Une nuit à bord | Emma, Chenoa

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Matt Eversman
Caporal
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√ Arrivée le : 08/12/2012
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Dim 11 Oct - 15:46

Matt Eversman
Patrouiller dans le Dédale n’était vraiment pas la mission la plus passionnante. S’il était détaché sur Atlantis, Eversman demeurait membre de l’effectif du Dédale et par conséquent se devait d’effectuer une partie de son temps de travail à bord. Certainement un moyen pour Caldwell de l’avoir à l’œil et de lui rappeler l’immense épée de Damoclès qui pesait autour de lui. L’ancien Matt aurait peut-être tenté de négocier l’affectation avec l’Officier Intendant mais l’actuel répondit par la positive prévenant par la suite les superviseurs d’équipe d’Atlantis de son indispobilité. Ces derniers étaient certainement déjà au courant mais un excès de zèle ne pouvait faire de mal.

La Terre avait été atteinte depuis plusieurs jours maintenant. L’escale permit au vaisseau de faire le plein d’approvisionnements de toutes sortes : munitions, nourriture, matériel mais aussi personnel pour remplacer les pertes et les blessés. Les voilà désormais tous en route pour la galaxie de Pégase filant à la vitesse de la lumière. Il y avait toujours plus d’activité avec des nouveaux à bord, ces derniers ayant du mal à se retrouver dans ce dédale de couloirs et de pont mais aussi avec la discipline stricte qui régnait à bord. Si c’était plus libre sur la Cité, ici le Commandant veillait à ce que les règles soient appliquées à la lettre et l’approche était parfois un peu rude.
Cette nuit n’avait pas fait exception.

Eversman avait été appelé en urgence par le pôle Com pour intervenir avec un collègue sur un débordement pont 6. Deux civils visiblement alcoolisés qui semblaient prendre les coursives pour des urinoirs. Les deux tenaient une bonne couche hurlant à tout rompre quelques chants dans une langue inconnue. Cela énervait bien entendu les dortoirs aux alentours, dérangés par le bruit et il s’en était fallu de peu pour que la situation dégénère. C’est donc sans grande douceur qu’ils furent amenés en cellules de détention pour décuver sous surveillance, l’un d’eux profitant du trajet pour lui vomir sur les chaussures. Vraiment une super nuit…

C’est donc après un passage par les cases douche et vestiaire que Matt rejoignit le mess ayant plus que besoin de reprendre un peu de forces. Il avait hâte que le quart se termine qu’il puisse passer le relai mais un coup d’œil vers la montre ne le rassurait pas. Il restait encore quelques heures avant de pouvoir se glisser dans la couchette. Se servant un gobelet de café et prenant ensuite un donut en main, l’homme rejoignit les rares personnes présentes attablées.

« Longue nuit pour vous aussi ?»

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Emma Hawke
Sous Lieutenant
Pilote F302
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Dim 11 Oct - 18:21

Emma Hawke
C’était mon premier voyage vers Atlantis à bord du Dédale mais l’un des innombrables que j’avais déjà effectuée sur l’Odyssée. Ces deux vaisseaux étaient à la fois semblables et différents. Quoi qu’il en soit je me retrouvais parfaitement à l’intérieur ayant quasiment été fait sur les mêmes plans.
Après être montée à bord et présentée au pacha pour me mettre sous ses ordres j’avais eu le temps d’installer mes affaires et prendre connaissance de mon planning. Je découvrais que mon service se répartissait entre garde en tant que pilote mais aussi surveillance et sécurisation intérieur du bâtiment. J’avais cru comprendre que nous avions des civiles à bords et que ces énergumènes avaient tendance à se lâcher et se croire en colonie de vacances. Bref, le voyage n’allait être long et sans doute peu amusant.
En regardant de plus près les précisions de la partie pilotage je constatais qu’en plus du F-302, je devrais passer de nombreuses heures sur la passerelle avec le pilote du Dédale pour travailler un doublon avec lui pendant quelques jours. Cela voulait dire que je leur servirais sans doute de remplaçante si besoin pendant les périodes calmes. Je n’y voyais aucun inconvenant surtout pendant les semaines passée en hyperespace car il n’y aurait rien à faire avec les F-302 à part attendre, vérifier leurs systèmes et faire des simulations. Caldwell avait sans doute lu mon dossier et vu sur quoi j’avais travaillée. Etre employée ainsi me plaisais assez.

L’heure du début de ma garde approchait. Je filais par le mess prendre un petit encas et une bonne dose de café avant de prendre mon poste. Je me présentais à mon responsable qui me indiqua sur quel secteur je devais tourner et commença à parcourir la multitude de couloirs et de zones de stockages qui constituaient les ponts inférieurs du vaisseau.
Toutes les heures je transmettais mon rapport par radio par un simple RAS et écoutait ce que mes camarades racontait. L’un d’entre eux avait eu la mal chance d’avoir droit à des civiles bourrés qui se vidaient… pas de bol. De mon côté je préférais être là où j’étais, il y avait peu de monde mis à part deux techniciens qui réparaient un système récalcitrant vu les insultes qui fusaient quand ça ne fonctionnait pas.

Le temps passait lentement. Heureusement que je marchais car le sommeil m’aurait rapidement gagnée. Je détestais ce genre d’astreinte mais ça faisait partie du job tout comme l’entretient des zones communes. Nous y passions tous.
En passant par le mess qui faisait partie du secteur dans lequel je devais passer je croisais quelques rares personnes et en profita pour prendre un second café vite fait avant de repartir. C'est assise à une table, silencieuse mais à l’écoute de ma radio qu’un camarade me demanda si la nuit avec été longue pour moi aussi. Je levais les yeux vers lui et découvrit un homme dont l’allure et la morphologie m’indiquait qu’il s’agissait d’un rude gaillard. Je ne savais pas encore qui était qui, et s’il était là depuis longtemps. C’était donc pour moi l’occasion de me présenter et faire connaissance avec mes équipiers pour cette nouvelle aventure. Comme toujours ne sachant pas trop sur quel pied danser avec les inconnus, je préférais rester distante histoire de voir à quel genre de personne j’avais à faire.


« Longue… Je dirais surtout monotone, mais les tours de gardes sont toujours ainsi. Positivons, c’est bientôt terminé. »

Je préférais rester évasive et surtout ne pas me plaindre à peine arrivée. D’ailleurs je n’avais aucune raison de râler, je faisais tout simplement le boulot qu’on me donnait. Je ne pouvais pas toujours faire ce que je voulais et je n’avais jamais cherché à échapper aux tâches de ce type qui n’avaient pas grand choses à voir avec mon boulot principal.
Je me levais et lui tendais la main.


« Je m’appelle Emma, je suis nouvelle ici. Et vous ? »

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Dim 11 Oct - 19:10

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Naturellement sociale, l'amérindienne vit deux personnes en train de discuter à une table du mess alors qu'elle s'extirpait de la cuisine avec un plateau de donuts dans les mains, et forcément, elle se dirigea vers eux pour faire un brin de causette. De toute façon, elle était connue sur le Dédale pour avoir une grande gamelle. Gus, le chef cuistot, ne serait pas content de voir qu'on avait tapé dans le stock, mais comme il devait pioncer comme un rat mort dans sa cabine, il n'en saurait rien avant le lendemain matin. Et puis... il était le premier à dire quand elle passait le midi au self, avec son plateau, qu'elle était un squelette et qu'il fallait qu'elle mange plus. A chaque fois, elle avait sa louche de purée supplémentaire dans son assiette. La première fois, loin d'être le genre de personne à courber l'échine, elle lui était rentrée dans le lard, bloquant la fil derrière elle qui voulait juste avancer et manger. La discussion avait duré un moment, et désormais, ils étaient plutôt bons potes.

« Salut. Vous aussi vous êtes condamnés à errer comme des vers solitaires dans le ventre de la bête ? », fit-elle pour la forme, en tirant une chaise à elle tout en baillant grossièrement sans mettre sa main devant sa bouche. Ben oui, elle tenait un carton avec des viennoiseries arrondies, elle ne pouvait pas faire mieux !
« J'comptais ramener ça aux techos du Cambuis, qui sont de quart cette nuit comme nous. », se justifia-t-elle en tapant dans le carton pour prélever sa dîme alors qu'elle venait de le poser sur la table. Les Poètes du Cambouis étaient une des équipes de techniciens affectées à la maintenance du croiseur, et qui bossaient en trois huit. Ils étaient de nuit aujourd'hui, et elle s'entendait plus ou moins bien avec eux, ne serait-ce que pour leur coup de main quand ils avaient retapé Eaglestar, "son" F-302, ainsi surnommé.

Elle poussa le carton vers eux, histoire de leur signifier qu'ils pouvaient se servir, en ajoutant :

« Vous pouvez y aller, y en a au moins deux par personne, et j'sais déjà qui n'en prendra qu'un de toute façon. »

Genre Scott, son co-pilote. Il mangerait tout le carton, là n'était pas le problème, mais ce serait une façon de l'embêter que de lui en ramener qu'un. C'était le genre de petites attentions qu'ils pouvaient se faire pour s'emmerder mutuellement, même si ça restait bon enfant. Une complicité d'équipe, ça se travaillait !

Elle n'était pas certaine de connaître ni l'homme, ni la femme, pourtant elle écumait le rafiot depuis un moment. Peut-être de nouvelles têtes arrivées par le biais des renforts qu'ils avaient chargé suite à leur passage sur Terre ? Engoncée dans son treillis réglementaires Penikett les regarda tour à tour avec son regard sombre que tous les natifs Navajos possédaient. Ca et leurs cheveux noirs, fins, et longs. Elle croisa ses longues cannes, décontractées, et se présenta, ayant raté les présentations :

« J'crois pas vous connaître. Moi c'est Chenoa, Chenoa Penikett, pi... » Ses yeux accrochèrent les insignes de la blonde. « Et, mais, tu es pilote ?! Moi aussi ! J'suis de l'escadrille Tribord et toi ? »
En fait, elle était tellement naturelle qu'elle n'avait pas capté qu'ils étaient moins gradés qu'elle et que ça poserait peut-être problème comme façon de se ramener... Mais c'était Chenoa, son grade, c'était juste la conséquence de son statut de pilote. Elle n'était pas faite pour commander, sauf dans son F-302.

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Matt Eversman
Caporal
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Dim 11 Oct - 20:48

Matt Eversman
« Matt…»

Ce fut le seul mot qu’il put échanger avant d’être interrompu par l’arrivée d’une livreuse de Donuts portant l’uniforme du Dédale. A croire que la demoiselle avait cherché à profiter de la quiétude du lieu et de l’absence des cuisiniers pour faire un casse en volant ce qu’il restait de provisions.

« Les technos du Cambuis ? » Répéta-t-il le nom lui était vaguement familier, preuve qu’il l’avait déjà entendu quelque part. Pas étonnant qu’il n’en connaisse pas davantage, il n’était plus si souvent que ça à bord et il rôdait rarement du côté des moteurs et des zones techniques en dehors des tours de garde réglementaire. Il y avait pas mal de noms pour les équipes sur le Dédale, une manière de se retrouver en famille avec des membres et souvent une certaine hiérarchie.

« C’est pas eux qui ont foutu un bordel monstre à nouvel an ?» Finit-il par lâcher, une lueur de génie lui revenant en tête. «Mais si sur la piste de bowling. Je suis sûr que c’était eux.» Affirma-t-il soudainement fier d’être parvenue à se rappeler d’un élément. Il n’obtint pas confirmation de suite, place aux présentations qui tournèrent vite en rendez-vous où il eut l’impression de tenir la chandelle avec les deux « pilotes ». A défaut de pouvoir participer à la conversation surexcitée, il plongea un petit bout de son donut dans le café avant de le croquer. Toujours aussi bon. Le gras, c’est la vie !

Il les laissa faire connaissance avant de sentir les regards sur sa personne l’incitant à interrompre son petit déjeuner nocturne pour leur répondre.

« Euh bah moi c’est Matt. Je suis de la Sécurité. » Il montra l’insigne sur l’épaule de sa veste. Mieux valait ne pas ajouter le nom de famille, son nom et l’histoire qui y était liée était si connue qu’il y avait maintenant des jeux de mots avec et il n’avait pas le courage de les supporter.

« ça fait un moment que je suis là mais je suis souvent détaché sur Atlantis. »

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Emma Hawke
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Mar 13 Oct - 21:31

Emma Hawke
Le jeune homme que je rencontrais me répondit assez rapidement, me donnant lui aussi son prénom. Il s’appelait donc Matt et avant qu’il ne puisse m’en dire plus sur lui nous fûmes interrompus par une tempête brune. Qui s’immisça dans la conversation sans y avoir été invitée. Elle nous saluât et commença-nous parler de tout un tas de choses dont je ne saisissais que la moitié du sens. J’étais surprise par son arrivée, je n’avais absolument rien contre elle. Le fait est que je ne m’attendais tout simplement pas à être accostée aussi vivement et familièrement. Je lui sourit légèrement ne voulant pas paraître désagréable au premier abord et me faire passer pour la grincheuse de service. Toutefois j’avais l’impression que la nouvelle génération de militaire était sacrément désinvolte. Pas que je sois à fond sur l’étiquette, mais il y avait de nombreuses façons d’accoster des inconnus et à mon sens ça façon de faire ne me plaisais pas trop. Quand je vis les grades accrochés sur la combinaison de la brune et les insignes je fus encore plus surprise. Une jeune femme pilote et officier. Heureusement que je ne lui avais pas répondue sèchement… Cela m’aurait sans doute causé de nombreux problèmes.

En écoutant Matt répéter une des expressions de la brune, je compris que je n’étais pas seule à ne pas tout saisir et cela me rassurais un peu. Même si j’étais du genre réservée, mettre les pieds dans le plat quand il le fallait ne me gênait pas. J’attendais simplement qu’elle ait terminée de parler pour lui répondre.

"Les techos du cambuis… Pardonnez-moi je ne saisis pas… Vous parlez de qui ?" Mes paroles étaient assez douces et on pouvait sentir une certaine curiosité mélangée à de la nervosité liée à ce nouveau lieu et personnes.

Je les écoutais échanger quelques paroles en apprenant un peu plus sur eux. Matt me paraissait être là depuis longtemps compte tenu des anecdotes sur un événement du premier de l’an et d’une histoire de bowling dont je ne comprenais aucune allusion. Il travaillait dans la sécurité c’était assez vague et je comptais bien lui poser quelques questions par rapport à son rôle car il faisait aussi des détachements sur Atlantis et cela devait être sacrément intéressant.
La jeune brune se nommait Chenoa et était de passage par le mess pour ce que je prenais pour une pause casse-croute non prévue partagée avec d’autres personnels de garde de nuit. C’était sympa de sa part. Elle semblait surtout naturellement bienveillante et ne se prenait pas la tête.
Après réflexion mais surtout une légère analyse mes deux interlocuteurs du moment me paraissaient agréables et intéressants. Cette courte pause débutait positivement.

"Matt, vous semblez en connaitre beaucoup sur ce vaisseau et les habitudes qu’il y a ici. C’est un sacré avantage.
Je dois faire ma garde sur les ponts inférieurs. C’est assez calme mis à part des techniciens qui planchent sur une panne dont ils ne trouvent pas l’origine. Les pauvres ça m’a l’aire d’être un vrai casse-tête…
Y-a-t-il des points précis à surveiller plus que d’autres ?"


Je parlais de boulot, ces vraie, ce n’était peut-être pas le mieux pour faire connaissance mais je n’avais rien d’autre comme idée pour le moment. La fatigue commençait à se faire sentir entre le départ de la terre et cette première garde. Je n’avais plus vingt ans après tout. Les tours de garde faisaient partie de ces trucs que je me passerais bien de faire et je ne m’en cachais pas.
"Donc sécurité et Atlantis, vous avez dû en voir de sacrées choses !" J’étais vraiment intéressée par ce qu’il faisait, j’espérais qu’il ne pense pas que je me moquais de lui. Généralement quand je discutais avec d’autres militaires, je me rendais compte qu’il y avait un gros apriori sur les pilotes. En effet les gens pensent souvent que les pilotes sur croient supérieurs aux autres. Pour certains c’est vraie c’est le cas on peut dire qu’ils ont pris le melon. Mais moi… non, j’ai grandis là-dedans, et côtoyé tout un tas de professions trouvant de l’intérêt dans chacune.

De nouveau assise, je regardais Chenos avec son butin joliment chipé. Ca me rappelait les conneries d’enfant que je faisais avec mes amis sur la base aérienne où j’ai grandie. Comme quoi les choses ne changent pas et c’est rassurant.

"Bien joué pour les beignets, mais non merci, c'est gentil, j’ai déjà pris un en-cas avant de prendre mon service et j’ai peur de ne pas arriver à m’endormir une fois ma garde terminée.
Une prochaine fois à l’occasion."

Je n’avais vraiment pas faim. C’était sans doute à cause de ce départ, de cette nouvelle aventure qui était assez incroyable, importante et loin de chez moi. Je partais pour une autre galaxie avec un gros risque de blessure ou de décès. J’avais toujours été consciente des risques mais le jeu en valait la chandelle. J’avais envie de voir plus de choses mais aussi d’argent pour financer les études de mon fils. Même si je ne le voyais pas souvent il allait quand même me manquer.

Elle avait aussi vu mon insigne de pilote et me demandait sur quelle escadrille j’étais. Je fis une légère grimace car je n’avais pas d’affectation précise. Comme toujours mon expérience peu commune de pilote d’essai qui finit par être pilote de chasse me poursuivait et faisait de moi une sorte électron libre employée sur tout et n’importe quoi en fonction des besoins. L’adaptation est un point fort comme on dit.

"Oh… Oui…
En effet je suis pilote mais je n’ai pas d’affectation précise. Je volerais sur F-302 si besoin. Cette semaine on me demande de me remettre en selle sur un DSC-304. Pour servir de doublure aux pilotes du Dédale pour qu’ils se reposent pour la partie Hyperespace qui nécessite une technique de base. Ca va me rappeler la période où je travaillais sur la mise au point de l’Odyssée. "


J’avais dit pas mal de choses sur moi, même un peu trop à mon goût. C’était au tour des gamins de parler un peu.
"Ça fait longtemps que vous voyagez sur le Dédale ou que vous travaillez sur Atlantis ? Racontez moi tous les deux ce que ça donner la vie sur une autre galaxie ? "

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Ven 16 Oct - 16:29

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« Des techniciens qui vivent dans le dortoir qui s'appelle les "Poètes du Cambouis". C'est leur petit nom tout simplement. J'aurai dû préciser. », confirma Chenoa avec un sourire. Et elle confirma les propos de Matt avec un claquement de doigt qui se termina par un index pointé sur lui. « C'est eux ! », fit-elle avec un sourire.

Une sacrée équipe, qui s'occupait bien plus de la maintenance du croiseur que de celle des F-302 mais ils étaient multitâches. C'était à eux qu'on devait aussi l'idée du parachutage avec un vieux C-5 Galaxy lors de l'opération Normandie contre la reine Wraith Meda'Iyda. Chenoa connaissait l'histoire presque par coeur.

Tout le monde termina de se présenter suite à ces quelques propos sur les techniciens. Matt était donc affecté à la sécurité du Dédale et à celle d'Atlantis ? C'était rare les personnels affectés sur les deux entités. Chenoa savait la fermer aussi, et n'était pas toujours au centre de l'attention. En fait, elle ne le cherchait pas spécialement, elle était juste... naturelle. D'aucun qualifierait même qu'elle avait un petit côté innocent assez mignon, mais elle ne s'en rendait pas vraiment compte.
Qui plus est, les questions que la blonde posait au militaire de la sécurité l'intéressait aussi. Elle était du genre curieuse, et les affectations et missions des autres l'intéressaient toujours. C'était bien pour ça qu'elle passait sa garde avec les techniciens d'ailleurs, ne se plaçant pas vraiment sur un piédestal comme certain de ses collègues. Pour elle, tout le monde bossait en équipe dans cette expédition, et surtout sur ce croiseur.

Elle ne se formalisa pas plus du refus ou non de prendre des beignets. Elle proposait, ils disposaient, c'était fait de bon cœur, alors il était inutile de se forcer.

« Pooo, tu pilotes le croiseur du vieux ?! », fit-elle en écarquillant les yeux. Elle n'avait jamais eu ce privilège, mais n'était pas taillée dans le même bois que Emma. Elle n'avait connu que la chasse, et les F-302, ce qui était déjà pas mal vu son âge. Sans parler de fait qu'elle avait participé à la mise au point de l'Odysée. Passionnée par tout ça, Chenoa était ravie de cette rencontre. Coyote faisait bien les choses quand il le voulait ! Généralement, il y avait un pendant néfaste à ce qu'il faisait, mais pas toujours.

« Quelques temps maintenant, je ne sais plus exactement, mais le temps passe vite. », confirma-t-elle avant d'ajouter. Fallait jamais lancer la machine Penikett, Scott serait le premier à le dire. « Je suis sortie de l'école de pilotage de F-302 pour me retrouver sur le Dédale. C'est quand même sympa comme première affectation sérieuse ! Et de là, direction l'escadrille Tribord. Si tu peux venir dans celle-ci, je te le conseille, tout le monde s'entend bien, et y a une bonne cohérence de groupe. Sans parler de la dynamique ! » Elle marqua une pause pour croquer dans son beignet, et repris la bouche pleine tout en avalant finalement sa bouchée : « Chur Atlantich, j'y suis pas trop allée, seulement pour des missions d'appoint d'aide, pilotage de Jumper en l’occurrence vu que Coyote ma filé le gène. Du coup je saurai pas trop te dire comment c'est exactement, mais sinon, la vie sur le Dédale, je suppose que c'est la même que sur un Porte Avion, la vue sur Lantia en plus, ça en jette assez. Pareil pour les vols en F-302 dans l'espace. Encore qu'il faut être prudent... On s'est perdu une fois avec mon copilote... On a faillit y rester, perdus dans le vide spatial. Faut avoir de sacrées ressources techniques quand ça merde, c'est pas comme en atmosphère ou tu te crashes directs. Là tu continues à flotter. Enfin tu dois savoir tout ça déjà... »

Elle fit un petit sourire en croquant de nouveau dans son beignet, faisant enfin... silence. Encore qu'elle avait un truc à ajouter.

« Sinon, je travaille sur un algorithme censé réduire les consommations en carburant des avions. On l'a intégré dans notre F-302 pour test, et c'est plutôt concluant. »

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Matt Eversman
Caporal
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Sam 17 Oct - 18:20

Matt Eversman
« Une garde sur les ponts inférieurs ?!» Répéta-t-il tout en réfléchissant au planning de la sécurité qu’il avait pu voir passé et essayant de se rappeler si des absences avaient pu lui être rapportées. C’était assez étonnant qu’une personne en transit soit intégrée dans les rotations de quarts, surtout qu’il semblait que ce soit son premier voyage à bord. Les formations occupaient l’essentiel du temps des nouvelles recrues afin qu’elles soient pleinement opérationnelles une fois débarquées sur Atlantis. De plus, la jeune femme étant pilote, s’il manquait quelqu’un : les effectifs auraient été pris parmi les fantassins et ce ne serait donc pas elle qui aurait été appelé en priorité.

« Il doit y avoir erreur. Je vais me renseigner mais à mon avis, vous pourrez rester dans votre quartier ou bien assis en briefing. Vous pouvez me donner votre nom et grade s’il vous plait ?»

Une fois les données récupérées, le Caporal s’écarta des demoiselles le temps d’échanger quelques informations avec le Pôle Com du vaisseau. S’il y avait bien des personnels au courant de toutes modifications d’emploi du temps, de quarts ou de la pointure d’un membre de l’équipage, c’était bien eux. De vrais as sans qui le Dédale ne serait pas ce vaisseau si bien organisé et géré d’une main de fer. En attendant les confirmations, le donut était attaqué de toute part avant de bientôt disparaitre dans son estomac. Eversman commençait à loucher sur ceux ramenés par la dénommée Chenoa lorsque l’information lui fut transmise et après avoir remercié les Ingénieurs, l’homme revint vers eux pour partager un brin de conversation autour d’un sujet passionnant : la consommation de carburant des F-302, son préféré.

« Pas de quart pour vous dans les ponts inférieurs, Sergent. Briefing à 8h en salle B12. J’ai oublié l’intitulé mais cela a un rapport avec les jumpers. Désolé…» Fit-il en haussant les épaules. Lui préférait les tours de gardes aux différents briefings même si patrouiller dans un secteur n’avait rien de bien passionnant. Il avait hâte de rejoindre Atlantis et de reprendre les missions d’exploration, un peu d’air frais ferait du bien. L’homme les laissa échanger encore un peu trouvant une échappatoire dans son quobelet de café avant de finalement se décider à piquer un Donut dans le carton bien rempli.

« Merci, Sous-Lieutenant.» Lâcha-t-il en attrapant son précieux qu’elle lui avait permis de prendre en approchant le carton. Il n’y avait rien de raisonnable à en dévorer un de plus mais un peu de sucre pour continuer le quart ne serait pas de trop. Il s’apprêtait à croquer dedans lorsqu’un message fut diffusé dans les haut-parleurs faisant cesser toute conversation.

« Sécurité au pont 9. On nous signale un incident.»

Aussitôt la chaise râcla le sol alors qu’Eversman se remettait sur pieds délaissant le café mais pas le gâteau, pas question.

« Désolé, c’est le boulot !»

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Emma Hawke
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Sam 24 Oct - 21:09

Emma Hawke
Chenoa m’expliquait gentiment ce qu’elle appelait les « Poètes du Cambouis ». Les surnoms entre groupes étaient souvent importants surtout dans des bâtiments comme l’Odissey ou le Dédale. Cela ne changeait pas d’un porte avion traditionnel, nous formions un grand groupe et il y avait des sortes de petites factions qui avaient leur importance. Dès que j’arrivais dans un endroit de ce type j’aimais connaitre son fonctionnement et ses traditions car cela aide énormément à se faire accepter surtout quand on est comme moi, une personne qui a du mal à se mélanger aux autres.
Quand l’histoire de Matt sur une gros bordel avec une piste de Bowling fut recoupé par la jeune femme qui confirmait qu’il s’agissait bien des mêmes gus, je fit un léger sourire me rendant compte avec nostalgie et amusement que les choses ne changeaient pas que l’on soit sur l’eau ou l’espace.


« Merci pour la précision, ce n’est pas grave, vous utilisez simplement les expressions quotidiennes qu’il y a sur votre vaisseau. J’aime bien poser des questions pour en apprendre le plus possible sur le fonctionnement d’un endroit mais surtout sur les gens qui y vivent. Ça évite pas mal de maladresses et je gagne du temps j’ai toujours eu un peu de mal à m’intégrer. J’ai plus de facilité avec les machines qu’avec les gens… »

Je fus tout de même quelque peu étonnée par sa réaction après avoir expliqué que je ferais en quelque sorte des remplacements pour le DSC-304, puis se fut au tour de Matt d’être étonné que je fasse une garde sur les ponts inférieurs. Moi je ne voyais rien d’anormal à tous ça, après tout j’étais heureuse de faire partie d’une telle mission où les places sont chères. Je fis mine de rien et ne releva pas leurs remarques. Je n’aimais pas être le centre d’intérêt et je préférais écouter mes deux jeunes interlocuteurs. Grace à eux j’en apprendrais plus sur la vie sur ce vaisseau et comment cela se passait qu’en lisant tout un tas de dossiers interminables mais obligatoires.
Je bus une gorgée de mon café chaud tout en écoutant nous raconter son aventure ici. Bien callée sur ma chaise, je n’en perdais pas une miette, remarquant comment la jeune brune était passionnée par ce qu’elle avait vécu. C’était à la fois beau et agréable de voir ça. Des gens qui aiment leur travaille et leur vie. Il est vraie qu’ici c’est une grande majorité, vu la sélection qu’il y a. Cela me renvoyait de nombreuses années en arrière quand je faisais partie d’une unité plus traditionnelle, la voie de garage que j’avais eut en première affectation. Beaucoup de mes camarades avaient pris ce type de travail à la légère. Moi, je m’étais intéressée aux essaies et à leur utilité et me voila ici.
J’avais l’impression que la petite brune était du genre à se donner à fond dans tout ce qu’elle faisait. Je ne lui disais rien mais je lui souhaitais intérieurement d’aller aussi loin qu’elle le désirait.
Elle avait eu de la chance d’avoir une affectation dans une unité de combat à la fin de ses classes. C’est vrai que l’armée avait changée et que les femmes souffraient moins d’aprioris comme j’en avais souffert à mon époque. C’était une bonne chose.
Quand elle parla d’Atlantis et des Jumpers je fais une légère moue par rapport au nom d’une personne qu’elle mentionnait. Un certain Coyote qui lui avait donné le gène des anciens. Comment c’était possible ? J’avais cru comprendre qu’il s’agissait d’un héritage génétique. Je comptais attendre la fin de son histoire pour lui poser des questions à ce sujet car je ne comprenais pas tout.


« Oh la vie sur le Dédale ne m’inquiète pas à vraie dire, j’ai fait quelques missions sur l’Odissey et pareille sur porte-avion. L’avantage du porte avion c’est qu’en cas d’avarie sévère de la coque il n’y a pas de décompressions massives.
Mais… ça éteint bien les incendies… Je ne sais pas ce que je préfère ou plutôt redoute le plus…
Vous avez parlé d’un Coyote qui vous a donner le gène des anciens. Je n’ai pas trop compris. Je croyais que cela était de naissance. Coyote c’est le surnom d’un médecin sur la cité ?
Pour ce qui est des risques dans l’espace ou en atmosphères, avec un appareil de la taille du F-302, tout peut aller vite, et quand ça ne veut pas… Les chances d’y rester sont à peu près les mêmes, c’est juste la manière qui diffère. Mais… Je dois vous avouer qu’être coincée dans le vide spatial et attendre la mort, je n’ai jamais vécu ça et je ne le souhaite pas. Ça doit être terrible. »


Je jetais des regards de temps à autre à Matt craignant qu’il soit de côté ce que je ne voulais surtout pas.
Il avait fait pas mal de missions sur Atlantis et peut-être sur d’autres planètes grâce à la porte des étoiles. Ça devait sans doute être passionnant. D’ailleurs je me demandais comment cela se passait pour ces fameuses équipes. Peut-être qu’il y avait des groupes SG comme sur terre. Cela faisait partie des questions que je comptais bien lui poser.
Entre temps je devais revoir une des dernières informations apportées par rapport à son algorithme pour la consommation du F-302. Elle était donc aussi technicienne. Elle avait de sacrés atouts dans ces manches mine de rien.


« Votre, algorithme, c’est assez intéressant. Mais cette baisse de consommation n’entraîne-t-elle pas une réduction des performances ? Les ingénieurs l’on validés ? » Je n’aimais pas faire mes rabat-joie, mais si les ingénieurs avaient fait certains réglages après des centaines d’heures d’essaies et bien plus en exploitation c’est qu’il y avait de bonnes raisons. Si elle avait créé un programme qui permettait la baisse de consommation et donc l’augmentation de l’autonomie en vol ça serait une sacrée aubaine, encore fallait-il que cela soit validé par l’administration et ça, ce n’était pas gagné.

Matt restait étonné que je sois de garde et il en venait même à penser que c’était une erreur. De mon point de vue ce n’était pas forcément le cas. J’avais toujours connu ça et cela me permettait de faire le tour du vaisseau et de rencontrer les gens comme c’est le cas en ce moment.
Il m’annonçait vouloir se renseigner et me demandais mon identité sans broncher.


« C’est peut-être une erreur ou une blague… J’ai déjà connu un bon nombre de bizutages avec les premières fois pour chaque chose. C’est amusant et je ne vois aucun problème à monter une garde comme j’en ai monté des dizaines d’autres par le passé.
Alors je me nomme Emma Hawke et je suis sergent-maître. »

Après cela, je l’observais s’éloigner de Chenoa et moi pour échanger des informations avec un membre du poste de commande du vaisseau qui avait accès à toutes les informations nous concernant y compris les emplois du temps.
Il avalait son donut comme s’il mourrait de faim. Mais comment ces gamins arrivaient à manger tout ça sans prendre un gramme et avoir des maux d’estomacs ? Ah oui, la jeunesse… C’était amusant de voir comment le temps passait et comment les choses ne changeaient pas.
J’aimais être avec des personnes plus jeunes que moi, ça me boostait, m’obligeait à me dépasser continuellement et rester à la page sur tout ce qu’il se faisait.
Quand il revint, il m’annonçait que je n’étais en fait pas de garde et que j’avais une réunion à 8h00 qui concernait les Jumpers. Il était désolé, moi amusée. C’était ces petits détails qui rendaient la vie sur un vaisseau comme celui-ci vivable car même s’il est censé être droit, sans accrocs, il avait toujours des petits grains de sables qui nous obligeaient à nous adapter et donc à être humains.


« Ne soyez pas désolé, c’est comme ça. J’aurais une petite nuit, ce n’est pas grave, j’en au eut d’autres. J’ai dû me tromper dans le planning ou on m’a fait une blague de bienvenue. C’est normal. »

Donc dans quelques heures, je devrais sans doute assister à une présentation d’un vaisseau alien utilisé sur Atlantis. J’avais déjà lu les dossiers sur les machines utilisées dans Pegase, que ce soit Lantien ou Wraithe car j’espérais bien pouvoir travailler dessus pour m’amuser un peu et surtout voir de quoi on pourrait bien s’inspirer pour améliorer nos propres jouets.
Matt remerciait Chenoa pour les beignets et en pris un second quand quelque chose se produit car son attitude changea du tout au tout. Il se leva brusquement laissant le café mais pas le gâteau et nous annonça qu’il s’agissait de son boulot.


« Besoin d’aide ? » Dis-je par habitude, n’aimant pas laisser mes camarades dans la panade.

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Jeu 29 Oct - 10:47

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Chenoa acquiesça. C'était une bonne façon de s'intégrer sur le croiseur, que d'apprendre un peu les us et coutume du bord. Les petits noms, surnoms, c'était le quotidien dans un endroit fermé comme celui-là, et qui organisait ses hommes selon des cases et des numéros de matricules. Heureusement que l'humain personnalisait tout ça pour que ça reste... humain justement. Plutôt curieuse, l'amérindienne ne voyait pas d'un mauvais œil les questions et afficha un sourire entendu sur sa petite conclusion, et d'ajouter :

« C'est notre lot à nous les pilotes, notre machine moins les humains. »

La concernant, elle était amoureuse de son F-302 et elle avait une relation particulière vis-à-vis de son coucou, mais elle était quand même sacrément intégré dans l'équipage et dans l'escadrille, la faut à son tempérament de garçon manqué par moment et au fait qu'elle soit très accessible pour discuter.

Effectivement, croiseur, porte avion, il y avait des risques et ils étaient maîtrisés. Charge à eux, personnel de bord, agent de maintenance, technicien, pilote, co-pilote, officier, sous off et homme du rang, de faire en sorte que les protocoles soient respectés pour la sécurité de tout le monde. Il en allait de leur vie, et les accidents étaient vites arrivés si chacun s'en foutait. Heureusement, géré par des militaires, l'organisation était stricte et tout le monde savait ce qu'il avait à faire, et même si le vieux était acerbe et dur, il tenait ses troupes dans une volonté de bien faire assez palpable, et Chenoa appréciait ce genre d'ambiance.

Elle se mit à rire un peu devant le quiproquo qu'elle venait de susciter et elle fit autant non des mains que de la tête en précisant ce qu'elle voulait dire :

« Non non... enfin si, c'est terrible, j'ai vraiment eu les pétoches... mais ce que je voulais dire pour Coyote, c'est que je l'avais de base, en naissant. Coyote... c'est un peu... euh, comment dire, un esprit de ma culture en somme. », fit-elle avec un sourire. « J'viens d'une réserve Navajo, les habitudes de langage ont la vie dure. », s'excusa-t-elle à moitié, bien qu'elle ne reniait pas vraiment ses origines ni ses croyances. Malgré qu'elle soit une mathématicienne émérite, et donc assez cartésienne, elle expliquait beaucoup de chose par ses représentations amérindiennes.

En parlant de ses compétences en mathématique, elle répondit concernant l’algorithme qu'elle développait :
« Pas encore, c'est en phase de test. Seul mon F-302 est équipé de cette version pour essai. Ensuite, charge à eux de valider ou pas la méthode de calcul. J'ai déjà fait quelques ajustements et je suis assez optimiste. », fit-elle avec un sourire. Elle l'était tout le temps de toute façon. En tout cas, à chaque fois, ils extirpaient les données de l'ordinateur de bord pour analyse et comparaison. Chenoa ne voulait pas brider la machine, mais l'améliorer et si consommer moins imposait qu'elle en ait moins dans le manche, alors ça ne pouvait pas aller, elle qui était assez percutante dans sa façon de piloter son appareil. N'en déplaise à tous ceux qu'elle avait fait vomir.

Y en avait qui avait de la chance ! songea Chenoa en voyant que la jeune femme échappait à la fin de sa garde. Bon, de la chance entre guillemet, parce qu'elle se tapait un boulot qu'elle ne devait pas faire depuis quelques heures alors qu'elle aurait pu dormir, et la conséquence de ça ? Elle se tapait une formation au petit matin. Super l'organisation encore. Ou alors, effectivement, c'était une blague. Mais elle n'était pas cool et Chenoa aurait été la première a aller gueuler au petit matin avec sa trogne endormie ! Mais chacun gérait son business comme il le voulait et Emma semblait le prendre plutôt avec philosophie.

Chenoa se leva alors qu'un message était diffusé dans les hauts parleurs.

« Pont 9 ? C'est aussi ma zone ! », fit-elle avec entrain. Un peu d'action pour se réveiller, se serait toujours mieux qu'un donuts, non ? Elle se tourna vers Emma : « C'est comme tu veux, c'est toi qui te lève du coup. », fit-elle avec un sourire, ne l'obligeant en rien.

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Jeu 29 Oct - 22:17

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Dans un coin "tranquille" du pont 9...


« PUTAIN !!! » cracha-t-il rageusement. « BÂTARD ! »
« Tu tapes comme une mauviette ! »
« J'baise ta sœur ! »

Le technicien retira le haut de sa combinaison orange. Dégoulinant de sueur, il toisa Scott d'un œil assassin en ramenant les manches sur sa taille pour faire un nœud. Il commençait à faire chaud à force de se massacrer la gueule. De son coté, Scott se passa deux doigts sous le nez et en chassa du sang. Le sale fumier l’avait touché, encore, avec son coup de pied retourné. Il arrivait bien à gérer sa défense mais le petit bâtard d'en face feintait sans arrêt.
L'adversaire serra ses manches bien fort et secoua ses bras avant de se remettre en position de combat.

Scott lui donna un coup de menton pour savoir s’il était prêt.
C’était le cas, alors il leva également les poings pour reprendre la baston. Il s’avança, se recula, et profita d’une ouverture pour enchaîner quelques droites. Encore une feinte et un coup de pompe dans le pif. Greer secoua la tête, encaissant le choc, et en réponse : lui fonça dessus comme un sanglier. Il l’accrocha par son bel uniforme de technicien et le jeta au sol sous la huée survoltée de la foule.

Sur le pont 12, là où se trouvait tous les loisirs alloués à l’équipage, y compris le club de boxe, c’était “Cross” contre “Kung-Fu”. Là, c’était Greer contre Wyatt. Lors de leur dernier combat, l’arbitre avait déclaré l’égalité.
Pauvre con va ! C’était lui le vainqueur de la rencontre. SCOTT GREER !

Puisque Wyatt pensait l'inverse, ils s’étaient donnés rendez-vous dans un endroit discret pour se départager. Et pas de gants ni protections cette fois, laissons-ça aux tapettes !

Problème, cet idiot s’était vanté auprès de son équipe. Du genre : “regardez moi ce branleur de pilote, j’vais l’étaler”. Ça s’était répandu comme une trainée de poudre. Un opportuniste avait monté les paris. Et voilà, le temps de se retrouver dans le coin “discret”, cinquante mecs attendaient de se rincer l’œil.

“Kung-Fu” se ramassa deux bonnes pêches avant de réussir à le repousser. Agile, il monta ses jambes puis les rabattit brusquement, parvenant à retomber sur ses pieds par cette simple acrobatie. Ils retournèrent au contact sans se faire de cadeaux, s'empoignant, se jetant ici et là. Des coups volaient en tous sens. Parfois Greer prenait le dessus, parfois c’était lui. Tout autour, le public gueulait en agitant des poignées de dollars au mec à la sacoche banane.
Scott savait que pas un ne jouait sur sa victoire. Il était donné perdant...donc il avait placé la moitié de sa solde. Il allait leur rafler toute leur thune à ces cons-là !

Mais soudain, quelqu’un hurla. Une annonce avait été faite, la sécurité était en route. Les petits vicelards se carapatèrent en vitesse à l’instant où les deux combattants s’arrêtaient pour observer la scène. Le type des paris avait fait tombé sa sacoche banane, le troupeau en dispersa tous les billets.

« Suis-les, flipette ! » le provoqua Scott.
« Ah ouais ? Tu t’avoues vaincu ? »
Et ils recommencèrent immédiatement à se battre, déployant toutes leurs énergies. Il fallait en finir avant l’arrivée de la sécurité. Pas de cadeau, il en fallait un debout et un dans la poussière.

Une fois encore, Scott se ramassa un coup de pompe dans la gueule et se retrouva les quatre fers en l’air. Le pro du Kung-Fu lui sauta dessus pour opérer une clé de soumission et le pousser à la défaite. Scott se dégagea un bras, juste assez pour accrocher la gorge de son adversaire et lui enfoncer les ongles dans la peau. Il gémit, grinça, puis céda enfin du terrain, dévoilant le reste de son abdomen. ET BAM ! Dans le foie ! Ça surprit son adversaire, Scott pu placer sa rangers et l’envoyer contre un plan de travail.
Le mec passa au dessus, embarqua les pièces de réparation qui s'y trouvaient, et tomba derrière dans un fracas assourdissant.

Scott se redressa, enjoué et victorieux, secouant les mains pour presser le technicien à revenir prendre la punition de sa vie. Mais là, la porte de la salle s'ouvrit dans un bruit mécanique et il vit trois personnes. Eversman, un mec de la sécurité qu'il ne connaissait que de vue. Une nana qui ne lui disait strictement rien.
Et Timber ! C'est sur elle qu'il pointa un doigt autoritaire.

« Hé l’emplumée !!!! T’es l’arbitre ! » lui gueula-t-il en dévoilant ses dents rougies, le sourire type démoniaque.

La salle de stockage dans laquelle ils se trouvaient était en bordel. Un ouragan sous la forme des deux combattants avait tout foutu par terre. C'était un mélange de pièces de rechange, de tables renversées et de dollars répandus. Avec sa gueule boursouflée et ensanglantée, Scott éclata de rire en observant la réaction de Chenoa. Une grosse patate venue de nulle part lui coupa le sifflet direct.

Wyatt lui envoya un nouveau coup de pied qui n'atteignit pas la cible cette fois. Scott lui claqua le nez d'un grand coup de boule. Il prenait le dessus, alors il lui accrocha les épaules et l’envoya embrasser le mur sans la moindre pitié.
Nouveau souffle de Wyatt. Le coup de pied passa cette fois, rejetant le copilote.
Et ils continuèrent de se battre comme des fauves sans s'occuper des trois intervenants.

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Matt Eversman
Caporal
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√ Arrivée le : 08/12/2012
√ Date de naissance : 22/01/1990
√ Gène : Wraith
√ Age : 34
√ Messages : 11473

Mer 4 Nov - 21:08

Matt Eversman
« Comme vous voulez. » Répondit-il à la demande d’aide du Sergent-Maître. Aucune information sur l’incident, il fallait donc s’attendre à tout et quelques bras ne seraient pas de trop. La seule directive connue : foncer sur le lieu pour y être le plus rapidement possible. C’est dans ce genre de moments que le calme et la discipline du vaisseau étaient rompus et personne ne leur tiendrait rigueur de courir à travers les coursives. Les rares personnes croisées se plaquaient contre les murs pour les laisser passer, même les plus endormies et aucun ne les gêna sur le trajet qui prit bien peu de temps donnant à voir à Emma quelques raccourcis, connus uniquement de l’équipage. Elle n’aurait pas tout perdu cette nuit et pourrait s’en vanter.

En peu de temps, la fine équipe parvint au pont 9 découvrant une zone plutôt calme. Il n’y avait pas un bruit inhabituel, personne dans les coursives. C’était assez déstabilisant. Le vaisseau étant très vaste, cela pouvait avoir lieu dans un recoin qu’ils ne le verraient pas.

« On fouille la zone. Déclara-t-il tout en montrant de la main la direction inverse à la sienne à la pilote afin d’élargir la zone de recherches. Emma choisirait son camp et suivre son petit préféré mais cela ne dura pas. Tous purent interrompre leur course, un bruit sourd vint dans une autre direction.

« Par là !»

Ce n’était guère utile, chacun ayant des oreilles pour l’entendre mais ça tenait plus du reflexe et l’homme se plaça sur le côté de l’encadrement de la porte, s’y plaçant pour une ouverture en sécurité. Quand la fille en face confirma, il actionna l’interrupteur provoquant l’ouverture de la porte et la découverte de son intérieur. Deux types qui se mettaient sur la figure et qui ne se stoppèrent pas en les voyant débarquer. Il y avait un bordel monstre dans la pièce.

« C’est quoi ce bordel ?» Il avança encore de quelques pas assistant à une belle droite. S’il avait reconnu Greer, un client régulier de la sécurité, l’autre lui était inconnu même si la couleur de la tenue traduisait sa fonction.

« Arrêtez ça les mecs ! » Dit-il en mettant les mains à l’avant pour les inciter au calme. Echec total. Les deux types ne comptaient visiblement pas s’arrêter avant qu’un des deux ne soit gravement blessé et ils ne pouvaient pas laisser ça arriver. Les deux combattants ne s’occupaient même d’eux continuant de se mettre dans la tronche.

// Pôle Com. Eversman, Penikett et… // Il ne se souvenait plus du nom de la nouvell et s’interrompit le temps de tourner la tête vers lui et de lui envoyer un regard insistant pour obtenir son nom. // Hawke sur place. Envoyez un médic. //

Si c’était divertissant de les regarder, il ne pouvait néanmoins pas les laisser continuer ainsi. Qu’ils finissent dans leur dortoir et hop ni vu ni connu ! Maintenant que le sang était versé, il fallait intervenir pour éviter qu’un drame n’ait lieu.

« Arrêtez vos conneries, les gars. S’il vous plait.» Repéta-t-il n’obtenant toujours aucune attention. Il fallait espérer que ce serait mieux pour les autres sinon ils n’auraient d’autres choix que de se lancer dans le combat eux aussi.


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Emma Hawke
Sous Lieutenant
Pilote F302
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√ Age : 48
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Jeu 12 Nov - 22:57

Emma Hawke
Chenoa semblait en accord avec moi sur le fait que les humains étaient plus difficiles à gérer que des machines. Je ne savais pas si cela venait du fait que nous étions pilote ou tout simplement que les machines étaient plutôt binaires… Ça marche ou ça ne marche pas. Et pas les deux. Enfin… Pas forcément mais je me comprenais c’était déjà ça.
Puis elle parla du fameux Coyote qui n’était pas une personne mais un symbole ou de sa culture amérindienne. Je ne comprenais pas vraiment ce que cela impliquait car j’ai grandie dans une famille qui ne pratiquait aucune religion. J’avais toujours respecté les choix des gens mais j’avais du mal à comprendre le principe de la foi ou de la prière.

"Navajo…
J’ai entendu parler de cette tribu et de leur langage impossible à traduire. Ils avaient aidé à coder des messages pendant la second guerre mondiale il me semble. Ils sont connus.
Heu… J’espère ne pas mal parler quand je dis tribu, c’est comme ça qu’on dit en Afrique du Sud.
"

J’avais eu très peu de contact avec des amérindiens, pour ne pas dire aucun. Passer un peu de temps au contact de Chenoa allait sans doute me permettre d’en apprendre un peu plus sur la culture des natifs américains. Mais ce n’était pas vraiment le moment de faire la causette. Des choses se passaient et nous allions sans doute aller voir ce qu’il se passait.

Pour le moment son projet d’algorithme était à l’étude sur son appareil seulement. Et elle continuait de travailler dessus pour ajuster le programme. J’étais curieuse de voir les résultats comparatifs dans plusieurs situations. Si son programme ne réduisait pas les performances tout en augmentant l’autonomie ça serait un sacré point en plus pour nous tous. J’espérais qu’elle mène son projet au bout même si je n’en dis pas plus car cela serait sans doute vu à un autre moment plus calme ou plus opportun.

Je suivais les réactions de chacun apprenant que ça bougeait du côté du pont 9. Elle me regardait tout en me demandant si je venais vraiment craignant que je souffre d’une nuit trop courte.
Ne t’en fais pas. Si ça traine trop en longueur je sais quand il sera temps pour moi de tirer ma révérence et d’aller prendre quelques heures de sommeil réparatrices.

L’affaire convenue tout alla très vite. Je suivais mes comparses à travers le vaisseau découvrant des coins et passages que je n’aurais jamais découvert autrement. C’était une visite accélérée mais qui se révélera utile pour plus tard.
Je suivais Matt qui semblait parfaitement connaitre le terrain et dont ce type de situations était sans doute la spécialité. Sans ajouter un commentaire, inutile dans cette situation, je tachais de rester à ma place et de ne pas gêner mes deux compagnons nocturnes.
C’était étrange car il n’y avait aucun bruit suspect et je ne comprenais pas comment il pouvait y avoir une alerte ici. Toutefois, il ne fallait pas s’avancer trop vite dans les conclusions car les recoins du monstre n’avaient pas encore livrés tous leurs secrets. Quand la porte s’ouvrit je pu voir le résultat d’une bagarre entre deux mec dont l’un deux, celui qui était encore débout semblait vouloir encore en découdre. Le crétin en question semblait connaitre Chenoa mais ce n’était pas important dans le cas présent.
Je laissais les deux gérer n’ayant pas vraiment de compétences pour ça. Je songeais simplement qu’une paire de bras en plus serait toujours bienvenue en cas de besoin.
"Oui hawke c’est ça." Répondis-je simplement. Cela ne me vexais pas qu’il ne se souvienne pas trop de mon nom. Nous ne nous connaissions que depuis quelques minutes.

La situation semblait ne pas vouloir se résoudre de manière pacifique, ils voulaient vraiment entre-tuer et je craignais que leur dire quoi que ce soit ai une quelconque utilité.
Je regardais Matt et Chenoa ne sachant pas trop quoi faire…

"Je pense que les laisser se finir serait une bonne chose. Une fois KO ces deux crétins seront plus facile à attacher non ?
A moins que vous ayez de quoi les endormir à distance maintenant car j’ai pas l’impression qu’ils s’arrêtent même en leur demandant gentiment.
"

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Dim 15 Nov - 17:41

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« Non t'inquiète pas de soucis. Nous sommes une tribu, dans une réserve, c'est la réalité des choses, malheureusement. », fit-elle avec un petit sourire contrit. Elle n'était pas une extrémiste Navajo comme son frère pouvait l'être, qui essayait de changer les choses par la violence. Pour sa part, elle estimait que les amérindiens devaient essayer de sortir des réserves et évoluer dans le monde, comme elle l'avait fait, et profiter du tourisme pour se refaire une santé économique sans rester confiner à leurs activités ancestrales.

Mais ce n'était que son avis, et elle ne l'exposa pas. Elle se contenta d'opiner du chef positivement en pensant à tout ça. La suite des réjouissances de la nuit devaient venir d'un appel du Pôle Com pour solliciter une équipe de sécurité au niveau du pont 9. Chenoa était de garde, et de garde dans ce secteur. Certes, elle n'était pas directement affectée à la sécurité, elle était plutôt du genre à répondre à une sollicitation d'urgence pour prendre son envol, chose qui n'arriverait sûrement pas puisque son copilote n'était pas de garde en même temps qu'elle... Elle trouvait ça stupide pour le coup, mais il ne fallait pas chercher à comprendre.

Du coup, un peu d'animation dans une nuit qui en manquait cruellement, ce n'était pas de refus. Elle fut satisfaite de voir que la nouvelle pilote qu'elle venait de rencontrer était de la partie elle aussi, ainsi, elles pourraient continuer à discuter toutes les deux un petit peu en même temps. Joindre l'utile à l'agréable !

Quelle ne fut pas la surprise de Chenoa quand ils arrivèrent sur le lieu d'une bagarre et qu'elle reconnut son copilote dans la rixe... Et cet abruti, la gueule en sang, qui lui demande de faire l'arbitre. Mais qu'elle tanche celui-là !! Matt entra dans la danse tout de suite, et Chenoa s'avança dans la pièce, un peu désarmée par la situation.

« PUTAIN CROSS !! », gueula-t-elle avec tout son coffre habituel. « LE VIEUX Y VA TE COLLER AU TROU ET J'VAIS ENCORE DEVOIR ME TAPER LE PREMIER DE LA CLASSE POUR VOLER AVEC MOI !! CONNARD !! »

Elle était furax. Furax qu'il l'affiche, furax qu'il s'affiche, furax qu'il se batte. Il était toujours dans les coups de merde ! Et il n'en avait rien à péter de leur gueule !!

« Ouais tu vas voir comment on fait avec deux clébards enragés ! », pesta l'amérindienne irritée, à l'intention d'Emma qui cherchait une solution pour les stopper dans leur bagarre. Elle attrapa un extincteur à CO2 de 12 kilos, l'extirpa de son support, percuta la cartouche et aspergea les deux abrutis qui étaient en train de se battre avec le produit qui était extrêmement froid. Si avec ça ils se calmaient pas, elle allait certainement en percuter un des deux avec l'objet vide !!

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Lun 16 Nov - 18:13

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Le karatéka ne voulait toujours pas lâcher prise.
Pourtant, il commençait à en chier grave pour rester debout. Scott lui bourrait la gueule sans retenue, essayant de le terminer avant que les spectateurs ne s’en mêlent. Il était à deux doigts de sa victoire et lui faire fermer sa gueule pour de bon. Pris dans sa baston, il n’entendit pas ce que le gars de la sécurité demandait même s’il le devinait sans trop de mal.

C’est surtout la grande gueule de Timber qui lui parvint clairement, probablement parce qu’il était câblé pour intégrer sa voix. Dans la cabine, une fois dans l’espace, la communication était vitale. Il fallait croire que le bestiaud avait été conditionné pour tendre l’oreille dès qu’elle se mettait à brailler.

« PUTAIN CROSS !! », avait-elle dit. « LE VIEUX Y VA TE COLLER AU TROU ET J'VAIS ENCORE DEVOIR ME TAPER LE PREMIER DE LA CLASSE POUR VOLER AVEC MOI !! CONNARD !! »

Toujours autant de coffre la gueuse. Elle lui arracha un rire tandis qu’il alignait plusieurs droites dans la tronche de son adversaire.

« MAIS OUAIS, MON P’TI CHAT ! J’LUI FAIS UN CÂLIN ET ON OUBLIE TOUT !!! »

Ça y est, il commençait à plier le chinois. Il s’était agrippé rageusement à lui dans l’espoir de faire cesser l’avalanche. Scott lui balança quelques coups de genoux bien senti dans les côtes. Il l'entendait couiner, il sentait ses muscles endoloris se tétaniser puis se ramollir. L’adversaire était sur le point de lâcher prise et de s’étaler au sol. KO bordel, victoire pour “Le Prince” !
Et puis soudain, brusquement, ce fut le chaos. De la fumée l’enveloppa dans un ronflement sonore. Scott se retrouva pris dans le tourbillon et toussa à pleins poumons, battant des bras pour essayer de se dégager de cette mélasse.
Sous le coup de la surprise, il inspira de cette merde et ça le calma illico. Greer fut contraint de reculer en portant ses mains à son visage, se protégeant comme il pouvait, jusqu’à ce que l’avalanche cesse. A tous les coups, c’était ce putain de garde qui venait de lui vider un extincteur à la gueule. Ce mec venait de lui voler sa victoire, il n’avait pas eu les couilles de patienter deux minutes pour compter les points.

Enragé, Scott brassa de l’air jusqu’à pouvoir y voir plus clair et récupérer son souffle. Il agressa Eversman d’un regard assassin puis découvrit qu’il n’était pas à l’origine du tir. Timber tenait encore l'objet du délit, et puisque ça venait d'elle, il le prenait différemment. Toujours de bonnes idées la bucheronne !

« TIMBER ?!? » gueula-t-il, complétement outré.
Ses bras ouverts en grand qui hurlait à la trahison vinrent désigner le magot répandu au sol. La neige carbonique venait de flinguer la récompense.
« Les biftons, merde ! »
Scott claqua des bras contre sa taille, dégouté que sa partenaire l’ai trahi et regarda où en était son adversaire. Il s’en remettait à peine, agenouillé sur le sol, en toussant à pleins poumons.
« On dirait bien que j’ai gagné. »
« Va te faire foutre, tu as triché ! »

La pression redescendait, il sentit rapidement les conséquences physique de sa baston. Tandis qu'il commençait à se plaquer quelques phalanges sur sa tronche tuméfiée, il abandonna le technicien au garde. En bon connard, il laissa Eversman ramasser les morceaux tandis qu'il rejoignait sa partenaire.
« Tu t’es fait une nouvelle amie à ce que je vois ! C’est pour ça que tu fais ta crâneuse ?!? » demanda-t-il, cherchant volontairement à l'emmerder, tandis qu'il s'épongeait le sang à coup de revers de mains.
Il glissa un regard vers l’inconnue.
« Moi c'est Scott ! » s’exclama-t-il.
Il lui sourit en révélant ses chicots sanguinolents.
« Enchanté ! »

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Matt Eversman
Caporal
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Dim 22 Nov - 20:41

Matt Eversman
Les laisser se finir et attendre dans le meilleur des cas que l’un des deux finisse par ne plus être en état. C’était une tactique intéressante et qui permettrait d’éviter les coups inutiles. Pas certain pour autant que la hiérarchie approuve néanmoins cette solution et ne lui reproche par la suite son manque d’implications. Ces deux là risquaient de se blesser sérieusement. Les coups n’étaient pas retenus. Ils étaient déjà dans un fameux état alors les laisser continuer, mouais. Ça allait finir en commotion cérébrale cette affaire. Pas le choix, il allait falloir rentrer dans le tas.

Eversman allait passer à l’action quand le hurlement de la Pilote surgit de nulle part. Il s’immobilisa aussitôt tournant la tête dans sa direction comme s’il doutait qu’un si petit bout pouvait avoir autant de coffre. Ni une, ni deux la voilà qui décroche un extincteur de sa base.

« Lieutenant ?» Fit-il doutant que ce soit une bonne idée de chercher à les assommer avec ça. Il ne fit pourtant rien la laissant asperger les deux nigauds et répandre une épaisse fumée blanche. C’était une putain de mauvaise idée. Il tâcha de se protéger le visage pour ne pas inhaler cette merde mais force était de constater que c’était sacrément efficace comme méthode.

ça semblait même reprendre un peu d’ordre dans le cerveau d’un des combattants, le fameux Greer. Comme quoi les miracles étaient possibles. Lui semblait aller plutôt bien, au contraire du technicien qui demeurait à genoux ayant plus de mal à s’en remettre. Quelques pas furent faits dans sa direction, l’homme tâchant déjà de se remettre sur pieds.
« ça va aller ?.»

Essayant de paraître sympathique, le Caporal lui tendit la main qui fut vite repoussée par ce type. OK, il voulait se démerder comme un grand pas de soucis. Eversman recula d’un pas le gardant à l’œil alors que Greer semblait fanfaronner, la gueule en sang.

« L’équipe médicale est en route. Bouge pas.»
« Ta gueule ! Laisse moi ! » Répliqua-t-il tout en se remettant difficilement debout, visiblement bien touché.

« Joue pas aux cons..» Siffla-t-il voyant que l’homme cherchait certainement à se soustraire au contrôle médical et certainement aux conséquences fâcheuses qui suivraient. Le Vieux risquait de ne pas apprécier, c’était certain. L’homme scella son sort en cherchant à lui mettre un coup en se relevant. Pas assez rapide pour le toucher, preuve d’un manque certain de lucidité.

«Tu n’aurais pas dû faire ça, toi !» Rugit-il tout en entrant dans la danse en choppant le type par la peau du cou et le plaquant aussitôt contre la carlingue du vaisseau. Le nez n’était plus à ça près maintenant. Ni une ni deux, Matt s’assura qu’il n’oppose plus de problèmes en effectuant une clé de bras serrant davantage s’il tâchait de se montrer vindicatif.

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Emma Hawke
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Ven 11 Déc - 19:26

Emma Hawke
Finalement je n’avais pas fait d’impair auprès de Chenoa et de sa tribu. Je savais que certaines paroles pouvaient être mal prises et je ne voulais pas froisser une future coéquipière dès mon arrivée.
La suite des choses se déroula très rapidement de je ne pouvais pas être autre chose qu’une spectatrice. Je ne connaissais pas tout ce petit monde qui pour certains d’entre eux avaient des comptes à régler vu la tournure de la bagarre et la réaction de Chenoa.
Rester en retrait était une réaction habituelle chez moi dans ces cas-là. Les gens n’avaient jamais été mon fort et je ne voulais pas envenimer les choses par une quelconque maladresse.
Cependant, en cas de besoins Matt pouvait compter sur moi. Il était hors de question de lui faire faut-bon arrivée à ce point-là de l’histoire.
Le coup d’extincteur de Chenoa était au final une bonne idée car les deux combattants s’étaient arrêtés. Mais je me demandais combien d’heures de nettoyage cela allait prendre pour enlever les traces de fumées blanches et vérifier que les systèmes de ce secteur ne soient pas endommagés par le gaz…

L’un des inconnus qui avait pris chère lors de la bagarre appelait Chenoa « Timber », j’en concluais qu’il s’agissait de son surnom. Et qu’ils se connaissaient plus que bien.
Toujours silencieuse, je suivais ce qu’il se passait tout en commençant à me faire une opinion sans doute fausse du type qui s’approchait de nous dont le nom semblait être Cross : un gros lourdaud.
Il ne se souciait ni de Matt ni du gars qu’il avait assommé. D’ailleurs il semblait ne pas s’interessé aux conséquences de ses actes car là, il était clair qu’il en aurait pour un moment à se remettre de ses blessures sans oublier les quelques jours au trou pour problèmes de comportements. Je savais que nous n’étions pas des anges pour être ici, mais là ça frisait la débilité. Pour moi ce genre de profile n’avait rien à faire sur un vaisseau dans une autre galaxie aussi éloignée de la terre. Nous n’avions clairement pas assez de ressources pour les gaspiller avec des mecs à mettre au mitard.

Près de Chenoa et moi, il continuait à parler et je n’aimais pas la tournure que ça prenait. Je ne connaissais pas trop Chenoa et je préférais donc lui laisser la possibilité de gérer le problème qui la concernait. Toutefois, quand il me jeta un regard en se présentant tout en ajoutant qu’il était enchanté je lui retournais un regard dédaigneux tout en lui répondant par un simple : « Pas intéressée ». Ce qui était un message suffisamment clair pour faire comprendre à ce type d’abrutis de passer son chemin. J’en avais connu pas mal des comme lui et les rembarrer ne me faisais absolument pas peur.

J’étais plus préoccupée par l’autre gars qui se rebiffait avec Matt. Il cherchait à se débattre mais dans quel but. Sentant que cela pouvait durer un bon moment, je décidais de mettre mon grain de sable dans l’affaire.
Je m’approchais de Matt tout en lui parlant pour ne pas le surprendre.

"Matt, si vous avez de quoi l’attacher, dites-le moi et je le ligote pendant que vous le maintenez sur place."

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Sam 12 Déc - 20:20

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Qu'est-ce qu'il pouvait être agaçant celui-là. Chenoa avait juste envie de lui coller des claques quand il était aussi pédant. Qu'ils se cherchent tous les deux étaient une chose, qu'il cherche la merde à d'autres gars sur le rafiot, où sur Atlantis, était autre chose. C'était le militaire qu'elle connaissait qui avait fait le plus de séjour au trou ! Et jamais ça ne lui mettait du plomb dans le crane à celui-là.

« J'fais pas ma crâneuse... J'ai juste un peu honte de tomber sur toi ouais. », répliqua-t-elle en faisant la gueule.

La réplique d'Emma arracha un sourire à Timber qui se fendit d'un rictus à l'attention de Scott. Elle se foutait clairement de lui pour le coup, et elle avait envie de se marrer rien qu'en le regardant avec sa trogne de boxeur du dimanche.

L'autre qui était dans le même état que Scott, essayait de jouer les rebelles et se retrouva bientôt plaqué contre la carlingue du vaisseau par le gars de la sécurité, rejoint rapidement par la pilote qui venait de rembarrer son copilote. Les présentations commençaient bien. Avec de la pub pareille, elle irait signer chez les bouseux de la Babord plutôt que de venir sur l'escadrille Tribord.
Chenoa allait dire quelque chose à Cross sur sa façon d'être, tout en cherchant une pique pour se moquer de lui, voir pour l'enguirlander un coup quand même, quand une alarme résonna dans la pièce. La porte par laquelle ils étaient arrivés se ferma soudainement, isolant la remise du reste du Dédale.

La pilote se porta auprès du panneau de commande d'ouverture de l'huisserie, mais un voyant CO2 était allumé. Elle soupira.

« J'ai dû gazer un capteur... Pièce confinée, trop de CO2 dans l'atmosphère. Fais chier. » Elle pointa du doigt Scott : « Tu ne pouvais pas t'arrêter de taper ce type alors qu'on vous le demandez non ? Faut toujours que tu continues dans ta lancée sans réfléchir, tout ça pour quoi ? Pour ne pas perdre ?! Tu casses les couilles Cross, sérieux ! On est tous comme des cons à attendre que les techs viennent voir ce qu'il se passe. Et pour peu que l'autre il pionce devant son écran, il se rendra pas compte avant huit jours qu'une pièce est isolée ! »

Elle était en colère, l'amérindienne.

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Dim 13 Déc - 16:15

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La réplique « Pas intéressée » de la petite nouvelle lui arracha un rire narquois qui aurait presque éclipsé la vacherie que Timber lui avait balancée. C’était la petite étincelle à la sauce Amérindienne qui allumait toujours la poudre Greer. On ne faisait pas plus efficace.
Le copilote rétorqua aussitôt d’un air colérique.
« Et depuis quand t’as honte de quoi que ce soit, toi ? »
Scott ouvrit les bras pour désigner la réserve.
« J’te signale que j’ai joué la discrétion. C’est toi qui déboules avec ta grande gamelle et qui détruis MON pognon à coups d’extincteur ! »

La fermeture soudaine du sas avec l’alarme le fit sursauter. Scott regarda l’accès désormais scellé avec un regard rond. Plutôt étonné, il zieuta autour de lui. Le gars de la sécurité avec la nouvelle qui tentaient de calmer le chinois. Le bordel du matos renversé et des biftons couverts de neige carbonique. Puis Timber qui tripotait le contrôleur d’accès.
« C’est quoi cette alarme ? » demanda-t-il en la rejoignant, comme si l’embrouille était déjà oubliée.
« J'ai dû gazer un capteur... Pièce confinée, trop de CO2 dans l'atmosphère. Fais chier. »

Scott secoua négativement la tête, s'apprêtant à la féliciter pour son efficacité en termes de connerie. Il avait déjà ouvert la bouche en formulant un début de phrase.
« Ah bah brav... »
Mais son index vint lui couper le siffler, ainsi qu’un long monologue colérique dont elle avait le secret.
« Tu ne pouvais pas t'arrêter de taper ce type alors qu'on vous le demandait non ? Faut toujours que tu continues dans ta lancée sans réfléchir, tout ça pour quoi ? Pour ne pas perdre ?! Tu casses les couilles Cross, sérieux ! On est tous comme des cons à attendre que les techs viennent voir ce qu'il se passe. Et pour peu que l'autre il pionce devant son écran, il se rendra pas compte avant huit jours qu'une pièce est isolée ! »
« EH OH ! » gueula-t-il à la suite. « C’est pas moi qui vient de jouer l’éjaculateur précoce avec l’extincteur, là ! »
Il balaya son index inquisiteur d’un coup de patte colérique pour, à son tour, la pointer du doigt. Il lui renvoyait la balle, comme d’hab.
« Si t'arrêtais de faire ton bonhomme, à toujours rouler des mécaniques, on en serait pas là ! Fais toi pousser une paire de couilles et fait plus chier les autres ! Ou bien reste à ta place de gonzesse ! T’es qu’une emplumée gueularde qui...woh...woh-woh !»

Sa voix s’éteignit soudainement. Sa colère recula progressivement tandis qu’il oubliait tout l’intérêt et le plaisir de faire gueuler sa partenaire plus fort. Le regard perdu sur les indicateurs du petit écran de contrôle, Greer se ferma entièrement à la réaction de sa partenaire tandis qu’il relevait deux trois éléments anormaux. Fini le petit jeu de l’embrouille, le copilote fixa Chenoa d’un air qui lui disait qu’il ne jouait plus et il se pencha sur l’écran du panneau de commande.

Il n’était pas technicien. Faire cesser la fermeture d’urgence n’était clairement pas dans ses cordes. En revanche, le contrôle de l’environnement faisait partie du boulot d’un copilote. Pression cabine, mélange et alimentation. Circuit général, ombilical, cartouches pour combinaisons, etc…
Donc, là, il savait que les niveaux aberrants affichés par l’écran de commande allaient très rapidement leur poser un problème.
« Pilote ! C’est pas qu’une histoire de capteur, là ! » lâcha-t-il de façon bien plus sérieuse, comme lorsqu’ils étaient en mission de vol.
Scott sélectionna deux options sur l’écran tactile, révélant les informations plus précises du mélange atmosphérique de l’environnement. Il tapota le pourcentage de CO2 qui était en train de grimper.
« Branche-moi ton cerveau de mathématicienne, Timber. Cette salle fait... »
Il estima les mesures de tête et effectua le calcul à la volée.
« Trente cinq mètres cubes. Pour cinq personnes. Et t’as le taux de CO2 qui progresse en pourcentage à... »
Scott rechercha la valeur sur l’écran de contrôle.
« Deux pour cent à la minute. »

Le copilote regarda sa collègue avec gravité. Le calcul qu’il imposait à sa partenaire consistait à savoir combien de temps il restait au groupe avant de suffoquer. Elle devait prendre en compte l’augmentation continue du CO2 dans la salle avec ce qu’ils rejettaient tous les cinq dans le même temps. Faire une corrélation, définir la montée du niveau général de CO2 et estimer le temps restant. Sans ordinateur de vol entre les mains, il n’y avait que Timber capable de faire un truc pareil.

Règle de base du vol spatial : franchissez l’indice de saturation en CO2 de douze graduations, c’était la perte progressive de fonctions cognitives. A partir de la quinzième graduation, l'asphyxie assurée.

Scott lorgna l’indicateur qui se trouvait sur la graduation sept. Il savait, à la vitesse que prenait l’anomalie, qu’ils n’auraient pas le temps d’attendre l’équipe technique. C’était une certitude qui avait déjà gagné Chenoa. L’important maintenant, c’était de savoir combien de minutes ils avaient pour trouver une issue.

« Combien ? »

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Matt Eversman
Caporal
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Dim 20 Déc - 17:34

Matt Eversman
« Je dois avoir un serflex dans la poche arrière de mon pantalon.»

Un serflex, c’était un peu un multipass sur le Dédale. On pouvait s’en servir un peu partout : attacher des tuyaux, des poignets ou verrouiller une porte. Il y en avait donc forcément un qui devait trainer dans sa poche. Le Chinois ne lui facilitant pas la tâche, continuant de remuer malgré la clé de bras. La douleur ne semblait plus d’avoir d’emprise sur lui. Ce fut quelque peu étrange mais pas déplaisant de sentir une main étrange lui fouiller la poche. Il n’eut pas le temps de s’en satisfaire devant maintenir l’autre avec le nez dans la carlingue avant que finalement les poignets ne soient liés dans le dos et l’homme enfin maitrisé.

« Tiens toi tranqu…»

L’alarme retentit dans la pièce, sourde et capable de réveiller un mort. Le reflexe voulut qu’il lève la tête vers le gyrophare rouge situé en hauteur comme si cela allait lui apporter la raison. Il assista à la fermeture de la porte comme dans un mauvais rêve.

« Non, non, non…» Lâcha-t-il avant de se précipiter vers la porte essayant de la repousser. C’était débile. Comme s’il pouvait pousser une porte d’une centaine de kilos alors qu’elle venait de se verrouiller. Les intellos du groupe étaient déjà en train de s’attaquer au panneau de contrôle essayant d’y comprendre davantage. Il cessa son manège essayant une autre approche en portant une main à son oreillette radio.

// Pole Com. Ici Eversman. Me recevez-vous ?// » Essaya-t-il d’une voix un peu plus aigüe, pressée par la situation. N’obtenant qu’un grésillement en guise de réponse, il refit une nouvelle tentative mais n’obtint pas de réponse. C’est fou comme on ne parvenait jamais à les avoir alors qu’on avait absolument besoin d’eux. Matt ne put transmettre l’information, les deux pilotes étaient en plein échange de gentillesse et il n’osa les interrompre ayant l’impression d’assister à un match de tennis. Il échangea un regard avec le Sergent Maitre puis vint le silence inquiétant avant l’annonce fatale.

Ok ils étaient dans la merde mais grâce à la découverte de Scott, ils avaient davantage le nez dedans. Matt ignorait combien de temps il restait n’ayant rien compris à leur charabia mathématique mais ça sentait pas bon.

« Combien de temps on a ? » Répéta-t-il en direction des deux pilotes, incapable de faire le calcul de lui-même. Peu de temps, c’était certain.

« Faut qu’on bouge de là.» Merci Sherlock pour l’évidence sauf qu’il n’y avait qu’une seule issue possible : cette fichue porte condamnée. C’est là que la force était quelque peu dépourvue et qu’un Mckay était bien utile pour nous sortir d’une telle situation. Eversman ne savait que faire préférant s’écarter de la porte pour laisser les deux travailler retrouvant son Chinois ainsi que Emma.

«On pourrait peut être essayer de dégommer la ventilation ?»

Une idée comme une autre qui lui venait, certainement mauvaise mais au moins il essayait.

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Emma Hawke
Sous Lieutenant
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Dim 27 Déc - 11:02

Emma Hawke
Entre Chenoa et Scott son co-pilote cela avait l’aire de se transformer en règlement de compte. Le mieux à faire dans ce genre de situation c’est justement de ne rien faire et surtout pas s’en mêler. Un peu comme dans une dispute de couple : on risque d’y perdre des plumes.

Pour le moment ce qui me préoccupais le plus c’était le dernier des combattants qui ne voulait pas calmer le jeu. Il avait été maîtrisé par Matt, mais il lui fallait un coup de main pour le mettre définitivement hors d’état. Suite à ma question, il m’indiqua qu’il avait un serflex dans la poche arrière de son pantalon. Sans me poser de question je me mis à la recherche de l’objet en glissant ma main dans une poche de pantalon qui ne m’appartenait pas. Il n’y avait aucune arrière-pensée et la situation imposait se type de contacte. Une fois en mains je serais le serflex autour des poignets de l’autre débile ce qui allait grandement faciliter la vie de Matt.

« Bon… Un de moins… »

A peine avais-je prononcé ces mots qu’une alarme se mit à sonner provoquant en même temps la fermeture de la porte. Instinctivement je me précipitais sur la porte pour appuyer sur les commandes pour l’ouvrir au cas où ç a ne soit pas une fermeture de sécurité mais non… Nous étions coincés.

« Fait chier… » Dis-je fatiguée de cette suite de conneries sans nom.

Je m’éloignais de la porte jugeant inutile de rester collée devant car ça ne changerais rien au problème. Puis je regardais un à un mes compagnons d’infortune espérant comprendre le pourquoi du comment. Chenoa fut la première à émettre une hypothèse concernant ce bloquage : problème de Co2 et sans doute à cause de l’extincteur. Scott et Elle continuaient de se lancer des piques entre deux mots et cela ne faisait pas avancer notre affaire. Ils étaient pires que des gosses qui se chamaillent et c’était usant.

« Bon vous avez fini avec vos gamineries ? L’hypothèse du problème de capteur me parait bonne et au lieu de réagir comme des enfants si chacun d’entre nous s’y met on arrivera peut-être à ouvrir la porte et retourner à nos occupations ? Non ?"

Putain j’avais pas envie de jouer aux rabats joie mais des fois c’était nécessaire.

Entre temps Scott changea d’attitude et si mit à calculer les taux de Co2 qui étaient en augmentation et ça n’avait rien de bon.
Matt tenta de contacter le Pole Com et à priori rien ne marchait. Nous étions donc seuls et potentiellement en danger. Il ne fallait pas paniquer et surtout chercher des solutions. Sans forcément compter sur des hypothétiques secours.

« Matt, je ne pense pas que détruire la ventilation soit une bonne idée. »

« Hey… » En m’adressant à tous.
"Nous sommes dans une salle de stockage, je ne sais pas ce qu’il y a dedans, mais si on a de la chance peut-être qu’on pourrait trouver des capteurs de rechange ou des bouteilles d’oxygène.
Qui m’aide à fouiller les caisses ? »

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Dim 10 Jan - 18:22

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Putain il était reloud à monter dans les tours et à attaquer sa condition de femme !! Heureusement, il repéra quelque chose d'autre pour éviter que Chenoa ne réponde plus fermement encore comme elle en avait l'habitude. Deux gamins de toute façon. Sûr que c'était animé dans leur coucou quand ils volaient. Des fois elle se disait que si elle prenait un grade de plus, elle pourrait la lui faire fermer juste en lui disant que c'était un ordre et avoir le dernier mot. Ça le vexerait tellement ! Mais le fait est qu'elle ne courrait pas après les grades ni les promotions. Ce qu'elle voulait, c'était voler, le reste était bien accessoire.

En tout cas, tout ce qu'elle voulait éviter, arriva. La nouvelle s'en prenait à eux en les sermonnant, et Chenoa la ferma en maugréant juste un truc entre ses dents qui sonnait comme : "c'est de la faute de Scott". Sauf que ce dernier changeait de ton en considérant le panneau de commande de la porte qui renvoyait quelques données que son œil exercé avait repéré.

« J'espère que t'essaye pas de faire diversion sinon je te colle l'extincteur dans le cul pour m'avoir rabaissé de la sorte Cross, je te préviens !! » murmura-t-elle de façon agressive pour ne pas se faire entendre de la blonde peu commode, en se portant à sa hauteur pour observer le truc avec lui. Qu'est-ce qui merdait donc ? songea-t-elle en s'appuyant de son épaule contre l'huisserie désormais close.

Ouais, il y avait quelque chose qui clochait. Maintenant elle en était certaine, rien qu'au ton de la voix de Scott. Il avait détecté un problème et il devait être plutôt grave, surtout pour l'envoyer faire des maths. Le capteur n'était donc pas défectueux ? Il y avait un vrai problème de saturation de l'atmosphère en CO2 ? Cela puait très sérieusement. C'était un peu la hantise de tout le monde dans un rafiot comme celui-là, perdu dans l'espace, sans autre ressources que celles qui étaient à bord.

« Sept à huit minutes, grand max avec ces valeurs là. » finit-elle par dire à l'attention et de Scott, et de Matt, en croisant les bras. « Putain vous avez dû flinguer un truc en vous bagarrant, bande de cons. » éructa-t-elle en tapotant du doigt sur le torse de Scott et en flinguant du regard l'autre combattant qui s'était fait prendre aussi la main dans le sac.

Mais l'heure n'était pas à l'embrouille, mais plus à trouver des solutions. Ça n'apporterait rien de se crêper le chignon pour savoir qui avait fait quoi. Le gars de la sécurité proposa de faire péter la ventilation, mais est-ce que cela n'allait pas aggraver le problème plutôt ? Franchement, Chenoa n'en savait rien. Dans son F-302, elle était la reine, autant là, dans une salle de stockage comme ça, elle n'avait pas grand chose à quoi se raccrocher que sa grande gueule.

« Je t'aide. » proposa Chenoa qui n'avait pas mieux à faire. L'idée était de tenir jusqu'à l'arrivée de l'équipe technique, si tant est qu'elle venait à arriver... surtout sans contact de la part du pole com. Si ce n'était qu'un problème de capteur, alors ce n'était pas bien grave, les valeurs étaient faussées et ils continueraient de respirer normalement même en aillant atteint les valeurs limites... mais si ce n'était pas un problème de capteur, ils allaient suffoquer dans les prochaines minutes, une fois le temps que Chenoa avait déterminé de tête atteint.

« Désolée pour le coup de sang... On fonctionne comme ça. On s'gueule dessus et on résout les problèmes comme ça. Généralement, quand ça démarre dans le dortoir, on se ramasse un peu tous les objets que les autres peuvent nous lancer parce qu'on perturbe la tranquillité du lieu. » fit Chenoa avec un sourire en se souvenant avoir reçu une brosse à cheveux de Blue une fois, qui avait tapé pile derrière sa tête. La jeune femme s'en était voulue ensuite en voyant l’œuf de pigeon que l'amérindienne avait développé.

Les caisses étaient verrouillées par des crochets sangles, qu'il suffisait de manœuvrer pour ouvrir le couvercle. En le rappuyant, le crochet pouvait être manœuvré et défait. Chenoa s'y employa et aida Emma à retirer un couvercle assez lourd. Pas vraiment de bouteilles d'oxygène ni de capteur, ce n'était que de la pièce mécanique lourde dans du paillage de transport. Caisse suivante.

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Sam 30 Jan - 15:51

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Cross avait vécu l’intervention de la nouvelle comme une véritable hérésie. Il y avait vraiment une bleu-bite qui leur disait de la fermer ? A eux, la team Pénigreer ?!?
MAIS POUR QUI ELLE SE PRENAIT, CELLE-LA ? Songea-t-il.

Scott avait déjà inspiré une bonne goulée d’air pour lui balancer son plus gros chapelet d’injures mais sa comparse avait déjà répondu un truc. Bon, ce serait pour plus tard. Il se réservait le droit de lui rappeler qu’en temps que “petite nouvelle” sur le Dédale, même si elle avait plus de rides que lui, elle n’avait qu’à attendre son bizutage et la fermer bien profondément d’ici là.

Hélas, ou heureusement, il était en mode copilote. Face au danger, il fallait ranger son caractère de merde et aider à trouver une solution. L’idée du mec de la sécurité n’était pas vraiment folle. Il n’y connaissait strictement rien et s’ils passaient par ce qui alimentait la salle en gaz mortel, ils finiraient crevés dans les conduites. Donc, tandis qu’ils fouillaient les caisses, Scott faisait le tour de la réserve en examinant les différents équipements. Il finit par trouver dans un recoin de l’outillage qui n’avait pas vraiment de rapport avec le contenu du stock. Quelqu’un était venu ici pour faire des réparations et il avait laissé son matos pour la nuit.

« Timber ! » l’appela-t-il d’une voix forte.

Il se pencha pour ramasser un respirateur parmi le matériel. Il déposa le sac sur le plan de travail le plus proche et examina le masque. Il était en bon état, la jauge indiquait la moitié. Ca répondait au moins à une question : l’environnement avait déjà un problème avant qu’ils ne se bastonnent ici.

Scott maugréa dans sa barbe.
Un respirateur...pour cinq personnes.
Il fixa sa collègue alors qu’elle approchait et lui montra l’engin.
« Tu te souviens de nos entraînements d’anaérobie ? »

Le principe parlerait forcément à Chenoa et la nouvelle recrue.
L’instruction en F-302 s’accompagnait nécessairement des exercices de survie en cas de manque d’oxygène. Scott se souvenait de sa formation, elle avait été horrible. Sa promo avait été balancée au fin fond d’un bassin. Ils étaient en binôme. Chaque équipe disposait d’une bouteille d’oxygène au contenu limité. Ordre de rester sous l’eau durant une heure, interdiction de remonter.

C’est là que la formation en anaérobie prenait toute sa valeur. Il fallait abaisser son rythme cardiaque, rester calme, et passer le respirateur d’un homme à l’autre. Économiser l’oxygène pour le faire durer le plus longtemps possible.

Si on voulait obtenir sa licence de vol en F-302, il ne fallait pas déconner le jour du test. En mission, sur un cas de panne, de dérive ou de crash sur une planète hostile : cet exercice pouvait leur sauver la vie.

Scott observa le reste du groupe. La nouvelle connaissait le principe si elle était pilote. Mais le gars de la sécurité et le technicien, ce n’était pas sûr. Il ne suffisait pas de se passer le respirateur. Il fallait être capable de se priver d’oxygène, de maintenir une limite pour ne pas tomber dans l’inconscience, ne pas bouffer trop à l’inspiration. Est-ce qu’ils tiendraient le coup ?

« On peut attendre ici en faisant tourner le respirateur. Faudra pas être gourmand, le temps qu'on nous sorte de là. » annonça-t-il aux autres. « Sinon...un petit chanceux passe par la ventilation avec ça et il part nous chercher de l'aide. »

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Matt Eversman
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Sam 6 Fév - 18:04

Matt Eversman
Exploser la ventilation n’était pas l’idée du siècle. Il ne fallait pas être un génie pour parvenir à cette déduction mais c’était déjà une idée. Celle du sous-lieutenant était déjà meilleure : fouiller les malles de la zone à la recherche d’un truc utile ou mieux qui pourrait leur sauver la vie.

« J’en suis aussi.»

Bon il n’avait pas vraiment d’idées sur le contenu des malles ou même de l’objet capable de les aider à s’en sortir en vie. Quelques masques à gaz, ce serait bien mais encore fallait il qu’ils aient une chance phénoménale. Après tout des bouteilles d’oxygène et détenteur, ça ne se baladait pas dans toutes les malles. Ils avaient devant eux à peu près six ou sept minutes, autant les mettre à profit pour essayer de s’en sortir. Il y avait bien trop peu de temps pour les passer à essayer de se repentir, la liste était trop longue.

« Et après vous vous réconciliez bruyamment sur la banquette ?.» Lâcha-t-il avec un sourire à l’évocation de l’attitude des deux pilotes. Certes ils étaient militaires mais bon le Dédale était un milieu clos et on apprenait vite à fermer les yeux sur quelques éléments tant que ça n’entamait pas le bon fonctionnement. Rien d’intéressant dans cette caisse, il passa à la suivante en aidant Greer à en explorer son contenu.

« Rien qui peut servir.» Il n’en fallait pas davantage pour qu’ils ne la referment bruyamment avant de passer à la voisine. Cette fois, ils eurent la joie de découvrir un respirateur. S’il y en avait un, d’autres se trouveraient peut-être dans le fond mais rien.

« Un pour cinq....» Dit-il à voix basse exprimant à haute voix les craintes de chacun. Ils risquaient de ne pas aller loin avec une si faible quantité d’oxygène et encore il n’avait pas encore jeté un coup d’œil au niveau contenu. Vu l’air grave de Greer, ça ne pouvait être bon. Il parla d’un principe dont les éléments lui échappaient. Il ne fallait pas être devin néanmoins pour comprendre qu’il y avait un rapport avec l’oxygène, peut être à la manière des apnéistes. Une chose était certaine : il ne savait comment faire. Tenir une bonne minute à la piscine : ok mais après.

Deux solutions aux yeux de Greer : attendre en se passant la seule source d’oxygène le temps qu’on les aide ou que l’un d’eux aille dans le conduit de ventilation. Cette dernière solution lui paraissait plus réaliste que d’attendre que la mort vienne les cueillir un à un. Il fit quelques pas vers cette fameuse grille de ventilation. Passer là dedans n’était pas donné à tout le monde, il fallait être plutôt fin et agile. Des types tels que lui ou Greer, ça paraissait compliqué.

« J’irai bien là-dedans mais je passe pas.» Le regard fut tourné vers les filles du groupe, bien plus fines qu’eux. Pas besoin de messages, elle comprenait très bien et certainement bien plus intelligentes que lui. Le Ranger s’approcha ensuite du cinquième larron de l’histoire, coincé avec eux et nettement plus calme depuis qu’il semble avoir compris dans quelle merde ils étaient maintenant.

« Je te libère mais déconne pas...» Il tint parole avant de lui demander de l’aider pour décrocher la fameuse grille et lui faisant la courte échelle.

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Emma Hawke
Sous Lieutenant
Pilote F302
Bannière perso (image 901x180px) : Une nuit à bord | Emma, Chenoa 1562430542-image-profil
√ Arrivée le : 05/10/2020
√ Date de naissance : 26/05/1975
√ Nationalité : Américaine

√ Age : 48
√ Messages : 30
√ Localisation : Quelque part la tête dans les nuages...

Dim 14 Mar - 19:30

Emma Hawke
En voyant l’air de Chenoa je réalisais que mon intervention pourrait être mal prise par mes nouveaux camarades. Ils étaient plus gradés et plus jeunes que moi et surtout j’étais la nouvelle. Il n’était pas normal que je hausse le ton et que je fasse comprendre que ce n’était pas le moment de se bouffer le nez. Je ne m’étais pas énervée, et je n’avais pas insulté, mais Le résultat était là. Comme si j’avais jeté un froid ou outrepassé une certaine règle. La situation imposait de l’ordre et un certain calme pour que nous puissions nous en sortir.

Comme je l’avais suggéré je me mis à fouiller dans la première caisse qui était à côté de moi quand ils parlèrent de 7 à 8 minutes. C’était peu et nous ne pouvions pas nous permettre de les gâcher inutilement. Je la gardais dans un coin de mon esprit. Répondre était inutile et gâcherait de l’oxygène inutilement.


Chenoa : « Je t'aide. »
Matt : « J’en suis aussi.»

Je lui sourie gentiment tout en étant soucieuse sans être paniquée. Répondre n’était toujours pas utile. Je pensais surtout à tenir le plus longtemps possible. Nous ne nous connaissions pas et on travaillait déjà en équipe. Ces personnes qui m’étaient totalement inconnues, me donnaient une bonne impression. Je sentais qu’ils avaient bon fond.
Alors que je fouillais minutieusement la caisse qui contenait des outils, espérant trouver une bonbonne d’oxygène ou autre, Chenoa se mis à m’expliquer leur attitude.


« Je connais, je sais comment ça se passe. Je n’ai rien contre ça. C’est juste que vu la situation ce n’était pas le moment de se lancer des piques, mais plutôt de réfléchir, trouver un moyen de sortir de là en vie.
Je ne voulais pas jouer ma rabat joie, mais il fallait avancer. »


Mon attitude était froide, mais n’avait aucune méchanceté. J’étais simplement entrain de bosser. Je reprendrais les plaisanteries quand cette histoire sera terminée.

Matt :
« Et après vous vous réconciliez bruyamment sur la banquette ?.»

Je relevais le nez, je n’avais pas tout saisi. Je leur aurais bien fait le coup du « hein ? » mais non, pas le temps. Ca serait pour plus tard car c’était une allusion pour une histoire croustillante et donc intéressante.

« Il n’y a rien ici. Je passe à la suivante ». Je me levais et passais au prochain groupe de caisse. Avant de les ouvrir, je regardais les marquages qu’il y avait dessus. Normalement, quand le contenu faisait partie des produits dangereux, il y avait un marquage spécifique répondant à la norme IATA. Ce qui contiendrait de l’oxygène, des produits chimiques aurait une certaine série d’autocollants collés dessus.

L’un des mecs de la bagarre appela Chenoa. Il devait avoir trouvé quelque chose. De mon côté je reprenais ma recherche de caisse intéressante qui aurait un symbole du type bouteille de gaz comprimé si mes souvenirs étaient corrects.

Je les entendais discuter ensemble, il avait peut-être trouvé quelque chose d’intéressant. Tant qu’on ne m’appelait pas je continuais d’avancer. Un des symboles figurait sur une caisse qui était rangée sous deux autres. Je les descendais sans grand précaution. Je n’avais pas le temps de faire dans la dentelle. Je défis les fermetures et l’ouvrais avec inquiétude. Si je pouvais croiser les doigts ou les orteils je le ferais.

Avant que je ne puisse jeter mon coup d’œil, Cross nous annonça une bonne nouvelle. Il avait trouvé quelque chose qui pourrait nous donner un peu plus de temps.


« Bien joué ».
Je ne relevais pas pour le chanceux qui passerai par la ventilation. Bien que je sois plutôt fine, mes 1m78 ne me permettais pas de me faufiler dans des trous de souris.
Après cette annonce Matt nous regardais Chenoa et moi. Oui le message était claire.
Toutefois, je voulais regarder le contenu de ma caisse avant de m’avouer vaincue. Il y avait bel et bien plusieurs bouteilles rangées dedans. Mais l’absence d’étiquettes indiquant leur contenu me fit comprendre que mes espoirs étaient vains. C’était des bouteilles vides, neuves mais vides. J’en sortais une pour vérifier, à son poids c’était bien ça. Il n’y avait rien. Ils s’étaient tout simplement plantés dans l’étiquetage de la caisse.

Je revenais vers eux, prête à écouter la suite du plan.


« Bon si j’ai bien compris… Vous voulez que Chenoa ou moi on se glisse là-dedans pour sortir et vous ouvrir de l’autre côté.
Je n’ai rien contre mais je ne suis pas des plus « petites », mais à voir…
Chenoa ? »

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Ven 26 Mar - 9:33

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Chenoa regarda Matt qui venait la provoquer un peu. Certes, elle devrait fermer sa bouche parce que l'oxygène n'était pas une denrée infinie surtout dans leur situation, mais comment résister à l'envie de répondre ? Impossible quand on s'appelait Penikett et qu'on avait une grande gueule comme elle. D'un côté, si elle en était là où elle en était, ce n'était pas parce qu'elle était une petite femme timide. Elle avait dû s'imposer avec ses gros sabots, et elle en avait écrasé des pieds ! Le tout avec son innocence habituelle et son style bien à elle. Jamais méchante pour deux sous, elle n'était pas de celles ou de ceux qui avaient les dents qui pouvaient rayer le parquet.

« Non, notre coin préféré pour se réconcilier, ça reste notre cabine de F-302. Faut juste avoir un peu d'imagination pour s’emboîter là-dedans tu vois. » Elle lui adressa un sourire de circonstance. Elle s'améliorait avec le temps. Cette fois, ce n'était pas juste grossier. Il y avait un double sens, l'un plus innocent que l'autre, et bien entendu, elle jouait dessus.

Elle aurait pu être vexante et dire que Scott n'arriverait pas à la rendre bruyante, mais ce serait vexer LE mâle qui sommeillait en lui et Coyote savait qu'il pouvait être malveillant, ce trou du cul. Et puis, c'était plus marrant de laisser croire au type de la sécurité qu'ils s'envoyaient en l'air, alors qu'ils ne s'envoyaient en l'air qu'au sens strict du terme, justement dans leur cabine de F-302.

Toujours est-il qu'elle se rangea à l'idée de chercher de l'oxygène ou quelque chose susceptible de les aider. Les caisses n'étaient pas tellement pourvues dans ce sens là, et en même temps, c'était logique. Statistiquement, il y avait peu de chance de trouver du matos de respiration dans une pièce qui se vidait de son oxygène tout à fait fortuitement. Sinon, c'était prévisible, et ça devenait de la négligence. On ne négligeait rien sur le croiseur du vieux.

Le salut vint de Scott et de son idée. Il était certainement préférable de passer par l'aération plutôt que de se refiler une hépatite en se donnant le respirateur à tour de rôle. Certes, c'était l’hôpital qui se foutait de la charité, elle qui avait consommé des trucs pas nets et fréquentés des endroits qui l'étaient tout autant. A dire vrai, elle préférait juste que quelque chose se passe plutôt que d'attendre qu'on les sorte de là. S'ils avaient attendu dans l'espace qu'on vienne les chercher, à l'heure actuelle, Scott et elle seraient rien de plus que des cadavres congelés à la dérive.

« C'est moi la plus petite on dirait. » fit-elle avec haussement d'épaule. Elle n'était pas spécialement petite du haut de son mètre soixante quatorze, mais la blonde la dépassait de quelques centimètres. Les mecs n'en parlons pas. Et pourtant, elle avait de grandes jambes, la grandes gigues, comme certains l'appelaient encore dans sur ce rafiot.

« Timber va se frotter aux conduits de ventilations. » L'idée ne l'enchantait pas, mais elle ne perdait pas de sa bonhommie.

Le panneau fut promptement démonté pour laisser libre accès la ventilation. Est-ce qu'elle allait rencontrer des pâles susceptibles de la déchiqueter en morceau ? Elle espérait que non. Elle prit une inspiration, enfila le respirateur et baragouina un truc du genre : « Empêchez Scott de me peloter le cul en prétextant qu'il m'aide à rentrer dans le tuyau. » et elle se mit en route. Cela semblait simple et... ça ne l'était pas du tout. Il fallait ramper sur une largeur qui ne laissait pas beaucoup d'amplitudes aux mouvements, et bientôt, elle sentit ses épaules et ses cuisses qui chauffaient. Les autres comptaient sur elle, il fallait donc qu'elle réussisse. Sept à huit minutes se répétait-elle inlassablement. En vérité un peu moins vue le temps qu'ils avaient perdu à chercher une solution. Cela la motiva à accélérer un peu et elle arriva devant un problème de taille : Une sortie, mais obstruée par une grille et elle n'avait rien pour la démonter.

Prouvant encore une fois qu'elle était d'une souplesse exemplaire, elle réussit à se contorsionner pour faire passer ses jambes devant elle, et en nage, elle bombarda la grille de coup de pied jusqu'à ce qu'elle cède... Ce qu'elle ne fit pas, par contre, le boucan attira du monde et on alla lui chercher un technicien pour la sortir de là.

Forcément, elle ne laissa pas le temps à quiconque de lui demander ce qu'elle foutait là, et elle expliqua la situation en entraînant ledit technicien vers la porte coincée pour qu'il fasse quelque chose. Elle fut un peu plus compréhensible quand elle enleva le respirateur et qu'elle s'expliqua de vive voix. Le salut était à portée de main, mais combien de temps s'était écoulé depuis qu'elle avait commencé son petit périple dans les méandres du Dédale ?

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