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Thunderstruck

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Karola Frei
Major
Second responsable militaire
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√ Arrivée le : 14/05/2015
√ Date de naissance : 09/04/1983
√ Nationalité : Allemande

√ Age : 41
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Lun 2 Oct - 21:39

Karola Frei
Chronologie : 6 novembre 2017


«  Vos vérifications sont terminées ?  »

Cette question, Karola l’avait posée à Timothy Klint, un technicien récemment débarqué sur Atlantis et qu’elle escortait aujourd’hui sur le continent afin qu’ils puissent effectuer des vérifications sur des paratonnerres que les terriens avaient installés aux alentours du campement athosiens afin de les protéger des orages qui pouvaient avoir lieu durant la saison automnale. Elle venait tout juste de démarrer et le mauvais temps n’avait pas tardé à pleuvoir sur ce vaste territoire sur lequel leurs alliés de la première heure s’étaient installés. Les athosiens étant un peuple à la technologie peu avancée, ils étaient en cela très vulnérables aux caprices de mère nature. Aussi, si les atlantes mettaient un point d’honneur à ne pas s’ingérer dans leurs us et coutumes, il leur était toutefois inconcevable de les laisser sans défense, tout du moins pour certaines choses. Car les athosiens n’en restaient pas moins un peuple fier qui avait à de nombreuses reprises tenu tête et survécu aux attaques des Wraiths. Avec l’accord de Teyla et des villageois, Atlantis leur avait proposé de les aider à aménager leur territoire de manière à simplifier quelques aspects de leur vie quotidienne. L’installation de paratonnerres faisait partie de cette démarche.

Le major ramena quelques mèches rebelles de son chignon, pourtant impeccablement exécuté, derrière son oreille. Le vent commençait à souffler fort et à faire s’agiter les branches des arbres, aussi, même une coiffure réalisée avec beaucoup de soin et de rigueur ne savait lui résister. Prenant connaissance de la réponse du technicien, elle pénétra dans l’enceinte protégée des rafales d’un jumper afin d’aller rejoindre le poste de pilotage. Elle avait toujours d’aussi faibles connaissances à ce sujet, mais, le gène des Anciens qui coulait dans ses veines, ainsi que son expérience vécue au cours de l’opération Grand Veilleur, faisaient d’elle une co pilote de fortune pour son équipe du jour. Le pilote n’étant autre que le Lieutenant Ford lui-même. Il y avait longtemps qu’elle n’avait pas fait équipe avec lui, à vrai dire, depuis ce fameux jour où elle était allée lui rendre visite à la laverie suite à son comportement inqualifiable à l’égard du colonel Sheppard et d’elle-même. Mais depuis, beaucoup d’eau avait coulé sous les ponts et elle savait de source sûre que le lieutenant avait bien compris la leçon.

Elle s’installa donc sur le siège de droite et s’attacha correctement, plutôt pressée de partir, en attendant que ses deux collègues viennent la rejoindre. La journée avait été plutôt longue car il s’était agi de vérifier plusieurs paratonnerres mais en plus ils n’avaient pas ménagé leur peine pour aider leurs alliés à se préparer à l’évènement météorologique qui couvait dans l’air. Aussi, une pointe de lassitude non contenue tintait dans sa voix.

«   Bien, messieurs si vous êtes prêts, ne tardons plus. La tempête risque de s’abattre d’un instant à l’autre. »


C’était son feu vert pour que le décollage ait lieu. Ils se trouvaient à à peine une demi-heure de la cité et si on croyait les relevés holographiques qui s’affichaient devant ses yeux, ils l’atteindraient sans peine avant que le cœur de la dépression atmosphérique qui s’annonçait ne se déchaîne sur le continent.

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Invité
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Mar 3 Oct - 20:00

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C'était une journée qui devait être tranquille, enfin pour moi : pas de mission d'escorte prévue, pas de patrouille, bref ! Le calme plat ! Par acquit de conscience je suis passé par le centre de sécurité, quand j'ai rien à faire j'aime bien regardé la météo pour savoir si je peux sortir tranquille pour une balade sur le continent ou si je devrais rester dans mes quartiers à lire un bon bouquin. Sauf que là c'est ni du grand beau temps ni un temps pourri que la station météo nous annonce mais un saloperie de tempête de l'enfer ! La dernière fois, du temps où j'étais humain, on avait eu toutes les peines du monde a se battre contre la tempête avec Kolya en invité d'horreur ! Depuis, McKay et les autres têtes d'ampoules avaient renforcés les paratonnerre de la cité et même des tours avaient été fabriquées sur le continent pour protéger nos alliés athosiens. D'après les relevés, les courants ne passeraient pas sur la cité mais ne pourraient pas éviter la zone des camps athosiens.

Par curiosité, je demandais au technicien météo en poste de faire un contrôle des tours, il s'exécuta et m'appris que certaines avaient besoin d'être recalibrées voire même réparées si l'on voulait qu'elles s'acquittent de leur devoir ! Je demandais une copie de ces infos sur ma tablette, relevés météo et tout ! Puis je me dirigeais au pas de course vers le bureau du major. Je frappais, personne ne répondit, j'entrais et passais le bureau dévolu a l'assistante du Major, mais la dernière avait regagnée la Terre pour raisons personnelles et aucuns autre candidats ne semblaient tenir le choc face au Major. Je frappais à la porte de son bureau personnel.

"Major Frei ? Lieutenant Ford ! J'ai des infos dont nous devrions nous préoccuper si on veut éviter une catastrophe !"


(Major Frei )

"Je vous en prie, entrez." Karola, assise à son bureau, lunettes sur les yeux, l'observe entrer et lui fait signe de s'asseoir avant de l'inviter à parler.


J'entres et lui fais le salut réglementaire au garde à vous, puis, répondant à son invite, je prends place sur l'un des sièges devant son bureau et déposes ma tablette avec ses données recueillies sur la météo et les tours paratonnerre, puis je lui dis :

" Je me suis permis de vous apporter ceci quand j'en ai eu connaissance ! Il me semble que l'on devrait envoyer des techniciens pour s'occuper des réparations et recalibrages ! Je suis volontaire pour les piloter et les escorter ! Au besoin on demandera à Teyla d'évacuer ses compatriotes vers des abris ! Non ? "


(Major Frei )

"Très bien, je vais étudier ça et transmettre toutes ces informations aux autorités compétentes pour voir ce que l'on peut faire" déclara Karola après avoir jeté un œil sur les données tendues par Ford. "Merci de votre vigilance, Lieutenant."

Je me lèves, me dégages du siège et lui fait un second garde à vous :

" A vos ordres Major ! Ma candidature est toujours valable pour escorter les civils ! "

Après quoi je sors et me diriges vers mes quartiers pour me préparer, je ne doute pas d'être retenu, j'ai tout fait pour ça ! Au bout de quelques minutes on me convoques au bureau de gestion des missions continentales. Un type que je connais pas trop : un sergent-major je crois ! M'informe que je suis le pilote en charge de la mission technique envoyée sur le continent pour réparer le réseau de tours paratonnerre, ordre du CODIR ! Je suis aux anges ! Un peu d'action pendant quelques heures c'est toujours ça de pris ! Je salues le technicien, je connais pas le type : un certain Klint ! il charge son matos et moi je vérifies qu'on prends de quoi pouvoir faire face à une avarie ou un repos au sol forcé (ce qui sous-entend des rations de survie et des couvertures du même nom !), une trousse de secours pour les bobos ! Et mon équipement de mission : fusil d'assaut, zat et couteau commando. Une corde n'étant pas inutile, j'en ai eu l'expérience plus d'une fois, je place aussi une corde d'escalade de 30 m en soute.

Je m'installe au poste de pilotage et m'apprête à fermer le haillon arrière quand soudain un nouveau passager se présente : le Major Frei ! Qu'est-ce qu'elle fout là ? Putain ! Moi qui pensais relâcher la pression de la discipline militaire, c'est foutu ! Je salues l'officier et l'invite à prendre place au poste de co-pilote, autant qu'elle se rende utile vu sa période pilote de chasse ! On décolle, survole les tours de la cité et je met le cap sur la tour la plus proche !


Bon ben quand je parlais action, j'étais optimiste ! Des heures ! On a pris des heures ! A regarder le technicien faire ses trucs de geek ! Au début je restais à regarder, faire une inspection de la zone, mais bien vite ça m'a gonflé ! Alors ensuite je me contentais de poser le jumper, regarder descendre le Major et le civil pour ensuite utiliser les capteurs du jumper pour contrôler l'environnement et surtout l'avancée du nuage d'orage qui approchait. On allait bien aider les athosiens à se mettre en sécurité mais bon ! Même jouer avec les mioches au final je m'en lasse ! Le Major aussi en avait plein les rangers ! Elle demanda si Klint avait terminé avec ses réparations, comme c'était le cas elle vint me rejoindre dans le poste de pilotage puis donna l'ordre de décoller. Le vent s'était lever depuis un moment et sa force ne cessait de croitre. Au loin on pouvait voir le nuage sombre illuminé par des éclairs qui déjà à cette distance semblaient terribles ! On était loin et on aurait dû pouvoir rentrer sans encombres mais les éclairs peuvent frapper à des kilomètres de leur noeud principal et c'est ainsi que soudain il y eu une explosion et que l'alarme s'enclencha !

" Bon sang ! Les commandes ne répondent plus ! Je peux à peine garder le cap ! Je vais devoir bricoler le panneau de contrôle si on veut espérer se poser vivants ! Major ! Prenez les commandes et tirez fort vers vous ! Les compensateurs d'inertie devraient nous donner quelques minutes avant qu'on tombe comme une pierre et qu'on s'écrase au sol 100 m plus bas !"

Pendant que le Major luttait avec les commandes, je me faufilais vers l'arrière du vaisseau, j'avais vu McKay le faire plein de fois alors ouvrir le boîtier de circuits fut aisé ! Les dégâts étaient sérieux : des fils et des cristaux avaient fondus ! Je ne saurais pas réparer (on n'en aurait pas le temps de toutes façons !), mais je pouvais faire une dérivation qui me donnerait assez de contrôle pour pouvoir opérer un atterrissage catastrophe toujours mieux qu'un crash mortel ! Une fois mon bricolage effectué, je repris ma place et reprenant les commandes je lançais par radio !

// Ici Jumper 05 ! Avaries électriques importantes ! Allons nous poser en urgence ! Coordonnées suivent ! Venez vite ! //

Je coupais le contact, ça prenait trop d'une énergie dont j'avais grand besoin !

" Major ! Klint ! Attachez-vous ! On a plus de compensateurs ! On va se vautrer dans les broussailles et les arbustes ! Protégez-vous !"

Les arbres se rapprochent vite ! Je redresse à mort ! Peine perdue ! C'est un fer à repasser sur une chemise de terre et d'humus que je contrôle à peine ! On se pose brutalement sur le sol forestier, on glisse sur des dizaines de mètres et on heurte un tronc avec violence ! Le choc me projette vers l'avant ! Merde j'ai pas eu le temps de me rattacher et je me cogne le plexus contre le tableau de bord ! Putain ça fait mal ! J'entends un craquement : une côte ou deux sans doute, si c'est le plus grave que nous ayons à déplorer c'est rien ! Je me tourne vers mes autres passagers :

" Bon sang ! Quel glissade ! Pas de blessés ? Je crois que la compagnie Ford Airlines va devoir rembourser vos billets !"

Un peu d'humour ne peut pas faire de mal vu notre situation pas très florissante !

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Karola Frei
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Sam 7 Oct - 21:33

Karola Frei
Malgré la fatigue pesante qui alourdissait ses gestes et parfois ses paupières, Karola restait concentrée sur sa tâche, s’admonestant mentalement pour que sa vigilance ne faiblisse pas. La dernière chose dont ils avaient besoin c’était qu’elle s’endorme, surtout avec cette tempête qui les talonnaient de près. D’ailleurs, la jeune femme fut surprise de constater sur les écrans holographiques que quelques minutes après leur décollage, la pluie commençait à s’abattre sur le continent. Les hostilités débutaient.  Il ne restait plus que quelques kilomètres à parcourir aux Atlantes pour quitter le territoire et voler au-dessus de l’océan qui les séparait d’Atlantis.  Il devrait donc faire avec la compagnie de la pluie sur leurs premières minutes de vol, cela passerait une fois qu’ils auraient dépassé la dépression.

Les informations qui défilaient devant ses yeux lui permettaient de garder un œil sur les conditions météorologiques. Elle bénissait le scientifique qui avait installé dans le jumper un programme de traduction car, à la base, tout ce qui pouvait apparaître de manière holographique était formulé en Ancien. Bref, faisant des efforts pour garder les yeux rivés sur ces informations afin de ne pas en louper une primordiale, elle transmettait en même temps à Ford ce qu’elle voyait afin qu’il puisse adapter sa conduite à leur environnement.

Elle n’avait rien d’extraordinaire à signaler, si ce n’est la force du vent ou encore les kilomètres les séparant d’Atlantis. Jusqu’ici, son travail de co-pilote était loin d’être particulièrement difficile et ingrat. Etant donné tout ceci, elle ne s’attendait pas vraiment à ce qu’un quelconque évènement vienne perturber leur trajet tranquille. Aussi, lorsque la foudre vint à frapper le jumper, elle fut prise d’un sursaut durement répressible alors qu’à l’arrière, Klint avait exprimé de manière assez audible sa surprise. Devant ses yeux, les alertes fusaient et poppaient sur toute la surface holographique. A ses côtés, Ford tentait tant bien que mal de maintenir en vol le vaisseau alors que Karola de son côté essayait de décrypter les informations pour isoler leur problème principal. Sauf qu’entre temps, le lieutenant quitta son poste, visiblement inspiré par un élan héroïque qui lui était si caractéristique et qui désespérait le major.

«     Ford, je ne suis pas pilote, laissez Klint..»

Mais trop tard, il était déjà à l’arrière du vaisseau en train de manipuler elle ne savait quel dispositif. Elle pesta intérieurement tout en se détachant rapidement pour migrer sur le siège de pilote. Elle s’attacha en quatrième vitesse pour éviter de se retrouver balancée dans tous les sens en gardant les yeux rivés devant elle et notamment sur la trajectoire que suivait le jumper. Elle attrapa les commandes et suivit les instructions de Ford en tirant à elle les commande sans avoir idée de l’efficacité de ses gestes tant le jumper semblait n’en faire qu’à sa tête. Elle essaya de pallier le manque de réponses aux commandes en guidant le jumper mentalement. Possédant le gène, le vaisseau aurait dû lui répondre mais visiblement bien touché, les systèmes refusèrent de lui obéir.
Derrière elle, Ford continuait son bidouillage sans effet alors que le jumper fonçait tout droit vers le sol. Elle tenta désespérément de le redresser tout en se préparant mentalement à l’issue fatale de leur voyage et donc à l’impact. Tout autour d’eux avait lieu de grands fracas, les branches fouettaient la carcasse du jumper, parfois sous la vitesse et la force il en arrachait. Derrière elle, le major Frei pouvait entendre les caisses soigneusement rangées précédemment dégringoler et rouler au sol comme si elles s’étaient trouvées dans le tambour d’une machine à laver.


 Karola vérifia que les harnais de sa ceinture étaient solidement attachés et lorsque Ford s’écria que l’impact allait avoir lieu, elle eut le réflexe de porter ses bras devant son visage pour se le protéger alors même que l’atterrissage la sonna pendant quelques secondes. Elle reprit conscience rapidement, secoua la tête et fit un scan mental rapide de son état physique. Pas de douleur vive, juste les cervicales un peu secouées mais rien de grave en soi et puis elle ouvrit les yeux pour s’inquiéter de ses deux camarades.


Elle se détacha avant de se lever et de se tourner pour apercevoir un Ford toujours entier et toujours enclin à la plaisanterie. Son trait d’humour ne fit pas sourire Karola et elle ignora sa blague. 


«     Je m'en sors bien et vous ?


Puis derrière lui, une plainte de la part de Klint qui se trouvait au sol, s'éleva. Karola traversa le jumper et une fois à ses côtés, elle débarrassa son espace proche des caisses qui lui étaient malencontreusement tombées dessus et lui demanda dans quel état il se trouvait.


« J’ai seulement pris un sale coup sur la tête... » répondit-il en portant sa main vers son crâne, laquelle se retrouva légèrement tâchée de sang lorsqu’il la retira. Cela lui arracha une nouvelle plainte et Karola lui fit tourner la tête afin de pouvoir constater la vilaine blessure.


«     Ford, faites-moi un rapide état des lieux pendant que je m’occupe de Klint. Je veux savoir où nous sommes, l’état du jumper et si possible, où en est cette tempête.»

Se relevant, elle chercha dans les caisses au sol celle destinée aux premiers soins. Elle dû en ouvrir plusieurs avant de trouver la bonne et de finalement sortir tout le matériel qui lui semblait être nécessaire. Si Karola n’était pas pilote, elle n’était pas non plus médecin, alors ses soins allaient être très rudimentaire. Dans tous les cas, il lui faudrait très certainement une petite intervention chirurgicale. 

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Sam 11 Nov - 16:47

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Le Major allait bien on dirait ! Moins Klint il avait morfle on aurait dit. Moi j'avais mal un peu au côtes et au sternum mais rien de vraiment gênant !

" Je vais bien Major ! Je suis solide !"

Il fallait que je réponde aux ordres du Major et donc je commençais par un chek-up du jumper : rien ! Pas de réaction, pas d'énergie, rien ! Pour l'info au moins c'était facile ! Je quittais mon siège et pris le détecteur de vie près de mon siège. Je sortis dehors en jetant un oeil au Major et son patient en passant ! Je pousses la porte qui coince un peu et on est tout de suite envahi par du vent froid et chargé de gouttelettes d'eau ! Je sors ! Dehors il y a du vent mais juste du niveau d'une bonne bourrasque même si le temps ne serait bientôt plus aussi clément ! Je fis le tour de la zone, le jumper avait des arbres sur lui arrachés par l'atterrissage forcé. Derrière le vaisseau une large tranchée s'étalait sur plusieurs dizaines de mètres et de deux ou trois mètres de profondeur voire plus ! J'utilise la tablette lantienne et fais un topo satellite de l'endroit.

Ils avaient déviés de leur route de 45° et se retrouvaient a 580 m de la côte et plus loin encore de la cité ! Par contre ils étaient proches d'un cours d'eau et de grottes, si on parvenait a grimper hors de la congères made in jumper. Par contre le nuage de tempête allait arriver sur nous d'ici deux heures ! Et là ! Pas sûr que les arbres morts, les débris du jumper et le jumper lui-même, se montrent aussi sages que maintenant ! On devait trouver un autre abri plus sûr qu'un vaisseau crashé ! Je retournais dans la cale et refermais la porte avec difficulté ! J'étais trempé !

" Major ! Le jumper est sans énergie, il s'est enfoncé dans le sol meuble de la forêt ! On a une piste de 100 - 150 m creusée par le vaisseau, la profondeur est de deux à 4m, à 580m au sud on à la côte mais c'est vers le nez du jumper et donc à travers bois, si on y va on sera démunis face à la tempête ! Celle-ci sera sur nous dans deux heures environs ! Cependant en sortant de la piste de crash à 100 m sur la gauche il y a un fleuve et des grottes ! On pourrait y attendre les secours et la fin de la tempête ! On récupère tout ce qui sera utile et on sort de là ! C'est pas sûr ! Le vent va balayer cette coque vide ! ", comme je disais ça, une bourrasque plus forte fit tanguer l'appareil en mettant à bas deux ou trois objets non-identifiés, qui avaient vaillamment résistés jusqu'ici !

" Vos ordres Major ? ", j'essuyais mon visage qui gouttait sur le sol et surtout l'eau qui, coulant de mon front, aveuglaient mon œil humain

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Karola Frei
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Dim 17 Déc - 13:56

Karola Frei
Le pauvre Klint avait morflé et Karola ne pouvait pas faire grand chose pour lui mis à part trouver du désinfectant, le lui appliquer sur la plaie puis lui bander la tête avec des compresses et des bandages pour enrayer le saignement. C'est là qu'elle se rendait compte de ses faibles compétences en soin et qu'il fallait absolument y remédiait car sans médecin et dans une galaxie aussi dangereuse que Pégase, c'était le genre de compétence qui relevait de la nécessité.

Une fois cela fait, elle l'aida à se relever puis à s'asseoir lourdement sur l'une des banquettes arrières du vaisseau alors que son visage était crispé par la douleur. Elle lui donna un comprimé d'aspirine puis tourna la tête vers le sas d'entrée pour voir Ford revenir de son petit check-up. Comme il fallait s'y attendre, c'était complet et bien renseigné. Karola ignorait que Ford disposait de telles connaissances en climatologie mais cela leur serait fort pratique. Elle hocha la tête, les mains sur les hanches en écoutant son debriefing et mit son cerveau à contribution pour enregistrer les infos et déterminer quelle serait l'option qu'ils choisiraient.

Sortir était une mauvaise idée, bien évidemment, surtout avec un blessé. Néanmoins, ils ignoraient combien de temps la tempête durerait et sa force serait féroce. Sans l'aide des inhibiteurs inertiels, le vaisseau pourrait très bien être pris dans de violentes bourrasques et eux avec. Sans énergie, ils ne pouvaient pas non plus prévenir Atlantis et de là où ils étaient leurs radios n'émettaient pas suffisamment fort. Il leur faudrait s'approcher un peu plus du village athosien pour parvenir à les contacter.

- Nous n'avons pas vraiment le choix, nous allons sortir et nous diriger vers cette grotte. Prenez vos affaires et vous vous chargerez d'aider Klint à marcher.

De son côté, elle se mit en peine de chercher un couteau, un 9mm et fourra dans un sac ce qui leur serait utile pour survivre le temps de la tempête. Une fois que tout le monde fut prêt, Klint appuyé sur le lieutenant, les 3 atlantes sortirent prudemment du jumper. Karola était amère de devoir le laisser là, mais il ne valait mieux pas tenter le diable. Sortant la première, elle fut cueillie par une vive bourrasque de vent frais qui lui coupa presque la respiration. Elle tenta de remplir à nouveau ses poumons correctement, puis amorça la marche en avant, son détecteur de signe de vies en mains et ne s'éloignant jamais de ses deux compères. Comme Ford le lui avait expliqué plus tôt il fallait d'abord suivre la piste tracée par le jumper au moment du crash sur 100 mètres.

- Je compte sur vous pour ouvrir l'oeil, Lieutenant.

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Mer 10 Jan - 20:06

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Je pris mon sac que j'avais coincé contre le siège du pilote, le mis sur mon dos et m'approchais du blessé.

" Timothy ? Je vais plutôt vous porter comme on le fait avec les blessé sur le terrain, ça vous évitera de vous fatiguer. Vous êtes prêt ?"

L'homme acquiesça et donc Je le pris par l'aisselle et le soulevais du sol pour le porter en travers de mes épaules ! Je ramassais deux couvertures de survie et en lançait une au Major :

" Tenez Major ! Mettez ça pour vous protéger de la pluie et du vent ! Et si vous pouviez m'aider en mettant l'autre autour de Klint et de mon sac pour lui éviter une pneumonie en plus de son traumatisme je vous serais reconnaissant !"

Quand tout fut fait je ramassais mon fusil d'assaut qui trainait au fond d'un des filets de sécurité ! Je vis aussi une boîte orange : le pistolet de détresse et ses fusées éclairantes !

" Major ? Y a la boîte du pistolet de détresse vous devriez la prendre non ? Bon, tenez vous bien ! Ça souffle dehors et il pleut dru !"

A peine dit cela, je poussais la porte arrière et un coup de vent frais vient nous envoyé l'eau de pluie froide qui tombe à seau dehors ! Le vent a encore forcit, cette fois c'est un fort coup de vent comme on dit en termes de marine ! C'est difficile de voir le but à atteindre quand le vent et la pluie se liguent pour vous faire fermer les yeux ! On parvient cependant à atteindre une déclivité légère, je grimpe avec précaution, mon passager sur le dos : ce serait pas le moment de glisser sur la terre gorgée d'eau. Une fois en haut je me tourne vers le Major afin de lui tendre la main pour l'aider à grimper.

Quand elle prend pied sur le sol je sors la tablette du jumper et consulte les données cartographiques, le fleuve est vers l'ouest ! " C'est dans cette direction ! Faites gaffe aux arbres morts et aux branches cassées ! Un coup de vent pourrait vous les envoyés sur la figure !", je dois parler fort a cause du vent ! Je suis trempé, l'eau m'aveugle et le vent me frigorifie, mais moi j'ai de l'enzyme wraih dans les veines ! mes compagnons sans couverture de survie seraient à la peine ! A cause de la météo et du terrain plutôt accidenté, on atteint le fleuve en trente minutes. Le courant s'écoule furieux à environ trente centimètres sous la berge : les pluies gonflent son débit ! Il y a risque d'inondation très proche ! D'après les données topographiques de la tablette du jumper, les grottes étaient de l'autre côté, bien sûr ! Bon plus qu'à trouver un moyen de traverser !

" Major ? Va falloir traverser mais faut trouver un pont où un gué on va par où ? En amont ou en Aval ?"

Ouais je sais, je laisse le choix à la boss ! Je veux pas de paperasse à remplir en cas d'erreur, moi ! Et cette flotte ! Putain que ça m'énerve !

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Karola Frei
Major
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Mar 27 Fév - 15:15

Karola Frei
Karola attrapa le matériel que Ford cita et l’aida à recouvrir ce pauvre Klint qui poussa un gémissement de douleur ainsi que le sac à dos du Lieutenant. Elle prit soin de bien emmitoufler le scientifique afin que la couverture ne glisse pas pendant le trajet. Avec sa blessure il aurait bien du mal à la tenir et à la remettre en place. Ce dernier lui adressa un remerciement et se rapprocha de Ford qui lui servirait de cannasson. Avec un blessé parmi eux, ils seraient contraints de faire deux fois plus attention et d’en tenir compte quant au chemin à emprunter. Ils risquaient de mettre aussi un peu plus de temps. De quoi sentir passer cette bonne rincée !

Quant à elle, elle parvint à mettre la main sur une casquette, pas de quoi protéger plus que ça, mais au moins elle aurait son champ de vision un peu plus dégagé que sans. Et puis, une fois équipé et le courage prit à deux mains, tous les trois s’engagèrent à l’extérieur et se retrouvèrent aux prises avec les éléments qui se décharnaient autour d’eux. Encore pouvaient-ils s’estimer heureux car si le vent était vif et la pluie soutenue, cela restait relativement facile d’évoluer. Les arbres sous lesquels ils passaient parvenaient à freiner la course de pas mal de gouttes d’eau grâce à leurs branches bien touffues. Avec la pluie qui tombait, le sol de leur environnement pouvait par endroit être devenu un peu boueux et donc potentiellement glissant.

Karola devait faire attention à où elle mettait les pieds tout en gardant un œil sur les deux hommes qui avançaient devant elle. Les perdre de vue était bien la dernière chose qu’elle souhaitait voir se réaliser. Lorsque le lieutenant entreprit de monter avec Klint sur le dos, Karola se positionna sous eux pour faire office de réceptionniste si jamais il venait à y avoir une chute mais l’agilité du lieutenant leur permit d’y échapper. Puis, elle attrapa la main de Ford lorsque celui-ci la lui tendit pour l’aider à grimper en hauteur et le remercia de son aide.

Il lui pointa du doigt une direction et elle acquiesça à ses recommandations. La route se poursuit non sans mal car il leur fallu parfois s’arrêter quelques secondes le temps de se recroqueviller sur eux-mêmes et de laisser passer une rafale de vent frigorifiant. Au bout d’une bonne période de marche qui sembla une éternité à Karola, ils arrivèrent aux abords du fleuve dont le courant semblait plutôt vif. La jeune femme pris soin de ne pas rester près des accotements non stabilisés et boueux, un seul mauvais mouvement aurait tôt fait de la faire tomber dans l’eau... En aval, le fleuve devait fatalement mener à l’océan et s’ils remontaient en amont ils finiraient surement par tomber sur des signes de vie, les populations s’établissant bien souvent à proximité des cours d’eau. Mais il était de notoriété publique que Lantia n’était pas si peuplée que ça et les athosiens étaient tout au plus deux cents. Bref, sur ce coup-là, c’était au hasard qu’il allait falloir choisir et ils devraient s’en remettre à la chance pour savoir si oui ou non elle avait fait le bon choix.

« Continuons à progresser en amont. » lui répondit-elle en lui désignant le chemin. Elle avait fait son choix rapidement car malheureusement ils n’avaient pas le luxe de pouvoir se poser et d’étudier chacune des solutions pour choisir la meilleure. L’orage se rapprochait dangereusement et on commençait à entendre le ciel grogner de plus en plus fort.

Ils reprirent la marche et continuèrent de progresser le long du fleuve en silence accompagnés par le courant qui ne cessait de gagner en intensité et des gouttes d’eau qui s’écrasaient brutalement sur le sol, les feuilles des arbres et la surface du cours d’eau. Au bout d’un petit quart d’heure, ils arrivèrent en vue d’une construction humaine qui avait été construite de part et d’autre des barges du fleuve. Karola se sentit soulagée de voir cela mais cela ne dura guère longtemps quand elle constata qu’en grossissant le fleuve était à deux doigts de l’engloutir sur les flots et qu’il n’avait pas l’air si solide que ça. Elle se tourna vers le lieutenant qui portait toujours son fardeau. Elle ouvrit son sac à dos et en sortit un câble de plusieurs mètres.

« Vu la stabilité du pont, on devrait s’attacher à l’aide d’une corde pour plus de sécurité. Vous passerez les premiers. »

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Invité
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Mar 27 Fév - 18:34

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Le Major nous indiqua de prendre la route des sommets. L'idée était bonne ! Ou du moins pas plus mauvaise que descendre le courant : on verrait bien si on y trouvait un moyen de traverser a pieds (presque) secs. Sur mon dos le pauvre blessé me semblait brûlant, sa commotion probable s'accommodait mal, je penses, de cette pluie et de ce froid. Je pouvais rien y faire, alors j'assurais sa position sur mes épaules et continuais à avancer. Pendant un certain temps on a progressés difficilement, je détestes la flotte ! Surtout en de telles quantités ! On doit être beaux à voir ! Trempés et transis de froid ! Le ciel est si noir qu'on se croirait la nuit sans étoiles et en plein après-midi ! Puis le Major nous fait signe de stopper et montre une direction devant elle : on dirait un pont ! Je souris ! Enfin du positif ! On approche du truc, puis le major a une idée plutôt inspirée : nous attacher pour éviter le pire ! Ce qui me rappelle une autre fois sur une autre planète.

" Si ça vous ennuie pas je vous demanderais d'attendre sur la berge, après que vous ayez assuré la prise d'attache de la corde. Si jamais le plateau du pont est trop fragile il faudra quelqu'un pour remonter les autres ! Attachez seulement Klint, si on tombe, c'est lui qu'il faut remonter en priorité, moi ! Je m'arranges ! "

Je passais la corde autour du corps et des épaules du technicien puis pris pied sur la première planche de bois qui constituait l'ensemble de la table du pont suspendu. Si jusqu'ici j'avais trouvé les bourrasques trop fortes, là sur ce pont, je me rendais compte que je n'étais pas encore vraiment un expert ! Et vas-y que je te secoues sur la droite ! Et Bim ! Un coup sur la gauche ! Un moment j'ai entendu des craquements pas très rassurants. Enfin, c'est peut-être mon imagination ! Parce que avec le vent on ne pouvait pas entendre un autre bruit si léger. J'ai donc avancé avec prudence et Klint sur mon dos. J'étais pas loin du bout de la route quand d'un coup mon pied passe au travers d'une planche. Heureusement que j'ai des réflexes et un bon instinct de conservation, in extremis, je parvins à me retenir sans faire chuter mon passager. Mais mon pied ne voulut pas ressortir comme ça de son piège de bois. J'avais beau tirer, je ramenais un bout de planche qui remontait contre mon mollet et se refermait contre la malléole du pied.

" Major ! J'aurais besoin d'aide ! Venez prendre Klint et passer de l'autre côté, puis vous pourrez peut-être m'aider à dégager ma jambe qui est coincée entre des mâchoires de bois !"

De mon point de vue c'était bien des mâchoires que je voyais avec des pointes acérées qui mâchouillaient ma cheville !





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Karola Frei
Major
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Mar 6 Mar - 20:54

Karola Frei
Ils s’attachèrent donc elle et Klint à l’aide de la corde en s’assurant que les nœuds étaient suffisament solides. Un peu en retrait du chemin qui menait au pont, Karola repéra un tronc d’arbre qui lui paraissait assez épais et solide pour pouvoir y attacher l’une des extrémités. Ainsi, si jamais le pire venait à se produire, il aurait une ancre à laquelle s’accrocher pour revenir sur la terre ferme. Si toutefois les bourrasques ne se faisaient pas si fortes qu’elles en arracheraient l’arbre… Mais tout comme le vent était en train de balayer les alentours, cette pensée s’envola quand Ford s’engagea sur le pont. Elle resta bien tranquille sur la berge, elle n’avait de toute façon aucune l’intention de s’engager avant de s’assurer que le passage était sûr.

La jeune femme serra ses mains sur le pan de corde qui la reliait à lui et à Klint et observa en retenant son souffle l’exercice d’équilibriste auquel le lieutenant se donna. Le blessé sur son dos se tenait tranquille, cependant il fallait dire que cela ne facilitait pas la tâche du militaire qui devait équilibrer ses pas tout en s’assurant qu’il mettait les pieds là où il fallait. D’ailleurs, tout se passait relativement bien lorsqu’une réaction inattendue de la part de Ford la fit sursauter.

Sa cheville venait de passer à travers une planche certainement vermoulue et encore plus fragilisée par la pluie battante. Le major se redressa aussitôt pour se préparer au cas où il lui faudrait intervenir pour les sortir de l’eau mais Ford parvint à stabiliser sa position inconfortable et appela Karola à l’aide. Cette dernière serra les mâchoires, mécontente de cet imprévu qui leur compliquait considérablement une tâche déjà ardue.

L’urgence de la situation la poussa à avancer prudemment vers la première planche du pont. Elle vérifia une dernière fois la solidité de l’attache de la corde et posa un pied sur la planche. Une fois assurée de sa solidité, elle y posa le second. Forcément, avoir un torrent qui se déversait sous ses pieds n’avait strictement rien de rassurant. Encore moins pour quelqu’un qui craignait ce genre de configuration. Cependant, elle avait déjà fait face plus d’une fois à sa peur, parfois avec plus ou moins de succès mais elle s’en était toujours sortie. Elle devait donc croire qu’aujourd’hui, l’issue serait la même.

Pas très rassurée, elle s’engagea un peu plus sur la plateforme, les yeux rivés sur ses pieds, une sensation assez désagréable lui tenaillant le ventre en plus de la pluie battante qui s'écrasait sur elle et sur son visage. Ses jambes étaient un peu flageolantes mais elle prit le parti de prendre sur elle, s’efforça de calmer sa respiration un peu trop rapide et se concentra sur son objectif : récupérer Klint pour le mettre hors danger. Elle dut se faire violence lorsque qu’une nouvelle bourrasque faillit lui faire perdre l’équilibre mais en mobilisant ses muscles elle parvint à rester debout.

Arrivée auprès des deux hommes, elle se débarrassa de son sac et le jeta sur la berge opposée afin d’avoir plus de liberté dans ses mouvements.

« Vous êtes blessé ? » Demanda-t-elle à Ford pour prendre connaissance de son état. Une fois sa réponse obtenue elle lui lâcha un « Tenez bon, je reviens quand Klint est de l’autre côté. » et attrapa le blessé comme un sac à patate. Le bois sous ses pieds craqua légèrement suite à son effort mais resta intacte. Elle poussa un soupir de soulagement et hissa non sans mal le scientifique sur son dos qui semblait inconscient ou alors à la limite car elle l’entendit marmonner dans son dos des paroles incompréhensibles. Une fois certaine qu’il soit bien installé et qu’elle ne tomberait pas en exécutant ses prochains pas, elle parcourut très prudemment le reste de chemin qu’il lui restait à faire. Cette fois-ci, en fixant un point devant elle, en redoublant d’efforts pour calmer son rythme cardiaque et quand elle arriva à la dernière planche, la militaire fit un pas plus long pour atteindre le bord de la berge et prit une impulsion pour y atterrir.

Sauf que lorsque son deuxième pied voulu rejoindre le talus, elle glissa sur la terre et se ratatina, Klint fit une roulade au-dessus d’elle et alla s’échouer juste au-dessus sur la terre ferme. Quant à elle, elle s’était raccrochée à une racine enterrée dans le sol. Elle serra les dents et poussa sur ses appuis tout en s’aidant de la force de ses bras pour se hisser sur la berge. Elle serait probablement couverte de boue et d’herbe mais au moins était-elle parvenue à s’en sortir indemne. Elle prit à peine quelques secondes pour souffler car il fallait encore aider Ford. Elle détacha Klint et le protégea des intempéries pendant qu’elle retournait vers le pont.

Elle lança la corde comme un lasso à Ford pour qu’il puisse s’attacher avec. L’autre extrémité était toujours attachée à l’arbre de l’autre côté du cours d’eau mais au moins avec ça les risques qu’ils soient emporté par le courant étaient moins importants.

« Vous pouvez vous libérer ou bien vous avez besoin d’un coup de main ?»

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Mer 7 Mar - 15:11

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Il faut bien le dire cette femme est du fer dont on fait les lames les mieux trempées : j'avais déjà remarqué que soit le vide soit l'eau lui provoquait beaucoup d'angoisse, mais malgré cela et la tempête, elle avança sur le pont secoué par des bourrasques pas sympathiques. Moi je tentais de rester debout en soutenant un Klint qui ne semblait plus vraiment dire des mots sensés. Je me tenais au bord du pont, le pied coincé et le dos voûté pour éviter que mon passager ne prenne plus de vent que nécessaire. Le Major finie par arrivée près de nous et elle s'enquit de ma santé :

" Pas blessé ! Sauf dans mon amour propre ! Mais les pointes des planches brisées me gratouillent le mollets à chaque coup de vent !"

Elle commença à se charger du blessé et me demanda d'attendre son retour ! Je fis oui de la tête et levais le pouce droit ! Avec le torrent qui grondait sous nos pieds et le vent qui soufflait en bourrasques, hurler était le seul mode de communication possible ! Je regardais la manoeuvre, tout semblait bien se dérouler la berge étant proche mais soudain le Major est tombée ! Heureusement tout le monde est tombé sur la terre ferme !

" Tout va bien Major ? "

C'est toute l'aide que je pouvais donner ! Il fallut un moment avant que je vois revenir le Major, son uniforme était crasseux : rien d'étonnant à ce qu'elle est glissée, le sol doit être gorgée d'eau et couvert de boue glissante. Elle m'assura de nouveau avec la corde qui tenait fièrement à son tronc d'arbre. Elle posa une question qui me fit sourire :

" Je vous dirait bien non, mais voyez-vous, les planches enserrent ma cheville comme des mâchoires. Il faudrait soit pousser un des morceaux soit le tirer pour l'arracher ! Si j'essaie de tirer mon pied, les deux morceaux de bois se resserrent comme des dents d'un piège à loup !"

Quelle que soit la solution qu'elle choisirait, le Major allait devoir s'allonger sur ce pont gigotant pour m'aider à retirer mon pied. Et c'est pas le spectacle qu'elle verrait sous le pont qui allait la rassurer.

" Mais si Klint est vraiment mal alors occupez-vous de lui, je tenterais le coup tout seul, un coup et j'arracherais tout ça avec un peu de peau je le craint ! Mais vous tracassez pas pour moi, c'est Klint qui compte ! "

Je crois que ça, elle va pas trop aimer : ils aiment pas beaucoup que je sois toujours prêt à sacrifier ma vie pour les autres ! C'est pas encore interdit alors autant en profiter !

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Karola Frei
Major
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Dim 11 Mar - 22:34

Karola Frei
Karola rassura Ford sur son état une fois qu’elle parvint à se sortir de son mauvais pas. Elle n’avait rien de cassé et n’était même pas tombée dans l’eau. C’était déjà ça de pris.

En revenant vers lui et en écoutant sa réponse, elle aurait dû se douter qu’effectivement, il ne pouvait se débrouiller seul. Sinon, il l’aurait fait depuis bien longtemps. Elle doutait qu’il soit du genre sado maso à se laisser souffrir pour le plaisir. Elle jeta un œil à l’état de sa cheville et effectivement, même si le bois n’avait pas été assez solide pour supporter le poids des deux hommes, il pouvait toujours blesser Ford. C’était toujours moins terrible que s’il s’était agi d’un piège pour animal en métal mais ça n’ôtait rien au côté désagréable de l’expérience. Et surtout, Ford était en quelque sorte la mule du groupe, sans lui, les deux autres n’iraient pas plus loin.

Elle s’approcha prudemment du pont, en faisant attention à l’endroit où elle mettait les pieds. Elle allait devoir aider Ford. Cela allait être une sacrée paire de manche car elle allait devoir jouer un petit numéro d’équilibriste pour éviter de tomber dans l’eau ou bien de faire s’effondrer le pont. Au moins, toute cette action lui permettait de maintenant son corps à une température suffisamment acceptable. Elle sentait ses vêtements trempés lui coller à la peau mais ses muscles étaient chauds et rendait la chose plus supportable.
En entendant la dernière proposition de Ford, elle hocha la tête en signe de dénégation. Il était bien sûr hors de question de le laisser ici, c’était du Ford tout craché !

« Ne soyez pas ridicule. Ça n’est pas une mission suicide. Et j’ai besoin de vous pour porter Klint.»

Et pour éviter de perdre davantage de temps, elle s’avança sur le pont et se mit à genoux sur les planches de bois très prudemment avant de finalement s’allonger de tout son long. Elle était tout juste bien installée pour venir en aide à Ford. Elle eut le malheur de baisser les yeux et le fait de voir l’eau courir avec force sous elle lui donna le tournis. La militaire avala difficilement sa salive avant de se ressaisir et de relever la tête pour fixer du regard son objectif.

Elle décrocha son étui à couteau de sa ceinture dans lequel l’arme était soigneusement rangée et tendit le bras vers le trou que le pied de Ford avait formé dans la planche. Elle comptait s’en servir pour faire levier et s’aider à écarter les morceaux de bois afin que le lieutenant ait suffisamment d’espace pour se dégager.
Malgré son cœur qui tambourinait dans sa poitrine, elle s’efforça d’effectuer des gestes lents. Grâce à la lame rangée dans l’étui, elle parvint à mobiliser suffisamment de force pour desserrer les mâchoires de bois qui meurtrissaient la jambe du soldat. Heureusement, elle portait ses gants qui l’empêchaient elle-même de se retrouver les mains pleines d’échardes.

« C’est le moment Ford. » donna-t-elle en guise de signal pour lui faire comprendre qu’elle ne pourrait pas faire plus. Elle attendit qu’il fasse le nécessaire de son côté et relâcha la pression. Son couteau toujours en main, elle resta immobile quelques secondes pour puiser le courage nécessaire de se redresser. Certes, la crainte de tomber à l’eau était beaucoup moins vivace qu’au départ mais il subsistait toujours une petite appréhension. Mais il fallait qu’elle se bouge car Ford devait lui aussi finir de traverser. Elle prit appui sur ses avants bras et se releva prudemment. Faisant volte-face elle se pressa de rejoindre la terre ferme et notamment Klint, toujours allongé par terre.

« Comment va votre jambe ? Nous ne devons pas tarder à repartir. » Annonça-t-elle à Ford une fois qu’il l’eut rejoint. La pluie ne cessait pas et le temps pressait, il valait donc mieux que le lieutenant puisse continuer à marcher.

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Mar 13 Mar - 17:59

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Comme de bien entendu, ma proposition de me laisser là, fut balayée d'un revers de mots gentils ! Ford la mule du SGC ! Le Major faisait des efforts pour ne pas penser à ce qui la térrifiait, eau ou vide. Moi je faisait comme si de rien n'était : de toute façon, je pouvais pas faire grand chose, sauf m'arracher un peu de peau et ruiner mon treillis. Je la sentait se mettre à genoux avec prudence, le vent qui balançait le pont de droite et de gauche n'arrangeait rien, puis elle se mit allongée et farfouilla dans sa ceinture. Elle fit levier sur une des planches cassées, le soulagement fut immédiat ! Je n'eut pas le temps de savourer, car le major m'indiqua de me grouiller de sortir de là.

Je retirais donc mon pied avec lenteur : à la fois pour ne pas perdre l'équilibre et aussi pour ne pas risquer d'envoyer un coup de pied malheureux dans le visage de mon chef ! Mon pied libre alla ensuite se poser délicatement sur une autre partie de pont en bon état. De son côté, le Major, avec soulagement me suis imaginé, regagna la terre ferme avec Klint. Un peu boitillant, je lui emboîtait le pas. Quand j'eus rejoint les deux membres de notre trio je posait mon sac au sol et auscultait ma cheville : des égratignures, une légère entorse mais rien de trop grave !

" Rien de cassé ! Major ! Je boiterais un moment mais ça passera vite, sauf si je glisse aussi sur ce sol détrempé. Je reprends mon sac et vous m'aiderez pour instaler Klint comme tout à l'heure dans le jumper ?"

Je remit mon sac sur mes épaules et repris le bras de Klint pour le soulever délicatement comme le veut la posture du soldat blessé ramené au bercail par un de ses camarades. Donc une fois le technicien placé de nouveau en posotion latérale au-dessus de mes épaules il ne restait plus au Major qu'a l'emmailloter avec la couverture de survie. Il était trempé et couvert de boue, la couverture métallisée, pas mieux ! Mais bon au moins il conserverait un peu de chaleur corporelle. Pour la suite, c'était au Major de dire vers où on va aller, moi j'ai trop de flotte dans les yeux je pourrais pas lire les infos de la tablette, pour peu que le signal satellite passe encore a travers les nuages de la tempête !

" Vu l'obscurité qui règne, je crois bon de sortir les lampe-torche ! Et surtout trouver un putain d'abri ! Klint va nous lâcher si on continue comme ça !"

Et toujours cette flotte qui vous dégouline dans le dos, vous colle les fringues contre votre corps et ce vent qui souffle en bourrasque de plusieurs km/h et qui vous transi de froid jusqu'aux os !

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Karola Frei
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Sam 17 Mar - 14:35

Karola Frei
Ford n’était pas ressorti sans égratignures de sa petite mésaventure mais au moins étaient-elles minimes et suffisamment supportable pour un solide gaillard comme lui. Comme il le note, la luminosité avait largement déclinée surtout à cause des épais nuages d’orage qui avançaient sur eux.

Après avoir réinstallé le blessé sur le dos de Ford, la marche reprit. Ils déambulèrent armés de leurs lampes torches dans la nature qui, pour le coup, était devenu d’un coup plus aussi accueillante qu’elle ne l’était d’habitude. Le temps forçait le major à marcher un peu courbée pour éviter de se prendre des bourrasques en pleine figure. Ça ne leur était d'aucune aide pour savoir quelle voie emprunter, ils étaient en pleine nature sauvage avec très peu voire aucun moyen de s'aider à se repérer.

Karola leva courageusement la tête pour voir vers où se diriger quand elle aperçut à une centaine de mètres devant eux une légère lueur brillante. Elle s’essuya les yeux pensant à une hallucination produite par son cerveau fatigué et mis à rude épreuve des éléments. L’éclat lumineux était toujours présent et ralluma un élan d’espoir en elle. Et ce malgré l’orage qui grondait et les quelques éclairs qui zébraient de temps à autre le ciel.

« Regardez là-bas Ford, on dirait qu’on a trouvé votre abri. » S’exclama-t-elle en essayant de recouvrir le bruit du vent et de la pluie en pointant la direction au lieutenant. Et sans attendre elle se dirigea vers cette vision inespérée en fixant le point lumineux qui leur faisait office de phare dans ce déluge interminable. Cela eut au moins le mérite de la réchauffer un peu car elle accéléra le pas et en une dizaine de minutes ils rejoignirent ce qui se trouvait être une cavité creusée dans la roche. Il n’y avait pas de grandes montagnes sur le continent, néanmoins, le paysage était suffisamment vallonné pour permettre qu’une grotte soit creusée.

Karola s’engoufra dans l’abri et les atlantes purent tomber nez à nez avec deux hommes qui se réchauffaient autour d’un feu de fortune. En voyant ces visiteurs impromptus débarquer, ils se relevèrent brusquement en attrapant leurs armes de chasse que Karola reconnu comme de facture athosienne. Elle leva les mains en l’air pour montrer patte blanche.

« Nous sommes d’Atlantis, notre jumper s’est crashé à cause de la tempête et nous cherchions à regagner votre village mais nous nous sommes un peu perdus. Et nous avons un blessé. » ajouta -elle en désignant Klint toujours perché

Avant de penser à soi-même, il fallait s’occuper d’allonger le technicien, de s’assurer de son état et de le réchauffer pour lui éviter l’hypothermie.

« Dans ce cas, joignez-vous à nous, mes amis. » répondit l’un de deux hommes, un peu plus grand que le second. Les deux athosiens comprenant leur détresse, vinrent en aide à leurs alliés. Ils aidèrent Ford à se débarrasser de son fardeau pour l’allonger en douceur sur le sol, près du feu alimenté par la tourbe.

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