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Un caleçon sauvage

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Dim 9 Déc - 14:52

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Un caleçon sauvage - / 08/12/2018 /
Même quand on aime son travail, on est toujours content d’être en week-end. Surtout quand celui-ci s’annonce être ensoleillé et pas trois frais pour un mois de décembre. Alexander, avait prévu de chevaucher toute la journée du samedi avec Torin, son ami et éleveur de chevaux Athosiens. Les deux hommes s’appréciaient énormément et faut dire qu’ils se connaissent maintenant depuis deux ans. Ils s’étaient rencontré le jour de l’anniversaire d’Erin, où les deux RDA avait passé le week-end sur le continente et Alexander avait gagné l’étalon de Torin à un pari dansant. Cela lui allait bien d‘avoir un « cheval a lui ». Il était cavalier sur terre et avait dû laisser à la charge de sa cousine sa jument Midnight et son fils Typhon, deux pur-sang arabes qu’il chérissait. L’équitation lui avait manqué els premiers années, avant qu’au final, il gagne ce prodigieux étalon. Ainsi, Alexander montait régulièrement les week-end.

La veille au soir, juste après avoir fait sa valise il s’était rendu sur le continent, pour dormir chez Torin et sa femme. Femme qui partageait sa maison avec sa sœur jumelle. Il fut bien accueilli et les Athosiens déplorèrent l’absence d’Erin. Mais la belle américaine était aussi en soirée, elle allait passer le soir et le lendemain avec le Dr Taylor Laurence et cela allait surement être épique. Et pour rien au monde Alexander n’aurait voulu être sur la cité avec les deux jeunes femmes survoltées. Il exagérait un peu, mais Isia semblait excitée comme une puce quand il l’avait croisé dans le couloir et cela ne présage jamais quelque chose de bon, pour les autres. Enfin qu’importe Erin allait s‘éclaté comme une folle et lui aussi. Ce n’est pas parce qu’on est en couple, qu’on ne peut pas vivre sa vie de son côté aussi. Harry était resté avec sa maman humaine.

Ainsi, le soir, ils e coucha asse retard, puisque Torin avait pleins de chose à lui faire découvrir et surtout à lui faire boire. Le réveil le lendemain n’était pas si difficile et il sentait qu’il avait un peu abusé sur la nourriture qui le barbouillait l’estomac. S’était gras et copieux et polie et curieux comme il est, il avait tout gouter. Bref. Il avait besoin de prendre l’air et de courir. Il enfila un pantalon de sport ébène et un tee short avec l’effigie en logo de Loki. Richard lui avait offert ce haut en mémoire à son déguisement de ‘l’n dernier. John était venu en Thor et lui en Loki, cela avait été marquant.

Il ne prit pas avec lui de la musique, parce qu’il avait tout bonnement oublié celle-ci dans ses quartiers Atlantes. Il était aux environs de 07h00 du matin et une fine brume se trouvait sur les plaines bordant le campement Athosien. La fraîcheur était piquante mais loin d’être désagréables. L’homme se décida à partir pour un footing, qui lui rappela ceux qu’il faisait avec Alexia Stones, qui malheureusement était retournée sur terre après la guerre. Elle lui manquait il devait bien le reconnaître. Après tout, s’était-elle qui lui avait fait aimer la course à pied !




( Pando )


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Dim 9 Déc - 23:18

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Un caleçon sauvageavec Alexander HoffmanUn grognement se fit entendre dans l'une des maisonnettes Athosiennes, dans une chambre pour être plus précis. Dans cette humble demeure, se trouvaient une gentille famille, un père travailleur, une mère bonne comme le pain, une cadette aussi travailleuse que son père et aussi bienveillante que sa mère, et pour finir un aîné, un homme timide et quelque peu maladroit de ses dix doigts. Mais aujourd'hui, il y avait une personne en plus qui se trouvait sous le toit de cette maison. Un chirurgien qui venait tout droit de la cité d'Atlantis. Et oui, il s'agissait bien de Mark Jefferson. Ce dernier n'était pas là pour exercer son travail de médecin, bien loin de là, même si il avait ausculté un certain corps cette nuit-là, mais ne mettons pas la charrue avant les bœufs, revenons un peu en arrière voulez-vous. Il y a une semaine, voir deux mêmes, Mark, c'était porté volontaire pour se rendre sur le continent pour aller soigner un blessé sur place. Une première pour lui, mais cela l'avait beaucoup l'amusé, il devait bien l'avouer. Rencontrer une nouvelle culture, un nouveau peuple, de nouveaux hommes surtout. Surtout, qu'il avait plutôt apprécié attirer l'attention de tout ces gens, sûrement la curiosité à son égard de le savoir venant d'ailleurs, cela devait le rendre mystérieux dans un sens.

Mark avait donc fait son travail sur le continent, laissant parfois son regard s'égarer ici et là sur les différents hommes qui vivaient par ici. La personne dont il c'était occupé était un gentil père de famille qui avait une jeune fille et un grand garçon, et oui, les mêmes personnes dont je vous parlais au début de cette histoire. Le père semblait avoir beaucoup apprécié la gentillesse du chirurgien, car il n'avait cessé de vanter les qualités de sa fille qui était encore célibataire, ne semblant pas prendre conscience de la différence d'âge qui pouvait y avoir entre les deux. C'est donc avec cette même insistance que le père de la famille avait convié Mark à revenir dîner avec eux le plutôt possible. Le chirurgien avait voulu au début refuser, mais ses yeux avaient rencontré plusieurs fois celui de l’aîné de la famille. Ce dernier était timide, rougissant aux moindres sourires ou regard insistant que lui faisait Mark. Était-ce de la simple timidité où il y avait-il autre chose là-dessous ? La curiosité de Mark l'avait emporté, il répondit donc avec plaisir à l'invitation du père la famille.

Le jour tant attendu arriva, Mark avait prévenu qu'il passerait sûrement la nuit sur le continent sans rien ajouter d'autre. Le dîner se passa merveilleusement bien, la nourriture était très bonne aux yeux du Terrien, mais ce n'était pas ce qu'il avait apprécié le plus durant le repas. Il s'était assis sur un banc, face à lui les parents qui n'avaient parler que de leur fille, ne cessant de lui trouver des qualités qui était, pour la plupart, plus exagérée. À la droite de Mark se trouvait justement la cadette, elle avait rougit toute la soirée, cherchant à faire taire ses parents, sans résultat malheureusement. Et à la gauche de Mark, c'était trouvé l’aîné, qui lui aussi n'avait cessé de rougir de la soirée, mais pas pour les mêmes raisons. Heureusement personne à part le chirurgien ne s'en était rendue compte de cela. Pourquoi ces joues aussi rouges ? Et bien, il faut savoir que Mark avait chercher à savoir si l’aîné de la famille avait eut un petit faible pour lui la dernière fois ou non. Alors au début il avait juste frôlé sa main, coller son épaule contre la sienne, poser son genou contre l'autre genou à sa gauche, ect... Mark avait observé chacune des réactions de son voisin de table qui ne semblait nullement le repousser, bien au contraire, mais rester très timide pour faire quoi que se soit. Alors pour savoir si il avait vraiment quelque chose ou non, Mark avait posé, discrètement bien entendu, sa main gauche sur la cuisse de l’aîné de la famille. Il avait senti ce dernier frissonner par se simple contact avant de rougir encore plus et devenir timidement poser sa main sur la sienne, venant caresser du bout des doigts cette main qui lui était inconnu jusqu’à aujourd’hui.

La suite ? Et bien le repas, c'était terminé, Mark avait signifié à la famille qu'il devait rentrer, excuse pour savoir si l’aîné de la famille allait le retenir ou le suivre. Ce dernier prit la décision d'accompagner Mark pour rentrer, histoire de ne pas le laisser seul dans la nuit. Le père n'avait rien dit, a part qu'il suppliait Mark de revenir très bientôt pour déjeuner avec eux, mais surtout avec sa fille. Mark était donc sortie de la maison, suivit de l’aîné. Le silence les avait accompagnés au début, mais rapidement l'Athosien demanda au chirurgien si il souhaitait voir la grange qui se trouvait à côté de leur maison. Ce denier avait accepté, puis tout a rapidement basculé. Mark s'était rapproché de l'Athosien pour lui murmurer des mots doux à l'oreille, l'Athosien c'était tourné vers lui rougissant toujours et encore de plus belle, avant de venir timidement l'embrasser. Le baiser était devenu de plus en plus intense, des mains c'étaient misent à se balader, des gémissement se firent doucement entendre et les premiers vêtements c'étaient mise à tomber. Mais avant que tout n'aille plus loin l'Athosien avait invité Mark a rentrer discrètement dans la maison, en passant la fenêtre de sa chambre afin qu'il soit plus tranquille pour continuer, chose qu'ils firent toute la nuit avec plaisir, mais en essayant d'être le plus silencieux possible pour ne réveiller personne.

Le lendemain, tout le petit monde dans la maison se réveille, mais il était tôt, beaucoup trop tôt aux yeux d'un certain chirurgien qui avait passé une nuit plus qu'agité. Mais voilà qu'il n'avait pas vraiment le choix pour dormir plus longtemps, l'Athosien, avait qui il avait couché la veille, l'avait réveillé quelque brusquement en disant qu'il ne passerait pas la journée si son père le voyait ainsi dans sa chambre. Mark ne bougea pas vraiment au début, jusqu'à ce que le père vienne frapper à la porte demandant à son fils si il était réveillé ou non. Le chirurgien sauta du lit enfilant son caleçon noir, beaucoup trop moulant pour cacher quoi que se soit, à une vitesse folle. Il chercha ensuite son pantalon qu'il attrapa d'une main, avant d'entendre le père tourner doucement la poignet de la porte pour rentrer. Ni une ni eux, Mark sauta par la fenêtre et s'enfuit en courant dans les bois, en sous-vêtement avec juste son pantalon à la main. Et tout cela en espérant que son amant de la nuit s'occupe du reste de ses vêtements en les cachant quelque part.

Mais pendant sa course, il tomba, oui, il trébucha réellement à cause d'une racine, tombant sur une personne qui passait par-là. Son pantalon lui lâcha des mains, venant se poser sur le sol un peu plus loin de son propriétaire presque nu. Ce dernier grognonna quelque peu à cause de la chute, mais se fit plus souriant en découvrant le visage du bel homme sur qui il était tombé.

- Je suis vraiment, vraiment désolée, je ne regardais pas du tout ou j'allais. Dit-il en se relevant difficilement, avant de tendre la main à l'homme qu'il avait tombé, oubliant soudainement sa tenue qui se rapprochait fortement d'Adam.
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Lun 10 Déc - 18:25

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Un caleçon sauvage - / 08/12/2018 /
L'homme avait gagné le sous-bois, la fraîcheur y était plus accrue, mais cela ne le dérangeait pas le moins du monde. Il avait chaud avec l'effort et il avait la chance d'être accompagné des premiers chants matinaux des oiseaux. Cela le fit sourire, un rictus taquin comme il avait souvent, il avait l'impression d'être une princesse Disney sur le coup. Cette idée complètement décalée lui arracha un petit rire, il avait le don, pour penser à de drôle de choses quand même. Mais depuis le début de son footing, il réfléchissait à de bien étranges idées, il essayait de se concentrer sur des éléments qui méritaient réflexion, mais rien n'y fait, son cerveau s'entêtait à lui narrer des histoires ou même des axes de pensées bien éloignées du travail. Ce n'est pas plus mal, il faut savoir raccrocher la cape du super directeur de temps à autres, comme ce week-end par exemple.

La lourdeur de son estomac était passé et il en était satisfait, il n'avait jamais autant mangé gras de toute sa vie, même quand il avait perdu un pari (pour une fois) avec son meilleur ami Dimitri, en réalisant un Marathon McDO. Une bien triste expérience car le lendemain, il avait eu la crise de foi et il lui avait fallu au moins trois ans pour qu'il retrouve dans cette enseigne de fast food. Eh oui ne jamais faire ce genre de pari c'est à vous dégoûter de la frite molle et des hamburger coulant ! Enfin bon, les spécialités que lui avait fait goûter Torin, saupoudré d'alcool, étaient du bon traditionnel, du bon produit du terroir qui n'est pas meilleurs pour le foie que les artères, mais au nom de la reine, que c'était bon !

En parlant de Torin, celui ronflait tellement fort qu'il se questionnait sur comment faisait sa femme pour dormir et même toute la maison. Alexander, n'est pas un grand dormeur, alors il avait été le seul au pied levé alors que vu la soirée, il aurait été normal qu'il soit encore au lit. Enfin qu'importe, il était satisfait de pouvoir s'évader dans cette nature encore vierge de toute civilisation moderne. Le manque de végétation dans Atlantis, n'était pas tant dérangeant que ça, mais le devient quand on revenait du continent. C'était véritablement la bouffée d'air pur pour beaucoup et une bonne occasion de s'encanailler chez les Athosiens, beaucoup d'Atlantes passaient le week-end sur le continent.

Perdu dans ses pensées (et non dans la brume assez présente), il n'entendit pas les pas rapides d'une autre personne qui avait décidé contre son grès de battre la campagne boisée. Le choc fut inévitable et assez violent. Deux hommes en pleine course et non des grignettes donnaient un carambolage humain. Enfin il ne se doutait pas que l'autre homme ait trébuché maladroitement sur une racine pour s'effondrer ensuite sur le premier passant venu. Alexander prit de cours, s'étala en arrière, comme le corps de l'inconnu lui tombait dessus en avant. Surprit, il tenta de se réceptionner avec les mains souplement, mais cela ne lui valut qu'un choc sur le poignet contre les pierres au sol. Décidément… il avait un don, pour un : se blesser tout le temps et deux se prendre les gens. La dernière fois qu'il avait percuté quelqu'un était Sunny, la semi-remorque qui le harcèle depuis des mois, pour un club de dance particulière… vous savez celle avec la barre et loin d'être anodine quand c'est dans un club privé. Alexander, s'était toujours demandé comment quelqu'un d'aussi imposant que Sunny, pouvait faire des acrobaties sur une barre de pool dance. Mais, il ne voulait même pas lui demander une démonstration pour aviser d'une théorie sur les poids et l'attraction terrestre … oula non ça serait un coup à avoir des cauchemars en plus d'avances déplacées de la part de la technicienne, qui était certes… très solaire et rayonnante mais très chiante aux yeux du RDA qui ne pouvait plus ce la voir, même en photo sur son dossier RH ! Bref, il se l'était pris au détour d'un couloir et quand on se prend plus de 100 kilos dans la poire, on finit projeter contre un mur et se le faire éclater comme un grand. C'est ça, qui lui était arrivé il y a quelques mois juste avant une réunion avec le « syndicat no ATA » mené par Liam Sandon. Bref. Il avait été content de ne pas se prendre quelqu'un d'autre sur le coin de la poire depuis quelque temps, il pouvait maintenant revoir son jugement sur ce point.

Bon s’était quoi ou plutôt qui, lui tombait dessus cette fois ? Un homme… bon, ça changeait d’Hanz aussi… et un homme euh… en caleçon moulant qui détaillait parfaitement son anatomie du moment. Alexander leva le regard vers l’homme qui se relevait après quelques grognements, l’acier de l’anglais était de bas en haut, pour se figer sur le visage totalement inconnu de cet homme… enfin il lui disait vaguement quelque chose, il avait dû voir sa trogne sur l’un des trombinoscopes des nouveaux arrivant quelques choses comme ça… En tout cas, avant qu’il ne plonge son acier dans le regard du brun, il avait eu un air stupéfait constant la quasi-nudité, voilà par un uniquement vêtement moulant. C’est quoi encore cette histoire ? Il avait le chic pour ce genre de situation cocasse et complètement ubuesque. Il aurait été de mauvaise foi, qu’il affirmait que c’est qu’à lui qu’il arrive ce genre de choses.

Enfin bon, il prit la main que lui tendait son vis-à-vis tout en s'excusant, il semblait qu'il ne savait pas où il allait. Il fuyait quelque chose ou même quelqu'un ? Machinalement, Alexander regarda autour de lui, se demandant si dans la brume il n'avait pas une quelconque bestiole, après tout le continent était peuplé de sorte de loup-renard. Mais, ils attaquaient que quand il avait de la nourriture sur les personnes. Et mise à part une saucisse légitime et biologique, cet homme ne devait pas cacher un sandwich ou du jambon dans son frêle vêtement. Bref, il prit sa main fermement et se releva souplement en jouant des abdos. La version “Adam caleçon” était légèrement plus petit que lui, à trois centimètres près aux environs.

« Merci » dit-il de son fort accent british, avant de se secouer un peu les genoux pleins de terre. Il releva la tête vers son homologue « On fuit un mari jaloux ou c'est la dernière tenue à la mode pour le footing ? » demandat'il de son air habituel qui était le flegme pure anglais mais il avait un rictus amusé sur les lèvres signe qu'il plaisantait. Alexander déroula sa veste qu’il avait enrouler le long de ses hanches pour pas qu’elle le gène durant sa course. Il en prenait toujours une, car même si là il était en tee short et short, il n’avait pas froid car en mouvement, mais dès qu’il serait fixe, il risquerait d’avoir quelques frissons. Et puis généralement, quand il court il fini toujours par s’arrêter quelque part pour savourer le paysage et faire quelques étirements. Et a ce moment-là, la veste n’était pas du luxe. Mais vu la tenue de son interlocuteur, cette veste serait plus appropriée pour lui. Ainsi, il tendu une veste noire doublé dans un polaire, une veste typiquement de sport et qui coupait de l’humidité ambiante et du vent.





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Lun 10 Déc - 20:13

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Un caleçon sauvageavec Alexander HoffmanEst-ce que Mark avait l'habitude de fuir de la sorte le lendemain d'une magnifique soirée passé dans les bras d'un bel amant ? Et bien, pas vraiment, mais on ne pouvait pas dire non plus que cela était la première fois qu'il passait par la fenêtre d'une chambre en quatrième vitesse. Cependant, on pouvait bien dire que c'était la toute première fois qu'il c'était retrouvé à courir dans les bois en portant sur lui seulement un caleçon avec à la main son pantalon de la veille. Et c'était encore plus une première, qu'à la suite de tout cela, il tombe sur un bel homme de si beau matin. Cela ne serait certainement pas arrivé si Mark avait regardé un peu plus devant soit que derrière lui. Mais bon, pouvait-on lui en vouloir d'avoir peur que le père d'un certain jeune homme lui coure après avec une quelconque arme à la main. Car après tout, c'est seulement pendant sa course soudainement de bon matin, qu'il s'était mis à se poser des questions sur l'homosexualité chez les Athosiens. Acceptaient-ils que deux hommes s'embrassent ou bien était-ce une honte ? Et le mariage ? Et les enfants ? Bien que sur ces deux derniers points, Mark s'en moquait royalement puisque l'amour ne l’intéressait nullement. Se poser avec un seul homme, alors que des milliers d'autres n'avaient pas connu sa passion, cela serait une chose bien trop triste pour ce monde, ou devrais-je dire, pour cet univers.

Enfin, Mark n'avait pas vraiment eut le temps de penser à tout cela, jusqu'à sa course dans la forêt, qui l'avait amener à rencontrer quelque peu violemment un bel homme dont il n'avait pas eut le plaisir de rencontrer jusqu'à ce jour. Il fallu cependant quelques minutes au chirurgien pour reprendre ses esprits, se relever et tendre une main à la personne qu'il avait fait tombé dans sa chute. D'ailleurs, maintenant qu'il était debout, il ressentait une légère douleur au niveau de son pied-droit. Il faut dire qu'il avait rencontré si rapidement cette racine d'arbre, et que les pieds et la cheville nue n'avait rien arrangé. Le voilà donc à présent à moitié boitillant, en tout cas, il essayait de moins se reposer sur son pied-droit, ayant peur de se rendre compte que cette dernière était foulé, ou pire, fracturé. Enfin, vu sa chute et la douleur qui ressentait, le chirurgien pouvait vite en déduire qu'il n'y avait pas de fracture.

Mais revenons un peu à nos moutons voulez-vous, Mark était donc tombé sur un bel homme, il c'était relevé, avait tendu gracieusement une main vers l'inconnu, tout cela en oubliant soudainement sa tenue quelque peu... Dénudé. Une fois l'inconnu debout, au passage, Mark avait pu admirer la souplesse et les muscles de ce dernier quand il c'était relevée, un réel plaisir pour ses yeux qu'il avait laissé vagabonder librement ; le chirurgien pu donc remarqué qu'il était légèrement plus petit, de trois centimètres tout au plus. Au moins il n'avait pas besoin de lever les yeux trop haut, ils étaient presque à la même hauteur. Mais l'idée d'être plus petit que quelqu'un d'autre lui plaisait toujours beaucoup. Mark avait l'habitude de mener la "danse", chose qu'il aimait beaucoup, mais il aimait de temps en temps qu'on mène la danse pour lui, qu'on fasse de lui la "femme", si on peu appeler ça comme cela.

Mark détailla du regard l'inconnu, discrètement, mais avec un certain plaisir caché. Il se sentit frissonner quand il entendu l'accent de son interlocuteur, à moins que se soit le froid qu'il régnait autour de lui et de sa tenue se rapprochant d'Adam. Le chirurgien se rappela à cet instant précis, qu'il n'était pas en tenue pour tenter vraiment quelque chose avec cet inconnu, à moins que cela soit son genre de sauter sur le premier homme en caleçon qui passe sous ses yeux. En tout cas, ce même inconnu ne semblait pas gêner ou autre par la tenu que portait Mark, il lui lança même une petite réplique amusant, qui sonnait plus comme une question. Un mari jaloux ? Cela serait plutôt un père jaloux que le chirurgien ait couché avec son fils au lieu de sa fille, et encore, pas sûr qu'il accepte cette histoire d'un soir si rapide. La nouvelle mode ? Hum, cette idée plaisait beaucoup à Mark, qui avait très envie de lancer cela comme toute nouvelle tendance pour les sportifs sur la cité d'Atlantis, mais pas sur que l'administration accepte cela.


- C'est vrai que ça serait pas mal comme nouvel mode pour faire du footing dans les bois, une mode plutôt sexy, il faut bien l'avouer. Mais pour vous répondre, ni l'un, ni l'autre. Je fuis plutôt un père qui ne serait sûrement pas content de savoir que j'ai passé la nuit avec l'un de ses enfants. Je vous rassure tout de suite, il était majeur. Dit-il en rigolant.

Mark ne cherchait pas à cacher ce qu'il venait de faire. Il n'avait aucune honte à dire qu'il avait passé les nuits dans les bras de quelqu'un, bien au contraire, il en était plutôt fier même. De plus, il était quelqu'un de franc parlé, n'ayant pas peur de dire ce qu'il pense même si cela peu blesser parfois. Après cette petite précision sur la raison de sa tenue et de cette présence de si bon matin dans les bois, l'inconnu tendit sa veste à Mark. Ce dernier eut un immense sourire de joie, trouvant l'homme très galant à son égard, même si au fond cela était juste un acte de bienveillance tout bonnement.

- Merci beaucoup. Dit-il en plongeant son regard dans celui de son interlocuteur, avec un certain sourire charmeur aux lèvres.



Le chirurgien prit la veste qu'on lui tendait, faisant bien exprès de venir caresser au passage la main de l’inconnu, simplement du bout des doigts. Un simple geste délicat, cherchant à voir la réaction qu'aurait l'homme à son égard. Après cela, il marcha doucement, faisant attention à son pied-droit, jusqu'à son pantalon. Il se pencha de façon... Comment dire... Mettant bien son postérieur en avant au regard de l'inconnu, dont il ignorait toujours le nom d'ailleurs. Bien sûr, il fallu que les deux préservatifs non utilisés par Mark tombent sur le sol juste entre lui et son interlocuteur. Le chirurgien ne put s'empêcher de sourire amusé avant de venir les ramasser et d'enfiler son pantalon comme ci de rien n'était.

- Il faut toujours en avoir quatre ou cinq sur soit, on ne jamais. Dit-il avec un certain humour avant d’enchaîner. Au fait comment ce nome l'homme qui m'a si gracieusement prêter sa veste ?

En parlant veste, Mark l'avait justement enfilé, ne fermant pas la fermeture éclair, laissant ainsi son torse nu apparent. Profitons pour parler quelque peu du corps du chirurgien. On pouvait apercevoir les nombreux tatouages qui ornaient son bras droit qui était presque entièrement recouvert, contrairement à la gauche ou il restait un tout petit peu de place, mais les tatouages n'empêchait pas de remarquer qu'il était quelque peu musclés. Il avait également quelques beaux abdos qui était mit en évidence grâce à une épilation millimétrée sur le torse et sous les bras, à croire que les poils n'avaient le droit de pousser que sur sa tête et encore, ils soignés et chouchouter pour être parfait.

Image pour avoir une idée sur les tatouages:
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Mar 11 Déc - 18:19

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Un caleçon sauvage - / 08/12/2018 /

Alexander occultait le caleçon et la tenue de son vis-à-vis, car de toute manière cela ne servait à rien de lui faire remarquer une évidence par le regard. Et puis bon, l'anglais était du genre pudique mais avec son corps. Il aurait été mal de se retrouver dans ce genre de situation si cela avait été inversé. Après, que bon, les autres se trimballe nues ou en autre tenue, cela leur appartenait. Il avait néanmoins la décence de détourner le regard quand cela touchait une intimité. C'est son côté gentleman et bien éduqué.

Il est observateur et en voyant les frissons de l'inconnu il était évident qu'il lui filerait de quoi se couvrir. Il avait déjà enregistré la silhouette de l'homme, qui devait attirer plusieurs personnes, il semblait entretenu avec une carrure finement musclé, un torse imberbe et de nombreux tatouages à la bad boy. D'ailleurs, il avait ce petit air de star du rock.

Il avisa bien après qu'il avait son pantalon non loin, celui-ci avait volé durant la chute. Finalement, la taquinerie fit mouche et sans aucun filtre qu'on lui répondit. Ainsi, cet Adam fuyait les foudres d'un père mécontent d'avoir un enfant dévergondé par un étranger. Alexander nota qu'il n'avait pas poussé la vantardise jusqu'à dire une fille ou un autre nom, restant neutre sur le mot « enfant » qui avait fait tilt à Alexander avant que son vis-à-vis le rassure sur l'âge majeur. De toute manière les Athosiens avaient une majorité très basse à comparer de l'âge que les terriens autorisaient dans la majorité des pays. Mais ce n'était pas une raison de se faire la fille d'un paysan âgée à peine de onze ans. Il avait l'éthique à respecter, l'éthique de sa culture pour ne pas choquer les siens. Enfin bon, cet homme avait passé une bonne nuit en bonne compagnie et grand bien lui fasse se dit Alexander. Il nota cependant le petit air ravit sur la mention de cette nouvelle mode.

« Il aurait nettement plus de personnes pour courir dans ce cas » Affirma Alexander qui imaginait déjà la foule de femme venant admirer les mecs qui courent dans les bois et il n'aurait pas que des femmes… oula non des hommes aussi. Et en tête de liste Hanz.
« Me voilà rassuré, il aurait été déplaisant de vous mettre aux arrêts pour une nuit de plaisir » dit-il avec humour. L'anglais était de bonne humeur et en conséquence très enclin à l'humour. Comme ne pas être de bonne humeur avec une bonne soirée ? Hin vraiment. En tout cas, il ne semblait pas avoir de honte ou de modestie à parler de ça. Une personnalité franche et direct en conclut l’anglais. Il espérait juste que ça ne soit pas l’un de ses trop nombreux hommes qui se vante de leur trophée au point que leur partenaires d’un soir ne sont que des objets à collectionner au même titres que des médailles.

Bon en tout cas, il tendit sa veste à l'inconnu… il avait froid pour lui, même si la course avait dû le réchauffer, il avait quand même la fraîcheur de la brume autour d'eux et puis ils sont dans un bois, ou le jour perçait légèrement, de bon matin en hiver. Comme toujours Alexander avait l'acier de son regard dans les yeux de son interlocuteur, c'était une habitude, une forme de franchise et surtout de contrôle. L'homme fit de même esquissa un remerciement avec un rictus qui se voulait agréable. L'anglais, lui rendit son sourire mais sans charme, pour la bonne est simple raison qu'il ne nota pas cet élément pour lui. Il y a des personnes qui sont naturellement dans le filtre, une manière d'être sans pour autant chercher à draguer, le Dr Taylor Laurence était dans cet état. Les gens beaux avaient tendance insouciant à le faire par exemple et cet homme devait en faire partie. Et puis généralement Alexander remarque un peu tard qu'on le drague. Même si, c’est un bon observateur, le paradoxe à lui tout seul. Quand la veste fut saisie il eut un contact, Alexander était pas adepte du "touche touche"…C'est son côté froid… et il ne pouvait que remarquer que tout le monde voulait le toucher constamment. Comme quand quelqu'un n'aime pas les chats, il attire tous les matous. C'est dingue. Il finissait par si faire aux contact volontaire ou involontaire et restait passif, surtout que cela pouvait être clairement fait de manière inconsciente.

« De rien » Dit-il simplement, alors que naturellement et à chaque contact, il s'était tendu. C'était involontaire après tout. De toute manière l'homme était en train de marcher, boitant légèrement, pour ramasser son pantalon, Alexander avait détourné le regard vers la brume alentour et regarda sa montre. Il courait depuis une bonne demi-heure. Il reporta son attention sur son vis-à-vis quand il revenu vers lui, laissant tomber des préservatifs. Bon au moins il se protégeait c'est bien, il ne se ferait pas défoncer par une blonde hystérique, qui mettait en avant la protection obligatoire ! Et elle avait raison sur ce principe. L'homme eut un rictus amusé, oui il valait mieux être prévoyant après tout.

« Alexander Hoffman enchanté et vous ? » Il attendit la réponse de l'homme avant d'enchaîner sur la question qu'il aurait dû poser juste avant. « Ça va aller votre cheville ? ». Il n'avait pas pris son oreillette pour demander une extraction pour secours. Torin avait de quoi soigner normalement dans sa ferme au pire, ils iraient là-bas. Il fut un peu étonné qu'il ne ferme pas la veste, pourtant elle n'était pas trop petite pour lui. Mais bon soit, il fait ce qu'il veut après tout.




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Mar 11 Déc - 23:59

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Un caleçon sauvageavec Alexander HoffmanMark détaillé chaque homme qu'il avait dans son champ de vision, du moins tout ceux dont il pouvait juger comme proie potentielle. Malgré les vêtements que portait son interlocuteur, le chirurgien n'avait aucun de mal à deviner les muscles qui se cachaient sous ses habits. Rien qu'à voir les muscles qu'ils avaient aux niveaux de ses bras, on pouvait aisément deviner les abdos qui devaient se dessiner sous ce tee-shirt. Sans oublier ce visage si beau, les cheveux courts bruns et ses yeux clairs dont Mark ne pouvait détacher son regard. Il était tout fait le genre d'homme à faire tourner le regard des femmes, ainsi que celui de quelques hommes comme le chirurgien. De plus, ce dernier, semblait être un homme bienveillant puisqu'il lui avait gentiment prêté sa veste sans demander quoi que se soit en retour. Au passage, Mark avait pu humer quelque peu l'odeur de l'homme en enfilant la veste, discrètement bien entendu, il ne voulait pas passer pour un pervers ou quoi que se soit d'autre d'ailleurs.

En tout cas l'homme semblait avoir de l'humour, répondant à cet "mode" sur ce qui pourrait la nouvel tenue de sport pour courir, un simple et unique caleçon. Il est clair que Mark courait sans doute plus souvent si c'était le cas, presque tous les jours mêmes. Sans compter qu'il se blesserait sans doute plus souvent la cheville dans l'espoir que l'un de ses beaux joggeurs s'arrêtent pour l'aider. Une scène délicieusement commença à se dessiner dans la tête chirurgien qui chassa rapidement ses pensées pour se concentrer sur le présent et sur le réel joggeur face à lui.


- Je serais sans doute le premier à courir dans les jours. Dit-il avec humour.

Mark n'était pas du pudique, bien au contraire, il aimait montrer son corps, mettant en évidence ses quelques muscles dont il était plutôt fier. De plus, vu le temps qu'il passait à épiler le moindre poil sur son torse ou ses aisselles, il pouvait bien en profiter un peu en s'affichant torse nu librement. C'était sans doute pour cette raison qu'il laissa la veste ouverte. À moins que cela ne soit un moyen pour savoir si son interlocuteur avait les yeux baladeurs ou pas.

En tout cas, les deux hommes restèrent sur un ton humoristique. Le joggeur dit avec plaisanterie qu'il était heureux de savoir qu'il n'avait pas besoin de le sanctionner pour ce qu'il avait fait. Voilà des paroles qui amusèrent le chirurgien, mais dans un tout autre sens, qu'il fit d'ailleurs plus ou moins comprendre.


- Cela ne m'aurait pas forcément déplu si vous m'aviez en arrêt.

Le ton de Mark avait changé sur le moment, devant plus mielleux, plus dragueur, insistant bien sûr le vous de façon presque érotique. Ses yeux s'étaient posé pendant deux secondes à peine sur les lèvres de son interlocuteur. Mais il avait très repris un sourire tout à fait normal, laissant son regard revenir sur celui du joggeur. Mark n'avait pas pu s'empêcher de tenter une petite approche, glissant une petite phrase de la sorte avec un ton tout autre pour voir la réaction de l'homme face à lui. Cherchant à savoir si il avançait sur un chemin dangereux ou non.

Bien sûr, on pouvait croire que Mark était le genre de personne à coucher à droite et à gauche, sans la moindre pudeur. Ce qui est plus ou moins le cas. Le chirurgien restait tout de même un amant très tendre avec les hommes qu'ils côtoyaient, les voyants bel et bien comme des personnes, des personnes dont il ne voulait surtout pas qu'ils attrapent le SIDA par sa faute. Il aimait se vanter de temps en temps, mais pas trop, il savait que cela pouvait déplaire et faire prétentieux aux yeux des autres. De plus, il restait toujours, ou presque, anonyme sur les noms de ses conquêtes masculines, sachant que la moitié ne souhaitait pas qu'on sache qu'ils avaient couché avec un autre homme. En tout cas, Mark se protégeait naturellement avec chacun de ses amants, la preuve en était, des préservatifs avaient glissé de son pantalon jusqu'au sol. Mes joues ne prirent pas une couleur rouge de honte, car après tout, il jugeait normal d'avoir ce qu'il faut sur sois. Ne pas se protéger et plus une honte à ses yeux. Il avait même au passage sortie une phrase histoire de montrer que cela ne le gênait nullement.

Juste après ce petit commentaire sur le latex, c'est magique, Mark demanda enfin le nom du joggeur. Ce dernier lui répondit sans plus attendre, demandant de savoir le nom de l'autre.


- Mark Jefferson. Je suis ravie de vous rencontrer Monsieur Hoffman.

Et ses paroles étaient plus que sincère, ça, on ne pouvait pas en douter. Après cette brève présentation des deux hommes, Alexander demanda à Mark comment aller sa cheville. C'est vrai qu'il n'avait pas essayé de cacher quoi que se soit sur cette blessure soudaine à cause de sa chute. D'ailleurs, cela lui donna une idée...

- Difficile à dire, je pourrais m'auto-diagnostiquer, mais difficile de trouver un endroit stable ou s'asseoir dans ses bois. En tant que médecin, je pense que je me suis juste fouler la cheville. Rien de bien méchant en somme. Cela va être juste dur de rentrer jusqu'à Atlantis ainsi... Si au moins j'avait un peu de crème pour apaiser la douleur...

Mark posa une seconde son pied correctement au sol avant de le relever et de grimacer quelque peu, montrant ainsi sa souffrance au joggeur. Bon, on pouvait dire qu'il exagérait quelque peu, espérant qu'Alexander l'accompagne gentiment jusqu'à Atlantis.

- Au fait, c'est par ou pour rentrer ? Car je n'ai pas vraiment regardé ou j'allais, et niveau sens de l'orientation, je ne suis pas une flèche. Dit-il en rigolant légèrement.
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Mer 12 Déc - 18:12

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Un caleçon sauvage - / 08/12/2018 /


Ah tiens il serait donc le premier à courir chaque jour. Le sous-entendu était bien visible sur une orientation sexuelle. Enfin Alexander conclut ce genre d'observation. À moins, qu'il espérait profiter de la présence des femmes pour draguer. Mais, une petite voix, commençait à lui dire au fond de sa tête que ce n'était pas les dames qui intéressaient cet homme. Et alors ? Alexander se fichait bien des goûts sexuels des autres, chacun faisait comme il l'entendait, il n'était pas le genre de personne à avoir une moue de dégoût. Sinon, il devait se dégouter lui-même, car il avait eu sa période curieuse aussi.

« Une motivation comme une autre » conclut l'anglais sur le même ton, qui constatait à cet instant que l'autre homme ne fermait pas sa veste. Bon, s'il veut prendre en prime une rhino… Il serait presque hilarant de voir comme motif d'arrêt de travail « à courir dans les bois en caleçon ». Cela le fit rire intérieurement, puisqu'il en avait vu des motifs farfelus dans sa carrière, notamment des rapports de retard tout aussi amusant, dans son top dix il avait le coup du technicien qui mangeait tous les matins une pomme et que sa femme avait cachée pour une raison obscure… et donc le temps qu'il la trouve eh bien il était parti en retard. Et dans les arrêts maladies : le beau et désespérant : c'est cassé un ongle en ouvrant la porte de son bureau. Oui, l'être humain peut avoir une imagination relative et ubuesque pour se trouver des excuses dans le but de ne pas honorer le pourquoi ont le paient tous les mois.

La conversation avait vite dérivée sur la raison de pourquoi cet homme courrait à moitié nu dans la forêt. Et avec le début de conclusion que tirait Alexander, ce n'était pas une amante que l'inconnu avait dévergondée, mais un jeune homme… et chez les Athosiens l'homosexualité est comme dans tout peuple primitif et peu avancé… (enfin chez la majorité car il avait des peuples très ouverts) assez mal vu. Aie. Hoffman se demanda s'il n'allait pas recevoir une plainte de la part de ce papa qui aurait sorti sa ceinture pour battre son môme. À moins qu'au final, il n'ait rien vu. Et dans ce cas tant mieux. Il n'avait pas très envie de gérer un problème de mœurs avec les Athosiens en toute franchise. Il avait déjà réglé des conflits entre eux et les Natus qui étaient sur une partie du continent quelques mois avant la guerre et il avait autre chose à gérer en toute franchise. Sur le coup, son esprit s'était un peu perdu sur ce genre de réflexion qui l'avait ramené aux derniers sujets traitant de cette tribu et cela concernait l'utilisation de la porte pour un nouveau marché commercial avec un autre peuple auquel Alexander était réticent : les Uzon's. Un peuple qui traitait avec les Geniis … et ceux-ci avaient eu le droit à une sanction de la part de ses derniers assez sanglante.
« Cela ne m'aurait pas forcément déplu si vous m'aviez en arrêt. »

« Ah » Dit-il machinalement, avant que son cerveau débranche les souvenirs des Uzon's massacrés et qu'il rebranche dans le bon ordre la phrase. Alexander le regarda un peu surprit alors qu'il était plutôt affable depuis le début. Il est en train de se faire draguer là ? Oui… non ? Peut-être ? Il avait loupé le coche du mielleux prenant ça, pour une illusion auditive et comme l'homme en face, lui souriait normalement... le doute était permis. Il fallait vraiment qu'il débranche du travail quand même… Sur ce, cela n'avait pas duré longtemps son égarement qui était à peine visible.

Quand c'est le grand patron qui vous met aux arrêts, généralement on n'a pas une érection ! Quoique, il avait déjà eu de drôle de remarque, de la part de certaines personnes… Et cela le fit penser à Farreli qui se délectait de certains verbes : en proclamant que le fouet serait bien dans certain cas.

« Hum…Chacun ces fantasmes, mais généralement on ne trouve ça jamais agréable » Bon il ne savait pas quoi répondre. Donc il répondit la seule chose qu'il put sur le coup, marquant son étonnement. Il se faisait draguer à coup sûr et décidément cela était courant. Et étrangement, il repensait a la dernière fois, où il avait été dragué par un autre homme…Hanz, il y a quelque jour, mais bon Hanz c'est la répétition comique, il était lourd et tout le monde savait dans la cité à force de l'entendre, que le grand soldat blond avait un très gros faible pour l'administratif tout aussi blond. Enfin bon, sur le coup, comme il avait eu l'esprit ailleurs, il mettait de côté la drague éventuelle de l'inconnu. Il aviserait après. Et il se devait d'arrêter de penser au taff au nom de la reine !

Et pouf les préservatifs comme un heureux hasard. Et il eut des présentations. Bon, Jefferson ne luit dit rien sur le coup, il devait être dans la pile des dossiers qu'ils n'avaient pas encore lus. Mais cela n'était pas bien important, il préférait largement rencontrer les personnes de cette manière (en en caleçon) mais à l'improviste et discuter de manière naturelle avec eux, sans qu'il ait l'épée du patronat sur leur tête. En réponse aux présentations, Alexander était toujours calme et agréable, il hocha la tête, s'inquiétant pour l'état de la cheville de Mark.

Ah tiens donc il était médecin ? Bon, ce n'est pas mal, il allait pouvoir se soigner avec les maigres moyens qu'avait Torin. Même si bon marché dans la forêt allait être… hum difficile vu sa réaction quand il a posé son peton au sol. Alexander eu une moue de travers en regardant la cheville de l'homme qui semblait douloureuse… et il n'avait pas de chaussures. De toute manière, il avait déjà pris la décision de le ramener à la maison la plus roches pour qu'il se soigne. Le poste d'atterrissage était encore loin.

« Par-là » dit-il en montrant le chemin derrière son dos. « Mais c'est loin. Je vais vous accompagner jusqu'à la ferme de Torin, c'est l’éleveur de chevaux. C'est un ami, il a normalement… » Oui normalement car Torin était le pro du rangement par le vide « Une trousse de secours Atlante » Au pire, sa femme finirait par la retrouver, à moins qu'elle l'ait planqué pour éviter que Torin se demande : c'est quoi ce truc, allez zou à la poubelle. « C'est à une dizaine de minutes en courant, donc on va doubler avec votre patte folle ». Enfin, s'il y arrive, il allait finir par faire le trajet à cloche pied, ou avec une béquille vivante. Alexander sentait qu'il allait devoir le soutenir et à juste titre, vu la douleur qui semblait inonder son visage dès qu'il posait le pied.

Il se tourna pour commencer à marcher tout en regardant si l'homme suivait. « Et vous ne risquez pas de faire d'impaire, leurs enfants sont mineurs » dit-il sur le ton de la blague.

Ainsi, ils se mirent en marche. « Et quelle est votre spécialité en tant que médecin ? » demanda t'il simplement, quand soudainement des pas de course à plusieurs mètres d'eux se fit entendre… des personnes qui papotaient joyeusement alors qu'ils courraient. Ils devaient être sur le chemin à l'opposé marqué par des branches et des buissons. Et Alexander reconnu sans mal la grosse voix allemande d'Hanz. Il s'immobilisa, raide, comme un piquet, scrutant la forêt pour essayer d'évaluer où était le soldat. Il ne désirait, mais alors… mais alors PAS du tout voir la tête d'Hanz. Surtout qu'il s'employait à l'éviter depuis quelques temps. Il en avait marre de se prendre des gens sur le coin du museau du type d'Hanz ou Sunny.

« Et c’est là, que je l’ai pris comme Obélix le fait, j’ai tourné mon bras en moulinette pour lui coller le bourre pif le plus beau de toute ma… euh attend…ça sent l’anglais ! »

Alexander frissonna… comment ça “ça sent l'anglais ?”. Il s'était greffer un nez sur développé ou quoi ? En tout cas les deux militaires avaient gagné l'endroit où Mark et Hoffman s'étaient percuté… Alexander voyait au loin leurs silhouettes. Il lança un regard à Mark sans grande signification pour le médecin et lui fit un signe de se taire, avant de se sentir lui-même… il ne sent pas mauvais…N'importe quoi…

Puis, une autre voix, répondit à l'allemand, une voix Italienne

« Hin ? Mais qu'est-ce que tu chantes encore Hirsh ? »
[color:b76f=#gold]« Je te dis que ça sent l'anglais ! »
« Mais… comment tu peux savoir que ça sent le rosbif ! … depuis quand les anglais ça sent quelques choses… genre moi je sens la pizza car je suis Italien ? »
[color=gold« Non, c'est parce que tu t'en aies enfilé une de bon matin ! »[/color]
« Ouai bah moi j'ai fait la garde cette nuit… »
« Je ne te parle pas d'anglais, mais d'anglai sans "s"… mais de L'anglais ! Quoi… »

Il eut un moment de silence, Alexander en profita, pour s'écarter hors de vu de la vision du chemin, un peu plus dans les buissons, tout en faisant signe à Mark d'avancer, quitte à l'aider pour mettre le plus de mètres entre eux et les deux militaires. Pff il suffit de penser à lui pour qu'il se matérialise, il n'avait pas de chance. Bon, il n'était pas du genre fuyard, mais là… force majeur 100 kilos de viande de muscle de saucisse Allemande, complètement zinzin, il ne voulait pas gâcher son week-end.

« Hin ? »
« Arrête d'être con, c'est moi l'idiot d'habitude ! J'ai fait une phrase trop compliquée où quoi ? »
« Bah… euh…Tu n'es pas doué pour la complication Hanz… »
« *juron en allemand* Mais nom d'une queue ! Je te parle d'Hoffman ! Tu en connais beaucoup des anglais que je peux détecter à trois kilomètres ? Dans un couloir, je sais QUE c'est lui qui marche ? »

Alexander ouvrit de grand yeux, lâchant dans un murmure simple « Flippant…. » Et cela l'était et le motivait à accélérer encore un peu.

« AHH ! Non mais sérieux ? Tu fantasmes trop mec ! Il n'est pas dans les bois… »
« Mais je te dis que ça sent son parfum ! »
« Tu aurais dû être chien antidrogue » Il s'éclaffa t'il de plus belle.
« Arrête de te foutre de ma gueule… Je te dis que je le sens ! »
« Bah quoi, tu veux qu'on l'appel ? »
« Bah carrément ! » L'italien fourra ses deux mains sur la bouche du grand blond …
« Mais ta gueule Hirsh…Je te rappels que s'il est là, il a dû faire demi-tour… enfin si j'étais lui j'aurais fait ça depuis longtemps, au moment où tu as ouvert ta grande gueule… Et puis on ne va pas emmerder le week-end le boss ! »
« Mais non… Tu es une fiotte Pancini ! »
« Et toi un idiot ! Allez hop, on reprendre la course, ordre de ton caporal ! »
« Genre un ordre ? Tsss… Tu prends la grosse tête capo pizza ! »
« Mais ta gueule sérieux… tu vas te faire un point de côté ! »

Les voix étaient de plus en plus faibles, mais bon les deux hommes gueulaient fort, toute la forêt avait pu les entendre. Et ils s’éloignaient dans l’autre direction. Mais, il avait combien de pourcentage dans cette chance de chat noir qu’il avait, pour que Hanz soit là ici, à cette heure en train de courir ! Alexander soupira, une fumée s’échappa de ses lèvres à cause de la fraîcheur du sous-bois. Il se retenu de râler. Enfin heureusement que le Caporal Pancini était un peu plus futé et respectueux…




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Mer 12 Déc - 20:14

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Un caleçon sauvageavec Alexander HoffmanAprès une petite discutions entre les deux hommes, Mark se demandait si Alexander avait compris qu'il était gay et qu'il était purement en train de le draguer. Il en était presque sûr, à 99% environs. Car le début de phrase "Chacun ces fantasmes", voulait tout dire. Au moins, il était bon de noter qu'Alexander n'avait nullement rejeter Mark, le regarder avec dégoûts, le fuir ou tout autre technique qui pouvait sembler homophobes. Le chirurgien ne répondit rien de plus, laissant l'eau couler entre les deux hommes, ayant tout de même un sourire satisfait sur les lèvres.

Autre bonne chose à noter, Alexander ne semblait pas vouloir laisser Mark seul avec sa cheville blessé. L'homme semblait être bon, car il souhaitait l’emmener chez un de ses amis Athosiens. En espérant que ces derniers ait le matériel nécessaire pour que Mark puisse se soigner de lui grâce à ses quelques talents de médecin. Cependant, il fallait bien une vingtaine de minutes pour arriver jusqu'à cette maisonnette. En boitillant, cela n'allait pas être une mince affaire pour le chirurgien. Mais bon, il espérait que le joggeur l'aide volontiers en le portant ou en le laissant simplement mettre son bras autour de son coup.

Alexander précisa toujours avec ce même humour, que commençais beaucoup à apprécier Mark, qu'il y avait des enfants, là ou ils aillaient, mais qu'ils étaient tous majeurs.


- Ne vous inquiétez pas, je ne toucherais qu'à ma cheville. Je vous le promets. Dit-il en se retenant de rire.

Alexander demanda à Mark quel était sa spécialité en tant que médecin, chose qui plu beaucoup à ce dernier. Au moins le joggeur cherchait à faire la conversation, à connaître un peu plus l'homme qui lui était tombé dessus en caleçon. Mais était-ce plus une simple forme politesse ? Cherchait-il à faire réellement connaissance ? Si oui, dans quel but ? Amicalement parlant ou était-ce une forme de drague très, très bien caché ? Mark ne pouvait s'empêcher de se poser des questions sur les attentions de son interlocuteur. On peu diviser le monde en trois catégories différentes en ce qui concerne la drague. Les personnes plutôt franches, qui vont rapidement au but, comme Mark en généralement. Les personnes qui draguent discrètement, mais dont on remarque quand même leurs attentions. Et pour finir, les personnes qui ne draguent pas, car ils ne savent pas du tout comment draguer ou qui sont bien trop timide pour passer à la vitesse supérieure. Bon, en vrai, il y avait une quatrième catégorie, mais cela n'est pas vraiment intéressant aux yeux du chirurgien, puis qu'il s'agit des personnes qui draguent uniquement leurs partenaires, amant, petit-ami, mari, ect... Bref, appelez cela comme vous le souhaitez. Mark espérait justement qu'Alexander ne se trouve pas dans cette catégorie, ou pire, qu'il soit purement hétérosexuel, n'ayant aucune pointe curieuse sur les relations entre deux hommes.

Bon, revenons à la question qu'avait posée le joggeur. Quelle était la spécialité de Mark, en tant que médecin, bien entendu. Le chirurgien se disait que c'était peut-être le moment de se vanter quelque peu de ses exploits dans la médecine moderne, comme le fait qu'il avait fait partie des premiers chirurgiens à poser un cœur artificiel sur un être humain. Sans oublier de mentionner que grâce à cela, il avait donné quelques interviews et fait la couverture de quelques magasine scientifique et médical. Mark s'explique donc doucement la voix, se préparant à se lancer quelques fleurs à lui-même, après tout, si il ne le faisait pas de temps en temps qui le ferait ?

- Et bien, je suis chirurgien et...

Mais voilà, Mark n'eut point le temps de terminer sa phrase qu'il entendit des bruits de pas non loin d'eux. Par pur reflex, il ferma aussitôt la fermeture éclair de la veste qu'il avait laissé ouvert depuis qu'Alexander lui avait prêtée. L'idée que se soit le père qui soit venu dans les bois pour lui trancher la tête, seulement parce qu'il a pris un peu de plaisir avec son fils, le fit frissonner de la tête aux pieds. Il sentait que quelques gouttes de sueurs étaient prêt à couler le long de son front à tout moment, quand il comprit rapidement que les voix étaient plus joyeuses et ne ressemblait nullement à la voix du père. Et dieu seul sait que Mark serait capable de reconnaître cette voix entre mille. Il faut dire que l'entendre parler toute la soirée encore et encore de sa fille, sans laisser le reste de la famille placer un mot ou deux, a part sa femme qui était aussi là pour vanter, ou devrais-je dire, vendre sa fille au chirurgien. Alors qui était les personnes qui couraient dans les bois ? Des personnes venant d'Atlantis ou des Athosiens ? Qui que se soit cela importait peu le chirurgien.

Mais voilà, chose étrange, Alexander semblait avoir peur de ses voix, de ses personnes qui se trouvaient non loin d'eux. Mark ne put s'empêcher de tendre alors l'oreille pour entendre la conversation, histoire de savoir peut être une chose ou deux de bien croustillant sur le joggeur. Comme par exemple... Il sent l'anglais ? Mark se retenue d'éclater de rire, surtout en voyant le visage d'Alexander. Il se retient bien évidemment, le suivant dans sa "cachette" pour éviter cet Allemand au fort accent de son pays. Cela ne dérangeait pas le chirurgien de faire silence soudainement et de cacher de la sorte, si on lui permettait tout de même de garder ses oreilles grandes ouvertes. D'ailleurs, Mark en profita pour se coller doucement et discrètement à Alexander.

Il avait bien une odeur, une odeur à lui comme toute personne à son odeur personnel. Il ne sentait pas la transpiration, malgré le fait qu'il venait de courir un certain nombre de kilomètres déjà. Et il ne sentait pas non plus le rosbif ou autre chose qui pourrait dire d'un simple reniflement qu'il est anglais. Seul son léger accent pouvait le faire comprendre, et encore. En tout cas, l'allemand semblait avoir muté avec un chien ou un cochon, cherchant sa précieuse truffe, si rare et si précieuse. Dans tous les cas, Mark aimait bien l'odeur d'Alexander, simple.

Le joggeur fit signe au chirurgien de continuer d'avancer, pour s'éloigner de ses deux individus. Bien entendu, Mark fit signe rapidement à Alexander de l'aider pour avancer, chose qu'il ne pouvait pas vraiment refuser si il voulait fuir, ce qui semblait être à ses yeux, la peste. Mark passa donc son bras autour du cou d'Alexander, heureusement que ce dernier n'était ni trop grand, ni trop petit. Une fois chose faite, ils avancèrent aussi rapidement que la cheville du chirurgien le pouvait. Ce dernier profitant toujours pour tendre l'oreille pour ne pas être le moindre bout de la conversation de l'allemand.

Mark se retient d'un nouveau fou rire, l'allemand semblait vraiment beaucoup aimer Alexander, beaucoup trop à en juger la réaction de ce dernier à fuir de la sorte. Était-ce un ex ? Un coup d'un soir ? Ou simplement un homme qui avait eut un immense coup de cœur pour le joggeur ? Mark attendit que les voix deviennent presque inaudibles pour leurs oreilles, pour enfin poser la question, ne pouvant s'empêcher d'avoir un sourire amusé sur les lèvres.


- Est-ce que c'est l'un de vos ex toujours trop amoureux de vous ou bien l'un de ses gays qui sont beaucoup trop collant à cause du gloss qui mettent sur leurs lèvres ?
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Jeu 13 Déc - 18:26

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Un caleçon sauvage - / 08/12/2018 /


La petite blague sur les enfants mineurs eut le mérite de faire rires les deux hommes. Et ils se mirent en marche, l’anglais en profita pour s’intéresser au métier de Mark. Cela ne coûtait rien et en plus de faire passer le temps, l’anglais aimait bien connaître ses collaborateurs. Après tout, il ne serait pas étonnant qu’il entende le nom de l’homme régulièrement ou en le lisant dans les rapports s’il était médecin. Et malheureusement, le jeune homme brun, ne put continuer sa phrase, tout en affirmant qu’il était chirurgien, que des bruits de pas fortement dérangeant coupèrent tout. La seule remarque que se fit Alexander avant de se taire, était qu’à force d’embaucher des chirurgiens, ils allaient falloir mettre plus de salle d’opération, mais le besoin était là, vu les conséquences des expéditions et de la guerre, il fallait des hommes et des femmes capables de découper de la viande sans dommage pour sauver des vies. Et généralement, ils sont polyvalents et touche à tout. L’avantage d’Atlantis, qui prend des gens spécialisé en leur offrant la possibilité de voir autre chose.

La voix d’Hanz avait tendu Alexander, dans ce moment-là, il eut l’impression que tout son corps fourmillait d’un instinct de survie. Cela était bête, ce n’était qu’un gros balourd, mais bon, s’il pouvait éviter une confrontation avec lui… Son humeur était en jeu !

Enfin bon, la conversation avec les deux militaires était complètement ubuesque et véritablement flippante… Entre Hanz qui pouvait reconnaître son odeur ou le son de ses pas dans les couloirs de la cité, Alexander ne savait pas quoi en penser. Enfin si, il savait que trop bien… s’était tout simplement effrayant d’avoir un fan aussi… aussi étrange. Concentré sur les possibles mouvements des deux imbéciles du samedi, Alexander resta immobiles laissant Mark le rejoindre… bon comme toujours quand il se fait toucher, il se tend et quelques frissons le parcoure. Pourtant, il avait fait de grand efforts ou plutôt progrès depuis son arrivée sur Atlantis. Dans un sens, tout le monde avait fini par le toucher, le câliner ou lui tomber dessus. C’est incroyable ce manque de chance, comme quand quelqu’un est allergiques aux chats, TOUS les chats viennent le voir. Eh bien pour Alexander qui était plutôt froid, eh bien tout le monde voulait être au plus proche de lui, cela devait être viscérale pour certain…. Bon certain voulait être carrément en lui, mais ça, c’est un autre sujet. Bref, il ne bougea pas plus, de peur de faire du bruit en s’écartant machinalement. Et puis bon, il avait fini par s’y faire aux rapprochement, même si cela le gênait. Mark n’était pas intrusif.

Il était temps de bouger et de s’éloigner rapidement avant que le chien antidrogue Hanz Hirsh arrive à remonter sa piste. Mark lui demanda de l’aide et la discrétion de l’homme était appréciable depuis le début. Alexander lui offrit son aide sans réfléchir, de toute manière, il était toujours enclin à aider tout le monde. C’est à cet instant, qu’il remarqua que la veste était « enfin » fermée. Bon, il avait fini par avoir froid. En tout cas, Alexander pressa le pas, soulevant un peu Mark quand il sautillait, pour avancer plus vite.

En tout cas, le chirurgien semblait se retenir de rire et cela était contagieux chez l’anglais. Oui, au final s’était hilarant comme conversation. Après, avoir mis une certaine distance et surtout qu’elles deux lumières étaient parties, le blessé finit par poser une question teinté d’humour, qui arracha un petit rire à l’homme. Le coup du gloss était bien trouvé.
« Pas de gloss… il adore…. LE vernis » Dit-il, cela était vrai, il avait proposé plusieurs fois des soirées vernis à Erin. Un ex-amant ? Oula non et Alexander ricana encore, se disant que si cela avait été le cas Hanz serait comment dire… ENCORE plus chiant !
« Non...Un membre de mon fan club et le plus pénible et persévérant… Et maintenant je peux ajouter sur la liste le plus flippant...» Avoua Alexander tout en restant un peu humoristique. Il ne savait pas pourquoi Hanz continuait à l’aimer aussi follement… cela était proche du fanatisme à ce niveau-là.






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Jeu 13 Déc - 22:04

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Un caleçon sauvageavec Alexander HoffmanQuand on rentre une nouvelle personne et qu'on commence à faire connaissance, on s'attend à connaître, son âge, son métier, voir même ses passions dans la vie. Mais on ne s'attend surtout pas à attendre des informations aussi croustillantes dès la première rencontre. Enfin, cela n'était l'information de l'année à savoir sur un personne, mais cela amusé beaucoup Mark. Savoir qu'Alexander était poursuivis par un grand Allemand qui avait l'odorat le plus développé de toute la galaxie, était une chose dès plus hilarante de sa journée, surtout en voyant que celui qui était la convoitise de tous ses messieurs cherchait à fuir très vite tout ça. En tout cas, cela ne ressemblait rien à une forme d'homophobie, mais simplement une peur de finir dans des bras aussi musclés, de quoi se faire arracher un bras à cause d'un simple câlin. Mark ne pouvait s'empêcher de noter dans un coin de sa petite tête, que ce fameux Allemand qui faisait tant peur, qu'il était gay, ou au moins bisexuel à tendance très gay. Oui, cet homme avait déjà un penchant pour un autre, mais cela ne pouvait pas l'empêcher de passer une nuit, une seul, dans les bras d'un autre homme qu'il ne convoitait par forcément.

Bon, c'est vrai qu'il arrivait à Mark de penser un peu trop avec son entre-jambes qu'avec sa tête. Si un psychologue se penchait sur son cas, il dirait sûrement que le chirurgien est un homme en manque d'affection, mais qu'il a peur de se pencher sur une relation sérieuse, car cela est dû à son passé et blabla... Bref, Mark serait sûrement un sujet dès plus intéressant à observer et à analyser, parlant du fait qu'il ne supporte pas la solitude, ou bien, qu'il est tout simplement accro au sexe et qu'il a besoin d'une cure pour se soigner de cela. Qui aurait raison et qui aurait tord ? Aucune idée, car Mark n'était pas prêt de poser le pied chez un psychologue, pour rien au monde, il ne souhaitait parler de sa vie, pourtant, on sait qu'il aime parler de lui et qu'il du genre franc parler. Mais bon, il savait parfaitement qu'à un moment ou un autre, cela finirait par parler du fait qu'il est porteur du SIDA et qu'il est terrifié à l'idée de refiler à qui que se soit, et que du coup il passe souvent beaucoup trop de temps à regarder le petit bout en latex avant de faire quoi que se soit. On ne pouvait pas lui enlever qu'il était prudent avec tous ses amants.

Enfin bref, revenons à nos moutons. Mark et Alexander devaient fuir au plus vite l'Allemand et son ami, mais comme le chirurgien, c'était blessé, il avait fallu que le joggeur l'aide. Et quel meilleur moyen que de passer son bras autour du cou, se rapprochant ainsi l'un de l'autre de manière la plus naturel que possible ? Aucun bien sûr. Mais bon, Mark se retenait tellement de rigoler à cause de la scène, qu'il ne pensait pas apprécier ce rapprochement entre les deux hommes. C'était donc normal que le chirurgien finisse par poser une question sur l'Allemand, n'oubliant pas cette pointe d'humour qui semblait poursuivre les deux hommes. Qui était-il pour Alexander ? Un ex ? Un Amant ? Un Ami ? Un Gay trop collant ? En tout cas, cela fit rire le joggeur qu'il le qualifie ainsi de pot de colle à cause du gloss. Par contre le vernis, ça Mark ne pouvait pas tant en rire. Après tout, il lui arrivait du mettre du noir sur les ongles de temps en temps, aimant ce petit côté sombre que cela pouvait lui donner.


- Ha ça le vernis, je peu comprendre, je mets souvent du noir sur les ongles, mais c'est tout. Oh dites-moi qu'il fait du nail art, cela ferait tellement clicher gay ! Dit-il en rigolant en plus.

Alexander finit par avouer que l'Allemand était tout bonnement un de ses fangirls de son fan-club. Ainsi, donc ce bel homme était tellement beau qu'il avait carrément un fan-club à lui tout seul ? Et ben, cela signifiait que bon nombre d'homme ou de femme le tuerait de le voir ainsi, un bras autour de son cou. Cependant, Mark avait noté qu'Alexander n'avait pas essayé de dire qu'il était purement hétéro ou autre. Laissant le doute planer sur son orientation sexuelle.


- Vous avez carrément un fan-club ? J'ignorais que je me trouvais en présence de la personne la plus convoité de la galaxie. Combien de ses hommes, et de ses femmes, soyons-vous, me tuerais à cet instant précis ?

Mark avait dit cela en souriant amusé par tout cela. Au moins, Alexander n'avait pas l'air de se prendre la grosse tête malgré son fameux fan-club.

- En tout cas, cet homme semble beaucoup trop vous aimer. Si vous voulez à sa prochaine visite médicale, je lui ferai une petite piqûre pour qu'il n'ait plus d'odorat. Dit-il en lui faisant un petit clin d'oeil.
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Mar 1 Jan - 19:01

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Un caleçon sauvage - / 08/12/2018 /



Hanz et le vernis s'était comme Hanz et les kimonos en soie… une grande histoire d'amour que pouvait aisément confirmer Erin. Hanz n'est autre qu'un gentil garçon, chiant et pot de glue mais d'une grande loyauté. Il était prêt à défendre bec et ongle les membres du CODIR et toute personne qui serait sous sa protection. Il était l'archétype même du bidasse qui obéie sans réfléchir, une activité qu'il ne faisait pas beaucoup. Mais il en revenait attachant et il adorait Erin, sa grande copine. Et plusieurs fois, il avait débarqué pour lui montrer ses kimonos en soie, quand il avait constaté qu'elle en avait aussi. Et ne parlons pas des soirées vernis qu'il semblait animé une certaine passion chez lui. Il adorait le nail art et il semblait doué. Un art que l'anglais ne connaissait que par les dires d'Erin et d'Isia. Il ne voulait pas vérifier par lui-même, de peur de ne jamais sortir de chez l'allemand. Et puis Hanz était peut-être le genre d'homme qui affirme son orientation, mais qui reste discret sur son hobby, souvent soumis aux jugements méchant et humiliant. Et il avait de quoi malheureusement, quand on voit cette montagne de muscle, il est aisé de se moquer de sa sensibilité dans le but d'être méchant. L'homme avait subi cela en janvier 2017 avant qu'il ait le grand ménage.

En parlant de ce genre de pratique, qui habituellement est très féminine, son homologue confirma que lui aussi semblait apprécier se badigeonner les ongles. Bon après tout pourquoi pas, c'est dans un cliché gay certes, mais ils avaient bien qu'eux qui osait faire des activités « réservé » aux femmes et qui ne sont pas catalogué dans la grande encyclopédie « comment être un homme, un vrai » un ouvrage à côté de celui « comment être macho mais pas trop ». Bref des livres bien sympa non ?

Cela était et pathétique de penser que les hommes ne pouvaient pas se mettre de vernis, mais bon la vie est faite de préjugé et d'avis. Pour sa part, mise à part quand il avait perdu des paris, jamais, l'anglais n'avait eu de la couleur sur ses ongles. Et il devait avouer que s'était véritablement casse pieds de les faire et de retirer le vernis. Bref, il n'était donc pas surpris que l'homme qu'il soulevait à chaque bond, portait du noir sur les mains. Il allait avec l'idée qu'on se fait d'un homosexuel qui s'assume.

« Il en fait, vous pourrez lui demander de mettre des petites fleurs ou des petites têtes de morts pour changer »
dit-il sur le même ton humoristique.

Alexander eu un ricanement « Oh non … c'est le colonel Sheppard qui a le plus grand fan club intergalactique » Et bim une pique pour son ami, qui était absent à cet instant, mais il était trop tentant de ne pas sortir cette pique. Après tout, il avait des listes et autre classement des plus beaux hommes ou plus belles femmes que tenaient les infirmiers. « Vous aurez qu'à vous venter et vous verrez combien de lettre de morts vous recevrez » dit-il encore sur l'humour décidément en forme. Il ne pouvait même pas dire qu'Erin le tuerait, elle n'était pas jalouse et heureusement … car vu certaine personne elle aurait déjà fini par envisager de tuer Alexander pour éviter qu'autrui vienne le convoiter. Puisque l'homme était très fidèle.

« Ah vous êtes adepte de ce genre de choses ? Vous allez devenir le grand copain de Taylor Laurence alors… » conclusion simple… Il ne savait pas s'il devait le charrier sur le fait qu'entreprendre une formation en chirurgie donne des pulsions sadiques ou bien s'il faut être de base sadique pour être chirurgien. « Il me faudrait surtout une potion d'amour pour qu'il s'intéresse à quelqu'un d'autre » dit-il simplement avant de regarder devant lui, la brume était toujours aussi épaisse… et comme il ne courait plus, il commençait à avoir un peu froid. Mais cela allait passer, quelques rayons de soleil passaient dans l'épais brouillard, réchauffant les deux « coureurs » au fur et à mesure qu'ils marchaient. Ils allaient bientôt sortir de la forêt et découvrir la plaine et la maison de Torin. Mais pour le moment ils étaient encore dans les bois.

« Donc, nous avons été coupés, vous comptez me raconter votre spécialité » dit ‘il pour revenir à leur conversation du début.




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Lun 7 Jan - 16:01

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Un caleçon sauvageavec Alexander HoffmanOui, Mark aimait mettre du vernis de temps en temps, mais n’allait pas imaginer les petites fleurs ou les couleurs flashy à en piquer les yeux. Le chirurgien optait toujours pour peindre ses ongles en noire uniquement. Alors oui, cela pouvait faire gay de se vernir les ongles, mais n’oublions pas que bon nombre de chanteurs et de musiciens aiment mettre du vernis noir pendant leur concert. Bien souvent même, il ne faisait qu’une main, cherchant à se donner un certain style. En tout cas, aujourd’hui, les ongles de Mark était vierge, seul chose sur lui qui l’était d’ailleurs. Bref, le chirurgien était amusé de voir qu’un militaire tel que Hanz aimait colorer ses petits doigts, surtout qu’Alexander venait de lui confirmait qu’il faisait du nail art.

- Hummm… Intéressant… J’irais peut-être lui faire coucou un jour. Moi et mes ongles. Dit-il en rigolant.

Les têtes-de-morts sur les ongles pour un chirurgien cela pouvait être assez amusant, surtout pour les patients qui viendraient le voir. Certains hommes pourraient peut-être faire un arrêt cardiaque devant lui, de quoi profiter d’un bon bouche à bouche.

Après cette discussion sur le vernis, Mark tourna la conversation sur le fan-club d’Alexander. Ce dernier lui répondit que c’était le colonel Sheppard qui possédait le plus grand nombre de fans. Un militaire haut gradé et beau garçon, cela existait ? Il faut croire que oui, mais Mark avait hâte de poser les yeux sur ce fameux militaire.


- Il y a donc plus beau garçon que vous ? Tiens donc… Je n’aurais pas parié que cela était possible.

Et voilà un petit compliment directement destiné au joggeur. Le chirurgien était bien gentil pour le moment, et surtout très calme sur sa façon de draguer. Mais bon, cela devait être dû à sa cheville. Cependant, il devait faire assez attention si il ne souhaitait pas se faire assassiner par un fan ou deux d’Alexander.

- Si ce n’est que des lettres tout vas bien. Dit-il d’un ton rempli d’assurance.

Si les gens se contentaient d'écrire des lettres, c’est qu’ils n’avaient pas grand chose dans le pantalon. Mark ne s'inquiétait pas trop pour ce genre d’individus, bien au contraire même.


- Le docteur Taylor Laurence semble avoir du caractère, d’après ce que j’ai vu et entendu… Je l’aime bien, j’espère avoir la chance de pouvoir discuter plus amplement avec elle.

Les deux chirurgiens finiraient bien plus qu’à se croiser à un moment ou un autre. Mark aimait discuter avec ses collègues, même si il préférait que ce soit des collègues du type masculin. Mais bon, quelque chose lui disait qu’il s’entendrait sûrement à merveille avec cette jeune femme, tant qu’elle gardait sa poitrine sous ses vêtements et non sous le nez des militaires.

- Une potion d’amour ou… Un bon coup d’un soir... Personnellement, je ne crois pas vraiment en l’amour, donc je pense qu’il faudrait plus qu’il passe du bon temps dans les bras d’un homme, autre que vous.

Mark se retient, bien entendu, d'ajouter qu’il serait plus que ravie de passer une petite soirée en tête-à-tête avec ce grand militaire allemand. Certe, il était à fond sur Alexander, mais il pouvait bien réussir à lui faire oublier son nom pendant quelques heures ou bien quelques minutes, tout dépendait de la performance de l’autre. En tout cas, il n’allait sûrement pas en discuter avec le joggeur, surtout si il voulait essayer de faire la même chose avec lui. Après tout, il ignorait toujours quel était l’orientation sexuelle de ce dernier. Cela restait un grand mystère pour le moment.

Alors que les deux hommes avançaient, comme ils pouvaient dans la brume et avec un qui boitait à moitié, Alexander reprit la conversation qu’il avait eut quelques instants plutôt, avant d’être dérangé.


- Oh oui, c’est vrai, je n’ai pas eut le temps de finir de parler tout à l’heure. Dit-il avec un certain sourire amusé sur les lèvres. Je suis donc médecin, plus précisément, je suis chirurgien. J’ai déjà réalisé de très nombreuses opérations sur Terre, mais celle dont je suis la plus fière est quand j’ai posé la toute première prothèse d’un cœur artificiel, au monde, sur un être humain.

Mark repensa à ce moment, à cette pression si intense qu’il avait ressenti, mais ce bonheur si immense quand il prit ses collègues médecins dans les bras en voyant que l’opération était un réel succès. Ils avaient fêté cette réussite avec beaucoup de champagne, beaucoup de trop même. Le chirurgien avait sûrement eut la plus grosse gueule de sa vie le lendemain, mais étrangement, c’est celle qu’il préféra. De plus, voir le patient debout, respirer, manger, parler, comme si tout était normal, comme si il n’avait pas eu d’opération, surtout aussi délicate que celle qu’il avait subi. En le voyant ainsi le chirurgien se sentait plus qu’heureux d’avoir choisi ce métier. Sans oublier les bouquets de fleurs et les petits gâteaux que la famille du patient lui avait offert plus que généreusement. Et puis il y avait les journaux et les magazines qui les avait interviewés. Son nom et sa photo était même passer à la télévision. Alors oui, Mark pouvait bien se vanter un peu et parler avec beaucoup de fierté de cette opération.

- Et vous, Monsieur Hoffman, j’ignore tout de vous. Qu’est que vous faite dans la vie ? Quel est votre rôle sur la cité ? Je ne pense pas que vous soyez simplement un beau joggeur qu’on laisse courir sur des planètes extraterrestres.

Visiblement, il était difficile d’arrêter Mark ainsi que son humour, il faut dire que quand il draguait, il le faisait souvent avec humour. Homme qui rit, homme à moitié dans son lit. Quoi ? Chacun son proverbe, non ?
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Atlantis
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Lun 7 Jan - 19:12

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Sam 12 Jan - 18:10

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Un caleçon sauvage - / 08/12/2018 /



Alexander pouffa un peu à la phrase de Mark. Pourquoi pas, après tout Hanz serait peut-être ravi de trouver un autre passionné de vernis. Même si ce Mark semblait aimer les vernis bien moins excentriques de l'Allemand. La conversation dérivait vraiment sur des sujets surprenants, mais quand la base est Hanz, rien ne peut être plus extravagant dirons-nous. Surtout que ça filait sur les fans clubs et l'anglais n'était pas très à l'aise, même s'il en rigolait de bon cœur. Il fallait bien s'occuper et certaines personnes trouvaient surement marrant de faire un classement, surtout des filles soyons clair, ou des bidasses qui s'autorisent un peu de rêverie sur les jambes des belles femmes. Et en parlant de beauté, Mark venait de lancer son compliment à peine voilà à un Alexander qui recevait généralement tout compliment comme une gêne. Puisque étant, très modeste il n'était pas très à l'aise, même si d'un point de vu extérieur l'homme semblait être pareil à lui-même. À cet instant, il se demanda s'il avait une connotation de séduction ? Il était du genre mauvais pour remarquer cela, mais là quand même il la perçut… enfin qu'importe, il ne s'en formalisa pas. Un simple rictus se fit sur ses lèvres.

« Vous manquez d'imagination alors ». Dit-il d'un simple constant un peu froid avant de renchérir sur sa bonne humeur « Noël arrive bientôt, profitez-en pour demander le dernier calendrier de mister monde ! » une manière élégante pour lui dire qu'il avait largement mieux que lui. Enfin Erin ne contredirait pas Mark sur ce point, mais Hoffman oui. D'ailleurs l'anglais ricana doucement, concernant les lettres, il se demandait si cet homme avait quelque chose à faire- au final- des lettres anonymes ou même des conflits « amoureux ». Il avait l'air suffisamment pleins d'assurance, pour ce foutre royalement des avis des autres, s'il voulait draguer ou séduire quelqu'un. Un peu comme Isia qui revenait sur le tapis et sans trop savoir pourquoi, Alexander sentait que ces deux-là, allaient très bien s'entendre.

« Offrez-lui un café vanille et les derniers potins et vous aurez toutes vos chances de discuter plus amplement avec elle » répondit du tac o tac le jeune homme, qui connaissait bien la belle blonde. Faut dire qu'elle était la meilleure amie de sa compagne et puis bon… qui ne connaissait pas la turbulente et incendiaire Isia ? Peut- de monde. Elle avait même eu le droit à sa page spéciale dans le journal d'Atlantis, tellement elle recevait des lettres d'amour et autres mots doux. De quoi rendre jaloux la moitié des femmes de la cité, par tant d'attrait. Son esprit s'était plongé dans ce souvenir amusant, quand le chirurgien affirma d'autres propos et Alexander tourna la tête vers lui, un rictus fortement amusé sur les lèvres par cette franchise déroutante. Définitivement, cet homme l'amusait bien.

« Vous dites ça, parce que vous n'avez pas eu le courage de vous rendre vulnérable pour quelqu'un. Mais passons, je vous souhaite que ça vous arrive. On finit, toujours par se surprendre soi-même » Dit-il d'un ton calme presque empli de sagesse, mais le ton qu'il avait toujours, celle d'un homme à la voix de velours et aux notes sombres. « Bon ! » La voix plus taquine reprit du service « Et vous vous proposerez de la dégustation d’une choucroute allemande ? » lança t'il alors qu'il devait soulever un peu Mark pour lui faire passer une branche sur le sol.

Ils étaient maintenant assez loin de la saucisse de Francfort et de son compatriote à la tomate… pour baisser un peu le régime de cette marche forcée. L'anglais, ne perdait pas au change niveau sport, puisqu'il soutenait son vis-à-vis en plus de le soulever comme il pouvait juste avant. La brume était du genre désagréable et sur le coup, il avait hâte de se mettre près d'un bon feu ! avec du thé. Mais, il n'était pas certain que Torin ait des « herbes à brouter » dans sa maison. Quoique sa femme était plus civilisée que lui sur ce point. Il choisit ce moment de paix, pour relancer Mark sur sa spécialité.

« Eh bien, un grand homme que voilà. » Dit-il avec un hochement de tête, ce n'est pas rien comme prestation et ça justifiait pleinement sa venue sur la cité. Il allait être content, des greffes d'organes ou de membres n'étaient pas courant, mais il en avait et ça plus régulièrement que dans les hôpitaux terriens, entre les maladies bizarres et les accidents regrettables… l'innovation était pleinement entrelacée avec la médecine et chaque jour, son lot de recherche aboutissait et Mark pourrait surement renouveler son exploit avec un cœur plus performant, ou même d'autres organes plus délicats. Même si celui-ci était quand même le top du top. Alexander trouvait ça impressionnant et presque étrange … étrange, de pouvoir se dire qu'on pourrait peut-être dans un futur proche remplacer tous ses organes via des synthétiques, bien plus performants que les biologiques. Comme dans le film « Repoman ». Dans un sens cela revenait à toucher aux corps humains et ça revenait à de l'eugénisme, sans toucher au gène. Aurait-il des batailles entre les naturels ou les synthétiques ? … des questions qu'il éludait puisque sinon, il avait trouvé son sujet de réflexion pour les mois à venir.

Un petite rire une nouvelle fois. Non, il n’était pas simplement un jogger du dimanche qui aimait se peler les fesses en hiver pour entretenir son corps et sa santé. D’ailleurs, ils sortaient de la forêt et au loin on pouvait distinguer dans les brumes les silhouettes imposantes d’un troupeau d’équidés. Cela donnait un effet magique et envoutant à la scène, surtout grâce à la brume.

« Je suis directeur adjoint à la cité d'Atlantis. L'un des deux RDA, dit plus communément ». dit-il d'un air neutre. Alexander n'était pas le genre d'homme a se la péter sur son titre, pourtant il le pourrait facilement. Mais non. L'un des chevaux, leva la tête et ronfla d'un air défensif, il semblait humer l'air, avant de hennir dans un cri assez doux et trotter dans leur direction. Le cheval se montra, il était immense, un bon 1m90 au garrot, ressemblant aux frisons terriens, mais ayant cette robe rare et peu commune : le champagne avec les crins plus foncé. Son regard bleuté, se figea sur Alexander, alors que son museau, allant fouiller ses poches à la recherche de quelque chose en particulier.

« Oh Thooz !!!! Hros gourmand, ne commence pas ! » Et le cheval fit tomber, un sachet de fruits de la poche du pantalon d'Alexander, avant de le saisir et de le secouer d'un air espiègle. L'anglais soupira, non pas de désespoir mais d'amusement aussi, ce cheval était véritablement un sacré cabotin ! Mais en voyant l'animal, il eut une idée, concernant Mark qui devait se fatiguer de sautiller comme un lapin unijambiste.

« Dites-moi… avez-vous peur de monter à cheval ? »
Il lâcha Mark, vaillant à ce qu’il ne perde pas l’équilibre, pour récupérer son sachet de fruit et entendre quelqu’un a l’étalon qui de toute manière aurait trouvé comment l’ouvrir. Le cheval, ronfla de plaisir.

Thooz le beau gosse:



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Lun 14 Jan - 0:50

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Un caleçon sauvageavec Alexander HoffmanMark devient bien avouer qu’il trouvait Alexander très bel homme et qu’il appréciait sa compagnie. Il faut dire qu’en plus l’homme avait beaucoup d’humour, tout comme lui. Au moins il était déjà plus drôle qu’une simple peluche licorne… Chose assez facile tout compte fait. Bref, le chirurgien trouvait le joggeur tout à fait à son goût. Il n’avait donc pas hésité bien longtemps à savoir si il allait essayer de le draguer ou non, bien au contraire. Même si il ignorait encore l’orientation sexuel de ce dernier. De toute façon, cela n’avait pas vraiment d’importance. Mark ne comptait même plus le nombre de fois où des hommes qui se disait hétérosexuel avait fini dans son lit juste pour “essayer”. Et que ce soit en tant que dominant ou dominé. De plus, pour le moment, le chirurgien n’essayait nullement de savoir si son interlocuteur avait quelqu’un dans sa vie ou non. Peut-être avait-il peur d'être déçue en apprenant que le bel homme était en couple avec quelqu'un, homme et femme, et qu'il était très amoureux de cette personne. Dans tous les cas, pour le moment, Mark complimentait et draguait avec beaucoup de plaisir Alexander, même si ce dernier ne semblait pas répondre très positivement à ses belles paroles. Mais bon, il fallait bien plus pour faire renoncer le chirurgien et son entre-jambe.

- J’ai une très grande imagination, vous n’imaginez même pas à quel point… Dit-il en laissant planer un énorme sous-entendu avec sa voix charmeuse. Et je commanderais avec plaisir ce calendrier, surtout si vous êtes dedans. Il ira très bien au-dessus de mon lit d'ailleurs.

Mark avait toujours eu, depuis son adolescence en tout cas, des calendriers spécial militaire ou pompier un peu hot. Alors un de plus ou de moins à sa collection ne lui fera aucun mal. Il n’avait aucune honte à acheter et à regarder ce genre de calendrier, quelque peu adulte sur les bords, bien au contraire. Il se moquait bien de tout cela. Il était même plus que ravie de dire à quel point le mec de tel mois était plus craquant que les autres à quiconque voulait bien l'entendre. Bref, en tout cas si cela était une manière pour Alexander pour rembarrer gentiment, et presque discrètement, Mark cela était complètement rater.

Tout comme était rater l'idée de lui faire un temps soit peu peur avec les lettres de menace qu'il pourrait recevoir en restant trop accroché au joggeur. Ils ne restèrent pas longtemps sur ce sujet venant rapidement à parler d'Isia, une collègue de Mark. Alexander lui donna quelques astuces pour réussir à discuter sans aucun mal avec la chirurgienne.


- Merci pour le conseil, je pense que cela pourrait m'être très utile un jour où l'autre.

Mark nota donc dans un coin de sa tête cette petite information qui pourrait sûrement lui servir lors de sa première vraie discussion avec la grande blonde. Leur conversation dériva de nouveau, Mark disant qu'il ne croyait nullement à l'amour. Mais est ce que cela était vrai ? Pas vraiment, l'homme croyait bien en l’amour, surtout quand il voyait ses deux parents qui s’aimaient d'un amour très fort. Mais le chirurgien refusait que l’amour entre dans sa vie. Il trouvait déjà plus amusant de passer la nuit avec l'un et la nuit suivant avec un autre. Secondement Mark savait parfaitement que si il se mettait en couple il devrait à un moment où un autre parler du fait qu'il était porteur du sida, et il refusait totalement d’aborder de près ou de loin ce sujet. Le chirurgien devrait sûrement discuter avec un psychologue pour calmer ses peurs et autre à ce sujet, mais il refusait catégoriquement de le faire. Cela était assez compliqué pour lui de savoir que quelques-uns de ses collègues allaient être au courant de cela. Un frisson parcouru tout son corps tant l’idée lui déplaisait plus que fortement. Peut-être qu’Alexander avait raison dans un sens, Mark n’avait sans doute pas encore trouvé le courage de se rendre vulnérable face à quelqu’un d’autre. Mais aura-t-il ce courage un jour ? Seul l’avenir lui dira…

Mark ne répondit donc rien aux paroles d’Alexander, ne sachant quoi répondre pour une fois. À part peut être un long silence et un regard dans le vide face au paysage qu'il avait sous les yeux. Heureusement, le joggeur semblait savoir comment faire retrouver le sourire et la voix au chirurgien. Ce dernier rigola en s'imaginant proposer au militaire allemand une choucroute au détour d'un couloir comme ci de rien n'était.


- Je pense plus que je lui proposerai une bonne dégustation de saucisse.
Dit-il en rigolant encore plus.

Après cette petite discussion sur la “nourriture”, Mark eut le plaisir de parler enfin de son travail et de ce qu'il avait accompli de plus belle fabuleux au cours de sa carrière de chirurgien. Il fallait bien qu'il se vante un peu de ce dont il était le plus fier dans sa vie. Il apprécia donc avec un grand sourire le petit compliment d'Alexander sur ce qu'il venait de lui raconter. Même trêve de bavardage à son sujet, Mark avait très envie de savoir un peu plus d'Alexander. Qui il était, que faisait-il sur la cité, quel était ses autres passions a part faire du jogging seul sur une planète bien loin de la Terre, etc… Plein de question trottait dans la tête de Mark, mais pour le moment, il allait savoir quel était le travail d'Alexander.

Le chirurgien resta bouche bée quelques instants en apprenant qui était Alexander. Mark se faisait aider pour marcher par une des personnes les plus importantes sur la cité d’Atlantis. Directeur adjoint cela n'était pas rien. Mark aurait plutôt imaginé un vieil homme, le visage dur ne souriant et ne riant jamais, mais nullement, il aurait imaginé un bel homme comme Alexander ayant un tel poste haut gradé.


- Ouah… Si j’avais su que je tomberais presque nu sur le directeur adjoint de la cité… Je l’aurais sans doute fait avec plus d’élégance. Dit-il en rigolant légèrement.

Mark ne s'inquiétait pas qu’Alexander soit un homme haut placé, depuis le début de leur rencontre, quelque peu maladroite certes, il était un homme drôle, charmant et qui ne semblait pas avoir la grosse tête malgré ses très nombreux fans et son statut haut gradé sur la cité. Le chirurgien n’allait sûrement pas changer son comportement en ayant cette nouvelle information en poche. Il allait rester comme il était, après tout, Alexander semblait apprécier son humour et ne l’avait point rembarrer pour le moment, ce qui était plutôt bon signe pour lui.

Alors qu’il avançait un peu plus dans la brume, un magnifique cheval fit son apparition sous leurs yeux. Mark admira l’animal dont la couleur était plus que splendide. Le cheval était si grand, si beau, si majestueux... Et pas très craintif à première vue. D’ailleurs, il semblait bien connaître Alexander, n’hésitant pas à venir fouiner avec son museau dans l’une des poches de l’homme, comment chercher quelque chose en particulier. Il était difficile de penser à autre chose qu’à de la nourriture, cela semblait plus qu’évident. Et c’était bien cela. Le cheval, du nom de Thooz, d’après ce qu’avait dit Alexander, avait chiper un sachet de fruits de la poche de ce dernier. L’animal semblait plutôt fier de lui, ce qui fit soupirer le joggeur, ou devrais-je dire, le directeur adjoint de la cité d’Atlantis… Oui, c’est un peu long, je dois bien l’avouer, il lui faudrait un surnom à ce bel homme.

Enfin bref, Mark profite de petit moment de répit pour souffler un bon coup. Il faut dire que sautiller tout le long sur un seul pied en se reposant les trois-quarts du temps sur Alexander pour avancer, n’était vraiment pas simple. Le chirurgien rêvait de s’asseoir pendant de longues heures sur un bon lit moelleux pour reposer sa cheville qui était de plus en plus douloureuse. Alexander avait sûrement remarquer cela, à moins qu’il commence à fatiguer à aider Mark à marcher, qu’il demanda au chirurgien si il avait peur de monter à cheval. Cela n’était pas compliqué de deviner où voulait en venir.


- Disons que j’ai déjà monté des étalons, mais pas l’animal.

Toujours de l’humour, mais Mark rigolait plutôt nerveusement en regardant le cheval.

- Je ne suis jamais monté sur un cheval, mais… Il y a une première fois à tout, n’est ce pas Monsieur Hoffman ?

Mark posait plus la question pour chercher à se rassurer sur le fait qu’il allait grimper sur l’animal pour la toute première fois.
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Sam 26 Jan - 22:24

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Un caleçon sauvage - / 08/12/2018 /


Voilà que Mark lui confirmait l'inverse sur son imagination qui semblait débordante et « étrangement, l'anglais ne pensait pas qu'il parlait d'invention de monde imaginaire mais sur un domaine plus intime. Cela le fit rire intérieurement, cet homme était véritablement excentrique et ne semblait avoir aucune inhibition sur ce domaine. De toute manière le sous-entendu était énorme, surtout quand la suite arriva comme un parfait enchaînement et l'homme ricanait un peu jaune soudainement mal à l'aise, mais s'efforçait de ne rien montrer comme toujours. Le pire, c'est qu'il était déj) tombé sur un calendrier avec sa tête sur des corps huilé et aux muscles si énormes que cela en était extravagant, il avait d'autres têtes collées sur le même type de corps et cela avait dû faire fureur dans les « bas fond » de la cité. Il n'avait pas trouvé le ou la coupable qui avait répété son exploit avec la version féminine. Mais cela n'importait peu, au final.

« Il doit avoir quelques pros en Photoshop, qui pourrons vous satisfaire » dit-il en faisant de l'esprit, mais de manière neutre. En remballé avec élégance. Et la conversation allait sur Isia et il ne doutait pas que Mark puisse trouver un moment pour accoster la belle blonde. Et fait surprenant voilà qu'ils parlaient d'amour et le sujet clouait le bec à cet homme à la langue, qui semble toujours bien pendu (ou trainer quelque part au choix). Sujet donc sensible qui devait cacher une blessure, donc il n'insista pas le moins du monde, laissant dériver sur un élément bien plus drôle : le surnom d'Hanz et apparemment Mark n'avait pas compris le sous-entendu. Élément qui fit rire Alexander.

« Et que croyez-vous qu'il y a dans la choucroute ? Mise à part du chou fade ? » taquina t'il malicieusement.

En tout cas, il profita du blanc, pour remettre sur le tapis le métier et la spécialité assez impressionnante de l'homme qu'il aidait à marcher. Et naturellement cela venu sur lui-même. Alexander, n'avait pas de gène à évoquer sa position hiérarchie, il était habitué sur terre il était PDG de sa propre entreprise et ce n'était pas une petite non. Mais, il ressentait toujours, un frisson un peu particulier au moment, où il devait évoquer son statut… généralement les gens le voient autrement et ça jette un froid. Et finalement, Mark continuait à être le même, tant mieux, Alexander n'était pas en « fonction » aujourd'hui et il ne se définissait pas en étant « juste » le RDA d'Atlantis, mais en tant qu'Alexander Hoffman, joggeur matinal et de bonne humeur (généralement quand il n'y a pas Hanz dans le coin).
« Oui, c'est d'ailleurs désagréable vous aurez plus vous appliquez » répondit du tac o tac l'anglais en imitant une voix faussement irritée, avec son accent british cela lui filait des airs de noble.

Et voilà, comme par magie dans la brume la venue de Thooz le chipeur de fruits… sa venue était appréciable pour Alexander, puisqu'il venait d'avoir une idée, qui leurs ferraient gagner du temps et surtout, allait reposer Mark et ses épaules.
« Je veux bien vous croire... Vous ferez un vœu, puisque Thooz est bel et bien entier. » s'amusa t'il. Et comme pour confirmer le cheval renâclant tout en mangeant les fruits qu'avait récupéré et tendu Alexander.
« Oui, donc en selle, Thooz est gentil et pas vicieux du tout, des enfants de quatre ans le monte et il n'a jamais fait tomber personne ». Et il était bien placé comme il l'avait gagné à la loyale. Le seul problème de Thooz était qu'il était haut, il atteignait les 1m90 au garrot. Alexander claqua des doigts pour mettre à l'écoute l'étalon, qui releva la tête immédiatement et se positionna face à lui parfaitement. L'homme était plutôt content de pouvoir voir si les nombreuses heures depuis plusieurs mois à lui apprendre ce qu'on nommait de l'équifeel avait été retenu à 100% par l'animal. Normalement oui, Thooz était intelligent et surtout très demandeur à ce qu'on s'occupe de lui. L'équifeel était une discipline pour apprendre à manier un cheval sans aide à pied. On pouvait faire beaucoup de choses et ça donnait toujours des résultats spectaculaires d'obéissance. Puisqu'au final c'était du dressage comme pour un chien. Alexander, fit tourner les hanches de l'animal vers Mark, puis le fit reculer et lui demanda de ne pas bouger. Et il se déplaça vers le chirurgien pour lui faire la courte échelle.

« Bon, un dernier effort, vous le chevauchez et vous tenez fermement la crinière ». Dit-il en disant à se positionner puis se mit à côté de l'animal vers son épaule et lui ordonnant de marcher avec lui avec un mot simple : « marche » et l'étalon obéis docilement.

Il fallut quelques minutes pour atteindre le ranch de Torin, la brume était toujours présente et cela était assez pénible. Cependant, en s'approchant de la maison de bois, celle-ci était moins épaisse et Alexander reconnut la silhouette imposant de son ami. Torin est typiquement l'homme de la campagne, assez trapue, de bonne taille, musclé et avec une barbe qui lui donnait un côté bûcheron et rude. Il était brun avec les yeux noisette et une peau légèrement halée à cause de son travail à l'extérieur. Il ne faisait pas partie des « beaux hommes » mais il avait du charme, un charme qui avait séduit sa femme, qui elle était assez ravissante. Elle n'était pas présente, surement à l'intérieur avec sa sœur jumelle et les enfants. En tout cas, le brave Athosien, releva la tête de son travail de graissage d'une selle, pour apercevoir (son ancien) étalon avec pour une fois Alexander à coté… cela ne l'aurait pas surpris de voir l'atlante sur l'équidé et d'avancer le plaisir de monté avant leur randonnée de la journée… mais, le voir à coté ? Finalement, il aperçut la silhouette d'un autre humain perché sur le cheval et il ricana doucement, avant de se lever et de venir à leur rencontre, les bras ouvert l'œil pétillant d'une lueur d'une bonne blague. Il portait une chemise ample rouge et un pantalon sombre, cela était très moyen âgeux, mais le style de ce peuple l'était.

« AH te voilà ! J'ai cru qu'on t'avait kidnappé quand il n'avait personne dans ton lit ! » Déclara t'il de sa voix portante. Alexander pouffa silencieusement… Torin avait apparemment envie de jouer…
« Parceque tu comptais venir me faire un câlin ? » Répliqua Alexander d’un air insolant, avec un rictus au coin, il savait que ça faisait chier Torin quand il le faisait passer pour un gay. Non pas que l’éleveur de chevaux était contre, mais chez les Athosiens cela n’était pas dans les mœurs et très mal vu. Puisqu’au final Torin se fichait bien de savoir qui couchait avec qui. Mais, comme chez les terriens, il avait la virilité en jeu et être avec un homme revenait à être un dépravé et une femellette (pour ne pas dire tapette). Et si Mark décide de faire son petit charme devant Torin et sa famille, il ne risquait pas d’être jugé de manière malveillante. Ils seraient surpris mais ne diraient rien, ils rigoleraient surement.
« Bah tiens, vu comme tu pionces, je suis certain qu’un Wraiths pourrait venir te pomper que tu ne réagirais même pas ! »
« Qui sait » fit l’anglais en haussant les épaules.
« Ne commence pas ! » Grogna Torin qui leva le regard vers l’homme sur le cheval « Tiens… moi qui pensais que tu nous ramenais du gibier, je te signale que l’humain n’est pas comestible… enfin bon tu ramènes toujours des âmes égarées ! Faut vraiment que tu fasses des gosses ! » Répliqua l’homme en ricanant. Oui, il savait aussi qu’Alexander était frustré de ne pas en avoir et cela était bas, et il en fallait plus pour que l’anglai prenne la mouche, celui-ci secoua la tête.
« Bah quoi ? Tu préfères que je dise que tu as encore ramener un animal de compagnie ? Je suis certain qu’il plairait beaucoup Gaty ! » Il évoquait le furet qu’il avait trouvé une fois avec Stones, Torin avait été tout content de donner des infos sur cet animal a son ami.
« Il est pour toi » lâcha t’il avec un œil pétillant pour le provoquer.
« Tu sous-entend quoi là ? » Torin faisait l’enfant.
« Moi ? Mais rien mon cher, mais rien du tout… » dit-il en s’éloignant comme un chat qui avait fait un mauvais coup un large sourire sur les lèvres. Torin, le suivi du regard et pesta.
« Ah mais je te promets que je vais te… »
« Me quoi ? … » Alexander avait tourné la tête un œil emplis de défis… « ça ne fera que la 50 -ème victoires… » Torin adorait le défier aux combats ou à la dance mais il perdait à chaque fois.
« AHHHH non ! il n’aura pas de 50eme victoire ! »

« Oh Torin tu arrêtes de hurler ? Tu vas finir par ameuter tout le village avec ta voix d’ours ! » Une belle femme vêtue d’une robe fine surement son vêtement de nuit, blanc, sortait de la maison, elle avait les cheveux longs jusqu’au fesses et aussi noir que son regard ébène. Elle s’approcha d’Alexander pour lui claquer un bisou de salut sur la joue et attrapa la barbe de son mari pour le gronder.
« Mais c’est … »
« Mais oui mais oui, quel grand garçon que voilà ! C’est toujours la faute du copain hin ? » dit-elle en se foutant de sa figure.
« Mais genre Alex, tu l’embrasses et moi… ? »
« Oh c’est vrai, je n’ai toujours pas changé de mari ! » elle ricanant, généralement elle s’alliat avec Alexander ou Erin pour mettre en boite Torin. Elle l’embrassa sur la bouche, avant de tourner le regard vers Thooz. « Ah bonjour monsieur, excusez mon mari, il a oublié de grandir ! » puis elle se tourna vers Alexander « Que c’est t’il passé ? »
« Galatya je te présente Mark Jefferson, il est tombé. Mark voici Galatya femme de Torin, ils élèvent les chevaux du peuple Athosien »

« Enchanté, bon tu amènes Tooz à la porte, vous vous débrouillez pour qu’il descende sans qu’il se fasse mal et j’apporte la trousse de soin » dit-elle en marchant en direction de la maison, sa robe était vaporeuse et assez translucide, Alexander avait figé son regard sur la tête de la jeune femme, pour ne pas voir le reste par respect. Mais la belle se fichait bien qu’on la voit nu, elle n’avait pas ce complexe.
Quant à Torin, il se marrait et marcha vers le ranch rejoignant Alexander, alors que l’animal suivait le rythme.
« Bon mon gars, laisse-toi glisser en douceur ! » fit Torin une fois devant.



Nos deux athosiens:




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Sam 23 Fév - 21:29

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Un caleçon sauvageavec Alexander HoffmanMark n'était absolument pas pudique, il n'avait aucune honte de parler de chose sexuelle, bien au contraire. Pourquoi avoir honte d'une chose si naturelle ? Cela n'était pas donc humain ? D'ailleurs, nous disons même que c'est aussi normal que de se nourrir ou de dormir. Sans oublier que nous sommes les cousins proches de nos chers amis Bonobos. Cela est donc quelque chose de tout à fait normal. Surtout, que Mark prônait haut et fort l'amour pour tous. Alors, qui compte l'entendait parler, et était un minimum intéressé, savait qu'il avait juste à lui demander cash de passer la nuit ensemble sans avoir besoin de passer par le plan drague, Mark répondrai oui sans aucun problème. Si il s'agissait d’un homme bien entendu. Donc le chirurgien n'avait aucun problème de parler de ce calendrier hot, en ajoutant qu'il adorait y voir Alexander, sans même avoir à rougir. Par contre, cela était tout autre pour ce dernier, même si il cachait, pour le moment, bien son jeu, derrière son masque. Cependant, Mark remarqua le manque d’humour soudain d’Alexander, il semblait brusquement si neutre, presque dur et froid dans ses paroles.

- Je n’en doute pas, mais… Je doute qu’ils arrivent réellement à satisfaire ma demande. Dit-il sur un ton presque triste. Après tout, le papier ne reste que du papier… Et moi ? Et bien… Je suis du genre tactile…. Conclut-il en jetant un coup d’oeil sur le côté en direction de son interlocuteur.

Il n’ajouta rien de plus, et son ton neutre était une nouvelle façon de jauger et de juger Alexander et ses réactions si surprenantes les unes que les autres. Cet homme pouvait donner l’impression de marcher sur un fil tendu entre deux grattes ciels, mais il arrivait à marcher avec une telle classe qu’on ne pouvait qu’admirer et être impressionné. Le bureaucrate semblait réussir à éviter le sujet principal de tous ses entendus avec beaucoup de grâce, mais Mark était plus déterminé que cela pour abandonner la bataille de sitôt. Même si, pour le moment, la conversation dériva sur une tout autre conversation. D’abord, ils parlèrent puis de l’amour dans toute sa beauté, sauf pour Mark qui voyait les choses d’une tout autre façon. Puis ils discutèrent finalement d’Hank et de sa saucisse… Heu… De la choucroute Allemande voyons !

Alexander semblait avoir bien retrouvé son sourire, mais surtout son humour. Il prenait plus qu’un malin plaisir de le taquiner dans cette forêt. Mark ne s'offusqua nullement, trouvant la joie à écouter le doux rire cristallin qu’avait eut le bureaucrate. Comment ne pas avoir mille bêtises à la seconde quand un magnifique oiseau chantonne à votre oreille en riant.

- Et bien… À part la saucisse, c’est vrai qu’il n’y a rien d’autre dans une choucroute. Dit il en rigolant joyeusement. Le chou fade ne compte pas pour moi. Ajouta-t-il en riant un peu plus.

Après cette petite discussion “culinaire”, la conversation dériva de nouveau. Ils parlèrent de leurs métiers respectifs, Mark se moquant de qui il avait en face de lui. Haut ou bas gradé, un homme restait tout bonnement un homme, peu importe le costume qui cachait son corps nu. D’ailleurs, Mark, s’amusa en disant que si il y avait su qui était Alexander, il lui serait tombé dessus avec plus d'élégance, et de délicatesse en somme. Étais ce vrai ? Certainement, si possible, il serait tombé de façon rougir l'autre de mille feux.

- Mille excuses My Lord. Dit-il en imitant l’accent british d’Alexander avant de rire à pleines dents.

Après avoir bien rigolé, en arborant différents sujets, tout en avançant comme ils le pouvaient dans la forêt, ils tombèrent sur un beau cheval. Ce dernier semblait être parfait pour transporter Mark sur son dos jusqu'à l'ami Athosien d'Alexander. Malheureusement, le chirurgien n’était jamais monté à cheval et avait un peu peur à l’idée de grimper sur une telle bête qui n’était point humaine. Mais bon, cela ne changeait rien à l’humour de l’homme qui cherchait bel et bien à cacher cette peur soudainement. Enfin, heureusement qu’Alexander était là pour l’assurer que tout allait bien.


- Et bien prions pour que je ne sois pas la première personne qui tombe de ce cheval.
Dit-il en riant jaune.

Mais sa peur s’envola peu à peu quand il vue à quel point le bureaucrate s’avait manipuler le cheval à la voix avec une aisance dès plus aisé. Un simplement claquement de doigts avait suffit à l’animal pour comprendre qu’il devait écouter Alexander. Ce dernier positionna le cheval comme il le fallait avant d’aider Mark et sa cheville blessée à monter sur l’animal. Ce dernier ne pu s’empêcher de grimacer et de serrer les dents en se mettant selle sur Thooz. Une fois en selle, Mark poussa un soupire de soulagement avant de sourire à l’encontre d’Alexander.

- Vous savez parler aux animaux dits moi. Vous avez d’autres talents de ce genre ? Vous savez dompter les serpents en sifflant ? Demanda-t-il avec son humour si bien connu maintenant.

Mark rigolait, mais il admirait l’homme face à lui, cet homme dont il appréciait la compagnie, venant presque à oublier son envie de lui sauter dessus. Par ailleurs, les quelques de minutes ne lui parurent que de simple secondes à ses yeux. La discussion allait de bon train, ils arrivèrent à parler de tout sans problème, et même avec beaucoup d’humour. Enfin, les deux hommes arrivèrent finalement à leur destination, qui n’était autre que la maison d’un ami du bureaucrate. Mark put voir peu à peu un homme apparaître dans la brume, un bel homme même. Cet homme avait style bûcheron, fort et virile à la fois, le type n’ayant peur de rien. Il dégageait beaucoup de charme aux yeux du chirurgien qui en aurait presque oublié les muscles saillant du joggeur. Et oui, Mark était ainsi, un nouvel homme apparaissait dans son champ de vision et hop il voulait lui sauter dessus. D’ailleurs, l’idée de tomber malencontreusement de cheval sur lui, lui traversa bel et bien l’esprit, mais il se retient bien sûr en se disant qu’il avait peut-être plus de chance de conclure ce soir avec Alexander.

Les deux hommes discutèrent sous le nez de Mark, ce dernier étant toujours perchés sur Thooz. Enfin, le chirurgien ne pouvait pas faire semblant de ne pas l’écouter, surtout quand cela venait à parler de câlins entre deux hommes. Mark partait du principe que ‘‘Plus on est de fous, plus on rit’’. Enfin, le chirurgien ne se sentit point vexé quand on le compara à une âme égaré, c’est ce qu’il était dans un sens. Soudain, une femme apparut, en sortant de la petite maison Athosienne.

*Et merde une femme…*


Mark soupira discrètement, en détournant la tête, en voyant la femme embrasser l’Athosien. Enfin, il restait toujours Alexander, du moins, pour le moment. Mais peu importe femme ou non, Mark restait tout de même polie et salua cette Athosienne avec bienveillance.

- Ravie de faire votre connaissance Madame.

Oui, il était poli, même si cela le dégoûtait quelque peu de pouvoir distinguer aussi bien le corps quasi-nu de la jeune femme, cette dernière portant un tissu dès plus transparent aux yeux. Mais Mark, posa vite les yeux sur Alexander pour savoir si ce dernier en profitait ou non. Il ne le faisait point. Aimait-il donc les hommes ? En tout cas, le chirurgien pensa encore plus que oui, se disant que n’importe quel hétérosexuel en aurait profiter, en couple ou non. Oui, l’homme avait beaucoup d'a priori sur les personnes hétéro, mais nous nous en reparlerons plus tard.

Bon, le moment était venu de descendre sans se faire trop mal. Comme venait de lui dire Torin, Mark se laissa glisser doucement, venant tout de même à se rattraper en attrapant Alexander par le bras. Pour une fois qu’il ne le faisait pas exprès. Il retira cependant rapidement son bras pour ne point choquer les Athosiens. Il ne voulait pas s’imposer des réactions homophobes de si bon matin. Ignorant tout à fait qu’ils acceptaient ce genre de chose.

Une fois sur terre, et toujours boitant, on fit asseoir Mark sur une chaise dehors. La femme revient avec une assez bonne trousse de soin. Le chirurgien regarda tout le matériel que disposait Galatya, elle semblait avoir plus d’affaires que la plupart des Athosiens.


- Vous avez tout ce qu’il faut, c’est parfait.

- Je suis contente que tu trouves tout ce qu’il te faut. Tu veux que je t’aide ?

- Merci, mais ça va aller. Je suis chirurgien sur la cité, médecin si vous préférez. Donc je pense que je devrais réussir à m’en sortir.

Mark commença à malaxer sa propre cheville, grimaçant de temps à autre, mais le reste du temps son visage semblait sérieux, ce qui changeait drôlement sur le moment. Par chance, il n’avait qu’une simple entorse à la cheville, il arrivait à bouger sa cheville donc aucune fracture, c’est sûr. Dans la trousse de soin, il trouva une crème décontractant, sûrement fourni par la cité pour soigner Thorin ou Galatya à un moment ou un autre. Il malaxa sa cheville avec la crème, avant de mettre un beau bandage qu’il fixa proprement. Il n’avait pas mis longtemps à s’auto-diagnostique et à se soigner. En rentrant sur la cité, il se remettrait de la crème, changerait le bandage, mais se mettrait avant un pansement chauffant pour encore plus décontracter ses ligaments qui s’étaient trop étiré lorsqu’il était tombé. Il rendit la trousse de soin à la jeune femme en la remerciant.

- Merci beaucoup, je vous revaudrais ça. Dit-il en lançant à regard aux deux Athosiens avant de se tourner vers Alexander. Merci beaucoup de m’avoir emmené jusqu’ici, j’espère que je n’ai pas trop dérangé durant votre jogging.
©️ 2981 12289 0

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Dim 3 Mar - 15:49

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Un caleçon sauvage - / 08/12/2018 /


Décidément le chirurgien était du genre insistant, Alexander ne dit rien de plus, puisque le sujet dérivait sur une belle blonde. Et puis, qu’aurait répondu ? Cela le rendait mal à l’aise intérieurement. Il n’avait pas de phrase élégante qui lui était venu et il n’était pas l’heure de le rembarrer comme un mal propre alors que cela semblait être de l’humour déguisé. Bref, il passa à autre chose et très vite la conversation repris son chemin humoristique avec Hanz et sa choucroute qui fit rire Alexander. Oui, il ne s’en doutait plus maintenant, que seul le contenu phallique de ce plat était intéressant pour son vis-à-vis.

Au moins, il ne s’ennuyait pas, puisque les sujets passaient très vite des uns aux autres, jusqu’au point de l’ironie sur le poste de direction de l’anglais et cette petite parodie de l’accent British plutôt bien fait de Mark. Bien entendu, Alexander était pris au jeu et ricana de plus belle.« Excuses acceptées Sir Jefferson »

Le temps passa et ils arrivèrent à la clairière brumeuse, où Thooz les accueillis et il était le bienvenu pour porter le chirurgien. Même si l’homme aurait surement préféré que ça soi Alexander sa monture.
« Détendez-vous, tout se passera bien » affirma l’anglais, oui, plus il pense à tomber plus il risque de tomber, après tous les chevaux sont des éponges à sentiments. Mais heureusement pour Mark, Thooz est le genre de cheval doux et véritablement gentil. Il était surprenant pour un étalon, qui soit aussi placide, mais après tout tant mieux. Et sans plus attendre, Alexander l’encouragea à monter, alors qu’il était en train de faire quelques mouvements à son cheval. Mouvement de dressage a pied qui semblait bluffer son vis-à-vis. Et comme souvent maintenant, l’autre homme lança une blague.

L’anglais se demanda s’il n’avait pas un sous-entendu là-dedans et était presque tenter de siffler pour provoquer l’autre homme. Mais, cela serait lu donner des espoirs là où il n’en avait pas. Donc, il retenu son envie cabotine. Puisqu’il était ainsi, quand il était hors profession, il était du genre à être « provoquant » (pas sexuellement parlant), mais d’y allé ans souci pour dérouter son interlocuteur.

« Si je siffle aussi bien que je chante, je crains que ses braves serpents ne soient sourds » répondit-il ironiquement, avant de se mettre en marche. Torin et sa femme arrivèrent assez vite et s’enchaina des échanges humoristiques entre les deux amis. L’Athosienne n’avait pas grand-chose sur le dos et comme toujours l’anglais avait détourné le regard par pudeur et respect. Même si Galatya ne se serait pas offusqué qu’il la regarde, il ne se permettait pas de faire cela, surtout de la femme d’un ami. Et puis, son éducation très gentleman, lui avait appris à ne pas être un homme qui mate tout ce qui lui passe sous le bout du nez. En tout cas la présence vaporeuse de la jeune femme disparue, alors que Torin et lui-même faisait descendre Mark du dos de l’étalon.

Galatya restait auprès de Mark dans cette bienveillance qui ne la quittait jamais, son regard était sur les gestes méticuleux de l’homme. Elle se disait qu’elle aurait beaucoup apprendre de cet homme. Surtout pour soigner son mari qui était le roi des casse-cous. Elle réceptionna la trousse de soins avec un grand sourire.

« C’est normal voyons » dit-elle en frissonnant. Alexander s’était approché d’elle d’ailleurs, alors que Torin caressait le cheval et vérifiait l’état de ses pieds.
« Non, j’ai échappé à Hanz grâce à ça » répondit-il a Mark avec un rictus amusé.
« Encore ? Tu veux qu’il ait un accident ce brave homme ? » Lança Torin
« TORIN ! » hurla la femme.
« Bah quoi ? »
« On ne propose pas ce genre de chose devant un inconnu ! Voyons ! » Lança d’un air amusé la jeune femme.
« Ah, je pensais que tu m’engueulais parceque je prévoyais de tuer un Atlante devant le directeur de ce peuple ! oh… si ce n’est qu’un médecin… ce n’est pas si grave non ? »
Alexander secoua la tête en ricanant. « Je n’ai rien entendu de toute façon »
« Ah tu vois il est sourd ! »

La jeune femme secoua la tête « Il ne faut pas l’encourager dans sa bêtise tu sais bien… » Elle dona un coup de poing gentil sur le bras de l’anglais.
«Tu devrais peut-être te couvrir Galatya… »
« Hum ? » La jeune femme se regarda avant de rougir un peu « Oh oui. Je reviens, rentrez pendant ce temps. Il fait frais et j’ai préparé le petit déjeuné ! » dit-elle en marchant jusqu’à l’entrée de sa maison.
« AH !!! Je suis content que tu rentres plus tôt ! Sinon j’aurais mangé ta part ! » lança Torin en donnant une tape bourrue dans l’épaule de son ami anglais. « Allez Mark tu viens grailler ! »

Torin proposa sa main pour tirer Mark sur ses pieds, et ils rentrèrent avec Alexander le ranch Athosiens, très simple, beaucoup de mobilier en bois et de belle taille. Et une décoration sommaire mais très chevaline. Il avait une grande table au centre, où une seconde femme, similiare à la premiere s’y tennait, mais elle avait une veste en laine épaisse sur les épaules qui cachait sa tenue de nuit.

« Bonjour » dit-elle poliment, avant de regarder Mark. Elle ne semblait pas surprise, sapeur lui avait expliqué juste avant pourquoi il était là.
« Bonjour Gaty, je te présente Mark »
« Je sais ma sœur ma fait le résumer de cette adoption ! » dit-elle amusé en buvant une tasse de thé.
« Mais il manque de la nourriture ! »

« Bah oui, tes gosses et les miens sont déjà passé par là ! »
« Et ils sont où ces enfants de morfales ? »
« Ils sont déjà dehors, avec les poulains » conclut-elle. Par l’une des fenêtres on pouvait voir deux adolescents du même âge qui brossait un poulain doré et avec deux autres enfants de six ans faire la même chose. En effet, Torin et sa femme avait des faux jumeaux alors que Gaty avait deux garçons jumeaux.

Enfin malgré le duo des jumeaux gloutons, il avait déjà de quoi faire, des pâtisseries Athosiennes, foiré aux fruits et au chocolats, des boissons chaudes, comme le café, thé et du lait au miel et de la viande séchée avec des œufs. Ils ne mourraient pas de faim… Torin, prit place à coté de sa belle-sœur, en lui ébouriffant les cheveux, sous ses cris et ses tapes !

« Ah !!! Torin sale ours ! Tu ne peux pas être éduquer correctement ? » cela empira la chose. Et Alexander secoua la tête amusée, avant de se mettre en face, invitant Mark à faire de même. La table avait de grand banc et non pas de chaise.
« Bah tu ne te mets pas à coté ? » lança Torin tel un enfant
« Non je tiens à mon brushing... »
Gaty ricana de plus belle en donnant un coup dans le ventre de son beau-frère. Les chamailleries s’arrêtèrent quand Galatya arriva, vêtue d’une chemise ample et d’un pantalon sombre moulant avec une large ceinture.
« Tu vas finir pas déjeuner dehors… comme un sale gosse » dit-elle en donnant une tape à l’arrière du crane de son marie, pour se mettre à côté de lui.

Finalement, le petit déjeuner fut animé de rire et de question sur Mark, les Athosiens étaient curieux et s’intéressait à leur nouvel invité. Alexander, avait prit pour sa par un thé et mangeais l’une des brioches fait maison quand quelqu’un frappa à la porte derrière eux et entra.

« TORIN ! Il me faut ton meilleur cheval ! » un homme simple au visage rougis de colère était entré, sa gestuelle vive marquait son agitation intérieure… cet homme Mark pouvait le reconnaitre rien qu’a sa voix, c’était le père de son amant.
« Hin ? Eh bien pourquoi faire ? »
« J’ai un salopiaut de dégénéré qui a dévergondé mon fiston ! Il est dans la forêt je vais te le choper ce dégueulasse ! »

Alexander ignorait si le hasard était pervers au point de faire tomber la malchance sur Mark qui venait d’être retrouvé par le papa de son amant... Ou si le hasard était cynique, mais vu la coïncidence que trop évidant, il conçut que cet « homme contre nature » n’était autre que Mark. Et avant même, que l’autre fou furieux s’échine à gueuler son dégout, Alexander avant chuchoter au chirurgien de ne pas se retourner. Redoutant que l’accusateur se rue dessus pour le frapper.

Torin eut une moue désapprobatrice et son regard juste avant enfantin était celui d’un homme.
« Eh bien ? Ton fiston, il fait ce qu’il veut non ? Je ne vais pas te donner un cheval, pour que tu ailles casser du mignon dans la forêt ! »
« Torin ! Il a souillé mon enfant ! »
« Il était d’accord ton fiston ? Ou c’est un viol, car sinon ce n’est pas la même chose... »
« Un viol ! Pardi ! un Athosiens n’accepta jamais ce genre de rapport contre nature ! Je vais te le castrer moi ! Cet atlante dévergondé ! »

Cela commençait à agacer Alexander… il pivota sur lui-même en remontant ses jambes, pour se lever et toiser l’Athosien, qui bien entendu le regarda sans comprendre tout de suite a qui il avait à faire.

« Un atlante ? Eh bien vous irez porter plainte au diplomate sur place et nous traiterons cette affaire nous-même. Si viol il y a eu bien entendu » le ton était glaciale…le genre de ton qui vous donne envie de vous planquer dans un trou a rat et ne vous y laisser mourir.
« Mais tes qui toi…Oh … monsieur RDA »
« Mrs Hoffman, RDA c’est une fonction… » toujours aussi cinglant, cela fouettait dans l’air comme un fouet. L’homme était déstabilisé, comprenant qu’il venait de faire des menaces devant l’un des dirigeant Atlantes et cela puait grave pour lui… Le visage décomposé, cela fit presque sourire l’homme. On ne pouvait pas renier le fait qu’être le « dominant » dans un échange et inspirer la peur dans une simple phrase n’avait pas quelque chose de jouissif par moment. Surtout quand on était dans de l’intimidation. Avec un peu de chance, cet idiot allait repartir chez lui, la queue entre les pattes et oublié cet affaire…

« Rentrez chez vous, et faite ausculter votre fils par un médecin pour constater le viol et nous en reparlerons avec des faits ! »

Torin c’était levé pour prendre par le bras, son client mécontent et le mettre dehors. D’ailleurs, on pouvait entendre « mais ce n’est pas mon chef… » « Oui mais c’est lui qui peut décider de nous virer de nos terres… Couillons !! ».
Quand Torin revenu il était énervé et Alexander était toujours débout comme pour vérifier que l’autre homme partait.

« Non mais sérieusement ! Il en pleins des Athosiens PD ! Alors que son fils aime les bites ce n’est pas grave ! Tssss. »
« Torin tu serais le premier en colère si notre enfant te présentait son mari »
« Non, je serais dégoutté de ne pas avoir de petits enfants, mais j’accepterai, car il sera heureux ! Tant qu’il n’aime pas les cadavres, les Wraiths ou les animaux, moi je m’en fou ! »
« Il faudrait vérifier qu’il n’aille pas faire une battue dans les bois… Yaman est gentil mais …bon… Il est un peu concon »
« Ouai… il va quand même le faire, même s’il a eu peur… » confirma Torin en soupirant. Alexander roula des yeux, la bêtise était vraiment congénitale chez certain…
« Eh bien qu’il essaie donc de faire une battue… » lança sombrement Alexander, qui regardait par la fenêtre encore. « La seule chose qui trouvera, c’est des militaires Atlantes… » Cela commençait à l’agacer, car il n’avait pas envie de traiter un quelconque conflit moral sur ce sujet. Et s’ils s’en prennent à Hanz, ils allaient dérouiller sévères par la grande armoire.

« Bon, je vais quand même, voir au village ce qu’il fait. Mon amour tu viens ? »
« Oui… Gaty, tu viens ? On ira voir le médecin Atlantes, pour le fiston… autant vérifier avant de hurler au viol... »
« Ouai… je vais prendre mon pantalon et j’arrive. Alex, si les enfants rentrent, tu leurs dit qu’on est parti. On te laisse faire le tonton ! »
« Bien. Vous me tenez au courant, j’ai mon oreillette radio » hocha l’anglais, qui aurait été ravi de s’occuper des enfants… mais là aujourd’hui il n’en avait plus l’envie. Cela sentait le vinaigre ! Il la prit dans son sac à dos et en donna une seconde à Torin qui était habitué.

Les trois Athosiens partir rapidement, pour donner suite à ça, alors que les enfants jouaient encore dehors. Normalement, ils ne remarqueront même pas que leurs parents n’étaient plus là. Ils étaient déjà en train de courir avec les poulains et jouer dehors, avec toute l’innocence du monde. Alexander, s’était tourner vers Mark, pour attraper sa tasse de thé et le boire.

« Je ne doute pas de votre innocence, mais j’espère que le médecin ne trouvera rien de compromettant. Ou que le « fiston » ne décide pas de mentir… » Ce que redoutait Alexander, était que l’enfant affirme le viol, pour se protéger de son père et du déshonneur.





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Dim 3 Mar - 19:05

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Un caleçon sauvageavec Alexander HoffmanLes deux hommes s’entendaient à merveille, même si Mark en profitait pour draguer Alexander, de façon plus ou moins subtile. En tout cas, même si il ne venait pas à profiter d’un bon lit tous les deux ensembles, une simple histoire amitié semblait être tout à fait envisageable. Ils riaient tous les deux de bon cœur, et semblaient tous les deux avoir un humour assez proche. Sans oublier qu’ils avaient évoqué plusieurs sujets sans aucun problème. Parlant du travail, d’Isia, de Hanz, et même de la nourriture, si on peu dire. Mais en bavardant de la sorte avec une cheville blessée, les deux hommes n’avaient pas beaucoup avancé sur leur chemin. Heureusement, sur leur chemin, un cheval que connaissait bien Alexander se présenta à eux. Cela était une aubaine pour tous les deux, même si le chirurgien n’était pas trop chaud pour chevaucher autre chose qu’un être humain. Mais bon, il n’avait pas vraiment le choix si il voulait arriver rapidement à destination sans souffrir d’avantage avec sa cheville. Et puis Alexander avait assez bien rassuré Mark sur l’animal, lui disant qu’il n’avait rien à craindre. Le chirurgien se sentait tellement bien et à l’aise sur le cheval qu’il arrivait à faire de l’humour sans aucun problème. Humour dont répondait toujours aussi bien le bureaucrate.

Les deux arrivèrent enfin à destination, et ils furent tous les deux accueillis à bras ouvert. Mark pus, grâce aux deux Athosiens, soigner enfin sa cheville blessé. Bien évidemment, le chirurgien remercia poliment et gracieusement les deux Athosiens, ainsi qu’Alexander pour l’avoir guidé jusqu’ici. Le bureaucrate semblait plutôt heureux de ne pas avoir continué son jogging seul. Il serait sans doute tombé sur l’Allemand, à force de transpirer en faisant son sport. Il est vrai que Mark lui avait permis d’éviter une immense galère de taille gigantesque au vu de la taille animal de Hanz. Mais prononcé, ce nom à haute voix n’avait pas plus à Torin, qui semblait prêt à en découdre avec cet homme. Mark ne savait pas quoi penser de cela. Est ce que Torin voulait protéger son ami ou était-il contre les personnes homosexuelles ?

Le visage du chirurgien se referma quelque peu, préférant se montrer sur ses gardes si Torin était homophobe. Dans l’état où se trouvait Mark, et surtout face au gabarit de l’Athosien, le chirurgien n’avait aucune chance de gagner un quelconque combat d’homme à homme. Déjà que Mark ne savait point se battre, alors là, il serait mis K.O d’un seul coup-de-poing. Enfin, une fois encore, Alexander était là pour sauver la situation et changer de sujet en parlant de la tenue de la jeune femme qui était beaucoup trop transparente. Cette dernière les invita à rentrer, même si Mark se demandait si l’invitation le concernait aussi. Torin mit fin à cette interrogation en l’invitation de vive voix, en l'appelant par son nom, et en lui tendant la main pour le remettre sur ses pieds. Une main qu’attrapa volontiers le chirurgien, cela lui donna le coup de pouce parfait pour se mettre debout de nouveau.


-Je vous remercie pour votre hospitalité, c’est vraiment très gentil.

Mark mourrait de faim, cette course dans les bois lui avait ouvert l’appétit cela était sûr. Les trois hommes entrèrent dans le ranch, endroit tout à fait adorable aux yeux du chirurgien. Une autre femme se trouvait à l’intérieur de la demeure. Alexander présenta cette inconnue à Mark.

-Ravie de vous rencontrer. Comme à son habitude, le chirurgien salua poliment cette femme du nom de Gaty.

Après une petite discussion entre la femme et Torin, Mark appris qu’il y avait des enfants ici. Il les aperçut même dehors en train de travailler, les enfants de Torin et ceux de l’Athosienne Gaty. Mark souria en voyant ces jeunes enfants, avant de venir s’installer à table tout comme Alexander qui venait de l’inviter à l’imiter. Mark appréciait déjà beaucoup Torin, non par sa beauté masculine, mais par sa bonté et son humour. Une très bonne ambiance régnait dans la pièce, amusant et faisant sourire Mark. Les Athosiens étaient curieux sur lui et sur son travail sur la cité. Le chirurgien prit plaisir à répondre à chacune des questions posés, tout en déjeunant copieusement. Mais la joie ne dura pas longtemps…

Un homme entra dans la pièce, appelant à se casser la voix Torin. Cet homme réclamait un cheval au plus vite. Mark n’eut pas besoin de se retourner pour savoir qui était cette personne. Il avala de travers son café et sentit brusquement des sueurs froides couler dans son dos. Le chirurgien se sentit encore plus mal en sachant que l’homme voulait tuer celui qui avait osé toucher à son fils. Ce qui signifiait le tuer en somme, car c’était Mark le coupable dans l’histoire. Le chirurgien chercha rapidement du réconfort en tournant légèrement son regard vers Alexander, mais n’osant pas se retourner complètement vers le père de famille. Le bureaucrate chuchota et conseilla tout de suite au chirurgien de ne pas se retourner. Cet homme était intelligent, il avait parfaitement compris que c’était Mark le dégueulasse de service dont parlait le père de famille.

Mark avait envie de fuir en courant, tout comme ce matin, mais il était conscient que cela lui était impossible avec sa cheville. Heureusement, Torin ne semblait pas du tout homophobe, même si il ignorait encore que Mark était la cause de tout ce remu ménage, il semblait pour que deux hommes se donnent du plaisir. Pendant un instant, le chirurgien se sentit tiré d’affaire, mais le père de famille parla de viol. Un viol ?... Non, Mark draguait parfois lourdement, mais jamais il ne violerait qui que ce soit. Il était même plus que prévenant avec ses partenaires, demandant même plusieurs fois leur consentement.

Cette nuit-là, Mark avait demandé à reprise le consentement de son amant. Il lui avait demandé son accord avant de l’embrasser. Il lui avait demandé son approbation avant de passer sa main sous son tee-shirt. Il lui avait demandé sa bénédiction avant de venir le toucher sous la ceinture. Et pour finir, Mark avait demandé à son amant sa permission pour ne faire qu’un avec lui cette nuit. À chaque demande l’amant avait dit oui, avec, a chaque fois, plus de volonté et d’envie. Jamais il n’avait été question d’un quelconque viol durant cette nuit-là.

Mark était fou de rage, mais Alexander prit les devants et se retourna vers le père de famille. Le bureaucrate parlait avec beaucoup de froideur, mais cela rassurait presque le chirurgien de voir quelqu’un le défendre. Mark tremblait quelque peu, de colère qu’on le traite violeur. Heureusement qu’Alexander était intervenu, sinon qui c’est ce qu’il se serait passé. En tout cas, d’après les paroles de Torin, le père de famille comptait bien faire une battue pour retrouver le fameux “violeur”, malgré les paroles menaçantes du bureaucrate. Ce dernier semblant bel et bien défendre Mark, même si il ne connaissait ce dernier que depuis peu.

Mark n’osait rien dire, il ne savait pas quoi faire. Devait-il parler ? Devait-il dire que c’était lui qu’on accusait de violeur ? Il était perdu, et les choses allaient tellement vite qu’il n’eut pas le temps d’agir. Rapidement, Mark et Alexander se retrouvèrent seuls dans la demeure. Les deux hommes se tournèrent l’un vers l’autre pour se regarder droit dans les yeux.


-Merci d’avoir pris ma défense… Dit simplement Mark, presque timidement.

Mark, tout comme Alexander, espérait que l’enfant ne mente et que le médecin ne soit pas homophobe. Le chirurgien ne pensait pas que cette histoire irait aussi loin. Une simple histoire d’un soir pouvait transformer toute la vie professionnelle du chirurgien sur la cité.


-Je devrais peut-être parler à cet Athosien… Je n’ai jamais violé personne ! Peut-être que je drague lourdement parfois, mais jamais je n’abuserais de qui que ce soit. Il est tout à fait consentant, je vous assure ! Que devrais-je faire d’après vous ?
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Sam 9 Mar - 19:46

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Un caleçon sauvage - / 08/12/2018 /


Les remerciements de Mark sur l'hospitalité légendaire des Athosiens, firent sourire le couple à l'unissons. Torin et sa femme sont des personnes simples et bienveillantes, pour elle, l'homme n'avait pas besoin de s'échiner à les remercier de quelque chose de normal. Mais ils prenaient la phrase comme elle était sans se formaliser plus. Surement habitués aux Atlantes et à leurs remerciements inappropriés. Pour Torin, c'était plutôt à eux de les remercier d'avoir donné un bout de leur continent.

Vraiment ce petit déjeuné était parfait, le genre de moment qu'on a envie de faire durer le plus longtemps possible… mais bon, cette quiétude n'était pas prête de durer avec l'apparition du père « bafoué » et de sa crise de nerf vengeresse. Alexander, aurait préféré que ce genre d'accident n'arrive pas, mais bon, c'est ainsi, le hasard a toujours une étrange facilitée à lui pourrir la vie. De toute manière, si cela n'avait pas été les ébats de Mark cela aurait été Hanz, comme quoi on n'échappe pas à son destin chat noir.

Enfin bon, cela était fait et Mark avait eu le bon réflexe de l'écouter en restant tête basse dans son déjeuner. Manquait plus que cet homme fou de rage, le reconnaisse et décide de casser la baraque. En tout cas, Torin et toute sa famille d'adulte avait décidé de voir ce qu'il en retournait. L'anglais, n'avait pas envie de s'investir dans cette quête. De savoir ce que ferai cet idiot homophobe. Mais bon, il le devait, même en week-end. Avec un peu de chance, Torin dissuaderait le père et verrait que le fils, n'a rien d'autre que des traces d'un amant passionné sur lui. Enfin bon, d'ici là, ils avaient le temps d'y voir plus clair.

« C'est normal » dit-il simplement. Il n'allait pas laisser un existé de la vie, parler ainsi et se laisser guider par sa haine. Surtout sur quelque chose de faux. Et puis bon, il ne l'avait pas seulement fait pour Mark, c'est une question de respect envers les Atlantes. Un dirigeant qui n'agit pas, est quel genre d'homme ? Un homme lâche et qui ne mérite pas de diriger d'autres personnes, qui lui confient leur avenir et leur vie. Enfin bref.

« Restez ici et attendre de voir comment les Athosiens gèrent leurs affaires. De toute manière, on aura que trop vite des nouvelles le leader va savoir que je suis ici et il voudrait régler cette action au plus vite, si elle prend de l'ampleur. » Il soupira doucement en secouant la tête. «De toute manière si l'enfant passe entre les mains d'un médecin, il ne verra rien, cela va très vite être réglé. Le problème restera la haine qu'à ce père et les conséquences de son comportement. Vu son état, je vous conseillerais de ne pas lui parler, sauf si vous savez vous battre ». Il était sérieux, les Athosiens, demanderaient réparations via un combat. Le mieux, était d'attendre pour aviser de la suite.

« Bien. En attendant je vais me doucher ».

Alexander, marcha vers les escaliers en bois qui menait à l'étage, il comptait bien profiter de ce temps « mort » pour prendre ses affaires et se doucher. La salle de bas était au fond du salon. Une lourde porte en bois, s'y trouvait, donnant sur une pièce de taille modeste, avec une cuve d'eau larges pour prendre un bain et à côté un endroit pour étendre le linge. Généralement, l'eau était bouillonnante et il avait pas mal de fumée. Comme un feu était en dessous de la cuve en bois. Une manière d'avoir de l'eau chaude.

« Détendez-vous, ça va bien se passer. » dit-il alors qu'il montait les premières marches. Il redescendit quelques minutes après, avec ses affaires dans les bras, pour marcher jusqu'à la salle de bain et refermer la porte derrière lui. Il avait de l'humidité, cela était palpable et surtout, l'atmosphère était chaude… parfait, après du sport et la fraîcheur du matin, il n'était pas mécontent de se glisser dans l'onde. Il soupira, son esprit allait sur cette histoire et il décida de ne pas se prendre la tête. Il espérait que ça se tasse et que les Athosiens gèrent ça entre eux. Après bon, pour eux l'homosexualité n'était pas acceptable ou même et entendable, même si certain semblait plus ouvert comme Torin. Les mentalités finiront par changer comme sur terre… d'ici là, il fallait faire avec et si ça prenait de l'ampleur, il interviendrait et puis voilà. Pas besoin de se gâcher le week-end. Il ferma les yeux, laissant son corps s'immerger jusqu'à la moitié de son nez. Il dormirait bien finalement… Il entendit des bruits dans le salon, les enfants venaient peut-être jeter un coup d'œil ? Voir où état leurs parents ? Si c'est eux, ils viendront frapper à la porte. Enfin qu'importe, Alexander était seul et il comptait bien profiter ce moment de tranquillité pour se reposer l'esprit.






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Lun 11 Mar - 17:59

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Un caleçon sauvageavec Alexander HoffmanIl faut croire que c'était le karma ou une connerie de ce genre. Le destin avait dû laisser pendant trop longtemps, Mark faire ce qu'il voulait, couchant avec qui bon lui semblait, sans jamais rien dire. Le hasard n'était jamais intervenu de la sorte dans sa vie. Enfin si, mais jamais à mauvais escient. Aucun père ne lui avait couru à père, criant au viol ou venant à lever la main sur lui. Le chirurgien avait toujours réussi à disparaître sans laisser de trace, lorsque certains de ses amants ne voulait pas qu'on sache qu'il couchait avec un homme. Il avait réussi à perpétuer ses succès sans jamais avoir de problèmes, prenant du plaisir avec qui il voulait, et avec qui voulait de lui. Mais bon, la vie pouvait être cruelle parfois. Même si, avec beaucoup de recul, Mark avait énormément de chance. Il était tombé, littéralement, sur un homme bon et qui avait confiance en lui, alors qu'ils ne se connaissaient que depuis quelques heures à peine. Sans oublier cette famille Athosiennes qui devait sans doute être l'une des seuls à être autant ouvert d'esprit. La seule qui avait comprit qu'homme ou femme, qu'importe, tant que l'amour et le plaisir est présent, rien d'autre ne compte réellement. Bien entendu, sans oublier que les deux personnes soient majeures et consentantes. Mark mettait toujours un point à ce que tous ses amants aient ses deux éléments clé, avant de faire quoi que ce soit. Et, cette nuit-là, il avait bien fait attention à ce que son amant soit bien d'accord avant de tenter le toucher, et même de l'embrasser.

Alexander était vraiment un homme bon, avec beaucoup de sagesse. Pendant un instant, Mark ne le voyait plus comme une éventuelle aventure d'un soir, mais comme un ami en qui il cherchait du réconfort. Le bureaucrate semblait répondre à ses attentes, trouvant les mots justes et droit pour convaincre le chirurgien de ne pas sortir à la poursuite du père homophobe, au risque d'une baston éventuel. Mark ne savait pas du tout se battre, et puis avec sa cheville blessé cela était plus qu'impensable. Il se contenta alors de soupirer tristement, se laissant retomber sur le banc qu'il avait quitté quelques instants plutôt pour parler d'homme à homme à Alexander.


- Vous avez raison... Il ne me reste plus qu'à attendre et espérer que tout ce passe bien...

Un nouveau soupir s'échappa de ses lèvres alors qu'il levait les yeux vers le plafond de la pièce. Mark n'était pas vraiment du genre patient pour ce genre de chose, mais il n'avait guère d'autre choix. Alexander semblait plus serein, il faut dire que cela ne lui concernait pas directement. Ce dernier décida qu'il était l'heure de prendre une douche. Le chirurgien fut surpris un instant, avant de se rappeler soudainement que l'homme revenait tout juste de son jogging.

- Ok... Bonne douche, my lord. Dit-il avec un faux sourire, cherchant à rassurer Alexander.

Mark regarda Alexander monter les escaliers, les redescendre avec des affaires propres. Il ne le perdit pas des yeux jusqu'à ce que l'homme sorte de son champ de vision. Au loin, le chirurgien entendit le bureaucrate entrer en contact avec de l'eau. Le bruit était agréable, même si très léger. Mark se leva et fit quelques pas, quelque peu difficile en direction de là où se trouvait Alexander. Il resta un instant debout sans bouger, après avoir seulement avancé de quelques mètres à peine. L'idée de rejoindre Alexander dans l'eau était une idée dès plus exquise. Rien que d'imaginer son corps nu, quelque peu transpirant encore, à moitié recouvert d'eau, sans aucune mousse pour cacher sa pudeur... Mark sentit un frisson parcourir tout son corps à forcer de trop penser. Il fit un pas de plus se disant qu'il pourrait remercier le bureaucrate en le lavant correctement là ou il faut. Et puis au moins si il entrait dans la salle de bain, sans demander la permission, il serait enfin si Alexander aimait les hommes ou les femmes. Mark avança encore peu quand il entendit la porte derrière lui s'ouvrir. Le cœur de l'homme se figea pendant un instant. Et si le père de famille était revenu l'ayant reconnu simplement de dos ? Mark eut des sueurs froides rien qu'à cette idée. Il avala difficilement sa salive, n'osant pas se retourner.

- Excusez-moi... Est ce que le Docteur Jefferson est ici ?

Mark se retourna brusquement en entendant cette voix familière. Il fut tout de suite rassuré en voyant son jeune amant de la nuit face à lui, avant de se sentir très mal à cause de sa présence.

- Qu'est que tu fais là ?

- Je... Je te cherchais pour...

- Pour me parler de ton père qui sait tout ?

- Heu... Je... Oui...


L'homme baissa la tête honteuse, retenant ses larmes de couler le long de ses deux joues. Mark marcha dans la direction de son compagnon de la nuit.

- Céleste ne t'inquiète pas.

Mark était à la hauteur de l'homme, face à lui. Il força ce dernier à relever la tête pour qu'ils se regardent tous les deux dans les yeux.

- Mark... Je suis...

- Chut...


Mark posa un doigt sur la bouche de Céleste pour le faire taire. Une larme coula sur la joue de l'Athosien, larme qu'essuya d'un geste de la main le chirurgien. Un ange passa doucement. Les deux se regardèrent doucement, sans parler, sans bouger. Céleste fit le premier geste en embrassant Mark du bout des lèvres. Le baiser dura quelques secondes avant que le chirurgien se détache doucement.

- Non, on ne devrait pas. Ton père te cherche et...

Céleste fit taire Mark en l'embrassant de nouveau, mais avec plus de fougue cette fois, passant ses bras autour de lui. Le chirurgien chercha à se débattre un peu plus, jusqu'à ce qu'il sentit une main se balader sur ses fesses. Mark fit reculer son amant jusqu'à la table à manger, se rasseyant de nouveau sur le banc, Céleste venant s'asseoir à cheval sur lui, leurs lèvres toujours scellées. Tous les deux furent rapidement torse nu, s'embrassant avec plus de passion, renversant quelque peu la vaisselle sur la table à force de taper contre cette dernière. Céleste descendit ses mains sur le torse de Mark, venant frôler son bas-ventre. Ils durent rompre leur baisé pour pouvoir enfin respirer tous les deux.

- On ne devrait pas, si ton père...

- VOUS OSEZ RECOMMENCER ?!


Mark et Céleste se retournèrent tous les deux, il n'avait pas entendu le père de famille rentrer, accompagné de sa femme, de sa fille, des amis d'Alexander.

- Papa écoute moi...

- NON !


Le père de Céleste attrapa son fils et l'envoya valser dans les bras de sa mère, avant de donner une bonne claque à Mark. Le chirurgien grimaça sous la douleur. Il était sur le point de se prendre une deuxième dans la figure quand Torin intervient juste à temps pour l'empêcher. Mark sauta du banc pour s'éloigner de l'homme, sentant quelque coulé de son nez. Il comprit rapidement, d'un simple coup de langue, que c'était du sang qui coulait de son nez.

- On se calme Brujon, ilsne faisait rien de mal à ton fils.

- IL A ESSAYER DE VIOLER MON FILS DE NOUVEAU.

- Papa...

- TOI, TU TE TAIS !

- Tu vois bien que c'est ton fils qui était sûr...

- JE N'AI PAS BESOIN DE L'AVIS D'UNE FEMME !

- Je t'interdis de parler à ma femme de la sorte !


Mark s'éloigna doucement peu à peu, se rapprochant de la salle de bain ou se trouvait Alexander.

- JE T'INTERDIS DE PARTIR !

Un coup de fusil retentis dans la pièce, Brujon venant de tirer dans le mur juste à côté de Mark.

- BRUJON CA SUFFIT !

Torin retira l'arme des mains de Brujon, sa femme venant le récupérer pour éviter qu'un meurtre ai lieu dans sa maison. Mais tout cela Mark ne le vit pas, car il courut dans la salle de bain ou se trouvait Alexander, refermant bien la porte derrière lui, se collant même de dos à elle. C'est donc torse nu qu'il se retrouva nez à nez avec Alexander dans la salle de bain.

- Je crois que j'ai besoin d'une petite douche moi aussi... Dit il en sentant la sueur qui coulait dans son dos.
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Sam 23 Mar - 19:19

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Un caleçon sauvage - / 08/12/2018 /


Sur les derniers propos de Mark, l'anglais lui adressa un rictus tout ce qu'il a de plus bienveillant et calme. Il n'avait aucun doute à cet instant que les Athosiens gèrent cette histoire saugrenue, même si sa méfiance le rappelait à l'ordre sur les natures humaines. Nature humaine qui soit terrienne ou même pégasienne, restait la même après tout. Et la bêtise n'a jamais quittée aucune peuplade humaine malheureusement. Mais bon, il préférait avoir un peu d'espoir dans les Athosiens, car sinon, cela serait fort dommage de les considérer comme des incapables et des idiots qui ne peuvent pas raisonner un papa ivre de colère et dans l'incompréhension des attirances de son fils. Cela était aberrant, pour des terriens (quoique) de discriminer les homosexuelles de cette façon, si le père avait peur que son enfant ne soit pas suffisamment « homme » pour reprendre son travail et être sa fierté, il allait voir que son fils ne serait pas moins « homme » qu'un autre pour reprendre le flambeau. Enfin bon, il n'allait pas revoir ce genre de propos dans sa tête tout seul, il n'avait pas besoin de se convaincre il l'était déjà.

Le chat noir. Un trait de destin, qu'il préférait ne pas croire, même si parfois le beau jeune homme se retrouvait dans des situations inattendues. Oui, il aurait peut-être dû, mais pour lui avouer cela, il faudrait qu'il accepte que ça soit vraiment le cas. Et c'est complètement stupide cette histoire de chat noir. En tout cas, il se laissa couler dans l'eau, faisant fit des bruits qui n'avaient pas l'air d'être « dangereux » ou même suspect pour le moment. Et puis heureusement, sinon il aurait assisté aux retrouvailles de deux amants d'un soir et il n'avait pas à assister à ce moment intime. Ce qui n'était pas aux goûts d'autres protagonistes qui eux, avaient bien décidé de foutre la merde dans cette maison.

Il était complètement sous l'eau du bain, concentré sur sa respiration, quand il eut un bruit sourd … ce bruit même atténué par le liquide, n'importe qui pourrait le reconnaître. Il ouvrit brusquement des yeux, remontant à la surface. Un coup de feu ! Il avait un coup des yeux ! Blood of queen ! C'est quoi cette histoire ? Les cris étaient encore indistincts, mais déjà l'adrénaline coulait dans ses veines et il allait sortir quand quelqu'un ouvrit la porte, pour se cacher dans la salle de bain, encore brumeuse… et un peu sombre, puisque n'avait pas vraiment de grande fenêtre lumineuse dans l'endroit. Au moment même où le chirurgien avait ouvert la porte, il s'était remis dans l'eau, masquant son corps dans l'onde.

« Que ce passe t'il ? » demanda t'il hâtivement, ne goûtant pas tout de suite à l'humour de Mark. Il était en mode défense et machinalement, son regard chercha une « arme » pour se protéger et surement protégé le chirurgien qui avait trouvé refuge ici… la brosse longue de Torin… mouai, mais elle fut dans sa main. Surtout quand des cris arrivèrent de l'autre côté. Des coups dans la porte, comme si quelqu'un d'enragé martelait de son épaule la porte qui demandait à céder. Alexander, attrapa sa serviette sur le rebord et l'enfila en sortant, pour une fois, il ne soucia pas qu'on le voit nu ou non, il avait une question de survie, un danger, qui occultait son extrême pudeur. Le bas enroulé dans la serviette rouge bordeaux, il attrapa Mark, pour qu'il se lève et le poussa contre le mur le plus proche. La porte faisait de drôle de bruits…

« Je vais te crever ! »

« BRUJON ça va trop loin ! » Torin agrippa son collègue, mais l'homme ivre de rage distribua un coup de poing ravageur dans la belle gueule de l'éleveur qui fut un peu sonné avant de revenir à la charge, mais Torin ne gagna pas… il s'écroula contre la porte. En voulant plaquer Burjon, celui-ci l'avait esquivé pour qu'il fonce dans la porte et l'ouvre.

La surprise de l’anglais, se lu dans son visage, quand il vit Torin allongé sur la porte qui s’était dégondé, sous les cris de sa femme et d’une autre… voir même d’un jeune homme. Burjon entra dans la pièce et l’anglais profita de son inspection visuelle, pour lui donner un coup de brosse sur le haut du crane, l’homme tourna la tête et décrocha son poing qui atterrissa sur la mâchoire de l’anglais, qui réagit aussitôt, comme un bon boxeur en lui attrapant la nuque, tout en levant son genou, celui-ci fini sa course dans le ventre avec force le séchant. Cela marcha, l’homme suffoqua et râla alors qu’il se mettant à genoux pour reprendre son souffle… Erreur fatal, puisque ce bon Burjon était sur les jambes de Torin et l’Athosien aussi résistant qu’un bœuf, se redressa et mit un prodigieux coup de boule à son adversaire… les séchants tous les deux.

Bon, Alexander trouvait ça très con comme réaction, mais au moins l’agresseur était hors du match. Il leva les yeux au ciel en sortant quelques mots en russe, avant d’enjamber les deux « cadavres » et regarder dans la pièce… Galatya se précipita vers Burjon avec des reines pour lui attacher les poignets. Sa sœur était surement dehors avec les enfants pour les éloigner… quant à l’autre femme, elle tremblait de tout son corps, elle tenait dans ses bras un jeune homme… Il ne fallut pas longtemps pour qu’Alexander fasse le lien et cela le mit en pétard. Son regard bleu acier était inondé d’une colère glaciale à en faire frissonner un iceberg.

« Je suppose que les négociations avec votre chef n'ont rien donné ? » L'anglais, occulta le reste, il laissait faire Galatya pour « menotter » l'autre débile, il remit sa serviette en place qui avait commencé à glisser avec son mouvement.
« Il n'est pas là… Burjon a fait demi-tour et… on a essayé de le rattraper... » répondit la femme de Torin, qui donnait quelque claque à son mari dans l'espoir qu'il s'éveille.
« Laisse-les. Enlève juste le père de Torin » Il fit quelques pas, pour marcher vers la table où il avait son oreillette, il ne jeta même pas un regard à la femme.
« Tu… vas faire quoi Alex ? »
« Demander du renfort, extradition de l'agresseur sur la cité, on regèlera ça avec votre chef quand il sera de retour, en attendant je ne laisse pas un fou furieux dans la nature »
La femme de Burjon se sentie pâlir… « Notre second… le second de notre chef… demande un avis médical…mon mari n'est pas FOU ! »
« Et il est où ce brave homme ? » répondit-il sèchement en la foudroyant du regard. Cela était voulu, c’est de la pure intimidation, pour qu’elle ne vienne pas à hurler ou envenimer les choses, il n’avait pas du tout, mais alors pas du tout envie de régler et ou même calmer une hystérique.
« Il veille sa femme qui est en train de donner vie » déglutie lentement la femme, qui n’était pas fière. Alexander eu un regard morne… il était bien tenté de dire qu’il n’en avait rien à faire qu’une femme accouche face à une agression, mais cela serait de l’égoïsme et de la bêtise. Cet homme avait mieux à faire et il serait resté auprès d’Erin a sa place aussi. Donc il passa. Il prit néanmoins froidement son oreillette, alors que Galatya essayait de rassurer l’autre femme et surtout pour l’empêcher de mettre son grain de sel…même si, à cet instant, elle ne voulait plus rien dire, le dirigeant d’Atlantis lui faisait peur… il avait déjà suffisamment de grabuge à cet instant. Cette femme, tenait toujours ferment son fils qui cherchait à se dégager de son emprise. Mais il se résigna.

Du coté de l’anglais, on pouvait entendre : // Ici Hoffman, demande contact avec une équipe médicale. //
// Bien, nous vous passons le capitaine Farawella, il est sur le continent pour les vaccinations //

Alexander était satisfait qu’il ait une campagne de vaccination à ce jour, cela allait faire perdre moins de temps et surtout… s’était Farawella le pilote cet homme était une boule de gentillesse et surtout très efficace.
// Hey Sir Hoffman ! Air Farawella toujours à votre service ! // répondit joyeusement le capitaine qui appréciait son RDA et cela était réciproque.
// Capitaine, ici Hoffman, vous avez avez-vous un médecin ou un infirmier ? //

Le ton froid du RDA confirma à l’officier qu’il avait quelque chose de sérieux, donc il ne se formalisation d’avoir reçut un vent et il prit son ton professionnel.

// Un doc sir. //
// Bien ramener le, au ranch de Torin, l’éleveur de chevaux, vous savez où c’est ? //
// Oui, quel est la nature ? //
// Examens pour viol //
// Oula ça pue sir, je préviens le doc, on arrive dans dix minutes maximum //

Il termina son échange, remarquant il avait du sang qui coulait le long de sa bouche et de sa gorge. Le coup de poing de l’Athosien avait fait mouche… génial.

« L'équipe médicale arrive dans cinq minutes, d'ici là, merci de tous vous asseoir sur ce banc et d'attendre sagement. » Dit-il en tournant pour regarder les protagonistes debout. Il avait chassé le filet de sang de sa bouche avec sa main, son regard s'était posé sur ses doigts maculés de sang et malgré son visage fermé il semblait encore plus impassible et froid qu'une pierre de glace. Il était en train de s'abaisser mentalement, mais gardait soit d'être aussi froid, pour tenir un peu tout ce petit monde prêt à hurler et à sombrer dans l'hystérie. Mais fait étrange, la femme de l'agresseur, n'accorda aucun regard à son mari, elle tenait toujours son fils par le bras et s'assis avec lui en se collant contre. Galatya fit de même mais du côté d'Alexander, qui était toujours debout. Elle lui tendit, un mouchoir en tissus, pour sa lèvre chose qu'il prit et collant contre sans rien dire, il la remercia d'un signe de tête. Son regard s'était posé sur les deux hommes encore allongés. Quant au fils, ou plutôt l'amant de Mark il lorgnait sur le torse de l'anglais, qui avait plusieurs cicatrices imposantes… une centrale pile poil au centre de son torse, comme une grande ouverture (Mark pouvait émettre deux hypothèses en tant que chirurgien, une opération du cœur juvénile, ou un coup d'arme blanche sacrément bien précis), une sur les hanches, comme si un animal lui avait boulotté les hanches et deux sur les épaules circulaires et bien ronde… une personne « initié » pourrait reconnaître des marques de tortures, celle d'une cigarette fumante. Encore sous, l'adrénaline et en défense, Alexander ne réagis nullement à son torse dénudé, cela lui passait au-dessus pour le moment, mais cela allait vite changer dans quelques minutes.




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Lun 1 Avr - 15:14

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Un caleçon sauvageavec Alexander HoffmanMark n'avait pas réfléchi très longtemps en courant aussi vite qu'il le pouvait vers la salle de bain de la maison. Dans sa tête, l'idée qu'Alexander soit encore dans son bain complètement nu, ne lui traversa nullement l'esprit. Il faut dire qu'il avait même oublié cette tenue, qui devait presque une habitude aujourd'hui, à moitié nu. Ce n'est qu'en refermant brusquement la porte de la salle de bain que le chirurgien se rappela de la présence d'Alexander dans la pièce. Il se tourna donc le torse nu vers l'homme donc le corps était presque entièrement enfoui sous l'eau. Si la situation avait été tout autre, Mark aurait sûrement pris plus que plaisir à admirer le corps nu et mouillé du bureaucrate. Il aurait sûrement rougi de plaisir en l'admirant, salivant quelque peu devant cette nudité, tout cela avant de faire des avances plus que graveleuse au propriétaire de ce fameux corps nu. Mais bon, les circonstances étaient telles que le chirurgien ne profita point de la situation, son corps et son esprit était trop préoccupé par la peur de recevoir une balle dans la tête à cause du pire père homophobe de l'univers. Enfin, malgré tout cela, Mark ne manquait pas de faire l'humour au vu de la situation. Cela devait une forme pour se protéger de ne pas devenir un pauvre trouillard qui se planquait dans une simple salle de bain pour ne pas avoir affronté un homme armé d'un fusil.

Des gouttes de sueur coulaient sur le front et dans le dos du chirurgien. Son cœur battait tellement vite, qu'on pouvait croire qu'il allait exploser d'une minute à l'autre. Mark avait le dos collé contre le bois de la porte, les yeux rivé au début devant lui avant de se poser sur Alexander, mettant plusieurs minutes à réagir à détourner le regard pour ne pas le gêner. Le chirurgien ne savait pas quoi répondre à la question du bureaucrate. Il ne pouvait pas lui dire que son amant de la nuit dernière était venu ici, qu'il l'avait embrassé et qu'il était sur le point de le faire quand soudain son père à débarquer brusquement. En fait si, il pouvait dire tout cela, mais ça serait sûrement trop long au vu de la porte qui se mit à trembler brutalement. Pas besoin d'être très intelligent pour savoir qui frappait de toutes ses forces contre cette porte, prêt à la défoncer à coup-de-poing, et de pied même. Mark essayait de retenir cette dernière avec la simple force de ses bras, essayant d'expliquer rapidement la situation.


- Vous vous souvenez du père homophobe ? Bah... Il se trouvait qu'il se trouvait derrière cette porte et qu'il veut me tuer !

Cela était un résumé très bref, mais il n'avait pas vraiment le temps de s'étendre bien longtemps sur le sujet. Mark posa son regard sur Alexander qui était sorti de l'eau, mettant une serviette autour de sa taille et attrapant le premier objet qu'il avait trouvé pour se défendre, à priori. Ce dernier attrapa le chirurgien et le poussa contre le mur. La porte ne cessa pas trembler et l'homme qui se trouvait de l'autre côté ne mit pas longtemps à menacer à mort Mark. Il y avait beaucoup de tension de l'autre côté de la porte de la salle de bain, on pouvait entendre des coups-de-poing. La suite sembla invraisemblable, tout droit sortie d'un film d'action. La porte tomba lourdement sur le sol, Torin dessus, venant tout juste d'être envoyé valser par Brujon. Ni une ni deux Alexander n’hésita pas un instant pour donner un coup de brosse sur la tête du père de famille. Ce dernier contre-attaqua avec un bon coup de poing dans la mâchoire, mais celui-ci fit preuve de force en donnant un joli coup de genou dans le ventre, de quoi calmer le premier. Puis alors que Brujon était presque à terre, Torin en profita pour lui donner un coup de boule monumental, de quoi mettre les deux quasi k.o.

Mark était bouche bée par tout ce qui venait de se passer, c'est à cet instant qu'il se demanda pourquoi il n'avait jamais appris à se battre. Si Alexander n'avait pas été là, si Torin n'avait pas été là non plus, Mark n'aurait plus de mâchoires et de beaux yeux aux beurres noirs. Sans parler des côtes cassées et autres os de son corps, et encore, tout cela si l'homme n'a pas réussi à le tuer. Le chirurgien n'osait bouger de là ou il se trouvait, peur d'enjamber Brujon ayant l'impression que ce dernier allait se relever à tout moment. Galatya arriva rapidement pour attacher Brujon, avant que ce dernier ne se relève et décide de remettre la merde autour de lui. Ce n'est qu'au moment ou Galatya s'occupa de l'homme à terre, que Mark enjamba rapidement son corps, suivant Alexander hors de la salle de bain. Le chirurgien posa son regard sur son amant de la nuit, celui-ci se trouvant les bras de sa mère protectrice.

Soudainement, Alexander laissa sa colère exploser, surprenant plus ou moins Mark. Ce dernier ne préféra rien rajouter, étant la source de tout ce bazar, il se sentant honteux et impuissant. Voir Céleste se débattre de la sorte des bras de sa mère pour le rejoindre, le rendait encore plus fou de rage contre lui-même. Mais pouvait-il vraiment s'en vouloir ? Si cela n'avait pas été lui, ça aurait été un autre forcément. Ou pire encore... Et si Céleste avait passé sa vie à refréner son amour pour les hommes à cause de son homophobe de père ? Cela aurait été sans doute pire dans le cœur du jeune garçon. Que dire de plus ? Que faire ? L'envie de fuir tout ce bordel était fort dans le cœur du chirurgien, mais il savait que fuir n'était pas une solution. Sans oublier qu'Alexander avait fait déjà énormément de chose pour le protéger.

Mark marcha lentement et doucement, n'osant faire aucun bruit de peur de réveiller Brujon ou de recevoir la colère du bureaucrate sur lui. Le chirurgien attrapa la veste qu'Alexander lui avait donné un peu plus tôt, au sol pour la remettre sur son dos, faisant bien attention à fermer la fermeture éclair jusqu'en haut. Il attrapa ensuite le haut de son amant, et le donna à sa mère, ne voulant pas en rajouter. Cette dernière lui arracha presque violemment des mains, n'osant pas poser un seul regard sur Mark. Ce dernier s'éloigna silencieusement, écoutant les paroles d'Alexander, les instructions qu'il donnait à son oreillette. Il avait envie de hurler de rage, de faire comprendre au monde qui l'entourait qu'il n'avait point violer qui que se soit. L'envie de pleurer était elle aussi forte. Tellement d'émotion et de sentiment se mélangeait dans la tête de Mark que cela lui donner presque un malade de tête encore jamais connu. Comment en était-il arrivé là ? Mark avait beau réfléchir, il ne comprenait pas comment il avait pu arriver à de telles circonstances. Il toussa légèrement, mettant une main devant sa bouche. Il avala difficilement, ce qui semblait être sa salive, mais en réalité, c'était un début de vomi qui avait remonté dans sa gorge et qu'il s'était forcé de ravaler coûte que coûte.

Alexander ordonna à tout le moment, tous ceux encore debout et non dans les vapes, à s'asseoir autour de la table principale de la pièce. Mark s'éloigna loin de tout le monde, ne voulant pas rajouter la moindre goutte d'eau à tout ce qu'il y avait autour de lui. Le silence s'installa rapidement, personne n'osant ni parler, ni bouger. Mark ne savait pas où regarder, et timidement, et cherchant surtout encore de l'espoir, il porta son regard Alexander. Il se souvient brusquement de sa tenue quelque peu dénudé, ce dernier ne portant qu'une simple serviette autour de la taille. Mais ce n'était pas cela qui choquait le plus le chirurgien. Non. Celui-ci était surpris par le nombre de cicatrices et de blessure présente sur le corps de l'homme. Comment un homme de bureau pouvait avoir de telles cicatrices. Certes, il avait montré qu'il savait se battre, dont il avait dû recevoir certains coups dans sa vie, cependant certaines blessures et cicatrices étaient surprenante. L'homme semblait avoir beaucoup souffert au cours de sa vie, portant des marques de tortures. Dans d'autres circonstances, Mark aurait osé poser des questions à Alexander, mais parler à cet instant précis était beaucoup trop osés. Sans oublier que l'idée de recevoir les foudres d'Alexander n'était nullement conseillé.

Chaque minute semblait durer une éternité. Il pesait une certaine tension dans la pièce, et Mark se rongeait le sang à l'idée que le docteur ne mette trop de temps à arriver sur les lieux. Soudainement, quelque chose lui traversa l'esprit, cela ce lut clairement sur son visage. Céleste allait devoir se mettre nu devant un inconnu, bien qu'il soit médecin, il avait bien vu la nuit dernière à quel point son amant était pudique, même avec lui. Et voilà que l'homme devrait montrer son corps nu pour prouver que rien de mal ne c'était passé.


- Et merde... Murmura Mark entre ses mains liés.

Mark souffla fortement, fermant les yeux, essayant de calmer son cœur qui battait de plus en plus vite.


- Céleste, non !

Le chirurgien ouvrit les yeux et vu que son amant s'était dégagée des bras de sa mère de force. Il avait glissé sur le banc pour être face à Mark, ne posant à aucun moment les yeux sur Alexander.

- Je suis désolée pour mon père...

- Non, c'est ma faute...

- Dit pas de bêtise...

[i]La mère se leva pour engueuler son enfant, quand quelqu'un frappa à la porte d'entrée à cet instant précis. Galatya alla ouvrir et le fameux médecin tant attendu entra dans la pièce.
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Mar 2 Avr - 16:25

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Un caleçon sauvage - / 08/12/2018 /


La colère de l'anglais n'était visible que dans ses prunelles acier, terrifiant pas mal de personnes apparemment. Et il ne cherchait pas à faire autrement pour calmer les myocardes. Il était en rogne intérieurement, d'où on en vient à tirer sur un homme comme ça ? Sans raison autre que de dégommer un « non » naturel. Cela était dégoûtant et rabaissant pour l'espèce humaine. Il n'avait aucun danger pour que Mark mérite de se prendre une balle dans la tête. Et outre, la question de moral là-dedans, cet imbécile heureux d'Athosien, n'avait même pas pensée que tirer dans une maison pourrait blesser d'autre personne… et que cela pourrait déclarer la guerre ? Que croyait t'il ? Que les Atlantes étaient trop gentils et cons, pour ne pas virer les Athosiens manu militari ? Du temps de Weir peut-être mais pas avec ce nouveau CODIR. Brf, cela n'arrivera pas, puisque les Atlantes sont civilisés, mais niveau entente entre peuple « alliés » il avait quand même mieux à faire que de tirer sur un chirurgien non ?

Bref, il ne devait pas ruminer comme une vache, cela l’agaçait encore plus. En venir aux mains, aurait été moins grave que prendre une arme dans le but de tuer. Cela était grave et l’anglais ne comptait pas laisser passer ça et c’est pour cela qui gardait son air glacial sur le visage. Histoire de rappeler à cette famille que ce n’est pas normal ce genre de comportement ! Les gens civilisés ne sortent pas le fusil. Enfin bon… cela en ait que trop triste, même sur terre il avait des centaines de Burjon… navrant.

L'anglais avait donné l'ordre à tous les « non à terre » de prendre place, Mark fut le premier à bouger suivit de Galatya qui était muette. L'anglais, lança un regard qui se voulut rassurant à ses deux personnes avant de fixer la mère et son enfant… celle-ci ne voulait pas bouger ses fesses et le regard de l'administratif ne semblait pas la décidé. Enfin qu'elle reste le plus loin possible de Mark c'est le mieux. Si elle est aussi futée que son mari, elle serait capable de lui crever les yeux. Finalement, l'amant du chirurgien, décida de jouer quand même des muscles et se dégagea de sa mère pour venir s'excuser auprès de Mark. Si avec ce genre de geste les parents ont encore des doutes sur un viol, c'est qu'ils sont vraiment butés. Cela avait tout de même le mérite de faire naître un brin de rictus sur ses lèvres, il en était presque touchant ce jeune homme. Galatya, quant à elle couvrait le petit couple avec un regard d'une grande bienveillance, avant de tourner la tête vers les deux corps allongés plus loin. Elle soupira, mettant ses deux mains contre les paumes de l'autre, espérant que le médecin ne tarde pas trop et ce fut le cas.

Ce fût le capitaine Farawella qui franchit la porte le premier suivit d’une silhouette féminine et élégante. Tout le monde posa son regard sur les deux “nouveaux” qui venaient d’entrer, comme venant de voir entrer le messie. Les deux Atlantes furent surpris par un tel accueil, et ils cherchaient rapidement Alexander du regard, il ne fut pas bien difficile à trouver, l’anglais était près de la porte. Le regard du capitaine était étonné de le voir par cette tenue.

« Sir Hoffman, votre tenue est quelque peu... Inhabituel. » il ne savait pas s’il devait faire de l’humour ou bien s’inquiéter. Cependant, il toussa légèrement, cachant un petit fou-rire au fond de lui-même. En voyant son supérieur dans cette tenue, il se demanda si vraiment ce n’était pas lui qui avait été violé… et machinalement, il posa sa main droite sur son pistolet en inspectant la pièce. Son regard s’arrêta sur les deux hommes allongés au sol.

Alexander n’eut pas le temps de répondre à ce brave Farawella que déjà la silhouette féminine entra complètement dans la pièce le regard focalisé sur lui. Un immense sourire se dessina sur les lèvres couleurs carmin et un petit rire cristallin. Elle portait une blouse blanche, un haut rose pâle nacré et un pantalon blanc avec des talons crème.

« OH ! Mais fallait le dire tout de suite que Hanz t’avais fait des attouchements mon chou ! » Isia Taylor Laurence dans toute sa splendeur, elle s’approcha de l’anglais, déposant son sac sur la table de bois, sans même lancer un quelconque regard aux autres personnes. Que des Athosiens, donc des personnes sans intérêt pour elle. « Mais c’est qu’on se dévergonde ! Regarde-moi ça ! » Elle posa sa main glacée sur son torse chaud. elle semblait en avoir rien à faire du regard exaspéré de l’anglais « 1…2…3…4 hum elles sembles toutes là ! Tu en a d’autres ? Avoue tu as fait le chat noir encore ? » Elle était en train de compter ses cicatrices, bref, elle avait oublié la véritable raison et elle lui lança un rictus ravageur et ironique à la fois. L’homme chasse ses mains de son corps, remarquant qu’il était peu vêtu et cela le gênant brusquement.

« Ce n’est pas pour moi et…»
« Bah je me doute que ce n’est pas pour toi tiens ! Sinon, la personne qui a fait ça ne serait plus en vie ! Enfin si c’est le cas, je vais faire en sorte que sa cueillette de pissenlit commence dès maintenant ! » elle ricana d’un air sardonique, avant de quand même daigner regarder dans la pièce. Il l’attrapa par le bras et l’éloigna de la pièce pour être dehors avec elle, regrettant tout de suite, comme il faisait froid.
« Ola mais tu es entreprenant en plus ! Dans la brume ! je n’ai jamais fait ! » dit-elle en ricanant de plus, belle se laissant emporter.
Farwella qui était en train de vérifier la nature des deux hommes pour les neutralisé ou non, s’avança vers le petit groupe.
« J’aurais dû vous prévenir… elle est survoltée. Elle n’a pas bu de café, donc elle tient plus. » dit-il avec un peu d’humour, avant de s’avancer vers Mark, il avait la veste de facture terrienne, donc il supposa qu’il était donc Atlante donc il se rapprocha de lui. « Capitaine Farawella. » Il aurait bien aimé savoir ce qui se passe et Galatya commença à le briefer dès qu’il posa un regard interrogateur sur elle.





( Pando )


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Mar 9 Avr - 19:02

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Un caleçon sauvageavec Alexander HoffmanMark c'étaient sentis quelque peu rassuré en voyant les deux Atlantes entrer dans la pièce, même si la personne du corps médical semblait... Bref, ce n'était pas pour le moment pour le chirurgien pour critiquer ou juger une femme qui était là pour aider à éclairer la situation compromettante dans laquelle il était. La jeune femme semblait fortement connaître Alexander, tellement qu'elle comptait avec un certain amusement chacune de ses cicatrices. Mark en déduit donc que les deux personnes étaient plus ou moins amis, et que la jeune femme avait dû soigner plus d'une fois le bureaucrate. Ces deux personnes s'éloignèrent un instant. Pendant ce temps-là, l'autre Atlante s'avança vers Mark, remarquant la veste qu'il portait. Veste que lui avait prêtée Alexander. L'homme se présenta naturellement.

- Docteur Mark Jefferson, ravie de vous connaître Capitaine. Même si j'aurais préféré faire votre connaissance autrement... Dit-il en tournant la tête vers son amant pendant un instant avant de regarder de nouveau Farawella.

« Ouep. c’est toujours mieux que sur le champ de bataille avec des Wraiths » dit-il gentiment.

Avant que l'homme ne pose plus de question, Galatya expliqua rapidement la situation de tout ce remue-ménage.

« Bien merci. Mister Jefferson, vous n’avez pas été blessé ? Sinon le Dr Taylor Laurence va se charger de vous...enfin si elle daigne s'intéresser à autre chose qu'à se foutre de la gueule du boss. » Il leva le regard vers les deux jeunes gens qui discutaient, il voyait l’ombre d’Isia qui s’agitait dans tous les sens, comme une dingue.

- Ne vous en fait pas pour moi. J’ai une simple entorse à la cheville, que je me suis faite un peu plus tôt. Mais tout vas bien, grâce à ses Athosiens je me suis soigné moi-même.

Le capitaine hocha la tête, il ne dit rien de plus, se demandant combien de temps, ils allaient rester dehors.
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