Il court, il court, le furet

 :: Cité d'Atlantis :: Continent de Lantia
Aller en bas

Invité
Invité

Mar 15 Mai - 21:55

avatar
Il court,
il court,
le furet

Alexia Stones & Alexander Hoffman
Dans une prochaine vie,
j'aimerais te reprendre comme père.
Alexia était revenue sur la cité d'Atlantis, il y avait seulement quelques jours et elle ressentait déjà l'envie de bouger, de courir, de respirer de l'air pur dans la nature. C'est alors qu'une idée lui traversa l'esprit : une promenade sur le continent ! Elle pourrait aller courir dans la forêt, réunissant ainsi deux choses qu'elle aimait : le sport et la nature. Mais bon, il était déjà tard pour y aller le jour même, elle devrait attendre le lendemain matin pour prendre une navette qui l'emmènerait jusqu'au continent. C'est donc quelque peu déçu qu'elle alla courir sur les Digues en attendant le lendemain avec impatience. Mais une nouvelle idée, soudaine, traversa son esprit alors qu'elle courait joyeusement sur les Digues. Et si elle invitait quelqu'un à venir courir avec elle demain sur le continent ? Elle avait déjà un nom en tête : Alexander Hoffman. Voilà bien longtemps qu'elle ne l'avait pas vue, entre elle qui était rentrée sur Terre et lui qui devait avoir énormément de travail, ils n'avaient pas couru depuis un bon bout de temps ensemble. C'est donc avec beaucoup d'espoir qu'elle envoya un mail au bureaucrate l'invitant à courir avec elle, prenant bien soin de signer avec son vrai prénom et non avec son surnom. Cela allait sûrement surprendre le bureaucrate, mais sûrement pas autant que sa nouvelle couleur de cheveux, d'ailleurs, elle avait hâte de voir la réaction qu'il allait avoir face à sa nouvelle tête. Elle fut heureuse de voir, quelques heures plus tard, que l'homme avait répondu positivement à son invitation. Alexia appréciait énormément Alexander, elle ne le voyait pas vraiment comme un supérieur hiérarchique, mais pas comme un ami non plus, cela était beaucoup plus complexe et difficile à expliquer comme relation. Donner un nom à cette relation était quasi impossible, et Alexia n’avait pas trop envie de se pencher sur ce sujet, ayant trop peur de détruire cette relation en y pensant trop…

C’était donc le cœur léger et remplie de joie, le lendemain matin, qu’elle se rendit jusqu’à la salle d’embarquement, pour prendre le prochain Jumper qui partait en direction du Continent de Lantia. Elle arriva en avance sur le lieu du rendez-vous, là ou elle devait attendre le bureaucrate, beaucoup trop en avance, mais elle était tellement impatiente, qu’elle n’avait pas pu rester plus longtemps dans ses quartiers personnels. Elle attendit donc là, impatiente de voir ce si gentil bureaucrate qu’elle appréciée grandement.
© 2981 12289 0

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Mer 16 Mai - 14:22

avatar
Il court,
il court,
le furet

Alexia Stones & Alexander Hoffman
Chronologie 02 mai 2018



Alexander avait été agréablement surpris de voir un mail d’Alex Stones…enfin d’Alexia. D’une part, content de recevoir cette proposition qui lui ferait prendre l’air et le détendrait au vu des événements fortement stressant qu’il depuis mars. Il dormait mal et les préparatifs pour la guerre contre la reine des ingénieurs Wraiths devenait chaque jour plus pressant. Une guerre qui allait se faire dans les prochaines semaines avec une dératisation de morphéa en prime.

Et d’autre part il avait été surpris de voir la jeune femme signée par son véritable patronyme. Il se souvenait bien que durant le match de boxe du Dédale elle avait mal supporté celui-ci. alors que se passait-il ? Avait-il un changement dans la mentalité de l’impétueuse soldate ? Pour ne pas faire d’impair il l’avait salué dans son mail par le prénom auxquelles elle avait souhaité être appelée depuis qu’ils se connaissaient.

Bien entendu, il était au courant qu’elle était repartie sur Terre pour une raison personnelle et familiale (et espérait qu’elle allait bien). Alors, l’anglais à cet instant s’était demandé ce qui avait bien pu changer chez elle pour qu’elle daigne signer : Alexia. Ce casse-tête, l’intriguait fortement et il comptait bien lui demander les raisons dès le lendemain. Seul jour, où sa journée n’étaient pas abusivement chargé par des réunions ou d’autre éléments de la vie courante qui incombe un directeur. Il se dégagea aussi volontairement du temps pour elle, non seulement parce que ce fut une bonne opportunité de voir autre chose que la potentielle destruction de leur monde, mais aussi pour passer du temps avec elle. Cela faisait longtemps.

Il aimait beaucoup cette jeune femme avec qu’il avait créé un lien au-delà de la hiérarchie. D’ailleurs, celle-ci n’entrait pas en compte dans leur lien. Ce qui était appréciable, puisque généralement, plus on est haut dans l’échelle plus on a du mal à lier des amitiés.
En tout cas, il avait hâte d’être le lendemain, cela sentait le week-end un mercredi ! Son seul jour enfin demi jour de repos qu’il s‘autorisait depuis le 02 mars. Pile un mois. Et pour une fois son visage était plutôt expressif, le soir, Erin avait finie par le charrier qu’elle aurait dû lui proposer de courir plus souvent si cela le mettait autant en joie.

Ainsi, le lendemain l’anglais après avoir travailler tôt le matin, il alla se changer dans ces quartiers, prenant une tenue de sport : noir comme toujours avec un tee shirt comprenant un motif que lui avait fait Hera le chef de chantier du site alpha. Il était marqué un jeu de mot en russe sur le fait qu’il soit baron. Hera avait entendu une fois Alexander parlée en russe et il s’était pris un délire sur son patron (baron tsar dirigeant d’Atlantis bref tout ça tout ça), ne se doutant pas une seule seconde que quand l’anglais parlait en russe c’est pour dire des noms d’oiseaux qu’il ne se permet jamais dans sa langue si respectable. La rare fois où il n’était pas en chemise c’est bien quand il fait du sport. Ainsi vêtue avec un sac à dos fin contenant quelques affaires et de l’eau surtout. Enfin cela n’empêchait pas qu’il était classe et qu’il allait se faire ENCORE embêter par “Sunny”, une technicienne qui gère la porte des étoiles.

Elle est du genre têtu et elle l’emmerde (puisque c’est véritablement le mot) depuis des mois et des mois pour qu’il accepte sa requête de faire un club de “pool dance !”. La jeune femme ronde comme une lune aux bouclettes d’or et au grand yeux bleu était toujours habillée d’une manière élégante la mettant en valeur malgré sa rondeur qu’elle assumait et revendiquait. Une femme qui ne se parait pas de grand mot comme régime ou complexe sur son corps, qu’elle aimait ! Sur ce point, elle avait un caractère plus que respectable, mais étant passablement entêté elle agaçait le directeur qui était de moins en moins patient avec ces demandes souvent source de sous-entendu. Alexander ne comprenait pas pourquoi, sous ces airs froids atone et charismatiques, qu’il attire autant de femme (alors qu’il n’était pas dragueur ou même coureur) ou même des personnes pénibles !

Bref, il était à peine sorti du téléporter du couloir de la salle d’embarcation qu’il se fit alpaguer par « Sunny ». il retenu un soupir et s’efforça de la saluer poliment. La jeune femme avait une robe rose pâle et était de son humeur habituelle rayonnante. Comme à son habitude elle lui demandait comment il allait avant d'enchaîner. Elle lui prenait doucement la tête depuis cinq minutes quand ils arrivèrent à la salle des jumpers.

« Oh !!! Mais s’il vous plait ! »
« Dite moi mademoiselle, dans le mot « non » c’est quoi que vous n’ayez pas compris ? » Il était pour le moment poli.

Le pilote du jumper était descendu saluer Alexia, puisqu’elle était sacrément en avance pour papoter un peu avec elle et surtout la complimenter de sa nouvelle couleur de cheveux. Alexia n’avait pas pu s’empêcher de rougir devant ce doux compliment qui avait caressé ses oreilles. Le capitaine Farawella, homme charmant qu’elle avait déjà rencontré avec le Dr Taylor Laurence. Celui-ci coupa la conversation en voyant débarquer son supérieur qui était harcelé par une jeune femme imposante et sautillante. Un rictus s’était inscrit sur ces lèvres et il soupirant lâcha ces quelques mots à la militaire.

« Le pauvre… Quand Sunny veut quelque chose, elle est super chiante… à sa place je l’aurai noyé ! » Effet Sunny de son vrai patronyme Becky Jolivert était connu du pilote qui avait dû subir ces frasques facétieuses durant une mission. Elle est gentille oui, mais elle est tellement têtue quand elle veut quelque chose que bon… Après elle était tellement joyeuse et toujours positif que généralement on l’aimait bien.

« Vraiment ?... Je devrai peut-être lui dire deux mots, entre femmes, vous voyez ?... » Dit-elle d'un ton qui sonnait entre l'agacement et l'humour noir. Farawella pouffa « Oh si vous voulez soldat, mais évitez le visage en cas de coup. » dit-il avec un clin d’oeil.


« Je vous promets que je construirais tout moi-même ! »
Alexander roula des yeux et s’arrêta net se tourna vers elle un peu brutalement, ce qui eut pour effet de surprendre la jeune femme qui lui sourit espérant qu’il cède.
« C’est la dernière fois que je vous le dis mademoiselle Jolivert ! C’est non ! Si je vous retenter encore une seule fois de me rappeler cette idée, je ferai en sorte que votre prochain voyage sur terre soit définitif ! Est-c’est bien clair ? »
Elle se radina sur elle-même, impressionné par le ton tranchant et aussi glaciale que l’antarctique de l’homme qui était tellement plus grand qu’elle et qui la toisait de ces deux prunelles d’acier.
« Mais… pour quel motif ? »
« Harcèlement ! Maintenant rejoignez votre poste de travail au lieu de venir embêter ma seule demi-journée de congé ! » Et il pointa un doigt vers la sortie, s’il avait été un animal il aurait ressemblé à lion qui faisait dégager une hyène ! Sa voix avait tonné dans la baie. Farawella plissa des yeux en disant “aie aie”. L'atmosphère avait tout de suite changer. Alexia était bouche bée, c’était la première fois qu’elle voyait le bureaucrate en colère, lui qui gardait habituellement un sang-froid exemplaire.

La blonde, déglutit difficilement et fuyait en s’excusant, se disant que là, elle avait un peu trop agacé le lion et qu’elle venait de se faire bouffer. Alexander la suivie, brièvement du regard, avant de rouler des yeux et de soupirer. Elle l’avait mis de mauvaise en humeur cette idiote. Mais bon, cela allait passer très vite. Il n’avait pas besoin de ça, il était suffisamment tendu et stressé pour en plus ajouter le cas Sunny à la liste des pénibles. Enfin qu’importe, il allait passer un bon moment avec Stones le ouistiti.

Il tourna la tête vers le jumper, Farawella avait donné une tape amicale à l’épaule de la jeune femme en lui disant : « Bon bah j’espère qu’il ne va pas te manger sur le continent hein ! » et il avait filler dans le jumper préparer le vaisseau. Il salurait après son supérieur.

Alexander n’entendit pas la phrase du pilote, mais le vit entrer dans le jumper. Il chercha Alex du regard, ne trouvant que… une silhouette blonde plutôt féminine. C’est bien Stones devant lui là ? Il beuga un peu et pour qu’il marque un temps d’arrêt c’est qu’il est surpris monsieur contrôle. Même si avec elle, comme elle était entrée dans son cercle d’affinité il était plus expressif. Wow eh bah ça c’est du changement ! Le blond lui allait bien, il trouvait qu’elle était encore mieux avec cette couleur qu’en couleur gai (bon il aime les blondes aussi, donc ça aide). Bon il en avait du changement sur le coup et il en était encore plus curieux de savoir les raisons de cette “nouvelle” Alex…Alexia ?

Il s’approcha d’elle avec un sourire agréable sur le visage.
« Excusez- moi mademoiselle, j’attends une amie, une jeune femme brune assez masculine de votre taille, vous ne l’aurez pas vu par hasard ? » ce fut de l’humour bien entendu, comme en témoignait ces prunelles lumineuses et non plus teinté de colère comme pour cette pauvre Sunny qui s’était fait envoyer chier royalement.

« Oh, je crois l'avoir vu... Mais je l'ai bouffée toute crue, elle avait un mauvais goût d'ailleurs... Du coup, vous allez devoir courir avec moi, je crois.» Dit-elle en rigolant. Alexander eut un rictus amusé aussi.
« Quel dommage…Mais je ne suis pas certain d’accepter venant d’une cannibale ! »

© 2981 12289 0

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Mer 23 Mai - 11:31

avatar
Il court,
il court,
le furet

Alexia Stones & Alexander Hoffman
Dans une prochaine vie,
j'aimerais te reprendre comme père.
Alexia était vraiment heureuse de voir Alexander, surtout de le voir sourire et non plus en colère. Elle mourait d'envie de sauter dans ses bras, de le serrer contre elle, de façon amicale bien entendu, ni voyait rien d'autre là-dessous. Bien sûr, la jeune femme se retenait, elle ne pouvait pas agir de la sorte, elle se contenta donc simplement de sourire, les yeux pétillant de joie.

« Je suis vraiment très heureuse de vous revoir ! Vous avez l'air en pleine forme à ce que je vois. »

L’anglais lui rendit son rictus y mettant plus de démonstration qu'à l'accoutumée, lui aussi était content de la revoir.

«Oh oui… Mais elle me casse les pieds depuis janvier avec son club de pool dance. » dit-il en roulant des yeux avant de reporter son attention sur elle. « Mais passons, cela n’a pas d’importance. Je suis heureux de vous voir aussi, surtout avec la surprise de cette couleur qui vous va a ravir. »

« Surpris seulement ? Et moi qui me trouvais plus féminine avec... » Dit-elle en souriant, ayant bien insisté sur le mot féminin.

« Transcendé c’est mieux ? » demanda t’il avec un regard malicieux.

Alexia réfléchisa quelques seconde à peine, l’air sérieuse avant de répondre en souriant :

« Oui c’est beaucoup mieux. » Cela fit sourire l’anglais satisfait.

« La prochaine tenue que je vous trouve, c’est une robe alors ? »

« Pourquoi pas, mais ne la prenait pas rose flashy je ne suis pas totalement prête à ressembler à Barbie. »
Dit-elle en rigolant.

Il la toisa quelques minutes, essayant de visualiser une robe digne d’une poupée Barbie sur Alexia… Non véritablement, cela ne serait pas du tout esthétique et puis bon, il aurait comme un problème… le même effet de voir un petit garçon avec un costard cravate bon chic bon genre. Cela n’allait pas ensemble. Déjà que le changement était assez important et elle sous entendait qu’elle devenait une “femme” et non plus un homme dans un corps de femme et qui le refusait avec violence, une violence destructrice. Une belle évolution en soit, puisqu’elle avant tranchée pour sa nature même. Alexander espérait qu’elle s’en sente plus à l’aise et surtout elle-même. Homme ou femme, le but était qu’Alexia ne rejette plus ce qu’elle est véritablement.

« Et lui ressembler n’est point flatteur. »

Alexander lui fit signe de venir dans le jumper, la laissant passer devant lui comme toujours. Une fois dedans, Farawella le salua avec chaleur, les deux hommes se connaissait et appréciait.

« Il faut que je prévoie une protection contre les coups de soleil ? »

« Pas besoin, j’ai éteint celui-ci tout à l’heure »
renchérit l’anglais avec son humour pince sans rire qui fit naître un éclat de la part du pilote qui se mit aux commandes pour démarrer le jumper. Très vite celui-ci fut rempli de d’autre personnes qui allaient sur le continent. Alexander avait pris place à l’arrière aux cotés de Stones.

Très rapidement, le Jumper décolla et prit la direction du Continent. Comme il était étrangement plein ce matin-là, Alexia se colla un peu à Alexander, se sentant d'ailleurs un peu gênée par cela. Elle toussa légèrement, puis décida d'aborder un sujet pour se détendre.

« J'espère que je n'ai pas dérangé votre emploi du temps avec ce petit jogging matinal. Je m'en voudrais si c'était le cas. »

Alexander Hoffman


En toute franchise Alexander avait toujours un réflexe souvent peu perceptible d’être mal à l’aise quand on le touche un peu trop. C’est son naturel froid qui veut ça. Après Alex… enfin Alexia avait déjà pleurée dans ces bras et en conséquence le contact passait mieux. Bien mieux que ce soldat un peu trop imposant qui était de l’autre côté de l’anglais. Cela le dérangeait grandement et il essaya de se caler autrement pour ne pas toucher cet homme. De toute façon, il faut qu’il s’y fasse, il a toujours le droit à des “touche touche anglais”. Et puis, avec Alexia, au final cela ne le dérangeait plus vraiment… Et comment ça se fait qu’il ait autant de monde ? Ils avaient tous eu une idée de faire un tour au marché Athosien ? Surement ! D’ailleurs ils pourraient y faire un passage pour s’y restaurer le midi. Alexander tourna la tête vers son amie quand elle lui posa une question.

« Non. D’un point de vu légal j’ai le droit à minimum un jour de congé par semaine… cela fait un mois que je suis un dangereux criminel pour les ressources humaines. Donc vous me permettez de ne pas me faire gronder par notre RH » dit-il d’un ton humoristique même si le fait qu’il n’avait pas prit un seul jour depuis un mois pour se reposer était malheureusement vrai.

Alexia Stones


« Oh... »

Même si Alexander avait dit cela sur un ton humoristique, la jeune militaire avait su lire entre les lignes. Le bureaucrate avait tant de travail que cela ? Préparait-il quelque chose d'important concernant la cité ? Quelque chose de secret dont elle n'était sûrement pas assez haut gradé pour en savoir plus ? Alexia était curieuse, mais elle se disait que son interlocuteur ne répondrait sûrement pas à ses questions, cela ne la regardait pas après tout. Elle se contenta de dire alors, de façon sérieuse et un peu triste à la fois :

« Vous devriez faire attention à vous, le travail vas finir par vous tuer et… Ce n’est plus une chaise que je vais devoir vous fabriquez, mais un fauteuil roulant. » Dit-elle en cherchant à son tour à faire de l’humour.

L’anglais ricana doucement « D'ailleur elle en est où cette chaise ? » la charia t’il.

« Et bien, vous n’aurez qu’à choisir un arbre sur le continent et je le transformerai en une jolie chaise pour messire. » Dit-elle en se penchant légèrement comme pour faire la révérence, tout en souriant.

« Je ferais donc ça ! » Affirma l’anglais, il ne savait pas trop si ce petit délire sur une chaise en bois, allait se réaliser mais comme toujours, il irait jusqu’au bout par principe. ET puis après si cela se fait il aurait une nouvelle chaise à mettre dans son bureau, a voir si elle ne jure pas par son style et la décoration très moderne de son office. Cela donnera un côté décalé.

Le Jumper se posa enfin sur le Continent de Lantia. Alexia laissa tout le monde descendre pour ne pas se faire bousculer, puis descendit la dernière en compagnie d'Alexander. Elle regarda la plupart des gens qui avait prit le Jumper avec eux s'éloigner majoritairement vers le village, avant de regarder le bureaucrate dans les yeux.

« J'avais pensé courir dans la forêt, mais peut être que vous préférez la plage ? »
© 2981 12289 0

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Mer 23 Mai - 14:04

avatar
Il court,
il court,
le furet

Alexia Stones & Alexander Hoffman
Chronologie 02 mai 2018


Alexander Hoffman


Naturellement l'homme soutenu son regard avant de réfléchir quelques instants. La plage possède un super cadre il faut l'avouer, mais courir dans le sable est encore plus usant et fortement désagréable. Les pieds s'enfoncent continuellement et même si ça fait travailler la cardio ils ne profiteront pas autant que ça. Enfin lui, savait que ça le gonflerait rapidement. Ainsi, la forêt lui convenait mieux et dans sa tête il comptait bien courir dans les sentiers qui serpentaient les plaines. Mais si elle a déjà une idée concrète, il la suivrait avec joie. Pour une fois, que ce n'est pas lui qui est meneur dans une sortie (en générale).

« La forêt me va mieux. Je vous suis. Après, on pourra déjeuner au marché Athosien, si vous voulez.»

Il en profitera pour l'emmener chez June qui fait des vêtements pour demoiselle à tomber. Erin en était littéralement fan et il avait de quoi au vu de la qualité et quantité des modèles proposés. Elle trouvera peut-être son bonheur, ou cette fameuse robe, même s'il n'était pas certain qu'elle soit devenue adepte du shopping du jour au lendemain.

Alexander commença à la suivre, ajustant son sac afin qu'il ne le gêne pas. Le temps était parfait, un beau soleil, il ne faisait pas encore trop chaud et un ciel sans aucune once de nuage ! Le vent inexistant. Par contre, l'après-midi serait étouffante. En tout cas, Alexia avait eu le nez de courir ce matin pour qu’ils ne crèvent pas de chaud. Sur le chemin, il la questionna sur l’évolution soudaine de son amie.
« Est-il indiscret de vous demander ce qui s’est passée sur terre pour transformer un Alex en Alexia ? »


© 2981 12289 0

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Mer 23 Mai - 23:14

avatar
Il court,
il court,
le furet

Alexia Stones & Alexander Hoffman
Dans une prochaine vie,
j'aimerais te reprendre comme père.
Alexander avait voté pour la forêt ce qui allait parfaitement à Alexia qui préférait nettement courir parmi les arbres, les fleurs et les oiseaux, que de courir sur une plage où ils seraient très vite épuisé tous les deux à cause de leur pied qui se serait enfoncer dans le sable à chaque foulée. De plus, le bureaucrate proposait ensuite à la militaire de déjeuner sur le marché Athosien, ce qui lui plue énormément. Elle n'avait jamais eut la chance, encore, d'aller visiter le village et encore moins le marché Athosien, c'était donc une chance pour elle d'aller découvrir un peu plus ce peuple.

« C'est une excellente idée que vous avez là ! »Alexander eut un rictus simple sur le visage, il aimait bien le marché Athosien et toutes ses trouvailles et l’ambiance assez dynamique du lieu, malgré le monde.

C'est donc sur ces paroles qu'ils se mirent en marche, Alexia en profita pour étirer un peu ses bras, faisant craquer ses doigts au passage. Mais elle arrêta ses mouvements quand Alexander lui posa la fameuse question. Comment Alex était devenu Alexia ? Le visage de la jeune femme si souriant jusqu'à présent devenu plus triste, cependant, elle avait une sorte demi-sourire, comme si elle essayait de voir les choses positives de tout cela.

« Ma mère a fait un arrêt cardiaque... »

Alexia leva la tête vers le ciel admirant quelques instants le soleil en plissant les yeux, cherchant ses mots.

« Elle a survécu, mais son cœur en a pris un coup, elle a eu une transplantation. »

Toujours le nez lever vers le soleil, une larme perla sur sa joue gauche, cela lui était difficile de parler de ça.

« A ce moment-là, j'ai... Comment ouvert les yeux sur le monde pour la première fois de ma vie. »

Alexia avait cessé de marcher, continuant à fixer le soleil, semblant être une bonne excuse aux larmes qui coulaient sur ses joues.

« Je ne sais pas comment l'expliquer, c'est comme ci... Mon père avait forgé un moule autour de moi, me forçant à rentrer dedans depuis mon enfance, me disant d'agir comme un homme, de parler comme tel et de détester celle que j'étais de base... Depuis que je suis arrivée sur Atlantis plein de gens ont commencé à gratter ce moule, voulant le casser, le percer pour voir ce qu'il y avait à l'intérieur... »

Alexia baissa ses yeux embuée de larmes vers Alexander.

« Comme vous par exemple, monsieur Hoffman. Mais jusqu'à présent personne n'avait réussi à briser ce moule, jusqu'à ce que j'ai réalisé que si ma mère mourrait... Je... »

Les larmes étaient de plus en plus nombreuses, et il lui était de plus en plus difficile de parler.

« Je n'avais jamais rien fait pour elle... Je l'ai forcé à m'acheter des vêtements hommes, alors qu'elle rêvait sûrement de me voir avec une robe ou encore une jupe. Je l'ai forcé à me regarder rentrer de l'école le visage en sang, car je m'étais encore battu, parce que mon père m'avait a appris qu'un homme devait se faire respecter partout ou il allait et le meilleur moyen rester les poings... Et je... »

La jeune femme baissa les yeux, son corps tremblait sous la tristesse qu'elle ressentait.

« Je m'en veux tellement d'avoir passé ma vie à faire tout ce que me disait mon père, cherchant à me faire aimer, alors que depuis le début, il ne m'aime pas... Alors que ma mère... Elle n'a jamais cessé de m'aimer... »

Alexia ne pouvait plus continuer, les larmes étaient beaucoup trop nombreuses.
© 2981 12289 0

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Jeu 24 Mai - 11:42

avatar
Il court,
il court,
le furet

Alexia Stones & Alexander Hoffman
Chronologie 02 mai 2018



Après sa question, il ne s'attendait pas à voir le visage si lumineux d'Alexia prendre des teintes plus sombres. Au contraire, il s'attendait à un changement positif. Il allait lui dire qu'elle n'était pas obligée de lui répondre si cela était si douloureux, mais son petit rictus assez figue et raisin montrait qu'elle essayait d'y trouver un côté positif et il en avait un ! La preuve dans ce changement.

La nouvelle n'était pas plaisante... Alexander toisait Alexia sans rien dire, sa mère était morte ? Cela le fit penser à son propre père mort trop tôt à cause d'un AVC dramatique. Il avait mis de nombreuses années à accepter cette mort, pour preuve son chat porte le nom de son feu son père. Finalement, il fut soulagé pour son amie que sa mamounette était encore en vie... par contre une transplantation, c'est assez lourd comme opération, elle devait être assez faible et il fallait croiser les doigts que son corps ne rejette pas son nouvel organe.

Voyant une larme couler le long de sa joue couleur ivoire, il lui toucha l'épaule, décidément, il avait un don pour lui attirer les confidences. Et celle-ci était importante et flippante dans un sens : « ouvrir les yeux sur le monde ». Il est quand même incroyable qu'il faille souvent un gros coup dans sa vie, pour voir autre chose et déclencher un changement profond. Comme quoi, tous les malheurs ne sont pas tous mauvais au final, il faut savoir voir les autres bénéfices dans la douleur sourde qu'on ressent et il est bien qu'elle ait pu y trouver une nouvelle force. Du moins, il en conclut ça, continuant à écouter la suite, tout en stoppant son mouvement pour rester près d'elle.

La suite des propos était aux yeux d'Alexander un mélange de tristesse et de colère. Ainsi, elle était bel et bien formatée par une personne qui était plus malveillante que bonne. Il avait compris depuis longtemps notamment au match de boxe, qu'elle recherchait une forme de reconnaissance et qu'elle admirait un peu trop un père qui ne semblait pas l'aimer comme il aurait dû le faire. Comment un homme pouvait demander à sa fille de renier son sexe pour son bon plaisir ? La former à être quelqu'un d'autre. Franchement, il y a des personnes qui ne méritent pas le statut de parent. Alexander a toujours voulu des enfants, mais par son métier et ses ex compagnes, il n'avait pas mis en route ce projet. Et il n'aurait surement pas d'autre enfant que ceux par procuration comme les deux Taigrions dont il était la « marraine » (faute de langue Tairis qui avait confondu parrain et marraine). Donc cela l'énervait d'autant plus, de voir des personnes élever des enfants sans en avoir le droit au final.

Alexander ne dit rien, l'écoutant, quand elle commençait à parler qu'une fois sur Atlantis, plusieurs personnes ont commencée à gratter son moule. Il était étonnant que cela n'ait pas été fait, à moins qu'elle y soit plus réceptive à ce moment précis ? Peut-être. En tout cas, il lui frotta l'épaule un peu plus quand elle leva le regard empli de larmes vers lui. Il finit par retirer sa main pour chercher dans son sac à dos un paquet de mouchoir et lui tendre en toute bienveillance.

D'un point de vu, extérieur cela semblait dur comme enfance, être formaté à être un stéréotype masculin, puisque cela en était un. D'où les hommes doivent se castagner la gueule pour avoir du respect ? Bon... il lui dirait en toute franchise que pour se faire respecter, il suffisait d'avoir des mots aussi acérés que des lames, une stature avec du charisme tout comme lui. Mais il devait reconnaître que durant son enfance, les poings lui ont aussi servi en dernier recours. Face aux imbéciles violents et sans aucun respect, les mots complexes les rendent encore plus belliqueux. Il avait dû apprendre à se battre malgré que son propre père fût anti violence et récupérait son fils dans de sale état. Surtout quand ce fils avait un fort instinct de sauvegarde et de protection envers les autres. Assoiffé de justice au point de se frotter à des personnes auxquelles il n'aurait jamais dû. Et finir un bon jour à l'hôpital dans le coma pendant 9 mois avec en prime la mort de sa chienne. Personne ne pouvait se douter que l'élégant jeune homme avait un passé aussi sombre que ces costards. Un passé qu'il aurait pu choisir de ne pas avoir, mais son caractère était bien trop affirmé pour ignorer certains aspects de la vie. En somme, il s'était mis volontairement dans la merde en voulant faire le bien. Et son corps témoignait à travers plusieurs cicatrices de ces rencontres qui l'ont fait grandir et qui l'ont fait devenir la personne qu'il est aujourd'hui. Chose qu'il ne regrettait pas.

Par contre, Alexia n’avait pas tout choisie, son père était l’artificier de sa fille. Le marionnettiste, était t’il mauvais ? Ou juste trop borner dans une idée au point d’en oublier le bien être de son enfant ? Alors qu’il était en train de pensée à tout cela en parallèle de l’écoute attentive de son amie, il tiqua quand elle lui avoua que son père ne l’aimait pas… Il serait stupide de ne pas avoir un ressentiment violent envers cet homme. Mais il eut un pincement au cœur pour la jeune femme, qui s’était pris une baffe dans la gueule en prenant conscience que jamais elle n’aurait l’amour d’un homme qui ne voulait d’elle et qui ne le méritait pas ! Voilà comment détruire une personne, le privé de ce sentiment ! Au moins, elle se rendait compte d’un amour assez fort de sa mère qui malgré tout ça, avait gardé cette bonté et l’affection pour sa fille, qu’elle soit un garçon manqué, un jeune homme avec un sexe féminin ou une femme tout court. Une belle preuve d’amour.

Alexander ne répondit pas, mais son geste parlait pour elle alors que les yeux d’Alexia devaient des torrents d’eau cristalline, inondant un visage qui prenait des couleurs. Ainsi, l’homme lui prit une épaule et l’attira contre lui. Il lui frotta le dos avant d’ajouter doucement :
« Il vaut mieux s’en rendre compte maintenant que trop tard… »


© 2981 12289 0

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Lun 4 Juin - 11:50

avatar
Il court,
il court,
le furet

Alexia Stones & Alexander Hoffman
Dans une prochaine vie,
j'aimerais te reprendre comme père.
Alexia Stones


C'était la deuxième fois qu'Alexia s'effondrait en larmes devant Alexander, elle n'en était pas très fier. Mais c'est en pleurant, qu'elle se rendit compte à quel point cette histoire lui faisait du mal encore, pourtant elle pensait avoir passé outre tout cela, après tout sa mère ne lui en voulait nullement, elle ne lui en avait jamais voulu d'ailleurs, elle l'avait seulement aimé de toute ses forces. Alors pourquoi la militaire souffrait-elle encore autant ? Elle s'en voulait encore d'être resté borné pendant toutes ses années, elle avait l'impression d'avoir gâché sa vie, la sienne et celle de sa mère. Elle se rendait compte de toutes les erreurs qu'elle avait commises dans sa vie, toutes ses fois ou elle avait agis comme son père l'aurait voulu sans réfléchir aux conséquences ou a comment elle, elle voulait réagir. Et même qu'elle se rendait compte de tout cela, elle se sentait perdue au fond d'elle, sa mère ne cherchait pas à avoir une fille girly aux cheveux ne portant que des robes à froufrou, non, elle voulait juste que sa fille aînée soit heureuse, peu importe ce qu'elle choisie d'être ou de faire. Alors si elle ne cherchait pas à correspondre à ce que son père avait toujours voulu qu'elle et si sa mère se moquait de qui elle pouvait être, qui était Alexia ? La jeune femme était réellement perdue, elle avait l'impression de marcher dans le noir, ne sachant pas où ses pas la menaient et c'est effrayant.

Les larmes continuaient d'affluer sur le visage, mais ces dernières s’arrêtèrent pendant une fraction de seconde. Alexia fut surprise de sentir une main attraper son épaule avant d'être attirée contre un corps. Les larmes reprirent doucement quand une main chaleureuse caressa le dos de la militaire. Alexia passa ses bras autour d'Alexander, ses mains venant s'agripper le haut de ce dernier.


« Vous avez sans doute raison... Mais je ne peu pas m'empêcher de m'en vouloir encore... » Dit-elle la voix étranglée par les larmes. « Je suis désolée, mais... Est qu'on peut rester ainsi quelques instant ?... »

Alexia ne voulait pas lâcher si vite Alexander, elle se sentait si bien dans ses bras. Ce dernier le rassurait, il avait un je-ne-sais-quoi qui permettait à la militaire de se laisser aller, de se confesser sans aucune retenue.

Alexander Hoffman


S’en vouloir… la culpabilité était peut-être le pire des sentiments après la rancune et la vengeance… Puisque on ne peut pas outrepasser et on se le répète sans cesse. Parfois, Alexander s’était demandé si les gens qui n’ont pas de raison de culpabiliser était plus heureuse, ce type de personne atteinte de sociopathie ou complètement antipathique. Au final, elles devaient être heureuse à leur façon et loupait une partie importante de l’être humain. Si on culpabilise c’est qu’on a la notion d’avoir fait du mal et donc de regretter cela nous rend humain.

« Inconsciemment vous ne vous en êtes pas rendu compte. Votre mère ne vous en porte pas ombrage, c’est le principal. Une nouvelle vie commence Alexia et celle-ci est bien plus belle pour vous… quoiqu’un peu risqué en tant que soldat ! »
affirma Alexander en finissant sur un ton humoristique tout en en la serra doucement contre lui. Elle devait essayer de ne pas être trop dure avec elle-même, une nouvelle vie commence loin de l’influence de ce père qui ne mérite pas ce genre de surnom.

« Ne vous excusez pas… et oui on reste là. » dit-il doucement. Ils pouvaient rester ainsi, aussi longtemps qu’il faudra. De toute façon ils étaient seuls et personne ne les attendait à une heure précise. Le but était de profiter de cette journée de congé pour les deux et s'il fallait passer par une phase de réconfort et bien, ils y passèrent le temps qu’il faut !

Alexia Stones


Alexia était heureuse de voir qu’Alexander ne le repoussait pas, bien au contraire, il ressera son étreinte sur la jeune femme et ses paroles… Chacune d’entre elles, réconfortait le coeur de la militaire qui se trouvait de moins en moins triste et seule. Au bout de quelques minutes, Alexia s'éloigna quelque peu essuyant ses nombreuses larmes avec l'un des mouchoirs que lui avait donné le bureaucrate.

« Vraiment désolée de m'être laissé ainsi de la sorte, surtout que vous êtes venue pour vous détendre pas pour écouter mes lamentations. »
Dit-elle en souriant faussement.
© 2981 12289 0

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Mer 13 Juin - 14:27

avatar
Il court,
il court,
le furet

Alexia Stones & Alexander Hoffman
Chronologie 02 mai 2018


Alexander Hoffman


Ce n’était pas grand-chose au final. L’anglais n’était pas spécialement dérangé par les élans de son amie. Cela arrive et c’est tout. Il serait un piètre compagnon de course s’il n’était pas là pour la soutenir. Enfin bon, un ami tout simplement et l’anglais était très loyal pire qu’un labrador sur ce point-là. En plus d’être patient.

« Ce n’est rien. Vous en avez besoin. » Alexander trouvait ça quand même incroyable ce lien qu’il avait avec elle. Il n’avait pas fallu longtemps pour qu’ils deviennent assez proche et pourtant ils se vouvoyait encore.

« Je pense que pour les moments non professionnels, ont peu se dire “tu” non ? » demanda t’il avec la même voix calme. Voyant qu’elle reprenait doucement un peu de poil de la bête, il lui fit signe de marcher, pour détendre ces muscles et surtout commencer à penser à d’autres éléments. Personnellement, l’anglais aime bien marcher pour laisser les idées couler dans sa tête et surtout se sentir occupé tout en réfléchissant.

Alexia Stones


Il est vrai qu'elle avait eut besoin de pleurer, de laisser son chagrin s'exprimer. La jeune femme portait un poids depuis que sa mère avait fait une crise cardiaque, et elle était consciente qu'elle allait mettre du temps à accepter ce poids et encore plus à laisser tomber ce poids qui emprisonnait son cœur. En tout cas, elle avait le sentiment qu'elle pouvait venir se confier à Alexander si elle avait besoin, il serait l'écouter et lui donner de bon conseil. D'ailleurs, ce dernier proposa qu'il se tutoie dans les moments non-professionnels comme celui-ci.

« Tu ? » Alexander hocha la tête pour confirmer qu’il avait bien proposé de dire “tu”.

La jeune femme était surprise par la demande du bureaucrate, mais dans un sens cela était normal de le tutoyer surtout après autant de confession sur sa personne, après ses nombreuses larmes face à lui et surtout après ce câlin dans le but de la réconforter.

« Oui, je pense que cela serait "normal" dans un sens. Je veux bien essayer de vo... De te tutoyer, mais ne m'en veux pas si le vous sort de temps en temps. J'ai tellement de respect pour toi qu'il m'est normal de te vouvoyer. »

En plus de son statut haut placer, Alexia, admirait et respecter beaucoup Alexander, surtout pour son calme légendaire. Il était donc normal que le vous soit de mise, mais le fait de le tutoyer la rendais plus proche du bureaucrate et elle aimait bien cela.

« Bon, je crois qu'après toutes ces émotions courir nous ferait du bien, tu ne crois pas ? »

Alexander Hoffman


Alexander lui fit un rictus agréable. Oui, il était normal depuis le temps qu’il se côtoyait et les actions qui se passait à chaque fois, qu’il ait cette notion plus intime maintenant. Le respect était dans les deux sens et cette révélation rendait un peu mal à l’aise l’homme. De toute façon, dès qu’il y a notion de compliment ou d’affection exprimé clairement, il est généralement bien loin d’être sûr de lui. Même s’il ne laisse rien paraître. Il ne sait pas vraiment, pourquoi à chaque fois, il a l’impression de marcher sur des œufs, il avait mis ça sur son coté pudique et trop modeste malgré ses airs arrogants. Qu’importe, la complexité de l’homme n’a pas forcément d’explication. Ainsi, il ne lui répondit rien d’autre que son sourire agréable et assez posé.

« Oui, je commençais à me demander si tu n’étais pas rouillée ! » Un peu de provocation, juste pour le plaisir. Il ricana avant de se mettre à courir sans lui laisser le temps de répondre. Bon, cela allait finir par ne course à un moment où un autre mais bon… le tempérament provocant dans le jeu de l’anglais était bien trop présent pour qu’il ne la taquine pas.

Alexia Stones


Alexia n'eut même pas le temps de répondre à la provocation d'Alexander que ce dernier se mit à courir. Ni une, ni deux, la militaire se mit à courir à son tour, cherchant premièrement à rattraper le bureaucrate pour lui lancer à son tour une petite provocation. Elle le rattrapa assez vite, elle lui lança alors d'une voix forte et rieuse :

« Tu essayes de faire une course avec une tortue ou tu es lent naturellement ? » Lui demanda t'elle en rigolant fortement avant de chercher à le dépasser.

Alexander Hoffman


L’homme ricanait tout autant, surtout après la remarque du soldat. Il ne fallait pas beaucoup, pour que s parte en concours de vitesse.
« Je ne me serais pas permis de te comparer à ce charmant animal ! » Alexia lui répondit en rigolant encore plus à cette petite pique.

Il accéléra à son tour, pour ne pas qu’elle tente de le dépasser… Ils allaient être mort en moins de deux mis tant pis, le jeu était là, ils reprendrons plus sérieusement le footing après !


© 2981 12289 0

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Sam 21 Juil - 20:46

avatar
Il court,
il court,
le furet

Alexia Stones & Alexander Hoffman
Chronologie 02 mai 2018


Alexia Stones


Cette petite balade se transforma rapidement en course, chacun cherchant à gagner la course quitte à cracher ses poumons par la bouche. Alexia était sur le point de prendre de l'avance sur le bureaucrate quand un bruit attira son attention. La militaire net sa course, tendant l'oreille un peu partout autour d'elle, tout en cherchant à reprendre son souffle. Avait-elle rêvé ? Non, le cri se fit de nouveau entendre, il était petit, fin, mais très aiguë. Qu'est-ce que c'était ? La curiosité de la jeune femme, la poussa à suivre ce petit son qui augmenta à fur à mesure qu'elle avançait. Tellement absorbé par ce cri étrange, qu'elle n'eut pas le temps de prévenir le bureaucrate, mais ce dernier avait dû remarquer facilement qu'elle avait arrêté sa course. Alexia marcha de plus en plus vers ce petit son si aiguë, qui fut bientôt accompagner par des grognements sourds d'un chien ou bien d'un loup, en tout cas cela suffit pour que la jeune femme accélère encore plus son allure. Elle tomba soudainement nez à nez sur un jeune loup qui devait tout juste adulte, peut être encore adolescent. L'animal était de dos à elle, il semblait fixer quelque chose avec attention, voir avec appétit vue qu'elle l'entendait faire claquer ses dents comme cherchant à les aiguiser avant de s'en servir.

« HÉ ! »

Le loup se tourna vers la militaire qui resta droit comme un i face à l'animal, plongeant son regard dans le sien. Du coin de l’œil, elle put apercevoir une petite boule de poil recroquevillée sur elle-même poussant plein de petit cris aiguë, sûrement un animal apeurer. La militaire ne pouvait pas laisser ce loup dévorer cette petite boule de poil, elle semblait si petite, peut être un bébé, mais quel animal, était-ce ? Impossible de le savoir en un seul coup d’œil. Alexia s’avança d'un pas puis d'un autre face au loup qui gonfla ses poils et son poitrail, montrant les crocs.

« Tu crois me faire peur ?! »

La jeune femme se redressa cherchant à se faire plus grande et plus effrayante, ce qui n'effraya pas vraiment le loup qui avança timidement, mais sûrement. Brusquement, Alexia se pencha et hurla sur le loup qui se mit à fuir la queue entre les pattes.

La militaire vérifia que le loup était bien partie avant de s'agenouiller face à la boule de poil, tendant une main vers l'animal.

« Ça va aller, il est parti maintenant. »

L'animal bougea légèrement, sortant sa petite tête pour regarder l'humaine et ce qui l'entourait. Il poussa un nouveau cri, mais moins aiguës, plus calme et doux. Alexia mit la paume de sa main à quelques centimètres de l'animal, le laissant venir si il le souhaitait, ce qu'il fit d'ailleurs. Il approcha doucement, reniflant la paume de la main de la militaire avant de donner un petit coup de langue et de tête. Alexia souria en voyant cette animal qui ressemblait trait pour trait à un tout petit bébé furet la remercier de la sorte. D'ailleurs, la jeune femme se souvenu soudainement qu'elle n'était pas seule durant cette balade. Elle tourna la tête et fut soulager de voir Alexander, il avait donc remarqué son absence durant la course.

« Désolée, je l'ai entendu crier, je n'ai pu m'empêcher de faire la curieuse. »

Le petit furet s'approcha un peu plus d'Alexia, venant sentir son bras, ses genoux, ses cuisses avant d'essayer de grimper sur ses dernières à l'aide de ses petites griffes qui chatouilla la jeune femme qui posa de nouveau ses yeux sur la boule de poil.

« Il est vraiment trop mignon, tu ne trouves pas ? »


Alexander Hoffman



Il était hors de question qu'Alexia le dépasse... enfin même si techniquement elle finirait toujours par courir plus vite que lui. C'est la nature, on ne peut pas être fait pour être le meilleur de partout avec ou non sa fierté. Alexia était un véritable lièvre et Alexander un coureur d'endurance ... enfin il était plutôt agile et endurant comme garçon, rapide bien moins. Mais cela ne l'empêchait pas de tout faire pour éviter que la jeune femme ne lui colle un 100 mètre dans la figure !

Il était en train d'accélérer comme un forcené pour rattraper Alexia, celle-ci venait de le dépasser de trois foulées... quand soudainement elle s'arrêta nette. Lancé dans sa course, Alexander n'eut pas la force de piler d'un coup. Il ralentissait donc et s'arrêta plusieurs mètres devant la jeune femme.

Que s'était-il passé ? Il n'avait pas entendu le bruit aigu... Intrigué il se pencha sur ses genoux pour reprendre son souffle. Son regard cherchait Alexia qui avait disparue... mince, elle est passée où ? Un petit couinement puis un grognement se fit entendre... Un frisson glacé parcourut l'homme, qui présageait une rixe entre créature forestière et Stones qui s’était volatilisée ! Elle n'était pas partie voir ? Et se mettre en danger bêtement si ? De toute façon, il aurait fait la même chose…

Alexander pressa le pas, pour trouver un indice... trouver où était Stones quand soudainement il eut un grognement plus fort suivi d'un hurlement d'humain digne d'un viking ! Quoique, cela était animal comme hurlement, elle comptait effrayer la bête ? Il espérait ne pas tomber sur cette sorte d’ours serpents qui vit sur le contient. Mais normalement, il évolue dans la montagne et non ici… S’ils font face à un super prédateur, ils n’auront que leurs jambes pour courir et palier à cette curiosité incroyable… aucune arme pour les protéger. Enfin normalement, les alentours du campement ne sont pas dangereux… normalement après ça reste un milieu très sauvage.

L'anglais accéléra assistant à la défaite d'une sorte de loup... Il le reconnut sans peine, l'animal n'était autre qu'un jeune « renard », cette espèce qui vit en groupe au pelage roux et aux yeux peints de noir comme de l'eyeliner. Comme ces congénères ils avaient une grande queue immense et préhensile. Le canin devait être jeune et Alexander se souvenait que trop bien de la version adulte plus imposante et surtout intelligente. Il avait été attaqué une fois avec Erin par une meute alors qu'ils étaient à cheval, ils en voulaient au sac de nourriture et l'anglais avait écopé d'une morsure. Mais les goupils lupins ne les avaient pas menacés plus que ça, bien au contraire curieux et peu farouche ils avaient essayé d'observer les deux humains avant de disparaître le ventre rempli de sandwichs.

De toute façon, le rugissement d’Alexia… venait de le faire fuir… un instant Alexander toisa longuement son amie comme si elle venait d’entamer une transformation en loup garou. Il savait qu’elle avait une incroyable capacité à survivre dans la nature… mais à se changer en sauvageonne, c’est bien la première fois qu’il voit ça. Cela le fit sourire involontairement, trouvant la situation complétement dingue. Au moins, il n’avait pas besoin de la protéger, ça serait peut-être l’inverse au vu des corps de métier respectif même.

Son regard se posa sur une boule de poil qui fut rapidement caché par le corps de la jeune femme. Alexander s'approcha doucement pour ne pas effrayer la proie du loup. En tout cas, cette chose couinait pas mal et cela lui rappelait les bruits des chatons.

« J'ai vu ça... en tout cas, quel coffre ! » ajouta t'il en se mettant près de son amie pliant les genoux, pour voir que l'animal brun et crème ressemblait en tout point à un furet. En tout cas, il n'était pas farouche, il ne devait pas vraiment connaitre les humains ou très peu. Peut-être que les Athosiens, les utilisent pour la chasse ? Alexander observa la grimpée du mont Stones par le furet et eu un rictus, il approcha une main, qui fut immédiatement sentie et vérifier par ledit animal. Il semblait jeune.

« Oui. Il ressemble vraiment aux furets terriens... il sent moins fort... il doit être jeune » les furets sont réputés pour avoir une petite odeur. Il faut faire avec surtout avec les mâles. Après tout c'est une sous espèce de la famille du putois et quand on en adopte un, il faut avoir en tête que le furet bah va sentir le furet, tout comme un chien sentira le chien et non la lavande ! Curieux comme tout, la boule de poil passa son corps avant sur les genoux d'Alexander pour le sentir un peu plus longtemps, il devait percevoir l'odeur d'Harry. Un nouveau couinement et hop, il grimpa sur les épaules de l'anglais avant de passer sur celle de Stones et de revenir à terre se roulant contre le sol joyeusement.

« Il n'est vraiment pas farouche du tout ... »



© 2981 12289 0

Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé

Revenir en haut Aller en bas

Page 1 sur 1

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum