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[CLOS] Exploration : Il est bon ton café, gringo ! [Alexandra et Daniela]

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Ven 22 Fév - 21:56

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Le mémo avait fait le tour des membres de l'expédition. Les grands pontes de la cité avaient décidé d'accéder à la demande des botanistes. Il faut dire qu'entendre quelque chose comme :

« Si nous les trouvons, nous pourrons y faire pousser de quoi nous nourrir. Peut-être même être autosuffisants.
– Oui,
avait renchéri Katie Brown, nous pourrons même y travailler pour adapter certaines plantes terriennes aux bactéries des sols de cette planète. Par exemple, le docteur Parrish a étudié les terres de certaines régions du continent, elles pourraient accueillir des caféiers.
– Caféiers ?
- Rodney McKay se montrait tout à coup intéressé – comme dans café ?
– Exactement... »


Le reste de la réunion n'avait été que mise au point des détails. Bref, cette mission d'exploration avait été approuvée et McKay s'était même arrangé pour qu'elle soit prioritaire.

Le déclencheur de tout cela ? La découverte dans la base de données stipulant que certains scientifiques Anciens avaient oeuvré dans des serres et des laboratoires agronomiques sur Atlantis même. Le problème était que la traduction était incomplète. On avait demandé aux linguistes de se pencher sur un très long passage mentionnant la technologie des E2PZ. De son côté, le département botanique avait fait des pieds et des mains pour convaincre tout le monde de l'importance de ces installations. Le Dr Weir était déjà à moitié persuadée, mais ces derniers jours d'autres soucis avaient relégué cette histoire au second plan.

Toutefois, lorsque tout fut décidé, l'ordre de mission fut annoncé avec clarté et simplicité. On cherchait des volontaires pour escorter les docteurs Parrish (botanique) et Kusanagi (spécialiste en technologie ancienne et porteuse naturelle du gène ATA). L'équipe avait pour but de trouver l'installation et évaluer ses potentialités. Rien de compliqué, si ce n'est qu'il allait falloir marcher plusieurs heures dans un labyrinthe de couloirs.

Daniela Payne se porta candidate. Elle avait déjà travaillé l'année passée avec le Dr Parrish. Un véritable passionné dans son domaine, avec une tendance à ne penser qu'en termes latins incompréhensibles et à considérer son champ de recherches comme plus important que sa propre personne ; ce qui pouvait poser problème. Quant au Dr Kusanagi, elle ne connaissait pas cette petite Japonaise qui faisait partie des « vétérans » d'Atlantis. Elle se souvenait vaguement d'un visage rond surmonté de grosses lunettes et d'une voix timide.

Daniela, après s'être équipée comme le règlement l'exigeait, rejoignit la salle d'un des « ascenseurs » pour la digue sud. Elle était en avance et éprouvait un peu d'excitation à explorer la cité sous un jour nouveau. Elle y retrouva Nicolas Parrish qui comme elle faisait preuve d'un grand enthousiasme pour cette situation. En attendant, les autres membres de son équipe, elle rajusta une mèche dans son chignon brun.

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Ven 22 Fév - 22:38

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Café… ce mot-là avait été prononcé dans les couloirs parlant d’une mission qui aurait pour but de trouver des serres où pourrait pousser des caféiers… Alexandra avait tout de suite sauté sur l’occasion de se renseigner. Pour elle, le café était vital. D’ailleurs, elle ne buvait jamais autre chose que du café noir mais ces derniers temps, le café de la base laissait à désirer, enfin surtout les portions car il était fini le temps où elle pouvait boire ses sept ou huit tasses de café par jour. Elle avait dû se limiter à seulement trois et c’est dire que pour elle ce n’était largement pas assez. Alors à l’annonce de cette potentielle mission, elle avait foncé voir le Docteur Weir pour lui demander si les bruits de couloirs étaient vraies. Cette dernière lui répondit par l’affirmation et avant même qu’elle lui dise réellement à quoi consistait la mission, Alexandra se portait volontaire… Bien sur ce qu’elle ignorait, c’est que même s’ils trouvaient une serre et qu’ils plantent des caféiers… Il faudrait deux ou trois ans pour qu’ils puissent en tirer des graines, cela elle l’ignorait bien évidemment, elle pensait que le café poussait à la même vitesse que les fraises…

Alors quand le jour J se présenta, Alexandra était fin prête à partir à la recherche de ces serres qui lui laissaient envisager de pouvoir boire autant de cafés qu’elle le voulait. A peine le briefing terminé… enfin du moins celui où elle aurait dû être présente mais où elle arriva en retard. Après un bref rappel à l’ordre par le Docteur Weir, elle partit directement à l’armurerie où elle s’équipe rapidement de son Walter, puis d’un M16. Elle boudait les P90… Elle prit également deux couteaux de combat et faillit sortir sans une nouvelle arme favorite… Un Zat. Pour en avoir fait l’essai, il y a peu de temps, elle le préférait largement au simple taser. Puis elle partit en direction du téléporteur où elle rencontra Kusanagi qui était encore une fois le nez dans un de ses bouquins. Alexandra s’approcha d’elle par derrière, jetant un coup d’œil par-dessus son épaule, sans grand mal, avant de lancer :


- Ça parle de quoi ?

Après un petit saut de cabri de l’asiatique qui la regarda surprise de la trouver là. Elle lui répondit tout en rajustant ses lunettes sur son nez :

- C’est un livre qui traite de la spécialisation de certains fonctionnements d’appareil comme l’E2PZ mais également….

Elles montèrent dans le téléporteur qui les amena directement au niveau des digues. Dès qu’elles furent sortit, Alexandra se fit un malin plaisir de lancer à l’asiatique :

- Stop !!!! J’ai bugué depuis un petit moment, Kusa !

Kusanagi la regarda avec un petit sourire. Elle savait pertinemment qu’Alexandra n’était pas du tout science mais si elle pouvait l’embêter et lui faire regretter de l’avoir surprise… Elles s’approchèrent finalement du petit groupe et Alexandra les regarda avant de dire :

- Caporal Carpenter Alexandra… bon, il est sujet de chercher du café !!!
- Des serres…
- Oui, c’est pareil, du café quoi !
- Non, des serres pour y faire pousser du café !
- Ha ouai, bon du café sur pied !

Kusanagi poussa un soupir montrant son amusement devant l’attitude d’Alexandra qui ne jurait que par le café !

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Ven 22 Fév - 23:38

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« P3M-736 est une planète très intéressante, voyez-vous. Je veux dire que, avec ses radiations, nous pourrions faire des avancées... »

Daniela n'écoutait que d'une oreille les propos du Dr Parrish. Tout juste avait-elle compris qu'il souhaitait retourner sur une des planètes récemment explorées, celle où Sheppard avait recruté Ronon Dex. Le botaniste ne s'offusqua pas des marmonnements de son interlocutrice puisqu'il ne s'était pas aperçu de son désintérêt. Dani se redressa bien droite lorsque les portes du transporteur s'ouvrirent. Deux femmes en sortirent, elles paraissaient finir leur discussion.

Le Dr Kusanagi semblait trottiner à côté de la militaire qui l'accompagnait. Cette dernière dépassait l'Asiatique d'une tête et marchait à grandes enjambées. L'oeil entraîné de Daniela nota immédiatement les galons. Elle salua donc sa supérieure tandis que celle-ci se présentait.


« Soldat première classe, Daniela Payne, Ma'am !
– Hum... Nicolas Parrish, enchanté, dit l'homme en tendant la main aux arrivantes, puis il rebondit sur les propos du caporal. Juste pour information, il n'y a pas de plants de café là où nous voulons aller. Pour le moment, nous cherchons des installations qui nous permettraient de lancer la production. De plus, il faut compter au moins quelques années avant que les caféiers produisent leurs graines.
– Mauvaise réponse, docteur. »

Daniela savait qu'il y avait, sur cette base, de nombreux accrocs à la boisson caféinée. Leur dire que leur ambroisie ne serait pas prête dans les mois à venir risquait de lui poser problème. Le botaniste lui adressa pourtant un regard étonné. Elle haussa les épaules. S'il ne voulait pas comprendre, elle n'y pouvait rien.

« À ce propos, docteur, une idée de la direction?
– Pas précisément, temporisa le scientifique, mais je pense qu'il faut chercher les bâtiments qui bénéficient du meilleur ensoleillement ou qui sont construits de manière à optimiser l'apport lumineux.
– On peut aussi voir par rapport au circuit d'eau douce. Il y a une station d'épuration par là. »

Daniela tourna la tête dans la direction indiquée par la Japonaise, mais elle ne vit qu'un ensemble de bâtiments plus ou moins hauts. Ces derniers donnaient l'impression d'être des maisons de poupées à côté des tours centrales, mais ils restaient suffisamment élancés pour rappeler des gratte-ciels. Nicolas acquiesça d'un air ravi en reconnaissant que l'idée était formidable. Il partit d'un pas, un sourire un peu niais sur les lèvres.

Il cala son allure sur celle de Kusanagi et commença à lui poser des questions sur la cité. Il faisait preuve de cet enthousiasme et de cette naïveté de celui qui n'a pas eu à se confronter aux Wraiths. Daniela secoua la tête en soupirant, le manque de tact de l'homme risquait de lui valoir des ennuis.

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Sam 23 Fév - 0:04

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Alors qu’elles arrivaient sur les lieux… La digue Nord… ce n’était pas forcément pour lui rappeler des bons souvenirs ça, mais elle y fit abstraction en s’approcha du duo qui semblait en grande discussion… Enfin, du moins, le scientifique avait l’air en grande conversation avec lui-même parce qu’en un coup d’œil la jeune femme avait remarqué que le soldat présent était un peu comme elle, dépassé par les paroles des scientifiques. D’ailleurs, quand elle la vit s’approcher, celle-ci fut plus que ravi et se redressa pour la saluer. Ce fut très protocolaire…. Qui a dit qu’Alexandra n’était toujours pas habitué à être chef pourtant cela faisait plus de deux ans qu’elle était Caporal et elle n’avait toujours pas l’habitude de cela. Alors elle leva un sourcil et alors que la militaire se présentait, elle lui fit un rapide salut avant de tourner le regard sur le second scientifique…Nicolas Parrish… Pas de plants de café, alors là ça n’allait pas le faire du tout. Même si Alexandra n’avait pas amené de gourde, elle comptait bien en boire d’ici peu de temps ! Quelques années ! A ce moment-là, le regard du Caporal se durcit sur le scientifique mais heureusement pour lui…la première classe Payne lui dit que c’était une mauvaise réponse… Ha, voilà, il y avait bien du café ! Finalement, elle changea vite de sujet de conversation demandant où cela devait se situer et avant qu’Alexandra ai ouvert la bouche les deux scientifiques décidaient d’eux-mêmes de la direction. Alexandra les laissa passer devant et rejoignit Daniela.

- Pas de café… même pas sur pied… même pas en grain, c’est bien ça ?! Pourtant j’avais entendu parler de café… C’est pas juste !

Alexandra regardait les deux scientifiques qui étaient en grande discussion sur le fait que tels ou tels bâtiments seraient susceptibles d’être une serre…Sur comment faire pour la plantation, quels fruits et légumes faire en priorité alors la jeune fille ne put s’empêcher de leur crier qu’il leur fallait du café, des tonnes de café ! Parrish semblait d’ailleurs l’ignorer totalement. La jeune femme soupira et tout en marchant à côté de Daniela, elle lui jeta un coup d’œil avant de dire :

- Vous venez d’arriver avec les renforts, je ne vous avais jamais vu…Alors, est-ce que notre belle Cité vous plais ?

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Sam 23 Fév - 1:11

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Apparemment, le caporal n'était pas de ceux pour qui le protocole devait être suivi à la lettre. Telle fut la réflexion de Dani après le salut quelque peu désinvolte de Carpenter. Elle ne s'en formalisa pas trop. Quelques années au SGC, avec le colonel O'Neill comme exemple d'officier supérieur, vous amenaient à mettre un peu d'eau dans votre vin. Elle s'adapterait, en somme.

En revanche, l'explication du Dr Parrish concernant la culture du café ne plaisait pas à Carpenter. Le regard noir qu'elle adressa au scientifique témoignait d'un danger potentiel. Du moins pour la santé de Parrish. Le soldat Payne ajouta sa supérieure à sa liste (mentale) des caféinomanes d'Atlantis. Le tout restait de savoir si McKay détenait toujours la première place. Elle en profita aussi pour répondre à la remarque pleine de frustration de Carpenter, et tenter d'amener en douceur l'idée de patience en ce qui concernait le breuvage.


« Non, Ma'am. Nous n'allons pas trouver de café dans les serres. D'après Parrish, il faudra un certain... hum... délai avant de pouvoir commencer toute culture. En fait, tout va dépendre de l'état des équipements. »

Daniela savait pertinemment que ce n'était pas la réponse espérée par le caporal. Malgré ça, elle ne pouvait mentir à Carpenter sur ce point. Au détour d'une des constructions, la brise rabattit quelques mèches folles dans les yeux de la jeune femme. Elle les repoussa d'un geste vif. L'effluve iodé et l'air frais avaient rosi ses joues et allumé une petite étincelle dans son regard. Cela faisait des jours qu'elle espérait trouver le temps de profiter des embruns marins. Toutefois, cela ne la détourna pas de son explication.

« Mais nous ne risquons pas de pénurie de café, à condition de surveiller notre consommation. Nos réserves devraient tenir jusqu'au retour du Dédale. En tous les cas, j'ai passé commande pour un stock double de celui qu'on a ramené, entre autres choses. »

Le Dédale avait convoyé une partie des renforts, même si la plupart étaient arrivés par la Porte, mais aussi des produits alimentaires, d'hygiène, en plus des munitions. Cependant, l'intendance générale n'avait pas prévu la ruée des premiers membres d'Atlantis sur tout ce dont ils avaient été privés pendant l'année écoulée. Café, chocolat pour les gâteries; papier toilette ; gel douche parfumé; crème hydratante (apparemment, les Genii ou les Manarians n'avaient pas développé de réelle industrie cosmétique) ou même les serviettes hygiéniques et les tampons. Leurs versions pégasienne ne donnaient pas entière satisfaction. C'était Procter & Gamble qui s'en frottaient les mains (s'ils savaient où certaines commandes de l'USAAF partaient !). Beaucoup avait demandé des vêtements neufs aussi, principalement les sous-vêtements. D'ailleurs, les chaussettes arrivaient en tête des réquisitions.

Bref, les stocks avaient baissé plus rapidement que prévu, mais l'avantage était qu'avec le Dédale comme lien entre Atlantis et la Terre, il n'y aurait plus de privations. Ou plutôt, ça ne durerait pas des mois et des mois, comme avant. Daniela mit fin à ses réflexions pour répondre à la question de Carpenter.


« C'est exact, Ma'am. Je suis arrivée avec l'équipe du major Lorne. Nous étions à bord du Dédale. – elle jeta un coup d'oeil au-dessus de son épaule en direction de la tour centrale, puis sourit – Oui, Atlantis est magnifique. Même les concepteurs d'effets spéciaux à L.A. n'auraient pu imaginer une telle merveille. »

L'exploration des scientifiques avait continué pendant ce temps. Ils s'étaient arrêtés devant un immeuble qui ne payait pas de mine. Cubique et trappu, il n'avait rien des lignes harmonieuses du reste de la base. Il n'avait pas de fenêtres non plus, on était loin de l'image que Daniela avait d'une serre. Pourtant, Parrish et Kusanagi discutaient avec animation. La Japonaise avait sorti un appareil de mesure d'une de ses poches, elle fronçait les sourcils.

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Sam 23 Fév - 11:26

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Alexandra faisait partie de la liste des malheureux qui adoraient boire du café, où cette mixture leur procurait autant de plaisir qu’un bon bain chaud, et qui avait été obligé de réduire leur consommation pour ne pas faire de la peine aux autres… Elle avait tout essayé pour éviter cette addiction, car à un certain niveau s’en passer devenait véritablement une dépendance, mais bon même le temps n’y était pas arrivé alors quand elle buvait une tasse de café, elle espérait vivement pouvoir en reboire comme avant….son humeur s’améliorerait en plus donc c’était mieux pour tout le monde en fait…car Carpenter en colère, il valait mieux ne pas se trouver dans la même pièce qu’elle !

Le soldat Payne, très protocolaire, lui répondit qu’ils n’allaient pas trouver de cafés mais un endroit pour en faire pousser et que cela risquait de prendre un peu de temps…Il lui faudrait donc attendre un peu… quelques mois. Elles passèrent ensuite à un endroit où les hauts bâtiments ne les protégeaient plus de la brise marine. Le vent était un peu plus fort que d’habitude mais cela faisait du bien de sortir au grand air pour une petite promenade… Oui, pour elle, cette recherche était avant tout une promenade. Pas de danger imminent, à part les scientifiques bien sur…La jeune femme à ses côtés lui avoua qu’ils ne risquaient plus de pénurie, du moins jusqu’au retour du Dédale. Elle avait même commandé le double du stock !!! Alexandra commençait à réellement l’apprécier alors elle lui répondit avec un petit sourire :


- Par hasard…vous n’auriez pas commandé du Blue Mountain, du Maragogype ou du Moka ? Ou sinon un bon robusta ? Non parce que je ne voudrais pas être déplaisante, mais je commence à en avoir un peu marre du café qu’on nous sert…mais je ne suis pas fan du mélange colombien…et puis en plus de cela, je ne bois que du noir…et là on ne peut pas dire qu’il soit énormément torréfier notre café ! Un enfant pourrait en boire sans avoir peur de ne pas dormir…

Depuis l’arrivée de l’équipe de renforts mais surtout du vaisseau, les provisions étaient redevenues quasiment comme au départ, voir même beaucoup mieux. De son côté, Alexandra n’avait pas besoin de grand-chose, elle avait par chose amené assez d’affaire pour tenir et qui plus elle, elle reprisait ses chaussettes… Mais il est vrai que certaines nécessité s’était faite ressentir et l’arrivage de produits avait fait que tout le monde voulait quelque chose… Pour sa part, la jeune femme n’avait demandé qu’une chose… un livre ! En effet, si la solitude pesait, la lecture était une bonne solution pour s’évader un peu et de nos jours ce genre de chose était très important. Daniela lui avoua qu’elle était sur le Dédale avec le major Lorne et qu’elle trouvait le Cité magnifique. Alexandra la regarda et lui dit :

- Vous verrez… vous vous y ferez vite et après elle paraitra banale…

Les deux scientifiques étaient arrêtés devant un bâtiment qui était somme toute banal. D’ailleurs, ils semblaient discuter avec animation de l’intérêt de cette salle, de ce qu’elle pourrait renfermer…. Autant dans l’action, la jeune femme était très patiente, autant en baby-sitting de scientifiques, elle l’était beaucoup moins. Elle finit par s’approcher de la petite asiatique et de lui demander :

- Un problème ?
- Un problème, non il n’y a pas de problème, cette petite… sotte pense qu’il y a une serre derrière cette porte !!!
- Oh, on se calme !
- Je ne suis pas une sotte, mais mes appareils détectent une source d’énergie qui pourrait très bien être un générateur pour une serre !
- Oui, bien évidemment… un serre sans fenêtre !!! Je vous rappelle que pour faire pousser quoi que ce soit il faut de la lumière !!!
- Faux, certaines bactéries peuvent se reproduire dans le noir total !
- Bien sûr, on va manger des bactéries, Madame Je-Sais-Tout !
- Oh, alors vous….

Alexandra dû se mettre au milieu pour repoussa la petite asiatique qui était prête à étrangler Parrish. Elle repoussa l’asiatique du bout de bras et se retourna vers le scientifique le fusillant une nouvelle fois du regard. S’il continuait ainsi, cela allait très mal se passer pour lui.

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Sam 23 Fév - 13:01

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Le bruit des vagues contre les digues était plus fort à présent qu'ils s'étaient éloignés du centre. Leur lent roulement avait ce rythme calme qui apaisait toujours Daniela quand elle se promenait sur la plage. Elle se demanda un instant si son affectation dans le Colorado lui avait fait perdre ses réflexes en surf. Peut-être, estima-t-elle. Elle espérait que son corps à l'inverse se souviendrait des bons gestes. Oh ! De toute manière, tant qu'elle barbotait dans l'eau, elle serait heureuse.

Entre l'ambiance tranquille et marine ainsi que le ciel dégagé, la mission s'annonçait plutôt agréable. Ajoutez des compagnons de balade somme toute assez sympathiques, et la journée de Daniela se déroulerait sans anicroche, prévoyait-elle.


« Je n'y connais pas grand-chose dans les variétés de café, répondit le soldat avec un sourire d'excuse. Habituellement, mes collègues du mess et moi-même, nous préparons le café avec ce que l'intendance générale nous envoie. Café et décaféiné, voilà tout. »

Elle s'arrêta un instant pour observer les alentours. Elle n'avait pas l'habitude de cette cité en pleine mer, à bord de laquelle aucune sensation de roulis ne se faisait sentir. Son sens de l'équilibre était parfois perturbé, surtout quand ses yeux lui montrait qu'elle était censée ressentir le tangage et que son oreille interne lui disait l'inverse. Elle devait prendre le pli, mais il y avait tout un monde entre le savoir et le faire. Elle continua néanmoins sa discussion sur le thème du café. C'était toujours moins cliché que de parler de la pluie et du beau temps.

« C'est drôle, on m'a fait la même remarque sur le fait que le café n'était pas assez fort. – Le Dr McKay avait été assez prolixe lorsqu'il lui avait donné son avis, et arrogant – En tout cas, si je me souviens bien de mon bon de commande, le robusta faisait partie des articles inscrits, du moka, je n'en suis pas certaine. Quant aux autres noms, ils ne me disent rien. C'est l'ingénieur Nucci qui m'a conseillé, j'ai cru comprendre qu'il avait été barista pour payer ses études. »

Sortir et admirer Atlantis baignée de soleil valait l'effort. L'humeur de Daniela était au beau fixe. Elle sourit de plus belle lorsque le caporal lui suggéra que d'ici quelque temps, la splendeur des lieux ne l'impressionnerait plus. Elle en doutait, car on ne se lasse jamais de la beauté.

« Je suis sûre qu'Atlantis nous cache encore bien des surprises, affirma-t-elle optimiste. Si j'ai le temps et si je trouve le matériel, j'essaierai de croquer les lieux. »

L'agitation des scientifiques la détourna de la discussion. Vu le froncement de sourcils de Parrish et le pli de sa bouche, ça s'annonçait mal. La notion de savoir-vivre n'était pas ce qu'il maniait le mieux. Découvrir, inventorier et classer des plantes, très bien ; savoir se comporter en société, il en était loin. Daniela emboîta le pas au caporal.

La situation risquait de dégénérer. Les noms d'oiseaux que commencèrent à s'échanger Nicolas et Miko en étaient la preuve. Carpenter intervint pour séparer les deux civils. Avec son attitude calme et réservée, on pouvait presque douter que Kusanagi puisse élever la voix ou même se montrer violente. Daniela rejoignit le groupe et ne cacha pas sa surprise à voir les mains de la Japonaise se crisper comme pour étrangler quelqu'un. Pendant ce temps, Parrish ne remarqua pas le regard mauvais que lui adressait leur chef d'équipe.


« Des serres S-E-R-R-E-S, serres ! Nous devons trouver des serres,martela-t-il. Qu'y a-t-il de si compliqué à comprendre ? Ce n'est pas parce que vous faites partie des spécialistes en technologie Ancienne dirigés par McKay que vos recherches sont plus importantes que les miennes. »

Là, Parrish risquait vraiment de passer un sale quart d'heure, jugea Dani en voyant les mâchoires des autres femmes se crisper. C'était le moment d'intervenir. D'une main ferme, elle attira Nicolas à l'opposé de Carpenter et Kusanagi et prit la parole.

« Serres ou pas serres, nous devons de toute manière entrer dans ce bâtiment. À partir du moment où le Dr Kusanagi à relever des traces d'énergie, nous sommes tenus de vérifier que ce n'est pas dangereux ou utile. Ou les deux. »

Elle se planta en face de l'homme et le toisa les deux mains sur les hanches.

« Avez-vous pensé, docteur, qu'il fallait de l'énergie pour faire marcher une station d'épuration d'eau ? Et puis, si vous observez le bâtiment, vous verrez que nous sommes près du bord de la digue. Qui nous dit que nous ne sommes devant une station de désalinisation ? »

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Sam 23 Fév - 13:53

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Alexandra avait de la chance d’être tombée dans une famille qui en plus d’être riche se trouvait être des grands amateurs de café. D’ailleurs, son père n’hésitait pas à se déplacer directement chez l’exploitant pour goûter au café et la jeune fille avait baigné dans cette ambiance donc au niveau du café, elle s’y connaissait un peu même si ce n’était pas autant que son paternel qui vouait quasiment un culte à cette caféine ! Il lui avait appris assez rapidement à distinguer les cafés à l’odeur et cela en était devenu un petit jeu entre eux, même si c’était la seule chose qui les rapprochait…

La dispute des deux scientifiques coupa rapidement la conversation sur le café et la Cité. Il fallait au Caporal d’intervenir sinon elle ne donnerait pas cher de la peau de Parrish car même si la petite asiatique semblait calme au premier abord, la jeune femme était bien placée pour le savoir, c’était une véritable furie une fois en colère…Elle se trouvait entre les deux et repoussait tant bien que mal Kusanagi qui était bien décidée à écorcher vif le scientifique. Alexandra avait attrapé le devant de la blouse de la scientifique et le retenait alors qu’elle faisait tout pour se diriger vers Parrish. On pouvait être certain qu’à présent, ils étaient ennemis…Et bien évidemment, il était tellement impétueux qu’iil n’hésitait pas à continuer…

Heureusement que Daniela décida de se charger de Parrish car si Alexandra avait voulu, elle aurait pu relâcher Kusanagi et elles auraient été témoin d’un lynchage…Elle regretta d’ailleurs l’espace d’un instant de ne pas l’avoir fait. Elle la regarda qui essayait de faire comprendre à Parrish qu’il leur fallait aller voir de toute manière… mais un instant d’inattention et la main du Caporal glissa sur la blouse de l’asiatique ce qui eut pour effet de la lâcher. Aussitôt elle la vit bondir en avant avec une vivacité dont on ne pouvait pas penser qu’elle pouvait faire preuve. Alexandra réagit aussi rapidement, effectuant un petit demi-tour avant de la plaquer, sans ménagement contre le mur du bâtiment et de lui dire :


- Du calme, docteur !

Kusanagi lança un regard à Alexandra mais celle-ci lui fit un signe négatif et l’asiatique sembla se calmer ce qui permet au Caporal de la relâcher. Elle avait confiance en elle et savait qu’elle ne recommencerait pas… C’était tout simplement parce qu’il avait douté de ses capacités… Elle laissa la soldate expliquer puis elle prit finalement la parole :

- Je crois, docteur Parrish que vous avez des excuses à faire !
- Des excuses ? Et quoi encore, je n’ai pas à m’excuser devant….

Aussitôt Alexandra sentit Kusanagi se raidir une nouvelle fois et le Caporal lâcha un bref soupir avant de la repousser contre la paroi du mur et de se tourner une nouvelle fois vers Parrish qui semblait ne pas avoir compris la leçon. Elle le regarda et lui dit tout en redressant son canon sur lui.

- Des excuses, ce n’est pas si difficile, non…
- Quoi ?! Vous osez…me forcer à m’excuser ! J’en ferais acte au Docteur Weir, vous verrez ! Votre carrière est finie !
- Mais avant, on s’excuse !!!
- Je ne…
- Plus vite que ça !
- Pardon !
- Voilà c’est bien, maintenant on va voir ce qu’il y a dedans…et le prochain qui fout la merde, il se reçoit une décharge de Zat, c'est compris!

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Sam 23 Fév - 15:18

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Alors que Daniela s'apprêtait à rappeler au botaniste les règles élémentaires de politesse, elle capta un mouvement du coin de l'oeil. Kusanagi avait échappé à la vigilance du caporal et elle se précipitait sur Parrish. L'étranglement de l'homme semblait au programme. Cependant, Carpenter fut la plus rapide et put éviter le bain de sang.

Par précaution, Daniela éloigna Parrish qui, malheureusement, avait repris de plus belle. Qu'avait-il mangé pour être déchaîné comme ça ? Elle ne se souvenait pas d'avoir préparé quelque chose qui sortit de l'ordinaire. Le département botanique faisait-il pousser des plantes aux effets bizarres ? En tout état de cause, il fallait désamorcer la situation avant qu'il n'y ait un mort.


« Docteur Parrish, un mot, s'il... »

Carpenter l'interrompit. Elle exigeait des excuses de la part du scientifique, ce qui était parfaitement légitime. Toutefois, l'homme s'était fixé de faire sa tête de mule aujourd'hui. D'habitude, il n'était pas comme ça. Certes, il se montrait chatouilleux dès qu'on rabaissait son domaine d'expertise, mais emmenez-le en balade pour trouver de nouvelles plantes et il devenait intarissable et surtout parfaitement négligent des dangers qu'il pouvait courir. Apparemment, pour cette mission, il avait décidé qu'au contraire il serait aussi stupide et désagréable que le Dr Kavanagh.

Finalement, le comportement de Parrish obligea le caporal à prendre des mesures drastiques. Le zat qu'elle brandit amena un silence bienvenu. Daniela haussa un sourcil à la Spock (un geste qui lui avait été enseigné par Leonard Nimoy en personne). La réaction n'était-elle pas un peu excessive ?


« Quoi ?! s'insurgea Nicolas. Mais c'est de la brutalité pu... Aïe ! »

Là, il commençait vraiment à la tanner. Aussi, Daniela usa-t-elle de ce geste qui avait toujours calmé son frère, Rafael : tirer sur le lobe de son oreille. La tête de sa victime se pencha vers elle tandis qu'une grimace de douleur lui plissait le visage. Cela fut suivi de petits cris plaintifs.

« Vous avez reçu un ordre de notre chef d'équipe, articula Daniela d'une voix sèche, vous vous y conformerez sinon je me charge de vous ramener auprès du docteur Brown. Je me ferai alors un plaisir d'écrire un rapport sur votre comportement inadéquat envers une collègue de travail. Je suis sûre que les Drs Weir et McKay seront ravis de savoir qui tenir responsable de l'échec de cette mission. Est-ce clair ?
– Je... aïe !... oui, très clair.
– Bien, alors nous attendons. »

Elle relâcha Parrish et le regarda d'un air calme et déterminé. Elle était prête à l'assommer au besoin. Il se frottait l'oreille tout en marmonnant des propos peu élogieux sur les femmes tyranniques. Il rajusta sa veste et se tourna vers ses deux autres équipières.

« Veuillez accepter mes excuses, » dit-il avec réticence.

Il reçut une claque à l'arrière de la tête et recommença.


« Veuillez accepter mes excuses, Dr Kusanagi. »

Si l'acquiescement de la Japonaise n'était guère plus enthousiaste que les excuses de Parrish, cela eut le mérite de faire baisser la tension. Toutefois, Payne prit sur elle de rester ostensiblement entre les deux scientifiques. Au cas où.

Finalement, sous les regards encourageants de Carpenter et Payne, tandis que Parrish boudait dans son coin, Kusanagi s'occupa de l'ouverture de la porte. Étonnamment, lorsqu'elle passa la main devant le boitier de contrôle, rien ne bougea. Elle était porteuse naturelle du gène, les appareils anciens réagissaient mieux à sa proximité qu'un des bénéficiaires de la génothérapie. Pourtant, ici, ce n'était pas le cas.


« Le boitier a peut-être subi des dommages au cours du temps, dit-elle dubitative. Laissez-moi quelques minutes. »

Elle sortit ses outils, puis ouvrit le compartiment où une série de cristaux s'alignaient. Parrish eut un reniflement qui sonnait méprisant pour Daniela. Elle lui assena un coup de coude pour le rappeler à l'ordre. Elle n'avait pas envie de jouer les arbitres.

« Étrange... murmura Miko.
– Quoi ?
– Ces cristaux sont disposés comme ceux des boitiers commandant l'ouverture ou la fermeture des cellules. »

Ça, ce n'était pas quelque chose de très encourageant. En règle général, ce genre de mesure, c'était pour garder quelque chose des dangers extérieurs ou l'inverse.

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Sam 23 Fév - 18:29

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Finalement mais avec l’aide de Payne, le scientifique présenta ses excuses. Kusanagi les accepta mais Alexandra n’était pas folle, elle savait parfaitement qu’au moins petit mot de Parrish elle se ferait un malin plaisir pour le rembarrer, c’était dans son caractère. La guerre était déclarée entre les deux médecins… La journée qui se devait d’être tranquille serait sous tension, car si l’asiatique décidait de passer à l’action, il leur faudrait rapidement les séparer… sinon l’expédition compterait un membre de moins. Alors qu’Alexandra observait toujours la petite asiatique, cette dernière se dirigea vers le cristal de contrôle et voir s’il y avait une possibilité d’ouvrir cette porte. Pendant ce temps, Elle rangea doucement son Zat et s’approcha de Daniela à qui elle sourit avant de dire :

- Merci pour le coup de main… cela n’aurait tenu qu’à moi, je l’aurais zatter comme cela, il se serait calmer et il aurait pu apprécier le bonheur de se faire zatter !

Au bout de quelques minutes, Kusanagi leur fit part du fait que le boitier ne s’ouvrait pas mais qu’elle allait arranger cela. Alexandra jeta un coup d’œil sur Parrish qui s’était un peu isolé et qui semblait digérer les évènements qui venaient de se passer. Le regard qu’il posait sur l’asiatique et également sur elle-même n’était pas des plus gentils. Finalement, la petite asiatique leur avoua une chose étrange… la disposition des cristaux étaient la même que pour une cellule. Aussitôt Alexandra prit en main son M16 et l’arma alors qu’elle s’approchait de la porte, par le côté avant de dire à Kusanagi :

- Une idée du temps qu’il te faudrait pour l’ouvrir ?
- Heu, c’est-à-dire…quelques secondes à quelques minutes…à plusieurs heures !
- Tu as cinq minutes et pas une de plus, après cela, je fais sauter la porte au C4 !
- Comment ?! Mais ,non, je vais faire au plus vite !
- Parrish, donnez lui un coup de main !
- Mais, je n’y connais…

Bien que Parrish ne fut pas trop enchanté, le fait de la voir démollir un bout de la Cité eut pour effet de le faire se rapprocher de l’asiatique et de lui demander si elle avait besoin d’aide

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Sam 23 Fév - 19:53

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Tandis que Kusanagi travaillait à l'ouverture de la porte, le caporal vint remercier Daniela pour son intervention. Elle lui sourit en retour.

«  De rien, Ma'am, dit-elle en observant Kusanagi, puis elle baissa la voix pour ne pas être entendue de leur autre équipier. J'ai déjà travaillé avec Parrish, je sais comment il est. Si vous me permettez une suggestion, je garderai la solution du zat pour plus tard. Ce n'est pas un mauvais bougre, c'est juste hum... un scientifique. Il est plus à l'aise au milieu des plantes qu'avec les gens. »

La situation évolua une fois encore. L'annonce de l'Asiatique concernant le système de fermeture avait mis les deux militaires en alerte. Le caporal s'était rapproché de l'entrée, tout en restant à couvert. Daniela affermit sa prise sur son P-90 et se dirigea de l'autre côté de l'encadrement. La tension était montée d'un cran. Sur Atlantis, toute surprise n'était pas nécessairement heureuse, la tendance était même plutôt inverse.

Les ordres de Carpenter furent clairs et précis. Les deux scientifiques fouillèrent dans les cristaux pour accéder à l'intérieur. Ou plutôt Miko Kusanagi fit tout le travail tandis que Nicolas Parrish se contentait de rester planter en plein devant la porte à tenir les outils de la Japonaise.


« Parrish, siffla Dani, ne restez pas devant l'entrée ! »

Surpris, l'homme leva la tête et regarda autour de lui. Il comprit assez vite de quoi il retournait, malheureusement, la porte s'ouvrit à ce moment-là. Une odeur pestilentielle s'exhala d'un seul coup. Le botaniste s'évanouit immédiatement pendant que Kusanagi reculait, la main plaquée sur le visage. Elle avait pris une couleur verdâtre qui n'aurait pas déplu aux Wraiths.

Daniela, quant à elle, elle retint difficilement un haut-le-coeur. Son teint soudain pâle et la fine ligne de ses lèvres serrées démontraient qu'elle faisait appel à toute sa volonté pour ne pas vomir. Finalement, elle jeta un coup d'oeil à sa supérieure avant d'attraper l'homme inconscient par le col et le tirer sur le côté. Elle vérifia le pouls de Parrish et signifia à tout le monde qu'il allait bien. Il avait chuté rudement, elle s'assura aussi qu'il n'avait pas de blessure à la tête. Comme il commençait à reprendre connaissance, Dani fut rassurée.

Pendant ce temps, à l'intérieur, le bâtiment semblait reprendre vie. La pièce derrière l'entrée s'éclaira lentement comme pour permettre de s'habituer au changement de luminosité avec l'extérieur. L'endroit était composé de longues paillasses vides et poussiéreuses. Au fond, il y avait huit grands cylindres transparents emplis d'un liquide saumâtre. L'un d'eux était brisé et son contenu s'était autrefois répandu sur le sol. Il n'en restait plus que les traces au milieu desquelles reposaient les restes d'un animal inconnu. Bestiole étrange dont la moitié du corps était encore dans le container fracassé.

Daniela remarqua alors que les tubes géants entouraient une sorte de bassin d'où montait un ronronnement. À en juger par le bruit, il y a une machine en fonctionnement, le tout était de savoir pourquoi. Elle jeta un nouveau coup d'oeil à Carpenter avant de lui signifier silencieusement qu'elle entrait. Toutefois, une petite main solide, mais ferme tira sur sa veste tactique manquant de la faire tomber en arrière.


« L'air est vicié. Attendons qu'il se renouvelle, » dit alors Kusanagi contrite.

Tout à coup, un homme d'une quarantaine d'années se tenait dans l'encadrement. Ses cheveux courts et gris surmontaient un visage aux traits marqués, mais au sourire bienveillant. Il commença à parler en Ancien. Il leur fit signe d'entrer tandis qu'il disparaissait pour réapparaître plus loin près des paillasses.


« C'est qui ça ? Comment il fait ça ? Il y a un téléporteur par ici ? »

Daniela ne savait plus que penser. L'homme continuait à parler tout en faisant des allers et retours dans la pièce. Il avait les mains croisées dans le dos. De temps à autre, il s'arrêtait et levait le doigt comme pour signaler un point important. La scène était irréelle.

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Dim 24 Fév - 18:45

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Alexandra était une militaire et donc par conséquent tout ce qui touchait à la science la dépassait un peu. Elle n’était pas forcément comme la plupart de ses collègues qui lorsqu’ils voyaient un scientifique se mettaient à cœur de l’énerver, non, elle les respectait pour un peu que cela soit réciproque et on peut dire que Parrish n’avait pas bien commencé. Il était donc dans la logique de la jeune femme de ne rien lui passer…et surtout de le surveiller comme le lait sur le feu. Elle écouta néanmoins Payne qui lui avouait qu’il ne savait pas s’y prendre avec les humains. Et bien, il allait falloir qu’il apprenne et vite, car si elle devait passer la journée avec lui à rechercher cette serre, il serait intelligent de se calmer sinon elle risquait fort de le zatter avant la fin de la mission !

Voir collaborer Parrish et Kusanagi était marrant à voir et cela fit sourire la Caporal. Finalement l’asiatique arriva à ouvrir la porte et bien évidemment, cet empoté de botaniste resta devant lorsqu’elle s’ouvrit. Les portes s’ouvrirent libérant ainsi un nuage portant une odeur mortelle… Alexandra eut juste le temps de remonter son foulard sur son nez, non sans se dire que des détecteurs d’odeurs seraient les bienvenus… Parrish s’écroula au sol, certainement évanoui par l’odeur nauséabonde qui s’échappait du local. L’asiatique s’était vite reculée, une main sur la bouche et elle semblait à deux doigts de vomir alors Alexandra ne put que sourire…Daniela prit sur elle pour attraper la scientifique et le tirer en dehors du passage avant de vérifier qu’il allait bien.

Alexandra s’approcha doucement de l’entrée, regardant à l’intérieur la lumière qui augmentait… Elle distinguait des paillasses et ce qui ressemblait à des… aquariums…et apparemment, il y avait eu de la vie avant. D’ailleurs, l’un des aquariums était brisé et une créature reposait à moitié sur le sol, à moitié dans le bocal. D’ici, on ne voyait pas grand-chose de l’animal mais apparemment cela ne ressemblait à rien de ce que le Caporal avait déjà aperçut sur le continent. Daniela lui fit signe qu’elle allait entrer et Alexandra hocha la tête mais avant qu’elle ait pu finir son geste Kusanagi la retint en lui disant que l’air n’était pas bon. Elle avait raison sur ce point, mais si l’air était toxique, c’était trop tard pour eux donc autant poursuivre. Mais avant qu’elle ait pu dire quoi que ce soit un homme apparut dans la pièce. Alexandra releva le canon de son M16 tout en disant à haute voix :


- Qui êtes-vous ?!

Finalement, il se mit à parler et le Caporal lâcha un profond soupir… Elle regarda Daniela et secoua la tête négativement à sa question puis elle passa malgré tout la porte d’entrée avant de dire à l’asiatique :

- Tu peux nous débrancher…ou couper, ce bonhomme ! Ou nous le traduire, je suis déjà pas très bonne en langue étrangère mais en Ancien c'est pire!

Elle pénétra dans la pièce et un rayon vert à l’entrée sembla la scanner… Alexandra le traversa avant de se retourner et de leur dire que tout allait bien puis elle répondit à Daniela :

- C’est encore un de leurs répondeurs versions Ancienne…. Juste un hologramme…

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Lun 25 Fév - 19:25

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« Euh... oui, je peux essayer de le désactiver, » fit Kusanagi.

La Japonaise ne semblait pas très enthousiaste à l'idée de franchir le seuil. Il fallait dire que l'odeur de poisson pourri (entre autres fumets détectables) n'encourageait pas l'exploration. Néanmoins, la scientifique prit sur elle et aspira une grande bouffée d'air marin avant d'entrer. De son côté, Parrish se relevait tant bien que mal en se frottant l'arrière du crâne. Il en était quitte pour une grosse bosse, mais à part ça, rien de grave.


« Qu'est-ce qui s'est passé ? » demanda-t-il d'une voix pâteuse.

Daniela l'aida à se relever et peu après, il huma l'air. Une grimace de dégoût lui fronça le nez.


« Mais c'est immonde ! s'exclama-t-il en reculant d'un pas. Vous ne me ferez pas entrer là-dedans.
– On ne vous le demande pas, docteur, rétorqua Daniela, puis elle ajouta avec un léger sourire plein de malice. Pas encore. »

Parrish lui adressa un regard horrifié alors qu'elle s'avançait à la suite de Kusanagi. Les deux nouvelles entrantes furent scannées à leur tour. Apparemment, l'installation reconnut l'une d'entre elles comme une personne autorisée puisque l'hologramme disparut et qu'un mouvement attira l'attention de tous. Au fond de la salle, près des aquariums et du bassin, un panneau s'ouvrit.

« Je présume que ce n'est pas pour mes beaux yeux que ça fait ça, » lança Daniela avec humour.

Cela arracha un mince sourire à Kusanagi qui s'avança jusqu'au terminal. Alors qu'elle commençait à étudier les données qui défilaient sur l'écran, la Japonaise expliqua qu'à son avis l'hologramme devait avoir une fonction d'enseignement ou quelque chose dans le genre. Elle n'en était pas certaine puisqu'elle lisait mieux l'Ancien qu'elle ne le parlait. Après tout, la linguistique n'avait jamais fait partie de son domaine d'études.


« Je peux prévenir Weir de cette hum... trouvaille, » cria Parrish depuis l'entrée, le col de son t-shirt remonté jusqu'au nez.

Kusanagi commença à toucher l'écran tactile quand tout à coup des inscriptions en rouge apparurent. Elles semblaient agresser leur lecteur avec leur clignotement rythmique.


« On m'a toujours dit que le rouge, ce n'était pas bon, remarqua Daniela en resserrant sa prise sur son arme.
– Ne vous inquiétez pas. Ce n'est qu'un message d'alerte pour dire qu'il y a un problème avec l'alimentation en eau du bassin. »

Daniela se tourna vers l'endroit désigné et aperçut plusieurs carcasses de poissons et des algues pourrissant dans quelques millimètres d'eau. Elle comprit alors que l'odeur nauséabonde ne venait pas de l'immense cadavre vieux et sec sur le sol, mais bien du bassin. Un haut-le-coeur la secoua. Elle s'approcha pourtant pour constater l'ampleur des dégâts.

Au vu de l'état de décomposition des animaux et végétaux, ceux-ci étaient arrivés récemment dans les lieux, deux ou trois jours au plus. D'où provenaient-ils et pourquoi ? Kusanagi de son côté serrait les lèvres tout en achevant de rentrer un programme, mais clairement elle aurait voulu être ailleurs.


« Je crois que quelque chose s'est logé dans le conduit qui amène l'eau de mer jusqu'au bassin, expliqua la Japonaise en lisant les signes sur l'écran. Apparemment, c'est un labo de recherche en zoologie marine qui s'intéresse aux animaux des grandes profondeurs. Mais, bien sûr ! D'où l'absence de fenêtres... hum... »

La scientifique se replongea dans la lecture marmonnant à mesure qu'elle essayait de comprendre. Daniela se désintéressa rapidement des poissons pour jeter un coup d'oeil aux aquariums encore entier. Elle se pencha pour tenter de voir à travers l'infâme liquide hésitant entre le brun et le verdâtre. Elle fronça le nez, car franchement elle ne distinguait pas quel animal avait pu être conservé ici. Kusanagi s'exclama tout à coup.


« Ah ! Oui, je comprends ! Les appareils se sont remis en route quand on a remplacé l'E2PZ et le système du bassin a recommencé à attraper des spécimens qui circulent près d'Atlantis. Jusqu'à ce quelque chose se coince dans les canalisations. Entre temps, les huit spécimens ont lentement pourri depuis le départ des Anciens.
– Oh ! Mais ça, là, – Daniela désigna le cylindre brisé – comment s'est arrivé?
– Pendant le siège qu'ont vécu les Anciens, d'après le journal de bord... »

Un gargouillement monta du bassin, puis un mince filet d'eau s'ajouta à la bouillie immonde déjà présente. Cela ne dura que quelques secondes avant que le silence ne revienne. Daniela grimaça, c'était vraiment un spectacle dégoûtant. Elle espérait qu'on ne lui demanderait pas de...

« Il faudrait peut-être aller voir quel est le problème ? » proposa Kusanagi avec répugnance.

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Lun 25 Fév - 21:09

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Parrish semblait reprendre un peu plus de forces vu que sa douce et agréable voix s’éleva en l’air, enfin surtout lorsque le léger fumet arriva à ses narines. Il faut dire que l’odeur était loin d’être agréable mais Alexandra s’y était presque habituée… Cela lui rappelait à quelque chose prêt celui du charnier que son équipe avait découvert en Afghanistan…sauf l’arrière-goût de poissons bien sûr !
Au passage de Kusanagi, l’hologramme s’arrêta et Alexandra lui jeta un regard… Elle avait le gène, donc il avait dû la prendre pour un ancien… La petite blague de Payne eut son petit effet ce qui fit sourire Alexandra.

Pendant que l’asiatique faisait un petit travail de lecture, Alexandra fit le tour de la pièce. Il y avait les aquariums circulaires donc l’eau saumâtre ne permettait pas de voir ce qui pouvait se trouver à l’intérieur mais cela ne devait plus être vivant. Sur toute la partie droite de la pièce, il y avait des tas d’étagères avec des bocaux de différentes tailles et qui contenaient toutes sortes de choses dont la jeune femme ne voulait pas savoir ce que c’était… Une console où l’asiatique était penché et de l’autre côté ce qui ressemblait beaucoup à une grosse baignoire…qui d’ailleurs avait l’air bouché !

L’asiatique leur révéla qu’ils étaient dans un labo de zoologie… qui étudiait les poissons des grandes profondeurs. Alexandra jeta un coup d’œil aux carcasses de poissons présentes dans le réservoir. Ils ne ressemblaient en rien à ce que l’on pouvait trouver sur terre, du moins à ceux qu’on connaissait. Les canalisations étaient bouchées et apparemment, il leur faudrait les débouchés. Alexandra lâcha un soupir alors qu’un gargouillement se fit entendre. Un bref coup d’œil suffis à la jeune femme pour découvrir le dégoût sur le visage de Payne… bon hors de question de lui demander… Kusanagi était dans le même cas… ne parlons même pas de Parrish qui refusait même de mettre un pied dans la salle. Après un second soupir, Alexandra déposa son M16 sur une des tables et retroussa ses manches avant de dire :


- Je m’en occupe… mais je te jure Kusa, ne me parles pas de manger du poisson après ça !

Cela ne l’enchantait guère non plus… par moment être chef avait ses avantages, comme ses inconvénients. Une fois qu’elle fut prête physiquement et mentalement, elle s’approcha du réservoir et prit une profonde respiration avant de plonger la main dans l’eau. Une grimace de dégout fit son apparition sur son visage alors qu’elle ressortait le bras, un morceau de poisson au bout. Elle le jeta par terre, à côté de la baignoire, avant de replonger la main dans la canalisation. Au bout de plusieurs longues minutes de travail, elle sortit ce qui bouchait le tuyau. Ce qu’elle sortit de l’eau ressemblait vaguement à un…. Bébé humain, avec des nageoires sur les bras et une tête de poissons… Elle s’écarta ensuite et dit :

- Donnez-moi deux minutes !

Alexandra sortit de la pièce, passant au-côté de Parrish qui fit un bond pour s’éloigner d’elle… Oui, l’eau croupie présente sur son bras sentait pire que l’odeur de la pièce…La jeune femme s’approcha du bord de la digue et avec un peu d’agilité arriva à s’accroupir sur une des pièces à fleur d’eau. Elle passa quelques minutes à se nettoyer le bras avec l’eau froide de l’océan puis revint dans la pièce et regarda les deux femmes puis montra l’animal avant de dire :

- Une idée de ce que c’est ?

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Lun 25 Fév - 23:25

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Alors que le caporal se dévouait pour la bonne cause, le terminal émit une nouvelle alarme pour signaler un problème. Kusanagi s'en occupa immédiatement. Elle soupira, puis rassura les autres. L'installation ne faisait qu'indiquer qu'il avait détecté la présence de Carpenter. Il se mit donc en pause en attendant la fin de l'intervention.

Le premier bout de poisson extrait du conduit atterrit sur le sol dans un bruit de chair flasque. Quant au second morceau, son apparence vaguement humanoïde arracha une grimace d'horreur à Daniela. Non, vraiment, elle ne voulait pas savoir ce que c'était. Elle regarda sortir sa supérieure tandis que, curieuse, Kusanagi se penchait sur le spécimen. La machinerie ancienne pendant ce temps reprenait lentement vie. À son retour, la question du caporal fut accueillie par deux réponses négatives, Payne se contentant de secouer la tête et Kusanagi d'un simple non.


« Qu'est-ce qu'il se passe ? » s'enquit Parrish en tendant le cou pour apercevoir quelque chose.
« Vous n'avez qu'à venir... »

Les canalisations du bassin émirent un nouveau gargouillis. Un son plus grave comme lorsque tout ce qui s'était accumulé derrière le bouchon pouvait enfin sortir librement. Un geyser d'eau salée, d'algues et de morceaux de poissons jaillit soudainement et arrosa les trois femmes.


« Ew !
– Exactement ma pensée, dit Kusanagi en retirant une algue de ses lunettes.
– Pas de poisson au menu pour au moins deux ou trois semaines, je le jure, »

Daniela retira des boyaux de poisson de ses cheveux tandis qu'insensible à ce qui l'entourait, l'installation opérait la vidange du bassin et changer l'eau stagnante. Un parfum marin commença à emplir la pièce à mesure que la cuve se remplissait. Des poissons jaillirent à leur tour vivants et frétillants.


« Je pense qu'ils doivent être capturés pour l'étude, mais aussi pour servir de nourriture à ce qui était là-dedans. »

Kusanagi frappa la paroi de verre d'un des aquariums. Daniela se penchait au-dessus du bac pour voir ce qu'il en était. Elle ne remarqua, au milieu des mouvements frénétiques, qu'une espèce de méduse avec de très longs filaments. Son aspect gélatineux associé à ses couleurs vives évoquait à la jeune femme l'idée de contact douloureux. Tout à coup, elle sursauta, puis plissa les yeux. Finalement, elle plongea la main dans l'eau en évitant le cnidaire.


« Tenez, regardez ! »


Elle tenait à bout de bras le morceau d'une paume de main auquel étaient encore attachés l'annulaire et l'auriculaire. La peau pâle veinée de lignes sombres laissait apercevoir les traces de morsures. Clairement, la faune marine avait festoyé sur le propriétaire de cette main. Propriétaire qui, à en juger par les griffes qui terminaient les doigts, ne devait certainement pas être humain.


« Alors, que se passe-t-il ? Weir aimerait un rapport, » lança alors Parrish depuis son poste d'observation.

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Mar 26 Fév - 18:16

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Quand Alexandra rentra de nouveau dans la pièce, Parrish sembla vouloir faire de même mais il préféra rester vers l’entrée... La jeune femme remarqua que Kusanagi semblait très intéressant par la dernière dépouille qu’elle avait sortie. Elle beaucoup moins… Ça ressemblait beaucoup à un humain, si l’en oubliait la tête et les nageoires…mais bon ! Elle y jeta un bref coup d’œil avant de se dire qu’il y avait bien de drôle d’espèce dans cet océan, cela lui donnait encore moins l’envie d’y tremper les pieds. Elle était justement en train de s’approcher des deux autres femmes quand un bruit de gargouillis leur fit tourner la tête vers le bassin qui d’un coup évacua. Elle eut à peine le temps de faire un pas de recul qu’une gerbe d’eau, d’algue et autre déchets de poissons explosait en l’air. Elle en reçu pas mal sur le pantalon et sur les chaussures.

- Le prochain qui dit que le poisson c’est bon pour la santé, je le tue… Merde, il venait juste d’être lavé !

En effet, Alexandra avait reçu le matin même son uniforme tout propre… Même si elle en avait amené quelques-uns, elle adorait celui-là. Elle lâcha un soupir alors que l’asiatique leur signala que les nouveaux poissons vivants devaient être pour l’étude. Alexandra les regarda et les pointa du doigt avant de dire :

- Ouai, mais qui s’est qui va s’en occuper… on a un biologiste ou un aquariophile dans nos rangs ? Parce que je ne vais pas leur donner à manger !

De son côté Payne s’était approché d’un des aquariums et semblait avoir trouvé quelque chose. C’est à ce moment-là qu’Alexandra se rendit compte que l’eau des bocaux étaient bien plus claire, ils pouvaient apercevoir à présent les espèces qui s’y trouvaient. Daniela sortit justement quelque chose et tendit à bout de bras ce qui ressemblait à un… un morceau de main humaine, enfin sans ses grandes griffes. Alexandra jeta un regard par terre où tronait toujours l’espèce qu’elle avait sortit et hasarda :

- Par hasard, si on imagine que celui-là c’est un bébé, cette main, elle, est adulte… j’imagine même pas la taille de ce bestiau !
- A en juger par la taille des doigts, je dirais qu’il devrait faire approximativement entre 1M20 et 1M40…
- Ha ouai, tu me rassures là ! Alors, il y a dans l’océan, des êtres de type… humanoïde avec des nageoires… Je ne sais pas vous, mais moi ça me pose problèmes !

C’est vrai…Alexandra réagissait en tant que militaire et non en tant que scientifique. Cela pouvait poser des problèmes de sécurités, car s’ils avaient la possibilité de marcher, cela voulait également dire qu’ils avaient également la possibilité d’infiltrer la base… Les scientifiques penseront certainement que c’est une bonne nouvelle, une nouvelle source de recherche mais elle n’était pas de cette avis alors quand Parrish éleva un peu la voir pour demander ce qu’il se passait, prétextant que le Docteur Weir voulait un rapport… la jeune femme savait que c’était juste un subterfuge pour pouvoir partir alors elle se retourna et lui dit avec un sourire :

- Il n’y a aucun danger donc si vous aviez l’obligeance de ramener votre derrière dans cette salle, cela m’éviterait d’aller vous chercher par la peau du cul !

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Ven 1 Mar - 15:08

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Daniela s'intéressa plus attentivement à ce morceau de main. Il lui était plus facile de l'observer que l'autre animal avec sa forme foetale. Elle avait beau avoir grandi parmi les accessoires pour films d'horreur, cela ne l'avait pas préparé à la réalité, cette réalité. La douce voix de Parrish l'interrompit dans ses pensées. Il s'avança dans le laboratoire avec réticence.

« Pour rappel, je suis botaniste, pas biologiste.
– Mais oui, Dr McCoy, » le taquina Daniela.

Il la regarda d'un oeil vide. Elle soupira. Évidemment, elle était tombée sur l'un des rares scientifiques de sa génération qui ne pouvait pas comprendre cette référence à Star Trek. Elle haussa les épaules, puis laissa l'équipe s'occuper de leurs bestioles. Elle observa ce qui était affiché sur le terminal. Si seulement elle avait fait comme certains de ses camarades de régiment et suivi la formation proposée par le Dr Jackson en langue ancienne. Parce que là, tout ce qu'elle voyait, c'était un écran fixe où défilait une écriture inconnue. Finalement, elle revint vers les poissons.


« Vous êtes stupide ou quoi ? s'exclama soudainement Parrish en toisant Kusanagi. Ces doigts n'ont rien à voir avec votre animal. Venant de quelqu'un présent ici depuis le début de l'expédition, c'est une aberration de faire une telle erreur. »

Il engloba les deux vétérans d'Atlantis d'un regard légèrement méprisant. Daniela se précipita pour s'interposer entre lui et les deux autres. Elle sentait venir une nouvelle altercation. Elle ne pouvait donner tort aux deux femmes si elles choisissaient de réagir violemment. Toutefois, elle n'avait pas envie de se traîner un corps jusqu'à la morgue.


« Oh là ! Parrish, on se calme. Je vous rappelle que le caporal ici présent possède un zat. Vous comprenez ? »

Parrish sembla alors se souvenir de ce petit, mais si important détail. Il blêmit en apercevant l'arme. Courageusement, très courageusement, il plaça Payne entre lui et Carpenter.


« Ce que je voulais dire, toussota-t-il pour tenter de reprendre contenance, c'est que cette main n'a rien de marin. À part le fait qu'elle et son propriétaire ont dû faire un long séjour dans l'eau. En fait, je pense que c'est une main de Wraith. »

Il ajouta précipitamment quand il sentit la tension augmenter.

« Elle provient certainement d'un de ceux qui ont été tués pendant la bataille. Toutefois, il faudrait un biologiste ou un médecin pour vérifier mon hypothèse.
– Pourtant, je suis certaine de mes mesures, rétorqua Kusanagi avec mauvaise humeur.
– Oh ! Et bien sûr, votre doctorat en électronique vous a donné des connaissances en biologie.
– Comme si vos connaissances en "jardinage" faisaient de vous un expert en vie marine, » s'énerva la Japonaise.

Daniela se positionna de manière à écarter les deux scientifiques l'un de l'autre.


« On se calme les enfants ! Ou vous allez goûter au zat du caporal.
– La botanique n'est pas du simple jardinage ! s'emporta Parrish rouge de colère en pointant l'index sur Kusanagi. De plus, j'ai étudié la biologie comme matière mineure ! Ah, ça vous la coupe, hein, la niakoué !
– Si vous devenez insultant, je m'en lave les mains. »

Daniela était prête à quitter sa position et laisser Kusanagi libre de déchaîner sa colère. Le jeune soldat jeta un coup d'oeil à son supérieur. Cependant, ce fut la voix calme du Dr Weir qui coupa court à toutes velléités de la part des scientifiques.

L'équipe du colonel Sheppard rencontrait des problèmes (pour ne pas changer) hors planète. Le Dr Zelenka avait besoin du talent de la japonaise pour se dépatouiller de l'imbroglio soulevé par McKay. Du diable, si les quatre appelés pouvaient deviner quel était la vraie nature dudit problème.

Bref, ce fut sur une note amère que s'acheva l'exploration. La petite équipe repartit pour la tour centrale en prenant bien soin de garder une distance de sécurité entre les deux scientifiques. Le rapport sur cette mission inachevée promettait d'être salé en ce qui concernait le comportement de Parrish.

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