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Scott Greer

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Mer 13 Juin - 18:55

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Scott Greer

Carte d'Identité


Nom :
Greer

Prénom(s) :
Scott

!! Ancienne identité !! :
Joël Hicks

Age :
30 ans

Date & Lieu de naissance :
Né à Fairplay, Colorado Springs, le 12 octobre 1988

Nationalité :
Américaine

État Civil :
Divorcé

Arrivée sur Atlantis :
Juin 2018

Poste occupé :
Militaire - Sous-Lieutenant

Spécialité :
Co-pilote F-302




feat :Joel Mchale


Informations Médicales

Groupe sanguin :
AB-

Gène des Anciens :
Non

Inoculation du gène des Anciens :
Non

Pathologie :


Blennorragie (Traitement en cours grâce à la nouvelle génération d’antibiotiques)

Antécédents médicaux :


  • Brûlure importante sur diverses parties du corps
  • Phalanges fracturées
  • Plusieurs lacérations consécutives à des rixes
  • Côte cassée lors d’une rixe
  • Luxation de l’épaule gauche
  • Séquelles cicatricielles des poumons suite à une noyade
  • Perforations par balles à l’abdomen, torse, bras et jambes.




Personnalité & Objet choisi

Caractère :



Je suis une roulure...enfin, je l’ai été. Je chercherai pas à le nier. A l’époque, le monde était une cours de récré pour moi. Je faisais le con, j’étais un branleur de première catégorie. Et je pensais que ça ne se limitait qu’à ça : Le pognon, le pouvoir et les gonzesses. J’ai commencé super tôt et ça me plaisait. Je mentirai pas : j’y prenais mon pied.

- Le danger, le risque de se faire démolir la gueule et de pas s’en sortir.
- Les jeux d’argent quand on ressort en roi ou en slip.


C’était si grisant. Je me sentais être tout puissant, immortel. Je n’avais qu’à creuser ma place en écrasant les autres, rien de plus simple non ? Avec un bon jeu d’acteur et un peu de magouille, tu tires ton épingle du jeu dans ce grand panier de crabe qu’est la vie.
Tout ça, ça me faisait vibrer. Priorité : ma gueule. A 100%. Je peux te dire que j’en ai laissé dans mon sillage des victimes, j’en étais même fier.

Tu en vois parfois, des types dans mon genre, qui se rangent un jour en bon père de famille, l’Américain parfait, après avoir rencontré Dieu. Je sais pas, une illumination soudaine...
Ben moi, j’ai surtout rencontré la trentaine de balles d’un Uzi pour une question de pouvoir. On disait que j’étais un miraculé pour en sortir sans séquelle permanente. Pour certains, une balle suffisait à les foutre dans un fauteuil à vie. Moi pas. Il y a une bonne étoile pour les ordures, c’était un signe non ?

Aujourd’hui, je n’arrive pas à regarder derrière moi, ça me fait peur. Je ne sais pas depuis quand j’en ai fais un complexe mais je serais parfaitement capable de déssouder la gueule du type qui me rappelerait mon passé. Ca devient phobique par moment. Je me suis rangé, tu comprends ? Je suis sur le point de débuter une nouvelle existence et je refuse d’être poursuivi pour ce que j’ai fais.

Je suis devenu un mélange de l’ancienne roulure et d’un bon soldat. Je peux parfois être impulsif sur certains sujets, prendre de haut avec arrogance, mais c’est devenu très rare. Maintenant je préfère être hypocrite et cadrer à l’ambiance générale. Je ne veux plus d’ennuis et je ne veux plus en causer.
Par contre, je suis toujours resté accro à l’adrénaline. Le danger, je ne peux pas m’en passer, c’est comme ça. Je ne pilote pas les F-302, je suis seulement le coéquipier. Mais dans une baston, je veux avoir ma dose, mon shoot.

C’est pour ça que je suis du genre chaud comme la braise. J’aime frapper le sac de boxe, j’adore jouer du couteau. On pourrait penser que c’est pour me donner un genre et c’est peut-être vrai. Mais dans ce cas, je t’attends en duel !
Si je peux faire pencher la balance pour t’entrainer face au danger, je vais pas trainer.

Malgré tout, j’ai vu que je pouvais être autre chose qu’un déchet alors je m’accroche, je fais attention à mes réactions.

Du coup je suis du genre assez obéissant. Quand on ne me prend pas pour un abruti et qu’on ne me rappelle pas mon passé, je peux supporter les cons et les péteux. J’aime bien protéger mes intérêts, mes proches. Si je t’ai à la bonne, tu peux compter sur moi. En revanche, si je t’ai dans le pif, c’est gratos et il n’y a pas de rattrapage.

C’est paradoxal à des moments. J’ai mes principes, mes règles de respects et mes valeurs. Mais quand on me déclenche, c’est le pourri qui revient au galop. On ne change pas sa nature profonde n’est ce pas ?

C’est ce qui me fait peur. Redevenir le pourri qui se gargarisait des saloperies qu’il faisait, que mes proches et amis en soient témoins, que leur regards surpris se posent sur moi en découvrant le pot aux roses.
Je fais tout ce que je peux pour être correct. Mais je sais très bien que je n’ai pas de limite quand je m’y mets.

L’armée m’a offert une chance unique. On ne la donne pas à n’importe qui, encore moins à des roulures dans mon genre. Je sais que quelque chose leur a plu pour que je sois pris. Mais j’ai également été prévenu, ils ne feraient pas de quartier avec moi. Je me tiens donc à carreaux.

Récemment, j’ai obtenu une place pour l’un des croiseurs, je ne sais pas encore lequel. C’était inespéré, moi qu’on avait longuement refusé pour les antécédents (j’avais failli péter la gueule du mec). Inespéré, j’étais pris.

Je me suis juré d’être un bon soldat et un frère d’arme exemplaire. Je ne sais pas comment je vais faire encore, je devrais surement arrondir les angles et faire l’hypocrite. Mais c’est mieux que du rentre dedans, tu crois pas ?
Je peux avoir mes moments agréables comme ressortir mon âme de gamin du tiroir et faire mon gros lourd. Ce qui est sûr, c’est que j’ai tiré un trait sur tous les comportements néfastes pour mon entourage.

C’est ce qu’on appelle l’intégrité, le bien. C’est à vomir cette naïveté et cet ennui de toujours devoir bien faire. Mais ça apporte tellement plus maintenant que j’ai pas l’intention de lâcher le morceau.

Langue :
Américain (maternelle)

Phobies :
Toutes les peurs possibles, j’y suis sensible bien sûr. Je vais chuter des centaines de mètres sans parachute, me faire bouffer par un super parasite alien, me faire chi-chi par une tribu barbare surprotéiné. Tout ça filerait la chocotte à n’importe qui.

Mais le pire, ça reste d’être découvert, que l’on me jette mon passé au visage devant tout le monde. Ce n’est même pas une question d’assumer. C’est une question de jugements des personnes qui m’importent. Je ferais tout pour faire taire les témoins gênant. TOUT pour qu’ils n’apprennent pas qui était Joël Hicks.

Objet choisi :
Couteau de chasse personnel
Visuel:


Compétences


Personnel Militaire

Compétences de bases Compétences Secondaires


  • Corps à corps : 4
  • Maniement d'armes à feu : 0
  • Résistance à la douleur : 4
  • Pilotage : 6
  • Technologies : 5
  • Soins : 2
  • Esprit d’équipe : 4
  • Influence/leadership : 0
  • Sang froid : 4
  • Rapidité d’esprit : 3

  • Tir avec arme primaire : 0
  • Maniement d’arme blanche/primaire : 3
  • Explosif : 0
  • Infiltration : 0
  • Stratégie / Tactique : 0
  • Capacité d'explication : 0
  • Survie dans la nature : 0

Données d'un passé chargé


Une enfance à l'ancienne


Je pourrai dire que je suis devenu un pourri à cause de mon père parce qu’il me battait. C’est l’excuse facile en ce moment pour essayer d’alléger les peines qui peuvent nous tomber sur la gueule. Ce serait tellement simple. Pleurer dans les jupons du juge en disant que Pôpa était un méchant.

Mon père Carl Hicks était un bûcheron de l’ancienne école. Il avait cru trouver le bon filon en s’installant à Fairplay, le trou du cul de l’Amérique, entouré d’un tas de forêt...toutes protégées par les conventions nationales. Brillante idée !

C’était le bon cliché qu’on pouvait se faire du mec abrupt, avec son pack de bière, le cul vissé sur son siège devant la téloche. Quand il avait du boulot, pour le peu qu’il en avait, c’était ivre et prêt à en découdre. Le genre de mec qui se balade avec son truck et le fusil de chasse accroché dans la cabine. C’est simple : le mec réglait toujours ses problèmes à coup de poings. Dans de plus rares cas à coups de couteaux et pour les plus gros soucis : le petit accident de chasse qui passe crème. Il faut dire que le métier du bois dans une zone si peu boisée ou protégée le rendait un peu à cran. Mais la faute à qui ?

Ma mère, Brenda Hicks, l’avait suivi plus par dépit que par amour. Elle était complètement paumée et elle était prête à tout pour quitter son trou. Même suivre Carl, c’est dire. D’une bonne condition administrative qu’elle aurait quand même pu avoir sur la côte Ouest, elle se retrouvait à faire la bonniche des chambres d’hôtel le matin. Serveuse au Brown Burro Cafe le jour. Et catin de ces messieurs le soir, de retour à l’hôtel.

Autant dire que l’un comme l’autre n’avait rien à cirer de ma gueule. A croire que je n’étais véritablement que l’accident regrettable de ces beaux tourtereaux. De ce fait, ma mère n’étant jamais là et mon père bourré du matin au soir, j’étais plutôt libre de trainer dans la palpitante ville de Fairplay. Un désert complet, le bide mortel. Rien pour s’occuper : une vraie torture. Une ville semi-désertique qui “essaie” de vivre.

Alors que fait un gosse sans limite pour rendre sa vie un peu plus sympa ?

J’ai commencé les conneries si jeune que je ne me souviens plus vraiment ce qui m’a lancé sur la voie, quel a été le premier déclic. Juste que, pour foutre la merde, on ne trouvait pas mon pareil. Là-dessus, j’étais sacrément bon. Piquer dans les boîtes de dons des églises, voler dans les boutiques. Me pochetronner la tronche avec les bouteilles de vins que je piquais à droite et à gauche. M’infiltrer dans le cloaque immonde qui servait de dancing en me faisant passer pour le fils du patron. Garnir les murs d’oeufs pourris, les pare brises des véhicules de farine par temps de pluie pour me venger. Taguer le mur du ridicule palais de justice.
Ouais, cette ville était devenue ma récréation personnelle et j’avais bien envie de la détruire à petit feu. Vive le milieu rural !

A chaque retour du poste de police, mon père m’attendait avec le ceinturon en main et j’en avais rien à foutre. Il frappait parfois si fort que je me pissais dessus, je finissais en larve sur le sol avec une mère qui ricanait, me disant que je n’étais qu’une pédale. Et à chaque fois, en baignant dans mon urine, je leur disais dans ma tête que je ferai encore mieux la prochaine fois. Si j’étais une erreur pour eux, ils la subiraient longtemps. Je m’en faisais la promesse.

La colère est toujours plus vivable que la peine non ?

La première fois...


Ma mère a fini par se barrer avec un pseudo-riche qui avait su la couvrir de rêve. Carl l’a si mal vécu qu’il a accéléré la cadence avec moi. C’est dingue quand même, finalement il l’aimait ce con-là.
Plus vieux = plus sérieux. Du ceinturon, on en est passé à la matraque et le fer à repasser. Je devais payer seul mes soins. Pour ça, je devais continuer de voler, faire mes saloperies, et encaisser un max de pognon. J’appelai ça “la caisse de guerre” pour tenir tête à mon père de plus en plus souvent. Mes conneries n’étaient que la bonne excuse pour se lâcher, je le savais, je l’avais deviné. A chacune de nos confrontations, j’en ressortai encore plus fort, encore plus convaincu. Je boufferai ce monde jusqu’à la moëlle et le plierai à ma volonté. Je finirai par incendier cette putain de ville.

J’avais su enrôler les quelques cancres de l’école du coin pour leur faire endosser mes conneries. Et en attendant, je commençais à m’intéresser aux jeux d’argents, l’alcool, la femme. Je descendais parfois sur Colorado Springs pour m’amuser davantage. Je prenais de plus en plus de risques tout en ramassant de plus en plus. Le nouveau jeu, c’était d’échapper aux flics, de ne pas se faire pincer. Je pensais avoir une belle étoile parce que je parvenais toujours à m’en tirer. Si j’avais su...

La normalité aurait voulu que je ne m’intéresse pas aux études. Mais en réalité, ça me bottait bien. Finalement, je prenais ça pour une forme de récréation, là où l’intelligence remplaçait la barbarie et la violence. Donc j’ai continué de ce côté-là, en plantant les cancres qui, eux, ne remonteraient jamais la pente.

Lorsque j’ai eu mes quinze ans, ma vie a pris un tournant surréaliste. Carl m’a défié le jour de mon anniversaire en combat singulier. Il m’attendait dans la maison, il avait tout rangé et fait de l’espace dans la cave pour une ultime confrontation.

« L’heure est venue, tu es prêt. » Avait-il dit.

Lorsqu’il a dégainé sa matraque, je lui ai sorti mon couteau de chasse flambant neuf. Une bagarre mémorable, qui aurait pu aller très loin et mal finir. J’ai voulu le tuer, lui trancher la gorge dès que j’ai pris le dessus. Mais quelque chose m’y empêchait...aussi tordu qu’il était, aussi fumier et salaud, malgré tous ces passages à tabac...il restait mon père. Alors je l’ai laissé en vie.
Ce jour-là, j’ai enfin gagné son respect et la cessation des hostilités. J’étais devenu un homme à ses yeux, autre chose qu’une simple petite crapule, et j’ai eu le droit d’entrer dans son “cercle”.

A ce moment là, j’étais à l’High School, l’équivalent du lycée de Colorado Springs. J’avais formé un petit réseau de devoir tout fait. Celui qui voulait remonter sa moyenne n’avait qu’à me le demander et allonger les dollars : sa moyenne remontait étrangement bien malgré les copies vides. (des profs que je rinçais plutôt bien en prenant ma commission au passage). Les meilleurs clients passaient dans les classes supérieures malgré des connaissances des plus risibles. Avec quelques magouilles de drogues et d’autres business bien rentables, j’avais maintenant ma petite baraque qui voyait parfois défiler son lot de gonzesses bien plastiqués. Mais quelque chose manquait toujours...

Carl était pleinement satisfait et il me donna rendez-vous un soir sur un parking éloigné. J’y découvrais le Shérif de Fairplay en civil, le tenancier d’un café de Colorado Springs, un collègue de bûcheronnage qui vivait à Antonio ; et mon père. Vu l’entente générale, je finissais par comprendre pourquoi je n’avais jamais été emprisonné par mes fautes. Le Sherif, c’était la bonne étoile qui m’avait évité la prison. Je n’aurai jamais cru, je tombais sur le cul.

Le cercle. Un rassemblement d’hommes rompus par la vie et conditionné par la force pour ÊTRE la force brute. J’apprenais ce jour-là que tous ces coups de ceinturons, toutes ces punitions, n’avaient pas pour but de me ramener sur le droit chemin...mais de me tester pour adhérer un jour au club. Si j’étais assez fort.

Quel club me direz-vous ?
Franchement, je n’en savais rien. Et s’il n’y avait pas eu le Sherif dans le lot, fier de toutes mes conneries en plus, je me serais foutu de leur gueule. Nous sommes tous monté dans le SUV ce soir là et avons fait beaucoup de route. La fine équipe s’est rapprochée de la réserve indienne des Navajos comme s’ils en avaient toujours eu l’habitude et ils se mirent à “chasser”. Les jumelles, les fusils de chasse, les tenues sombres. Et l’alcool, de l’alcool à flot que je consommais avec eux. Les hommes étaient heureux, sereins, excités comme des puces. J’ai senti les résurgences de ma fibre criminelle, comme si je savais qu’on allait faire un sale coup. C’était grisant et j’avais hâte de savoir ce qu’on chassait. Je savais que ça valait le détour.

Les prédateurs font souvent le coup : ils s’en prennent à l’élément qui s’est isolé du troupeau. Que ce soit volontaire ou par accident, ils sont pistés comme des proies. Les membres du cercle les cherchent, comme des chasseurs, et ils veillent en éclusant bière après bière. Je pensais les voir faire chou blanc jusqu’à ce qu’ils repèrent l’une d’elle quitter le camp. Elle avait prit la route à pied pour aller vers le nord, surement rendre visite à quelques membres d’une famille excentrée.

Les chasseurs ont vérifié que la proie était seule, vulnérable, sans défense. Puis le SUV a foncé droit sur elle comme un vautour tomberait sur sa proie depuis le ciel. Je me rappelerai à jamais de ce soir là, de ma toute première chasse avec le cercle. Je me rappellerai à jamais les petits cri de panique de l’Amérindienne, les plaintes de ses efforts physique alors qu’elle essayait d’aller plus vite que notre camionnette. Le sentiment de toute puissance que l’on en retire, le plaisir que l’on retire de cette détresse dans un environnement que l’on contrôle pleinement. J’ai ri avec mon père, j’ai souri en écoutant leurs consignes, conduisant le SUV pour mordiller ses jambes à chaque fois qu’elle commençait à ralentir.

Je me souviendrai toujours des rires gras de mon père, des cris de cowboys du Shérif et des boutades des deux autres sur son cul rebondi qui tentait de nous échapper. Quand notre proie à finalement flanché, tombant d’épuisement dans la poussière, les yeux noyés de pleurs, je les ai vu sauter du SUV encore en marche pour lui tomber dessus.

Elle a hurlé comme si elle savait déjà ce qui l’attendait.


La croisée des chemins.



Nous chassions la femme indigène entre un à deux fois par an.
C’était toujours un moment unique et grisant. Les membres du cercle vieillissaient mais moi je gagnais en force. Donc j’ai finis par devenir le mâle Alpha. Je finissais par chasser pour eux, prenant ma part en tout premier puis je leur laissais les restes. J’adorai ça plus que tout au monde, imposer mon être à une proie qui ne pouvait pas se défendre, qui implorait ma pitié après avoir compris qu’elle ne parviendrait pas à se sauver. Je dois dire que je finissais même par aimer les traits des Amérindiennes Navajos, ça m’attirait de plus en plus. Alors j’arrêtais même de les épuiser à la course au SUV pour les sentir se débattre contre mon torse, me mordre, réagir en sauvage qu’elles étaient. Je m’en tirais parfois avec des entailles lorsqu’elles me sortaient des couteaux, ça me surprenait. Cette force et cette résistance chez les femmes Navajos me plaisait. La victoire en était encore plus délectable et je gagnais toujours...toujours.
Mon père et ses amis commençaient à me faire de plus en plus la gueule. Ce n’est pas comme ça qu’ils chassaient, ils voulaient un partage sérieux de la proie mais je n’en avais que faire. Ils étaient vieux, dépassés, dépravés. Ils n’avaient qu’à ramasser mes miettes ou essayer de s’en trouver tout seuls avec leurs muscles flasques.

En ce temps là, je finissais mon bachelor en science à l’université de Denver. Le petit réseau que j’avais construit là m’avait permis de payer mes études rubis sur l’ongle et je continuais de considérer tout ça comme une belle récréation même si c’était devenu bien plus corsé. C’était un point supplémentaire qui ne plaisait pas à Carl. Il voulait garder le contrôle sur moi alors que j’avais des projets bien établis. Pas facile de vouloir retenir un criminel qui devient intelligent et qui compte se tirer un de ces jours.
Dans une université de cette taille, les étudiants avaient toujours des besoins “particuliers” et j’étais l’homme qui trouvait tout ce qu’il fallait. Je m’arrangeais toujours dans les affaires pour que les différentes communautés qui se partageaient le trafic soient satisfaits, comme si je faisais le “comptoir” de ces trafiquants.

Je dois dire que pour ce genre de truc, j’étais vraiment doué. Je savais y faire pour endormir la méfiance des uns, trouver les bons filons et les bonnes affaires. Échapper à la justice en veillant toujours à ne pas être trop mouillé. Et puis il y avait toujours du travail qui sortait un peu des clous, comme cette fois où l’on m’avait demandé de salir une petite nouvelle qui commençait à déranger. Une navajo en plus.

Dans un premier temps, quand j’ai vu sa petite bouille d’ange, je me suis demandé si elle n’avait pas été l’une de mes anciennes proies. Mais je ne pense pas, elle était trop jeune. J’avais donc essayé d’aller la séduire. Ma prochaine chasse ne se déroulant pas avant six mois minimum, je commençais à sentir ma faim de Navajo grandir et le monstre intérieur que j’étais s’agiter. Et puis si, pour une fois, je pouvais changer un peu de méthode et prendre par le mensonge, l’illusion, plutôt que par la force, alors pourquoi pas ?

Bon, manque de pot, elle n’a pas marché. Alors je suis retourné sur le boulot qu’on m’a demandé et je lui ai fais l’honneur de lui coller sa belle figure sur le corps de la star pornographique du moment. Un montage photo exceptionnel, fait avec le plus grand soin et la frustration qui m’était resté dans les tripes. A défaut d’avoir son cul, j’avais conçu la parfaite image de nude que le moindre étudiant de l’université pourrait rêver.

Je l’avais signé d’un élégant « Penikett, chasseuse de chibres. » avant d’ajouter l’endroit où on pourrait la trouver.

Après avoir payé le bon type pour pirater le réseau de l’université, j’avais fais envoyer l’image dans toutes les boîtes mail existantes. L’image s’était répandue à une vitesse ahurissante et j’attendais de voir quel dégât ça allait causer avec une satisfaction malsaine. Qui sait, je pourrai toujours prêter mon épaule à Penikett pour la rassurer ensuite non ?

J’avais arrêté de causer à mon père depuis quelques mois maintenant. La chasse, je comptais la faire seul et garder l’ensemble de la proie pour moi.

Je suis sorti un beau jour pour aller me chercher une bouteille d’alcool à l’épicerie du coin, comme je faisais toujours. Le truc le plus anodin du monde, un jour classique comme un autre. Je regardais Penikett se débattre comme elle pouvait pour conserver son honneur, j’étais sur le point d’empocher mon diplôme et de me barrer, quand il y a eu ce véhicule noir et cette main pointant un pistolet mitrailleur sur moi. Je connaissais pas bien, une sorte de Uzi ou de mitrailleuse hyper rapide.

J’ai juste eu le temps d’entendre, comme dans un cri, durant cette rafale : « Le cercle te remercie ! »

J’ai mis longtemps à me réveiller et à comprendre que j’étais à l'hôpital, une paire de menottes au poignet.

C’est ce jour là que j’ai compris que l’homme tout puissant que j’étais, le type qui boufferait le monde et tirerait son épingle du jeu, tout ça, n’était qu’une terrible illusion...et que j’étais foutu.

Un nouvel ami


Josh Bradford, agent spécial du FBI, s’était présenté à moi en ami. Un fédéral qui agit comme ça, n’importe qui s’en serait méfié. Vu mon passif, je me savais foutu. J’allais finir mes jours en taule ou la tête mise à prix par le cercle. Dans mon impudence, j’avais oublié de me dire que Carl et ses sbires auraient surement d’autres contacts et qu’ils auraient suffisamment de pognon pour me faire disparaître.
La trentaine de balles qui avaient été tiré dans cette rue tranquille de Denver avait privé la vie d’un garçon de douze ans, d’une vieille dame de soixante dix ans et du tenancier d’un bar qui s’était effondré sur sa propre bière. Moi, j’avais récolté six balles et aucune n’avait eu raison de ma vie. Je continuerai de marcher, de penser, d’agir en criminel et en miraculé. Dans un premier temps, j’étais prêt à tout pour me venger, pour partir en guerre et mettre fin au cercle.
Le nouveau cercle, c’était moi, pas eux.

Josh menait l’enquête sur cette tuerie mais il savait déjà tout. Il pourchassait mon père depuis bien longtemps, même avant ma naissance. Carl Hicks et son cercle avait sévi sur la réserve indienne de Fort Peck, puis la réserve des Blacks Feets avant de descendre chez les Navajos.
Depuis trente ans, Josh tentait de rendre raison aux victimes de viol, de les faire parler, pour rendre justice et foutre mon père derrière les verrous. Mais n’étant ni indien, ni autorisé à une si longue mission, l’homme était continuellement ralenti. Il avait eu un oeil sur moi et mes activités depuis plusieurs années. Il savait presque tout de mes sales petits secrets et j’étais presque certain que ma vie de péchés se finirait comme ça.

...jusqu’à ce qu’il m’invite dans ses bureaux.
Je pouvais à peine marcher à ce moment là mais j’ai été invité à entrer dans l’antre de la justice et de la légalité. Le contraire total de tout ce qu’avait été ma vie. Depuis mon enfance, je ne connaissais que le crime, la délinquance, ça me plaisait et je trouvais ça normal. Là, j’entrai dans un tout nouveau monde. Celui de l’altruisme, de rendre justice aux victimes, me permettant de voir “l’après” de ce que je causais moi-même.

Josh n’avait pas eu de préjugé à mon égard parce qu’il partait du principe que j’avais été influencé dès mon enfance à ces actes. Mais en attendant, je les avais fait volontairement, de par mon libre arbitre.
L’homme était proche de sa retraite et il voulait terminer ce dernier coup d’éclat avant de s’en aller sur une île à lui. Il m’avait donné l’accès complet à son dossier et j’ai vu toutes les horreurs que mon père avait commis. J’étais peut-être parcouru par un frisson de plaisir sur certains de ses “trophées” chez les amérindiennes, je le reconnais. Mais c’était une pourriture d’un bien plus haut niveau que moi. Ce n’est que l’âge qui l’avait calmé pour ne se concentrer plus que sur la chasse.

J’ai passé du temps avec mon nouvel ami. J’étais comme protégé mais perdu au milieu du monde contraire. Pour le peu de temps que je l’ai côtoyé, Josh s’est bien plus apparenté à un père que Carl. Il m’avait mis mon dossier sous le nez, toutes les saloperies que je faisais en-dehors de la chasse, et nous les commentions. Il essayait de comprendre pourquoi j’avais choisi cette voie. Pourquoi je n’avais pas mis mon intelligence au service du bien et de la justice.

J’aurai préféré ne pas être aussi hautain et condescendant avec lui, mais je l’étais. Sauf que Josh était patient, à l’écoute. Et ça avait fini par payer. Le temps qu’il m’avait offert ne voulait pas dire que j’étais tiré d’affaire. J’étais en état d’arrestation pour cette affaire. Mais Bradford avait une autre idée en tête. Il m’a fait rencontré le Marshall Vargass qui était l’un des membres du programme de protection des témoins.

Le deal était des plus simple : je livrais tout. Je livrais ABSOLUMENT TOUT. Et on m’offrait une nouvelle vie. Contre la grâce pour tous mes crimes, l’immunité promis par le juge, je vendais mon père, le cercle, et l’ensemble de trente ans de crime en témoignant. Ils y gagnaient en faisant disparaître pour de bon la menace.
Et j’y gagnais aussi.

Pendant des semaines, je répondais aux questions des enquêteurs. Sous la bienveillance de Bradford et de Vargass, je me livrais. Chaque point du dossier de mon père, de mon vivant, était décortiqué. Chaque point de mon propre dossier l’était également. Sur un classeur d’un nombre de pages hallucinants, toutes les Amérindiennes victimes de viol. Et vous savez quoi ? Je les reconnaissais toutes.

Tous les membres du cercle et mon père ont été arrêté, jugé, et écroué à perpétuité. Il s’en était fallu de peu qu’ils reçoivent la peine capitale. Leurs avocats avaient essayé de me charger à bloc, que je tombe avec eux. Mais Bradford et Vargass étaient confiants : le juge tiendrait sa parole d’immunité.

C’était inespéré.
Au moment où Josh prenait une retraite méritée, à l’aube d’un adieu le plus douloureux qui ne m’avait jamais été donné de vivre, le vieil homme m’avait conseillé de saisir cette opportunité unique pour reconstruire ma vie. De Joël Hicks, je devins Scott Greer, nouvel habitant d’une petite île à la pointe Nord Ouest de l’Amérique. Juste à la frontière du Canada, à des centaines de kilomètres de la première tribue indienne.

J’étais Scott Greer, lavé de tout mon passé, lavé de tous mes crimes qui resteraient impunis. Et pendant ce temps, mon père et le cercle ne feraient plus jamais de mal à personne. Avant de quitter Josh et Vargass, je leur avais fait cette promesse : je me rachèterai. Je ferai tout ce que je pourrai.

Le nouveau départ


J’ai vite compris qu’il était beaucoup plus difficile de vivre en étant honnête et intègre. Au regard de la loi, j’étais un jeune adulte au casier vierge. Ceux qui avaient les accréditations nécessaire découvriraient que j’avais été le témoin clé d’une affaire de meurtres et de viols sans que le détail ne soit trouvé de mon implication personnelle.

Je n’ai plus entendu parler de Bradford. J’aimai parfois à me dire qu’il était tranquille sur son île, en train d’apprécier sa retraite et sa victoire sur mon père, se disant qu’il avait su me ramener sur un chemin bien plus droit. Je mentirais si je disais que je n’avais jamais eu de nouveau envie de chasser ou de magouiller. Mais à chaque fois que l’envie me prenait, je n’avais qu’à regarder les cicatrices de ces six balles que j’avais récolté, et la chance unique qui m’était offerte. Je ne pouvais pas la gâcher.

Le temps de reprendre les études et de valider mon diplôme, je travaillais à l’aéroport de ce petit trou perdu. Je regardais souvent les avions atterrir et décoller, voyager dans les cieux. Le déclic se fît en découvrant deux avions de chasse qui se posaient sur le tarmac. Une défaillance ou une raison particulière les avaient amené à atterrir ici plutôt que sur l’une de leurs base militaire. C’est là que j’ai vu quelque chose de beau et d’attractif, un coup de coeur violent, sur le constat que j’avais de ces pilotes qui allaient haut dans le ciel, loin de tout ça.

J’y ai très longuement songé. Mais ce n’était qu’un rêve impossible à réaliser. Il aurait fallu intégrer une académie militaire étant plus jeune. C’était à regretter d’avoir été aussi pourri. En vivant comme un honnête homme, j’ai commencé à me faire des amis. Je me suis même marié et je projettais d’avoir un enfant que je jurai de préserver de la violence et du crime.

Allez savoir si le karma ne m’attendait pas au tournant.
En plus des soucis d’argents, je trouvais ma femme dans le lit d’un collègue de boulot. Le temps de prononcer le divorce, je découvrais qu’elle m’avait refilé un petit cadeau de ses errements. Et tout commençait à s’écrouler petit à petit autour de moi, me donnant de plus en plus envie de replonger dans les conneries. Je voulais buter ma femme, le collègue, me refaire de l’argent facile. Et surtout, surtout, retourner non loin d’une réserve pour chasser et oublier. Car au paroxysme de ce pouvoir, ouais, j’oubliais.
Mais Josh Bradford méritait que je me retienne. Le directeur de l’aéroport m’avait à la bonne, il trouvait que je bossais bien, que j’étais un bon gars. Alors il me faisait faire des tours en avion, m’apprenant à piloter petit à petit, pour que je ressente la liberté et la beauté qu’était le vol en solo. Sans ce type, je pense que j’aurai de nouveau déconné. Mon shoot d’adrénaline que je voulais si souvent, dont je n’obtenais la dose qu’en chassant, je la découvrai dans cette nouvelle activité bien plus honnête.
C’était dit, je voulais devenir pilote.

Rien ne m’obligeait à rester sur cette île. Je devais simplement signaler mes projets et mes déplacements bien que ce n’était plus si important. Avec le cercle en prison, je ne risquais pas grand chose, le programme m’ayant été attribué surtout pour changer de vie. Je me suis rapproché de la base aérienne militaire la plus proche et me suis renseigné auprès d’un instructeur. Les offices de recrutement me rejetaient toutes à cause de mon âge alors il fallait trouver les informations parmi le personnel sur place.
Dinkins était l’un d’eux, un instructeur de vol plutôt sympa avec une famille nombreuse et une sale habitude à faire la fête dans les bars. Je le rejoignais souvent, m’étant lié d’amitié au fur et à mesure de mon projet. Le brave gars avait trouvé une solution parfaite pour moi. J’étais trop vieux pour intégrer l’académie et devenir pilote. Mais en revanche, il y avait un concours pour intégrer une filière de formation accéléré. Si je me débrouillais bien, je pouvais rejoindre ladite académie en tant qu’aspirant copilote.

Copilote forever


Mon passé me semble si loin et je l’ai enterré volontairement à un tel point que j’ai l’impression qu’il appartient à une autre personne. Quand je me dis dans ma tête : « Hey, Joël Hicks, c’était toi. », j’ai un sentiment de rejet immédiat. Je refuse l’idée même d’avoir été cette personne parce que j’en ai un peu peur. Le côté mauvais, la fibre criminelle, elle est toujours là et elle restera à jamais au fond de mon être.

Mais là, je suis un autre homme.
Je me suis tellement investi, j’ai eu de si bon résultat que je suis entré à l’USAF de manière courante. J’alignais un palmarès d’heures assez impressionnant sur divers appareil justement parce que je ne me sentais bien que là-haut. En vol, quand mon pilote m’emmenait en balade, je vivais un rêve qui se répétait. Les problèmes, les mauvais souvenirs, le sommeil agité, toutes ces pensées néfastes disparaissaient quand le chasseur dansait dans les nuages. Et, la vache quoi, cette bonne dose d’adrénaline, ces cabrioles, ces montées ou descentes en piquées. Je ne m’en lassais jamais.
J’avais parfois eu le manche, je savais piloter dans le cas où mon pilote fasse un malaise comme n’importe quel autre membres de l’USAF. Mais ce rêve d’être à la gouverne de l’appareil s’était évanoui avec la fraternité et le lien unique qui liait le duo qui voguait dans les cieux.

Mon histoire, mon passé, est toujours resté secret. Tout le temps, je ressortais l’histoire banale que le programme m’avait fait apprendre par coeur. J’étais Scott Greer, le gars sympa. Et quand j’ai été sélectionné parmi les meilleurs en qualité de copilote pour intégrer un programme secret, j’ai d’abords été pétrifié à l’idée que l’on découvre le pot au rose. Un administration de haut niveau pourrait-elle accéder au dossier et aux détails de mes crimes passés ?

Contrairement aux autres, je n’ai pas été pris tout de suite, comme si l’USAF était véritablement en train de réfléchir à mon sort. C’était comme avoir un flingue braqué sur la tempe et voir l’armée jouer à la roulette russe. Je ne cessais de me dire qu’ils allaient me mettre à jour, faire de moi un imposteur face à tous mes collègues, mes amis, la grande famille de l’armée. Maintenant que j’avais cette nouvelle vie, elle m’était plus chère que tout, et je ne pouvais rien faire pour l’en empêcher. Seulement, l'armée s’encombrerait-elle d'un mec au passé sombre alors que tant d'autres se trouvait au portail, prêt à prendre ma place ?

Mais la réponse vint sous forme d’un contrat de confidentialité à signer.
Ce que j’allais alors découvrir sortait littéralement de ma conception de la vie, du monde. Il y en avait d’autres, partout autour, un anneau qui permettait d’y voyager. Et il existait le chasseur de dernière génération : le F-302.

Quand j’y repense, je me dis que la vie ne pouvait pas me faire un tel cadeau sans que le revers de la médaille ne me revienne un jour en pleine figure. J’étais déjà heureux d’être copilote à part entière sur le site Alpha, mais comme tout copilote investi, je ne rêvais que de servir dans un de ces fameux croiseurs pour me battre non plus dans les airs...mais dans l’espace.
L’ESPACE putain !!!

Les places étaient super chères et on ne montait pas n’importe comment sur l’un de ces immenses bâtiments. Une sélection avait lieu, un choix fait de manière très drastique. Des places s’étaient visiblement ouvertes et j’avais sauté sur l’occasion sans la moindre hésitation, déposant ma candidature pour les rejoindre. Plus rien ne m’attendait sur Terre de toute façon et il y avait tant de choses à découvrir.

J’ai été pris.
Et j’aurai dû me douter que cela avait un prix.

J’étais heureux d’apprendre que je servirai sur le Dédale.
J’étais heureux d’apprendre que je pourrai poursuivre ma formation pour obtenir ma certification en copilotage en milieu spatial.
Les gens de mon espèce ne se comptait que sur les doigts de la main et j’avais un énorme sourire sur le visage en présentant à l’officier mon ordre de transfert, attendant de vivre pour la première fois la “téléportation”.

Le gradé était en train de faire son appel parmi les nouvelles recrues et mon sourire demeura jusqu’à ce qu’un nom résonne dans mon crâne comme une sentence ultime.
Penikett. Je savais qui elle était, je m’en rappelais parfaitement.

J’étais Scott Greer.
Mais elle, se souviendrait-elle de Joël Hicks ?
A partir de maintenant, je savais que je devais jouer sur deux tableaux pour conserver ma nouvelle vie. J’étais un bon copilote et je voulais le rester, sans retour du passé.

Comment votre personnage a-t-il vécu le moment il a pu poser les pieds sur Atlantis ? Ses premiers pas sur la Cité des Anciens ? :
Atlantis, je ne connais pas encore.
Mais mes premiers pas sur le Dédale, c’était quelque chose. C’est comme se balader à l’intérieur d’un film de science-fiction. On se perd facilement et on découvre tout, absolument tout ! Le moindre détail était pour moi une occasion de m’émerveiller et d’oublier que Penikett était dans la course.

Voir le personnel déambuler comme il en avait l’habitude, les officiers, un service de sécurité interne. Ca respirait la rigueur militaire et la droiture à l’état pur. J’avais pas intérêt de déconner ici, surtout qu’ils devaient forcément avoir un quartier carcéral.

Mais bon sang, que j’avais hâte de visiter cet appareil. J’espérais secrètement qu’il y avait un guide ou une journée de prise en charge où on nous expliquerais tout.
Mais le must, c’est d’aller découvrir les F-302 sur l’une des baies.

J’aurai pas osé le dire ouvertement. Mais je crois bien être tombé amoureux du Dédale.
C’est possible ?


Derrière l'écran




Prénom ou Surnom :
Papi Grognon
Age :
30 ans
Comment avez-vous connu Atlantis Insurrection ? :
J’y vis.
Connaissez-vous les séries Stargate ? :
Oui.
Souhaitez-vous d'être parrainé ? :
Non.
Multicompte ? :
Caldwell, Bricks, Sidney.
Codes du contrat :
Oki by le baron :2
Commentaires personnels ?:
C’est le meilleur forum.


Arrogant-Mischief sur Epicode



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Invité
Invité

Mer 13 Juin - 19:45

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Il faudra marqué ton prénom & nom sur le haut de ta fiche mon Papi :p

Sinon très belle fiche... hyper dure surtout pour les parties en hide... qu'elle belle ordure ce mec !
J'ai hâte de voir se que a va donner en rp

1ère VALIDATION / 3 — Félicitations, tu viens d’avoir ta première validation. Il en faut trois de la part des membres du staff pour que ta fiche soit classée dans les « candidatures acceptées ». Prends ton mal en patience cela ne va pas tarder

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Invité
Invité

Mer 13 Juin - 19:52

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Merci. J'ai apporté la correction.
Oui, quelle "ancienne" pourriture ^^

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Invité
Invité

Mer 13 Juin - 20:12

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Super, comme toujours ;-)
Vivement en jeu !

2ème VALIDATION / 3 — Avec cette validation tu obtiens ta couleur et les portes du Flood du forum s'offrent à toi. Ta fiche est presque terminée, il ne te reste qu’un avis à obtenir.

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Invité
Invité

Mer 13 Juin - 20:28

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Il faudra mettre une date d'arriver, juin ou mai 2018

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Cody Fuller
Caporal
Maître Chien
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√ Arrivée le : 01/07/2014
√ Date de naissance : 19/09/1995
√ Nationalité : Américain

√ Age : 28
√ Messages : 578
√ Localisation : Atlantis

Liste de vos DC : Aucun

Ven 15 Juin - 11:12

Cody Fuller
Rebienvenue avec ce personnage love3

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Invité
Invité

Ven 15 Juin - 19:58

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Merci, c'est gentil !

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Matt Eversman
Caporal
Bannière perso (image 901x180px) : Scott Greer 1563542370-mattou-banner
√ Arrivée le : 08/12/2012
√ Date de naissance : 22/01/1990
√ Gène : Wraith
√ Age : 34
√ Messages : 11473

Ven 15 Juin - 20:15

Matt Eversman
3ème VALIDATION / 3 — Validation finale ! Amuse toi bien chez les fous ! Tu peux faire ta fiche de « dossier personnel » et tu peux commencer à RP.

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