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[MJ 29] Les Illuminés d'Atlantis

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Sam 6 Oct - 12:48

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La descente de Phil se fit doucement. Comme un petit vin qu'on dégusterait. Phil trottinait lentement à présent. Ses jambes était si douloureuse qu'il aurait parié se les avoir faites épiler à la pince à seins. Et le reste de son corps semblait avoir servi de défouloir à une foule de femen enragées contre la gente masculine.

Après un certain temps de course en ligne droite. Phil fut en vue du prochain obstacle. Apparemment, il fallait porter des sacs à dos. Phil prit logiquement tout son temps pour choisir un sac ce qui lui permit de souffler et de se reposer quelque peu. Tous les sacs étaient soient très lourds, soit puants, soit les deux. Phil se résigna et prit le sac le moins lourd parmi les sacs puants. Sans doute remplis de viande ou de fruits avariés. Mieux valait sentir le chacal que de subir une course avec 20-30 Kg sur le dos.

L'obstacle 5 fut en vue après quelques foulées hasardeuses en zigzag. Phil avait fait de son mieux pour améliorer son confort afin de porter le sac, mais ses épaules n'en étaient pas pour autant moins meurtries. Sans compter son nez aussi. Bon Dieu, il prendrait 2 douches d’affilées en rentrant. En parlant de douches d'ailleurs, Phil aperçut presque avec soulagement que la prochaine épreuve consistait à traverser une rivière.

Phil avait beaucoup transpiré et l'eau était fraiche mais pas trop au vu de la saison. C'est avec un certain soulagement au vu de la température élevée que son corps avait supporté que Phi; pénétra dans l'eau. s’agrippant de son mieux au cordes pour ne pas laisser son corps de gringalet se laisser emporter par le courant, Phil avança de son mieux, plongeant sous l'eau de temps en temps afin d’éviter les obstacles. Ses cheveux courts ne lui bloquaient pas la vue même mouillées. Ce fut en somme une épreuve assez simple pour Phil. Il pouvait se raccrocher aux cordes pour s'aider et pouvait avancer en marchant.

Certes par la suite les vêtements mouillés allaient sans doute lui faire choper une belle bronchite, mais sur le moment, ça allait bien.


Une petite course plus loin et Phil fut en vue d'un 3eme mur. Cette fois par contre plus de cordes pour aider à grimper. Certes cette fois le mur était plus petit, mais ça n'allait pas être de la tarte pour autant. Quelques instants après son arrivée alors que Phil observait les participants attendant son tour, il vit une jeune femme typée scandinave ou tout du moins soviétique lui atterrir aux pieds. Phil lui tendit la main et l'aida bien volontiers à se relever en la gratifiant d'un sourire fatigué tout en lui annonçant son nom "Phil Sabrovitch" au cas ou elle voudrait lui parler à nouveau.

Phil tenta tant bien que mal d'escalader à son tour le mur. Alors qu'il se démenait pour grimper, Phil sentit comme un frisson glacé. Une éspèce de singe malotru avait osé poser ses mains repugnatntes sur ses fesses. Phil outré et furieux se retourna l'oeil hargneux pour voir un abruti avec un sourire de crétin sur le visage lui annoncer que si il voulait, il pourrait l'aider pour la suite.
Phil fou de rage et furax répliqua aussi sec d'un ton sans équivoque :

Pas envie mon grand t'es pas mon genre. Si je dois recevoir de l'aide je préfère de loin celle de cette jeune femme "Phil désigna Nora d'un signe de tête". Elle au moins semble plus polie et mieux éduquée d'un porc dans ton genre.


Phil espérait que la jeune femme entrerait dans son jeu car elle aurait compris à quel point le comportement de ce dépravé l'avait profondément outré. Non mais pour qui il se prenait. Si Phil avait osé faire ça à une femme, il s'en serait ramassé une et à raison.

Laissant là cet incident, Phil poursuivit sa route vers l'obstacle 7 le corps quelque peu requinqué par sa soudaine poussée de colère. Phil essaya de se maintenir à niveau de la jeune scandinave blonde. Si il n'avait pas les capacités physiques pour y arriver, il ne le ferait pas tout pour y parvenir toutefois.

L'obstacle 7 fut bientôt en vue. A première vue, une épreuve d'équilibre. Tant mieux ça voulait dire qu'il ne fallait pas courir et que cela demandait juste de la concentration au lieu de la puissance. Et au vu de la structure, la petite taille de Phil serrait un avantage pour ne pas perdre l'équilibre. Comme quoi avoir de petits pieds pouvait être utile.

L'épreuve fut plus ardue que prévue. Phil tomba naturellement à plusieurs reprises. Le désavantage d'être petit, c'était que les projectiles le déséquilibraient bien plus facilement qu'un gros mastodonte comme Ronon Dex par exemple. Néanmoins, il suffisait de se faire discret et au bout d'un moment à force d'être couvert de farine, il finissaient par le laisser et s'acharner sur les participants encore peu couverts de blanc. Et puis tomber lui permétait de se reposer de toute façon.

Phil avançait de son mieux malgré ses chaussures trempées à telles point qu'il avait la sensation d'avoir les pieds dans du sable mouvant. Mais la fin de l'épreuve semblait en vue et proche toutefois.


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Sam 6 Oct - 16:58

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[MJ 29] Les illuminés d’Atlantis



Un serflex, on ne s’en débarrasse pas comme ça. Il faut une pince coupante ou une lame assez aiguisée. Avoir monté Curtis jusqu’à la prochaine étape tenait du miracle, le copilote se demandait encore comment il était parvenu à faire ça. Peut-être que sa fierté personnelle avait été mise en jeu et qu’il l’avait défendu corps et âme. En plus de ça, il pourrait aller réclamer son verre à l’orange et il l’avait fait sous le nez du lieutenant. En prime !

Ce petit délire, même s’il était marrant dans le fond, l’avait complètement vidé. Ses jambes étaient creuses et il ne sentait plus ses cuisses. A croire qu’il s’était fait anesthésié, ses cannes vacillaient à chaque fois qu’il fallait forcer un peu. Si Scott avait réalisé son petit exploit perso de tenir tête à Curtis, il se retrouvait maintenant bien emmerdé pour continuer le parcours.
Alors au final...Curtis avait aussi gagné. Il savait très bien que dans cet état d’épuisement et avec les poignets liés : c’était inconcevable de poursuivre en solo.

Mais la loi de la jungle, vous connaissez ?
Il faut parfois ranger cette fameuse fierté pour pouvoir arriver à ses fins. Scott avait réussi à se monter une petite équipe à grand renfort de dialogue courtois, de sourire et de charisme (du moins l’espérait-il) pour se faire aider. Il avait retenu leurs noms pour la reconnaissance dont ils avaient besoin. Pour Scott, c’était comme foutre de l’essence dans la bagnole qui le mènerait en haut de la côte. Et ces bons samaritains (ces beaux demeurés plutôt) avaient pris ça comme un défi supplémentaire qui corsait la course.

Sérieusement, sans leur aide ni le zèle qu’ils avaient mis dans ce transport, Scott n’aurait jamais franchi les différents obstacles. Pour la traversée de la rivière, il n’avait pu être qu’un poids mort au risque d’emporter tout le monde. Le lieutenant avait bien mené son affaire. En jouant l’exilé, il se retrouvait contraint de faire marcher la fibre de solidarité de ces gars-là. Une fois sorti de l’eau, la part la plus sombre de Scott se disputait avec celle qui l’avait mené jusqu’à cette expédition. Il décida finalement d’aller sur un penchant un peu plus intègre en les congédiant.

« Merci les mecs. Je vais me trouver d’autres âmes charitables maintenant ! » Il leur serra la main à chacun d’entre eux. « Prochaine perm sur Atlantis, je vous retrouve et j’offre le pot. Bon courage... »

C’était à vomir.
Scott aurait été sacrément plus à l’aise en se faisant porter jusqu’à la ligne d’arrivée mais il était partagé. Ce petit côté diplomate lui venait de Bradford et, sans qu’il ne sache pourquoi, il songea aussi au coté un peu naïf de Chenoa, à son innocence. A tous les coups, c’est elle qui entretenait ce putain de virus. Qui entretenait cette infection d’arc en ciel, le menant à offrir le verre aux victimes de sa manipulation. Bordel !
Mais bon. Au moins, cela allait ravir les oranges qu’il voyait dans le coin, en train de le surveiller. Ca donnait le change.

Les pieds dans la boue, Scott passa la minute suivante à observer le muret. Il se reposait dans le même temps. Ce ne serait pas difficile de le franchir. Le problème venait surtout de la boue qui rendait cet obstacle beaucoup plus corsé. Encore une idée sadique de Curtis surement. Alors avec les mains ligotées, c’était encore pire. Adieu l’ambition d’arriver premier, cette idée là était bien loin à présent.
Scott en était encore à projeter quelques plans aussi vaseux que cette boue lorsqu’il entendit un cri qui lui fit écarquiller des yeux. Nooooooonnn. Ce n’est quand même pas ?!?
Et si. La blondasse au cul bien fait venait d’essayer de franchir le mur. Maintenant elle était couchée sur le dos, bien plongée dans la merde, offerte à Greer qui se trouvait qu’à quelques pas. L’homme monta le regard vers le ciel avec un air de gratitude. Il n’en demandait pas tant, vraiment. C’était même trop là !

Scott ne pu s’empêcher de ricaner. Pleinement malveillant, il passa au travers des quelques coureurs et boula le tendre gentillet qui s’était approché pour venir aider la blondasse. Nan, elle, elle n’avait pas besoin qu’on lui torche le derrière. Ca se sentait !
Elle, elle avait besoin d’être dressée. De trouver plus forte partie que sa propre personne. Le mal appelle le mal, Greer sentait l’envie de faire des conneries comme un cancer fulgurant qui s’était déclaré en lui. Et pour ça, le copilote, il avait de l’imagination. Après quelques enjambées hasardeuse, il plaqua sa semelle bien à plat entre les deux nichons de la gueuse et l’écrabouilla dans le boue comme une punaise.

« Te relève pas trop vite ma petite pétasse rose... »
Il appuya de son poids pour être certain de la maintenir en position d’infériorité. Scott en profitait largement, la dominant de toute sa stature alors qu’un sourire mauvais cassait sa figure. Son côté malsain irradiait littéralement à travers les fêlures de son masque de bisounours. Là il se sentait poète et grivois.
« La boue te va bien. Ca met ta petite gueule de victime en valeur. »
Un nouveau rire cruel fila d’entre ses lèvres et il bougea son pied pour que le t-shirt de la blonde prenne bien l’empreinte de sa semelle.

Teshara ne semblait pas vouloir se débattre. Elle avait les bras en croix et elle regardait le ciel, un petit sourire mutique sur les lèvres, le genre de sourire qui ne fait pas plaisir mais qui fout plutôt les pétoches. « Je suis déçue de voir que tu n’es pas devant malgré la perte de temps que l’autre connard m’a fait accumuler. », dit-elle. Ses doigts plongés dans la boue se refermèrent sur une pierre, et soudainement, elle décrivit un arc de cercle pour venir frapper le genou de ce trou du cul avec toute la force possible qu’elle pouvait mettre dans la position de faiblesse dans laquelle elle se trouvait.

La première chose qui traversa Scott, si ce n’est cette douleur fulgurante qui emporta son genou et le fit tomber lourdement, c’était que cette fille était tout simplement fêlée. Aucune retenue, pas même l’idée qu’elle puisse le foutre à l’infirmerie pour quelques semaines. Et elle visait bien en plus la garce. La surenchère venait de franchir le palier supérieur avec le geste cette fois. Plus que l’humiliation offerte par Greer, elle répondait au centuple. A l’impact, le copilote avait senti comme un liquide se répandre sous l’action de cette pression brutale. Son cri avait accompagné une chute maladroite et peu controlée qui l’amena à s’écraser de tout son poids sur elle.

« Tu crois qu’il suffit de ça ? Hm ??? » Lui envoya-t-il dans une rage explosive qui le fit entrer dans ce fameux cliché du combat de boue.

Scott aurait préféré matter plutôt que d’en être l’un des participants. Mais là, avec cette gonzesse armée d’une pierre qui pourrait lui pulvériser la tronche, Scott avait le sentiment de se battre pour de bon. Elle voulait pousser, il allait pousser. Lourdement appuyé sur elle, le copilote eut dans l’idée de se positionner à califourchon sur elle pour lui interdire toute nouvelle attaque. Mais elle était tellement active, et lui si diminué, que ça tenait du fantasme. Son genou répondait mal, très mal. Mais en comprenant le danger et en sentant très bien que ça ne dérangerait pas cette pétasse de lui démolir le portrait, une bouffée de haine s’empara brutalement du jeune homme.
Greer s’endormit et Hicks prit sa place. Comme ça, d’un coup, comme une fêlure à travers laquelle il s’était échappé. Le criminel, ligoté et bâillonné, sorti avec une haine viscérale, un esprit animal de prédation.
« Tu veux m’buter hein ??? Vas-y essaie ! Tu peux faire mieux !!! »
Au beau milieu de ce combat de boue, Greer parvint à maintenir sa “victime” de ses mains jointes et y plongea son crâne dès qu’elle reprit l’avantage. PAM ! Un bon coup de boule bien senti, avec la force de sa chute ! L’hypothèse qu’un orange les siffle et que son comportement soit su de tous lui fit peur. D’être découvert, d’être amené à la porte de sortie, lui fit regretter immédiatement son geste. Il se devait d’entraver son penchant néfaste. Arrêter de déconner comme ça.
Le coup de tête fît tomber sa casquette rose. L’onde de choc lui remonta autant dans la tronche que dans celle de sa victime. Il l’avait cogné sans retenue, comme elle avec son putain de caillou. Il espérait qu’elle ne soit pas si solide et qu’il venait de la rendre assez désorientée pour faire passer le message. Lui faire comprendre qu’il ne rigolait pas. Et qu’il était temps de faire un choix.
De la mauvaise foi ? C’est Greer qui avait commencé ? Oui, c’est clairement le cas. Mais Greer se voulait dominant et non dominé. Dans cette rencontre palpitante, il ne pouvait y avoir qu’un gagnant et un perdant. Pas question d’être ce dernier.
Si son coup de tête dans sa bouille d’ange ne l’avait pas raisonnée, Greer savait qu’il serait fichu. Il n’exploitait que la position de vulnérabilité de son adversaire et, elle comme lui, savaient bien que ça ne durerait pas.
« C’est fini oui ?!? »
Il la secoua de ses mains jointes..
« Tu veux le monter ce putain de mur ou on se fait un duel à mort ??? »



@ pyphi(lia)

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Sam 6 Oct - 16:59

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[MJ 29] Les illuminés d’Atlantis




Le coup de boule, je l’avais senti arriver depuis un moment maintenant. Dès qu’il avait réussi à me bloquer mes bras, et notamment celui qui tenait la pierre. Il était dans la bonne position pour cela, et ce n’était pas un militaire de mes deux celui-là. C’était une raclure, un criminel, un type comme moi. Il ne me manqua pas. Je prenais son front en plein sur le mien et je vis quelques étoiles pendant quelques secondes alors qu’il me secouait comme un prunier. La douleur m’avait fracassé, et je ne cherchais plus vraiment à me défendre. J’attendais l’ouverture, parce que j’étais comme ça, je ne lâchais rien. J’avais déjà participé à des bastons mémorables. Habituellement, je pouvais compter sur mon frère pour encaisser à ma place, j’étais plutôt celle qui tire de loin et qui vient finir les blessés au couteau ou à main nue. Mais là, j’étais en première ligne pour encaisser.
« Tu sors... ». Je peinais à reprendre mes esprits. Je sentais comme une douleur lancinante dans mon front. « Tu sors… du contexte… du jeu mon gars. », fis-je pour faire la maligne.
Ils étaient où ces putains de mecs en orange pour le virer ? Je commençais à en avoir ma claque de ces épreuves à la con. Mais je devais continuer, aller jusqu’au bout, par fierté mal placée sans doute. Ce mec venait de me faire la cour, je me dois d’y répondre favorablement pour le moment, histoire d’avancer dans la course.

« C’est toi qui veut me monter, alors que moi je veux monter ce mur. A toi de voir. ».

J’étais morte de froid, entre l’eau et la boue.



@ pyphi(lia)

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Sam 6 Oct - 17:00

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[MJ 29] Les illuminés d’Atlantis



Quoi ?
Elle avait dit quoi, là ?
Scott cessa de la brusquer et eût un temps d’arrêt, décortiquant ses propos. S’il voulait la sauter, ça se serait fait autrement. Plus dans la violence animale, comme un mâle qui prend et ne donne rien en retour. Sauf une grossesse non consentie au pire. L’idée qui avait fait son chemin lui arracha un rire malveillant. Elle se prenait pour qui celle-là ? Elle se pensait si dangereuse que ça ?

Blondasse joue du caillou sur une guibole et se croit devenue la petite caïde du coin. Tu parles d’une inconsciente. Elle allait forcément tomber de haut un jour. Surtout prise en sandwich entre un mur et quatre vingt kilos de muscles, un couteau sous la gorge et bien soumise par un ramonage en règle : là elle apprendrait que c’est sa place.
C’est ce que Scott comptait lui sortir en réponse. Le début de sa phrase s’éteignit sous un coup de sifflet et deux oranges qui s’approchaient rapidement. Merde !!! Ils allaient droit sur eux, c’était la punition assurée, autant pour lui que pour elle.

Sans plus attendre, Greer tira l’avant bras de la blondasse pour l’aider à se redresser et lui tapota l’épaule d’un air faussement bienveillant. Plus hypocrite, tu meurs. Un spectacle à tirer la larmichette alors qu’il ajoutait à l’adresse des oranges :
« Ca va les gars ! Plus de peur que de mal ! C’est cool ! »
Cool mon cul ouais. Et les organisateurs n’étaient pas des cons, il fallait voir leur façon de les zieuter.
Greer leur fit un dernier signe puis alla récupérer SA casquette rose en boitant.
« On fait équipe pour terminer ce putain de parcours à tarlouzes. »
Il s’approcha de la blondasse et termina avec une lueur mauvaise dans le regard. Au passage, il apprécia sa belle marque de semelle au milieu de son t-shirt. Un beau souvenir.
« Et ensuite, on réglera nos comptes. Ca va comme ça ? »
« Je ne pourrai pas proposer mieux. », répondit-elle avec aplomb, malgré la rougeur qui commençait à s’étendre sur son front, et la douleur qui pulsait.
« Alors allons-y ! »



@ pyphi(lia)

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Sam 6 Oct - 17:10

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[MJ 29] Les illuminés d’Atlantis



J’en avais encore mal aux tripes que de me dire que j’avais fait la courte échelle à ce gars. J’avais crains l’espace de quelques secondes qu’il ne m’aide pas ensuite à grimper, mais il le fit quand même, pas comme moi avec l’épisode de la corde. Mais bon, les oranges nous surveillaient de près, et c’était sans doute mieux de le faire croire à notre belle coopération. Sinon, nous étions bons pour reprendre la dose de punition, voir de se faire éjecter purement et simplement de l’épreuve. Ce ne serait pas pour me déplaire, mais j’avais voulu commencé cette activité, je la terminerai.

J’avais vraiment envie de sauter dans le dos de ce type. Mais il prenait garde à ne pas me laisser trop longtemps dans son angle mort, même quand je tentais de me soustraire tranquillement l’air de rien. Par fierté, je m’étais étalée de la boue sur la marque de chaussure sur mon t-shirt qui n’était plus blanc. J’avais froid, malgré l’effort, et quand on aborda l’obstacle suivant, à savoir des petits murets de pierres qu’il fallait suivre en équilibre, j’étais rincée. J’en avais marre. Je prenais le muret le plus éloigné de l’autre con. Ce n’était pas de la peur ou de la crainte, simplement une forme de protection. J’avais le sens de l’équilibre et j’avançais à un bon rythme quand soudainement, je ramassais un projectile qui se dispersa autour de moi, mais la majeure partie de la farine resta collée sur les parties de mon corps qui étaient trempées.

« J’vais vraiment tous vous crever... », baragouinai-je dans mes dents en continuant d’avancer. Comme mon frère, je me ramollissais au contact des atlantes. Il fut un temps où je serai partie vers mes quartiers, mauvaise joueuse, et que je serai revenue avec un poison ou une merde dans le genre pour cramer tout le monde.

Bim, nouveau projectil dans ma gueule. Je toussais, perdais l’équilibre, et je me ramassais du muret comme une bleue. Distraction ! C’était bien fait pour ma gueule ! Franchement, j’avais déjà fait pire. Je tapais sur mes bras et mon torse pour chasser la farine. Je tuais du regard le type en orange qui me l’avait lancé, et qui me fit un signe avec ses deux doigts devant ses yeux. Ok, le message était clair.

Je repartais au début. Mes chances de gagner cette épreuve semblaient s’éloigner de plus en plus. Fataliste, je reprenais ma marche. Je parvenais à me baisser pour éviter un premier projectile, mais le second me rattrapa rapidement. Finalement, je courbais un peu le dos et je parvenais au bout non sans avoir ramassé deux autres tirs bien cadrés. J’étais tentée d’aller enfariner la tronche de ce mec mais je préférais continuer la course. Mon obsession de casquette rose revenait sans cesse, mais j’attendais mon heure.



@ pyphi(lia)

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Sam 6 Oct - 17:38

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J'allais m'élancer vers l'obstacle suivant quand soudain une personne, chutant un peu brusquement du mur de cordes, me percute et s'en va sans un mot d'excuse vers la suite des opérations, je reconnais Miss Banks, mais je n'ai pas le temps de lui dire quoi que ce soit donc je reprend la course avec mes amis trainards. Un moment un attroupement nous arrête un moment : un type et une fille se bastonnent pour je ne sais quoi ! Je vais pour repartir dès que je vois que les t-shirt orange s'en charge quand j'entend mon nom, je me tourne et je vois une fille des oranges me pointer du doigt. Peu après des types en orange encadrant la bagarreuse, s'approchent de moi et me demandent de tendre mon bras : là, serflex et la fille se retrouve attachée avec moi ! Je suis sa punition apparemment. Quant à son copain il trouve marrant de prendre l'encadreuse sur son épaule et de courir avec elle. Je reprit ma route en petites foulées et m'adressait a ma nouvelle amie :

" Bonjour mademoiselle ! Moi c'est Ford, Aiden ! On s'est pas déjà vu quelque part ?" avec un grand sourire ! L'entrée en matière pourrie ! Genre le relou qui drague comme un manche alors que c'est pas du tout mon idée : je suis sur de l'avoir déjà vu ailleurs ! La demoiselle n'est pas joueuse ou alors déçue de sa punition car elle me lance : « Moi c’est pas contente, et non on ne s’est jamais vu quelque part, j’men souviendrai. Maintenant faut avancer sinon on va perdre du temps. », dit-elle en bougonnant.

Pour le temps perdu elle est mal tombée vu que j'ai décidé d'aider les retardataires ou les plus éprouvés par ces épreuves. d'ailleurs je le lui dit : " Du temps on va en perdre encore Moi je suis là pour aider les retardataires, pas pour écraser tout le monde !" on approchait du prochain obstacle je vis que Curtis s'était lui-même déplacé pour mettre le bagarreur au pas (j'ai pas l'impression que ça marche des masses vu son attitude désinvolte, le fou ! Curtis va le crucifier !), là-dessus sa co-bagarreuse de me répondre : « Ben je fais partie des retardataires maintenant donc tu peux m'aider. Y a pas plus simple ! ». Arrivés devant l'épreuve des sacs je m'arrête et sourit avant de répondre : " Miss Pascontente est une petite maline ! Mais on va attendre que tout le monde soit passé et ensuite on y va ! Je suis votre punition non ?", et moi de commencer la distribution des sacs les plus légers ou des moins encombrants à ceux qui semblent vraiment en avoir plein les baskets.

La blonde inconnue tente alors une autre approche : « Non, tu peux être mon héros, plutôt qu'une punition, c'est plus glorieux et agréable quand même. », et elle tira sur le lien en faisant mine d'avancer. Sans résultat bien entendu : c'est pas avec ses 55 kilos toute mouillée qu'elle va beaucoup me gêner, je me mord un peu les lèvres car moi au final, ça m'amuse cette situation. Je me tourne vers elle avec toujours un sourire enjoué pour lui rétorquer en secouant la tête de droite à gauche dans un geste de celui qui ne crois pas l'audace qu'il voit devant lui : " Vous croyez que vous arriverez à me faire bouger contre mon gré ? Votre copain doit d'abord se trouver plus loin et avec son bandeau ce s'ra pas tout de suite !", (et on continue la distribution des sacs les moins embêtant on va attendre encore une dizaine de minutes avant de pouvoir s'en aller).

« Putain mais on s'en fout, le but c'est d'arriver au bout, pas de faire la nourrice de ces gens ! », pesta-t-elle, en se penchant pour refiler un sac super lourd à un mec, dans une tentative lamentable de m'imiter mais sans faire preuve le moins du monde d'altruisme. Je retiens son bras et m'adresse au type en souriant : " Non pas celui-ci mon gars ! Prends plutôt le mien il est mieux ! Et y a une jolie bouée avec !" et envers la "pascontente" : " C'est quoi qui passe pas dans les mots "esprit d'équipe", avec vous ? On est là pour faire corps pas casser les autres pour vaincre !"

Elle commençait à s'énerver de plus en plus comme pouvait le souligner le ton de sa voix qui grimpait crescendo lui aussi. D'ailleurs elle tirait un peu plus : « Parce que depuis le début de cette merde d'épreuve tout le monde fait corps avec moi peut-être ? On commence par me tirer les cheveux, puis on me fait tomber, et maintenant je me retrouve attachée à un mec qui ne veut pas avancer. Wooooo je suis super heureuse ! Vive le sport ! Vive l'esprit d'équipe ! ». Elle me faisait presque de la peine sans cette mauvaise volonté manifeste son numero de petite fille malheureuse aurait eu un effet mais là pas vraiment, je dois me morde encore les joues pour ne pas rire tant son attitude enfantine me parait loufoque, je lui répond quand même ! " Une fille aussi intelligente que vous a peut-être remarquée que ceux-là se sont fait choper et se retrouve là-bas dans ce groupe qui fait des pompes" et de montrer un groupe de six solides gaillards en train de se faire torturer par un t-shirt orange "Et vous et votre copain on vous à contraint au port du bandeau, puis vous, la maline, vous avez ruée et BIM ! Bonjour Ford le boulet, oui, je le fait exprès !" grand sourire et bras impassible a la limite de l'insultant. Sa réponse fut « Super… Si c’est comme ça alors... ».

Moi je retournais à mes soucis d'assistance aux moins doués des participants et c'est pur hasard si quelqu'un y voyait plus de jolies filles que de garçons, j'ai bien dû porter assistance à au moins dix intellos cramoisis de sexe masculin donc pas que des femmes ! Mais la vipère qui me collait au poignet n'en avait pas fini avec ses manières de sale gosse : Elle se pencha vers le sac le plus puant possible, et elle en défit la lanière. Alors, elle versa tout le contenu sur mes godasses , son poignet lié l’empêchant de le faire plus haut. Bon là je dois dire qu'elle faisait fort dans le genre, pas sûr que Curtis et son staff apprécient ce comportement et je ne peux m'empêcher de le lui faire remarquer : " Alors ça c'est pas malin ! Si j'étais un t-shirt orange moi je vous collerait le sac le plus puant sur le dos !" , je cherche parmi les sacs restant et prend celui qui me semble le plus lourd puis le met sur mon dos, d'un seul côté vu le lien qui m'handicape, " Bon il ne reste que les sacs qui puent et les lourds, et nos connards trop compétitifs, on peut y aller !" je fais signe à un t-shirt orange pour qu'il équipe ma copine avec un sac bien toxique et quand elle est prête je pars d'une bonne foulée en sifflotant, tranquille sans forcer, surtout que j'essaie de me mettre à son rythme de course.

« T'façon c'est ce qui était prévu puisque tous les sacs intéressants sont partis déjà... ». Dit-elle de mauvaise grâce tout en plissant le nez devant l'odeur horrible qui se dégageait de là. L'odeur fut encore pire quand elle se retrouva avec un sac sur le dos. « Ben voilà, un peu d'engrais et le mutant il court. », dit-elle en suivant le rythme pour le moment. Là j'en pouvais plus et j'ai continué le chemin en éclatant de rire, bonne vanne ! J'ai eu le fou rire pendant un bon moment, en fait tant que je pouvais voir des restes odorants sur mes pompes. On a fait les deux kilomètres dans le silence, je suppose qu'elle n'avait plus rien à dire surtout en économisant son souffle pour tenir mon rythme, j'ai beau faire des efforts, je suis pas conscient de ce qui est acceptable pour les autres, pour moi, a part marcher, je peux pas faire plus lent déjà que je trouves que je suis vraiment en-dessous de mes capacités. Finalement on arrive devant le passage des plateformes aquatiques. Là on nous détache, je me frotte le poignet et je vois que ma collègue fait de même et qu'elle s'offre un moment de pause.

Moi depuis mon accident, l'eau j'aimes pas trop, surtout que ces derniers temps j'ai eu des ennuis avec des ennemis et de grandes quantités d'eau mais bon malgré tout je déposes mon fardeau et me jettes à l'eau ! Elle est bonne ! Je passe sous la première plaque et ressort pour m'arrêter devant la plaque sur laquelle on doit ramper avant de retourner sous l'eau. Là j'aide ceux qui peinent à monter dessus pour éviter des bouchons et des noyades. Puis après tout ce monde je rampe a mon tour et replonge dans l'eau et sous la troisième plaque puis de nouveau j'aide ceux qui sont restés bloqués pour ramper sur la quatrième plaque. Ensuite je recommence ma progression et on se retrouve sur la berge. Une petite pause pour les plus fatigués, des encouragements de ma part. signe a l'encadrement pour des boissons revigorantes et on repart vers l'obstacle suivant !

Le mur de l'enfer ! Un mur pas trop haut mais sans cordes pour aider et avec un sol boueux. Quand on est entrainés, déjà c'est traitre comme épreuve : on se dit qu'on a fait pire et que ça va être du gâteau ! Et bien non ! On est crevés après notre précédente course et trempés, qui plus est ! Bref, on glisse et à chaque tentative on se couvre de boue, on en a plein les pompes, elles finissent par peser des tonnes et on se dit qu'on y arrivera pas. Puis un déclic et un de vos camarade vous fait signe, il est dos contre le mur et ses mains sont jointes devant lui comme une offrande ou plutôt, vous le réalisez soudain, en marche-pied ! et là d'un coup l'épreuve est surmontée, d'autres imitent le copain et ceux arrivés en haut n'ont plus qu'a tendre la main pour aider les "échelles" à monter à leur tour. C'est ce que j'ai fait dès le mur en vue : me mettre dos au mur et mettre mes mains en marche-pied. Je fus assez vite complètement crade mais c'était pour la bonne cause alors .., quand ce fut à mon tour, je vis des mains se tendre, je les pris avec plaisir (j'en avais pas besoin mais ça faisait tellement plaisir à ceux qui les tendaient que je jouais le jeu).

La suite c'était plus cool enfin, à première vue, on devait emprunter un chemin d'équilibre sur de fins rails de bois. Là encore je me proposais pour aider ceux qui manqueraient d'équilibre, assurant que je ferais le trajet autant de fois qu'il le fallait, mon rôle consistait a marcher sur le sol et tendre la main en cas de perte d'équilibre. La surprise c'est que des types nous lancèrent de la farine sur le parcours et dans la figure. Comme j'ai dû faire l'aller et retour plus d'une fois j'étais tout blanc jusqu'aux épaules et tout couvert de brun sur le bas du corps. Quand ce fut à moi de passer sur le rail je fus assez leste pour éviter le plus gros des projectiles. Voilà les sept premiers obstacles étaient passés et moi je commençais enfin à transpirer et sentir mes muscles exprimer un début de désaccord : l'altruisme sportif ça crève un peu quand même ! Bientôt la fin ! " Courage les enfants ! On va y arriver ensemble ou pas du tout !" dis-je en manière d'encouragement pour mon groupe de retardataires.

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Atlantis
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Sam 6 Oct - 21:30

Atlantis

[MJ 29] Les illuminés d’Atlantis



[MJ 29] Les Illuminés d'Atlantis - Page 2 1538825014-parcours6brume

Avant la reprise de la course, à l’obstacle 6, Phil eut un retour de l’imposant gars, la montagne de muscles lui répondant à sa colère, “Tu es mignon quand tu t’énerves mec.” Il n’en dit pas davantage se contentant d’un sourire malicieux.

Les coureurs allaient désormais attaquer des obstacles d’ampleur. Après l’obstacle 7, une course menant à l'obstacle 8 attendait les joggeurs qui découvriront un obstacle à filet en hauteur suspendu à deux grosses caisses conteneurs de hauteur en guise de piliers. Le premier pilier accessible par échelle et le second offrant une sortie toboggan en forme de tuyau menant dans la même rivière de l’obstacle 5 et son eau froide. Splaaaash ! Et de nouveau à l’eau les coureurs ! Une bonne rincette donnant sur une butte recouverte d’un filet à corde permettant aux coureurs de la traverser en s’y agrippant. Il allait falloir escalader. Attention, ça glisse à cause de l’eau et ça brûle à cause de la corde.

Phil en pleine progression sur le filet et sous les yeux de Teshara se prit un coup de coude dans le nez qui l’assourdit aussitôt. La violence du choc le lui brisa et la douleur le cloua sur place, l’assourdissant avant de le mettre KO. Le bas du visage du technicien se couvrit très rapidement une teinte rouge. Les t-shirts fluo ne manquèrent pas la scène réagissant de suite. Un membre du personnel venait de donner l’alerte par radio tandis que deux autres entamèrent l’ascension pour aller le chercher.

Si l’ampleur de l’obstacle 8 donnait l’impression qu’on touchait au terme de cette course, c’était sans compter l'obstacle 9 qui se dévoilait dans une large plaine, avec ses longs tuyaux qu’il fallait traverser de l’intérieur en rampant, une série de deux très longs tuyaux, formant plusieurs mètres chacun, avant de reprendre de nouveau une course. En sortie de tuyaux, attendez-vous à de la boue, chers coureurs et chères coureuses.

Scott et ses mains liées eut la malchance de se retrouver coincé dans un des tuyaux bloquant la progression de Kalinda et Thyra. C’est ça d’être une montagne de muscles.

Fatigués de toute cette course ? Mais attendez, vous n’allez pas vous arrêtez si près du bouquet final, si près du but avec l'obstacle 10. Au terme de votre course, il va vous falloir prendre tout votre l’élan, et vous mettre à sauter de nombreux obstacles, des bottes de foin, toutefois carrées et plates à hauteur accessible, une épreuve de saut de haies donnant sur une rangée de cotons-tiges de combat pour ceux qui auront réussi à arriver jusque là et le combat final départageant les grands vainqueurs de cette course d’illuminés ! Allez allez, il va falloir mettre à terre votre adversaire dans ce jeu de joute où le premier qui tombe a perdu.

Mais pour Nora avant même l’épreuve de la bataille aux cotons-tiges géants, elle est malmenée dans sa progression de l’obstacle avec un participant tombant à l’issu d’un saut d’une botte de foin devant elle non loin de Aiden.

La ligne d’arrivée passée, les coureurs pourront redécouvrir la zone de départ qui accueillait désormais les braves qui étaient allés au bout du parcours. Curtis et son staff ne cessaient de saluer, d’étreindre quelques membres pour les féliciter d’être aller au bout. Il avait beau être un connard de première quand il s’agissait des exercices physiques, il ne voulait que la réussite et le dépassement de chacun.

A cette occasion, Curtis félicita notamment Hayley pour son sauvetage d’un participant à l’obstacle 5, ”Bravo Spalding. Du bon boulot pour votre sauvetage à la rivière !”. Elle eut le droit à une accolade musclée avant de la laisser repartir avec une tape sur l’épaule. Remarquant Scott le lieutenant s’adressa à lui Hey Greer. Course passable mais bon j’attendais rien de mieux d’un type du dédale. .” Ajouta-t-il le félicitant à demi tout en lui faisant un signe de tête vers la droite. Blake était en train de s’occuper d’un des arrivants qui semblait faire un malaise, penchée au dessus de lui.

Des gobelets d’eau avaient été disposés ainsi que des paniers contenant des fruits secs, du pain d’épice et des carrés de chocolat. Le personnel médical était aussi là pour répondre aux quelques blessures occasionnels. Cela restait un parcours sportif, il y avait eu un peu de casse mais rien de bien grave. Un espace avait été mis en place pour ceux qui désiraient se débarbouiller un peu, ce n’était jamais bien agréable d’être trempé mais il ne fallait pas oublier que le soleil était désormais bien haut et réchaufferait bien vite. La situation vestimentaire ne semblait pas être un problème. Ici et là, des membres de l’encadrement prenaient en photo les différents participants qui s’amusaient à effectuer de nombreuses photos de groupe pour immortaliser ce moment de communion. Ici, plus de militaires, de techniciens ou de scientifiques. Uniquement des membres de l’expédition Atlantis, chacun oeuvrant à la même chose : le bon fonctionnement de la Cité.

Ce n’était pas l’unique surprise : un stand attirait pas mal de monde. L’administration était parvenue à un exploit : le premier restaurant Mcdonald’s de la galaxie de Pégase venait d’ouvrir distribuant sa nourriture gratuite. C’était le moment où jamais de redécouvrir des sensations terriennes et parfois oubliées. Des feux de camps, des coussins et tables basses avaient été disposées sur la plage proche afin de perdre à chacun de prendre place et de profiter du lieu, de sa vue… La musique avait aussi repris ses droits. Certains s’étaient empressés de rejoindre la piste pour s’amuser sur les hits du dance-floor.

La matinée sportive laissait place à une après midi de détente où chacun était libre de faire ce qu’il désirait. Les jumpers effectuaient des rotations régulières pour ramener le personnel à la base. Il fallait juste veiller à ne pas rater le dernier pour ne pas passer une nuit sous les étoiles mais avec un confort très très restreint.

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Et voilà !
Si questions : passez par le topic de mission ou par MP à Mikkel ou Matt
Jusqu’au samedi 13/10 21h pour répondre.
C’est notre dernier post MJ. Nous espérons que vous avez apprécié la MJ ;-) (N’hésitez pas à nous faire un retour par MP). Si vous désirez continuer de RP, de profiter de l’ambiance c’est tout à fait possible. Ouvrez un post côté plage et continuez votre RP ;-)



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Ven 12 Oct - 22:01

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[MJ 29] Les illuminés d’Atlantis



Il fallait continuer. J’étais pleine de farine, de sueur, de flotte, de boue, et j’étais clairement au bout de ma vie. Et pourtant, je ne pouvais pas laisser l’autre enculé avec sa casquette rose gagner. Ce n’était plus possible de finir première, du coup, je comptais bien lui voler la vedette au moins sur ce coup-là. Pour le reste, ce serait à charge de revanche, quand j’aurai l’opportunité de lui faire payer ses actes. Un Lays n’oublie jamais. Je me présentais donc devant l’échelle de l’obstacle numéro 8. Je n’avais pas peur de la hauteur. Un à un je gravissais les barreaux pour me hisser au sommet. Devant moi s’étirait un filet qui était tendu dans le vide. Il fallait simplement le traverser. Rien de plus simple au final.

Je me jetais dans la toile. C’était amusant. On avait une vue sur le bas assez impressionnante mais c’était assez superbe, je devais le reconnaître. Mais le truc le plus marrant se trouvait au bout. Un tuyau qui permettait de descendre. Pas d’escaliers !! J’étais la plus heureuse du monde, même si mon front me rappeler combien j’avais été humiliée. Il allait me le payer, c’était une certitude. Je descendais dans le boyau et ma surprise fut grande quand je me retrouvais dans l’eau froide de la rivière. Je poussais un petit cri de saisissement avant de fermer la bouche pour ne pas boire la tasse. Mes pieds s’ancrèrent au fond du lit de la rivière et je me relevais prestement, écartant d’un geste les cheveux blonds qui me barraient le visage de toute part. Il y avait un autre filet tressé pour remonter une butte. Super. Il y avait du monde dessus mais il était large, j’allais pouvoir me frayer un chemin.

C’est là que je vis un type avec le nez en sang, manifestement évanoui. Je pouvais fort bien l’ignorer et passer mon chemin. On m’avait expliqué le serment d’Hypocrate, et je le trouvais un peu con. Manifestement, certain était de mon avis, d’autre non. C’était une question de nationalité. J’avoue sans ambages que je n’avais pas encore tout saisi en ce qui concerne les origines de tout à chacun. Pour moi, une planète abritait une civilisation, pas plusieurs. Ces gens ne mesuraient pas toute la chance qu’ils avaient eu en grandissant dans un monde loin des Wraiths. Bref, je m’arrêtais, trempée, et bientôt frigorifiée. Il pissait le sang des naseaux ce n’était pas beau à voir. J’étais un peu déçue qu’il soit inconscient, mais bon, tant pis. Personne ne semblait avoir remarqué qu’il était là, et comme je suis une bonne fifille (non je plaisante), je ne prévenais personne pour le moment. Ah ben si, des types en orange arrivaient déjà.

Je chopais une tunique orange au détour histoire de lui dire quelques mots : « J’suis médecin, je m’en occupe. Mais je n’y suis pour rien. », dis-je avec aplomb.

Accroupie, le cul dans l’eau, je regardais le type qui était donc redescendu bien malgré lui des cordages. Ce ne devait pas être un militaire pour avoir tourné de l’œil comme ça en prenant juste un bourre pif. Ok, le nez ça faisait un mal de chien, mais quand même. D’ailleurs, son appendice formait un angle anormal. Il devait être fracturé, ce qui expliquait le sang d’ailleurs. Après, beaucoup de gens saignaient facilement, moi la première. Bien vascularisé, les vaisseaux sanguins pétaient vite dans les narines. Et dire que j’aurai pu avoir sa tronche si ce connard de casquette rose m’avait tapé un peu plus bas. Au lieu d’une belle bosse, j’aurai eu le nez éclaté. Mon petit nez si mignon que j’adore… Je l’aurai tué sur place en faisant style de sympathiser !

Mon index et mon majeur virent enserrer son pif. D’un coup sec, je le remettais dans l’angle, faisant fi des quelques gémissements éventuels que l’homme poussa. Je ne mettais jamais de gants, au propre comme au figuré. Une réparation corporelle devait faire mal. C’était le prix à payer, et franchement, l’anesthésie, c’était risquée… de toute façon il l’était de lui-même puisqu’il était inconscient. Et d’une autre façon, je n’avais rien pour procéder à une anesthésie en règle. Pas même une drogue. Et puis merde tiens, ce n’était qu’un nez. Je le trouvais plus droit qu’au début, et j’estimais que c’était suffisamment bien remis. Je déchirai son t-shirt pour faire deux boules. Auparavant, je l’avais penché en avant pour faire couler le sang. Il fallait qu’il évacue pour ne pas s’étouffer avec. Finalement, je lui fourrai les deux morceaux de tissu dans les naseaux, et je l’appuyais contre le rocher, le menton vers le torse.

« Aller à plus pif crouté. », lançai joyeusement. Je m’apprêtais à attraper le filet pour m’élancer dans la pente quand je me ravisais. Je rajoutai : « Et si tu trouves que ce n’est pas assez droit, revient me voir, je te collerai mon poing dans la gueule pour te le remettre correctement. Ingrat. ». C’était gratuit, je devais le reconnaître, mais je m’en tapais pas mal.

Cette fois, je m’élançais dans les cordes, les mains en sang, mais pas du mien. Je ne savais pas trop pourquoi j’avais eu la motivation de le soigner. Pas par altruisme. Peut-être pour l’entendre gémir et râler. Ou peut-être pour qu’il se plaigne de l’angle de son nez, histoire de lui remettre un coup dessus. C’était mesquin, mais je l’étais, mesquine. Mais bon, d’un autre côté, je lui avais remis aussi droit que possible pour qu’il ne garde pas de séquelle. Sans autre matériel à ma disposition, je ne pouvais pas faire grand-chose de plus. Bref, il était au bon soins des hommes en orange, ça irait bien. J’avais fait l’essentiel du boulot.

A bout de souffle, je parvenais en haut de la pente, les mains brûlantes des frictions provoquées par les cordages. J’étais vraiment épuisée et je posais une nouvelle fois mes mains sur mes cuisses pour reprendre mon souffle. La pause soin m’avait permis de récupérer, mais je commençais quand même à accuser le coup. Enfin, il y avait un autre obstacle qui se profilait, ce n’était donc pas terminé. Des tuyaux dans lesquels il fallait rentrer. Super… Vraiment super.

« ils vont nous dégrader jusqu’au bout.. », ralai-je en tombant à quatre pattes dans la boue. Je n’étais plus à ça prêt maintenant. Je m’enfonçais dans le boyau, rampant sur les coudes et les genoux en parfaite militaire formée que j’étais. J’avançais vite, et je poussais un mec au cul pour qu’il se dépêche. Le gars avait de l'embonpoint et j’avais peur qu’il lâche une caisse ou une saloperie comme ça en forçant pour avancer. Manquerait plus que ça. J’étais tentée de lui coller une claque sur le cul, mais je n’avais plus la force, ni même l’amplitude nécessaire pour que ça fouette bien. Je ressortais de là quelques secondes après lui. Il était rouge comme une tomate, et je ne devais pas être bien mieux.

Obstacle suivant. Le numéro 10. Signalé comme le dernier. Génial ! Je me lançais dans l’obstacle, des haies de différentes natures qu’il fallait passer coûte que coûte. Je n’avais pas vraiment le style pour le coup. Parfois je sautais par-dessus, parfois je roulais par-dessus, et parfois, je me trainais par-dessus. Cuite de chez cuite, j’arrivais au combat final à coup de coton-tige. Cela fit ressurgir mon côté sadique et brutal, et ça me donna quelques forces à jeter dans la bataille. Pourquoi est-ce qu’on n’avait pas fait ça toute la journée sérieusement ? C’était bien plus marrant de taper sur les autres. Je me retrouvais contre une nana que j’allongeais rapidement en la frappant avec force, et pas de façon fairplay. Un militaire à la peau noire comme la nuit prit sa place. J’avais gagné, je pouvais continuer, mais j’avais envie de me mesurer à cet esthète à la peau ébène. En deux coups il me dégagea de là. J’avais pris une sacrée claque dans la tronche avec le coton tige, comme s’il cherchait à venger la nana d’avant. Il me fit un clin d’œil prétentieux, et je balançais la tige par terre de rage, au lieu de la donner à un autre participant.

Merde, il avait failli me déboiter la mâchoire.

En plus, cela avait réveillé ma douleur au crâne causée par le coup de boule de casquette rose. D’ailleurs, il était où ce connard ? Je le repérais près de Curtis. Il allait sûrement rester dans le coin, et je profitai des petites collations que les gens distribuaient pour les participants. J’avais soif, et un peu faim, mais je manquais de recracher le pain d’épice. Ce truc était bien dégueulasse ! Ce fut plus le doux fumé qui s’échappait des cuisines qui m’attira que la foule. Ça sentait drôlement bon. Et la nourriture qui sortait de là semblait assez bonne aussi. Je prenais un peu n’importe quoi pour commencer. C’était excellent, et plein de goûts ! J’en reprenais plusieurs fois avant d’aviser casquette rose qui mangeait ce qui s’appelait un Hamburger manifestement. Je profitais de la foule pour m’approcher de lui, et j’armais mon poing sans préambule pour venir frapper en plein dans son sandwich alors qu’il croquait dedans pour lui écraser dans les dents. ET BIM !!

Je venais de me détruire le poignet mais j’avais ma revanche !!

Fin pour Tesh, si suite il y a ce sera dans un topic à part !


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Sam 13 Oct - 11:15

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[MJ 29] Les illuminés d’Atlantis



Scott était archi-cuit.
Une chance que la blondasse s’était barrée. Parce que si elle l’avait suivi, elle se serait sûrement rendue compte qu’il n’avait plus rien sous la semelle et en aurait profité. Qui ne le ferait pas d’ailleurs ? Scott le premier lui sauterait sur la gueule s’il la voyait trop faible pour se défendre.

Mais remettons ça à plus tard. Elle ne payait rien pour attendre la cul boueuse, Scott avait encore quelques saloperies à lui faire. C’est pas tous les jours que l’on croise une consoeur de malfaisance n’est ce pas ? Toujours est-il que le copilote n’arrivait pas à franchir ces putains de muret avec ces salauds armés de farine et de je ne sais quoi. A chaque fois que Greer se croûtait la gueule, il était bon pour la case départ. Les mains liées, les jambes en carton, c’était même pas la peine de rêver : il ne franchirai pas l’obstacle.
Bon sang ! Mais qu’est ce qu’il attendait ce putain de gilet orange pour le faire passer ! C’était son cinquième essai ! Non ? Toujours pas ?

Le Dieu des Pourris répondit miraculeusement à sa prière. Un participant venait de se vautrer méchamment et quelques organisateurs s’étaient empressés de le secourir. Ni une ni deux, avec le ricanement bien fourbe qui va avec, Scott longea le muret à demi courbé et s’empressa de rejoindre le bout de l’épreuve. Il y eut bien quelques coups de sifflets dans son dos mais il ne savait pas si c’était pour lui. Il s’en foutait d’ailleurs.
Scott fonça dans cet espèce de tube la tête la première et tomba dans la flotte. Son cri de surprise lui fit boire la tasse et, en émergeant, il se retourna pour voir si un orange ne le coursait pas. Visiblement, il avait réussi son coup. Il fallait continuer...mais merde quoi...il y en avait encore combien de ces obstacles à la con ???

Le filet n’était pas très difficile à franchir mais Greer commençait vraiment à en chier. Fini la course, fini l’envie d’être premier, fini TOUT. Là, il marchait, prenait son temps. Quand il remarqua les tuyaux, il râla bien fort tout en récitant un beau chapelet d’injures. Que dale ouais, marre de ces obstacles de merde. Il y avait un orange pas loin, alors Greer arma son sourire le plus sympa, son hypocrisie la plus travaillée, et il alla demander l’autorisation de passer l’obstacle. Car après tout, avec les mains liées par serflexs, il y avait danger non ?
Et bien...non…
Une petite injure bien sentie contre ce type en orange plus tard, le copilote rampait comme un foutu mollusque de deux tension, essayant de ne pas se bloquer lui même. Mais forcément, avec les poignets joints, la fatalité le rattrapa très rapidement et il ne parvint plus à avancer.

« J’suis bloqué ! »

Il devait bien y avoir quelqu’un pour l’aider non ?

« HE HO !!!!!! POUSSEZ MOI AU CUL SI VOUS VOULEZ QUE CA BOUGE, BORDEL !!!!! »

Le temps passa et Scott devenait de plus en plus colérique. Il ne dû son salut qu’à deux jeunes femmes qui prirent le temps de le tirer de là. Scott les remercia chaleureusement : c’est à dire avec une colère encore bien visible. Puis il repartit lentement en direction de la fin. Le coup des buissons, il s’en moqua éperduement. Il n’avait plus rien pour sauter, ses jambes n’étaient plus des jambes. Il ne rêvait que de pouvoir s’allonger sur son lit, dans son dortoir. Il interdirait Chenoa de faire le moindre commentaire et il ferait bouffer les papiers d’inscription à Blue ! Ouais, c’était un bon plan ça !

En attendant, Scott essayait d’y aller de manière stratégique, roulant sur les buissons en les écrasant, se jetant par-dessus à des moments. Mais il poursuivit, la mort dans l’âme, jusqu’à l’arrivée. Elle s’approchait...elle était là...elle était...BORDEL DE !!!!!! UN DUEL ?!?

Scott tenta de reprendre des forces alors qu’il fixait, avec scepticisme, tous ces mecs qui se prêtaient au jeu. Il y en avait même qui roulaient de la mécanique et se la pétait bien comme il faut. Le copilote avait envie de s’éclipser discrètement mais les oranges veillaient. Lorsque ce fût son tour, l’un des type lui remit son coton tige et le militaire le fusilla immédiatement du regard.
« Tu m’as pris pour un moine Shaolin espèce de branleur ? Tu vois pas que je suis ligoté ?!? »
Le mec jeta le coton tige sur le côté et s’éloigna. En face, ce n’était pas un militaire, c’était grillé. Peut-être un scientifique, un matheux, un foutu gamer à la con qui n’a que la peau sur les os. Non mais regardez-le ! Il s’esclaffait auprès de ses potes.
« Quoi ! » Maugréa Scott en se redressant davantage, la colère l’envahissant. « Tu t’es bien fait victimisé à l’école, môman est plus là pour torcher ton cul, et tu veux prendre ta vengeance ?!? »

L’adversaire prit Scott au sérieux. Il fonça sur lui avec son coton tige, le touchant plusieurs fois sans le mettre à terre. C’était donc vérifié : il ne savait pas se battre, ce n’était pas un militaire.
« J’suis exactement le type qui t’enfermait dans ton casier, loser de mes deux ! »
Ouais, carrément que ça devenait une question de fierté. Il se prenait pour qui ce mec, à croire pouvoir le vaincre et se donner en spectacle, tout ça parce que Scott avait transporté une tarlouze de quatre-vingt kilos sur une pente avant de lui foutre un serflex ?
Scott voyait rouge, devenu plus Hicks que Greer, et il continua de provoquer son adversaire jusqu’à ce que la rage lui fasse faire de la merde. Là, Scott eut le champ libre et lui balança un coup de genou bien ciblé sur le foie. Le gars s’étrangla dans son cri avant de s’effondrer et Scott ressentit immédiatement l’envie de lui écraser la gueule sur le sol, qu’il goutte bien de sa semelle avant de passer à la bouillasse.
Si l’orange qui était venu les interrompre était allé ailleurs, cette envie aurait sûrement séduit le copilote qui se perdait dans ses démons. Il détestait ce genre de mec qui profitaient des handicaps pour briller. C’était une chose qu’il ne s’était jamais permis...même sur la pétasse rose quand il l’avait écrasé dans la boue. Contexte différent.

Scott s’en alla doucement en direction de l’arrivée. Franchir la ligne l’inonda d’un terrible sentiment de soulagement. Maintenant, il ne voulait plus qu’on l’emmerde avec “les illuminés de la gadoue”. Il voulait sa douche bien brûlante et, surtout, qu’on le débarrasse de cette merde qui cisaillait sa peau. Curtis était pas loin en train de saluer et féliciter la médiocrité. D’ailleurs, il fit pareil avec lui. Sur le coup, aucune répartie ne lui vint. Patience, il vaut mieux attendre que le fameux Blake lui coupe les liens AVANT de faire le mariole. Ce serait con de passer quelques heures de plus avec…

Scott n’en pouvait plus. Il avait l’intention d’aller profiter de ses mains libres pour se poser plus loin, bien à l’écart, lorsqu’une odeur alléchante lui chatouilla les narines. Attends...un McDo ? Ici ???
C’était un crime de ne pas participer au concours de goinfrage. Sans gêne, il se creusa un chemin à travers la foule pour avoir sa part du gâteau. C’est marrant les automatismes...à chaque fois qu’il se faisait un McDo, c’était la même commande : Deux menus, royal cheese et royal bacon, frites et coca. Et qu’on ne vienne pas lui dire que c’est une simple distribution de hamburger. Il voulait ses deux menus tels quels et il les aurait.

Noyé dans la masse, sa commande sous un bras et son royal bacon dans l’autre main, le copilote débutait les hostilités et s’en mis plein la musette. Il mâchait grassement plus que sa mâchoire ne pouvait en contenir et se retourna avec un air ravi avant de vivre une diapositive en trois clichés :

Pétasse rose - Poing de la pétasse rose - Étincelles.

Scott n’avait rien vu venir. Et à vrai dire, il mit un petit moment à se rendre compte qu’il était allongé sur le dos, sa main dégarnie de son hamburger massant ses lèvres sévèrement entaillées. Son regard chargé d’incompréhension navigua de droite à gauche, constatant l’horrible meurtre de sa commande répandu au sol, puis il trouva enfin la responsable. La garce qui se tenait là, au-dessus de lui.
Elle était là. Cette fourbe qui l’avait assailli en traître.

Alors qu’il se massait encore sous l’effet d’une intense douleur, le regard de Scott s’assombrit et il n’eut qu’une seule réaction.


Il éclata de rire.



Fin pour Scott, suite dans un topic à part !


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Hailey Spalding
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Sam 13 Oct - 11:48

Hailey Spalding
Plus la course défilait et plus j’avais le sentiment que ce n’était pas une course mais un entraînement commando. Soit l’organisation avait été confiée à un militaire soit à un fan du militaire. Entre les cordes, la baignade, le jeu d’équilibriste… Il n’y avait pas grand-chose pouvant être fait aisément sans un minimum d’entraînement et d’assistance. Parfait pour obliger la collaboration mais atroce physiquement. La fin approchait et on pouvait le sentir : ce n’était plus une course mais une horde de zombies grognant, soufflant et pestant qui avançait. C’est l’image la plus proche qui peut me venir pour évoquer l’état d’épuisement dans lequel nous étions.

L’obstacle 8 c’était le jeu du filet et du toboggan… Ca sentait la piscine à plein nez alors je grimpai les barreaux de l’échelle puis m’élançai sur le filet, à quatre pattes en regardant devant moi. Pas question de regarder en bas, y a rien de mieux pour finir au sol mode soupe. Après cela c’était la glissade dans le cylindre de l’enfer et un bon bain glacé. Ah… J’aurais bien pris le temps de me débarbouiller ou plutôt me défariner un peu mais déjà le boulet de canon suivant arrivé -dans ces jeux-là, personne ne laisse le temps à personne de dégager du bassin- alors je remontai à la surface et me dirigeai vers la berge, utiliser le filet pour remonter une butte tout en évitant ceux qui trainaient un peu trop. Difficile d’aider quelqu’un là… Oh bien sûr il y avait bien un type qui se faisait emporter par le service médical mais mes talents dans le domaine qui se limitent en gros à utiliser du désinfectant et de jolis sparadraps me dirent « oust, avance ». J’aurais été inutile alors autant finir cette fichue course.

L’obstacle 9 portait bien son chiffre diabolique : l’on était face à la neuvième porte version tuyau ! Les gros culs : s’abstenir. C’était partie pour ramper avec élégance mais rien de méchant au final : mon semblant de sac devant moi et j’avançai en me limant doucement mais surement les genoux. Evidemment : sortie dans la boue. Qui avez cru que s’en était fini après ce bon bain ? A part moi je veux dire… Et puis il y eut l’obstacle 10…. Autant dire que c’était une paille dans le pied des survivants. Sauter des obstacles après ce que l’on venait de vire n’avait rien d’aisé et pourtant nous sautions sans en faire tout un foin avant de découvrir des cotons-tiges de combat. Sauf que là le but ce n’était pas de curer l’oreille de son voisin mais de l’envoyer au sol. Je ramassai une tige abandonnée et me jetai d’une manière moyennement fair-play sur un homme, un militaire que je prenais une joie de dégager d’un grand coup dans les côtes suivie d’un second sur les épaules. Je n’y étais pas allée de main morte mais bon pourquoi chercher à perdre si près du but en étant douce et aimable ? Le but de l’épreuve ce n’était pas de se faire un câlin. Puis les portes de la Jérusalem Céleste s’ouvrirent devant les survivants : stand de boissons, coin pour se débarbouiller, odeur d’huile et de fritte grasse… Le Paradis, c’était certain ! Nous étions tous morts y avait pas d’autres solutions !

Ah non… C’était l’enfer en fait ! Curtis se dirige vers moi… Pourquoi ? Qu’est-ce que j’ai fait encore ? Ah tiens il félicite les gens maintenant… Pour le sauvetage dans la rivière… J’avais presque envie de lui répondre qu’il aurait pu donner une bouée couincouin à ceux qui savaient pas nager mais je m’en suis abstenue. Autant éviter les pompes et supporter l’accolade musclée et la tape sur l’épaule. C’était le moment le plus bizarre de la journée. Après mettre un peu décrassé, je filai entre les différents stands : eau, burger, fritte, pain d’épice et chocolat, rien ne m’échappait. Et puis il y avait le spectacle que donnait quelques dingos sur une piste de dance-floor… C’était pas pour moi ça.

A la fin de la journée, les jumpers revinrent pour les navettes de retour et j’embarquai dans l’une des premières. Je commençai à trouver désagréable ma tenue ratée et involontaire de bitch. Demain serait le jour des courbatures et de la fatigue mais aussi celui où l’on se demandera si l’on avait bien fait de participer. L’ambiance n’était pas mauvaise mais sans doute trop sportive, ça manquait d’activités plus reposantes pour les amateurs de fauteuil. Toutefois ce genre d’évènements est censé forcer les gens à sortir de leurs petits cocons et le challenge avait plutôt l’air réussi.




FIN POUR HAILEY - SUITE AILLEURS SI DEMANDEE

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Sam 13 Oct - 17:22

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La suite des festivités c'était un filet à grimper, pour aider mes collègues je m'accrochais dessous en tirant pour le rendre plus rigide. J'eu bien quelques coups de pieds involontaires sur les doigts mais dans l'ensemble ce fut tranquille. Je conseillait aux participants d'emprunter le tube de sortie en mettant les jambes en avant, comme ça on gérait mieux l'entrée dans l'eau. Une fois le gros des retardataires passé, je suis grimper sur le filet à mon tour et assez aisément suis rentré dans le tube pour être bien réveillé par la froidure de l'eau. J'en profitais pour me nettoyer un peu puis ressortit et grimpait sur le mur de filets.

Les tubes à ramper la, c'était simple donc j'entrais sans m'inquiéter : les membres de mon groupe sauraient se débrouiller sans mal. tout le monde est sorti pour la course qui se transforma en saut de haies. A part attendre une fois mon parcours fini je ne pouvait pas grand chose pour aider. On aurait pu se dire que c'était fini mais non, on devait encore se battre à coup de bâton de combat issue de Ninja Warrior, où étaient les cameras de télé ? Là mes petits retardataires ne se sentaient pas capable de s'en sortir. Je m'offrit de jouer les champions de justice et me battre au nom de celui ou celle qui le demanderait. A chaque victoire un de ces gens qui m'aurait donné procuration, passerait comme victorieux et en aurait fini de ces épreuves. J'ai fait le gladiateur pendant dix rounds, en gagnant à chaque fois, même si des fois je ne dois qu'a ma résistance de n'avoir pas échouer. Mais bien vite personne n'osa se présenter contre moi alors du coup je laissait mes copains s'affronter entre eux pour se départager.

Enfin ce fut la fin ! J'en avais plein le cul ! Mes assistés me soulevèrent du sol pour me remercier en me faisant une haie d'honneur puis, comme ils étaient crevés, ils lâchèrent d'un coup et on se retrouva tous par terre. Heureusement je ne tombais pas de haut et sur le dos rebondi de quelques geeks. On s'est marrer : la fatigue et on est allez manger nos frites et nos burgers, je préfères ceux qu'ont fait sur place au mess, ce goût ne m'avait pas manqué, mais ça faisait du bien, surtout a certains des gars de mon groupe. La foule se clairsemait, certains avaient encore assez d'énergie pour gigoter sur le dancefloor (des oranges surtout !), moi j'étais trempé et j'avais mon compte de fréquentation de mes semblables, je suis donc rentré dans les premiers dès la mise en place des navettes de Jumpers.

Je suis rentré dans mes quartiers, jeté mes fringues dans un coin (demain le ménage !) et à la douche ! Puis dodo ! C'est crevant la solidarité !






Fin pour Aiden Ford sauf si demande particulière




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Sam 13 Oct - 17:38

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[MJ 29] Les Illuminés d'Atlantis
Avec les membres d'Atlantis


Notre groupe continua son chemin sans trop d’encombres jusqu'à croiser Aiden. Thyra le percuta de plein fouet, et le bouscula. Avant le prochain obstacle, nous dépassons un duo d'individus occupés à faire des pompes sur le regard d'un membre du staff. Je soupire gravement en constatant le prochain obstacle, me maudissant d'avoir voulu participer à cet horrible événement. Pourquoi diable étais-je ici ?! J'attrape un sac qui semblait être d'un poids acceptable avant de partie à la suite de Thyra. Comme elle, le chemin me semblait interminable, irréalisable. Je fus bien contente de m'en débarrasser à la fin du parcours.

L'obstacle 5 se trouve être une rivière d'eau froid, idéal pour se décrasser un peu. L'eau froide m'indiffère un peu, étant habituée aux températures de la Norvège. À la nage, je suis toujours fidèlement Thyra dans les courants sous-marins. Après une plongée assez compliquée, je remonte à l'air juste après Thyra, qui se fait quelque peu couler par un individu. La personne et son groupe riaient comme des ânes tandis que je leur lançais un regard terrifiant, gravant leurs visages dans ma mémoire. Il y aura vengeance.

L'obstacle suivant nécessite l'aide de Phil pour être mené à bien. Je glissais à cause de la boue, mais je finis tout de même par franchir cet obstacle. J'entendis nettement l'échange entre Phil et un autre homme l'ayant aidé de manière indélicate. Je souriais d'un air fier avant de tendre la main à Phil afin de l'aider à son tour avec l'obstacle. Nora comprenait aisément irritation de l'autre technicien, car effectivement, des baffes se perdaient. L'obstacle suivant est certainement le moins horrible, nous laissant le loisir de ralentir le rythme. Heureusement, j'avais au préalable retiré une partie de la boue en frottant mes semelles sur quelques pierres qui traînaient. Thyra avait clairement du mal, mais de mon côté tout allait relativement bien. À la fin de l'obstacle une jeune femme que j'avais déjà rencontrée me tendit la main pour m'aider. J'acceptais donc l'aide de Kalinda.

Nous continuons notre route en fin de peloton jusqu'à l'obstacle 8, où Phil se fit casser le nez. Les membres du staff l'évacuèrent sous le yeux choqués. Quant à l'obstacle suivant, un certain Scott nous bloqua la voie, car celui-ci était trop large pour les tuyaux. Obstacle 10, les risques sont toujours présents, notamment lorsqu'un participant chute devant moi, et non loin d'Aiden. Fort heureusement, je ne perdais pas mon équilibre et continuais ce dernier obstacle sans faillir.

Je rejoignis la ligne d'arrivée accompagnée de mon petit groupe, soulagée d'en avoir enfin terminé.






code by FRIMELDA



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Sam 13 Oct - 20:28

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Après le cul en l'air sur le muret merdique, me voila en train de galérer dans un filet suspendu ! En vrai, ca me fait rire au point d'en avoir un fou rire. Seule dedans c'est une chose, mais quand on est plusieurs à vouloir traverser c'est une véritable épreuve d'adresse ! Je me brule la peau sur les jambes en glissant mon pied à travers mais bon, rien de grave, c'est trop drôle !

Je retourne dans l'eau après ça, avec entrain bien entendu avant de remonter par un autre filet. Je n'en peux plus ! J'ai les muscles en compote ! Je bouscule des gens sans vraiment faire attention, je suis essoufflée et complètement à l'ouest (expression française qui signifie être à la ramasse... euh... être à la traine).

Après cela, nous voila obligé de ramper dans un tube tout juste assez large.... euh non pour les filles ca va en fait. Mais c'est vrai qu'en regardant ce militaire les mains attachées entrer dedans, j'ai comme l'impression qu'il touche un peu trop les bords lui.... bon, on tente le coup quand même. J'invite Nora à passer devant moi en la rassurant qu'au pire, je pourrai la pousser si besoin avant de me mettre à genou à mon tour. Oula, c'est sombre et respirer n'est franchement pas évident. Qu'importe.

« HE HO !!!!!! POUSSEZ MOI AU CUL SI VOUS VOULEZ QUE CA BOUGE, BORDEL !!!!! »

Pourquoi ca crie ? C'est surement parce que mon instinct avait raison, ce fameux militaire est resté bloqué comme un gros con.... euh pardon c'est sortit tout seul. En même temps, vu comment ils nous remercie pour l'avoir aidé, il mérite son nouveau surnom ! Je ne l'oublierai pas celui ci non plus ! Nora est en train de le pousser petit à petit en prenant appuie sur moi ! J'ai la semelle des basket imprimée à vie sur moi !

Une fois sorti de ce tunnel infernal, j'ai envie de pleurer... je dois prendre de l'élan et faire la gazelle pour bondir par dessus un truc plein de boue, de la paille, des trucs et des machins... bref, c'est la fin de ma vie ? " OH GALOP THYRA !" Ah, ca c'est la voix de Pedge qui me booste dans mon inconscient. J'ai toujours de l'énergie, mais un peu moins de muscle, alors les obstacles me paraissent énormes ! A mon rythme j'effectue mon parcours et tant bien que mal, je parviens à ce qui semble l'ultime épreuve.

Des cotons tiges géants ! Ils connaissent fort boyard les organisateurs ? Bon allé, j'en prends un prête à en découdre fermement et.... finalement je n'ai pas envie de raconter cet instant pénible.... je préfère passer directement au moment où je suis en train d'engloutir du pain d'épice.... j'en ai plein la bouche... sans parler des fruits secs et des jus de fruits qui sont pour moi comme une fontaine de jouvence. Je ne suis pas passée très loin de la syncope... j'suis sure ! Encore quelque sucrerie et ca devrait aller bien. Si Mikkel me voit, c'est la honte assurée, d'ailleurs, je suis sure qu'il ne me reconnaitra pas. J'ai pas très envie que Matt me voit aussi, il va se moquer de moi jusqu'à la fin de mes jours.

En tout cas, c'était une belle matinée, avec une bonne ambiance globale, je suis contente d'y avoir participé et vivement ma douche !

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Lun 15 Oct - 15:25

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Phil continua sa route. Cette fichue épreuve d'équilibre lui avait permis de souffler quelque peu, mais l'eau s'était infiltré encore davantage dans ses chaussures rendant ses pieds quelques peu fripés comme la peau d'un résident de maison de retraite.

Le technicien espérait quand même que ça allait finir. Son dos était courbaturé, ses bras étaient emplis de crampes, et ses genoux lui donnaient l’impression qu'il allaient se casser en deux au niveau de l'articulation.

Néanmoins, sa petite mésaventure avec l’espèce de gorille sous développé l'avait en quelque sorte requinqué. Rien de mieux que la rage ou la colère pour trouver les ressources. Phil trouva pendant quelques minutes un nouveau souffle et parvint relativement vite au prochain obstacle.

Prenant quelques instants pour se reposer et examiner la situation. Phil reprit son souffle et avança en direction du machin à cordes. C'était assez compliqué d'avancer dans ce foutu filet toutefois. Phil avait l'impression d'être un bébé avec un costume de sumo. Un vrai bilboquet sur pattes. Soudain, un coude lui atterrit dans le nez sans qu'il l'ait vu venir. Le noir le recouvrit et Phil tomba dans l'inconscience.....


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Atlantis
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