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Syndicat NO-ATA : Rejoins l'aventure !

 :: Cité d'Atlantis :: Niveau 4 - Quartiers du Personnel
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Dim 7 Oct - 0:55

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Syndicat No-ATA
Rejoins l'aventure !

action porte à porte


Chronologie : le 1er octobre 2018

Liam avait envoyé un courriel aux deux directeurs Steele et Hoffman pour leur annoncer son engagement à ouvrir un syndicat “NO-ATA” dans la plus grande spontanéité de sa propre inoculation foireuse.

(Échange de mails ici)

Ce syndicat avait pour objectif de défendre les droits des personnes qui n’avaient pas le gène des Anciens et de garantir l'accessibilité pour tous sur la Cité.

Liam avait peut-être un peu pété un câble sur le moment… entre le gros gamin et l’adulte engagé... Liam avait toujours été revendicateur. Plus jeune, sur Terre, il avait eu sa période écologiste. Liam avait une forte valeur de l'accessibilité. Cette histoire d’inoculation... foireuse… Et puis, le pompier avait ruminé cette inspection qu'il avait faite des accès de sécurité et d'évacuation en arrivant sur la Cité… peu concluante pour les non-ATA... et puis Joe… son vieux pote de la Terre… en fauteuil roulant... Tiens... Liam s'demandait soudain cqu'il en penserait s'il savait... Oh, il le traiterai de p'tit con comme d'hab et s'fendrait la poire...

Bref...

Cette entreprise allait peut-être aux antipodes des travaux de son propre supérieur Carson Beckett qui avait mis au point l’inoculation quoi que à vrai dire Liam pourrait prétendre qu’il rejoignait l’état d’esprit de ce projet au contraire étant donné que l’inoculation avait vu le jour pour permettre à tous d’utiliser l’équipement de la Cité des Anciens.

Mais, bien évidemment, Liam n’en avait pas parlé à Carson… Liam, ayant toujours été un peu rebelle et ayant toujours aimé défier la direction, n'aimait pas pour autant s'opposer à Carson car Carson était pour une fois le seul et unique responsable que Liam ne voulait pas trop faire chier alors que bah voilà avec son projet de syndicat il pouvait bien déroger à ça et bien le faire bien chier... Liam aurait aimé lui en parler et lui faire part de tout ça et s'assurer qu'il le foutait pas trop dans merde non plus et lui demander au passage s’il n’avait pas trop fumé la moquette aussi... mais il s'était animé d'un tout autre projet plus urgent selon lui : celui de vérifier qu’il faisait pas d’la merde et alors… de regrouper des partisans ! Car, voilà, Liam ne pensait pas recevoir une réponse à son courriel aussi rapide par le directeur Hoffman, dans l’heure même, avec des échanges à en finir par convenir à un entretien pour mardi prochain, le 9 octobre ! Euh…! Liam qui, lorsqu’il reçut et lut le premier mail de Hoffman avec en copie Steele, était en plein emprunt d'un ordinateur, superposa un logo ADN, y ajouta NO-ATA, imprima un tract à signatures, et se lança vite fait bien fait et au pas de course à recruter des partisans. Filou, il fit un détour à l’infirmerie, y lista toutes les personnes qui n’avaient pas le gène, cibles prioritaires de ce syndicat avant d'élargir à ceux qui avaient le gène mais qui seraient sensibles à la cause. De là, il frappa à différentes portes de la Cité, muni de sa liste de noms. Non ! Il y avait cause légitime à défendre !!




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Lun 8 Oct - 10:34

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Liam


Liam frappa à la porte du quartier de Natasha et attendit à sa porte. Liam l’avait rencontré dès son arrivée sur Atlantis et était parti en mission avec elle par la suite. Il savait qu’elle avait le gène puisqu’il se souvenait bien qu’elle lui avait passé un scanner médical qui fonctionna dans ses mains et pas dans les siennes à lui avant leur mission qu’ils avaient eu ensemble. Mais le syndicat ne se fermait pas aux ATA bien au contraire. Le syndicat s’ouvrait à tous ceux qui étaient sensibles à la cause du syndicat, à savoir, améliorer la vie sur la Cité pour les non ATA. Natasha avait toujours été de bons conseils pour Liam. Il ne savait pas si elle aurait envie de rejoindre le syndicat mais il se disait qu’elle pourrait y apporter beaucoup.

Natasha Avalon


Natasha était concentrée sur son ordinateur lorsqu’on frappa à la porte. Décidément, il était dit qu’elle n’arriverait pas à avancer son livre. Elle touchait pourtant au but, la fin approchait ! Dans un soupir, elle se leva pour aller ouvrir et se retrouver nez à nez avec un visage connu.

- Liam ?

Liam


« Natasha. » Sourit-il, avenant, sur un air charmeur en fin de compte, en jouant un peu la comédie du charme même dans le ton de sa voix. Il avait toujours rêvé de faire ça, de répondre comme ça, comme dans les films un peu, à la porte d'une jolie jeune femme. Il y avait un côté blagounette. La rouquine lui renvoya un sourire, amusée par sa fausse prestation de charme. Enfin bon bref ce n’était pas le moment aussi Liam lâcha un peu son faux numéro de charme avec Natasha et il enchaîna plus sérieux même si ça restait quand même du Liam tout craché, « Euh, vous allez bien ? Je ne vous dérange pas trop ? J’frappe chez vous, parc’que j’propose un syndicat, le syndicat NO ATA. » Marqua-t-il une pause. « Ce syndicat a pour but de défendre les droits des personnes qui n’ont pas le gène des Anciens et de garantir l’accessibilité à tous sur la Cité. J’me disais que la cause vous intéresserez peut-être ? »

Natasha Avalon


- Un syndicat ?

Natasha le considéra un instant interloquée. Un syndicat pour représenter les gens qui ne possédaient pas le gêne ATA ? Pourquoi pas, sur le principe ça ne pouvait pas être mauvais. Mais pourquoi avait-il pensé à elle ? Elle n’avait jamais réfléchi à la question dans la mesure où elle était née avec ledit gêne, elle n’avait qu’une vague idée des difficultés auxquels étaient confrontés ceux qui ne portaient pas ATA.

- Euh… d’accord, entrez je vous en prie.

La chambre avait été aménagée sobrement : un bureau avec un ordinateur portable et une paire d’enceintes, un lit deux places, un petit meuble TV avec une Wii U et une playstation 4, une bibliothèque, un petit canapé avec une table basse... Sur le chevet, une liseuse trainait en compagnie d’une adorable petite veilleuse, entre le bureau et la bibliothèque, la housse d’une guitare sèche était posée sur un pied pour la maintenir droite. Sur la chaise de son bureau trainait un t-shirt et un pull d’homme. John et elle passaient la moitié de leurs nuits ensemble, c’était devenu coutumier de laisser des vêtements chez l’un et l’autre pour des raisons pratiques.
Natasha désigna le canapé de la main pour faire comprendre à son visiteur qu’il pouvait s’asseoir.

- Pourquoi moi ? Je suis née avec le gêne, je ne suis pas la mieux placée pour comprendre les problématiques auxquels vous êtes exposés.

Liam


Sur l’invitation de Natasha, Liam entra en son quartier. Liam, un gars au tac au tac avec son environnement, ne put s’empêcher de jeter des regards sur ce qui l'entourait et sur le vif. Ca faisait partie, sans doute, de son côté filou. Et, notamment, avant de rejoindre le canapé désigné par Natasha et acceptant avec joie l’invitation à s'asseoir, il remarqua les vêtements plus larges, surement d’homme, sur la chaise de son bureau et aussi sa guitare par ailleurs.

Liam s’installa sur la canapé.
« Merci. » Il la remercia pour l’invitation.

Natasha lui demanda pourquoi elle alors qu’elle était née avec le gène et qu’elle n’était pas la mieux placée pour comprendre toute les problématiques de ne pas l’avoir sur la Cité atlante,
« Eh bien, en fait, c’est peut-être même justement pour ça que ce syndicat aurait bien besoin de vous. » Euh, ça paraissait peut-être très con et par extension même très Liam dit comme cela alors Liam enchaîna à étayer un peu plus son point de vue,
« J’veux pas qu’on croit déjà que, que ce groupe rejette les ATA. Ce qu’on, ce qui doit ressortir de ce groupe, c’est aussi une intention de-de, comment dire, vous m’connaisez quoi, j’fais mon rebelle mais j’veux la paix comme gars, j’veux qu’on reste en cohésion avec les ATA dans les réflexions qui seront proposées autour de la table. Le but, c’est pas de créer un camp ATA et non ATA. J’veux pas qu’ça dérive là-d’ssus. J’me disais que, enfin, vous avez plus de recul que moi sur les choses et j’ai besoin d’une représentante ATA, d’une garante de tout ça, alors... » Dit-il et finit-il par la désigner en montrant ses paumes de ses deux mains comme disant “alors voilà pourquoi vous” dans cette gestuelle.

Liam ne put s’empêcher de faire son Liam, « Vous êtes en couple ? C'est qui l’heureux élu ? » Demanda-t-il gamin et avec curiosité. « Allez j’dirai rien. » Lança-t-il un clin d’oeil mais Liam parut bien sincère. Il l’était tout le temps avec Natasha. C’était dû à leur rencontre. Elle lui avait fait un rapport sur la situation Morphéas et donc sur des choses encore confidentielles. Alors, Liam lui faisait confiance et plutôt à fond. Ils avaient par ailleurs partagé une mission délicate avec Frei et Ravix.

Natasha Avalon


Natasha écouta ses arguments poliment, réfléchissant à leur bien fondé. Il recherchait des médiateurs, des personnes pour limiter les conflits et la pseudo radicalisation du syndicat ? Et il avait pensé à elle. Pourquoi ? Sa personnalité calme avait peut-être motivé Liam à lui faire confiance, ou alors il manquait juste de potentiels volontaires. Après ce qu’ils avaient vécu ensembles avec les barbares, un lien s’était créé. IL était un peu tôt pour parler d’amitié, mais ce genre d’expérience marquait les esprits à jamais et rapprochait les personnes. Elle eut un sourire et leva les yeux aux ciels en entendant la question indiscrète du jeune homme.

- John… le colonel Sheppard. Ce n’est pas un secret, ajouta t-elle pour lui ôter ce petit air conspirateur qu’elle voyait se dessiner sur son visage. On pourrait se tutoyer non ?

« Heiiiiin… Ok. » Acquiesça-t-il filou pour Sheppard et sur le fait que ce n’était pas un secret sur leur relation. « C’est cool. » Dit-il spontané et souriant. « Ouais on peut bien sûr ! » Répondit-il pour le tutoiement.


- Ok… hum… alors, je suis française et j’ai du respect pour les syndicats, je pense qu’ils sont utiles quand ils sont gérés par les bonnes personnes. Sinon… ça peut vite devenir n’importe quoi. Qu’elles sont les revendications de ton syndicat, Liam ? Donne moi envie de vous rejoindre.

Liam


Liam se gratta l’arrière de la tête. Il ne s’attendait pas à ce qu’il devait donner envie. Liam ne s’attendait même pas à faire de la politique même… mais bon il n'allait pas confier ça parce que c’était trop tard maintenant... Liam avait eu l’idée comme ça et pouf. Aïe, euh, eh bien,
« Euh, on revendique la défense des droits des personnes qui n’ont pas le gène des Anciens et la garantie de l’accessibilité à tous sur la Cité. » Reprit-il son speech de base qu’il répétait à tout va et à chaque fois et partout, « C’est, en gros, un syndicat, mais aussi un genre d’incubateur, où on propose des axes d’amélioration pour la Cité, des suggestions de projets voire des projets et des actions syndicales aussi pour alerter sur les difficultés que rencontrent les personnes NO-ATA sur la Cité, que les gens en prennent conscience qu’c’est pas facile pour eux sur la Cité au quotidien ou dans leurs activités pro. Pis, voilà, ‘fin, obliger les gens à changer leur ADN quoi, par inoculation, non, c’est, c’est la Cité qui doit s’adapter à tout le monde et pas, et pas nous qui d’vons nous adapter à elle, surtout que, l’inoculation, c’est pas sûr à 100%, alors oui pourquoi pas, attention, on s’oppose pas à l’inoculation, on veut une Cité accessible à tous donc ok, j’m’opposerai pas à Carson et ses projets qui sont cools, qu’on soit bien d’accord, mais ça règle pas l’problème qu’c’est pas adapté pour tous comme Cité Atlantis. Pis, être NO-ATA, ça freine à l’évolution d’carrière, c’est évident, sur une Cité comme ça où tout ou presque est ATA. Et, et les accès d'évacuation, même rien qu’au niveau de la sécurité, c’pas adapté comme Cité, pas à tous, et, et même, regardes, toi tu peux utiliser le scan médical et pas moi, alors, alors j’sais pas faut, faut en tenir compte pour, pour bosser quoi. » Liam finissait là sur des constats personnels de pompier et d’infirmier mais il se disait que d’autres auraient sans doute d’autres constats dans l’exercice de leurs métiers. « Ca donne envie ? » Demanda-t-il. Bah quoi ? Liam était débutant en la matière... !

Natasha Avalon


A nouveau, Natasha tendit l’oreille et écouta attentivement les arguments de Liam. Il ne s’opposait pas à l’inoculation mais il voulait chercher des solutions pour faciliter le quotidien des non porteurs du gêne. C’était un combat honnête.

- Ok... je comprends mieux ta position. Le CODIR est-il au courant de tes projets ?
« Oui. J’ai échangé des mails avec Steele et Hoffman. J’ai un entretien avec eux mardi prochain. » Lui répondit-il. Il se gratta la tête. Il s’était embarqué dans quoi lui franchement ah la la mais bon trop tard c’était parti pour et fallait bien aller jusqu’au bout maintenant, « Je, j’voudrais juste leur montrer qu’c’est pas du vent tout ça et que quelques personnes sont déjà pour la cause et seraient près à rejoindre le syndicat à l’issue de cet entretien de mardi et pour… pour déjà commencer à négocier des trucs… un local tout ça… pour s’réunir tous sur tout ça... » Lui confia-t-il.

- Bon… je veux bien participer aux premières réunions. Si c’est sérieux, si l’ambiance me convient… pourquoi pas. Je sais pas si je serai très utile mais pourquoi pas. Tant qu’il s’agit d’ouvrir un dialogue et pas de jouer des poings évidemment.

Liam


Haaan ! Liam ne pouvait retenir son enthousiasme. Il joignit les mains trop enthousiaste avant de relâcher cette réaction toute spontanée et joviale et le geste. Il faudrait qu’un jour il pense à être moins gamin quand même, surtout maintenant avec cette histoire de syndicat,
« Han trop bien, merci Natasha, oui oui, et euh, oui, bien sûr, si, si ça te convient pas, tu peux, tu pourras partir. » Liam se gratta l’arrière de la tête. Euh ? Pas jouer des poings ouais c’était le but, si, de l’autre côté, ils étaient ouverts au dialogue eux aussi, Liam, de toute façon, se voyait mal décider tout seul de quoi que ce soit, il fallait que, que tout le monde se réunisse, et c’était bien qu’une personne pas trop pour les poings soit là, à ce moment là et dès la fondation du syndicat, « Han j’suis trop content qu’tu veuilles bien v’nir aux premières réunions. Bon, j’te propose pas une accolade j’suppose, parce que voilà, mais le coeur y est trop ! » Déjà parce qu’elle était en couple, même si bon, en couple ou pas, Liam faisait des accolades amicales, mais bon voilà quoi, il osait jamais les imposer non plus parce qu’il savait pas trop, et, de là, il pensa à son petit ami Sheppard. Ah merde ! Il était de la direction lui, et pas qu’un peu, la direction militaire et la plus haute, enfin le directeur militaire quoi. Mmh. OSEF ! Liam faisait comme si il ne savait pas. Il recrutait Natasha et il savait d’elle qu’elle respectait la confidentialité des choses et pis bah au pire bah tant pis ! Pis il était trop trop content que Natasha rejoigne !

Natasha Avalon


Natasha sourit de bon coeur face à la réaction sans filtres de Liam. Il avait l’air vraiment heureux qu’elle ait dit oui c’était mignon.

Liam était comme plus soulagé et relâché et ça se voyait sur son assise sur le canapé qui se détendit, à mettre d’ailleurs ses mains derrière la tête, le haut du dos affalé sur le canapé, quittant comme le syndicaliste, « Tu joues de la gratte ? »

Apparemment, le sujet du syndicat était clos puisque la jeune homme changea de sujet pour interroger la rouquine sur son instrument. Ou plutôt l’instrument de sa petite soeur, Sarah, décédée quelques mois avant son arrivée ici. L’objet que Natasha avait décidé d’emporter.

- Un peu ouais, tu aimes la musique ?

« Cool ! Ouais j’aime grave. Enfin j’adore l’écouter. » Il retira ses bras de l’arrière de sa tête et dévoila en levant sa veste carmin son vieux baladeur cassettes et les écouteurs le tout épinglé à la ceinture de son pantalon. L’objet que Liam avait pris de la Terre sur lui avec des cassettes de compiles de morceaux. Il s'agissait d’un vieux cadeau d’anniversaire de sa mère défunte qui fut emportée par la maladie du cancer. Liam remit veste car revint ensuite à son assise des bras. « Je chante un peu. Je danse aussi. J’adore danser sur de la bonne musique. » Mais il ne jouait pas de la musique.

Natasha se mit à rire en voyant le t-shirt. Celui là, il ne venait pas du marché athosien ! Elle se leva et partit chercher sa guitare avant de se rassoir et de gratifier Liam d’un clin d’oeil.

Liam se regarda un peu à son rire et la regarda ensuite et il sourit. Il ne savait si c’était à cause de son baladeur has been ou autre chose surtout qu’il avait un t-shirt rouge avec une écriture “LOVE” et à la place du “O” l’image d’un raptor sans dans un style logo et grahique.

Spoiler:

Liam la regarda se diriger vers sa guitare et revenir avec, dans le sourire, qu’il garda à son clin d’oeil et même qu’il élargit en échange. Han ! Trop bien !

« Et tu aimes danser ? » Demanda-t-il.

- Ouaip ! Répondit-elle en grattant quelques cordes pour accorder sa guitare.

Liam sourit à l’apprendre et à l’observer accorder sa gratte. Liam aimait regarder et écouter les musiciens jouer. « Faut qu’on aille danser un de ces quatre alors ! C’est quoi ton répertoire ? Oh, non attends non, j’vais d’viner ! » Dit-il en la laissant jouer.

Natasha lui lança un regard doublé d’un sourire espiègle avant de se mettre à jouer Gerudo Valley, une musique de Zelda sur des airs de Flamenco. Son répertoire ? Des morceaux bien geek !

Spoiler:

- Ca te parle ?

« Ah mais grave carrément ! Zelda ?! » Et Liam s’était levé du canapé parce que les airs Flamenco c’était trop dansant et il avait commencé à danser un peu.

- Yes !

Après un moment musical et une bonne humeur partagée, Liam finit par s’éclipser.

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Ven 19 Oct - 17:30

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Du côté de Pedge & Liam


Liam


Liam frappa à la porte du quartier de l’officier Allen et attendit d’avoir une réponse. Liam était un peu anxieux et re-regardait son tract comme réfléchissant à son exposé et se le récitant. Il n’avait pas l’habitude de faire son “commercial” mais il fallait bien et puis il pensait avoir un argument sous le pied mais allait-il faire mouche avec ? Surtout que là, il frappait pas à la porte de n'importe qui… Il commençait direct comme ça avec une “cible prioritaire” sans trop s’entraîner... Liam prit une respiration et se rassura, car, le principal, ce n’était que de proposer, et si la cause sensibilisait, eh bien tant mieux, et si ça ne sensibilisait pas, eh bien, eh bien on essayait, encore et encore, mais on ne forçait pas, et, et ce serait tant pis alors...

Pedge Allen


Pedge ouvrit la porte avant qu’on ne tape une seconde fois. Elle n’avait pas l’habitude de recevoir de la visite dans ses quartiers, et c’était une chance pour la personne qui s’était déplacée pour la voir de la trouver bel et bien là. En effet, en tant qu’officier et en tant que militaire, elle avait souvent le loisir de se déplacer.
Mais aujourd’hui, c’était relâche et elle avait décidé d’écrire un petit peu à sa soeur et à sa mère, si bien que sur le bureau se trouvait les reliquats de cette activité qu’elle considérait comme intime. Elle n’utilisait pas d’ordinateur pour son courrier, préférant utiliser les moyens postaux plus long, mais plus authentiques. Le courrier repartait via le Dédale, qui n’en avait pas beaucoup à charger soyons clair, les mails faisant office de norme surtout à des milliards de parsec de la Terre.
La texane avait regroupé les feuillets en un tas bien ordonné, avant d’aller ouvrir. A l’instar de l’ensemble de son quartier d’ailleurs, où tout était en ordre. Un peu de décoration personnelle, un livre souvenis photos sur une étagère, un lit au carré, des vêtements soigneusement pliés ou soigneusement pendus, rien ne dépassé, tout était nickel, même ce béret vert des Forces Spéciales Américaines qui tronait chichement sur un coin de son bureau ; il n’était pas jeté là. C’était donc probablement sa place.

Elle ouvrit sur un homme qu’elle ne connaissait pas.

« Bonjour, que puis-je faire pour vous aider ? », demanda-t-elle poliment. Tout chez elle transpirait la rectitude et la droiture. Son uniforme s’ajustait parfaitement sur elle. Il n’y avait pas un pli, ou très peu, ses rangers brillait d’un entretien courant et surtout récent. Ses cheveux étaient tirés en arrières en une queue de cheval simple, qui dégageait son front. Son air neutre, voir glacial, souligné par ses paupières lourdes et ce regard profond, n’invitait pas forcément à la discussion pour qui ne la connaissait pas.

Liam


Liam la regarda au seuil de sa porte comme un peu dans la surprise de sa réponse si rapide. Il ne la connaissait pas du tout et ne l’avait jamais vu sauf si on comptait la photo du dossier mais pour Liam cela ne comptait pas plus que cela surtout qu’elle avait un certain charisme que la photo déjà lui accordait mais qui en vrai résonnait davantage encore. L’infirmier se délia à sourire avec un beau sourire simple et spontané. Liam avait un côté grand gamin qui l’aidait à se décomplexer de toute situations et à être à l’aise dans toutes situations ou presque. La droiture de Allen ne le bloqua pas tant que cela et pas même l’air neutre et le ton glacial. Elle paraissait pourtant plus glaciale encore que Ravix que Liam connaissait plutôt bien désormais en ce tout début de mois d’octobre. A vrai dire, Liam aimait côtoyer les personnes plus, plus sérieuses et droites. Enfin il aimait bien les enquiquiner surtout m’enfin là ce n’était pas au programme. Enfin il allait essayer en tous cas que ça ne soit pas le cas !

« Bonjour officier Allen, je suis Liam Sandon, pompier-secouriste et infirmier sur la Cité. » Il se présenta tout d’abord. Il donna de l’officier, preuve que Liam prenait à cœur et au sérieux son action, enfin pour ceux qui connaissaient son habituelle tendance à faire son petit rebelle. « Oui euh je, » Commença-t-il à regarder son tract puis il hocha un peu la tête sur le négatif se disant qu’il n’en avait pas besoin voyons !

Il adopta une posture plus droite empruntant au pompier pour cesser d’avoir cette allure un peu cool et relâchée qu’avait presque Liam au naturel avec son manquement à ne pas porter l’uniforme atlante, sa veste rouge carmin, son pantalon d’intervention de pompier un peu sali de la journée, ses rangers mais de pompier avec ses sangles pas toujours très bien rabattues sur la cheville, disons un minimum pour tenir à la cheville mais loin de le faire au carré, et que dire de son t-shirt bleu clair sous sa veste avec des écritures japonaises ou encore sa tignasse qui, bien que coiffée avec du gel, gardait ce côté « j’me prétends cool ».

« Voilà, j’ouvre un syndicat, le premier syndicat sur Atlantis ! » Il y lâcha un accent canadien et une once de fierté à le déclarer. Fit-il donc ainsi petite digression historique mais s’y ferma presque aussitôt dit se disant qu’il s’adressait à un grand officier…
« Bref. Excusez-moi. » Se gratta-t-il l’arrière de la tête.
« Je cherche des partisans pour ce syndicat, baptisé « NO-ATA », qui a pour but de défendre les droits des personnes qui n’ont pas le gène des Anciens et de garantir l’accessibilité à tous sur la Cité des Anciens. » Dit-il avec clarté et avec aplomb le but du groupe politique. Lorsqu’il s’agissait de défendre des valeurs, Sandon prenait un air très déterminé et peut-être même un petit peu révolutionnaire. « Je souhaite savoir si vous seriez intéressée pour rejoindre notre cause en tant que grand officier de l’armée et vétéran de guerre pour la défense de l’acquisition de… » Il avait subitement comme un trou. Vous savez, ce trou du stress. Peut-être que c’était l’officier qui le déstabilisait avec sa grande droiture et parce que, bah parce qu’elle représentait sa cible prioritaire ! Avec elle dans le syndicat, on prendrait la cause bien plus au sérieux. Liam avait une image de gaffeur qui pouvait tant le desservir dans ce projet, et, que dire de son entente assez bancale, avec le corps militaire ! « …de matériels ou de dispositifs militaires non-ATA pour euh, pour les militaires n’ayant pas le gène ATA ou pour toutes autres revendications non-ATA et de manière générale pour être notre voix militaire au sein du syndicat et pour participer si vous le souhaitez à tous nos groupes de réflexions et à toutes nos actions syndicales. » Ça sentait quand même le truc préparé le soir même en début de reprise de paroles mais peu à peu l’aplomb venait. Liam ne s’en cacherait pas de la préparation tardive… Il comptait lors de la première “réunion” syndicale ou dans la première “newsletter” il ne savait pas encore de mettre dans les documents à l’attention des syndiqués une copie de son mail (du coup daté) aux DRH pour tous les syndiqués… Autant donc l’assumer !

Pedge Allen


Pedge laissait venir le jeune homme sans le laisser entrer. Quelque chose lui disait qu’il était là pour quelque chose de bien précis, sans trop deviner quoi, surtout qu’elle ne le connaissait pas, et que lui semblait connaître au moins son nom et prénom. Quand il annonça être venu pour créer le premier syndicat d’Atlantis, Pedge cru à une bonne blague. Mais finalement, il développa l’idée et il semblait évident que son syndicat aurait une vocation de contre pouvoir dans la cité et que ce n’était pas du flanc. Il était amusant à induire des adjectifs ronflants dans son phrasé, pour tenter de la séduire sur son concept visant à faciliter la vie des personnes n’ayant pas le gène ATA. S’il venait taper à sa porte, c’est qu’il savait qu’elle ne l’avait pas. Ce n’était pas une information qu’elle cachait, mais ce n’était pas de notoriété publique non plus. Donc, comment avait-il su pour elle ? Cela la dérangea un peu, mais elle ne se braqua pas.

Finalement, elle le laissa aller jusqu’au bout, puis d’un geste de la main, et en s’effaçant, elle le laissa entrer dans la pièce. Elle l’invita d’un même geste à s’asseoir, et elle fit de même, toujours aussi raide.

« Merci » Liam remercia-t-il à son invitation de s'asseoir. Il ne s’attendait pas à ce que l’officier l’invite à entrer alors il eut une légère surprise mais il se laissa vite guider et s’assit de bon coeur et fidèle à lui même dans une assise détendue.

« Monsieur Sandon, vous avez conscience que syndicat et armée ne font jamais bon ménage ? », demanda-t-elle en guise de préambule.

« Euh non. J’vous avoue que je suis pas très familier du corps militaire. Tant qu’ça ? » Dit-il spontané et nature. « C’est quoi le problème ? » Demanda-t-il curieux de savoir sur un ton alors de simple curiosité à la limite de la naïveté.

Liam, gars spontané, toujours en permanence au tac au tac avec son environnement, jeta un regard sur le bureau, parce que, il était toujours comme ça, il était observateur comme ça, mais le regard ne s’attardait jamais trop non plus par pudeur car il n’aimait pas non plus s'imposer de trop, « Hé ! Mais hé ! Vous utilisez le papier ? Et vous n’utilisez pas l'ordinateur ? » Dit-il tout sourire et spontané. Liam était anti-technologie alors de voir que quelqu’un pratiquait aussi le papier comme lui ça l’enchantait tellement !
« Mais c’est génial. Je fais pareil. » Justifia-t-il son enthousiasme.

« Ah ? », répondit Pedge en vérifiant que rien de visible n’était inscrit sur les papiers en question. Elle était toujours un peu sur la réserve face à tant d’enthousiasme. « Vous m’en voyez ravi. Nous avons déjà un point commun maintenant. », dit-elle sans sourire, de son humour pince sans rire. C’était un peu déroutant de temps en temps, surtout pour ceux n’ayant pas l’habitude. Mais Liam sourit de bon coeur paraissant alors réceptif à cet humour. Pis il trouvait ça trop cool d’avoir un point commun avec un grand officier quoi ! Mais bon le grand gamin ne s'exprima pas à ce sujet.
« Quant à votre ignorance sur le sujet, en effet, nous n’avons pas le droit de nous syndiquer dans l’armée, pour la bonne et simple raison qu’on ferme sa gueule et qu’on obéit. En France, ils surnomment leur armée “la Grande Muette”, certainement à cause de ça. Mais bon, nous sommes dans une expédition civile, donc je suis encline à vous écouter. ». Pedge était toujours prompt à respecter les règles, mais elle avait toujours eu ce côté un peu rebelle qui lui valait quelques emmerdements à l’occasion, notamment quand elle avait essayé de faire la maligne face au Colonel Caldwell. Pour un peu et elle se serait retrouvée cantinière sur Terre, alors qu’Eversman n’avait pas ouvert une seule fois sa bouche. Un comble quand on compare leur CV respectif. Et puis, elle estimait qu’elle avait assez de jugeote pour se faire un avis toute seule comme une grande.

Liam à l’écoute acquiesça, « La Grande Muette... » Bah dis donc il ferait pas long feu dans l’armée française lui. Liam apprécia écouter l’officier. Elle avait l’air de connaître plein de trucs. Elle avait un ton calme et apaisant. Enfin pour l’agité Liam. Il faudrait qu’il blague un jour à dire à Ravix qu’il allait rejoindre l'armée française juste pour voir sa réaction. Liam saisissait un peu mieux pourquoi les militaires n’étaient pas très causant et ne s’engageaient pas du coup et encore moins dans les trucs politiques comme il proposait là. Il se réjouissait d’apprendre que malgré tout l’officier avait l’air réceptive à l’écouter. Liam sourit.

« Par contre, votre fer de bataille sur l’équipement non ATA pour les militaires n’est pas très pertinent. Nos armes viennent essentiellement de la Terre, autant dire que ça règle le problème. ». Elle marqua une pause pour le laisser rebondir s’il le souhaitait. « Ah ? » Dit-il dans une petite grimace et se gratta-t-il le duvet du menton. Il parut avoir un air presque syndical comme cherchant un argument voire un contre-argument. « Et euh, et les jumpers par exemple, vous avez des trucs équivalents non ATA ? » Liam attaqua les jumpers bah oui forcément à cause de son inoculation ratée il ne pouvait même pas déposer une demande de cours de pilotage !

« Non, rien d’équivalent, et vous avez raison, c’est un peu problématique. Mais je ne sais pas si je suis la plus qualifiée pour en parler, vous ne devriez pas vous adresser à un officier supérieur ? », tenta Pedge, afin de botter en touche.
« Mais vous êtes un officier supérieur ! » Dit-il spontané et tac au tac.
« Non… ? » Demanda-t-il quand même une sorte de validation ou non.
« Il y a plus haut que moi, et ils me semblent plus légitime pour exiger des choses de la part de l’état-major ou des administratifs, puisqu’ils régissent tout ici. ». Pedge était clairement contre un commandement civil, mais elle gardait cela pour elle.
Liam n’était pas d’accord le petit têtu et hocha la tête sur le négatif « Mais non mais non. Vous êtes la plus légitime au contraire. Vous êtes un officier haut gradé. Vous êtes une vétéran de guerre. Vous connaissez le terrain. Vous connaissez la vie quotidienne des militaires sur le terrain et sur la Cité. On s’en fiche de ceux d’au-dessus vous êtes assez au-dessus. C’pas le plus important. Vous, vous n’avez pas le gène des Anciens. Vous, vous savez c’que c’est. C’pas pareil. Eux ils l’ont le gène alors il s'en foutent. » Liam avait un parler peu soutenu et très basique mais cela faisait partie du charme du syndicaliste. «C’pour ça que leur coller un syndicat ça leur mettrait un peu la pression pour faire des choses à ce niveau là sinon ils feront jamais rien ou ils procrastineront. »

« C’est une façon de voir les choses. », fit Pedge en réfléchissant. Elle n’était pas contre de revendiquer certaines choses, mais elle ne voulait pas se foutre une balle dans le pied en se retrouvant embringué dans ce genre de magouille politicienne.
« J’peux vous donner des idées, mais je ne veux pas être identifiée clairement comme participant à ce syndicat… Il a été approuvé d’ailleurs ? »

Liam


Liam afficha un air du “non s’il vous plaît non” dans sa spontanéité un peu gamine même s’il semblait content aussi que déjà elle parut vouloir aider la cause alors qu’il y avait quelques minutes il n'y aurait pas cru. Mais Liam, attrapé, la regarda comme davantage suite à sa question sur si le syndicat avait bien été approuvé. «Oui bien sûr. Hoffman a répondu à mon mail. » Répondit-il très spontané sur une moue du “bah oui bien sûr que oui y’a pas de problèmes no problemo” mais le gars ne connaissant pas trop les démarches administratives en vrai… Il se disait qu’au pire ce serait rétroactif tout ça. Il se disait aussi qu’il avait un fond financier suffisant le joueur de poker pour démarrer tout ça. Mais bon... il savait aussi que ce n’était pas très légal alors a priori il éviterait… Sinon, son entretien avec les DRH de la Cité, ce sera peut-être l'occase de se renseigner sur les démarches...? Ouais bon ok il cherchera sur Google ! Il n’osa pas demander à l’officier Allen si, elle, elle connaissait les démarches... Il se disait que ça le décrédibiliserait...

Liam prit un ton syndical.
«Écoutez, j’vais pas vous mentir, si on vous a vous dans notre syndicat, de manière officielle j’entends, ils vont nous écouter à la direction ET dans le corps militaire, ils pourront pas nous snober, ils nous prendront tous au sérieux, corps administratif et corps militaire, alors ce serait cool du coup si, si vous pouviez être identifiée, au moins du point de vue administratif ?
La Cité, elle est civile et militaire aussi quand même. Si déjà, on englobe pas les deux dès le départ, on va crever. Pour la première fois merde, faisons un truc civil et militaire, sinon ça marchera jamais, les militaires vont tout nous bloquer parce qu’on est que des civils qui n’ont pas de légitimité à suggérer des trucs pour les militaires et peut-être même pour la Cité selon eux et ils vont rester campé sur leurs positions. Si, les axes d'amélioration proposés pour la Cité touchent les plates bandes militaires, et ce sera le cas, c’est foutu d'avance sans un miliaire dans notre bande.
J’cromprends très bien qu’c’est assez délicat pour une militaire et d’autant plus un officier. J’ai pu côtoyer des militaires, alors, j’commence à capter, j’vois très bien, enfin, j’veux dire, j’peux comprendre, et mon but, c’pas d’vous pourrir votre carrière, ça non. J’m’y engage, sur papier et tout, j’veux dire, j’prendrai pour vous. J’pourrai, j’peux vous signer un truc, vous donner un statut spécial, écrire une lettre voire des lettres où j’vous déchargerai des actions du syndicat que vous ne soutenez pas, pour chaque action, j’vous certiferai que vous v’nez qu’aux ateliers de réflexions, pour chaque atelier, ce genre de trucs, qu’on soit bien rigoureux et en règle et qu’on les fasse bien chier au passage avec la paperasse, corps civil comme militaire. Le but, ce s’ra jamais que d’montrer qu’ca pue et d’remonter des revendications et à eux d’voir ce qu'ils en font d’tout ça même si voilà on foutera un peu la pression si ca bouge pas parce que faut pas déconner non plus on ne se s’ra pas casser l’cul pour des cacahuètes, mais, pour c’coté là, j’peux décharger et j’déchargerai au besoin.
Et, sinon, dans tous les cas, vous pourrez partir quand vous voudrez...
Qu’en pensez-vous ? Vous connaissez Star Wars ? Vous êtes notre seul espoir, Officier Allen.
» Imita-t-il le passage mais pas Leïa parce qu’il restait un mec mais il s’inspira du ton et joua le passage du film. « Vous seriez notre Obi-Wan Kenobi. Enfin en femme. Et il est cool Obi-Wan Kenobi. »

Il s’autorisa cette légèreté avec Star Wars parce c'était son genre mais aussi parce qu’il trouvait le reste trop lourd. Liam n’arrivait même pas à croire lui-même que dans la parole il partait si loin dans l’argumentation. Il n’était que dans la spontanéité du truc et se laissait porter. Dire qu’à la base, il avait juste envoyé un mail à Steele et Hoffman sur une spontanéité… suite à son inoculation foireuse… en vrai Liam avait une boule énorme dans le ventre car il n’avait pas du tout prévu mais alors pas du tout de faire de la politique et… et pis voilà bah hop dedans mon coco alors… il tâcha de ne rien montrer de sa boule au ventre…

Pedge Allen


L’argumentation sur le côté mixte du syndicat était appréciable mais Pedge avait des réserves et elle pensait les gommer en se proposant de participer dans l’ombre. Ce n’était pas de la lacheté, quoique peut-être un peu, mais elle savait très bien comment elle serait reçue par les collègues si elle apparaissait affiliée à un syndicat, chose qui ne se faisait pas spécialement dans l’armée. Elle serait une paria. Elle n’était déjà pas très appréciée par certaine strates de la hiérarchie intermédiaire, alors cela lui faisait peur.
Et puis clairement, le type en faisait trop, avec ses imitations, ses arguments pour la rendre unique vis-à-vis de la cause et tout le toutim.

« Je pense que vous vous trompez. Les civils aiment bien régenter pour les militaires, n’ayez pas de craintes là dessus. Je suis clairement mal à l’aise avec tout ça, les côtés revendicatifs et mise de pression ne me ressemblent pas. J’ai gravi les échelons dans l’armée et j’ai toujours collé au moule. J’vais pas en sortir maintenant alors que ma carrière est sur une pente ascendante. Vous êtes sympa, mais même si vous me signez un truc comme vous dites, ça n’empêchera pas ma hiérarchie de me faire chier, et les collègues de me considérer comme une vendue. »

Elle marqua une pause et ajouta :

« Je suis désolée, mais la politique ne m’intéresse que très peu pour le moment, et je n’ai pas envie de faire de vague. Je suis là en mission, mandaté par l’USAF, en aucun cas je ne suis là pour faire de la politique ou pour faire bouger les choses. Cette partie là concerne les officiers supérieurs comme le Colonel Sheppard. »

Liam


Liam se gratta les cheveux. Il eut un regard sur le côté avant de revenir vers elle du regard et haussa les épaules inspiré par la sincérité dans sa spontanéité. « Vous croyez qu’j’suis un politicien moi… ? R’gardez-moi. » Se désigna-t-il avec presque médiocre simplicité. « J’ai juste été écolo très actif plus jeune c’est tout. Au fait, c’est du recyclé votre papier ? Ils font de bons papiers recyclés maintenant si jamais ça vous intéresse. » Fit-il une petite digression sur un ton du partage et dans le sourire comme s'écartant du syndicaliste à revenir sur du Liam assez typique.
« J’suis juste infirmier ici. Moi aussi la politique ça ne m’intéresse pas plus que ça. » Avoua-t-il à demi sa boule au ventre au plus près du Liam que du syndicaliste.

Mais, le ton syndicaliste revint à la charge, parce qu’il le fallait bien dans cette entreprise…
« Pis, j’vais pas aller voir Sheppard quoi. Sheppard a le gène et puis merde j’vais pas aller voir un Colonel et le haut dirigeant militaire quoi… non pas maintenant c’est trop tôt et puis non jamais en fait - le dirigeant doit rester à sa place de dirigeant. Ce syndicat, c’est plus, c’est un incubateur, d’axes de réflexions et de projets, mais qu’ce soit bien un syndicat c’est important, faut une empreinte politique, les assos, ça ne marchent pas, et on peut pas fonder une entreprise ici, pis ça n’aurait pas trop d’sens d’faire ça ici, et puis, et puis un syndicat c’est faire partie des rouages de la Cité, c’est se donner la possibilité de faire des actions si on nous écoute pas et qui restent malgré tout encadrées par la Cité mine de rien, plus qu’une asso. Même si, même si on s’oppose, c’est, ça reste un syndicat et ses actions, et donc c’est autorisé. C’est, c’est aussi garder de l'indépendance. C’pas à Sheppard d’faire ça, Sheppard est un dirigeant, il représente la direction militaire. C’est comme si j’demandais à Hoffman s’il voulait se syndiquer ou à Carson. Non, ça n’aurait pas d’sens j’trouve. C’pas comme ça j’imagine le truc. J’demanderai jamais à Carson par exemple surtout que Carson représente l’inoculation. Ils doivent rester en haut, et nous, juste, juste à la marge. C'est tout l’intérêt du truc justement, qu’c’soit détaché d’tous les organes de direction. Tous. Et, et nous faut de tous les corps, pégasien, militaire, médical, technicien, scientifique, administratif, parc’que, parce que c’comme ça merde, c’est à envergure démocratique. »
Liam semblait comme maturer son idée de syndicat à en parler là avec l’officier militaire.
« Mais ok ! Ok j’vous prends plus la tête sur ça, j’vous propose plus de statut de syndiqué. J’suis désolé d’insister. C’est que, c’est que j’ai besoin de retours militaires et des bons et euh... et j’ai b’soin d’quelqu’un de carré dans les parages… » Avoua-t-il au passage en se grattant l’arrière de la tête et comme dans un léger soupir se livrant à elle. Liam ne la connaissait pas, et, qui savait, elle ne l’était peut-être pas carrée, mais, à la voir, avec les apparences déjà, il pouvait se risquer à y croire, et puis Allen avait une réputation...
« J’vois deux options, j’vous les expose et vous m’dites. Vous restez à l’écart, vous donnez des idées, comme vous avez proposé, j’vous tiens au courant sur les activités du syndicat, courriers sous la porte, j’vous expose ce qui s’passe au syndicat face à face, preneur d’vos retours, j’imagine que, dans ce cas, vous ne voulez pas rencontrer les syndiqués et vous voulez garder tout ça secret mais on est sur une petite Cité ici, êtes-vous sûre qu’on peut tenir niveau discrétion même si on se voit de temps en temps parce que les courriers ça va être limite pour discuter sur certains trucs ? Moi ça m’va, j’en ai pas l’air comme ça mais j’peux la discrétion même si perso j’trouve ça un peu chaud mais j’suis prêt à faire comme ça. Seconde option, j’vous propose un statut de consultant, ça s’fait, des militaires en civil peuvent passer consultants dans la société civile, j’sais bien j’en ai déjà eu dans ma caserne à Ottawa lorsque j’étais pompier anti-incendie sur Terre - à cause de lui entre autre qu’j’aimais pas les militos mais passons - ce s’rait un statut plus officiel. »

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Ven 19 Oct - 17:42

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Pedge Allen


Pedge porta son regard sur le papier en question, comme si elle le sondait pendant quelques secondes, avant de reporter ses billes bleutées et froides sur le visage de Sandon : « Je n’en ai strictement aucune idée. C’est le papier qu’on nous fournit ici, je ne me suis pas posée la question. », répondit-elle simplement. Elle utilisait les ressources mises à disposition dans la cité, sans trop se soucier de leurs provenance. En bonne américaine qui se respecte, elle faisait pas grand cas de l’écologie, même si elle était d’avis qu’il fallait faire attention. Néanmoins, en tant que soldat, elle n’avait pas un pouvoir particulier sur l’empreinte carbone des activités de l’armée.
A un moment donné, quand on a vu autant d’horreur qu’elle, tout cela semble accessoire et particulièrement futile par rapport à l’humanité en générale. En plus de ça, peut-être que la perspective de savoir que d’autres mondes existent faisaient de ceux-ci des biens de consommations, et la Terre devenait accessoire. Pedge n’en était pas là, mais c’était peut-être une réflexion implicite qui pourrait se développer sur le long terme. La concernant, c’était plutôt son devoir et son métier qui la tenait suffisamment en haleine pour qu’elle ne se cherche d’autres causes à défendre.

Elle avait du mal à croire qu’il ne s’intéressait pas plus que ça à la politique. Une action syndicale était une action politique. Peut-être qu’il ne visait pas de mandat politique pour la suite, mais ça restait quand même un contre pouvoir, et donc, ça participait au jeu. Elle le laissa néanmoins développer son point de vue. Elle comprenait parfaitement sa démarche. Ce n’était pas bête de créer une force constructrice qui pourrait proposer (et aussi imposer manifestement), des revendications aux dirigeants de la cité. Voilà ce qui arrivait quand on confiait les manettes d’une expédition de cette taille à des civils. Après le syndicalisme, on aurait le droit aux tribunaux, aux lobbys, et la société terrienne dans toute sa complexité viendrait s’établir ici. N’était-ce pas dangereux ? Est-ce que ce Liam n’était pas une menace pour la suite de cette aventure ? N’allait-il pas apporter la première graine de la gangraine et de l’opposition systématique ? Etait-il suffisamment ouvert pour accepter qu’on ne partage pas son point de vue ? Bloquerait-il tout le temps les décisions du CODIR ? N’était-ce pas dans les missions des militaires que de protéger ce même CODIR ? Et donc de neutraliser une menace latente et pernicieuse ?

….

Ça chauffait dur dans le cerveau de Pedge, comme toujours. Elle faisait des hypothèses et des projections. Elle était loin d’être une débile, même pour une militaire. De toute façon, elle avait quelques diplômes qui démontraient qu’elle n’était pas la dernière des neuneus, comme une maitrise en science politique et militaire. Du coup, cette conversation était sympathique car elle lui rappelait pas mal de souvenir de ses études.

« Avant de me décider sur l’une ou l’autre de vos options, je vais éclaircir certains de vos propos. Je vous demandais de voir cela avec le Colonel, car je vois Sheppard comme le lien entre l’Etat-Major et le Codir. J’ai une vision purement militaire de la société. Tout est hiérarchisé. Les bas niveaux rendent compte aux niveaux supérieurs de l’échelle et l’information, les demandes, transitent comme ça. Et si ça ne va pas dans notre sens, on la ferme parce qu’on est à l’armée. Je crois sincèrement que vous aurez du mal à trouver des militaires qui voudront bien se syndiquer, et ce, peu importe la nationalité. On a un fonctionnement différent du vôtre, vous les civils. C’est comme ça. On ferme notre gamelle et on exécute les ordres. ».

Elle eut un rictus aimable, comme si cela aller de soi. Elle réfléchissait dans le même temps aux deux propositions qu’il venait de lui faire. L’une ou l’autre ne lui plaisait pas des masses. Elle n’aimait pas faire les choses en secret, car tôt ou tard, ça finissait par sortir. Le statut de consultant pouvait être intéressant, mais après ? Elle serait là pour donner des idées ? Pourquoi ne les donnait-elle pas à son administration à elle ?

« Non, plus on en discute, plus je vous écoute, plus je réfléchis, et plus je trouve que c’est une mauvaise idée que je sois mêlée de prêt ou de loin à ce genre de pratique. Un militaire qui se met en porte-à-faux avec l’ordre établi n’est jamais vu d’un très bon oeil. La mission de l’USAF ici est de faire respecter l’ordre, de protéger la mission civile, bref, de faire ce qu’on nous demande, pas de nous invectiver contre le système. Je suis désolée Monsieur Sandon, mais votre démarche est intéressante, mais incompatible avec un corps militaire. Malheureusement pour vous, je suis l’exemple même d’une corporation militaire. » Elle marqua une pause, reporta ses mains sur ses cuisses comme si elle allait se lever, et elle ajouta : « J’aime beaucoup ce genre de conversation, croyez moi, mais nous ne vivons pas dans le même univers. ». Elle se leva d’ailleurs. Pour elle, la messe était dite, et ça n’irait pas plus loin.

Liam


En interrogeant l’origine de son papier, Liam jeta un regard fugace sur les lettres, avant de revenir du regard à l’officier, « Hiin ! », fit-il le simple mais intéressé constat. Bon, Liam défendrait une cause après l’autre, pour l’écologie, il y songera peut-être plus tard et y repassera plus tard. C’était déjà bien assez conséquent la cause NO-ATA...

Liam écouta, attentif, ses éclaircissements, et parut bon élève d’école à le faire, joignant les mains et se penchant un peu, attrapé par les propos. Si elle parlait de Sheppard, c’était parce qu’il était le lien entre l’Etat-Major et le CODIR. Cette prérogative “d’agent de liaison” en quelque sorte n’avait pas traversé l’esprit de Liam. L’officier lui parla de sa vision très militaire et hiérarchisée de la société, « Et ils ont le droit de remonter des suggestions d’améliorations ceux qui sont en dessous ? Ils osent faire ça ? J’vois bien pour Sheppard… mais… pas tout de suite… » Liam resta-t-il sur sa position à propos de Sheppard. « Faut que les réflexions soient abouties et les projets aussi avant d’aller le voir. » Dit-il bizarrement sérieux et décalé par rapport à ce qu’on pourrait attendre de lui. Resta-t-il aussi, presque énigmatique sur le sujet, puisque lui aimant tant que cela défier l’autorité, pourquoi pensait-il soudain que pour voir le Colonel Sheppard, il fallait du méga solide ? Peut-être parce que déjà qu’il avait envoyé un mail à Hoffman et Steele sur presque du vent, sur un coup de tête, et qu’il mesurait sa connerie un minimum, mais Hoffman et Steele, Liam les connaissait, et, alors, ça pouvait rester une blague. Et pourtant, c’était bel et bien eux les grands chefs sur Atlantis. C’était donc, assez débile mais voilà. Enfin, pas que ce n’était pas sérieux avec Hoffman. Non, ça devenait sérieux, et Liam le prendrait au sérieux, mais, avec Sheppard, ça devenait trop sérieux. Liam n’était pas prêt. Il aimait bien emmerder le monde mais emmerder beaucoup de monde à la fois ça demandait un peu plus préparation à son goût. Ca devait être quelque chose comme ça qui faisait que.

Plus ils discutaient, plus l’officier Allen n’était pas convaincu. Alors, aux dires de l’officier, Liam empoigna ses mains l’une dans l’autre, tendit les bras et vira le regard sur le côté, avant de revenir à elle du regard, et de lâcher cette gestuelle. Ça sentait l’échec et Liam le sentait bien. Ca sentait l'échec de ne pas avoir le soutien de l’officier Allen de prêt comme de loin. Liam revint tout de même du regard à la militaire parce que Liam se montrait en général peu sensible à l’échec en face à face. Il vivait d’une certaine manière l’échec et au grand max ne se montrait jamais découragé. La seule chose d’ailleurs qu’il ne vivait donc pas de manière spontanée car Liam avait trop un côté « je me montre jovial et encourageant en toutes circonstances » et se forçait à n’être boudeur et ruminer que dans son coin. Et puis, il en voyait et ne verrait que du positif, de cette entretenue ! Il passait un bon moment !

L’officier exposa sa mission ici sur Atlantis qui parut effectivement assez aux antipodes de cette entreprise dans laquelle se jetait Sandon. Liam l’écouta bien et comprit son point de vue. Il était logique et Liam ne se voyait que le respecter. Il n’était pas dans son intention de trop insister non plus. Il acquiesça d’un hochement de tête à ce qu’elle soit désolée, qu’elle trouva la démarche intéressante, mais incompatible avec le corps militaire, et s’en montra l’exemple. Incompatible ? Ça faisait écho à Liam pour autre chose mais il s’en cacha. Pas dans le même univers ? Oui, il le savait bien dans le fond. Il aurait aimé se dire que pas tant que ça mais c’était peut-être un peu naïf. Ça l’était sûrement puisque Liam l’était un peu !

« Ouais, je comprends très bien. Il y a pas mal de choses incompatibles entre le monde civil et le monde militaire. On n’est pas dans le même univers c’est vrai. Même si on vit au même endroit. » Parla-t-il d’Atlantis en fin de paroles.
Dit-il avec un grand calme et un grand sérieux assez méconnaissable de Liam mais le ton n’était pas au reproche mais vraiment d’un constat qui restait avenant dans cette parole. C’était un simple partage d’avis de chose « un peu dommage » à son goût mais qui restait avenant. Il lui adressa d’ailleurs aussitôt un sourire spontané et très doux, très Liam.

« Je vous remercie de m’avoir écouté. C’est sympa qu’vous trouviez cette démarche intéressante ! » Revint-il au Liam, toujours enthousiaste.
« C’est bien cool de confronter les choses avec vous. C’est vrai que du coup j’dois peut-être bien abandonner l’idée de lier les militaires à toute cette aventure... Mais, vous savez, j’suis têtu, alors, on verra bien, mais j’y réfléchirai mieux et j’verrai. » Dit-il en se grattant l’arrière de la tête et quitta-t-il sa tête de sa main ensuite.
« Comme vous ne nous rejoignez pas du coup, j’vous avoue qu’j’ai démarré ça sur un coup de tête et que je n’avais rien préparé. » Autant être honnête ! Lui confia-t-il alors avec grande transparence.
« Ca m’a permis de consolider tout ça. Merci ! Si vous aimez ce genre de conversation, on pourra reparler alors ? » Dit-il ouvert et très intéressé à reparler.
Il proposa d’ailleurs d’ouvrir un tout autre sujet ou presque, « Et, du coup, l’USAF hein ? Vous êtes américaine ? Vous v’nez d’où ? Enfin si c’est pas trop indiscret d’vous l’demander. » S’assura-t-il quand même que la discussion plus légère pouvait s’ouvrir entre eux. « Sinon euh, j’vous, j’vous laisse écrire hein. » Dit-il en désignant la porte de ses mains et en finissant aussi par désigner les lettres du regard.

Pedge Allen


C’était tout le côté exotique de la chose. On vivait au même endroit. Même dans la vie sur Terre, militaires et civils ne se cotoyaient pas souvent. Plus régulièrement qu’on ne le pensait, mais déjà, ils vivaient dans un lieu au milieu du monde. Une caserne était à part, et les soldats ne croisaient les civils que lors des sorties. Ici tout était différent, et Pedge trouvait qu’on perdait l’âme militaire. Il y avait des comportements regrettables pour tout à chacun, des comportements qu’on ne retrouverait pas dans une caserne lambda, même en OPEX. Il fallait s’adapter, et peut-être serrer un peu la vis, ou comme dans le cas présent, se remémorer d’où on vient. Il aurait été facile de sombrer aux sirènes de la contestation, de la revendication, mais Pedge n’était pas une foutue civile. Elle était un soldat d’élite, formé pour commander, pour tuer, pour protéger, mais surtout, formée pour servir. Elle était le fer de lance de l’expédition d’Atlantis, son moyen de persuasion ultime, son rempart contre la violence, en aucun cas elle n’était pas là pour l’attaquer l’intérieur, fut-ce d’une façon démocratique et politique. L’armée n’avait pas de statut politique, pas de revendication autres que celles qui allaient dans son intérêt. L’armée était une famille à part, qui n’était en aucun cas une démocratie. Elle ne devait pas le perdre de vue, elle devait se souvenir de qui elle était, de ce qu’elle foutait là, de ses convictions, de sa discipline. Beaucoup l’avaient oublié depuis qu’ils étaient mêlés aux civils d’Atlantis. Eversman le premier, et c’était regrettable.

Pedge était certaine qu’il n’abandonnerait pas l’idée d’avoir des militaires dans son syndicat. Quelque part, elle ne serait même pas étonnée d’apprendre que certains se soient ralliés à sa cause, suivant sa démarche intellectuelle précédente : Le monde civil s’intéressait trop aux affaires militaires. Donc oui, avec un peu de persévérance, il trouverait certainement quelqu’un pour représenter le groupe des “gris” dans son action syndicale.

La jeune femme opina positivement du chef :

« L’USAF oui. Vous ne le savez peut-être pas, mais tous les personnels de n’importe quelle nationalité sont raccordés à l’USAF le temps de leur service dans l’expédition. Français, Hongrois, Anglais, etc. Mais moi je suis américaine, du Texas. Et vous ? », répondit-elle en croisant les bras sous sa poitrine.

Elle avait elle aussi trouvé la conversation intéressante comme elle le lui avait dit. Cela l’avait faite réfléchir sur sa place ici, et surtout, sur ce qu’elle représentait finalement sur la cité. Elle avait un rôle qui était prépondérant à tous les fonctionnaires d’un Etat. Celui de le faire fonctionner, de le défendre, et de le représenter, et ce, peu importe le gouvernement. C’était pour cela qu’on retrouvait des forces de police face à des manifestants, même si dans ces forces de polices, ils pouvaient y avoir des gens qui partagent les mêmes convictions que le type en face.

Liam


« Ha je vois ! » Acquiesça-t-il sur l’USAF avec intérêt à en apprendre que tous étaient rattachés à l’USAF sur Atlantis - ce que Liam ignorait mais alors totalement.

« Le Texas hein ? C’est stylé ! J’viens de Laval au Québec mais j’suis vite monté sur Ottawa alors j’ai surtout vécu à Ottawa. » Liam eut le réflexe de renifler un peu comme ces garagistes, pompiers ou encore plombiers, ces assez pragmatiques un peu.
« Dès qu’j’ai pu quitter l’école et qu’j’y ai fait mon stage en Caserne de pompiers, j’y suis resté. » Liam n’avait pas suivi de hautes études et n’avait jamais mis les pieds à l’université mais il avait rejoint la meilleure Caserne anti-incendie du pays. Il avait su convaincre ses recruteurs par la pratique. Cela ne renforçait que davantage la prise de risque de Liam dans cette histoire : il n’avait aucune connaissance en droit, en politique, et encore moins, en géopolitique, bref, rien de tout ça ! Il en avait bien conscience ou presque. Disons que dire d’où il venait à l’officier militaire ne faisait que d’accentuer le truc alors Liam afficha une moue presque soupirante et se gratta les cheveux lors d’un instant.
« Vous êtes déjà allée au Canada ? Hé, vous avez déjà fait du taureau mécanique ? Ouais, désolé, c’est l’image que je m’fais du Texas. J’suis trop une bête à ça. Personne ne peut me battre à ça ! Pas même un ou une militaire ! » Dit-il comme la désignant un peu à préciser « une » et à inclure en tous les cas la gente féminine.
« Une fois, j’y ai perdu mon portefeuille, mon portable, et, j’ai eu l’air très con, parce que, j’y ai perdu mes clefs aussi, et j’ai passé la soirée, mais j’vous jure, à chercher tout ça. » Partagea-t-il l’anecdote. Typique de Liam.

Pedge Allen


Pedge restait debout à le toiser. Elle pensait la conversation formelle terminée, et elle avait sans doute raison, mais la conversation plus personnelle s’entama par ailleurs. Ce n’était pas vraiment un soucis, il fallait bien faire connaissance avec les autres personnes non militaires de la cité. Puis bon, il n’était pas désagréable dans son style.
« Non, je ne suis jamais allée au Canada. Un jour peut-être. », répondit-elle posément. En effet, Pedge n’avait jamais vraiment voyagé à titre personnel. Elle était allée en Afghanistan, au Pakistan, et en Irak, parce qu’elle avait été déployé là bas pour son métier, mais jamais ailleurs finalement. Et puis… maintenant elle avait rejoint l’expédition et elle voyait du paysage différent régulièrement, et la Terre s’était terriblement éloignée.
En tout cas, il était amusant avec ses stéréotypes et ses questions. Elle opina du chef devant l’anecdote, et finalement, elle répondit : « Non jamais, je ne suis jamais allée voir de rodéo ou faire du taureau mécanique. Ce n’était pas trop au goût du jour dans la famille, puis je me suis engagée jeune. Ce sera une proposition syndicale ? Le taureau mécanique dans la salle commune ? », blagua Pedge, qui rajouta : « Si c’est le cas, mes origines texanes vont me pousser à vous rejoindre. » Là aussi c’était de l’humour, même si sa trombine n’exprimait pas vraiment quelque chose dans ce genre là. Elle était tout aussi neutre et apathique, l’air atone avec ses paupières lourdes. Le ton cependant, légèrement accentué, pouvait laisser penser qu’elle usait d’un humour pince sans rire qui lui était coutumier, quand on la connaissait un peu.

Liam


« N’hésitez pas si vous l’pouvez ! C’est un beau pays. Bien grand mais bien beau ! », confirma-t-il avec enthousiasme sur le Canada.

La texane lui confia qu’elle n’avait jamais été voir du rodéo ou n’avait fait du taureau mécanique car ce n’était pas trop le truc de la famille. Liam pouvait comprendre le délire familial parce qu’il avait eu une famille catholique à l’origine même si elle avait abandonné la religion et non sans remue-ménage et aussi et surtout un père avocat avec lequel alors il ne s’était pas toujours entendu mais ça faisait partie du charme de la vie et même si en définitive le père autant que le fils s’appréciaient très bien tout de même à l’heure actuelle.

« Ah ? » Acquiesça-t-il sur tout cela et sur son engagement militaire très jeune. Mais elle lui demanda alors sur le ton de l’humour malgré un visage n’affichant aucun trait d’humour et toujours assez strict si cela serait une proposition syndicale. Liam, dans toute sa spontanéité, rigola aussitôt et de bon cœur surtout qu’elle ajouta qu’elle pourrait bien les rejoindre si c’était le cas, et, presque sérieusement, si Liam n’y décelait pas de l’humour. Liam la désigna un peu qu’un court instant en s’arrêtant de rigoler peu à peu.
« Et, faites gaffes, parce que, vous ne me connaissez pas, mais je suis capable de vous prendre aux mots et de réclamer un taureau mécanique rien que pour vous faire venir ! » Blagua-t-il, même si, vraiment, il en était capable, « Et euh, et c’est quoi qui vous a donné envie de devenir militaire, dans votre jeunesse ? »

« Euh, vous, vous voulez pas vous asseoir ? Ca va debout ? C’est pas trop, enfin, fatiguant quoi ?» Demanda-t-il parce que lui étant assis il se disait mince quand même. Il y eut le ton un peu infirmier et de manière générale avenant comme l’était Liam.
« Ou, attendez, moi aussi j’vais m’mettre debout ! » Se leva-t-il donc le grand dadet parce qu’il était grand mine de rien comme gars. « Vous savez c’qui m’a donné envie de devenir pompier ? Bah, quand j’étais p’tit, j’ai vu un water salute en vrai à un aéroport au Canada. » Liam commença à figurer la scène en bougeant et en faisant des gestes, « L’avion se posait comme ça, et, arrivait comme ça, entre des arcs d’eau mais énooorme ! Enfin comme j’étais gamin je trouvais ça énorme mais vraiment c’était impressionnant j’vous assure ! Et l’avion continuait comme ça sur la piste en passant d’ssous. Bien sûr, j’savais pas mais c’était pour un diplomate ou j’sais pas quoi mais ça j’m’en foutais un peu. C’était ouf ! J’ai pris la manche du costard de mon vieux et j’ai tiré d’ssus et j’lui ai dis, p’pa, moi aussi j’veux ça, et lui, il croyait qu’j’voulais qu’on m'accueille comme ça, et il commença à m’expliquer, mais non ça c’est pour les gens comme mon client, qui ont un statut un peu spécial, parce que mon vieux est un avocat de j’sais pas quoi, en droit international j’crois, et j’lui ai dit, non mais moi j’veux être dans le camion et arroser l’avion. Ca l’avait fait rire. Tu veux devenir pompier ? Il m’a dit. Mais son client n’allait pas tarder alors… Il m’a dit, allez, viens, et j’l’ai suivi. J’aurai pas dû être là mais j’m’étais caché dans sa voiture. » Lui raconta-t-il. Le pire c’était que tout cela était une histoire vraie.

Pedge Allen


« Si j’en ai l’occasion, j’irai voir alors. », fit Pedge encline à confirmer cela. La conversation dévia un peu sur un aspect plus humoristique, et elle s’attendait plus ou moins à recevoir ce genre de réponse de la part de Liam. Elle se contenta d’approuver de la tête, restant dans la blague. Même s’il parvenait à dégoter un taureau électrique, elle ne se mouillerait pas, et lui comme elle le savait parfaitement. C’était juste de la connivence de discussion.

Vraiment, ce garçon était curieux. Il était assez à l’aise pour faire la conversation comme ça alors qu’ils ne se connaissaient pas. Elle n’était pas aussi à l’aise que lui, et elle n’avait pas tellement envie de s’épancher sur son passé à un inconnu. Qui plus est, et sa réaction devait être normal, elle avait la sensation qu’il essayait de discuter avec elle pour mieux la connaître, afin de parvenir à ses fins syndicales. C’était sûrement une forme de paranoïa qui n’avait pas lieu d’être, mais ce sentiment était purement humain. De la réactance tout ce qu’il y a de plus basique. Elle n’eut guère le temps de répondre qu’il lui demanda si elle n’était pas mieux assise. C’était vrai qu’elle s’était levée, puisqu’elle pensait le raccompagner à sa porte, jugeant l’entretien terminé. Mais c’était sans compter sur la curiosité de ce jeune homme. Là aussi, elle n’eut pas le temps de répondre quoique ce soit qu’il se leva.

Cela arracha un petit rictus à Pedge. Il était marrant. Elle n’avait pas besoin de répondre au final qu’il prenait les initiatives de lui-même. Elle le catalogua comme impulsif, le genre de type à n’en faire qu’à sa tête et à ne pas trop écouter les autres, ce qui renforça le sentiment de réactance qu’elle avait vis-à-vis de sa démarche. Il ne s’en tiendrait pas là, et peut-être que ce ne serait pas aujourd’hui, mais elle s’attendait à ce qu’il revienne à la charge un jour ou l’autre. Et voilà maintenant qu’il était en train de lui raconter comme était née sa vocation de devenir pompier. Cette histoire n’avait rien d’héroïque au final. Elle était assez banale (même si elle ne connaissait pas ce truc de haie d’honneur avec des jets d’eaux). En tout cas, c’était un moulin à parole et nul doute qu’il parviendrait à assommer les cadres directifs avec ses revendications syndicales s’il était aussi bavard en réunion. A les assommer ou à les perdre. Il se confiait nature peinture, ce que ne parvenait pas à faire Pedge, qui répliqua un très simple :

« C’est marrant de démarrer une carrière sur une idée de haie d’honneur à coup de jet d’eau. ». Elle ne se moquait pas, mais c’était amusant. Ça n’avait vraiment rien de passionnant, même pour un gamin. Enfin, elle n’était personne pour juger.

Liam lui répondit par un sourire et acquiesça à l’affirmatif de la tête avec une certaine douceur. Il resta pour autant pudique sur ce qui lui vint à l’esprit et qui complétait l'histoire. Ce jour là, son père, en ressortant de l'aéroport, après son rendez-vous avec son client, avait pris le temps de passer dans un magasin, et, comme souvent dans les grand aéroports, il y avait toujours des trucs pour les gosses. Il lui acheta un petit camion de pompier. Par la suite, l’entente avec son père n’avait pas été toujours rose mais ils avaient toujours eu au moins ça.

« Pour ma part c’est plus simple. 11 septembre. ». Pas besoin d’en dire plus. La vague d’engagement chez les jeunes après les attentats du 11 septembre 2001 avait été telle qu’elle était de notoriété publique maintenant. Elle ajouta quand même, pour compléter et pour ne pas rester aussi laconique, preuve d’un effort évident : « Et j’avais certainement besoin d’un cadre plus structuré pour devenir quelqu’un. ». Une réponse qu’on retrouvait souvent chez les recrues. Son parcours et sa carrière étaient la preuve que les attentats avaient été l’étincelle qui avait mis le feu à la mèche, mais que dans sa personnalité et sa façon d’être, elle avait vraiment trouvé sa voix dans cette démarche professionnelle. Beaucoup de jeunes avaient arrêté à l’issu de leur fin d’engagement, parce qu’ils étaient arrivés là avec l’espoir de la vengeance et qu’ils avaient finalement déchanté.

Liam


Si Liam afficha un air plus sérieux à l’évocation un 11 septembre, comme, par respect face au drame que les Etats-Unis avaient connu ce jour là, son sourire revint, un sourire de nouveau doux, à ce qu’elle avoue avoir eu besoin d’un cadre structuré pour devenir ce qu’elle était devenue. « C’est marrant. Enfin, j’veux dire, j’aurai pas forcément pensé ça de vous en vous voyant, mais, j’trouve ça cool. Ca vous, ça vous a réussi j’trouve. Enfin vous, vous voyez ce que je veux dire ? » Peut-être qu’ils étaient pas si différents que ça. Enfin, si, mais, ce besoin de cadre, en tout cas, eut un écho chez Liam.

Pedge voyait parfaitement ce qu’il voulait dire. C’était juste qu’à force d’être dans l’armée, elle en était devenue une digne représentante, et on avait du mal à penser qu’elle avait besoin d’un cadre, elle qui semblait si rigide, pour ne pas dire psychorigide.

« Parfaitement oui. »

Liam acquiesça à nouveau sur l’affirmatif d’un geste de tête. C’était sympa de connaître ce coté là d’elle, Liam se disait-il, c’était comme la connaître un peu plus. Là-dessus, il ne voulut pas l’embêter non plus trop longtemps et plus longtemps lui ayant déjà pris du temps.
Déjà debout, il enchaîna à proposer,
« J’vais pas, j’vais pas vous embêter plus longtemps. J’vais, j’vais vous laissez écrire et j’vais, bah moi j’vais continuer mon porte à porte. » Dit-il avec les mimiques désignant les lettres de l’officier puis la porte derrière d’une main et ses doigts. Liam avait souvent cette tendance d’accompagner de la gestuelle à la parole bien qu’il n’avait pas non plus un style latin à le faire. « Ca été un plaisir de vous rencontrer. Vraiment. J’espère qu’on s’recroisera, j’veux dire, même sans cette histoire de syndicat, dans d’autres circonstances. » Proposa-t-il de ne pas l’embêter plus longtemps dans sa soirée.

« Ce fut un plaisir d’échanger quelques mots à ce propos Monsieur Sandon. Je vous souhaite du courage pour continuer votre porte à porte, surtout dans les quartiers militaires. », fit-elle aimable, en inclinant un peu la tête et en le raccompagnant à la porte.

« Merci beaucoup ! » Il la remercia, sur un ton simple et sincère, avec bon et beau sourire avenant, à son écoute, l’échange et à son encouragement.
« Bonne soirée officier Allen. » Lui souhaita-t-il bonne soirée sur le départ.

« Bonne soirée. », répondit-elle de son ton neutre avant de refermer la porte sur lui une fois qu’il était sorti.

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Sam 20 Oct - 16:13

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Il faut toujours un bon pote !

action porte à porte


Du côté de Naalem & Liam

Liam


Liam frappa de bon coeur à la porte du quartier de Naalem et attendit une réponse de son pote. Liam était déjà plus détendu. Il était aussi un peu excité comme un puce. Ca lui faisait du bien pendant ce démarchage qui devenait un peu anxiogène que de frapper chez un bon pote. Il avait hâte de savoir si Naalem était chez lui. Liam souriant avec son ptit tract en main.

Naalem Lays



Et en effet Naalem ouvrit la porte, une chemise blanche à moitié ouverte avec des traces de rouges à lèvres sur le col et un pantalon pas du tout fermer, laissant voir un calbut avec de belles formes bien viriles comme on les aime en dessous. Il avait des gloussements derrières lui, des gloussements de femmes sans aucun doute. D'ailleurs, comme s'il avait encore des hypothèses sur ce qu'il tramait à cet instant, il avait les cheveux en vrac et une belle marque de rouge à lèvre sur la joue et puis d'autres un peu effacé par l'usage de draps ou de peau contre la sienne… Cela ne lui posait pas de problème d'ouvrir dans cet état, il n'en avait tellement rien à faire de l'avis des gens et il s'attendait à voir une toute autre personne que … Liam… borde il foutait quoi lui là ?

La surprise du grand blond bien bâtie se vit sur son visage avant qu'un sourire immense se fendit sur le visage de l'ancienne Geniis. Bon Liam était là et il se souvenait de son désarroi de ne pas choper de la belle nana ! Il tombait donc à pic ! Il avait eu du nez le coquin !

« HEYYYYYY mec ! Mais tu tombes bien ! » sans plus attendre il le chopa par les épaules, pour le faire entrer dans la pièce. La chambre de Naalem était un véritable nid, une ode au cocooning avec une pléthore de coussins de partout formant un immense lit en cercle, des étagères bourrées de livre et d'étrange bocaux, un squelette (on ne sait pas si c'est un vrai ou non) mais cela appartenait à Teshara, une sorte de plateforme surélevée ou plusieurs objets métalliques brillaient comme une sorte de petit atelier de bricolage… et d'ailleurs sur le fameux lit de coussin, trois belles nanas faiblement vêtues y étaient allongés de manière langoureuse. Naalem avait fait cartons pleins à l'infirmerie (sa sœur lui avait dit qu'elles étaient assez faciles là-bas et en effet… et tant mieux, il était ravi de ce genre de choses, toujours partant pour une partie de bien être entre adulte) et Liam pouvait reconnaître certaines collègues : un docteur en cardiologie d'origine indienne, une infirmière italienne et une gynécologue française.

« Les filles je vous présente Liam, c’est un super pote et en plus il est pompier. Me semble que c’est un atout ! » La docteure qui soigne la minette lui avait sortie qu'elle fantasmait sur le calendrier des pompiers… musclé et tout pleins d'huile, elle regrettait de ne pas en avoir un sous la main pour ses besoins personnels et solitaire. Naalem, ne voyait pas à quoi cela ressemblait mais s‘était promit de demander à Liam, puisqu’apparemment les pompiers font des choses coquines ! Les filles passablement éméchées et joyeuses, saluèrent Liam. Il avait des bouteilles d'alcool sur le sol, avec des verres pleins, signe que cette après-midi repos était bien mit à profit !

Liam


Liam se figea un court instant à surprendre Naalem dans une posture… Hey ! Stylé le Naalem ! Posture de loveur ! Liam allait parler et dire euh peut-être que je dérange mais son pote l’embarqua en lui disant qu’il tombait bien. Liam se laissa alors entraîner de bon coeur.

C’était bien cosy chez Naalem. Liam afficha un sourire malicieux. Sourire qui, cependant, se crispa sur les bocaux et le squelette, près d’un atelier d’appoint. Liam toisa le squelette, comme, le mettant en garde de ne pas l’attaquer, puis, il revint à la scène, la très charmante scène, un lit de coussins et trois jolies nanas, haaaan… ! Liam se gratta l’arrière de la tête. Pour beaucoup, même toutes, des collègues…. Naalem présenta Liam et bro avec éloges !

Tout allait bien. Il allait passer la meilleure soirée du monde. Et, grâce à Naalem ! Et, Liam sourit, charmeur, aux nanas, tant pris dans la tentation. Pour sûr, déjà, son deuxième cerveau, se réjouissait d’avance… Tout le monde savait où c’était hein, ce cerveau ?

« Mais il est pris. » Mais dit-il cash comme un con. Euh ? D’où ça sortait ça ?! Euh ?! Liam regarda Naalem en mode “j’ai dit une connerie mais vous n’avez rien entendu hein ?” PUUUTAIN. Mais pourquoi il avait dit ça bordel ?! Il voulait effacer ce qu’il venait de dire. Il toussa et se corrigea à ajouter, « J’suis pris par… par une action syndicale ! Mais j’vais pas faire mon relou… Mais j’fais d’jà mon relou hein ? Liam revint-il du regard à Naalem avec une moue et une grimace paraissant embarrassé.

Naalem Lays



Naalem tourna brusquement la tête quand Liam sortit de but en blanc « mais il est pris »… mais What ? C’est nouveau ? Il est pris avec qui ? Il a fini par choper sa gardienne de prison et elle est si sévère qu’il n’a pas le droit de voir ailleurs ? Genre il est enfermé pour de bon ? Mais quel gâchis les amis mais quel gâchis ! Puis Liam lui lança un regard un peu étonné comme s’il avait dit une connerie, cela arracha un rictus carnassier au grand blond alors que les trois jeunes femmes en avaient pas grands chose à faire. Elles se désintéressaient des deux hommes continuant à papoter nonchalamment sur les coussins en buvant. Enfin bon, l’erreur de Liam n’était pas tombée dans l’oreille d’un sourd et il comptait bien le cuisiner à la sauce Naalem. Mais bon Liam était le roi de la plongée sous-marine niveau connerie et il s’enfonça encore plus dans les abysses. Voilà qu’il se prétendait pris par une soudainement « Syndicale » mais c’est quoi ce nom pourris sérieux ? Il y a des prénoms franchement pas reluisant ici !
« Elle est relou aussi ta Syndicale ? car quand même tu oses dire que tu es pris pour cette “Syndicale” alors que tu as trois belle déesse qui attente que du bon temps. J’espère que ta “Syndicale” vaut le coup de foutre ce moment en l’air. Enfin bon, tu venais me dire que tu avais enfin trouvé une nana avec qui tu ne friendzone pas ? En plus je pensais que tu étais plus gardienne de prison. Elle se nomme pas Syndicale si ? » Bah quoi ? lui il en savait rien qu’une action syndicale s’était pas une nana… il n’est pas terrien. En tout cas, peut-être que sa phrase dû surprendre Liam puisque celui-ci l’attira un peu plus loin.
« Les filles je reviens, commencer sans moi !» cela ne le dérangeai pas, tant qu’elles étaient en état de remettre le couvert avec lui. Si elle s’émoustille entre elles, elles ne seront que plus chaudes après et il aurait moins de travail car quand même faire monter trois jeunes femmes jusqu’à l’orgasme ça ne se fait pas avec trois coups de kékette.

Liam


Liam prit Naalem à part et lui chuchota. « Naalem, tu voudrais pas faire un truc avec moi, » Naalem lui lança un regard lourd de sous entendu, juste pour l'embêter, du genre “ah oui tu veux qu’on couche ensemble ? coquin va !”. Il se doutait que son ami n’était pas de ce bord là, mais bon vu le contexte le grand blond avait l’esprit bien mal placé. « Enfin pas ce soir mais plus tard, genre une action contre la direction, en rejoignant un syndicat. C’est un genre de groupe de rebelles. Notre action, ce serait de protester que la Cité est pas adaptée pour ceux qui n’ont pas le gène des Anciens, et aussi mec, j’crois qu’j’suis… » Liam passa ainsi du coq à l’âne et toussa à s’monter viril malgré ce qu’il allait dire... « T’sais, le truc con qui t’arrive quand… Enfin tu vois quoi ? Alors euh.. euh… j’sais pas trop pour… pour les filles tu vois… en plus c’est mes collègues, non en fait c’est surtout ça c’est parce que c’est mes collègues tu vois... »
Dit-il dans la grimace. Ah purréééé... si canons pourtant… « Elles, elle pourraient tout balancer à l’infirmerie. » Dit-il tentant de bluffer le joueur de poker.

Naalem Lays



Ah ce n’est pas une femme ? Il refuse pour une action d’emmerder la direction lui ? Il ne peut pas faire les deux Alala ce manque d’ambition !
« Attend. Tu refuses de passer un bon moment, juste parce que c’est tes collègues ? Ce n’est pas une fausse excuse ça ? Tu as peur de ne pas assurer ? C’est ça que tu sous entends ? Ou tu as un problème pour dresser tes couleurs ? Car si ce n’est que ça, mec, j’ai une herbe qui va te faire oublier ce genre de problématique mécanique. » Naalem était parfaitement naturel, aucun tabou ni filtre, il lui parlait sans le juger. Après tout si Liam avait peur de ne pas tenir le choc avec trois jeune femmes, chose compréhensible, il avait une solution, tout comme le fait d’être trop émotif ou même d’avoir du mal à se rigidifier. Bref. Cependant, si Liam avait été un mec qu’il méprisait comme Candom, il se serait foutu de sa gueule ! Pour la question de la rébellion, chaque chose dans son temps.

Liam


Si Liam avait pu esquiver jusqu’ici de répondre à la “gardienne de prison” et à la “syndicale” en prenant Naalem à part et en ne lui proposant que de rejoindre le syndicat, son pote revint à la charge sur le sujet, protestant à la fausse excuse et mettant en lumière sa fuite au Liam.

« Ah mais non mais non, ça va je, je bande très bien, c’est pas, c’pas ça l’problème j’te rassure ! » Répondit-il agité, non non, il n’avait pas de problèmes de virilité oh non non, il lâcha un rire qui parut gêné et passa main dans sa nuque un instant comme la frottant au passage avant de la délaisser, Naalem lui lança un regard qui voulait dire “mais oui bien sure”. « T’as une herbe pour c’genre de truc ? Mais c’est génial ! » S’intéressa-t-il au passage à cette herbe. Liam avait toujours été très curieux sur tout et aimait apprendre des trucs et surtout connaître de nouvelles substances, « Ca marche comment ?! » C’était aussi l'occasion de changer de sujet car Liam était totalement dans le déni sur ce qu’il venait à demi d’avouer à Naalem sans l’avouer. C’était comme une seconde nature chez Liam de faire l’anguille qui glissait des mains et qui s’échappait alors, même avec un très bon pote. Naalem lui expliqua alors qu’il suffisait de mâcher cette plante et que même pas une dizaine de minutes après le petit château se dressait pour une nuit de folie ! De toute manière Naalem ne ressentait aucune gêne à entrer dans les détail, après ce n'était pas un botaniste, ça marchait et c'était le principale.

« Bon voilà. Tu en veux finalement ? » Question évidente puisque Liam semblait s’y intéresser.

« Ouais carrément j’en veux bien ! » Liam était trop intrigué de tester la substance. Même s’il ne voulait pas forcément pratiquer du sexe derrière il voulait trop voir l’effet de la plante. Trop dans l’instant, il se préoccupait peu qu’il faudrait sans doute gérer derrière une érection, mais ce n’était pas la mort non plus et au pire il savait se masturber.

Le grand blond, hocha la tête et marcha jusqu’à un meuble assez rustique issus du marché Athosien, une sorte de commode aux courbe rondes et sans angles pointue. Il y tira un tiroir avec une petite bourse en cuir qu’il envoya à Liam.

« Amuse toi ! » fit-il avec un clin d’oeil, bien entendu il avait une foule d’idée en tête sur ce qu’allait faire Liam avec …
« Et éclate toi bien ce soir. »
« T’es trop généreux mec ! Si jamais t’as b’soin d’un truc, hésite pas à m’demander !» Remercia-t-il son pote et en pote proposa-t-il en réceptionnant avec agilité la petite bourse en cuir que Naalem lui lança. Ce n’était pas la première fois que Naalem lui donnait quelque chose alors que Liam ne lui avait jamais vraiment rien donné sauf peut-être un Kinder Surprise. Le grand blond lui avait offert une bourse rose de billes explosives et somnifères lors de leur mission où ils avaient récupéré Emilia. Liam arbora un sourire malicieux comme confirmant qu’il ferait fort bon usage de ces plantes tout en envoyant la bourse en l’air et la réceptionnant à l’image d’un bandit des grands chemins mais son sourire se crispa car il repensa au final à sa mission de ce soir…
« Je sais, c’est mon côté divin ça ! Ouep si tu trouves des trucs intéressants qui produise de l'énergie je suis preneurs.. » Oui naalem grand bricoleur était féru de technologie donc il prenait généralement tout ce qui pouvait être intéressant, même si parfois… cela ne lui servait à rien.

« Hum des trucs à énergie ? Ok !» Acquiesça-t-il et mémorisa-t-il. Liam était un roublard. Il pouvait très bien tomber sur ce genre de truc et penser à Naalem à lui ramener. S’il avait mémoire de poisson rouge, pour ça, il aurait bonne mémoire.

« En fait, ce soir, je recrute des gens pour ce groupe dont j’viens de te parler, qu’on appelle syndicat, mais je, je ne vois pas une syndicale-je, les femmes que j’vais recruter dans ce groupe je les draguerai pas, enfin, a priori, mais bon bref, ce s’rait un groupe de personnes qui sont sensibles à la protestation que j’t’ai évoqué, et qui, se réunissent, plusieurs fois, pensent et font des projets, mettent en commun leurs compétences et les réalisent, et font des actions, qu’on appelle coups de poing, des actions de rébellion, mais que si la direction nous écoute pas et qu’elle bouge pas son cul. »

Mais Liam sentait, relevant le regard sur le grand blond après cette explicitation, qu’il ne pouvait pas esquiver comme ça son bon pote à ne pas se confier à lui… pas à Naalem… pas avec lui alors qu’il aimerait tant lui faire un gros câlin à lui. Enfin ! Un câlin d’amitié ! Liam n’était pas de ce bord mais c’était un grand affectif qui adorait les câlins et même alors les câlins amicaux. Alcoolisé, il ne se retenait pas d’en faire à ses amis et amies. Ça l’avait toujours attiré la jalousie de ses « petites amies » passagères et rapporté de belles gifles !

Naalem l’écouta et comprenait mais alors pas du tout l'intérêt de ce syndicat.
« Et genre ont fait quoi ? Et pourquoi on ne serait pas d’accord ? » Oui il disait on car de bas il était partant pour faire un truc avec Liam.

« Hum, s’ils nous écoutent pas, bah, genre, par exemple, on bloque l’accès aux jumpers, pour faire comprendre c’que peuvent pas faire les non ATA sans le gène ou des ATA, et monter aussi que bah, la Cité est vachement dépendante du système ATA et que bah ça craint. Parfois on s’en rend pas assez compte tant qu’ça merde pas alors… bah alors voilà. On peut même faire, un genre d’opération escargot. Ralentir les process ATA de la Cité. » Ouais, car, toujours, Liam en voulait aux jumpers, vaisseaux spatiaux qu’il ne pouvait même pas espérer piloter un jour et pas parce qu’il lui faudrait surement des heures et des heures de vol d’apprentissage mais parce qu’il n’avait pas un gène pour déjà envisager ces heures et ces heures de vol d’apprentissage… Et, ça, ça brisait un de ses petits rêves au grand gamin mine de rien. Il fallait bien avouer que Liam avait de temps à autre un côté puéril… et le problème c’était que ce côté grand gamin incluait l’adulte et prenait donc une certaine ampleur… jusqu’à envoyer un courriel à la direction disant qu’il envisageait d’ouvrir un syndicat… qui aurait pu s’en tenir à la blague mais non… Liam avait été un militant écolo par le passé sur Terre après tout alors ça lui ressemblait bien que de réagir comme ça. Liam était aussi un gars assez terre à terre et avait un état d’esprit de mécanicien pragmatique et peu théorique, du style, pour comprendre le moteur d’une voiture et en faire un meilleur, le mieux, à son simple avis, c’était de trifouiller, de le démonter et de le remonter avec du meilleur. « J’sais pas si on sera tous d’accord ou pas d’accord. On verra. » Haussa-t-il les épaules. Ouais, il n’y avait pas de raison qu’il n’y ait pas d’entente, euh, déjà, dans le groupe de syndicat si groupe il y aurait bel et bien, et, avec la direction, la réponse de Hoffman ayant l’air favorable à de l’entente, mais bon, on ne savait jamais, et, Liam, de base lui, « Mais j’pars toujours du principe qu’il y aura des conflits. J’sais pas pourquoi. J’ai toujours fonctionné comme ça. »

« Les conflits ça me connait mec ! » affirma Naalem avec un clin d'oeil, bon, il ne voyait toujours pas l'intérêt sauf peut-être faciliter la cité aux non ata, mais bon, les jumpers son pilotable que par des ata comme la technologie tu n’avais pas deux versions. mais bon, pour le principe d’emmerder le monde Naalem voulait bien donner un peu de son temps à son pote. Liam lui lança un clin d’oeil. « J’savais qu’tu serais l’homme de la situation !» Liam ne pouvait pas espérer mieux que Naalem parmi le syndicat pour intimider la direction non ? Il s’avançait peut-être mais rien que son nom ça ferait son petit effet à y associer l’expression ”opération coup de poing” non ? Naalem lui lança un sourire carnassier et mima le kéké gorille en tapant sur son torse nu. Liam sourit de plus belle enjoué et dans la complicité.

« Et tu m’as pas dit… tu as bien le béguin non ? C’est pour elle que tu veux des plantes ? Car monsieur veut faire son timide ? » changement radicale de sujet comme d'habitude.

Liam soupira un peu mais sourit un peu sur le “timide” amusé par la tournure de phrase avec le “monsieur”. Liam balança de nouveau le sac à herbes en l’air et le réceptionna, toujours à l’image d’un voleur, avant de le garder en main, « Ok ! il se pourrait que... que j’puisse avoir un p’tit béguin pour quelqu’un… Plus fort que prévu… ? C’est p’êt’e bien possible. » Dit-il spontané mais comme s’il la cherchait de loin, de très loin celle-là, dans toute sa pensée chaotique, qui à coup sûr n’avait pas trop prévu ça à la base mais comme pour beaucoup de chose qui lui arrivait en ce moment… et notamment cette idée de syndicat qui en faisant partie… et comme posant les freins à cette affirmation… allant à mimer le “p’tit” avec le geste correspondant des deux doigts, la bourse, toujours dans ses mains. Ouais, même si Liam avait appris pour le Colonel Sheppard et Natasha en se rendant au quartier de Natasha, fallait bien dire que, Natasha, elle, elle était sérieuse. Lui, Liam, c’était un aimant à emmerdes, qui n'allait pas emmerder une militaire en début de carrière et dans la team la plus élitiste de la Cité, dont Liam commençait à bien en saisir les manières de faire puisqu’il avait déjà vu le n+1 avec sa Caporale et avait déjà soigné son pote rétrogradé Matt à l’infirmerie en plein “stage” avec eux. Alors, même pour un coup d’un soir si y’avait moyen, c’était un peu la merde, surtout qu’ils se retrouvaient souvent en missions jusqu’ici, c’était pas, pas son milieu à Liam, comme dirait l’officier Allen. Mais, il fallait qu’il avance, c’était sûr, alors, il fallait sans doute qu’il se lance, qu’il se prenne un râteau par elle, et qu’il revienne au Liam qu’il avait perdu en cours de route. Ouais. Pis être.

Liam enchaîna vite sur une grimace, digne d’un gamin qui prétendait refuser en lui tout ce sérieux et d’un voyou qui se tirait prenant la poudre d’escampette, «Laisse tomber j’ai rien dit. Je, j’ai des problèmes de, de nudité ! J’aime pas mon corps. J’suis un ancien gros.» Dit-il en touchant sa bedaine un bref instant. Il la prit en cherchant à presser de la graisse sur le bidon de son t-shirt. Il pressa peau. « Et là elles sont trois alors ça craint. Pis je, j’fais ça qu’avec une personne. Les partouzes, j’sais pas où donner d’la tête. C’est vrai quoi, comment tu fais toi ? Tu arrives à gérer ça ? Trois ouah ! Encore deux ouais, ça m’est d’jà arrivé avec l’alcool, alors j’pense voir, mais trois, c’comme, trois seins quoi, tu... » Il mima le geste de poser les deux mains sur deux seins avec une moue qui avoua ne pas savoir comment s’occuper du troisième. Il effaça ce geste et regarda Naalem. C’était vrai pour « l’ancien gros » qu’il balança vulgairement là parce qu’il s’agissait de lui sinon il aurait dit « en surpoids » mais bon il n’avait pas de problèmes de nudité ça c’était pas vrai. Il bluffait. Et, d’ailleurs, Liam évita soudain le regard Naalem, comme un gosse qui n'assumait pas, passant le pouce sur une narine, dans une expiration nasale, parce qu’il ne voulait pas lui mentir à lui, à son pote, même à demi ou quoi. Liam continuait à invoquer de fausses excuses à la chaîne comme pour effacer ce qui le titillait…

Naalem Lays




Un sourire amusé se dessina sur les lèvres de Naalem quand il lui sortit qu’il avait finalement un petit faible pour quelqu’un. Il ne rebondissait pas dessus son sourire revanchard suffisait amplement. Puis vient l’excuse du corps, le grand blond le toisa de haut en bas avec une moue dubitative. Lui ancien gros ? et alors les gros ils ont bien le droit de sortir leur oiseau aussi ! Cela puait l’excuse à deux sous pour ne pas s’envoyer en l’air et s’était bien dommage.
« Déjà c’est six seins pas trois. Mouai tu te cherches des excuse mon pote, à mon avis tu as décidé que tu ne voulais pas faire d’infidélité à ton béguin. Et puis trois nanas ça se gère bien, on est plusieurs à se donner du plaisir, ce n’est pas le mec qui distribue des coup de queue à tout va ! » Naalem haussa les épaules « Pas besoin de trouver des excuses connes mec, tu me dis clairement : non je n’ai pas envie, je suis un mec prisonnier et basta. Je n’ai pas besoin de savoir que tu es prude car tu avais de la graisse fut un temps et que tu as peur de ne pas assumer. Moi je m’en fou de ça. Tu n’as rien à prouver. » Il lui fit une tape dans le dos amicalement.

Liam


Liam lui sourit à sa tape amicale et acquiesça de la tête sur un air jovial.

« Ok ouais ! » Liam parut comme soulagé. Bah ouais quoi il pouvait être transparent avec Naalem inutile de se pendre la tête comme ça avec lui. C’était kiffant d’avoir le point de vue de Naalem sur la partouze parce que dans la désinhibition un peu en quelque sorte. Ca faisait en tout cas comme jeter de l’esprit de Liam l’idée de performance.

« Ouais non ouais j’ai pas la tête à ça ce soir, ptête une autre fois ! »
Haussa-t-il les épaules et lui sourit-il. Ouais, après tout, un de ces jours, il faudrait qu’il se murge et pourquoi pas faire ça quoique cela dit il y avait de l’alcool là alors c’était carrément faisable mais ouais mais non il-il avait autre chose à faire ce soir. Il fallait qu’il tape à plusieurs portes encore. Il fallait bien qu’il fasse son truc sérieusement… pour une fois… Et puis, il savait plus trop sur rien, après tout, avec sa rencontre avec l’officier Allen ce soir, il n’avait que eu plus encore un portrait du monde militaire qui le rendait maussade sur le sujet évoqué avec Naalem, le sujet étant lié au monde militaire. Il n’était pas trop alors dans l’envie de tout ça.

Naalem haussa les épaules, si Liam ne voulait pas, il en avait parfaitement le droit. « Ce n’est pas vraiment la tête qui est utilisé. » dit-il d’un air moqueur avec une oeillade coquine, pour varier son ami de bon coeur.

Liam réceptif lui lança un clin d’oeil complice et avec beau sourire. « Ah ça c’est suuûr !» Acquiesça-t-il jovial et se remua-t-il à bouger un peu son boule.

« Euuuh…» Se réveilla-t-il alors du coup. « Tu veux que j’te laisse avec les demoiselles ptête du coup nah ? » Demanda-t-il en désignant les jeunes femmes d’une moue de suggestion un peu malicieuse et assez marrante avant de revenir du regard vers lui. Merde ! Il faisait rater un bon coup à Naalem là quand même !

Le grand blond lança un regard au trio des jeunes femmes qui s’enivraient gaiement tout en rigolant. Il était moins sur les braises mais cela allait revenir que très vite.
« Ouai. Enfin je suis d’accord pour ton truc syndical, je viendrai t’aider. Tu me répliqueras tes actions pour emmerder le monde et je t’en donnerai d’autre. Ça va être marrant. » bah oui, pourquoi trop justifier au final ? Le but était de faire chier et Naalem était l’un des spécialistes dans la matière. « Je vais ramener ma frangine, si tu veux. On va bien se marrer. » Car comme dans toute action grandiose il faut qu’il prenne avec lui son double, la femme de sa vie, l’étincelle de l’essence même de la divinité ! Oui il allait loin, mais Teshara était véritablement tout ça aux yeux du grand blond.

« Haaaan géniaaaaal ! » Liam parut hyper content et posa son poing lors d’un instant sur un des bras musclé de son pote en mode “check” et de là il avait comme la fausse impression que Naalem avait encore pris du muscle. « T’es rien musclé n’empêche. Grave on va bien se marrer ! J’ai impatience d’entendre tes idées ! Avec plaisir pour ta soeur ! Elle, elle est bienvenue à bord elle aussi. » Liam dit-il plus conversationnel sur sa soeur mais gardant sourire. Il l’avait fait… un peu tourner en rond… Teshara… Liam espérait qu’elle ne lui en voudrait pas trop… Oh, y’avait pas de raison, si…?
« Ouai. Bon, mec je t’adore mais si tu ne veux pas partager ma passion, tu vas devoir me laisser, sinon elles vont finir sans moi » Il lui fit un clin d'oeil en lui tapant l’épaule d’un air goguenard. « Ouais. J’te laisse mon grand fou ! Moi aussi je t’adore ! » Rendit-il son clin d’oeil par un clin d’oeil et se permit-il cet humour avec Naalem car ils avaient déjà fait ce genre d’humour entre eux et il pouvait se le permettre Naalem était tout aussi enclin à le faire. Liam laissa Naalem plus que très bien entouré. « Bonne soiréééée ! » Souhaita-t-il en sortant.
« Bonne soirée ma biche ! » Lança Naalem hilare avant de marcher vers les trois belle succubes et commencer enfin une soirée loin d’être chaste !


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