Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

Bande de sale gosse !

 :: Cité d'Atlantis :: Continent de Lantia :: Environnement Lantia :: Temple de la Foi
Aller en bas

Invité
Invité

Ven 6 Juil - 17:06

avatar
Bande de sale gosse ! Chrono : 11 juillet 2018 // 10heures
Feat
Liam
Moi qui quelques jours auparavant me plaignait de n’être toujours pas parti… eh bien je continue de penser que je me languis de traverser la porte ! Bon, je comprends que les équipes sont déjà faites et que ça dépend du moment et qu’après je n’arrêterai pas de passer la porte ! Mais merde, ma première fois je l’attends autant que la fois où j’ai fait le piquet devant ma boite aux lettres pour avoir mon admission à l’armée ! Enfin bon tant pis… j’attendrai ce n’est pas très grave, je pense que tous les militaires sont super excité au début. Pour ma part, je ne dirais pas que c’est la folie chez mamie, comme je suis d’une neutralité morbide… mais bon, j’avais quand même une petite hâte et l’envie de bouger, de montrer ce que je valais !

Enfin dans l’attente de bouger mes fesses sur le terrain, j’étais en pleine séance de sport sur le tapis du gymnase… comme toujours j’avais ma tenue de sport noire et rose foncé : un legging noir et une brassière avec ma veste par-dessus. J’étais bien dedans et mes mouvements n’étaient pas gênés par le tissu. Écouteurs sur les oreilles mon mp3 diffusait une musique électro qui me coupait du monde environnant.

« RAVIX !!!! » gueula une voix dans mon dos. « Fini de tortiller du cul devant tous les mâles en rut de la base, vous avez loupé votre vocation ?!? »

Je tournai la tête vers l’homme qui osait m’houspiller sans aucune gêne ! Cet homme avait une tête dure et ne rigolait pas et surtout ce fut un officier : le Capitaine Calahan, il nous entraînait à la dure mais je le trouvais efficace. De toute manière, nous ne sommes pas là pour devenir des lavettes à l’armée !

Celui-ci avait l’air d'attendre que je me stoppe, chose que je fis, retirant mes écouteurs tout en hochant la tête sans rien dire, on confirme toujours. Son regard bleu glace, me dévisageait d’un air mauvais, mais il l’était avec tout le monde et pour ma part j’en avais rien à faire. Je savais que je n’avais rien fait pour mériter son agression, ni même pour être aimé et qu’importe. J’obéissais aux ordres sans rechigner, éteignant mon tapis, pour descendre et me mettre devant lui. Même si bon, le coup du “tortiller du cul pour les mâles en rut” m'était désagréable… comme si on regardait mon cul tiens, je ne suis pas THE nana canon, je suis passe partout et sans plus. Je ne pense pas qu’on s’intéresse à autre chose qu'à mon fusil. Je ne répondis rien, attendant ces ordres de mon air sans vie.

« Mission de sauvetage. Rendez-vous aux jumpers et au trot ! Des gamins sont enfermés par un éboulement sur le continent. On accompagne les secours. Si je m'aperçois que vous avez fait un détour pour arranger votre mèche à la con, je vous parlerai du pays. »

Une mission de sauvetage ? Ah ça allait être intéressant enfin un peu d'action ! Le visage rouge, l'officier écarquilla ses yeux en ayant visiblement constaté que je ne bougeais pas assez vite selon lui.

« EXÉCUTION SOLDAT !!!! » lui quand il gueule il rend sourd ces victimes ! ! Bon je ne devais pas traîner sinon je vais me prendre un coup de rangers comme Fanconi la dernière fois !

« Oui mon capitaine » Je pris mon sac pour rassembler mes affaires et commencer à partir quand soudainement :

« On laisse vraiment entrer n'importe qui à l'armée de nos jours... »

Cela me stoppa net, je tournai mon regard inexpressif vers lui... il n'était pas en train de me comparer aux merdes de soldats rebelles qui écoutent rien quand même ? Ceux qui font les rumeurs et les choux gras de la famille ? Je serai la mâchoire... non, c'est un officier, je ne peux pas lui dire de se faire voir... et de toute façon je ne le ferai pas, ni même de lui dire qu'il n'a qu'à venir pour ce faire une idée de mes compétences quoique... Je soupirais en serrant les dents, de toute manière ce n'est pas la première fois, avec lui c'est toujours ainsi (même si là c'est la première fois qu'il s'en prend à moi) dans trente secondes j'aurais oubliée. Je repris donc ma marche...

Mais ces petites expressions étaient bien suffisantes pour le capitaine me toise d’un air mauvais.
« Il y a un abcès à percer soldat ?!?... » Fit-il avec un ton chargé de menace.
J’aurais dû dire non… Je vais me prendre une gueulante moi…ou un coup de quelque chose, il aime bien faire ça… C’est bien pour mes premiers jours, une bonne impression… Bravo Ravix ! Mais il avait demandé, donc je compte lui répondre.
« Libre de parler mon capitaine ? »
« Prenez le risque... »
« Venez avec moi et vous verrez s’ils ont pris “n'importe qui” dans notre armée ! » Mon ton était sans émotion, comme toutes mes paroles. Mon regard resta sur son visage, mais ne le bravait pas du tout, je ne suis pas suicidaire.

Le capitaine cessa d’avancer pour se planter sur mon chemin, me faisant face de toute sa stature… je me sentais encore plus petite du haut de mon mètre soixante-huit.
« Vous baissez davantage dans la piètre estime que j’ai de vous, Ravix. Soyons clair, les places des unités sous le commandement du capitaine Calahan se gagnent...elles se gagnent AU MÉRITE. » Il releva le menton en signe de défi. « Et les soudards qui règlent leur compte à coup de poings n’y sont pas les bienvenus...certainement pas. Nous avons déjà quelques numéros de branlo sur la cité, vous n’avez qu’à les rejoindre. »

Il savait où taper quand même… je restai pareille à moi-même sans expression, mais mon regard se baissa un peu plus. Non mais je ne suis pas un soudard qui tape à tout va ! Enfin sur le terrain si je dois briser des rotules je le fais...Pour qu’il me prenait quand même ? Pour une branlo ? Il a lu mon dossier ? Je suis impeccable quand même. Il est bon, voilà tout, car j’ai envie de mordre et ce n’est pas toujours le cas. Taper dans les compétences ça me dérange et ça me fou en boule.
« Non » ce fut pour rejoindre la bande des idiots. « Permission de partir faire mes preuves mon capitaine ? » En gros je peux me barrer en mission ? Mais je sais formuler sans que ça soit digne d’un « branlo » …

« RE-FU-SE ! » Fit-il d’un ton sans appel… eh merde… Ma dernière déclaration l’avait démarré et il comptait terminer ce qui avait été commencé. « Dites-vous cela : je me moque de vos antécédents ou des quelques huiles que vous avez séduit pour en arriver là. J’ai eu le temps de vous observer et je n’aime pas du tout ce que j’ai vu. Vous ne serez soldat que lorsque vous vous en serez montré digne, tenez-le vous pour dit.... »

Qu'est-ce qu'il veut que je séduise moi ? Cela me troubla un peu qu'il me sorte deux fois de suite ce genre d'élément. Ah bon ? Et il n'aime pas quoi ? Je ne fais pourtant pas grand-chose, bon là je lui ai répondu... Franchement j'aurais dû me taire. M'enfin de toute façon, il finira par voir qu'il a tort et que je suis un bon soldat. Je gardai la tête basse sur son torse le temps que l'orage passe. Je ne savais pas encore que cette histoire d'uniforme allait être une humiliation très importante !

« D’accord mon capitaine » Je restai droite, attendant de savoir si je pouvais bouger ou si j’étais punie.
« Maintenant allez faire vos preuves. Je vais vous avoir à l’oeil Ravix. Rompez. »
Si tu veux et tu ne seras pas déçu ! Je fis claquer mes jambes avec le signe militaire avant de faire le contourner pour courir aux vestiaires dans le but d’y déposer mon sac et de prendre des affaires pour la mission.

« PUTAIN DE….RAVIIIIIIIIX !!! » Il revint sur moi me barrant la route.
« Mais elle se fout de ma gueule en plus !!! Vous allez vous magner de rejoindre les jumpers et vous oubliez votre esthétisme à deux balles ! Vous voulez bouffer mes Rangers ?!? AUX JUMPERS BORDEL !!! »
Dans cette tenue ? Sans passer par l'armurerie ? J’étais quand même en legging et en brassière de sport. Je le regardai quelques instants… oulala je sens que je vais avoir le goût du cuir dans la bouche ...et ça ne me plait pas du tout, j’ai même honte dans un sens.
« Demande permission de passer à l'armurerie mon Capitaine. »
Le pire c’est qu’on était le spectacle du gymnase et vu la tête de mes collègues, ils avaient mal pour moi… pffff il ne faut pas. Dans deux minutes c'est leur tour !

ET PAM !!!


Le coup de rangeo partit avec puissance, passant en courbe pour me botter le train. Le capitaine semblait bien être expérimenté dans cet exercice. Au second coup, il avait trouvé l’angle parfait pour me faire décoller du sol ! Bah ça je ne m’y attendais pas ! Enfin si un peu... Il me touchait !!!!!! Bon ce n'était pas agréable, car il y mettait du cœur dans son shoot… mais ça c’est moins pire que d’être touché.

« AUX JUMPERS !!!! AUX JUMPERS, C’EST UN ORDRE ! UN ORDRE !!!!!! »
Et il me donna un nouveau coup de godillot jusqu’à ce que je me lance au pas de course. La honte inonda mon visage, non pas à causes des ricanements, mais du fait que je me fasse corriger par mon supérieur ! J’aurais dû fermer ma gueule moi ! Je déguerpi comme un lapin, surtout quand j’avais volé avec le second coup, pour quitter le gymnase et courir jusqu'à la baie des jumper… laissant mon sac dans le gymnase.

« Le spectacle vous plait ?!? Distribution de sanctions. Qui est le con qui a ricané !!!! » Étrangement tout le monde se fit tout petit à cet instant. En courant j'entendis le hurlement et cela m’arracha un rictus… second rounds les gars, gare à vos fesses !

Je ne vais pas partir comme ça ? Si je fais un détour ? Oula non, il serait capable de visionner les vidéos surveillances pour me coincer à mon retour et me faire ma fête ! Cette honte Ravix... franchement ... je n'ai pas été très intelligente sur le coup. J'avais les traces de ranger sur le legging noir ! Quand je débarquai dans la baie, il n'avait pas grand monde... essoufflé, je passai mon bras sur mon front tout en toisant derrière moi, au cas où qu'il me suive ...Les joues rouges d'efforts mais surtout de honte, j'avais l'air bien idiote dans ma tenue de sport là à attendre l'équipe d'intervention...

Le pilote Banks, sortit de son vaisseau en me toisant étrangement avant de venir me rejoindre sans rien dire. Apparemment il m'avait pris une civile ! Allé journée insulte bonjour ! Après un court échange il me tapota l'épaule pour me soutenir face au capitaine tyrannique. J'en ai pas besoin,... mais soit. J'haussais les épaules, je ferais avec et c'est tout. J'étais juste satisfaite d'un peu de camaraderie.

« Je vais te chercher un uniforme Ravix… et aussi l’équipement, ça évitera que tu te prennes une seconde brasse » Dit-il d’un air agréable. Cela m’allait bien. Cela me permit d’attendre les bras croisés l’unique civil qui nous accompagnait, surement un médecin un truc dans ce genre. J’espère qu’il a peur des sensations fortes, car si les gamins sont dans les tréfonds du temple on va bien rire !

Un jeune homme arriva quelques minutes après le départ de Banks, je le saluai prenant les devants avant qu’il se pose plus de questions que nécessaire.
« Bonjour, je suis la caporal Ravix, je vous accompagne pour la mission. » Mon ton était comme toujours calme et sans vie. Tout comme mon visage. Et avant même qu’il se pose une question sur ma tenue, je coupai nette. « On m’a fait venir d’urgence sans me laisser le temps de me changer. Le pilote Banks, arrive avec mes affaires. »

Son visage m’était familier, je l’avais croisé où déjà ? Je ne retiens pas trop les visages, je suis nulle pour ça… enfin qu’importe au final car Banks était revenue avec l’équipement cela me soulagea, je n’allai pas partir en mission dans cette tenue ! Sur ce, je partis dans le jumper laissant les deux hommes dehors, pour me changer et enfiler mon uniforme. Quand je revenue ils étaient en train de papoter, surement du capitaine et je leur fis un signe de tête pour leur indiquer de monter. On a assez perdu de temps comme ça.

« Tu as enfin l’allure d’un militaire ! » dit-il avec un clin d’œil en récupérant mes vêtements pour les mettre dans son casier bien gentiment. « Tu les récupéras après »
« Oui, merci » dis-je d’un ton morne, avant de m’installer sur le siège arrière, vérifiant mon arme.

Le matériel fut installé et je pris la liberté de regarder ce qu’on emportait, il avait des cordes et du matériel d’escalade Banks avait eu le nécessaire heureusement… Car moi je n’avais pas grand-chose. Je pensais en toute franchise que je serais enfin tranquille, mais le destin en décida autrement… Banks démarra le jumper et on s’envola dans les sommets de la cité pour commencer notre chemin au-dessus de l’océan bleu… tout était calme.

Mais c’est une belle utopie de penser ça avec comme officier un homme comme Calahan ! Pire qu’un morpion !

Une transmission vidéo s’afficha sur la verrière du jumper. Le Capitaine Calahan se trouvait dans la salle d’embarquement sur le poste de communication qui le filmait. Droit comme un piquet, avec son air rude et sévère, il pencha la tête sur le côté pour essayer d'apercevoir la nouvelle. La nouvelle = moi.

« Ne soyez pas timide, Ravix, montrez-vous ! » fit-il sèchement.
Il attendit que j’apparaisse pour avoir confirmation de ses soupçons… Il me voulait quoi encore ? Le sourire à l’envers, il acquiesça lentement comme si on venait de l’insulter.
« Banks, lui avez-vous donné cet uniforme ? »
« Heu...ben...oui, mon capitaine... »
« Félicitations, soldat. Votre prochaine permission sera annulée. » Le pilote enfonça sa tête dans ses épaules tandis que le Capitaine, complètement indifférent, posa son regard sévère sur ma personne.
« Qu’est-ce qu’il se passe, Ravix ? Vous vous sentez gênée de partir en mission dans votre tenue de danseuse de nightclub ? » Il fronça les sourcils d’un air sévère. « Dans le gymnase, ça ne vous gêne pourtant pas. Il y a une différence ? Le regard des autres peut-être ? »

Hin ? Il me chante quoi là ? C’est une tenue de sport… une simple tenue rien de plus, pourquoi il en fait une obsession ? Il me prend pour la gogo danseuse du service ? Mon regard se leva sur lui, toujours aussi peu réactive et je m'apprêtais à lui répondre quand il répliqua immédiatement :

« LA FERME !!!! Vous fermez votre foutue gamelle, caporal. Vous allez me retirer cet uniforme que vous ne méritez pas encore. Et vous allez faire votre devoir tel quel. Est-ce que je suis bien clair ? Est-ce que votre petit cerveau comprend ça ? »

Pour une fois, j'eue une expression plus marquée, ouvrant de grand yeux ronds. Il était en train de me vexer cet homme ! Je comptais lui demander si je devais remettre ma tenue de danseuse de cabaret comme il semble attribuer le sport à quelque chose de sensuelle... Franchement il a bien vu ma gueule ? Je ferai bander personne. Agacée, mais je ne le montrai pas. Je ne comptais pas me faire avoir une seconde fois à lui demander si j'avais le droit de faire ci ou ça ! Je dézippai ma veste, pour la retirer, s'il me fout en tôle pour exhibition bah tant pis ! Il me l'a demandé ! En plus j'ai laissée sur Atlantis ma tenue de sport donc merde voilà ! ... Banks tourna la tête vers moi, faut dire que j'étais entre les deux hommes, j'avais gentiment laissé le civil à la place du copilote.

« Euh capitaine… elle doit faire sa mission en sous vêtement ? »Le pilote n’était pas à l’aise avec la situation... Et oui car il avait récupérer mon uniforme de grande sportive pour le mettre dans son casier en attendant le retour de la mission.

« Vous avez l’art d’énoncer les évidences, soldat Banks, vous serez de corvée de latrines pour votre prochain quart : remerciez votre illumination. » Il n’en démordait pas, maintenant son regard sur moi.
« Quant à vous, la star désinhibée, je vais m’occuper personnellement de votre cas. Mon unité a les meilleurs états de performance de toute la cité parce que je travaille avec les MEILLEURS ! Les autres, je les broie et les relègue chez les branlo, vu ? »

Donc en sous vêtement ? Soit ! Je venais de retirer ma veste et je virais mon pantalon, il ne me restait que le haut qui partit aussi rejoindre mes vêtements sur la banquette. Je repris mon arme par contre avant d'accrocher le holster à ma cuisse. Il devait être content je n'avais pas de sous-vêtements sexy, mais celui conventionnel en coton noir et simple comme une baffe dans la gueule ! Par contre, j'avais encore mes rangers on va en forêt quand même ! Pff, c'est une sacrée humiliation et les deux mecs avaient intérêt à fermer leur gueule, car là je ne suis plus d'humeur à faire de la diplomatie. Pour le moment ma pudeur n'était pas enclenchée, j'étais en rogne et petit à petit la honte me prenait aux joues... je ne savais pas ce que j'avais fait pour mériter pareille punition ! Mon regard se leva sur la vidéo, ce mec c'est pire qu'un parasite mais il en faudra bien plus pour me broyer en miette !

« L’unité de baissera pas en performances. » dis-je d’un ton un peu plus sec, quitte à être punie autant l’être pour quelque chose ! Et en sous vêtement ou non, je serais la meilleure de ces petits lapins adorés ! Plus il m'engueule plus j’ai envie de lui montrer que je ne suis pas… la quoi déjà ? Désinhibée ? Ouai la nana qui a le feu au cul quoi ! Je suis soldat pas prostituée !
« J’en doute fort ! » balança Calahan du tac au tac. « L’avantage d’avoir une cinquième roue du carrosse, c’est qu’elle peut au moins servir à remplacer une crevaison, “elle”. Vous, je suis bien en mal de vous situer. »

J’étais carrément en sous-vêtement. On ne faisait pas mieux en matière d’humiliation… et ces phrases n’arrangeaient rien !
« Qu’avez-vous fait de votre autre “uniforme”, soldat ? »
Je lui lançai un regard morne celui de d’habitude, quoique plus sombre si ça l’amuse de me comparer à une roue… je ne vais pas répondre à ça, car je vais me faire punir pour insubordination.
« Il est sur Atlantis, dans un casier de la baie. » J’essaie de mettre mon arme de travers pour cacher un peu mon corps. Et éviter de mettre Banks plus dans la merde, sa permission était déjà annulée par ma faute.

Il hocha la tête.
« Quelle erreur de se déparer de la seule tenue que vous êtes autorisée à porter. Vous aviez l’air si “à l’aise” durant vos exercices, soldat. Vous pourrez toujours demander à ce bon monsieur Sandon de vous recouvrir d’une couverture de survie en attendant. Soldat Banks ? »
Je regardai le pompier… tss une couverture de survie ! Et puis quoi encore… franchement je ne comprends pas son délire à cet officier ! Il est tyrannique d’accord mais là finir dans la jungle en sous vêtement … faut avoir un grain !

« Mon capitaine ? »
« Faites savoir que le soldat prit en train d’offrir une pièce d’uniforme à l’engagée Ravix passera sa semaine à astiquer la Porte avec sa propre brosse à dents. Et croyez-moi, je le saurais. Le soldat Ravix va exécuter sa mission avec les consignes qui lui sont imposées. Un problème avec ça, Banks ? »
« Non, mon capitaine...» le pilote déglutit lentement.

Je regardai le capitaine, tout cela était vraiment injuste… pourquoi les autres devraient être punie ?
« Mon capitaine … Où est le problème de mon autre “uniforme” qui semble vous poser autant d’aigreurs ? » car bon, là, ça prenait des tournures incroyables ! Du grand n’importe quoi ! Au moins je saurais où est le problème ...
« Ah ! J’oubliais qu’un subordonné était en droit de demander des comptes à son supérieur. Merci pour ce rappel, caporal. Le soldat Banks fera un double-service pour la peine. Maintenant vous allez exécuter mes ordres sans moufter, soldat. Nous aurons tout le loisir de parler de cette problématique lorsque vous recevrez votre convocation à votre retour de mission. »

J’expulsai de l’air par les narines cette injustice bon dieu !!! Il a rien fait Banks ! Cela me dépite. Je serais un peu mon arme, au point que mes jointures furent blanches.
« Bien mon capitaine ! » On va éviter de répondre sinon ça sera la semaine de punition pour mon collègue ! Tout ça pour un geste bienveillant. Il allait m’en vouloir à mort !

Le pilote était résigné. Il savait que le capitaine était un pourri, il s’était fait une véritable réputation sur Atlantis depuis la mort du capitaine Harris, celui qui sortait avec le major Woosley. On ne pouvait pas lui reprocher que les soldats qu’il avait sous son commandement étaient vachement solides. Pas le choix avec un supérieur comme lui. Mais bon sang, tout le monde voulait le buter au final, lui le premier.

« Bien. Rendez-compte au PC toutes les heures. Calahan, terminé ! »
Dès que la vidéo se coupa, le pilote Banks fit un doigt d’honneur magnifiquement formé pour représenter toute sa frustration. Il secoua négativement la tête avant de dire à haute voix :
« Calahan peut aller se faire sodo. Ravix, remets ton uniforme, collègue : une semaine de gratte, ça me fait pas peur... »
« Tu es sûr ? » Il est gentil de faire ça… un bon collègue dans un sens j’aurais fait la même chose. Mais bon je pars en forêt avec le civil, donc je ne vais pas avoir le temps pour faire une visio toutes les heures ! « Toutes les heures ? On aura autre chose à faire avec le civil que de rentrer au jumper. »
Banks se décala un peu pour lui sourire sincèrement :
« Tu comptes montrer tes sous-vêtements et faire peur aux enfants ? Allez, remets ton uniforme. Avec un bon MP3, gratter la porte me fera des vacances. Je suis sérieux. »
Et il était sérieux, le soldat Banks, rien que pour emmerder bien profondément Calahan. Le pilote reprit alors :
« Je vais rester en vol autour du site d’intervention d’accord ? Tu me tiens au courant par radio et je transmets. Aux moindres soucis, je me pose, ça te va ? »
« Oui, je te revaudrai ça Banks ! » je n'étais pas très expressive et je fis un sourire pour montrer que j’étais sérieuse… cela devait être bizarre avec moi… mais bon. Je filai à l'arrière renfilé mon uniforme … on avait encore une vingtaine de minutes de vol… le civil devait se demander dans quel monde on était quand même.

Co-écrit avec papi sadique :p dans le rôle du charmant capitaine !

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Dim 8 Juil - 21:34

avatar
Bande de Sale Gosse !


Yeah ! Ça sentait la bonne journée ! Déjà, pour commencer, elle parut persister à rester ensoleillée. Que demander de plus ? Sous le soleil, tout va toujours bien. Même les emmerdes !

Ah dommage qu’il opta pour les digues au détriment de la plage sur le continent. Mais Liam n’avait pas posé de congés et son nom trônait encore à l’infirmerie comme personnel à disposition. Il l’aurait bien rayé de lui-même, mais il venait à peine d’arriver. Il n’allait pas déjà faire le vacancier. Liam courait donc sur les digues. Avec, son casque-écouteurs audio et le son d'sa cassette de son baladeur, il maintenait sa course en footing. Et le son quant à lui résonnait dans ses oreilles à en péter des décibels d’audition !

Comme d’hab, l’infirmier avait la patate.

Il fit une pause et reprit une marche. Il glissa son casque-écouteurs audio sur sa nuque et à son col. Il trouva la parcelle de digue sympa pour s’entraîner un peu. Il se prépara d'abord avec des gestes d’échauffement puis se fixa un point qu'il fixa du regard. Sans prévenir d’aucun son entourage, il partit comme une flèche sous une impulsion et courut jusqu'au point qu’il se fixa là. Puis, une fois arrivé au point fixé, il ralentit en marche et s'arrêta. Ensuite, il revint à fixer du regard son ancienne position, et, réitéra une course, en donnant son maximum. Il répéta ainsi quelques courses de pointe.
Puis il arrêta et reprit un peu son souffle alors qu’il vit une jeune femme charmante se promener le long des digues et passant par là non loin de lui. Il lui sourit avec un beau petit sourire et la salua. Elle le capta à peine et l'ignora presque. Il haussa les sourcils et lâcha grimace à ce vent mais s’en vexa pas. Il s’essuya le front. Il avait le col de t-shirt en sueur ainsi que son dos. Il reprit là son souffle sous la petite chaleur du soleil atlante.

Et puis, il reçut un appel à sa radio qu’il portait toujours à la ceinture. Toujours. A entendre par là que, même aux chiottes, il embarquait sa radio avec lui !

//Pompier Secouriste Liam Sandon appelé à la baie des jumpers pour mission de sauvetage. Terminé.//
Liam s’interloqua. Il prit la radio et répondit.
//Comment ça terminé ? Notre conversation vient juste de commencer. Ça va vous ?//
//Confirmez-vous votre présence à la baie des jumpers dans 10 minutes ? Terminé.//
Il soupira.
//Ouais//
//Il faut répondre Terminé lorsque vous avez terminé de parler Monsieur Sandon. Terminé.//
//C’est pour donner le p'tit suspense si j’ai terminé de parler ou pas. C'est marrant non ? Ça marche ou bien ? //
//Monsieur Sandon, vous n’avez plus que 9 minutes et 45 secondes pour rejoindre la baie. Terminé//
//J’le fais en 5 minutes ! Terminé. //
Se venta-t-il et comme s'il râlait à dire qu'il n'y avait pas le feu.

Il rangea sa radio à son ceinturon et reprit une bonne foulée puis la hâta bien vite et se mit à courir jusqu’à ses quartiers.
Il s’y hâta à en retirer un t-shirt noir de rechange et sa veste en cuir rouge carmin. Il ne se changea pas encore.

Toujours dans la course, il se rendit à l’infirmerie. Il traversa les locaux projetant de se rendre vers les sacs et le matos. On ne le stoppa en chemin. Liam parut trop vif et dans l’urgence. On commençait aussi à s’y habituer dans les environs. Et, il y avait pas trop de monde non plus. Il arriva alors jusqu’aux différents sacs d’intervention d’où il prit une besace médicale. Il retira son t-shirt comme ça en plein milieu de l'infirmerie et en enfila aussitôt un autre propre : le fameux t-shirt noir qu’il avait récupéré dans ses quartiers. Il rangea l'autre en boule dans sa besace médicale. Il enfila sa veste par dessus son t-shirt. Et, il empoigna sa sacoche.

Liam optait toujours pour le sac à besace plutôt que le sac à dos. Il protestait qu’il courait mieux avec la besace. Liam y fourra tout le matos nécessaire. Il était coutume de le voir en prenant son sac accrocher un mousqueton de repérage rouge où un fil rouge était entouré sur une partie du mousqueton tout autour. Un repère pour dire que c’était SA besace. La première raison était : de savoir sur le terrain de suite et même dans l’urgence que c’était la sienne et donc de savoir ce qu’elle contenait puisque mémorisant ce qui avait été utilisé ou non utilisé. La seconde raison était : parce que Liam était allergique au conformisme.

A peine empoigna-t-il donc sa sacoche et y accrocha-t-il son mousqueton rouge qu’il repartit en courant et dans sa foulée.
On lui dit : « Mais ne courez pas comme ça ! » « Désolé ! Mission ! » Répondit-il et continua-t-il à courir et à sortir de l’infirmerie en courant pour rejoindre la baie des jumpers. A peine quelques jours qu’il était ici que déjà ça avait bien pu remonter jusqu’aux oreilles du responsable Beckett : on avait semblerait-il recruté un secouriste qui ne tenait pas en place et qui n’arrêtait pas de courir partout. Mais, jamais, il ne gênait aux interventions de soins et aux opérations dans l’infirmerie, veillant à courir à l’extérieur de tout ça. On aurait presque dit même qu’il ne voulait pas rester et juste passer.

Étrange ? Pas tant que ça. Après tout, était-ce vraiment sa place l’infirmerie ? Lui, le pompier secouriste, qui n’avait été que derrière les portes battantes des services d'urgences et des blocs opératoires sur Terre, à rapatrier des accidentés à l’hôpital pour des soins ? Accidentés, il ne disait même pas « patients ». Liam était infirmier. Oui. Mais il ne se sentait pas encore infirmier. Pas encore. Son métier avait toujours été celui du pompier secouriste. Sauveteur. Il n'appartenait pas à l’infirmier… si… ? Pas dans sa tête. Dans sa tête, l’infirmerie, ce n’était pas vraiment sa place. Peut-être même qu'il ne s’y sentait pas si bien. Même si, bien sûr, il accepterait direct d’assister un médecin ou un infirmier ici au besoin et serait à l’aise dans les soins, toujours prêt à soigner des patients. Mais, toujours, comme secouriste.

En vérité, voilà bien longtemps que Liam ne s'était jamais senti à sa place. Depuis son propre accident. Depuis la perte d’un confrère. Depuis qu’il se disait qu’en vrai la vie lui avait accordé une seconde chance. Liam était devenu comme ça : une espèce d’aquarelle aux coloris rouges qu’on étalait sans finesse avec l’eau et les doigts de la main sans prendre des pinceaux. Quelqu’un qui persistait à n’être que de passage. Quelqu’un de sanguin. Quelqu’un de proche du feu et assez fou pour y rester tout prêt rien que pour sentir la vie en lui.

Il checka une horloge du regard qu’il croisa dans les couloirs. Il courut de plus belle alors pour s’assurer d’arriver un peu près à l’heure ou du moins pas trop au retard au point que le jumper parte sans lui. Il courut ainsi à vive allure dans les couloirs de la Cité et passait par d’autres couloirs dès qu’il voyait au loin un militaire histoire d'être certain de ne pas se faire plus retarder !

Il arriva enfin à la baie des jumpers.

Il longea la baie en foulées et guetta du regard l’animation.
Il ralentit sa foulée à voir des militaires. Il marcha jusqu’au jumper. On l’interpella.

A son arrivée, on le salua d’un bonjour : la Caporale Ravix se présenta à lui.

Liam arrivant dans l’énergie, comme d’hab, vif, animé, s’arrêta soudain à ce qu’on l’interpelle ainsi, pour se poser à son interlocutrice et à son écoute. Il allait répondre et parler mais il fut coupé net. Il scella alors ses lèvres alors que sa bouche s’était un peu ouverte. On avait fait venir la Caporale d’urgence sans lui laisser le temps de se changer - d'où ses fringues sportswear. Liam eut une mimique à constater et approuver. Il la regarda en baissant le regard puis en le relevant et parut comme acquiescer.

« Ok ! Pas de problèmes ! Bonjour, j'suis Liam Sandon. »

Hum ne devait-elle pas d'jà connaître son nom ? Bon tant pis c'était dit. Dit-il alors avec grande simplicité et avenant. Il sourit dans la détente et parut relax et de bonne humeur. Le Liam de base en somme qu’on croirait tout droit venir d’une plage avec des petits cocktails et des tongues aux pieds. Il portait bien pourtant des rangers de pompier. Il portait bien aussi sa besace de secouriste sur l'épaule. Et, par ailleurs, son couteau d'intervention au ceinturon ainsi que sa lampe MSA et sa radio, à son ceinturon aussi. Tout était bien là. Sauf, bien sûr, l'uniforme atlante.

Liam se demanda s’il la reconnaissait. S’il ne l’avait pas déjà vu quelque part.
Le pompier avait pu faire un peu de sécurité et avait appris à être un peu physionomiste.

« On s’est pas d’jà vu quelque part ? »

Au pire Liam était du genre à faire cette amorce horrible de drague pourrie et la fit donc.
Et pourtant, le ton de la drague n’y était pas plus que ça. Il était comme à y réfléchir un peu.

Mais le pilote, Banks, arriva avec des fringues militaires. La Caporale partit alors dans le jumper se changer. Liam resta avec le pilote du jumper. Il bailla et secoua la tête. Il eut aussi une expiration du nez. Liam n’était pas très patient comme gars. Il sympathisa un peu avec le pilote.

Une fois à l’intérieur du jumper, la place du co-pilote semblait n’attirer personne même pas la Caporale. Cette place s'offrant à lui, Liam la prit alors. Il avait déjà volé dans des hélicoptères et il avait bien apprécié le ciel. Il aimait même pas mal voler. Il adorait ça même. Il se faisait une joie de voir ce que ça donnait dans un jumper !

Le pilote Banks démarra le vaisseau. Liam, pendant le voyage, se captivait de l'extérieur et regardait par les vitres. Il posa ses pompes sur un coin du tableau de bord et allongea ainsi ses jambes. Il se sortit un chewing-gum et le mâcha. Il s'amusa à faire craquer qu’une bulle ou deux et ne perturba pas plus que ça le calme ambiant. Et puis, lassé, un moment, il tira le chewing-gum de sa bouche en l’étirant de tout son long d'une extrémité et en serrant les dents à son autre extrémité, juste pour s'occuper un peu. Puis, finalement, il le remit en bouche. Il finit par le retirer et le remballer dans son papier et à le foutre dans sa poche. Il le jetterait à la poubelle plus tard. D’ailleurs, il se demandait, sur Atlantis, comment ça se passait pour les déchets ?! Merde ! Il fallait peut-être qu’il pense à arrêter le chewing-gum et à adopter une attitude plus écologique ! Ouais mais alors, il allait se mettre à fumer des clopes...?! C’pas possible ça… ! Que faire ?! Et puis, occupé par rien de ouf, il finit par s’endormir. Sa tête alors, pencha sur le côté, et, bientôt, il s'endormit comme un bébé. Exactement comme sur le Dédale lors de son transfert et son arrivée sur Atlantis. Bercé par le voyage. Il avait un peu les lèvres entrouvertes. Liam pouvait s’endormir un peu près partout. Même sur une chaise.

Et puis, soudain, une transmission vidéo s’afficha.

Liam remua un peu sa tête mais pas plus que ça.
Elle retomba vers l’avant si bien qu’on pouvait croire qu’il était réveillé mais avec la tête baissée alors que non il ne l'était pas.
Il n’entendit rien jusqu’au : « LA FERME ».

Là Liam se réveilla alors et un peu en sursaut !

Lui qui somnolait, il souffla un peu. Il se frotta une paupière un peu.

Le gradé voulait que Ravix fasse sa mission dans sa tenue de danseuse de nightclub. Liam rêvait ou quoi ? Ça aurait pu être sympathique comme rêve, mais non, Liam se sentait bel et bien réveillé ! Le secouriste, assez réceptif à son environnement de manière générale, au bruit et à tout ça, entendit un zip. Il tourna alors un peu la tête en mode : Non ?! Sérieux ?!

Et, à la vue, il resta un peu à regarder, interloqué. Il la vit un peu bien dévêtue et prit le temps de la voir ainsi. Ce n’était pas du tout déplaisant, bien au contraire, mais bon Liam n'était pas un pervers non plus quoi. Alors, au final, il revira le regard vers l’avant et cessa de la regarder. Mais pourquoi cet ordre ???! Mais pourquoi obéir à ça ???! Et le pilote, qui se prenait tellement plein de corvées....!

La Caporale répondit que son uniforme était resté sur Atlantis. Liam resta à regarder vers l’avant toujours soucieux tout de même d'éviter Ravix du regard. Il ne comprenait même pas pourquoi le gradé lui avait encore la vidéo qui tournait à la regarder quoi. Quoi que si en fait d'un certain sens il comprenait et comprenait très bin. Et le fameux Capitaine l’interpella lui. Une couverture de survie ? Liam leva le regard sur la vidéo en mode : « Euh… ? » et il regarda ensuite Banks puis Ravix. De là, s'en suit, le Cap'taine transmit ses conclusions et son Capo' qui acquiesça. Sérieux ?! Rendre compte toutes les heures à un type comme lui ?!
La vidéo se coupa. Le pilote, Banks, lui fit un doigt d’honneur. Les deux militaires discutèrent ensemble. Alors, Liam, dans une ambiance plus calme, se disait qu’il allait pouvoir se rendormir. Il bailla. La Caporale repartit à l’arrière du jumper, surement afin de mettre à nouveau l'uniforme.

Liam, alors, reposa ses pieds sur le rebord du tableau de bord.
Et, en attendant le retour de Ravix, il posa questions au pilote et ouvrit conversation avec lui.

« Il est toujours comme ça votre n+1 ? Pourquoi vous n'coupez pas la communication ? Vous protestez des turbulences ou j’sais pas quoi. J’vous les fais si vous voulez les turbulences. »

Et puis, vérifiant que la Capo' Ravix était bien à l’arrière du jumper par un vif regard vers l’arrière et qu'elle ne les écoutait pas alors, à voix basse et sur le ton de la confidence, il demanda au pilote, en se penchant un peu vers lui que le temps de la question :

« Hé, t’as un béguin pour elle j’suis sûr ? »

Tenta de sonder Liam qui aimait bien les commérages, quitte à prêcher le faux pour avoir du vrai.

« Ca s’passe comment si vous avez des béguins entre vous, entre militaires et gradés ? »

Demanda-t-il dans la généralité, et à une voix plus conversationnelle et plus audible, en toute innocence et en totale curiosité.
Le ton de Liam parut frais et limite léger. Toujours, il garda les pieds sur un coin du tableau de bord.



Codage par Libella sur Graphiorum

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Lun 9 Juil - 19:49

avatar
Bande de sale gosse ! Chrono : 11 juillet 2018 // 10heures
Feat
Liam
On m'avait donc donné à surveiller un homme qui semble être allergique aux uniformes d'Atlantis. Celui-ci était habillé en civil avec une veste carmin et un sac... un sac customisé à fond... Qu'importe, on ne demande pas la même rigueur aux civils qu'aux militaires de toute façon. Et j'ai déjà vu plusieurs d'entre rechigner à enfiler celui de la cité. Comme quoi, il devait vraiment être moche pour eux. Pour ma part, je le trouvais bien mieux que la plupart des uniformes militaires qu'on m'avait faits porter. Le noir, version cuir c'est quand même plus seyant. Enfin pour le peu que ça m'intéresse.

Apparemment lui aussi avait le sentiment qu'on s'était déjà vu... étrange. Je me contentai d'un signe de tête lors des présentations sans même lui répondre pour sa question, de toute façon Banks était revenu avec des vêtements plus adapté à la mission et on embraquait quelques minutes après.

Avant que la tornade nous bouscule avec son appel radio, je m'étais pris d'occupation à observer ce Liam Sandon, oui il me disait un truc et sa manière de bouffer son chewing gum me donnait des envies de lui arracher de la bouche et lui fourrer sa narine avec ! Il est intenable ! Il se croit à la maison avec ces pieds sur le tableau de bord ? Au calme le mec ! Et Banks qui ne disait rien cela avait l'air de le faire marrer ! Dans un sens, je ne connais pas beaucoup ce pilote, mais il est plutôt sympa et toujours avenant, je suis certaine qu'en soirée il doit mettre l'ambiance. Et le pompier n'a pas l'air mieux niveau dynamisme vu comme il est dans sa gestuelle et aspect « je suis un mec grave cool ». Et d'ailleurs le mec trop open... il s'endort net comme ça... Il me fait penser à un furet, ça gesticule dans tous les sens avant d'avoir l'extinction des feux d'un coup pouf !

Et la tempête arriva... s'était déplaisant au possible ! Surtout de devoir me défringuer devant la caméra et devant d'autres personnes ! Cyniquement j'avais envie de demander à mon capitaine s'il aimait le spectacle ! Tellement irritée, mon regard était resté rivé sur ceux de mon supérieur, ne voyant pas les efforts qu'avaient fait Liam et Banks pour ne pas me mâter comme deux porcs. Et quand bien même ils l'avaient fait, je ne les aurais même pas aperçus. De toute façon, ils seraient déçus du résultat. Rouge de honte, j'avais trop de fierté pour ne pas m'apitoyer. Beaucoup de femmes, aurait été en larme de se sentir ainsi « violées », moi non... j'avais envie de briser quelques choses. Et ce mec, me faisait sortir de mes gongs de neutralité exacerbé ! Mais quel connard ! Je redoutais sa prochaine mission ou même rencontre avec lui ! C'est quoi la prochaine fois ? Récurer les chiottes en string ? Je peux être contente d'avoir les sous-vêtements si fades de l'armée sur moi ! Dès que la communication fut coupée le pompier nous proposa ces services de bruitages... de bruitages... il sait faire le nuage d'interférence ? Mon regard sans émotion se tourna sur lui.

« Merci. Mais pour la comédie on va se prendre encore double dose. Et j'aimerais quand même me balader en uniforme un jour et autrement qu'en petite culotte sur Atlantis »

« Ouai, le capo c'est un connard de base ! Il a Ravix dans le pif apparemment... tu lui as fait quoi ? »
« Rien... il ne doit pas aimer les affaires de sports civils ! » Rien de plus logique pour moi... mais la véritable raison était quand même autre : il n'avait pas apprécié ma tenue moulante qui était selon lui indigne d'une militaire ... puisqu’elle attirait les regards... Il m'avait pris pour la chaudasse du service. Enfin qu'importe, ce genre de chose je l'ignorais, je suis peut-être trop naïve ou à côté de la plaque pour me rendre compte de l'attrait physique. Ainsi, je repartis à l'arrière pour me changer, n'entendait guère la discussion des deux hommes. Surtout que je vérifiais mon équipement.

« De toute façon c'est moi qui communiquera avec lui, je passerais vers des zones difficiles pour l'embêter » ricana Banks qui semblait se donner un malin plaisir à faire chier le capitaine.

-------------------------
Bank tourna la tête vers Liam avec de grands yeux.
« Hin ? Mais tu n’es pas sérieux mec ! Ce n’est pas parceque j’aide un autre militaire que je veux me la faire hin ! C’est normal, ta vue l’humiliation qu’a fait Calahan ? Je veux bien astiquer les chiottes que je ne serais pas aussi honteux qu’elle à cet instant ! » Il secoua la tête regardant le temps de trajet « C’est interdit entre militaire, tu te fais choper c’est un allé simple sur terre avec blâme et tout le bordel ! » Banks commençait à répliquer aux phrases de Liam quand soudainement, quelqu’un s’approcha d’eux, et il se tue immédiatement.
----------------------------------------

Mon tour étant fait, j'eue le trop à l'illumination du jour... ah je me souviens où je l'ai vu le pompier. D'un geste mécanique, je me levai pour marcher jusqu'à eux prenant place derrière le siège de Liam. Il avait eu un blanc, au moment où j'étais revenue les voir. Ils parlaient de quoi ? Qu'importe sans savoir si je gênais ou non, je balançai ma phrase.

« Je sais où on s'est vu ! Sur le Dédale en début de mois. Vous étiez au self en train de faire du charme à la cuisinière et je suis arrivée sans faire attention je vous ai bousculée et j'ai renversé un liquide sur vous. Je ne sais plus quoi... » Je n'avais pas eu le temps de m'excuser qu'on m'avait embarqué par le bras, pour faire un entrainement sur le « pont douze » qui était loin d'être le pont très stricte et pro du dédale.... Non mais celui du loisir et j'avais eu le droit de faire un match de boxe pour le fun avec deux collègues militaires.

Les contours du flanc montagneux du contient se montraient, très vite le vaisseau survola la plaine puis la forêt assez dense, pour commencer sa descente dans une clairière aménagées pour. L'entrée de la forêt dite tropicale de l'endroit et qui menait au temple de la foi. Durant la descente j'avais sorti ma carte pour voir le chemin à faire, bien sûr ils étaient grotesques puisque seul les Athosiens et les curieux de services s'y rendait... donc les balises de randonnées on s'en passera. Une fois le vaisseau sur l'herbe tendre du seul endroit dégagé du coin, la porte s'ouvrit et je pris les devants, ajustant mon équipement.

« A la prochaine ! » fis Banks avec un signe de main (que je lui rendis) avant de décoller dès qu'on fut dehors.

La chaleur était étouffante, l'été dans une forêt tropicale c'est comme se rendre au sauna ! Je fis une reconnaissance rien à signaler ... puis je sortie ma carte et ma boussole pour nous guider. Peut-être auraient-ils du mettre un soldat qui s'était déjà rendu à ce temple au lieu de prendre de la bleusaille ? Peut-être mais je ne vais pas me plaindre, je suis bien trop satisfaite d'être dehors ! Première mission !

« Par-là » dis-je en montrant le nord... il allait falloir se faufiler par moment, la végétation est épaisse et on voit à peine « le chemin ». Dans l'équipement du jumper, il avait une machette que je pris en main, tout en mettant mon P90 contre ma poitrine pour qu'il ne bouge pas.

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Dim 15 Juil - 22:21

avatar

bande de sale gosse



Ravix refusa l’idée de la comédie. Liam en laissa venir une moue grimaçante sur son visage. Rho, allez, ça aurait été drôle ! Mais bon Liam ne voulait pas s’immiscer dans les affaires militaires et empirer les choses. Ça aurait pu être tentant, vu qu’il n’appréciait pas trop les militaires, enfin, en vrai, tout ce qui touchait à l’autorité, mais dans le fond il ne voulait pas non plus faire empirer les situations...

A la culotte suggérée, Liam revit comme Ravix en sous-vêtements. Il fallait qu’il retire cette image de son cerveau ! D’après le pilote Banks, Ravix restait envers et contre tout dans la ligne de mire de son n+1 Calahan. Banks en décida alors de gérer les communications avec lui, et même qu’il projetait de l’embêter en passant dans des zones difficiles. Il était cool ce gars. C’était un militaire mais il était cool. De leur échange en aparté, il lui déclara ne pas avoir de béguin pour Ravix. Liam parut d’accord avec Banks sur l’humiliation que venait de subir Ravix. Le secouriste écarquilla un peu les yeux à ce que Banks lui dise que, entre militaires, ça ne pouvait pas roucouler et fricoter. Interdit ? Carrément ? Retour sur Terre et tout ? Liam siffla. Eh bien, ça ne rigolait pas chez les militaires. Ça filait droit. Liam se disait que, du coup, par contre, ça voulait dire qu’il y avait a priori peu de concurrence avec les militaires hommes pour les militaires femmes. Bon à savoir. Liam devait après tout battre le record de femmes câlinées détenu par Harry le chat de Hoffman. Il fallait bien mener à terme cette audacieuse et glorieuse entreprise. Sinon, qu’allait-il advenir du Liam dragueur ? Pour cela, il avait un plan. Mais pour l'heure, il allait garder ça pour lui.

Ravix revint soudain, coupant court aux discussions entre Banks et Liam, en disant qu’elle avait déjà vu Liam. Sur le Dédale. Elle s'en souvint. Liam fut d’abord un peu surpris par l’arrivée de Ravix. Le gars se voulait toujours au tac au tac avec son environnement. Aussi, les effets jump scare, ça le réveillait terriblement. Elle l’avait vu au self en train de draguer une cuisinière. Liam sourit. Il se souvint d’elle oui ! Mignonne ! Pis en plus bah... elle savait cuisiner ! Ce n’était pas rien. Liam, du genre gourmand avec la bouffe. Pis, femme aux fourneaux, eh bien, femme pas autre part ! Mais Ravix, il s’en souvint désormais dans sa mémoire de poisson rouge, elle avait renversé un truc sur lui, tâchant sa veste rouge carmin. Liam froissa ses traits de visage.

« Bah et vous auriez pu vous excuser non ? J’suis passé pour un blaireau moi avec elle. Vous m’avez fait rater mon approche. Vous me devez un rendez-vous. » Liam se hâta d’ajouter : « Avec une pote. »
Il ne voulait pas qu’on se dise qu’il s’intéressait à elle.
« Et une pote sympa hein »

Il aurait pu dire canon mais non. Il avait dit avant tout sympa.

Bientôt, on put voir les montagnes du continent de Lantia. C’était la première fois que le pompier les voyait. La vue du paysage tout d’un coup le calma – l’apaisa. Liam appréciait là un peu la vue. C'était canon. C'était génial ! Il allait débarquer sur le continent de cette planète. Non, en vrai, c'était top ! Ils arrivèrent ensuite à une plaine puis une forêt dense et tropicale. Liam comprit mieux la machette qu’il avait pu voir dépasser des affaires de Ravix. Le voilà rassuré : a priori elle ne coupait pas non plus des têtes. Enfin a priori.

Ravix sortit sa carte. Liam quant à lui ressortit son chewing-gum usagé de son papier pour le remettre en bouche. Il ne l’avait mis que de côté. Ce n’était pas si dégueu. En tout cas, pas pour Liam. Il n’avait été que dans sa bouche. Ça restait en toute logique ses bactéries à lui.

Une fois le vaisseau sur gazon, Liam suivit la militaire. Bien obligé !
Il quitta le vaisseau à sa suite et il passa la porte après elle.
Ravix salua Banks.

Dehors, Ravix consulta sa carte et sa boussole.
Liam quant à lui, en profita de ce détour d’attention pour filer un peu déjà, un peu plus loin, mais que de quelques pas, juste pour regarder. En somme rien de bien méchant. Il n’alla pas très loin. Il avait eu juste envie de faire quelque pas dans la nature environnante. Liam avait un goût prononcé pour l’exploration. Il aimait regarder un peu autour de lui. Même si la chaleur pesait, il parut enthousiaste à l’idée d’être là – sur une autre planète en pleine nature ! Ça lui changeait du Canada, au climat plus froid, mais, franchement, pour lui ça valait le coup !

Il revint du regard à Ravix lorsqu’elle désigna et montra la direction. Liam ne se sentit pas perdu, car, mine de rien, ça ne se voyait pas trop comme ça, mais Liam avait un bon sens de l’orientation. Il valait mieux pour un ancien pompier de lutte contre incendies – dont des incendies de forêts au Canada. Il valait mieux oui. Le feu ne pardonnait pas en cas d'erreurs. Jamais. Cette dureté, celle du feu, c'était peut-être ce qui faisait que Liam avait envie, et même besoin, de ne pas la retrouver partout et ailleurs. Liam connaissait un peu la nature et en particulier les forêts. Bon, celle-ci était tropicale. Ça changeait un peu la donne. Mais il pouvait s'y retrouver.

Liam soupira un peu à la désignation de la direction par Ravix.
Il s’approcha d’elle en remontant ses pas dont il s’était un peu éloigné.

« Ah je vous adore ! Tant de discussions avec vous. Tant d’échanges. C’est si... si vivifiant ! » Dit-il dans l’humour.

« J’vous suis. »
Ajouta-t-il avec simplicité et avenant. Il haussa les épaules.

La végétation épaisse ne le rebuta pas. Après tout Ravix avait sa machette et venait de la sortir. Les dames d’abord ! Liam n’avait absolument rien en termes d’armements à part à la rigueur son couteau d’intervention de pompier. Pas d’armes. Juste sa besace de secours. Liam avait une tâche d’encre sur son dossier. Le SGC, au moins au début, lui avait vivement conseillé de ne pas prendre une arme sur lui. C’était un peu un deal. Que, bizarrement, il accepta pour l’heure. Et puis il aurait fallu l’entraîner davantage au tir...

Code by Fremione.


Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Lun 16 Juil - 20:46

avatar
Bande de sale gosse ! Chrono : 11 juillet 2018 // 10heures
Feat
Liam
Comment ça m'excuser ? Il n'avait qu'a pas laisser ces pieds dans le passage aussi. Je lui lançais un regard désabusé, le bichon il avait raté son approche qui allait finir à l'eau avec la cuisinière ! Rho je suis vilaine. Enfin si pour une veste tachée, il a foiré sa technique de drague c'est que vraiment il est mauvais ou que la nana en avait rien à faire. Enfin bon qu'importe... Hin ? Un rendez-vous ? Il est sérieux ? Avec une copine ? Je secouai la tête.

« Je n'ai que des potes, je suis sûr qu'avec une perruque et du rouge à lèvre ça passe » . En réponse je lui fis un sourire mécanique mimant le sadisme. Oui parfois j'arrivais à montrer des expressions humaines, même si elles étaient bizarres.

Heureusement le paysage détourna tout ce petit monde de la conversation complètement loufoque qui se tenait dans ce jumper. Mine de rien, ce Liam il a l'air plutôt drôle sous ces airs un peu dépravée... ouai le coup du chewing gum ça lui donne vraiment un air de bébé qui fourre ses doigts dans son nez pour se bouffer les crottes de nez. J'espère qu'il n'a pas cette habitude sinon, je crois que je vais vraiment lui faire manger sa gourmandise par les voies nasales !

Le jumper se posa et après un petit au revoir au pilote qui allait me couvrir auprès du capitaine ronchon, j'entreprie de savoir où on était exactement et surtout le chemin à suivre ! Manquerait plus qu'on se perde alors qu'on n'à peine commencée l'aventure ! Faut dire que l'endroit était assez sympa, les randonnées dans le coin doivent être superbes ! Le peu que j'ai vu durant mon entretien de capacité avec le colonel, était sur la zone militaire et déjà la nature très présente était appréciable. Aucunes constructions bétonnés ou disgracieuses, on se sentait vraiment en pleine campagne ! Après ici c'est la forêt ... la forêt tropicale, alors que la zone d'entraînement proche du campement Athosiens (quelques heures de marche quand même) est plus tempéré avec une plage et des bois plus continentaux.

Mon regard se décala sur le jeune homme qui s'éloignait un peu pour voir les environs... c'est moi où il rumine encore ? Il s'est enfilé une nouvelle gomme ? Une vraie vache ! J'indiquai la direction et celui-ci revenu vers moi, j'hochai la tête pour passer devant brandissant ma machette pour l'avoir à porté... soudainement il me sortit qu'il m'adorai à cause de nos conversations élaborées... je tournai le regard vers lui avec une petite moue de travers.

« Vous préférez que je vous fasse une introduction avec un développement en trois parties : thèse antithèse et neutre avec une conclusion tout en pensant par une citation d'un grand auteur ? Je ne savais pas les pompiers littéraires à ce point ! »

Il devrait s'y habituer, on me surnomme la machine et comme tout être de métal je suis tranchante. Même si j'ai quand même de l'humour, mais il est difficile de savoir avec mon ton morne si je rigole ou non.

« Et si vous avez peur, vous me donnez la main aussi » fis-je cyniquement quand il me sortit qu'il me suivait, bah oui heureusement, manquerait plus qu'il me sorte : au bah finalement non ça ne me plait pas cette direction ! Tsss.

Ainsi on prit le petit chemin qui nous enfonçait dans la forêt, il n'était pas bien balisé, juste délimité par les pas récurrent des villageois et de quelques bonnes âmes généreuses qui avaient décidé de déblayer un peu l'endroit... mais la végétation pousse vite et cette coupe de printemps avait le même son qu'un violent enduit de pisse ! Pour dire à quel point s'était efficace ! Je devais lever ma machette à plusieurs reprises...coupant des lianes et autres feuillages abondant qui nous barraient le dit chemin et la visibilité douteuse de celui-ci.

Sans me rendre compte, serpent vert émeraude de petit diamètre mais assez long de ma colonne, pour s'enrouler sur la lanière dorsale de mon gilet MOLLE. L'animal devait me prendre pour un nouveau support plutôt sympa. Il avait des écailles larges au-dessous de la tête comme des plumes violettes. Enfin moi je ne le voyais pas, j'étais en train d'améliorer ma compétence jardinage à la machette ! Et en déblayant le chemin, je reculai vivement sentant le sol glisser sous ma rangers, percutant le torse de Liam qui se retrouvait avec non seulement moi sur lui mais aussi le serpent qui sifflait de mécontentement tout en restant accroché à mon gilet. Devant nous, il avait une fosse... un grand trou béant de plusieurs mètres de profondeur. Un écroulement de terrain accentué par la main de l'homme sûrement, en tout cas ça glissait à cause d'un fin filet d'eau qui rongeait la terre meuble.


Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Mar 17 Juil - 21:23

avatar

bande de sale gosse



Ravix ne semblait pas avoir de rendez-vous pour lui à lui proposer pour rattraper son approche manquée avec la cuisinière sur le Dédale. Liam en lâcha une courte moue et un sourcil froissé. Au sourire sadique de Ravix, il lui rendit un sourire forcé et grimaçant, au final bon joueur. Qui ne tentait rien n’avait rien ! La moue vira dans un sourire qui se voulut plus léger et un peu gamin.

« Il m’devanceront jamais vos potes. J’suis trop canon en femme. Vous n’avez vraiment aucune pote femme ? C’est triste. Vous voulez que je vous en présente ? »

Finit-il toujours dans le sourire, un peu taquin.
Il semblait avoir bien envie de l’enquiquiner.

Liam se souvint s’être déjà déguisé en femme. Le pompier se sentait suffisamment à l’aise avec son corps pour s’être déguisé en femme lors de bizutages et de soirées de déconnade. Il n’avait pas forcément avec, une bonne image de son corps, mais il était plutôt à l'aise avec. En surpoids jeune, avant de s’entraîner pour rejoindre les pompiers, il se voyait toujours plus ou moins plus gros qu’il ne l’était réellement. Il s’était habitué à gommer cette fausse impression avec un suivi psychologique à l’époque, mais, de temps en temps, elle revenait. Il avait aussi toujours été à l’aise avec son corps même lorsqu’il fut en surpoids, déjà enthousiaste à danser à l'époque et à ne jamais hésiter à danser. Mais, dans le fond, il restait tout de même très soucieux de rester toujours en activité et dans sa nouvelle condition qu'il voulait garder, car malgré tout Liam ne voulait pas revoir ce corps du passé…

On se sentait bien dans cette pleine nature. Liam appréciait de voir ça et d'être entouré par cette flore tropicale immense et à perte de vue. Il aimait cette sensation d’immersion dans une nature où on aurait presque cru qu’aucun humain ne l’avait encore foulé jusqu'ici. De là il avait lancé ironique à Ravix qu’il appréciait leurs conversations riches et variées, développées même, et elle lui avait répondu qu'elle ne faisait pas dans la littérature.

« Désolé de casser votre stéréotype sur les pompiers ! » Il soupira un peu avant d’enchaîner « J’pourrai au moins savoir où on va ? Combien de personnes ont-elles été déclarées en danger et à secourir ? S’ils sont blessés et où s’ils sont blessés ? Dans quels types de situations se sont-ils embarqués ? Vous savez, des informations. J’sais que vous les militaires vous aimez bien en garder pour vous mais ça m’aiderait d’en savoir un peu plus si vous en savez un peu plus... »

Il ne put s'empêcher au passage de lancer un petit pique sur les militaires. Ça sentait aussi un peu la mauvaise foi. Liam en avait à revendre en tout cas.

Liam roula les yeux à ce qu’elle lui propose dans le cynisme sa main si jamais il avait peur.

« Même pas en rêve. »

Ça aurait été une bonne ouverture pour une approche pourtant ?! Mh, peut-être un peu bancale comme approche ?! Et puis avec Ravix ?! Pas avec Ravix non. Pourtant il la trouvait mignonne la caporale. Mais, plus il parlait avec elle, plus il ne pouvait s’empêcher de vouloir la contredire. C’était plus fort que lui. C’était instinctif. Ça venait tout seul. Pouf comme ça ! Comme pissenlits qui s'répandaient dans l'jardin !

Liam suivit le chemin dans les pas de Ravix. Même s'il appréciait peu l'idée de suivre un militaire, il se tenait un minimum dans le sérieux car il s'agissait d'une intervention de sauvetage et en fin de compte il savait que seule Ravix le mènerait vite et avec efficacité et en sécurité jusqu’à ceux qu'ils devaient secourir. Oui, il ne le dirait jamais à haute voix par contre, mais il en avait conscience et le savait très bien. Il suivit alors le pas de la militaire sans trop broncher en définitive.

Ravix et Liam s’enfoncèrent dans la forêt vierge. Le chemin parut peu déblayé – à peine par sans doute des locaux qui devaient emprunter ce chemin de temps en temps ou en tous cas des connaisseurs de ces sentiers. Ravix s’occupa de leur frayer un passage à l’aide de sa machette. Liam n’aurait jamais voulu se retrouver à la place des végétaux. Elle n’y allait pas de main morte la militaire ! Ça fouettait devant ! Le feuillage s’coupait en pièces !

Au cours de leur progression, il vit soudain un serpent sur la lanière dorsale du gilet de Ravix. Il en eut un sourire pincé et un peu malin – roublard et silencieux. Le Liam et son côté gamin ! Il ne dit rien et continua à suivre la caporale. Il avait l’air content de cette situation malgré sa dangerosité qu'il sous-estimait peut-être un peu sur le moment. Cela n’allait peut-être pas durer. Il n’aurait pas trouvé une aussi bonne idée de blague à faire à Ravix ! La nature était bien faite. Il fallait vraiment qu’il extorque le numéro de sa chambre à un militaire. Blanks ? Bien sûr, dans le seul but de lui faire une blague, et qu'elle ne sache pas de qui ! Pourquoi penserait-il à autre chose ? Liam prit le temps dans sa marche d’observer le serpent. Il lui parut beau dans ses couleurs froides et ses écailles mayas. Exotique.

Et… Et soudain Vlaaam !

Liam tomba à la reverse en arrière. Il se prit Ravix du torse. Elle le percuta. Dans la surprise, et avec son poids et celui de son package, il ne put que tomber en arrière sur le dos. De la percussion, il en avala d’un trait son chewing-gum. Par chance le veinard ne l’avala pas de travers. Il passa dans le bon tuyau. Mais il l’avala quand même son chewing-gum sur-maché ! Beuh… Il allait avoir une crampe d’estomac ! Ok... C’était sûr… Il ne boufferait plus jamais de chewing-gum...! Si, bien sûr, il s'en souvenait pour l'avenir, lui et sa mémoire de poisson rouge.

Liam grimaça à la douleur de la percussion et de la chute mais il ne s'en exprima pas tant que ça – qu'un léger soupir. Il encaissa. Ravix avait dû glisser et tomber là sur lui. Il avait alors percuté le sol mais que de la terre, pas de roches en vue, et avait eu le réflexe d'amortir un peu sa chute à ce niveau, histoire qu'il ne se fasse pas le coup de lapin. Liam entendit un écroulement massif de nature terrestre lors de leur chute. La terre se dérobant sous leurs pieds – surtout ceux de Ravix.

« Vous allez bien ? Rien de cassé ? » Lui demanda-t-il spontané et infirmier. « Surtout ne bougez pas. Ne bougez surtout pas. Je suis très sérieux. »

Dit-il avec grand sérieux – sans alarmer mais avec calme et sérieux.
Liam vit en effet le serpent siffler jusqu’à son visage ressortant du gilet de Ravix .

« Salut toi. » Dit-il au serpent avec sourire alors que le reptile sortait langue fourchue.
« T’sais j’ai rencontré certains de tes potes en Australie. Ils étaient plus gros que toi mais moins beau je t’assure, vraiment moins beau. Toi t’es trop beau mon pote. Et si on t’aidait un peu à te tirer de là… »

Parla-t-il au serpent tout en tentant de le dégager.

Liam adorait les animaux. Même les plus effrayants. Il avait été en Nouvelle-Zélande dans sa vie de terrien dans l’envie d’y pratiquer des sports extrêmes et il en pratiqua pas mal. De là il n’avait pas pu s’empêcher d’aller en Australie, pour, dans la logique de Liam, y croiser pour sûr les animaux les plus extrêmes. Liam aimait côtoyer l’extrême comme il aimait côtoyer le feu. Le feu lui manquait. Il luttait contre bien sûr mais pas toujours. Le feu n’était pas toujours qu’un prédateur. Tout comme cette sensation dans un saut à l’élastique. Tout comme les animaux. Liam aimait trop se jeter à l’eau. Non à vrai dire il adorait ça. Son seul regret : l’Antarctique. Il n’avait pas eu le temps de faire l’Antarctique. Il rêvait alors d’une planète d’un désert froid ou peut-être d’un retour sur terre pour aller faire l’Antarctique. Liam, Canadien, avait déjà fait du traîneau dans les étendues enneigées. Il avait même déjà plongé dans de l’eau glacée ce con. Mais il rêvait de voir des chutes de glacier, en Antarctique ou en Amérique latine. Il aimerait pour sûr aussi se rendre un jour en Amazonie. Ce serait tellement top. Tellement. Liam avait besoin de se confronter à la nature. Il avait besoin de cette sensation de se sentir… difficile à décrire ! Mais, c’était comme, en somme, se balader sans armes dans un lieu pourtant hostile qui le réclamait... Ça sentait l’extrême. Ce mélange d’audace et de fragilité. Cette débilité d'y oser et d’y survivre. D’avoir échappé à la mort. De l’appeler peut-être. De la faire venir. De faire la course avec elle. De la défier et la narguer. Ouais. Tout ça. Tout ce lot de sensations là.

En empoignant sa manche, Liam tenta de protéger au mieux sa peau du cuir de sa veste. Il logea son poignet ainsi de cuir entre lui et le dessous de la tête du serpent et sa gorge, cherchant à lui initier une autre trajectoire. Il ne savait pas si ce serpent avait la morsure facile d’où sa tentative de lui y opposer tout de même un peu de son cuir. Et, par la même, mettre un peu de distances entre l'animal et son visage. Il tenta de son autre main de prendre le serpent un peu plus loin sur son corps et de le dérouler peu à peu du gilet de la militaire. Allez allez ! Plutôt petit, la manœuvre parut se faire et se mener à bien avec le serpent. Il fallait au moins qu’il le détache de là pour que Ravix puisse se relever sans drames pour eux et pour c'pauvre p'tit animal aussi qui n'avait rien d'mander, pensait l'ami de toutes les bêtes et bestioles !

« C’est bon j'ai le serpent. Si vous pouvez bouger c’est le moment...! »

Il prévint ainsi Ravix, une fois sentant le serpent libéré du gilet et avec lui. Il la prévint dans une voix un chouilla étouffée comme s’il parut comme un peu à l’étroit et serré dans ses manœuvres. Il avait après tout Ravix sur lui et son package en prime... !

Code by Fremione.

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Sam 21 Juil - 20:36

avatar
Bande de sale gosse ! Chrono : 11 juillet 2018 // 10heures
Feat
Liam


« Il m’devanceront jamais vos potes. J’suis trop canon en femme. Vous n’avez vraiment aucune pote femme ? C’est triste. Vous voulez que je vous en présente ? »

Il est sérieux de dire ça ? Je lui lançai un regard assez blasé et cela semblait faire rire le pilote en plus. Alala. C'est triste, mais j'ai encore tout mon temps avant de me trouver des amies. De toute façon j'avais déjà Natasha et elle était prise et puis je ne présente pas de copine à un mec qui a des envies de fourrage !

« Non merci, je n'ai pas besoin de rencard avec des femmes. » Oui ni même de rencards tout court au final. Je ne suis pas là pour faire un meetic Atlantis. Mais un panpanculcul aux wraiths.

Bref, je n'étais pas mécontente d'échapper à cette conversation complètement étrange et tiré des hannetons. Le jumper était arrivé et il était grand temps d'être en action et de secourir ces pauvres gosses. Mais bon avec Liam, il semblerait que les phrases piquantes soient aux rendez-vous, pas de soucis, j'avais de quoi lui réponde, comme ma connaissance très relative sur les dissertations. Franchement, je suis bien contente d'être partie tôt à l'armée car c'est le genre de choses qui ne me manque pas !

Pour le stéréotype des pompiers, je lui fis une petite moue « Non, mon stéréotype c'est de vous voir sur un calendrier avec comme seul vêtement un casque ! » Oui car pour moi pompier, c'est leurs calendriers de l'an avec leurs soirées arrosées ! Bon certes, le coup de sauver des vies et tout le bordel, mais bon, ils finissent tous dans un calendrier qu'ils viennent vous vendre en concurrence avec celui de la poste et pour que les mamies achètent plus eux que les facteurs il faut bien donner un peu de soi. Enfin en France c'est ça. Par contre, j'étais bien en peine de lui répondre quelque chose d'officiel, je n'en savais strictement rien.

« Je n'en sais pas plus que vous et cela me navre. Le capitaine m'a envoyé d'urgence à la baie sans me dire plus qu'on doit sauver des mômes égarées dans le temple ». Je soupirai, prenant les devants, je suis certaine que Calahan fait exprès ! je ne réagis même pas sur la pique concernant les militaires, il pouvait bien pensée ce qu'il veut, c'est après tout un civil qui n'y connait pas grand-chose dans notre famille. Donc bon cela m'indiffère clairement.

Il refusa ma main, ohh qu'il soit sage. En réponse, je lui lançai un regard neutre continuant mon chemin. Il a intérêt à ne pas hurler s'il voit une araignée... si seulement je savais que durant notre avancée j'avais un serpent sur le dos et que je finirai sur Liam...

En parlant de ça, j'étais surprise par le terrain incertain et surtout je ne m'attendais pas à choir sur le sol avec comme coussin le pompier (je suis certain que beaucoup de femme adorai !)! Je lui tombai entre les jambes, le dos contre sa poitrine m'étalant sur lui comme une demie crêpe mal retournée... l'horreur, moi qui ne suis pas trop touche touche, sauf pour quelques gestes anodins, me voilà de tout mon long sur son corps... il était grand temps de se redresser et de mettre fin à ce contact fort désagréable. Je comptais me relever sans lui répondre dans l'immédiat à sa question sur ma santé... mais celui-ci me coupa nette... Toutes mes réticentes aux contacts furent envolées à cette annonce, moi qui machinalement avait posé mes mains sur ces rotules, pour me relever prestement, je restai immobile, ne me rendant pas compte, que j'avais affermit ma prise sur ses genoux. J'avais quoi dans le dos sérieux ?

Salut toi ? Il parle à qui ou quoi ? Je n'aime pas du tout ça... mais alors, pas du tout. Ma main gauche libera le genou de l'homme, pour se positionner sur mon couteau de combat le long de ma cuisse... Un truc beau ? J'inspirai doucement, essayant de ne pas m'imaginer un truc foireux sur le dos. De toute manière j'étais aussi immobile qu'une statue et je n'exprimai rien sur mon visage. Plusieurs minutes passaient cela m'apparut comme très long.… et puis finalement, j'eue ma réponse sur l'animal qui m'avait pris pour un perchoir : un serpent. Je ne craignais pas spécialement ces créatures, mais leurs réputations d'être potentiellement venimeux, n'était pas un gage de compassion. Et surtout sur une faune bien différente de la terre. Je ne tenais pas à expérimenter le venin d'une vipère !

Dès qu'il me demanda de bouger, je me relevai en prenant appuis sur ses jambes. Je fis volte-face pour lui tendre une main et le tracter sans aucune douceur. La tendresse on repassera mon chou !« Merci » lâchais-je simplement, avant de tourner le regard vers le trou béant devant nous...

« Le terrain est vraiment incertain...on va passer par le haut, pour le détourner, ça ne va pas être aisé » dis-je en voyant l'épaisse forêt qui brodait le pseudo chemin. Ce soir je vais avoir mal aux bras ! J'en suis certaine, mais bon quand il faut y aller, il faut y aller ! La machette levée, je fis mon découpage végétal sans aucune pitié... Cela prit un temps fou pour contourner ce fichu trou ! Et une fois sur la route, je pris quelques minutes pour souffler un peu, me frottant les avant-bras... J'avais chaud et quelques perles de sueurs perlaient le long de mon front. Franchement, pourquoi des gosses se sont aventurés et blessé dans ce putain de temple ? Ils n'avaient pas mieux à faire ? Comme aider leurs parents dans leur dur labeur ? En parlant d'eux, des appels aux secours se firent entendre dans le lointain... Mon regard se releva sur la forêt vierge… il avait encore pleins de liane et autre plantes étranges devant nous qui entravait une progression rapide.


Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Dim 29 Juil - 17:03

avatar

Bande de sale gosse




Pas besoin de rencard avec les femmes hein ? Et avec des hommes ? Liam aurait pu lui demander. Il avait préféré lui laisser avoir le dernier mot. Sous le joug de la mauvaise foi dont il savait toujours faire preuve, il aurait justifié qu'il ne voulait pas montrer trop d’intérêt envers elle surtout devant le pilote Banks. Même si ce dernier lui avait dit qu’il n’avait pas de béguin pour elle, Liam sachant lui-même mentir, il avait pour habitude de ne jamais s’en tenir qu’aux paroles seules.

Liam connaissait les calendriers des pompiers. Il avait pu en faire au Canada avec des confrères. « Vous voulez m’voir comme ça hein avouez ? » A poil avec pour seul vêtement un casque « J’ferai un calendrier rien que pour vous c'est promis. » Dit-il tout sourire et aussi malicieux que taquin. Liam était très capable de lui en faire un et de le lui glisser sous sa porte. Cela ressemblait beaucoup à Liam, gars aimant faire ce genre de blague. Peut-être juste une photo avec un message. « J'vous ferai un petit calendrier de l'avant avec des chocolats. Vous aimez le chocolat ? J’en ai déjà fait un vous savez un calendrier des pompiers. » Enchaina-t-il sérieux. « J’ai même fait un défilé. J’ai fait partie des 10 plus beau pompier une année ! Il avait surement d’la merde dans les yeux le jury mais c’était bien fun. C’était énorme. Vous saviez qu’ils organisaient des défilés aussi pour la sortie d'un calendrier à Montréal ? Il faudrait faire ça sur Atlantis, des défilés hommes et femmes. Ce serait génial. Ça mettrait de l’ambiance. Vous pourriez défiler vous aussi. J’suis sûr que Banks kifferait. » La chercha-t-il un peu et voulut-il comme tester pour Banks. Il avait testé Banks pour Ravix mais pas Ravix pour Banks.

Liam lui avait demandé, un peu insolent, si elle en savait un peu plus sur leur mission de sauvetage. Mais Ravix n’en savait pas beaucoup plus. Elle lui répondit que le capitaine l’avait envoyé en urgence à la baie des jumpers. Toutefois, elle lui précisa, de ce qu'elle savait, qu’ils avaient été envoyés pour sauver des gosses dans un temple.

« Un temple hein ? Vous voulez dire, comme un vrai temple, un lieu de culte et sacré et tout ça tout ça ? Vous êtes sûr que c'est toléré pour nous d'y mettre les pieds au moins ? » Demanda-t-il.

Ce qui titilla Liam, c’était qu’elle n’avait eu aucune réaction sur sa critique sur les militaires. D’habitude, lorsque Liam cherchait un peu un ou une militaire, et critiquait son corps d'armée, il avait bien souvent le droit à une réponse. Mais Ravix ne répliqua pas à ce sujet. Liam trouva cela presque déstabilisant. Ça l'apaisa aussi. Liam faisait partie de ces gens qu’on pouvait qualifier de... comme de très chiant. Dans la mythologie nordique, Ratatosk est un écureuil qui n’arrête pas d’aller et venir sur l’arbre de vie Yggdrasil. Il ne cesse de colporter entre le serpent de ses racines et l’aigle à sa cime, des ragots et des propos bien souvent insultants et haineux. Certains disent que c’est un messager du serpent, d’autres prétendent qu’il se protège ainsi des serres de l’aigle et des crocs du serpent. « Vous ne réagissez pas à ma critique sur les militaires ? » Demanda-t-il.

Tout ça, c’était jusqu’à ce que Ravix ne tombe à la reverse sur lui. Liam s’y sentit à l’aise. Le gars, assez tactile, bien qu'il n’aimait pas non plus s’imposer aux autres à ce niveau là. Parfois ça lui arrivait. Comme, ce soir là, où, alcoolisé, il avait posé sa tête sur l’épaule d’un pote, qui, en réponse, lui avait dit de dégager de là, chose qu'il fit. En vérité Liam était très câlin. Mais bon il savait que ce n’était pas le cas de tout le monde. Il avait pu le remarquer plus d'une fois dans sa vie. Alors il ne s’amusait pas non plus à tendre les bras vers tout le monde. Mais, alcoolisé, il pouvait très bien le faire.

Avant que Ravix ne se lève, Liam avait empoigné un peu le serpent, lui donnant une direction autre que son propre visage. De là, Ravix se leva. Liam put déposer sur le côté le serpent qui partit, rapide, glissant sur le sol. Le pompier eut un sourire. Il aimait la nature ce grand gamin.

Ravx lui tendit une main. Liam la prit et se laissa se faire tracter non sans aucune douceur. Lorsqu’il se leva alors, il lâcha une grimace mais que passagère. « De rien c’est normal. » Lui répondit-il sincère et acquiesçant. « Vous pourriez être un peu plus douce non ? Ça vous irait bien j’vous assure. »

Mais, Liam, après elle, regarda lui aussi le trou béant. Ravix annonça que le terrain s’annonçait incertain. Elle proposa de passer par le haut pour contourner tout ça et déclara que ce ne sera en revanche pas de tout repos. Liam la regarda et regarda où elle regarda. Dans cette direction, qu'il comprit comme leur prochaine direction, la forêt paraissait très épaisse. En effet la progression par là s’annonçait bien difficile. Il resta silencieux, sembla acquiescer et suivit la marche. Liam eut un léger regard sur sa machette puis sur elle mais il resta silencieux. Durant la progression, après un temps, la marche initiée par Ravix se ralentit, pour au final s’interrompre un peu, le temps qu'elle reprenne de son souffle. Liam put le sentir.

« Hé, pensez à vous hydrater SuperWoman. » Lui dit-il, infirmier, à la remarquer souffler un peu. Il faisait une bien belle chaleur. « Vous savez, euh, si vous voulez, on peut faire un roulement hein. Pour la machette. » Proposa-t-il sérieusement pour qu’elle puisse se reposer un peu. Liam lui aussi avait chaud. Il passa d'ailleurs une main sur son front transpirant. Il soufflait comme dans l'exercice avec cette marche dans la pleine jungle mais pas plus que comme dans une randonnée soutenue. Le pompier-secouriste était sportif, maladif de sport même, voyageait léger et avait appris à résister à la chaleur de son métier. La jungle le fatiguait tout de même mais lui n'avait pas l'effort en prime de la machette et progressait dans un chemin dégagé grâce à Ravix.

Puis, soudain, les deux un peu à l’arrêt, quelque chose vint s’enrouler autour d'une des chevilles de Liam et peu à peu bien s'y agripper, une liane animée semblerait-il, qui, d'un soul coup d'un seul, le fit tomber sur le sol et le prit en arrière. « Wo-WOOOOOOOOH ! » Liam tomba et commença à se faire prendre et tirer par une liane mouvante par glissement sur le sol à travers la flore épaisse… tout n’annonçait rien de bon sur la plante à qui appartenait ces lianes animées…


Code by Fremione.


Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Dim 5 Aoû - 10:41

avatar
Bande de sale gosse ! Chrono : 11 juillet 2018 // 10heures
Feat
Liam


Le voir dans un calendrier avec juste son casque sur l'entre jambe ? Cette question était à méditer un tantinet. Elle aurait été joueuse et séductrice qu'elle lui aurait répondu une phrase par provocation du genre « non sans ». Mais ce n'est pas le genre de la maison. Elle lui lança un regard morne en réponse pour cette phrase avant d'arquer un sourcil quand il lui affirma qu'il allait lui faire un calendrier spécialement pour elle. Elle eut un léger rire, complètement prise au dépourvue, venant de l'imaginer à chaque page dans des positions absurde.

« Chiche ? » Oui elle serait bien curieuse de voir s'il oserait faire un calendrier pompier spécialement tiens ! Et de toute façon Liam enchaîna très vite avec les chocolats. « Si vous voulez me faire plaisir, prenez-moi des chips à la place de vos chocolats » elle ne refusait pas le chocolat, mais elle préférait largement les chips, elle en était dingue en avait plusieurs paquets dans sa chambre. Elle devait faire gaffe à ne pas les bouloter de manière compulsive surtout quand elle était mal. Chose qui arrivait depuis qu'elle avait intégré l'unité de Calahan ou ses sentiments généralement neutres étaient mis à rude épreuve avec ce connard !

Liam l'informa de manière sérieuse qu'il en avait déjà fait de ces fameux calendriers. Pas étonnant, c'est un pompier ils doivent bien faire vendre leur fichu calendrier et entre le traditionnel avec les lances incendies et photos d'équipe et un peu plus fun, les gens n'hésitent pas. Le problème, c'est que malheureusement, le fantasme pompier était souvent étonné quand on voyait la bedaine de certain et leurs têtes chevalines. Ravix n'était pas un canon bien loin de là, mais elle estimait que pour qu'un calendrier sexy soit beau, il devait être fait avec des hommes un minimum beau et bien foutus pour faire rêver et faire monter les blancs en neige ! Bref. Son regard alla sur Liam qui, sauf quand il mâchait comme une vache normande (ici canadienne), est un bel homme. Elle était certaine qu'il devait choper de la nana par pelle ! Il suffisait qu'il se trimballe au bar, qu'il fasse un ou deux rictus et il a dans sa poche la barman ou la serveuse déjà. Donc à moitié nu en se baladant avec son casque, elle approuvait le choix du jury. Quoique, elle ne l'avait pas vu sans ses vêtements, ça se trouve il est bof bof le monsieur. Par contre, l'idée des calendriers cela était une idée un peu étrange. Elle ne voyait pas un calendrier sexy Atlante...

« Le jury a eu pitié de vous avec vos yeux de cockers » dit-elle par mauvaise foi et pour l'emmerder « Quant aux calendriers, vous irez faire une demande au CODIR je suis certaine qu'ils vont aimer. En plus les deux RDA sont pas mal apparemment » Oui car Woolsey il n'est pas appétissant. Mais Steele, faisait partie des plus belles femmes de la cité quant à son compagnon, il était tout aussi agréable à mater, mais Ravix n'avait pas vu l'anglais, elle avait vu les deux autres et elle savait ça des commentaires des autres soldats. Car oui, à l'armée il y a beaucoup de blablas sur les civils aux visages alléchants. Faut dire que dès qu'on est beaux on parle de vous, surtout dans un vase clos, où les envies humaines étaient présentes. Par contre, elle défiler ? cette blague ! Elle lui jeta un regard en secouant la tête.

« Banks ? Il va plutôt mater le cul de Taylor Laurence comme tout mec qui se respecte ! Je ne mets pas les pieds sur un défilé, il y a pleins de nana plus belle que moi. On ne fait pas de défiler avec des thons mais des dauphins sinon ça ne sert à rien ». dit-elle avec une franchise cinglante. Et pourquoi Banks il kiffera ? C'est une drôle de phrase quand même.

Concernant la mission, elle n'en savait pas plus que lui, de toute façon, ça arrachait les chicots de Calahan de lui en dire plus. « C'est un vieux temple d'origine non connus. Tout le monde y met les pieds » dit-elle. Elle avait lu que les scientifiques l'étudiaient pour connaitre la civilisation qui avait jadis vécu ici autre que lantienne... mais cela était en cours et elle n'en savait pas plus. Peut-être que les anciens avaient partagé leur planète avec d'autre ? Ou peut-être avaient-ils fait des expériences ? Comme avec leur jeu de simulations de civilisation ?
Tout en s'avançant dans le chemin boisé, elle ne s'attendait pas à ce qu'il relance le sujet sur son avis très tranché sur l'armée.

« Non» dit-elle naturellement. « Et je n'en ai rien à faire de votre avis sur les militaires, c'est le vôtre vous avez le droit de le garder » ajouta t'elle dans la lancée sur le même ton franc et sans aucune diplomatie. Il est certain que si on veut être ménagé avec Ravix on peut se recoucher aux dortoirs sans couverture !

Et la découverte arriva avec un grand badaboum ! Empilement d'humain et de serpent ! Rien de bien grave et la jeune femme tracta l'homme sans aucune douceur, chose auquelle il lui fit la remarque. Elle ne s'en rendait pas compte et hocha les épaules. « Bichette » dit-elle avant de se tourner et regarder par où ils devaient passer. Il n'y avait pas d'autre choix que de mouiller le tee short avec le découpage en règle de la végétation façon bouchère. Elle avait tellement chaud et son bras fatiguait chose normal après un tel effort pour leur faire un chemin. Tout en reprenant son souffle, l'homme lui suggéra de boire et de faire un roulement, elle hocha la tête pour lui tendre la machette bien aiguisée et qu'il se fasse un peu les muscles. Cette pause était salvatrice pour qu'elle puisse boire et voir un peu l'environnement. Rien de suspect et la nature vivait son rythme sans se soucier des deux jeunes gens qui reprenaient la route avant de s'arrêter pour rejoindre le chemin. Les roulements étaient efficaces et même si Ravix, n'avait pas laissée Liam utiliser longtemps la machette, par simple conscience professionnelle et peut être par fierté de ne pas imposer ce travail à un civil qu'elle escorte, elle devait reprendre un peu d'énergie. Elle retira sa veste, pour retrousser un peu les manches de haut en débardeur, tout en fourrant sa veste dans son sac à dos. Heureusement que son tee short militaire était noir, sinon, il serait enduit visiblement de sueur. Elle déposa son arme au sol, le temps qu'elle finisse ces affaires.

Il eut des cris d’enfant qui semblait appeler de l’aide… mais s’était trop lointain …elle était en train de boire quand soudainement le pompier perdit l’équilibre pour se faire tracter dans la végétation. La jeune femme ouvrit de grands yeux, lâchant sa gourde qui se déversa sur le sol. Elle empoigna sa machette, laissant son P90 trop encombrant derrière elle avec son sac à dos. Elle sprinta jusqu’à la liane mettant un pied dessus, pour la retenir, avant de lever la machette et de al couper comme un vulgaire verre de terre… Liam put sentir le souffle de la lame près de semelle… puis comme une réaction nerveuse et de douleur, la forte se mit çà faire un drôle de bruit, comme une sorte de grognement et le feuillage se mit à vibrer…

« Bordel … » Lâcha Ravix, qui tendait sa main vers le pompier… le sol trembla de plus belle dans une secousse impressionnante, faisant choir la jeune femme près de l’homme et d’autres lianes attrapèrent leurs chevilles pour les tracter au sol… pas le temps de réagir qu’ils tombèrent dans un trou en pleins milieu de la jungle. Leur chute semblait interminable … avant d’atterrir dans des filets tressés de végétaux… en fait non dans un entremêla de liane qui les suspendaient dans le vide. Au-dessous d’eux il avait une rivière souterraine qui s’écoulait avec force. Il faisait un peu sombre …

Elana avait poussé un cri quand qu’elle avait sentir le vide, se protégeant avec les bras… son souffle se coupa quelques secondes quand elle atterrit dans les lianes, se retrouvant entravée dans une bien étrange position telle une poupée, une vulgaire marionnette au fil distendus…sur le ventre, une jambe dans le vide sans maintiens et l’autre bien attacher sur sa droite. Elle essayait de remuer un peu, pour soulager la tension de ses bras et essayer de se défaire sans pour autant tomber, quand elle sentit qu’au-dessus de son dos, il avait le corps de quelqu’un d’autre a quelque centimètre de son échine. Liam était donc au-dessus… mais elle venait de toucher quelle partie de son corps ?

« Sandon ? Vous mâcher encore ? » Une phrase d’humour malgré son ton neutre pour lui demander s’il était encore en vie.

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Sam 3 Nov - 17:50

avatar
Liam


Au moins il arrivait à la faire rire un peu ! Elle lui répondit sur le cap ou pas cap à ce qu’il lui fasse un petit calendrier des pompiers rien que pour elle. « Deal. » Répondit-il spontané avec grand naturel en y haussant presque les épaules comme si ce n’était rien comme défi et qu’il avait fait bien pire. Il avait dû faire pire dans sa vie aussi bien comme photocopier ses fesses sur la photocopieuse de son ancienne caserne. Un classique que s’en était cliché mais il fallait bien commencer quelque part dans la connerie. Sandon en était tout à fait capable pour le calendrier. Il lui fallait juste trouver quelqu'un qui voudrait bien le photographier. C'était le plus dur à ses yeux. Ca, ou, il faudrait qu'il emprunte un appareil photo et un trépied pour le faire lui-même. « Ah, vous êtes plutôt chips ? Ça marche ! » Garda-t-il en mémoire. Liam n’avait pas une mémoire de ouf et il lui arrivait même d’oublier des trucs dans la minute mais il avait toutefois mémoire pour certains trucs. Disons qu’il faisait du tri sélectif. Il fallait bien être écologique dans la vie. Il avait une poubelle verte pour les informations non recyclables et une poubelle jaune pour les informations recyclables. Si Liam n’aimait pas trop faire la vaisselle, il adorait ça, sortir les poubelles. C’était chiant comme corvée à faire mais pourtant lui il aimait bien ça. C’était l'occasion de sortir en calbute quand on y pensait en soirée ou en tongues quand il faisait chaud. Que la vaisselle, pour lui, franchement, c’était moins fun, même si ça sentait meilleur.

Elana Ravix


Il allait vraiment lui faire ce calendrier ? Elle n’y croyait pas une seconde. Elle le croirait quand elle aura le papier glacé sous les yeux. Puisque Ravix croit que dans les faits. En tout cas, s’il le réalise elle ne sera pas où le mettre son fichu calendrier. Elle avisera s’il arrive un jour. Tous comme ça réaction quand il lui offrira. Elle ne réagit pas, un simple signe de tête continuant à avancer la marche tout en lui parlant du fait qu’elle préférait largement les patates salées que les fèves de cacao.

« Et vous ? chocolat ou autre ? » demanda t’elle par simple curiosité même si sa propre voix était toujours aussi neutre.

Liam


« Sirop d’érable. Je sais c’est hyper cliché pour un canadien mais c’est ma drogue. J’adore les pancakes au sirop d’érable. Les gaufres au sirop d'érable. J’adore rajouter du sirop d'érable dans mon café. C'est grave mieux que le sucre. » Et merde… pour le café... Oh, putain, Liam, il était en train de s’dire qu’il faudrait qu’il apprenne à tourner sa langue plusieurs fois dans sa bouche avant de l’ouvrir ! Bon bah… Tant pis ! C’était dit !

Elana Ravix


Elle n’avait jamais mangé de sirop d’érable, faut dire que ce genre de chose était dans les épicerie fine ou sur les marchés de Noël. N’étant pas très portée sur les sucreries, elle n'avait jamais eu une envie particulière de tester et elle n’en avait pas eu l’occasion. Après bon Elana n’est pas spécialement curieuse de base, surtout d’un point de vu gustatif. Généralement elle en ait déçu.

« On est tous un peu cliché de nos cultures. » dit-elle affirmant ce fait, elle adorait le camembert et le pain comme toute bonne française du terroire. Elle adorait généralement tous les produits authentique et issus de la culture régionale. Et surtout quand on parlait de saucisson.

Liam


« Ouais. C’est vrai ! » Acquiesça-t-il dans sa spontanéité.

Par la suite, elle lui dit que le jury avait dû avoir pitié de lui avec ses yeux de cockers pour sa participation au TOP 10 des pompiers. Il avait des yeux de cockers ? Il y aurait un miroir dans cette forêt tropicale, il aurait bien été voir, mais il n’y en avait pas. C'était embêtant. Il pouvait pas vérifier parce qu’il pouvait pas regarder ses yeux… Elle aurait pu au moins lui critiquer autre chose qu'il aurait pu checker discretos ! Elle enchaîna à lui suggérer de faire demande au CODIR pour le calendrier et qu’il paraîtrait que les deux RDA étaient pas mal...

« Ah oui, je les ai rencontré. » Dit-il sur les deux RDA. « Erin Steele et Alexander Hoffman. Ils sont ensemble ces deux là c’est sûr ! C’est vrai, un couple de stars ! [/color] » Dit-il en souriant. « Ah, et dire que ce maudit chat, Harry, à Hoffman, il a sûrement battu mon record de câlins, et pourtant j’suis du genre câlin comme gars. Enfin quand j’dis câlin, c’pas forcément du cul hein, j’parle bien de câlins, de free hugs. »
Il se sentit soudain tout d’un coup comme plus du tout crédible dans sa virilité. Oh putain, pourquoi il tournait pas langue dans sa bouche avant de parler ?! « Enfin, quand j’étais gosse j’étais du genre câlin. Plus maintenant hein. » Rattrapa-t-il.
« Maintenant j’suis plus du tout câlin. » Bluffait-t-il, l’affectueux. Fallait bien qu’il fasse mec.
« Enfin, je l’aime bien ce chat. Vous aimez les animaux ? » Il avait bien aimé s'endormir avec Harry. Ca lui manquait presque. Il aurait dû ramener un chat ou un chien en venant sur Atlantis. S'il demanderait bien à Hoffman s’il pourrait emprunter son chat pour draguer des nanas, en fait, il le lui demanderait bien aussi tout simplement pour s'en occuper mais il ne l’avouerai jamais ça comme ça ! Ca faisait pas mec ! Liam lui demanda si elle aimait les animaux elle dans la spontanéité et par simple curiosité de savoir.

Elana Ravix


Comme elle n’avait pas vu l’anglais elle ne pouvait pas confirmer les mots très gentils de Liam à l’encontre des deux dirigeants. Mais, pour ce genre de chose elle voulait bien le croire. Après tout, les rumeurs vont vites surtout quand on est beaux. Et quand deux directeurs sont ensemble ça fait encore plus jazzé.

« Ils le sont selon les rumeurs. Ils n’ont pas l’air de se cacher. » au moins eux ils assumaient la nature de leur relation. Elana ne comprenait pas pourquoi certaines personnes se cachaient alors que la tension était palpable. Elle trouvait, qu’il était toujours plus préférable d’assumer pour ne pas se prendre d’avantage la tête. Sauf quand on a honte. Mais là c’est un peu malsain. Très même… et surtout blessant. Liam enchaîna très vite sur le chat d’Hoffman. Ah il avait un chat ? Cool ! C’est plutôt sympa de ramener sa bestiole ici. Mais bon, elle ne pouvait pas en savoir plus que Liam venait de parler de… câlin ? Mais qu’est-ce qu’il bave encore ? Il est en train de lui justifier la nature du câlin là ? Mais il est sérieux ? Cela était ridiculement hilarant et une nouvelle fois, elle ne put retenir un rictus sur ses lèvres. Il s’enfonçait mais d’une manière prodigieuse et elle avait du mal à retenir le petit sourire qui s’élargissait sur ses lèvres. Elle secoua légèrement la tête quand il venait à lui avouer qu’il n’était plus câlin après avoir passé par la case : maman !

Il est quand même allumé ce mec… mais elle aime bien son petit côté un peu : débilos. Enfin il n’est pas débile, il est juste… très enthousiasme. En plus il parle beaucoup et pour une fois, il ne dit pas quelque chose d’ennuyant, elle qui aime écouter les gens, elle le tolère plutôt bien ce grand bavard. Puisqu’au final il est drôle.

« Dommage, j’aurais bien aimé un câlin. » dit-elle pour renforcer le clou et l’enfoncer un peu plus dans ses bafouilles. Mais, là où elle ne se rendit pas compte d’un truc, c’est que cela pouvait être de la drague, surtout dit avec son aplomb neutre. Elle était à mille lieues de faire ce genre d’exercice de séduction, déjà qu’elle ne sait pas le faire.

Liam


Liam s’arrêta sur une expression interloqué et s’arrêta un peu dans la marche aussi. Il parut interloqué et comme bugger. Il était comme pas sûr d’avoir bien entendu. Il secoua un peu la tête. Il lâcha son expression. Il reprit sa marche à suivre Ravix. Il lui vint un sourire malin.
« Vous ? Câline ? » Taquina-t-il sur un ton non pas moqueur mais bien taquin. Il y avait un peu de provocation mais ça restait au final sur un ton sociable habituel chez Liam. C’était sur un ton genre “hinhin” avec un peu de “mais oui bien sûr” dans le sourire. Il l’imaginait mal câline comme ça mais bon après tout comme on le disait si bien l’habit ne faisait pas le moine ou plutôt là en l'occurrence l’habit ne faisait pas la militaire !

Elana Ravix


Devait-elle jouer le jeu jusqu’au bout ? Elle était tentée de plus en plus de le mettre en boite, elle ne savait pas trop pourquoi mais cela là déménageait comme une piqûre de moustique !
« Bah oui, autant qu’un buisson de ronce ! » dit-elle avec un faux sourire qui se voulait légèrement malin. Finalement la brute de décoffrage version humour était son naturel. Elle n’était pas câlin et pas tactile pour deux sous. Si on s'amuse à la câliner faut s’attendre à un rejet violent.

Liam


Liam rigola un peu de bon coeur. « Hé, mais c’est qu’vous avez de l’humour mine de rien. » Taquina-t-il gentiment dans sa grande spontanéité. Il eut un petite sourire presque un peu malin puisque taquin. Il ne le draguait pas vraiment. C’était le Liam de base. Ce mec, il avait toujours la patate (ou presque). Pis, il était bon public des bonnes blagues. Il aimait bien la vie, les blagues, tout ça tout ça. Pis, elle était bonne c’te blague !

Elana lui lança un rictus au coin sans dire autre chose. Oui, elle avait de l’humour, certe un peu cash parfois, mais elle ne s’estimait pas en dénué.

Elana Ravix


« Oui. J’aime bien les blaireaux et les cerfs. Mais je n’ai pas eu beaucoup d’animaux de compagnie. Mon père avait une lubie avec les reptiles et les furets. » Oui c’est étrange pour les blaireaux, mais elle trouvaient leur démarches assez amusante et surtout leur caractère de bourrin, une sorte de tank animal, lui convenait, elle avait l’impression d’être un blaireau dans toute sa brutalité et sa nature franche. Comme le blaireau elle était têtue et ne renonçait à rien même à la porte de la mort elle arracherait des gorges !

Liam


Les blaireaux et les cerfs ? C’était original. C’était original aussi pour une femme. Ravix parla de son père qui avait la lubie des reptiles et des furets. Liam ne répondit pas même s’il avait expression à acquiescer dans l’écoute et décrocha léger sourire doux de passage à l’écouter.

« Et, votre père, il était militaire lui aussi ? » Demanda-t-il dans la spontanéité sur un ton aussi doux que conversationnel. Il y parla au passé car elle en avait parlé au passé mais… mais, il v’nait de se dire alors que, peut-être, c’était déplacé de lui poser cette question… Liam oubliait parfois que la curiosité même naïve était un vilain défaut.

Elana Ravix


« Non infirmier. » Cela ne la dérangeait pas de lui répondre. Puis elle tourna la tête le regardant de haut en bas, avant de tilter que lui aussi le pompier il était “infirmier”. « Mais il marchait bien moins que vous ! » Bim fallait la pique avant qu’il ajoute quelque chose.

Liam


Liam apprit le métier de son père : infirmier. Il n’eut pas vraiment le temps d’y réagir plus que ça, pourtant, très vif le gars, à son habitude, mais Ravix se tourna de suite sur lui, pour le regarder de la tête en bas, et ajouta qu’il marchait moins bien que lui. Qui ? Son père ? Hum, euh, du coup euh, c’était un compliment ou pas ? Liam froissa les sourcils et afficha un air interloqué. Puis, il le lâcha son air, pour, finalement, relâcher son expression, dans un franc sourire, toujours, avec cette spontanéité, cette transparence dans les réactions, honnête, alors que pourtant, Liam était capable de bluffer, ce qui était paradoxal peut-être.

« Si vous l’dites. » Dit-il avec une amorce de joli petit sourire !
Ainsi, le père de Ravix, était un confrère infirmière ? Liam lâcha un petit sourire discret, juste des lèvres et sans dents, juste pour lui et à l’arrière de Ravix, à reprendre marche, un peu comme ce Frodon quand Sam se disait “Sam Gamji le brave”. Liam avait vraiment un petit côté hobbit de temps à autre. Il mangeait comme un hobbit et avait des sourires de Hobbit dans sa panoplie de sourires. Mais, à vrai dire, Liam ressemblait davantage à Pippin qu’à Frodon. Bref : valait mieux pas lui confier l’anneau ou le laisser à portée d’un palantir quoi. Cela dit, mine de rien, pour la défense de Pippin, sans lui, beaucoup de choses ne ce serait pas passé, s’il n’avait pas été là... Bon, sans doute, le voyage aurait été plus... plus calme !

Elana Ravix


Oui elle l’affirmait, son père n’était pas baraqué comme une armoire ni même fan de sport. Lui il aime bien une forme de tranquillité de routine pour être plus précis. Et étrangement cette routine brisée de temps à autre par le caractère exceptionnel de sa compagne ou même de sa fille, qui risquaient leurs vie chaque jour semblait lui donner un sacré équilibre. De toute manière Elana se plaisait à dire que son père était l’homme le plus équilibré qu’elle ait connu de toute sa jeune vie.

Autant ce sujet était clos pour elle, mais Liam enchaîna avec une folie désagréable, comme si Banks avait envie de mater son petit cul !

Liam


« Oui Banks. » Mais elle déclara que ce dernier allait plutôt mater le cul de Laurence. Ah, ouais, c’était une des responsables de Liam, une, probablement supérieure, si Liam attribuait le statut de supérieur à ses n+1, ce qui n’était pas trop le cas. Enfin, cela dit, il le faisait pour une personne, sur Atlantis, et ça, c’était clairement une grande première dans la vie de Liam. Il le faisait pour Carson. Liam n’avait pas le courage de faire chier le médecin en chef. Peu de personne voire aucune personne n’avait eu cet effet sur Liam. Bof bof, Liam ne s’intéressait pas trop aux chirurgiennes. Il les imaginait trop avec leurs scalpels... Il préférait les femmes… disons… boarf… disons sans scalpels quoi…

Il entendit Ravix se dévaloriser avec une assez grande sévérité. « Mais non. Vous exagérez. Vous êtes très joli. Vous avez un petit quelque chose bien à vous. » Lui dit-il de but en blanc et sincère dans de la grande spontanéité. Liam était un gars très à l’aise dans la vie. Il se retenait pas pour dire les choses. Il s’en foutait de ne pas faire mec mystérieux ou quoi. Il trouvait ça trop dommage qu’elle se dévalorise.

« Bon, faudrait peut-être vous apprêtez un peu plus de temps à autre... » Rattrapa-t-il tout de même pour ne pas faire style il la draguait parce que bon ce n’était pas le but premier et parce que bon c'était évident que dans un uniforme militaire en même temps... même si Liam trouvait ça pas si mal dans un certain contexte... mais bon là ce n'était pas le contexte.

«Mais je vous assure, vous êtes très jolie et charmante.» Mais, bien malgré lui, il ajouta et taquina, « Demandez à Banks, vous verrez, il dira la même chose que moi. » Banks aussi après tout l'avait vu en sous-vêtement dans le jumper. Liam, il la trouvait mignonne la caporale. Il l'avait pas trop maté parce que ça se faisait pas mais il aurait bien pu parce qu'elle lui avait paru agréable et plaisante à regarder.

Elana Ravix


Olala ça devenait encore pire que le coup des câlins là ! Elana resta fixe du moins son regard, évitant de tourner la tête vers Liam qui était en train de lui expliquer qu’elle était quoi ? Jolie ? Mais il a de la merde devant les mirettes lui ! Ou il est à le zizi qui tortille ! Alala, elle partirait plus sur la merde, car elle ne voulait pas imaginer qu’elle puisse faire de l’effet à quelqu’un. Il était en train de la mettre mal à l’aise et machinalement tout son corps était en train de se contracter comme un rock. Elle était tentée de lui mettre la main sur sa bouche a bêtise ! Pour qu’il se taise enfin ! Car là, ça ne va pas du tout, mais alors pas du tout ! Et bientôt il va lui donner des cours de maquillage ? Lui offrire une robe avec le paquet de chips et le calendrier ? Non mais sérieusement ! Elle était loin d’être belle !

Enfaite, elle n’était pas tentée d ele faire taire, elle le fit clairement en se tournant brusquement vers lui, lui attrapant la tête avec une main et de l’autre lui plaquait sur sa bouche à bétise.
« Je ne demanderai pas à Banks et je veux plus entendre de telles bêtises de votre bouche de ruminant ! C’est clair ? » Elle fronça les sourcils. Oui parfois elle peut faire flipper.... Enfin parfois… tout le temps oui !

Liam


Liam prit au dépourvu se laissa faire et PAF main sur la bouche pour ne plus qu’il blablate. Elle lui dit qu’elle ne demanderait pas à Banks et qu’elle ne voulait plus entendre autre chose sur le sujet car selon elle c’était que des bêtises. Ah la la mais sérieux elle se dévalorisait. Sujet... sensible... ? Liam ne pouvant pas parler il haussa d’abord les épaules puis secoua la tête sur l'affirmatif s’engageant donc à ne plus parler de ça. Enfin... jusqu’à ce qu’il oublie…

Elana Ravix


Ravix hocha la tête satisfaite de le voir obéir, bon dans un sens, elle le maintenant et il ne pouvait rien dire de plus. Bien entendu, s’il avait été un vrai rebelle emmerdeur il aurait pu lui lécher ou lui mordre la main… Mais là, il se serait pris un taquet sur la tête. Elle le libéra, pivotant avec la même vitesse et brusquerie. Elle semblait un peu agacée, mais rien dans son non verbale outre que ce simple mouvement fluide de militaire rodée, indiquait son état mental. En réalité, elle ne savait pas trop comment gérer ça. Elle se trouvait moche et elle était très bien comme ça. Jamais elle n’avait envié ou même désiré être comme les autres femmes. Elle n’avait pas de problème sur ça, elle savait juste qu’elle n’était pas physiquement dingue pour ouvrir plus de porte rien qu’avec sa bouille d’ange. De toute manière on la surnommait la “machine” pas la “canon”. Et puis on lui a toujours dit qu’elle était simple et sans plus. et elle n’avait jamais chercher à être le « plus » mais plutôt le « moins ». Liam était simplement fou ou en manque !

Liam


Liam se gratta la joue sur un air assez perplexe et suivit de nouveau Ravix en reprenant la marche. Il trouva la réaction de Ravix très forte pour un simple compliment à la volette qui en plus avait été très succinct mais Liam n’était pas du genre étranger à ce genre de chose… Liam n’avait pas toujours été fana de son physique surtout lorsqu’il avait été en surpoids par le passé. Il lui aurait bien dit qu’il avait une preuve pour elle en photo qu’il y avait physique bien plus ingrat mais bon lui ça ne l’aurait pas plus aidé si on lui avait dit cela à l’époque...

Il laissa se creuser un petit écart histoire de et ajouta filou. « Vous êtes quand même sévère avec vous-même j’trouve en toute franchise sans chercher à vous draguer ni rien j’dis juste ça comme ça... » Dit-il en s’assurant de son petit écart avec elle et comme restant aux aguets pour une réaction ninja ! Enfin bon… un mode ninja de Liam… ...!

Elana Ravix


Sans s’en rendre compte elle mit une centaine de mètres entre eux redoublant d’effort dans cette forêt épaisse. Elle était irritée et couper de la liane lui permettait de faire passer la pilule. Cela ne dura pas longtemps, de toute manière, elle revient neutre que trop rapidement. Mais c'était sans compter que Liam remit une couche. Elle était sévère ? Oui elle l’ait mais pas qu’avec elle, si ça le rassure. Enfin pas certain que ça soit rassurant cette affaire ! Mais tant pis, elle avait le droit de se trouver quelconque voir moche non ? Apparement non et c’était un crime au Canada !

Elle s’arrêta soupirant, tournant légèrement la tête vers lui, lui lançant un regard dur avant de se détourner et continuer le hachis parmentier de liane sauce Ravix. Elle n’avait rien à dire là-dessus. Si ça l’amuse qu’il continue seul dans son coin. Oui c’est ainsi avec elle, elle possède un sacré caractère sous ses airs placides et affreusement platonique.

Liam


Liam vit son soupir et son regard dur. IL garda alors silence. Enfin… Jusqu’à ce qu’il enchaîna et passa du coq à l'âne à enchaîner, « Tiens, vous saviez que les dauphins, c’était des violeurs ? C’est fou non ? » Changea-t-il de sujet, bizarrement, en se grattant l’arrière de la tête. Bah hé ! Ce n’était pas si évident non plus de complimenter une jolie femme. Fallait pas croire ! Même si on dragouillait un peu comme ça, ça l’était pas !

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Sam 3 Nov - 17:55

avatar
Bande de sale gosse ! Chrono : 11 juillet 2018 // 10heures
Feat
Liam


Elana Ravix


Là sur le coup, elle ne s’y attendait pas comme transition, elle se demanda même ce qui avait pu amener Liam a penser ce genre de chose…. Ah oui, elle avait parlé de dauphin juste avant !

« Euh… non… Elles doivent être déçue les petites filles qui rêvent de nager avec un dauphin... » dit-elle plus pour elle que pour la blague, mais la phrase lui arracha un faible rire très peu audible. Elle venait de s’imaginer la scène d’une fille à papa, comme cette connasse de Laura qui l’avait bassinée toute son enfance avec son rêve à la con et sa chambre de dauphin ! Sur le coup Ravix espérait qu’elle avait réalisé son foutu rêve et qu’elle avait croisé la nageoire d’un pervers cétacés ! Elle qui se réjouis peu du malheur des autres y trouva une grande satisfaction !

«Ouais, ça désenchante un peu hein.» Dit-il.
« Ouai... » confirma t’elle encore plongée dans un souvenir jouissif.

Liam


Plus tard, Ravix répondant à sa question sur le temple, elle lui précisa que, leur destination, c’était un vieux temple où tout le monde y mettait les pieds.
«Ah ok. Des ruines quoi.» Taquina-t-il avec un franc petit sourire.
« Ouai des cailloux… des vieux cailloux » Confirma-t-elle avant d'enchaîner.

Ravix lui annonça qu’elle s’en foutait bien de son avis sur les militaires et qu’il avait bien le droit à son avis. Liam rigola un peu et siffla de constat : elle y allait pas de main morte la caporale. « Ok ok, Caporale ! » Acquiesça-t-il comme cool et tranquille. Il crut remarquer une chose : sujet peut-être sensible ou qui lui parut à coeur pour elle ou quelque chose comme ça. Elle devait être très attaché à son milieu. Liam ne creusa pas plus. Inutile de se la mettre à dos. Il ne faudrait pas s’entretuer durant cette mission !

Après un roulement entre elle et lui avec la machette de Ravix, des enfants appelèrent soudain à l’aide, quelque temps après. Le secouriste fut aussitôt happé par ces appels à l’aide en tendant l’oreille et comme voulant y accourir mais ces derniers étaient bien trop loin pour ça et aussi soudain Liam perdit l'équilibre attrapé par des lianes et une force végétale...

Ravix courut et accourut et coupa la liane… au ras de la semelle du pompier... Il toisa la lame ! En posant regard vers le bas de son corps ! Il froissa alors quelque peu ses sourcils et avait envie de lui rétorquer dans la râlerie qu’elle aurait pu couper encore plus haut aussi tant qu’elle y était mais soudain des grognements retentirent et Liam vit le feuillage vibrer en y plissant un sourcil à s’y interroger. On se serait dit dans un film de Jurassic Park !

Liam attrapa la main de Ravix pour se redresser au plus vite et la relâcha lorsqu’il n’eut plus besoin de soutien à se relever pour ne pas non plus en abuser, une fois bien debout et sur ses jambes. Mais, soudain, le sol trembla, les secoua, si bien qu’il se retrouva avec Ravix, dans d’autres lianes, attrapées par les chevilles, et tractés par le sol, jusque dans un trou, chutant et chutant encore, jusqu’à atterrir dans une énorme toile végétale, se retrouvant suspendus dans le vide, au dessus d’une rivière, animée par un fort courant. Bien que l'obscurité empêchait de voir cette rivière, mais, résonnait avec écho, les bruissements de cette rivière. Liam avait déjà fait pas mal de saut à l’élastique mais là ! Habitué à l’extrême, il ne s’alarma pas tant que ça, bien qu’il cria un « Wo-Woooo ! » lorsqu’il fut attrapé au tout début par les lianes et qu’il chuta dans le trou. Mais, au final, rien à l'atterrissage, comme s’il s’était laissé porter jusqu’à tomber dans la toile végétale, après un suspens de son souffle et des palpitations de son coeur, mais qui au final revinrent assez vite à la normale. Liam était agrippé par ces maudites lianes et piégé comme un moustique !

Liam était ainsi enchaîné par du végétal tout comme Ravix. Liam était au dessus de Ravix et au plus près de son échine. Elle venait de… de toucher ses parties… Il se retint en serrant les dents d’exprimer une réaction à leur compression un peu malvenue parce qu’un peu brusque et eut comme une expression de visage du « note à soi-même ». Elle lui demanda s’il mâchait encore avec humour. Elle devait lui dire ça à cause de sa manie à mâcher des chewing-gums. Liam était trop tenté de lui jouer la comédie à lui faire croire qu’il agonisait car c’était clairement son style au gars…

« Ravix… Ravix… » Commença-t-il sur un ton comme sur un lit de mort comme s’il allait mourir.

Un instant elle crut qu’il était en train de suffoquer et donc de mourir juste au-dessous d’elle. Cela provoqua une réaction du tac o tac de la part de la caporale qui se tortilla davantage pour essayer de l’apercevoir et de le sauver. Hors de question qu’il meurt !

Liam avait oublié qu’on récoltait ce qu’on semait dans la vie…! Ravix lui toucha ses parties à se tortiller. « Aïe… ! Aïe aïe aïe. » Lâcha-t-il à demi ton obligé alors interrompre son jeu de comédie bien qu’il n’aurait pas voulu d’où le demi ton qu’il tenta de garder comme pour éviter de se faire entendre par Ravix. Mais Liam ne put contenir à exprimer sa gêne sur une pression malvenue qu’il sentit de Ravix sur ses parties de mâle...
« Si vous pouviez évitez de trop bouger s’vous plait. » Dit-il.

« Vous allez me comprimer les kiwis. J’veux avoir des enfants plus tard. » Dit-il en blaguant. En vrai, il en savait rien s’il voulait des enfants plus tard. Il disait clairement ça sur le ton de la blague. Liam n’avait jamais été du genre à penser suffisamment sur le long terme pour ça... Bien que, lorsqu’il rendait visite à Sam, son défunt ami, il aimait bien jouer au baseball avec Sam et ses gosses. Et, avec Sam et Joe, ses potes de la Terre, il adorait jouer au basket, lorsque Joe avait encore l’usage de ses jambes, mais même après aussi, jouant avec des fauteuils roulants. Liam avait toujours été la bienvenue dans la famille de Sam, un peu comme un frangin de Sam, voire, un troisième gosse dans la famille, qui vidait le frigo lorsqu’il était invité pour dîner ! La femme de Sam, même si elle appréciait Liam, s’était montré parfois agacée lui, surtout quand, Sam sortait en pleine nuit sur un coup de téléphone de Liam, pour aller le chercher parce que monsieur avait trop bu et qu’il ne savait plus où il était dans la ville... Sam prenait le temps de lui demander ce qu’il voyait autour de lui… et parcourait toute la ville pour le retrouver...

Elana Ravix


Sur le coup Elana se fichait bien de savoir si elle l’avait effleuré ou même carrément caresser le bas ventre avec son échine (et elle s’en tapait royalement les tatanes ! La vie était plus importante qu’une position douteuse). Elle pensait véritablement qu’il était en train de s’étouffer ! Alors quand elle se tortilla pour mieux le voir, elle resta interdite quand il lui balança le coup des kiwis, ne semblant pas comprendre immédiatement… mais quand ce fut le cas, il écopa d’un coup de pied dans la cheville.

« Vous avez de la chance que je sois de dos, sinon j’en aurais fait un smoothie de vos kiwis !! Oh moins vous aurez étouffé pour quelque chose ! » Impossible de savoir si elle rigolait ou non. À dire vrai, c’était un mélange des deux : de l’irritation qu’il ait simuler quelque chose d’aussi important et la blague pour calmer les nerfs de cette action aérienne.

Liam


Liam était totalement attaché à l’exception d’un bras qui tenait faiblement au dessus d’eux. Il leva comme un peu la tête ou du moins leva le regard sur cette attache. Il tenta alors par réflexe et spontanéité de tirer dessus pour tester. Ce qui, à sa grande surprise, le décrocha à demi de cette partie du corps et plus encore, « Oh ! Whooo ! », aussi, son bras se libéra, puis, l’autre, et donc, il descendit comme d’un étage, plus près de Ravix, mais, des lianes le retenaient toujours, il bascula vers l’avant, près de Ravix, la tête dans le vide. Si Ravix levait la tête droit devant elle, elle verrait le ventre... voire le bas ventre... de Liam. Liam, homme à peu se culotter, avait son t-shirt qui tombait alors, du dehors du futal, ce qui lui découvrit un peu ses abdos, qui, contractés du coup, signalaient au passage, que Liam se retrouvait en tension et traction. Liam regardait le vide avec ses bras dans le vide.

Elana Ravix


Elana se demandait bien ce qu’il fichait au dessus de lui… pour sa part, elle essayait de se dégager une main pour atteindre son couteau. Son arme lui compressait la poitrine et c'était désagréable d’être câliner avec amour par un P90 ! « … Hey ! Ne bougez pas trop non plus ! Vous allez finir à l’eau ! » Elle ne désirait pas spécialement qu’il tombe comme une pierre, alors qu’elle était très bien entravée...

Liam


« Nah, vous en faites pas ! Ca va ! » Dit-il, se sentant avoir été retenu par les lianes et se remettant de sa galipette vers l’avant avant de finir en cochon pendu. Dit-il alors au début, comme tout de même encombré par cette cascade, mais par la suite, d’un ton normal, témoignant que ça allait bien. «J’vais faire attention. » Dit-il tout de même pour rassurer qu’il allait pas trop faire le con... enfin... il allait essayer !

Elana Ravix


« Ouai… le smoothie d’infirmier c’est pas nutritif » dit-elle avec une fausse dureté dans la voix, tout en espérant qu’il ne joue pas à l'équilibriste juste parce qu'il est complètement inconscient !

« Ah ah. » Mima-t-il rire dans un rire forcé. « Très drôle. Vous le voulez votre smoothie hein ? J’vous en f’rai un sur Atlantis. » Taquina-t-il.

« Non je ne veux pas me risquer à être malade ! » dit-elle sur le même ton, faut dire que ça commençait à être étrange comme conversation entre les kiwis pressé et le jus d’infirmier. Même elle, se rendait compte et elle ne désirait pas être sur ce terrain-là, qu’elle ne maitrisait pas du tout !

Liam aurait bien haussé les épaules mais il pouvait pas faire ça avec sa posture de cochon pendu alors, « Allons bon », conclut-il sur un ton assez canadien.

Liam


Et puis, Liam changea alors de sujet, à commencer ses investigations sur la situation.

« Merde on voit que dal...! » Liam ne parut pas du tout plus que ça perturbé. Il avait fait pas mal de sport extrême. Se retrouver, en cochon pendu, il l’avait déjà fait, en saut à l'élastique. Bien sûr, là ça craignait plus, mais bon, il fallait croire que l’amateur de sport extrême ne s’en rendait pas encore bien compte… D’une main libre, il alla chercher à son ceinturon, du toucher, devant Ravix qui avait en tous cas vue sur sa ceinture, sa lampe de poche à sa ceinture. Il sortit sa lampe de pompier de son ceinturon, ce qui désordonna davantage son t-shirt, et découvrit d’autant plus son ventre, puis, il tendit sa lampe et éclaira les parages avec, toujours en cochon pendu. Liam, en bon pompier, qui s’entraînait au quotidien, n’avait rien à jalouser des sportifs ou des militaires. Il était plutôt pas mal foutu. Liam se rasait en général le torse, mais, comme pas mal d’hommes, il avait toujours une légère rangée de poils près du nombril, assez clairs, puisque l’homme, un chatain clair. Il avait la flemme de les raser parce qu’ils se voyaient pas trop. Et puis, bah sérieux, autant sur le torse ça pouvait le faire, mais autour du nombril, c’était autre chose ! C’était sensible ! Si Liam était très à l'aise avec son corps, à danser ou au sexe, il y avait bien un truc par contre qui lui donnait comme un coup de froid soudain : qu'on lui touche son nombril ! Bah quoi ? c'était pas agréable un doigt dans un nombril. Une langue, déjà plus. Mais un doigt non. Bref, Liam était sensible du nombril, donc, le raser, c’était relou ! Liam découvrit ainsi son couteau d’intervention à portée puisque ce dernier attaché à sa ceinture.

Liam, de l’éclairage de sa lampe de poche, vit une corniche sur une des parois du gouffre.
« J’ai un truc en visu. »
« Une chose intéressante j'espère... » demanda t’elle.

Puis, il se tordit un peu pour se courber, comme pour voir le visage de Ravix, et s’adresser à elle, pouvant la voir de son propre regard alors. Ce qui faisait bouger ses chevilles, et donc, son attache aux jambes, mais c’était comme s’il s’en foutait, insouciant, comptant peut-être un peu trop sur sa chance, le joueur de poker. Il tenait encore, accroché, mais, à ses chevilles, les lianes grinçaient un peu… d’autant plus que, sa besace, qu’il portait toujours, avec la gravité, lui faisait poids supplémentaire, et par ailleurs glissait un peu, pas très bien retenu pas son corps, comme ça à l’inverse… Brr sans compter le sang qui montait à la tête.

Il éclaira un peu Ravix de la lampe pour voir un peu comment elle était attachée pour évaluer un peu la situation et si ce à quoi il pensait ça pourrait l’faire.
« Une corniche. On pourrait s’balancer pour l’atteindre. »

Elana Ravix


Elle le sentait remuer de plus en plus avant qu’une masse sombre lui tombe devant le nez… elle sentait la chaleur d’un corps et elle secoua un peu la tête quand le tissu du haut de Liam lui tomba sur le coin du nez… Il était prêt et avec sa petite lumière vacillante elle pu distinguer qu’elle avait son ventre devant son visage. Fraîchement, il avait quand même un problème dans cette mission : le taux de position improbable qu’ils prenaient tous les deux ! Et Liam qui prend des risques en se baladait comme un singe ! en singe à moitié à poil ! Mine de rien, il était bien fait l’homme, elle le pensait plus « brioché », comme tout civil et moins entraîné, mais il n’avait rien à envier à certain militaire qui allaient être jaloux. Comme quoi le cliché du pompier qui prend l’apéro à la caserne en en savant plus monté à la corde… est un cliché pour Liam.

« Vous avez le don pour atterrir toujours près de moi ! » Il avait de la mauvaise foi là-dedans, puisqu’elle lui était tombée dessus la première.

Liam


Elle l’accusa d’avoir le don de toujours atterrir près d’elle. Comment ça ? Lui ?! Lui atterrir toujours près d’elle ?! Elle oui ! C’était elle oui !

Moi ? Vous rigolez ?! C’est vous qui avez toujours le don pour atterrir sur moi ou près de moi ! » Commença-t-il à râler. J’vous en veux pas hein. C’pas grave. Je vous pardonne. » Dit-il en se courbant pour la regarder et en lui lançant un clin d’oeil. Si, c’était le moment ? Oh, sans doute pas, mais bon, Liam tenait d’un Pippin et pas d’un Gandalf le gris. Alors, le timing, avec Liam, il valait mieux oublier…

Elana Ravix


Oui elle avait jouée de mauvaise foi,mais elle ne comptait pas le laisser dire que c'était elle qui avait un problème avec le gravité ! « Quel bon prince ! Il n'empêche que là, c’est vous le cochon pendu près de moi et pas l’inverse ! » elle ne s'expliquait pas pourquoi dans pareille situation, elle venait lui chercher des noises.

« Ouais bah j’aurai pas fait le cochon pendu si vous n’aviez pas insisté à me frotter les kiwis ! » Lui répondit-il dans sa grande et plus éclatante spontanéité.

Elana lui lança un regard (qu’il ne pouvait surement pas voir) déconfite, cela ne dura que quelque secondes… euh elle ne savait pas comment réagir et comme toujours quand c’est le cas c’est par l’agression ou l’ignorance qu’elle procède. Elle ne répondit pas, aucune réponse ne lui convenait et elle décida d'occulter cette réponse complètement dingue de Liam.

Et finalement, elle se mit à rire soudainement… Cette situation était grotesque… ainsi elle ricanait toujours avec une certaine discrétion, la vache était un cochon ! Un cochon pendu ! Cela était vraiment n’importe quoi comme situation, limite si elle ne devait pas se demander s’il ne rêvait pas. D’un mouvement un peu brusque elle libéra sa main, après avoir forcée pendant plusieurs minutes entre la végétation, elle pouvait enfin atteindre son couteau…quoique cela lui était difficile.

« Je peux vous balancer… mais mois je suis encore trop entravé. Vous avez un couteau dans votre ceinture multifonction ? » Il fallait agir vite avant que le sang ne monte trop à la tête de la vachette pendue.

Liam


Liam ne vit pas trop rire Ravix sur son cochon pendu, se préoccupant, dans un réflexe de pompier, à jauger la situation de là-dessous, malgré tout et malgré son côté “ouais je déconne alors qu’on est dans la merde”, et, de là, après avoir signalé la corniche à Ravix, il observa qu’elle réussit à se libérer de sa main, et, surtout, qu’elle l'interpella, à propos de son couteau, après lui avoir déclaré qu’elle pouvait le balancer mais il fallait la libérer aussi.

« Vous n'arrivez pas à l’atteindre ? »
« Non ma main est trop bloquée » sa liberté était relatif, elle avait encore le bras entravé faute de la main...

Il chercha alors, en se contractant les muscles, des abdos et ceux du dos, en se bougeant un peu vers l’avant, de s’approcher un peu vers elle, et, de là, il sentit comme la liane à ses jambes... s’assouplir…! Oups ! Il grimaça sur le vif. Il ne dit rien à ce sujet, mais, alors, il changea soudain de stratégie, il alla le chercher lui même, de sa main, en tâtonnant son ceinturon, et le tendit un peu à l’aveugle alors, mais vers Ravix, en gardant le bras le long du corps, un peu fléchi vers elle, se courbant un chouilla dans son cochon pendu mais pas trop non plus, pour ne pas risquer de perdre le couteau...
« Tenez. Prenez-le. » Dit-il un peu dans l’effort.

Elana Ravix


Sans attendre Ravix le prit et commença à couper quelques lianes avec les faibles mouvements que lui permettait sa main. Cela finit par dégager son bras et elle essayait de faire attention de ne pas couper des lianes qui allaient la projeter dans le vide. Finalement, elle était sur une sorte de panier quand ses membres étaient libres, elle joua un peu des moues, pour défaire des nœuds et elle put se redresser un peu dans une position précaire, pour que ses bras soient mobiles laissant ses jambes dans ce harnais végétal. En position assise, elle rangea le couteau de Liam derrière son pantalon et elle lui posa les mains sur le haut du corps, pour le pousser et tester la résistance des lianes. Liam se laissa faire.

Soudainement il glissa de quelque centimètre et surprise elle agrippa sa peau, dans un réflexe pour le retenir. Son cœur rata un bond, elle avait cru qu’il allait tomber comme une sombre idiot ! Elle respira un peu fort, pour calmer son appréhension et décida d’agir vite avant que tout lâche (si cela devait lâcher).

« Putain ! C’est précaire votre truc ! Je vous balance ! » Dit-elle sans prévenir et elle le poussa avec force, laissant le corps de Liam se ballotté jusqu’à la corniche, mais ne pouvant l’atteindre…. la seconde fois était peut-être la bonne car elle poussa plus fort.

Liam


« Humf ! » Eut-il une réaction dans une bonne grimace qu’il ne se cacha pas de lâcher à la retenue de Ravix in extremis et à la précarité des lianes qui se faisait de plus en plus ressentir…

« Ouais... » Confirma-t-il sur la précarité des lianes et dans, toujours, de l’inconfort, à exprimer sur son visage et sur son corps, comme ça, en cochon pendu. Il semblait comme acquiescer à ce qu’elle le balance puisqu’il ne répondit pas plus davantage là-dessus et se laissa toujours faire, et même, bien que Ravix ne l’alerta pas sur l’amorce de sa poussée. Liam faisait mine de rien confiance à la militaire qui ne devait pas être militaire et caporale pour rien. Pis elle, elle avait eu l'intelligence, la réflexion, de se faire un harnais de lianes, et pas à faire le singe comme lui… L’infirmier se laissa ainsi balloter mais le premier balancement ne parvint pas à atteindre le succès escompté. Ravix poussa plus fort encore pour le second et Liam crut pouvoir accéder un peu plus à la corniche à l’aide de cette poussée qu’il tenta à l’image de la balançoire d’intensifier lui aussi jusqu’à la corniche vers laquelle alors, dans un élan accompagnateur, il se laissa rouler-bouler dessus et y atterrit. Pendant la cascade, il n'eut de toute manière pas vraiment le choix, la liane se rompant soudain, l'obligeant à finir dans une chute avec une réception approximative, se ramassant presque, en toute fin de manœuvre, dans des lianes qui cédèrent avec comme bruit de branche qui casse. A terre, il se ressaisit, évacua un peu poussière en frottant ses mains puis les frottant sur sa veste carmin par réflexe et se redressa.

« A vot’e tour ! » Gueula-t-il un peu vu la distance avec elle et prêt à aider sa réception au niveau de la corniche si nécessaire. Il veillerait à y aider si besoin.


Elana Ravix


Elana entendit le bouquant que fit Liam en tomba sur la corniche, pas de haaaaaaaaaaaaa signifiant qu’il tombait, ni même de plouf dans l’eau. Elle en conclut qu’il devait être bien tombé et de toute manière il avait encore la lampe dans la main, éclairant sa position. Elle n’avait pas le vertige ni même peur des actions un peu précaires, étant parachutistes elle s’était déjà retrouvée coincé empêtré dans les fils de son para. Elle ferait avec et elle se forçait à penser que se n’était qu’un entraînement sans gravité, cela l’aide à ne pas appréhender de manière naturel la suite. Même si elle était loin d’être une peureuse, elle était du genre à faire attention. Ainsi, elle prit attention à son mouvement, se demandant si les végétaux déjà mit à rude épreuve pouvaient supporter encore un mouvement de balancier. Elle redoutait de chuter en pleins élan.

La jeune femme, essaya de se dégager un peu des lianes pour sauter et de faire une sorte de balançoire, elle n’avait pas le choix, sinon son harnais allait la bloquer pour se rendre sur la corniche. Elle prit son élan, et elle se retrouva dans son enfance quand elle jouait à la balancelle dans le jardin familiale… Elle s’amusait d’ailleurs à sauter en vol pour plus de sensation et finissait généralement la tête dans les herbes avec les furets sur les épaules qui couraient vers elle pour jouer.

Une … deux … trois, les lianes semblaient tenir à ce petit jeu… A force de forcer avec ses jambes, elle finit par s’approcher de la corniche qui semblait bien vaste avec Liam… À force elle se décida à sauter amortissant sa chute sur la pierre poussiéreuse en roulant. Le choc fut un peu rude surtout avec son arme qu’elle avait rangé dans le dos. La jeune femme se releva immédiatement, activa la lampe sur son canon, pour balayer l’endroit. Puis regarda Liam.

« Tout va bien ? » en même temps elle essaya d’activer sa radio, maintenant qu’elle pouvait bouger, afin d’informer Banks… mais rien, la radio ne passait pas.



Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Sam 3 Nov - 17:57

avatar
Liam


Ravix venait de faire sa cascade à son tour et de parvenir à rejoindre la corniche sur laquelle elle roula avant de se relever et d’actionner la loupiotte de son arme en guise d’éclairage.

La militaire demanda à l'infirmier si tout allait bien. Liam avait assisté à la chute de Ravix qui s’était apparemment pas trop mal passée mais il n’en était pas certain à 100% et alors l’infirmier était soucieux pour elle et avait envie à vrai dire de lui demander l’exacte même chose. « Oui et vous ? Ca va ? » Demanda-t-il infirmier et soucieux. « Oui » dit-elle sans détour alors que Liam la vit activer sa radio sans succès. « Pas de réseau ? » « Non... » Une nouvelle phrase courte alors qu’elle observait l’endroit.

L’infirmier usa de sa lampe pour éclairer la paroi du gouffre et leva peu à peu autant la lampe et sa lumière que son regard qui montait vers le haut et les airs et jusqu’à la brèche donnant sur la surface. Allaient-ils devoir escalader tout ça ? Liam revint du regard à Ravix.

Elana Ravix


La corniche était qu’un passage, elle semblait s’effiler sur le côté dans un petit chemin contre la partie, menant à un creux. Un passage ? Peut-être bien. De toute manière escalader la paroi humide et glissante était une très mauvaise idée. Surtout sans matériel et même avec, c’est un coup à se rompre un os. Ils n’avaient donc pas le choix…
« Il semble avoir un chemin sur la droite… on va voir où il mène » elle passa devant, arme en mains, avant de la ranger comme elle put dans son sac, puisque le P90 allait fortement la gêner.

Liam


Ravix annonça un chemin. Il eut en effet un passage qui s’ouvrit à leurs lumières. Liam glissant la sienne vers le passage et donc a priori rencontrant la lumière de Ravix à l’éclairer.
La militaire passa devant. « J’m’occupe d’éclairer. » Proposa l’infirmier alors en la suivant elle et son package alourdi par son arme à feu qu’elle engouffra dedans.

Le passage était aussi sombre que pas des plus confortable au monde. Il était encore à hauteur suffisante pour y progresser mais son toit paraissait proche du dessus de leurs têtes. On aurait dit comme une exploration de grotte. Celle-ci parut assez humide. Liam avait tendance à basculer sa lumière par ci par là comme pour avoir une vision d’ensemble mais homme vif il le faisait donc avec une certaine vivacité qui n’était peut-être pas au goût de tout le monde… Il fit en sorte tout de même le plus possible d’éclairer pour Ravix. Celle-ci lui laissait de temps à autre un regard pour qu’il ramène la lampe vers ses pieds. Elle trouvait que le sol était glissant et la roche un peu trop polie surtout dans ce tunnel bordant la corniche. Elle se demandait bien où ils allaient atterrir encore et si ce n’était pas une mauvaise idée de faire ça. Surtout qu’il commençait à faire frais. Liam revint alors à la directive de Ravix et cessa de trop d’égarer. Il lâcha un léger soupir comme d’ennui mais bon elle devait avoir ses raisons à lui faire éclairer le sol. A force de s'engouffrer, le gars, qui faisait quand même dans les 1m88, ne pouvait que baisser la tête et voûter les épaules à progresser. C’était de là qu’il se rendit compte que Ravix était assez petite. On disait quoi déjà ? Tout ce qui est petit est mignon et tout ce qui est grand est… Ah laissez tomber !

En tout cas, cette lumière, elle gêna des individus, des petits individus même, qui dormaient là tranquille, en cochon pendu tiens d’ailleurs… la tête en bas… Réveillés par les intrus, soudain, un nuage de ces individus, des chauves-souris, quitta la roche et leurs accroches pour s’envoler avec agitation vers la sortie, et donc au passage, passant sur Ravix et Liam…

Elana Ravix


Un bruit d’ailes… et une floppé de chauves souris leur fonçait dessus, surprise Ravix poussa un petit cri de surprise, se baissant avec les mains sur la tête avant d’intimer l’ordre :
« À terre ! » Il n’y a rien de plus détestable que se prendre un band de chauvesouris dans la tête et pour éviter ce genre de sensation inconfortable dans les cheveux ou même sur les vêtements, la jeune femme se coucha en attrapa la tête de Liam pour qu’il obéisse, pour le peu qu’il décide de regarder le plafond ! Et s’était simplement son rôle de protéger l’unique civil de cette mission catastrophe !

Liam


Liam alerté se baissa lui aussi mais au dernier moment et dans l'urgence comme souvent avec Liam…. Il vit donc le nuage de chauves-souris lui arriver presque à la gueule s’il n’avait pas enfin consenti à se baisser à terre… enfin… consenti et expressément invité à le faire ! Ravix attrapa la tête de Liam à le faire obéir ! « Mais ! » Eut-il le temps de dire. A terre, terré le temps que les chauves-souris passent, il ne poursuivit pas à parler.
Surtout quand il reçut une petite claque sur le coin de la tête par Ravix qui lui disait de sa la fermer par la même occasion. De son 1m68 elle le dressait le grand blond d’1m88.

« Hé ! » Dit-il à la claque. Non mais ?!
« Ca va pas la tête ?! » Râla-t-il sur la claque.
Elle devait avouer que cela l’amusait grandement… un peu trop même et elle s’en inquiétait un tantinet mine de rien.
« La mienne ça va ! » affirma t’elle de son ton sans appel. Mais bon, elle ne voulait pas lui montrer qu’elle avait faillie pouffée à sa plainte de gamin.
« Pff… » Soupira-t-il en grommelant presque.
« Oui j’vois ça... »
« Ouep. » dit-elle en lui tapotant la sienne juste pour le faire râler. Bon d’accord, sur le coup elle faisait sa chiante, mais s‘était plus fort qu’elle, elle devait l’emmerder et il lui rendait bien.
« Mais ! Mais arrêtez ça ! » Râla-t-il mais un peu comme un gamin avec une moue bougonne à ce qu’elle lui tapote la tête. Bon elle ne faisait que de le tapoter ça va. Il avait envie de passer sa main dans ses cheveux et frotter de droite à gauche avec agitation pour tous les désordonner dans tous les sens juste en réaction mais il décida de se retenir à le faire. Il était à deux doigts de le faire. Il préféra faire son bougon. Elle lui faisait s’faire envoler toute sa virilité ! Pensait Liam. Pff… « Arrêtez ou j’vous décoiffe. Et croyez moi ça va être moche. » Prévint-il. Il était gentil hein ? Il prévenait.

Elana Ravix


Ce n’était définitivement pas le moment de plaisanter alors qu’un flot continue de chauve-souris était en train de leur passer juste au-dessus de leur tête… mais bon, voilà que même dans ce genre de situation il avait des boutades et elle en était à l’origine. Elle ne se promit de rien répondre et pourtant elle le fit une nouvelle fois. Elle était incorrigible ! Ce mec était un aimant à connerie ! Il avait mauvaise influence si le capitaine la voit faire ça, elle se fait pendre. Mais comme il n’est pas là ce vieux bouc ! Et puis cela venait naturellement… Naturellement avec un civil c’est quand même particulier ! Et en plus il le menaçait de la décoiffer… qu’il essai tiens !
« Oh c’est vrai ! Je vais vous retirer votre gel ! » elle avait un ton exagéré pour le mime mais surtout parce qu’elle imitait une autre personne. Ravix n’est pas très bonne en ton de voix, elle a toujours un ton monocorde, mais elle passe beaucoup de temps à essayer de se rendre plus humaine et donc à répéter des intonations. Là celle-ci elle y parvenait presque sans que ça soit mécanique. Liam lui adressa une grimace du style “ah ah très drôle”. Et elle lui tapota une nouvelle fois, oui cela était de la provocation, pour voir s’il avait les couilles de le faire ! C’est bien ça le problème avec Ravix c’est qu’elle fini toujours par vérifier si l’autre tient ses promesses s’il est capable de faire cette action. C’est le côté cap ou pas cap, a l’armée on le fait beaucoup entre frères d’armes, des challenge stupides pour décompresser et voir si on est chiches ! Et le flot de petits mammifères commençait à se dissiper. Elle releva la tête, il fallait les suivres ! Elles connaissent la sortie elles ! En espérant que ça soit aussi un chemin praticable pour des non volants…. Cependant …Filou, soudain, une main de Liam passa dans ses cheveux et s’agita à la décoiffer en y mettant son coeur ! Ca restait un geste gamin : le but était pas de lui faire mal mais de BIEN la décoiffer. Complètement prise au dépourvue, elle sursauta face au contact, même si elle aurait dû s’y attendre à force de le chercher … elle grogna se débattant de plus belle, avant de le pousser au sol … ces cheveux ne ressemblait à rien, lui donnant un air du “cousin machin”.

Liam se laissa se faire repousser et se retint que de justesse et tomba un peu au sol avec la surprise et la poigne de la militaire mais quand bien même Liam se marra et parut rester jovial malgré tout. Il se releva.
Une fois debout, « Vous verrez vot’e tête. », ajouta-t-il une petite couche dans le sourire sur un air un peu filou et amusé mais pas tant moqueur alors.

Ravix grogna une nouvelle fois, mais elle le prenait très bien, c’est juste son air de pitbull mal léché qui pouvait donner l’effet qu’elle pestait, elle se releva aussi, secouant la tête pour tenter de retirer ses cheveux et refaire sa queue de cheval par la même occasion. Mais au fond d’elle, elle se marrait. Liam se marra encore un peu mais la laissa tranquille.

« On les suis ! » elle avait repris ses idées et bouscula un peu
Liam pour le principe.

Liam


Liam grommela à voix basse « On les suis… on les suis... » Râla-t-il. Ah, si Liam imitait les hommes, et plutôt bien du moment qu’il les observait assez, Liam n’avait jamais su imiter les femmes. Il aurait bien aimé imiter Ravix sur le moment mais il n’avait jamais encore imité de femmes de leurs voix alors il râla plutôt à voix basse à dire ça. Il suivit la marche mais en râlant ainsi presque boudeur. Liam avait un côté grand gamin.

Elle se tourna le regardant de haut en bas, il se foutait de sa gueule là ? Elle plissa les lèvres lui donnant une petite moue à la fois mignonne mais surtout qui annonçait un tacle d’enfer.
« Un problème infirmier Sandon ? » Elle était glaciale à cet instant.

Oh, sa moue était trop trop mignonne. Enfin, Liam, pour s’être déjà pris des gifles par des femmes, reconnaissait aussi ce qu’il appelait, “l’oeil du tigre” parce qu’il aimait bien la chanson sur laquelle il dansait volontiers et aussi parce que comme ça, bref, à savoir, ce regard qui disait, attention à ce que tu vas dire car j’suis à deux doigts de t’en mettre une. Comme quoi, Liam connaissait la psychologie féminine. Enfin... un peu... Parce que… Parce que Liam pouvait pas s’empêcher de faire le con malgré tout. Liam lui pointa sa lumière de de lampe en plein visage et dit, « Un problème infirmier Sandon ? » Mais il le faisait sur la blague. Il prit un ton de flic d’ailleurs. Il souriait et sourit ensuite après ce ton de flicard. Il ne se moquait pas vraiment. Il s’amusait surtout. Mais bon… Il préféra quand même l'aveugler d’abord histoire de pouvoir reculer en cas de torgnole peut-être…? Non, c’était aussi pour faire l’effet flic “je vais vous interroger infirmier Sandon”. Bref il faisait le con.

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Sam 3 Nov - 18:22

avatar
Bande de sale gosse ! Chrono : 11 juillet 2018 // 10heures
Feat
Liam


Elana Ravix


Elle plissa les yeux, mettant une main devant ses yeux, avant de repousser la lampe de Liam, un fin rictus sur les lèvres. Mais qu’il est con ce mec sérieux ! Un vrai gamin !
« Oui un gros et grogne comme un bébé ! » dit-elle en se tournant pour échapper au flux lumineux et se mettre en route.

Liam amusé rigola un peu. Il garda sourire après son rire et reprit marche à la suivre mais le joyeux luron ne pouvait s’empêcher de poursuivre un peu comme pour animer cette marche.
« Ceci est problématique Caporale Ravix. » Dit-il en imitant le supérieur de Ravix, le capitaine Calahan, qu’il avait eu le temps d’écouter et donc qu’il pouvait commencer à imiter. Liam se débrouillait vraiment pas mal du tout là-dessus. On aurait bien cru entendre le capitaine Calahan s’exprimer là. Liam poursuivit, « Comment comptez-vous remédier à cet épineux problème Caporale ? » L’interrogea-t-il toujours avec la voix du capitaine Calahan et en pointant sa lumière sur elle sur cette question.

Elle n’en revenait pas il était en train d'imiter ce vieux bouc ? Et il le faisait plutôt bien en plus ! Et voilà qu’il a un talent de comédien, bientôt il va lui faire un vidéos avec le calendrier ! Elle lui jeta un coup d’oeil avant de rentrer dans le jeu, tout en continuant de marcher dans la galerie sur les pas des chauves souris…
« J’ai un bâillon dans mon sac, il fera bien l’affaire ou sinon je rentre seule. » dit-elle sérieusement pour tester sa réaction.

Toujours sur le ton du supérieur de Ravix, le capitaine Calahan, il lui répondit du tac au tac,
« C’est tendancieux tout cela Caporale ! » Dit-il d’une voix forte, toujours par voix empruntée. Ca résonnait bien ici dans cette grotte. Il fallait en profiter. Pis, ça lui permettait à Liam, de s’y faire de plus en plus, au ton de Calahan, pour s'entraîner à l’améliorer et à le garder parmi les hommes qu’il saurait imiter. « Vous auriez pu prévenir votre corps armée que vous étiez adepte du BDSM Caporale ! » Liam était trop dans le jeu même avec son ton sérieux à Ravix pour ne pas continuer à jouer encore le jeu jusqu’au bout. Une part de lui devait pas y croire qu’elle le laisserait derrière et qu’elle rentrerait seule. Il ne savait pas trop pourquoi. Peut-être parce que, à force, il avait déjà perçu un côté protecteur envers les civils chez elle et même over protecteur. Après tout, elle était toujours sur son dos en tout cas ! Au pire, eh bien, eh bien il verrait le moment venu ! Liam, joueur, préféra plutôt en blaguer, toujours sur la voix de Calahan, qu’il s'amusait de garder, « Et laisser un civil sur le terrain non mais franchement Caporale. »

Tendancieux ? Bon il ne fallait pas grand-chose pour Liam pour qu’il pense à des trucs de cul apparemment ! Comme tous les mecs diraient certaines nanas. Elle haussait les épaules, elle ne pensait à rien de coquin, elle n’y pense pas beaucoup généralement cela fait son charme avec son aspect apathique. Elle imaginait par contre, sans mal la tête du vieux bouc avec la voix de Liam et cela avait quelque chose de tellement ubuesque qu’elle ricana doucement. Comme une transition naturelle ou les rides d’amusement sur son visage si dur, la lumière commençait à guider leur pas… ainsi qu’une température un peu plus chaude et étouffante de la forêt tropicale.

« Vous avez les idées bien mal placées mon capitaine ! Cela vous donne de nouvelles idées de punitions ? » Dit-elle en entrant dans le jeu de Liam. Il avait quelque chose de simple avec cet homme, tout semblait n’être qu’un grand jeu de farce et de blague. Il devait avoir pleins d’ami avec son air avenant et son hora bienveillante de grand gamin foufou. S’il ne devait pas être l’un des meilleurs, elle se demanderait ce qu’il foutait là, Atlantis n’est pas une garderie. Il était bien à l’antipode de son propre caractère et pourtant, elle ressentait certes de l’agacement par moment, mais aussi des sentiments sympathiques envers lui. Preuve que bon, elle peut très bien s’entendre avec des civils et des civils chiants et bébés comme Liam. Et aussi, parce que depuis longtemps quelqu’un ne lui filait pas plus de 3 minutes un sentiments. Bon il avait Calahan mais lui c’est un taré.

Liam


« Mmmhh Laissez-moi réfléchir. »

Dit-il toujours avec la voix de Calahan, comme si cela permettait à Liam, prenant un rôle et là en l’occurrence celui d’un militaire gradé, de se permettre des choses, plus de choses que de n’être « que » lui. Bon, Liam se censurait peu, voire pas du tout, mais, il fallait bien le dire, on se permettait toujours pas mal de choses lorsqu’on prenait un rôle, qu’on jouait et alors, en s’éloignant de soi. A vrai dire, prendre un rôle, quelque part, c’était comme un peu se faufiler dans une autre peau, en prendre une autre, et se donner plus de cartes et de prises de risques. Il y avait un délire comme ça chez Sandon, car, comme tout bon trickster, au final, ne portait-il pas que des masques ? Heureusement, Liam était du genre bienveillant, et, sa propre personnalité, tout de même existante et accessible, en rien mythomane le Sandon et il détestait d’ailleurs les mythomanes, mais peut-être qu’il y planquait des choses, derrière tout ça, et, sans doute, une fragilité, ayant opté pour la parole, le bluff, le jeu, pour tout ça, plutôt qu’autre chose. Pas qu’il ne savait pas coller des poings, quoique pas bien bien loin du militaire, mais, après tout, le gars avait été un gamin en surpoids avant d’avoir sa carrure actuelle qui avait préféré opter pour l’humour pour tout un tas de concours de circonstances.

« Ca m’en donne Caporale ! » Poursuivit-il sur la voix de Calahan avec
laquelle il se sentait de plus en plus à l’aise apprivoisant la voix, « Tous mes soldats en soubrettes ! Et que ça saute ! Au garde à vous à quatre pattes ! Ce sera le nouveau garde à vous dans mes rangs. Prenez-en note Caporale, et dès que j’en vois un faire une connerie, qu’il prenne garde à son cul, car il le sentira passer son P90 ! »

Et, bizarrement alors, parce que le rôle l’exigeait, Liam citait la référence de l’arme à feu. Peut-être que finalement, lui qui était du genre à bailler devant son pote militaire de l’armurerie, feintant ne pas l’écouter tant que ça, il écoutait quand même le Sandon. Tout compte fait. Peut-être qu’il feintait à force de se donner une image de « cool » ou par simple sincérité car Liam restait un spontané. Un, vif d’esprit, dont ses connaissances ingurgitées par ci par là ne venaient que dans le flux de l’action, l’homme ne sachant pas se poser, toujours dans la mouve, refusant de s’arrêter. D’ailleurs, lorsqu’il avait fait de l’autostop en Australie pour ses activités de sports extrêmes, il ne pouvait s’empêcher de marcher en même temps, le long de la route. Il n’était donc pas déconnant non plus que des choses lui venaient et d’autres moins sur l’instant présent, le gars, trop agité pour qu’il en soit autrement. Liam avait certainement de toute manière un gros problème d’attention. Il fallait toujours qu’il soit captivé ou capté par quelque chose ou qu’il y ait du bruit ou de l’action. Cela venait du fait de sa personnalité, qui s’était peut-être intensifiée par son traumatisme de la perte d’un ancien co-équipier dans son ancienne équipe anti-incendie. Peut-être que le feu avait exigé ça aussi de lui, que d’être toujours aux aguets même s’il avait toujours été comme ça. Il était aussi quelqu’un qui aimait beaucoup s’amuser et plus encore amuser la galerie à intensité égale à son dévouement pour les soins et les mots encourageants comme
s’il n’avait envie de voir que des sourires dans la vie. Oui, puisqu’il avait, cette grande naïveté. Sandon avait, un grand attachement pour la vie avec un grand V, qui pour lui devait se vivre à fond, et à l’ombre une sorte de compassion pour la Mort, qu’il personnifiait comme une entité, un être, bien triste, solitaire, avec laquelle personne ne voulait et n’osait jouer. Ce qui faisait que, Sandon aimait jouer avec tout le monde, et même avec les moins joueurs et même d’autant plus avec les moins joueurs ! De tout ça, il y puisait une force, à en avoir de très bons résultats en matière de soins et d’intervention, à ne pas douter de son affectation sur Atlantis et son infirmerie. En contrepartie, dès qu’il pionçait, il pionçait comme une pierre... !

Elana Ravix


Tous les soldats en soubrettes ? En bien, ça aurait le mérite d’être original et de décrédibiliser l’armée de manière totale ! Elle leva les yeux au ciel avec un très fin sourire, y trouvant de l’humour, même si bon, elle ne cautionnerai pas longtemps ce genre de chose. Surtout avec l’utilisation d’un P90 comme dans jouet sexuel douteux. En tout cas, une fois lancé Liam ne s’arrête pas et il n’était pas dans la demi-mesure. Elle devait avouer, qu’elle trouvait ça amusant. Jamais, elle ne pourrait oser dire ce genre de chose, du moins, elle ne s’estimait pas suffisamment imaginative pour ça.

« Quel programme mon capitaine ! » dit-elle avant de sentir son oreillette vibrer dans son oreille. Quand on parlait du loup, il finit par montrer le bout de son museau. Banks venait lui demander où elle en était car le vieux con s'excitait et voulait connaître son itinéraire. A contre cœur, elle avoua en toute sincérité qu’ils étaient tombés dans un trou et qu’il en sortait. Puisque oui, elle ne s’était pas rendue compte immédiatement, mais, ils venaient de franchir la lumière, quittant les ombres de cette grotte humide. Devant eux, se tenait le temple. Il avait un certain charme, même si la végétation avait largement repris ses droits lui donnant une beauté bien plus singulière que celle initiale. Elana, aimait bien, les ruines, du moins, celles qui étaient recouverte d’un manteau vert, signe qu’on ne peut pas lutter contre la nature. Elle y trouvait une certaine symbolique, comme quoi, quoiqu’on fasse on ne peut lutter contre soi-même ou même contre la planète. Cela lui permettait de se rassurer sur l’avenir de sa race et surtout sur l’avenir de la vie avant tout. Cela pouvait être étrange venant d’une militaire aussi peu philosophique qu’elle, mais elle était avant tout une jeune femme issue d’un monde simple, même si l’armée avait martelée à grand coup de marteau son existence au travers de sa mère et maintenant d’elle. Son père aimait la campagne et les choses simples, surtout les animaux un peu particuliers. Son père n’avait aucune prétention à être un grand homme, juste un bon père et un homme avec des principes qu’il respectait. Il semblait fragile et très soumis quand le voyais au bras de son imposante campagne, mais Elana avait toujours vu son paternel comme étant un homme fort qui cachait bien son jeu avec son enveloppe charnelle si fragile. Peut-être qu’elle le voyait avec les yeux d’une fille aimante, surement. Mais, son père avait tellement plus de chose qu’elle-même comme la sensibilité et un grain de folie qu’elle n’avait pas hérité.

Banks lui fit quitter ses songes et elle précisa quelques éléments sur leur position, ça serait à lui de transmettre au vieux con si oui ou non, elle avait chuté dans une caverne. Quoi qu’il fasse, elle s’en fichait bien, elle était transparente sur ses réussites et surtout ses erreurs, elle savait tout assumer et avec un incroyable aplomb, comme si rien ne pouvait ébranler le roc qu’elle était devenue. Dans un sens, cela était vrai, elle était façonnée dans de la pierre et il en fallait des ans pour éroder du marbre !
« Il nous reste à trouver les enfants maintenant… je ne les entends plus hurler, j’espère qu’ils ne sont pas tués. » Oui là, s’était un peu brut de fond. Mais logique, plus de cri = plus d’enfant.


Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Dim 11 Nov - 18:57

avatar
Liam


Ravix acquiesça au programme. Fier de lui, Liam sourit dans une once de fierté. Celle d’un grand gamin. On aurait dit comme un mec qui venait de faire un truc badass et qui en était fier. Du genre à dire « Ouais ! Quel programme hein ! » Sauf que, Ravix ne le voyait pas, et d’ailleurs, son oreillette devait la taquiner, car elle semblait s’en soucier. A vrai dire, Liam ne sourirait pas comme ça comme un con s’il n’était pas derrière elle. Il faisait le gosse mais bon devant il avait ce délire du « J’veux faire viril ». C’était une question de… de rester viril… !

Tous deux retrouvèrent la lumière et sa chaleur jusqu’à arriver au Temple. Liam leva les yeux sur cet édifice en ruines ne formant plus qu’un avec la nature qui avait comme repris ses droits sur le vestige. Liam laissa se dessiner un sourire sur son visage. Le gars s’émerveillait aisément et en général en bon gamin mais il le faisait bien souvent en silence le temps d’apprécier les choses et la vue. Liam avait pratiqué l’urbex sur Terre. Ce qu’il aimait, de cette pratique, au-delà de se mettre le challenge de visiter des lieux abandonnés, des ruines, des lieux délaissés, c’était de découvrir des parts d'histoires, et aussi, il se laissait à s’imaginer le bâtiment reconstruit, la vie qu’il avait pu recevoir, toute l’histoire du lieu, jusqu’à sa ruine ici, et, sa vie encore à venir, car rien ne tombait vraiment en ruines, dans les bras de la nature...

Aux paroles de Ravix, Liam fronça les sourcils et s’activa, comme, saisi, attrapé, par son âme de pompier, qui se réveilla, « Non. Ils ne le sont pas. » Répondit-il en réflexe. Les mots restaient doux. C’était juste, un réflexe, une non-acceptation, spontanée, de la mort. Liam enchaîna à redonner espoir, « Ils sont surement dans l’coin. Cherchons-les. Enfin, j’veux dire, ils ne doivent pas être bien loin. » Se corrigea-t-il en se montrant plus encourageant dans le ton en fin de paroles et en adressant un sourire doux à Ravix se sachant ne pas faire équipe avec un ou une pompier. Habitude de pompier qui s’croyait avec des pompiers… Ça ne faisait pas longtemps que Liam était sur Atlantis et son parler de pompier revenait bien vite… Liam avait parfois ce parler un peu bref en pompier.

Dit-il alors en passant à son niveau et la dépassant. Car Liam prit soudain les devants sans trop prévenir, comme ça, de son initiative, que Sandon se prenait de temps à autre, surtout lorsqu’il s’agissait de rechercher des survivants, parce que, non, non ça ne pouvait pas être envisageable pour lui, les enfants devaient être vivants, c’était sûr, et, en tout cas, il faudrait chercher jusqu’au bout, jusqu’à des indices, et, s’il le fallait, des preuves qu’ils n’étaient pas en vie, car les corps, ça ne disparaissait pas comme ça, ils ne se volatilisaient pas sans une preuve.... Enfin... à priori... C’était son passif de pompier qui le faisait agir et penser ainsi…

Liam s’aventura alors de quelque pas et s’enhardit à approcher du Temple et ses ruines et à s’y engouffrer, « Peut-être ont-ils exploré l’endroit et se sont retrouvés dans des décombres. » Suggéra Liam à Ravix et justifiant du même temps son amorce à explorer. Ça arrivait ce genre de choses. Enfin sur Terre. Ça arrivait que des gamins voulaient explorer des ruines, pour se faire peur ou se challenger, pis, se retrouvaient dans le pétrin, et se retrouvaient à appeler les secours. Liam s’avança alors à parcourir les ruines…

Elana Ravix


Tout en évoquant la possibilité que les moments sont morts bêtement, elle réajustait son arme pour l’enclencher. Il avait des bêtes dans cette forêt et il serait naïf de penser qu’elles soient aussi inoffensives que le petit serpent qu’elle avait eu sur son sac. Elle tourna un regard sans vie vers Liam qui affirmait qu’ils n’étaient pas morts. Oui, au fond elle l’espérait aussi, mais c’est son caractère de toujours prendre la pire solution pour éviter que ça soit une mauvaise surprise. Quand on s’attend au pire, on n’ait pas déçu du résultat mais toujours content.
« Oui surement, après tout ce sont des gosses… » et quand ils ne hurlent pas pour jouer ou pleurer c’est que soit il en avait plus ou qu’ils se planques. Mais ? Mais il fait quoi ? Il lui passe devant, pour partir à l’aventure… tout en émettant son hypothèse sur les décombres assez nombreuses même si recouverte d’un linceul végétal elle s’élança en quelque foulées souple avant de le rattraper par l’épaule et le tirer en arrière, en le foudroyant du regard. Elle avait dû sauter un peu pour choper son épaule, le mec était immense et bien plus grand qu’elle. Liam se retourna et baissa regard sur elle de sa grande taille sur un air un peu interloqué. Il avait un air du style : “Mais quoi ? Mais quoi encore ?! Qu’est-ce que j’ai encore fait ? Que me reprochez-vous encore ?!”

« On reste derrière Sandon, vous n’êtes pas armé et on ne sait pas quelle surprise nous attend. Donc soyez prudent. » Ils sont bien pénible ces civils à vouloir prendre des initiatives en terrain hostile. « Ok ok. » Soupira-t-il et haussa-t-il les épaules mais accepta-t-il faisant confiance à la Caporale et à sa prudence.

Liam


Liam resta alors en arrière malgré son instinct de pompier à vouloir repasser à l’avant mais il se força à rester en arrière en fixant du regard l’uniforme et toute l’apparence militaire de Ravix. Allait-il vraiment s’y habituer ? Liam ne se rendait pas compte du danger car il avait toujours évolué sur des territoires de paix et non de guerre. Bon, il pouvait toujours y avoir, même en territoire de paix, des agresseurs, et il avait déjà connu ça en pompier ou en pratiquant urbex, ou en auto-stoppeur ou encore en campeur en pleine nature, mais, ça restait des dangers sans doute moindres, surtout que, Liam n’avait jamais fait de rencontres très problématiques, mais, là, ils étaient dans la galaxie pégase, alors, c’était différent, et, peu à peu, l’idée commençait à faire son petit bonhomme de chemin dans la tête Liam et à prendre comme un peu plus de concret à côtoyer là la Caporale. Bon, “commençait” hein ! Derrière le refus des militaires, et de l’autorité militaire, ce rebelle voire faux rebelle qu’était Liam, en vrai cachait, un désir un peu hippie de paix, comme il l’avait déjà avoué à Natasha. Mais c’était plus cool pour lui d’faire son rebelle que de respirer la naïveté à des kilomètres.

« Hé Hooooo ! Les gooosses ! » Liam finit-il par appeler d’une voix forte tout en cherchant. Oui, bon, il ne ferait pas un papa du jour au lendemain, lui-même un gosse ! « Merde. La prochaine fois faudrait s’prendre un chien. » Dit-il à voix plus basse comme grommelant et râlant de manière gratuite. Il adorait faire ça, c’était, l’un de ses passe-temps ! Liam tenta de zyeuter partout ayant l’air lui-même d’un toutou à chercher comme ça comme un pompier en quête de survivants et alors en faisant gaffe tout de même où il mettait les pieds, et, surtout, en posant des regards, de temps à autre, sur la structure restante des ruines, cherchant à s’assurer qu’il n’y avait pas de risques d’effondrement… Ça, c’était l’truc de Liam… une déformation professionnelle… pour ne pas dire... un trauma même… pour avoir vécu un effondrement durant son vécu de pompier anti-incendie… « Faites gaffe où vous marcher hein. » Dit-il alors soudain en se tournant vers Ravix et tournant un regard sur elle sur un ton soucieux, protecteur et dirigiste, et alors assez peu attribuable à Liam de prime abord. Il venait de voir un pilier de travers reposant sur un mur… à l’image d’un arbre qui avait chuté et en avait rencontré un autre… même si bon... la chute datant... ça devrait aller… « Faut faire gaffe avec c’genre d’endroit. Ça peut s’effondrer. » Compléta-t-il et justifia-t-il sur un ton pompier. Il vira le regard ailleurs à chercher… un peu partout…

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Dim 11 Nov - 19:42

avatar
Bande de sale gosse ! Chrono : 11 juillet 2018 // 10heures
Feat
Liam


Elana Ravix


Voilà qui lui donne des ordres maintenant, elle le fixa de son regard délavé avant de le dépasser et de lui bourrer l’épaule. « Oui mon capitaine. »
répondit-elle de son air flegmatique mais qui laisse sous-entendre de l’humour,
même si ce n’est pas toujours facile avec son ton monocorde.

Liam se laissa saisir par la réponse de Ravix et il se prit son bourrage d’épaule. Mais quoi encore ? Il roula les yeux et finit par lâcher un petit sourire. Il le prit sur le ton de l’humour sachant que quelque temps plus tôt il s’était lui-même permis d’imiter le Capitaine de Ravix. Bon. Ok. Il avait peut-être bien fait trop son pompier relou. Liam ne pouvait pas s’empêcher, c’était plus fort que lui, que de se préoccuper de la sécurité et même dans le fun et d’autant plus dans le fun extrême. Il garda petit sourire un petit temps avant que ce dernier ne s’efface à reprendre la marche surtout que Liam s’enhardit à prendre le ton de Cahalan qui ne pouvait pas vraiment s’imiter dans un sourire. « C’est bien Caporale, je constate que vous écoutez votre Capitaine, Caporale. » Imita-t-il sur un ton militaire le Capitaine Cahalan et blagua-t-il bien sûr.

Elle devait reconnaître que cela l’amusait quand même. « Toujours mon capitaine, plus loyal que votre Caporale ça n’existe pas ! »
Liam sourit d’un large sourire si bien qu’il perdit le ton du Capitaine Cahalan peu compatible avec des élans de sourires et de jovialité. Liam aurait bien pu le reprendre ce ton mais…

Ils n’eurent pas longtemps à chercher que déjà des pierres volaient sur eux avec les rires de gamins en primes. Elana évita une pierre avant de tendre le bras vers Liam pour qu’il recule contre la paroi d’un mur écroulé. Elle haïssait quand les enfants décident de prendre le QI le plus bas et de le diviser par le nombre de sale gosse et faire ce genre de connerie. Elle se souvenait bien que dans certaine zone un peu « chaude » de la ville proche de son enfance, il avait toujours des enfants qui trainaient et qui trouvaient ça drôle de balancer des bouts de métal ou de pierre. Un souvenir l’avait marqué particulièrement, quand elle avait fait un stage en troisième à Chambéry chez les gendarmes alpins. Vers le lycée Louis Armand, en se baladant avec la garnison, elle avait été témoins d’une pauvre fille qui se faisait harceler par des projectiles de portable (surement volés) par une bande de grands enfants qui découvraient à peine leur poil au caleçon. Elle avait eu envie d’en faire de la charpie. Bon, dans les faits elle en avait chopé un et il avait eu une rixe et si elle n’avait pas été accompagné de son maître de stage qui l’avait houspillé elle se serait prit un coup de couteau. Mais outre l’engueulade, son maître de stage un capitaine justement, avait trouvé son sens de la justice un peu trop prononcée et qu’elle allait en souffrir. Et il n’avait pas tort sur l’avenir. Elle ne supporte tellement pas l’injustice qu’il lui était arrivée de ne pas dormir tellement elle était rageuse envers une action injuste.

Liam


Liam évita lui aussi de justesse des pierres pas aidé par sa grande taille qui faisait de lui une cible bien facile puis il vit et eut en barrage le bras tendu de Ravix l’incitant à reculer. Alors, il recula, à s'adosser contre la paroi du mur en ruines... le temps au moins d’observer avec un air filou… Il semblait que pour autant, Ravix, elle, ne se protégeait pas à s’y abriter, alors, Liam, de sa grandeur, tendit son bras et attrapa le bras de Ravix pour la mettre à couvert elle aussi, sans vraiment alors, lui demander la permission, soucieux qu’elle ne se reçoive pas de pierres, et, parce que c’était le genre de Liam, la jactance, il tenta d’ouvrir dialogue.

« Eh bah ! Ca c’est des projectiles ! » Cria-t-il à l’intention des gamins. Liam voulait un peu tâter le terrain avec eux. Il n’alla donc pas jusqu’à la provocation. Il opta pour le simple constat. Du même temps, Liam vit un passage sur le côté dans des méandres de ruines, de quoi, sans doute, pouvoir contourner ces gosses. Liam le désigna, en silence, à Ravix, d’un geste comme pour signaler son existence et son éventuelle utilité ou… ou non.

Elana Ravix


La jeune femme se laissa faire, constant qu’elle était déjà caillasser puisque visible. Elle rumina dans sa barbe tellement elle détestait ce genre de comportement. Sans rien dire de plus, elle observa Liam qui lui montrait un chemin qui permettrait de prendre à revers ces sales gamins qui n’avaient rien de mieux à faire de leur journée que d’embêter le monde. Déjà, ils entendaient des rires des mômes qui se foutait de la gueule de Liam et de sa phrase qui… avouons-le était une évidence, un simple constat qui rendu hilare certain enfin qui déjà envoyait de plus grosses pierres. Comme pour compenser et montré de quoi ils étaient capable.
« Même sur Pégase on a les mêmes idiots que sur terre ! » siffla entre les dents la caporale qui déjà s’engouffrerait dans le passage.

Liam


Bon bah à voir de plus gros cailloux voltiger et retomber par terre en réponse à sa tentative d’instaurer du dialogue, Liam se disait que c’était mort pour, eh bien, instaurer du dialogue. Ils avaient même l’air d’aimer la surenchère les gosses et avec réactivité. Ils prenaient les choses à la rigolade sans trop se soucier que jeter des pierres sur des gens, lapider des gens, ça pouvait faire très mal. Ravix confirma ce constat qu’ils avaient affaire à des idiots et qu’il y en avait sur Terre comme sur Pégase aussi. Liam supposait de tout ça que ça voulait sans doute dire que les paroles ne suffiront pas et qu’il fallait passer un peu plus aux actes.

L’infirmier suivit la caporale, « Ca commence jeune sur Pégase aussi. » La suivit-il et dit-il sur un ton plus… neutre… et beaucoup moins jovial.

Et, s’ajoute, si c'était bien eux, ces gosses là, qui avaient appelé des secours alors qu’il n’y avait personne à secourir et de blessé... Liam se gardait de ne pas encore montrer de colère et d’injurier avec les pires injures de la Terre, car, rien n’en était encore certain malgré qu’on pouvait déjà le présupposer... mais il pouvait prendre facilement la mouche là-dessus...

Elana Ravix


« Comme dans les cités… » Même si elle ignorait l’âge de cette bande de chenapans ! En tout cas ils redoublaient d’efforts pour leur lancer des projectiles. Mais les deux adultes disparues dans le chemin, sous les cris de rage et les rires enfantin des gamins, qui déjà essayaient de les appeler en gueulant des « eh ohhhh, les adultes !!!! » et autre menace digne d’un enfant immature « revenez on rigole ! ». Mais Elana n’était pas d’humeur à rire, on les avaient fait venir pour sauver des mômes pas pour être les cibles de sales chiards mal éduqués !


Si leurs parents ne leur avaient pas donné assez de fessées elle allait le faire pour eux. Mais, est-ce vraiment raisonnable d’un point de vu diplomatique ? Bof, elle les menacerait au pire. Comme ça ils fermeront leur gueule. Après, elle ne pensait pas que les Athosiens, soient aussi précieux avec leurs enfants que le sont les terriens, et surtout la nouvelle génération de parents qui laisse tout pisser et qui s‘offusque parce qu’un prof à coller trois heure leur petit ange pour la raison injuste : à frapper son collègue avec une règle.
Oh vraiment quelle injustice !!

« Ne leur répondez pas, on va les prendre par surprise et les ramener par la peau des fesses à leur parents ! » dit-elle en murmurant.



Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Dim 11 Nov - 19:59

avatar
Liam


A la réponse de Ravix sur les cités, Liam se demandait si elle avait connu des cités voire des quartiers chauds sur Terre. Liam était du genre à poser des questions de curiosité de ce genre au tac au tac mais là il ne posa pourtant pas de questions à Ravix malgré sa curiosité. Il ne sut pas trop pourquoi il ne lui posa pas de questions à ce sujet. Peut-être parce que la situation ne lui parut pas des masses appropriée pour ça – ou peut-être aussi parce que les gosses se mettaient à gueuler comme pas deux au retour des comédiens qui s’étaient échappés en coulisse par vraiment contents de recevoir des tomates sur scène et qu’il fallait se faire discret alors. Liam était du genre à vouloir répondre et à narguer et il avait eu grande envie de répondre aux gosses mais Ravix anticipa à lui dire de ne pas répondre. Quoi ? Mais ? Mais comment savait-elle qu’il allait répondre aux gosses ? Liam se disait-il.

« J’allais pas leur répondre. » Lui répondit-il en chuchotant sur de la grosse mauvaise foi et cela pouvait se sentir que c’était de la mauvaise foi car il afficha cette moue de gars qui faisait comme un peu la gueule.

« Ok, vous en prenez deux j’en prends un ? » Dit-il, toujours en chuchotant, un peu gamin, comme, très emballé par l’approche. Tenta-t-il aussi de proposer à son avantage puisqu’ils étaient trois grosses il semblerait. Liam put l’observer. Il demanda alors aussi quelque part et par là même occasion comment ils allaient procéder.

Elana Ravix


Elana roula des yeux au ciel, bien sûre qu’il allait leur répondre, il en crevait d’envie, elle le sentait comme une piqûre de moustique sur son genou.

« Et mon cul c’est du poulet ! » répondit-elle du tac o tac à la négation de Liam. Franchement, ils n’avaient pas encore fini une mission ensemble, qu’elle commençait à connaitre certaine réaction de l’homme. Comme quoi, le terrain il n’y a pas mieux pour connaître les autres. Il faudrait que les entreprises de rencontre fassent ça.

« Ah bah qui sait ! » Répondit-il à blaguer.
Elle se tourna vers lui en le regardant de bas en haut. « Me semble que vous savez » dit-elle avec un aplomb impressionnant. Elle voulait voir sa réaction. Le pire là dedans, était qu’elle ne jouait pas au jeu de séduction, elle était juste dans la répartie. Cela pourrait lui jouer des tours un jour.

Liam


A sa réponse, Liam eut un regard, qui, tourna sur le côté, comme ce roulement de regard que l’on faisait à se souvenir de quelque chose, d’une, scène, visuelle, et, vint un sourire, sur le côté, qui s’élargit bien, un beau petit sourire de passage, « Ah oui ! C’est vrai ! » Dit-il spontané et sincère dans son ressenti qu’il garda comme pour lui. Il n’y avait pas de perversité bien que le regard brillait un peu, juste, une plutôt belle image en tête ! Liam n’était pas du genre pervers. Il revint à elle du regard, « Je crains de devoir garder cette information pour moi cependant, Caporale Ravix, c’est un dossier classé confidentiel vous savez, pas même l'État-major ne doit apprendre quoi que ce soit sur cette affaire, ce serait dramatique pour l’avenir de notre pays. » Dit-il en prenant le ton d’un soldat comme dans les films avec sa voix et n’imitant personne en particulier. Il aurait pu tenter une imitation de Banks ou encore Hale sur son râle de mec alcoolisée mais ce n’était pas l’effet voulu par Liam qui voulait comme jouer une scène de guerre imaginaire. Il y avait aussi peut-être pour Liam, une volonté de garder sa propre voix.
Elle ne savait pas à quoi il avait pensé, mais pour sa part, elle faisait référence à son effeuillage en règle demandé par Calahan. Même si elle était en sous vêtement classique militaire, elle s’était retrouvée en petite tenue devant Banks et Sandon. La caporale ne s’attendait pas à la suite des propos de Liam et elle eut un hoquet de rire, tellement elle fut prise au dépourvu. Mais qu’il était con (dans le bon sens du terme) ce gars !

« Bien. Alors ne risquez pas la peine capitale pour du poulet. » affirma t’elle, avec un rictus sur les lèvres qu’il ne pouvait pas voir, comme il était dans son dos.« Reçu mon caporal ! » Joua-t-il le jeu jusqu’au bout avec le même ton soldat. Dans sa tête, ça valait p’t’être bien l’coup, parce que Liam trouvait Ravix jolie et attirante, mais bon, la pensée ne restait qu’une pensée perso qu’il garda pour lui.

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Dim 11 Nov - 20:03

avatar
Bande de sale gosse ! Chrono : 11 juillet 2018 // 10heures
Feat
Liam


Elana Ravix


Normalement, il avait trois gamins disparus… la proposition de Liam lui allait, cependant, elle ne savait pas les âges et espérait qu’ils ne soient pas ado. Pourquoi ? Car les ados se débatte bien mieux que de simples enfants qui serait terrorisées. Car oui, elle comptait bien leur faire le coup de la manœuvre militaire version force armé, pour leur montré qu’il n’était plus temps de rigoler.

« Ouep. » elle s'arrêta fouillant dans son sac pour tendre un serflex à Liam. « Prenez ça, on va leur faire peur avec une immobilisation de force. »

Liam


« Ah ouais carrément ? » Dit-il spontané en regardant le serflex un bref instant et toujours à voix basse comme ne se montrant pas à 100% convaincu sur le coup avec la moue qui allait bien avec. Il prit tout de même le serflex tendu par Ravix. S’il ne s’agissait que de jouer de la comédie et de faire peur… Pourquoi pas ! Ca pourrait être grave fun ! Il devrait peut-être prendre la voix de Cahalan non ? Ca serait plus efficace non ?

Elana Ravix


« Ouai carrément » dit-elle sans détour, avant de reprendre la route, ignorant la moue peu convaincue de son collègue. Il ne devait pas aimer les jeux de forces mais qu’importe, il fallait donner une bonne leçon à ses mômes, surtout qu’elle mettrait sa main à couper qu’aucun d’entre eux n’était blessé. Bref, des sales gamins qui méritait une punition.

Liam


« Bon… Ok ! » Acquiesça-t-il, en s’amusant un peu avec le serflex à tester le truc et comme sa solidité à le tordre et le détordre. Liam était un gars, très tactile, qui ne pouvait pas s’empêcher de tester ce qu’il avait sous la main. Ca devait être sympa d’se servir de ça au lit dans une situation olé-olé. Liam sourit à l’idée et en regardant le serflex. Il se sentit toutefois observé même s’il ne savait s’il l’était ou pas.
« Bon, qu’est-ce qu’on attends Caporale ? » Dit-il en prenant la voix de Cahalan et un air joué sur le sévère. Il fallait bien qu’il s’échauffe la voix avant prestation.

Elana Ravix


Elle avait tournée la tête vers lui, tout en s’accroupissant à l’abris du feuillage. Les trois gamins étaient de dos, apparemment ils cherchaient à voir les deux adultes. Ils parlaient fort et rigolait de leur blague. Il avait deux garçons, l’un devait avoir à peine douze ans et l’autre tout petit une huitaine d’année. Le troisième était une fille, une ado de quatorze ans. Elle semblait vigoureuse et assez forte, comme témoignait son corps plus épais que ses deux frères. Ravix pesta intérieurement, elle devait être la leader du groupe et généralement les filles sont bien pire que les mecs à cet âge-là, niveau saloperie. En voyant ça, elle avait donc tourné la tête vers Liam, qui tripotait son serflex avec un sourire un peu coquin sur les lèvres. Elle arqua un sourcil se demandant un court instant à quoi il pouvait encore penser celui-là.

« Ma commande chez Zalando. » dit-elle sérieusement et rien que pour le plaisir de lui rentrer dedans. Cela en, devenait inquiétant mine de rien. En plus elle n’avait jamais commandé sur ce site, elle n’était pas shopping du tout. Elle n’était pas très fifille non plus.

Liam


« Genre vous commandez chez Zalando ! » Blagua-t-il commençant à la connaître un peu et rigola-t-il un peu. Ca sortit tout seul sur de la spontanéité.
« Ils font de bonnes rangers chez Zalando ? » Questionna-t-il taquin. Il la cherchait un peu. Ce n’était pas sur le ton de la moquerie mais plutôt pour la chercher.

Elana Ravix


Elle ne savait pas faire la nana faussement vexée… dans un sens elle n’était pas expressive pour un sous. Faudrait qu’elle s'entraîne.
« Au top ! Avec rembourrage en plume de colibri ! » Ils perdaient du temps à blaguer, mais qu’importe, cela permettait aux gosses de les oublier. C’est comme les poissons rouges, ça n’a pas une grande mémoire !



Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Dim 11 Nov - 20:04

avatar
Liam


Liam se marra sur le colibri mais il tâcha de retenir son rire à fermer la bouche et à mettre son poing devant comme un gamin en classe qui ne voulait pas se faire prendre et éviter que l’enseignant se retourne sur lui. L’image absurde de rangers rembourrées en plumes de colibris le faisait trop marrer tant Liam était du genre à imaginer les choses et à visualiser facilement les choses. Il adorait les trucs absurdes de ce genre qu’il mettait en images et s’en était que plus drôle alors qu’il pouvait bien vite partir dans des fous rires avec ce genre de blagues. Mais, ce serait con d'alerter les gamins, qu’ils avaient en pleine ligne de mire ! Le problème, c’était que, par association d'idées, il avait une blague en tête à raconter, avec un colibri, alors…
« Hé, faut trop que j’vous raconte, j’en ai une trop bonne sur un colibri et un éléphant. » C’était vraiment trop tentant, alors, Liam ne pouvait pas se retenir. C’était, comme, eh bien, comme une envie soudaine d’uriner un peu. C’était un peu comme une envie de pisser soudaine. Il rejoignit Ravix dans les feuillages à se planquer, et, de sa grande taille, il s’agenouilla et se courba à fond, et, sur le ton du murmure, il raconta:
« Ca s’passe dans une jungle équatoriale, un colibri est amoureux d’un éléphant. Un jour, le colibri, il l’aperçoit de dos, en train d’se frotter contre un cocotier. L’oiseau, eh bah, il ne peut résister ! Hop ! Il sodomise l’éléphant ! Au même instant, une noix de coco tombe sur la tête de l’éléphant, et, l’éléphant, il râle “Aïe!”, alors, le colibri, il lui répond, “J’t’ai fait mal ?” » Bien sûr, Liam y mettait du ton, jouait, vivait même la blague, à la raconter à Ravix, malgré le ton à voix basse qu’il tâcha de garder tout le long.

Elana Ravix


Une blague là maintenant ? Elle tourna le regard vers lui un peu étonnée… oui, sur le coup elle avait l’impression de retourner en enfance quand elle se planquait dans les buissons avec son père pour chasser “le furet JIJI”. Jiji était le roi de la planque et quand il était dans le jardin il adorait jouer à cache cache avec les humains. Elle imagina la scène… avant d'esquisser un rictus en secouant la tête. Elle devait reconnaître qu’il racontait bien les blague, un art qu’elle ne savait pas maîtriser. Une bonne blague est jugé réussi si elle est raconté convenablement et Liam était le champion. N'empêche, elle se fit la remarque, qu’être en mission avec lui, ce n’est pas bon pour la concentration, heureusement que ce n'est pas quelque chose d’important avec des Wraiths par exemple. Quoique il serait peut-être se tenir ? Mm elle avait un doute. Enfin qu’importe.

« Il n’y a pas que les dauphins qui viole apparemment. »
« Hé non ! Les colibris aussi ! » Chuchota-t-il à Ravix amusé et avec l’exclamation qui allait avec même s’il resta dans la voix basse pour respecter la filature. Elana hocha la tête amusé, même si son visage était à nouveau neutre et professionnel, puisque bon niveau stratégie, elle aurait naturellement pris la plus chiante. Mais, comme c’est une ado et qui dit ado, elle devait avoir les hormones en feux et Liam était loin d’être le moche du village ! Elle ne devait pas avoir beaucoup de mec séduisant dans son campement de paysan commerçant. Oui c’est un peu méchant sur le coup, mais sur les Athosiens vu, elle n’avait pas trouvé d’homme séduisants, pour le peu qu’elle regardait. Bref, qu’importe, Liam était un bel homme et en plus il avait la carrure de l’emploi pour plaquer une jeune femme au sol et lui flanquer la frousse de sa vie. Il prendrait donc la jeune fleur et elle les deux carottes.
« Vous allez prendre la fille. Je me charge des deux autres »

Liam


« La fille ? Ah ouais, vous prenez les plus faciles quoi. » Taquina-t-il Ravix à observer que la fille paraissait la plus âgée des trois et donc la plus chiante et en prime la plus sportive d’après les apparences. Bon… il se savait avoir carrure de pompier alors… Pis c’était pas comme si Liam n’avait pas déjà immobilisé des usagers avec plus grande carrure que cette adolescente dans sa vie de pompier…
« Les chiants avec les chiants » souffla t’elle sérieusement de son ton habituel, même si elle le taquinait.
« Ah bah tiens bah voyons... » Dit-il sur le même ton de son classique “Allons-bon” que Liam disait souvent et qu’il sortait toujours avec un léger accent canadien.
Ravix hocha la tête sans rien dire de plus, elle le regarda dans l'attente de sa validation pour le plan. Et Liam hocha bien la tête et ne tarda pas à acquiescer.

Liam


« Très bien Caporale. » Acquiesça-t-il tout de même au plan avec la voix de Cahalan. « Je prends la fille. » Ajouta-t-il avec le ton de Cahalan. Il comptait bien faire peur alors autant faire peur jusqu’au bout à user de cette voix. Cette voix… elle allait finir par en rêver et en cauchemarder !

Liam, dans les fourrés, adoptait la posture du lion, prêt à, sauter sur sa proie, enfin, à plaquer l’adolescente, pour l’immobiliser avec le serflex. Euh, fallait faire croire ou fallait vraiment le faire ? Euh non il fallait vraiment le faire c’était le but pour leur faire peur. Bon… eux… ils avaient bien envoyé des cailloux à deux doigts de les lapider alors… alors merde !

« Attendez ! Faut un compte à rebours qu’on soit synchro. On y va à trois. » Dit-il soudain sur le ton du murmure avec sa voix à lui mais bon il avait chauffé sa voix pour du Cahalan quand même. « 1...2... »

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Dim 11 Nov - 20:05

avatar
Bande de sale gosse ! Chrono : 11 juillet 2018 // 10heures
Feat
Liam


Elana Ravix


La militaire se tenait aussi en position, elle avait rangé son arme dans son dos, pour bondir comme une lionne. Avec ses doigts elle fit le compte à rebours en même temps que Liam et quand se fit 3 ! Elle sauta souplement vers les deux gamins : le premier le plus âgé fut plaquer sans douceur au sol et mains derrière le dos, il fut neutralisé en quelques secondes. Bon la manœuvre ne se faisait pas sans hurlement bien entendu…Le second, était en train de déguerpir comme un lapin, mais s’était sans compter sur Elana, qui se releva et sauta sur lui pour l’attraper par le col et le soulever par les hanches et l’immobiliser dans ses bras, dans une position suffisamment douloureuse s’il bougeait pour le convaincre de ne pas en faire plus. Le petit fut ensuite mit avec son frère les bras attachés dans le dos. Le pauvre môme pleurait chaude larme. Il était tellement surpris … Ils voulurent protester bien entendu, commençant à hurler et répondre des grossièretés.

« Fermez là ! » rugit Elana avec sa voix sans vie qui terrifia encore plus les deux gamins.

Liam


Liam s’élança de concert avec Ravix à “3”. Le pompier, rapide, car coureur très assidu à s’entraîner, il surprit l’adolescence, par contre, à se ruer sur elle, ce n’était pas digne d’un militaire, oh non bien loin de là… l’approche ressemblait plutôt et bien comiquement à un mec qui se reposait pour l’essentiel sur ses expériences de bagarreur dans les bars… ...

« On se rend tout de suite ! »
S’amusa-t-il intérieurement à gueuler avec la voix de Cahalan.

Liam se croyait sans nul doute dans un saloon ou quelque chose de ce genre à la plaquer par terre “ni vu ni connu j’t’embrouille” avec une certaine imprévisibilité soudaine. Il galéra un peu à sortir le serflex et à le manipuler en même temps qu’à chercher à l’immobiliser si bien qu’au final il balança le serflex dans ses gestes à la contraindre à ne pas bouger et préféra le faire de ses propres mains et avec sa poigne - pas comme s’il n’avait pas déjà contraint un alcoolisé et/ou un bagarreur à se calmer dans sa vie de pompier ou des usagers de manière générale. La fille ne comprit pas grand chose mais commença à râler et à faire sa cheffe à dire “lâche-moi espèce de cinglé !” Elle n’avait pas encore trop pu voir l’homme qui l’aborda là. Avec la voix, elle parut un peu perturbée, mais persistait à faire sa petite rebelle.

« Du respect ! On ne répond pas ! » Liam poursuivit-il avec la voix de Cahalan toujours juste pour le délire. Il s’en foutait un peu qu’elle réponde ou presque. Il avait entendu pire disons comme vocable et réplique. Liam aimait surtout jouer le “papa” et là il pouvait jouer le combo “papa militaire” et il trouvait ça fun même s’il le fit avec sérieux.

« Ca s’amuse à balancer des pierres sur les gens comme des guignols qui n’ont rien dans le haricot mais c’est mou comme de la crevette tout ça ! Toi et tes deux copains vous allez vous calmer vite fait et faire ce qu’on vous dis maintenant ! » Précisa-t-il avec la voix de Cahalan toujours. Liam aimait user d’images de bouffe.

Elana Ravix


Elana tourna la tête vers Liam qui avait immobilisé l’affreuse adolescente et surement la cheffe de ce trio infernal ! Elle fit lever les deux gosses pour les pousser sans ménagement vers leur sœur ou leur copine de jeu.
« Bon. Vous n’êtes que trois ? » sa voix était encore plus terrifiante que d’habitude.
« Vous n’avez pas le droit de nous agresser ! »
« Vous non plus et pourtant vous l’avez fait. » elle se pencha vers le visage de la gamine la foudroyant du regard. « Commence pas à faire la maline sinon je t’apprends à voler ! » même si elle ne comptait pas le faire, la jeune fille hocha la tête et commença à pleurer à son tour, intimidée et aussi tout simplement parce qu’elle savait ce qu’était une bêtise… elle et ses deux frères avaient fait une grosse bêtise et ce n’était pas des Athosiens qui étaient venu les chercher mais des Atlantes et le chef n’aimait pas quand on fait déplacer les personne de la cité pour les choses sans importance. Sans parler de la grosse voix de l’homme qui l'impressionnait beaucoup, il n’en fallait donc pas plus pour qu’elle pleure aussi.
« Oui trois… » dit-elle la gorge serrée.
« Donc vous avez fait une fausse alerte pour ? »
« Pour rigoler on pensait que la bande de Torin serait venu nous chercher, on avait prévu une blague. » Torin était un éleveur de chevaux agréable et toujours joyeux, il était le premier à être volontaire pour chercher les bêtes égarées ou les enfants. Il avait une solide bande de copain avec qui ils organisaient des joutes sur une poutre et partait en forêt chasser ou même explorer l’endroit pour faire une carte de la région.
« Et bien ce n’est pas Torin qui est venu. Vous nous avez fait perdre du temps et de l’énergie pour rien. Levez vous on va vous remettre à vos parents qui sont sûrement morts d’inquiétude. »

Liam


Pendant que Ravix interrogeait les gosses Liam bouillonna un peu. C’était qu’il avait une âme de pompier et puis il avait le sang chaud le gars. Une fausse alerte alors ?! Pour rire ?!
« C’est n’importe quoi. Vous vous rendez compte un peu ou quoi ?! Pendant qu’nous on vient là, y’a p’t’êt’e des personnes qui ont vraiment b’soin de secours ailleurs. Allez… On y va... » Dit-il avec sa voix de Liam et en redressant l’adolescente à la relever assez pompier malgré tout à le faire. Liam se garda à ne pas s’emporter. Ce n’était pas l’envie qui lui en manquait sur le moment et il parut d’ailleurs comme très sérieux dans le ton de sa voix mais comme à se décider au final à plus grommeler qu’à s’emporter bien parce que l’émotif ressentait déjà trop de désamorce pour ne suivre que la désamorce. Les gosses pleuraient déjà. Ils paraissaient comprendre leur connerie. Liam n’était pas du genre à moraliser parce que ce serait l'hôpital qui se fouterait de la charité mais bon voilà il pouvait pas non plus laisser passer ça. Liam parut comme déçu des gamins dans le sévère et très pompier dans l’attitude. Il ne manqua pas en somme de partager là sa sévère déception. Liam accompagna à amorcer la marche.« On avance. » Dit-il comme un scout. Liam l’avait été. Il s’arrêta là à parler le temps de revenir à du plus avenant et de redescendre de cet émoi. Ravix avait raison : leurs parents devaient être très inquiets !

Elana Ravix


Étrangement, les enfants finirent par se calmer et ne plus rien dire, comme s’ils acceptaient leurs sorts. Les deux Atlantes les menèrent jusqu’à la clairière où Banks prévenu par Ravix, les rejoignit avec le Jumper. Bien entendu le pilote posa mille questions sur le pourquoi des gosses étaient attachés, mais il ne commentait pas plus. Elana leur retira cependant leurs liens quand ils furent tous dans l’habitacle du vaisseau. Manquait plus que les parents les voient attachés comme des prisonniers set déclenche un accident diplomatique. La française resta derrière le siège du pilote, quand soudainement, elle se leva, demandant à Banks de fermer la porte de la soute où se trouvait les enfants.

« Mais pourquoi ? »
« Je suis en uniforme, il faut que je le quitte… »
« Sérieusement ? »
Tu as oublié les ordres du capitaine ? »
« Malheureusement non. »
Alors garde ta trajectoire. »

Banks marmonna un « il nous emmerde ce capitaine », gardant le regard rivé sur l’écran de son jumper. Elana quant à elle, retira ses vêtements, pour se frotter le corps avec la boue et les saletés de ses vêtements sur son corps, histoire de montrer qu’elle avait vadrouiller à poil ou une partie de la mission dans cet état. Mais quand Calahan appela pour vérifier l’état de son soldat, il eut un sourire sadique, il savait pour une source inconnue qu’elle avait revêtue un uniforme et qu’en conséquence Banks allait le payer tout comme elle. Il lui ordonna de remettre le pantalon et le débardeur pour se présenter décemment aux Athosiens et elle devrait quitter ce vêtement une fois sur Atlantis et garder que son leggings. Bref, les deux militaires se prirent une soufflante d’enfer. Et comme la première fois, Banks ragea quand la communication fut coupée.

Liam


Liam resta avec les gosses dans le jumper pendant que les deux militaires échangèrent entre eux et communiquèrent avec leur supérieur Calahan. Ce dernier avait l’air toujours de gueuler car même à l’arrière du jumper on entendait une communication assez houleuse.

Le pompier croisait les bras si bien que les enfants parurent un peu intimidés sans doute à cause de la voix de Calahan que Liam avait prise car Liam intimidait assez peu comme gars.

Brisant la glace, Liam, filou et complice, au plus jeune des trois gosses, ne put résister de sortir une carte à jouer de poker dont on ne savait d’où à lui faire un tour d’adresse et de magie tout d’un coup et à faire disparaître à nouveau la carte dans l’attente de voler jusqu’à leurs parents et de les ramener. Le gamin parut réceptif et enjoué. Il finit par venir vers Liam et lui demander comment il avait fait pour faire ce tour. De sa grande taille, Liam s’accroupit alors auprès du gamin, et, il lui refit le tour, avec, rapidité et agilité. Le gamin n’arrivait pas à percevoir l’astuce. Il parut captivé par le tour. Liam s’amusa à lui jouer des variantes du tour en sortant un paquet et lui faisant piocher une carte du paquet que Liam devait retrouver et qu’il retrouva comme par magie. Les deux autres gosses regardaient aussi un peu de loin.

Une fois auprès des parents, avec Ravix, Liam ramena les enfants à leurs parents. Liam participa à expliquer un peu la situation, de manière assez factuelle, pas enclin à enfoncer les enfants plus que nécessaire. Les parents, s'excusèrent et certifièrent auprès des deux atlantes que ce sera l’objet d’une ferme discussion. Liam hocha la tête et les salua.

Au jumper pour le chemin du retour sur la Cité, Liam s’installa comme à l’aller et se prit un chewing-gum. Il commença déjà à mâchouiller et peu à peu à se faire de bien jolies bulles ! Sous le regard désespéré de Ravix.
Et dès qu’il débarquèrent Calahan était là pour les envoyer faire leur punition. Le temps de la récré avait été court.

END 11/11/2018



Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé

Revenir en haut Aller en bas

Page 1 sur 1


 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum