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Premiers pas sur Atlantis

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Jeu 23 Aoû - 12:31

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Chronologie 04 août, lendemain du rp "Traquée"
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Emilia Zein’ Eidolas



L'esprit d’Emilia la ramena peu à peu vers une phase de conscience. Elle se trouvait sur quelque chose de merveilleusement confortable qui lui donnait envie de replonger dans le sommeil. Depuis combien de temps n’avait-elle pas bénéficié d’un tel matelas ? Sa hutte était déjà rudimentaire lorsqu’elle dormait dans ce village près des ruines mais après ç’avait été pire. Après…

L’image des wraiths se greffa peu à peu à son esprit, puis les tous derniers évènements. Prise d’un soudain excès de panique, Emilia ouvrit grand les yeux et se redressa violemment sur son lit mais quelque chose l’empêcha de bouger les bras avec un tintement métallique. Des menottes d’un côté, une perfusion de l’autre… Il lui fallut quelques instants pour réunir ses esprits et analyser la situation. Elle était sans nul doute dans une chambre d’hôpital, très sobre. Un mince filet de lumière filtrait des volets à moitié fermés, peut-être était-ce le Crépuscule… ou bien l’aurore. La blondinette se força au calme : on lui avait pris ses affaires, ses vêtements, sa montre… son gant. Si les Atlantes avaient entendu parler de la Gaëllie ils avaient facilement pu identifier le symbole sur sa main, représentatif de sa nation. Elle se prit toutefois à espérer que ces hôtes ne sachent pas lire la langue des Sages car l’inscription de son tatouage risquait de soulever des questions.

Les Atlantes avaient donc fait le choix de lui venir en aide… elle devait probablement leur en être reconnaissante mais elle n’était guère rassurée. Après tout, les informations dont elle disposait sur ce peuple étaient plus que limitées et elle n’avait aucune d’idée du sort réservé aux courreurs après avoir été soignés. Était-elle une invitée ou un otage ? Son petit doigt lui soufflait qu’elle en saurait bientôt plus à ce sujet. La paire de menottes révélait de la méfiance mais pas nécessairement de la cruauté, elle ne serait fixée qu’en parlant avec ses hôtes.
Elle se contorsionna pour tenter d’atteindre son dos avec la main qui n’avait pas été attachée sans arracher la perfusion. Un pansement… comme elle s’en doutait, le traceur lui avait été retiré. L’intense soulagement qu’elle ressentait était amoindri par l’idée de se retrouver aux mains d’un peuple dont elle ignorait tout. Ne s’était-elle pas débarrassée d’une terrible menace pour sauter à pieds joints dans quelques chose d’encore pire ? A sa gauche, les appareils ronronnaient et l’électrocardiogramme faisait apparaître les pulsations régulières de son cœur. Trop régulières. Elle avait toujours eut une tension largement supérieure à la moyenne du fait de l’activité intense de certaines parties de son cerveau, ce n’était pas un problème de santé mais une régulation de son corps pour s’adapter à sa différence. Les atlantes avaient pu interpréter cela comme une conséquence de sa longue course, en revanche, elle espérait qu’ils n’avaient pas poussé plus loin les analyses de son cerveau en cherchant d’éventuelles lésions provoquées par le traumatisme crânien. Elle se rassura en songeant que l’activité de ce dernier devait être réduite pendant sa phase d’inconscience, mais ils risquaient d’avoir une drôle de surprise s’ils lui faisaient passer de nouveaux examens maintenant qu’elle était réveillée. Il faudrait qu’elle s’assure que cela n’arrive pas, il suffisait de voir la réaction du Bienveillant pour savoir que ces gens n’étaient probablement pas prêts à se confronter à ce qu’elle était.
Sa tête avait été bandée, son corps pansé à différents endroits et elle était propre. La zeïn s’efforça de ne pas penser à celui ou celle qui s’était occupée de sa toilette et de la changer pendant qu’elle dormait, c’était gênant. En tout cas s’ils avaient pris le temps de la soigner aussi minutieusement c’est qu’ils n’avaient pas l’intention de lui faire du mal… pas tout de suite en tout cas. Ses yeux se posèrent à nouveau sur sa perfusion et elle se demanda le genre de produits qui se trouvaient là-dedans. Des antalgiques certainement, peut-être des nutriments… cela entravait ses mouvements mais elle se doutait qu’il n’aurait pas été dans son intérêt de tout arracher.

Ses affaires avaient dû être fouillées… qu’avaient-ils pu trouver dans les poches de ses vêtements ? Des champignons coupés en longues lamelles qui faisaient office de fumingènes en brulant, de la poudre dans un sachet, quelques plantes, un briquet… rien de compromettant. La fiole de poudre de lapis arcus qu’elle portait autour du cou avait peut-être d’avantage attiré leur attention. Une fois le pendentif en verre dégagé de sa gaine de cuire, une vive lumière s’en dégageait, générée par le minerai raffiné contenu à l’intérieur. Elle ne possédait pratiquement plus rien de ce qu’elle avait emporté d’Orzan puisque la sélection des wraiths avait eu lieu la nuit dans le village, ses affaires étaient restées sur place dans sa hutte. La montre, la fiole de lapis arcus et son gant étaient d’origine, pour le reste il s’agissait de matériaux récupérés sur diverses planètes ou troqués avec des gens. De toute façon, son sac à dos était surement resté en arrière, à l’instar du pistolet qu’elle avait réussi à dérober à un wraith.

Ses yeux se posèrent sur la caméra accrochée sur un mur qu’elle contempla quelques instants d’un air neutre, puis cherchèrent la lumière en se tournant vers la fenêtre. Elle ne pouvait pas se lever et regarder ce qu’il y avait à l’extérieur et elle ignorait où se trouvait l’interrupteur pour éclairer la pièce. Elle se serait bien volontiers rallongée pour profiter du matelas qui, malgré son étroitesse se révélait confortable, et glaner quelques heures de sommeil supplémentaires mais son inquiétude lui dictait de rester consciente pour se préparer au mieux à faire face à la suite. C’était probablement stupide, rien ne lui disait que quelqu’un allait débarquer dans les trente prochaines minutes, mais ça la rassurait. Dans l’expectative d’une attente qui risquait de se révéler longue, la belle replia ses jambes pour les mettre en tailleur du mieux qu’elle put et s’efforça de chercher l’apaisement en formulant une prière silencieuse aux Sages et en se réfugiant dans la méditation.

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Mer 29 Aoû - 11:23

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Alexander / Isia





Une nouvelle arrivante... du moins une nouvelle victime des Wraiths était arrivée la veille. Isia avait encore fait des merveilles pour intervenir sur place et retirer un implant. Parfois Alexander se demandait si Atlantis n'avait pas aussi comme fonction celle d'un refuge pour tous les coureurs qui croisaient le chemin des Atlantes. La place ne manquait pas, surtout quand quatre mois avant, ils avaient perdu un important effectif, qui allaient s'équilibrer dans les mois à venir malgré quelques nouveaux renforts. Mais on ne retrouve pas des scientifiques ou des civils aux compétences élitistes aussi facilement. Cela était la même chose pour les militaires normalement jugé sur un point précis : leur capacité à être très bon dans un domaine. Certaines mutations venaient du SGC ou des croiseurs interstellaires mais bons, on ne renouvelle pas un effectif humain comme on fait pousser des graines d'haricots !

La doctoresse était donc partie la veille sur une planète de replis, sans population où elle avait pu installer son hôpital de campagne pour retirer l'implant d'une jeune femme inconnue. L'équipe réduite de Liam Sandon et Naalem Lays l'avait rejoint. Il était évident qu'il ne fallait pas rester sur la même planète pour l'opération, surtout après avoir tué trois Wraiths qui semblaient en pleine traquent. La jeune femme était inconsciente et complètement fatigué en plus d'être blessée. La doctoresse avait fait vite et commençait à avoir la main pour retirer les implants. Puis tout ce petit monde était rentré sagement sur la cité, alors qu'une autre équipe partait chercher les corps ou les plaques des deux militaires décédés.

Alexander avait reçu dans ce bureau les deux jeunes hommes se surprenant de la narration très détaillé de ce Naalem... il aurait fait un bon compteur et Hoffman déplorait que les Wraiths ont tué deux militaires dont un officier. C'est le risque en venant ici d'y laisser sa vie, mais l'anglais commençait à en avoir un tantinet marre des décès surtout depuis mai qui marquait fortement les esprits. Et il n'y avait pas à croire, trouvé une raison sur le pourquoi du comment de chaque mort était long et redondant. Il craignait, qu'un jour des familles décidées de fouiller et de taper des scandales. Faut dire que les américains, un peu trop alimenté par leur films et leurs lois ou tout était possible, aimaient bien emmerder le monde. Et on ne pouvait pas blâmer le choix d'une famille détruite par le chagrin de vouloir la vérité. Mais par chance, personne n'avait encore trouvé le courage ou même la suspicion pour venir fouiller.

Enfin bref, Naalem et Liam avaient été tous deux très narratifs et aucune des deux n'avaient avoué avoir fait un repas qui file la diarrhée aux militaires, ce détails ne semblait pas important et en conséquence l'anglais ne le sus pas. Et tant mieux pour le matricule des deux loustiques.

Ainsi le lendemain, après s'être acquitté la veille et le restant de la journée des démarches administratives et d'être en accord avec les deux autres membres du CODIR, Hoffman se rendit à l'infirmerie. Isia l'avait contactée voyant que la patiente s'était éveillée depuis plus d'une demi-heure.

Comme à son habitude Harry suivit son maître, mais il n'était pas question que le matou vienne rendre visite à une pégasienne qui ne savait surement pas ce qu'était un chat et puis ce n'est pas très hygiénique. Il avait bien un endroit où il était interdit (sauf exception) c'est l'infirmerie. Alors, le minet se retrouva pour son plus grand bonheur dans le bureau de son humaine favorite : Erin !

A peine eut-il franchit le hall qu'une grande blonde lui chopa le bras pour l'entraîner dans son bureau. Isia et sa manière de faire... elle a ce culot de prendre ce qui l'intéresse avec ou sans le consentement d'autrui. Ainsi, il fut traîné (en râlant pour la forme, mais de toute façon, il était habitué aux frasques de la belle... il ne s'en formalisait plus) dans l'office de la jeune femme qui sentait cette odeur habituelle de café vanille à croire que les murs en étaient imbibés ! Ou qu'elle en consommait un peu trop tout simplement ! oui c'est surement ça ! Le café n'est pas très bon pour l'activité déjà un peu trop volubile de la seconde responsable du pôle médicale ! De toute manière le café c'est le mal selon Hoffman qui ne supportait ni l'odeur ni le goût du breuvage le plus populaire terrien !

« Bonjour Harley ! Vu ton empressement c’est que tu as beaucoup à me dire ? » lâcha t'il laconiquement, remettant en place sa veste de costard bleu marin. Il était toujours élégant et raffiné dans son accoutrement. Il prit place en face du bureau de la chirurgienne croisant les jambes souplement. Quant à Isia elle avait sautillé signe de sa bonne humeur du jour sur sa chaise de bureau roulante, s'y jetant telle une enfant en croisant les jambes à son tour. Même dans sa bonne humeur un peu gamine elle restait assez fatale comme femme. Et elle prit ses lunettes pour écran qu'elle visa sur son nez, laissant son regard passé au-dessus d'un air de maîtresse de porno ! Alexander leva un sourcil intrigué... elle avait des lunettes maintenant ? Ou à qui elle les avait piquées ?

« Qu’avez nous inspecteur ?» Il avait pensé directement à une allusion sexuelle, puisque c’est Isia qu’il en face de lui, mais il préférait la frustrer avec une autre référence.
« Tu en penses quoi ? » Dit-elle en minaudant d’une manière exagérée. Oui elle est en forme et c’est généralement mauvais signe pour la santé mentale des autres humains. Surtout quand elle était en mode joueuse et il mettrait à parier qu’elle couvrait un quart d’heure de folie qui ne demandait qu’à exploser. Et même s’il aimait bien la taquiner il était dans l’optique de rester pro et d’enchainer sur la coureuse … mais bon, il sentait que cela allait dégénérer sous peu. Parfois, il préférait l’avoir de mauvais poil, au moins elle allait droit au but !

« Que tu vas faire des heureux si tu te reconvertis dans se domaine ! » dit-il avec un rictus malin.
« Ah ! Mais quel domaine !! Gros pervers ! » Et voilà une pièce dans la machine et elle vous chante la musique !
« Le secrétariat… » dit-il d’un air dépité, oui il jouait bien la comédie.
« Mouai… genre tu n’as pas pensé à un truc porno ? » Elle soupira d’un air déçu, avant de se pencher sur son bureau en plissant des yeux…
« J’ai dû louper mon regard langoureux ! » Alexander lui fis un rictus carnassier en réponse pour la provoquer un peu, ce qui la fit réagir immédiatement !
« HAHA ! A moins que ta secrétaire te regarde comme ça ? JE LE SAVAIS ! Toutes des cochonnes les secrétaires ! »
Alexander leva les yeux au ciel, se retenant de rire sur l’extravagance de son amie. Parfois, il se demandait si elle n’avait pas des casses en moins ou un peu trop remplis dans le domaine : cul.
« Rhooo fait pas ta none ! Je te rappel qu’Erin est ma meilleur amie ! » Et allé voilà l’allusion sur la vie sexuelle… il fallait vraiment qu’il dise a Erin de.. oh et puis non, Isia attendait que ça pour le chambrer, elle savait très bien qu’il était frileux a parler de lui et qu’il protégeait beaucoup sa vie privée. Il haussa les épaules refusant de lui faire le plaisir de se vexer ou de rentrer dans son petit jeu.

« Et je ne veux surtout pas savoir ce qu’elle te raconte ! »
« Si tu savais… mais sérieusement je fais secrétaire ? » ah changement de sujet !
« Non, tu fais maîtresse d’école de film pour adulte ! »
« Je me disais aussi…c’est ce que j’ai sorti à l’ophtalmo avant qu’il ne devienne rouge comme une pivoine ! Mais bon… pour draguer mon ordinateur ça ira bien avant que son écran me trucide les yeux ! » le pauvre homme avait dû être dans tous ces état ! Isia adorait un peu trop chambouler les hommes ou même les femmes. Et la journée allait être fort amusante pour elle, qui semblait aussi excité qu’une puce ! Alexander plaignait déjà le pauvre Dale et tout le personnel médicale !
« Tu as le vu qui baisse … la légende va s’effriter… »
« NON ! C’est pour la fatigue oculaire ! Les écrans c’est le malllll. Et toi aussi tu en as ! Donc … donc… donc voilà. J’ai oublié ma vanne. » Elle soupira se mettant une mains sur la joue.

« Je ne dirais rien. » elle lui lança un regard faussement furibond, pusiqu’elle avait compris l’allusion sur ses cheveux blond. « Bon et sinon pour notre affaire ? »
« Je viens de recevoir les premiers résultats sanguins de notre coureuse des rocheuses ! » Elle lui tendit plusieurs feuilles de bilan sanguin fait la veille et comme souvent, ce genre de résultats ne parle qu’aux médecins, qui savaient interpréter avec justesse et précision tous ces taux ? En conséquence Alexander prit par principe les feuilles les parcourant avant de relever la tête vers la belle blonde, attendant qu’elle s’exprime.
« Elle est en très bonne santé, malgré son errance … »
« Elle court depuis peu de temps alors ? »
« Pas suffisamment pour qu’elle soit carencée et trop mal en point. Elle a surement perdu du poids et son taux en fer est plus bas, signe qu’elle doit courir depuis quelques mois avec une nourriture pauvre et pas toujours présente. Elle est sainte de toute maladie qui pourrait nous contaminer. Comme tu me parlais de pierre qui volent et d’une potentielle technologie… »
« Supposition de monsieur Lays et affirmation de Monsieur Sandon »
Isia se mit à rire ironiquement….
« Monsieur Lays… ne lui donne pas cette importance. Bref qu’importe, il n’avait rien dans ses affaires personnelles qui pourrait justifier des pierres qui volent ou l’utilisation de la télékinésie via une technologie quelconque, elle n’a pas d’implant, juste un étrange symbole sur la main qui ressemble à de l’ancien. Je ne le parle pas, mais toi si, donc tu aviseras en la voyant. Conclusion monsieur Layyyyyyss est surement un peu trop soumit aux drogues ! »
« Sérieusement ? »
« Non je n’en sais rien. » Alexander soupira un peu.
« Bien. Tu as fait d’autre examens pendant son inconsciences me semble ? »
« Oui. Un IRM. Son activité cérébrale semble véritablement plus élevée que la moyenne même quand elle dort. J’ai dû lui ajouter plusieurs compléments sucrés pour alimenter son cerveau qui consomme énormément. Pour un terrien, j’aurais trouver cela anormal, mais elle reste une humaine d’un autre monde, soumis à d’autre élément d‘évolution que nous. Son activité cérébrale n’a pas diminué depuis qu’elle est arrivée, et elle semble parfaitement normale. Nous verrons ce que donne la suite des analyses sanguines. »
« Bien. Tu as appris son patronyme ? »
« Non, donc je l’ai renommée en attendant qu’on sache comment elle se nomme. Les deux lumières n’ont pas été fichus de savoir. C’est la base des politesses…. Alala ! »
Alexander leva les yeux vers le haut de la feuille où était marqué le nom de la patiente… c’est une blague ? Cela le fit sourire légèrement, Isia avait de l’humour et s’était subtile.
« Jean Grey… je pense pas qu’elle ait la référence sur le Phoenix des X-men et j’espère qu’elle n’a pas un côté machiavélique ! » cela l’avait toujours étonné qu’on marque Jean et non Jeanne. La joie des américains et de leurs étranges patronymes…
« S’était ça ou le professeur Xavier. Mais elle n’est pas en fauteuil. »
« Ce n’est pas non plus un homme. »
« Un simple détail ça ! Bon voilà, je te tiens au courant. Je t’emmène à sa chambre, je fais quelques vérifications et je te la laisse pour toi tout seul mon coquin ! »
Alexander roula des yeux
« Oh fait pas cette tête ! Après une douche c’est une femme potable ! »
« Quelle chance d’entendre ça. Tu ne veux pas la mettre sur une échelle pendant que tu es ? » dit-il cyniquement, il se fichait bien de savoir si elle était belle ou non. Ce n’est pas pour ça qu’on garde quelqu’un. Mais bon… il ne faut pas oublié qu’on a la reine des prada en face !
« 6 ou 7 si elle se maquille bien sur 10 ! Elle n’est pas trop mal. »
« Je suis ravi de l’entendre ! »
« Je le sais bien ! Bon allé amène ton royal popotin ! Il faut que tu lises sa marque. Ça se trouve c’est une marque d’esclavage et on lui a retiré ses chaînes ! C’est trop mignon ! On est encore plus dans l’humanitaire ! » Elle se leva pour atteindre la porte de son bureau avec sur ses talons Alexander, qui considérait cette remarque au coin de la tête. Les marques peuvent être en effet celle de l’esclavage, cela ne serait pas déconnant. Ou une manière de se reconnaître entre clan ou rangs social.

Les deux jeunes gens arrivèrent vers la porte de la coureuse garder par deux militaires qu'ils saluèrent d'un signe de tête... sur le chemin ils avaient papoté enfin surtout Isia qui avait repris son masque professionnel, pour s'inquiéter de quelques éléments de santé et du chat tout en profitant d'avoir Alexander pour le tenir au courant de l'avancement de certaine de ses recherches qu'il suivait.

Machinalement et comme toujours Isia frappa à la porte pour prévenir d'une visite et pénétra dans la chambre qui était plongée dans la pénombre. Elle prit la télécommande murale pour ouvrir les volets qui laissaient échapper une lumière douce d'une fin d'après-midi et de ce beau soleil qui se reflétait sur l'océan infini. Elle regarda Alexander le laissant se présenter. Hiérarchie oblige et même ça, elle le respectait. Pour une raison simple : si elle ne la respectait pas, elle ne pourrait pas demander d'être respecté et obéissance à ses subordonnés.

L'anglais s'avançait vers le lit de cette chambre incroyablement vide. Faut dire que par mesure de sécurité il était plus préférable qu'elle ne possède que le strict nécessaire. Elle avait cependant une fleur sur la table de chevet. Une attention assez gentille du personnel médicale.

« Bonjour. Je suis Alexander Hoffman, second responsable de la cité d’Atlantis. » la voix de l’homme était agréable, un peu sombre mais c’est le timbre de sa celle-ci. Bien entendu son calme olympien était parfaitement perceptible dans cette voix et il n’avait rien d’agressif au contraire. Il observait la jeune femme se demandant ce qu’elle avait vécu avant et si cette marque sur la main était le symbole de son avilissement ou de sa domination pour ou sur un peuple. L’homme semblait neutre à l’égard de la jeune femme, quoique plutôt curieux et aimable comme le montrait ses airs maîtrisés sur son visage.

« Vous êtes sur celle-ci, dans une chambre de notre infirmerie. Le docteur Isia Taylor Laurence, ici présente, vous a retirer votre implant. » Des évidences quand on est observateurs mais cela était dit dans le seul but de la rassurer et d’affirmer ces hypothèses si elle en avait.

Isia lui fit un signe de mains tout en s’approchant à son tour.
« Bonjour. » Elle était tentée de dire « jean » mais elle se serait fait fusillé du regard par le RDA. Alors, elle vérifia les constantes vitales et changea la perfusion. Après elle retira certains bandages pour désinfecter les plaies et refaire les bandages en même temps. La jeune femme semblait calme, mais bouillonnante d’énergie et son regard pétillant était signe de malice. Elle respirait la bonne humeur. La jeune femme était comme toujours vêtue de sa longue blouse blanche entrouverte sur un haut rose pâle en soie et un pantalon ébène moulant en imitation cuir. Le bruit de ses chaussures à talons carrés en bois donnait une petite musique rythmé à chacun de ses mouvements.

Alexander toisa quelques seconde la main de la jeune femme emprisonnée dans une menotte puis releva son regard métallique dans les yeux de son interlocutrice. Contrairement à Isia il ne chercha pas à émettre de jugement sur son physique, elle était plutôt jolie mais cette impression ne l'intéressait pas vraiment. Si isia ne lui en avait pas parlée, cette information aurait été traité au même titre qu’elle soit blonde et de couleur blanche.
« Malgré la présence d’une menotte, vous n’êtes pas notre prisonnière. Comment vous nommez vous ?»

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Dim 2 Sep - 18:46

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Emilia Zein’ Eidolas


La porte s’ouvrit moins d’une heure après son réveil. Le temps avait été suffisamment long pour qu’Emilia ait le temps de revenir au calme par le biais d’une séance de méditation et elle se sentait prête à affronter ce qui devait suivre. Le problème des cultures étrangères c’est qu’un simple geste ou mot pouvait les vexer du fait du décalage interculturel. Elle allait donc devoir se montrer prudente et faire preuve d’habileté mais cela ne l’inquiétait guère, elle baignait littéralement dans l’art de la rhétorique depuis toujours, c’était la base de l’éducation de tout zeïn qui se respectait. Bon, elle n’était ni diplomate ni parfaitement au point sur les comportements à adopter quand on se retrouvait avec des étrangers même si elle avait été rapidement brieffée lorsqu’elle avait commencé à voyager sur d’autres planètes avec son expédition, mais son empathie pouvait commencer ces zones d’ombre.

Emilia ne bougea pas d’un pouce, toujours en tailleur et le dos bien droit. Son regard ne laissait transparaître aucune peur, elle se contentait d’observer avec curiosité les deux personnages qui venaient d’entrer afin de tirer des hypothèses sur leurs vêtements. Des habits sobres, aucune extravagance ou signe de richesse comme on pouvait en trouver chez ses concitoyens zeïns, mais une certaine recherche esthétique. La femme était probablement une scientifique, les blouses étaient un signe qui revenait fréquemment d’un monde à l’autre dans ce milieu. Etant donné les circonstances, elle l’imaginait appartenir au corps médical. L’homme en revanche l’intriguait d’avantage… un diplomate ou un responsable certainement.

Puis il se présenta, et elle sut qu’elle avait vu juste même si elle ne comprenait pas exactement son titre. Quelles charges et pouvoir avait un « second responsable de la cité d’Atlantis » ? S’agissait-il d’un vice-gouverneur ? Elle notait également le fait qu’il parlait de cité et non de nation… Atlantis était-elle une colonie ou bien cet homme n’avait en charge que l’administration d’une ville ? En ce cas, quel genre de système politique était mis en place par cette nation ? Monarchie, oligarchie, démocratie ? Elle avait noté l’absence de particule à son nom mais cela ne signifiait pas que la noblesse n’existait pas. Puis il lui présenta le docteur Taylor Laurence et elle détailla la femme qui avait définitivement mis un terme à sa course avec une lueur de respect dans les yeux.

-Bonjour, répondit-elle à son tour avec un sourire en regardant tour à tour les deux individus.
Elle la laissa faire ses manipulations en observant ses gestes avec curiosité, tentant d’obtenir des informations sur l’avancée technologique de ce peuple. Leur avance évidente sur les technologies spatiales ne signifiait pas qu’ils étaient meilleurs que les Gaëlliens sur tous les domaines.

Aucune de ces deux personnes ne lui était hostile, ce qui la rassurait. Alexander Hoffman paraissait désintéressé, un brin curieux, comme s’il s’agissait d’une routine. En était-ce une ? Combien de coureurs sauvaient-ils au juste ? Puis il lui avoua qu’elle n’était pas prisonnière en dépit des menottes… c’était un brin ironique quand même.

- En ce cas, puisqu’il semble désormais évident que je ne vais pas vous sauter à la gorge, ces menottes ne sont plus une nécessité… n’est-ce pas ? Demanda-t-elle d’un air un brin moqueur.

Elle avait vu le regard qu’il portait à son tatouage, ressentit sa curiosité, et regrettait que son empathie ne lui permette pas de lire dans les pensées ? Que pouvait-il bien s’imaginer à ce propos ?

- Votre soldat m’a fait comprendre que vous disposiez d’un droit de vie et de mort sur moi et qu’il était prêt à m’abattre sur le champ selon votre décision. Me voilà rassurée quant à votre choix, lança-t-elle calmement en plongeant ses yeux noisettes dans les siens.

Elle ne s’était pas présentée comme il le lui avait demandé, préférant le provoquer en évoquant un fait qui lui était resté en travers de la gorge. Le ressenti de ce dirigeant face à sa pique verbale allait lui en apprendre beaucoup sur les valeurs et les normes de ce peuple.



Alexander / Isia




Au premier mot de la jeune femme, l’homme eut un faible hochement de tête, continuant à l’observer comme pour lire en elle. Isia continuait ses manipulation, relevant de temps à autre sa tête vers Jean afin d’évaluer si elle lui faisait mal et puis elle se sentait observée. Quelques fois elle lui dessinait un rictus sur le coin de ses lèvres. Elle écoutait la conversation, esquissa un rictus moqueur quand le Phoenix décida de faire de l’ironie, son regard bleu se dirigea vers Alexander avec une lueur pétillante, comme pour lui dire « tiens prend ça ! ». Mais ça restait discret et dans le jeu. Elle aimait bien la provocation et il était au moins trois à la maîtriser, même si le RDA n’allait pas dans ce registre pour le moment.

L’homme soutenu le regard de la jeune femme dans son flegme habituel, ne se laissant nullement intimidé ou même déconcentré par la doctoresse qui semblait prendre un certain plaisir à cette ironie.
« Personnellement, elle n’a pas les dents suffisamment pointues pour me faire mal. Et elle est sage… » Cela était aussi de l’ironie. Elle sera un peu un bandage pour l’ajuster avant de se tourner et noter sur sa tablette ses observations. Emilia lança un regard amusé à la doctoresse. Elle aimait bien les gens qui avaient du répondant, ils étaient trop rares et pour cause, son statut de zeïn et d’Exception avait tendance à intimider son entourage. En réponse à ce regard Isia ouvrit les mains montrant la jeune femme : « La preuve ! »

« Je n’en doute pas. » répondit l’anglais à la doctoresse, avant de plonger son regard vers leur invité menotté. « Elles vous seront enlevées sous peu. » répondit l’homme simplement, avant de toiser le symbole une nouvelle fois se questionnant dessus, il devrait l’observer de plus près pour y trouver une signification avec de l’ancien ou une langue quelconque, enfin s’il voyait une traduction possible. Isia avait parlée de la langue lantienne, il devait avoir une raison, a moins que son peuple y trouve une certaine esthétique. Et généralement il en a toujours, il n’avait pas encore rencontré un peuple qui trouvait beau de se faire tatouer sans autre raisons que la décoration. Au contraire des terriens qui parfois décide de marquer leur peau car « c’est jolie ». En tout cas lui retirer les menottes serait un bon moyen de discuter de ce symbole. Chose qu’il comptait faire.

La voix de la jeune femme le tira de son observation curieuse, mais plus encore la réaction d’Isia. Celle-ci venait de tousser avec de grands yeux ouverts complètement décontenancée. Bref du grand Isia. Elle n’en revenait pas qu’il eut le culot de dire ce genre de phrase ! Ce gros bourrin des carpates ! Remarque vu son comportement chaotique et surtout dans l’intimidation ou dans la franchise exacerbée elle en était que moyennement étonnée. Mais bon, elle avait un avis assez simple de lui, l’ayant rencontré en mission sur Ovidae et il lui avait sauvé les miches plusieurs fois. Et en bonne chaotique elle savait reconnaître les élèves du désordre.

« Mais il est sérieux ? » Elle roula des yeux se tournant et marchant vers Alexander pour lui sortir doucement : « Et toi qui lui donnait du monsieur ! On aura tout vu ! ». Une pique auquel il ne répondit pas autrement que par un regard appuyé, il était en accord avec elle sur le comportement limite et peut digne d’être nommé gentleman. Elle secoua la tête avant de se replonger dans sa tablette et de faire un tour dans la salle voir d’autres appareils dans l’attente de d’autres résultats.

Alexander avait encaissé l’aveu de manière stoïque, secouant légèrement la tête signe de son désaccord. On aurait tout entendu dans la bouche des peuplades de cette galaxie, cela ne changeait pas de la terre avec sa richesse de comportement et de caractère. Naalem Lays avait été suffisamment intelligent pour lui omettre la situation et surtout ce genre de propos sinon cela aurait donné une toute autre discussion bien moins agréable pour le Loupias. Cet homme était imprévisible, le CODIR le savait et il aurait le droit à une petite remise en place sur le comportement à avoir et un cours de diplomatie, pour le peu que ça lui fasse quelque chose.

« Naalem lays n’est point un soldat d’Atlantis. Mais un scientifique. » technifique selon ces dires, mais il était rattaché au service ingénierie et donc des bleus même s’il touchait aussi le domaine des verts, il faudrait une double veste d’uniforme mais cela était un autre débat qui n’avait pas lieu d’être.

« Il est regrettable qu’il ait prit la liberté de vous faire croire que nous sommes juges et bourreaux sur les vies humaines de cette galaxie » Ils étaient bien en guerre avec les Geniis donc il ne pouvaient pas affirmer qu’ils ne tuaient que des Wraiths. En tout cas, elle n’avait pas répondu concernant son patronyme et elle ne semblait pas connaître Atlantis, sinon elle aurait très vite compris que Naalem prenait des libertés et cela ne correspondait pas à l’idéologie de la belle cité. La cité des merveilles et généralement vue comme pacifiste par beaucoup de peuple ou comme des sauveurs puisque poudrait le cul des Wraiths. Mais qu’importe.

Emilia Zein’ Eidolas


La réaction de ses deux interlocuteurs la surprit autant qu’elle la soulagea. Aussitôt elle sentit un pic de colère venant de la belle doctoresse et les paroles qui suivirent furent en parfaite adéquation avec les sentiments qui émanaient d’elle. L’impression était plus ténu du côté du responsable mais elle captait du mécontentement chez lui, à l’évidence ce Naalem Lays s’était permis des libertés qui ne plaisaient pas à ses supérieurs.

L’idée de se confier à ces personnes commençait à faire son bout de chemin dans son esprit. Il était encore trop tôt pour parler de confiance mais la perspective d’établir une alliance entre la Gaëllie et Atlantis devenait envisageable. Sous réserves que les atlantes se révélent aussi pacifistes que ces deux-là le lui disaient… en tout cas leur réaction parlait en ce sens.

D’un autre côté, la relation amicale entre le docteur et le chef était plus qu’évidente. Les rapports hiérarchiques semblaient sensiblement différents entre son peuple et celui-ci. Chez elle, les postes de commandement étaient confiés à des nobles qui mettaient souvent une distance naturelle avec le petit peuple, question de suprématie du sang.

Quelque chose la fit tiquer toutefois dans la réponse d’Alexander.

- Un scientifique qui attaque un wraith au corps à corps ? Je n’imagine pas la puissance de vos guerriers dans ce cas-là.

D’un autre côté, les atlantes étaient capables de tenir tête aux wraiths, leurs combattants devaient donc être exceptionnels. Etaient-ils adeptes de la manipulation génétique et de la bionique pour améliorer les performances des militaires, comme en Gaëllie ? Si c’était le cas, les deux nations étaient vraiment faites pour s’entendre.

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Dim 9 Sep - 18:26

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Alexander / Isia




Isia leva la tête vers la jeune femme, elle fourmillait et elle se sentait électrisé, elle avait envie de parler mais à la fois, elle devait se contenir pour rester professionnelle… Alexander ne s’était pas trompé, elle était en début de quart de folie comme les chats. A se demandé ce qu’elle avait fait la nuit dernière pour être aussi enthousiasme. Mais il en fallait généralement pas beaucoup à la doctoresse pour changer d’état d’âme aussi vite que de sous vêtement.

En tout cas, elle se mordilla la lèvre retenant une vacherie du style : oh oui ils sont puissants et bien droit ! Et je passe mon temps à les rafistoler ! Mais Alexander profitait de ce compliment sur les guerriers pour placer un pion : celui de la liberté et de la belle salade mélangée qu’est Atlantis.

« C’est l’avantage du multiculturel. » Il tourna les talons après s’être excusé, pour marcher vers la porte, l’ouvrant pour discuter avec quelques soldats afin de demandé les clés des menottes de la jeune femme et aussi donne d’autre ordres qu’on ne pouvait guère entendre au fond de la pièce.

Pendant ce même temps, Isia hocha la tête simplement, ouvrant un fichier avant de faire une petite moue. Elle n’avait pas le gène ATA. « Et sinon, comment se nomme notre belle au bois dormant ? A moins que vous préférez que je note sur votre dossier le nom que je vous ai choisi ? » S’il en avait bien une qui ne perdait pas le nord et qui avait une patience limitée c’est bien elle.

Pendant qu’Emilia était en train de réfléchir au sens des paroles du responsable et d’en déduire que Naalem était visiblement un étranger pour eux, la doctoresse l’interpella en faisant un nouveau trait d’humour. La princesse la regarda avec un air amusé.

- Et quel nom m’avez vous choisi ?
la jeune femme eut un large sourire, profitant qu’Alexander était en train de discuter pour placer sa trouvaille. « Jean Grey. Une super héroïne de livre et de film. » dit-elle, car si elle parle de comics la jeune femme ne pouvait pas savoir.
- Voilà qui semble flatteur. Et à quoi dois-je un tel surnom ? demanda la zeïn que le franc-parlé de son interlocutrice amusait toujours autant.

Isia lui fit un grand sourire avant de tourner la tête et de voir que le RDA était déjà revenu silencieusement auprès des deux jeunes femmes… il fronça les sourcils et en réponse elle lui fit un rictus innocent.
« Oh ! Quand papa m’autorisera à discuter avec ma nouvelle copine ! » Alexander roula un peu des yeux, mais quelle gamine ! Elle est intenable aujourd’hui. Mais bon au moins la jeune femme avait une image assez agréable des Atlantes peut-être mieux que celle de grand blond qui la menace de la tuer.

Enfin bon, l’anglais, déverrouilla les menottes qui tombèrent avant de les retirer et de les déposer sur la table de nuit.
« Isia ne manquera pas de vous l’expliquer plus tard. » Il était parfois bon d’attendre pour avoir des réponses, d’installer une confiance et de laisser l’autre évoquer son origine, elle semblait plutôt réticente, la majorité balançait tout de but en blanc. Cela traduisait d’une forme de méfiance et de peur pour son peuple. Et Alexander décida de ne pas trop la brusquer, s’il a du mal à donner son identité c’est pour une raison, et ils ne tarderaient pas à le découvrir surtout avec une Isia insistante. En tout cas, il profita de lui retirer son attache pour voir le symbole qui portait une inscription lantienne… « Enfant des dieux » rien que ça ? Elle était une prêtresse ? Une Élue ? Une sorte d’être semi divin pour son peuple ?
« Pour porter une telle marque vous devez être importante pour votre peuple. Est-ce pour cela que vous ne nous dites pas votre prénom ? » demanda t’il clairement. Il comptait bien demander à Isia si elle avait le gène, elle ne lui en avait pas parlé juste avant, elle ne devait pas avoir les résultats encore. Il serait étonnant qu’elle ait oubliée ce genre d’information.

D’amusement, l’expression d’Emilia vira à la méfiance face à la question d’Alexander qui avait profité du fait de la détacher pour examiner de plus près le dessin sur sa main.
- Qu’est-ce qui vous pensez cela ? Vous connaissez l’origine de ces symboles ?

« Il est écrit “Enfant des Dieux” sur votre main. »

Emilia avisa le responsable sans dissimuler sa surprise. Les personnes capables de lire la langue des Sages étaient tellement rares ! Il en faisait donc parti ? Mais elle n’eut gère le loisir de l’interroger que la doctoresse intervient.

« Je suppose que les Dieux sont les lantiens ? C’est dingue qu’ils aiment autant se prendre pour des divinités… Enfin tant que ce n’est pas des adorateurs Wraiths… moi je m’en tamponne ! » Elle soupira elle avait tendance à dire un peu trop son avis sur la question, mais bon, si elle était lantienne et que des bourseaux décide la vénérée elle ne dirait pas forcément non. ça doit être amusant de voir des gens croire en vous… peut être que cela donne des supers pouvoirs après tout !
L’homme tourna la tête vers Isia.
« Et en parlant de divinité... »
« Négatif. La loterie n’est pas favorable ! » Isia ferma sa tablette la rangeant dans sa blouse. Cette réponse, intrigua encore plus Alexander... une inscription lantienne mentionnant une appartenance aux “dieux” mais sans gène ATA… cela ne se tenait pas vraiment. Il garda pour lui le mot “étrange”, un véritable mystère, il reporta son attention sur la jeune femme pour voir sa réaction.
- Ne jugez pas trop hâtivement, répondit-elle sur un ton dur, toute trace d’amusement ayant définitivement déserté son visage. J’ignore qui sont ces lantiens et j’apprécierai que vous cessiez de parler de moi comme si j’étais absente. C’est quoi cette histoire de loterie ? Demanda-t-elle, agacée.

Bon elle avait fait mouche et l’anglais nota que le changement de ton confirmait la supposition lantienne, sinon pourquoi prendre un ton dur ? A moins qu’elle le prenne pour elle.
« Ah donc lantien ! Enfin, on donne beaucoup de réponse mine de rien, mais nous on a toujours pas l’essentiel. Donnant donnant. » Elle regarda Alexander, elle avait gaffée en diplomatie ? Faut dire qu’elle n’est pas très diplomate quand même. Ah bon ? Ah oui d’accord. « Bah quoi ? » Dit-elle d’un air innocent, mais elle avait bien compris le message, il suffisait de regarder le regard d’Hoffman, pour comprendre qu’elle allait devoir tenir son affreuse langue.
« Les lantiens sont le nom du peuple qui utilise la langue écrite sur votre main. Généralement, ils ont construit plusieurs bâtiments maintenant en ruines d’une technologie qui dépassent celle de la majorité des civilisations de cette planète. Vous êtes dans leur cité mademoiselle. »
« Enfin de leurs descendants ! » Précisa Isia en mettant ses mains dans les poches de sa blouse, elle y sortit une petite figurine de dragon blanc articulés et bleu … un jouet de kinder surprise… Naalem l’avait construit s’était la surprise de la demoiselle quand elle avait mangé les kinder… oui car ils bouffent des kinder surprise en mission lui et Sandon… on aurait tout vu. Et allez savoir pourquoi les deux hommes voulaient refiler cette merde a la coureuse / prêtresse enfant des dieux !

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Mer 12 Sep - 18:57

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Emilia Zein’ Eidolas


Si la princesse avait été un programme informatique alors la phrase « Emilia.exe a cessé de fonctionner » aurait été parfaitement adéquate pour décrire l’expression abasourdie que la jeune femme afficha.

- Ca… cela ne peut être vrai.

Et pourtant, Alexander Hoffman semblait parfaitement sûr de lui et cela ajoutait à son incrédulité.

- J’ai passé la moitié de ma vie à chercher un tel endroit, dit-elle en parcourant la chambre des yeux, considérant les lieux d’une toute nouvelle manière. Mais vous parlez des Sages à la troisième personne… qui êtes-vous donc ? Que sont devenus les Atlantes… les « lantiens » d’origine qui ont fondé cette cité ?

Si elle s’était montrée méfiante et réservée jusqu’à présent, l’excitation était désormais à la dominante. Ces gens, aussi mystérieux soient-ils, semblaient posséder des réponses à des questions qu’elle se posait depuis une éternité. Ils pouvaient bien se moquer de ses croyances s’ils voulaient mais s’ils disaient vrai, si Atlantis était une cité des Sages, alors elle allait forcer le destin et pousser les dirigeants des deux peuples à tisser des liens d’amitié. Il le fallait, elle ne permettrait pas qu’il en aille autrement ! Puis elle pensa au Bienveillant et à sa réaction démesurée face à ses pouvoirs. Comment se pouvait-il qu’un homme au courant de l'existence des Sages et vivant dans une ville érigée par ces derniers s’étonnent de voir quelqu’un exprimer le Don ? Etait-il un étranger comme Naalem Lays, un homme mal informé et de nature superstitieuse ou un peu trop pragmatique ?



Alexander / Isia




Que ça soit Alexander ou bien même Isia les deux Atlantes observaient paisiblement le beug du système Emilia. Isia avait un rictus fortement amusé sur les lèvres. Il était indéniable qu’elle trouvait la situation très ludique, elle trouvait toujours fascinant de voir le beug des esprits humains quand on leur sort que leur divinité est soit mortelle ou tout simplement ils sont sur une cité de légende.

La belle blonde haussa les épaules, si cela était bien vrai et c’est ainsi, juste à présent seul les terriens avaient la chance d’être les héritiers des anciens, même si certains pégasiens avaient la chance d’avoir dans leur génétique un gène ATA montrant que les anciens avaient aimé forniquer avec des humains non évolués. Ou simplement faire un peu génothérapie pour une obscure expérience.

Elle avait donc passée la moitié sa vie, qui avait l’air pour le moment assez courte (on ne va pas dire qu’elle a beaucoup de cheveux blancs) à chercher un temple ? Ou une cité divine
« Eh bien vous pouvez faire un vœux, vous l’avez trouvé. »

Une nouvelle fois elle posait des questions, mais elle ne répondait pas à la toute première, cela agaçait doucement mais surement Isia qui partait du principe qu’on devait aussi donner un peu de soi. Car là, en gros les Atlantes donnent tout et en échange ils n’ont rien comme souvent. Mais, elle ne pouvait pas se permettre de lancer encore une pique gratuite, même si l’anglais était un ami, il restait son supérieur et il était bien gentil de la supporter. Elle se sentait intenable et elle mourrait d‘envie d’emmerder quelqu’un. Pour contrôler son quart d’heure de folie inévitable, elle déposa le petit jouet kinder sur le ventre de la jeune femme.

« C’est votre surprise du Kinder, on m’a demandé de vous la donner. » Dit-elle simplement sous le regard curieux de l’homme qui était un peu étonné de constater que Liam ou Naalem (même si cela venait plus de Liam qui semblait plus bienveillant que le Loupias) avaient décidé de faire cette requête. Enfin qu’importe cela a le mérite d’être assez gentil…

« Et vous qui êtes-vous ? » demanda Alexander, qui était partis sur un échange aussi. Il n’était pas contre de lui répondre, mais quand elle aura fait à son tour un effort, puisque depuis le début cela ne va que dans un sens.

Emilia Zein’ Eidolas


Emilia sentait l’agacement du docteur à mesure qu’elle posait des questions. Était-ce ses interrogations qui lui posaient problème ? Non… elle critiquait le fait qu’elle-même ne révèle rien à son propos. Pourtant, à part remettre en question ses croyances, ils ne lui avaient demandé qu’un nom… cela importait-il tant pour eux ?
Puis tout à coup, le docteur fit un geste pour le moins insolite en posant un petit objet sur elle qu’elle présenta comme étant le cadeau du kinder surprise qu’elle n’avait pas eu le temps d’ouvrir et de découvrir. Emilia le prit dans sa main et l’examina, intriguée. Un petit objet sans grande valeur mais à la forme amusante qui lui rappelait un animal présent sur Orzan. Cependant, ce n’était pas tant la valeur monétaire de l’objet qui était importante mais sa symbolique : ainsi le Colosse et le Bienveillant s’enquéraient de son état et lui faisaient savoir qu’ils pensaient à elle ? Etait-ce une manière de s’excuser de l’avoir bousculé ? Non, elle imaginait mal Naalem Lays se remettre en question, l’intention devait venir du médecin. La voix du second responsable d’Atlantis l’arracha à ses pensées pour lui demander de se présenter. Il n’avait pas répondu à sa dernière question et lui faisait ainsi savoir que le dialogue n’avancerait pas d’avantage tant qu’elle ne déclinerait pas son identité. Soit, c’était probablement nécessaire pour engager un dialogue diplomatique avec ces gens et elle ne se sentait plus en danger, elle n’avait donc aucune raison de se cacher.

- Je suis la princesse Emilia Alyssiria Zein’Eidolas, héritière de la Maison Eidolas, l’une des sept familles royales dont les dirigeants composent le Conseil des Sept gouvernant la Gaëllie.

Elle avait posé non seulement son identité, mais aussi le nom de son peuple et abordé son système politique. Rapide et efficace, comme toujours.

- Je finance une expédition de recherche scientifique et archéologique visant à repérer et étudier les ruines de ceux que vous appelez « les lantiens » depuis quelques années déjà et il m’arrive de les accompagner. Je vous laisse deviner la suite.



Alexander / Isia




Bon elle s’était présentée avec ce que comptait demander Alexander par la suite au moins cela était fait et on n’en parlerait plus. Isia eut un temps d’arrêt sur le nom assez long de cette jeune femme. Elle hésita un instant à laisser Jean Grey mais elle se força à écrire ce qu’elle entendait de ce patronyme assez complexe, elle demanderait plus tard quand le RDA sera partis la bonne écriture. Tout en écrivant elle marmonna plus pour elle-même que pour les deux autres :
« Une de plus, on va finir par renommé Atlantis : le royaume Disney ! » il n’y avait aucune amertume, juste un constat sur le fait que généralement ils arrivaient à récupérer des personnes de haut lignage, comme Kara sans parler des quelques titres de noblesses de certains. Alexander tourna la tête vers la doctoresse avant de reporter son attention sur la jeune femme. Les pièces du puzzle se mettaient en place et le symbole de son tatouage commençait à prendre plusieurs significations, comme elle n’avait pas le gène ATAZ il se pouvait que les personnes héritière de la Maison d’Eidolas eut le gène et ont bâti leur empire sur ce fait. Ou que par le sang royal ils sont des sortes de dieu pour leur peuple. Mais il la trouvait (pour le moment) pas très arrogante et élitiste. Même si bon, la situation dans laquelle elle se trouve ne demande pas forcément ce trait de caractère. Mais la complexité humaine était-elle qu’elle pouvait très bien le devenir une fois en sécurité.

« Enchanté. » fit-il poliment avant d‘écouter la suite.

En tout cas, il en conclut que le régime était monarchique avec un conseil très « consanguins » (même famille sans sang nouveau) sans que le peuple ait un quelconque mot à dire. Il serait curieux d’évoquer son peuple et de communiquer sur les différentes cultures et régime si Emilia était respective à un échange tout en étant ouverte d’esprit. Dans tous les cas, la Gaëllie lui était inconnue et ne lui disait rien de prime abord, une planète surement non découverte. Surtout un peuple qui semble suffisamment évolué pour financer des expéditions scientifiques et s’intéresser à l’archéologie, dans un but certain de comprendre leur passé. Ce qui n’est pas anodin.

« Oui, un séjour en tant que runneuse et un sauvetage douteux » fit Isia avec humour avant de ranger sa tablette. « Je ne vais pas tarder à retourner au bloc. Emilia vous avez besoin de quelque chose ? Ou je vous laisse commencer la diplomatie entre nos peuples ? » Elle se doutait que suite à ça Alexander allait lui répondre à son interrogation et qu’ils allaient tous deux évoquer leur peuple et une potentielle entente. C’est le fonctionnement Atlante après tout.

« Tu opères dans combien de temps ? »
« Une heure. Un Athosien encore. Ils ne savent pas chasser sans se mettre une flèche quelque part ! » fit-elle avec une moue ironique…Elle avait l’impression de passer 30% de ses opérations à réparer la maladresse de ce peuple surtout à la chasse ! Heureusement qu’ils étaient colloc avec les Atlantes sinon ils creveraient dès qu’ils dégomme un gibier ! Elle n’était pas fan de ce peuple surtout qu’elle les jugeait comme des boulets en plus d’être des illuminés, mais bon, Isia et les Athosiens c’est une grande histoire ! Alexander hocha la tête tout en lui lança une oeillade de courage, il se doutait qu’elle n’avait aucune envie de s’y rendre et que la passion de son métier l’emportait sur son “dégoût”. Ou la conscience professionnelle surement un mélange assez fort des deux.

Emilia Zein’ Eidolas


Emilia fut un peu étonnée de ne sentir que peu de surprise ou d’intimidation chez ses interlocuteurs, en général son titre avait tendance à impressionner les foules. A priori, cette révélation n’allait donc pas modifier leur comportement vis-à-vis d’elle. L’essentiel était qu’il continue à la respecter et à la traiter en invité, le reste était secondaire.

- Je me sens bien. Mais avant que vous ne partiez, j’aimerai savoir de quoi vous parliez tout à l’heure. Cette histoire de « loterie »…

Isia tourna la tête vers Alexander pour savoir si elle ou de lui devait l’informer de ce sujet. Finalement, l’homme prit la parole.
« Pour utiliser la technologie des Lantiens, il faut avoir leur gène. Nous sommes tous, du moins dans notre peuple à être prédisposé à l’avoir ou à le recevoir. Et vu votre marque je supposais que votre peuple doit le posséder… malheureusement ce n’est pas votre cas. »

La gaëllienne arqua un sourcil, les regardant d'un air étonné.
- Vous m'avez fait subir des tests pendant mon sommeil ? Je crains que vos résultats ne soient erronés.
« Oui, tests standard. Non ils ne le sont pas. » Elle fit quelque part pas vers la porte l’ouvrant pour demander le detcteur de vie d’un soldat. Aucun des deux en avait un. « Eh bien ? Vous allez en chercher un et voilà ! » dit-elle avec un peu d'autorité et le soldat partit immédiatement à l'armurerie. la jeune femme revenue vers le duo croisant les bras.
« Pourquoi pensez vous qu’ils sont erronés ? » il se doutait, mais comme ils avaient aucune idée du niveau de technologie de ce peuple, cela allait leur donner un bon indicateur. Donc une question naïve qui en avait que l’apparence.
- Parce que j'ai étudié la biochimie et que je collabore régulièrement avec des généticiens, je connais mon génome. La Gaëllie n'est pas une peuplade de barbares, monsieur Hoffman, dit-elle sans savoir quel titre elle devait donner à cet homme, nous sommes bien plus avancés que la plupart des civilisations de Pégase qu'il nous a été donné de rencontrer.

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Jeu 13 Sep - 19:36

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Alexander / Isia



Tiens donc ? Des généticiens, voilà qui était intéressant, un peuple réellement évolué. Bon il en avait d’autre notamment de la princesse Aiolos, mais le genre de peuple ayant des connaissances autres que celles primitifs étaient rare. Merci aux Wraiths. Et elle le confirmait clairement dans ses propos. Une alliance serait profitable, il est agréable d’avoir dans ses allié des personnes qui ont aussi un large savoir dans plusieurs domaine et non devoir leur enseigner ce que leur peuple n’a pas pu faire. On ne parlait plus de tutorat ou d’enseignement mais d’échange de bon procédé à pied égal ou similaire. Il avait une forme de soulagement dans le cœur du RDA de parler avec une personne qui aurait une plus grande facilité à comprendre s’ils allaient dans des domaines plus poussé et aussi il ne devait pas forcément adapté de trop certain de ses discours, expliquer un peu moins etc. bref cela avait un certain confort intellectuel mine de rien et surtout une autre perspective très intéressante pour communiquer avec une personne qui possède un peuple qui a pu grandir sans être gênée… et cette réflexion amena une autre …. Malgré la bonne surprise, Alexander éprouvait quelques doutes, non pas sur ses paroles mais sur le comment du pourquoi que ce peuple avait survécu et pu développer leur évolution.

« C’est une agréable nouvelle. Il est très rare que nous rencontrions un peuple sur cette galaxie avec un avancement technologique conséquent. » il la regarda, il avait un léger sous-entendu là dessous.
La belle acquiesça en feignant de ne pas saisir le sens caché de ces quelques mots.

« Certe. Enfin pour le moment, généticiens évolution ou non. Le gène n’y ait pas. Je voulais attendre l’appareil Lantien, mais comme notre princesse semble scientifique… » Elle lui tendit la tablette avec les résultats du gène ATA qui montrait un génome humain avec un négatif sur la prospection du gène. « Voyez-vous par vous-même. Après si vous ne croyez pas mes tests il suffira d’attendre le sergent Mancini et vous verrez par vous-même que vous ne pourrez pas utiliser un seul objet technologique d’origine lantienne. »

Emilia Zein’ Eidolas


Emilia s’empara délicatement de la tablette et examina longuement les résultats, affichant un air sombre. Elle soupira.
- C’est sans fin... murmura t-elle en lantien. A chaque fois qu’elle se croyait sauvée, une nouvelle menace surgissait. Elle tendit son appareil à Isia et reprit en langage courant. Je vous crois... Après tout, elle n’avait rien à gagner à lui mentir sur ce fait. Ce qui signifie que quelque chose ou quelqu’un a modifié mon ADN à mes dépends.
Ce n’était pas réellement inquiétant, il suffirait que ses concitoyens lui inocule le gène FL (First Legacy) et elle retrouverait ses capacités héréditaires, mais le fait de savoir que quelqu’un s’était amusé à manipuler son génome l’agaçait prodigieusement. Qui avait fait une chose pareille et pourquoi ? Les wraiths ? Il lui faudrait faire un chek-up complet en rentrant pour s’assurer que rien d’autre n’avait été altéré.



Alexander / Isia



Isia ne compris pas du tout les premiers mots de la jeune femme, machinalement elle regarda Alexander qui a sn contrainte avait parfaitement compris. La belle blonde repris la tablette se demandant comment on pouvait altérer et retiré un morceau d’Adn sans créer une quelconque dissonance. Après bon, les terriens manipulaient aussi le génome sans aucuns soucis en ajoutant ou combinant, les OGM avaient été créé de cette manière… mais directement retirer, cela l’intriquait et il devait avoir des traces de sérum ou de particule. Peut-être des nanites ? Quelqu’un d’autre pouvaient bien maîtriser cette technologie après tout.
« Je peux faire des exams plus poussés, peut-être que la substance qu’on vous a injecté met en pause certaine partie de votre ADN ou qu’on vous la endommagé…. » Elle commençait à réfléchir à voix haute quand soudainement, elle secoua la tête. « Qu’importe, j’ai besoin de votre autorisation pour procéder à des examens bien plus poussés. »

Pour le moment Alexander ne disait rien, Isia n’allait pas tarder à partir et il pourrait demander plus ample information à Emilia, surtout concernant son rôle (au même titre que les têtes couronné comme en Angleterre ou avec un véritable pouvoir décisionnelle) dans sa société et si elle a des ennemis (ce qui ne serait pas étonnant en tant que princesse) et que voulait t’elle dire par son sans fin… surement un enchaînement de mauvais karma.


Emilia Zein’ Eidolas


Emilia réfléchit très sérieusement à la proposition. D’un côté, elle savait que ses employés étaient compétents et se plieraient en quatre pour essayer de comprendre son problème, d’un autre côté, elle ignorait combien de temps allait s’écouler avant qu’elle ne rentre chez elle et elle avait besoin de comprendre rapidement ce qui lui arrivait. L’absence d’expression du gêne FL n’était peut-être que la partie visible de l’iceberg, seules des recherches poussées lui permettraient de confirmer que le problème n’était pas plus grave.

Atlantis était un lieu plein de promesses qu’elle n’était pas prête à quitter sans avoir obtenu un minimum de réponses. Faire des analyses préliminaires ici lui permettrait d’en savoir plus et lui lui donnerait le temps d’ouvrir un dialogue avec les dirigeants de la cité. Et puis… cela lui donnait aussi l’occasion de jauger le niveau des scientifiques atlantes dans le domaine médical.
- D’accord… mais j’aimerai participer à ces examens. Il s’agit de mon corps après tout.



Alexander / Isia



Isia eut un rictus contente de la réponse et ne put s'empêcher de faire un peu sa chieuse comme elle savait si bien le faire.
« Si vous voulez, mais si vous être trop chiante je vous endors ! » Elle eut le droit à un regard d’Alexander qui ne trouva comme écho qu’un haussement d’épaule d’Isia. Elle était réputé pour sa patience limité mais aussi pour sa manière plus que franche de régler certain problème avec des patients qui mettaient à rude épreuve les soignants. Au moins, la princesse d’un autre monde était prévenue. « Je préfère prévenir. Comme ça, pas de diplomatie à faire si cela arrive. » L’anglais secoua la tête,n ne voulant pas rebondir la dessus devant Emilia. Mais ça le démangeait grandement et il savait que cela allait finir en débat complètement ubuesque avec la doctoresse et il n’était pas le moment de se mettre en spectacle.

-J’en prends note, répondit poliment Emilia, mais le regard moqueur qu'elle renvoya à Isia signifiait très clairement qu'elle ne la prenait pas au sérieux. De toute façon, le second responsable desapprouvait clairement le comportement de sa subordonnée, elle n'avait donc pas à s'en inquiéter.
Isia lui lança un regard et toisa Alexander en claquant de la langue.
« Elle me croit pas... »
« C’est parceque tu es de trop bonne humeur. »
« Tu veux que je sois en mode “grognasse” ? » dit-elle malicieusement, Alexander avait mit une pièce dans le piano donc ça part direct...
« C’est une belle journée... »
« Une belle journée pour ... » Alexander leva une main pour pas qu’elle dise une énième connerie. « Rabas joie. C’est une belle journée pour chanter ! » Dit-elle juste pour le plaisir d’avoir le dernier mot, ce qui arracha un petit soupir à l’anglais. Elle était véritablement d’humeur surexcité aujourd’hui et ça pétillait de partout !
-Oh, docteur Taylor Laurence, je serai ravie de chanter avec vous lorsque nous nous connaîtrons mieux, plaisanta Emilia sans se départir de son air un brin blasé, un brin moqueur.
Isia ricana de bon coeur « Ah ! Parfait ! On chantera celle d’Aqua “I’m barbie Girl » Elle se pencha vers Emilia et elle lui murmura « Il la déteste cette chanson. » dit-elle en montrant du pouce Alexander. Avant de se remettre droite l’air de rien. Alexander ne la détestait pas tant que ça, enfin depuis qu’Isia lui a fait faire la danse de Ken et de Barbie tout les deux au cours de danse pour un pari et qu’elle a filmer le tout pour son album souvenir (et qu’elle se cache pas de mettre en soirée pour l'embêter) il l'apprécie un peu moins.

Emilia acquiesça et la regarda d'un air de dire “si tu le dis”, n'ayant aucune idée de ce qu'était cette chanson et ne tenant pas à vexer le responsable ici présent. Et Isia regarda à nouveau sa tablette. Alexander se racla la gorge pour recentrer le sujet quand que ça parte encore en du grand n’importe quoi... Pas facile de faire de la diplomatie avec une Isia survoltée. « Hum. Revenons à un sujet plus important si vous le voulez bien, celui du gène.» Isia ne dit rien mais elle n’en pensait pas moins sur le coup. Rabat joie, mais bon il avait raison. Emilia le remercia intérieurement pour son intervention.

Emilia Zein’ Eidolas


La princesse effleura sa joue douloureuse du bout des doigts, esquissant les contours du bleu qui, elle le pariait, marquait son visage. Ajouté à cela à son bandage sur la tête et elle devait être complètement défigurée. Une raison de plus de procéder aux premiers examens ici, elle n’avait pas envie de s’exposer dans cet état de vulnérabilité aux soldats gardant la Porte ou à quelque Gaëllien que ce soit. Quitte à “revenir d’entre les morts”, autant que ce soit dans un état convenable. Elle reposa sa main sans cesser de réfléchir, manipulant machinalement le petit dragon du kinder.

- Et bien... J’allais parfaitement bien avant la sélection… les wraiths auraient fait ça ?

Tout fonctionnait parfaitement bien dans les ruines, la technologie Sage répondait lorsqu’elle la sollicitait. Quoi qu’il y avait eu cet épisode avec une machine à la fonctionnalité inconnue. Ils avaient activé quelque chose puis soudainement tout s’était éteint, d’un coup, sans prévenir. Après ça, aucun d’entre eux n’avait réussi à faire redémarrer les différents engins et ils avaient émis l’hypothèse d’une surtension énergétique. La sélection avait eut lieu la nuit suivante et ils n’avaient jamais pu retourner aux ruines pour comprendre l’origine du problème. Ses sourcils se froncèrent, et elle fit une légère grimace.

- Ou alors le problème vient des ruines que nous explorions… il y a eu incident en début de soirée, la technologie a soudain cessé de répondre. Nous devions y retourner le lendemain pour comprendre l’origine du phénomène mais les wraiths ont attaqué.

La machine Sage aurait impacté sur son gêne FL ? C’était une hypothèse complètement loufoque mais après tout les technologies Sages dépassaient de très loin les connaissances gaëlliennes et regorgeaient de surprises. Celle ci était particulièrement de mauvais goût cela dit.



Alexander / Isia



Isia n’était pas une experte des machines Lantienne, elle les utilisait dans le domaine médical, mais au moindre problème elle faisait venir, comme tout le monde un expert en bleu. Généralement s’était Zelanka qui avec ses airs lunaires se demandait sans être chiant comme Mckay. Mais, malgré sa piètre connaissance de cette technologie, elle ne pensait pas qu’une machine lantienne ait put extraire le gène spécifiquement lantien d’un corps humain.

Ce qui n’était pas le cas d’Alexander, qui ne serait pas surpris de ce genre de découverte, après tous les anciens faisaient de bien drôles d’expériences et généralement, enfin du peu qu’ils avaient rencontrés, ils n’aimaient pas tant que ça que les descendants soient si a l’aise avec leurs créations. Peut-être qu’un scientifique un peu extrême avait conçu ce genre de machine, ou travaillait sur une création qui pouvait retirer un gène spécifique sur un corps vivants ? Après tout, ils avaient appris que leur ennemie Wraith cette reine des ingénieurs avait réussi à combiner le gène lantien et wraith, mais personne ne savait depuis combien de temps. Peut-être qu’il y a mille ans elle avait commencé ses recherches et quelques wraiths avaient bénéficier d’un apport en plus et donc les anciens s’étaient protégés ? Non cela lui semblait trop avant gardiste pour l’époque.

Il n’empêche qu’avec cette histoire, il pouvait compléter un peu plus le puzzle de cette jeune femme et de se qu’elle avait vécue avant.
« Il y a peut-être eu un dysfonctionnement. Mais cela serait surprenant que celui-ci vous ait retiré votre gène. Si vous le voulez bien, vous pouvez nous transmettre les coordonnées de la planète où se trouve les ruines et j’y enverrait une équipe pour les étudier. En gage de bonne foi, nous partagerons nos résultats avec vous. »

Emilia Zein’ Eidolas


Leur donner les coordonnées des ruines lantienne et donc l'accès aux technologies qui s'y trouvaient ? Emilia hésita puis se dit que son peuple avait eut trois cycles pour étudier les lieux, ils avaient déjà dû récupérer tout ce qu'il y avait d'intéressant à prendre. À moins qu'ils aient stoppé net les recherches après la sélection.
Elle sentait Alexander Hoffman sincère, il tiendrait probablement parole… cet homme était intéressant, elle appréciait son sens moral.

-Commençons par des examens médicaux si vous le voulez bien. Selon les résultats, il sera toujours temps d'envoyer des chercheurs là-bas.

Cela lui laisserait plus de temps pour en apprendre davantage sur les atlantes et s'assurer qu'une alliance avec eux soit profitable pour les gaëlliens. Elle ne voulait pas leur donner accès à des sites visités par les siens sans s’assurer que ces personnes étaient bien les individus bienveillants et pacifistes qu'ils prétendaient être. D'autant qu'il n'avait pas répondu à sa question : qui étaient ces gens au juste ? Quel lien avaient-ils avec les Sages ? Se trouvaient ils réellement dans une cité antique ?

-Quel est la fonction d'un “Second Responsable” au juste ? Demanda t-elle pour tenter de déterminer le pouvoir que détenait son interlocuteur.



Alexander / Isia



Alexander hocha simplement la tête concernant les coordonnées. Cela aurait été intéressant pour Atlantis d’étudier de nouvelles ruines, c’est indéniable, mais ce genre d’informations n’était pas vitale. Ils finiraient par tomber un jour ou l’autre dessus, a moins que cela a déjà été le cas. Alors il ne ressentit qu’un simple « dommage » à la réponse d’Emilia qui devait se montrer prudente et il le comprenait que trop bien. Lui-même serait assez sur le réserve s’il devait échouer dans un peuple inconnu.

Alexander s’apprêtait à répondre en quoi consistait son rôle dans cette belle cité quand Isia soupira et répondit directement avec son tact habituel proche de la zéro absolue.
« Bon, comme le sujet devient barbants et que j’ai mes éléments, je vous laisse à vos discussions entre Princesse et Baron ! » Elle leur fit un geste de la main très enfantin avec un petit plus digne d’une gamine. « Bisous ! »

Mais bon quand Isia est en quart d’heure de folie elle ne se contrôle pas toujours… elle devait évacuer son trop pleins d’énergie avant d’opérer et elle savait déjà qui emmerder … ce pauvre Dale. Alexander secoua la tête la suivant du regard, en se trouvant il lui fit les gros yeux se qui fit sourire et rire de son rire cristallin la belle doctoresse qui sortie de la chambre de son pas de chat les laissant tous les deux.

Alexander se tourna vers Emilia, son visage toujours aussi affable répondant directement à sa question. Isia l’agaçait par moment mais il ne pouvait pas lui en vouloir, elle était trop marrante et presque adorable comme un chaton qui joue avec vos mains.

« Notre cité est dirigé par trois personnes. Administrativement il y a une hiérarchie, mais dans les faits nous prenons au même niveau nos décisions. Ainsi, je dirige avec mes collègues la cité de manière administratif humaine et économique. Nous avons chacun un secteur défini en plus, le miens est celui de la gestion des secteurs de recherches et projets. »

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Jeu 13 Sep - 20:37

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Emilia Zein’ Eidolas


“Princesse et barron”... plaisanterie de mauvais goût ou réalité ? Se demanda Emilia. Après tout, elle ignorait s'il y avait une noblesse ici, peut être qu’Hoffman était réellement un sang-bleu. La blondinette assista au départ fracassant du médecin et se demanda si cette femme était toujours comme ça, collaborer avec elle devait être fatiguant pour les nerfs. Elle décida de ne pas s’offusquer de son comportement trop rapidement : dans la mesure où elle se trouvait dans une culture étrangère, il lui était encore difficile de saisir la norme comportementale.

-Votre doctoresse est… pleine d'énergie, commenta Emilia sobrement.

Pleine d’énergie c’est bien un mot plie pour ne pas dire qu’elle était chiante. Cela fit sourire doucement l’homme qui hocha la tête.
« Oui. J’espère que son comportement ne vous a pas trop bousculé. »
-Elle a mit fin à ma course, je peux bien supporter sa personnalité exubérante…
Alexander hocha la tête, qu’elle n’aille pas dire ça à Isia sinon elle allait abuser de cette pauvre âme.
« Tout le monde le supporte. » dit-il bienveillant.

Emilia acquiesça, comprenant que le cas du docteur était donc isolé et que son fort caractère n'était pas quelque chose de courant ici. Le diplomate était calme, il répondit à sa question sans détour. Il semblait plus enclin à parler maintenant qu'elle s'était présentée, tant mieux, d'autant qu'il n'y avait plus la femme en blouse pour les interrompre toutes les deux minutes.

-Cette cité dépend t-elle d'une autorité supérieure où êtes vous un gouvernement indépendant ?

« D’une autorité supérieure. Cependant, nous prenons nos décisions en interne la plupart du temps. Nous sommes en semi indépendance. » Le programme de la porte des étoiles menait souvent la danse, mais comme Atlantis était loin de la terre, celle-ci avait un pouvoir bien moins important. D'où la liberté du CODIR de pouvoir jouir d’un commandement à leur image ou à leur valeur.

« Concernant vos premières questions, je vais y répondre. Les Anciens ont fait l’ascension il y a milles ans, quand ils ont perdu la guerre contre les Wraiths. Certains sont retournés sur la voie lactée une autre galaxie, qu’ils avaient déjà conquis avant et sur une planète qu’ils affectionnent. Cette planète est la mienne. Depuis que l’humanité existe les anciens se mélange à nous et au fil des ans, nous sommes devenus leurs descendants. Certain disent que c’est eux qui nous ont créer d’autre prétende qu’il y a eu un mélange. Mais ce dernier détail n’a pas d’importance. »

-Vous êtes donc originaire d'une autre galaxie et vous avez établi une colonie sur cette planète pour… étudier les “Anciens”, vos ancêtres, là où ils vivaient jadis ? Répéta telle pour s’assurer qu'elle avait bien comprit.

« C’est cela. Nous sommes des explorateurs. »

-Et vous êtes l'un des trois gouverneurs de la “nouvelle Atlantis”, résuma t-elle encore. Alexander hocha la tête une nouvelle fois. Enfin… Atlantis a été baptisée ainsi par les… lantiens ou par les vôtres ?
Ces gens avaient réussi à quitter leur galaxie ! C'était impressionnant. Si la Porte était capable d'une telle prouesse, les Gaëlliens l'ignoraient.
« Atlantis est Lantien. »
-Votre planète compte t-elle encore des lantiens “purs” ou ils ont tous disparus?
« Ils ont fait l’ascension depuis bien longtemps. Quelques courageux ont retrouvé leur corps pour nous aider face à des menaces. Mais ils sont rares, il leur ait interdit d'interférer avec les histoires des mortelles. »

Emilia accusa le choc. Sous ses airs calmes, le gouverneur venait de lui indiquer que certains Ancêtres qui avaient fait l’Envol étaient revenus sur leur pas pour aider son peuple à certaines occasions… il y avait aussi des légendes chez les gaëlliens qui contaient des apparitions surnaturelles et divines de ce genre, mais elle ignorait si elles étaient avérées ou s'ils s'agissait de fables. En tout cas les histoires étaient anciennes, de son vivant personne n'avait croisé la route d'un divin (ou n'avait pu le prouver), ce qui avait tendance à lui faire ressentir une certaine jalousie vis à vis de ces nouveaux atlantes… qu’avaient ces gens de particuliers pour que les Ancêtres s'intéressent à eux en ce moment ? Et dire qu'elle se demenait pour aider son peuple à passer l’ultime étape !

-Ces courageux… vous les avez personnellement rencontrés ? Que font-ils en ce moment ?

Alexander Hoffman


Malheureusement non, Alexander aurait bien aimé en rentré au moins un. Mais il ne perdait pas espoir sur une rencontre du troisième type avec un lantien. Un lantien pas fou de préférence pas comme Elijah qui avait fusionné avec des plantes après à avoir renié son humanité et sa condition naturelle. Il avait bien cette déesse sur une planète que John avait eu comme amante, mais Atlantis n’avait plus de contact avec elle depuis longtemps.

« Personnellement non. Je l’ignore. Ils sont dans leur plan d’existence à vaguer à leur occupation. » Il ne savait pas vraiment ce qu’ils faisaient dans leur vie de lumière et cela n’avait pas d’importance, puisque les humains n’avaient pas la possibilité de les atteindre pour leur demandé, sauf en faisaient l’ascension comme Jackson, mais il fallait être sur la liste de leur petit chouchou pour rester auprès d’eux et ne pas tomber dans un plan inférieur destiné aux humaines.
« Votre civilisation possède quel genre de culte envers les Anciens ? »

Emilia Zein’ Eidolas


-Certains d'entre eux se sont installés sur ma planète natale jadis tout comme ils sont venus sur la votre. Ils ont apporté la lumière aux peuplades orzaniennes et se sont mélangés à elles. De cette union est née la Gaëllie. Nous leur portons un grand respect, nous ne serions pas ce que nous sommes aujourd'hui sans leurs connaissances, leur technologie et leur spiritualité.

Alexander Hoffman


« Je vois, nos peuples ont ce point commun. Ils vous ont partager leur technologie où c’est grâce à vos recherches que vous avez pu bénéficier de celle-ci ? » l’homme quitta sa position debout pour tirer une chaise sur le côté droit du lit d’Emilia et s’y asseoir avec élégance. Il remonta sa jambe sur l’autre croisant les mains en écoute attentive.

Emilia Zein’ Eidolas


-Les peuples d’Orzan n'étaient pas très avancés sur le plan technologique, répondit Emilia. Cette dernière se plaisait à penser que la philosophie de vie et les croyances de ses ancêtres humains avaient plu aux Sages, compensant le manque technologique.

Alexander Hoffman


L’homme en conclut que les anciens les avaient aidé dans ce cas. Il espérait que ce n’était pas comme les civilisations créer dans le but de faire de la simulation, le jeu auquel John et Rodney avait joué il y a quelques années… Cela lui donna quelques onces de soucis avant que ça disparaisse rapidement.
« Vous semblez avancé maintenant. Il est difficile de juger a cet instant de nos deux avancées respectives. Les Gaëlliens ont basés leur technologie sur quel type ? La guerre, le savoir, la santé … ? » L'orientation de la technologie en dit beaucoup sur un peuple généralement. Il ne serait pas surprenant d’entendre la défense pour se protéger des Wraiths.

Emilia Zein’ Eidolas


- Difficile de résumer cela en quelques mots, surtout sans référentiel sur lequel se baser pour comparer… je dirai que nous sommes plutôt performants dans les domaines de la médecine et de la dissimulation, mais il serait réducteur de nous cantonner à cela… nous ne sommes actuellement pas dans une dynamique de conquête mais notre armée sait se défendre, précisa t-elle, des fois qu’il viendrait à l’esprit des nouveaux Atlantes de profiter d’une hypothétique faiblesse gaëllienne pour tenter une invasion. Par ailleurs, bien que cela me semble naturel, j’ai pu voir que ce n’était pas toujours le cas chez les étrangers : nous produisons nos énergies de la manière la plus propre possible, nous sommes très regardants sur les questions de préservation de notre environnement.

Alexander Hoffman


Alexander l’écoutait attentivement, faut dire que s’était très intéressant, une population qui semblait écologique. Ce qui est rare dans le genre humain, du moins, dans les rencontres qu’ils avaient été emmenés à faire. Sur le coup les Gaëlliens pouvaient être un modèle dans les domaines des énergies renouvelable et même si la terre était mal barrée pour ne pas explosé à cause de ses habitants irrespectueux, le fait de découvrir de nouveaux peuples, influent sur la technologie qui ne finiraient pas atteindre le grand public. Du moins, c’est une valeur que possède Alexander, il considère que les grandes découvertes doivent être partager sur terre après les avoir adaptés, que le changement se fasse petit à petit vers un monde un peu meilleur. Cela pouvait être une douce utopie, une utopie auxquelles il croyait. En tout cas, il était très curieux d’en savoir plus sur ce peuple et sur leurs principes.
« Les Wraiths ignorent donc votre existence? » Seul Emilia pouvait percevoir l’intérêt positif du RDA, puisque sa phrase neutre ne laissait rien dégagé d’autre.

Emilia Zein’ Eidolas


L’évocation de la préservation environnementale avait suscité en sentiment positif chez son interlocuteur et elle nota cette information dans un coin de sa tête. A l’évidence, Alexander Hoffman et elle partageaient au moins une valeur. La dernière question du gouverneur la mit mal à l’aise sachant que les atlantes étaient connus pour avoir déclaré la guerre aux wraiths, il lui était difficile de prévoir la réaction de son voisin si elle lui expliquait que son peuple avait choisi de suivre une stratégie bien différente.

- Non, malheureusement ces parasites sont partout…
Elle soupira, se remémorant les trois mois infernal qu’elle avait vécus, poursuivit sans répit par ces démons.

- Je sais que votre peuple les combats, vous avez d’ailleurs causé un sacré bazar en les réveillant il y a une décennie, lança t-elle en regardant Alexander Hoffman droit dans les yeux.

C’était peu de le dire, ce réveil massif avait mis en péril le pacte qu’avaient passé les siens avec la ruche de garde… il avait fallu faire preuve d’une grande habilité pour entamer de nouvelles négociations, mais son peuple dont la vigilance commençait à s’endormir s’était soudainement réveillé, se rappelant que le pacte n’était qu’une sécurité provisoire et que l’équilibre était précaire. Un jour, tout pouvait voler sans prévenir et les wraiths pouvaient recommencer les sélections sans crier gare. Ou pire… étant donné leur avancée technologique, les démons du ciel pouvaient simplement décider de les radier de la carte.

Alexander Hoffman


Oui, ils sont partout sur cette galaxie, du moins majoritairement là où ils ont de la nourriture. Les planètes sont humaines ne les intéresse pas, pour cela qu’ils avaient fait leur second site de replis sur une planète peuplé par des tigres à dents de sabre. Bien loin de la convoitise que pourrait représenter des humains. Il allait lui demander comment ils s’en sortaient avec leur technologie de dissimulation pour éviter les pertes trop importantes de leurs congères et la destruction de leur savoir quand elle lui lança une petite pique.

Généralement, les autres peuples ne savaient pas les liens entre l’éveil Wraith et les Atlantes, dû moins la majorité des peuples. Ce qui signifiait sans aucun doute qu’elle connaissait les Atlantes... Il eut un rictus amusé sur les lèvres, soutenant son regard sans sourcilier. Il serait dommage de ne pas rebondir là-dessus surtout avec une si belle perche.

« Le vôtre ne le combat pas ? » Il aurait été trop simple de lui demander se qu’elle pensait réellement des Atlantes, les peuples avancés qui apprennent qu’il en existe d’autres vont voir leur voisins pour s’allier contre une menace commune. Son peuple n’avait pas cette démarche, il devait soit redouter les Atlantes ou bien simplement préférer se terrer dans un coin est rester entre eux. Ou d’autre solutions auxquelles Alexander était en train de méditer, tout comme une alliance Wraith, cela ne serait malheureusement pas la première fois. Et il avait remarqué qu’elle avait une forme de malaise avec ses micro expressions.

Il ne répondait ainsi, pas à sa puisque, cela n’avait pas grand intérêt, oui s’était de leur faute, mais cela serait arriver un jour ou l’autre. Et vu comment les Atlantes leur mettre la pâtée de plus en plus… les Wraiths avaient enfin trouvé des ennemies à la hauteur de leur art de guerre. Les ingénieurs pouvaient en témoigner.

Emilia Zein’ Eidolas


- Non, répondit la jeune femme, sentant parfaitement sur quel terrain glissant elle se trouvait actuellement. Enfin, de toute façon il finirait bien par savoir, si une alliance devait se former il fallait qu’elle se fasse sur des bases saines et franches. Enfin, à titre personnel si, depuis trois cycles. J’en ai même pulvérisé deux pas plus tard que… mhh… combien de temps ais-je perdu conscience au juste ?

Alexander Hoffman


Il était inévitable que petite tension pût se sentir en lui. Mais elle était parfaitement régulée par son calme olympien. S’ils avaient fait une alliance elle en savait suffisamment pour vendre des informations aux Wraiths qui étaient particulièrement friand des Atlantes. Rien que le fait qu’elle revienne d’Atlantis pourrait leur plaire. Même si au final elle ne savait rien pour donner au Wraiths la cité sur un plateau. Et mettre en runneuse la princesse d’un peuple allié était une manière de briser un accord. Même si les Wraiths en auraient pas grand-chose à faire.
La phrase d’Emilia le fit sourire. « On m’a raconté vos exploits. Une Journée. » Il laisse s'écouler quelques seconds avant de rentrer dans le vif du sujet.
« Avez-vous fait une alliance avec les Wraiths ? Du moins votre peuple. » Il y allait plus franchement.

Emilia Zein’ Eidolas


Et la question tomba. Emilia savait que cela arrivait, ce n’était qu’une question de temps. Comment une civilisation pouvait-elle se développer à ce point ? Chacune avait sa stratégie mais l’alliance avec les wraiths en était une que les atlantes ne pouvaient écarter. Elle pouvait mentir mais elle sut qu’elle ne le ferait pas, elle ne le voulait pas. Cependant, sa franchise risquait de lui coûter beaucoup si ses hôtes décidaient qu’elle représentait une menace pour eux… elle soupira intérieurement, percevant aisément la tension qui habitait son voisin en dépit du masque imperturbable qu’il affichait.

- Oui, répondit la princesse. Et non. Pas une alliance, un pacte de non-agression. Ces monstres nous tolèrent moyennant de grands sacrifices de notre côté.

Elle affichait un air calme qu’elle était loin de ressentir, son attention était focalisée sur son vis-à-vis et sur ses émotions, conscientes qu’elle lui en apprenaient autant si ce n’est plus sur l’individu que ses paroles.

Alexander Hoffman


Et la réponse tomba, oui une alliance même si ce n’est qu’un pacte de non agression. Cela pouvait être la solution la moins pénible à attendre. Il appréciait la franchise de la jeune femme qui ne se voulait pas être dans le mensonge et donc dans une suspicion de manipulation. Son peuple ne devait pas être des adorateurs sinon, elle se serait clairement mit dans une autre position pour garder la confiance Atlante et leur faire à l’envers. Cela ne serait pas la première fois. Cependant, la nouvelle n’était pas agréable, et Alexander avait une forme de compassion pour ce peuple, puisque le tribu pour garder leur calme. Ce sacrifice n’était pas leur plantation de cacahuètes ou même de leur savoir, les Wraiths étaient bien trop sûre de leur technologie pour s’intéresser à d’autres. Sauf si elle devient une source d’énergie plus puissante. Et il serait étonnant que ça soit le grand sacrifice, ces grands sacrifices étaient le tribut humain.

Alexander ne voulait pas juger trop hâtivement, il fallait du courage, des ressources et de la détermination pour entrer en guerre contre son prédateur, tout le monde n’était pas capable de se battre. Et pour survivre il avait beaucoup d’autre manière dont certaine moins appréciable. L’armée des Gaëlliens ne devaient pas faire le poids et encore moins avoir suffisamment de personnel pour tenir tête aux Wraiths comme ils le faisaient eux. Alors a cet instant, il ressentait un sentiment désagréable de méfiance, de doute mais aussi de compassion. Dans un sens il comprenait les sacrifices que pouvait faire un dirigeant pour sauvegarder son peuple. Lui-même avait dû prendre de lourde décision pour la cité et il gardait en tête les propos que lui avait tenue John quand il avait fait son petit tour dans un monde parallèle avec sa fraise tagada favorite. Où son double s’était sacrifié pour permettre à d’autre de survivre. Il était clairement dans cette optique, il l’aurait fait dans ce monde si besoin, comme il était prêt à sacrifier quelques âmes pour que la majorité survivre. Aussi déplaisant soit ce choix. Ceux qui souffre le plus ne sont pas forcément les victimes, mais les dirigeants qui à chaque date devaient envoyer un lot d’humain, gardant sur leur conscience toutes ses morts. Enfin si les dirigeants étaient aussi humains que lui pouvait être. Il comprenait donc ce choix, mais ne l’approuvait pas. Et son jugement ne se fit pas, puisque comment juger de manière hâtive avec si peu d’informations ? Il fallait creuser avant cela.

« Je vois. » Il eut un blanc, même s’il réfléchissait et mettait du temps à répondre pour formuler ses phrases toujours dites avec calme, il la toisait sans ciller. Elle parlait de monstre, d’avis moyens et mitigé sur les Wraiths son peuple ne devait pas apprécier ce genre de deal.

« Je suppose que votre gouvernement sélection des humains selon des critères spécifiques pour payer leur pacte ? »

Emilia Zein’ Eidolas


La réaction émotionnelle ne tarda pas à venir et, comme elle s’y attendait, son interlocuteur ressentit aussitôt de la contrariété et de la méfiance. Mais contre toute-attente, elle perçut également de la compassion. Etonnant, elle n’en attendait pas de sa part, mais c’était rassurant. Le gouverneur ne se contentait donc pas de condamner, il savait aussi faire preuve d’empathie.

- Des criminels, pour ce que j’en sais... des ennemis parfois. Nous avons également accepté d’abandonner certaines recherches comme l’ingénierie spatiale.

Elle en révélait beaucoup, peut-être trop, sur les faiblesses de son peuple, mais elle était intimement convaincue que c’était une étape obligatoire pour gagner la confiance des atlantes. Restait à savoir si les atlantes allaient également faire des efforts pour obtenir la sienne.

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Sam 15 Sep - 16:17

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Alexander Hoffman


Des criminels cela lui rappelait l’histoire d’une planète lue dans un des rapports. Le taux de criminalité devait être au fils des âges presque nul non ? Quoiqu’au temps de la peine de mort en Europe les criminels et autres personnes déviantes sévissent toujours. Peut-être était-ce dû à la loi un peu trop longue pour mettre les gens à l’échafaud ? Après tout, les condamnés à mort aux USA pouvait patienter des années sur le ligne verte avant de passer dans la chambre… au point que certain en avaient oublié leur condamnation. Là avec les Wraiths on n’oublie pas, ils se rappel à vous, surtout en période de disette ou le moindre humain était important pour renforcer une ruche. Alors comment faisaient-‘ils ? Dans le rapport la population partait pour tout et n’importe quel motif il fallait bien alimenter les prédateurs de plus en plus gourmands et une perte de la criminalité toujours plus élevée.

« Le taux de criminalité est suffisant ? » il ne rebondissait pas sur l’ingénierie spatiale, les Wraiths aiment être les seuls à voler dans l’espace et c’est pour cela qui réduisent au silences les peuples qui ont trop de technologie. Mais après tout, on pouvait très bien vivre sans vaisseaux spatiales, surtout avec une idéologie écologiste et respectueuse, comme semble avoir les Gaëlliens. Alexander étaient curieux de voir leurs avancées technologiques et pouvoir comparer avec celles des terriens. Même si, soyons clair, s’ils doivent rencontrer le peuple d’Emilia, ça sera sur un terrain neutre, pour ne pas se faire avoir et jeter en pâture aux Wraiths pour payer une dette. Vu la valeur des Atlantes aux yeux des Wraiths … un Atlantes ou des Atlantes valaient bien plusieurs humains. Hors de question de se faire avoir une seconde fois. La prudence était de pair et cela sauvait des vies.

Emilia Zein’ Eidolas


- Oui, répondit Emilia, cynique.

Elle ne rentrerait pas dans les détails avec le gouverneur, ne lui dirait pas que le système entretenait les conflits, que les opposants au régime les plus virulents pouvaient être considérés comme des ennemis de l'état et donc comme des criminels, qu'elle soupçonnait certains Zeins de jeter de l'huile sur le feu pour générer des rébellions lorsqu'ils manquaient de tributs… ce n'était que des suppositions, seul le Conseil était vraiment au courant de ces choses-là mais son empathie lui apprenait tellement de choses malgré elle… et puis il y avait les peuples suffisamment stupides pour s'attaquer aux expéditions ou aux colonies gaëliennes, ces gens-là faisaient des tributs idéaux. Cependant, il était de plus en plus difficile de négocier de nouveaux Pactes avec les ruches qui se tiraient dans les jambes et s'appropriaient de temps à autre le territoire de leur nouveau voisin. À chaque fois il fallait entrer en contact, passer un accord… les wraiths étaient de plus en plus exigeants.
La guerre entre Atlantis et les wraiths rendaient la situation instable, les Sept étaient en alerte. Personne n'était dupe, cet équilibre durement acquis pouvait s'effondrer n'importe quand.

Alexander Hoffman


Une autre question venait à l’esprit d’Alexander en attendant cette réponse : pour combien de temps ? Mais cela serait une forme de provocation, puisque le ton cynique de la jeune femme était sans appel. Si elle croyait véritablement à l’efficacité de son peuple avec cette loi, qui à première lieu étaient une bonne manière de se soulager la conscience… le cynisme venait confirmer ou du moins il le pensait, que cette solution était à court terme et qu’il fallait redoubler d’effort pour conserver une tribu humain conséquent. Comment faisaient-ils ? Ils créaient des conflits ? Ils laissaient volontairement des agitateurs dans leurs rangs pour créer des actes punissables ? Ils avaient tellement de manière de manipuler un peuple et d’en faire ce qu’on veut, que tout était bien possible … surtout quand on parle de survie. En réponse, il esquissa un rictus, un sourire qui laissait place à un changement de sujet, puisqu’il en avait tiré les conclusions nécessaires et que ce n’est pas sur un lit d’hôpital qu’il allait avoir la vérité à ce sujet. Ce genre de chose, on le découvre malheureusement sur le terrain, où face aux autres dirigeants. Il ignorait à quel point elle était impliquée dans le pouvoir. Et ça serait une erreur stratégique de lui rentrer dedans de cette manière.

« Votre peuple réagira comment quand il apprendra que leur princesse à servir de gibier aux Wraiths ?»

Emilia Zein’ Eidolas


Emilia eut une légère grimace, laissant entrapercevoir la première expression de malaise depuis le début de l’échange. Ses yeux se posèrent brièvement sur sa main marquée du sceau de l’Exception. Comment le peuple réagirait si un Zeïn subissait une sélection ? Cela en attristerait certains, d’autres feraient probablement la fête. Il y avait une telle fracture entre les Sept et le petit peuple… certains Zeïns étaient appréciés, d’autres moins. Cependant, Emilia était une Exception et cela changeait tout. Les Exceptions étaient aimées du peuple, vénérées par certains, leur mort était un drame car de moins en moins de personnes accédaient à ce statut.

- Mal… mais il le sait déjà… à moins que le gouvernement ait décidé de leur cacher cette information. Une commission d’enquête a forcément été envoyé dans le village près des ruines, quand bien même l’ensemble de mon expédition aurait été selectionnée et j’ignore si c’est le cas, des villageois auront témoigné.

Alexander Hoffman


Cette légère expression ne manqua pas à Alexander, qui comme toujours essaie de faire des hypothèses sur le comportement de cette jeune femme et de ce qu’il apprenait au fil de l’eau.

« J’en conclu que vous êtes aimé par votre peuple ? C’est aussi le cas de votre gouvernement avec vous ? »

S’il devait contacter son conseil de dirigeants, il devait s’assurer qu’il ne l’envoyait pas au casse-pipe. Après tout, elle pouvait être autant une princesse un peu trop aimée ou un peu trop border line pour un gouvernement qui doit tout contrôler. Cela était la version un peu dark, après tout ça se trouve ils n’ont pas de problème spécifique avec la politique, mais Alexander avait bien remarqué une chose chez les humains, qu’ils viennent de terre ou ailleurs : plus il y a de pouvoir en jeu, plus la perversion était de mise. Peut-être jouait t’il un peu les paranos, mais il ne désirait pas avoir un quelconque problème avec les dirigeants de son peuple, ou même soyons fou un complot qui viserait à dire que les Atlantes ont tués la princesse bien aimée. Bref, il devait s’assurer que tout serait neutre et voir bienveillant au mieux. Et ne pas entraîner Atlantis dans un énième conflits sans intérêt, ils avaient déjà suffisamment à faire. Après, il espérait que ce peuple soit réellement agréable et prêt à une alliance sans leur mettre un couteau dans le dos en se libérant (petit à petit) du tribu imposé par les Wraith et que la peur ne les pousseraient pas à trahir leur alliés. Enfin que ça soit tout simplement des personnes, qui ne menace pas Atlantis tout bonnement.

Emilia Zein’ Eidolas


Emilia s’étonna de sentir de l’amusement chez son voisin lorsqu’elle lui dit qu’il y avait un fort taux de criminalité. Il n’y avait pas de méfiance chez lui et elle avait du mal à expliquer le sentiment qu’elle captait sans y associer les pensées qui allait avec. Etrange.
Mais déjà le dirigeant passait à autre chose et lui demandait si elle était appréciée par son peuple et par son gouvernement. Sa petite voix intérieure lui chuchota à l’oreille qu’il s’agissait d’une manière détournait pour obtenir un renseignement, Hoffman n’avait pas posé la vraie question qui lui taraudait l’esprit. Pourquoi voulait-il savoir si elle était aimée ? Se servir d’elle contre son peuple ? Les prises d’otage étaient une manière efficace d’obtenir des faveurs forcées. Ou bien voulait-il lui demander d’être la « passerelle », de jouer la diplomate entre Atlantis et la Gaëllie pour permettre une première prise de contact et, pourquoi pas, tisser des liens ? Pour son intérêt, mieux valait qu’il s’agisse du second cas car elle n’avait aucune envie de devenir la prisonnière de ces gens.

- Ma position peut susciter l’envie ou la colère. En tant que dirigeant, vous êtes bien placé pour savoir qu’il est difficile de faire l’unanimité lorsque l’on occupe une position importante, mais je pense être globalement appreciée et respectée par mes paires et par mon peuple.

Surtout par ce dernier à vrai dire, mais elle devait cela à ses capacités extraordinaires. Pour ce qui était des Sept, c’était différent, les nobles jouaient en permanence à un jeu de pouvoir et d’alliance… les nobles ne s’associaient pas par respect mais par intérêt.

- Pourquoi cette question ?

Alexander Hoffman


Oui, dès qu’on a, à sa charge d’autres personnes ont s’expose aux critiques autant positives que négatives et généralement elles sont négatives. C’est le nerf de la guerre de bâcher son supérieur et de se plaindre de l’autorité. Sinon les gens aimeraient tous les policiers au lieu de leur cracher dessus.

L’homme hocha la tête, pour lui signifier que oui, il le savait que trop bien. Il était lui aussi globalement apprécié mais il savait que trop bien qu’il fût soumis aux flèches des verve humaines et il avait appris avec le temps de n’y porter que peu d’attention sauf quand elles étaient justifiées. Et il est parfois difficile de faire un tri.

« Pour savoir si en contactant votre peuple, je ne vous envoie pas dans une tombe. C’est digne d’un paranoïaque mais je préfère m’assurer que je ne sois pas le vecteur d’un complot politique d’un autre peuple en voulant faire le bien. » affirma t’il sans aucun détour, il était franc sur cette intention, il n’avait pas à lui cacher et cette franchise pouvait entraîner une réflexion auprès de la princesse qui si était en danger résisterait moins à se confier, ou dans le cas contraire verrait que les Atlantes se soucie de la vie humaine, ce qui était que trop le cas.

Emilia Zein’ Eidolas


- Vous vous souciez de ma vie ou de celles des atlantes que vous seriez susceptibles d’envoyer pour m’escorter ? Demanda t-elle avec un fin sourire, curieuse de mieux cerner les traits de caractères et la manière de penser de son interlocuteur.

Alexander Hoffman


« De la vie en globalité. Que ça soit la vôtre ou celle des miens. » Répondit-il avec ce même aplomb Il ajusta sa position, remarquant qu’il avait un long poil brun sûrement d’Harry sur la manche qu’il chassa aussitôt.

Emilia Zein’ Eidolas


Emilia lui lança un long regard scrutateur, pensive. Il était sincère, il s’enquérait vraiment de sa sécurité. Etonnant, elle n’était pourtant qu’une étrangère. Peut-être qu’elle avait une valeur à ses yeux d’un point de vue scientifique ou ethnologique, elle venait d’un monde évolué, possédait des connaissances dans certains domaines…
Ou bien peut-être que la vie des humains comptait vraiment pour lui, quel que soit leur origine, leur pédigrée ou leur argent.

- C’est tout à votre honneur… je vous crois et je vais donc faire preuve d’honnêteté avec vous, encore une fois. J’ai déjoué une tentative d’assassinat peu avant la sélection. Il faut croire que tout le monde n’espère pas mon retour.

Alexander Hoffman


Cette annonce lui arracha (intérieurement) une faible irritation, il était désagréable de se rendre compte que rien ne change au final chez les humains. Et cela était presque prévisible d’envisager une tentative d’assassinat chez tous les hauts dirigeants. Après tout, c’est une technique de guérilla et de prise de pouvoir. En tout cas, il était appréciable que la jeune femme joue franc jeu aussi.
« Décidément vous avez eu des mois animés. »
ajouta t’il avec un brin d’humour assez particulier à cause de son flegme légendaire. « Avez-vous des soupçons sur une personnalité de votre peuple ou des groupes ? »

Emilia Zein’ Eidolas


La princesse perçut l’irritation chez son voisin et se demanda comment elle devait l’interpréter. Etait-il agacé qu’il y ait des complications pour la prise de contact avec la Gaëllie ou bien parce qu’elle avait été victime d’une agression ? Elle capta aussi une forme d’approbation et elle en déduit qu’il appréciait son honnêteté. Tant mieux, le dialogue avancerait plus vite s’ils jouaient tous les deux le jeu et faisait preuve d’un minimum de franchise. Elle rit jaune lorsqu’il lui dit qu’elle avait connu une période animée. C’était un doux euphémisme !

- C’est peu de le dire ! Des soupçons… peut-être. Je ne sauterai sur aucune conclusion avant d’être rentrée et d’avoir mené une enquête. Ce serait plus simple si je connaissais le mobile… en tout cas une ou plusieurs personnes ont placé un contrat sur ma tête et d’autres assassins viendront tant que je n’aurai pas trouvé le fin mot de l’histoire. C’est pour ça que je ne suis pas rentrée chez moi immédiatement après la sélection, j’ai préféré me faire passer pour morte pour m’éviter une mauvaise surprise de l’autre côté. Le traceur aurait nécessité une intervention chirurgicale et j’aurai été une proie facile. J’ai préféré me faire oublier quelques temps, assez pour qu’ils baissent leur vigilance.

Alexander Hoffman


Ah bah au moins, ils avaient un point commun, puisque dans pareille situation, il y a de forte chance qu’il fasse pareil. Il fallait se la jouer fine et donc avec de la stratégie, comme dans une partie d’échec et Alexander était un pro pour ça. Il esquissa un rictus malicieux avant de répondre à la princesse qui était une personne certes cultivée et instruite mais aussi maline. Et ça, ça montre l’intelligence d’une personne autre que ses diplômes ou savoir.

« Je vois. Il serait peut-être plus prudent, que nous ne vous envoyons pas directement chez vous. Mais que nous tâtions le terrain pour voir comment réagit votre peuple en apprenant que leur princesse n’est peut-être pas morte.» il lui sous entendait une entente, certes protectrice pour sa vie mais aussi politique pour savoir où
elle mettaient les pieds (un nid de vipère ou bien un nid de coton) et aussi pour lui de savoir où il allait avec ce peuple.

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Lun 24 Sep - 20:53

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Emilia Zein’ Eidolas


Emilia fronça les sourcils, ouvrit légèrement la bouche et la referma. Elle ne s’attendait pas à cette proposition et elle était prise au dépourvue. Laisser les atlantes partir devant et rester à l’arrière en profitant de leur protection ? C’était une idée pour le moins inattendue. Elle se mit à réfléchir à voix haute :

- Vous seriez cueilli par l’armée à peine la Porte des Sages franchie. Je ne peux pas prévoir l’accueil que l’on vous fera de l’autre côté lorsque vous parlerez de moi… en procédant ainsi il vous faudrait porter la preuve que je suis votre amie et non votre otage, autrement vos gens seraient arrêtés et interrogés le temps de l’enquête.

Ses yeux se posèrent sur l’électrocardiogramme, les lignes tracées par les battements de son coeur… la technologie. Elle avait tendance à oublier que ce peuple était aussi évolué sinon plus que le sien. Elle sentit tout à coup une vague de fatigue l’accabler. Dieux qu’elle se sentait las ! Elle pouvait enfin regarder le futur sereinement, il n’y avait plus la menace perpétuelle des démons du ciel et, contre toute attente, elle avait même trouvé refuge auprès d’une très puissante civilisation. Dans ces circonstances, la menace des assassins lui semblait bien lointaine et la fatigue bien présente. Elle luttait toutefois, trois mois de course lui avaient enseigné l’art de ne jamais se relâcher… malgré l’apparente bienveillance du gouverneur; elle ne se sentait pas encore suffisamment en sécurité pour baisser sa garde. Elle n’en savait pas assez sur ce peuple pour lui accorder sa confiance.

- Nous pouvons envisager une prise de contact à distance… je n’ai pas d’équipement mais je me doute que vous oui, dit-elle en sondant Alexander du regard. De toute façon… j’aimerai autant ne pas leur apparaître dans cet état... ce ne serait pas dans votre intérêt qu’ils me voient ainsi… ni dans le mien, dit-elle en portant à nouveau sa main à son visage pour dessiner les contours du bleu causé par le revers du wraith. Cette saloperie avait frappé fort, ce qui expliquait la vitesse et la violence avec laquelle sa tête avait frappé le rocher et la perte de connaissance qui en avait résulté. Peut-être pourrions nous nous accorder un peu de temps pour apprendre à mieux nous connaître et réfléchir à une stratégie, proposa t-elle prudemment.

Cela lui laisserait le temps de rencontrer d’autres atlantes, d’en savoir plus sur cet étrange peuple et de se faire une meilleure idée de s’ils représentaient ou non un danger pour la Gaëllie. Sous réserve que les tests médicaux qu’elle devait suivre avec la doctoresse ne donnent pas de signaux trop alarmant auquel cas elle serait forcée de précipiter son retour chez elle

Alexander Hoffman


Alexander ne pensait pas à se rendre directement sur la planète mais d’y envoyer un message via la porte. Il ne désirait pas rencontrer une force armée en mode défense. La jeune femme venue très vite mettre des mots sur ce qu’il pensait réellement.

« Je pensais, en effet à une prise de contacte à distance.» Il confirmait qu’il avait les moyens nécessaire pour cela. Par contre, il ne désirait pas contacter sa planète immédiatement, elle avait besoin de soin et surtout de beaucoup de repos pour jouer aux échecs de la politique. Ce genre de chose viendrait plus tard.

« Oui, cette prise de contact n’est pas urgente maintenant que vous êtes en sécurité. Nous en reparlerons quand vous serez en état. »

Il se leva avec cette même élégance, regardant sa montre, voilà deux heures qui discutait avec elle en comptant l’échange avec la folle d’Isia. Il était recommandé de ne pas fatiguer d’avantage les patients et il avait largement abusé de son état de veille. Même s’il lui-même aurait bien continuer à échanger avec Emilia, il la trouvait intéressante. Mais bon, il fallait la ménager.

« Je vais vous laisser vous reposer. Vous allez avoir la visite de d’autres personnes dans les jours à venir. Le processus normal de toute intégration. Si vous avez besoin n’hésitez pas à me contacter. Un technicien vous donnera une tablette et un plan de la cité avec les accès limitée à celle-ci. Il vous suffira de suivre celui-ci pour trouver mon bureau ou de m’envoyer un mail. » Il lui sourit de manière agréable.

Emilia Zein’ Eidolas


Emilia suivit des yeux son geste. Il consultait sa montre, signe qu’il allait probablement mettre fin à l’échange ou qu’il s’impatientait. Il repartait déjà ? Elle n’avait aucune idée du temps qui avait passé mais discuter avec un humain lui avait fait énormément de bien et elle ressentait un pincement au cœur à l’idée de ce départ imminent. Hélas, un homme à ce niveau de commandement devait certainement être très occupé. Au regret se succéda l’angoisse : une fois parti, les deux autres gouverneurs allaient-ils approuver ses décisions ? N’allaient-ils pas se retourner contre elle ? Si Alexander Hoffman était si aimable avec elle, rien ne disait que les autres atlantes allaient adopter le même comportement.

- Vous partez ? Demanda-t-elle sans contenir une expression de regret. Je ne connais même pas le nom de votre peuple…

Alexander Hoffman


L’homme resta stoïque en face d’elle, avec un simple rictus très faible sur le visage. Bon si elle ne désirait pas son départ cela ne le dérangeait pas de rester encore un peu. Après tout s’était pour la ménager qu’il s’était levé.
« Je peux rester si vous le souhaitez, mais je ne veux pas vous fatiguer d’avantage. »
Il n’avait aucune réunion pour la suite de la journée, du travail comme toujours, cependant il avait dégagé son temps pour discuter avec cette nouvelle arrivante.

Concernant le nom du peuple, il hésita un peu, la relation qu’avait son peuple avec les Wraiths pouvait susciter encore un peu de méfiance, surtout en mettant dans le lot le mot “terre”... Mais ils avaient tous deux décidés d’être francs donc il continua sur cette lancé, il était toujours bon de mettre des pavés sur une route en terre pour la consolider.
« Hum, nous sommes les Atlantes pour cette galaxie. Sur la nôtre nous sommes des terriens. »

Emilia Zein’ Eidolas


- Je vais bien... répondit-elle.

Certes, elle luttait contre l’épuisement, maintenant qu’il avait assimilé le fait qu’elle était en sécurité, son corps relachait la pression, mais son esprit avait du mal à accepter le repos salvateur qu’on lui offrait. Méfiant, il se demandait où était le piège.

« Bien dans ce cas, je peux rester encore un peu. » confirma l’homme bienveillant, en reprenant place de la même manière féline sur sa chaise.

- Vous n’imaginez pas à quel point le fait de parler à un humain peut faire du bien… les plantes manquaient de conversation je dois dire, ajouta t-elle pour dédramatiser.

La princesse eut l’impression qu’un cap avait été franchit lorsque l’hésitation d’Alexander laissa place à de la confiance. Il avait hésité à lui donner le nom de son peuple et il avait finit par céder. Cette information fit plaisir à Emilia : une forme de confiance était en train de naitre entre eux. Précaire, certes, mais le sentiment qu’elle avait capté chez son voisin ne mentait pas malgré ses expressions faciales. Le gouverneur était un bon diplomate, habile dans l’art de cacher ses sentiments, mais hélas pour lui, la gaëllienne captait l’invisible.

- Avec un nom pareil votre peuple doit être proche de la nature, dit-elle.

“Terriens”... quel nom original quand même ! Mais cela pouvait expliquer la satisfaction qu’elle avait capté chez son voisin lorsqu’elle avait dit que les gaëlliens étaient très portés sur l’écologie.

- Les deux autres dirigeants approuveront-ils vos choix me concernant ? Demanda t-elle tout à coup.

Elle avait besoin de se rassurer à ce propos, d’être sûre qu’elle était véritablement en sécurité et que les atlantes ne risquaient pas de jouer les girouettes avec elle malgré les dires d’Alexander.

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Dim 7 Oct - 13:23

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Alexander Hoffman


Oh oui il imaginait que trop bien, comment cela devait être horrible de ne pas parler à un autre humain. La solitude à quelque chose d’agréable à court terme, le manque d’interaction sociale rend généralement les humains fous. Comme quoi, il est toujours assez amusant de constater que la citation « l’homme est un animal insociable en groupe » est assez vrai. Le besoin d‘être avec les autres tout en étant un sacré égoïste qui le détruit pour un plaisir assez discutable. Plus il découvrait d’autre civilisation et notamment non humaine plus Alexander se disait que sa propre espèce était bien malveillante. Heureusement qu’il y a un long de bons hommes et de bonnes femmes pour remonter ce triste niveau.

« Jusqu’au jour, où nous découvrirons une civilisation végétale. » dit-il rebondissait sur sa phrase avec une pointe d’humour.

Emilia se contenta d'acquiescer en s’abstenant de révéler à ce presque inconnu que son peuple avait déjà croisé la route de telles créatures...un jour peut-être qu’ils mutualiseraient leurs connaissances, en attendant elle préférait se montrer prudente.

L’anglais, après quelques hésitations, décida de lui donner le nom de son peuple et la réponse d’Emilia lui arracha un peu un pincement au cœur, ce qui n’échappa pas à la princesse. Il avait l’impression que son peuple était un peu une arnaque avec un pareil nom. Surtout que la demoiselle était quand même issue d’une civilisation qui semblait très proche et respectueuse de ce que les terriens saccagent chaque jour.

« Certaines peuplades oui, d’autres moins… » La terre n’était
pas un peuple unis comme on pouvait le rencontrer sur la majorité des planètes… trop de pays, trop de cultures trop d’idéologies différentes. Un mélange important qui n’avait pas eu de restrictions avec un super prédateurs, limitant une civilisation à un seul peuple.

« Il y a de forte chance. Avant de vous voir, nous avons discuté de plusieurs scénarios vous concernant. Je ne m’éloigne donc pas de beaucoup de nos accords. » il confirmait une nouvelle fois, ils avaient parlé avant de rencontrer Emilia, les décisions que prenait Alexander allait être suivis et discuter après, même si elles suivaient une ligne globale il fallait bien l’avouer. « Je vous confirmerai les décisions finales suite à notre entrevue. On ne vous fera pas attendre. »

Emilia Zein’ Eidolas


- Et le fait que je sois une très riche héritière faisait parti des scénarios envisagés ? s'étonna Emilia qui se demanda comment ils reagiraient s'ils apprenaient en plus qu'elle avait le Don. A propos, quel type de régime politique est en place là d’où vous venez ?

La question brûlait les lèvres de la blondinette depuis un moment. Quoi de mieux qu’un système politique pour mieux appréhender le mode de fonctionnement d’un peuple ?

Alexander Hoffman


Alexander était tenté de lui répondre une connerie, juste pour la bousculer et voir comment elle réagirait mais il s’abstenue. « Vous n’êtes pas la première à être ici avec un tel statut. » Non, ils avaient pas envisagé une princesse, mais une personne importante pour son peuple. Ce qui revenait au même. Après tout les Wraiths se fiche bien des rôles humains, ils prennent sur d’autre critères. Et vu ces vêtements, elle n’avait pas l’air issus d’un peuple trop barbare, mais bon là c'était la bonne surprise de constater qu’elle était très bien évolué niveau technologie.

-Il y a donc eu un antécédent ? Demanda Emilia, surprise. C'était un étrange hasard que la noblesse sélectionnée atterrisse ici.
« l’héritière présente ici, n’a pas été une runneuse. Mais nous avons déjà eu des représentant de peuple en runneur » Des chefs de clan, des filles de chef de clans, des fils de nobles... etc… Il en avait eu plusieurs qui avaient fini par rester et faire une nouvelle vie, ou repartir avec leur peuple ou du moins les survivants une fois qu’Atlantis avaient retrouvé leur peuplade.

« Démocratique, nos dirigeants sont élus par le peuple. » enfin dans la majorité mais les peuples issus de la cité ont tous ce système dans leur pays, avec plus ou moins de corruption…
-Hum, dit Emilia d'un air neutre. Vos citoyens sont tous égaux en droits ?
« Dans les pays représentés ici oui.»

Emilia Zein’ Eidolas


Emilia nota l’information dans un coin de sa tête : plusieurs nations se partageaient la planète… Terre ? (Oui c’était une déclinaison logique de “terriens”). Elle se demanda si les wraiths se trouvaient aussi là-bas et si ce n’était pas le cas… comment évoluait la vie sans ces parasites ? Tout devait être si différent ! Les différentes civilisations devaient être nettement plus évolués sur le plan technologique, cela pouvait expliquer la capacité des terriens à voyager d’une galaxie à une autre. Elle se promit de l’interroger à ce propos, plus tard.

- Ce n’est pas le cas chez moi. Cela pourrait-il être un problème en vue d’éventuelles relations diplomatiques ? demanda t-elle, prudente. Elle ne tenait pas à faire rentrer des révolutionnaires sur son territoire.

Alexander Hoffman


« Non. Après nous avons des valeurs morales, si votre peuple est à l’encontre de nos valeurs nous n’irons pas plus loin niveau relations diplomatiques. » Il se doutait qu’elle allait lui demander plus de détail alors il enchaîna : « Nous avons du respect pour la vie. Du moins nous essayons de ne pas être des monstres, en torturants, violant ou tuant gratuitement autrui. On refuse de faire part à un conflit d’intérêt entre deux peuples qui se font la guerre en aidant aucun des deux par exemple. Nous combattons qu’un ennemi les Wraiths. Même si on est en guerre avec les geniis Mais c’est autre sujet. »

Emilia Zein’ Eidolas


- Ce ne sera pas un problème alors, nous menons nos propres guerres nous même.

En principe du moins. Elle tiqua toutefois sur l'appellation d’un peuple qu’il venait de citer. Les geniis ? Ce nom lui était familier. Il lui fallut quelques instants pour se souvenir et une photo s’imposa à elle, prise par des explorateurs il y a un bon bout de temps. Un peuple peu évolué, qui avait certes connu son heure de gloire jadis mais qui avait largement perdu de sa superbe. Les descendants geniis travaillaient la terre et étaient des gens simples, sans grand intérêt.

- Les geniis… vous… ne faites pas référence à ce peuple de paysans n’est-ce pas ?

Alexander Hoffman


Une bonne chose s’ils ne venaient pas à demander une alliance militaire, enfin contre les Wraiths cela était acceptable, mais contre d’autre humains, le CODIR ne voulait pas s’engager là-dedans, ils avaient déjà fort à faire. L’homme hocha la tête satisfait.
Un fin sourire se dessina sur ses lèvres, oui les Geniis étaient les rois de la tromperie, une tromperie nécessaire qui les avaient sauvegardés des Wraiths.

« Nous parlons des mêmes. » Il hésita en dire plus, si le peuple d’Emilia avait un pacte assez lourd avec les Wraiths l’information de dévoiler la véritable face des Geniis pouvaient les condamner (même si bon, cela serait surement pas le cas). Non pas qu’il dormirait mal… quoique si. Les Geniis sont d’odieux personnages mais ils ne méritaient pas de finir en nourriture pour des montres. Même si quelquefois Alexander avait été tenté de leur envoyer une bombe sur le coin du nez pour les calmer. Car ils étaient sacrément usants et pénible de toujours vouloir faire à l’envers ou harceler les Atlantes en mission. Enfin bon, c’est ainsi.

« Ils cachent bien leur jeu » dit-il d’un air neutre.
- Vous êtes tenu en respect par des… agriculteurs ? demanda Emilia, interloquée. C’était bizarre ça, il lui manquait des informations sur les geniis ?
« Comme je viens de vous le sous entendre, ce ne sont pas de simples agriculteurs. Et encore moins pacifistes. Mais nous parlons plus tard de ce peuple. Vous avez déjà suffisamment de chose à découvrir ici. »

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Mar 9 Oct - 17:56

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Emilia Zein’ Eidolas


Une manière sympathique de la rembarrer. Elle ne s’en formalisa toutefois pas, les geniis n’étaient effectivement pas sa priorité pour l’heure.

- Très bien, parlons d’autre chose alors. Comment vous positionnez-vous par rapport aux fondateurs de cette cité ?

Alexander hocha la tête, il ne comptait pas s’évaser plus sur les Geniis, même s’il ne les portait pas dans ce cœur, il ne tenait pas à leur refaire une garde-robe en prime avec une futures alliés. Elle verrait par elle-même la perversité des Geniis, mais avant ça, il la mettrait en garde, pour ne pas qu’elle se fasse avoir comme eux, l’ont été. Et puis bon, il trouvait que cela ne se faisait pas de cracher du sucre sur un autre peuple directement. En plus de donner une mauvaise image, cela procure un sentiment de mal être.
« Personnellement en tant qu’homme ou du point de vu générale de mon peuple ?»

- Les deux points de vu m’intéressent.
« Pour les miens c’est une chance de pouvoir être dans une expédition scientifiques aussi riches. Les anciens fascinent beaucoup et on tout autant à nous apporter. » Il aurait put dire dangereusement loin de chez eux, mais cela sous entendait une sorte de faiblesse si on devait les attaquer. « Pour ma part, je trouve que ce fût une grande civilisation qui m’inspire respect et fascination, mais comme tout peuple il a ses parts d’ombres qui ne leur donne aucun droit d’être considéré comme des dieux. » Il la regarda quelque instant avant d‘ajouter : « Chacun apporte son point de vu, celui-ci est le miens et je ne porterai aucun ombrage à des avis différents, tant qu’il y a du respect. Surtout si nous débattions sur nos idéaux. » Il l’invitait à débattre sur cette questions vaste et fort intéressante. Alexander adorait retourner des théories en parler pendant des heures et échanger autours d’idées, qu’elles soient fondamentalement opposées aux siennes ou non, tant qu’il avait une échange et que chacun s’y sentait grandit.

Un fin sourire étira les lèvres d’Emilia. Il l’invitait à débattre de théologie ? Voilà qui semblait intéressant, surtout vu le soudain intérêt qu’elle percevait chez lui. Elle n’avait guère l’occasion d’avoir ce genre de débat chez elle, le culte des Sages était la religion d’Etat et remettre en question le système alors qu’elle-même était une Exception aurait été très mal venu. Mais ici personne ne savait rien d’elle et on ne risquait pas de la juger pour ses propos.

- Vous voulez parler religion ? Pourquoi pas oui… cela ne pourra qu’aider nos deux peuples à mieux se comprendre. Vous vous demandiez ce que représentait les symboles sur ma main… le cercle en spirale représente le Cycle d’Existence, les différentes réincarnations de l’âme jusqu’à ce qu’à son ultime évolution. Les deux ailes, l’Envol, un plan d’existence supérieur où le vivant devient énergie, magie et connaissance... mais je ne vous apprends rien n’est-ce pas ? Nous appelons « Sages » les Anciens qui ont apporté la connaissance à nos ancêtres humains mais aussi tous ceux qui ont accompli l’Envol.

Alexander trouvait la symbolique toujours intéressante, les humaines mettaient tellement d'énergie à chercher des formes qui voulaient dire des choses complexe. C’est comme la recherche d’un logo, une appartenance forte et un signe distinctif tout aussi important.

« Dans ce cas, si un humain basique fait l'ascension il sera vu par votre peuple comme un “dieu” ? »

- Bien sûr, ce n’est pas la race qui importe mais ce que l’âme et le corps deviennent. La Gaëllie compte son propre lot de divins depuis sa naissance mais je ne doute pas que d’autres civilisations aussi.
« Je vois. Vous ne faites donc aucune différence entre les humains lambda qui font fait l'ascension et les Ancien véritables ? »
- Les Anciens nous ont montré la voie et nous les respectons particulièrement pour cela. Il y a une différence de principe, mais dans le fond les gaëlliens vénèrent tout autant ceux qui sont parvenus à suivre la voie, c’est la preuve que leur âme a atteint le niveau de sagesse des Premiers Sages. Avez-vous déjà rencontré de telles personnes ?
« Oui. Une personne a déjà fait l’ascension et en est revenu. Et deux autres ont dû suivre les principes, mais ne sont pas élevées. » Pour les deux derniers il pensait à Rodney et a John. Quand au premier il était évident de parler de Jackson.

Emilia le regarda d’un air interloqué. Décidément, Atlantis et la Gaëllie semblaient partager de nombreuses choses, notamment des ancêtres non-humains communs et un intérêt pour la philosophie Sage.

- L’un des vôtres s’est élevé ? Est-il ici ?
« Non il n’est pas présent ici. »
-Il est sur votre planète mère ? demanda t-elle avec une moue boudeuse.
Alexander hocha la tête voyant qu’elle n’était pas contente de ne pas savoir Jackson ici.
-Peut-être qu’un jour... elle laissa sa phrase en suspens. Peut-être qu’un jour ils pourraient organiser une rencontre… mais il était un peu tôt pour parler de ça. Pourtant, la perspective de rencontrer cet être divin et de lui parler était une source de motivation supplémentaire de faire aboutir cette alliance. Une telle opportunité ne se représenterait probablement pas à elle une seconde fois. Nous verrons, si une alliance est possible… je crois que nous avons beaucoup à apprendre les uns des autres.


Peut-être oui, quand Jackson aura la permission de se rendre sur la cité, comme pour le moment il est cantonné au SGC, peut être qu’ils avaient peur qu’il ne désire pas rentré ? C’est un sacré risque après tout et surtout une belle opportunité pour cet homme qui a consacré sa vie à l’archéologie et aux divers mythes découvrant la porte et les anciens. Enfin bon, ils verront et Emilia serait surement la première à lui « sauter » dessus.
« J’espère qu’elle le sera. » en langage de politicien, cela voulait dire que lui il était intéressé. Le temps leur dirons si oui ou non cela serait profitable aux deux. Deplus il était d’accord avec elle, ils avaient à apprendre les uns des autres et cela était le cas, à chaque nouvelle rencontre ou alliance. Généralement, Atlantis donne beaucoup plus qu’elle ne reçoit, cela pouvait être dérangeant à la longue, mais montrait leur effort de bienveillance et de personnes qui ne chercher pas le profil a tout prix. Au contraire de beaucoup d’organisme sur terre qui en oublie l’humanité. Ici, sur Atlantis, Alexander trouvait son rôle de directeur bien plus saint et plus humain, le reflet dans son miroir ne lui renvoyait pas de mauvais pressentiments sur sa personne et il avait certes beaucoup de pression, mais celle d’être rentable coute que coute pour les actionnaires n’était pas ou plus une priorité.
- Je le souhaite aussi, répondit-elle en acquiesçant de manière sobre sans montrer l’enthousiasme qu’elle ressentait à l’idée que son interlocuteur partageait son envie. A votre tour… dites moi en quoi croient les terriens ?

Une vaste question à laquelle il était bien difficile de résumé. Si seulement la Terre croyait en un seul dieu ou en rien du tout il aurait eu bien moins de guerre et de frictions sans intérêts. Alexander prit quelques secondes pour réfléchir et se lança.
« En une multitude de dieux. Plusieurs peuples croient en des dieux similaires mais avec des préceptes différents, d’autres à d’autres panthéons. La majorité croient en des dieux monothéistes. D’autres, ne croient en rien, d’autres dans le destin, d’autres à une entité supérieure sans pour autant être nommée dieu, d’autres en des idéologies dérivées de d’autres cultes qui tendent vers la secte ou des extrêmes… tout cela est très vaste. »
-C’est la première fois que je rencontre un peuple avec autant de croyances différentes… dit la blondinette en écarquillant les yeux.
« Nous aimons la complexité faut croire. » dit’il avec une oeillade amusé sige d’humour malgré son ton pince sans rire.
-C’est surtout la preuve d’une grande mixité culturelle… combien de nations différentes y a t-il sur votre planète natale ? demanda t-elle sans se démonter.
Alexander hésita quelques instants… il avait vu un chiffre passé suite à une études qui démontait les 197 pays existants mais qu’il en aurait bien plus en prenant en comptes les différentes cultures et les pays qu’on “oublies” en tant que grandes puissance. Il n’était pas certain du chiffre.
« Hum nous avons environs 300 pays, je ne me souviens pas du chiffre exacte. » Le véritable était 324 pays, il espérait qu’elle n’aurait pas la lubie de lui demander de les citer tous.

Emilia prit un air ébahi. Trois-cent pays ? C’était… c’était complètement ahurissant ! L’humanité n’avait jamais pu se développer autant sur Pégase et pour cause...
- Vous n’avez jamais été confronté au fléau wraith dans votre galaxie, n’est-ce pas ? réalisa t-elle sans cacher son émotion. Qu’il existe un endroit dans cet univers sans ces monstres…
Il secoua la tête, il jouait la franchise, mais certain élément comme lui dire que leur terre mère n'étais pas sur cette galaxie était tout autre. D'ailleur, il lui avait déjà dit plus tôt qu’ils voyageaient entre galaxie. « On a eu d’autres problématiques. » répondit avec calme Alexander. Mais jamais ils n’avaient eu des adversaires qui les mangent et faut dire que généralement la terre était bien protégée pour une raison assez obscure. Même si on se doutait de certaines pistes.
- D’autres problématiques du genre ?
« Du genre que nous en parlerons quand on sera sur un niveau de confiance qui justifiera de plus amples réponses. » En gros une alliance pérenne et stable. Il lui avait répondit avec calme et son air affable. Chacun avec ses problèmes après tout.
- Bien.
La réponse du gouverneur avait au moins le mérite de couper court. Apparemment elle s’était montrée trop curieuse.
« Si les religions vous intéresse je pourrais vous faire parvenir un livre sur celle-ci. Le temps de votre rémission. » Un geste en avant pour garder l’ouverture après sa phrase qui avait jeter un petit froid.
- Cela fait longtemps que je n’ai pas touché un livre… ce serait bien. Elle acceptait la perche qu’il lui tendait pour briser ce froid qui venait de s’installer suite à sa dernière déclaration. Un court silence s’installa qu’elle finit par briser. Je ne connais pas le nom de l’autre homme, le médecin qui accompagnait Naalem Lays ?
« Liam Sandon, un infirmier. »
-Ok, je... la blondinette ferma soudainement les yeux et porta une main à sa tête, demeurant ainsi quelques secondes. Foutu vertige. J’aimerai le remercier… à l’occasion.
« Vous vous sentez bien ? » s'enquit Alexander, il allait répondre que Liam allait surement venir de lui même prendre des nouvelles au vu de son caractère sociable et gentil, surtout qu’il bossait ici… mais le mouvement d’Emilia inquiéta plus le RDA.
-Ca va... juste un vertige.
« Bien. Il serait cette fois, plus préférable que vous vous reposez. » Il se leva, ils avaient discuté pendant au moins deux heures et elle devait garder des forces. La belle acquiesça, trop épuisée pour ne pas se montrer raisonnable. « Ce fut un plaisir mademoiselle Emilia Zein’ Eidolas. » Et il était sincère sur cette remarque.
-Pour moi aussi, gouverneur.

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Sam 3 Nov - 16:01

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Alexander Hoffman


Emila finit par s'endormir de manière tout à fait involontaire alors qu'il s'apprêtait à la laisser tranquille. Un fin rictus se fit sur les lèvres du RDA, qui partit sans faire de bruit laissant la princesse à ses songes. En sortant, il tomba sur Katty lui transmettant l'information et l'homme disparu dans son bureau, pour faire un debriefing des éléments importants qu'il avait récolté auprès de cette future alliée. Il ne doutait pas un seul instant que cette alliance allait se faire, il n'avait pas de raison, sauf si les secrets de Gaéliens sont trop difficiles niveau mœurs. En tout cas, il était assez satisfait de cet échange.


Emilia Zein’ Eidolas



En dépit de ses tentatives instinctives de résistance, le sommeil ne tarda pas à la gagner après le départ d’Alexander. La jeune femme reçut la visite du fameux Liam un moment plus tard et eut tout le loisir de le remercier comme elle le souhaitait. Pas de nouvelles de Naalem Lays, ce qui était plutôt un soulagement à bien y penser.
Elle sombra à nouveau dans un profond sommeil lorsqu’il s’en alla, son corps tentant désespérément de récupérer de la longue maltraitance qui lui avait été imposée. Quelques heures plus tard, elle se réveillait en sursaut, persuadée que des wraiths étaient là… mais non… ce n’était que la doctoresse.

- Bon sang... souffla t-elle en se passant une main sur le visage.

Isia Taylor Laurence


Isia était déjà présente dans la chambre, afin de faire des vérifications purement médicales sur l’état de santé de la jeune femme. Elle manquait de vitamine dans son mélange et elle était en train de calculer le bon taux, pour équilibrer selon son annotaine et surtout ses particularités humaines. Le bon sang, de celle-ci arracha un rictus fortement amusé de la chirurgienne.
« En effet, il est bon votre sang. » Elle lui lança un rictus amusé, elle pouvait sous-entendre plusieurs choses comme le fait qu’elle soit une « sang bleu » ou bien simplement parce qu’elle était en bonne santé.

Emilia souffla pour évacuer le trop plein de stress et regarda le médecin. D’ordinaire, elle flairait le danger de loin, y compris dans son sommeil, ce qui lui avait sauvé la vie de nombreuses fois ces derniers cycles.
- Je perds la main...
« Pour ? » demanda la belle blonde, qui s’approchait du lit pour l’observer d’une air professionnel, elle avait encore besoin de dormir.
- Réagir au danger.
« Il est donc normal que vous n’avez pas réagis. Je ne suis pas un danger. » dit-elle tranquillement, même si certaines personnes pouvaient dire le contraire comme Mckay, mais qui croit un homme complètement hystérique quand il a une égratignure au doigt ? Elle aurait pu faire bien pire si elle était véritablement dangereuse, mais non, elle a embrassé la carrière de la médecine, non pas pour charcuter de la viande mais pour sauver des vies. Rien que d’y pensé cela l’irrita un peu, mais Emilia n’y était pour rien, elle repensait simplement aux crises stupides de Rodney quand il vient emmerder le monde à l’infirmerie. Carson avait beaucoup trop bienveillance et de patience.

Emilia promena ses yeux dans la chambre, confirmant le fait qu’il n’y avait évidemment pas de wraith ici. Combien de temps allait-elle mettre avant d’arrêter de sursauter à chaque bruit et à retrouver un sommeil serein ? Il lui était encore difficile de réaliser que le traceur n’était plus planté dans son dos, grâce à la femme à la forte personnalité qui était en train de plaisanter à côté d’elle… et en qui elle sentait tout à coup l’irritation naître. Ce n’était pas dirigé contre elle, peut-être la femme ressassait-elle une pensée négative.

- Est-ce que l’opération s’est bien passé ? Curieuse de comprendre la raison de ce malaise.

Isia faisait ces vérifications machinalement tout en pensant à Mckay, elle leva son regard azure sur sa patiente. « Hum ? Oui très bien. ». Elle se recula, pour prendre une seringue dans sa poche, avec un liquide translucide vert.
« Concernant la disparition de votre gène, je peux vous inoculer celui-ci. » Après analyse plus approfondie, Isia avait découvert qu’Emilia avait des nanites dans le sang, celle-ci avaient détruit la partie génétique contenant l’ATA. Il suffisait de l’innoculer une nouvelle fois et cela marcherait. Le terrain était propice.

- Nous ne devions pas faire des analyses ensemble pour comprendre l’origine du problème ? S’étonna la princesse.
« On devait, mais les résultats ont montré que vous avez des nanites, une technologie que je m’efforce de maîtriser. Donc il m’a été aisé de les désactiver. » Elle haussa les épaules finalement, la raison était bête et à la fois dérangeante de savoir que quelqu’un avait trouvé cette technologie.
- Et… comment ces nanites agissent-elles sur mon corps ?
« Elles agissent sur le gène en le détruisant. En l'occurrence chez vous votre gène ATA. Mais je vais vous inoculer en espérant que ça marche. »
- Vous avez trouvé le moyen de détruire les nanites, donc ?

Les informations venaient au compte goutte, peut-être parce que la doctoresse se sentait obligée de vulgariser pour faire comprendre les choses aux autres. C’était le quotidien des scientifiques lorsqu’ils s’adressaient à des non connaisseurs… mais Emilia était bien formée dans le domaine, la biologie c’était son truc.

Isia n’était pas une bonne pédagogue même si apparemment ses cours de premiers soins avaient rencontré un franc succès. Elle mettait ça sur le fait qu’elle est belle et qu’elle sait mettre au garde à vous tout le monde. Et donc que personne n’ose critiquer le Dr Taylor Laurence sans se faire cramer la gueule par cette dragonne française.
« Oui. Je ne sais aps si je peux vous en dire plus Emilia. Cela reste une technologie qu’on pensait être les seule à connaître. » dit-elle d’un air un peu navré.
« Bon donnez-moi votre bras qu’on puisse justifier votre supériorité divine que vous confère votre tatouage. » dit-elle d’un air pleins d’humour.

Emilia pouffa. Ces terriens ne devaient pas avoir l’habitude de rencontrer des civilisations évoluées.
- Je sais ce que sont les nanites, docteur Taylor Laurence. Même si j’ignore la particularité que les fabricants ont donné à celles là. Elle toisa la seringue et sa couleur peu engageante, non sans méfiance. Se laisser injecter quelque chose par un étranger sans vérifier le contenu du produit… mais cette femme lui avait retiré le traceur, si elle avait voulu lui faire du mal elle l’aurait fait depuis longtemps. A moitié rassurée, elle tandis le bras tout en se retenant de lui démontrer que sa “supériorité divine” ne lui venait pas du gêne ATA... - Allez-y.

Le rire surpris un tantinet Isia qui lui lança un étrange regard. Bon, elle connaissait donc les nanites cela était surprenant et à la fois logique. Il était étrange d’avoir à faire a des gens évolués il était vrai. Alors Isia commença à lui décrire de manière techniques la nanites tout en lui faisant un garrot et lui injectant sans aucune autre forme de procès le contenue de la seringue. Oui, il était agréable de parler librement sans chercher à vulgariser. Un gain de temps non négligeable. Elle qui n’aimait généralement pas trop les primitifs et donc par simplification les pégasiens pour les mauvaises langues, était bien contente de cette jeune femme.
« Voilà, on va attendre une heure pour voir si vous réagissez positivement. »

Il était agréable de tenir une conversation avec des étrangers scientifiquement évolués, et c’était d’autant plus vrai quand ladite conversation lui permettait d’en apprendre plus sur le niveau technologique d’une civilisation, aussi Emilia fit-elle en sorte d’entretenir le dialogue pour parler de sciences avec sa voisine sans se limiter au sujet des nanotechnologies.
- Dans combien de temps pourrais-je retirer la perfusion et sortir ? demanda t-elle au bout d’un moment.
« Dans deux jours, le temps que vous soyez correctement reposé et en pleine forme. Le perfusion sera retirée demain par contre. Puis vous pouvez sortir mais sous surveillance au moindre signe de fatigue vous devriez rentrer. Après vous irez dans vos quartiers. » répondit Isia qui avait aussi entretenue la conversation sur divers sujets pour tester à son tour le niveau de son interlocutrice.
Deux jours… le temps allait être long se dit Emilia en avisant la pièce de petite taille, vide, blanche, pas une plante, rien pour s’occuper…

- Comment occupez vous votre temps lorsque vous êtes coincés dans une chambre d'hôpital ? demanda la princesse en se rappelant que le gouverneur lui avait proposé de lui prêter un livre de théologie.

« Avec des livres ou des vidéos sur ma tablette. Je vous en fournirai une qu’on réserve pour les patients. Et Katty vous donnera des livres pour passer le temps si vous voulez. » dit-elle avec un air taquin.

L’étrangère acquiesça, curieuse de découvrir ces oeuvres qui allaient lui en apprendre plus sur la culture des terriens. Elle se retient de sourire à l’annonce de Katty, elle ignorait de qui il s’agissait mais chez elle c’était un nom couramment donné à une race d’animal domestique. La pauvre.

- Peut-être un livre sur cette Jean Gray ? Que je sache à quel personnage vous m’avez associé.
« Pourquoi pas, on doit avoir des comics à la bibliothèque » se dit Isia. Elle enverrait Katty fouiner de toute façon.
- Vos… concitoyens ont dû fouiller mes affaires et s’assurer qu’il n’y avait rien de dangereux. J’aimerai récupérer mon pendentif, c’est l’une des rares choses qu’il me reste de chez moi.
Isia hocha la tête « Vous l’aurez »
Emilia hocha la tête, reconnaissante.
Isia continua à lui demander quelques éléments de santé avant de la laisser dans les bonnes mains de Katty et ses grands yeux bleu de cocker. Emilia eut donc le droit de découvrir quelques comics sur Jean Grey et le phénix avec la pléthore de X-Men ainsi qu’un thé, simple petit bonus de la grande bienveillance de l’infirmière qui était au petit soin pour chaque personne, qu’importe son origine.


END 03/11/2018

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