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Oh, un emmerdeur ! [Naalem]

 :: Cité d'Atlantis :: Niveau 7 - Zone Scientifique et Technique :: Jardin botanique
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Mer 3 Oct - 12:27

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Chronologie : 08/08/18


Cela faisait quelques jours que la princesse se trouvait à Atlantis et elle avait eu le loisir de parcourir quelques zones que les gouverneurs lui avaient autorisé. Elle ne pouvait pas dire que c’était le grand amour entre les soldats qui la talonnaient partout et qu’elle avait prit l’habitude de comparer à des chiens de garde et elle, se sentant parfois un peu plus prisonnière qu’invité, mais elle avait finit par s’y faire et commençait à tolérer plus facilement leurs présences. Elle commençait toutefois à compter les jours qui la séparaient de son retour chez elle, nostalgique et malheureuse à l’idée que tous la pensent morte. C’était pourtant son choix… une décision lourde de conséquences pour ses proches et pour elle. Sa blessure et la tête commençait à cicatriser et le bleu sur sa joue s’effaçait peu à peu… bientôt elle pourrait repartir et il serait alors temps de traquer celui qui avait mit un contrat sur sa tête.

Emilia consacrait ses efforts à ouvrir le dialogue avec les différentes personnes qu’elle croisait pour mieux comprendre les normes et les valeurs de ce peuple, consciente que c’était la base pour envisager une relation durable avec lui. Elle ne perdait pas non plus de vue que les atlantes étaient dangereux et qu’il lui fallait faire preuve de prudence avant de donner les coordonnées d’Orzan ou d’une colonie à ces gens.

Et dire que d’ordinaire elle avait tendance à fuir les humains, elle ne se reconnaissait plus !
Le fait de se trouver dans une ancienne ville Sage motivait également ses actions. Parcourir un tel lieu était à la fois excitant et incroyable, même s’il était clair que les atlantes lui dissimulaient la plupart des merveilles dont regorgeait la cité. Les seuls lieux à ciel ouvert étaient des balcons et des digues et elle avait fini par comprendre que la ville était fermée, occupant chaque espace de l’île sur laquelle elle avait été, d’après ses déductions, construite. Ce choix la laissait perplexe, d’autant qu’elle avait appris que le continent regorgeait de verdure… il fallait croire que les premiers Sages n’étaient pas aussi portés sur la nature que les gaëlliens. Mais tout de même, pourquoi construire dans un tel endroit, si loin des terres agricoles ? Quelque chose avait forcément dû motiver cette décision.

Plus elle passait de temps à Atlantis et plus elle jalousait les terriens qui avaient mis la main sur la cité avant la Gaëllie. Lui laisserait-ils jamais la chance d’étudier les lieux ? Il était clair que cet état de fait faisait pencher la balance et la motivait comme jamais à conclure une alliance avec les terriens. Il ne pouvait en aller autrement, elle devait convaincre les atlantes de la laisser mener ses recherches ici, il y avait trop en jeu pour son propre peuple. Elle commençait d’ailleurs à penser que l’alliance était réalisable. La première impression de la médecine et biologie terrienne qu’elle avait pu se forger en menant des recherches avec le docteur Taylor Laurence et en fréquentant l’infirmerie la laissaient satisfaite. Dans ce domaine, Atlantis semblait avoir un retard non négligeable sur la Gaëllie, ce qui pouvait se révéler un argument de poids pour négocier les termes de l’alliance.

Lorsqu’elle ne traînait pas à l’infirmerie, lieu qu’elle appréciait particulièrement puisqu’elle pouvait y échanger avec des individus compétents dans son domaine (quel plaisir de renouer avec la biologie après tous ces mois !), elle aimait se réfugier au jardin botanique, le seul lieu où elle se sentait vraiment bien. Les gaëlliens avaient un besoin viscéral d’être au contact de la nature, cette dernière était partout là-bas, y compris dans les grandes villes. Malheureusement, Atlantis était une cité froide et dénuée de vie végétale… avait-elle été ainsi du temps des Ancêtres ?

Ce jour ne faisait pas exception et Emilia s’était installée aux pieds d’un arbre. Ça ne valait pas une belle forêt, mais c’était toujours mieux que rien ! Le soldat chargé de la surveiller se tenait assez loin pour ne pas l’incommoder et elle avait mis les sentiments de l’homme de côté pour ne pas être parasitée par ces derniers pendant qu’elle méditait. Elle put ainsi profiter d’un peu de tranquillité sans se formaliser du passage de quelques personnes qui ne lui accordaient aucune attention… du moins le croyait-elle car elle capta une présence tout près… non, au dessus d’elle… dans l’arbre ? Ca… chantait et c’était de bonne humeur. Aucun humain ne pouvait produire un tel son et, de toute façon, elle sentait qu’il ne s’agissait pas d’un semblable, il y avait une différence dans la nature de la présence... elle n’avait jamais su bien décrire le phénomène mais elle savait faire d’instinct la différence entre animaux et humain. A son avis, leur manière de pensée et leur nature étaient trop différentes pour être confondues.
La princesse profita de ce son harmonieux et inspirant jusqu’à ce qu’elle parvienne à identifier un mot en langue Sage, puis un autre… elle regarda l’arbre, légèrement incrédule, se demandant qu’elle genre de merveille s’y dissimulait. Ca avait l’air d’aimer la musique… un point commun qu’ils partageaient. Les gaëlliens, et plus spécifiquement les Sept, raffolaient des belles choses et il était courant que les jeunes nobles soient formés aux arts musicaux. Elle n’avait pas fait exception lorsqu’elle avait été adoptée, on lui avait donné des cours de plusieurs instruments et de chant pour pouvoir impressionner son auditoire shayen.
Songeant qu’il n’y avait pas de plus douce manière d’entrer en contact, la blondinette mêla sa voix au chant cristallin en suivant la mélodie de l’animal.

Emeryan fut surpris qu’un humain viennent chanter avec lui, enfin un humain bien différent de sa tendre et belle amie Natasha. L’animal continua de plus belle à chanter de sa voix cristalline, partagea de longues minutes de symphonie avec cette inconnue qui avait un jolie timbre de voix. La curiosité prit le pas et la serliane se déroula pour se laisser tomber dans une forme de “U” vers la jeune femme, tout en restant accroché à sa branche de base, cela se fit silencieusement pour son corps. La tête triangulaire d’Emeryan observait les traits fin et les cheveux longs couleurs lumière de cette inconnue. Il ne s'arrêtait cependant pas de chanter.

Un sourire ravi étira les lèvres de la princesse alors qu’elle vit apparaître un animal qui portait à la fois les caractéristiques du serpent et du végétal... c’était la première fois qu’elle croisait la route d’un reptile capable d’émettre de tels sons. Elle avait donc visé juste en misant sur le chant pour l’attirer. Se demandant si cette créature était seulement capable de reproduire des sons ou les comprenait aussi, elle improvisa la suite de son chant pour y glisser un message, expliquant au serpent, dans la langue des Sages, qu’elle était honorée de le rencontrer et que sa présence illuminait sa journée.
Emeryan émit un roucoulement sincère et touché par le chant de la demoiselle.
« Je le suis aussi. Il est rare que des humains parle aussi bien ma langue » répondit-il dans un mélange d’anglais et d’ancien.

Il comprenait ! Incroyable !

- C’est une langue couramment parlée là d’où je viens.
« Tu es comme Elijah ? Un sage ? Je croyais qu’ils étaient tous partis... » dit-il un peu surpris.
-Certains sont venus sur ma planète natale et se sont mêlés aux humains. Je suis leur descendante, répondit-elle en s’interrogeant sur l'âge de cette créature qui prétendait avoir connu personnellement un Sage. D'ailleurs, elle ne s'exprimait pas comme les terriens qui appelaient les fondateurs de cette cité les “lantiens”
la serliane hocha la tête, il semblait un peu déçu et a la fois soulagé, il aurait aimé voir un autre créateur, mais redoutait que tous les créateurs soient aussi mlaveillant que son ancien ami qui était devenu fou. « Comme les humains d’ici. je suis Emeryan et toi ? »

- Emilia, répondit-elle sans se formaliser de la particule « Zeïn » qui se rattachait normalement de manière systématique à son prénom. Tu es originaire de cette planète ?
« J’ai été créer dans la forêt en bas. Les humaines appelle ça un laboratoire, mais Elijah en a fait une nouveau biome. »

Une forêt en bas ? On ne lui avait pas parlé de ce lieu et elle ignorait qu’il existait un tel espace vert dans la cité.
- Il y un Sage ici ?
« Il y avait un oui Elijah, mais il est mort. »
- Comment est-ce arrivé ?
« Il a dû mourir pour ne pas détruire la vie de cet endroit, c’est tout. » la serliane semblait triste et elle ne voulait pas s’étendre sur le sujet.
- Je pensais que la cité était déserte lorsque les terriens sont arrivés… ce n’était pas le cas ? Elijah a combattu les humains pour les empêcher de coloniser Atlantis ? demanda Emilia, cherchant à contextualiser.

« Non Elijah était dans la forêt c’est un endroit difficile d’accès, quand les humains ont découvert celle-ci l’an dernier Elijah était en colère. Elijah s’en fichait des autres humains, il voulait juste faire ses créations et… et créer quitte à détruire la vie pour en faire de nouvelle à son goût. Le temps l’a rendu fou et malveillant. »

- Il est resté seul pendant des siècles alors que ses pairs étaient partis ?
Elle comprenait qu’il soit devenu fou… même elle qui se sentait régulièrement en décalage avec ses semblables et qui avait tendance à fuir les foules à cause de son empathie avait cruellement souffert de son isolement ces trois derniers cycles.

- Mais… comment a-t-il pu vivre aussi longtemps sans avoir fait l’Envol ?
« Il n’était pas seul, il nous avait. » la serliane se décrocha de la branche pour s’enrouler sur le sol « Il a changer de corps, il en prit un végétal et alimenter à une énergie. » Il ne pouvait pas lui en dire plus, il ignorait la technologie et leur savoir.

Son visage s’adoucit, comme pour s’excuser de l’impair qu’elle venait de commettre. Discrètement, elle observa cette étonnante créature qui devait mesurer une petite dizaine de mètres…
- Bien sûr, vous étiez là… il a donc réussi à transférer son esprit dans un nouveau corps plus résistant ?
« Surement. » conclut l’animal qui était bien en peine d’en savoir plus, pour lui Elijah vivait longtemps comme pouvait vivre des arbres millénaires sans voir le temps prendre sur eux. Lui même était assez âgé au final.
- Et les atlantes ont récupéré cette technologie ? Demanda la blondinette d'un air nonchalant pour dissimuler son intérêt.
« Je ne sais pas, ils étudient surtout la création de mon créateur. » dit-il simplement de sa voix cristalline. Dans les faits cela avait été détruit depuis bien longtemps par les lierres et l’ancien lui même.
- Ton peuple ?
« Non les Atlantes, les humains qui vivent là »
- J'ai bien compris oui, mais qu'étudient ils ?
« Oui, toutes les créations, les humaines disent que toute la forêt est vivante. tu pourras demandé aux humains en bleus, ils te répondront surement. »
-En bleu ? J'en vois souvent dans ce parc, ce sont des botanistes ?
« Des humains qui étudies le vivants, d’autres le non vivants et d’autre inventes des choses… Donc il doit avoir des botanistes » Au début il n’aimait pas les botanistes puisque par non connaissance de la nature intelligente des Serliane l’une d’entre elle avait tué sans le vouloir une de ses fille Olivie. Mais Natasha avait finit par le rassurer et depuis il appréciait converser et donnait un peu du siens pour leur études.
-Es-tu ici de ton plein grès ? Je n’entends pas d’autres… euh… d’autres créatures comme toi, demanda t-elle, ne sachant comment le nommer.
« Je suis le seul à venir ici. J’aime bien rendre visite à mon amie Natasha. Et comme ça les humaines qui étudient peuvent venir m’étudier. Et Yaya vit ici, c’est une autre création différente de moi qui avait été adopté par une humaine, mais celle-ci a dû partir, elle était malade dans sa tête. » En parlant de Yaya, un fil d’argent traversa non loin le bosquet de bambou, en émettant des sorte de rire puis disparu.

Emilia aperçut une flèche blanche passer à toute vitesse avant de disparaître dans les bambous plus loin avec un petit rire. Le fameux « Yaya » certainement ? Elle écarquilla les yeux et un sourire amusé étira ses lèvres. La princesse se sentait comme une enfant à qui on venait d’offrir une belle surprise, comme la plupart des gaëlliens elle était fascinée par les plantes et les animaux. En tant que scientifique, c’était encore plus marqué chez elle. Autant dire que le fait de croiser la route d’animaux intelligents et doués de parole crées par un Sage illuminait sa journée.

- Yaya aussi sait parler ?
« Oui » soudainement, il eut un sifflement d’origine humaine, mais formant une mélodie. « Je pars. On se reverra » informa la serliane qui disparut dans l'arbre après avoir fait un bond avec ses anneaux.

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Dim 7 Oct - 12:59

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Oh une princesse JEDI !

La princesse & L'emmerdeur


Sincèrement… par moment il se demandait pourquoi les gens dans cette cité était si protocolaire et sérieux. Il semblait être aussi explosif qu’une bombe et cela semblait déranger. Il ne comprenait pas pourquoi. Et s’ils savaient comme il prend sur lui, les efforts qu’il fait pour ne pas foutre un bordel a chaque instant, pour lutter contre sa nature chaotique à l’extrême. Mais le prix en valait la peine, il se le répétait tous les jours, jamais il n’aurait eu autant de technologie en un seul lieu avec une sécurité relative envers les Wraiths. Et puis bon, il pouvait même se barrer de temps à autre pour se défouler et vaguer à quelques affaires personnelles (quand elles concernaient le commerce d’objet sans dévaloriser Atlantis ou ternir son image, de toute façon, il ne mettait pas la cité en jeu dans ce genre de pratique. Il le faisait à son compte et sous l’intitulé de Blaze).

Il s’était fourré dans le crâne de récupérer enfin un élément intéressant : du venin de serliane. Pourquoi donc ? Mais parce que ! Non sérieusement, il avait trouvé (et merci sœurette pour l’info), le venin de cette bien étrange créature fort pratique pour une arme chimique. Déverser du poison aussi fulgurant dans une petite bombe, pouvait faire de sacré dégât et ça, il était fort pour en faire. Mais pour avoir ce prodigieux élixir de mort, il fallait que la dite serliane vous le donne. Et il n’était pas autorisé à se rendre dans la forêt vivante (cela aurait put être intéressant aussi), puisque l’endroit était soumis à un nombre de visite que trop limité pour conserver la tranquillité des espèces. Le seul moyen était de choper Emeryan au jardin botanique. Naalem se fichait bien de savoir le pourquoi du comment de la présence de la créature ici. Pour sa quête, il avait commencé à lire l’un des rapports, libre à tous et plus particulièrement la consultation de l’expédition de découverte de cette forêt, il y avait récolté quelques noms intéressants, qui pourrait le renseigner sur comment approcher Emeryan. Il aurait bien demandé à Ford, mais il ne pouvait pas se le voir, pas même en peinture et puis bon, ce mec lui était déjà insupportable quand il l’avait vu chez les soleils rouges… et Naalem savait qu’il ne pourrait pas se retenir d’être violent avec lui et peut-être même de se vendre à propos de son ancienne appartenance à cette bande de blaireau de la mafia galactique ! Donc non, moins il voyait l’abomination mutante, mieux il se portait, même si un jour, il devrait faire comme ça sœur, une rencontre fortuite avec ce pseudo soldat.

Mais dans cette liste, il avait un patronyme qui lui semblait vaguement familier : Natasha Avalon, en plus de celui de Fabula et de la bergère. Il était tenté de rendre visite à sa sœur de guerre, mais il devait quand même avouer que cette Avalon avait un lien bien plus prononcé avec Emeryan et donc elle pouvait l’aider dans sa quête. Bien plus que sa grande copine de sang. Donc il jeta son dévolue le plus totale sur la rencontre de cette Natasha. Il ne serait plus où il avait entendu son nom, mais peut-être qu’en la voyant il aurait une illumination.

Après quelques renseignements et surtout après avoir tapé sur la liste du personnel de la cité, le nom et prénom de la demoiselle, il sut où la trouver. Mais elle est en congé ! Mais quelle drôle d’idée de prendre des vacances alors qu’on a un besoin urgent avec elle ! Ce n’est pas professionnel ça ! Et BIM un mauvais point ! Il était tenté de lui faire une blague sur sa porte… hum pourquoi se retenir après tout ? Il alla chercher une feuille de papier dessinant une sorte de smiley pas content. Voilà tout simplement, rien de plus rien de moins, il ne la connaissait pas pour faire une blague plus intime.

A force de se faire balader Naalem réussit à avoir l’information qu’il désirait et quelques jorus après, il était en pleine négociation avec le fameux Emeryan, qui ne voulait pas lui donner son venin. La créature avait fini par s’amuser et cela était devenu un jeu, un passe-temps pour la serliane qui se languissait de son amie rousse. Et Naalem était têtu et désirait obtenir le venin coute que coute.

Et aujourd’hui, la visite de Naalem ne manqua pas du tout. L’homme vêtu d’habits qui lui appartenait : pantalon brun, tee shirt blanc avec une veste brune, il avait la barbe bien taillé et l’air malicieux. Naturellement, il se dirgea vers un arbre et se mit à siffler, il avait remarqué qu’Emeryan aimait le chant et siffler d’une manière particulière l’attirait par sa grande curiosité. S’était devenu le message pour leur rendez-vous quotidien de négociation. Etrangement Emeryan mit plus de temps à venir qu’habitude et le bruit des feuilles dans l’arbre signifiait qu’il s’était pressé.

« Et bien ? Tu courais la belle serliane ? »
« Non. Tu viens encore me demander mon venin ? » le reptile plante semblait faire une moue, ne comprenant pas pourquoi, il irait courir après une femelle alors qu’il était l’alpha et donc le père principales de son espèce.
« Exactement et cette fois, je t’offre la possibilité d’avoir ce que tu désires véritablement. Une jolie liane comme toi doit avoir envie de quelque chose non ? »
Emeryan secoua la tête, prenant néanmoins le temps de réfléchir à cette proposition… et puis s’il lui donne quelque chose d’impossible, peut-être qu’il laisserait tombé son étrange lubie sur son venin mortel ?
« Oui, de pouvoir communiquer avec Natasha sans la voir »
« Adjugé la plantouille ! Et en bonus tu me rendras ce que tu m’as piqué ! »

L’homme leva la main vers la créature qui attendit qu’on lui explique… puis toucha de sa tête la paume de l’homme ne voyant pas où il voulait en venir, mais en conclut que s’était une manière de faire un pacte. Naalem, quitta donc Emeryan, se demandant bien comment il allait faire. Il fit à peine quelque pas, qu’il aperçut devant lui deux militaires… un large sourire apparut sur ses lèvres et il s’approcha d’eux. Les militaires ont des oreillettes et s’ils en perdent une, ils n’ont pas besoin d’expliquer par a + b le pourquoi du comment. Suffit de dire qu’ils l’ont paumé en mission. Il allait refiler une oreillette à la plantouille qui pourrait roucouler avec son humaine vacancière ! une honte de partir en vacs sans se soucier des autres ! Franchement !

« HEYYYY BOB ! » Le susnommé se
retourna avec un large sourire. Naalem, lui donna une tape dans l’épaule, avant
de lui pincer les tétons. « mais dis donc, c’est que monsieur il a de beaux tétons a force de les gonfler sur le banc de la muscu ! » L’autre homme ricana
en lui chassant les mains, un peu gêné par ce tatage en règle.

« Rho Naalem arête! Je suis en service en plus ! »
« Ah ouai ? Tu fais du babyplante maintenant ? Je savais pas que le jardin demandait deux gorilles pour sa sécurité. » il en profita pour saluer l’autre homme qu’il connaissait de vu, un pote à Bob. Celui-ci était un copain de bar, ils s’étaient rencontré durant une soirée dans ce lieu dévergondé, où ils avaient bu tout en réalisant les fameux jeux à boire, une soirée mythique qui avait été suivie de bien d’autre.
« Non je surveille une princesse » La seule princesse qu’il connaissait était Kara et elle avait été appelée pour gouverner son royaume… bien sûr il allait la voir de temps à autre, puisqu’il avait le passe VIP “bedprincess”… mais bon, si elle était revenue, il en serait quelque chose.

« Oh woow tu en as de la chance. Jespère qu’elle est belle sinon, ça vaut pas le coup de faire la plante verte »
« Hum oui. Tu veux quoi ? » Soit Naalem voulait l’emmerder ou soit lui demander quelque chose, dans tous les cas, il désirait quelque chose et BOB l’avait bien compris.
« Te faire l’amour voyons !. » Il lui fit un grand sourire malicieux et il ricana voyant la tête rouge de l’autre homme qui était loin d’être indifférent. Naalem lui donna un coup sur l’épaule pour le chercher un peu avec le rictus qui va bien.
« Arrête de te foutre de ma gueule le viking ! »
« MOI ? Mais jamais ! » Et hop une pièce dans le piano !
Plusieurs bâches plus tard… Naalem finit par obtenir ce qu’il désirait, un écart de la part son pote, qui le charga comme un taureau, les deux homme se bastonnèrent gentiment, avant de finirent dans les buissons tout près d’Emilia. Et pour une fois s’était Bob le vainqueur.

« Tu devrais faire un peu de sport, tu deviens moue ! » fit-il tout gaillard d’avoir mouché Naalem. Si seulement, il savait que le grand blond avait fait exprès de le laisser gagner, pour lui chourer l’oreillette ni vu ni connu. Au moins Bob n’aurait pas à justifier qu’il ait donné cet objet à quelqu’un. Il l’avait perdu en service.

« Ouai ouai ouai » pour la forme, il se montrait de mauvaise foi en se dépoussiérant le bras. Il fallait jouer le jeu après tout. Les deux militaires s'éloigner après, pour surveiller de loin leur objectif principal et Naalem continua à avancer avant de buter sur un peton. Il releva la tête vers le visage propre est en meilleur état de la runneuse.
« Hey, mais c’est la runneuse jedi ! » Jedi était le mot qu’avait utilisé Liam pour la décrire dans son délire de maîtresse de la force. Bref, un gros délire un peu tordu, mais qui avait mérité d’attiser sa curiosité sur une trilogie de science-fiction assez marrante.



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Mar 9 Oct - 21:01

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Emilia Zein’ Eidolas


Un sifflement retentit soudain et la serliane s’éclipsa sans demander son reste. Il s’agissait peut-être d’un signal entre elle et les chercheurs ? A moins que ce ne soit Yaya ? Emilia se sentit déçue de ce départ précipité, elle aurait aimé profiter de la compagnie de la créature encore un moment. Il lui semblait découvrir les mystères d’Atlantis au compte-goutte… au moins elle en savait un peu plus qu’hier, songea-t-elle pour se réconforter.

Quelques minutes s’écoulèrent où elle se laissa bercer par le silence relatif des lieux, puis elle entendit chahuter un peu plus loin et jeta un œil en direction du bruit avant de se relever brusquement quand deux corps s’écrasèrent un peu plus loin dans un buisson. La princesse contempla la scène avec des yeux ronds et ne tarda pas à reconnaître le Colosse qui avait l’air de s’amuser avec l’un des gardes chargé de sa protection surveillance. On aurait dit deux enfants… la preuve qu’un étranger pouvait se faire accepter par ce peuple et son armée. Elle lança un regard impressionné au soldat qui semblait avoir pris le dessus sur le Colosse avant de capter les sentiments de Naalem Lays et de comprendre que la scène à laquelle elle venait d’assister n’était que du jeu d’acteur. L’autre y croyait vraiment cela dit. C’était rassurant en un sens de se dire que tous les soldats atlantes n’étaient pas capables de prendre un wraith à main nue. Fallait pas déconner non plus !

- Hey mais c’est le géant malpoli qui va taper les wraiths au corps à corps ! Répliqua t-elle du tac-à-tac.

Du haut de ses 1m68, Emilia se sentait minuscule à côté de cet homme et sa démonstration avec le wraith ne l’aidait pas à se sentir en confiance. Ce gars était inquiétant et elle n’avait pas encore décidé de si elle devait le remercier de l’avoir sauvé ou le gifler pour avoir envisagé le fait de la tuer de sang-froid.

Naalem Lays


Malpolie ? Naalem la dévisagea quelque minutes, il lui avait manqué quand du respect à celle-là ? Il ne le pense pas, après bon, certaine personne se vexe aussi pour rien. c’est d’un chiant franchement. L’homme ne cachait pas ses émotions, qui fluctuait comme une rivière tourmenté, entre la surprise de ce qualificatif, l’amusement sur le corps à corps (puisqu’il l’avait bien défoncé ce connard de Wraith) et une forme de satisfaction de voir cette jeune femme. Pourquoi satisfait ? Parce qu’elle pouvait l’aider à récupérer ce que lui avait chapardé Emeryan pardi ! Puisque il n’était pas certain que le serpent végétal daigne donner soit son venin soit son couteau. Puisque oui, Emeryan, dans leur jeu de négociation avait essayé de faire du chantage à Naalem : je te rends ton couteau si tu laisses mon venin. Naalem avait préféré abandonner son kanif … oui tête de mule bonjour. On ne pouvait pas lui reprocher sa ténacité.
« Malpolie ? Hey bah… si j’aurais été malpolie je t’aurais traînée sur le sol au lieu de te porter jusqu’à la porte. Alala voilà comment on remercie les brave gens qui prennent soins des autres. » Il exagérait un peu sa phrase en levant les yeux au ciel. Au final, il en avait rien à faire qu’on l’insulte ou non, cela lui passait à mille lieues. Son regard se porta sur elle. « Bon au moins tu as meilleure mine que là-bas. Les Atlantes font du bon boulot. Bientôt on pourras dire de toi que tu es presque jolie. » Oh bah oui, il la cherchait clairement. elle l’avait traité de malpolie alors bon, il lui donnait des billes et cela l’amusait, de lui chercher des poux. Elle semblait avoir du répondant et ça, il le sens et il adore encore plus titillier la petite bête. Il lui fit un rictus énigmatique.


Emilia Zein’ Eidolas


Étonnement, satisfaction, amusement, il en ressentait des choses ce monsieur ! Il n’aimait pas la qualitatif malpolie ? Mais pourtant il semblait content de la revoir. S’était-il inquiété pour elle ? Aucune chance, c’était pas le genre du personnage et puis elle ne captait pas ce genre de sentiment chez lui. Elle lui lança un regard doublé d’un sourire amusé en écoutant sa tirade. Mais c’était qu’elle allait sortir le violon à ce rythme pour accompagner le mélodrame. Puis elle ricanna en entendant la suite de son discours. Non mais il était sérieux ? Il la tutoyait et il lui balançait ça ? Avait-il été brieffé sur qui elle était ? Le pire c’était qu’il transpirait le jeu, comme un gosse. A l’évidence, si elle voulait s’en faire un allié elle allait devoir le suivre dans ses plaisanteries douteuses.

-[color=#6600FF] Dixit l’homme au tutoiement facile et qui parle d’assassiner les gens comme de rien était. Mais merci… [color] elle le regarda de bas en haut, prenant le temps de bien l’étudier pour marquer son effet. [color=#6600FF] ... tu n’es pas trop mal non plus sans le sang collé sur ta figure, [color] dit-elle sur un air mi sérieux mi moqueur.


Naalem Lays


Non Naalem ne savait pas qui elle était vraiment et quand bien même il en aurait eu strictement rien à faire. Qu’elle soit princesse ou paysanne cela n’a pas d’importance, enfin si, s’ils s’envoient en l’air il va juste la charrier encore plus si elle est noble c’est tout. Après bon, il avait déjà à son tableau de conquête une belle princesse au fort caractère et il ne s’en vantait pas plus. Généralement Naalem ne crie pas sur tous les toits qu’il sait fait telle ou telle nana. Il le dit comme une affirmation et non pour glorifier une quelconque performance masculine. Il aime le sexe et il en profite.
La Jedi blonde, lui sortit un remerciement chaussette, car il avait un reproche là-dedans. Il la regarda avec un rictus presque hilare et haussa les épaules. Elle n’allait pas lui en vouloir si ? C’est fou comme les gens sont sensible dès qu’on parle de les tuer.

« Mais de rien. » dit-il sincèrement, oui, il n’en avait aussi pas grand-chose à faire de sa pique au final, mais il réagissait sous une forme d’amusement assez particulier. « On n’est jamais beau quand on se met des cosmétiques pour la peau douce sur la tronche. » il lui fit exactement le même air qu’elle, pour la chercher, elle semblait avoir du potentielle elle.

Emilia Zein’ Eidolas


Ca l’amusait ! Ce type s’amusait comme un gamin face à ses reproches à peine masquées. Il semblait se moquer du monde entier… il l’avait même fait avec le wraith. C’était comme s’il percevait le monde comme une vaste blague… y avait-il seulement une chose qui lui inspirait le respect ? Tout le monde avait une faiblesse, un idéal ou une peur, quelque chose que l’on pouvait retourner contre lui… mais il était parfois difficile de mettre la main dessus, surtout quand l’individu se comportait comme ce Naalem Lays. L’homme était tellement désinvolte qu’il en était décalé sur le plan social. Pas besoin de chercher très loin pour comprendre qu’il s’agissait d’un étranger, maintenant qu’elle avait un peu discuté avec certains atlantes, elle sentait bien le décalage au niveau du comportement.

[color=#6600FF] Du cosmétique wraith ? Pas sûre que ce soit terrible, non. [color]

Oui cela ne devait pas être foncièrement bon pour la peau cette histoire de cosmétique à base de sang de Wraith. Enfin qu’importe au final, il était certain qu’il pourrait en faire un élixir de courage pour certaines peuplade un peu concon (primitif entendant le).
« Je suppose que tu t’embêtes non ?. » lui demanda t’il sans aucune transition.

Non je ne risque pas de m’ennuyer avec toi... souffla t-elle en guise de réponse. S’ennuyait-elle à Atlantis ? Un peu parfois, mais elle se savait chanceuse d’être ici et pas seulement parce qu’ils lui avaient sauvé la vie.

Il comptait lui répondre un truc, quand une question lui revenu en tête, se souvenant de cette histoire stupide de tutoiement facile et il la regarda quelques minutes.
« Cela te dérange le tutoiement ? » Il resta impassible, mais il avait une bonne tacle en réserve et voulait jauger de la réaction de cette runneuse un peu maniéré.

Peu de gens se permettent de telles familiarités avec moi… il n’y a pas de vouvoiement là d’où tu viens ou tu te moques juste des conventions sociales ?

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Invité
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Dim 21 Oct - 15:42

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Oh une princesse JEDI !

La princesse & L'emmerdeur


Ah bon ? Car madame se donne une quelconque importance ? Il en a ici, qui sont les derniers survivants ou derniers nobles ou fils de, avant que les Wraiths réduisent à néant leur civilisation, les ramenant au même rang social que les gens qu’ils devaient mépriser : celui du prolétaire du bas peuple qui lutte pour survivre. Cela devait leur faire drôle et comme beaucoup de personne privilégié, elles avaient la chance d’être tombées sur les Atlantes, qui les sauvent de leur précarité à peine acquise. Et hop le naturel revient au galop et les revoilà tout sur d’eux et pleins d’arrogance pour mépriser ceux qui n’ont pas le sang bleu ou bien même le sang aussi bien né qu’eux. Et quand bien même, oublions pas que les humains sont le centre de leur monde, personne ne serait aussi mieux que leur peuple disparus ou sur la voie de l’être. Alors bon, ce genre de personne, Naalem aimait se foutre de leur gueule royalement et de titiller la branché déjà brisé de l’égocentrisme et cette Hora de supériorité. On pourrait dire que c’est les réminiscences d’un enfant mal né, mais non, avec sa sœur il était les enfants d’un officier Geniis, un odieux connard et d’une pute. Ils ont fait partie de l’élite de Koyla et leur égo n’a pas été fondé par cette sensation d’être au-dessus des autres non. Ils le sont naturellement avec leurs capacités innées. Et quand on connaît l’horreur, le seul moyen de ne pas être fou et bien de se dire que la masse grouillante est bien en dessous de vous pour ne pas se comparer aux brochettes de con. Mais qu’importe, il se savait assez égocentrique et égoïste c’est un fait, mais jamais il n’aurait la même arrogance que les gens qu’ils avaient d’écris avant. Être trop protégé dans un linceul de soie est vraiment méprisable. Et cette jeune femme ne faisait partie ? Peut-être bien, de toute façon, cela se verrait assez vite de toute manière.

« Les conventions sociales sont bien trop différentes entre chaque peuple pour se permettre d’imposer la sienne. Et puis tu le sais déjà, je me fou complet si ça plait ou non. »
Les règles permettent de vivre ensemble…

Même si elle admettait bien volontiers qu’il fallait faire des compromis lorsqu’on visitait une autre civilisation. Après tout c’était elle l’étrangère ici… cela dit, Naalem n’avait pas l’air très intéressé par le concept de consensus, comme il venait de le lui dire.

« Et tu crois que tes règles vont permettre de vivre comme un Atlantes ? Que je te tutoie va déclencher un accident diplomatique ? » Lui demanda t’il avec un sourir au coin des lèvres.
Pourquoi voudrais-je vivre comme une Atlante ? Je serai bientôt de retour chez moi, dit-elle avec une moue dédaigneuse.
Ainsi madame grands airs allait rentrer chez elle ? Eh bah dis donc quelle chance ! « Oh madame est de passage ? Tout le monde n’a pas cette chance. » Il lui répondit avec un grand air enchaînant sans tarder sur sa pique qui l'amusait grandement. Elle ne savait pas dans quoi elle s'engageait en jouant son jeu.
[color=#6600FF] Oh, mais je ne suis pas tout le monde, [color] plaisanta t-elle.
« Tu es la dernière de ta lignée et tu dois sauver ton monde ? Si c’est ça bonjour l'originalité ! » Lui sortit de but en blanc
Emilia le toisa en écarquillant les yeux.
[color=#6600FF] -Tu t’es cru dans un film ? [color]
« Ah ! Ton peuple est donc pas si attardé que ça ! Vous avez des images qui bougent ! WOW civilisé autant que les Atlantes » dit-il avec une fausse joie qui laissait sous-entendre du sarcasme. « Bon en tout cas, on est d’accord le coup de l’élue c’est quand même un scénario complètement con. » conclut’il en repensant à cet navet qu’il avait mater en salle de ciné avec les troufillions de militaire en pâmoison devant… un film de science-fiction à la noix où il s’était fait grave chier.
Emilia le regarda l’air de dire “espèce de ptit con” en réaction à sa remarque et haussa les épaules.
Ce petit air arracha un rictus triomphant à Naalem qui s’amusait grandement. Mais pouvait-on lui en vouloir de penser que les autres pégasiens étaient issus de peuple primitif quand on voit le lot qui échoue ici ? Non et ‘c’est encore meilleur quand la personne n’est pas une femme des cavernes qui découvre qu’elle a ces règles et que c’est normal !

- Ca inspire de l’espoir aux gens.
« Ou les rassure sur leur civilité dérisoire. »
[color=#6600FF] - Absurde, toutes civilisations ont leur héros, quelque soit leur niveau d’évolution.[color]
« En effet et ce n’est pas une raison pour en faire des films neuneus. »
Et ces gens sont de toute façon plus civilisés que toi. ajouta t-elle sans cacher son air taquin. Il avait l’air prompt à se foutre de la gueule des gens, à ce jeu là elle était aussi douée.
« Ouai, ils mangent avec des fourchettes… tu te rends comptes des fourchettes ? Si ça ce n’est pas le top de la civilisation ! »
[color=#6600FF]- Pourquoi, tu manges avec tes pieds toi ? [color]
« Avec ma langue ! »
[color=#6600FF]- La tête directement dans l’assiette... [color]
Naalem ricana s’imaginant la scène, on dirait l’autre Teb’ quand il mange.
« Exactement. J’aime les masques ! » Il soupira un peu avant d'enchaîner sans aucune transition une nouvelle fois :
« Bon, comme tu affirmes qu’on s’ennuie pas avec moi. Viens j’ai besoin de toi. » dit-il avenant.
[color=#6600FF] Qu’est-ce que tu attends de moi ? [color]
« Viens et tu verras. » Il regarda les deux militaires dont son pote qui lui lançait un regard étrange du genre “tu fous quoi mec ?” avant de reporter son attention sur la demoiselle. « T'inquiète pas pour tes nounous, je t'emmène pas loin, on reste dans le jardin. »
- Des chiens de garde... dit-elle à voix basse. Ce qui n’échappa à Naalem qui fit un “ouaf” malicieux. [color=#6600FF] Mais je ne sais pas encore s’ils sont là pour me protéger ou me mordre au premier faux pas, [color] conclut-elle sur un air légèrement blasé. Elle détourna le regard et son esprit passa rapidement à autre chose. Je te suis.

« Tu ne risques pas grand-chose, il en a un qui aime les hommes. Donc avant qu’il te morde celui-là… » dit-il l’air de rien, il avait très bien compris qu’elle ne faisait pas de référence sexuelle, mais c'était une bonne perche pour lui retirer son air blasé de princesse qui lui rappelait clairement Kara. Comme quoi, elle n’était pas la seule à maitriser ce trait peu valorisant.
-[color=#6600FF] Oh, je n’ai techniquement rien contre ces morsures là… en revanche, j’aime un peu moins les armes qu’ils trimballent avec eux, [color] répondit-elle sans réagir à la mention de l’homosexualité de l’un de ses gardiens, déjà parce que c’était quelque chose de tout à fait commun à Orzan, et ensuite parce qu’elle l’avait très vite senti en le voyant chahuter avec Naalem.
« Ah bon ? Je t'aurais cru prude ! » lança t’il simplement en la regardant de bas en haut avant de lui lancer une moue dédaigneuse à son tour, il était en train de l’imiter en fait.
Oh pourquoi, c’est écrit sur mon front ? Lança t-elle en se moquant de lui. Elle, prude ? Il ne la connaissait mal !
« Ouep. » affirma Naalem avant de regarder dans la direction où il désirait se rendre. Comme elle décidait (et s’était la meilleure chose pour elle), de le suivre il ne se fit pas prier, pour se mettre en route vers le fond du jardin près de l’arbre ou créchait Emeryan. Naturellement, les militaires les suivirent à bonne distance se demandant bien ce que comptait faire Naalem avec la nouvelle. Mais tant qu’il n’avait rien d’étrange tout allait bien. Le grand blond s'arrêta auprès de l’arbre et leva la main pour lui montrer qu’une lame de couteau brillait dans l’une des branches.
« Si tu pouvais utiliser ton super pouvoir de Jedi pour me le récupérer. En échange je te filerai aussi un coup de main. » et il comptait bien voir à quoi ressemblait sa technologie et faire taire les fabulations de Liam.

Une expression de surprise voilà un instant le visage de la belle, rapidement remplacée par son habituel air blasé. Merde, elle ne l’avait pas vu venir celle là ! Evidemment, il avait été témoin de ses prouesses pendant l’action, ou tout du moins Liam avait dû lui en parler. Elle avait été d’ailleurs étonnée que les Atlantes ne fassent pas mention de ce fait en sa présence… elle s’était inquiété pendant un moment à ce propos, puis elle avait finit par se dire que le sujet ne reviendrait plus sur la table. Elle se trompait lourdement… Il allait falloir la jouer fine pour feindre l’ignorance, elle ne faisait pas encore assez confiance aux Atlantes pour leur confier un tel secret, et encore moins à ce gros nigaud mal élevé !

-Un super pouvoir de quoi ? demanda t-elle. Elle croyait se souvenir que Liam aussi avait fait allusion à cette chose… jedi. Sans vouloir te vexer, si tu es assez bête pour planter ton couteau dans un arbre, tu le seras aussi pour grimper et aller le chercher.

Naalem lui fit une moue complètement désespérée par sa phrase qui laissait sous-entendre qu’il n’y avait pas déjà pensée. Mais bon, il n’était pas à sa près, il savait que son physique très avantageux laissait présager qu’il avait été gâté par la nature que sur ce plan-là. Et que niveau neuronal ce n’était pas la fête. Enfin dans les faits c’est souvent le cas, mais pas chez lui. Puis bon, il en jouait grandement, il est plus facile de jouer le benêt pour tromper l’ennemi.
« Comme si tu t’inquiétais de vexer les autres. Bon, vas-y j’attends. Montre-moi ce que tu sais faire la super héroïne. »
dit-il en croisant les bras. S’il ne pouvait pas monter dans l'arbre s'était bien à cause d’Emeryan qui baladait son arme de plus en plus haut en tentant de le faire tomber, cela amusait beaucoup la plantouille.
-Tu n’espère tout de même pas que je vais grimper à ta place ? Lança t-elle d’un air faussement agacé en sachant pertinemment ce qu’il attendait réellement d’elle. L’homme soupira tapant du pied, il pouvait se montrer patient ne serait-ce quelques minutes. Il ne lui répondit rien attendant simplement. Si elle m'était encore du temps, cela voulait dire que soit elle cache sa technologie, soit les Atlantes lui ont piqués… Dans le second cas, il pouvait se démerder pour la récupérer. Pour Naalem, il n’avait pas de mystère dans son “don”, il n'envisageait même pas cette possibilité puisque cela lui semblait farfelus.
La jeune femme soupira à son tour.
-Tu m’as dérangé pour ça... lança t-elle avant de tourner le dos au Colosse et de s’éloigner. Un bon prétexte pour prendre de la distance et éviter sa curiosité intrusive…
Cependant il la rattrapa en quelques foulées souples se plantant devant elle.
« Tu n’as rien de mieux à faire. Pense à ce pauvre Liam qui est complètement fou, depuis qu’il t’a rencontré...» peut-allait-elle mordre ?
La belle plissa les yeux et regarda le Colosse alors qu’il venait de se planter devant elle. Il ne lâchait jamais l’affaire celui là ?
-Je fais parfois cet effet là aux hommes, répondit-elle.
« C’est beaux les rêves...» dit-il en la fixant dans les yeux.
« Cela ne doit pas être compliqué de défaire un couteau après avoir soulevé une pierre non ? »
- C’est vrai, j’ai aussi carbonisé les deux autres wraiths par la force de mon esprit ! S’exclama t-elle en levant les yeux au ciel l’air de dire “mais t’es vraiment con !”. Heureusement qu’elle était rodée dans l’art du mensonge, elle ne se laissait pas démonter facilement.
Naalem lui lança un regard qui disait clairement “c’est ça prend moi pour une bille”.
« Tu as peur ? » la provocation il y a rien de mieux.
- J’ai truffé la zone de pièges, idiot ! Une chance que ce cailloux ait atterri sur la tête du wraith et non sur la tienne.
« Quelle chance qu’on ait pas explosé et que les pièges soient si silencieux… » encore de l’ironie, elle s'énervait la petite mine de rien.
- Si je me souviens bien l’un de tes collègues a sauté avec les wraiths...
« Et il n’a pas sauté pendant que je me battais et les pierres volantes... » Elle croyait l’avoir aussi facilement ?
- Qui a dit que tous les pièges étaient tous des explosifs ?
« Bien, dans ce cas, explique-moi comment la pierre à volée sur le Wraiths et aussi que mon pistolet est atterri dans ma main ? »
- Vous avez dû actionner le piège en vous battant. Quand au pistolet, le sol était en pente, je ne sais pas il a dû glisser… Tu as l’intention de me harceler encore longtemps ? Ca devient pénible.
« Tu mens bien, mais ce n’est pas suffisant. » Ça se trouve elle disait la vérité mais bon, cela ne coûtait rien d’être insistant et puis il voulait savoir sa technologie.
- Tu es insultant et agaçant. Laisse moi passer, je veux rentrer !
S’était à prévoir, franchement il était chiant, mais bon, têtu comme une mule il voulait une vrai explication. « Tes compliments ne marche pas plus. » Il soupira roulant des yeux. décidant de changer de stratégie « Tu penses bien qu’ils vont pas tarder à s'inquiéter … ils vont finir par enqueter si cela n’est pas déjà fait, c’est écrit dans le rapport de Liam. De toute manière tu vas être contrainte de leur expliquer ou de leur montrer avec quoi tu fais voler tes objets... » Il haussa les épaules, se décalant d’un air nonchalant. « Les Atlantes n’aiment pas les mensonges… Et tu n’es pas prête de rentrer de sitôt. » Il leva un regard vers son couteau, voyant un mouvement dans l'arbre, Emeryan était là.

Emilia lui lança un regard méprisant. Il commençait à devenir pénible à insister et elle devinait qu’il n’était pas prêt à la laisser partir. Que fallait-il faire, le menacer d’appeler les gardes ? Interviendraient-ils ?
- Tu me menaces maintenant ?
« Je t’informe nuance. Si je te menaçais tu n’aurais pas eu besoin de poser la question, tu l’aurais sus. » Cela commençait à le gonfler aussi, il était plus patient que Teshara mais bon, ce n’était pas sa première vertu. Cependant, il avait une voix calme. Pourquoi, elle ne voulait pas lui montrer ? s’était si secret ? Eh bah… elle avait de la chance qu’il avait rejoint les Atlantes… Il fallait être “diplomate, même si là… on repassera. oui beaucoup de chance. Mais bon, Naalem utilise la violence quand c’est nécessaire, là il en avait pas besoin et cela serait une forme d’insulte à son intellect. Elle n’avait rien pour être une menace qui mériterai de la secouer. Il soupira la toisant, se mettant à côté d’elle en ouvrant la main sur le chemin le plus proche l’invitant à marcher, peut-être que ça la détendra. « Tu as peur de quoi ? »

Il se poussait enfin… mais elle sentait son agacement et son insistance. Il n’avait pas renoncé à obtenir les informations qu’il convoitait et il guettait le moindre signe de faiblesse, la moindre erreur de langage pour l’exploiter contre elle.
- Je ne suis pas du genre à m’effrayer facilement.
« Dans ce cas, pourquoi tu te défends ? » demanda t’il simplement.
- J’ai passé trois cycles à courir pour fuir des sangsues, ce n’est pas pour en supporter une autre maintenant que je suis enfin libre… laches l’affaire, dit-elle en se remettant à marcher en direction de la sortie. Il la laisserait tranquille si elle regagnait sa chambre… non ? Enfin elle l’espérait, ce mec était un vrai pot de colle. C’était plus fort qu’elle, elle avait du mal à ne pas le provoquer. Elle aurait fait preuve de nettement plus prudence si elle avait été seule pour lui faire face car les réactions de son voisin étaient difficiles à anticiper, mais avec les deux chiens de gardes qui guettaient, elle se sentait relativement en sécurité.

Mais s’était peine perdue, il l’accompagna d’un air tranquille qui ne laissait rien de suspect pour les autres gardes qui se demandait vraiment ce qu’ils tramaient tous les deux.
« Ce n’est pas la réponse à ma question ça. Tu sais que tu es mauvaise menteuse j’espère ? Ta phrase me confirme que tu caches quelque chose… » dit-il avec une œillades malicieuse avant de soupirer, cette manière de se défendre et d'envoyer des insultes déguisé, cela le faisait penser à Kara elle était aussi chiante qu’elle. En repensant à celle-ci il eut un faible rictus, inondé de bon souvenirs.
- Je t’ai apporté des réponses, tu libre de les croire ou non, soupira t-elle. Mais quel emmerdeur ! Elle lui en foutrait des “mauvaises menteuses” !
« C’est incroyable... » dit-il en la regardant.
- Cet effet là aussi je le fais parfois aux hommes, répondit-elle en se fichant ouvertement de lui.
Naalem se mit à rire « Je ne parlais pas de ta vantardise ma chère. » Oui, il rentrait clairement dans son jeu.
- De mon physique avantageux peut-être ? Ou de mon incroyable personnalité ? lança t-elle, toujours moqueuse. Détourner le sujet lui permettrait peut-être de retrouver le contrôle de la situation. Naalem lui lança un regard comme s’il évaluait et cela n’était pas totalement faux, il prit un air penseur.
« Pas même de l’arrogance...non non »
- Pas de l’arrogance mon cher, de la confiance en moi. Il en faut pour diriger un pays.
Il eut un rictus un peu plus large, avec un air de déjà vu, elle allait lui dire qu’elle était représentante d’un peuple ? Une énième héritière ? « Madame a une couronne ? »
- Peut-être bien, le défia t-elle du regard.
Il la fixa droit dans les yeux ... « Vu comme t’es chiante tu es une princesse. » affima t’il pour le principe de rire et de la provoquer, il la voyait plus héritière d’un chef ou une connerie dans ce genre, même si elle était évoluée apparemment. Une conseillères un diplomate… quoique … hum une fille d'ambassadeur ! La nana bien pompeuse qui devait prendre de haut tout le monde à l’école et dire qu’elle épouserait l’homme le plus riche pour qu’il daigne lui arriver à sa hauteur. Oui, il se faisait un sacré film.
- Waaaaw, mais quelle intelligence ! Bravo le Colosse, tu veux un bonbon en récompense pour avoir deviné ?
« Carrément ! » Elle venait de le surnommé comment là ? le Colosse ? non mais c’est quoi ce surnom… canon ! héhé le colosse cela allait bien avec statut semi divin n'empêche ! Bon, il ne savait pas si elle se foutait de sa gueule où non, mais qu’importe il prit sa réponse comme étant un retour de bâton auquelle ils jouent depuis plusieurs minutes.

Emilia se foutait royalement de sa gueule et… il aimait ça. Elle le sentait, il était content ! Cet homme avait l’air d’aimer la provocation… il était un brin masochiste et, elle en était convaincue, tout aussi sadique. Un comportement inhabituel, les gens ne réagissait normalement pas comme ça à la moquerie d’un inconnu, ce type là n’avait rien de normal mais ça elle l’avait comprit dès qu’elle l’avait vu affronter le wraith…
- Je crains de ne pouvoir satisfaire ta gourmandise, le wraith m’a volé tout mes bonbons avant de m’en coller une, lança t-elle sur le même ton qu’elle employait jusque là. Naalem eut une mine déçue, mais cela était du jeu. Tu peux toujours avaler la poudre de lapis arcus mais je doute que ce soit à ton goût, ajouta t-elle en tapotant son pendentif.
« Sans façon, après tu trouverais le moyen de me reprocher d’avoir cassé ton collier. Après je suis certain que ça peut se revendre. »
-Oh oui, certainement…
La jeune femme avisa le collier, protégé dans sa gaine de cuir il n'avait rien de spécial sur le plan esthétique. Elle retira l'objet de son cou et le manipula pour en retirer sa protection, dévoilant un flacon transparent contenant une poudre scintillante.
-J'ai cru comprendre que les atlantes n'avaient rien de tel ici. C'est pourtant pratique pour s'éclairer… entre autre chose.

Naalem l’observa procédé voyant que la poudre semblait brillante. Il eut une petite moue curieuse avant d’envisager comme toujours à des applications techniques a ce qu’il voyait. Certes, personne n’avait ça ici, mais cela revenait à une lampe de poche en forme de poudre non ? Il avait d’ailleurs ça ceinture multifonction et il en sortit une lampe de poche de petite taille. L’allumant et l’éteignant à interval régulier.
« Nous avons autre chose pour nous éclairer. » Il utilisait le “nous” quand bon lui semble, même s’il ne se sentait pas plus Atlantes que Loupias (surtout pas geniis) ou même pégasiens. Il est Lays point.
-Oh oui, des appareils fonctionnant avec des batteries nous en avons aussi. Mais le Lapis Arcus conserve ses propriétés pendant des siècles, c'est une “énergie propre” et durable.
« Intéressant » conclut Naalem, qui semblait encore plus pensif soudainement. « C’est une ressource rare chez vous ? »
-Non, nous nous en servons beaucoup. Il a d'autres vertues bien plus intéressante que l'éclairage. Mélangé à certains composants, il rend le métal particulièrement résistant et les murs indestructibles…
Une ressource qu'elle comptait bien mettre en valeur pour attiser l'intérêt des atlantes et faire
du commerce avec eux.
Alors là, l'intérêt de Naalem se renforça encore plus, il y a toujours des problèmes de renforts ou de solidité pour certaines armes surtout celles qui sont robotique comme le “médor” sur lequel il travaillait ou même pour certaine composante de drone.
« On peut la fondre ? Elle est biocompatible ? » Si c'était le cas, les armes prothèses pourraient y trouver un nouveaux souffle. Il n’avait pas rencontré de manchots, mais l’idée d’un bras mécanique qui compenserait largement un organisme était une de ses nombreuses idées.
-Qu'as-tu en tête au juste ?
Oula s’était une vaste question dis donc… « Récupère mon couteau et je te dirai. » Oui par contre il ne perd pas le nord, surtout quand il trouve une faille ou même une ouverture.
Emilia fit une grimace, elle qui pensait en avoir terminé avec ce sujet de conversation… au moins ils étaient arrivés à la sortie du jardin, elle pourrait bientôt lui fausser compagnie.
-Je crois que je vais plutôt retourner dans ma chambre.
Naalem haussa les épaules « Et monté sur mes épaules pour me le récupérer ? » demanda t’il, de toute façon il pouvait la faire chier longtemps, même jusqu’au pas de sa chambre.
Emilia le toisa de bas en haut. Et puis quoi encore, il la prenait pour qui ?
-Et pourquoi je ferai une chose pareille au juste ?
« Parceque je te le demande gentiment et que j’ai besoin d’aide ? Hum non ? Il faut une raison pour aider les gens ? » Bah qui ne tentait rien n’avait rien. Et il avait quelque chose en tête le bougre.
- Oui, et une bonne quand je sais qu’ils ont quelque chose en tête et que cela peut se retourner contre moi, répondit-elle.

La princesse n’était pas complètement stupide, Naalem avait associé le couteau à son pouvoir de télékinésie. S’il remettait le sujet sur le tapis cela devait bien vouloir dire quelque chose… mais s’il insistait encore elle pouvait toujours faire mine d’aller voir ses chiens de garde pour leur demander de récupérer l’arme.
« Donc tu ne nie plus tes sois-disant pouvoir ? » dit-il d’un air malicieux avec un large sourire.
- Oh non, je suis une princesse le jour et super-héroïne la nuit, mon deuxième c’est Jean Grey d’ailleurs... lança t-elle, ironique. La doctoresse lui avait fait un topo à propos du personnage de COMICS et elle avait trouvé le surnom amusant sur le moment étant donné l’analogie avec ses propres pouvoirs.
Naalem lui lança un drôle de regard, il n’était pas au courant de cette référence encore, il était déjà avec les films et cela lui prenait du temps, alors les bande dessinées… Alors pour ne pas perdre la face il sortit le nom du super héros qu’il avait vu dans le dernier film, un mec qui se prend pour un dieu (comme lui) et qui lance du tonnerre (bon pas comme lui).
« Et moi je suis Thor dieu des sept royaumes et protecteur de Midgard »
Cette référence là, elle ne la connaissait pas. Pouvait-on la blâmer ? Elle découvrait à peine la culture terrienne après tout. Mais elle avait sentit une pointe d’hésitation chez son interlocuteur, quelque chose qui lui donnait l’impression que lui non plus n’était pas tout à fait au point à propos de Jean Grey.
- Quel duo de choc nous faisons, dis donc !
« Eh oui… moi je peux invoquer la foudre et que fait Jean Grey ? »
- Télékinésie, dit-elle en s’abstenant d’évoquer les pouvoirs mentaux pour ne pas exciter d’avantage l’imagination du Colosse. Devine comment la doctoresse a eu l’idée de m’affubler d’un tel surnom ? Deux ptits malins lui ont raconté que je pouvais déplacer les objets à distance ! Ajouta t-elle pour couper court et empêcher Naalem de s’écrier quelque chose du genre “je le savais ! Tu fais de la télékinésie !”.
« C’est incroyable comment les balances sont chiante hin ? Mais bon, ce n’est pas elles qui vont avoir des problèmes bientôt… Surtout quand les chefs vont recevoir le dernier rapport TRÈS en retard de l’un des petits malins... Sauf si...» Il était loin d’être cons sous ses grands airs d’ahuris musclé. Et vu le nombre de stratégie qu’il mettait en place depuis le début ça carburait dans sa tête. le seul problème était son impatience de vouloir cette information aujourd’hui. Il lui fit un rictus innocent, il l’avait emmené là où il désirai.





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Lun 22 Oct - 18:09

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Emilia Zein’ Eidolas



Le visage d’Emilia se ferma à mesure que son interlocuteur s’avançait dans ses propos. Il la menaçait ! Le sale petit… ! Il cherchait désespérément à ce qu’elle avoue et il était prêt à toutes les bassesses pour cela, même à lui faire du chantage. Il ne pouvait dire vrai cela dit, sa “pseudo télékinésie” avait déjà été avouée puisque le médecin lui avait attribué ce petit surnom de Jean Grey, autrement dit, de quoi Naalem comptait-il parler dans ce rapport ? Comptait-il inventer des choses pour la mettre en disgrâce vis à vis des gouverneurs ? A moins qu’il n’ait été envoyé par ces derniers pour mener une enquête à propos de ce dont il avait été témoin. Toute cette mise en scène serait commandité par les supérieurs ? Sa petite voix intérieure lui souffla qu’elle n’était pas en danger, si ce Naalem insistait tant pour lui arracher des aveux c’était qu’il ne possédait rien contre elle, rien de suffisant du moins. Ses menaces devaient être pris au sérieux cependant, s’il était ici sur une initiative personnelle il pouvait tout à fait aller raconter n’importe quoi aux atlantes et risquer de la compromettre. Elle ne pouvait pas le laisser mettre en danger l’alliance et encore moins risquer son propre retour chez elle. Si les atlantes lui avait promit de lui ouvrir la porte, ils pouvaient très facilement revenir sur leur décision. La peur se réveilla en elle, le comportement de Naalem lui rappelait que les prédateurs n’étaient pas tous d’affreux monstres du ciel, certains se cachaient sous des traits humains.

-  Du chantage ? Tu oses...

Elle était en colère, cela se voyait, et elle dû se faire violence pour ne pas lui coller sa main dans la figure.

- Tu n’as rien contre moi. Va donc porter tes affabulations au gouverneur, nous verrons s’il est prêt à mettre en péril nos relations et l’alliance diplomatique, scientifique et commerciale qui pourrait aboutir entre nos peuples pour tes fadaises.  
Intérieurement, elle hésitait. S’il n’y avait pas eu le coup de panique de Liam et le comportement ahurissant de Naalem, peut-être qu’elle serait allée tout avouer à Alexander Hoffman pour mettre cartes sur table. Dans la mesure où ils avaient déjà rencontré des Ancêtres et qu’ils en savaient beaucoup à leur propos, les terriens n’auraient pas dû avoir ce genre de réaction… ok pour Naalem, c’était un étranger, mais Liam… non, elle ne pouvait pas se risquer à révéler la vérité, la réaction du gouvernement était trop imprévisible.

La princesse commençait à penser qu’elle allait devoir écourter son séjour ici et rentrer tant qu’elle le pouvait. En attendant, il lui fallait vite fausser compagnie à Naalem ou elle risquait de le frapper pour de bon.

Naalem Lays


Bien entendu qu’il osait ! Mais quelle question, on dirait qu’elle s’en offusque en plus ! Ah les gens sont véritablement idiot. Ils se pense à tort, un peu trop protégé et dans un monde de petite peluche toute douce et toute belle. Elle n’échappait donc pas à la règle sous ses grands airs de princesse. Enfin si c’est vraiment le cas.

Il se contentait de la regarder, plus elle se mettait en colère plus elle confirmait le fait qu’elle avait quelque chose de louche. Pourquoi, ne voulait t’elle pas partager sa technologie ? Dans un sens, lui-même ne partage pas vraiment. Mais quand tu es mis au pied du mur tu es bien obligé après tout. Et le manque de conscience ou même d’empathie de Naalem faisait qu’il se fichait grandement que madame soit en colère ou se vexe. Il ne recherchait pas l’Amour et l’affection des autres. Non, que tu l’aimes ou non, cela n’a pas d’importance, enfin si, si tu l’aime il est plus enclin à nouer comme tout être humain, mais qu’on ne l’aime pas… c’est plus pour celui qui a un problème avec lui qui va en souffrir.

« Ou pas. Pour le moment, personne ne sait que tu es là. Si c’était le cas, il aurait eu déjà une négociation ou même des échanges via la porte et tu ne serais plus ici, surtout si ton peuple n’est pas primaire. Cependant, il n’y a rien. Tu es seule. Et si les « gouverneurs » savent que tu ne joues pas franc jeu… les Atlantes sont plutôt cool, mais ils ne sont pas cons. Si tu joues double jeu, ils vont te la mettre tellement profond que tu ne marcheras plus jamais droite, ou plus du tout. » Il haussa les épaule avec son air tellement naturelle comme s’il lui racontait des banalités. « Ce n’est pas grand-chose un couteau… pour la paix. » Il ignorait ses doutes, mais il continuait son jeu, il était un bon escroc et un bon maître chanteur. De toute façon dès qu’il aura eu se qu’il voulait il la laisserait tranquille. Elle n’était que son objectif du jour, rien de plus rien de moins. Et il n’était pas certain à 100% d’un don ou d’un truc chelou, il voyait juste qu’elle avait quelque chose à cacher et cela l’intriguait. Si elle avait parue normale, il ne l’aurait pas autant fait chier.

- Tu sais, c’est marrant que tu dises ça car le gouverneur et la doctoresse n’ont pas l’air d’avoir beaucoup apprécié tes méthodes sur Icarus. « Il est regrettable qu’il ait prit la liberté de vous faire croire que nous sommes juges et bourreaux sur les vies humaines de cette galaxie »  a dit Alexander Hoffman. Apparemment, il ne cautionne pas ton comportement de sauvage… il s’est même justifié par le fait que tu étais étranger… un étranger récemment arrivé de ce que j’ai compris…  

Cette dernière donnée avait été déduite de la réaction des deux mais elle faisait peut-être erreur. Elle le saurait vite de toute façon.

Cela ne fit rien à Naalem qui la regarda sans rien laisser passer sauf de l’amusement. Oui, cela n’était pas étonnant, après tout, il leur avait demandé ce qu’il en faisait de son petit fardeau et ils avaient bien que les jumeaux étaient assez imprévisibles, surtout quand Teshara avait été diagnostiqué possiblement sociopathe. Lui avait échappé à cette règle pour le moment.
« Et ?  » qu’elle jusqu’au bout de son analyse la petite dame.

Elle avait donc visé juste, comme souvent. A force de lire dans les gens, elle était devenue douée dans le fait de tirer des déductions et arrivait parfois même à prévoir des comportements. C’était toutefois un peu plus dur avec Naalem, il était trop chaotique et ne suivait aucun schéma logique.

- Les atlantes ne font pas preuve de cruauté gratuite. Je n’ai rien contre eux et mon équipement a été fouillé de fond en comble… je ne suis pas une menace.   La blonde soupira. Je ne sais même pas pourquoi j’argumente, cette conversation est stérile. Nous en avons terminé tous les deux, fiches moi la paix.
Bien entendu il avait noté que son sac était fouillé, donc pas de tecno trouvée, sinon, il en aurait entendu parler. Mais cela pouvait être une puce dans sa peau. « Non. Ta démonstration n’est basée que sur des interprétations et non des faits. Tu en conclus que parceque qu’il n’aiment pas mes méthodes, ils n’en auront rien à faire de mes arguments. Sauf que tu ne sais pas si c’est le cas ou s’ils ont dit ça pour bien se faire voir ou si c’est pour servire une stratégie. Tu ignores aussi, pourquoi je suis ici, ce que je fais et si j’ai un poids.  Tu crois qu’il n’a beaucoup de personne qui tienne à distance des militaires et qui peuvent les foutres à terre “pour le fun” sans qu’il ait de problème ?  » Il toisa les deux sentinelles qui restait en effet à bonne distance. Cela commençait fortement à le titiller cette conversation, jusqu'à où elle tiendrait. Il était intéressant de voir les mécanismes de défense de la jeune femme qui résistait plus que la moyenne.

Emilia Zein’ Eidolas


Emilia le détailla une fois de plus, affichant un sourire en coin. Une façade car l’amusement l’avait déserté depuis un moment. Il essayait de la convaincre que la réaction d’Isia et Alexander était du bluff, hélas pour lui elle savait que ce n’était pas le cas. Son empathie lui permettait d’obtenir ce genre d’information, un don incroyablement utile dans des situations improbables comme celle où elle se trouvait actuellement. Les deux atlantes avaient été réellement agacés par le comportement de Naalem et elle se demandait comment ils réagiraient face à ses menaces. C’était peut-être la clef du problème : aller directement voir l’un ou l’autre, rapporter cette conversation et se plaindre des menaces et du chantage, en bref, prendre le blazor par les cornes sans laisser à Naalem le temps de lui causer du tort.

- Un ancien militaire, issu d’un peuple guerrier, avec de bonnes connaissances scientifiques et s’intéressant aux technologies lantiennes, lança t-elle l’air de dire « tu vois abruti, je sais des choses sur toi ». Ou plutôt, elle les avait déduite une fois de plus.

Un homme de cette trempe avait forcément reçu un entraînement militaire, cela se voyait à sa manière de combattre et de gérer la peur, et il avait de l’expérience donc la logique voulait qu’il vienne d’une nation en guerre. Le côté scientifique, c’était Alexander qui lui en avait parlé et les ruines… et bien ils s’étaient rencontrés tout près d’un site lantien donc…

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Mer 24 Oct - 17:52

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Oh une princesse JEDI !

La princesse & L'emmerdeur




Naalem Lays


Il esquissa un rictus, les autres avaient dû balancer des infos, s’était sûr, « C’est bien tu agites dans le bon sens tes neurones. Même si le genre de conclusion que les gens lambdas ont et qui se font avoir à chaque fois. » dit-il de la même manière qu’il avait toujours. Il perdait du terrain oui. Mais cela n’avait pas d’importance, il était trop sûr de lui. De toute manière il n’était pas de base un militaire mais vu sa carrure il était normal que les gens pensent d’abord à ça et après sur le fait qu’il aime la techno. Mais c’était l’inverse de base technologie et avec des options militaires. Il allait répliquer un truc quand soudainement un chant cristallin fit son apparition et une tête triangulaire sortie de l’arbre le plus proche, pour se mettre entre les deux humains.

« Tuuuu n’as pas finis d'embêter amie ? » fit la serliane en sifflant avant de taper de son exterminé la tête de Naalem qui ricana.
« Une amie ? Tiens donc, pourquoi elle est ton amie ? Je croyais qu’il avait que ta copine rousse ? » demanda Naalem amusé en frôlant la liane qui frissonna en ronronnant.
« Elle parlée même langue que créateur. »
Il en fallait donc peur pour être copain avec cette créature...Naalem tourna la tête vers Emilia avec un sourire presque diabolique. Elle parlait l’ancien elle ? Oh mais cela était follement excitant ! Manquerait plus qu’elle en soit un aussi, ou un truc chelou de croisement ! Mais bon il ne faut pas réver, si elle était ancienne, elle serait dans un labo à répondre aux questions ! Dommage… elle aurait été utile avec la technologie lantienne pour répondre a toute ses questions.
« Oh je vois… dit-moi Emeryan »
« Je ne suis plus “Plantouille” ? » demanda d’un air ironique la serliane !
« Tu peux si tu préfères. »
« J’aime mieux mon prénom … »
« Alors pourquoi tu râles ? »
« Tu râles tout le temps et pourtant je ne te le dis pas ! »
« Tu marques un point Emeryan la plantouille » il se prit un taquet sur la tête de la part de la serliane.
« Tu disais ? »
« Ton créateur, il pouvait récupérer des objets sans bouger ? Avec ou sans technologie ? »
« Oui… sans… pourquoi tu demandes ça ? »
Il regarda Emilia « Oh pour rien. J’ai ce que tu voulais au faite »
« Ahhh ? Vraiment ? » Emeryan semblait dépité soudainement. Ce n’était donc pas impossible alors ? Et si rapide ? Il aurait du lui demandé de peindre le ciel en rose ! Naalem lui tendit l’oreille discrètement en lui expliquant comment ça marche, la serliane avait l’air étonné mais elle garda l’objet avant d’ajouter : « Je vais te chercher ton objet… hum… j’ai perdu donc ? »
« Non tu as gagné un tour dans mon labo mon ami ! Promis je te mettrais une grande plante pour que tu t’y sentes bien ! »
« Tssssss si toi en faire mauvais usage je te mordrai les fesses »
« Pas de chose cochonne Emeryan, nous avons une demoiselle farouche avec nous ! »
La serliana siffla, ne comprenant pas vraiment pourquoi il lui parlait de chose cochonne et ce que cela signifiait surtout… cet humain était bizarre donc il ne chercha pas et disparut dans la végétation pour honorer sa part du marché quant à Naalem il regarda Emilia de haut en bas d’un air penseur.
« Sérieusement ? Sans technologie ? » Encore une fois, du bluff en lui faisant croire qu’elle avait un lien avec le créateur d’Emeryan. Elle allait sûrement encore botter en touche, mais qu’importe, il ne lui restait plus beaucoup de bille. Enfin si lui lancer un truc à la gueule pour la faire réagir ou la menacer physiquement, mais il préférait éviter ce genre de chose. Cela n’était pas intéressant face à quelqu’un qui ne pourrait pas se défendre.

Emilia suivit l’échange, son coeur battant plus vite depuis qu’Emeryan l’avait trahi accidentellement. Elle eut envie d’en profiter pour s’éclipser dans sa chambre mais ce geste lui aurait porté préjudice et aurait conforté Naalem dans l’idée qu’il était sur la bonne piste, elle décida donc de tendre l’oreille et d’écouter la conversation. Les deux semblaient se connaître et avaient, apparemment, conclu un marché. Le Colosse avait rempli sa part et exigeait maintenant que le serpent le rejoigne dans son laboratoire… voulait-il l’étudier ? Elle espéra que la créature reviendrait vite, elle pouvait être une alliée si le Colosse continuait à l’ennuyer.

- Plait-il ? demanda t-elle une fois que la serliane fut partie.
« Je ne crois pas que tu sois sourde... » dit-il sans bouger.
- Je n’ai pas saisi ta question.
« La bêtise ne te va pas bien. » l’informa t’il, elle était juste à côté, elle pouvait qu'entendre, donc qu'elle ne le prenne pas pour un benêt.
- Oh je vois… tu m’a donc percée à jour. C’est bon, j’avoue tout, je suis l’ancien maitre d’Emeryan déguisée en femme pour mieux infiltrer Atlantis et nuire aux humains avec mes supers-pouvoirs, dit-elle ironiquement.
Il soupira longuement « Mais c’est qu’elle a de l’humour la princesse ! Olalalaala … »
Emilia soupira avant de tourner les talons et de s’enfoncer dans les couloirs sans se donner la peine de lui répondre. Mais il la suivit sans rien dire de plus. Il l’avait vexée, ça fait combien de point ça ? Ah oui au moins 400 ! Il allait finir par battre sa soeur ! Il récupérait son couteau après.
« Eh bien tu parles d’un maître de la galaxie... Humour, lâcheté, sourde et vexée. C’est quoi la prochaine qualité ? » Il fourra une de ses mains dans sa sacoche. Il venait d’avoir une idée tout en lui parlant et il la provoquait pour qu’elle ne se méfie pas.

- Mon poing dans ta gueule, maugréa t-elle en se mettant à marcher plus vite. Il n’allait pas la lâcher ce crétin… elle pouvait essayer de rejoindre le bureau d’Hoffman, lui faire un rapport sur le comportement hallucinant de l’autre guignol, mais avant elle pouvait demander aux soldats de le faire dégager… sa petite voix intérieure lui souffla que ça ne marcherait pas, l’homme n’était pas du genre à se plier à une quelconque autorité et dans la mesure où il avait décidé de la harceler… mais au moins cela lui donnerait du poids si elle décidait d’aller à la rencontre du gouverneur.

Sans prévenir, elle s’arrêta brusquement et pivota sur ses talons.

- Hé ! S’exclama t-elle en faisant signe aux deux soldats.


« Aufaite, si elle touche le sol ou tes mains, elle explose…» Et sans prévenir il pressa le pas pour qu’elle l’ait dans son champs de visions, en rejoignant les deux gardes à quelques mètres en entre eux avant de se retourner et de lui lancer une bille scintillante ronde dans sa direction. Au même moment, les gardes eurent de grands yeux ronds avec un « WTF Naalem !!! UNE BOMBE ! »! Faut dire qu’ils savaient qu’il avait des explosif en forme de bille... Et la peur inonda les deux militaires. Lui il était calme observant la situation de chaos qu’il était en train de faire un rictus au coin comme pour dire “a toi de jouer princesse”...

Si elle ne comprit pas au premier abord ce qu’était ce petit objet que Naalem avait lancé, elle fut frappée de plein fouet par la terreur des deux soldats. Cette dernière, couplée à l’amusement du Colosse rendait la scène à la fois surréaliste et terriblement malsaine. Elle n’eut qu’un instant pour décider si le blond bluffait ou s’il était sérieux et prendre sa décision. Malheureusement, le blond était trop chaotique et imprévisible, la bombe pouvait être réelle dans la mesure où il s’était persuadé qu’elle était douée de télékinésie. Ce genre d’homme pouvait vraiment miser sa vie sur ce genre d’hypothèse farfelue.
La bille s’immobilisa en plein air, sans qu’elle ait amorcé de geste, puis elle fit quelques pas et tandis la main. La bombe s’en rapprocha en douceur et se mit à flotter à une vingtaine de centimètres de sa paume. Elle releva les yeux vers les trois hommes ; un regard dans lequel on pouvait lire de la colère mais aussi de la résignation. Trois témoins dont deux soldats atlantes, servant fidèlement leur patrie... ce n’était qu’une question de minutes avant que le gouvernement soit informé. Elle ne pouvait plus faire semblant maintenant et elle risquait de payer très cher cette nouvelle révélation.

- Félicitation Lays, tu as gagné.

Et sans prévenir elle le gifla de toutes ses forces. Peut-être qu’elle ne reverrait jamais sa patrie à cause de cet homme qui venait de risquer leurs vies pour lui faire avouer son secret. Et si elle n’avait pas eu le Don ?!

Un large sourire de victoire s’afficha sur le visage de Naalem quand il vit la bille s’immobiliser dans les airs. Alors s’était donc vrai… Puis son visage se ferma et il soupira… il n’avait plus le visage agaçant de l’homme pénible, comme si d’un coup il était mature et… un autre homme. Elle n’avait rien utilisé d’autre, il devait donc se résigner à ce qu’elle ait des « pouvoirs magiques ». Quelle déception ! De simple pouvoir ou don un peu sortie du chapeau, aucune technologie. Cela était une perte de temps des plus déplaisante. Qu’elle soit en colère l’indifférait royalement et il tourna la tête vers les deux soldats complètement blancs comme linge… Il reporta son attention sur la jeune femme qui donnait des frissons aux deux soldats aussi.

« Putain Naalem, tu aurais pu nous tuer ! » Il n’eut pas le temps de répondre qu’il se prit une violente baffe. Bon, il l’avait cherché et il était étonné qu’elle n’ait pas amorcé ce geste depuis longtemps, vu comment il a été chiant. Elle avait tapé fort et il ne lui rendit pas le coup, il le méritait et s’était le risque avec cette manœuvre, au moins elle n’avait pas taper dans les couilles. Il se frotta la joue avec un petit rire avant de bourrer l’épaule de son copain militaire et d’attraper la bille pour la ranger dans sa sacoche. Oui, il lui avait dit que si elle la touchait ça explosait, une manière pour pas qu’elle la réceptionne comme une personne lambda.

« Elle n’aurait pas explosé, c’est un fumigène. » dit-il simplement, comme il avait plusieurs type de bombe, explosif, fumigène endormant et poison, il avait prit la moins dangereuse dans le cas, où il s’était trompé. Les autres soldats soupirèrent en secouant la tête. Ils râlaient tout deux mais Naalem ne les écoutaient pas et regarda la princesse en face de lui.

« Oui j’ai gagné …Mais c’est une perte de temps. Un simple pouvoir… Quelle déception. » Il soupira se décalant, pour rebrousser chemin en direction du jardin botanique. Il aurait pu être impressionné, mais non, cela lui passait au-dessus comme la plupart des choses. Il espérait autre chose et il ne voyait que le constat édifiant qu’il avait trop d’énergie dans sa démarche. En plus les caméras avaient filmé le passage donc Atlantis avait toutes les preuves pour faire ce dont ils voulaient de cette nana qui semblait leur cacher cette particularité.
« Mais tu vas où ? »
« Récupérer le temps que j’ai perdu. Tu as qu’à l’emmener chez Hoffman, il va être content ! » Il ne le connaissait pas, mais en bon chef, il ne serait pas étonnant qu’il ne prenne pas bien cette petite nouveauté. Lui-même allait surement se faire engueuler mais cela n’était qu’un détail, qu’il argumentera pour faire valoir la vérité et non un objectif personnel.

« Non mais tu ne vas pas nous laisser avec ? »
« Avec quoi ? Un humain qui fait de la télékinésie ? Elle n’est pas dangereuse ! Alors arrête de chier dans ton froc mec ! » Il n’allait pas leur tenir la main ! Ils étaient grand et lui il avait autre chose à faire.
« Mais… ça tu n’en sais rien ! » Bah voilà qu’ils s’inquiètent franchement…
« Vu comment j’ai été chiant, si elle était dangereuse, elle m’aurait réglé mon compte depuis longtemps au lieu de me coller une baffe ! » Oui, il avait parfaitement conscience de son comportement. Et il continua son chemin.

De la déception ! Il venait de la griller auprès de ses hôtes et la mettait volontairement en danger pour obtenir une réponse et… il était déçu. MAIS QUEL BATARD ! Elle serra très fort le poing pour s’empêcher de le lui coller dans la figure.
Et maintenant les trois hommes parlaient d’elle comme si elle n’était pas là…

- Ne me tente pas Blondinet… je ne suis pas violente mais je vais finir par faire une exception pour toi, lança t-elle avant qu’il s’éclipse. Elle bouillait intérieurement. En réponse, il se tourna il lui mima un “smack”, montrant le peu d'intérêt qu’il avait à cette menace, cela l'amusait une nouvelle fois mais brièvement. La princesse prit une grande inspiration avant de regarder les deux soldats, elle sentait leur peur…

- Je ne vais pas vous faire de mal alors inspirez un grand coup et détendez vous.






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Sam 27 Oct - 17:28

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Soldat Clive


Être de garde, ce n’est jamais marrant.
Le but, c’est la sécurité. Paré à réagir rapidement, prêt à répondre à n’importe quelle menace. La routine : tenir sa position ou marcher. Ca arrive parfois que certains rigolos pensent faire la même chose qu’aux gardes royaux britannique. On les fait rapidement regretter cela dit.

Clive n’était ni un nouveau ni un ancien. Il avait des ambitions comme tout le monde et il postulait sans arrêt pour pouvoir rejoindre les équipes d’exploration : là où les places étaient les plus chères. Là bas, c’était différent. On ne voyait pas la menacer arriver mais il y avait de l’animation. Sur la cité ? Combat différent. Les jours se suivent et se ressemblent. Les gardes attendent impatiemment l’animation, le moment où il va falloir défourailler et faire ce pour quoi ils ont été employé. Mais rien…

Il ne faut pas se flouer. Clive en parlait d’ailleurs la nuit dernière avec quelques gars de sa section : c’était toujours au moment le moins propice que cette fameuse surprise pointait le bout de son nez. Sérieusement, après des jours et des jours d’une surveillance quotidienne et rébarbative, comment ne pas avoir la méfiance endormie ?
On passe son temps en parlant, en discutant, en traçant des plans sur la comète et en commérant sur les dernières affaires de la cité.

Enfin...ça ne marche que lorsque le binôme est un gars sympa.
Le “Baveur”, comme Clive s’employait à le nommer mentalement durant ces longues heures, était tout ce qu’il détestait foncièrement. Le fait que ce soit le bon copain d’un trou du cul extraterrestre sur la cité y était pour beaucoup, c’est vrai. Mais il ne s’arrêtait jamais ce con-là. Avec le temps, le trou du cul avait fini par déteindre sur lui et Clive avait l’impression de patrouiller avec ce branleur. Pas évident de jouer le jeu, d’échanger quelques mots, de donner le change sans qu’il n’y ai d'incidents diplomatique.

Mais voilà. Le destin s’en mêla.
Un ne suffisait pas, il fallait que l’original se pointe avec leur VIP. Et comme dit précédemment, Clive n’était pas prêt du tout. Il avait regardé son binôme avec un air dépité sur une de ses blagues puériles lorsque l’événement avait eu lieu. Il n’entendit même pas ce qui s’était dit, simplement la vue de cette étrange bille qui leur arrivait dessus. Le soldat resta simplement interdit, prêt à attendre la mort lorsqu’il fut témoin du WTF le plus monumental qu’il n'ait jamais connu. L’explosif...l’explosif lévitait dans les airs non loin.

Sans attendre, Clive abandonna son stunner qu’il jeta au sol pour armer et pointer son P-90 en jurant. Il visa l’un et l’autre, toujours plongé dans une totale incompréhension, avant d’être investi peu à peu à l’idée que la VIP y était pour quelque chose. Qu’est-ce que c’était que ça ? Un pouvoir magique ?!? Et la physique dans tout ça bon sang !!!

Le Baveur gueula en premier.
Quand il se rendit compte que ça faisait encore ami ami, Clive roula des yeux et garda son arme braquée en avant, préférant rester silencieux. Il en avait déjà gros sur la patate mais de voir cet abruti se barrer après avoir employé son matériel sur eux l’acheva. Il le regarda disparaître en direction du jardin botanique et dévia son arme sur Emilia.

- Je ne vais pas vous faire de mal alors inspirez un grand coup et détendez vous. Avait-elle dit.
« Pour l’instant, je ne sais pas lequel de vous deux est le plus dangereux pour cette cité. Et je suis très calme. » Siffla-t-il en gardant son arme pointée.
L’homme appuya brièvement sur son oreillette et garda sa position en retrait avant de déclarer d’un ton professionnel :
//Alerte sécurité, demande de renforts. Manipulation d’armes et usage d’un effet assimilé à de la télékinésie. J’attends instruction.//

La jeune femme jeta un long regard en direction de là où était parti Naalem. Qui des deux étaient le plus dangereux ? Oh, ce n’était certainement pas elle. L’autre connard avait littéralement laché une bombe et il s’était éclipsé sans plus de cérémonie. Une arme était maintenant pointée sur elle, son cœur battait la chamade mais elle affichait un air calme en apparence.

- Je ne suis pas celle qui a jeté la bombe…
« Peu importe, vous êtes une menace jusqu’à ce que les huiles décident du contraire. »
« Ouais, en plus elle aurait pu blesser Naalem en lui renvoyant sa bille, y aura la vidéo et... »
« LA FERME ! Fait ton job. » S’écria Clive.
Dans quel monde il vivait celui-là ?!?
Le soldat rapporta son attention sur la VIP au moment où il recevait la réponse radio.
- Euh… qu’est-ce que c’est “les huiles” ? demanda la princesse qui se représentait la matière graisseuse.

Le soldat fronça des sourcils, se demandant un instant si elle se foutait de sa gueule ou non. Forcément, celle-là venait d’une autre planète et elle ne connaissait pas l’expression. Comment passer pour un pignouf en deux secondes, c’est excellent. Clive ne lui expliqua pas, son arme toujours braquée.

« Madame, j’ai reçu l’ordre de vous amener dans une cellule d’isolement. Vous y serez bien traitée et en attente jusqu’à ce que mes supérieurs statuent sur votre cas. Vous comprenez ? »

L’homme qui la braquait ne se donna pas la peine de lui répondre, elle devrait se contenter de suppositions… une cellule, cela ne la surprit pas elle s’y attendait. Une princesse gaëllienne, enfermée comme une vulgaire voleuse… la Gaëllie était jadis rentrée en guerre pour moins que cela mais son peuple ignorait tout de sa situation, il la pensait morte. Dire qu’elle s’était crue en sécurité ici, quelle idiote !

- Soit. répondit-elle résignée.

Elle aurait pu envoyer valser son arme au sol pour se protéger d’une éventuelle balle perdue mais à quoi bon si c’était pour qu’on lui en pointe cinq de plus quelques secondes plus tard ? Elle se résolut donc à le suivre bien sagement.

« Parfait, vous suivez mon camarade. »

Le baveur hésita. Il avait l’air d’avoir peur l’abruti.
Clive se sentit obligé de répéter, avec plus de voix :

« On te suit, magne ! »

Quelques hommes rejoignèrent le binôme en peu de temps. Certains étaient équipés d’armes à feu, les autres de stunner Wraiths. Ils étaient six pour escorter la jeune femme jusqu’à la cellule d’isolement Lantienne. Une fois devant la porte, Clive baissa son arme, demeurant néanmoins prudent.

« Veuillez entrer à l’intérieur. »

Elle obéit sans discuter, les mains jointes dans son dos pour rassurer les soldats dont l’inquiétude était palpable… pour elle du moins.
Le garde fît un signe de tête et la porte se referma doucement. Le bouclier Lantien grésilla en refermant un cube parfait courant tout le long de l’armature. Si ce truc ne pouvait pas empêcher l’usage de ce “pouvoir”, rien d’autre ne pourrait l’arrêter qu’une balle dans la tête. C’est ce constat que se fit Clive alors qu’il rendait compte et se voyait recevoir de nouvelles directives. L’homme soupira. La VIP ne lui avait pas semblé dangereuse. L’autre rigolo, en revanche…

Les gardes prirent position au quatre coin de la cellule. Mais Clive, de son coté, baissa son arme et la quitta de ses mains. Il se sentait déjà un peu plus en sécurité et, surtout, l’objectif avait été rempli.

« Les “huiles”, c’est une expression qui qualifie nos supérieurs hiérarchique. » Fit-il simplement. « Vous voulez bien me dire ce qu’il s’est passé ? Votre version de cet “incident” ? »

Emilia parcourut des yeux la cellule. Vide, pas de vitre… cela devait être un champ de force certainement, ou quelque chose qui s’y apparentait. Serait-elle blessée si elle y touchait ? Alors que sa curiosité scientifique reprenait le dessus, le militaire lui adressa soudain la parole, la tirant de ses réflexions. « Huiles » était un synonyme de « supérieur », comme elle s’en doutait. Tout était calme ici, elle se sentait comme coupée du monde… elle réalisa alors avec effroi qu’elle était réellement isolée ! Bon sang, elle ne captait plus rien ! Cet espèce de brouaha permanent qui la hantait, ces sentiments qui ne lui appartenaient pas mais qui faisaient son quotidien, tout ça avait disparu ! Il n’y avait plus qu’une incroyable solitude. Cette prise de conscience la glaça d’effroi.

Le soldat lui demandait sa version des faits, elle devait lui répondre mais elle ne pouvait plus compter sur le Don. Elle l’avait tant détesté jadis, et pourtant, elle avait maintenant l’impression d’être amputée d’un sens. Un sens qui lui permettait de comprendre ses interlocuteurs, de voir la vérité et le mensonge… de rester en vie.

- Naalem Lays m’a harcelé pendant plus d’une demi-heure, il m’a fait du chantage, m’a menacé de faire un faux rapport et de retourner les gouverneurs contre moi s’il je ne lui révélais pas ce qu’il voulait. Je l’ai envoyé paître, il a sorti une bombe et j’ai fais ce qu’il fallait pour sauver nos quatre vies.

Clive resta silencieux un long moment. Il n’était vraiment pas étonné de ce comportement, comme il n’était pas étonné de ses menaces. L’homme se demandait souvent ce qu’il faisait encore dans cette cité. S’il suffisait d’être un peu ingénieux et de faire des tours de passe-passe pour endormir des mecs comme Hoffman, cette cité n’avait plus grand chose de sa superbe. Quand on aime pas un mec et que c’est viscéral, on a tendance à tout voir en noir. Et ce que lui racontait cette invitée ne l’aidait pas à relativiser.

« Entre nous, la crédibilité de cet homme ne lui permet pas d'exécuter ces menaces. Cela dit, vous n’avez pas dit que vous étiez doué cette aptitude. Pourquoi ? »

« La crédibilité de cet homme ne lui permet pas d’exécuter ses menaces »… cela elle s’en était doutée, ce n’était pas pour rien qu’elle l’avait envoyé promener. Elle avait toutefois commencé à prendre Naalem au sérieux lorsqu’il avait sorti la bombe.
Elle coula un regard autour d’elle pour observer sa prison et posa à nouveau les yeux sur le militaire.

- Oh, je me demande bien pourquoi oui… lança t-elle avec ironie.
Clive échangea un sourire. Oui, là-dessus, ils étaient sur la même longueur d’onde. Mais il n’allait pas décrocher si facilement.
« Alors ? Pourquoi ne pas l’avoir dit ? Il y a autre chose que vous savez faire ? »
- Pourquoi l’aurais-je fais ? Je ne sais presque rien de votre peuple. J’avais besoin de temps pour savoir si je pouvais vous faire confiance.
« Parfois, il faut savoir faire un acte de foi. Je vais informer ma hiérarchie, je reviendrai vous voir pour vous tenir au courant. D’ici là, je vous demanderai de rester tranquille. »
- Oh, et moi qui mourrait d’envie de courir le cent mètres ! lança t-elle sans se départir de son ton ironique.
« Ce n’est que partie remise. » Clive s’interrompit subitement, se demandant si elle connaissait l’expression. Il précisa juste après : « Pour la prochaine fois. »
- Si vos “huiles” le veulent bien, répondit-elle en reprenant l’expression du soldat.
« Les huiles sont impartiales. Elles verront votre bonne foi. »
Il acquiesça.
« A plus tard. »

Clive lui tourna le dos et quitta la pièce pour faire son rapport. Les autres soldats restés en faction l’observèrent silencieusement tout au long de sa captivité, surtout sur sa posture de médiation en se demandant s’il y avait un quelconque lien avec son pouvoir. Du moins, tous les bruits qui avaient rapidement entourés cette affaire depuis qu’elle avait éclaté.
Pendant tout ce temps, une équipe avait été débarqué du Dédale. Une escouade de la sécurité dirigée par le Sergent-Chef Farreli s’était rendu auprès de Naalem Lays pour le mettre en état d’arrestation sans délai. Il avait été braqué de Zat et de stunner Wraith, personne ne plaisantait. Le sergent-chef, surtout, exigea qu’il se dépare de toutes ses affaires et s’habille de la tenue qu’on lui donna avant son transfert sur le Dédale. Une cellule l’attendait pendant que les enregistrements vidéos étaient saisis.
Le colonel Caldwell donna ses ordres, demandant à ce que la déposition du technicien soit prise sans qu’il ne quitte sa cellule, ainsi que celle d’Emilia.
Une heure plus tard, le CODIR, qui avait été brièvement informé d’un incident de sécurité, reçut un mail. C’était maintenant à eux de prendre la suite.

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Mer 5 Déc - 18:15

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Conséquences Naalem : http://www.atlantisinsurrection.com/t3122-naalem-sur-la-sellette

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Mer 12 Déc - 22:25

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Emilia Zein’ Eidolas



Dans un premier temps, Emilia jaugea les contours de sa prison avec un regard curieux, se risquant à quelques hypothèses sur la composition du champ de force. Au bout de quelques minutes, elle se décida à ôter son pull et à utiliser la manche pour toucher l’objet de sa curiosité sans le moindre scrupule pour le vêtement que lui avaient prêté les atlantes. Tant pis pour eux si ça brulait, ils n’avaient qu’à pas la mettre en cage. Le grésillement qui retentit lors du contact la convainquit de ne pas tenter l’expérience avec sa propre peau… elle observa le tissu et constata qu’il n’était pas brulé. Elle reporta alors son attention sur les « murs » qu’elle admira quelques instants avec cet air fasciné qu’elle avait tendance à prendre lorsqu’elle se retrouvait face à une curiosité scientifique avant de se décider à renfiler le pull.
Le mobilier de la cellule avait le mérite d’être simple : une chaise, une couchette… combien de temps allait-on la faire attendre ici ? L’agacement d’être enfermée se mélangeait à la peur de ce qu’on pouvait lui faire subir. La princesse avait pris un risque en séjournant sur Atlantis, de même qu’elle en avait pris un énorme en patientant autant de temps avant de prendre contact avec son peuple… les wraiths avait failli l’avoir et, quelques jours plus tard, c’était les humains qui avaient droit de vie et de mort sur elle. Elle se maudit intérieurement pour sa bêtise, s’il y avait un concours des pires décisions prise ce dernier cycle elle obtiendrait le premier prix.

Elle pouvait déduire au moins une chose de la réaction de ces humains : ils n’étaient pas habitués à se confronter au Don. Alexander lui avait parlé des Sages qui avaient jadis honoré les terriens de leur présence mais cela devait être des cas isolés. Les gaëlliens se seraient prosternés ou auraient au moins manifesté de l’admiration, les terriens, eux, avaient braqué leurs armes. Le moins que l’on puisse dire, c’était que la différence culturelle était flagrante, au moins sur ce point-là. Et la réaction de ces étrangers n’était pas pour la rassurer…
Soucieuse, Emilia avisa les soldats plus loin… sans son empathie, elle aurait pu les comparer à des poupées sans vie. Qui aurait cru qu’elle se sentirait si désemparé sans ce talent qui lui avait tant pourri la vie ? C’était comme s’enfermer dans une grotte : pas un bruit, pas une lueur… l’absence de son sixième sens la terrifiait : elle avait le sentiment d’être privée d’une chose essentielle à sa compréhension du monde. Comment faisaient les gens pour analyser autrui ? Si son sixième sens lui avait bien apprit quelque chose, c’était que l’humain était menteur par nature. Ses émotions contrastaient presque toujours avec son discours… La nature l’avait pourvue d’une capacité extrême à analyser les gens, lui prenant en contrepartie toute chance de profiter de la spontanéité des relations humaines. Elle voyait le meilleur et surtout le pire chez les autres, ce qui l’empêchait de s’épanouir en amitié comme en amour. Néanmoins, une telle capacité pouvait se révéler vitale dans une situation comme celle-là.

Las de tourner en rond, la blondinette décida de s’installer en tailleur à même le sol pour tenter un retour au calme par la méditation. En vain, ses pensées s’orientèrent vers Naalem Lays et une bouffée de colère l’envahit. Allait-il être punit pour son comportement ou les atlantes allaient-ils fermer les yeux ? Pourvu qu’elle ne le recroise pas prochainement ou ça risquait de mal finir… Elle soupira avant de chasser l’être abject de ses pensées et faire le vide dans son esprit. La séance de méditation fut toutefois de courte durée car quelqu’un l’appela et ouvrit la cellule. Aussitôt, elle fut submergée par une vague d’émotions étrangères qu’elle repoussa instinctivement, sensation à la fois désagréable et rassurante car terriblement familière. Elle avisa le soldat, surprise, puis les livres qu’il lui tendait. Tiens, ses geôliers lui témoignaient de la gentillesse ? Pourtant le militaire transpirait la méfiance. Elle le gratifia d’un sourire et le remercia, renonçant à entretenir une discussion avec lui ? A quoi bon ? Il la percevait comme un danger public, elle le sentait. La porte se referma et elle se retrouva à nouveau coupée du monde, pour un peu elle en aurait hurlé de frustration. La jeune femme avisa les revues, jetant un coup d’œil curieux aux titres, avant de tourner le dos aux soldats pour regagner la couchette. Elle fit un pas puis se figea, une question venant de s’imposer brusquement à elle. Le Don était coupé entre l’intérieur et l’extérieur, mais était-ce également le cas dans la cellule ? Discrètement, elle toucha le magazine en haut de la pile avec son esprit et ce dernier frémis. AHA ! Un sourire en coin se dessina sur son visage l’espace d’un espace, puis elle reprit son masque impassible. Il était peu probable qu’une caméra ait remarqué son manège et elle ne tenait pas à attirer l’attention, aussi regagna-t-elle la couchette pour jeter un œil aux magasines. Des photos de la cité, quelques brèves sans grand intérêt mais qui eurent le mérite de l’occuper un moment jusqu’à ce qu’elle s’en lasse et retourne à sa méditation.



Soldat Clive


Le soldat Clive revint tranquillement deux heures plus tard.
La porte s’était ouverte sur lui et quelques autres soldats qui venaient prendre la relève. L’escorte serait différente cette fois.
Avec un léger sourire qui laissait deviner que la situation s’arrangeait pour elle, Clive passa sur le côté du champ de force et observa les quelques revues locales que les gardes avaient cru bon de lui fournir pour l’occuper.

Pas con.
Au moins, la VIP pourrait continuer de prendre la température des Atlantes sans être parquée comme un vulgaire bestiau. Rien que les images et les présentations seraient sympa pour la faire patienter. Il fallait saluer l’attention des geôliers qui avaient évité les attitudes de butors. Ils avaient dû recevoir l’autorisation d’ouvrir sa cellule contre la condamnation de la salle entière. Les Anciens ne semblaient pas avoir pensé à inventer une zone de sas pour faire transiter des objets. Comme la bouffe par exemple…

« L’attente n’a pas été trop longue ? » Demanda-t-il simplement derrière l’écran.

Emilia se releva et se rapprocha du soldat.
- Vos collègues ont été charmants, répondit-elle, polie. Ce n’était pas entièrement faux, en dépit de leur froideur ils lui avaient offert un divertissement bienvenu.

« Je reviens d’une discussion intéressante avec ma hiérarchie. Les “huiles” sont douées pour les compromis, ça vous intéresse ? »

Clive acquiesça sans attendre de réponse et récupéra un objet dans une mallette de taille moyenne. C’était un mécanisme visiblement conçu pour être porté comme un sac ventral. Les bretelles étaient inversées et se refermaient dans le dos, hors de portée. Pas si lourd ni trop encombrant. A première vue, la technologie avait un aspect lantien et alimenté en énergie. Mais ce n’était pas quelque chose de si avancé.

« C’est un champ de force personnel. On doit ça à notre meilleur scientifique. »

Clive s’avança pour lui présenter l’objet.

« On restreint vos capacités avec ce truc. C’est comme si vous portiez la prison sur vous, comme un vêtement de plus. Sauf que vous pourrez sortir d’ici et reprendre tranquillement votre visite. On se protège simplement le temps de mieux se connaître. »

Il déplia l’objet pour le présenter à distance, comme s’il jaugeait la taille d’une robe invisible par rapport à ses formes. Sans comportement indécent ni sous-entendus bien sûr. Sur le moment, il donnait l’air d’un marchand vantant les mérites de cette “camisole”.

« Une escorte plus sympa, un nouveau lieu à visiter, et une petite discussion sur vos aptitudes. Le petit plus qui change tout : pas d’abrutis sur votre route. »

Il lui fit un sourire engageant, espérant avoir été plutôt cool sur la façon de présenter la chose. Ca semblait être un bon deal sur le papier. Pas de truc qui vole ou d’attaque soudaine inexpliquée. Et la VIP reprenait sa balade sans être emmerdée.
Maintenant, il restait à voir si elle allait le prendre comme ça.

« Alors, intéressée ? »


Emilia Zein’ Eidolas


Impassible, Emilia écouta le soldat déblatérer et posa les yeux sur l’objet dont il vantait les mérites. Un champ de force portatif… on la laissait sortir à condition de neutraliser son Don, comme s’il s’agissait de quelque chose qu’il suffisait d’écarter pour l’oublier. Le Don faisait parti intégrante d’elle, son organisme s’était adapté à lui : sa tension était bien plus élevée que celle d’un humain normal, son cerveau fonctionnait à plein régime et elle avait une santé de fer… il y avait une multitude de petits détails biologiques qui la différenciait des autres, les Êtres d’exception n’étaient pas des Sages mais ils n’étaient plus tout à fait humain non plus. Emilia se plaisait à penser qu’ils étaient à mi-chemin entre les deux et elle n’avait pas tout à fait tort de le penser. Quel genre d’impact pouvait avoir cet objet sur sa physiologie à long terme ? Et la prison ? Peut-importe, ce n’était pas la question. Il n’était tout simplement pas question qu’elle bride ses pouvoirs et qu’elle retourne gentiment se promener sur la cité comme si de rien était avec une armée qui lui collait aux basques. Le militaire avait l’air sincère en prétendant que les atlantes ne lui voulaient pas de mal mais sans son sixième sens elle n’était absolument pas prête à le croire. Elle secoua la tête.

- La promenade est terminée, dites à vos gouverneurs que je veux rentrer chez moi… j’ai suffisamment abusé de leur hospitalité.

La faute à Naalem Lays, sa confiance en ce peuple avait fondu comme neige au soleil. Elle ne se sentait plus en sécurité ici… il serait toujours temps de reprendre contact ultérieurement avec eux pour envisager un traité de paix quand elle serait bien à l’abri chez elle avec des soldats gaëlliens pour couvrir ses arrières.

« Ah, vous êtes braquée ? » Demanda tranquillement Clive en repliant le bagage. « C’est dommage. »

- C’est très étonnant au vu des circonstances, lança-t-elle ironiquement. Vous êtes nombreux, entrainés et très bien équipés et vous me demandez de brider mon seul moyen de défense ?
Il haussa des épaules.
« Équipements que votre seul moyen de défense peut influer très efficacement. »
Clive sourit. Elle le faisait marrer avec son ironie. Il allait jouer le même jeu.
« Vous êtes chez nous. Tout ce qu’on demande, c’est que vous enleviez vos chaussures avant d’entrer. »

Emilia le regarda un instant, une lueur de défi dans les yeux, puis un léger sourire étira le coin de ses lèvres. Elle releva sa jambe et retira une chaussure, puis l’autre, avant de lever le menton vers lui :

Vous ne voulez pas que je retire mes vêtements non plus ?
Le soldat rigola en regardant ses collègues de façon circulaire.
« Je pense que vous allez ravir tout le monde ici. Mais...non. Ce n’est pas ce qu’on vous demande. C’était une expression. Comme les “huiles”... »

Emilia leva les yeux au ciel. Evidemment qu’elle avait compris, elle se foutait de sa gueule et il avait prit sa phrase au sens propre.

- Votre sens de la répartie est navrant.
« Et je n’ai rien de mieux à offrir... »

Il fit une pause avant de ranger l’attirail dans la malette et de s’approcher du champ de force.
« Vous retrouverez votre liberté un peu plus tard. Là on vous demande ce geste pour continuer sur de bonnes bases. A moins que vous préfériez que l’imbécile heureux qui vous a importuné n’aie réussi son coup. Le choix vous appartient à vrai dire, on ne va pas vous contraindre. »
Il haussa une nouvelle fois des épaules.
« Chez vous ou chez nous...avec ce truc. »
- Alexander Hoffman m’avait vanté une civilisation proche des lantiens mais votre peuple n’est pas si coutumier de l’évolution de la vie vers l’ascension en fin de compte… c’est bien dommage, nous aurions pu avoir une conversation tellement plus constructive…, se désola-t-elle. Je ne briderai pas ma nature pour vos beaux yeux, laissez-moi rentrer chez moi.
« Alexander Hoffman s’est déplacé pour se charger de cet incident. Il sera surement déçu de vous voir partir si vite. Mais je comprends, c’est votre décision. »

Clive fit un signe aux autres soldats.
Ceux qui venaient d’être relevé se retirèrent et il les regarda s’éloigner.
« Entre nous. » Fit-il en reculant. « J’aurai préféré la conversation constructive qu’une fuite basée sur une histoire d’égo. »

De la provocation… ce soldat était vraiment prêt à tout pour la faire réagir. Elle entreprit de remettre l’une de ses chaussures.

- Je cours depuis trois cycles… je suis fatiguée d’avoir peur. Est-ce si difficile à comprendre ? Et puis entre nous...

Sa seconde chaussure vola tranquillement jusqu’à sa main.
- Si j’avais voulu du mal à votre peuple je n’aurai pas attendu d’être en cellule pour frapper.

Dès que l'aberration eu lieu sous le regard de tous, les soldats de garde se tendirent et bougèrent les armes sans pointer la prisonnière du moment. Emilia avisa les réactions des autres sans grande surprise… voilà précisément de quoi elle voulait parler. En revanche, son interlocuteur parut moins effrayé. Clive, lui, baissa la tête pour dégager sa vue du barreau qui le gênait et observer la chaussure naviguer comme dans un tour de magie. Il avait un air de gamin en souriant et en appréciant le spectacle.
« Ouais...ouais. C’est exactement ce que disait l’autre quand il s’est fait emmené à ce qu’on m’a dit... » Murmura Clive pour botter en touche.
- Qui ça ?
« Votre meilleur ami : Lays. »
Emilia fit une grimace dégoûtée.
- La comparaison est offensante.
« La comparaison est une blague. »
Il regarda l’assemblée qui s’était un peu calmée puis s’approcha quasiment au bord du champ de force pour dire sur un ton complice :
« Trop fort le coup de la botte...vous pourriez le refaire ?!? »
Un gamin accroc du tour de magie venait d'apparaître. Le soldat avait noté l’affirmation de la VIP. Il aurait voulu lui dire qu’elle était protégée sur cette cité mais pourquoi le croirait-elle au final ?
- Hmm...
Elle fit la moue et laissa sa chaussure décoller à nouveau. L’objet était léger et facile à soulever, cela ne lui demandait qu’un petit effort de concentration.
Clive entrouvrit la bouche d’un air ahuri en observant cette botte volante. Il était en admiration devant ce pouvoir, appréciant par la même la bonne volonté de son interlocutrice. Il se voyait déjà déconner avec elle et son pouvoir de plusieurs façons différentes.
« Hé, le baseball, vous connaissez ? Ce sera parfait pour le jet de balle ça... »

Alexander Hoffman



L’administratif avait fini son tour sur le Dédale, enfin bon son devoir de remettre les pendules à la bonne heure et il avait l’impression d’avoir pisser dans un violon sans corde. Mais bon, au moins le message était passé et la leçon reçue. Quand Caldwell était aux commandes il était bon de ne pas se montrer trop déviant et cette hausse de sécurité après l’événement des morphéa et de l’infiltration était apaisante. Il fallait rétablir la confiance, qu’ici tout le monde était en sécurité. Et manque de pot, une invitée risquait de ne plus avoir très envie de séjourner ici et ça… ça allait foutre en l’air les efforts diplomatique et l’image de la cité. Chaque que l’Anglais n’appréciait mais alors pas du tout. Et monsieur Lays avait bien sentit qu’il devait reprendre ses efforts d’intégration et mettre de côté ses instincts primaires issus d’années de vadrouille s’il voulait continuer à collaborer sur Atlantis.

Enfin bon, il avait été téléporter dans le couloir menant à la zone carcérale. Il se dirigeait d’un pas tranquille vers les cellules, quand les paroles d’enthousiasmes d’un soldat le firent tiquer. Faut dire que la pièce était religieusement silencieuse. Un fin sourire se fit sur les lèvres et d’un geste de la main, il demanda le silence aux gardes qui étaient en train de le saluer avec respect. Il s’approcha de l’homme qui semblait en totale émerveillement sur une Emila en train de faire des pompes divines avec une chaussure… Bon, il avait imaginé le don, mais le voir en vrai avait quelque chose de fascinant, il devait le reconnaître. Et la réaction du garde nommé Clive était tout à fait légitime et montrait qu’il n’avait pas que la méfiance là-dessous.

« Je crains que ça ne soit pas autorisé par la fédération… » répondit l’anglais dans le dos de Clive avant de tourner le regard vers Emila avec un rictus toujours affable mais simple. Il devait avouer qu’il avait trouvé l’occasion que trop belle, pour “briser” la glace et intervenir sans se faire introduire et que ça casse la dynamique “bienveillante”.

Émilie haussa les épaules en secouant la tête. Évidemment qu'elle ne connaissait pas le base-ball qui devait être d'origine terrienne. De quoi s'agissait il ? Un jeu peut être puisqu'il parlait de balle. Elle avisa le gouverneur un peu tard mais l'aperçu avant le soldat qui lui tournait le dos, logique. Aussitôt l'inquiétude la regagna en dépit de la tirade décontractée qu'il venait de sortir à propos d'une “fédération”.
La chaussure cessa de flotter et vint se poser dans sa main. Soudain, elle n'avait plus envie de faire des tours de magie pour impressionner la galerie.

-Gouverneur Hoffman. dit la princesse en remettant sa botte. Quelle surprise de vous voir ici ! Ironisa t-elle.

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Mar 18 Déc - 19:11

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Alexander Hoffman


Alexander avait pensé que la prison couperait aussi le don de télékinésie il pouvait constater par lui-même que ce n’était pas le cas. Encore un étrange mystère. Au moins, elle affichait sans aucune restriction, alors que pour sa part, s’il avait été véritablement méfiant, il ne l’aurait pas affiché, attendant l’opportunité pour assommer quelqu’un avec un quelconque objet. Mais soit, elle ne devait pas forcément être en confiance (ou être trop en confiance sur elle-même), mais pas suffisamment en danger pour continuer à faire sa démonstration. Démonstration qui s’évanouissait quand elle l’aperçut. Et comme parade de défense, elle proposa une phrase emplis d’ironie. Elle n’était pas si différente que son « agresseur » sur ce point-là. Incapable de faire profil bas. Enfin qu’importe.

« Je ne fais jamais faux bon à un rendez-vous. » répondit-il sur le même ton.


Soldat Clive


Clive avait été surpris par l’approche du boss.
Son intervention avait été semblable à la prof venu faire sonner la cloche de récré à trois secondes d’entendre la fin d’une histoire sensass. C’était décevant, nul, parfait pour une réaction parfaitement puéril du mioche qui veut que la fête continue. Le problème, c’est que le type en question est quasi-tout puissant et qu’il y a pas grand monde capable de lui dire de faire demi-tour.

Du coup, le sourire enfantin de l’homme s’était évanoui sur une expression de douleur mêlée de regrets. Il s’écarta aussitôt pour rejoindre sa place de soldat tout en échangeant un petit signe voulant saluer l’indélicat. Toutes les bonnes choses ont une fin et il ne pourrait pas l’inviter à faire une partie de baseball améliorée. N’empêche, elle devait envoyer des balles comme pas permis si son aptitude allait plus loin.

Clive s’enfonça dans la pénombre de la salle et demeura aussi immobile que les autres gardes, écoutant la discussion sans vraiment l’écouter. Il comptait les secondes...tic, tac, tic, tac, tic...toujours là ?
Et merde…


Emilia Zein’ Eidolas


Le sourire du soldat s’était évanoui aussitôt qu’il avait entendu la voix du gouverneur, Emilia avait cru discerner de la déception dans son expression. Son comportement avait changé du tout au tout, en un clin d’oeil il avait remit la casquette du soldat et abandonné l’homme sympathique qu’il avait laissé entrevoir l’espace d’un instant. Les yeux de la princesse jonglèrent entre Alexander et Clive alors qu’elle tentait d’analyser le type de relation qui les liait l’un à l’autre. D’un côté la politique, de l’autre l’armée, aucune connivence… elle y retrouvait certains traits communs avec son propre monde.
Le militaire s’effaça pour laisser le champ libre au nouvel arrivant et Emilia trouva cela dommage. Il était le seul jusqu’à présent a avoir regardé son talent avec autre chose que de la méfiance et de la peur…
Néanmoins, Alexander Hoffman était le détenteur du pouvoir ici, le comportement du soldat le criait haut et fort, elle avait donc intérêt à mobiliser sa concentration sur lui. Un homme qui pouvait l’enfermer ou la libérer en claquant des doigts… elle allait devoir jouer la carte de la prudence.
Emilia décroisa ses bras en réalisant la posture défensive qu’elle avait instinctivement adopté et veilla à se donner un air plus serein.

- Quelle chance j’ai alors. répondit-elle à sa tirade.

Elle maudit une énième fois cette prison qui l’empêchait de capter les émotions de son interlocuteur. Alexander Hoffman était un bon rhétoricien qui savait habilement cacher ce qu’il pensait. Son absence de visibilité sur le ressenti du personnage n’allait pas l’aider pour orienter la conversation en sa faveur...

- Vous souhaitez donc me parler ?

Alexander Hoffman


Alexander ne se formalisa pas de la réaction du soldat qui bien sagement reprenait sa juste place en tant que garde. L'anglais n'avait rien contre l'initiative d'une bonne âme d'essayer d'apporter un peu de bienséance et de noble sentiment teinté de gaité à leur invité. Bien au contraire, cela montrait une image d'Atlantis bien plus agréable que celle d'un électron libre ou de ses barreaux. Même si cela ne changerait pas la prison en jardin d'éden.

Son regard était sur la princesse, l'homme hocha la tête confirma d'un simple :
« En effet. »
Il tourna ensuite la tête vers Clive « Ouvrez moi la cellule s'il vous plaît. » il fallait un extérieur pour ouvrir la cellule et Alexander prenait le risque parfaitement maîtrisé se s’exposer à son “terrible” don de faire graviter les chaussures, en fin de base cela était surtout pour une préférence légitime de lui parler d’égal à égal et non de prisonnière à gouverneur. Ne voyant pas le bouclier sur elle, mais encore dans la malette, il en conclut que soit le soldat n'avait pas encore proposé ce genre d'alternative, soit elle avait refusé. La seconde option lui paraissait la plus probable, Clive était un bon soldat rigoureux qui ne manquerait pas à son devoir même pour une partie de baseball. Sport qu'il semblait affectionner.

« L’ouverture de la cellule impose la condamnation de la chambre entière monsieur. Je procède ? » Demanda-t-il simplement.
« Oui » Alexander savait que l’ouverture allait fermer toute la pièce, question de sécurité si le détenu s’échappe, une cellule dans une cellule, le principe des poupées russes.
Clive acquiesça et fit le nécessaire. Comme lorsqu’on lui avait amené des revues, le bouclier grésilla et s’effondra progressivement. Le panneau principal s’ouvrit en renouvelant une vague empathique sur Emilia. Elle sentit la méfiance de tous les soldats prêt à faire feu si elle faisait le moindre geste à l’encontre d’Hoffman. Même Clive, malgré l’intérêt soudain qu’il portait à son don, et cette idée d’invitation au baseball amélioré qui tournait dans sa tête.

La jeune femme ne cilla pas lorsque le bouclier s'effondra et qu'une vague de méfiance lui tomba dessus comme une douche froide. C'était tristement amusant de constater que ces hommes la considéraient comme une terrible menace parce qu'elle avait soulevé une bille et une chaussure devant eux sans ses mains… qu'est ce qui se produirait si elle leur montrait de quoi elle était réellement capable ? Si elle leur parlait de son empathie ? Ils seraient bien fichu de la cloîtrer dans une pièce fermée et de s'adresser uniquement à elle par micro pour éviter qu'elle ne pénètre leur esprit.
Mais pas Hoffman. Non, lui il était serein, pas effrayé pour un sous, un brin contrarié mais elle n'était pas sûre que ce sentiment soit dirigé contre elle. C'était à la fois reposant de capter enfin quelque chose de positif à son égard et rassurant dans la mesure où il s'agissait d'un des leaders. L'échange allait être plus équilibré maintenant que les murs de sa prison s'étaient rabattus : il avait les soldats mais elle avait le Don. Elle lui fut reconnaissante de cette marque de confiance qui présageait le meilleur pour la suite.

Alexander s’avança dans la cellule, son regard s’arrêta sur les barreaux et sur la pauvreté de la pièce, bon faut dire qu’ils avaient que peu aménager l’endroit, le but n’était pas de faire sentir aux prisonniers qu’ils étaient là pour une bonne nuit d’hôtel. Même quand on est un VIP avec des supers pouvoirs, enfin bon, elle ne restera pas longtemps ici. Il porta sa totale attention sur elle, figea son regard acier dans le bleu clair des yeux de la princesse.

« Bien. Je ne pense pas que vous soyez un véritable danger pour nous. Enfin, même si vous jouez la comédie, en vous montrant entreprenante dans une quelconque agression … cela vous desservirait grandement. » Et puis si
cela venait à lui traverser l’esprit, elle serait paralysée voir abattue, même
s’il avait donné l’ordre de la neutralisé, ne désirant pas la tuer.
« En conséquence, j’aimerai garder mes chaussures. » lança t’il sur un ton assez calme, mais qui ne cachait pas l’humour pour faire baisser la tension, il esquissa un rictus taquin.

- Elles sont trop grandes pour moi de toute façon, vous pouvez les garder. rétorqua Emilia sur le même ton. Alexander lui offrit un rictus amusé comme réponse, au moins elle n’avait pas perdue sa répartie dans sa prison.

Le gouverneur était toujours fidèle à lui même, sérieux en toutes circonstances même lorsqu’il plaisantait. Ce n’était pas plus mal en l’état, la princesse n’était pas vraiment d’humeur à rire à des blagues mais elle pouvait répondre à de l’humour discret par l’ironie qu’elle affectionnait en toutes circonstances.
Devait-elle se justifier, expliquer qu’elle n’avait pas voulu en arriver là, que sans Naalem les atlantes n’auraient jamais entendu parler de son don et lui aurait fichu la paix ?

- Le Don ne fait pas de moi une dangereuse tueuse en série, je n’arrache pas les yeux des personnes qui sont témoins de mes talents… pas même quand on me jette en prison pour motif d’avoir tenté de sauvé ma vie et celle des personnes présentes autour de moi. dit-elle amère. En revanche, il va de soi que je me défendrai si l’un des votre tente de me faire du mal… Fallait pas déconner non plus.
« Et personne ne va le faire » Répondit Alexander en prenant note de son amertume qui ne transpirait pas seulement dans sa voix. Il comprenait qu’elle n’apprécie point sa détention, mais elle devait se douter que ce genre de particularité était signe de stress et de réactions vives de la part de personnes qui n’avaient pas cette facultée. Sinon, elle ne l’aurait pas caché. Son regard alla sur Clive avant de revenir sur Emilia.
« On vous a proposé un bouclier personnel, pour inhiber votre « don ». Je constate que vous avez refusé l’offre. Cela a-t-il un lien avec votre métabolisme ? » Isia avait pratiqué une batterie de tests important, comme chez tout nouveau pégasien et ses résultats parlaient d‘eux même, une activité anormale du cerveau grand consommateur de sucre et d’une tension plus élevée. Peut-être que la télékinésie avait un quelconque lien. Cela serait logique après tout. Avoir de nouvelle capacité entraîne des changements. En tout cas, il ne fallait pas non plus être d’une grande école, pour déduire un lien.

- Monsieur Hoffman, quelle serait votre réaction si une nation étrangère vous demandait de vous amputer les bras et les jambes ou de vous crever les yeux pour rassurer ses habitants ? Bien que cela me pèse, j’ai toléré les armes qui ont été pointé sur moi et je ne me suis pas opposée à cette incarcération. J’ai bien conscience que vous n’êtes pas habitués au Don et que votre peuple a besoin d’être rassuré… mais il y a des limites à ce que je suis prête à subir. Elle marqua une courte pause, puis : Que savez vous de mon métabolisme ?

Erin Steele


// Alexander, c’est Erin, puis-je entrer ? //
La jeune femme patientait devant la zone carcérale qui était totalement bouclée. Cela ne présageait rien de bon, mais elle ne s’inquiétait pas trop pour son collègue et amant. Elle savait que les mesures de sécurités étaient drastiques, surtout depuis les récents évènements ayant mis au jour l’infiltration par des ennemis des rangs d’Atlantis. Et puis, Emilia avait parcouru la cité pendant quelques jours sans poser de problèmes. Certes ses données biologiques sortaient clairement de l’ordinaire, mais cela pouvait être tout et n’importe quoi. Pour un peu et on l’aurait cru malade ou souffrante d’une maladie orpheline non connue des terriens, ce qui était tout à fait possible dans cette galaxie.
Erin arrivait comme un cheveu sur la soupe, mais elle n’avait pas réussi à se libérer de la réunion avec Richard Woolsey. Si l’homme pouvait se passer d’un de ses RDA, il ne pouvait pas se passer des deux, surtout que le principe d’une réunion était bel et bien d’être plusieurs au même endroit au même moment pour discuter, prévoir, planifier, entreprendre, imaginer, et tout ce qui pouvait se faire d’autre dans ce genre de rendez-vous administratif. Elle s’était donc tenue au courant rapidement pendant le trajet. Maintenant qu’elle était là, elle voulait en être. Elle se faisait néanmoins du soucis en trouvant cette zone complètement bloquée. Forcément, quand on s’en tenait aux dernières nouvelles et qu’on présentait cette femme comme un individu potentiellement dangereux, il ne fallait pas grand chose pour imaginer le pire.

Alexander Hoffman


Décidément elle aimait manier le cynisme et les images des plus percutantes. En tout cas, il avait sa réponse. Et c’est bien cela qui l’importait concernant ce bouclier et les données médicales qu’avait fait partager le Dr Taylor Laurence aux CODIR. Une tension bien plus élevée que d’habitude, un corps plus « animé », pour ne pas dire qui carburait à fond et particulièrement dans la zone du cortex. L’activité du cerveau était tellement élevée, qu’un humain lambda ferait un anévrisme en quelques instants. Ce qui n’était pas le cas, d’Emilia. Il en venait à se demander si elle devait consommer du sucre ou un équivalent tout aussi conséquent pour que ses neurones ne s’éteignent pas. Il avait d’ailleurs, pris une barre chocolatée dans sa poche au cas où qu’elle tombe d’hypoglycémie. Isia lui avait fourré ça dans la poche … Il allait répondre à la princesse quand son oreillette bipa. Erin était là, la réunion avec Richard avait donc été sacrément longue. Sans surprise, c’était un meeting important, auquel il avait été arraché pour résoudre un problème de « bombe » et de princesse.

« Nous allons continuer notre échange dans un lieu plus approprié. Ma collègue Erin Steele vient de nous rejoindre. » Emilia représentait aucun danger et de toute manière il allait avoir l’escorte militaire. Et aux yeux de l’Anglais, il était plus préférable de continuer à échanger dans un bureau confortable et avenant qu’entre quatre murs d’une prison. Emilia lui adressa un regard surprit par le fait qu’il la fasse sortir si vite de sa cellule. Le devait-elle à l’arrivée de cette Erin Steele ?
- Votre collègue ? demanda la princesse, cherchant à obtenir la fonction précise de cette personne sur la cité.
« Oui. mademoiselle Steele, est un membre de la direction, elle occupe la même fonction que moi. » répondit l’homme, il avait parler des trois membres dirigeants, elle allait en connaître une seconde.

L’anglais, demanda l’ouverture de la porte avant de répondre à sa compagne. // Nous sortons // Il sortit de l’enclos, faisant signe à Emilia de passer devant lui. Naturellement, deux soldats vinrent les encadrer tranquillement, comme il en était habituellement. Clive désactiva la sécurité pour que le groupe sorte et rejoigne Erin.
// Je reste là. //, répondit-elle tranquillement.

Et effectivement, Erin attendait le petit groupe en faisant la conversation avec deux autres militaires venus contrôler l’extérieur de la salle de confinement, histoire d’être parfaitement complet en terme de sécurité.

Le petit groupe franchit la porte, tout était silencieux et très méticuleux, voir même un peu trop, mais depuis l’invasion des morphéas, la sécurité était monté d’un cran et cela n’était pas plus mal, aux yeux du RDA qui avait besoin de rassurer chaque personne que ce genre d’accident ne se reproduirait plus ou du moins, que ça serait bien plus difficile. C’est avec les évènements dramatiques (qui se finissent par une victoire) qu’on apprend et qu’on réajuste. Ne pas apprendre de ses erreurs est la meilleure manière de mener et d’orchestrer sa perte. Et sur une galaxie gouvernée par un prédateur unique, on ne peut se permettre de jouer avec la chance tout le temps.

Alexander salua d’un signe de tête Erin, il était content de la voir, deux avis de direction pour cet épineux sujet de diplomatie était agréable. Même s’il aurait géré seul sans problème, il aimait bien quand la parité et surtout un avis neutre régit le tout. Et deux avis étaient plus stables qu’un seul. Et de toute manière il apprécie travailler avec sa compagne, s‘était étrange, il n’avait jamais apprécié cela avant, mais avec Erin tout se passait a merveille. L’homme élégant se tourna vers Emilia.

« Princesse Emilia Zein’ Eidolas je vous présente Erin Steele : Responsable adjointe de la cité d’Atlantis. » Il jeta un regard à sa compagne les laissant se saluer.

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Mar 18 Déc - 19:15

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Emilia Zein’ Eidolas


Ainsi un autre gouverneur, une femme, était venue à sa rencontre. Elle n’avait pas fait cet effort il y a quelques jours, les relations d’Emilia avec les politiques atlantes s’étaient strictement limitées à Alexander Hoffman, mais cette histoire de “magie” avait dû l’attirer. C’était tant mieux, rien de tel qu’une bonne rencontre pour jauger les qualités et les valeurs d’une personne ! Et il fallait l’avouer, ladite personne l’intéressait tout particulièrement dans la mesure où elle était l’un des trois statutaires sur son sort.

Si les gardes péchaient par excès de prudence, Alexander, lui, semblait être à l’antipode de cet état d’esprit et cela se démontra rapidement par son ordre d’ouvrir les portes et de poursuivre la conversation ailleurs. Au revoir la prison, bye bye la tenue/champ de force… il n’avait même pas cherché à négocier sur ce dernier point, comme quoi elle avait bien fait de tenir tête au soldat.

L’impression générale faisait qu’ils n’étaient pas forcément en accord. La frontière entre un cadre administratif élitiste et des militaires qui ne percevaient leur environnement qu’en terme de menaces. Si Clive semblait plus ouvert en étant intrigué par les aptitudes, d’autres soldats fixaient silencieusement Emilia avec méfiance et scepticisme. Pas de manière gratuite cela dit. C’était davantage tiré d’un passif qui avait dû causer pas mal de dégâts à l’époque.
Certains respectaient la décision du RDA. D’autres trouvaient qu’il était soudainement négligent. Mais chacun percevait la situation d’une façon bien différente.

En somme, la partie militaire n’avait rien de bien personnel contre l’invité. Mais ils faisaient un travail qui s’arrêtait ensuite sur la prise de risque d’Alexander. A partir de là, c’était sa responsabilité dans son axe diplomatique.

Pas besoin d’un plus long discours. Ca se faisait de façon naturelle. Le dispositif était levé et la majorité des gardes s’apprétaient à repartir à leurs anciennes affectations. Ou en quartier libre. Le soldat Clive disparut peu de temps après avec le léger regret de ne pas avoir pu mener quelques projets bien amusant avec cette invitée. Il ignorait son rang. Ne connaissait d’elle que son pouvoir et l’attitude qu’elle avait eu durant la balade.
Elle lui semblait trop droite mine de rien. Il fallait s’amuser dans la vie, apprendre à s’éclater un peu, quitte à en détourner son aptitude l’espace d’un aprèm pour le délire.
Tant pis...

Alexander fit signe à Emilia de sortir et cette dernière ne se fit pas prier, trop heureuse de quitter les lieux. Il ne lui fallut guère longtemps avant d’apercevoir la fameuse Erin Steele. Elle était jeune et particulièrement belle, ce qu’apprécia tout particulièrement la princesse. En bonne zeïn qu’elle était, elle ne pouvait nier qu’elle était sensible à la beauté physique. Cela allait plus loin que cela bien sûr, les Sept avaient une réelle attirance pour les belles choses de manière générale : musique, paysages, oeuvres d’art… ils aimaient collectionner, y comprit l’humain. Certains possédaient une belle palette d’amants et amantes dont ils aimaient se vanter.

Alexander Hoffman fit les présentations auxquelles Emilia prêta une vague attention car elle venait de capter quelque chose de beaucoup plus intéressant. Cette bouffée d’affection qu’elle captait d’un côté et de l’autre… un couple ! La blonde sourit intérieurement. Une démocratie, tu parles ! Trois gouverneurs, deux amoureux… cela bouleversait l’équilibre du pouvoir. Ils le dissimulaient bien cela dit, aucun des deux n’avaient de gestes affectueux et ils restaient parfaitement professionnels. Emilia en vint à se demander si cette liaison était officielle ou secrète, dans tous les cas l’information lui était particulièrement utile pour comprendre les jeux de pouvoirs informels présents dans la cité.
Elle lança un regard affable en direction d’Erin : un brin d’inquiétude, pas mal de curiosité… l’adjointe ne semblait pas hostile.

En guise de salutation, la main d’Emilia se posa sur sa poitrine, puis s’en décolla pour mimer un geste dans les airs, comme une aile qui se déployait. Une manière de lui souhaiter un bon “envol”, une ascension proche. Il existait toute une panoplie de rituels de salutations dans la culture gaëllienne selon le rang social et la personne à laquelle on s’adressait. Généralement, les individus au rang plus faible saluait d’abord les plus hauts mais dans le cas présent, Emilia souhaitait simplement honorer cette nouvelle rencontre qu’elle considérait comme importante.

- La lumière illumine vos pas, dit-elle en langue des Anciens, avant de reprendre en anglais : Je suis enchantée de faire votre connaissance, madame.

A cet instant, la majorité de la garde avait quitté la salle. Il ne restait que l’escorte et quelques militaires traînards qui murmuraient entre eux, par respect, pour conserver l’échange diplomatique. Sur ce groupe, il n’y eut que trois personnes qui se retournèrent en reconnaissant des mots Anciens. Aucun d’eux ne savait le parler, le contenu restait donc entièrement mystérieux. Ce n’est pas pour rien qu’ils avaient des linguistes et des savants surdiplômés pour faire ces traductions.

Mais généralement, quand quelqu’un parlait Ancien, c’est que c’en était justement un. Ces trois gardes en question se regardèrent avec le même scepticisme. Mais l’élan général avait changé. Comme une curiosité saine et l’hypothèse qu’ils soient face à un représentant de toute la beauté qu’était cette cité, ainsi que leur expédition. Toute l’aventure dans Pégase n’avait pu avoir lieu que grâce aux Anciens et aucun éléments, du militaire à l’administratif, n’ignoraient que ces précurseurs leur avait légué ce magnifique héritage.

Les deux gardes et les trois derniers soldats, dont Clive, demeurèrent là à la regarder. L’observation alternant fréquemment entre les deux RDA et la VIP.

« Ben ça, pour une surprise... » Murmura Clive en se grattant la tête, plutôt géné.

Alexander ne dit rien, il comprenait l’ancien, pour l’avoir appris tout comme Erin, il attendait que les deux jeunes femmes échanges avant de les mener à son bureau.

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Mar 1 Jan - 18:02

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Erin Steele


« Je suis également enchantée Princesse. », fit Erin en la saluant d’un signe de tête. Elle ne se formalisait pas des paroles et des gestes qui sortaient de l’ordinaire chez ses interlocuteurs pégasiens pour la bonne et simple raisons qu’ils répondaient à leurs us et coutumes. Du coup, cela lui semblait normal de ne pas accorder trop de crédit à un salut, aussi formalisé soit-il comme aujourd’hui. Après tout, personne ne s’extasiait ou ne faisait de remarques déplacée sur Terre quand un Japonais s’inclinait devant un occidental, ou quand un occidental serrait la main à un japonais. C’était de notoriété que les uns et les autres fonctionnaient comme ça. Il en allait de même avec les athosiens comme avec les Natus.
« Et je souhaite que vos pas soient tout aussi illuminés que les miens. », ajouta-t-elle en ancien, histoire de lui laisser la possibilité de s’exprimer dans cette langue si elle le souhaitait. Erin la maîtrisait assez pour comprendre et répondre, même si elle avait quelques lacunes de vocabulaire de temps en temps, ce qui était parfaitement normal.
Emilia lui lança un regard appréciateur. Bien évidemment, la dame n’avait pas donné la bonne réponse protocolaire (comment aurait-elle pu la connaître de toute façon ?) mais sa connaissance de l’ancien langage était une belle découverte. Alexander Hoffman le parlait également puisqu’il avait été capable de déchiffrer les écritures sur sa main. Elle se demanda si l’ouverture d’esprit des deux dirigeants vis à vis d’elle était liée à leur connaissance des Sages, c’était une explication plausible.

Comme à son habitude, la dirigeante adjointe détailla son interlocutrice, avant de jeter un coup d’oeil à Alexander pour inviter tout le monde à poursuivre. Ils n’allaient pas rester planter là à la sortie des geôles.

Alexander emboita le pas en avant, vers le téléporteur le plus proche.
« On va dans mon bureau » informat’il Erin et aussi le reste du groupe. Pourquoi le siens ? Par habitude et parce qu’il était plus grand.
Emilia acquiesça avant de lancer un coup d’oeil curieux vers les trois gardes qui les dévisageaient. Elle avait sentit leur changement d’attitude à l’instant où elle avait parlé la langue des Sages. Soit cette dernière était également très bien vue ici, soit ces types la prenait pour ce qu’elle n’était pas. D’après ce qu’elle savait des terriens, il était probable que la seconde solution soit la bonne. Un jour peut-être franchirait-elle le pas et deviendrait l’un de ces êtres célestes et quasi omniscient mais en attendant elle n’était rien de plus qu’une humaine très évoluée. Elle s’apprêtait à emboîter le pas au gouverneur lorsqu’une question lui vint en tête. Il était rare qu’elle s’intéresse aux petits gens dont faisaient partis (du moins en Gaëllie) les soldats qui n’étaient pas au commandement. Néanmoins, elle comptait peu d’alliés dans cette cité depuis qu’elle avait dévoilé ses capacités et “l’ami du baseball” avait témoigné un intérêt pacifique pour sa télékinésie, elle se dit qu’elle avait donc tout intérêt à pouvoir l'identifier. Il lui semblait qu’il ne s’était pas encore présenté et, de toute façon, elle n’y aurait probablement pas prêté suffisamment d'intérêt pour retenir son nom même si ça avait été le cas.

Quel est votre nom ?
« Hein ?...ah ! Euh...Darren...Darren Clive. » fit-il avec un geste de main en signe de salut alors qu’ils s’éloignaient les uns des autres.
Le soldat ne lui renvoya pas la question en retour puisque tous s’éloignaient sur des chemins différents. Il garda simplement cela de côté.

Sur ce, Alexander retourna le regard à sa compagne, avant d’emboiter le pas en avant, dans la direction de son bureau. Il avait une hâte de quitter la zone carcérale qui n’avait plus lieu d’être dans cet instant. Il espérait que cette histoire aussi inattendue, n’allait pas mettre en l’air leurs efforts conjoint pour une future alliance. Cela serait fort dommage. Naalem, avait dû être reconduit dans ses quartiers après une fouille de ceux-ci.

« Excuses moi. » dit-il avant de mettre sa main à son oreille et prendre la communication. Il reçut la liste complète des éléments que les soldats avaient trouvés chez Lays, enfin chez LES Lays, puisqu’il était évident que Naalem, ne devait pas faire grand-chose des éléments médicaux et des vêtements de femme trop petit pour lui. Même si cela serait presque ironique venant de cet homme capable de se mettre en string sans aucun doute. Par contre, il se mordit la langue pour ne pas rire, quand Farreli lui annonça qu’il avait trouvé un jouet féminin encore « chaud » et pas du tout lavé et un DVD porno. Cela était un tantinet dégoutant il fallait le reconnaître, enfin quand c’est des secrétions qui ne vous appartiennent pas ou qui n’appartienne pas à la personne qui partage votre intimité. Cela le fit rire intérieurement tout en le filant des frisons de dégoûts !
// Bien. Confisqué le couteau d’apparat. //

Il eut une communication. jerry ne devait pas être déçu de ce genre de trouvaille.

// Laissé le reste en état. // Il lança un regard à Erin malin avant de déclarer en français : « Les Lays vivent ensemble. La seule arme était un couteau d’apparat. ». Il avait bien envie de lui partager la liste et notamment certain élément digne d’une anecdote d’Hanz, mais il se retenu, il lui en parlerait plus tard et ils allaient encore bien se marrer.

« D’accord. », répondit Erin en français également.
« J’ai l’impression qu’il faut se méfier du moindre objet anodin avec cet homme qui bidouille tout. », ajouta-t-elle. On ne savait jamais trop à quoi s’en tenir avec ce genre d’inventeur. Néanmoins, il ne fallait pas être parano non plus, c’était la première fois qu’ils faisaient parler de lui véritablement depuis son arrivée. Bon, il y avait quelques échos ici et là de comportement limite avec la soeur, mais qui n’entrainaient pas de suite car personne ne donnait de suite justement. Enfin, en l’occurence, c’était le frère qui était impliqué pour le moment. Ils semblaient partager une relation assez fusionnelle.
« C’est autant une qualité qu’un sérieux défaut oui. ». confirma Alexander, puisque les deux jumeaux avaient bien aidé pour la conception des balles ATA et sur le vaccin du morphéa.

Par la suite, Alexander tourna son attention vers Emilia, avant de prendre le téléporteur le plus proche et avaler les mètres avant son bureau. Il l’ouvrit, pour laisser passer la princesse et sa compagne. Les militaires restèrent devant la porte.

« Prenez place. » dit-il en lui montrant le canapé. L’antre d’Alexander
était riche en tableau moderne et abstrait tout respirait l’élégance à l’image de l’homme qui habitait l’endroit (voir description du bureau). Naturellement, il proposa une boisson aux dames avant de les préparer et de s’asseoir en face de la princesse.

Erin pour sa part prit place sur un des fauteuils situés face au canapé en question, non sans avoir demandé un thé de son choix à Alexander, persuadée qu’il choisirait un parfum qui lui plairait. La responsable croisa les jambes, les deux mains posées sur sa cuisse la plus haute, dans une position d’attente passive et scrutative. Elle observa la pégasienne, n’hésitant pas à lui faire un rictus agréable si jamais elle croisait son regard. C’était amusant et déroutant à la fois de traiter avec une Princesse. Sur Terre, ce titre était maintenant assez honorifique dans les quelques royautés qui subsistaient encore, et qui étaient pour la plupart des monarchies parlementaires. Alexander devait se sentir comme un poisson dans l’eau en traitant avec une tête couronnée, tout british qu’il était. En réalité, Erin ne connaissait pas une situation où il n’avait pas l’air de nager dans son bocal et d’être le maître des lieux. Peut-être lors de cette mission qui semblait l’avoir remué, cette mission où elle l’avait envoyer dans un hotel intergalactique qui était manifestement un nid de vipères. L’essentiel était qu’il était revenu vivant de cet enfer.

« Si l’on met la zone de sécurité à part, qu’est-ce que votre Altesse a retenu d’Atlantis ? », lança Erin le temps qu’Alexander s’installe, histoire de démarrer la conversation, pour en venir bientôt au sujet principal.

Emilia Zein’ Eidolas


Emilia prit place après avoir accepté la boisson proposée par Alexander. Elle ignorait ce qu’il allait lui servir mais elle était curieuse par nature et ne loupait jamais une occasion de goûter quelque chose de nouveau. Erin paraissait mieux disposée à son égard, il lui semblait qu’elle avait mis l’inquiétude de côté maintenant qu’elles s’étaient éloignées de la zone de confinement.

Elle avait capté un nom : “Lays”, pendant que les deux gouverneurs échangeaient dans une langue inconnue. La jeune femme en avait logiquement déduit qu’ils voulaient lui dissimuler des informations sur le maître-chanteur, qu’importe, elle avait d’autres préoccupations plus importantes que ce petit malin. Il serait toujours temps de demander des nouvelles plus tard quand la situation serait apaisée.
Le bureau était une mine d’informations avec tous tableaux accrochés aux murs et ces éléments de ci et là. Elle aurait bien volontiers prit le temps de les examiner attentivement mais elle sentait que la dame était désireuse d’établir un dialogue avec elle.

-Vous avez investi une ville fascinante, répondit-elle sincèrement. Comment aurait-il pu en aller autrement alors qu’elle avait été créée par les premiers Sages ? Si elle mettait de côté l’absence de plantes vertes dans la cité qui lui donnait la sensation d'étouffer et qui était un point négatif pour elle, d’autant qu’il n’était pas possible de quitter les lieux à pied pour s’isoler dans la campagne dans la mesure où la ville flottait sur l’eau, les Anciens avaient édifié un véritable bijou technologique. Terriens et gaëlliens ont vraisemblablement pour ancêtres communs les fondateurs de cette cité… notre rencontre n’était pas préméditée mais je suis heureuse de faire connaissance avec des cousins éloignés, dit-elle avec un sourire.


Alexander Hoffman


Alexander prit un thé pour Erin, il lui avait choisi sa dernière trouvaille tout droit venu de terre. Sa famille lui avait envoyé les dernières saveurs de sa marque favorite : Mariage frères, une marque française qui ne manquait pas de raffinement. S’était du thé bleu « TI Kuan Yin ». Ce thé était déroutant par sa simplicité et les saveurs qui s’en dégageaient, on pouvait y ressentir autant de notes suaves et boisé qu’un coté vivifiant et légèrement fruité. Le goût du bambou était présent aussi, puisqu’il était fumé avec ce bois. Pour sa part, il avait pris du jasmin, il était revenu dans sa période jasmin cela dépendait véritablement de son humeur. Et pour Emilia, il se questionna sur laquelle boisson choisir, le café était trop risqué, généralement les pégasiens ne l’aiment guère. Alors, il misa sur le chocolat. Non pas, pour servir un chocolat chaud à une petite princesse non. Mais plus une référence assez historique. Aux temps des rois, le chocolat était consommé en poudre sniffer comme un rail de cocaïne. Et puis, soyons clair, le chocolat est la valeur sure. Il arriva avec les trois tasses calligraphiques et il prit place à son tour, se trouvant naturellement à côté d’Erin, puisqu’il choisissait de se mettre en face de la princesse.

Il écouta le début de la conversation, un fin rictus sur les lèvres à la mention de cousin. Oui, cela était assez particulier en effet. Il précéda le questionnement des deux femmes sur les boissons, dès qu’Emilia avait fini de parler.

« Thé bleu. Et pour vous, un chocolat chaud, une valeur sûre chez nous. » Il croisa ses élégantes jambes avant de regarder la princesse « Le plaisir est partagé. » Une courte pause laissant Emilia découvrir le chocolat, il avait plusieurs questions à lui poser.

Erin Steele


Erin ne pouvait qu’être d’accord avec Emilia. Avec la force du quotidien, les atlantes ne voyaient peut-être plus tout ça, mais ils était bel et bien dans une ville fascinante. La mention de cousins éloignés fit sourire l’américaine. C’était bien la première fois qu’on lui servait ce genre de discours, mais peut-être qu’elle n’avait pas tort quelque part. Ils étaient tous plus ou moins cousin dans cette galaxie, si les êtres humains venaient des Anciens. Alexander avait joué la carte de la sécurité avec le chocolat et c’était malin. Il y avait bien des palais pour ne pas aimer cet arôme mais ils étaient plus rares que ceux qui n’aimaient pas le thé ou le café. Par contre, elle ne connaissait pas le thé bleu. Agréable petite surprise elle qui aimait bien découvrir des saveurs. Elle remercia Alexander en réceptionnant la tasse. Néanmoins, avant de le boire, elle le posa sur la table basse pour le laisser infuser et refroidir. Elle s’était permise de se réchauffer les mains au passage tout en humant le parfum qui s’en dégageait pour commencer à se faire une idée des fragrances qu’elle allait avoir en bouche.
« En effet. », ajouta Erin avec un sourire. Le plaisir était partagé. Il était quand même temps d’entrer dans le vif du sujet, non ?
Erin s’ajusta, et croisa ses jambes. Elle laissait toujours son thé sur la table basse, conservant ses mains à plat sur sa cuisse la plus relevée. Elle faisait battre légèrment son pied le plus hauteur. Elle n’était pas nerveuse, mais curieuse, et avec son air de fouine qui lui était bien connu, elle demanda avec un peu d'espièglerie :
« Alors comme ça, vous avez suscité un certain émoi chez nos gardes ? Est-ce que vous pouvez nous raconter ? ». Autant commencer par le début du commencement.

Emilia Zein’ Eidolas


Emilia remercia Alexander et récupéra la tasse fumante. Du chocolat chaud ? La jeune femme se remémora la sucrerie que lui avait donné Liam Sandon à leur rencontre, juste après qu’ils aient abattu le dernier wraith. Quel était le nom déjà ? …. Kan… non, Kinder surprise. Une vraie merveille ! Ainsi ils déclinaient leur chocolat sous plusieurs formats, y compris en liquide. Elle avait hâte de goûter ça.
Le gouverneur prit ensuite place et Emilia sut que la vraie discussion allait commencer. En effet, la première question ne tarda pas à venir.

-Naalem Lays était convaincue que je possédais une technologie permettant de faire léviter des objets, il a donc tout essayé pour me faire avouer. Après le harcèlement et les menaces qui n’ont rien donné, il a utilisé la force en criant à la bombe… évidemment, j’ai intercepté le soi-disant explosif qu’il m’avait jeté au visage. Lays s’est vite désintéressé de moi quand il a compris qu’il n’y avait pas d’artefact mystique et il m’a planté avec vos gardes qui avaient assisté à la partie finale de la scène.

Emilia posa les yeux sur sa tasse et observa la fumée quelques secondes pour s’apaiser et éviter les expressions faciales parasites qui auraient pu un peu trop témoigner de son agacement. Le comportement de Naalem et tout ce qui avait suivi lui restait en travers de la gorge. Elle espérait sincèrement qu’elle ne recroiserait pas ce fou furieux ou les choses risquaient de dégénérer. Quant à son incarcération… elle avait beau parfaitement comprendre pourquoi les atlantes avaient suivi ce protocole, être emprisonnée deux heures sous la surveillance de soldats hostiles sans avoir la moindre idée de ce que ce peuple allait lui faire subir après pareille découverte avait été un moment pénible.

- Je vais anticiper la question des raisons qui m’ont poussé à la dissimulation, dit-elle en relevant les yeux. Le sujet ne tarderait pas à être mis sur la table de toute façon, elle savait bien que c’était ce qui avait suscité un tel émoi chez les militaires. Sachez-le d’abord, mes semblables quittent rarement la métropole et quand cela arrive nous nous faisons discrets. Deux raisons à cela : la première c’est que nous ne pouvons anticiper la réaction des gens lorsqu’ils sont confrontés à quelque chose qu’ils ne peuvent expliquer, la seconde c’est que nous ne pouvons-nous permettre que notre existence remonte jusqu’aux oreilles des wraiths. Ils anéantiraient Orzan pour faire disparaître la poignée d’Exception qui s’y trouve.

C’était la raison pour laquelle les orzaniens s’efforçaient d’installer des colonies sur d’autres planètes et que ces dernières n’étaient pas protégées par le traité de non-agression. Si Orzan venait à tomber, la civilisation gaëllienne survivrait à l’insu des wraiths. C’était le prix à payer, un prix que les colons soumis aux sélections avaient du mal à comprendre.

- Je n’étais guère inquiète à propos des wraiths, votre réputation vous précède. En revanche, je ne peux en dire autant de vos gens… l’infirmier qui m’a porté secours face aux wraiths a paniqué en étant brièvement témoin de mes capacités et je ne parle pas du comportement de Naalem Lays aujourd’hui ou de l’état de stress de vos soldats… La nouvelle va rapidement s’ébruiter, j’ai donc besoin de savoir si je suis réellement en sécurité sur Atlantis.

Alexander Hoffman


Alexander écoutait la version, qu’il connaissait déjà d’Emilia il savait aussi l’autre son de cloche avec Naalem. Et il était assez étonné qu’au fond, cet homme ait clairement avoué sans aucun scrupule que oui, il avait essayé plusieurs méthodes (les citant) pour qu’elle lâche le morceau comme il dit.

« Oui vous l’êtes. Nous ferons un communiqué sur vos capacités, pour que chacun soit au courant. Quant aux réactions de nos compatriotes, il faut reconnaître qu’ils n’ont pas l’habitude de voir ce genre de chose qui relève de la magie. »
Il n’évoquait pas l’attrait fort de la technologie d’un seul homme qui était complètement déçu et désintéressé en voyant que se c’était « juste biologique ». Un truc qu’Alexander ne comprenait pas, il trouvait ça fascinant de pouvoir avoir une faculté télékinésique et surtout fort pratique.

« Votre télékinésie est dû à don de naissance ou bien à un stade d’évolution vers l’ascension ? »
Il était important de savoir, si les Gaéliens de sa caste pouvait être dotés des capacités des anciens, où bien, si c'était dû à une préparation qui les rapprochait de plus en plus vers l’ascension comme l’avait expérimenté Mckay il y a quelques années. Même s’il comprenait entre les mots, qu’il avait des gens avec ce don et d’autres sans. De toute manière elle lui confirmerait ou non cet état de fait.

- Certaines Exceptions sont nées avec des prédispositions génétiques et d’autres pas. J’avais quatre ans quand j’ai manifesté les premiers signes du pouvoir mais je suis un cas précoce, cela vient souvent plus tard, avec la maturité intellectuelle... Il n’y a donc aucun Être d’Exception chez les terriens ? Etant donné vos connaissances sur les Anciens j’aurai pourtant cru que…


Erin Steele


Erin écouta le récit de la Princesse. C’était toujours mieux d’avoir les versions directement depuis les concernés que par des “on dit” ou des rapports. Si tout cela était vrai, et elle avait peine à croire que Emilia était en train de lui servir un flan, ce Naalem Lays était un danger public. Aller jusque là pour avoir une information, même aussi intéressante, c’était un peu tiré par les cheveux. Qu’est-ce qu’il ferait la prochaine fois ?
Quoiqu’il en soit, Erin comprenait tout à fait la réticence, ou plutôt la prudence, de la pégasienne au sujet de ses dons. Elle agissait avec intelligence en masquant une vérité qui pouvait déranger bien du monde, jusqu’aux Wraiths. C’était certainement l’expérience qui parlait, et en cela, l’adage terrien qui était que la prudence était mère de sûreté prenait tout son sens. L’administrative opina du chef. Elle était d’accord sur le principe, et si les rôles eussent étés inversés, elle aurait sans doute agit de la même façon.
Alexander faisait bien de la rassurer. Erin doutait fortement que les Atlantes accueillent avec réticences cette nouvelle. Peut-être du côté des militaires, qui étaient un peu plus frileux que la moyenne des civils quand ils s’agissaient de choses qu’ils ne comprenaient pas, ni ne maitrisaient eux-même. Mais globalement, elle aurait plutôt tendance à faire face à de la curiosité mal placée, et non de l’animosité.

Pour sûr, elle aurait reçu sa lettre à onze ans sur Terre pour rejoindre Poudlard, s’amusa Erin intérieurement, avant de répondre à la question :
« Non, aucun cas répertorié chez nous. Nous avons bien un terrien qui a fait l'ascension mais il est revenu de…. de là haut. ». Sinon personne n’avait encore manifesté des pouvoirs, où les autorités n’en avaient pas connaissances.
« Donc selon vous, ce serait un gène en particulier qui agirait sur vos dons, faisant de vous un être d’exception ? Votre peuple a séquencé votre génome ? », demanda tranquillement Erin, surprise au fond d’elle-même de rencontrer quelqu’un issu d’un peuple aussi avancé technologiquement, sur ce plan là. Sa question n’était pas de la simple curiosité mal placée, car si alliance il y avait, ou partenariat, ou échange de bons procédés, peut-être que leur propres scientifiques pourraient avoir accès au séquençage génétique des siens, et voir où était la différence.


Emilia Zein’ Eidolas


Alexander Hoffman aussi avait fait allusion à un Ancien qui était venu leur rendre visite et elle se demanda s’il s’agissait de cet individu. Si c’était le cas, il fallait absolument qu’elle provoque une rencontre ! Croiser la route d’un être divin redescendu de sa dimension supérieure, ce serait inouï ! Au moins pour lui demander les raisons de son retour… elle avait bien un milliard de questions à lui poser ! Rien que pour ça, il fallait que la Gaëllie et la Terre concluent une alliance et elle ferait tout ce qui était en son pouvoir pour que les choses se passent comme elle le voulait. Bien sûr, certains Zeïns ne verraient pas d’un bon œil un rapprochement avec une civilisation aussi puissante, à fortiori si elle était ennemi des wraiths, mais en s’y prenant de la bonne manière et en convainquant les bonnes personnes… oui, elle était persuadée de pouvoir y arriver.

- Bien entendu, répondit-Emilia à la question d’Erin. Et pas que celui des Exceptions, le séquençage ADN de nombreux gaëlliens est enregistré dans nos bases de données.

D’abord parce que des tests étaient exécutés pendant la grossesse et à la naissance de l’enfant, pour détecter les maladies héréditaires et les soigner quand cela était possible. Ensuite, parce que certains gaëlliens ne juraient que par cette base de données pour contracter un mariage arrangé avec le « meilleur sang possible ». C’était plutôt rare chez les tarkis mais plus fréquent chez les nobles.

- Quant à savoir si le gêne IWAP est responsable des dons… peut-être bien. Certains le portent toute leur vie sans que le gêne ne s’exprime jamais. En revanche, certains naissent sans ce gêne et le développent après coup quand le pouvoir se manifeste pour la première fois. Aucune Exception n’est semblable sur le plan physique mais toutes ont en commun le gêne.

Emilia s’était d’ailleurs demandé ce qui arriverait si l’on empêchait le gêne de s’exprimer chez une Exception. Perdrait-elle ses pouvoirs ? Bien sûr, personne n’avait jamais pu tenter l’expérience mais la princesse avait sa propre idée sur la question. Dans la mesure où l’ADN des nouvelles exceptions se modifiait systématiquement pour intégrer IWAP, il y avait fort à parier que le corps trouverait le moyen de contourner le blocage d’une manière ou d’une autre.

- Je possède un laboratoire qui travaille sur ces questions. Si cela vous intéresse… conclut-elle avec un sourire.

Vu leur interêt pour la culture des Anciens, Emilia ne doutait pas que les deux gouverneurs porteraient une attention toute particulière à sa proposition implicite. Elle était tout à fait prête à leur partager le fruit des recherches qu’elle finançait depuis de nombreuses années s’ils pouvaient lui donner quelque chose de tout aussi intéressant en retour. Pourquoi pas leurs découvertes sur les wraiths ? Emilia avait toujours été convaincu que la trève ne durerait pas éternellement et toutes les informations sur les démons du ciel étaient bonnes à prendre… il fallait dire que les gaëlliens ne savaient pratiquement rien sur les wraiths sinon quelques connaissances transmis par les Ancêtres ou appris sur le tas… ce n’était pas suffisant à son goût.

Alexander Hoffman


C’était intéressant, ainsi des personnes pouvaient naître avec de genre de prédispositions ? Peut-être qu’il avait des cas, similaires chez les terriens, mais cela pouvait passer à la trappe complètement. Après, les êtres d’exceptions étaient surtout des porteurs de gène ATA, gène accessible à tous dans cette cité avec deux inoculation si la première ne marchait pas. Mais, les pouvoirs ne se manifeste pas, enfin pas autrement que par le contrôle de la technologie. Cela était assez déroutant et Alexander se demandait ce qui avait bien de différent entre ce peuple est eux. Peut-être des années de sélections intensifs ? Alors que sur terre la sélections n’était pas du tout une pratique commune, cela était de l’eugénisme, enfin chez l’homme. Et ce n’était pas « humain » de faire cela.

Il se contenta d’hocher la tête, Erin posait comme toujours les questions qui le complétait et s’était bien pour cela qu’il adorait travailler avec elle.

La réponse d’Emilia piqua à vif la curiosité et l’attrait déjà assez fort pour ce peuple. Une base de données génétique, serait plus qu’intéressante pour les scientifiques, étant donné, qu’ils pourraient peut-être comprendre pourquoi les dons se manifeste sur certains individus ou non. Et quel était la cause, car là était le véritable mystère.

N’empêche, il serait bien heureux d’avoir pareil don, il passerait surement les premières semaines à tenter un peu tout ce qui lui passerait en tête, comme voir jusqu’à où un stylo peut voler, ce qu’il peut soulever. Et cela serait tellement pratique pour travailler et pour pleins d’autres petits éléments quotidiens. Il s’emportait dans sans esprit en ébullition.

« En effet cela nous intéresserait. Il faudrait trouver un accord qui comble les deux parties. » car oui, il serait étonnant que les Gaélliens donnent leur base pour la gloire. Et une manière subtiles de voir si elle, pour sa part avait des points qui intéresserait plus particulièrement son peuple. Finalement, une première négociation d’atout était en train de se jouer.

- En plus d’une décennie de guerre vous devez avoir réuni de nombreuses informations sur les wraiths… ça m’intéresse. La trêve prendra fin un jour, je veux en savoir plus sur les démons du ciel. L’arme que j’avais réussi à leur subtiliser est restée sur la planète où vos collègues m’ont ramassé… je repars de zéro ou presque.
« Nous pouvons tenter de vérifier si cette arme est encore là bas. » Après tout ils avaient des drone pour quadriller de grandes étendues. Il prit note des informations Wraiths, qui seraient tout aussi utile pour ce peuple, dans le cas, où ils ne décideraient pas de le faire a l’envers aux Atlantes en les trahissant bien entendu.

Emilia acquiesça. Elle n’allait pas refuser une telle proposition.

- Si vous avez les moyens de le faire sans mettre en danger vos gens…

Autrement elle mettrait une équipe gaëllienne sur le coup en rentrant chez elle mais cela allait repousser la vérification de plusieurs jours.

- Cela étant, aucun échange ne sera possible si le Conseil refuse cette alliance. Ce sont au moins quatre des sept monarques qu’il va falloir convaincre… tous n’ont pas une bonne opinion de vous, certains vous voient comme les responsables du réveil des ruches et la guerre que vous menez aux wraiths mets régulièrement en péril notre trêve avec eux. Mais… j’y crois. Si vous êtes prêts à vous investir pour rendre possible cette alliance je serai derrière vous et je gagerai mon temps, mon influence et mon argent pour vous soutenir.

Erin Steele


Très franchement, Erin ne connaissait rien en méthode de séquençage ADN. Elle savait qu’il était question de plusieurs appareils dans lesquels passaient les fioles, dont un qui devait s’appeler une centrifugeuse, et qu’un ordinateur au bout du compte sortait une courbe type qui était unique pour chaque individu, mais cela s’arrêtait là. D’ailleurs, un séquençage de gène devait être encore plus pointu parce qu’il devait référencer les séquences de nucléotides pour chacun d’entre eux. Bref, cela était un travail de longue haleine, et elle était sincèrement étonnée qu’un peuple dans la galaxie en soi déjà là. Néanmoins, tout comme Alexander, elle voyait d’un bon oeil cette avancée technologique car elle pourrait leur profiter si un accord pouvait être conclu entre leurs deux civilisations, qui s’en trouveraient grandies mutuellement. En tout cas, cela ferait de la matière pour les scientifiques, lesquels allaient être tous excités de pouvoir bosser sur des séquences d’ADN humain permettant l’utilisation de dons qui n’étaient que des fantasmes pour le moment.
L’anglais tâtait donc le terrain en avançant prudemment ses pions. Il ne donnait rien en échange pour le moment, évoquant simplement cette arme qu’il consentirait à rendre s’il la retrouvait. Nul doute qu’Emilia, et plus largement le Conseil, ne se contentent de ça, même s’il semblait qu’ils avaient le soutient de la Princesse. C’était déjà un début, mais un début insuffisant pour peser politiquement dans un jeu de cours qu’ils ne maîtrisaient pas encore.

« J’entends le fait que vous souhaitez acquérir des connaissances sur les Wraiths, pour pouvoir les combattres dans le cas hypothétique où la trêve prendrait fin. Mais… parlez nous de cette trêve. En quoi est-ce qu’elle consiste exactement ? Pourquoi les Wraiths feraient une trêve avec votre peuple ? »

Cela ne dérangeait pas Erin d’aller au devant de ce Conseil de monarques. Elle était comme un poisson dans l’eau quand il s’agissait de relations diplomatiques, même si elle était moins percutante en terme de négociation qu’Alexander. Mais ces deux là se complétaient à merveille et s’ils bossaient ensemble, ils feraient certainement des miracles. Néanmoins, elle voulait savoir avec qui elle traitait. Elle ne savait pas encore si son collègue et amant avait discuté de cette trêve avec elle, et de ses modalités. Mais la RDA reniflait qu’il y avait une histoire intéressante avec les Wraiths, et une histoire qui ne pouvait qu’être un arrangement bancal avec ces prédateurs. Mais quel sorte d’arrangement sinon celui de fournir à manger à une ruche ? Elle ne voyait que ça qui pouvait satisfaire un tant soit peu ces animaux. Éthiquement c’était condamnable et moralement déplaisant. Après, même si elle devait ressentir un profond dégoût pour ce genre de méthode, elle n’irait pas la critiquer pour la bonne et simple raison que les peuples de Pégase étaient libres de faire ce qu’il voulait. Erin était une américaine, peuple qui se prenait pour les gendarmes du monde, mais elle était plus française et anglaise qu’états-unienne. Le délire d’être les gentils n’étaient pas dans sa culture, même si elle devait reconnaître que le but de la mission Atlantis, au delà des découvertes scientifiques, étaient bien de pacifier un tant soit peu cette foutue galaxie. Et cela passait par une guerre avec les Wraiths, une guerre qu’ils avaient déclenché en revenant dans cette galaxie. Au moins, les terriens assuraient le SAV après avoir foutu le boxon, non ?


Emilia Zein’ Eidolas



Les yeux de la princesse glissèrent vers Alexander, puis revinrent sur la femme qui parlait. Elle était étonnée de voir revenir sur le sujet des conditions de la trève sur le tapis alors qu’elle s’était déjà expliquée avec Hoffman. Il fallait croire que les deux gouverneurs n’avaient pas suffisamment communiqués, l’information n’était pas passée.

- Parce que nous leur donnons ce qu’ils veulent. Des âmes et… l’illusion que nous n’évoluons pas ou très peu sur le plan technologique. Sans compter l’abandon de nos recherches dans le domaine de l’ingénierie spatiale, dit-elle en soupirant. Elle n’aurait pas dû révéler cette dernière information, c’était, à ses yeux, le talon d’Achille de la Gaëllie face à des civilisations comme Atlantis, mais elle l’avait dit à Alexander Hoffman quelques jours plus tôt dans un moment de faiblesse, il ne servait donc à rien de le cacher à Erin.

Cette dernière ne le montrait pas mais Emilia percevait sa désapprobation, ce qui n’amusait pas vraiment la zeïn. Allez justifier la soumission de votre peuple face aux démons alors que vous venez d’échapper de justesse à leur traque… elle n’avait jamais aimé les wraiths mais aujourd’hui elle les exécrait plus que jamais.

- Cela nous a donné le répit nécessaire pour nous développer et devenir plus fort…

Ca au moins c’était une vérité qu’elle n’était pas gênée d’exposer.

- J’imagine que vous n’avez pas ce genre de préoccupation dans votre galaxie d’origine...

Petite remarque subtile pour leur faire comprendre qu’ils n’avaient pas intérêt à juger trop rapidement.

Alexander Hoffman


Alexander ne fût pas surpris d’attendre sa compagne creuser un peu plus le sujet de la trêve. Après tout s’était le point le plus dérangeant avec cette alliance. Enfin future alliance. Les atlantes se montraient plus prudent depuis qu’ils dirigeaient à trois. Faut dire qu’ils avaient eues bon nombre de mauvaises rencontres et dans le lot des alliances foireuses il y a celle avec les peuples qui vénèrent les Wraiths ou qu’ils ont collaborés avec eux. Généralement, les vampires de l’espace finissent toujours par demander plus et le terrible chantage de : donner les atlantes pour la vie du peuple était en jeu et il était normal de choisir la trahison dans ce cas. Cela était nettement plus emmerdant pour les atlantes qui devaient se dépêtrer de ce mauvais pas. C’était un risque, un beau risque avec de sacrées opportunités à la clé. Mais un risque quand même, qu’il fallait être certain de prendre. Pour sa part il était prêt et il comprenait le besoin de sa compagne d’entendre ou d’orienter elle-même le débat sur cette trêve pour qu’elle en tire suffisamment d’informations de vive voix de l’intéressée et de tester un peu l’interlocutrice, dans le but de se rassurer. Ainsi quand Emilia coula un regard vers lui, il l’encouragea à répondre. Il était confiant.

Il laissa filer quelques secondes, en jetant un regard à sa compagne pour voir si elle voulait continuer de creuser, mais apparemment Erin avait rangée sa pelle.

« Nous en avons bien d’autres. » répondit-il laconiquement, après tout, de l’autre côté, ils avaient la menace des verre parasite. Et d’autres éléments agréables. Chacun ses ennemis.
La princesse lui renvoya un regard interrogateur, curieuse d'en apprendre un peu plus sur les problèmes rencontrés dans cette autre galaxie. Cependant, il n’était pas l’heure a ce genre de confidence et après lui avoir rendu un regard neutre l’homme enchaina :
« Si cela vous convient, nous nous reverrons après demain pour mettre en place le contact avec votre planète et organiser une future rencontre si l’alliance nous paraît, dans les deux parties possible. » Au cas, où Emilia change d’avis, puisque le CODIR était assez positif de base, mais il se réservait la possibilité de réfléchir encore, ce qui était logique et aussi, d’organiser correctement la future rencontre avec les représentants d’Emilia et aussi son retour, après tout elle lui avait confiée être menacé par des assassins, ils seraient dommage que la princesse soit tuée sur le pas de sa “porte”.

-Cela me convient. Établir un contact avec l'armée à la Porte ne sera pas un problème, faire venir ma mère prendra plus de temps mais j'ai toute confiance en elle pour prendre les dispositions nécessaires afin d'assurer ma protection le moment venu. Ce sera une opportunité pour vous d'établir un premier lien avec l'un des Sept. Je me tiens à votre disposition sur vous souhaitez en savoir plus sur les formules de politesse et protocoles inhérents à la royauté gaëllienne ou sur les personnes que vous allez être amenés à rencontrer.

« Ce serait avec plaisir. », lança Erin en se levant, pour conclure l’échange. Ils arrivaient au bout de ce qu’ils avaient à dire. La jeune femme ne jugeait pas la princesse pour les actions de son peuple afin de se prémunir des Wraiths. Si par ce sacrifice, ils arrivaient à tromper l’ennemi pour se développer… Ce n’était pas si inutile que ça. Le développement technologique était même un luxe dans le coin. C’était moralement condamnable, et après ? « Normalement, les choses vous concernant devraient se tasser. Avec le communiqué, les gens ne devraient plus être surpris… Ou alors ce sera de la curiosité mal placé et je ne garantis pas qu’on ne vienne pas vous déranger pour un “tour de magie”, mais je pense que ce sera gérable. » Erin avait confiance dans le sens du tact des atlantes en général. Elle concevait que le phénomène “attraction” puisse opérer un peu, mais elle espérait qu’Emilia n’aurait pas à s’en plaindre.

Alexander hocha la tête en accord avec les propos d’Erin, il comptait bien revoir Emilia dans les jours à venir pour en apprendre plus sur les uses et coutumes de son peuple. La rencontre allait se faire rapidement dans les mois à venir, le temps de gérer plusieurs éléments des deux côtés. En tout cas, il était assez satisfait de la situation avec la princesse et il était confiant sur une entente avec son peuple. Les deux parties étaient gagnantes.


END 01/01/2019

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Atlantis
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