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Massage tagada !
CHRONOLOGIE : LUNDI 20 NOVEMBRE 2017 À 20H30– CHAMBRE DE NATASHA AVALON
Parfois, il est vraiment incroyable de voir le temps passé aussi vite. John avait l'impression que le mois d'octobre et surtout de novembre était passé aussi vite qu'une éclipse ! Il doit avoir un troue temporel ce n'est pas vrais ! Il avait effectué plusieurs missions, assez soft avoue -le, mais cela lui avait pris du temps. Voyant les jours défilés et le manque de temps, pour réaliser le pars fait à la soirée d'Halloween avec la kiné, il devait se bouger un peu le popotin.
Ainsi, c'est en se réveillant ce matin, jour de repos, puisque aillant travailler le week-end, qu'il prit conscience, que s'il ne se bouge pas le cul, l'histoire du pari serait oubliée. Bon, il pourrait faire style d'avoir oublié, mais cela n'est pas fair Play et il honore ses engagements. Enfin bon, elle allait être déçut de ses piètres talents de masseur… Il espérait juste qu'elle n'en souffrirait pas. Quoique bon, il avait déjà papouiller des ex-copines dans ce sens, mais cela ait un autre but que sur le dos d'une amie. Bref ! Il fallait qu'il se bouge sacrément le coco !
Tout à la dernière minute ! Qu'est-ce qu'il n'aime pas faire ça ! Et puis bon, c'est son seul jour, où, il peut, le CODIR l'envoyait toute la semaine en mission sur divers sujets et chez les Natus.
Bref, après avoir mangé le midi, puisqu'il avait des choses à faire le matin, il avait filé chez les Athosiens, trouver une bougie de massage ou un truc qui peu huiler un dos. Il n'allait pas coller de l'huile de tournesol tout droit sorti de la cuisine du mess, parce qu'il n'avait rien trouvé non ? Quoique ça peut être drôle de faire la blague !
Le marché… immense et pas indiquer sur les allés, cela allait lui prendre des siècles à trouver sa bougie ! Il n’avait pas l'air con tiens ! Il en eut marre de chercher au bout d‘une heure et finit par demander son chemin à un commerçant. Le pauvre homme, ne lui fit pas d'une grande aide, vendeur de textile, il lui dit juste de passer vers l'allée des cosmétiques et autres savons. Alalala, tout ça pour un pari, il a le don de trouver compliqué vraiment ! et en plus, il avait du monde, beaucoup de monde, au point que pas moment, il piétina tout seul. Finalement, exaspéré, il percuta un autre homme et reconnu Hoffman ! Une illumination ! L'anglais connaissait bien le marché a force de s'y rendre et il allait pouvoir l'aider ! Sans se soucier de la cohérence de ses propos, il lui fit part de sa recherche.
« Une bougie de massage ? Notre colonel aurait un rencard ce soir ? » lança le jeune homme malicieux. Il savait que cela embêtait John, quand il lui demandait ce genre de choses.
« Euh non » fit le colonel benoîtement… avant de soupirer, sachant pertinemment que l'anglais allait l'asticoter là-dessus. Il l'aurait bien cherché remarque, puisque la veille, John l'a taquinée sur Hanz … Le soldat qui court après l'anglais de manière lourde et hilarante.
« Pourquoi tu en as besoin alors ? Tu ne vas pas de papouiller tout seul ? Du moins… je ne veux pas savoir en fait ! »
« Mais non idiot ! C'est pour un pari avec Natasha ! » s'exclama John !
« Avalon ? »
« Oui, tu en connais beaucoup d'autres peut-être ? »
« Il y a trois Natasha sur la cité, je te rappel, comme dix John … »
Bah oui, mister English man savait le nombre de personne sur la cité logique. Alala parfois, il l'agaçait quand il lui sortait d'un air naturel les statistiques de la cité. John roula des yeux et cela fit rire l'autre homme, qui le prit par le bras, pour l'emmener vers les allées « parfum » et non cosmétique comme lui avait dit l'autre pingouin !
Au bout d'une dizaine de minutes à se faufiler comme des saumons remontant le courant de la foule, ils arrivèrent vers une étale composée de différents encens et de bougie parfumé. Donc une bonne vingtaine qui servait d'huile de massage… il avait des huiles sinon. John se rabattue sur le côté huile, dans des petits flacons en forme de jar. Cela faisait moins « couple » qu'une bougie à son goût. Il en ouvrit plusieurs pour sentir les parfums en trouvant une parfaite. Il se marra tout seul, sous le regard intriguer du RDA.
« Tiens sens moi ça ! » Fit-il tout guilleret. L'odeur lui rappelait quelque chose de sucrée qu'il aimait bien.
Alexander sentit le flacon et souleva un regard dubitatif
« Tu comptes masser Avalon avec ça ? »
« Oui ! » Il était satisfait !
« Sérieusement ? » Il n'était pas du tout convaincu
« Oui sérieusement … Tu trouves que ça ne sent pas bon ? » Il commençait à s'inquiéter soudainement…
« Euh … Pourquoi déjà tu dois masser Avalon ? »
« Car j'ai perdu un pari ! Enfin j'ai surtout perdu à papier caillou et ciseau ! » Alexander se marra doucement et il se prit un coup de la part du colonel !
« Arrête de te foutre de ma gueule !! »
« Remarque avec ça, elle ne risque pas d'avoir d'autres idées ! »
« Rho mais tu as fini avec ça ?! »
« C'est tellement facile… toi masser une jeune femme plutôt jolie… Souvent ça ne se fini pas en partie de PlayStation ! » Il faisait exprès de pousser un peu plus loin, sur le côté jolie cœur du colonel. Sachant bien, qu'il était ami avec la kiné, vu comme il était proche avec elle à la soirée d'Halloween. Il est tellement facile de taquiner John là-dessus, il démarre au quart de tour à chaque fois.
« Tsss ... »
« Prend des fraises tagada ça sera dans le thème va ! » Lança l'anglais. « Je la plains vraiment ! Entre tes talents et ça … »
« Mais non ! Ça sent bon... »
« Oui c'est certain … Enfin bon … »
« C'est mieux que prendre poulet rôtis non ? » lança malicieusement le colonel.
Alexander se mit à rire et secoua la main d'un air désinvolte. John acheta donc l'huile et accompagne son ami, finir le marché, apparemment l'anglais cherchai quelque chose pour sa propre compagne et il avait du mal à le dénicher. Expliquant sa présence ici.
Quand ils reprirent la navette, il était assez tard aux alentours de 17h. John, salua l'Anglais, avant de partir faire l'entrainement, qu'il n'avait pas eu le temps de faire. De toute manière, Natasha devait encore travailler à cette heure-là. Il viendrait la voir avant manger. Mais cela ne fut pas possible, il fut alpagué par un officier, qui avait besoin de lui, pour résoudre un conflit entre soldat, ils mangèrent prestement ensemble et parce que John avait la dalle après son entrainement. Cela ne le dérangeait pas de manger tôt, tant qu'il mangeait. Quand, il eut fini et après avoir pesté intérieurement, pour travailler même le seul jour de congé de sa semaine, il se rendit compte qu'il devait filer voir Natasha !!
Il s'enquit de prendre dans ses quartiers les deux huiles, le sachet de bonbon qu’il mit dans un sac et alla jusqu'à la chambre de Natasha. John était habillé de manière habituelle, pantalon noir de l'uniforme, ranger et tee short de même couleur. Il n'était pas souvent en civil. En jetant un regard à sa montre il était 20h30… Bon, il espérait que cela n'était pas un peu tard mine de rien. Bon, il verrait au pire, elle l'enverrait bouler et il ne s'en vexerait pas.
Ainsi donc il frappa à la porte.
Natasha Avalon |
Il sembla à Natasha que quelqu'un avait frappé. Plongée dans sa partie de Mario Kart, la jeune femme cria d'entrer, avant de réaliser que la personne n'avait probablement rien entendu avec la musique. Elle mit en pause, se leva et ouvrit en se demandant si elle avait rêvé ou s'il y avait bien quelqu'un derrière la porte. En ouvrant, elle ne cacha pas sa surprise en découvrant John.
« John ? »
Il était là pour son anniversaire ? Comment avait-il su ? Elle n'avait pourtant pas ébruité l'information. Remarque, elle était bien allée boire un coup avec ses collègues après le travail alors peut-être que... ou bien c'était le hasard. Bref. Peu importait la raison de sa présence, sa visite était une bonne surprise.
« Salut ! » Lança-t-elle. « Qu'est-ce que tu fais là ? »
John Sheppard |
L’homme lui fis un grand rictus quand elle ouvrit la porte. Il avait de la musique assez forte et un air en français, qu’il ne comprenait aps, ne connaissant que peu la langue. Du moins, quelques mots par-ci par-là. Mais ne lui demander pas de traduire un texte, surtout une chanson ! Oui c’est bien lui John leva les mains avec un sac en carton.
« Salut ! Me semble que j’ai au moins vingt jours de retard pour notre pari ! Donc voilà, j’ai eu une illumination ce matin ! » Il espérait qu’il ne la dérangeait pas. Bon elle n’était pas en pyjama, ce qui veut dire qu’elle ne comptait pas sa vautrer dans son lit tout de suite.
La jeune femme, marqua un temps d’arrêt en toisant le sac, avant d'éclater de rire.
« T'as fait exprès ? »
Exprès de quoi ? Il avait l’air un peu benêt sur le coup.
« De mettre dans un sac ? » Fit-il ironiquement, pour tâter le terrain.
« De venir aujourd'hui »
« Euh … » Il la regarda étrangement
« Non, pourquoi c’est interdit le lundi ? »
« Non » répondit-elle en se retenant de rire. Elle s'effaça pour le convier à entrer.
« Je t'en prie entre ».
Il entra dans la chambre, voyant qu’il avait des résidus de papier cadeau, sur le sol… Ah ah il était tombé le bon jour tiens !
« Ah c’est ton anniversaire en fait ? » Il se gratta la tête un peu gênée par son manque de lucidité juste avant. Il aurait dû regarder la date de son anniversaire tiens ! Il aurait l’air moins con. Enfin, bon c’est le hasard il ne savait pas :
« Bon bah Joyeux anniversaire tigresse ! » fit-il joyeusement !
Il sortit un paquet de fraise tagada et lui donna, oui, il avait trouvé l’idée de l’anglais pas si mauvaise au final
« Bon, je n’ai pas de cadeau navré… Je me rattraperais en t'offrant un verre si tu veux bien ». Puis lui tendit une bouteille d’huile de cuisson.
« Je n’ai trouvé que ça ! » Fit-il avec tout le sérieux du monde. Il se mordit la lèvre pour ne pas rire.
AVENGEDINCHAINS
Trente-cinq bougies… Aie aie aie, l’idée de se rapprocher de la quarantaine ne lui plaisait pas beaucoup. C’était peut-être la raison pour laquelle elle n’avait pas ébruité le fait que son anniversaire arrivait à grand pas, ou bien peut-être qu’elle ne tenait pas à ce que les gens se sentent obligés de lui faire un cadeau. Certes, c’était pourtant l’occasion de faire la fête mais bon, ça revenait aussi à être le centre de l’attention. Bah, peut-être qu’elle proposerait à quelques personnes d’aller boire un verre pour marquer le coup ce week-end ; en attendant et bien, c’était un lundi comme un autre et elle alla travailler. La journée fut on ne peut plus banale, si ce n’est qu’au moment de partir, elle se retrouva nez à nez avec tous ses collègues qui l’attendaient avec des paquets cadeaux. Vu l’air espiègle de la secrétaire et le petit muffin qu’elle tenait fièrement dans la main et dans lequel elle avait planté une bougie, il était clair qu’elle était à l’origine de ce petit rassemblement. Elle eut droit à un « joyeux anniversaire » général et l’intention la toucha. Cette chère Alice avait l’art de noter les petites choses auxquelles personnes n’accordaient d’importance et Natasha était persuadée que la secrétaire tenait un agenda avec les dates d’anniversaire de tout le monde. Après avoir soufflé sa bougie, elle fut cordialement invitée par ses collègues à aller boire un verre… ou deux, et à grignoter un morceau dans la foulée. Elle rentra chez elle sur les coups de vingt heures avec ses cadeaux : une bouteille de vin français et deux superbes livres traitant du microbiote et de l’usage des huiles essentielles en médecine douce.
De fort bonne humeur, Natasha déposa les pochettes cadeaux dans un coin et se laissa tomber sur son lit pour parcourir rapidement les pages de ses nouveaux livres qui avaient l’air passionnants. Son attention ne reste pas focalisée dessus très longtemps cependant, elle finit par les abandonner dans un coin pour brancher de la musique et alluma sa télévision, lançant une partie de Mario Kart 8. Elle se sentait d’humeur festive et les jeux-vidéo lui paraissaient plus appropriés pour aller avec le fond musical…
-Mangez moi, mangez moi, mangez moiiiiii, chantonna-t-elle en démarrant la course. Cette musique, qui parlait de champignons hallucinogènes, lui faisait inexorablement penser à John. Il lui avait fallu prendre pas mal de recul pour en arriver là mais elle liait maintenant ce souvenir à quelque chose de positif et de drôle, une expérience pour le moins inoubliable.
Fichtre ! Elle ne se souvenait pas être aussi mauvaise à ce jeu, pourtant elle n’arrivait pas à rattraper le troisième au classement. Peut-être que l’alcool qu’elle avait dans le sang ne l’aidait pas à maintenir la concentration et à adopter les réflexes nécessaires pour prendre les chemins les plus courts tout en esquivant les objets que les autres lui balançaient au visage. Alors qu’elle s’apprêtait enfin à doubler le second, un « toc toc » raisonna tout à coup.
-Entrez ! S’exclama Natasha pour couvrir la musique mais il n’y eu aucune réponse et elle se demanda si elle n’avait pas rêvé. Avec une moue boudeuse, elle accepta finalement de mettre sa course en pause pour aller ouvrir la porte et vérifier, juste au cas où. Elle ne cacha pas sa surprise en découvrant que son mystérieux visiteur n’était autre que le colonel John Sheppard.
-John ?
Il était là pour son anniversaire ? Comment avait-il su ? Elle n'avait pourtant pas ébruité l'information. Remarque, elle était bien allée boire un coup avec ses collègues après le travail alors peut-être que... ou bien sa présence était due à un parfait hasard. Bref. Peu importait la raison, sa visite était une bonne surprise.
-Salut ! Lança-t-elle. Qu'est-ce que tu fais là ?
Il lui expliqua qu’il débarquait à l’improviste pour s’acquitter du pari qu’il avait perdu. Le massage ! Elle avait complètement oublié depuis le temps. Choisir sans le savoir sa date d’anniversaire pour venir, c’était trop drôle ! Il avait de la chance qu’elle ne soit pas restée plus longtemps au bar, sinon il aurait trouvé porte close.
-Ah c’est ton anniversaire en fait ? Bon bah Joyeux anniversaire tigresse !
-Merci, répondit-elle joyeusement.
La perspective de passer le reste de sa soirée d’anniversaire en compagnie de John et avec un massage de surcroit était plutôt séduisante. Finalement, elle n’avait pas eu à organiser de fête, les autres s’en étaient chargés pour elle !
John lui tendit un paquet de bonbon et elle le prit machinalement. Pourquoi des fraises tagada ? C’était pour grignoter pendant le massage ? Pourquoi pas, elle aimait bien les bonbons.
-Bon, je n’ai pas de cadeau navré… Je me rattraperais en t'offrant un verre si tu veux bien.
Décidément, ils voulaient tous la faire boire !
-Ca marche, sourit-elle.
A force de le fréquenter, elle était devenue une habituée du bar. Elle se sentait bien là-bas, l’ambiance était agréable et Dan lui réservait toujours un très bon accueil, surtout depuis les dernières festivités.
-Je n’ai trouvé que ça !
Natasha fit la moue en regardant l'huile de tournesol qu'arborait John avec un air presque sérieux. Est-ce que... c'était une blague ? C'était difficile à dire, depuis qu'elle le fréquentait elle avait plus eu l'occasion de faire connaissance avec son côté taquin et à présent, elle songeait qu'elle connaissait assez mal le colonel. Il n'était jamais sérieux avec elle.
-Euh... tu veux me badigeonner avec ça et me faire cuire à la friteuse ? Je suis pas sûre d'avoir bon goût...
C'eut l'air de bien faire marrer John et il sorti finalement un autre flacon.
Natasha avisa le flacon avec un air suspicieux, puis le visage de John. Après sa dernière plaisanterie, elle craignait le pire. Elle attrapa délicatement l’objet comme s’il risquait de lui sauter au visage et l’ouvrit pour le porter à son nez.
-… Tagada ?
C’était un choix bizarre mais pourquoi pas ? L’odeur était très sucrée, un peu écœurante, mais pas désagréable. A vrai dire, ça ne l’étonnait pas que John ait fait ce choix, ça allait bien avec son côté plaisantin et il l’assumait au point de pousser le vice à ramener un paquet de fraises tagada. C’était pour ça qu’il avait attendu trois semaines avant de venir ? Il avait pris le temps de préparer sa blague ?
-Euh, rassure moi, les bonbons c’est bien pour manger et pas pour les étaler sur mon dos avec l’huile ?
Elle se dirigea vers son bureau pour baisser le volume de la musique sur l’ordinateur et lança un regard hésitant vers sa télévision. Hmm… bon, dommage, elle allait devoir renoncer à la seconde place au classement. Tant pis, le massage était beaucoup plus intéressant, même si John voulait la faire ressembler à une sucrerie.
-Je me demande si j’aurai l’air appétissante une fois badigeonnée de ce truc, plaisanta-t-elle. Une chose était sûre, elle n’écoperait pas d’une bonne douche pour enlever l’odeur entêtante de l’huile. Tu me laisse une minute ? Je vais enfiler un maillot. Installe-toi où tu veux !
La chambre avait été aménagée sobrement : un bureau avec un ordinateur portable et une paire d’enceintes, un lit deux places, un petit meuble TV avec une Wii U et une playstation 4, une bibliothèque… les lieux n’étaient pas immenses et elle avait essayé de se les approprier pour tirer profit au mieux de l’espace. Sur le chevet, une liseuse trainait en compagnie d’une adorable petite veilleuse, entre le bureau et la bibliothèque, la housse d’une guitare sèche était posée sur un pied pour la maintenir droite…
Natasha se dirigea vers le placard, ramassant au passage un pull qui trainait par terre pour le ranger, s’empara de son maillot et disparu dans la salle de bain. Elle revint une minute plus tard en maillot et balança ses vetements sur la chaise du bureau.
-Mh… c’est quoi ton style de musique ? Demanda-t-elle en lança un regard vers son ordinateur.
De fort bonne humeur, Natasha déposa les pochettes cadeaux dans un coin et se laissa tomber sur son lit pour parcourir rapidement les pages de ses nouveaux livres qui avaient l’air passionnants. Son attention ne reste pas focalisée dessus très longtemps cependant, elle finit par les abandonner dans un coin pour brancher de la musique et alluma sa télévision, lançant une partie de Mario Kart 8. Elle se sentait d’humeur festive et les jeux-vidéo lui paraissaient plus appropriés pour aller avec le fond musical…
-Mangez moi, mangez moi, mangez moiiiiii, chantonna-t-elle en démarrant la course. Cette musique, qui parlait de champignons hallucinogènes, lui faisait inexorablement penser à John. Il lui avait fallu prendre pas mal de recul pour en arriver là mais elle liait maintenant ce souvenir à quelque chose de positif et de drôle, une expérience pour le moins inoubliable.
Fichtre ! Elle ne se souvenait pas être aussi mauvaise à ce jeu, pourtant elle n’arrivait pas à rattraper le troisième au classement. Peut-être que l’alcool qu’elle avait dans le sang ne l’aidait pas à maintenir la concentration et à adopter les réflexes nécessaires pour prendre les chemins les plus courts tout en esquivant les objets que les autres lui balançaient au visage. Alors qu’elle s’apprêtait enfin à doubler le second, un « toc toc » raisonna tout à coup.
-Entrez ! S’exclama Natasha pour couvrir la musique mais il n’y eu aucune réponse et elle se demanda si elle n’avait pas rêvé. Avec une moue boudeuse, elle accepta finalement de mettre sa course en pause pour aller ouvrir la porte et vérifier, juste au cas où. Elle ne cacha pas sa surprise en découvrant que son mystérieux visiteur n’était autre que le colonel John Sheppard.
-John ?
Il était là pour son anniversaire ? Comment avait-il su ? Elle n'avait pourtant pas ébruité l'information. Remarque, elle était bien allée boire un coup avec ses collègues après le travail alors peut-être que... ou bien sa présence était due à un parfait hasard. Bref. Peu importait la raison, sa visite était une bonne surprise.
-Salut ! Lança-t-elle. Qu'est-ce que tu fais là ?
Il lui expliqua qu’il débarquait à l’improviste pour s’acquitter du pari qu’il avait perdu. Le massage ! Elle avait complètement oublié depuis le temps. Choisir sans le savoir sa date d’anniversaire pour venir, c’était trop drôle ! Il avait de la chance qu’elle ne soit pas restée plus longtemps au bar, sinon il aurait trouvé porte close.
-Ah c’est ton anniversaire en fait ? Bon bah Joyeux anniversaire tigresse !
-Merci, répondit-elle joyeusement.
La perspective de passer le reste de sa soirée d’anniversaire en compagnie de John et avec un massage de surcroit était plutôt séduisante. Finalement, elle n’avait pas eu à organiser de fête, les autres s’en étaient chargés pour elle !
John lui tendit un paquet de bonbon et elle le prit machinalement. Pourquoi des fraises tagada ? C’était pour grignoter pendant le massage ? Pourquoi pas, elle aimait bien les bonbons.
-Bon, je n’ai pas de cadeau navré… Je me rattraperais en t'offrant un verre si tu veux bien.
Décidément, ils voulaient tous la faire boire !
-Ca marche, sourit-elle.
A force de le fréquenter, elle était devenue une habituée du bar. Elle se sentait bien là-bas, l’ambiance était agréable et Dan lui réservait toujours un très bon accueil, surtout depuis les dernières festivités.
-Je n’ai trouvé que ça !
Natasha fit la moue en regardant l'huile de tournesol qu'arborait John avec un air presque sérieux. Est-ce que... c'était une blague ? C'était difficile à dire, depuis qu'elle le fréquentait elle avait plus eu l'occasion de faire connaissance avec son côté taquin et à présent, elle songeait qu'elle connaissait assez mal le colonel. Il n'était jamais sérieux avec elle.
-Euh... tu veux me badigeonner avec ça et me faire cuire à la friteuse ? Je suis pas sûre d'avoir bon goût...
C'eut l'air de bien faire marrer John et il sorti finalement un autre flacon.
Natasha avisa le flacon avec un air suspicieux, puis le visage de John. Après sa dernière plaisanterie, elle craignait le pire. Elle attrapa délicatement l’objet comme s’il risquait de lui sauter au visage et l’ouvrit pour le porter à son nez.
-… Tagada ?
C’était un choix bizarre mais pourquoi pas ? L’odeur était très sucrée, un peu écœurante, mais pas désagréable. A vrai dire, ça ne l’étonnait pas que John ait fait ce choix, ça allait bien avec son côté plaisantin et il l’assumait au point de pousser le vice à ramener un paquet de fraises tagada. C’était pour ça qu’il avait attendu trois semaines avant de venir ? Il avait pris le temps de préparer sa blague ?
-Euh, rassure moi, les bonbons c’est bien pour manger et pas pour les étaler sur mon dos avec l’huile ?
Elle se dirigea vers son bureau pour baisser le volume de la musique sur l’ordinateur et lança un regard hésitant vers sa télévision. Hmm… bon, dommage, elle allait devoir renoncer à la seconde place au classement. Tant pis, le massage était beaucoup plus intéressant, même si John voulait la faire ressembler à une sucrerie.
-Je me demande si j’aurai l’air appétissante une fois badigeonnée de ce truc, plaisanta-t-elle. Une chose était sûre, elle n’écoperait pas d’une bonne douche pour enlever l’odeur entêtante de l’huile. Tu me laisse une minute ? Je vais enfiler un maillot. Installe-toi où tu veux !
La chambre avait été aménagée sobrement : un bureau avec un ordinateur portable et une paire d’enceintes, un lit deux places, un petit meuble TV avec une Wii U et une playstation 4, une bibliothèque… les lieux n’étaient pas immenses et elle avait essayé de se les approprier pour tirer profit au mieux de l’espace. Sur le chevet, une liseuse trainait en compagnie d’une adorable petite veilleuse, entre le bureau et la bibliothèque, la housse d’une guitare sèche était posée sur un pied pour la maintenir droite…
Natasha se dirigea vers le placard, ramassant au passage un pull qui trainait par terre pour le ranger, s’empara de son maillot et disparu dans la salle de bain. Elle revint une minute plus tard en maillot et balança ses vetements sur la chaise du bureau.
-Mh… c’est quoi ton style de musique ? Demanda-t-elle en lança un regard vers son ordinateur.
Massage tagada !
CHRONOLOGIE : LUNDI 20 NOVEMBRE 2017 À 20H30– CHAMBRE DE NATASHA AVALON
Il ne savait pas encore quand, ils allaient boire un verre, surement le lendemain soir, le plus tôt serait le mieux. Histoire de ne pas faire traîner plus de trois semaines. Enfin, il espérait avoir le temps, les missions en fin d’années sont toujours prometteuses et il était régulièrement sollicités pour diverses paperasses administratives et autres primes pour les soldats.
En tout cas, il lui fit sa petite blague, lui tendant l’huile de cuisine. Bien entendu, il la charriait allègrement, il ne comptait pas la badigeonner avec de l’huile de tournesol. Cela serait à la fois irrespectueux et complètement stupide.
« Pourquoi pas ? Tout est bon frit ! » Il se marrait doucement, ne tenant plus, en voyant la petite moue de la kiné. Il se mit à rire franchement de sa propre bêtise, en lui tendant la bonne huile cette fois-ci.
« Je rigole, je t’ai trouvé une huile qui sera moins comestible ». Quoique selon l’avis de l’anglais, cela pouvait donner des envies de consommation pour les accro au sucre.
Il la toisant alors qu'elle faisait de même d'un air suspicieux, dans un sens, avec sa première blague, il n'était pas étonnant qu'elle le fasse. Il fut cependant surpris, qu'elle lui sorte « tagada », donc ça sentait bien les fraises tagada… Il ne devait pas percevoir l'odeur pareil, certes cela sentait la fraise, mais quand même pas la tagada si ? Bon, deux contre un, cela doit être le cas alors.
« J'aurais dit fraise, mais bon c'est vrai qu'on dirait du bonbon. » Dit-il simplement, déposant a terre le sac en papier avec l'huile de cuisine. « Non, je ne vais pas gâcher des bonbons avec de l'huile pas comestible ! » Dit-il faussement outré. « C'est pour grignoter… Et j'ai bien fait, un anniversaire sans bonbons ce n'est pas un vrai anniversaire » Dit-il joyeusement.
Son regard parcourra quelques instants la pièce, avant de le reporter sur la rouquine. Il n'en savait rien et ne voulait pas savoir si elle aurait l'air appétissante … Il ne voulait pas réfléchir à ce genre de choses. Puisque la réponse était évidente : pourquoi pas ? Une jolie femme dans du sucre, ne peut qu'être alléchante pour un gourmand ! Les propos de son ami, lui reviens en tête et il les balaya de plus belle.
« Tu iras te balader dans les couloirs et on verra si l'odeur attire des personnes » Fit-il taquin.
John hocha la tête, qu'elle prenne son temps de toute façon, il l'avait. Pendant, qu'elle se changeait, il continua d'observer l'endroit, remarquant qu'elle avait deux consoles, dont une partie de Mario Kart en cours. Intéressant. Un futur partenaire de soirée jeu ? Cela le changerait de Matt ou du capitaine Farawella. Il y avait aussi une Guitard. Il avait toujours été fasciné par ceux qui s'avait en jouer, surtout les mecs, la Guitard c'est l'attrape gonzesse par excellence ! au coin du feu sur une plage dans le bon gros cliché, manque plus que la coupe de surfer et une voix mélodieuse et bim fan club !
Il n’avait jamais été doué pour le solfège et l’apprentissage d’un instrument de musique tout aussi ennuyeux, préférant le sport, quelque chose qui bouge quoi ! Il se tourna, chassant ses considérations sur le pouvoir attractif qu’avait une Guitard, quand on avait ne vingtaine d’année, pour se concentrer sur Natasha. Il l’avait déjà vu en maillot, cela donnait des petits airs de vacances et il avait hâte que le bon temps revienne. L’été est irrémédiablement sa saison favorite !
« Quand je te vois ainsi, ça me rappel notre camping ! J'aurais presque envie de faire la larve sur une plage ! Mais en Novembre ce n'est pas une bonne idée » Lança t'il avec un brin de nostalgie, pour les rayons chauds de la plage. Même si ce fut une journée un peu catastrophique, niveau aventure, il gardait un bon souvenir, celle du début de leur amitié. Ce qui n'était pas plus mal. Occultant ce maudit champignon !
« La country, le rock, le blues, le folk, le pop… mon chanteur favori c'est Johny cash ! Et toi ? Mise à part des chansons françaises ? »
Il ne savait pas trop, où l'installer, il aurait dû prendre une table de kiné… Mais pourquoi, il n'y avait pas pensée avant ! Rha John !
« Tu veux te mettre où ? » Il lança un regard à la Télé « Désolé pour ta partie, si je suis si mauvais que ça, tu auras le droit de me mettre la pâtée » une manière de l'invité à jouer et lui dire qu'il était amateur de jeu vidéo aussi. Surtout en coopération ou en multijoueur.
AVENGEDINCHAINS
-J'aurais dit fraise, mais bon c'est vrai qu'on dirait du bonbon.
-Fraise très sucrée alors, rétorqua-t-elle.
C’est vrai que ça n’avait pas parfaitement l’odeur de la fraise tagada, peut-être qu’elle avait été influencée par la vue du paquet de bonbons mais bon, il y avait quand même une petit senteur similaire.
-Non, je ne vais pas gâcher des bonbons avec de l’huile pas comestible !
Parce qu’il l’aurait fait si l’huile avait été comestible ? Il se rendait compte que cette réflexion était un peu… tendancieuse ? Hm, non, elle ne lisait aucun sous-entendu pervers dans ses yeux, il ne s’était probablement pas rendu de ce qu’il venait de dire. Elle sourit intérieurement, incapable de savoir si elle était déçue ou non. John lui plaisait bien, sa simple présence et son caractère sympathique et enjoué avait le pouvoir de la détendre et de lui faire oublier ses tracas quotidiens, ce qui n’était pas donné à tout le monde. Cette relation amicale lui plaisait telle qu’elle était et elle savait qu’elle pourrait compter sur un ami fidèle et dévoué si les choses restaient comme ça. Mais si ça devait aller plus loin… bah, difficile de prévoir comment ça pourrait se passer. C’était un homme charmant, elle ne dirait peut-être pas non à un contact physique un peu plus intime. Pour ce qui était de quelque chose de plus sérieux… mauvaise idée vu sa tendance à foutre systématiquement en l’air ses relations. Enfin bref, la question ne se posait pas pour l’instant. John était là pour accomplir son gage et elle n’avait pas particulièrement envie de se prendre la tête avec des interrogations du genre.
-Et j’ai bien fait, un anniversaire sans bonbons ce n’est pas un vrai anniversaire.
-Ouais s’pas faux, répondit-elle dans sa langue natale, en référence à la série Kaamelott qu’elle aimait bien. Bonne idée, ajouta-t-elle en anglais, voyant que son voisin n’avait pas l’air de piper un mot de français.
-Tu iras te balader dans les couloirs et on verra si l'odeur attire des personnes.
Natasha prit un air faussement choqué.
-Est-ce que c’est l’odeur qui va les attirer ou la petite tenue dans laquelle je serai affublée ?
Elle se voyait bien se promener dans les couloirs en maillot de bain et couverte d’huile tiens ! Voilà qui renverrait une image sérieuse d’elle dans la cité. Coupant court à ses pensées, elle s’éclipsa pour enfiler son maillot et revint quelques minutes plus tard en tenue plus légère. Heureusement que la cité était chauffée !
-Quand je te vois ainsi, ça me rappelle notre camping ! J'aurais presque envie de faire la larve sur une plage ! Mais en Novembre ce n'est pas une bonne idée
-Pas trop non… vivement l’été prochain. Je suis une sudiste moi, le froid et moi on est pas compatible.
Elle posa ses vêtements sur la chaise de son bureau et se pencha vers son ordinateur pour mettre de la musique, veillant à consulter le colonel pour savoir si elle avait quelque chose qui pourrait lui plaire dans sa playlist.
-J’ignorais que les chansons françaises étaient un style musical, plaisanta-t-elle.
Elle lança un album de Coldplay, quelque chose de doux et qui pouvait se rapprocher un peu de ce qu’aimait John. La country ou le blues ce n’était pas vraiment son registre musical et il n’y avait pas Youtube pour lancer une recherche, il fallait faire avec ce qu’elle avait sur son ordinateur.
-J’écoute de la pop ou de la variété, des musiques épiques ou orchestral, du punk, du métal symphonique… ça dépend de mes humeurs. En ce moment j’écoute beaucoup Ludovico Einaudi.
Il lui demanda où elle voulait s’installer et elle lui lança un regard surpris.
-Bah, sur mon lit. Tu préfères que je m’allonge par terre ? Répondit-elle, un brin moqueuse en traversant la chambre pour s’installer sur le matelas. Je prends note pour Mario Kart, si tu rates ce massage je devrais laver mon honneur dans le sang et les bananes glissantes !
Elle avait intérêt à décuver un peu d’ici là si elle voulait gagner parce que, même si elle était lucide, ses réflexes étaient un poil limités. Très intéressée par le paquet de tagada qui trainait dans le coin, elle tendit le bras pour attraper le paquet et l’ouvrit.
-Mmmhhh… quand même, ton huile à un air de ressemblance, lança-t–elle en plantant le paquet sous le nez de John. Elle piocha ensuite dedans pour fourrer un bonbon dans sa bouche. Mais j’aime bien ça. Bon alors, je me mets sur le ventre ?
Elle se tint prête à s’installer selon les besoins de l’homme. Ca faisait une éternité que quelqu’un ne l’avait pas massé.
-Fraise très sucrée alors, rétorqua-t-elle.
C’est vrai que ça n’avait pas parfaitement l’odeur de la fraise tagada, peut-être qu’elle avait été influencée par la vue du paquet de bonbons mais bon, il y avait quand même une petit senteur similaire.
-Non, je ne vais pas gâcher des bonbons avec de l’huile pas comestible !
Parce qu’il l’aurait fait si l’huile avait été comestible ? Il se rendait compte que cette réflexion était un peu… tendancieuse ? Hm, non, elle ne lisait aucun sous-entendu pervers dans ses yeux, il ne s’était probablement pas rendu de ce qu’il venait de dire. Elle sourit intérieurement, incapable de savoir si elle était déçue ou non. John lui plaisait bien, sa simple présence et son caractère sympathique et enjoué avait le pouvoir de la détendre et de lui faire oublier ses tracas quotidiens, ce qui n’était pas donné à tout le monde. Cette relation amicale lui plaisait telle qu’elle était et elle savait qu’elle pourrait compter sur un ami fidèle et dévoué si les choses restaient comme ça. Mais si ça devait aller plus loin… bah, difficile de prévoir comment ça pourrait se passer. C’était un homme charmant, elle ne dirait peut-être pas non à un contact physique un peu plus intime. Pour ce qui était de quelque chose de plus sérieux… mauvaise idée vu sa tendance à foutre systématiquement en l’air ses relations. Enfin bref, la question ne se posait pas pour l’instant. John était là pour accomplir son gage et elle n’avait pas particulièrement envie de se prendre la tête avec des interrogations du genre.
-Et j’ai bien fait, un anniversaire sans bonbons ce n’est pas un vrai anniversaire.
-Ouais s’pas faux, répondit-elle dans sa langue natale, en référence à la série Kaamelott qu’elle aimait bien. Bonne idée, ajouta-t-elle en anglais, voyant que son voisin n’avait pas l’air de piper un mot de français.
-Tu iras te balader dans les couloirs et on verra si l'odeur attire des personnes.
Natasha prit un air faussement choqué.
-Est-ce que c’est l’odeur qui va les attirer ou la petite tenue dans laquelle je serai affublée ?
Elle se voyait bien se promener dans les couloirs en maillot de bain et couverte d’huile tiens ! Voilà qui renverrait une image sérieuse d’elle dans la cité. Coupant court à ses pensées, elle s’éclipsa pour enfiler son maillot et revint quelques minutes plus tard en tenue plus légère. Heureusement que la cité était chauffée !
-Quand je te vois ainsi, ça me rappelle notre camping ! J'aurais presque envie de faire la larve sur une plage ! Mais en Novembre ce n'est pas une bonne idée
-Pas trop non… vivement l’été prochain. Je suis une sudiste moi, le froid et moi on est pas compatible.
Elle posa ses vêtements sur la chaise de son bureau et se pencha vers son ordinateur pour mettre de la musique, veillant à consulter le colonel pour savoir si elle avait quelque chose qui pourrait lui plaire dans sa playlist.
-J’ignorais que les chansons françaises étaient un style musical, plaisanta-t-elle.
Elle lança un album de Coldplay, quelque chose de doux et qui pouvait se rapprocher un peu de ce qu’aimait John. La country ou le blues ce n’était pas vraiment son registre musical et il n’y avait pas Youtube pour lancer une recherche, il fallait faire avec ce qu’elle avait sur son ordinateur.
-J’écoute de la pop ou de la variété, des musiques épiques ou orchestral, du punk, du métal symphonique… ça dépend de mes humeurs. En ce moment j’écoute beaucoup Ludovico Einaudi.
Il lui demanda où elle voulait s’installer et elle lui lança un regard surpris.
-Bah, sur mon lit. Tu préfères que je m’allonge par terre ? Répondit-elle, un brin moqueuse en traversant la chambre pour s’installer sur le matelas. Je prends note pour Mario Kart, si tu rates ce massage je devrais laver mon honneur dans le sang et les bananes glissantes !
Elle avait intérêt à décuver un peu d’ici là si elle voulait gagner parce que, même si elle était lucide, ses réflexes étaient un poil limités. Très intéressée par le paquet de tagada qui trainait dans le coin, elle tendit le bras pour attraper le paquet et l’ouvrit.
-Mmmhhh… quand même, ton huile à un air de ressemblance, lança-t–elle en plantant le paquet sous le nez de John. Elle piocha ensuite dedans pour fourrer un bonbon dans sa bouche. Mais j’aime bien ça. Bon alors, je me mets sur le ventre ?
Elle se tint prête à s’installer selon les besoins de l’homme. Ca faisait une éternité que quelqu’un ne l’avait pas massé.
Massage tagada !
CHRONOLOGIE : LUNDI 20 NOVEMBRE 2017 À 20H30– CHAMBRE DE NATASHA AVALON
« Bon tagada » Fit-il de manière à conclure sur l'odeur. Qu'importe la flagrance à dire vrai, il l'avait pris pour son côté sucré et pour le jeu. Il ne voulait pas une odeur enivrante, ni bateau, après tout, il avait perdu à un jeu de hasard, alors autant pimenter le pari, avec quelque chose d'original. Après, il avait d'autres odeurs, qui puaient réellement, mais il ne se voyait pas la badigeonner avec une senteur déplaisante, cela serait inutilement méchant et pervers.
L'homme ne se rendit nullement compte de son sous-entendu tendancieux, à dire vrai, là n'était pas le but, même s'il avait réfléchi quelques instants à la consommation de rousse spécialiste en os bien placés. Enfin qu'importe, il avait enchaîné sur les bonbons événement indispensable à une fête d'anniversaire réussit ! Même quand on n'a pas d'ami (faute de currly), se consoler dans les sucreries et un beau lot de consolation, au moins les bonbons ne vous déçoivent pas. Mais que cette pensée et stupide mon petit John ! Bref, elle répondit en français… Même après deux ans de relations avec une Française, il n'avait pas appris beaucoup de mots de Molière. Faut dire qu’ils avaient bien d’autres chose à apprendre, comme se connaître et vivre leur amour caché. Quelques-uns oui il doit l'avouer, mais n'étant jamais été très bon en langue. Il parlait un français bateau et très novice, compléter avec les cours charitables de son ex-petite amie. Mais bon, il n'était pas élève sur ce sujet. Même s'il aimait bien entendre cette langue. Le militaire, ne comprenais pas pourquoi, cela était « faux ». Au vu de sa tête, elle dû avoir pitié de lui et lui fit une traduction. Sûrement approximative, mais soit.
« Navré, je dois parler le français aussi bien qu'un enfant de quatre ans »
Pour un militaire, il était cultivé, mais alors les langues, ce fut toujours du scolaire ou du basique ! On ne peut pas être bon de partout. Et puis, il n'avait jamais aimé l'apprentissage de celle-ci. Après, en tant que pilote, il savait les phrases typiques, pour communiquer avec les autres, mais comme l'anglais était la langue internationale, finalement cela ne pousse pas les anglophones à enrichir leurs vocabulaires linguistiques.
Il lui soumit l’idée de vérifier son attirance en se baladant dans les couloirs, naturellement Natasha répondit et il doit avouer qu’il était certain, que les mâles seraient plus intéressés par sa tenue que par l’odeur.
« Ce n’est qu’un maillot de bain… Si la vue d’un maillot, donne chaud à des personnes, c’est qu’ils ont besoin d’un peu de tendresse solitaire !! »
Étrangement, cela lui rappelait les évènements de janvier derniers et l’idée qu’on puisse venir faire les gros lourds, ou déclencher des idées peut chastes en voyant Natasha, le gêna. Il s’était promis, que plus aucune femme, ne souffrirait d’un viol ou d’agression et harcèlement sexuelle sur cette cité.
« Enfin, cela serait pire, si tu décides de te balader en petite tenue en dentelle, par exemple » Il haussa les épaules « Ce qui n’est pas le cas ». Il allait lui dire, que de toute façon, il ne la laissera pas tenter cette expérience habillée comme ça, mais ce genre de réflexion aurait put être prit d’une manière plus coquine, alors que cela aurait été en signe de protection.
Enfin bon, elle partit donc se changer, pendant qu'il observait la pièce. Un peu de décoration serait pas mal, mais il ne connaissait nullement ces goûts. Il se tourna totalement, quand elle apparut en maillot, pour lui faire le coup de la nostalgie et de la saison chaude qui lui manquait déjà horriblement ! Vivement qu'il aille sur une planète où il fait bon !
« Ah bienvenu au club ! Le soleil il n'y a que ça de vrai ! Tu es d'où en France ? » Lança t'il avec gaieté. Pas certain qu'il connaisse, mais ayant voyager dans ce pays, il avait fait quelques plages touristiques.
Il se rendit compte de sa propre connerie avec le coup de la musique française. Il ricana.
« Moi non plus. J'ai été bête, m'enfin ! » Il reconnut sans peine du Coldplay, musique qu'il apprécie aussi. John approuva d'un signe de tête. Et quand elle lui décrit ces goûts, il ne savait pas du tout ce que fut le métal symphonique et ce Ludovico Einaudi. Le métal, n'était pas un style de musique, qu'il écoutait et connaissait que très peu celui-ci. Il savait qu'il avait plusieurs formes mais sa connaissance s'arrêtait là.
« Je ne connais pas. Tu peux en mettre si tu veux, ça profitera à ma culture » lui proposa t'il amicalement. Après tout, ils sont dans ses quartiers, il pouvait s'adapter à ces propres préférences sans soucis.
« Hum, il avait le canapé aussi » Lui lança t'il du tac o tac. Mais le lit serait peut-être le mieux en effet. « Par terre, sur une chaise ou sur le lit, qu'importe, ce n'est pas moi qui va être allongé » Fit-il taquin, il prit le flacon de fraise sucrée tout en ricana à sa remarque sur Mario kart.
Il la suivit jusqu'au lit, piochant dans le paquet, pour prendre deux fraises et les engloutir.
« Tant mieux car tu vas ressembler à une fraise dans quelques minutes ». Il ouvrit le flacon et l'odeur était assez proche des bonbons en effet. Mais, elle ne collera pas, enfin il espère, c'est chiant les huiles qui reste et accroche la peau. « Non en chandelle !... Oui sur le ventre jeune mamie… ». Il pouvait parler avec ces quarante et un an ! Mais bon, le passage a la quarantaine avait été très très mal vécu.
Il attendit qu'elle prenne place et posa un genou sur le matelas, pour poser son popotin juste après. Il chauffait le flacon dans ses mains. Il avait horreurs des mains froides et ne voulait pas lui imposer un liquide gelé. « J'espère que tu n'attends personne, car sinon ça va encore jazzer, entre ton mordillage et ça, c'est fichu radio Atlantis va s'imaginer le pire ! » Il la charriait bien entendu.
Une fois, que l'huile devait être à température raisonnable, il en mit sur sa main… Et étala un peu de liquide sur le haut du dos de la demoiselle. « Hum… je ne veux pas être chiant, mais il serait mieux, que tu défasses l'attache de ton maillot non ? » Enfin, il lui posait la question par simple politesse, l'enlever était nécessaire, pour éviter qu'il tache celui-ci et que cela la gêne. Cela, lui fit bizarre de lui demander ce genre de choses.
Une fois qu’elle eue décocher ladite lanière, il commença le massage. Il se sentait un peu con-con la praline sur le coup. Enfin, bon, il essaya de mettre sa gêne de coté et commençant par les épaules. « Si j’y vais un peu fort tu me le dis … Je n’ai pas envie de te faire un mot justificatif de pourquoi tu es en arrêt de travail ». Il compensait sa gêne par l’humour, cela avait toujours été le cas. Il aurait été plus simple, à son sens, que cela soit lui qui gagne, puisque son métier n’était pas de masser des gens. La kiné massée de quoi faire une fable. Enfin bon, il appuya d’une manière douce et ferme sur les épaules, roulant en petits cercles les muscles de la demoiselle. Avant de faire la nuque.
AVENGEDINCHAINS