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Marama Snell

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Invité
Invité

Ven 12 Oct - 20:32

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Marama Snell

Carte d'Identité


Nom :
Snell

Prénom(s) :
Marama

Âge :
31 ans

Date & Lieu de naissance :
17 juin, à Christchurch

Nationalité :
Nouvelle-Zélande

État Civil :
Célibataire

Arrivée sur Atlantis :
2018

Poste occupé :
Caporale

Spécialité :
Responsable de l'armurerie
& Réparation d'armes




feat : Holland Roden


Informations Médicales

Groupe sanguin :
A-

Gène des Anciens :
oui

Innoculation du gène des Anciens :


Pathologie :

Terreur nocturne (depuis l'enfance)
Épilepsie partielle (depuis sa torture par choc électrique)
QI plus élevé que la moyenne
Crises de mutisme (très rares) en cas d'état de choc important

Antécédents médicaux:

Cicatrices (de guerre et coups de couteau de torture)
Tatouage Maori derrière l'oreille droite (celle de la communication radio)
Tatouage Maori sur le pied droit et le pied gauche


Personnalité & Objet choisi

Caractère :
“Qui ose gagne” est la devise de la Special Air Service of New Zealand (NZ SAS), un corps d'armée qu'elle a rejoint après son engagement dans l'armée de Terre qui lui forgea un caractère de gagnante. Marama est sensible à la popularité, la rendant assez superficielle, bien que c'est un rôle qu'elle se donne. Cela peut aller jusqu'à ce qu'elle feinte avoir de l'intellect et des connaissances sur un domaine, ce qui fait que l'armée a tardivement identifié ses bluffantes connaissances en matière d'armement et n'a d'abord qu'attesté ses grands aptitudes de réparation.

Dans cet état d'esprit du goût pour la popularité, elle sort de ses quartiers en général bien apprêtée même en uniforme militaire, démontre une certaine droiture un peu condescendante, des gestes assez maniérés comme si elle plaçait ses gestes, et n'est pas prompt à exposer ses connaissances. Il lui arrive d'adopter des attitudes très fermées, presque autistiques, comme, par exemple, à porter des écouteurs et écouter de la musique même en situation sociale (de discussion, etc.) et elle lira alors sur les lèvres si cela l'intéresse (ce qui n'est pas toujours le cas). Elle peut aussi, adopter des gestes vulgaires, mais, en général, très peu de mots vulgaires. En revanche, elle aime faire des remarques de temps en temps.

Marama, très bonne à l'école, a été dans des écoles renommées jusqu'à une université en droit, et s'est empressée dès qu'elle a pu d'apprendre le français et le chinois juste parce qu'il était bien vu d'apprendre ces langues. Marama est sensible au paraître. Marama connait le langage des sourds qu'elle a appris pour pouvoir communiquer avec sa mère, sourde de naissance, libraire de sa propre petite librairie de quartier à Lyttleton. Marama n'a jamais connu son père biologique et n'a toujours connu que son beau père, malais, ancien de la marine royale malaisienne, reconverti dans le secteur portuaire à Lyttelton près de Christchurch en Nouvelle-Zélande. Marama a une demi-sœur, fille de ce couple. Lyttelton a été la ville d'enfance de Marama même si adolescente elle traînait souvent à Christchurch et partait en week-end dans les grandes villes du pays.

De manière générale, Marama est assez obéissante vis-à-vis de la hiérarchie, puisque sa stratégie c'est en fin de compte d'avoir sa tranquillité. Depuis qu'elle a été affectée en armurerie, Marama est une femme assez casanière, qui aime sa tranquillité et cherchera à la préserver. Marama exerce son travail d'armurière avec rigueur. De sa personnalité et de sa formation en droit, elle est factuelle. En cas de grand stress, Marama est du genre à se figer (à ne faire plus rien) ou avoir une crise de mutisme après un choc très violent ou très traumatisant. Toutefois, avec son éducation militaire, en cas de stress commun ou de mission, elle adoptera une attitude persévérante, de gagnante, avec un certain état d'esprit maori. Marama a une vision acerbe du monde. Lectrice de nombreux philosophes, pour elle, Hobbes a tout saisi de la nature humaine, l'homme est un loup pour l'homme et voilà tout, bien qu'elle poursuit ses lectures cherchant à réfléchir encore sur tout cela mais revenant toujours à cette vision pessimiste, tranchante, dure envers l'être humain. Elle accorde, peu de bonté à l'être humain. Ayant été victime de viol, on pourrait la penser bloquée sur le plan sexuel, mais ce n'est pas le cas. En revanche, elle ne s'attache pas. Pour elle, même dans le milieu militaire, tout le monde agit selon ses propres intérêts. Elle voit d'ailleurs, le milieu militaire comme un milieu de concurrence puisqu'il faut y être bien souvent le meilleur. Elle confond parfois, malheureusement, la devise du "Qui ose gagne" à "Que le meilleur gagne" malgré qu'elle connait bien la signification profonde de la devise de son ancien corps armé.

Langues :

Anglais (accent néo-zélandais et sans accent)
Français, Arabe et Chinois
Langage des signes

Phobies :
Le passe-temps favori de Marama, c'est de faire peur aux autres, alors, forcément, elle, elle prétend n'avoir aucune peur, et d'ailleurs, elle adore les films d'horreur.
Forte de sa pratique du sport extrême en Nouvelle-Zélande, d'une culture Maori héritée de sa mère et de son caractère bien trempé, et même, ayant déjà mangé des insectes dans des festivals "Wild Food", elle ne montre aucune phobie a priori. Mais, elle a bien une crainte, celle de devoir se balader nu dans des lieux publics parce qu'on lui aurait chouré ses habits...

Objet choisi :
Son chiot shiba Foxtrot.

Depuis qu'elle l'a eu alors qu'elle avait été affectée à l'armurerie de l'armée de Terre de la New Zealand Army l'éloignant du terrain, à l'image d'Obélix, Marama ne quitte pas son chiot qu'elle emmène partout, y compris à l'armurerie, ses confrères et consœurs habitués, et, lui, il la suit partout, quitte à se cacher. De sa taille de chiot, l'animal parvient à se faufiler pour.

Spoiler:




Compétences


Personnel Militaire

Compétences de bases Compétences Secondaires

  • Corps à corps : 1
  • Maniement d'armes à feu : 9
  • Résistance à la douleur : 3
  • Pilotage : 0
  • Technologies : 7
  • Soins : 1
  • Esprit d’équipe : 3
  • Influence/leadership : 1
  • Sang froid : 3
  • Rapidité d’esprit : 1

  • Tir avec arme primaire : 2
  • Maniement d’arme blanche/primaire : 2
  • Explosif : 2
  • Infiltration : 0
  • Stratégie / Tactique : 0
  • Capacité d'explication : 0
  • Survie dans la nature : 0

Lorsqu'elle a été déployée sur le terrain, rattachée à des équipes d'assaut terrestre, elle n'a exercé aucune mission usant de compétences d'infiltration, déployée en général après ce genre d'équipes lorsque infiltration décidée, de pilotage ou de survie, et n'a peu encadré d'équipes, ayant obtenu le statut de caporal lorsqu'elle reçut la responsabilité d'une armurerie dans l'Armée de Terre. Elle n'a donc jamais pris de décisions en stratégie et n'est peu enclin à user d'une capacité d’explication. Elle ne connait le corps à corps qu'en théorie et a peu pratiqué puisqu'elle a toujours effectué des opérations avec des armes à feu et en général en support/saturation et à part les bandages (et encore ça la saoule) elle pratique peu les soins (c'est à un personnel médical de la soigner !)

Résistance à la douleur : 3, Elle a déjà été otage et a vécu une longue torture dont elle a fini par être libérée par des frères d'armes. Avant l'armée, elle a par ailleurs subi une agression sexuelle, qui est d'ailleurs à l'origine de son abandon de sa vocation de carrière en droit et de sa vocation militaire qui s'en est substituée.

Esprit d’équipe : 3 , Elle a fait partie d'équipes lorsqu'elle a été déployée sur le terrain. A l'armurerie, pour elle, hors de question que des armes non opérationnelles soient remises entre les mains de ses frères et sœurs d'arme, et, en ce sens, elle a un grand esprit d'équipe. Malgré tout, sur le terrain, Marama est distante, fermée, se préoccupe peu des autres, et reste peu motivée à expliciter. Elle ne croit pas trop en la fraternité dans le corps armée, et ce, même si elle a été libérée par des frères d'armes lors de sa détention. En effet, elle a quelque chose de très froid et très rationnel (dans le sens peu enclin aux sentiments) voire une vision acerbe du monde, qui fait que, pour elle, selon son point de vue qui sera celui qu'elle expliquera, l'escouade n'a que suivi les ordres de la libérer parmi d'autres. Elle croit cependant en l'entraide et, de son caractère de gagnante, à l'équipe qui a un but (équipe sportive, militaire, etc.) En bon néo-zélandaise, elle est d'ailleurs fan de rugby et soutient les All Blacks. Elle ne rate jamais leurs matchs, et, dès qu'elle le pouvait, elle allait les voir en stade. Elle aime aussi le foot US et a une préférence pour le poste de running back (malgré la popularité du quarter back). Lorsqu'elle va en stade, elle se maquille aux couleurs de l'équipe, s'y rend avec des banderoles, etc.

Maniement d'armes à feu : 9, Elle a une connaissance encyclopédique sur les armes à feu et elle sait se servir de tous les types d’armes et elle les répare comme personne. Elle a été recrutée par le programme Atlantis pour cette expertise. Si elle n’a pas 10/10, c’est que ce n’est pas pour autant une tireuse d’élite sur le terrain. Par contre, elle connait les armes mieux qu’un tireur d’élite. C’est une surdouée en la matière. Inutile de la challenger à démonter une arme à feu, la nettoyer et la remonter, vous perdrez. Au-delà de la réparation, elle manie toutes les armes, de plus en plus surtout pour les tester (nouvelles rentrées d'armes ou armes réparées pour un contrôle qualité)

Technologies : 7, Elle connaît bien les technologies, et surtout militaires, dont les armes à feu, mais a toujours su aussi manipuler des technologies de manière générale, si bien que, lorsque le SGC testa son aptitude à comprendre et manipuler des armes aliens, elle montra de très bons résultats, l'entretien et la réparation des armes aliens lui étant même accessible. Pour autant, ce n'est pas comme manipuler des armes à feu qu'elle a connu depuis toujours ou presque - depuis son entrée dans l'armée. Mais c’est comme si, elle avait une grande intuition naturelle, à comprendre toutes les armes à feu (ou énergie) et pas mal de technologies surtout de guerre. Elle a une grande intuition sur la matérialité de la guerre (mais pas la stratégie de guerre en revanche, la seule stratégie qu'elle applique étant, "à chaque situation son arme et chaque arme sa situation, excepté, comme toujours, pour quelques exceptions").

Explosif : 2, Elle n'est pas très "boom" bien que de sa culture d'armurière elle a une culture générale sur les explosifs qu'elle se doit de tenir à jour pour gérer les explosifs de l'armurerie dont elle s'assure toujours d'un stockage sécurisé. Elle sait manipuler des grenades et du C4 (qui pour elle est suffisant sur le terrain) mais ne manipule pas les autres explosifs. Après tout, pourquoi s’embêter avec ça, elle serait du genre à dire, alors qu'un rail lance-grenade ou un lance-roquette font des miracles.

Maniement d’arme blanche/primaire : 2, Elle a une très bonne culture des différents couteaux de combat des différents corps armés et s’intéresse toujours à affûter ses connaissances sur les armes blanches de manière générale car elle les apprécie autant que les armes à feu. Cependant, elle les manipule assez peu, bien que davantage que les explosifs.

Tir avec arme primaire : 2, Même avant son engagement dans l'armée et pendant ses études de droit dans le supérieur, elle a toujours eu une passion pour les armes. Comme loisir, elle a toujours un peu pratiqué le tir à l'arc et l'arbalète. Elle se prenait aussi de passion pour les armes maoris, la culture maori étant une culture très guerrière qu'elle connait bien (lances, massues, etc., armes fabriquées avec des éléments naturels) mais qu'elle connait seulement par simples multiples visites de musées.



Données d'un passé chargé



Âme sensible s’abstenir, j'ai du sang qui dégouline de mes lèvres, ma tête, penchée vers avant, j'en laisse s'écouler, sur mes genoux et sur le sol. Mes mains, que je sens ligotées sur le dossier de cette chaise où je suis assise, tout comme mes chevilles qui me serrent tant les attaches sont serrées. Je vois trouble. Je peine à redresser mon visage, maladif, rué un peu de coups, mes lèvres déshydratées, mes yeux cherchant une once de lumière. Je crois que je suis dans un sous-sol. Il y a, en hauteur, une fine lucarne, qui, je crois, donne sur la surface d'un désert que je me mets à maudire. J'aime les étendues sauvages, mais, je crois que les déserts, ce n'est plus pour moi... Et puis, je n'ai jamais aimé les déserts, qui du sable, enraillent les armes. Il n'y a pas pire environnement pour les armes à feu.

J'ai froid. Ils m'ont déséquipé de mes armes, déshabillé de mon uniforme aussi. Je ne suis guère qu'en débardeur et en petite culotte. Sans doute, la nuit est tombée, et c'est ce que je redoute, les nuits si froides ici, à ne pas pouvoir en tenir toute la nuit, surtout, dans cet accoutrement. Accoutrement ? Comment pouvais-je avoir encore un vocabulaire aussi soutenu dans toute cette merde ? Je ne me refaisais pas. Je devrai cesser la lecture un jour. Ce n'est pas chose très militaire. Ils m'ont, retiré mes chaussettes, et je crois que c'est ce que je regrette le plus aussi bizarre que cela puisse paraître. J'ai tout le loisir ainsi de contempler mes pieds que je crains voir virer dans le blanc. Je n'ai aucune marque sur ces pieds, et, je ne sais pourquoi, une part en moi trouve cela étrange, alors que je suis criblée de blessures sur tout le corps, les bras et le torse, sans parler des entre cuisses et des cuisses ou encore des jambes.

J'ai comme, une semence inconsciente qui émerge, qu'un jour je remédierai à ce manque, que je marquerai mes pieds, comme pour me sentir plus appartenir encore à la terre, dans cette envie sauvage, primaire, tribale, de m'accrocher à la terre. Comme cette envie, de me faire solide, de chercher de la solidité, tant, ici même, j'en avais tant besoin, pour persévérer. C'est silencieux. Pour combien de temps ? Je développe comme, une psychose à vouloir tout entendre, cherchant même, à entendre quelque chose, alors que non, ce n'est que le silence qui règne. J'aimerai tant, mais tant, être ailleurs. Je gémis et pleure. Je ne sais plus, où chercher résistance. Je respire, difficilement, mais la toux m'évite.

Et puis, soudain, j'entends une lourde porte s’ouvrir, je sursaute alors, et, malgré moi, je frissonne et panique, malgré la militaire. "Non, non". Je répète, déboussolée, en anglais et en arabe. "Non, non" Les trois hommes, cagoulés, revinrent là avec electro-chocs. Je venais de passer un interrogatoire, torturée au couteau et aux chocs électriques, où je n'avais cessé que de répéter mon nom, mon grade, mon matricule et ma date de naissance, comme on me l'avait enseigné dans la NZSAS lors de mon stage de survie SERE à l'épreuve de l'interrogatoire de 24h. Je sentais, comme commencer à perdre la boule, avec les chocs électriques qu'ils m’infligeaient à répétition et s’apprêtaient à m'infliger de nouveau. Ca désordonnait le cerveau cette merde, au point de parler davantage. J'imagine que c'est pour ça qu'ils étaient passés à ça. Ils venaient de me donner une pause. J'avais cru, j'avais, espéré, que l’interrogatoire avait cessé. Je n'étais plus vraiment moi-même. Je n'étais plus qu'un pauvre petit animal qui n'en pouvait plus de résister. Mais, il était hors de question que je donne la localisation de mon campement. Pas par noble compassion, mais parce que j'avais été formé, éduqué, à ne pas le faire, et que cela aurait été une honte, et que je ne rentrerais jamais non, si je la donnais. Je préférai faire, comme dans ces films se samouraïs, le hara-kiri. Les maoris étaient comme ça eux aussi, de fiers guerriers. Bien que, je me souviens, de la danse maori, certains gestes n'étaient réservés qu'aux hommes et d'autres aux femmes. Je n'aurai pas été moi guerrier à cette époque car les femmes ne pouvaient pas en être... Ca ne m'étonne pas plus que ça... Même dans l'armée aujourd'hui, on ressent ça...

Cette culture de l'échec. Bien sûr, si tu échoues, on t'en responsabilise et tu continues, mais tu sais que t'es la dernière des merdes quand on te dis ça. Je ne voulais que, jamais, on ne dise ça de moi. Alors... Plutôt crever...

Je crois qu'il est mieux que je censure ce qui allait venir, que je vous parle à la place, de tous ces souvenirs qui me sont revenus à l'esprit, pendant ces alternances de tortures et de pauses, jusqu'à l'arrivée de mes frères d'armes... enfin... si mes frères d'armes viennent... si on leur avait donné cet ordre... D'autant plus que, les cagoulés viennent de m’administrer par piqûre de l’adrénaline, pour me faire tenir plus longtemps, que la torture dure et que je crache le morceau... Et je sens alors, comme mon cœur s'accélérer, ma vue revenir, mon corps se tendre, et, ma respiration, s'agiter... Pourvu qu'ils arrivent... mes frères d'armes... Pourvu que je tienne... Si je n'avais pas eu dose d’adrénaline, sans doute je serai là, à chouiner, leur supplier, qu'ils en finissent de moi, que je n'en pouvais plus, que je ne savais rien, qu'ils pouvaient me laisser là comme une merde ou me tuer pour que la torture cesse. Mais, de nouveau ayant énergie grâce à la substance, je répétais, inlassablement, mon nom, mon grade, mon matricule, et... ma date de naissance...

*

Je suis née le "17 juin 1987" à Christchurch. Et, j'ai toujours été une fille maniérée, qui se maquillait et, dès très jeune, qui s'intéressait qu'aux gars les plus populaires de l'école, ayant toujours eu de bonnes notes, mais ne voulant au grand jamais et évitant à tout prix qu'on me taxe d'intello ou de première de la classe. Alors, bien sûr, au lycée, j'étais de celles qui étaient très sensibles à la marque de voiture que possédait le jeune homme. Je voulais devenir avocate. Je m'en fichais de défendre des innocents ou des salopards. Tout ce que je voulais, et je vais être franche avec vous, c'était de gagner de l'argent, de ne jamais manquer de rien, d'avoir un certain standing de vie. Je ne savais pas trop si c'était vraiment moi, mais, après tout, j'adorai lire les codes de droit, éplucher les lois et les jurisprudences. J'ai toujours cru, et je crois encore, que l'homme ne se motive que pour le sexe ou l'argent. J'avais terriblement hâte de plaidoyer, de porter la robe des avocats, que, pendant mes études universitaires, je préparais, studieuse, mes examens et le concours du barreau. J'avais pris l'option de la philosophie du droit que tout le monde fuyait et je m'en cachais alors de suivre cette matière. J'avais toujours eu envie d'appartenir à une élite. Bon, pas la Jet7 non plus, quoi que ! Je lisais alors autant les grands philosophes en cachette que je regardai la télé-réalité et lisait des magazines people ouvertement parce que cela donnait sujet de discussion en société. Du moins, la société civile...

Un soir, alors que je marchais en direction d'un arrêt de bus pour rentrer à Lyttelton, partant de Christchurch après une soirée arrosée, ma vie allait prendre une autre note plus dans les bémols. Je vous ai déjà dit que je joue du saxophone ? J'aime le jazz et je joue du saxophone. J'avais obtenu mon concours, d'où la soirée arrosée. J'allais pouvoir devenir une avocate. J'avais salué mes camarades de promotion en quittant le bar à une heure un peu tardive mais pas plus que d'autres fois. Je n'ai jamais atteins cet arrêt de bus. Ce soir là, j'ai été suivi par un ex, qui m'a agressé et violé. Un électro-choc, et, je prononce son nom au lieu du mien, "Valentin." Quel nom pourtant charmant, me diriez-vous, n'est-ce pas ? Un nom, qui fait pensé que, ses parents l'ont aimé, pour l'avoir appelé ainsi. J'ai toujours aimé son prénom jusqu'à ce jour. J'ai eu honte de moi, car, après m'être débattue et avoir crié, je n'ai fini par ne rien faire, et, à attendre. Le voisinage, alerté, m'a aidé et m'a secouru. Sur le coup, je n'avais pas vu le visage de mon agresseur dans la nuit, ou, dans la censure. J'ai été amené à l’hôpital. On m'a incité à faire un prélèvement ADN. Chose que, j'ai alors faite. Tout le long, j'étais atteinte de mutisme, et j'avais préféré montré ma carte d'identité plutôt que de citer même mon nom.

Plus tard, après une enquête, j'ai appris l'identité de mon agresseur et j'ai été appelé à témoigner. J'y suis allée. Je suis, allée au tribunal, pour la première fois et, je le souhaitais soudain, la dernière fois. Par la suite, je ne me suis pas présentée à mon école d'avocat après les vacances d'été. Je ne me suis inscrite à aucune école. Et puis, durant l'été, à un arrêt de bus, l'arrêt que j'aurai dû prendre ce soir là, et qui, alors, m'avait donné un certain effroi plusieurs jours après mon agression, je vis une affiche plébiscitant le recrutement à l'armée de Terre. Vous savez, le fameux, "L'armée de Terre recrute". Je suis restée devant, en attendant mon bus. Ce jour là, j'avais un collier, une réplique du vif d'or au Quidditch en bijou pendouillant au niveau de mon ventre, vif d'or que je touchais d'une main. C'était ma mère qui m'avait offert ce bijou que je portais très souvent. J'aime beaucoup les sports, comme, le rugby ou le foot US, ayant été à des matchs avec mon beau-père, mais aussi les sports fictifs comme le Quidditch et le TrollBall. De l'autre main, je tenais la bretelle de ma besace. Puis, au final, j'ai raté mon bus qui était passé derrière moi. A la rentrée, avec le courrier que j'avais reçu de l'armée, j'ai appris à mes parents que je rentrais dans l'armée de Terre. J'avais passé les examens d'entrée en cachette que j'avais réussis comme me l'apprenait le courrier. J'y ai fait mes classes. Mais, l'armée ne me suffisait pas. Je devais, comme toujours, appartenir à une élite. Alors, j'ai préparé le concours de la NZSAS. Et...

Et me voici.

Et me voici à me faire électrocuter. J'en tressaille. Je ne le sais encore, mais, à force, je finirai par avoir des séquelles, à en faire plus tard, des crises épileptiques, fort heureusement, pas suffisamment et n'avoir qu'un diagnostic partiel, m'autorisant à poursuivre une carrière militaire. Je m’essouffle et penche la tête, qu'on, me reprend, en me giflant, et me reposant question. On me menace de m'asperger d'eau, ce qui, à vrai dire, serait une bien mauvaise idée. Et puis, et puis, j'entends à nouveau la porte lourde, des éclats de voix, des tirs aussi, quelque chose de, plus bruyant. J'entends la guerre. Deux des cagoulés partent, et, un reste. Ou, devrais-je dire une, à en juger de sa silhouette.

Devant moi, soudain, ma tortionnaire, alors qu'elle avait tenté de réagir mais trop tard, est tuée d'une balle, et moi, je suis un peu aspergée de sang. On me libère, mais, les militaires, je ne sais sur l'instant si c'est bien ceux de mon armée, avec leurs cagoules eux aussi, comme nous portons tous, pour masquer nos visages sur le terrain. Je mélange. Je suis portée. Je ne suis pas la seule à avoir été libérée ce jour là.

*

On m'avait libéré de ce bordel. On m'avait rapatrié. J'avais quitté le terrain quelque temps et on m'avait bloqué l'accès au terrain malgré ma persévérance à redemander du terrain mais c'était toujours trop tôt pour eux. Trop tôt ? Je ne comprenais pas pourquoi. Alors, je passais du temps en caserne, et, je passais du temps à reprendre les autres sur l'usage de leurs armes. J'en finissais par nettoyer leurs propres armes, voire, à en réparer une un jour d'un camarade. En effet, ce jour là, il n'y avait personne à l'armurerie de notre escadron, et, ça devenait agaçant pour nous d'attendre. De plus que, nous devions nous présenter à notre Caporal, à une heure très précise, avec notre matériel nickel. J'avais déjà traîné à l'armurerie, observé les réparations, posé des questions par curiosité. Bien sûr, ce jour là, ma réparation n'avait pas été impeccable, mais elle avait été assez bonne.

Et puis, alors que j'avais décroché enfin ma prochaine mission de terrain, voilà que j'avais été convoqué dans le bureau du Lieutenant, qui, lui, m'avait appris mon affectation à l'armée de Terre de mon pays, dans une armurerie. J'avais eu un regard soutenu pour lui, trop dans le refus.

Je lui avais demandé, "Lieutenant, permission de vous demander, si je refuse cette affectation, que se passera-t-il ? " Le Lieutenant avait ses mains l'une dans l'autre les avant-bras posés sur mon dossier et son bureau. Il avait une droiture impeccable. Il avait été un modèle pour moi. "Refuser une proposition du QG de l'armée de Terre avec une perspective de carrière et de nomination au grade de Caporal ? " Avait-il précisé les choses, posément, avec fermeté par ailleurs, comme il l'était ce Lieutenant. Il m'avait déjà auparavant précisé, qu'à l'issue de ma formation, si cette dernière était concluante, on me proposerait un grade et des responsabilités avec. J'avais compris qu'il s'agissait bien que d'une proposition, mais, clairement, que la proposition ne se refusait pas. Sans doute, parce que, il serait difficile d'assumer ce refus vis-à-vis des autres, à moins peut-être, d’exercer un droit de retrait, mais je n'avais aucun motif en tête pour l'invoquer. J'aurai pu, invoquer le fait que l'armurerie était trop dangereuse pour moi, avec tout le matériel, que je ne me sentais pas capable de prendre en charge, dont les explosifs où j'avais des lacunes, mais ça me paraissait trop me dévaloriser. On me "faisait ça" parce qu'on ne me voulait plus sur le terrain. J'en étais sûre. Je le prenais comme une punition. J'avais bien vite oublié que j'aurais pu être envoyée sur le terrain si du même temps je n'avais pas eu cette proposition mais cela ne me renforçait dans ma supposition qu'on m'évinçait, car, pourquoi ne pas attendre que je fasse cette mission ? "Compris Lieutenant. J'accepte cette affectation." J'avais acquiescé sans tourner autour du pot et avec droiture aussi droite que mon Lieutenant. J'avais ainsi accepté.

*


J'étais trop fière pour dire que, au final, ça me tentait bien cette proposition. J'avais toujours adoré les armes, depuis la fin du lycée et l'université. J'ai une sœur. Une demi-sœur. Je vous l'avais déjà dit ? Elle gère un musée sur la culture maori. Elle y est rentrée tôt, avec un diplôme en apprentissage, jusqu'à gravir les échelons. J'aimais m'y rendre à son musée et l'attendre dans le couloir des armes. Elle me rejoignait, et, on allait se prendre un café, et on discutait jusqu'à ce qu'elle s'aperçoive et moi aussi, que notre pause avait été dépassée. On se retrouvait quelques soirées, après mes cours à l'université, et elle, après sa journée de travail, et on allait faire du tir à l'arc ensemble en club. Ma sœur, lorsqu'elle avait appris que j'irais dans l'île du Nord, à Wellington, elle m'avait offert un chiot. Au début, je le prenais en bouts de bras, comme un bébé horrible que je ne voulais guère avoir. Cela m'arrive encore. Je l'avais baptisé Foxtrot, au grand désarroi de ma demi-sœur, mais je n'étais pas revenu sur ce prénom. En vrai, je l'adore ce chiot, mais j'ai encore dû mal à l'éduquer...

A Wellington, mes journées se répétaient. J'y avais comme une routine. Ce que, j'adorai à l'armée, c'était qu'on y avait peu de frais, et tout loisir alors de dépenser sa solde dans ce qu'on voulait. Pour moi les fringues. Je payais à peine ma location à la caserne et y mangeait toujours au réfectoire. Dehors, c'était alors avec immense plaisir que je faisais les magasins, allais au cinéma, sortais en soirées, dans, une ville, qui bougeait, près de la mer avec ses côtes et ses plages. J'y sentais presque un léger petit air de Californie, du moins de ce que j'imaginais de la Californie, car je n'ai jamais été aux États-Unis. Je m'y plaisait bien, vraiment bien ! Je retrouvais ce travers que j'avais, à m'intéresser aux hommes qui avaient la belle voiture, à, toujours, avoir des goûts de luxe ou presque. Bref ! Je revivais ! Avec mon statut de Caporale, j'avais quelques responsabilités, chargée pas que de la réparation mais aussi des stocks de l'armurerie et des commandes de l'armurerie, de l'arrivée de nouveaux matériels et des tests de ces derniers, ce genre de choses. Les choses, elles se faisaient avec grand naturel pour moi. Au final, je ne faisais pas un métier si différent de ma demi-sœur désormais, bien que pour moi, les armes servaient sur le terrain. A l'armurerie, je venais avec mon chiot, qui avait un peu grandi, mais qui était toujours jeune petit chien, et tout le monde devait faire avec.

Un jour, j'avais reçu à l'armurerie de nouvelles pièces en réparation, un lot d'armes, globalement américaines, avec des modèles qu'on n'utilisait pas dans notre corps d’armée ou peu. Ça m'avait paru bizarre mais je les avais réparés comme j'aurai réparé nos autres armes. Je les avais consignés comme toutes les armes réparées. Elles avaient été récupérées par la suite par un homme que je n'avais jamais vu et qui s'était présenté comme membre du SGC. Il portait une mallette. Je lui avais apporté les armes et, il les avait examiné, consciencieux, examinant l'état de ces dernières une par une. J'avais affiché une moue, un peu désobligeante, car je n'avais pas que ça à faire, surtout que, je les avais testés, et je savais bien alors que tout allait bien moi. "Parfait tout cela." Bien sûr que c'était parfait. Je lui avais adressé un regard presque ironique. Je ne savais pas s'il s’agissait d'un gradé ou non alors j'avais préféré ne rien commenter mais ce n'était pas l'envie qui m'en manquait. "J'aimerai toutefois les tester sur votre stand de tir." Je l'avais regardé en deux fois. "Très bien." Je lui avais répondu avec une droiture pédante. La confiance règne ! Je pouvais finir par déduire rapidement que j'étais sans doute évaluer ou quelque chose comme cela. J'étais allée chercher un grand sac pour y ranger toutes ces armes, une par une, puis, j'avais refermé ce sac, similaire à un grand sac de sport mais miliaire. Ça me paraissait déjà bien lourd à porter. Mais, j'avais tout de même porté tout cela sur mon épaule et avais amorcé la marche jusqu'au stand de tir où j'avais déposé le sac puis avais fini par mettre un casque de protection anti-bruit. Je n'allais pas m’abîmer les oreilles pour ces essais inutiles ! Quant à lui, il avait posé sa mallette, qui, je devais bien l'avouer, m’intriguait. Il avait essayé, une par une, toutes les armes. J'avais observé, à chaque fois, et, j'avais regardé, à chaque fois la cible, curieuse de savoir s'il visait dans le mille ou pas. Lorsqu'il visait à côté, je levais les sourcils, avec une moue, comme critiquant, et pas, positivement. J'avais un côté assez dédaigneuse. Pour autant, bien malgré moi, il visait bien souvent dans le mille. Je feintais de trouver cela admirable. Puis, tout d'un coup, il m'avait proposé d'en tester une. Était-ce vraiment le moment ? Emballé par le défi, j'avais tout de même pris une arme, pas la plus facile à manier, histoire de bien lui montrer de quoi j'étais capable, et avait tiré à mon tour, faisant de bons résultats, puis, j'avais rabattu l'arme, me représentant à lui, sur une moue un peu fière et hautaine. "Bien, et, dites-moi, que pensez-vous de ces armes ?" Avait-il dit soudain et avait-il alors posé sa mallette sur la table du stand près des armes à feu l'ouvrant à mon regard sur deux armes que je ne connaissais pas. Il y en avait une, comme, en forme de serpent, et une autre, une arme de poing, mais avec une allure assez "organique". Je le ne savais pas encore mais il s'agissait d'un zat Goa'uld et d'un handblaster Wraith. Je les trouvais très étranges. Peut-être, leurs côtés "lisses". Mais, je m'étais décidé à les prendre en main, pour les examiner un peu plus, sous le regard du gars du SGC. Puis, allant vers la cible avec l'une d'elle, le handblaster, j'avais essayé de tirer, sans succès. Le membre du SGC avait eu un sourire car, je ne le savais pas encore mais, je ne pouvais pas tirer avec cette arme. Il fallait un gène Wraith. "Vous ne pouvez pas vous en servir. Essayez donc l'autre. " "Quel intérêt d'une telle arme ?" J'avais déclaré en toisant l'arme avec un air hautain et la redéposant, prenant ensuite l'autre arme et m'apprêtant à la tester sur la cible. "Eh bien, vous, vous ne pouvez pas l'utiliser, mais d'autres le peuvent. Pressez une fois. Une seconde fois pour tirer." J'avais alors, suivi son conseil, et avait tiré avec l'arme en forme de serpent. J'avais eu une franche surprise qui m'avait figé lors d'un instant. Je venais de tirer avec une arme qui... produisait de l'énergie ?! Était-ce une nouvelle invention militaire ? Ou...?

"Vous avez toujours voulu appartenir à une élite, n'est-ce pas, Caporale Sneel ? J'en ai une à vous proposer où vous tiendrez un poste, disons, équivalent, mais dans un environnement quelque peu différent... "

Comment votre personnage a-t-il vécu le moment il a pu poser les pieds sur Atlantis ? Ses premiers pas sur la Cité des Anciens ? :


J'étais arrivé par le Dédale avec Foxtrot que j'avais porté dans mes bras. Pendant le voyage, j'étais restée pas mal de temps assise, jusqu'à me décider à visiter le vaisseau, du moins de ce que je pouvais en visiter, en gardant Foxtrot avec moi. J'avais délaissé ma valise sur place, avec tous ses autocollants dont on pouvait facilement déduire que j'étais soit militaire soit fana du milieu militaire. Il y avait un autocollant de la NZSAS et sa devise. La NZSAS, ça avait été difficile pour moi de la quitter, ce groupe d'élite. J'imaginais déjà que, je devrais m'attacher peu à peu à l’écusson d'Atlantis désormais, cette nouvelle élite que je m’apprêtais de rejoindre. Ok, je devais bien l'avouer, j'avais un côté "club VIP", d'élite ou autre. Je gardais Foxtrot dans les bras, car, il avait trop le malin plaisir de fouiner partout et je ne voulais pas qu'il se retrouve à la commanderie. J'avais trouvé un coin pour le lâcher un peu et le laisser se dégourdir ses pattes. Étonnant que, peu à peu, je me mettais à penser à lui, à son confort, avant de penser au mien. Je m'étais accroupi, sur mes rangers, un bras sur mes cuisses alors, l'autre venant de sa main jusqu'à ma joue, à le surveiller. Je portais pour sûr mon uniforme militaire avec le drapeau de la Nouvelle-Zélande en guise de décoration en épaulettes avec mon grade. En dehors de l'armée, je portais des robes, ce genre d'habits, qui auraient été malvenues, dans ce contexte d'affectation militaire. Je sortais une balle de ma veste militaire pour jouer avec Foxtrot, lui envoyant la balle, avec laquelle, il jouait tout seul, puis, il finissait par me la rapporter, très vite dans l'envie qu'on joue ensemble. Je ne comprenais vraiment pas sa jovialité.

Le temps passant, bientôt, le Dédale arriva à destination, et cette information passa en guise d'annonce générale. Je m'étais empressée de prendre Foxtrot dans mes bras avec la balle et m'étais pressée du pas à rejoindre ma valise et mon assise de passagère militaire. J'étais arrivé juste avant "l’atterrissage". Puis, arrivant à la Cité, je descendis du vaisseau, jusqu'à une vue imprenable sur la Cité. Derrière moi, roulait de ma main, ma valise, jusqu'à un militaire, un première classe, le première classe Hale, qui me salua et montra ainsi respect de mon bien maigre grade. Je le trouvais, toutefois, un peu léger sur le salut, mais bon, il avait le mérite d'être là. Je lui rendis salut militaire avec droiture. Il était plus grand que moi et très brun. Son drapeau, il indiquait qu'il était portugais. Il posa un regard sur Foxtrot que je n'appréciais pas du tout. Je le repris alors "Un problème, première classe ?" J'avais pris le verbe de mon ancien Lieutenant de la NZSAS à reprendre toujours dans ce style là, par question qui avait réponse évidente. "Aucun." Il me sollicita à le suivre pour me montrer l'armurerie, de là, j'appris qu'il était aussi de l'armurerie et que je l'aurai alors comme subalterne. Je le sentais bien plus à l'aise à l'armurerie, bien plus consciencieux aussi, il me fit une visite où je n'avais rien à redire, très pro et militaire. J'avais pu percevoir un sourire de lui, un peu carnassier, lorsqu'il évoquait les armes. Il devait être aussi fan des armes que moi, sauf que, moi, je ne montrais rien. Durant toute la visite, j'avais gardé Foxtrot dans mes bras, pour ne pas qu'il ne gène la visite. "Voilà mon Caporal." Hale avait-il conclu la visite. "Bien. Montrez-moi toutes les demandes de réparation en cours, le carnet des stocks et celui des armes congédiées, celui des commandes ainsi que les attentes d'équipements et de nouveaux équipements, et les dernières demandes par l'Etat Major à ce sujet. " "Bien Caporal." Aussi, le première classe m'invita à le suivre jusqu'au bureau. Je traînais toujours ma valise et Foxtrot avec moi. Oui, cela ne pouvait attendre, je voulais voir où était enregistré toutes ces informations, comment s'organisait la paperasse ici. Le première classe ne savait pas trop si je voulais aller au bureau ou rester comme "cliente". "Procédez. Montrez-moi. " Je lui avais précisé alors la directive en restant dans la partie"cliente" du bureau et l'invita ainsi à faire comme d'habitude. J'avais délaissé ma valise près du bureau et Foxtrot par terre. Le chiot put enfin courir un peu et se défouler. Hale me montra tout ce que je lui avais demandé. L'échange dura un certain temps. Cela ne me gêna pas qu'un première classe me forme quelque part alors que moi Caporale. Lui, il savait comment les choses se passaient ici, alors, autant tout prendre de ce qu'il savait, pour que je sois efficace et au plus vite. Mais, pour sûr, je n'en montrais rien et restais distante avec lui. Il me parla de Calahan, un gradé qui imposait une organisation particulière à l'armurerie, puisque, les armes et équipements de son équipe, devaient être entreposés à part, et scrupuleusement contrôlés, les membres signant pour chaque équipement détérioré, car bien souvent réprimandés par la suite là-dessus. Je sentais que Hale n'appréciait pas ça. "Très bien." J'avais acquiescé sans commenter. Je préférais encore observer tout ça avant de savoir si je devais remettre à carreau Hale ou me prendre la tête avec un bien plus haut gradé que moi ce qui irait à l'encontre de la discipline mais mon intérêt principal restait que cette armurerie tourne de la manière la plus efficace possible. "Autre chose que je dois savoir ?" "Pas qu'je sache." J’acquiesçais militaire par maigre hochement de tête. "Bien, vous m'assisterez et ferez les mêmes horaires que moi lors de ma première semaine. Première classe Hale, soignez votre salut ici comme à l'extérieur de l'armurerie. " Je préférais encore de m'assurer d'être bien formée quitte à être formée par un première classe lors de ma première semaine. Cela me tiquait un peu mais bon c'était ainsi. Une semaine, cela me paraissait suffisant pour m'adapter. C'était aussi l'occasion de voir comment mon subalterne travaillait ici et de contrôler son travail et son efficacité même si déjà je sentais que le langage soutenu ce n'était pas trop son truc, mais bon, cela ne me choquait pas trop pour l'instant, car, souvent, en armurerie, c'était ainsi. "Bien... Bien Caporal. Permission d'poser une question. Caporale. " "Accordée, mais, posez-vous la question, vous étés certain de vous et de votre question, première classe ? " Comme d'habitude, c'était là mon style, un mélange de mon passif de philosophie en droit et de mon ancien Lieutenant qui m'avait inspiré. En général, je n'aimais pas trop qu'on me pose des questions mais une question pouvait ne pas être idiote bien que je préférais toujours qu'on les pose à d'autres que moi. J'avais un côté partisane de la technique du moindre effort qui faisait que ça m'agaçait qu'on me sollicite pour des questions. "C'est que, Caporal, j'me d'mandais, vous allez v'nir avec votre chien ?" "Non, je vais l'empailler et le mettre à l'entrée." Hale eut un petit sourire carnassier qu'il ne put que lui échapper mais qu'il réprima. "Poursuivez votre travail première classe Hale. Nous nous voyons demain à la première heure, moi et mon chien, qui, pour votre gouverne, se prénomme Foxtrot, et, interdiction de le nourrir. " Foxtrot était encore sous croquettes. Ce serait catastrophique !




Derrière l'écran




Prénom ou Surnom :
Mahi
Âge :
30 ans
Comment avez-vous connu Atlantis Insurrection ? :
Partenariat VK
Connaissez-vous les séries Stargate ? :
Ouip ^^
Souhaitez-vous d'être parrainé ? :
Karola Frei est ma marraine
Multicompte ? :
Oui, ici Mikkel Hansen au rapport chef !
Codes du contrat :
Alpha, Anciens, Wraith,
Commentaires personnels ?:
J'adore trop le fo ! ^^


Arrogant-Mischief sur Epicode

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Invité
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Ven 12 Oct - 20:36

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Re-bienvenue sur le forum =)

Superbe ava et gif !!

Bon le toutou fait peur en bas xD En tout cas le rôle va être sympa !

Aller je te lance le dé pour voir si les anciens sont avec toi !

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Admin
Admin
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Ven 12 Oct - 20:36

Admin
Le membre 'Erin Steele' a effectué l'action suivante : Lancé de dés


'Gêne ATA' :
Marama Snell Deata10
Résultat :
Marama Snell Deatao10

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Invité
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Ven 12 Oct - 20:53

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Merciiiiii Erin =D

Haaaaan, le gène ATaaaa !! ^^

Merci pour ce lancé de dé !

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Matt Eversman
Caporal
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Sam 13 Oct - 9:49

Matt Eversman
Re-Bienvenueeeeeee ;-)

Va falloir faire tes preuves pour que Mattou te confie son précieux XD

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Invité
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Sam 13 Oct - 11:48

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such character, very role play, wow ^^

bienvenue à toi et que le doge soit avec toi

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Karola Frei
Major
Second responsable militaire
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Sam 13 Oct - 11:56

Karola Frei
Re bienvenue mon fillot biere Enfin quelqu'un à soudoyer pour piquer des armes à l'armurerie Arme2

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Invité
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Sam 13 Oct - 14:41

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Re bienvenue pour ton DC :)1

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Invité
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Dim 14 Oct - 17:54

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Merciiii les copains =D

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Matt Eversman
Caporal
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Lun 15 Oct - 18:07

Matt Eversman
Tu nous préviens quand la fiche sera terminée ;-)

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Invité
Invité

Lun 29 Oct - 14:29

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Couuucouuuuu ^^

Je repasse par ici car j'ai terminé la fiche de Marama pour candidature.

Les armes c'est la viiiie Arme2 Arme6

J'espère que la fiche plaira et conviendra ^^

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Invité
Invité

Lun 29 Oct - 15:06

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1ère VALIDATION / 3 — Félicitations, tu viens d’avoir ta première validation. Il en faut trois de la part des membres du staff pour que ta fiche soit classée dans les « candidatures acceptées ». Prends ton mal en patience cela ne va pas tarder



Fiche très agréable à lire. J'aime beaucoup le style de Marama, sa façon d'être tout ça, c'est marrant et ça jure entre l'armée et ce qu'elle est au fond.
Je suis sûr qu'elle devait être vraiment bien apprêtée pendant ses classes, du moins, les dix premières minutes, ça devait être marrant à voir !
De même que d'imaginer Foxtrot sur le Dédale (mais où faisait-il ses besoins ? xD).

Bref, j'ai bien aimé cette fiche, j'adore la conclusion aussi qui selon moi reflète bien toute l’ambiguïté de Marama entre ses allures de grandes dames, de pimbêche et de militaire compétent.

Toujours aussi travaillé ta fiche, ça fait plaisir =)

C'est chouette d'avoir un PJ à l'armurerie !

Re bienvenue sur le forum et au plaisir en rp !

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Invité
Invité

Lun 29 Oct - 15:44

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Haaaan merciii ^^
Merci pour ton retour et ta première validation =)

De même que d'imaginer Foxtrot sur le Dédale (mais où faisait-il ses besoins ? xD).

Elle a des sacs pour caca de chien sur elle et des gants aussi parce que sinon c'est mort elle ne ramasse pas ^^
Pour l'urine, eh bien euh... eh bien euh... Ça va sentir bon sur le Dédale ^^ Sinon, je pense qu'elle est du genre à avoir du désodorisant en petit format de poche sur elle et d'avoir utilisé ça dès que ça sentait le fauve à la caserne et pourquoi pas pour les odeurs laissées par son chiot x)



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Invité
Invité

Lun 29 Oct - 19:47

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2ème VALIDATION / 3 — Avec cette validation tu obtiens ta couleur et les portes du Flood du forum s'offrent à toi. Ta fiche est presque terminée, il ne te reste qu’un avis à obtenir.


Personnage qui à l'air intéressant hâte de le découvrir en RP :)1

Fait gaffe aux chiens des maitres chiens ils vont te le bouffer ta miniature :p

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Invité
Invité

Lun 29 Oct - 20:02

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Haan merciiii ^^

Fait gaffe aux chiens des maitres chiens ils vont te le bouffer ta miniature :p
Oh nooon mon petit Foxtrooooot looool =D ^^

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Matt Eversman
Caporal
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Mer 31 Oct - 20:26

Matt Eversman
Fiche plaisante à lire et personnage intéressant ;-)
Fais gaffe quand tu auras le fusil de Mattou en main

3ème VALIDATION / 3 — Validation finale ! Amuse toi bien chez les fous ! Tu peux faire ta fiche de « dossier personnel » et tu peux commencer à RP.

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Invité
Invité

Mer 31 Oct - 23:43

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Haaan merci Matt !!! ^^

Fais gaffe quand tu auras le fusil de Mattou en main
Comme la prunelle de mes yeux... cat
^^
J'y ferai gaffe ! Méga hâte d'avoir le fusil de Mattou entre les mains =D

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Invité
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Sam 3 Nov - 14:40

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Rang ajouté :)1

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Invité
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Dim 4 Nov - 15:14

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Haaaan merciiiii =D

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Invité
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Jeu 14 Mar - 19:24

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C'est l'ancienne fiche !
Merci de remettre RAPIDEMENT la fiche sous le nouveau format !

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