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L'ombre d'un doute

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Jeu 25 Juin - 16:03

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L’ombre d’un doute
Esfir & Alexander & John

Sur l’écran vidéo, le général Chekov paraissait toujours aussi sérieux même dans sa tenue décontractée du soir. Il était assis à son bureau, les rideaux tirés pour cacher la nuit qui s’étendait sur Moscou.

Il profitait d’une réunion du Codir avec les Etats-Unis pour échanger avec sa pupille même si cela le conduisait un peu tard dans la nuit.

Et ce Tyler, tu le vois toujours ?

Non pas trop, tu sais je t’avais dit qu’il s’inquiétait pour sa mère... et bien je crois qu’il a dû lui arriver quelque chose, il a pas voulu m'en parler... il s’est refermé comme une huître et il ne me parle plus, on dirait qu’il m'évite..

Bien... enfin, c’est triste pour lui mais, je ne penses pas que c’était un garçon pour toi, tu sais.

Esfir sourit, plutôt amusée de voir cet intérêt naissant pour ses compagnons.

Et depuis quand tu t’inquiètes de savoir avec qui je sors ?

Elle avait oublié que le premier à avoir évoqué cet homme, sans en connaître le nom à l’époque, avait été le général. Il l’avait indirectement poussée à se rapprocher de ceux qui travaillaient au plus proche de l’armement alien découvert lors des précédentes missions.

Mais c’est avec un sourire paternel qu’il lui répondit.
Mais je me suis toujours inquiété de tes fréquentations, tu le sais bien.

Esfir soupira, oui elle le savait, et depuis quelques années, elle avait compris tout ce qu’il avait fait pour son bien et pour la protéger d’elle même dans les moments les plus sombre. Elle lui devait beaucoup elle le savait, et lui en usait.

Et ce colonel dont tu m’as parlé, l’un de tes sauveurs?

Esfir réfléchit quelques secondes.

Ah Sheppard, c’est un des boss ici. Je l’ai vu une ou deux fois pour des parties de poker...mais bon il est très occupé tu sais, il a pas le temps pour des filles comme moi.

Mais vous êtes devenu amis? On trouve toujours du temps pour ses amis

La jeune femme sourit à l’écran.

Amis, c’est peut être un grand mot et puis tu sais il a sa dame avec qui il passe pas mal de son temps libre... même si ça rend toutes les filles de la Cité complètement jalouse!

Et pas toi ?

Non Général ! Et ce n’est pas bien la curiosité vous le savez! Non pas lui.

Oh, il y a donc un autre?

Esfir détourna le regard une seconde.

Oui peut être...mais.. enfin bref c’est pas important.

Le Général fronça un peu les sourcils avant de se reprendre, Esfir était du genre à s’étaler sur sa vie et la vie de la Cité, le fait qu’elle n’en dise pas plus signifiait que c’était quelqu’un d’important pour elle et cela ne s’inscrivait pas bien dans ses plans. Toutefois, il ne devait rien laisser paraître devant la jeune femme, jusqu’ici les informations qu’elle lui avait fournie, bien qu’anodines, leur avait permis de savoir comment faire pression sur les bonnes personnes.

Ce n’est pas ce Kovac au moins, celui que tout le monde croyait mort et que tu as sauvé?

Esfir lui fit les gros yeux par caméra interposée.

Shut! C’est un secret ça...j’aurais même pas du te le dire. Pas un mot compris!

L’homme mima d’un geste qu’il fermait sa bouche et en jetait la clé.

Ne t'inquiètes pas, le secret, ça me connait.

Esfir acquiesça, rassurée par ses mots avant de continuer sur un ton plus léger.

Et toi Général, toujours pas de jolie amirale à ton tableau de chasse?

Le vieil homme rit de la question perpétuelle de sa fille d’adoption.

Aucune n’est assez bien pour moi, tu le sais. Et puis tu sais, nous les grands hommes... comme ce Hoffman chez vous, on a pas le temps pour ça!

Esfir éclata de rire.

Oh détrompe toi général ! Monsieur Hoffman a sa dame... enfin y’a pleins de rumeurs qui courent sur lui... certains disent même que lui et le colonel, ils auraient.... enfin tu vois, qu’il y aurait une histoire entre eux, alors que Madame Steele est sur Terre en ce moment... C’est marrant comme les gens aiment les ragots sur les Grands Hommes !

Le général sembla pensif une seconde et tapota son bureau avec le bout de son stylo.

Ah la Directrice adjointe est sur Terre. Et toi, tu vas bientôt rentrer sur Terre pour me rendre visite ?

Oui j’espère pouvoir être du prochain voyage de Dédale, ça devrait être dans quelques semaines, je t’enverrai la date dès qu’on l’aura

Bien, j’ai hâte de te revoir. D’ailleurs, tu pourrais me rapporter ces fameuses potions magiques dont tu m’avais parlé?

Esfir le dévisagea quelques secondes sans savoir quoi répondre, elle finit par se décider timidement.

Euh... je sais pas si j’ai le droit, tu sais...

Le général l’observait, un air des plus bienveillant sur le visage.

Oh tu sais, ma demande est déjà quasiment validée, mais si on attend les bureaucrates... il faudra encore 6 mois avant que ça ne parvienne sur Terre. C’est juste histoire de gagner un peu de temps, et entre toi et moi... personne ne le saura, comme pour ce Kovic, ça reste dans la famille.

La jeune femme le regardait l’air hésitant.

Et de toute façon, tu seras à peine arrivée que les papiers seront réglés... on aura juste gagné le temps d’expédition. Et tu sais, les applications de ces produits pourraient vraiment aider la Terre, tu as entendu parlé du virus auquel on doit faire face ces derniers mois. Et puis, ce Tyler pourras sans doute t’aider, il te dois bien ,ça vu ce que tu m’as dit de son comportement récent.

Esfir soupira l’air un peu anxieux.

Ok, je vais voir ce que je peux faire... oh ils annoncent la fermeture imminente de la porte, je dois te laisser Général, ça va bientôt couper.

Le Général Chekov lui adressa un sourire paternel et bienveillant, de quoi réchauffer le coeur de toutes les petites filles perdues de l’espace.

Je compte sur toi petite étoile, on se voit bientôt dans notre belle patrie !Profites de l’espace et soit prudente.

La communication se coupa et Esfir se retrouva de nouveau seule dans sa chambre, tiraillée. Elle décida alors d’aller prendre l’air sur l’un des balcons qui émaillait la Cité. Revoir le Général lui donnait invariablement envie de voir l’océan.
L’endroit où on avait la plus jolie vue, c’était le balcon au Niveau 10, près de la zone de commandement. Elle s’y rendit sans attendre, perdue dans ses pensées.
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Jeu 25 Juin - 16:07

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L’ombre d’un doute
Esfir & Alexander & John

Rien n’était simple avec les humains. Qu’ils soient sur terre à magouiller pour s’enrichir ou gagner plus de pouvoir ou bien sur pégases pour rafler quelques prestiges ou même lever la tête vers les étoiles pour toujours plus être puissant, la même folie était présente sur cette cité ou à des années lumières de celle-ci. La politique était une aventure sans fin, sans repos et qui quand vous pensez avoir la paix, n’est qu’une illusion. Alexander avait depuis toujours, quelques problèmes avec le goût des plus ambitieux des chinois, mais il devait aussi composer avec l’ennemi de toujours des américain : les russes. Une guerre sans fin d’influence, et le gain d’une porte des étoiles avec leur programme stargate ne semblait pas suffire aux amateurs de vodka. Oula non… le SGC avait son lot de confrontation, mais depuis qu’Atlantis existait et qu’elle était ouverte à d’autre nationalité, il n’y avait plus qu’un seul jeu de pouvoir entre deux vieux ennemi, tout un tas. Et peut-être que les deux ennemis, ne veulent pas perdre trop d’influence et que c’est pour cela que les américains daignent écouter un peu les autres pays en acceptant quelques collaborateurs Russes. Après tout, Atlantis ne devrait pas être politisé sur un pays plus que l’autre, même si les américains donnent beaucoup trop de financement pour qu’elle soit réellement neutre…et pourtant. Et portant, l’anglais se battait contre les estomacs trop gourmands et les magouilles basses qui ferait basculer le pouvoir en place ici. Un équilibre plutôt bien fait avec trois personnes et quelques responsables, de belles valeurs et des innovations chaque jour. Il avait une bonne dynamique, bien plus saine qu’avant et surtout plus humaine.
Mais voilà, qu’il ne fallait pas se reposer sur ses lauriers, la pire des menaces d’Atlantis n’était pas les wraiths mais les terriens. Et c’est en lisant un rapport que l’anglais fit ce constat. Il soupçonnait des fuites… des fuites plus ou moins ciblée sur la chine et la Russie. Et ne sachant de quelle source cela pouvait être, il avait lancer quelques fausses rumeurs sur des armes de destructions massives top secrètes et surtout un bio virus. La fuite était côté russe et il avait établi une liste de quelques personnes pouvant être potentiellement à l’origine d’une communication un peu trop large.
Loin de confronter directement un potentiel espion, il décida de se la jouer plus fine, de se rapprocher de quelques personnalités pour sonder un peu. Et il s’en sortait plutôt bien.
« Tu viens princesse ? On va encore être en retard… » John passait sa tête par la porte du bureau de l’anglais.
« Tu n’avais qu’à venir me chercher plus tôt aussi… » soupira l’anglais par pure mauvaise fois, en fermant son ordinateur.
« Non, mais je rêve ! ça va être de ma faute ?! » s’outra le colonel prit dans le jeu.
« C’est toujours de ta faute ! Tu devrais le savoir depuis le temps...» grogna l’homme.
« Bien sûr, ramène ton cul la religieuse ! »
« Au chocolat je te pris… »
« Bien entendu, pas à la vanille hin » soupira John avant de mettre à rire avec l’anglais.
Les deux hommes arrivèrent au bar, où il avait une ambiance assez dynamique.
« Il y a du monde, j’ai envoyé l’invitation à Esfir, histoire qu’elle sorte un peu… »
Alexander avait espéré justement que John propose à la russe de venir à cette soirée au bar à thème. Un concours de danse en tout genre. Vu l’alcool cela allait donner un concours de « blaireau danse » mais qu’importe. Les deux hommes étaient sans leur compagnes, toutes deux sur terres pendant quelques mois. Et John savait que trop bien, que l’Anglais était un fabuleux danseur et comptait sur ses talents pour remporter le gros prix : 4 mois de pâtisseries offertes par le cuissot français.
Le blond prit un programme et ricana.
« John, il y a une valse… tu as prévu une robe j’espère ? »
« Pour toi oui, tu vas être trop belle en princesse SISI ! »
« Tu aimerais bien n’est-ce pas ? »
« Oh je rêve de ça tous les soirs ! »
« Grand fou ! » lança l’anglais prenant exprès un air maniéré pour mettre à mal le fier américain.
« On va vraiment finir par nous croire homo… »
« Et ce n’est pas le cas ? » fit l’anglais provocant, avant de se mettre à rire après avoir lancer un regard emplis de provocation à John qui soupira de plus belle.
« Enfin bon… ça ne change pas le problème, si tu veux gagner, tu me trouves une partenaire ou tu joues les travestis. ». fit l’homme en haussant les épaules.
« Mais pourquoi moi ? » bouda John
« Parce que je suis le patron !! » ricana l’anglais. John ricana et lui fila un coup dans l’épaule.
« Je te merde Alexander … »
« Moi aussi je t’aime ! » fit l’anglais en lui mimant un kiss et il disparut vers le bar.111
John fut alpagué par quelques soldats, qui le charriait pour le peu qu’il ait entendu des bribes de conversation avec l’un des boss de la cité ou simplement sur le fait qu’il s’était inscrit avec l’anglais. Des « bah patron ? on n’a pas trouvé de jolie demoiselle ? ». John voulait ces 4 mois de pâtisserie, et donc bon… il avait miser sur le plus talentueux qu’il connaissait et s’estimait bon. Et autre fait, il avait encore perdu un pari avec l’anglais ! Et c’est une manière de se venger. Même si soyons honnête, Alexander n’avait que faire de danser avec un homme ou une femme. Le premier avait un côté provocant et scandaleux qu’il affectionnait. Il adorait bousculer les gens.

Alors, qu’il allait commander deux verres, son regard se posa sur une silhouette élégante et bien connu. Esfir Lunienko. Elle était sur sa liste et l’occasion était trop belle, pour pas qu’il tente un rapprochement.

« Bonsoir mademoiselle Lunienko. Ravi de vous voir plus rayonnante. Comment vous sentez vous ? » il était passé la voir à la sortie de l’infirmière, une route que faisait les dirigeants suite au grand traumatisme. Une question de soutiens et d’acte rassurant pour que les victimes ne se sentent pas à l’écart. Et aussi pour la rassurer de la suite concernant son propre métier et lui demander si elle souhaite toujours être sur la cité ou retourner sur terre.

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Jeu 25 Juin - 16:12

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L’ombre d’un doute
Esfir & Alexander & John


L’air marin lui avait fait grand bien. Chaque fois qu’elle contemplait l’océan, les odeurs et les sensations du vent iodé sur son visage lui rappelait les bons souvenirs de son enfance et à quel point elle aimait ses familles et son pays.
Puis elle avait reçu ce message de Sheppard pour l’informer qu’il y avait un concours de danse dont le prix était plus que gourmand. Décidément le hasard avait de drôle d’habitude, elle qui venait de dire que les gens important comme lui n’avait pas de temps pour les filles comme elle, il venait la faire mentir!
C’était donc avec une bonne humeur et un optimisme retrouvé qu’elle était allée enfiler une jolie robe et ses plus beaux escarpins. Elle avait coiffé ses cheveux, et appliqué un joli maquillage. Elle savait que John était chasse gardée, mais cela n’interdisait pas de se faire jolie... et si en plus elle dansait ainsi à son bras, elle riait déjà de la jalousie qui se peindrait sur le visage de toutes les autres femmes de la salle.
Lorsqu’elle arriva au bar, il y avait déjà de l’ambiance, la musique et les lumières égayaient l’endroit et l’alcool, les gens. Elle chercha rapidement autour d’elle puis se dirigea lentement vers le bar, se disant qu’elle aurait de bonne chance d’y trouver le colonel sans doute accompagné de son inséparable duo de copains Darren et Matt, mais la voix qui la salua avait un accent bien trop classe pour appartenir à l’un des trois compères.
Elle sourit aimablement, avec une petite pointe de timidité.
Directeur Hoffman? Bonsoir et euh... merci..

Elle prit une petite inspiration. La dernière fois qu’elle avait croisé le responsable adjoint de la Cité, c’était à sa sortie de l’infirmerie, elle n’avait pas été des plus affable. Elle était alors bien trop pressée de mettre autant de distance que possible entre elle et cet endroit de malheur.
Mais depuis, elle avait vu le psy et eut le temps de mettre de l’ordre dans sa tête et même si elle n’appréciait plus autant les pseudo séducteurs, qui essayaient de la flatter en lui accordant un prix exorbitant pour la séduire, elle arrivait à prendre tout cela avec un peu plus de recul.

Je vais beaucoup mieux, tout le monde a été très patient et... je suis plus solide qu’il n’y paraît !
Elle avait ponctué la fin de sa phrase en serrant son poing pour faire gonfler son biceps, trop discret pour être crédible.

Vous êtes venu danser ?
L’homme lui avait sourit de son sempiternel rictus bienveillant et calme, pouffant amusé en la voyant gonfler son muscle qui n’avait rien d'impressionnant, mais elle ne pouvait guère rivaliser avec les pros de la fonte. Alexander avait hoché la tête.
« Je vois ça, vous allez finir par rendre jaloux nos marines. » la charia-il. Quand à sa question, il réceptionna une bière ambré pour John et un verre de whisky pour lui. Il avisa quelques secondes la jeune femme joliment apprêtée. Si pour sa part, il était toujours élégant dans ses costumes surtout celui-ci gris perle, John avait fait aussi un effort pour se parer d’une chemise blanche avec des motifs et d’un pantalons aux même teintes que le directeurs, histoire d’être assortie.
« Oui. Le colonel veut à tout prix gagner...À croire que l’absence de sa française, le rend nostalgique des pâtisseries françaises. »
Une ombre d’incertitude passa sur le visage de la jeune russe.
Vous êtes venu avec le Colonel ? C’est lui qui m’a proposé de chausser mes escarpins justement. Mais je veux pas vous déranger...

Elle avait volontairement laissé sa phrase en suspend, peut être percerait elle ce soir la véritable nature de la relation qu’il y avait entre ces deux là.
Alexander eut un rictus plus fin, presque amusé par les propos incertains de la russe. Son regard détailla quelques instants la jeune femme, oui John lui avait dit qu’il avait transmis l’invitation, mais apparement, il ne lui avait pas dit qu’il l’avait invité. Finalement, ils l’avaient leur cavalière. Il enchérit immédiatement après elle.
« Oh vous ne dérangez personne. » Il tourna la tête pour voir où était le colonel, mais pour une fois, il ne le retrouva pas dans la salle… il fronça les sourcil, quand une claque lui tomba sur l’épaule. John justement.
« Tu n’aurais pas été un bureaucrate, tu aurais fait un très bon chien chercheur ! » taquina John, adressa un magnifique sourir à Esfir. Alexander soupira amusé, retirant la main de John de son épaule.
« Je suis content que vous soyez venu, Lunienko ! » affirma t’il sincère comme à chaque fois. on voyait dans les prunelles de son regard toute la joie et sa bonne humeur d’être ici !
Esfir avait observé le petit rictus du directeur et aussi la main qu'il avait retiré de son épaule. Était ce un geste anodin ou un signe de gêne de sa part ? En tout cas John ne boudait pas son plaisir et l'accueillit d'un large sourire.
Salut Boss ! Merci pour l'invitation
« Mais avec plaisir ! » enchérit l’américain radieux, qui prit sa bière pour en boire une gorgée. Il avait avisé les mains de la russe, qui avait été servie aussi.

Elle l'accueillit à son tour d'un large sourire.

Alors c'est quoi l'idée, on va danser pour gagner des gâteaux ?
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Jeu 25 Juin - 16:14

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L’ombre d’un doute
Esfir & Alexander & John

Naturellement Alexander tourna la tête vers le colonel, après tout, c’est lui qui avait décidé d’ameuter deux personnes pour tenter de gagner des pâtisseries. Même si l’anglais était plutôt satisfait que son ami ait eu la bonne idée de proposer à l’une des personnes qu’il soupçonnait de trahison.
« C’est l’idée oui ! Comme il y a des danse en duo mixte et qu’Alexander est un vrai rabat joie pour porter une robe…» Il avait réussi à inverser la situation et l’anglais roula des yeux.
« Je n’avais pas cette version... »
« Mais si mais si, tu te fais vieux, tu n’entends plus très bien...» enchérit John avec toute l'innocence du monde.
« Pardon ? » John lui répéta avant de prendre conscience que l’anglais se foutait clairement de sa figure. le colonel roula des yeux sous le rictus taquin du patron.
« Bien… je disais donc… Qu’on va faire équipe tous les trois ! Autant pour cette histoire de robe »
« De mixité. » coupa amusé l’homme.
« De mixité, que pour le fait que je ne sais pas danser toute les danses aussi… au contraire de quelqu’un d’autre. Et puis, il y a des danses de groupe ! »

John était d’une humeur incroyable, il rayonnait, enfaite comme toujours, le colonel est un homme joyeux, qui savait s’amuser et loin du cadre militaire il se laissait clairement. Et il en avait besoin, il lui fallait une soupape pour évacuer les horreurs des missions. À son contraire, l’anglais était toujours d’un calme olympien, mais son visage plus expressif était régulièrement teinté de malice et on percevait clairement son humour dans ses paroles flegmatiques. Lui aussi semblait de bonne humeur et il ne semblait pas être là, avec la casquette du directeur adjoint. Mais celle de l’homme et ami.

« On voit bien que tu es militaire mon cher. Tu en oublies le consentement. Si mademoiselle Lunienko est d’accord pour avoir deux cavaliers. Bien entendu. »
« Et si nous aussi... »
« Me semble, que l’invitation venait de toi non ? » il arqua un sourcil.
« Oui oui. Mais je parlais pour toi. Comme j’impose un civil le fonctionnement militaire... » John lui fit un rictus de merdeux.
« Oh. J’ai le choix ? »
« Non. Et tu as déjà dit oui en plus ! » soupira John.
« Bon, alors pourquoi tu demandes ? »
« Alexander je te m...»
« Je sais, je sais. Moi aussi ! » Fit l’anglais en agitant une main, pour chasser les paroles de John. Faut dire que c'était toujours ainsi, ils se cherchait et quand John tentait de retourner la situation, il n’y arrivait guère, surtout face au renard qu’est l’anglais. Celui-ci fit un rictus affable à la russe qui se retrouvait entre le feu des armes des deux hommes. Il espérait qu’elle avait de l’humour et de la répartie, car sinon, elle allait vite se fatiguer. Pour sa part, il n’était pas contre de danser avec la jolie Russe, mais il ne voulait pas lui imposer sa présence, après tout, elle semblait s’être faite belle en réponse à l’invitation du bourreau des coeurs de la cité.
Esfir n'avais pu empêcher son sourire de s'élargir au fur et à mesure que les deux hommes s'échangeaient la balle. Ce duo était incroyable, même si elle commençait à connaître le côté joyeux du Colonel, elle découvrait aujourd'hui la légèreté britannique du directeur Hoffman. Elle avait peu croisé Alexander, de rare fois au sortir de l'infirmerie ou lors de réunion ou rendez-vous très professionnels, l'homme y était plus sérieux alors et Esfir s'était fait toute une image de flegme anglais et de sérieux administratif. Elle découvrait ce soir l'autre visage de cet homme et elle appréciait ce qu'elle voyait même si elle devait bien avouer qu'elle était un peu décontractée.
Elle regarda ses deux cavaliers d'un soir avant de leur répondre sur un ton joyeux.
Deux Apollon rien que pour moi, quelle femme refuserait un tel honneur !

Face à cette phrase, les deux hommes eurent un rictus, Alexander comme à son habitude restait muet, il était modeste et els compliment le gênait toujours un peu. Même s’il ne montrait rien, alors que John lui, gardait son humour !
« Oh ! Mais nous aussi on est honoré que tu ne soit pas encore partie en courant ! »
«Pas encore... » taquina gentiment l’anglais.
Vous allez peut être regretter que je n’ai pas fuit... maintenant que j’ai un verre et deux beaux gosses, je suis pas prête de partir.
Cette remarqua arracha un nouveau rire aux deux hommes.
« Nous verrons donc ça. » enchérit d’un ton provocateur l’anglais.
Elle embrassa la salle d'un geste de la main qui tenait son bloody mary.
Mais vous vous rendez compte des problèmes que cette soirée va me causer ? Je vais devoir longer les murs... Ne plus rien manger ou boire que je n'aurai préparé moi même.... Ça va être un enfer. !

Elle avait à peine exagéré le ton alarmiste de sa tirade et repris avec un petit sourire et un clin d’oeil. Les deux hommes avait rigolé, fortement amusé.

Elles vont toutes être jalouses...et j’adore cette idée !

Ravi l’anglais lui fit un charmant sourire, lui aussi était plutôt provoquant et il sentaient qu’ils allaient bien s’amuser ce soir si Esfir est sur la même longueur d’ondes.. « Tâchons de rendre le plus de monde jaloux alors.... » dit-il sournoisement. Esfir lui répondit d’un sourire mutin. Il se tourna ensuite vers John.
« C’est encore de la faute de ton fan club ça... »
« Pardon ? Tu veux rire j’espère ? Je te rappels que j’ai du mettre à pied Hanz ! »
Alexander roula des yeux. Il avait presque oublié cette histoire.
« Donc, c’est TON fan club qui est virulent mon cher, que tu le veulent ou non... »
Le colonel regarda Esfir, d’un oeil complice. La jeune femme les dévisageait sans cacher sa curiosité.
« Entre la technicienne de la porte Sunny qui harcèle notre directeur pour le club de pool dance et le premiere classe Hanz Hirsh… qui est collant, tu peux être terrifiée… tu vas les longer les murs… mais je t’escorterais... »

Si vous m’escortez Colonel, alors je n’ai rien à craindre....mais m’escorterez vous jusqu’a mes quartiers ? Je pourrais être en danger là bas aussi vous savez.
Tout en parlant, elle lui prit le bras, alors que le trio se dirigeait vers une table proche de la piste de danse, tout en discutant.
« Hum… Oui voyons.»

Alexander toussa discrètement dans sa main, alors que John se laissait entraîner par la belle russe. le problème avec John, c’est qu’il ne voyait jamais quand il avait une perche de drague. Le colonel, jeta un regard comme pour dire “Quoi ?” et l'anglais secoua la tête en enchaînant l’air de rien :

« Tu oublies Perrine.»
« Ah oui, la française ! Elle est gratinée elle aussi... Mais remarque elle est sur alpha ! Franchement, moi j’ai jamais eu autant de problème que toi… Ils doivent aimer quand tu fais ton regard glacé de grand vilain ! »
« Hum surement… Enfin bon, au moins j’ai des histoire à raconter et une foule de cadeau inutil. »
« D'ailleur, tu ne m’as pas dit ce qu’il t’a offert Hanz...pour la saint valentin... »
John ricana doucement, il ne comprenait pas pourquoi Hanz continuait à faire des avances à l’anglais...cela allait faire deux ou trois ans ?
Alexander se toucha les lèvres signe qu’il réfléchissait.
« Eh bien … vous avez qu’a devinez, ça sera l'anecdote de cette soirée. »
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Jeu 25 Juin - 16:19

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L’ombre d’un doute
Esfir & Alexander & John

Esfir tenta sa chance, elle était tentée d’attraper le bras de l’anglais pour souder ce trio infernal... mais elle ne connaissait pas encore très bien le Big Boss et malgré son ton léger elle n’était pas encore sûre de savoir jusqu’où elle pouvait aller avec lui. Elle se contenta donc de paroles, pour les gestes, elle verrait plus tard.
Un string en cuir rouge ? Une cravache.. Une combinaison en latex ?

Elle fit mine de réfléchir encore un peu.
Uhm... non je reste sur le string en cuir rouge... je vous imagine déjà très sexy dedans

Alexander eut un large sourire très amusé. Elle ne manquait pas d’imagination.
« Il serait de bon ton qu’Hanz m’offre ça oui. C’est bien son genre. Mais non perdu. »
John quand à lui était en train de réfléchir… avant de beuger un peu.
« John ? »
« Attend, je chasse l’image du string rouge… je ne sais pas, il t’en a tellement offert...C’est sexuel je suppose ? »
« Évidemment. »
« Un calendrier avec sa tête ? »
« Non. Le calendrier étrange, c’est les infirmières qui le font je te rappel. » ricana l’anglais avant que John roule des yeux.
« Ah oui. D'ailleur, elles l’ont fait ? Pour cette année ? »
« Oui. »
« Mais pourquoi tu sais toujours avant moi ?! Surtout, qu’on est pas censé être au courant… » Il était presque enfantin dans sa réponse.
« Si tu avais Isia dans ton bureau tous les jours, tu aurais été au courant. » Et il aurait préféré qu’elle évite de lui coller les derniers photomontage de ce calendrier scandaleux, avec la version homme et femme de la cité. Des fantasmes. Et cette année une des infirmières bonne en dessins, avaient fait des croquis, certe très beaux mais scandaleusement gênants … gênants quand on voit apparaître sa trombine dans une position discutable. Et l’anglais, n’était pas vraiment fan de se voir au centre d’attention fantasmagoriques de ce genre. Et Isia le savait et elle prenait un malin plaisir à lui montrer. Après bon, ils finissaient par faire les deux commères et ricaner en se foutant de leurs têtes. En tout cas, si la rousse voulait du potin, elle était servie. Et Alexander devait bien avouer qu’il le faisait un peu exprès. Il testait après tout.

« Ah oui c’est vrai... J’irais lui demander tiens. Celui de l’an dernier était gênant...»
« Celui de cette année est pire. »
Cette histoire de calendrier gênant avait piqué la curiosité de la jeune femme, mais l’idée d’aller à l’infirmerie pour se renseigner ne l'enchantait pas.
C’est quoi ce calendrier ? J'aimerais beaucoup le voir!
«Depuis deux ans, le pôle infirmerie fait un calendrier secret. De base il est issus de la liste des plus belles femmes et hommes de la cité. Et après ils en ont fait un calendrier avec des photos montages coquin et les têtes des personnes. Erin et Alexander ont découvert ça par hasard. Puisque la hiérarchie n’est pas au courant… maintenant… c’est autre chose. » expliqua John à la russe, ce calendrier n’avait plus rien de secret maintenant, il était toléré, car on ne peut empêcher les gens de fantasmer.

Esfir joignit ses mains devant son visage, comme l’aurait fait une petite fille découvrant ses cadeaux de Noël au pied du sapin.
Oooh ! Et vous en avez un exemplaire? Je parie que vous êtes tous les deux dedans ! ” finit elle un air faussement rêveur sur le visage.
John leva les yeux vers Alexander lui demandant confirmation.
« Oui un paquet de fois... » soupira t’il désabusé.
« Chacun de notre coté ou bien ? »
« Les deux. »
« Génial… »
« John, le calendrier homme est majoritairement gay tu sais bien. » le colonel soupira roulant des yeux. Heureusement, qu’il était ouvert d’esprit et que cela ne le dérangeait pas… ni même le directeur, mais cela lui filait toujours quelques moue dubitative de se voir avec un autre homme.
«Quand au calendrier vous irez voir les infirmières elles seront ravie de vous le fournir. Mais ne leur dite pas que nous, on sait. » finit-il espiègle.

Esfir avait entendu bien des rumeurs sur les pratiques sexuelles des deux hommes, ces rumeurs les prétendant bien souvent ensemble derrière le dos de leurs fiancées respectives... voilà que ce calendrier venait remettre une couche sur ces bruits de couloir. Bien que cela aiguise encore davantage sa curiosité, elle n’était pas encore sûre de pouvoir se permettre de leur poser ouvertement la question. Enfin, elle se note dans un coin de sa tête, de passer voir les infirmières pour voir ce fameux calendrier de ses yeux.

«Il y a vraiment un problème sur cette cité... le confinement surement. Enfin bon. Esfir à toi !»

Une poupée gonflable à son effigie ? Oh quand même pas une vidéo porno de lui?
Les deux hommes se mirent à rigoler et Alexander, qui avait l’imagination la plus imagé esquissa une grimace. Une poupée gonflable...mon dieu quelle horreur.
« Oh nom de la reine non… mais ne lui souffler pas cette idée. » dit-il amusé. « Mais vous êtes pas loin avec la poupée... »
« ENCORE un sex toy ? » Alexander hocha la tête.
« Vous brûlez... »
Un jeu de dés coquins ?
« Oui c’est ça. Avec des photos de lui. »
John eut une grimace.

John les entraîne vers la table proche de la piste de danse. Il réceptionna leur numéro, le numéro 7, qu’il accrocha sur sa veste, celle de l’anglais et la bretelle de la russe.

Esfir réajusta le numéro sur sa robe tout en s’asseyant.
C’est quoi la première danse?
« Un tango. » fit-il en prenant la liste.
« On peut danser cela à trois ? »
« Bien entendu. » l’homme prit sa tablette, trouvant dans la données riches de la cité, un tango fait à trois personnes, pour leur montré : https://www.youtube.com/watch?v=VurSNi5dBss.
« Hum… Bon je pense pas savoir tout faire et je n’ai pas de jupette… » le colonel ne savait pas trop comment s’y prendre. Après l’anglais leur expliquait que ça serait à adapter comme il avait deux hommes, mais Esfir seraient au centre, étant la seule femme.

Esfir regarda la vidéo, les danseurs étaient de haut niveau et même si elle pouvait se targuer d’avoir le sens du rythme, elle était loin d’être danseuse professionnelle. Mais l’idée de tenter un tango à trois l’amusait pas mal, quitte à participer à un concours de danse, autant se lancer à fond dans l’exercice !
Uhm... j’ai clairement pas leur niveau de danse, mais ça peut être amusant.
« Oh je n’ai pas leur niveau, mais nous pouvons nous en inspirer. »

Elle regarda John.
Et vu que je suis la seule femme, j’imagine qu’on devrait inverser les position de la vidéo... Oui... Et on en parle du passage où je suis sensée me retrouver prise en sandwich entre vous deux ?” Elle termina sa phrase en se tournant vers Alexander, plutôt amusée par l’idée.

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Jeu 25 Juin - 16:20

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L’ombre d’un doute
Esfir & Alexander & John

John regardait ailleur, il était en train d’espionner le groupe d’à côté. Il revenu vers la conversation de ses deux coéquipiers, avant de regarder mieux le dit passage.
L’anglais n’était pas tactile mais bon le tango était une danse demandant du rapprochement. Et puis bon, tout le monde n'arrêtait pas de la tripatouiller, il s’était fait une raison. En tout cas, la remarque d’Esfir le fit sourire.
« Vous préférez être une feuille de salade, une tomate ou une tranche de jambon ? » provoqua gentiment l’anglais.
John leva les yeux aux ciels, il eut soudainement un peu peur, que la belle russe prennent peur, Alexander était le genre d’homme à être provocant et taquin… et il semblait décidé à l’être ce soir. Après tout, ce n’est pas le masque du directeur qui était ici .
«Alex.... » l’anglais remontait le nez vers le militaire.
« Commence pas à être provocant, elle va fuir sinon… »

Esfir se mit à rire à la remarque du colonel, malgré une ou deux parties de poker arrosées de vodka, l’homme ne la connaissait pas si bien que ça apparemment. Esfir était loin d’être un petit oiseau à l’innocence préservée. Elle prit une gorgée de son bloody mary avant de finalement choisir un ingrédient.

Le jambon ça ferait un peu trop cochonne...ou croque Monsieur... et vous auriez alors une bien mauvaise opinion de moi... alors disons une tomate vu ce que je bois!
Elle avait sorti ça sur un ton presque innocent, comme si elle ne se rendait pas compte des sous entendu qu’elle avait soulevé. Elle avait souvent ce ton très léger qui permettait de faire passer les pires sous entendus comme de simple bourdes de langage. Déjà qu’elle avait sa petite réputation de fille un peu légère... cela évitait qu’elle tombe direct dans la case des S*****

L’un comme l’autre n’avait pas vraiment d’attention particulière aux racontars sur les personalities plutôt légère, après tout, avec Isia dans la ronde de leur proches, ils ne pouvaient pas juger.
« Allons donc pour la tomate alors ! » Conclut John, même s’il l’avait déjà vu aux soirée arrosées, cela restait quand même dans un cadre où il était le seul hiérarchique du coin et non avec l’autre provocateur de service. Parfois John était peut-être trop gentil ou peu assuré de peur de froisser les autres. Alexander n’avait rien dit s’amusant de la remarque de la russe qui était loin d’être une petite caille effarouché, tant mieux. le renard qu’il était était un prédateur et il ne reculait pas devant les provocations et autres phrases humoristiques quand il n’avait pas sa casquette de directeur… et même là… il savait être filou. Erin en était la preuve.


Elle prit quelques secondes pour observer Alexander.
En tout cas Monsieur le directeur, je dois avouée que je suis très surprise... En vous voyant de loin toujours si sérieux...je n’imaginais pas le bout en train plein de sous entendus qui se cachait en vous.

l’anglais, lui fit un sourire agréable. « Je cache bien mon jeu oui. »
« Il n’est même pas à fond là… Il est fatiguant.»
« Mais tu aimes ça... » dit-il avec un regard perçant et le colonel soupira en secouant la tête, ce qui fit rire encore plus l’anglais.


Un speaker pris la parole dans la salle, annonçant avec force palabres, le début de la première épreuve du concours.

« on passe en avant dernier, comme ça, nous avons le temps de nous mettre d’accord sur les pas et d’évaluer la concurrence. » On reconnaissait bien un homme stratège.

Esfir acquiesça à la stratégie mise en place par le directeur, il n’y avait donc que 8 groupes concurrents. Elle décida donc qu’ils avaient leur chance.

Parfait..

Elle réfléchit quelques secondes puis elle arracha des mains de l’anglais la tablette qu’il avait utilisé un peu plus tôt. L’anglais fut surpris et la laissa faire arquant un sourcil intrigué dans sa direction.

Je sais ce qu’on va faire..

Elle pianota dessus pour accéder à la musique qu’elle avait en tête, et leur montra la vidéo en question. https://www.youtube.com/watch?v=Rn0xXo1gwGY

Je vous propose qu’on s’inspire de ça, puisque nous sommes trois ce sera parfait! L’un de vous sera l’amoureux transis, l’autre le client pervers, et moi la prostituée au amoureuse entre les deux.. si notre danse raconte une histoire, on est sûr de l’emporter haut la main!
« Bah tiens les rôles sont très avenants ...» ironisa John en ricanant. Il regarda Alexander qui lui aussi avait sourit fortement amusé.
« On sait déjà qui prend quoi...»
« Sans aucun doute. » Il lui fit un sourire sardonique qui n’avait rien à envié à Loki et le colonel ricana de plus belle. En tout ca,s l’idée semblait emballé les deux hommes.


Cette idée l’emballait et elle transmis son enthousiasme.

On commence en couple, alors que le second est caché en bord de piste, dans une danse un peu comme celle de cette vidéo, puis quand la seconde voix prend le relais, le second danseur entre en piste et là chacun tente de voler la danseuse, moi, à l’autre! Vous en pensez quoi ? Trop ambitieux ? Qui joue quel rôle ?

« Moi ça me va. attend je regarde juste lequel des hommes à les pas de danses les moins complexe...» Il était pas aussi bon danseur que l’anglais alors bon. « Sans surprise l’amoureux. » Il donna la tablette à l'autre home. « Tu te démerdes à faire ça ! Et le porté aussi. Après tout, c'est toi qui est au club de danse ! »
Le directeur, n’avait rien dit se contentent d’observer la vidéo, il finit par hocher la tête proposant quand même des améliorations de pas, pour que ça est moins “pompé”. Il n’aimait pas copié, une vilaine habitude. Et puis, sa proposition avec quelques originalité, comme un porté à trois et Esfir allait apprendre à voler dans les bras. Si avec ça, ils ne marque pas le plus de points, pour écraser dès le début la concurrence…

« Bien voilà. Tu porteras aussi, je te rappel que c’est toi les muscles. »
« Mais bien sur… faut dire qu’Esfir doit être lourde...»
« Au moins autant que ta perversion. » ironisa l’anglais.
« Bon bah ça va alors… J’aurais pas mal à mes petits bras !.» Oui ils se cherchait régulièrement. l’anglais se tourna vers Esfir. « Madame la fille de joie est donc prête à prendre des ailes ? »

Toujours prête à m’envoyer en l’air ” répondit elle sur un petit éclat de rire.

Sur la piste, les premiers candidats se succédaient, certains plus doués que d’autre, le premier couple assez classique, un second dont la chorégraphie frôlait l’ennui, suivit un couple venu là plus pour rigoler que montrer un talent qu’ils n’avaient manifestement pas, faute d’être belle leur danse était ponctuée de cascades hilarantes. Le quatrième duo serait un adversaire de taille, ils étaient doués et leur chorégraphie recelait suffisamment d'originalité pour captiver les spectateurs. Les cinquième et sixième couples étaient eux aussi pleins de ressources quoiqu’un cran en dessous.

Le tour était venu.

Messieurs, en piste!” dit elle en accompagnant Alexander au centre de la salle alors que John devait se placer sur l’un des côtés de la piste et rester dans l’ombre jusqu’au moment opportun.

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Jeu 25 Juin - 16:23

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L’ombre d’un doute
Esfir & Alexander & John

Chacun d’eux se plaça a un coin opposé de la piste, attendant les premières notes pour marcher l’un vers l’autre en rythme. Esfir riva son regard aux yeux acier de l’anglais, tout en approchant séductrice et féline jusqu’au centre de la piste. Ils tournèrent l’un autour de l’autre, se frôlant sur un rythme où alternait glissements et saccades jusqu’à ce que l’anglais attrape son poignet à la mesure adéquate pour la faire tourner sur elle même et la réceptionner tout contre lui dans une étreinte forcée alors que le regard de la danseuse alla se perdre vers le coin où John attendait furtif.

Puis la chorégraphie gagna en vitesse et en mouvements plus brusques, allégorie de la jalousie et la suspicion se mettant en place entre les protagonistes. Esfir semblant vouloir fuir les bras d’Alex alors qu’il la maintint par les hanches, la ramenant par les poignets chaque fois qu’elle parvenait à faire un pas pour s’éloigner, jusqu'à ce que le rythme s'interrompt et que le premier “Roxanne” ne retentisse.

La danse se fit alors plus lascive, le russe jouant la femme objet que les mains du danseur pouvait utiliser à souhait, jouant avec le tissus de sa robe imitant ainsi l'indécence du métier qu’elle représentait dans cette histoire.

Jusqu'à ce qu’enfin la voix du second chanteur retentisse marquant l’entrée en piste de Sheppard.
La danse était une rivalité entre les deux hommes, John retenait un sourire amusé, pour ne pas ricaner quand Alexander lui vola Esfir et lui lança une œillade provocante. C’est le jeu après tout. En tout cas, l’un comme l’autre était agréablement surpris de la prestation de la belle rousse. John se disait que si quelqu’un filmait, il allait avoir des montages auprès de ces hommes. Enfin bon, là il commençait à se dire que les gâteaux allaient être pour eux. Ils créaient une grande surprise mine de rien.

Ils formaient un bon trio, Esfir dans sa danse lascive entre deux hommes se disputant clairement le fruit du désir, enfin selon la chanson bien entendu. Ils captivaient la foule, puisque dansaient non pas en duo mais en trio. Esfir se fit soudainement porter dans les airs par l’anglais et rattrapé par l’américain, l’emportant dans une ronde en duo. Cette danse étant mine de rien très sensuel, heureusement qu’aucune de leur compagne n’était jalouse et là, John se dit qu’elles auraient toutes deux raisons de l’être. La fin de la danse se termina sur un tango en synchronisation complète des hommes parfaitement symétrique auprès d’Esfir qui fut une nouvelle fois porté, pour finir allongée soutenu par les deux. Sous les applaudissements.

En revenant, vers leur table, John ricana satisfait de leur prestation.
« Bon si avec ça, on a pas des points d’avances...» affirma t’il joyeux, en voyant qu’ils étaient en haut du classement provisoire. Par contre le colonel, réprima un soupir en voyant qu’il avait une valse après.

Esfir sourit, un peu essoufflée mais très contente de leur prestation. Etre au centre de la scène était quelque chose qu’elle appréciait, elle avait le sens du spectacle et aimait sentir les regards sur elle, un petit côté mégalo bien souvent pardonné par la gentillesse et la bonne humeur dont elle faisait preuve.
« C’est d’un ennuis… je laisse l’ancien empire s’occuper de ça ! après tout les Russes et les anglais ont l’habitude. »
« Surtout, si on valse à la manière de la grande Moscou. »
fit l’anglais d’un air taquin. Il avait en tête, l’une de ses danses bien moins ennuyante, certes, il avait un porté et des geste plus voluptueux que les rondes sans intérêt de l’Europe. Une nouvelle fois, la tablette servit d’inspiration : https://www.youtube.com/watch?v=7fYt-dvDIhM.

La jeune russe observa la vidéo en commençant déjà à reproduire les mouvements des bras et des mains afin de s’aider à les mémoriser.
« John, tu peux demander à McLower de baisser la lumière quand je porte Esfir et quand elle reviens, c’est toi qui la porte et tu finis la danse. Comme ça, on aura notre effet de surprise. »
« Ou je te portes… »
« Si tu fais ça, on aura une nouvelle page au calendrier ! » l’anglais semblait réfléchir après
sa boutade. « Si tu y tiens vraiment, on inversera à une autre danse. Mais bon, là tu vas te prendre des remarques de tes hommes mon cher. »
« Ouai non, on verra pour l’effet de surprise plus tard. Et je serais trop mal à l’aise de danser avec toi. Tu serais capable de tout faire pour m’emmerder, je te connais ! »
« Si peux…Et puis je préfères être porté par la Russie que par l’Amérique … » ricana l’anglais, pour sa part, il s’en fichait clairement, mais bon charrier John sur ça était juste tentant comme il réagissait toujours. Il avait terminé sur une boutade.
On sait bien que l’Amérique n’a ni les reins ni la fidélité de la Russie pour porter ses amis !” cela n’avait en vérité pas grand chose de crédible mais blaguer sur l’ancienne guerre froide, qui n’était pas toujours si ancienne que ça, faisait parti des petits plaisirs de la technicienne.
John fit mine de se vexer en bon américain « Nous sommes les héros de ce monde… » dit-il avec mauvaise foi, sous le soupir volontairement exagéré de l’anglais, qui avait bien rit à la pique de la russe.

Elle se cala ensuite sur sa chaise, jetant quelques regards aux concurrents qui revenaient en piste. Elle observa les deux hommes qui se chamaillait gentilment sur qui portait qui.
Mais si vous préférez danser tous les deux... loin de moi l’idée de m'immiscer entre votre duo si touchant” leur dit elle d’un ton taquin et une œillade pleine de sous entendus.
Et après vous vous demandez pourquoi les infirmières font des montages douteux de vous deux? Non mais en fait vous aimez ça ?
« Se chamailler ? » Fit avec innocence l’anglais un large sourire sardonique cassant son visage angélique. Oh oui c’est un éternel joueur et provocateur alors bon, il n'allait pas se refuser ce petit jeu.. Alors que le colonel, grommelant dans sa barbe quelques mots.

Après que quelques danseurs se soient succédé sur la piste, la jeune femme se leva pour rejoindre le bar en s’excusant auprès de ses deux cavaliers. Elle revint quelques minutes plus tard, le temps que le barman la serve. Elle posa alors sur la petite table entre eux trois, une bouteille de vodka Tsarskaya et trois petits verre.
Voilà de quoi tenir une partie de la soirée.
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Jeu 25 Juin - 16:26

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L’ombre d’un doute
Esfir & Alexander & John


Et la soirée fut mémorable, l’un comme l’autres, ils ne burent pas plus que nécessaire, surtout que l’anglais n’était pas vraiment fan de la vodka. Cependant, il fit croire habilement que si. Prenant John dans son jeu, pour laisser échapper quelques informations. Il avait après tout en tête de tester Esfir.
« Au faite John… Tu as pourras tester la v2 »
« Hum ? »
« Rho voyons… le sérum de fortification de Taylor Laurence. » il avait discrètement donner un coup de pied au colonel discret et invisible, qui naturellement avait joué le jeu, il ne savait pas où voulait en venir Alexander mais il savait qu’il avait quelque chose en tête, alors il suivit le mouvement.
« Oh ! Eh bien, elle n’a pas chômé, malgré son isolement suite à sa punition. »
« A croire qu’elle s’ennuyait. »

Ce brin de conversation avait été dit de manière anodine, l’anglais avait profité qu’Esfir parte aux toilettes, la guettant avec les miroirs de la salle et quand il la vit approcher, il avait lancé cette conversation entre eux. Laissant croire qu’ils pensaient être seul. Mais, la belle pouvait entendre les paroles, surtout si elle se montrait discrète en s’approchant dans leur dos.

Après un rock endiablé, une danse country qui resterait à jamais gravé dans les mémoires de tous les Atlantes ainsi qu’un boogy woogy des plus rythmés, Esfir avait bien besoin d’une pause pipi et repoudrage de nez (non cocaïné le repoudrage). Elle s’était donc excusé auprès de ces deux cavaliers d’un soir. Elle avait bien remarqué à l’aller quelques regards envieux ou dédaigneux sur son passage, être une fille populaire n’était pas toujours du goût de tout le monde et même si au final la jalousie des autres l'affectait peu, c’est d’une démarche plus discrète qu’elle était revenu vers la table. Et cela lui avait sourit puisqu’elle avait surpris la fin d’une conversation plutôt intéressante.

Elle avait légèrement ralenti le pas pour laisser aux deux hommes le temps de terminer pour elle d’assouvir sa trop grande curiosité. Lorsqu’elle s’assis de nouveau à la table, les deux hommes s’étaient tu.
Le Docteur Lawrence n’a pas chômé ? Vous voulez dire qu’elle a imprimé son super calendrier en format A3 pour en tapisser les murs de la cité ?
Les deux hommes se mirent à rire doucement à cette blague.
Elle se pencha vers eux pour reprendre sur un ton de confidence.
Mais il y à qui d’autre au juste dans ce calendrier ? Frei ? Beckett ? McKay ?.
« Bien entendu. Oh tous les chefs ou responsables déjà et quelques personnalités marquantes de la cité. »

La soirée continua sur un ton toujours suffisamment anodin et léger et l’heure de la dernière danse du concours approcha bientôt. Les couples passèrent les uns après les autres et le temps d’entrer en piste pour la dernière danse fut venue pour Alexander, John et Esfir

Pour le numéro final, il s’agissait d’une salsa que le trio choisi de moderniser un peu en choisissant une chanson de Michael Bublé. La paroles parlait d’un couple dont l’homme demande à celle qu’il aime de lui garder la dernière danse, même si parfois elle s’égare avec d’autres danseurs.

Bien qu’au sein de ce trio il ne soit pas question d’amour, aucun des trois ne pouvait imaginer que la symbolique de cet air entraînant se révélerait prophétique pour la jeune russe qui devrait bientôt choisir à qui elle réserverait sa dernière danse.

Le trio entra en piste sous une lumière tamisée, se tenant cotes à cotes, commençant par de petits pas chaloupés en ligne sur la première partie de la danse, puis John emportant Esfir dans une salsa collée serrée avant que Alexander ne prenne le relais sur les refrains. Les danseurs terminèrent sur des virevoltes endiablées pour un final original.

Lorsqu’ils sortirent de piste, le dernier couple pris le relais au milieu d’un public chauffé à blanc. Les résultats ne tarderaient plus à être annoncés.
Et à la plus grande joie de John, ils furent les heureux vainqueurs ! Le colonel était RAVI ! Le mot n’était pas faible, un large sourire sur les lèvres, il paya une tournée générale pour fêter leur victoire et profiter de la fin de soirée. Le trio repartit ensemble pour se séparer ensuite après dans leur quartiers respectif.

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Jeu 25 Juin - 16:28

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L’ombre d’un doute
Esfir & Alexander & John

Quelques jours plus tard, Esfir reçut un nouvel appel du Général. Elle s’attendait à ce que son dernier mail contenant les photo montage du calendrier des infirmières le fasse réagir. Depuis qu’elle était sur Atlantis, elle avait découvert que l’homme était plus friand de ragot qu’elle ne s’en doutait lorsqu’elle vivait encore sous le même toit. C’était comme si la distance les avait encore rapprochés et fait sauter les dernières barrières que la vie toute martiale du général russe avait implanté dans leurs rapports. Toutefois, elle ne savait pas s’il trouverait ces montages drôle ou choquant, c’était donc avec un peu d’appréhension qu’elle attendait cet appel.

Esfit fut toutefois bien vite rassurée en voyant son visage rougeaud apparaître avec un large sourire. Elle lui raconta sa soirée de danse avec deux des hommes les plus important de la Cité, tout comme leur victoire flamboyante et les petits ragots qu’elle en avait tiré.
Pas étonnant qu’ils aient gagné avec toi dans l’équipe!

Oh, le directeur Hoffman est un bien meilleur danseur que moi et le colonel se débrouille bien aussi...mais ces deux là ensemble c’est infernal, ils se cherchent tout le temps, comme un jeune couple!.

Oh, alors pas étonnant qu’il y ai des montages comme ça sur eux. Et toi, quand vas tu me présenter un prétendant digne de toi ma petite étoile ?
Ce ne sera pas pour mon prochain séjour sur Terre... et pour la potion magique...apparemment le Docteur Lawrence a fait une nouvelle version, elle est en cours de test.

C’est très bien ça...mais ça va encore me faire perdre du temps en paperasse... et dire que j’avais enfin reçu les papiers pour obtenir un échantillon, il va falloir que je recommence tout pour être sur qu’on m’envoie bien la dernière version alors!

Le général affichait un air déconfit qui fit fondre le coeur de la petite russe.
A ce qu’il paraît la première version est déjà très efficace...

Oui j’espère mais.. tout ce temps précieux perdu pour rien...juste à cause de la paperasserie... a moins que, peut être que tu pourrais m’apporter directement la nouvelle version..

Mais...

Je sais ce que tu vas dire, tu n’es pas sensé pouvoir prendre ce genre de choses dans tes valises.... mais tu vois ce temps perdu, ça fait déjà plus de six mois que j’ai entamé les papiers... si je dois recommencer il faudra encore six mois... nous ne pouvons pas perdre une année entière pour un si petit détail//.

L’air triste du général fit battre le coeur de la jeune femme, une part d’elle savait très bien qu’elle ne devrait pas faire ça, mais elle devait tant au général, sans lui elle serait sans doute morte dans les bas fonds de Moscou, sans lui, elle ne serait pas ici à explorer des galaxies...alors comme à chaque fois, elle flancha.

J’essaierai de voir si je peux trouver la deuxième formule..

Par ces mots, Esfir venait de sceller son destin, mais pour cette ultime danse, elle n’avait pas choisi le bon partenaire.

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