Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

Passagers clandestins

 :: Galaxie de Pégase :: Planètes explorées
Aller en bas

Invité
Invité

Mar 7 Mai - 21:59

avatar

Chronologie Mardi 12.03.2019 Esfir & Chenoa

PASSAGERS CLANDESTINS

Pas le temps pour Chenoa de prendre quelques jours de repos après ce voyage sur Terre riche en émotions de toute sorte. Le Dédale était de retour en orbite géosynchrone autour d’Atlantis depuis le dimanche 10 mars, et voilà qu’elle se trouvait maintenant dans un Jumper dans l’atmosphère de PY-218, une planète semblable en tout point à la Terre au niveau de ses caractéristiques chimiques ambiantes, et de sa végétation qui variait selon la distance qui la séparait de l’équateur.
D’ailleurs, ils survolaient une forêt qui rappelerait sans peine les étendues de conifères qu’on pouvait retrouver dans l’Etat de Washington, au Nord Est des Etats-Unis, alors qu’une bruine venait obstruer la verrière du vaisseau lantien par son humidité collante et poisseuse.

Penikett, départ demain matin 8h00 d’Atlantis aux commandes d’un Jumper. Ils sont en manques de pilote, et vos dernières prouesses aux exercices coordonnés entre le Dédale et Atlantis vous ont posé comme candidate de choix pour cette mission. Mais ne vous emballez pas, vous servez juste de taxi.

Que répondre à ça à part un “Oui Capitaine” bien enroulé et très martial ? Pas grand chose d’autre, et c’était bien pour ça qu’elle se retrouvait le cul enfoncé dans un siège confortable de Jumper à piloter l’engin par la pensée, avec une équipe au complet derrière elle en train de peaufiner les détails du briefing.
Elle était plutôt contente de voler au dessus d’une planète inconnue pour elle, au commandes d’un autre appareil que son F-302 affectueusement nommé “Eaglestar”. La satisfaction était d’autant plus belle qu’elle n’avait pas Scott dans les pattes, son copilote avec qui elle volait la plupart du temps et qui pouvait être d’un naturel assez barbant quand il décidait d’être chiant. Là où elle était un peu plus aigrie, c’était vis-à-vis de la nature de la mission :

Elle devait effectivement se contenter de faire le taxi. Vous déposerez l’équipe sur un site technique ancien et vous les ramènerez quand tout sera ok pour eux.

Et pour les détails ? Aux chiottes. Elle devrait donc s’en tenir là.

La pilote avait donc récupéré les personnes qui effectueraient la mission en sa compagnie, et elle était en train de les poser aux coordonnées indiquées par son ordre de mission. Pour le coup, elle qui était une grande bavarde, n’avait pas trop ramené sa fraise, plutôt concentrée sur les différents paramètres de vol et sur les alentours. Tout avait été calme et tranquille, de quoi lui faire regretter les sensations qu’elle pouvait avoir dans son chasseur.
Elle manoeuvra en douceur le Jumper pour le poser, sortie dirigée vers l’édifice ancien à moitié écroulé. Elle commanda à la porte arrière de s’ouvrir, et un relent d’air chaud et humide pénétra dans la coquille volante, chargé d’une odeur de champignons moisis et de végétaux en décomposition. Il fallait un temps pour s’acclimater après l’atmosphère feutrée, ventilée et filtrée de leur moyen de transport.

« Arrivée sur place 15h26. Air ambiant 24 degré celsius, 74 degré fahrenheit, terminus tout le monde descend. », lança-t-elle en ayant fait pivoter son siège pour regarder vers l’arrière. Elle fit un sourire au groupe, non sans finalement se pencher pour saisir un Walther P99 dans son holster qu’elle passa autour de son cou pour le caler au niveau de son aisselle. Elle ne comptait pas trop s’éloigner du Jumper, mais ça n’empêche qu’elle restait une militaire et qu’elle était tout à fait apte à monter la garde.

Le lieutenant qui dirigeait l’équipe posa le pied sur le sol le premier, suivi de son second, un première classe irlandais. Pour ce que Chenoa en savait, le reste du groupe était composé d’une technicienne, et d’un scientifique. Quant à leur domaine d’expertise… Elle n’en savait fichtrement rien.

« Lunienko et Cooper, vous pouvez rester là pour le moment. On va faire une petite reco pour voir si rien n’a bougé depuis la dernière fois. », lança le lieut’, un certain Pépé Giraldo, tout droit venu du Brésil. Cooper étant donc le scientifique, puisque ce dernier soupira avant de poser ses fesses sur un tronc abattu, couché en travers de plusieurs autres arbres qui avaient suivi sa chute.

Suite ici

(c) crackle bones

Revenir en haut Aller en bas

Page 1 sur 1


 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum