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Vos gueules, les mouettes !

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Mer 6 Mai - 18:22

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Vos gueules, les mouettes !
feat Riyel Von Gikkingen


Depuis les digues. Oui depuis les digues, ce serait parfait : On lui avait donné un point de vue pour prendre la cité en contre plongée, ne serait-ce que ces tours qui se dressaient alentours comme d’immenses paratonnerres majestueux. Ce n’était rien comparé à la tour centrale qui dominait le reste de la formation, comme un immense building au milieu d’un quartier d’affaire, surpassant les autres en hauteurs et en classe. Warren n’était pas un gars très urbain, préférant de loin la nature, mais il n’était jamais contre les particularités architecturales, et la cité d’Atlantis en faisait une belle, de particularité.

Les digues, c’était aussi une façon de prendre l’air, de sentir les embruns de cet océan immense dans lequel la cité baignait. Est-ce qu’il y avait eu des tentatives pour naviguer dessus ? Il imaginait que non. Il regrettait amèrement de ne pas avoir été de ceux qui arrivèrent en premier sur la cité, de ces pionniers qui l’avaient vu remonter à la surface depuis l’intérieur, dans son bouclier magnifique et mirifique. Quelle sensation extraordinaire ça avait dû être !

Son âme de marin le conduisait plus à se mettre le nez au vent, les yeux fermés, qu’à prendre des photos de la cité. De toute façon, il savait qu’il aurait tout le temps possible pour le faire plus tard, et puis, il n’avait pas choisi la meilleure des digues à l’heure actuelle, car le soleil donnait derrière la tour centrale, offrant un contre jour dès plus pénible. Avec l’après-midi qui allait s’avancer, il finirait par passer sur un angle qui lui permettrait de faire une belle photo, il n’en doutait pas. Il avait le temps non ? Qu’allait-il faire de plus à l’intérieur de la cité de toute façon ? Autant profiter de l’air iodé, et pourquoi pas, de s’approcher de l’eau, même si ça semblait compliqué d’aller se baigner. Les remous étaient important, et seule l’imposante cité ne bougeait pas. De quoi filer la gerbe à quelqu’un qui n’aurait pas le pied marin, ce qui n’était heureusement pas le cas de Warren.

En tout cas, là bas, un peu plus loin, il semblait y avoir deux énormes blocs moteurs qui devaient participer au déplacement de la cité, tant dans l’espace que dans l’eau. Le soldat se mit dans l’idée d’aller y jeter un coup d’oeil, profitant du beau temps pour se dégourdir les jambes. Les permissions, c’étaient à ça que ça servaient, entre autre. Habituellement, il aurait pu retrouver une éventuelle copine, faire quelques courses, puis se barrer quelques temps en pleine nature, mais ce n’était pas une permission comme les autres. C’était une permission à des millions d’années lumières de la Terre. Des millions ou des milliers ? Il haussa des épaules. Il n’en savait rien. Ces chiffres astronomiques lui passaient clairement au dessus de la tête.

Sa science à lui, c’était la nature. Au final, il n’avait pris aucune photo encore, et ce n’était pas le genre à regretter cet état de fait, bien au contraire. Sa boîte à photo, avant tout, c’était ses yeux. Quelque chose le mettait mal à l’aise depuis toute à l’heure, sans qu’il ne parvienne à identifier quoi. Ce n’était pas ce sentiment de sentir observé, ni même celui d’avoir oublié quelque chose, encore moins celui d’avoir mis son caleçon à l’envers. Alors quoi ?
Il haussa de nouveau des épaules. Quand ça lui ferait tilt, ça lui ferait tilt, et il verrait pourquoi. En marchant sur la digue, il pouvait sentir les vagues taper contre la coque de la cité, et projeter par moment de l’eau par dessus bord. Naturellement, il marchait le long de l’onde qui grondait en contrebas, le pied assuré. Le temps changeait un peu, et il mettrait presque sa main à couper qu'il allait faire de l'orage dans pas longtemps, malgré le soleil qui se trémoussait toujours sur l'horizon. Les vagues se faisaient plus impressionnantes.

Tiens, voilà une autre âme qui se promène dehors. Il n'avait croisé personne jusque là, et ça lui allait plutôt bien, au nounours solitaire. Néanmoins, comme la cité était en vase clos, et que tout le monde côtoyait tout le monde, même si tout le monde ne connaissait pas tout le monde, il salua la personne qui semblait porter un appareil photo elle aussi.

« Bonjour. Y'a le gros temps qui arrive, j'en ai peur. », fit-il pour ne pas simplement dire un banal bonjour. Il venait d'arriver sur la cité, du moins, ça ne faisait pas très longtemps, et ce gars là lui disait vaguement quelque chose. Il n'était pas sur le Dédale lui aussi ?

Soudainement, il s'exclama :

« Putain, mais c’est ça ! Y a pas de mouettes !! »

Voilà, ça venait de faire tilt.


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Riyel Von Gikkingen
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Lun 11 Mai - 14:57

Riyel Von Gikkingen
Vos gueules, les mouettes !
feat Warren Butler


Près de huit jours qu'il été arrivé à bord de la station et il n'avait pas encore eu le loisir de si balader. Il s'était d'abord concentré sur le boulot, essayant d'y trouver ces marques, se concentrant sur les échantillons qu'on lui apportait, les étudiants, assemblant les données, assoiffé de connaissance qu'il n'aurait jamais pensé avoir accès. Il pouvait le dire, il avait la tête dans les étoiles.

Déjà plus de trois heures qu'il était sur le même échantillon d'analyse et qu'il n'arrivait à rien, il n'en pouvait plus, ce n'était pas pourtant pas la première fois mais aujourd'hui il avait comme un petit sentiment de ras-le-bol, un besoin d'autre chose, ce qui divisait sa concentration. Alors, dans un soupir il se redressa de son espace de travail, se passa les mains sur le visage et se releva. Après avoir rangé chaque instrument à ça place, il étudia le laboratoire du regard. Tous ces instruments de technologie des anciens qui s'entassaient dans un désordre organisé que seuls les laborantins de la station comprenait, ces derniers jours, il ne pouvait se lasser de la vue, admirant chaque élément comme un enfant devant son sapin de Noël. Seulement, à l'heure actuelle, il avait envie d'autre chose, il ne s'était pas autorisé de pause autre celle pour aller manger au mess et encore il ne s'y éternisait pas plus que ça.

Le jour de son arrivée, il avait été fasciné par la vue dehors, peut-être qu'il pourrait aller faire un tour du côté des digues pour souffler un coup. Et peut-être prendre quelques photos au passage, il avait promis à sa sœur dans le peu de temps où il était rentré chez ses parents en Russie, qu'il prendrait quelques photos de temps en temps, alors même si jamais il ne pourrait les lui montrer par cause de secrets d'état, une promesse était une promesse et puis il avait pris goût à la photographie, resté immobile pendant des heures pour obtenir un unique cliché, sa forcé la concentration, le calme.

Devant aller récupérer l'artefact dans la chambre, il passa les divers couloirs s'émerveillant silencieusement à chaque fois qu'il posait les yeux quelque part, tel un grand enfant. Bien vite arrivé dans ses quartiers, il fouilla dans son seul bagage à la recherche de la précieuse mallette, quand il le trouva, il inspecta l'appareil sous toutes ses coutures se rassurant qu'il n'est pas été abîmé par le voyage. Ceci fait, plaçant l'appareil autour de son cou, il replaça la mallette dans sa valise et pris la direction des digues.

Sur place, il inspira un bon coup et l'air frais du large lui fit du bien. Il n'était encore jamais allé à la mer, ses parents ne l'ayant jamais emmené, car trop occupé, et même aux états-unis, il était encore trop préoccupé par ses études pour prendre le temps d'y aller. Au cours de ses prochaines années, il aurait tout le temps qu'il veut pour profiter de cette vue-là en espérant qu'il fasse meilleur. En attendant, il tenta de prendre quelques clichés des vagues s'écrasant contre la coque de la cité, s'entend les vibrations sous ses pieds, s'était une drôle de sensation quand on ne si attendaitpas, le temps avait l'air de s'assombrir et ça le rendait nostalgique, il laissa l'appareil reposait sur son tour et les mains dans les poches continua sa route le long des digues.

Il n'avait fait qu'une moitié de chemin qu'il vit une autre présence, semblait-il l'avoir vu le premier, car il s'approcha de lui.

« Bonjour. Ça aura au moins le mérite de me rappeler la terre. » , avait-il rétorqué simplement. Cet homme avait un air de déjà vu, il était sûr d'avoir voyagé avec lui sur le dédale, il se souvenait d'un homme solitaire l'air ailleurs.

Soudain, il entendit celui-ci s'exclamer très fort à propos de mouette. Il haussa un sourcil perturbé par ses paroles.

« Les mouettes ? »


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Mar 12 Mai - 7:55

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Vos gueules, les mouettes !
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Warren jeta un coup d’oeil au bonhomme avant de reporter son attention vers le ciel, puis vers le continent qui se distinguait dans le lointain. A cette distance, difficile à dire si des mouettes volaient à proximité du morceau de terre imposant où s’était établie la colonie athosienne. Autre galaxie, autre espèce d’oiseau. Voilà tout. Finalement, il se tourna vers ce type qu’il venait de croiser, avant d’acquiescer :

« Les mouettes ouais. Y en a pas. C’est un peu désorientant pour un marin. Y a toujours de ces satanés cormorans, et autres mouettes qui rodent autour des humains. Sur Terre. », crut-il bon de préciser, puisque ce n’était pas le cas ici de toute façon.

Mais bon, autant se faire comprendre avec un moindre effort, non ? Il ajusta du regard ce jeune homme, détaillant finalement sa physionomie et cherchant à savoir par cette inspection s’il s’agissait là d’un civil ou d’un militaire. Au regard du morceau de viande, il espérait que ce soit un civil et non un de ses collègues, sans quoi, il devait en chier à la salle de sport avec le sergent instructeur.
Ce détail mis de côté, ses yeux s’attardèrent sur l’appareil photo qu’il tenait en bandoulière. Le modèle était sympathique, et cela lui donnait un point commun avec cet homme, puisque lui aussi se promenait avec la sangle de son appareil autour du cou.

Le vent montait ostensiblement encore, et les creux commençaient à avoir de la gueule tandis que les nuages s’accumulaient au nord, propulsant une massa sombre sur l’étendue d’eau. D’ailleurs, la pluie était parfaitement visible à l’oeil nue, telle un rideau drapant l’horizon d’un voile sombre et grisâtre. Warren adorait voir l’onde approcher, ou tomber dans le lointain. Souvent, une odeur de champignon remontait dans l’atmosphère, ce qui n’était pas foncièrement vraie en mer, la faute au fait que les champignons, ça ne poussent pas sur les vagues. Bref, l’air marin se chargeait d’iode, d’électricité, et c’était là tout le charme d’un orage en pleine mer, même si sur un navire, ça en faisait dégueuler plus d’un, sans parler de ceux qui s’adressaient à leurs dieux, s’en remettant à leur clémence dans une mer démontée.

Sur cette cité, le soldat doutait qu’ils ressentent quoique ce soit de la furie de la mer. A tout le moins le vent sifflerait entre les tours effilées, la pluie battante viendrait frapper les vitres, et les éclairs seraient captées par les énormes paratonnerre anciens qui étaient juchés sur le haut des arrêtes de la cité. Selon l’intensité de l’orage, peut-être que des vagues viendraient lécher les digues, et Warren se demandait si des mesures étaient prises en terme de protection du personnel dans ce genre de situation.

Il revint sur les premiers propos de l’homme, jaugeant qu’il avait certainement le mal du pays. Il était certain qu’ils faisaient partis des bleubites comme lui qui venaient de débarquer depuis le Dédale, il y a de ça une huitaine.
L’homme fourra ses mains dans ses poches, et gonfla ses pectoraux, non pas pour impressionner, mais pour prendre une inspiration d’air marin, avant d’ajouter :

« Enfin, ça fait du bien de ne pas les entendre gueuler, ces satanés volatiles. », blagua-t-il avant d’extirper finalement une main de sa poche et de la tendre vers le jeune homme : « Warren Butler, soldat première classe. T’es fraîchement arrivé pas vrai ? Mal du pays ? »

A cause de cette femme, Esfir, la jolie rousse russe, à moins que ce ne soit la jolie russe rousse, il tutoyait presque tout le monde. Cette dernière n’avait pas sourcillé une seconde en lui parlant, mettant du “tu” directement, et à toutes les sauces, si bien qu’il en avait conclu que c’était un peu la mode ici. Qu’importe, c’était aussi dans son caractère d’être bourru et direct, ce qui se confirmait par sa voix rocailleuse qui avait les tonalités du tabac.



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Riyel Von Gikkingen
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Mer 20 Mai - 15:25

Riyel Von Gikkingen
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Il s'adossa à la rambarde dos à la mer, toujours les mains dans les poches en levant la tête au ciel, essayant de percer la couche des épais nuages noirs pour apercevoir les étoiles, l'air ailleurs, écoutant son homologue d'une oreille seulement.

Ah oui ces mouettes-là. À dire vrai, il n'était pas sûr d'en avoir vu une seule de vie, ni même vu grand chose en général. Du plus loin, qu'il se plongeait dans ses souvenirs, il n'avait jamais pris le temps d'observer la vie alentour, il était d'un naturel calme et posé, mais toujours plongés dans ses précieux livres, tout pour s'échapper de l'ambiance pesante du manoir. La pièce qui servait de grande bibliothèque regorgeait de livres traitant de tous les sujets imaginables. Ses parents s'étaient toujours vanté de sa soif d'apprendre, mais ils n'avaient jamais eu conscience du véritable pouvoir des livres, de toute la science qui si réfugiés, grave erreur qu'ils avaient eu là, s'ils avaient vraiment voulut lui apprendre les affaires, ils auraient dû mieux contrôler ses lectures, aujourd'hui grâce à ça, il était à des années lumières de la terre avec un bagage inestimables dans les poches.

Mais rien ne servait de ressasser le passé à l'heure actuelle. Il se releva de la rambarde en faisant rouler ses épaules pour évacuer la tension et étudia l'autre homme du regard. Lui aussi portait un appareil photo, il venait tout juste de le remarquer, un modèle beaucoup plus récent que le sien, ou du moins très bien entretenu. Il jeta un regard à son propre appareil de plus près, le modèle datait des années soixante-dix, très peu user, il n'avait jamais vu sa sœur avec en fait, peut-être lui avait-elle toujours destiné, comme un pressentiment.

Un courant d'air s'infiltra sous ses vêtements et il observa le lointain. La pluie approchait à grands pas et il était quelque peu impatient. Être dessous n'était pas véritablement ce qu'il préférait, mais il avait toujours aimé la regarder à travers les fenêtres de la bibliothèque, caché dans une alcôve. Ses nuages gris qui s'amoncelaient silencieusement vous narguant de leur couleur, vous ne saviez jamais s'il allait véritablement pleuvoir, toujours ce petit sentiment d'hésitation, c'est comme ça que lui l'interprété. Il avait hésité pendant un moment à être géologue, mais découvrir comment pouvait se développer la vie ailleurs lui paraissait plus fascinant, c'était son échappatoire lors de mauvais rêves, les petits hommes verts.

Il reporta son attention sur l'homme qui s'approchait de lui, suivant son regard, qui le scrutait de la tête au pied. C'est vrai qu'il n'était pas bien épais avec ces soixante-quinze kilos tout mouillés, à sa défense il n'aimait pas tellement l'effort physique, un petit jogging chaque soir c'était tout ce qu'il faisait pour garder la forme et s'aérer l'esprit après une longue journée. Mais étrangement, depuis son arrivé il n'avait pas encore eu le loisir de courir sur la station, il fallait dire que les journées n'avaient jamais été aussi épuisante aussi.

Quand l'homme se présenta à lui, il tendit la main à son tour, la serrant dans une poignée modeste.

« N'est-ce pas risible pour un marin, d'abhorrer ces volatiles comme vous dites ? Dans tous les cas, enchantés soldat. Riyel Von Gikkingen, exobiologiste. » , d'accord, le vouvoiement faisait vieux jeu, mais à sa décharge il avait été éduqué comme ça, s'était sa carapace. « Je suis arrivé à bord du dédale, il y a huit jours et vous ? Quant au mal du pays et bien. J'ai toujours eu peu l'habitude de l'eau, j'aime mieux avoir les pieds sur la terre ferme.»

Il n'avait pas la moindre idée de comment marcher les relations sociales sur une station pareille, mais quelque chose lui disait, que c'était homme ne serait pas le seul à l'aborder de cette manière. Sûr que cela allait bousculer ses habitudes, mais après autre galaxie, autre mode de vie.

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Dim 24 Mai - 21:16

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Vos gueules, les mouettes !
feat Warren Butler


« Ça l’est certainement. », répondit Warren en rigolant un peu. On les aimait et on les détestait, c’était comme ça que ça se passait. C'étaient de bonnes camarades, mais des fois, elles tapaient sur le système quand même à toujours gueuler, piaffer, et autres bruits qu'elles pouvaient produire. Riyel Von Gikkingen. Encore un nom à la con et à rallonge, qu’il ne retiendrait certainement pas. Riyel serait suffisant. Décidément, qu’est-ce qu’on rencontrait comme personnes qui n’étaient pas américaines sur ce rafiot ! Bon, en soit, peut-être que cet homme était tout ce qu’il y avait de plus ricain sur cette planète, mais que son patronyme ne lui rendait pas justice. Il en avait connu des comme ça, dans l’armée, des personnes avec des noms à consonance germanique, arabe ou autre. Pourtant, ils étaient tous natifs des USA, comme lui.

Enfin… Ce n’était pas dans l’armée qu’on vous pondait ce genre de spécialité : exobiologiste. Dans le genre grosse tête, on ne devait pas faire mieux, jugea Warren en toisant le personnage qui se trouvait devant lui. Il avait également noté qu’il portait un appareil photo, certainement pour prendre en photos les choses qui lui plaisaient, et peut-être même qu’il s’en servait pour son boulot. Le genre de petits détails qu’il pourrait savoir en discutant un peu. Il n’était pas pressé, et de toute façon, il ne pouvait pas quitter cette cité. C’était l’occasion de continuer à se faire des connaissances, et rien de tel qu’un autre photographe perdu par une après-midi venteuse sur ces digues pour lui laisser penser qu’ils avaient peut-être quelques points en commun, ou quelques centres d’intérêts similaires. De toute façon, Warren était le genre de gars à prendre le temps de faire les choses, et surtout, à les savourer.

Le soldat acquiesça. Il était lui aussi arrivé par le Dédale depuis une huitaine de jours maintenant. Le temps passait à une vitesse ! S’il ne prenait pas quelques instants pour freiner un peu et savourer le moment présent, il allait se retrouver à la retraite avant d’avoir dit « ouf ». Il s’amusa également de la seconde remarque du jeune homme, concernant le fait qu’il préférait avoir les pieds sur terre, n’ayant pas le pied marin. Comme beaucoup en fait. Les gens aimaient la mer, quand ils étaient sur la plage. Ils ne l’aimaient pas tant que ça quand ils étaient sur un navire, surtout par gros temps.

« Zêtes mal tombés alors. », s’esclaffa-t-il en considérant l’océan à perte de vue qui entourait la cité. M’enfin, paraissait qu’il y avait un continent pas trop loin et qu’il était possible de s’y rendre en Jumper pour s’y dégourdir les pattes, faire quelques entrainements, ou participer à des manœuvres.

« Mais oui, je suis fraichement arrivé moi aussi. Ca fait plaisir de croiser quelqu’un qui débarque également. Ils sont tous là depuis si longtemps qu’ils semblent blaser et ne plus se rendre compte de l’endroit exceptionnel où ils se trouvent. », argua le grand blond en se passant une main dans les cheveux. Instinctivement, et sans trop s’en rendre compte, il était repassé au vouvoiement. Qu’on appelle là tout de suite le premier mec à qui Butler avait manqué de respect par le passé, personne ne viendrait… Ou alors, ce n’était pas fait exprès, ou sans mauvaises intentions. Là, le gars employait la seconde personne du pluriel, il faisait pareil, collant à la situation la plus respectueuse selon le contexte. Il avait pris le pli de tutoyer les gens à cause de cette petite rousse bien mignonne qu’il avait entrainé aux fléchettes l’autre soir et qui s’était adressée à lui en le tutoyant directement.

« En quoi ça consiste votre métier alors ? » demanda-t-il du but en blanc en s’accoudant à la rambarde pour contempler l’océan et laisser l’air marin lui fouetter le visage. Il était curieux de nature, sur les professions, les gens en général en fait. L’humain l’intéressait autant qu’il le rebutait. Puis bon, le type semblait se demander ce que c’était une mouette à sa façon de lui répondre, alors qu’un biologiste quand même… C’était pas un type qui bosse avec les animaux ? A moins qu’il ne confonde avec zoologiste. Ouais, c’était plutôt ça en fait. Bon, ben il aurait sa réponse !


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Riyel Von Gikkingen
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Sam 10 Oct - 22:29

Riyel Von Gikkingen
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En regardant l'homme de plus près, il voyait à son air que son nom le dérangeait. N'aimait-il donc pas les noms russes. Trop long peut-être. N'en demeure pas moins que cela définissait qui il était, un enfant idiot dans un corps d'adulte. Il soupira défait du sens de ses pensées, ce n'était pas comme ça qu'il avait prévu sa balade sur les digues.

L'endroit exceptionnel où il se trouvait qu'il disait. Oui sans aucun doute, cette cité était une merveille de technologie en tout point et nul doute que les scientifiques de la station étaient aux anges, mais il pensait que ces envies ne concernaient qu'eux pas un militaire de sa trempe. Après tout dans son pays, le peu de militaire qu'il avait croisé n'était focalisé que sur leur mission, rien d'autre, alors s'émerveiller d'un bloc de métal, très peu pour eux.

L'homme ne semblait pas vouloir bouger, aussi, il retourna contre la rambarde et s'installa assis contre elle, la jambe gauche ramenée à lui posant son bras gauche dessus et entreprit d'expliquer brièvement son métier né d'un passe-temps.

« Pour vous la faire courte, c'est l'étude de possibles vies dans l'univers extraterrestre. Je dis possible parce que jusqu'à il y a huit jours, c'est ce que je pensais. Et ça le serait certainement resté jusqu'à la fin de mon existence si je ne m'étais pas fait accoster sur Internet. » Peut-être que Butler -il n'allait décemment pas l'appeler "l'homme" toute la sainte journée- le prenait pour un fou, pour un peu, il n'aurait pas tort, il y avait tellement de débarquer sur les réseaux, qu'accepter de rencontrer un inconnu aurait pu lui coûter la vie. Il ajouta d'ailleurs plus bas. « C'est ce quand on pensait père et mère en tout cas, je suis un fou. »

Il retourna son regard vers lui, à son air songeur, il devina le cheminement de ses pensées, mais s'abstint de commentaire, loin de lui, l'envie de passer pour un idiot maintenant.

« Et vous alors ? Militaire par choix ? » Toujours redirigé l'attention vers un autre sujet, il devenait maître dans cet art décidément.

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Dim 11 Oct - 14:54

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Huit jours seulement qu'il connaissait tout ça et il était déjà expédié dans une autre galaxie ? Et ben, ce type là n'avait pas froid aux yeux, ou alors il était sacrément aventureux dans l'âme. Ou il n'avait pas eu le choix. Ce n'était pas toujours une option quand on était démarché par le SGC. Toujours est-il que Warren ne jugeait pas spécialement, lui-même était du genre à bouger très vite d'un endroit à un autre.

Démarché par Internet ? La question pouvait se poser et c'était assez innovant, mais tout XXIeme siècle néanmoins. Pourquoi pas.

« Un fou ? » Il ne comprenait pas bien. Un fou parce qu'il était parti dans une autre galaxie (mais cela voulait dire qu'il avait parlé de ça à ses parents et Warren n'était pas certain que ce soit bien autorisé mais il ne releva pas) ? Ou un fou parce qu'il avait fait les démarches par Internet, comme il le disait ? Ou alors, ça s'était passé d'une autre façon ?

« Il aurait fallu être fou pour ne pas accepter de venir voir ce qui se passe ici surtout. », répliqua-t-il. Facile à dire pour lui qui n'avait pas spécialement d'attaches sur Terre. « En tout cas, pour quelqu'un qui étudie les extraterrestres, vous allez avoir de quoi faire. », ajouta-t-il en songeant aux multiples menaces qui entouraient Atlantis, mais pas que. Il y avait aussi des tas de gens biens, des tas de vie animale et végétale qui rentraient dans le cadre d'extraterrestre et qui se contentaient de vivre et d'exister dans cette galaxie, loin des péripéties des "animaux" intelligents qui n'avaient rien d'autre à foutre que de se mettre sur la gueule.

Encore que pour les Wraiths et les humains, c'était tout différent. Les premiers avaient besoin de se nourrir des seconds pour exister, et les seconds avaient besoin de se prémunir des premiers pour exister aussi. Comme l'antilope et le lion en quelque sorte. C'était le cycle de la vie, le prédateur et la proie. Pour une fois, le prédateur n'était pas l'être humain. Warren préférait concevoir ce genre de guerre que des guerres pour des ressources, des idées, ou des territoires.

Il se tourna son regard vers lui et approuva.

« Par choix, par envie, par passion. J'suis le premier de la famille cela dit à être militaire. J'aime voyager, ça tient surtout à ça. On peut dire qu'on est servi ici. », fit-il avec un rictus. Il n'aimait pas trop parler de lui, c'était aussi pour ça que c'était assez laconique comme réponse.


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Mer 21 Oct - 23:13

Riyel Von Gikkingen
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« Oui un fou. Qui accepterait de rencontrer un parfait inconnu ? J'aurai très bien pu me faire tuer, par n'importe qui. Quant à mes parents, la vérité nous étant interdite, j'ai bien dû trouver un prétexte. » Son regard se fit perplexe. Pour un prétexte, il ne s'était pas trop foulé à ce propos. « J'ai dû faire passer que l'on m'avait accosté pour un poste à risque avec interdiction d'en parler pour secret professionnel et que je voyagerai à travers le monde et qu'il n'était donc pas nécessaire de chercher à me contacter. Et ça a marché, trop bien d'ailleurs. La d'où je viens, les fils scientifiques ne sont pas tellement bien vu. »

C'est bon, il avait dépassé son quota de parole pour les trois heures à venir. Mais ça faisait du bien de se libérer un peu, surtout à un parfait inconnu, fin un collègue maintenant, d'une branche différente certes.

« J'aurais très bien pu refuser, de suivre cet homme et l'aventure se serait finie là. » Mais il aurait été bien con et il avait ce goût de défier ses principes, la curiosité avait pris le dessus.

« Oui, j'ai cru entendre des bruits de couloirs à propos de Wraith. Je ne sais pas encore ce que sait, mais on m'a dit de ne pas être trop pressé à ce propos. »

Il reporta son regard devant lui et leva les yeux, par-dessus, s'étendait majestueuse la cité dans toute sa splendeur, fière contre vent et marée. Seulement huit jours qu'il était ici et il avait encore parfois du mal à réaliser, ça et les enjeux qui l'entouraient. Des humains dans une autre galaxie ça faisait du remue-ménage et il en faisait maintenant partis.

Il écouta attentivement Butler et acquiesça pensivement.

« Vous n'avez pas l'air de quelqu'un de très l'occase, je me trompe ? », fit-il avec un petit rictus à son tour. Il aimait bien cet homme, simple, à l'humour facile. Le premier avec qui il avait eu la plus grande conversation hors travail et il savait mettre à l'aise aussi.

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Jeu 29 Oct - 10:06

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feat Warren Butler


Warren l'avouait, il ne comprenait pas tout ce que lui racontait son interlocuteur, à croire qu'il devait deviner au travers des lignes ce dont il retournait vraiment. De ce qu'il saisissait, il s'était fait accoster à propos du programme, par un inconnu, et il avait mordu à l'hameçon. C'était un peu fou effectivement comme méthode, et il en comprenait pas que le SGC se comporte encore de cette façon alors qu'ils pouvaient faire ça "bien", comme ils le faisaient avec d'autres civils et d'autres militaires. Peut-être que ce jeune homme n'avait pas répondu aux sollicitations officielles ? Il n'en savait foutrement rien. Et cette histoire avec ses parents ? De ce que pouvait voir Warren, le gars qu'il avait devant lui n'avait pas l'air d'être trop du genre à sortir des jupons de maman. Il avait quoi ? Vingt cinq trente ans à la louche ?

Bon après, avec les civils d'aujourd'hui, les nerds, les geeks, les fils à papa, on sortait parfois du cocon familial que tardivement... Peut-être l'un d'entre eux, un de ces Tanguy popularisait par le film du même nom. Un choix de vie pour le soldat, qu'il ne comprenait pas trop, lui qui avait la bougeotte. Maaais bon. Il n'avait pas fait de grandes études, ni n'avait de grand diplôme. Peut-être que la donne aurait été différente, et puis, chacun son caractère et sa façon d'exister. Il n'était personne pour juger. Ce type avait une histoire, et il la respectait, même s'il ne la comprenait pas.

Warren afficha un sourire et apporta une petite conclusion qui lui ressemblait bien par ailleurs :

« Comme quoi... un acte de foi même un peu fou peut conduire vers... tout ça. », fit-il en embrassant du regard les digues, la cité, l'océan, les nuages et plus largement, Lantia, son ciel et la galaxie. Tout ça quoi. Toute cette expédition dans l'univers infini. Merde, ce n'était pas rien. « Mais oui, ce n'est pas évident quand on laisse des gens derrière nous sans pouvoir leur expliquer. Je comprends totalement, mes parents étant sur Terre. »

L'américain acquiesça et confirma les propos du scientifique :

« Ouais, parait que les rencontrer n'est pas de tout repos, mieux vaut s'en tenir éloigné le plus possible. »

Facile à dire quand on était sur leur territoire de chasse. L'avantage, c'est qu'ils pensaient qu'ils n'étaient plus là, mais pour combien de temps encore ? Et puis, certaine faction avait poussé la menace vraiment très loin, en clonant des atlantes en plus. Une salle histoire qu'il avait peine à concevoir... La nature humaine était bien dégueulasse par certain côté, mais celle de ces prédateurs semblaient bien pire... ou équivalente ? Très certainement en fait.

Il parla un peu de sa vocation à être militaire et son interlocuteur souleva un point sur sa personnalité, qu'il était assez aisé de deviner. Un sourire se dessina sur les lèvres du barbu, alors qu'il haussait des épaules. D'un ton bourru, de sa voix enraillée et rocailleuse, il s'entendit répondre :

« Non du tout. Je ne suis pas un grand bavard, je le reconnais. Pas que je suis timide, c'est plus dans mon tempérament. », confia-t-il naturellement.

Cela pouvait déranger, comme cela ne pouvait pas déranger et franchement, ça lui passait bien au dessus de la tête à dire vrai. Il était qui il était et il n'avait pas de compte à rendre, à personne. Sauf à sa hiérarchie, mais il faisait son boulot correctement et respectait les ordres et les grades, aucun problème là dessus. Malgré ce côté réservé, ce n'était pas un triste sir, loin de là. Il fallait juste s'habituer à sa façon d'être.

« A l'armée, on est jamais vraiment tout seul sauf dans certaine spécialité, y a beaucoup de bavard, faut en laisser un peu pour le silence. » Un trait d'esprit humoristique. Une énorme vague vint percuter la digue, propulsant ses embruns sur les deux hommes. Warren poussa un soupir en sentant toute l'iode dont était chargée l'eau. Ah l'air du large, rien de tel pour se refaire une santé, fit-il en inspirant profondément , nullement gêné par le déchaînement ponctuel de la nature.


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