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La fragilité du cristal ne le rend pas faible, elle le rend délicat

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Cody Fuller
Caporal
Maître Chien
Bannière perso (image 901x180px) : La fragilité du cristal ne le rend pas faible, elle le rend délicat 2019_c12
√ Arrivée le : 01/07/2014
√ Date de naissance : 19/09/1995
√ Nationalité : Américain

√ Age : 28
√ Messages : 578
√ Localisation : Atlantis

Liste de vos DC : Aucun

Mer 8 Aoû - 6:38

Cody Fuller
La fragilité du cristal ne le rend pas faible, elle le rend délicat
Patrick Sydney & Cody Fuller
21 mai 2018
C'était la première fois que je consultais. Ce serait mentir si je disais que je n'étais pas nerveux. Qu'est-ce que le psychologue penserait de moi ? Serais-je capable de m'ouvrir à lui pour pouvoir bien faire le tour de mes expériences et percer l'abcès ? Ma plus grande crainte était qu'il me juge. Mais c'était irréaliste de penser une chose pareille ! Leur métier était d'aider les autres à voir plus clair pour qu'ils puissent avancer dans la vie. J'avais vécu des horreurs qui remontait à mon enfance qui elles aussi méritaient d'être adressées, mais je n'avais jamais vraiment pris le temps de faire le tour avec un thérapeute.

Ces derniers temps, j'éprouvais de la difficulté à fonctionner. Les deux dernières missions auxquelles j'avais participé m'avaient affecté énormément. Il était temps pour moi de consulter avant que je ne devienne fou. Les cauchemars que je faisais la nuit ne partaient pas. Ils étaient si vifs que je me réveillais la nuit en sursaut et avais de la difficulté à me rendormir. Je me sentais sale et faible... Incapable de gérer les situations, comme si les événements s'enchaînaient et je les suivais. Un peu comme si j'étais assis sur le siège arrière d'une voiture et que mes expériences traumatisantes étaient mon conducteur.

Le psychologue de la cité était en mission avec d'autres membres de l'expédition. Il devait revenir de guerre plus tard, aux alentours du 20 mai. J'avais donc demandé à le voir le lendemain pour lui laisser le temps de revenir et de prendre soin de lui-même. Ma situation n'était pas très urgente, mais disons qu'elle m'empêchait de bien fonctionner. Il fallait que je l'adresse avant qu'elle ne devienne un problème pour moi et pour mes collègues. Je n'avais pas envie d'être inapte à servir Atlantis. Je ne voulais pas revenir sur Terre où j'avais uniquement ma mère et quelques amis de longue date. Je n'avais personne d'autre. La cité était la seule chose qui me restait.

Il devait être environ 14h de l'après-midi. Le soleil était haut dans le ciel et scintillait sur les vagues de l'eau qui entourait la cité. J'avais pris mon déjeuner à 12h comme j'avais l'habitude. Dû à ma cheville bien entourée de plâtre, je ne pouvais pas effectuer de tâches extrêmement physiques comme courir, m'entraîner au gym ou effectuer un tour de garde. Voire même m'entraîner au tir. Si je souhaitais marcher, je devais utiliser des béquilles. Je faisais de mon mieux pour ne pas trop les utiliser. Souvent, je restais dans mes appartements avec Zelda, je lisais des livres ou bien j'allais dans les salles de repos pour changer de pièce.

Aujourd'hui, j'avais choisi de situer le rendez-vous sur les digues à l'extérieur. Zelda marchait à mes côtés. Entendre ses pattes et griffes taper le sol me calmait. Quelques fois, il m'arrivait de la sentir se frotter à moi et cela m'aidait. Elle semblait apprécier être à l'extérieur. La chienne avait l'habitude d'aller courir le matin et le soir. Ma situation ne me le permettait pas du coup j'emportais avec moi une balle et la lui lançais pour lui faire dépenser son énergie débordante. Elle semblait se porter bien suite à l'attaque des morphéas. Un autre truc qui me perturbait était d'avoir vu la créature ressemblant à Isia se débarrasser de Zelda aussi violemment. Elle qui aimait l'animal... Non, ce n'était pas Isia ! Elle n'aurait jamais pu s'en prendre à mon chien. Je pris une profonde inspiration pour me calmer et me concentrer sur le moment présent.
© Laueee

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Invité
Invité

Lun 13 Aoû - 15:31

avatar
Nouvelle journée, nouveau patient.
Sidney s’était installé sur l’un des bancs de la digue pour profiter du soleil d’été. Après tous les événements dramatique de ces derniers jours, autant la guerre que la chasse des Morphéas, les membres de l’expédition recommençaient à sortir. La vie continuait malgré tout et l’animation de cet endroit faisait chaud au coeur.
Certains passaient par les digues en mangeant sur le pouce avant de retourner travailler, d’autres passaient leur repos au soleil en profitant de l’air marin.

De là où se tenait le psychologue, il avait une bonne vue sur un groupe d’océanologues. Ils étaient trois agenouillés devant un bateau miniature à moteur qu’ils avaient conçus. Un appareil entièrement artisanal, symbole d’efforts échangés entre techniciens et savants.
Ils mirent l’objet à l’eau et se félicitèrent de la réussite de leurs projets lorsqu’ils le firent voguer au grés des vagues...jusqu’à ce qu’un énorme poisson l’engloutisse...laissant les techniciens pantois.

Le psychologue eut un fin sourire en les voyant chercher du regard des restes de leur petit bateau. Même s’il ne comprenait pas la langue qu’ils employaient, l’homme devinait sans mal qu’ils comptaient recommencer leurs projets et aller dans un autre coin.
A ce moment, le regard du vieil homme se posa sur un jeune en béquille avec un chien. Sidney lui sourit aimablement et lui fit un signe, l’invitant à s’installer à ses côtés. Il laissa le chien renifler ses mains à son passage.

« Monsieur Füller je présume ? »

Il lui tendit la main.

« Patrick Sidney. »

Le psychologue fit un signe de main en direction du groupe d’hommes et des différents badauds.

« Je suis satisfait de voir cette vie fourmiller. C’est la preuve que nous ne nous arrêtons pas. J’apprécie beaucoup les ballades par beau temps. Et vous ? Que vous inspire cet endroit ? »

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Cody Fuller
Caporal
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√ Age : 28
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Liste de vos DC : Aucun

Sam 18 Aoû - 18:12

Cody Fuller
La fragilité du cristal ne le rend pas faible, elle le rend délicat
Patrick Sydney & Cody Fuller
21 mai 2018
Je m'étais installé sur un banc tout près des digues. Il ne fallait pas trop que je sollicite ma cheville. Avec les béquilles, je ne mettais pas mon poids dessus, mais il fallait un maximum de repos pour qu'elle guérisse. Je n'avais pas envie d'être cloîtré à l'intérieur de la cité alors que le temps était magnifique à l'extérieur. J'avais emporté une balle avec moi et la lançais à Zelda pour qu'elle dépense son énergie, profite de l'extérieur et s'amuse un peu. Elle allait la chercher en courant et sautillant puis la ramenait vers moi pour que je la lui relance une nouvelle fois. Ce petit manège dura un petit moment.

Devant moi, je pouvais voir des scientifiques construire un bateau miniature à moteur. Il était tout petit, mais semblait avoir toute la volonté de se déplacer dans l'eau. Je les observai attentivement, curieux de voir si l'engin réussirait à avancer, couler ou... se faire manger par une créature des eaux. Un sourire se dessina sur mes lèvres alors que je les observais. La vie continuait malgré les événements difficiles. Il ne fallait pas s'arrêter de vivre parce que nous avions vécus de lourdes épreuves. Enfin, c'était ce que j'essaie de me dire, mais les traumatismes que j'éprouvais ne m'aidaient pas. Il était temps de consulter avant qu'ils empirent. Le bateau enfin à l'eau, il avança un peu jusqu'à ce qu'il se fasse manger par un énorme poisson. Je grimaçai, peiné que les scientifiques doivent refaire leur barque et les observai se mettre à l'oeuvre.

C'est alors que mon regard se posa sur un viel homme qui me saluait en souriant, m'invitant à prendre place à ses côtés. Ce devait être le psychologue qui allait m'aider à trouver des moyens pour mieux fonctionner sur cette cité. Je me levai, demanda à Zelda de me suivre et me rendis à ses côtés pour y prendre place, installant les béquilles à côté de moi. Je me tournai vers l'homme et remarquai qu'il avait plutôt l'air aimable et sympathique. C'était une bonne chose. La plupart du temps, quand une personne en avait l'air, il était plus facile de communiquer avec elle. Surtout avec un psychologue. Je devais m'ouvrir à lui et le laisser s'incruster dans ma tête pour qu'il comprenne comment je pensais et ressentais. S'il ne me comprenait pas, comment allait-il pouvoir me conseiller ?

« Oui, c'est moi » répondis-je, lui serrant la main et lui souriant doucement. « Bonjour, monsieur »

Il ajouta qu'il était heureux de voir que la vie continuait et j'étais du même avis. Il disait aimer les balades par beau temps et je me surpris à sourire doucement. Il me demanda ensuite ce que cet endroit m'inspirait. Sûrement une question pour briser la glace et apprendre à mieux me connaître. En tout cas, il avait le tour avec les mots. Je détournai les yeux, observant le paysage qui s'offrait à nous devant.

« Je me sens libre à l'extérieur. L'air marin est agréable et je peux me promener avec mon chien en toute tranquillité. » dis-je, détournant le regard vers les scientifiques pour les montrer d'une main et reporter mon attention sur le psychologue à mes côtés. « Aujourd'hui, j'aime voir ces scientifiques là-bas continuer à vivre. J'aimerais faire comme eux, sauf que j'ai l'impression que je peux pas. »
© Laueee

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