Adeline - Rock save the Queen

Carte d'Identité

Informations Médicales

Groupe sanguin :

AB+

Gène des Anciens :

Oui

Innoculation du gène des Anciens :

(à demander après un mois de jeu et à compléter après)

Pathologies :

Migraines
Allergique aux poils de chien et aux graminés

Antécédents médicaux:

(Opérations, blessures antérieures…)
Opérations : Amygdales, dents de sagesse.
Rupture des ligaments croisés du genou gauche.
Fracture de la clavicule gauche.
3 côtes cassées

Personnalité & Objet choisi

Caractère :

Je suis d'un naturel timide. Dans un rassemblement de gens, je ne vais pas spontanément aller vers les autres, j'ai du mal à faire le premier pas même quand je connais bien la personne. J'ai souvent peur de déranger et de ne pas être à ma place, du coup j'hésite et bien souvent me ravise. Je sais aussi que je suis assez maladroite, aussi bien avec les mots qu'avec les objets. Mes entrées ne sont pas très soignées. Il n'y a que dans mon atelier ou lorsqu'il est question de mon champ d'études que je semble me montrer plus ouverte. Je peux disserter des heures sur un sujet qui me passionne et que je maîtrise devant une audience mais pour le reste c'est plus difficile. Néanmoins, j'ai noté qu'un peu d'alcool a tendance à dénouer un peu la situation. Après vous ne me retrouverez jamais ivre au point d'en avoir honte et d'avoir mal aux cheveux le lendemain. Je mets un point d'honneur à avoir une consommation raisonnée.

Si je compte parmi les "intelligences supérieures", on me reproche parfois d'être un peu trop humble à ce sujet. Je ne me vante pas de mes diplômes ni de mes articles comme d'autres scientifiques peuvent le faire et ne pense pas être plus forte que tout le monde grâce à eux. Ces bouts de papiers ne sont là que pour sanctionner un acquis de connaissances et des recherches. Je trouve dans les plans d'un moteur ou d'une machine une certaine forme d'art et de beauté. Quand je travaille, je suis particulièrement méticuleuse, c'est une exigence lorsqu'on touche à des pièces d'ingénierie.

Je suis plutôt du genre optimiste, j'essaie toujours de tirer le meilleur parti d'une situation, de voir le bon côté des choses. J'adore apprendre, j'ai une excellente mémoire en la travaillant régulièrement. Si je n'avais pas signé pour l'US Air Force je crois que j'aurais pu être étudiante toute ma vie. Il y a toujours quelque chose qu'on ne sait pas et le découvrir est une perspective intéressante.

Clairement je ne me suis pas engagée pour l'aspect militaire de la chose. La hiérarchie, la carrière, les armes ne sont pas ce que je préfère dans mon métier. J'ai signé pour l'opportunité unique de travailler sur des vaisseaux spatiaux comme on en voyait dans les films de science fiction, pour la découverte technologique et la science. Néanmoins j'ai suivi le même entraînement que les autres quand j'ai été recrutée voyant ça comme une nouvelle opportunité d'apprendre quelque chose. Mais entre nous mes armes préférées sont une calculette, un crayon et un tournevis.

Je n'ai pas un très bon sens de l'orientation. Il m'a fallu six mois pour mémoriser le meilleur chemin pour aller de mes quartiers à la baie des jumpers. Clairement, si vous êtes perdu, je suis la dernière personne à qui il faut demander sa route. Comme j'aime rendre service, je vais volontiers essayer de vous aider mais je ne garantis pas le résultat. Je crois être un brin maniaque dans mon atelier. Peut-être pas que dans mon atelier en fait... J'aime quand les choses sont bien rangées avec une place attitrée et n'aime pas qu'on vienne bousculer cette organisation. Je peux témoigner d'un certain cynisme, sans doute l'expression de mes origines britanniques.

Langues :

Anglais avec un fort accent britannique et français. Il était important pour ma mère que ses enfants sachent parler aussi bien la langue de Shakespeare que celle de Molière.

Phobies :

Malgré moi je réagis très bien aux jumpscare dans les films d'horreur, je me fais avoir à chaque fois. Ce qui m'effraie le plus au monde, je crois que ce sont les clowns et les poupées. Avez-vous jamais trouvé ça drôle, franchement ? Et puis j'ai eu un mauvaise expérience dans un spectacle de cirque quand j'étais enfant, ça m'a traumatisée. Pour les poupées, leurs yeux c'est juste pas possible.

Objet choisi :

Une clarinette basse. Pour vous donner une image de l'objet, c'est comme si on avait croisé une clarinette avec un saxophone. ça produit des sons dans les graves. Je ne peux imaginer vivre sans musique, il y en a toujours avec moi, que ce soit dans mes quartiers ou à la baie des Jumpers. Mes parents plaçaient une haute estime dans cet art et j'ai très tôt été initiée à la musique. L'instrument pour lequel j'ai le plus d'heures de pratique est indéniablement la clarinette. J'ai commencé avec une clarinette soprano avant de passer à la basse qui est devenue ma préférée avec les années.

Compétences

Compétences de bases	Compétences Secondaires
Corps à corps : 2 Maniement d'armes à feu : 2 Résistance à la douleur : 2 Pilotage : 0 Technologies : 1 Soins : 1 Esprit d’équipe : 1 Influence/leadership : 0 Sang froid : 2 Rapidité d’esprit : 2	Bricolage : 3 Mécanique : 7 Informatique : 2 Conception de technologie : 1 Ingénierie & conception : 6 Résistance mentale : 2 Capacité d'explication : 1

Données d'un passé chargé

Bref, je suis là en avance.

Ma mère Agate et mon père James passaient tranquillement une semaine de vacances dans le pays-basque français. Endroit qu'ils connaissaient bien tant ils venaient pour les réunions de famille du côté d'Agate. Leur ultime semaine de congés en couple en France avant de rentrer à Cambridge pour attendre tranquillement ma venue. Affichant un ventre arrondi de sept mois et demi, tous deux se disaient qu'ils avaient laaaaargement le temps et que je verrais le jour sur les terres natales de mon père. Il n'en fut rien. Au beau milieu du séjour, je leur fis la surprise de les réveiller en pleine nuit pour naître, direction la maternité de Biarritz. Quand je quittais la France pour l'Angleterre, ma chambre n'était pas prête mais mes parents ont composé avec les éléments à leur disposition. au-dessus de mon berceau, un mobilier avec images de planètes, de fusées et d'étoiles découpées à la va-vite et scotchées à des morceaux de ficelle à rôti. L'espace, c'est une affaire de famille et ça commence le plus tôt possible.

Bref, j'ai réparé le grille pain.

J'ai quatre ans et je témoigne déjà d'une très grande curiosité pour le monde qui m'entoure. Depuis aussi longtemps que je m'en souvienne, je traîne souvent dans le bureau-atelier de mon père et reste sur ses genoux ou à ses côtés quand il bricole. Il m'explique comment marchent les choses, je les comprends et armée d'un tournevis je l'aide. Quand il y a des vis récalcitrantes, il vient me prêter main forte. Ce que j'adore c'est le fer à souder. ça chauffe, on met le fil d'étain et ça fait couler du métal. ça brille, c'est joli. Aujourd'hui c'est le grille pain, j'ai bien l'intention de le réparer. Mon père me présente l'objet, mais je sais déjà ce qu'il faut faire. Il me laisse faire, m'observe et n'intervient que lorsque c'est nécessaire. Au bout de deux heures, l'oeuvre est achevé et à nous les toasts. A ce moment là, je ne fais que confirmer à mes parents ce qu'ils savaient déjà, je ne suis pas une enfant comme les autres.

Bref, j'ai 17 ans et je rentre au MIT

Nous avons déménagé aux Etats-Unis quand ma mère s'est vue offrir un poste de chercheur au MIT. Mon père n'a pas eu de mal à trouver du travail au pays de l'oncle Sam, mais il n'a pas le droit de dire sur quoi il travaille, c'est "secret défense". J'avais 13 ans quand nous sommes partis et la transition n'a pas été évidente mais j'ai survécu. A 17 ans, je rentre comme étudiante au MIT et savoir que ma mère travaille ici aussi est autant un soulagement que générateur d'ennuis. Me voilà embarquée en ingénierie mécanique et aérospatiale. Je fais le rat de bibliothèque et fait souvent la fermeture de celle-ci. Parallèlement à mes études, je bricole dans le garage de mes parents, et discute avec mon père de moteurs de vaisseaux spatiaux, tout cela de manière théorique évidemment. J'adorerais designer et créer un vaisseau à la Star Trek, fleuron de la flotte terrienne. Les lois de la physique étant ce qu'elles sont, on peut toujours rêver. Je décroche mes masters major de ma promotion et commence à me faire approcher par différentes personnes, souvent très bien habillées, des recruteurs d'entreprises mais aussi l'US Air Force. Un certain Major Davis vient à ma rencontre et semble très intéressé par mon profil. Comme il ne cherche que les meilleurs, il me propose de passer un test avec d'autres candidats et si je réussis, il aura alors une offre à me faire. Très vague tout cela, mais je n'ai jamais eu peur d'un examen aussi je me présente au rendez-vous.

Bref, j'ai un doctorat et sur Terre il y a des vaisseaux spatiaux !!!!!

J'ai passé le test du Major Davis avec brio. Ma récompense consista à voir mes années de doctorat financées par l'armée avec une promesse d'engagement, et de rejoindre un groupe de réflexion et de travail sur le futur de la défense spatiale. J'eus ainsi accès à une base de données ultra confidentielle, anonymisée, avec des plans de vaisseaux sur plusieurs versions et de moteurs. Le projet était loin d'en être à des ébauches mais je me penchais sur la question et contribuais de manière régulière. C'était très théorique mais intéressant. Une fois mon doctorat en poche, je tins ma promesse et rentrai dans l'USAF. Je suivis la formation des recrues et quand celle-ci fut achevé, je fus affectée à un site top-secret dans un endroit tout aussi secret. Dans un vaste entrepôt, c'est bouche bée que je découvris que les vaisseaux du groupe de travail existaient vraiment. Moi qui pensait tout cela hypothétique, je m'étais faite avoir comme une bleue. Et je n'en avais pas fini avec les surprises puisqu'à la fin du tour du propriétaire je tombais sur mon père tout sourire et visiblement fier de lui. Il savait. Il savait depuis le début.

Bref, me voilà sur le Dédale!!

Trois ans plus tard, le commandement décidait qu'il était temps pour moi de voir un peu du pays, de l'espace. C'est ainsi que je fus affectée à l'équipe de maintenance du Dédale. Une aventure qui m'enchantait autant qu'elle m'effrayait. J'étais très bien dans l'atelier de l'entrepôt et dans le bureau mitoyen à celui de mon père. La Terre est une belle planète. Mais les ordres étant les ordres, mes molles protestations restèrent vaines. La veille du départ, impossible de dormir. Le jour J je restituais par le haut mon petit déjeuner aux toilettes juste avant la rentrée dans l'hyperespace. Les voyages suivants se déroulèrent mieux et je me fis même à la routine des allers-retours Terre-Pégase. La vie à bord était moins incommodante que ce que j'avais imaginé. Vivre à deux cent dans un espace si restreint est une expérience. On se lie naturellement à tous ces gens, un esprit de camaraderie se forme et ne nous empêche pas de rester sérieux quand le boulot l'exige. Assignée à l'équipe du matin dite "les bouffeurs de boulons", je sympathise assez rapidement avec mes nouveaux collègues qui me donnent le surnom de Sherlock. Oui ils sont allés le chercher loin.

Si j'ai beaucoup appris sur le plan technique, je me découvre sous un jour nouveau. Je ne me savais pas capable de faire preuve de sang froid quand le vaisseau est attaqué et d'aller affronter le danger pour maintenir l'intégrité du vaisseau et ses équipements vitaux. Qu'importe depuis combien de temps on n'a pas dormi ou si on a mal au crâne. Je ne sais pas si je donne le meilleur de moi-même dans ces cas là, mais j'essaie de faire de mon mieux et j'ai l'impression que ça marche.

Comment votre personnage a-t-il vécu le moment il a pu poser les pieds sur Atlantis ? Ses premiers pas sur la Cité des Anciens ? :

Tous ceux qui y sont allés vous le racontent mais le vivre ça reste tout de même autre chose. Je me souviens de l'approche finale du Dédale vers la planète où Atlantis est posée. Une forme indistincte triangulaire qui se dessine progressivement jusqu'à vous dévoiler des flèches dressées vers le ciel. Vous avez pu l'imaginer mais ce qui apparaît sous vos yeux est encore plus majestueux que ce que vous aviez pu voir dans vos rêves les plus fous. Après dix-huit jours passés à voyager dans l'espace j'y étais enfin. La plupart des membres d'équipage avaient déjà eu l'occasion de poser le pied sur la cité mais c'était ma première fois. Comme une enfant de six ans au pied du sapin de noël j'observais les yeux pétillants la structure s'élever à plusieurs dizaines de mètres. Je restais bien trente secondes sans bouger Obstruant le passage, un des pilotes de F-302 du vaisseau me bouscula d'un petit coup d'épaule pour me faire avancer en me glissant discrètement une petite raillerie dont il avait le secret. Je soupirai, et finalement lui emboîtait le pas pour pénétrer dans la Cité. Si l'extérieur m'avait ébloui, l'intérieur ne me laissa pas en reste. Rien ne ressemblait à quelque chose que j'avais déjà vu, le dépaysement assuré. Je prenais mon temps pour arpenter les couloirs car je savais que l'escale était de courte durée. Il faudrait bientôt repartir car mon affectation était sur le Dédale et pas sur Atlantis.

ça c'était il y a un peu plus de trois ans. Aujourd'hui, j'achève mon ultime voyage Terre-Pégase. Finie pour moi l'épopée à bord de l'USS Daedalus. C'est avec un pincement au coeur mêlé à un étrange sentiment d'excitation que je pose le pied sur la fameuse Cité des Anciens. Je ne sais pas exactement ce qui m'attend mais je ne le savais pas plus en embarquant à bord du Dédale. Mon affectation concerne la Baie des Jumpers dont je suis censée être dès maintenant responsable, mon prédécesseurs ayant disparu dans des conditions tragiques. J'espère de tout coeur ne pas connaître le même sort. Si la curiosité m'avait déjà poussée à lire tout ce qui était disponible dans la base de données à propos de ces vaisseaux créés par les Anciens, seule une mince partie de ce qui existait m'était accessible. J'avais passé les dix huit derniers jours à potasser, je croise les doigts pour que ce soit suffisant le temps que je comble mes lacunes certaines. Et comme un bonheur n'arrive jamais seul, on m'appris lors de ma visite médicale d'arrivée que je suis dotée du gène ATA. Comme le colonel Sheppard, je l'ai de manière "naturelle" et j'ai apparemment beaucoup de chance. Quand on m'annonça ce que la chose impliquait je ne pus retenir un rire nerveux. Moi piloter des vaisseaux extras-terrestes ou apprendre à contrôler le fauteuil des anciens pour défendre Atlantis contre des attaques extérieures ? ahahaa No bueno bro ! Mon job a toujours été de m'assurer que les appareils volent pas que je les fasse voler. ça n'a jamais fait partie du contrat. Oh boy... Tout ce que je vais réussir à faire c'est m'écraser ou m'abîmer en mer vous allez voir... Somebody saaaaaave me !!