbres et réchauffe votre terre natale ? Pardonnez, de votre langue, il ne reste que des bribes. Assez pour entendre, trop peu pour donner le véritable nom. »

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