Le Deal du moment : -39%
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON ...
Voir le deal
1190 €

Fin de quarantaine ?

 :: Cité d'Atlantis :: Niveau 4 - Quartiers du Personnel
Aller en bas

Invité
Invité

Sam 10 Mar - 19:32

avatar
Fin de quarantaine ?
Karola Frei et Zal Vegar


Zal Vegar était arrivé sur Atlantis depuis début mars suite à une de ces interventions qui a permis d'aider des soldats en danger. Puis en les aidant à sortir d'une cellule en s'emparant de la clé, il avait fini par se retrouver bloqué face à des guerriers avec qui il avait combattu dans le passé devant la porte des étoiles mais une équipe d'Atlantis a accepté de le prendre et ainsi de le sauver à leur tour.

Depuis son arrivée, il était surtout enfermé dans ses quartiers, pas comme un prisonnier, loin de là, mais malgré tout, il n'était pour le moment, pas totalement libre de ses mouvements et de ses actes. De toute façon, il était surveillé en permanence par un garde devant sa porte. Cela il pouvait le comprendre. Après tout, même s'il les avait aidé, il venait d'une planète ennemie des Atlantes avant tout, donc il pouvait comprendre cette méfiance. Et de toute façon, c'était peut-être le procédé habituel pour toute arrivée de Pégasiens.

Néanmoins, il ne voulait qu'une chose, c'était sortir d'ici et se mettre au travail, il était venu ici pour aider les militaires et les scientifiques aussi d'ailleurs, leur apporter des connaissances en sachant qu'eux aussi allaient lui en apporter. Mais il voulait intervenir dans des missions avant tout.

Depuis maintenant quelques heures, il restait dans sa chambre, s'étant douché, il fallait bien l'avouer, c'était agréable et quelque chose qu'il ne connaissait pas trop sur sa planète, l'eau étant une denrée rare, ce n'était pas pour la gaspiller pour de telles broutilles. Depuis qu'il était là, il se sentait propre, vivant d'autres sentiments et se disant que sa société semblait être passée à côté de pas mal de choses. Mais il voulait aussi faire bonne impression et s'intégrer, ce n'est d'ailleurs pas pour rien, qu'il avait posé des questions à l'homme qui le surveillait bien qu'il ne répondait pas trop à l'enizian.

L'autre élément, c'est qu'il se doutait qu'il allait passer une sorte d'interrogatoire dans les heures qui venaient, par un major a priori, il ne savait que le nom de celle-ci, Karola Frei. Du moins, c'est ce qu'on lui a dit quand il avait décidé de manger le matin même.

Au bout d'une heure, il entendit du bruit dans le couloir s'approcher de la porte de ses quartiers. c'était probablement elle qui arrivait. Zal se leva de sa chaise et regarda vers la porte. Ayant suivi une formation militaire dès l'âge de 5 ans, il savait ce qu'était l'autorité et qu'il fallait obéir. Il savait aussi que son grade de sergent dans son armée n'avait plus aucune valeur au sein des Atlantes, a part reconnaitre qu'il a des compétences développées dans le milieu militaire.

La porte s'ouvrit, une femme entra, Zal se tint face à elle, se mettant au garde-à-vous, quelque chose qu'il avait appris en observant des militaires ici, donc il supposait que c'était la façon de saluer du peuple Atlante.


<< Bonjour Major Frei. Je me nomme Zal Vegar et je viens de la planète Eniz >>

Certes, sa présentation était rapide, mais il voulait marquer le coup et ne pas en faire trop. De toute façon, le moment où il devra s'expliquer et répondre loyalement à la personne arrivait petit à petit.

Revenir en haut Aller en bas

Karola Frei
Major
Second responsable militaire
Bannière perso (image 901x180px) : Fin de quarantaine ? 1562430542-image-profil
√ Arrivée le : 14/05/2015
√ Date de naissance : 09/04/1983
√ Nationalité : Allemande

√ Age : 41
√ Messages : 2298
√ Localisation : Site Alpha

Lun 12 Mar - 15:22

Karola Frei

Avec un dossier dans les mains, Karola marchait tranquillement mais d’un pas sûr dans les coursives des quartiers personnels des invités de la cité d’Atlantis. Elle ne s’y était rendu que peu de fois, n’ayant pas vraiment d’occasions ni d’intérêt à s’y rendre. Mais aujourd’hui c’était le cas, elle devait procéder à une sorte d’interrogatoire avec un nouvel arrivant. Malgré son manque de familiarité avec les lieux, elle n’eut pas de mal à trouver sa destination. Un militaire gardait la porte des quartiers attribués à leur nouvel allié. Karola s’arrêta devant le sergent Lawson qui s’empressa de lui faire un salut lorsqu’elle apparut dans son champ de vision.

« Bonjour sergent. Comment se porte notre invité ? »

« Très bien je suppose major. Il pose pas mal de questions mais sinon, il ne fait pas de grabuge. »

« Bien, dans ce cas, allons satisfaire sa curiosité. »

Sur ces mots, Karola toqua à la porte et patienta jusqu’à ce que l’on vienne lui ouvrir. Elle ne savait pas trop à quoi s’attendre concernant son futur interlocuteur mis à part qu’il s’agissait d’un soldat et qu’il parlait leur langue. La porte ne tarda pas à s’ouvrir sur un homme qui effectua, à la surprise de Karola, un salut militaire. Certes, un peu moins standard que celui du sergent Lawson mais la jeune femme apprécia l’intention. Elle le lui rendit et rentra dans ses quartiers suite à son invitation. Elle attendit que la porte se referme derrière elle pour lui répondre.

« Enchantée, monsieur Vegar. Je vois que vous connaissez déjà mon nom et mon titre. Sachez également que je suis l’adjointe du chef du contingent militaire d’Altantis, le colonel John Sheppard.» répondit-elle d'un ton neutre. Elle ignorait si cela aurait une quelconque signification pour lui, tout du moins cela lui ferait peut-être comprendre qu’elle était une personne importante sur la cité et qu’on ne lui envoyait pas un sous-fifre. Le major était fidèle à son habitude, droite et digne, elle ne laissait rien transparaître sur son visage. Elle n'était pas venue pour se faire un copain mais bien faire son travail.

« J’imagine qu’on vous a également prévenu de la nature de notre entrevue ? Ne vous en faites pas, il s’agit plus d’un entretien qui vise à mieux apprendre à nous connaître qu’un interrogatoire. Asseyons-nous.» Lui proposa-t-elle en lui désignant les chaises disposées dans un coin de la pièce. Elle prit place et attendit que Zal en face de même avant de commencer d'une manière très sérieuse.

«Comment se passe votre acclimatation à ce nouvel environnement ? Le sergent Lawson, qui vous tient office de garde, m’a dit que vous lui aviez posé plusieurs questions. Je suis tout à fait disposée à y répondre et j’en aurais d’ailleurs moi-même à vous poser. »

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Mar 13 Mar - 14:59

avatar
Fin de quarantaine ?
Karola Frei et Zal Vegar


Il entendit parler le garde présent à la porte, en effet, Zal avait été plutôt sage, la première approche, il faut toujours mieux faire bonne impression. Et de toute façon, c'est ce qu'il voulait pour le moment. Sa planète et Atlantis étant ennemi, il n'a aucun intérêt à provoquer, devenir violent ou se moquer d'eux. Cela serait pour lui très bête de finir en cellule ou pire, être renvoyé sur sa planète quand on sait ce qu'il sait passer entre lui et une équipe d'Atlantis.

La langue où Zal se débrouillait le mieux, était la langue d'Eniz mais avec le nombre d'humains ayant pénétré sur sa planète et à qui il a causé, il avait petit à petit développé son anglais, bien qu'il ne soit pas non plus un professionnel de cette langue, il la comprenait plutôt bien et il arrivait à la parler. Un avantage quand on voit que les militaires présents ici, parlent cette langue.

Après avoir salué la femme face à lui, qui lui rendit, il analysa les gestes, de sorte à s'améliorer dans ce sens. Après tout, c'était la chose la moins difficile à apprendre concernant l'armée "humaine".

Il ne connaissait pas ce John Sheppard, ou de vue peut être, en tout cas, il connaissait les grades et savait que celui de "colonel" était l'un des plus élevés. Donc, si lui avait ce grade et qu'elle était son adjointe, il comprit assez rapidement, qu'il n'avait pas affaire qu'à un simple soldat, mais plutôt à une personne membre de la hiérarchie d'Atlantis.


<< Bien Major. En effet, on m'avait prévenu que ce serait vous qui viendriez ici pour me parler, sans m'en dire plus concernant réellement votre rôle. Merci pour cet éclaircissement >>

En effet, c'était toujours mieux d'avoir directement accès à la hiérarchie, au moins, il savait que s'il devait poser des questions, comme elle l'invita à le faire, il aurait des réponses exactes et pas juste du "à peu près" ou du "je ne sais pas". Elle l'invita à s'asseoir, il prit la chaise et s'installa face à elle.

De ce qu'il avait compris concernant l'entrevue, c'est qu'il aurait des questions à répondre, sûrement sur sa planète, peut-être ses habitudes, voire ce qui le poussait à venir auprès d'eux. D'ailleurs, elle parla d'entretien, donc c'est ce qu'il voyait de plus probable et cela le rassura de voir qu'il ne serait pas traité comme ennemi pour commencer, mais bien comme quelqu'un de normal qui veut les aider.


<< On m'a prévenu qu'avant de sortir réellement de mes quartiers et prendre part à des missions ou même voir d'autres personnes, je devais répondre à des questions venant de vous puis qu'il sera jugé de mes compétences ici je suppose à la fin de l'entretien >>

L'acclimatation dépendait de pas mal de choses, c'est vrai qu'Atlantis est entourée d'eau, une faiblesse pour l'enizian et que la chaleur n'était pas des meilleurs, mais au-dessus ou même à 20 degrés Celsius, s'était supportable pour lui. Après, les questions qu'il avait, concernaient surtout la nature des missions, mais aussi en savoir plus sur certains ennemis, dont les waiths dont il ne connait que le nom.

<< L'environnement est supportable, il faudra je pense quelques jours pour se faire aux températures d'ici, car pour un enizian, on pourrait considérer qu'il fait froid, mais je supporte pour le moment et n'étant pas directement en contact avec l'eau d'Atlantis, cela va aussi. Donc, une question me semble vraiment essentielle pour moi, quelle est la nature des missions par ici ? Et n'hésitez pas à en poser, je suis là pour ça aussi >>

Revenir en haut Aller en bas

Karola Frei
Major
Second responsable militaire
Bannière perso (image 901x180px) : Fin de quarantaine ? 1562430542-image-profil
√ Arrivée le : 14/05/2015
√ Date de naissance : 09/04/1983
√ Nationalité : Allemande

√ Age : 41
√ Messages : 2298
√ Localisation : Site Alpha

Mar 13 Mar - 20:54

Karola Frei
Pendant que Zal lui répondait, Karola ouvrit le dossier posé sur la table. Il n’était pas bien épais mais contenait des informations essentielles. Celles récoltées sur la planète d’origine de Zal ainsi que sur son peuple. Atlantis avait déjà eu à faire à eux et on ne pouvait pas dire que les choses s’étaient toujours bien passées. Bien au contraire. Il pouvait donc être surprenant que son interlocuteur se montre si coopératif.

Attentive au propos de l’enizian, elle nota deux trois éléments sur une feuille, pour reporter les mots qu’il avait prononcés. En effet, après cette entretenue, elle devrait établir un petit rapport à sa hiérarchie. Elle posa finalement son stylo une fois cela fait et hocha la tête en la relevant pour lui indiquer que oui, elle lui poserait des questions et qu’elle l’avait aussi écouté. Effectivement, le corps avait besoin d’un certain temps pour s’acclimater à ce changement spectaculaire de température. Un rapide coup d’œil aux rapports sur sa planète lui apprirent qu’il y faisait rarement moins de vingt degrés.

Elle fut surprise d’entendre sa première question, elle concernait les missions que les atlantes effectuaient. C’était rentrer dans le vif du sujet sans aucun préliminaires et cela montrait que le jeune homme était visiblement prêt à se mettre à l’action au plus vite. Elle tenta de lui répondre en utilisant des mots suffisamment compréhensibles. Par ailleurs, elle avait reçu l’autorisation d’être suffisamment précise avec lui sans toutefois en dire trop, bref, elle devait se contenter du minimum pour satisfaire sa curiosité sans pour autant mentir. Ça n’était pas le but.

« Nous effectuons des missions de plusieurs sortes. D’abord d’exploration, qui ont pour but de visiter des planètes et de voir à quoi elles ressemblent. D’autres sont des missions de négociation, nous rencontrons différents peuples dans le but d’établir un lien commercial ou amical avec eux. Enfin, certaines sont des missions plus militaires, plus dangereuses mais elles sont plus rares. Elles ont lieu lorsque nous n’avons pas le choix de nous confronter à nos ennemis. »

Karola savait que malgré les tensions entre leurs deux peuples, ils avaient cela en commun qu’ils détestaient les wraiths et se battaient contre eux et donc que ce genre de "missions" ne devait pas lui être étranger.

Cet élan volontaire que Zal avait manifesté était un bon point pour lui mais malheureusement, il allait devoir se faire un peu patient. En tant qu’homme guerrier, elle se doutait que le dernier type de mission qu’elle avait cité allait sans doute lui plaire davantage mais avant qu’il ne se déclare apte au combat, elle crut bon de calmer d’éventuelles ardeurs.

« Mais à vrai dire, avant d’en arriver là, à ce que vous participiez à ces missions, nous devons nous assurer de vos intentions Mr Vegar. Vous le savez tout comme moi, nos deux peuples ont eu quelques démêlés et il va sans dire que les enizians ne nous portent pas du tout dans leur cœur. J’ai eu quelques échos de vos motivations, mais vous comprendrez très certainement que je préférerais les entendre de votre bouche. »

Son ton n’était nullement agressif ou méfiant. Elle était calme, neutre et lui expliquait sans détour comment les choses se présentaient. Cet entretien avait aussi pour but d’établir entre eux une relation mutuelle de confiance et pour cela, il valait mieux mettre carte sur table dès le départ.

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Sam 18 Aoû - 21:17

avatar
Fin de quarantaine ?
Karola Frei et Zal Vegar


Zal ne pouvait s'empêcher aussi de regardait ce que faisait la femme avec le dossier. Il n'était pas épais et se doutait aussi que celui-ci contenait des informations sur lui. Sa planète n'était en effet pas très connue par eux, mais il était là pour les aider. Après tout, en les rejoignant, il se battait parce qu'il partageait leurs idées mais aussi pour sauver son peuple, c'est aussi ce qui expliqua en quoi il était disposé à s'expliquer.

De toute façon, il ne comptait pas mentir, il avait été dans l'armée d'Eniz et emprisonné des humains, mais être franc, selon Zal était le plus important pour gagner leur confiance et se faire pardonner même si cela serait peut-être long. De toute façon, mentir ne serait pas bien vu et cela risquerait de lui retomber dessus dès le moment que les atlantes apprendront.

l'enizian était satisfait de la réponse de Karola, il avait commencé fort, mais au moins, cela lui avait permis de savoir s'il était potentiellement, un de leurs hommes ou une personne lambda. Il est vrai que l'exploration, n'était pas le domaine qu'il faisait le plus auparavant, mais cela lui plaisait, c'était toujours un plaisir pour lui d'apprendre à connaitre les cultures des autres, leurs habitudes et leurs lieux de vie. Cela lui montrait que tout n'était pas comme Eniz même s'il aimait sa planète.


<< Intéressant, les explorations restent quelque chose d'intéressant et dont j'ai hâte d'en voir plus. Concernant le domaine militaire, c'est surtout ce que j'ai appris jeune avec l'académie et la neutralisation des ennemis >>

Zal n'aimait absolument pas les Wraiths, indirectement son peuple a aussi souffert de cette espèce, tout comme les autres humains. Il voulait les anéantir, mais en respectant les ordres qu'on lui donnerait, il ne serait pas la personne la plus désobéissante ici, sa formation lui a appris à la fermer et à exécuter.

Évidemment, il se doutait que le fait d'être guerrier était un plus pour Zal mais aussi une méfiance, il savait manier des armes de manière efficace et cela ne l'étonnait pas qu'on le calme dans ses ambitions. Les enizians n'aimaient pas les humains, c'était un fait, mais c'était surtout pour ceux qui écoutaient leurs dirigeants. Il devait s'expliquer sur cela et il essayerait d'être le plus clair possible en expliquant absolument tout et les divergences existants dans son peuple.


<< A vrai dire, c'est assez compliqué. Mon peuple n'est pas totalement opposé aux autres humains qu'eux, du moins, pas ceux qui ne considèrent pas les paroles des dirigeants comme la vérité absolue. D'ailleurs, dans mon peuple, il y a aussi pas mal de résistants qui combattent nos dirigeants et cherchent à vous aider >>

La réalité était surtout le fait que les dirigeants disaient clairement que les autres humains étaient des tueurs et des êtres inférieurs à eux. En gros, pour certains habitants d'Eniz qui écoutaient vraiment les dirigeants, il était facile de comprendre que les humains étaient aussi violents que les Wraiths.

<< J'ai aidé des soldats de votre cité, car après avoir servi longtemps l'armée de mon peuple, j'ai compris au fur et à mesure que les humains autres que nous, n'étaient pas tous des monstres et nos esclaves. J'ai donc décidé d'entrer en résistance contre mon peuple avec d'autres personnes que je commandais jusqu'au jour où nous avions été retrouvé par les soldats et que mon groupe a été exécuté. J'ai vu vos soldats enfermés, et j'ai décidé de les aider en échange du fait de venir ici car mon ancien commandant m'avait en plus remarqué, sinon c'était la mort assurée pour moi >>

Revenir en haut Aller en bas

Karola Frei
Major
Second responsable militaire
Bannière perso (image 901x180px) : Fin de quarantaine ? 1562430542-image-profil
√ Arrivée le : 14/05/2015
√ Date de naissance : 09/04/1983
√ Nationalité : Allemande

√ Age : 41
√ Messages : 2298
√ Localisation : Site Alpha

Mer 29 Aoû - 19:16

Karola Frei


Karola se montra particulièrement attentive pendant que Zal lui narrait les raisons qui l’avait poussé à rejoindre leur camp. Plus que ses paroles, elle laissait son regarde s’attarder sur son visage pour essayer d’y déceler d’éventuels signes de mensonge ou de nervosité. Mais il n’en fut rien, du moins autant qu’elle puisse en juger car elle n’était pas non plus experte en décryptage de langage corporel. En tout cas, l’alien lui semblait honnête. D’ailleurs, ses propos corroboraient ceux que l’équipe atlante présente sur place ce jour-là avait tenus dans leur rapport de mission. Elle nota quelques éléments sur une page, notamment au sujet de cette résistance qu’il évoqua.

« D’accord, vous semblez être animé de sentiments très nobles et être résolu dans votre décision de vous rebeller contre vos dirigeants. Est-ce que vous pouvez nous en dire plus sur cette résistance ? Est-ce que vous attendez de nous une aide quelconque ? »

C’était beaucoup de questions mais Zal lui avait donné beaucoup d’éléments qui méritaient d’être approfondis. Cette histoire de résistance d’abord mais il avait aussi utilisé le terme d’esclavage. Atlantis ne pouvait pas s’arroger le droit de devenir la grande justicière de la galaxie de Pégase et d’imposer ses lois terriennes dans une galaxie qui était beaucoup plus diverse que la leur et où les peuples fonctionnaient à leur manière depuis des siècles. Mais s’il y avait autre chose, une demande et qu’ils pouvaient intervenir dans une moindre mesure, pas de doute que la cité se pencherait sur le cas.

« Et ces marques sur le visage, d’où vous viennent-elles ? » demanda-t-elle sérieusement avec une pointe de curiosité dans la parole avant de le laisser répondre à ces précédentes questions. Les tatouages étaient courants sur Terre mais ceux sur le visage l’étaient beaucoup moins et les significations pouvaient avoir un sens autrement plus culturel qu’artistique dans Pégase ou esthétique.

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Dim 4 Nov - 11:47

avatar
Fin de quarantaine ?
Karola Frei et Zal Vegar


Zal n'était pas du genre à mentir, du moins, pas lorsque cela n'était pas nécessaire, donc avec Karola, il était sincère, comme d'ailleurs, il le sera avec tous les membres. Evidemment, si les Atlantes lui donnaient l'ordre de mentir pour certaines raisons, en tant que militaires, il le ferait. Après tout, il devra respecter tous les ordres qu'on lui donne. Sur sa planète, c'était un sergent, ici, il n'avait pas ce grade, il était juste un soldat. Ce qui ne le dérangeait pas le temps qu'il apprenne à mieux connaitre les habitudes des autres humains.

Son objectif était de servir les Atlantes et son peuple. Les dirigeants enizians, il avait eu pour eux, longtemps du respect. Un vrai bon petit sujet et soldat, mais c'était avant. Son peuple, il le respecterait toute sa vie, il aura toujours une pensée pour sa planète, car difficile de rompre comme ça avec ses origines. Mais concernant les dirigeants, il était clair qu'il ne les aiderait plus jamais.


<< J'étais sergent dans l'armée d'Eniz et petit à petit en comprenant ce qu'était mes dirigeants, je suis parti dans la résistance ou j'ai commandé un petit groupe d'hommes. En gros, la résistance a pour but d'essayer de faire comprendre aux sujets de notre peuple qu'ils doivent se réveiller, qu'ils doivent nous aider à chasser les dirigeants et obtenir la liberté. Les résistants essayent en réalité de faire gagner la liberté et la paix. Cela peut se présenter par des messages via des tracts, mais aussi des attaques envers les soldats enizians, des vols d'armes de militaires pour les empêcher de les utiliser contre le peuple, libérer des prisonniers, qu'ils soient Enizians ou Atlantes comme on l'a fait pour l'un de vos groupe >>

Oui, Zal attendait une aide, c'était d'essayer de faire en sorte que le peuple d'Eniz apprenne à connaitre les Atlantes et les humains autre que ceux d'Eniz pour que tout cela cesse. Il avait en quelque sorte peur qu'un jour, Eniz entre en guerre avec des puissances bien plus fortes que celle d'Eniz. Et en quelque sorte, le jour où Eniz acceptera de voir envers les autres humains des alliés, peut être que la société enizienne pourrait elle aussi évoluer en bien que se soit dans le commerce, le domaine politique et militaire et dans la santé.

<< Ce que j'attends, c'est surtout que les Enizians acceptent de voir envers les autres des alliés et non des ennemis. Donc, qu'un jour, les Atlantes parviennent à discuter ou approcher du peuple. Peut être qu'en voyant des résistants et les Atlantes ensemble, le peuple prendra conscience que vous n’êtes pas si mauvais ? Surtout que le peuple se rapproche légèrement, mais se rapproche petit à petit de ses résistants même s'ils ont peur que cela se retourne contre eux à cause de nos chefs s'ils l'apprenaient >>

Les tatouages concernait surtout l'armée d'Eniz et essentiellement les gradés. Plus le grade était élevé, plus le tatouage pouvait être grand et sur différentes parties du corps. C'était une sorte de reconnaissance de ce peuple, d'ailleurs, les Enizians avaient surtout des tatouages au niveau du visage plutôt qu'ailleurs à part les gradés.

<< Les tatouages ont pour but de reconnaitre les gens de notre peuple et en général, ils n'ont aucune couleur et sont noirs. En gros, tous les soldats lorsqu'ils ont finit leur formation et qu'ils ont un grade au sein de l'armée, doivent se faire tatouer. Un soldat aura juste un tatouage sur le visage. Un sergent en aura aussi un qui descendra dans le cou ou la nuque. C'est en quelque sorte le moyen de reconnaitre aussi la puissance du soldat. Il ne sera pas rare qu'un commandant en ait sur le visage et aussi sur les bras ou le torse par exemple. Généralement, ils ne désignent pas un simple dessin comme certains peuples peuvent avoir, mais plus des tatouages tribaux >>

Revenir en haut Aller en bas

Karola Frei
Major
Second responsable militaire
Bannière perso (image 901x180px) : Fin de quarantaine ? 1562430542-image-profil
√ Arrivée le : 14/05/2015
√ Date de naissance : 09/04/1983
√ Nationalité : Allemande

√ Age : 41
√ Messages : 2298
√ Localisation : Site Alpha

Dim 4 Nov - 13:05

Karola Frei
Karola nota tout cela avec autant de précision que Zal lui en donnait. Elle ne le faisait qu'après qu'il eut terminé ses phrases car pendant qu'il parlait, elle s’efforçait de fixer l'homme, toujours pour essayer de déceler quelque chose dans son regard qui contredirait ses paroles. Si on pouvait reprocher à Karola sa taciturnité, on ne pouvait lui reprochait son sens de l'observation qu'elle avait développé en contre partie. Quand il était question de stratégie, savoir observer était souvent bien plus utile que de savoir parler.
Aussi Zal semblait n'avoir pas vraiment grand chose à cacher, bien au contraire, il s'efforçait de répondre du mieux qu'il pouvait aux questions de Karola.

Cette dernière découvrait sa civilisation au fil de la conversation et si ce qu'elle entendait était loin d'être très enchanteur et flatteur pour les enizians, il n'en restait pas moins que le discours était intéressant. La diversité des peuples et de leur organisation faisait aussi le charme de Pégase. Désormais elle comprenait mieux l'existence de ces tatouages et elle était soulagée que ça ne soit pas une coutume terrienne, elle aurait probablement détester se faire tatouer. Non pas qu'elle soit douillette loin de là, mais ce genre de modification corporelle, c'était bien trop pour elle. Elle se contentait amplement des diverses cicatrices qu'elle portait et qui témoignaient de son expérience du terrain.

Pendant que Karola couchait sur papier les paroles de Zal, le silence s'installait entre eux alors qu'en même temps elle cherchait d'autres sujets à aborder avec lui.

""Je comprends mieux les raisons de votre présence, sergent." reprit-elle. Elle avait prononcé son grade car même si Zal ne faisait pas partie de l'armée terrienne, il n'en restait pas moins un militaire qui avait très certainement mérité ses galons et par respect pour cela, elle tenait à le traiter en tant que tel. Si les rôles avaient été inversés, elle aurait détesté qu'on ne prenne pas en compte son grade qui faisait partie intégrante de sa vie, de ce qu'elle était.

Zal désirait qu'Atlantis aide la résistance en agissant auprès du peuple, en les incitant vraisemblablement à la rébellion contre le pouvoir. Elle pensa immédiatement à ce qu'elle avait pu voir en Afghanistan et aux dégâts qu'une révolte organisée d'en bas avait pu faire.

"Mais avant que nous vous donnions ce que vous voulez, il nous faudrait avant cela tenter au moins d'établir un contact pacifique avec vos dirigeants. Nous ne pouvons pas nous permettre de nous lancer dans un combat qui n'est pas le nôtre sans avoir pris en compte toutes les versions qui ont mené au conflit, vous comprenez ?"

Elle lui laissa le temps de réfléchir à cela et enchaîna :

"Vous avez mentionné des vols d'armes ou des attaques contre des soldats. De quel genre d'armes disposez-vous ?"

Revenir en haut Aller en bas

Invité
Invité

Dim 2 Déc - 12:53

avatar
Fin de quarantaine ?
Karola Frei et Zal Vegar


Zal n'était pas non plus fan des tatouages mais à cette époque, il était fier, car c'était la réussite dans l'armée qui conduisait à cela. Par contre, pour le plaisir, il ne l'aurait pas fait, surtout que sur sa planète cela ne pouvait pas être spécialement vu comme une envie, il fallait généralement une bonne raison pour être tatoué et surtout des autorisations venant d'en haut. Souvent des dirigeants.

Il remarqua que la femme l'observait, il se doutait un peu que c'était une technique militaire pour voir ce que valait Zal, s'il était fiable ou pas, mais cela ne le dérangeait et visiblement, elle semblait avoir bien comprit qu'il n'avait rien à cacher. Il la regarda ensuite écrire attendant une réaction.

Il fut surprit en entendant son grade être prononcé et content. Il ne s'était pas attendu à ce que des terriens l'appelle par son grade de l'armée Enizienne. Et évidemment, c'était toujours plaisant, car ça voulait aussi dire qu'il n'était pas qu'un extraterrestre qui se mettait à leur services, mais qu'il y avait une considération envers lui.


<< Merci Major et merci d'avoir relevé mon grade, cela fait toujours plaisir aux militaires >>

Lui dit-il en souriant sincèrement. Elle parlait maintenant d'établir un contact avec son peuple, cette partie l'intéressait énormément aussi et donc, il l'écouta attentivement. Après tout, elle connaissait très bien le fonctionnement et les rites d'Atlantis contrairement à lui, donc c'était aussi un moyen de comprendre comment tout cela fonctionne et comment ils font pour aider les autres peuples.

Il comprenait totalement pour entrer en contact pacifiquement avec les dirigeants, il savait cela très difficile, mais il fallait bien tenter des choses et surtout, d'éviter à son peuple une guerre, un combat ou un conflit si c'était possible. Mais aussi pour éviter qu'il y ait des blessés dans le camps des Atlantes.


<< Je comprends tout à fait. Cela risque de ne pas être facile de tenter d'être pacifique avec eux, mais autant essayer quand vous pourrez. Même s'ils sont particulièrement mauvais avec le peuple, on a peut-être une chance qu'ils le soient moins avec des étrangers. On dispose certes d'une armée assez forte, mais nos dirigeants ne connaissant pas vos armes et votre armée, peuvent tenter de vous écouter. Et aussi pour vous, de mieux connaitre mon peuple en se faisant directement une idée dessus >>

Le sujet des armes était très intéressant aussi. Zal ne disposait sur Atlantis que de son couteau de combat appartenant à sa famille, n'ayant pas réussi à en amener sur Atlantis, mais il connaissait très bien son armement l'ayant déjà utilisé sur sa planète.

<< Nous excellons surtout dans le corps à corps, mais nous disposons de pistolets et de fusils qui lancent des décharges de couleur rouge, couleur militaire par excellence sur Eniz, vu que les militaires ont aussi sur leurs habits ses nuances de rouge. En tout cas, nos munitions sont constituées de lave d'où cette couleur qui sort de l'arme en une sorte de rayon lumineux. Nous ne disposons pas de vaisseaux pour information, juste des pistolets, des fusils et des armes de mêlée donc le couteau. Concernant les résistants, nous disposons donc de pistolets et de fusils, contrairement au reste du peuple, qui sont normalement rangés dans une cachette de la résistance si elle n'a pas été découverte entre temps >>

Revenir en haut Aller en bas

Karola Frei
Major
Second responsable militaire
Bannière perso (image 901x180px) : Fin de quarantaine ? 1562430542-image-profil
√ Arrivée le : 14/05/2015
√ Date de naissance : 09/04/1983
√ Nationalité : Allemande

√ Age : 41
√ Messages : 2298
√ Localisation : Site Alpha

Sam 12 Jan - 16:12

Karola Frei
D’après les plus amples informations que Zal lui donnait, il semblait qu’il pouvait être un atout considérable pour Atlantis et notamment pour le contingent militaire qui manquait cruellement de recrues. Ses connaissances en armement mais aussi en combat étaient matière à enrichir celles des Atlantes et laissait entrevoir des échanges entre cultures tout à fait intéressants.

Elle nota aussi précisément que possible les détails qu’il lui citait au sujet des spécificités des armes dont son peuple disposaient. Il lui confirma dans la foulée que leur puissance militaire se limitait à la possession d’armes, ils n’étaient pas équipés d’une technologie aussi avancée que celle d’Atlantis mais à vrai dire ce n’était pas une surprise. Les Wraiths veillaient soigneusement à ce qu’aucun peuple de Pégase ne parvienne à les égaler en terme de technologie. Seul Atlantis leur tenait la dragée haute, et encore, les récents événements montraient que les terriens pouvaient parfois encore avoir un train de retard sur leurs éternels ennemis.

Malgré ce qu’avait pu lui faire endurer les dirigeants de sa planète, Zal ne semblait pas être animé d’une haine incontrôlable à leur égard. Il ne réagit pas négativement lorsque la jeune femme lui avait annoncé qu’une prise de contact avec eux serait à envisager avant toute chose. Cela jouait naturellement en la faveur du pégasien qui démontrait là une qualité de sagesse tout à fait appréciable.

Je vous remercie pour tous ces détails, sergent.” précisa t-elle une fois qu’il eut terminé de lui répondre.

A présent, les cartes ne sont plus dans mes mains mais dans celles de mes supérieurs. Je vais leur faire part de vos propos et leur proposer une visite diplomatique sur votre planète afin de rencontrer les dirigeants. Il est probable que nous en profitions pour contacter la résistance afin de voir comment va le moral des troupes. Vous pourrez bien évidemment y participer si vous le souhaitez.

Elle ignorait si sa demande aboutirait étant donné le contexte actuel sur la cité mais elle ne perdait rien à essayer et si la mission n’avait pas lieu maintenant, elle savait que les dirigeants de la cité ne renâcleraient pas à découvrir une nouvelle culture d’autant plus si cette dernière était déchirée par des conflits internes. La cité disposaient d’excellents diplomates qui y verraient là une occasion en or de pouvoir briller.
Puis elle poursuivit :

J’en ai fini avec mon entretien. Je vais faire en sorte que vous ayez les autorisations nécessaires pour circuler librement sur Atlantis et participiez à nos missions d’explorations si vous le souhaitez. Avez-vous des questions ?

Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé

Revenir en haut Aller en bas

Page 1 sur 1


 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum